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S o m m a i r e

www.cgb.fr www.cgb.fr www.cgb.fr www.cgb.fr www.cgb.fr www.cgb.fr www.cgb.fr www.cgb.fr www.cgb.fr

CE BULLETIN A ÉTÉ RÉDIGÉ AVEC L’AIDE DE :

ÉDITORIAL

Ne peut être vendu - Version pdf - ISSN 1769-7034 - Directeur du BN : Michel PRIEURNous contacter : CGF, 36, rue Vivienne, 75002 PARIS, Tél. 01 40 26 42 97, e-mail cgf@cgb.fr

INSOLITE : LE NUMISMÈTRECes ustensiles permettaient de vérifierimmédiatement le poids des pièces puis-qu’ils étaient tarés sur une pièce préciseselon la position de la pièce à tester surle bras opposé à la tare.Celui que nous illustrons est apparu enFrance dans les années 1925, il était uti-lisé pour contrôler les pièces de 10 et20F Turin, ainsi que les pièces de 5francs. En effet à l'époque beaucoup defausses circulaient et la vérification du poids permettait de les reconnaître. Les faussesen étain étaient plus légères et celles en plomb était plus lourdes que les authentiquesen argent... La version anglaise permettait sur le même principe de contrôle du poids de débusquerles faux souverains et 1/2 souverains d'or...À rechercher dans les brocantes !

Camille GOERGEN

Amis lecteurs, vous avez tous des téléphones portables modernes,utilisez-les !!!! Non, je ne parle pas de téléphoner avec, cela vous lefaites très bien. Je parle de prendre des photos.Tous les téléphones portables savent prendre et stocker des photos.Tous les ordinateurs savent récupérer et envoyer par courriels lesphotos prises par des téléphones portables...Comment voulez-vous que votre BN rende compte sans photos d’évé-nements aussi visuels qu’une destruction d’archives ou qu’une émeu-te dans un festival philatélique classieux avec un malheureux princequi n’arrive même plus à visiter ?Décrire ce genre de situations avec de simples mots retire la dimen-sion tragique ou burlesque de malheureux s’étripant pour acquérir,par exemple, le BU Monaco 2009 dont tout le monde sait... (alorspourquoi est-il à ce prix-là ?) qu’il vaudra le triple le lendemain.Devant une situation numismatique hors norme, photographiez etenvoyez, (ne vous inquiétez pas du texte, nous l’écrirons)Ce genre d’anarchie est une catastrophe pour la communauté numis-matique. Nous apparaissons ridicules, pour rester polis.Le rapport des AD€ à la Commission, en 2008, prêchait pour desfrappes dix fois plus importantes pour les micro-états afin de fairecesser les primes délirantes sur des euros circulants. Que ces mon-naies vaillent cinq fois leur faciale, pourquoi pas ? Mais deux centfois ? C’est inepte. Moralité, utilisez vos téléphones portables, pho-tographiez et envoyez....

Michel PRIEUR

abcbourse.com - ADF - AD€ - AFEP - AFP -ATLAZ - BCE - François BEAU - Philippe BOU-CHET - Jean-Luc BUATHIER - Thibault CAR-DON - Arnaud CLAIRAND - Laurent COMPA-ROT - Joël CORNU - Yannick COSSON - DEL-CAMPE - Stéphane DESROUSSEAUX - Jean-Marc DESSAL - dexigner.com - Bernard DU-LUCQ - e-sylum - Thierry EUVRARD - AxelFÉREVIVRE - Le FIGARO - Olivier FOUR-NIER - Camille GOERGEN - Samuel GOUET -Laurent GRASTEAU - Serge GUELLE - i-marketing.blogspot.com - itrnews.com - AndréKIEFER - Marielle LEBLANC - Frédérick LE-CLÈRE - Didier LELUAN - LIBERATION -marianne2.fr - Frédéric MATHIEU - PhilippeMICHALAK - LE MONDE - MONNAIE DEPARIS - Christian MOULUN - Cyril MOURAT -Le NOUVEL OBSERVATEUR - Numismaster -ordonnances.org/ - oulamr - Emmanuel PAGA-NI - pcinpact.com - Jean-Luc PELLETAN -PHILÉMON - PILOU - Michel PRIEUR - ÉricPRIGNAC - Fabienne RAMOS - Robert REY-NAUD - Laurent SCHMITT - ChristianSCHWEYER - François SIKNER - BernardSOUTHGATE - Philippe THERET - E.T. -Pascal T. - village-justice.com - WIKIPEDIA -WUQIDI - Roland Bichara ZABLITH - zenit.org

