Baccalauréat universitaire SCIENCE POLITIQUE (SSP ... · Messaris, Paul (1997). Visual Persuasion....

Annuaire des cours 2016.2017

Faculté des sciences

sociales et politiques

(SSP)

Baccalauréat universitaire

nchiva

Zone de texte

SCIENCE POLITIQUE

Faculté des sciences sociales et politiques (SSP)

AVERTISSEMENT

Ce catalogue des cours a été réalisé à partir des données du système d'information SylviaAcad de l'Universitéde Lausanne. Sa base de données contient toutes les informations relatives aux enseignements proposéspar les différentes facultés ainsi que leurs horaires. Ces données peuvent également être consultées onlineà l'adresse :https://applicationspub.unil.ch/interpub/noauth/php/Ud/index.php.

Site internet de la faculté : http://www.unil.ch/ssp/

Date de génération de cet annuaire : 30.08.2016


LEGENDE

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CIP

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INTITULÉ DU COURSEnseignant responsable

Type decours

Statut Nombre d'heures

par semaineLangue d'enseignement

Nombre d'heurespar année

Semestre Crédits

N: Niveaux d'études

P: Exigences du cursus d'études

O: Objectif

C: Contenu

B: Bibliographie

I: Informations supplémentaires

ABRÉVIATIONS

TYPE DE COURS

Attest.CC/SCpEExcLgSTTP

AttestationCoursCours-séminaireCampExercicesExcursionLecture guidéeSéminaireTerrainTravaux pratiques

STATUT

FacOblOptFac/Obl/Opt

FacultatifObligatoireOptionnelFacultatif, obligatoire ou optionnel(selon le plan d'études)

SEMESTRE

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PrintempsAutomne

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INSTITUT D'ÉTUDES POLITIQUES, HISTORIQUES ET INTERNATIONALES

ANALYSE DE LA VIE POLITIQUE LOCALEOscar Mazzoleni

S Obl/Opt 4 français 56

A 6.00

N: 2p Ba

C: Ce séminaire propose une introduction à l'analyse de la vie politique locale avec une focalisation sur les acteurset les élites politiques. D'abord, on mettra l'accent sur la présentation et la discussion de démarches théoriqueset conceptuelles utilisés dans la sociologie politique et les études urbaines. Ensuite, par un travail de terrain, nousallons essayer de montrer comment les élus locaux agissent, prennent les décisions, interprètent leur engagementet leurs rôles. Les étudiant-e-s seront emmené-e-s à présenter leurs travaux (réalisés de préférence en binômes) àpartir de thèmes choisis et sur la base d'outils méthodologiques appris durant le séminaire. L'objectif de familiariseravec les méthodes qualitatives, en particulier avec les supports documentaires, les entretiens et l'observation, estpartie intégrante de ce séminaire.

ANALYSE ET ÉVALUATION DES POLITIQUES PUBLIQUESJulie Pollard

S Opt 4 français 56

A 6.00

N: 2p Ba

C: Le séminaire vise à sensibiliser les étudiants à deux problématiques connexes.1) Aux différents cadres conceptuels d'analyse des politiques publiques. Une première étape consistera à comparerces cadres entre eux, et elle sera suivie de leur application à des politiques concrètes, de manière à voir commentles lentilles « conceptuelles » utilisées par les chercheurs influencent le travail et les conclusions de l'analyse.2) A l'évaluation des politiques publiques, qui constitue une étape essentielle du cycle de l'action étatique. Censéefavoriser l'apprentissage, elle est également une manière de rendre des comptes aux citoyens, mais aussi un outilde légitimation. Il s'agira non seulement de fournir les outils de l'évaluation, mais aussi de susciter un regardcritique sur ses utilisations sociales et politiques.

APPROCHES INTERPRÉTATIVES DES POLITIQUES PUBLIQUESMartin Benninghoff


P 6.00

N: 2p Ba

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O: Ce séminaire vise à initier les étudiants aux approches interprétatives de l'action publique. La problématiqueabordée porte sur la manière dont le sens structure les actions politiques : comment la signification d'unepolitique publique (sociale, sécuritaire, environnement, etc.), d'une catégorie d'action publique (requérant,chômeur, invalide, etc.) est-elle produite, véhiculée, objectivée et interprétée ? Répondre à cette question impliquenotamment de considérer théoriquement et analytiquement la nature et le rôle du langage, du discours, del'argumentation, ou de la communication.Dès lors, le sens n'est pas seulement considéré dans sa seul acceptation représentationnelle et idéelle desphénomènes étudiés, mais également dans sa dimension « performative » : le sens façonne le politique, sesinstitutions et les politiques publiques. Ce séminaire vise donc à rendre compte du « rôle » du sens dans laconstruction des phénomènes politiques, mais également à aborder les configurations de pouvoir constituant etlégitimant le sens attribué aux phénomènes politiques et sociaux.

C: Ce séminaire de 4 heures est organisé en deux parties : une première partie (2 heures) fonctionnera plus commeun cours durant lequel l'enseignant présentera les aspects théoriques des différentes approches interprétatives(notamment: structuralisme, post-structuralisme, néo-marxisme, herméneutique, analyses narratives, discursiveset dialogiques) ; une seconde partie (2 heures) sera dévolue à la discussion d'études empiriques (politiquesurbaine, environnementale, sociale, scientifique, etc.) et thématiques («quantifier le social», «contrôler le citoyen»,biopolitique, etc.) par les étudiants. Ce séminaire permettra à l'étudiant d'acquérir des compétences théoriquessur les approches interprétatives de l'action publique et un sens critique quant aux rapports entre savoir et pouvoir.

CAMPAGNES ÉLECTORALESAnke Daniela Tresch


P 6.00

N: 2p Ba

C: Les campagnes électorales occupent une place importante dans les démocraties représentatives. Pour les citoyens,elles sont l'occasion de s'informer des partis politiques et de leurs programmes, et leur permettent de faire des choixéclairés. Pour les partis, elles sont l'occasion de justifier leurs visions politiques, de mobiliser leurs sympathisantset de convaincre de nouveaux électeurs. A cette fin, les partis investissent de plus en plus de moyens financiersdans leurs campagnes et cherchent à les professionnaliser avec l'aide de conseillers politiques et de nouveauxmoyens de communication.Alors que l'analyse du comportement électoral a une longue tradition en science politique, l'analyse des campagnesélectorales constitue un champ de recherche plus récent, mais très prolifique. Ce séminaire a un double objectif:d'une part, il vise à familiariser les étudiantEs avec les principales théories de la compétition partisane encampagne électorale et, de l'autre, à les initier à l'analyse quantitative de textes. Le séminaire sera divisé entrois parties. La première abordera les principales théories classiques et récentes de la compétition partisane(modèles de confrontation positionnelle et de saillance, ainsi que modèles communicationnels focalisés sur lecadrage et la construction d'images partisanes). La deuxième sera consacrée à des questions méthodologiqueset techniques. Elle aura pour but de présenter les différentes étapes et problèmes de l'analyse quantitative dedonnées textuelles ainsi que d'offrir une introduction au logiciel SPSS. Dans la troisième partie du séminaire, lesétudiantEs développeront leur propre travail de recherche et analyseront un aspect particulier d'une campagneélectorale sur la base d'un jeu de données à choix / à disposition (annonces publicitaires, programmes électoraux,couverture médiatique, enquêtes auprès des candidats aux élections).

COMPORTEMENTS POLITIQUESCamille Hamidi

C Obl/Opt 4 français 56

A 6.00

N: 2p Ba

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C: Le cours de comportements politiques constitue une introduction à l'étude de l'ensemble des comportementspolitiques, qu'il s'agisse du vote, du militantisme, de l'action collective, essentiellement dans le contextedes démocraties occidentales. Ces comportements sont envisagés aussi bien s'ils prennent place dans uncadre institutionnel officiel (processus électoraux) que s'ils prennent place dans des organisations (partis,groupes d'intérêts, associations) ou dans des contextes moins institutionnalisés (mouvements sociaux, discussionspolitiques). Le cours présente les différents facteurs qui pèsent sur les comportements politiques, en montrantcomment différents courants théoriques d'analyse les ont mis en évidence. Il se penche aussi sur lesévolutions historiques des comportements politiques. L'enseignement présentera les approches classiques descomportements politiques tout comme les débats contemporains à leur sujet.Au terme de cet enseignement, les étudiants connaîtront les principaux courants théoriques d'analyse descomportements politiques et seront capables de les identifier en sachant resituer un texte scientifique. Ils serontaussi capables de critiquer à l'écrit un texte scientifique sur les comportements politiques, tout comme lesproductions médiatiques à leur sujet, à partir des connaissances acquises.

B: Seule une bibliographie sommaire est ici indiquée.D'autres éléments bibliographiques seront donnés en cours.- Nonna Mayer, Sociologie des comportements politiques, Armand Colin, 2010- Erik Neveu, Sociologie des mouvements sociaux, La Découverte, 2015

COMPORTEMENTS ÉLECTORAUXLionel Marquis

C Opt 4 français 56

A 6.00

N: 2p Ba

O: Cet enseignement a pour objectif de rendre compte des modèles classiques et contemporains d'explication duvote et des comportements politiques. Après un survol des travaux précurseurs de l'analyse électorale, nousaborderons les principales théories proposées depuis les débuts de la sociologie électorale, en mettant l'accentsur leurs applications concrètes et sur les rapports dialectiques entre les différentes théories. L'enseignement auraégalement pour but de familiariser les étudiants avec des types d'analyse plus avancés, ou moins conventionnels enscience politique, tels que les modèles issus de la psychologie sociale ou politique. Enfin, une attention particulièresera portée aux médias de masse, au travers de leurs effets de court terme dans le cadre des campagnes électorales,mais également dans la perspective de leurs effets de long terme dans la construction des enjeux politiques.

C: 1. Introduction : Enjeux normatifs2. Modèles classiques d'explication du vote3. Modèles contemporains d'explication du vote4. L'offre politique I : Les partis et candidats en campagne5. L'offre politique II : La couverture médiatique des campagnes6. Synthèse et conclusion

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B: Campbell, Angus, Philip E. Converse, Warren E. Miller and Donald E. Stokes (1960). The American Voter. NewYork: Wiley and Sons.Dalton, Russell J. and Hans-Dieter Klingemann (eds., 2007). The Oxford Handbook of Political Behavior. Oxford(MA): Oxford University Press.Dormagen, Jean-Yves et Daniel Mouchard (2010). Introduction à la sociologie politique (3e éd.). Bruxelles : DeBoeck.Downs, Anthony (1957). An Economic Theory of Democracy. New York: HarperCollins Publishers.Farrell, David M. and Rüdiger Schmitt-Beck (eds., 2002). Do Political Campaigns Matter? Campaign effects inelections and referendums. London and New York: Routledge.Iyengar, Shanto and Jennifer A. McGrady (2007). Media Politics. A Citizen's Guide. New York, London: W.W.Norton & Co.Kriesi, Hanspeter (2005). Direct Democratic Choice. The Swiss Experience. Lanham (MD): Lexington Books.Lau, Richard R. and David P. Redlawsk (2006). How Voters Decide. Information Processing during ElectionCampaigns. New York: Cambridge University Press.Lazarsfeld, Paul F., Bernard Berelson and Hazel Gaudet (1944). The People's Choice. How the Voter makes up hisMind in a Presidential Campaign. New York and London: Columbia University Press.Marcus, George E., W. Russell Neuman and Michael MacKuen (2000). Affective Intelligence and Political Judgment.Chicago: University of Chicago Press.Mayer, Nonna (2010). Sociologie des comportements politiques. Paris : Armand Colin.Messaris, Paul (1997). Visual Persuasion. The Role of Images in Advertising. Thousand Oaks (CA): Sage.Popkin, Samuel L. (1991). The Reasoning Voter. Communication and Persuasion in Presidential Campaigns.Chicago : The University of Chicago Press.

DOCUMENTER L'INTERNATIONALKujtesë Bejtullahu Michalopoulos


P 6.00

N: 2p Ba

C: Dans la discipline des relations internationales, l'analyse documentaire a toujours été la méthoded'analyseprivilégiée devenue centrale dans l'analyse de l'international. Depuis le tournant constructiviste etpoststructuraliste, différentes formes d'analyse documentaire ont proliférées et l'analyse de discours a pris del'importance. Ce séminaire a pour objectif d'approfondir l'analyse documentaire à partir de la thématique clé enrelations internationales : la sécurité. On mettra enoeuvre diverses formes de l'analyse documentaire, en se basant sur une variété de sources contemporaines,officielles et informelles, ainsi que des éléments visuels (par exempledocuments de politique d'organisations internationales et non-gouvernementales, discours politiques, sites web,blog post, actes de conférences internationales, cartes, etc.). En rapportavec la thématique choisie, plusieurs objectifs méthodologiques sont visés : a) capacité à concevoir un researchdesign basé sur la méthode de l'analyse documentaires,b) capacité àeffectuer la collecte des données documentaires, c) capacité d'analyser les données collectées etd) capacité de justifier le choix de méthode et de réfléchir sur les dimensions éthiques.Le séminaire se déroulera en plusieurs temps. Après une introduction à la problématique générale, une premièresérie de séances sera consacrée à une réflexion sur l'épistémologie de l'international, ses spécificités en tantque champ d'étude quant à l'accès à l'information nourrissant l'analyse empirique, et les différentes méthodesd'analyse documentaire en relations internationales : qu'est-ce la sécurité, comment peut-on connaître et écriresur la sécurité, et quels sont les enjeux de pouvoir de nos méthodes en relations internationales ? Cette premièrepartie consistera en séances de lectures et présentations orales de la part des étudiant-e-s. Ladeuxième partie sera dédiée à la mise en oeuvre de différentes formes de l'analyse documentaire en se basant surune variété de sources. Dans un troisième temps, les étudiant-e-s travailleront en petits groupes à effectuer uneanalyse documentaire sur un thème à choix dans le domaine dela sécurité. Un dossier de recherche sera réalisé par les étudiant-e-s en groupe à partir des données qui aurontété récoltées et qui servira à leur évaluation.

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ECONOMIE POLITIQUE INTERNATIONALEV A C A T


P 6.00

N: 2p Ba

O: Le séminaire vise à initier les étudiant-e-s à une thématique particulière d'économie politique internationale, à lesfamiliariser avec les outils d'analyse propres à ce domaine d'étude, à leur faire apprécier l'importance et l'étenduedes phénomènes en lien avec l'économie politique dans notre vie quotidienne et à fournir les outils appropriéspour prendre position de façon argumentée sur ces phénomènes.

C: L'économie politique internationale est un champ d'étude qui s'intéresse aux liens entre l'économique etle politique en relations internationales. Les théories qui lui sont consacrées cherchent à comprendre lescaractéristiques d'une économie transnationale opérant dans un système d'autorité politique fragmentée entreEtats souverains et autres organisations politiques en mesure d'influer sur le fonctionnement des marchés. Lamondialisation est sans aucun doute une thématique clé de ce champ d'étude, mais il y en a beaucoup d'autresconcernant des enjeux tels que le les échec du développement et les migrations internationales, la globalisationfinancière, la fiscalité et l'endettement international, la gestion des risques et l'extension de l'ordre du jourdes politiques de sécurité, ou les relations entre multilatéralisme et régionalisme. En analysant ces thématiques,l'économie politique internationale se focalise en particulier sur les enjeux de pouvoir que soulèvent les questionsrelatives aux dynamiques d'ordre et de conflit, de domination et de solidarité, d'intégration et de désintégration.La thématique précise du séminaire n'est pas encore fixée.

ELECTIONS ET VOTATIONS EN SUISSE: ANALYSE DE DONNÉES D'ENQUÊTEGeorg Lutz, Lionel Marquis


P 6.00

N: 2p Ba

O: Pour les citoyens ordinaires, le vote est le moyen le plus commun de s'investir dans les affaires politiques.C'est pourquoi, depuis l'avènement de la discipline dans la première moitié du XXe siècle, les spécialistes ducomportement électoral n'ont eu de cesse de mieux comprendre les mécanismes du vote. Dans cette perspective,la Suisse constitue un cas particulièrement intéressant. En effet, en plus d'élire leurs représentants, la démocratiedirecte offre aux citoyens suisses la possibilité de voter, plusieurs fois par année, sur des enjeux spécifiques.Cet enseignement poursuit un double objectif. Dans la première partie du séminaire, les étudiants auront l'occasionde se familiariser avec les théories classiques d'explication des comportements de vote, aussi bien dans le cadre dela démocratie directe que dans celui des élections. Dans la deuxième partie du séminaire, les étudiants recevrontune formation méthodologique et technique, à laquelle ils ajouteront une dimension pratique en menant leurpropre analyse de données d'enquête. Il choisiront leur matériel empirique parmi les différents jeux de donnéesSelects (Etudes électorales suisses) et VOX (enquêtes post-votations). Dans cette partie de l'enseignement, lesétudiants seront invités à développer une question de recherche à partir d'un cadre théorique et à tester cettequestion de manière empirique avec les données d'enquête à disposition.

C: 1. Choix de vote en Suisse : démocratie directe et systèmes de représentation proportionnelle2. Pourquoi certaines personnes votent et d'autres pas3. Les bases sociales du vote4. Les modèles socio-psychologiques du vote5. L'approche du vote comme « choix rationnel »6. Comment développer une question de recherche7. Manipulation et analyse des données8. Présentation des résultats

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B: Bühlmann, Marc, Sarah Nicolet and Peter Selb, eds. 2006. "National Elections in Switzerland." Swiss PoliticalScience Review 12.Kriesi, Hanspeter, Romain Lachat, Peter Selb, Marc Helbling and Simon Bornschier. 2005. Der Aufstieg der SVP.Acht Kantone im Vergleich. Zürich: NZZ Libro.Kriesi, Hanspeter. 2005. Direct Democratic Choice. The Swiss experience. Lanham, Boulder, New York, Toronto,Oxford: Lexington Books.Lutz, Georg. 2008. Élections fédérales 2007. Participation et choix électoral. Lausanne: Selects-FORS.Marquis, Lionel, and Manfred Max Bergman. 2009. "Development and Consequences of Referendum Campaignsin Switzerland, 1981-1999 " Swiss Political Science Review 15(1):63-97.Sciarini, Pascal, Sibylle Hardmeier, und Adrian Vatter, eds. 2003. Schweizer Wahlen 1999 - Elections fédérales1999. Selects, Band 6. Bern, Stuttgart, Wien: Haupt.Sciarini, Pascal and Sarah Nicolet, eds. 2010. Le destin électoral de la gauche. Le vote socialiste et vert en Suisse.Genève: Georg.

ETAT, SCIENCES ET POUVOIRMartin Benninghoff


A 6.00

N: 2p Ba

O: Maîtriser une approche socio-historique de l'action publique dans le domaine des politiques scientifiques,visant à analyser les processus de politisation et dépolitisation des sciences (nationalisation, internationalisation,mobilisations sociales, controverses scientifiques, expertises, etc.). Etre capable de contextualiser les modes derégulations des sciences, tout comme de déconstruire les discours et représentations des acteurs. Finalement, lecours doit permettre aux étudiant-e-s de maîtriser l'exemplification de la problématique proposée à l'aide d'étudesde cas empiriques.

C: Ce cours d'introduction à l'étude des « politiques scientifiques » aborde différentes perspectives analytiques etdisciplinaires (science politique, sociologie, histoire) afin d'appréhender ce phénomène social et de le constitueren objet d'étude légitime : comment et pourquoi la « science » a été mise à l'agenda politique et est devenue, aucours du XXème siècle, un objet de régulation politique hautement « stratégique » ?- Une première partie du cours aborde, dans une perspective sociohistorique, les médiations entre scienceet politique dans le contexte de l'affirmation des souverainetés nationales et de la construction d'un espaceéconomique et politique européen. Différentes périodes historiques sont présentées et discutées (Seconde guerremondiale, Guerre froide, Trente glorieuses) en soulignant les formes que prennent les régulations politiques dessciences (p.ex. nationalisation, dénationalisation, internationalisation, etc.).- Une seconde partie interroge différentes formes de mobilisations sociales visant non seulement à contester lessciences, mais également à les encadrer, voire à les « démocratiser » : comment la « société civile » remet-elleen question l'autorité des scientifiques ? Dans quelle mesure participe-t-elle à la co-production des savoirs ? Onabordera à l'aide de différentes études de cas (SIDA, OGM, réchauffement climatique) de nouveaux modes derégulations des sciences- Une dernière partie questionne la « libéralisation » des sciences, notamment sous l'angle d'une nouvelle «économie de le connaissance », mais également via des techniques de gouvernement à distance. On y présenterales réformes mises en place en Suisse et en Europe, dès les années 1980, dans le domaine de la recherche et del'enseignement supérieur, sous l'angle de l'instrumentation de l'action publique (évaluation, « benchmarking »,catégorie statistique, indicateur, bibliométrie, classement, etc.).

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FONDEMENTS DE LA PENSÉE CONTEMPORAINE: ANALYSE DOCUMENTAIREAntoine Chollet


A 6.00

N: 2p Ba

P: Aucun

O: Le séminaire de ce semestre sera consacré au cinéma de John Ford, l'un des réalisateurs américains majeurs du XXesiècle. Les séances porteront sur une sélection de ses films, du «Mouchard» («The Informer», 1935) à «Frontièrechinoise» («7 Women», 1966), en passant par «Vers sa destinée» («Young Mr. Lincoln, 1939) et «L'homme quitua Liberty Valance» (1962). Ce sera ainsi l'occasion de montrer comment le cinéma peut lui aussi déployer undiscours de philosophie politique.

B: - Patrick BRION, John Ford, Paris, La Martinière, 2003.- Jean COLLET, John Ford, la violence et la loi, Paris, Michalon, 2004.- Jacques DENIEL, Jean-François RAUGER, Charles TATUM JR. (dir.), John Ford, penser et rêver l'histoire, Crisnée,Yellow Now, 2014.- Joshua Foa DIENSTAG, « A Storied Shooting : Liberty Valance and the Paradox of Sovereignty », Political Theory,40(3), 2012, pp. 290-318.- Tag GALLAGHER, John Ford, The Man and His Films, Berkeley, The University of California Press, 1986.- Joseph MCBRIDE, Searching for John Ford, A Life, Londres, Faber, 2003.- Sydney A. PEARSON JR. (dir.), Print the Legend, Politics, Culture, and Civic Virtue in the Films of John Ford,Lanham, Lexington Books, 2009.- Robert B. PIPPIN, Holywood Westerns and American Myths, The Importance of Howard Hawks and John Fordfor Political Philosophy, New Haven, Yale University Press, 2010.- Jean ROY, Pour John Ford, Paris, Cerf, 1976.- Kevin L. STOEHR, Michael CONNOLLY (dir.), John Ford in Focus, Essays on the Filmmaker's Life and Work,Jefferson, McFarland, 2008.

GROUPES D'INTÉRÊT : ACTION COLLECTIVE ET REPRÉSENTATIONS DES INTÉRÊTSAndré Mach


P 6.00

N: 2p Ba

O: L'étude des groupes d'intérêt est riche d'une longue tradition en sociologie et en science politique. Dans le cadrede ce séminaire, nous aborderons, à partir d'un certain nombre de textes théoriques, les questions centralesde l'activité des groupes d'intérêt, notamment : leur formation, leur organisation interne, les rapports entremembres et dirigeants, leurs ressources de pouvoir (nombre de membres et capacité de mobilisation, finances,capacité d'expertise), la diversité des groupes d'intérêt, leurs relations avec les autorités politiques et leurs stratégiespolitiques en direction des autorités et acteurs politiques.