Janvier 2010

C G B - C G FBulletinNumismatique n° 73

Pour recevoir par courriel le nouveau Bulletin Numismatique, inscrivez votre courriel à : http://www.cgb.fr/bn/inscription_bn.html Vous pouvez,en participant aux frais, voir en avant-dernière page, si personne ne peut vous l’imprimer à partir d’internet, recevoir un exemplaire papier par courrier postal. L’intégralité

des informations et images contenues dans les BN est strictement réservée et interdite de reproduction.Correspondance privée réservée aux clients de cgb/cgf qui s’inscrivent à http://www.cgb.fr/bn/inscription_bn.html

2 PANNEAU D’AFFICHAGE3 LES BOURSES4-5 LE VENDEUR DU MOIS : ÉTHIQUE1946

REVUE DE PRESSE ET DIVERS6 LA 50 CTS 1943 DE DIDIER OUVRY...7 FORUM DES AMIS DU FRANC N° 1638-9 MONNAIES 42

PIERRE III ET BIEN D’AUTRES10 REVUE DE PRESSE ET DIVERS

UNE FOIS DE PLUS, LES COINS !11 LE TRÉSOR D’OUZILLY À LA SAUCE HOLLAN-

DAISE...12-13 COLLECTION SAVÈS14 VENTES LIÉES ? LÉGALES ?15 FORUM AD€ N° 6616 COMME LE PAPIER, MIEUX QUE LE PAPIER...

...SANS LE PAPIER !! UN VRAI MIRACLE !17-18 BILLETS SURCHARGÉS GAULLISTE...

LE MONOLOGUE SURRÉALISTE19 UN JETON INÉDIT AU DANIEL

LA RAGE DE LA BONNE AFFAIRE...

22-23 LE DOLLAR... QUELS CHEFS D’ŒUVRE !!24-25 LA MUSIQUE ET LES BILLETS : CÉLÉBRITÉS26 UNE BRÈVE INTRODUCTION À L’HISTOIRE DE LA

CIRCULATION DE L’ARGENT MÉTAL EN CHINE27 MONNAIES 4228 FOURNITURES NUMISMATIQUES

20-21 €BILLETS... RECHERCHES EN COURS !

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PANNEAU D’AFFICHAGEDESIGN CURRENCY 2010 présentera auxconcepteurs, chefs d'entreprise et de gouver-nement l'occasion de découvrir les tendanceset techniques actuelles.Organisé par la Société des designers graphi-ques du Canada (GDC) dans l’une des villes lesplus innovatrices du Canada, l'événement com-prendra une conférence internationale de deuxjours. Le BN est preneur d’un reportage si unlecteur y va ! Cliquez pour les détails.

MONNAIES VIRTUELLESUn bon article dans un blog de marketing surles monnaies virtuelles créées par des sitesde réseaux ou des sites de jeux, surtoutMMORPG.

Mérite la lecture car c’est peut-être une direc-tion que prendront les monnaies avec le plausi-ble dépérissement des États au profit des mé-gas-entreprises. Cliquez pour lire.

http://dole-monnaies-jetons.fr/Mise à jour concernant l’atelier monétaire :Charles-Quint, Niquet au millésime 1553 ; Phi-lippe II, second exemplaire du niquet de 1588retrouvé !

- Mise en ligne de l’article paru sur le bulletinCGB

- Mise en ligne de la photothèque2/ Jetons de la Saulnerie de Salins

* Charles-Quint : découverte d’un jeton de1540 en argent !