C: Le séminaire portera en grande partie sur le cas suisse, qui se distingue par l'importance des groupes d'intérêt dansle fonctionnement de la société et dans la vie politique. En raison de la faiblesse de l'Etat fédéral et des subventionspubliques aux associations privées, les groupes d'intérêt jouent un grand rôle, aussi bien dans la prestation debiens collectifs (assurances sociales, formation professionnelle, organisation de certains secteurs économiques) encollaboration avec les collectivités publiques, que dans le processus de décision politique.La première partie sera consacrée à des lectures de textes généraux et sur le cas suisse afin de familiariser lesétudiants avec la problématique du séminaire. Dans la deuxième partie, les étudiants devront réaliser une recherchede terrain sur un groupe d'intérêt suisse, comportant tout d'abord la réalisation du portrait d'un groupe et, ensuite,l'analyse d'une dimension de l'action de ce groupe.

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HISTOIRE CONTEMPORAINE, ÉTUDE DE CAS.Ami-Jacques Rapin


P 6.00

N: 2p Ba

O: Le séminaire poursuit un double objectif : introduire les débats actuels qui structurent le champ d'étude duterrorisme; considérer un certain nombre de cas historiques relatifs au champ d'étude considéré.

C: Qu'est que la terreur ? Qu'est-ce que le terrorisme ? Le séminaire s'attachera à répondre à ces questions endeux temps. Dans un premier temps, des lectures collectives de textes permettront de cerner les controversesactuelles au sein du champ d'étude considéré. Il s'agira plus particulièrement d'examiner les positions divergentesdes chercheurs face aux questions suivantes : quelle est la valeur analytique du concept de terrorisme ?; le concepts'applique-t-il à l'exercice étatique de la violence ?; les inégalités sociales et la pauvreté sont-elles à l'origine duterrorisme ?; l'extrémisme religieux est-il une cause majeure de la violence politique ? Les assassinats ciblés sont-ils une réponse efficace et légitime au terrorisme ? Dans un second temps, les étudiantEs présenteront des sujetsqui porteront alternativement sur des cas historiques de violence politique (Révolution française, mouvementrévolutionnaire russe, guerre d'Algérie, extrême-gauche européenne, conflit sri lankais, jihadisme) et sur desapproches théoriques et conceptuelles du phénomène (réflexion juridique, approche psychologique, approchequantitative, étude critique).

B: Jackson Richard, Sinclair Justin (ed.), Contemporary Debates on Terrorism, Abingdon: Routledge, 2012, 240 p.Jackson R., Jarvis L., Gunning J., & Breen Smyth M., Terrorism: A Critical Introduction, Basingstoke, UK: PalgraveMacmillan, 2011, 332 p.Schmid Alex P. (ed.), Routledge Handbook of Terrorism Research, Abingdon: Routledge, 2011, 736 p.

HISTOIRE DE LA PENSÉE ÉCONOMIQUE CONTEMPORAINEFrançois Allisson


A 6.00

N: 2p Ba

O: L'étudiant.e doit pouvoir associer un argument économique à un courant de pensée, et penser les problèmeséconomiques dans une perspective plurielle, comparative et critique.

C: Le cours propose une introduction aux principaux courants de la pensée économique contemporaine, après lapublication par John Maynard Keynes de sa "Théorie générale de l'emploi, de l'intérêt et de la monnaie" (1936). Dela synthèse néoclassique au monétarisme, des nouveaux classiques aux nouveaux keynésiens, pour parvenir à unenouvelle synthèse néoclassique, ce cours propose d'abord une vue d'ensemble sur la pensée macroéconomiqueorthodoxe d'inspiration keynésienne. Le cours dresse ensuite un tableau des hétérodoxies, avec chaque année unaccent particulier sur quelques courants (les post-keynésiens, les marxistes analytiques, l'école de la régulation).Ce panorama global et critique des différents courants et écoles de la pensée économique contemporaines'effectue à travers quelques notions choisies (comme le chômage, l'inflation, la croissance, les crises et les cycles,la répartition du revenu) et en revisitant l'une ou l'autre des grandes controverses théoriques du 20e siècle (lacontroverse des deux Cambridge sur le capital, le calcul socialiste, les rapports entre théorie et mesure).Le cours intègre aux exposés magistraux une lecture sur chaque thème: l'occasion de lire, individuellement, puis derevenir, collectivement, sur les contributions classiques de cette histoire, tout en s'initiant, ce faisant, aux méthodesde l'historien de la pensée économique.

B: Les deux ouvrages de référence sont:- Michel De Vroey (2009), Keynes, Lucas, d'une macroéconomie à l'autre, Paris, Dalloz (225 pages).- Liêm Hoang-Ngoc (2011), Les théories économiques. Petit manuel hétérodoxe, Paris, La dispute (190 pages).D'autres références (ouvrages et articles) seront distribuées durant le cours, ainsi que sur l'espace Moodle du cours.

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HISTOIRE DES IDÉES POLITIQUESBiancamaria Fontana


A P 6.00

N: Propé Ba, 2p Ba

C: Le cours vise à offrir aux étudiants une introduction générale et élémentaire aux principaux concepts de la théoriepolitique moderne. Le but est d'une part de familiariser les étudiants avec la lecture et l'interprétation de textesd'auteurs classiques - en particulier Locke, Hobbes, Montesquieu, Hume, Rousseau, Kant, Madison, Constant etJ.S.Mill - d'autre part de montrer l'actualité de ces thématiques pour les débats politiques contemporains.Le séminaire aura pour thème central l'autorité et ses justifications, il aborde plus spécifiquement les théoriescontractualistes et leurs critiques, les limites de l'intervention de l'Etat, l'autonomie de la société civile et lalégitimité. Le séminaire poursuit essentiellement le but de familiariser les étudiants avec des auteurs classiques quiont pensé ces questions, ainsi qu'avec des auteurs contemporains qui ont réélaboré ces problématiques.

B: Des indications détaillées sur les auteurs et les textes présentés dans le cours et dans le séminaire, de même quedes références bibliographiques figurent dans un document qui sera disponible sur internet en début d'année.

HISTOIRE DES IDÉES POLITIQUESBiancamaria Fontana


A P 6.00

N: Propé Ba

C: Le séminaire vise à approfondir - par la discussion, présentation et lecture des textes - les concepts et auteurstraités dans le cours d'Histoire des idées politiques.Il s'articule en deux modules (un module sur chaque semestre) : 1. Fondements de la représentation politique.2.Autorité, contrat, consensus.

B: Une bibliographie sera accessible sur Moodle au moment de l'inscription; un syllabus de textes choisis sera aussimis à disposition des étudiant(E)s

HISTOIRE DES RELATIONS INTERNATIONALES POST-1945Alix Heiniger


P 6.00

N: 2p Ba

O: Objectifs pédagogiques : initiation à la critique de sources sur des documents d'archives et iconographiques,comprendre et discuter la diversité du fait résistant et les enjeux de l'engagement des acteurs et actrices,comprendre la construction d'un héritage politique et symbolique.

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C: Intellectuels, communistes, socialistes, démocrates-chrétiens, cléricaux, militaires, étudiants, femmes et hommesordinaires, les acteurs et les actrices engagé-e-s contre le nazisme correspondaient à des profils sociaux variés.Ce cours s'intéresse aux résistances de ces Allemand-e-s contre le régime qui a dirigé leur pays pendant douze anset à leurs héritages politiques et symboliques dans l'après-guerre dans les deux Allemagnes, en France et en Suisse.La seconde partie du cours vise à comprendre comment se construit un héritage politique et comment la guerrea été perçue après la fin du conflit.Le cours se base sur un corpus de sources variées comprenant des archives de mouvements résistants, des images(tracts et propagande), des chansons et de la littérature (mémoires d'ancien-ne-s résistant-e-s et romans). Il allieles approches de l'histoire sociale (comment devient-on résistant-e et pourquoi ?) et culturelle (engagementsintellectuels, écrits résistants) pour comprendre ce qu'a signifié le fait résistant dans la vie quotidienne des individuset ce que voulait dire (sur)vivre au quotidien sous la domination nazie.

HISTOIRE INTERNATIONALEJanick Schaufelbuehl


A 6.00

N: 2p Ba

HISTOIRE INTERNATIONALE CONTEMPORAINEStefanie Prezioso


A P 6.00

N: Propé Ba

O: Proposer une périodisation raisonnée et une vision analytique de l'histoire du 20e siècle.

C: Le COURS s'intéresse à l'histoire internationale du 20e siècle. Il est ordonné sur un plan chronologique, de façonà baliser successivement les principaux enjeux de cette période. Il s'agit avant tout d'en proposer grilles de lectureet interprétations, en se référant aux controverses historiographiques majeures. L'approche choisie fait une largeplace à l'étude globale des phénomènes économiques, sociaux, politiques et culturels.Le semestre d'automne est consacré à la période 1889-1945 (de la fondation de la Deuxième internationaleouvrière à l'effondrement du IIIe Reich), tandis que le semestre de printemps traite des années 1945-1989 (de lafin de la Seconde guerre mondiale à la chute du Mur de Berlin).Le SEMINAIRE consiste en une étude de sources et documents relatifs à l'histoire internationale du 20e siècle. Il estdivisé en trois groupes -"Rapports Nord-Sud" ; "Histoire dans une perspective de genre" - "Culture et Politique"qui privilégient chacun une thématique spécifique (des indications plus précises seront fournies à l'occasion desséances introductives). Il vise à initier les étudiantEs au travail de base du chercheur, notamment la critique dessources et leur interprétation à partir d'une problématique. Il se propose notamment d'encadrer les participantEsdans la conception et la réalisation de travaux personnels, en les aidant à mettre en oeuvre les éléments conceptuelset les outils méthodologiques appropriés. Plus modestement, il s'agit de développer les capacités de chacunE àprésenter un exposé oral et un travail écrit de synthèse répondant aux exigences académiques (élaboration d'unplan cohérent, exploitation judicieuse des sources, éléments de bibliographie).

B: Lectures générales:HOBSBAWM Eric, L'Âge des Extrême, Le Court Vingtième siècle 1914-1991, Bruxelles : Bibliothèque Complexe,1999.JUDT, Tony, Après-guerre. Une histoire de l'Europe depuis 1945, Paris, Hachette, 2009MAZOWER Marc, Le Continent des ténèbres. Une histoire d l'Europe au 20e siècle, Bruxelles, Edition Complexes,1995.TRAVERSO Enzo, A feu et à sang. De la guerre civile européenne, Paris, Stock, 2007.

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HISTOIRE INTERNATIONALE CONTEMPORAINEStéphanie Ginalski, Stefanie Prezioso


A P 6.00

N: Propé Ba

HISTOIRE POLITIQUE ET SOCIALE DE L'EUROPE AU XXE SIÈCLEStefanie Prezioso


A 6.00

N: 2p Ba

C: Objet de célébrations et de revival, les années 1980 constituent sans doute la dernière vraie décennie du 20esiècle, à l'identité distincte ; une période homogène et « porteuse de significations». Aux sources du 21e siècle,cette période représente aussi et plus spécifiquement « cet éternel présent » dans lequel les sociétés occidentalesont encore l'impression de vivre aujourd'hui, point de départ pour certain d'un « grand bond en arrière ». Souventdécrites comme « maudites », les années 1980 sont hantées par le sens de décadence, de fin, de catastrophe. Une« culture de la crise » qui se développe dans une période perçue à bien des égards comme un tournant, une césure,marquant durablement une génération culturelle et politique, pour laquelle l' « enrichissez-vous » généralisé, letriomphe de l'individualisme et de l'antipolitique demeurent les points focaux d'une nouvelle manière d'être aumonde et de concevoir la vie en société.Ce séminaire abordera les multiples facettes de ces années riches en contradiction en fonction des apports del'histoire sociale, politique et culturelle, de l'anthropologie historique, de la sociologie et de la psychologie sociale.Ce séminaire se tiendra au semestre d'automne à raison de 4h/semaine le jeudi de 8h à 10h00 et de 13h00 à 15h00

INSTITUTIONS POLITIQUES ET DROIT CONSTITUTIONNELBernard Voutat


A P 6.00

N: Propé Ba

O: Cet enseignement, complémentaire aux enseignements de base des études en science politique, vise à développerune introduction à l'analyse formelle et juridique des institutions politiques, le but étant d'offrir aux étudiantEsqui démarrent leur cursus en science politique un certain nombre de connaissances fondamentales relatives auxrégimes politiques et à leur analyse.

C: Le cours présente l'analyse juridique de l'Etat en étudiant le droit constitutionnel des régimes démocratiqueslibéraux (structure, organisation, fonctionnement), d'abord dans une perspective comparative (situation de laforme de l'Etat libéral et démocratique par rapport aux autres formes d'Etat, comparaison des divers ré-gimes politiques), puis en mettant un accent principal sur le système et les institutions suisses, toujours en lescomparant avec d'autres régimes. Sur la base d'une présentation de l'Etat comme catégorie juridique fondéesur la Constitution (norme fondamentale fixant les principes d'organisation et de fonctionnement de l'Etat),l'enseignement traitera plus particulièrement des institutions politiques: articulation territoriale de l'Etat, exercicedémocratique du pouvoir politique, organisation de l'Etat et principe de la séparation des pouvoirs, juridictionconstitu-tionnelle et Etat de droit.

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B: Une bibliographie générale est communiquée au début du cours.Quelques textes introductifs:- Didier Maus, Aborder le droit constitutionnel, Paris, Seuil, Mémo, 1998, 93 p.- Jacqué Jean-Paul, Droit constitutionnel et institutions politiques, Paris, Dalloz, 2000.- Aubert Jean-François, Exposé des institutions politiques en Suisse à partir de quelques affaires controversées,Lausanne, Payot, 1983, pp. 210-276 (chapitre 6).

INTRODUCTION AUX MÉTHODES DE L'HISTOIRE IAmi-Jacques Rapin


A P 6.00

N: Propé Ba, 2p Ba

O: Initier les étudiants aux principes élémentaires de la méthode historique

C: Dans un premier temps, le cours offrira une introduction à la pratique de la recherche historique : maîtrise desinstruments de recherche bibliographique, analyse des sources, élaboration d'une problématique, constructionargumentative et exigences formelles dans la présentation des travaux oraux et écrits. Ces différents procédésseront traités en fonction d'une thématique qui se rapportera soit à l'histoire occidentale soit à l'histoire asiatique.Dans un second temps, des présentations et discussions de textes initieront les étudiants aux différentesorientations de la recherche historique et à des questions méthodologiques spécifiques (histoire politique, histoireéconomique, histoire sociale et culturelle, approche des temporalités historiques, narration historique).Les étudiants effectueront quatre travaux pratiques dans le courant de l'année: 1- L'élaboration d'une bibliographiede recherche. 2- L'analyse d'une source 3- La présentation orale d'un texte relatif à une question méthodologiqueou l'élaboration de schémas argumentatifs relatifs aux textes en question 4- La rédaction d'un compte rendu d'unouvrage récent portant sur différentes thématiques, dont celle traitée au premier semestre (au choix de l'étudiant).La somme de ces travaux permettra l'évaluation des connaissances acquises dans cette discipline.

INTRODUCTION AUX MÉTHODES DE L'HISTOIRE IIHadrien Buclin


A 6.00

N: 2p Ba

O: Objectifs du séminaire et compétences visées :- analyser différents types de sources primaires- comprendre les enjeux liés à l'historiographie- faire le lien entre un objet d'analyse et son contexte plus large- rédiger un travail écrit selon les normes historiques et scientifiques- connaître les développements principaux de l'histoire suisse après 1945

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C: Ce séminaire a pour objectif de familiariser les étudiant-e-s aux méthodes et approches de l'histoire. Il vise,premièrement, à développer les capacités des étudiant-e-s à analyser différentes sources primaires comme desarchives, des discours, des articles de journaux, des sources audiovisuelles ou encore des affiches. Ce séminairea pour but, deuxièmement, de sensibiliser les étudiant-e-s aux différentes interprétations qui peuvent être faitesd'une même source ou d'un même événement, et de montrer les enjeux liés à l'historiographie. Ces questionsméthodologiques seront abordées à travers l'étude de l'histoire de la Suisse après 1945. Il s'agira de comprendreles grands traits du développement économique, social, politique et culturel de la Suisse durant la deuxième moitiédu XXe siècle, ainsi que les interactions entre ces différentes perspectives.Les premières séances seront consacrées à la présentation par l'enseignant de la problématique générale duséminaire et des questions de méthode. Dans un deuxième temps, les étudiant-e-s effectueront, en groupe, untravail de recherche sur la base d'une thématique proposée et de sources y relatives. L'évaluation se fera sur labase d'une présentation orale du sujet, d'un travail écrit et d'un commentaire critique effectué sur le travail d'unautre groupe.

INTRODUCTION AUX THÉORIES ÉCONOMIQUESCléo Chassonnery-Zaïgouche


A P 6.00

N: Propé Ba

INTRODUCTION AUX THÉORIES ÉCONOMIQUESRoberto Baranzini

C Fac/Obl/Opt 2 français 56

A P 6.00

N: Propé Ba, 2p Ba

O: Le but poursuivi par l'enseignement "Introduction aux théories économiques" est de présenter les principauxschémas conceptuels qui rendent intelligible le système économique dans son ensemble. Il s'agit de comprendrecomment les ressources humaines, matérielles et financières se mobilisent dans la production de biens et services,comment cette production se répartit parmi les membres d'une communauté et comment une communautérésout la question de l'utilisation des biens et des services produits. Ces trois sphères (production, distribution etdemande) et leurs interactions sont inscrites dans le temps et dans l'espace, tout comme les tentatives de les saisir.Or, malgré l'impression que l'on pourrait avoir en observant le panorama actuel de la production scientifique enthéorie économique, les diverses approches qui se sont succédées n'ont pas été réabsorbées par le main stream,mais restent des façons différentes, foncièrement irréductibles, de définir, analyser et, éventuellement orienter,les phénomènes économiques.Ainsi, cet enseignement aimerait aider l'étudiant en sciences sociales et politiques à mieux s'orienter dans lesdébats économiques en lui offrant un cadre de référence.

INTRODUCTION À LA MODÉLISATION MACROÉCONOMIQUEFrançois Allisson


A P 6.00

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P: Ce séminaire est donné une année sur deux. Il est donné en 2016-2017. Pour le suivre, il est nécessaire de suivreen parallèle ou d'avoir suivi le cours "Politique macroéconomique et partis politiques".

C: Ce séminaire doit être débuté en même temps que le cours de Eléments de macroéconomie dont il est à la foisla formalisation et l'application au cas de l'économie suisse.Le but est:Pendant le semestre d'automne, de se familiariser avec un discours formalisé en macroéconomie. La matière ducours est revisitée avec l'utilisation de modèles économiques, durant des séances de travaux pratiques. L'acquisitiond'outils mathématiques n'est pas une fin en soi, mais permet de mieux appréhender les rapports entre desraisonnements littéraires et des discours plus formalisés.Pendant le semestre de printemps, d'acquérir une expérience pratique avec un modèle macroéconomique. Unatelier invite les étudiants à créer et présenter leur propre modèle, afin de saisir un aspect de l'économie suisseà travers un regard formalisé.

INTRODUCTION À LA RECHERCHEPhilippe Gottraux

C Obl 2 français 56

A P 6.00

N: Propé Ba, 2p Ba

O: Le cours se fixe pour but d'introduire à l'approche scientifiquedes faits sociaux et politiques fondant la recherche en sciences sociales.

C: On montrera que la réalité sociale ne parle pas d'elle-même, et que la démarche scientifique se dote nécessairementd'un point de vue (médiatisé par desthéories, des outils conceptuels, et des méthodes en rapport) pour la rendreintelligible.La production scientifique repose sur une activité d'enquête sur un univers social défini. En conséquence lessciences sociales (sociologie, science politique, anthropologie) sont des disciplines empiriques en rupture avec lesautres discours sur la société et les autres professions qui réfléchissent aussi à la façon de vivre ensemble.Les analyses produites ont des fins de connaissance (compréhension et explication), non de jugements de valeur(faire l'éloge ou le contraire) : il s'agit de comprendre comment les phénomènes étudiés existent ou fonctionnent,ce qui se passe ou s'est passé, non ce que ce devrait être.Le cours entend, finalement, sensibiliser à une posture réflexive et inciter à la vigilance épistémologique, nécessaireà toute démarcherigoureuse en sciences sociales.Seront notamment abordés :- lesspécificités d'une démarche visant la connaissance des faits sociaux etpolitiques (et non la prise de position normative) ;- les« moments » de cette démarche et les « étapes » concrètes de la recherche-les instruments d'observation, de collecte des donnéeset d'analyse de données, ainsi que leur articulation ;- diverses questions à caractère méthodologique ou épistémologique.Destiné aux étudiant-es en science politique et en sciences sociales, il s'appuiera principalement sur des exemplesempruntés à ces disciplines et à leurs objets.

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INTRODUCTION À LA RECHERCHE: VOTE, ABSTENTION ET RAPPORT AUPOLITIQUE 1

Philippe Gottraux


A P 6.00

N: Propé Ba


Hervé Rayner


A P 6.00

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Hervé Rayner


A P 6.00

N: Propé Ba

INTRODUCTION À LA SCIENCE POLITIQUEOlivier Fillieule


A P 6.00

N: Propé Ba

O: Le parti pris pour ce cours est de ne pas calquer la structure d'un manuel. C'est pourquoi l'on ne vise ni à dresser untableau de la discipline, ni à 'couvrir' l'ensemble des domaines de la science politique par une approche strictementthématique. Une question centrale, celle de la domination, sert de fil rouge et d'outil pour aborder une série deproblématiques liées. C'est donc au travers de questionnements pratiques, et d'exemples concrets, que l'on abordeles débats au sein de la discipline. L'objectif premier du cours, au-delà de la simple acquisition de connaissances,est de susciter la réflexion critique et citoyenne.Après une introduction qui insiste sur les fondements épistémologiques de la discipline et détaille quelques outilsd'analyses (concepts) qui seront utilisés dans les parties suivantes du cours. le cours s'organise autour de troisparties: les facteurs sociaux des conduites politiques (I), la formation des unités de domination politique (II), lesentreprises politiques et le métier politique (III).

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C: La première partie du cours aborde la question de la domination « par le bas », en s'intéressant aux individu.e.s,à leur socialisation, laquelle détermine leur relation à l'ordre politique. En envisageant comment la socialisationdes individus a été étudiée dans le passé et l'est aujourd'hui, l'on se donne les moyens de comprendre dansquelles conditions et de quelle manière les individus se comportent politiquement (le vote, mais aussi toutes lesformes de participation politique, dont la protestation). Une deuxième partie du cours vise à comprendre pourquoila domination est exercée sous des formes différentes selon les espaces dans lesquels elle s'exerce. La formeétatique est aujourd'hui dominante sur la quasi totalité de la planète. Il n'en a pas toujours été ainsi et la lenteautonomisation du politique est redevable d'une histoire dont nous montrerons qu'elle n'avait rien de fatal nide linéaire. Dans ce mouvement, l'émergence des idéologies nationalistes et la formation des appartenancesnationales joue un rôle clé sur lequel nous nous arrêterons. Dans une dernière partie du cours, en partant dela question de la légitimation de l'ordre politique, nous nous intéresserons aux élites politiques, c'est-à-dire auxacteurs (professionnels de la politique et haute administration) qui composent l'Etat. La encore nous adopteronsune perspective socio-historique afin de mieux comprendre l'ordre politique contemporain.