* Philippe II : réattribution du jeton de 1567,un exemplaire retrouvé ! A vos médailliers,car la distinction entre 1557 et 1567 est diffi-cile à faire !!!

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LES BOURSES

CLIQUEZ POUR VISITERLE CALENDRIER DE

TOUTES LES BOURSESÉTABLI PAR

DELCAMPE.COM

Oyez, oyez, nous sommes toujours en re-crutement... aujourd’hui, demain, après-de-main... Nous n’attendons pas que le travailvienne à nous, nous allons le chercher : il yen a donc toujours plus que nous ne pou-vons en faire.Nous avons donc toujours besoin de re-cruter soit des gens à former, soit des gensà compétences pointues. Mais avant denous envoyer un CV avec photo accompa-gné d’une lettre de motivation manuscrite,réfléchissez... Chez nous, on travaille beau-coup et encore plus si affinités. On apprenden permanence si l’on en est capable car onne croit jamais que l’on puisse arrêter d’ap-prendre. On vient travailler parce que l’onest intéressé par ce que l’on fait, pas seule-ment pour le salaire à la fin du mois et lestickets restaurant.Condition sine qua non et sans appel pours’engager chez nous : que l’équipe cgb.frsoit convaincue que vous pourrez vousadapter. Si le groupe ne le pense pas, c’estque vous serez plus heureux ailleurs quechez nous, ce qui n’est pas une critique.Si vous voulez une chance d’intégrer notreéquipe ou simplement tester comment sepasse un recrutement chez nous, il suffitd'envoyer un cv + photo et lettre de moti-vation manuscrite à :CGB - CGF, 36, rue Vivienne, 75002 PARIS.Tel : 01 40 26 42 97 Email : joel@cgb.fr

RECRUTEMENTS BOURSES : DÉMARRAGE EN DOUCEUR !Toute l’équipe des Salons profite de cemessage pour vous souhaiter une trèsbonne année 2010 à vous tous ainsi qu’àtous les organisateurs de bourses et auxvisiteurs.

L’année 2009 a été en demi-teinte avec denombreuses manifestations en « perte devitesse ». Attention la crise est bien pré-sente et la concurrence redoublée de l’in-ternet fragilise les bourses en général etcelles de numismatique en particulier.Quand, en plus, plusieurs manifestationstombent le même jour, cela peut devenircatastrophique !

En effet, si la réputation d’un salon se cons-truit lentement, sa disparition peut-être ra-pide s’il connaît un ou deux échecs. Pen-sez-y quand vous organisez vos salons etencore plus quand vous choisissez la datede celui-ci. Souvent l’organisation d’unsalon est fondamentale pour la vie, voirela survie d’un club. Raté, il peut obérer lesfinances et nuire à la réputation de la mani-festation. Mécontents, professionnels etvisiteurs risquent de ne pas revenir l’an-née suivante.

Si nous voulons conserver le maillage denos salons, consultons-nous, travaillonsensemble, car rien n’est plus plaisant

qu’une bourse bien organisée, qui sedéroule agréablement où les professionnelsont bien travaillé, ou les visiteurs sontheureux d’avoir fait le déplacement et oùtout le monde se donne rendez-vous à lasuivante !

Pour débuter l’année, nous serons présents,le dimanche 10 janvier 2010, à la huitièmebourse numismatique de Goussainville dansle Val d’Oise au gymnase Maurice Bacquet,boulevard Albert Sarraut de 8h30 à 16h00.Pensez à passer vos commandes avant lejeudi 7 janvier 2010.