INTRODUCTION À LA SCIENCE POLITIQUEMartina Avanza, Olivier Fillieule, Bernard Voutat


A P 6.00

N: Propé Ba

O: Le séminaire se fixe pour but de familiariser les étudiant-e-s avec la science politique. Cet intitulé suppose que l'onentend étudier le politique avec une démarche propre aux sciences sociales (et non pas aborder le politique demanière juridique, journalistique ou philosophique).- sensibiliser à la démarche de recherche en science politique, à l'approche du politique sous l'angle des sciencessociales, à la rupture avec les « évidences » ;- faire acquérir quelques concepts de base de science politique ;- transmettre un savoir-faire académique de base (rapport correct aux sources et aux auteurs, modes de citation,adoption d'un point de vue théorique et construction de l'objet, rédaction, etc.).- permettre une première application empirique des savoirs acquis à travers l'analyse de matériaux de premièremain.Le séminaire, de par sa structure et son contenu, est complémentaire du cours de « Introduction à la sciencepolitique » de Olivier Fillieule

C: Sur un plan pédagogique, le séminaire repose sur la philosophie suivante :- il privilégie l'interactivité : les étudiant-e-s participent, lisent les textes et préparent les séances, « expérimentent» les concepts, sont protagonistes de l'acquisition et non pas simples auditeurs-trices prenant des notes ;- le séminaire exige un travail sur toute l'année, et pas seulement au moment des échéances centrales (travauxà rendre) ; une logique de contrôle continu est mise en place qui vise notamment à assurer la préparation deslectures et la participation active de tous aux séances ;- les difficultés rencontrées, les tâtonnements et les éventuelles erreurs initiales sont à nos yeux aussi inévitablesque formateursAprès une séance introductive consacrée à la présentation du séminaire, nous commencerons nos séances delecture (en moyenne deux textes par semaine). Celles-ci aborderons quatre grandes thématiques (qui structurentégalement le cours d'Olivier Fillieule) : la socialisation, la formation de l'Etat, le nationalisme, la bureaucratie etle métier politique (cinq-six séances par thématique). Un travail à rendre sera réalisé par les étudiants sur chaquethématique (voir plus bas).Le séminaire prévoit également des séances de méthode : consignes permettant aux étudiants de mener à bien lestravaux empiriques qu'ils doivent rendre afin de valider le séminaire (voir plus bas), retour sur les travaux rendus,sur les difficultés rencontrées, sur les points à améliorer.

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INTRODUCTION À LA STRATÉGIEBernard Wicht


P 3.00

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C: Ce cours d'introduction vise essentiellement la stratégie considérée comme la partie de la science militaireconcernant la conduite générale de la guerre, en particulier l'art d'employer les forces armées pour atteindre lesbuts fixés par la politique. Il souhaite fournir aux étudiants les éléments de base permettant de se familiariser aveccette discipline visant la faculté d'emporter la décision et de vaincre. Il présente ainsi les grands principes mis enoeuvre, les auteurs majeurs (Sun Tzu, Jomini, etc.) ainsi que les différents modes opératoires (stratégie directe,stratégie indirecte, guérilla, etc.). Il établit aussi le lien avec les concepts contemporains de netwar, informationwarfare, etc.

INTÉGRATION EUROPÉENNE: DÉVELOPPEMENTS ET THÈMES CHOISISGilles Grin


A P 6.00

N: 2p Ba

C: Ce cours d'introduction vise à développer les connaissances générales et à éveiller l'intérêt des étudiants pour lesquestions liées à l'intégration européenne. Construit à partir de présentations de l'enseignant, d'une visite desarchives de la Fondation Jean Monnet pour l'Europe et d'exposés de conférenciers invités, le cours s'appuie surune perspective pluridisciplinaire. Les thèmes suivants sont en particulier abordés : méthodes d'intégration, ordrejuridique et institutions, l'idée d'Europe, histoire de l'intégration européenne, le marché intérieur et ses politiquesd'accompagnement, l'union économique et monétaire, les défis migratoires, les questions de politique étrangèreet de défense, les relations Suisse-Europe.

LA RÉVOLUTION MILITAIRE ET LA FORMATION DE L'EUROPE MODERNEBernard Wicht


P 3.00

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C: La révolution militaire et la formation de l'Europe moderneL'Europe moderne serait-elle le fruit d'un processus militaire? La thèse de la "révolution militaire" l'affirme. Lecours traite de cette thèse postulant que les transformations de l'art de la guerre à la fin du XVIe siècle (armes àfeu, armées permanentes, gros effectifs), loin d'être un épiphénomène, sont au contraire à l'origine des mutationspolitiques - la formation de l'Etat moderne - et en dictent la logique profonde selon la formule "la guerre faitl'Etat et l'Etat fait la guerre". Le cours décrit ainsi comment ces années nouvelles à forts effectifs et largementdotées en armes à feu nécessitent d'importantes mesures administratives (finances, impôts, recrutement de lapopulation) pour assurer leur soutien, mesures amenant la création d'un appareil bureaucratique centralisé. Cettelogique conduit à la naissance de l'Etat-nation en Europe et à l'expansion de l'Occident dans le monde jusqu'en1945, les Etats européens étant les seuls à parvenir à de telles améliorations dans la maîtrise de l'outil militaire et laconduite de la guerre. Plus généralement, l'un des objectifs du cours est aussi de montrer que la révolution militaireinduit une véritable "culture de l'Etat" en Europe, culture qui fournit un éclairage renouvelé de la constructioneuropéenne contemporaine basée, elle aussi, sur une forte bureaucratie centralisée.

LES SCIENCES EN ACTION : ENJEUX ET MÉTHODESMartin Benninghoff


A 6.00

N: 2p Ba

O: Ce séminaire vise à initier les étudiant-e-s aux méthodes qualitatives, tant d'un point de vue théorique que pratique.Il abordera l'usage de l'entretien, des archives (et autres sources écrites) et de l'observation participante. Il s'agiraà la fois de discuter la valeur heuristique de ces trois méthodes et de leurs limites, tout comme de leurs possiblesarticulations. Voici quelques éléments qui seront portés à la discussion lors du séminaire.

C: Premièrement, l'entretien constitue une méthode de « récolte de données » classique dans l'analyse des politiquespubliques, constituant, selon certains, un « impensé » : l'usage de l'entretien serait rarement justifié, explicité etproblématisé. Dans le cadre de ce débat, le séminaire permettra de distinguer différents types d'entretien (semi-directif, compréhensif, ethnographique) en montrant leurs apports et limites.Faisant écho aux critiques adressées aux entretiens (semi-directifs), la récolte et l'analyse de fonds d'archives,souvent associées aux approches socio-historiques de l'action publique, peuvent constituer un moyen de rompreavec le sens commun (reproduit par les acteurs dans les entretiens) en dénaturalisant les catégories d'actionpublique. Cette méthode permet de rendre compte des visions concurrentes lors de la définition des cadresde l'action publique et, par là-même, du travail de politisation et de dépolitisation d'enjeux scientifiques(réchauffement climatique, OGM, etc.) que ce séminaire propose de traiter.L'observation (participante) vise, quant à elle, à « récolter » des données dans le « contexte » du terrain del'enquête via des prises de notes, des entretiens informels dans le cours de l'action, voire de captures d'images(photographie, vidéo). Dans cette perspective ethnographique de l'action publique, le chercheur peut soit êtretémoin (logique de l'observation) soit « coacteur » (logique de l'interaction), distinction importante non seulementpour la production de données, mais également quant au rapport du chercheur à son objet.L'articulation de cette triple perspective méthodologique (entretien, archives, observation) permettra de discuterdu statut épistémologique des données produites, en soulignant la tension entre « illusion objectiviste » et « illusionsubjectiviste ». Dès lors, le choix des terrains et des matériaux empiriques, le travail d'objectivation des protocolesd'enquête et de leurs conditions de réalisation constituent autant d'étapes essentielles à toute démarche empiriqueque le séminaire visera à présenter et à exemplifier.Afin de rendre plus « concrets » ces enjeux épistémologiques, théoriques et méthodologiques, le séminaire proposede prendre pour objet d'étude « les sciences en action ». Ce terrain d'enquête à l'avantage de pouvoir se conjuguerde différentes manières: expertise, politiques scientifiques, politiques universitaires, biopouvoir, etc. De manièreplus analytique, et selon l'intérêt des étudiant-e-s, deux problématiques des « sciences en action » sont envisagées:la (dé)politisation des sciences et/ou la rationalisation scientifique du politique.Ce séminaire de quatre heures est organisé en deux parties : une première partie visera à introduire les différentesméthodes de manière théorique, notamment par la présentation de textes par les étudiant-e-s. Une secondepartie du séminaire est dévolue à l'usage pratique de ces méthodes via la présentation de recherches en cours oudéjà effectuées (par des intervenants externes) ainsi que par la réalisation d'une petite enquête de terrain par lesétudiant-e-s, leur permettant de s'approprier ces méthodes.Ainsi, ce séminaire de méthodes qualitatives doit permettre à l'étudiant-e d'acquérir des compétences théoriqueset pratiques quant à l'usage de méthodes qualitatives (entretien, archives, observation) en abordant un terrainparticulier, celui des sciences en action, notamment sous l'angle de la (dé)politisation des sciences et/ou de larationalisation scientifique du politique.

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MICROÉCONOMIE DES CHOIX PUBLICSHarro Maas


A P 6.00

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C: Le cours de Microéconomie offre une introduction systématique à la théorie microéconomique : la théorie duconsommateur, l'entreprise et la théorie de la production, les différentes structures de marché (biens et services ;facteurs de production), les marchés et les réglementations étatiques. En outre, le cours offre une introductionà la théorie des jeux et explore quelques développements récents de la théorie microéconomique, en margede ses frontières habituelles. La rationalité des agents constitue le fil rouge de ces investigations, tandis qu'uneintroduction méthodologique met en relation ces différents corpus théoriques.

MIXED METHODS: L'ALTRUISME SOUS LA LOUPEFlorence Passy


P 6.00

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P: De solides bases en méthodes, tant quantitatives que qualitatives, sont nécessaires pour pouvoir suivre cetenseignement. De même, une bonne connaissance passive de l'anglais est indispensable. En effet, une très largemajorité des lectures obligatoires est issue de la littérature anglo-saxonne. Cela ne résulte pas d'une volontéparticulière des enseignantes, mais bien d'un état de fait concernant la recherche sur l'altruisme et les méthodesmixtes.

C: Les méthodes mixtes, la combinaison de méthodes quantitatives et qualitatives, sont de plus en plus utilisées. Lacombinaison des méthodes est souvent précieuse pour comprendre des processus sociologiques complexes commeceux que nous sommes appelés à étudier en sciences sociales et politiques. Mais que sont les méthodes mixtes ?Pourquoi et quand les utilise-t-on ? Quelles sont leurs contraintes ? Et comment les utilise-t-on concrètement ?Ce séminaire vise à répondre à ces questions et à vous former sur les enjeux méthodologiques, mais aussiépistémologiques, posés par la combinaison des méthodes.Toute réflexion méthodologique abstraite (hors de contextes de recherche) nous fait songer « à ce malade dontparle Freud, et qui passait tout son temps à essuyer ses lunettes sans jamais les chausser » (Bourdieu et al. 1968).Dans le cadre de ce séminaire, nous allons essuyer nos lunettes mais aussi les chausser pour comprendre certainsenjeux posés par les comportements altruistes. Une question phare de l'étude de l'altruisme a trait à l'existencemême de tels comportements. L'être humain est-il apte à agir pour les autres ou seuls ses intérêts personnelsprésident à tous ses comportements ? A partir de données déjà récoltées auprès de personnes engagées pourles autres (migrants, personnes dont les droits humains sont bafoués et individus en difficulté économique), nousallons analyser leurs motivations. Quelles sont-elles ? Ont-ils des motivations duales (individualistes et altruistes)qui président à leur action ? Sont-ils mus essentiellement par des motivations altruistes ? Comment perçoivent-ils leur engagement ? Enfin, l'insertion dans des réseaux d'acteurs altruistes favorise-t-elle le développement demotivations pro-sociales ? Ce sont à ces questions (et d'autres) que ce séminaire vise à répondre en utilisant desméthodes mixtes.

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MOUVEMENTS SOCIAUX ET ENGAGEMENTS PROTESTATAIRESFlorence Passy


P 6.00

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P: Une bonne connaissance passive de l'anglais est indispensable. En effet, une très large majorité des lecturesobligatoires est issue de la littérature anglo-saxonne. Cela ne résulte pas d'une volonté particulière desenseignantes, mais bien d'un état de fait concernant la recherche sur les mouvements sociaux.

C: Les mouvements sociaux et la politique contestataire sont au coeur de nos sociétés démocratiques et non-démocratiques. L'importance de ces acteurs politiques est telle, que d'aucuns parlent de « sociétés de mouvements» (Meyer et Tarrow 1997). Qu'est-ce que la politique contestataire ? Pourquoi et comment émerge-t-elle ?Comment se transforme-t-elle au fil de ses interactions ? Qui sont les activistes, pourquoi et comment s'engagent-ils ? Pourquoi maintiennent-ils leur engagement politique ? Enfin, quels sont les effets des mouvements sociauxsur nos sociétés ? Ce séminaire vise à répondre à ces questions ; questions que l'on se pose lorsque des collectifset des individus s'engagent pour tenter de changer la société dans laquelle ils vivent. Nous étudierons doncles dynamiques collectives au coeur de la politique contestataire : émergence, transformation et impact desmouvements sociaux. Nous analyserons aussi les processus qui permettent à des individus de rejoindre, mainteniret sortir d'une contestation politique.Ce séminaire a pour but de vous former sur les enjeux théoriques et empiriques de l'étude de la contestationpolitique. En termes de formation, il a pour objectif de : (1) vous apporter une connaissance sociologiquede la politique contestataire ; (2) réfléchir sur l'importance de la définition des objets de recherche et de sesconséquences sur les théories mobilisées pour appréhender ces objets ; (3) vous rendre sensible à la mobilisationde théories multiples (ancrées dans des paradigmes distincts) pour comprendre des processus sociologiquescomplexes comme ceux que nous sommes appelés à étudier en sciences sociales et politiques ; (4), enfin, saisir lesapports et limites de chacune de ces théories pour comprendre la politique contestataire.L'objectif de cet enseignement est de sensibiliser les étudiants aux débats sur les comportements pro-sociaux, deles plonger dans la discussion du paradigme individualiste et dans ses nouvelles révisions, ainsi que d'étudier lesdifférentes explications sociologiques mises au jour pour comprendre les comportements altruistes.

MÉTHODES DE L'HISTOIREStéphanie Ginalski


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PARTIS POLITIQUESCécile Péchu


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C: Le séminaire se fixe pour but de permettre aux étudiants de s'approprier et de réfléchir à un certain nombrede concepts et de théories de sociologie politique touchant les organisations politiques et les partis politiques. Ilentend ainsi envisager des questions comme celle du militantisme partisan, de l'idéologie, des réseaux des partis,de leurs stratégies institutionnelles ou non institutionnelles, de leur position dans le champ politique ou encoredes modalités de mobilisation politique, dans le contexte des démocraties occidentales. Il favorise des approchessociologiques, socio-historiques et ethnographiques. D'un point de vue pédagogique, ce séminaire repose sur lalecture et la discussion critique de textes, et sur la réalisation d'une petite recherche. Au terme de cet enseignement,les étudiants seront capables de construire une problématique et de réaliser une petite recherche sur le thème desorganisations politiques et des partis politiques.

B: Une bibliographie sera fournie durant le séminaire en fonction du thème général de recherche choisi, et du thèmespécifique choisi par les étudiants.

PENSÉE POLITIQUEAntoine Chollet


P 6.00

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C: Cet enseignement a pour objectif de présenter quelques-uns des principaux courants et penseurs politiques desXIXe et XXe siècles, ainsi que d'analyser leur importance politique. Faisant appel aussi bien à la philosophie politiquequ'à la littérature ou au cinéma, ce cours cherchera à montrer la diversité des expressions possibles du politique.Seront notamment abordés dans le cours: l'anarchisme, le pragmatisme, les conceptions radicales de la démocratie,la pensée réactionnaire, l'anti-colonialisme, le féminisme, l'écologie, les utopies, le racisme, etc. Le cours se veutparticipatif, et quelques séances seront réservées à des thèmes choisis collectivement en début de semestre.

POLITIQUE COMPARÉETudi Kernaleguen


P 6.00

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POLITIQUE COMPARÉE: AFRIQUE DU NORD ET MOYEN-ORIENTSamina Mesgarzadeh


P 6.00

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P: Sociologie politique (1ere année)Pour une approche historique :- James L. Gelvin, 2011, The Modern Middle East : A history, Oxford, New York, Oxford University Press.- Henry Laurens,2000, L'Orient arabe. Arabisme et islamisme de 1798 à 1945, Paris, Armand Colin.- Henri Laurens, 2004, L'Orient arabe à l'heure américaine. De la guerre du Golfe à la guerre d'Irak, Paris, ArmandColin.- Sabrina Mervin, 2000, Histoire de l'islam. Fondements et doctrines, Paris, Flammarion.

O: Le principal objectif de cet enseignement est de développer des capacités critiques et de permettre de casser lesstéréotypes et les visions dichotomiques que l'on rencontre trop fréquemment dès lors que l'on parle de régions"exotiques". Il s'agit fondamentalement d'apprendre à réfléchir sur l'ailleurs et sur l'altérité avec les outils dessciences sociales et politiques.

C: Cet enseignement traite de questions de politique comparée avec un ancrage empirique en Afrique du Nord etau Moyen-Orient. Dans une démarche non exhaustive, il s'agit de se familiariser avec les paradigmes dominantsdans les approches comparatives et d'observer la manière dont ils sont mobilisés pour appréhender :- l'autoritarisme et la démocratisation ;- les résistances, les protestations et les révolutions.Un méta-récit domine la littérature relative à cette aire « géo-culturelle » : le « mythe de l'exception arabe ». Qu'ils'agisse d'expliquer pourquoi cette région « résiste » à la troisième vague de démocratisation ou de proclamerque le « printemps arabe » sonne le glas de cette « exceptionnalité », une question centrale se pose : existe-t-il une spécificité du politique ?

B: - Hamit Bozarslan, 2011, Sociologie politique du Moyen-Orient, Paris, La Découverte.- Dale F. Eickelman, James Piscatori, 1996, Muslim Politics, Princeton, Princeton University Press.- Elizabeth Picard (dir.), 2006, La politique dans le monde arabe, Paris, Armand Colin.

POLITIQUE ENVIRONNEMENTALE INTERNATIONALEYohan Ariffin


P 6.00

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POLITIQUE EUROPÉENNE: ANALYSE DE LA GOUVERNANCE TERRITORIALECharlotte Halpern


P 6.00

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O: - introduire les étudiants à l'analyse des institutions et des politiques publiques de l'Union européenne (problèmes,concepts et théories)- présenter et discuter la notion de gouvernance dans le contexte de l'analyse des institutions et des politiqueseuropéennes (approches et problèmes)- analyser les politiques territoriales de l'Union européenne à l'aide de la notion de gouvernance multi-niveaux(politique régionale, politique transfrontalière).

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C: Ce cours est conçu comme une introduction aux institutions et aux politiques européennes. Dans un premiertemps, les institutions et les processus décisionnels communautaires sont présentés ainsi que les principalesthéories de l'intégration européenne. Les institutions et politiques publiques communautaires sont ensuiteabordées à travers une discussion critique de la notion de gouvernance et, en particulier, de la gouvernance multi-niveaux.Dans un second temps, les théories, enjeux et problèmes des institutions et politiques publiques communautairesseront analysés à travers le cas des politiques territoriales, en particulier de la politique régionale communautaire.L'examen de ces politiques permettra également de relire et de dépasser les approches « classiques » del'intégration européenne (intergouvernementale ou supra-nationale).Ce faisant, on pourra alors non seulement analyser le fonctionnement des politiques territoriales et niveaux degouvernements territoriaux au sein de l'Union européenne mais aussi discuter les approches centrées tout à la foissur les interdépendances entre ces différents niveaux territoriaux et les mécanismes de «coopération conflictuelle»à l'oeuvre dans la production des politiques publiques.

B: Dehousse R., Deloche-Gaudez F., Jacquot S. (dir.) (2009), Que fait l'Europe ?, Paris, Presses de Sciences Po, 119 p.Costa O., Brack N. (2014), Le fonctionnement de l'Union européenne, Bruxelles, Ed. de l'Université de Bruxelles,2ème éd., 379 p.Magnette P. (2009), Le régime politique de l'Union européenne, Paris, Presses de Science Po, 3ème éd., 319 p.Saurugger S. (2010), Les théories et concepts de l'intégration européenne, Paris, Presses de science po, 483 p.Schwok R. (2005), Théories de l'intégration européenne, Paris, Montchrestien, 154 p.Smith A. (2010), Le gouvernement de l'Union européenne : une sociologie politique, Paris, LGDJ, 2ème éd., 241 p.

POLITIQUE INTERNATIONALERomain Felli


P 6.00

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POLITIQUE INTERNATIONALE : THÈMES CHOISISKujtesë Bejtullahu Michalopoulos


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POLITIQUE MACROÉCONOMIQUE ET PARTIS POLITIQUESFrançois Allisson


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C: Le but du cours est d'offrir à l'étudiant en sciences politique et sociales les moyens de comprendre et situer lesarguments macroéconomiques et en particulier ceux qui soutiennent les politiques économiques.La partie principale du cours est consacrée au modèle IS-LM qui a été longtemps une référence théorique etdont la maniabilité le rend, encore aujourd'hui, un cadre d'intelligibilité macroéconomique privilégié pour lesnon spécialistes. Aussi, une attention particulière est accordée aux controverses qui constituent des références :monétaristes versus keynésiens, politique de l'offre versus politique de la demande, chômage volontaire versusinvolontaire, ...Dans la deuxième partie du cours, deux outils de la macroéconomique actuelle, les anticipations rationnelles etl'agent représentatif, sont présentés de façon intuitive et discutés à partir des difficultés épistémologiques qu'ilsgénèrent.

B: Olivier Blanchard, Daniel Cohen et David Johnson, Macroéconomie, Paris, Pearson Education (2013, 6e édition).