Signalons que les Amis du Franc, les Amisde l’Euro et CGF avec Laurent Comparot,Nicolas Parisot et Laurent Voitel seront pré-sents à Berlin du 29 au 31 janvier 2010 àl’occasion du Worldmoneyfair à l’EstrelConvention Center Sonnenallee 225 ,12057Berlin le vendredi et le samedi de 10h00 à18h00 et le dimanche de 10h00 à 16h00. Noscollègues seront dans les allées en visiteurs.C’est l’un des plus grands salons numisma-tiques du monde avec plus de 10.000 visi-teurs, 7.000 mètres d’exposants, 50 institutsd’émissions représentés et comme invitéd’honneur en 2010, l’Afrique du Sud. Pourtoute information : www.worldmoneyfair.de

Laurent SCHMITT

JANVIER3 -Kaufbauern-Neugablonz (D) (nc) (N+Ph)7/10 New York (USA (*****) (N)7/9 Orlando (USA) (*****) (N)10 Bruay-sur-l’Escaut (59) (nc) (tc)10 Dombale-sur-Meurthe (54) (**) (tc)10 Goussainville (95) (**) (N)10 Donaueschingen (D) (**) (N+Ph)16 Ludwigsburg (D) (**) (N)17 Brasles (02) (**) (tc)17 Pont-d’Ucel (07) (nc) (tc)17 Friedrichshafen (D) (**) (N)23/24 Bâle (CH) (****) (N)24 Béthune (62) (nc) (tc)24 Le Chesnay (78) (**) (N)24 Frankenthal/Pfalz (D) (**) (N)29/31 Berlin (D) (*****) (N) (WORLDMONEY FAIR)31 La-Motte-Servolex (73) (nc) (N)31 Montélimar (26) (**) (N)31 Neumarkt (D) (**) (N+Ph)

FÉVRIER4/6 Long Beach (USA) (*****) (N)6 Paris (75) (***) (B) AFEP6 Paris (75) Assemblée Générale FFAN(AFEP)6 Londres (GB) (***) (N)7 Argenteuil (95) (****) (N)7 Revel (31) (nc) (tc)7 Tilburg (NL) (**) (N)12/13 La Haye (NL) (***) (N)13 Gretz-Arminvillers (77) (**) (tc)13/14 Chamalières (63) (**) (tc)13/14 Gènes (I) (***) (N+Ph)14 Thyez (74) (**) (N)14 Dortmund (D) (***) (N)14 Konz (D) (***) (N)14 Val de Salm (B) (**) (N)20 Bergame (I) (***) (N+Ph)21 Bresles (60) (**) (tc)21 Dôle (39) (**) (N)21 Draguignan (83) (**) (N)21 Montech (82) (nc) (tc)21 Ulm (D) (**) (N)27/28 Hong Kong (CH) (*****) (N)27 Saint-Sébastien-sur-Loire (44) (**) (N)28 Savigny-sur-Orge (91) (**) (N)28 Pollestres (66) (**) (N)28 Strasbourg (67) (**) (N)28 Lausanne (CH) (***) (N)

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REVUE DE PRESSE ET DIVERS

LE VENDEUR DU MOIS : ÉTHIQUE1946

JURIDIQUECOMPÉTENCE EN FRANCE !

annonces soient rédigées en anglais, « lacompréhension de quelques mots basiquesen cette langue étant aisée pour quicon-que ». Elle ajoute au surplus que « l’appel-lation “.com” n’emporte aucun rattache-ment à un public d’un pays déterminé ».En clair, la Cour retourne l’argument et ditque le statut de World Company ne veutplus dire que le délit commis ne peut êtrejugé nulle part, mais au contraire qu’il peutêtre jugé partout où le délit a déclenché uneplainte ! Champagne !Cliquez pour lire tous les détails sur le sitede PCINpact sous le titre très bien trouvéde La fin des paradis numériques.Donc un Français qui a acheté un faux peutporter plainte, même si le faussaire est enChine. Qu’attend le SNENNP pour porterplainte à chaque offre de faux sur e-bay com-me personne morale et syndicat profession-nel représentatif ?Les syndicats professionnels de vigneronsportent plainte quand un pinardier vend duSidi-Brahim sous l’étiquette d’un Bordeaux !En effet, comme les faux sur e-bay, un mau-vais Bordeaux porte tort à toute la profes-sion. Les faux qui se répandent depuis e-bayportent tort à tous. Que fait le SNENNP ?