POLITIQUE SUISSEJosef Philipp Trein


P 6.00

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POLITIQUE SUISSE ET COMPARÉESean Müller


P 6.00

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O: Ce cours offre une introduction à une des sous-disciplines les plus importantes en science politique : la sciencepolitique comparée, tout en faisant le lien avec la politique suisse. Nous traiterons donc à la fois des approcheset des concepts plus généraux comme le présidentialisme et le fédéralisme, et aussi leurs manifestations dans lecontexte suisse, à savoir le Conseil Fédéral et les cantons comme acteurs importants du système politique.Le fil rouge de ce cours sera la notion de pouvoir, au sens que lui a conféré Max Weber : « Toute chance defaire triompher, au sein d'une relation sociale, sa propre volonté, même contre des résistances et peu importe surquoi repose cette chance ». Nous distinguerons ainsi la structure institutionnelle du pouvoir politique (polity) desaspects liés aux acteurs des processus politiques (politics). Cela nous amène à regarder de plus près les élémentsclés d'un système politique comme les structures décisionnelles ouvertes à tous les citoyens (les élections et ladémocratie directe) ; les différents partis politiques et leurs idéologies, stratégies et organisations ; et le partagehorizontal (entre gouvernement et parlement) et vertical (entre niveaux national, régionaux et locaux) du pouvoir.Les étudiant.e.s devront donc être en mesure de connaitre, confronter et comparer toutes ces dimensions pourdifférents Etats. Le système politique de la Suisse nous servira de référence ; nous traiterons donc essentiellementde ses institutions, acteurs et processus politiques comme de cas idéal-typiques à partir desquels nous ferons descomparaisons avec d'autres types de systèmes politiques à la fois similaires et différents par rapport à une ouplusieurs dimensions.Enfin, au niveau analytique, les étudiant.e.s devront être capables d'expliquer ce que nous aurons appris toutau long du semestre: Les systèmes parlementaires sont-ils plus stables que les systèmes présidentiels ? Pourquoicertains pays adoptent-ils un système fédéral tandis que d'autres choisissent un système unitaire ? Pourquoicertains types de partis politiques sont-ils plus forts dans certains pays que dans d'autres, ou encore dans certainesrégions du même pays ? Nous utiliserons des explications sociologiques, économiques, culturelles, rationnelles etstratégiques et essayerons d'en tirer des leçons plus générales par rapport au fonctionnement de la démocratie.Nous identifierons également les avantages et les désavantages que les différentes solutions institutionnellespeuvent avoir.

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C: Ce cours se base sur cinq modules : les systèmes électoraux, le comportement politique, les partis politiques, lessystèmes gouvernementaux, et le fédéralisme. Il commence avec une introduction aux concepts de base et setermine par trois types des problèmes. Les cinq modules sont les suivants :1) Les systèmes électorauxNous commencerons par discuter de la distinction entre les systèmes proportionnels et ceux de type majoritaire,en essayant de comprendre comment ces structures politiques influencent la façon dont sont ensuite prises lesdécisions collectivement contraignantes.2) Le comportement politiqueAu niveau individuel, le comportement politique concerne les citoyens et leurs prises de décisions lors des électionset des votations populaires. Nous distinguerons les approches les plus courantes dans la littérature et chercheronsà les appliquer au cas Suisse.3) Les partis politiquesDans le bloc des partis politiques, nous partirons de la fameuse théorie des clivages de Stein/Rokkan mais élargironsle champ d'analyse pour inclure les théories expliquant l'avènement des nouveaux partis (les verts, les partisrégionalistes, les partis protestataires) ainsi que la formation des coalitions.4) Les systèmes gouvernementauxEn ce qui concerne les systèmes gouvernementaux, nous essayerons de comprendre comment les systèmesparlementaires (p.ex. l'Allemagne) se distinguent des systèmes présidentiels (p.ex. les Etats-Unis) dans leursdynamiques politiques. Nous appliquerons ensuite les leçons tirées de cette comparaison au cas Suisse qui estplutôt unique avec sa forme collégiale quasi-présidentielle.5) Le fédéralismeEnfin, le pouvoir politique peut non seulement être partagé horizontalement, entre parlement et gouvernement,mais aussi verticalement, entre niveau national et régions. Dans le bloc portant sur le fédéralisme, nous partironsdu cas suisse (pouvoir des cantons et des communes et relations entre eux et avec la Confédération) pour ensuitecomparer ses caractéristiques avec d'autres États fédéraux, ainsi qu'avec des États unitaires.

POLITIQUES DE RÉGULATION: STRATÉGIES DE RECHERCHE ET MÉTHODESMIXTES.

Martino Maggetti


P 6.00

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C: Ce séminaire porte sur les politiques de régulation comme moyen d'illustrer les stratégies de recherche et lesméthodes mixtes pour l'analyse des phénomènes politiques. Dans un premier temps, on abordera les théories etles thématiques principales en politiques de régulation, avec une attention particulière aux enjeux émergeants,tels que l'énergie, la protection de l'environnement, l'internationalisation des marchés financiers, la sécurité desaliments, la propriété intellectuelle et la protection des données électroniques. Par la suite, on verra commentappliquer différentes stratégies de recherche et méthodes mixtes à l'étude des politiques de régulation. Il s'agitde phénomènes complexes qui présentent une série de problèmes spécifiques, comme la nécessité d'articuler lesniveaux infranational, national et transnational ainsi que l'exigence d'aller au delà à l'aspect purement formeldes règles. Par la suite, le séminaire va permettre aux étudiant.e.s d'apprendre et mettre en perspective plusieursoptions méthodologiques, dont les études de cas comparatives, l'analyse quali-quantitative comparée (QCA),l'analyse processuelle, l'analyse des réseaux sociaux, la « nested analysis », les différentes formes de méthodesexpérimentales, parmi d'autres. Finalement, on développera une réflexion autour des avantages, des limites et desconséquences analytiques des différents choix méthodologiques et des manières de combiner, intégrer et mêmedépasser l'opposition entre approches qualitatives et quantitatives. Ce séminaire se déroulera de manière activeet interactive, en alternant des présentations de l'enseignant et des participant.e.s, des discussions en groupe etdes applications pratiques. Les étudiant.e.s seront appelé.e.s à discuter des textes de manière critique et à rédigerun projet de recherche qui mobilise un ou plusieurs des stratégies de recherche et des options méthodologiquesabordées dans ce séminaire.

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POLITIQUES DES LUMIÈRESBiancamaria Fontana


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O: Le but de ce séminaire est de montrer comment des questions concernant les droits et libertés individuelles -actuellement au centre du débat politique - ont été formulés pour la première fois au 18ème siècle dans le cadredes sociétés européennes d'Ancien Régime. Il suffit d'évoquer la critique de l'autorité, la tolérance religieuse, laliberté de la presse, le recours à la peine de mort et à la torture, ou encore le statu des femmes et la libertésexuelle, le rôle politique du scandale. On parle souvent de l'héritage de la culture des Lumières comme fondateurde l'identité européenne moderne : il s'agit de donner un contenu plus spécifique à cette continuité, pour pouvoirla comprendre et l'évaluer de façon critique.

C: POLITIQUE DES LUMIERESLe séminaire va proposer la lecture et discussion d'une série de textes d'auteurs majeurs (Beaumarchais, Voltaire,Diderot, Condorcet, Rousseau, Beccaria Robespierre), mais sera articulé plus précisément autour d'une série decauses célèbres (erreurs judiciaires, persécutions religieuses, suppressions d'ouvrages etc.) et débats publics qui ontmarqué le siècle à la veille des événements révolutionnaires de 1789. En conclusion quelques débats à lAssembléependant la révolution (abolition de la peine de mort et des corporations, introduction du divorce) seront aussitraités.

B: Une bibliographie sera disponible sur moodle au début du semestre.

I: Le seminarie sera donné seulement à partir de 2016!

POLITIQUES PUBLIQUESIoannis Papadopoulos


A 6.00

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C: Il s'agit d'un cours d'introduction aux principaux concepts et paradigmes de l'analyse des politiques publiques. Lecours traitera notamment des aspects suivants: l'évolution de la discipline de l'étude des politiques publiques etles tensions en son sein; les controverses autour de la mise sur agenda des problèmes; le poids des trajectoireshistoriques dans le changement de politiques publiques; le rôle des idées, des intérêts, et de l'agencement dupouvoir tel qu'il est perçu par les courants majeurs de sociologie de la décision; les problèmes de mise enoeuvre et d'évaluation. Par ailleurs ce cours accorde une attention particulière aux transformations actuelles dela gouvernance.Il est utile de suivre aussi le séminaire "Analyse et évaluation des politiques publiques".

B: Une liste de lectures sera distribuée et sera disponible sur MyUnil au début de l'enseignement.Document introductif distribué au début de l'enseignement (disponible aussi sur MyUnil).

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RELATIONS NORD-SUDYohan Ariffin


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RELATIONS INTERNATIONALESJean-Christophe Graz


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O: Objectifs généraux:acquisition des connaissances de base du champ disciplinaire des relations internationales ; compréhension etdifférenciation des principaux cadres conceptuels et thématiques des relations internationales ; développementdes capacités d'analyse critique et de synthèse sur les grands enjeux de la scène internationale contemporaine.Objectifs spécifiques:A la fin du cours, les étudiants devraient être en mesure de :- utiliser les concepts de base qui caractérisent les relations internationales dans le monde contemporain ;- comprendre la genèse historique, les influences déterminantes et les fondements philosophiques de chaqueapproche théorique ;- différencier et comparer les principaux courants théoriques qui tentent d'expliquer la dynamique du systèmeinternational depuis 1945 ;- développer des capacités d'analyse critique et de synthèse sur les grands enjeux de la scène internationale ;- prendre conscience de la spécificité des relations internationales au sein de la science politique et par rapportà d'autres champs du savoir universitaire ;- prendre position de façon argumentée sur les différentes tentatives d'expliquer « le monde ».

C: Ce cours est consacré aux théories éclairant l'étude des relations internationales contemporaines. Une partieintroductive présente les différentes façons de concevoir la spécificité de ce domaine d'étude. L'enseignement separtage ensuite entre une introduction aux grandes approches théoriques qui ponctuent l'évolution du champdisciplinaire des relations internationales et une présentation d'un ensemble de thématiques centrales à l'étudedes relations internationales et en lien avec ces approches. Il accorde une attention particulière aux études portantsur les thèmes suivants : la guerre et la paix, la sécurité, l'intégration régionale, le multilatéralisme, la gouvernance,la mondialisation, le développement, l'impérialisme. Une partie conclusive revient sur la discipline et la théorie desrelations internationales en mettant en avant la pluralité des approches étudiées et l'étendue des thématiquesabordées.Il s'agit d'un cours d'introduction à la discipline des relations internationales, avec une composant interactivesous forme de quizz permettant de tester et de réviser l'apprentissage de la matière enseignée. Une attentionparticulière sera accordée au contexte historique, et aux relations entre théories dominantes, approches critiqueset émergence de sous-courants.

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B: Ouvrage de référence obligatoire:Macleod, Alex, Dufault, Evelyne, et al., Eds. (2008), Relations Internationales. Théories et concepts, Outremont:Athéna. 3e ed.Autres manuels et ouvrages de référence:Balzacq, Thierry et Ramel, Frédéric (dir.) (2013). Traité de relations internationales. Paris : Presses de Sciences Po.Battistella, Dario (2015), Théories des relations internationales, Paris, Presses de Sciences Po, 5e ed.Brown, Chris, Kirsten Ainley (2009), Understanding International Relations, London : Palgrave-Macmillan, 4th ed.Baylis, John ; Smith, Steve ; et Owens, Patricia (dir.) (2012). La Globalisation de la politique mondiale: uneintroduction aux relations internationales. Montréal : Groupe Modulo.Burchill, Scott et al. (dir.) (2013), Theories of International Relations, London: PalgraveMacillan, 5th ed.Carlsnaes, Walter et al., (eds) (2012), Handbook of International Relations, London: SAGE, 2nd ed.Griffiths, Martin, (ed.) (2007), International Relations Theory for the Twenty-First Century. An Introduction,London : Routledge.Griffiths, Martin, (ed.) (2008), Encyclopedia of International Relations and Global Politics, London : Routledge.Jørgensen, Knud Erik, Knudsen, Tonny Brems (2006), International Relations in Europe : Traditions, Perspectivesand Destination, Abingdon : Routledge.Macleod, Alex et O'Meara, Dan (2010), Théories des Relations internationales. Contestations et résistances,Montréal, QC : Athéna, 2e éd.Senarclens, Pierre de, et Ariffin, Yohan (2010), La politique internationale. Théories et enjeux contemporains, Paris,A. Colin, 6e éd.Simmons, Beth A. et al., (eds.) (2004), Handbook of International Relations, London, SAGE

SOCIOLOGIE DES MOBILISATIONS POLITIQUES. APPROCHE PAR LES MÉTHODESD'ENQUÊTE.

Olivier Fillieule


P 6.00

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O: L'intérêt de cet enseignement est d'amener les étudiant.e.s à travailler en parallèle des textes théoriques classiqueset des travaux plus récents sur des mouvements sociaux contemporains. Avant tout, cependant, il vise à lesfamiliariser avec l'usage de méthodes et de techniques d'enquêtes dans le cadre d'une recherche collective et àles préparer à présenter un travail écrit et oral dans le cadre d'un mini-colloque.Parmi les compétences travaillées dans le cadre de l'enseignement, à noter :1) le renforcement de compétences transversales :- lecture analytique de travaux théoriques et méthodologiques- expression orale- compétences rédactionnelles- démarche comparative2) le développement de compétences méthodologiques et d'analyse :- des sources documentaires, visuelles, audiovisuelles, digitales- des modes de recueil et de traitement de données qualitatives et quantitatives- des techniques variées d'analyse

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C: Cet enseignement est un enseignement de Bachelor 3° année, orienté méthodes.On abordera ici la question de l'action protestataire, de ses déterminants, de ses formes et de ses résultats, non pasper se mais comme moyen de décrire, évaluer et mettre en pratique toute une série de techniques et de méthodesde recherche employées en sociologie des comportements protestataires. La démarche se justifie d'autant plus quela sociologie des mouvements sociaux a désormais acquis, en Europe comme aux USA, le statut de sous-disciplineà part entière, au même titre que les politiques publiques ou la sociologie politique, avec ses revues spécialisées,ses congrès, ses débats et bien entendu ses techniques et ses méthodes.Dans les premières semaines, les étudiant.e.s seront familiarisé.e.s avec les grandes approches théoriques dansune perspective critique. Dans un deuxième temps, nous aborderons techniques et méthodes à partir dequestions thématisées (e.g. déterminants de l'engagement individuel, économie des rétributions, échec ou succès,conséquences des mouvements sociaux, champs multi organisationnels, transnationalisation, internationalisationdes luttes).La réflexion se situera à deux niveaux. D'une part, nous discuterons de différentes manière de construire l'objetd'étude (e.g. : études de cas, recherche comparée à petit N ou grand N, approches ethnographiques, historiques,par questionnaires, etc.) et d'autre part d'une assez grande variété de techniques (e.g. : analyse de discours,analyse événementielle, méthodes expérimentales, modélisations formelle et simulation informatique, entretienssemi directifs et récits de vie, analyse qualitative comparée (QCA), analyse visuelle et ethnographie politique).Le séminaire doit être un lieu actif où l'on fait directement l'apprentissage des méthodes par la pratique. Noussélectionnerons un ou deux types de mouvements (e.g. : le mouvement altermondialiste, les indignés et Occupy, lesmouvements en faveur ou opposés à l'avortement) sur lequel tous les étudiant.e.s travailleront, à partir de donnéesbrutes (e.g. : entretiens, bases de données, sources visuelles, digitales) que nous mettrons à leur disposition. Lesrésultats de cette recherche seront présentés dans un mini-colloque.

SOCIOLOGIE DES ORGANISATIONS ET DES ADMINISTRATIONS PUBLIQUESDavid Giauque


A 6.00

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P: Ce cours est ouvert aux étudiants de BA de science politique, de BA en sciences sociales et tout étudiant réalisantune mineure en science politique et provenant de la Faculté des SSP ou d'une autre Faculté.

O: Les objectifs du cours seront les suivants:✦ Être en mesure de retracer l'évolution historique des théories des organisations et savoir les contextualiser✦ Être capable d'utiliser les théories pour l'analyse de cas✦ Être en mesure de comparer et critiquer les différentes théories et les axiomes sur lesquels elles se fondent✦ Connaître les dimensions collectives et individuelles des organisations (pouvoir; culture; pensée, parole etlangage; espace et temps; vie psychique; altérité; plaisir et souffrance au travail; etc.)✦ Comprendre et savoir expliquer les relations entre société et organisation✦ Finalement, être en mesure de faire le lien entre théories des organisations et pratiques de gestioncontemporainesA noter que le cours se déroulera sur 4 périodes d'enseignement par semaine. Deux seront consacrées à unenseignement des bases théoriques des différentes théories des organisations et deux autres seront consacréesà l'analyse d'études de cas ou de textes, par les étudiants, dans le but de mieux faire comprendre l'utilité desthéories des organisations à la compréhension des phénomènes organisés. La participation des étudiants est doncencouragée et sollicitée.

C: Il existe plusieurs manières d'envisager l'étude des organisations. L'une d'elle part du principe que les organisationspeuvent être étudiées de façon thématique. Aussi, celles-ci seront abordées sous l'angle de l'influenceenvironnementale, des aspects de pouvoir, de la culture, de la technologie, des institutions sociales, etc. Dans lecadre du cours, nous aborderons les organisations en fonction de dimensions particulières, plus spécifiquementen traitant des aspects de culture, de pouvoir, de technologies, ainsi qu'en lien avec l'environnement plus général.Nous compléterons par un autre point d'entrée: aborder les théories des organisations selon leur chronologie.Cette perspective, que nous allons largement adopter, part du principe que les théories doivent beaucoup aucontexte qui les a vu naître. Autrement dit, les théories sont les reflets d'une époque, d'une histoire particulière,de préoccupations également spécifiques en matière, notamment, de "vivre ensemble".

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B: Les textes suivants sont proposés à titre informatif:Chanlat, J.-F. (2013). Les études critiques en management. Un rappel historique. Communication, 31(1), 1-25.Crozier, M., & Friedberg, E. (1977). L'acteur et le système. Paris: Seuil.Rouleau, L. (2007). Théories des organisations. Approches classiques, contemporaines et de l'avant-garde. Québec:Presses de l'Université du Québec.

SOCIOLOGIE POLITIQUE COMPARÉE : THÈMES CHOISISMounia Bennani-Chraïbi


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O: En rapport avec cette thématique de sociologie politique comparée, plusieurs objectifs sont visés :1) renforcement de compétences transversales :- lecture analytique de travaux théoriques et méthodologiques- expression orale- compétences rédactionnelles- démarche comparative2) acquisition de compétences de base en méthodologie qualitative :- capacité à concevoir les modalités de la collecte des données à travers l'observation, l'entretien et l'analysedocumentaire- capacité à préparer et à effectuer la collecte des données à travers l'observation, l'entretien, et l'analysedocumentaire- analyser les données collectées à travers l'observation, l'entretien, et l'analyse documentaire

C: Agir sur l'intégration des migrants : bénévoles, militants et professionnelsCe séminaire a pour objectif de familiariser les étudiant.e.s avec le travail empirique en lien avec une thématiquede sociologie politique comparée. Un angle particulier sera privilégié : les actions associatives autour des questionsliées à la migration et à l'intégration dans le Canton de Vaud.L'espace associatif vaudois autour des questions migratoires et d'intégration est tellement dense que la brochure« Contacts dans les milieux de la migration », publiée par le Bureau cantonal pour l'intégration des étrangers etla prévention du racisme, consacre plus de 100 pages aux associations. Ce champ d'action mobilise des militants,des bénévoles et des professionnels qu'ils soient suisses ou non-suisses.A travers des enquêtes par entretiens, observations et sources documentaires, il s'agira de se focaliser sur lesacteurs de ce domaine de l'action associative : dans quelles circonstances et à travers quel cheminement desbénévoles, des militants et des professionnels en sont-ils venus à s'investir dans la lutte contre les discriminationset le racisme ? Quelles modalités d'action privilégient-ils ? Comment s'approprient-ils les catégories produites àtravers les actions de lutte contre les discriminations et le racisme ?

SÉCURITÉ INTERNATIONALEKujtesë Bejtullahu Michalopoulos, Rahel Kunz


A 6.00

N: 2p Ba

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C: Qu'est-ce que la sécurité ? La réponse à cette question est au coeur de la discipline des relations internationales.La conceptualisation de la sécurité a considérablement changé à travers les années. Dans une perspectivetraditionnelle, la notion de la sécurité est basée sur l'idée de la protection d'un territoire souverain des menacesextérieures par une force armée. Les études critiques de sécurité interrogent la notion d'in/sécurité. Ceci a donnélieu à élargir les sources d'insécurité - telles que l'environnement ou la violence de genre - ou de réviser ceconcept de la sécurité nationale afin de le remplacer par la notion de la 'sécurité internationale' ou encore de la'sécurité humaine'. D'autres approches comprennent la sécurité en tant que forme de gouvernance, contrôle etnormalisation. Ce séminaire vise à introduire les étudiant-e-s au champ d'étude de la sécurité en faisant le lienentre nos expériences de la vie de tous les jours et les relations internationales. L'accent est mis sur les approchesqui privilégient une vision large de l'in/sécurité. Une première partie analyse les différentes approches théoriqueset les différents concepts de sécurité. Dans une deuxième partie, on étudiera une série de thématiques centralesainsi que les débats actuels dans le domaine de la sécurité internationale, telles que les liens entre la sécurité et ledéveloppement ou la migration ; et la privatisation de la sécurité. Les questions principales que l'on se posera au fildu semestre incluent les suivantes : Qu'est-ce l'in/sécurité ? Quel concept de sécurité ? Quel référent de sécurité ?Quelles sont les conséquences de la sécuritisation ?

TERRAIN EN SOCIOLOGIE POLITIQUEDavid Pichonnaz


A 6.00

N: 2p Ba

O: "Visions du métier et rapports au politique"Ce séminaire vise à familiariser les étudiant-e-s avec la conduite d'une enquête qualitative. La problématique traitéeest celle de l'impact des valeurs politiques sur les pratiques professionnelles. Selon une approche combinant lasociologie politique et la sociologie des professions, les travaux de terrain porteront sur le travail de "care".Les étudiant-e-s seront formé-e-s à l'analyse documentaire, la conduite d'entretiens qualitatifs et l'observation despratiques. Nous exercerons la conception des modalités de collecte, la collecte elle-même ainsi que l'analyse deces trois types de données. Parallèlement, nous réfléchirons aux enjeux scientifiques, pratiques, épistémologiqueset éthiques entourant ces différents outils méthodologiques.

C: Comment passe-t-on d'une problématique à une enquête de terrain, puis des données récoltées à l'analyse ? Pourfamiliariser les étudiant-e-s avec ces grandes étapes de la recherche en sciences sociales, nous prendrons pourobjet d'étude la dimension politique des pratiques policières et enseignantes.En raison de son caractère relationnel, le travail de "care" possède une dimension intrinsèquement politique. Lamanière dont les professionnelles et les professionnels perçoivent et se représentent leurs « clients » en particulier- bénéficiaires ou patient-e-s -, et donc la façon dont ils les traitent et interagissent avec eux, est inséparable deleurs représentations du monde, en particulier de leurs conceptions de la justice sociale, des modalités du vivre-ensemble, ou des évolutions sociétales. En interrogeant leur rapport au politique et la manière dont il s'est construitau cours de leur trajectoire (familiale, scolaire, professionnelle, sportive, associative, religieuse...), il s'agira doncde donner des explications à leurs visions du métier et de mettre au jour les mécanismes d'influences réciproquesentre représentations du monde et représentations du métier.

TRAVAUX PRATIQUES DE MICROÉCONOMIEDavid Philippy

TP Fac/Opt 2 français 28

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N: 2p Ba

Baccalauréat universitaire SCIENCE POLITIQUE (SSP ... · Messaris, Paul (1997). Visual Persuasion....

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