Michel PRIEUR

Avec un nom pareil, on se dit que l’on esttranquille et que voila un vendeur (commed’habitude à 100% d’évaluations positi-ves !) qui porte au plus haut les valeursmorales...Hélas ! On le prévient qu’il est en train devendre des faux (Cher(ère) ethique1946,Personne ne vous a encore dit que voscinq pièces étaient fausses ? Je serais trèsintéressé par connaitre votre source caril n'a pas dû produire que ça et je préfèrediscuter avec lui pour lui faire arrêter saproduction - prieurmichel) non seulementpas de merci, mais pas de réponse et lesventes vont à leur terme....

Bien sûr, il aurait pu dire que je n’avaisaucune preuve que ces pièces soient faus-ses, que le fait que les gravures des coinsne correspondent à rien de connu ne prou-ve rien. Que l’on peut toujours imaginerque c’est une pure coïncidence que per-sonne n’ai jamais, jusqu’à présent, vu cesmodèles de pièces avec des coins gravésaussi bizarrement ! Et ce genre d’explica-tion semble très à la mode actuellement...

CHARTE ANTI-CONTREFAÇONIls étaient tous là, marques et plateformes,ils ont tous signés sauf... e-bay et ama-zon... C’est lamentable, d’autant plus quele texte n’a que valeur morale et n’est pascontraignant. Cliquez et lisez l’article dePCINpact !Si j’en crois un article de ITR News qui citeque, selon e-bay, les termes de la charteanti-contrefaçon seraient « incompatiblesavec l'activité d'une plateforme interna-tionale de marché en ligne et affecteraientnotamment le commerce légal de biensauthentiques qui est un élément essentielde la liberté des consommateurs ». Cli-quez pour lire.Je n’ai pas tout bien compris, il faut m’ex-cuser, je ne suis pas très intelligent. Je re-formule sous forme de questions : « faut-illaisser la liberté au consommateur de ven-dre d’authentiques faux ou la liberté auconsommateur de se faire fourguer de vé-ritables copies ? »

Est-ce que la réponse est « sans impor-tance du moment que l’on empoche 7%au passage ? ».

Enfin, mieux vaut lire ça que d’être sourd.

Michel PRIEUR

Le pire dans cette histoire est que tout lesacteurs, consciemment ou non, savent trèsbien ce qu’il en est. Entre le vendeur quiinterdit les retours, e-bay qui anonymise lesenchérisseurs, donc empêche de facto deles prévenir, et les visiteurs compétents quine misent pas... ce qui prouve qu’ils saventparfaitement que c’est faux.

Une très importante décision que nous at-tendions tous : un délit commis sur e-bay,même si celui-ci est juridiquement localiséaux USA, pour le siège social, et en Suisse,pour la division Europe, est punissable enFrance, si plainte il y a en France.En effet, je rappelle pour ceux qui ont omisle Droit dans leur culture générale : on nepeut pas porter plainte devant n’importequelle juridiction, encore faut-il qu’elle soit« compétente ». Le mot ne veut pas direque les juges en question sont particuliè-rement intelligents et instruits mais quecette juridiction peut effectivement jugerce délit précis. Pour cela il faut que le pré-judice ait été commis dans le « ressort » decette juridiction. Le mot ne signifie pas queles juges font des bonds mais que leur ju-ridiction couvre la zone géographique oùle délit a été commis.Jusqu’à présent, e-bay se retranchait der-rière son statut de World Company pourdénier aux juridictions locales françaisesla compétence de le juger.C’est terminé car la Cour d’Appel de Parisvient de statuer que « Il n’est pas utile dutout de rechercher s’il existe ou non unlien suffisant, substantiel ou significatifentre les faits allégués et le territoire fran-çais », aucune importance donc que les

Le denier de Jules César qui finit à 87 eurosalors qu’un tel denier vaut toujours 200euros... tous les gens compétents n’ont pasmisé car ils ont vu. Il n’est resté que lespigeons à l’affût de la bonne affaire et quiont encore oublié que la bonne affaire, c’estpour le vendeur, pas pour le pigeon !

Michel PRIEUR

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REVUE DE PRESSE ET DIVERS

NOUS AVONS REÇU UN COURRIEL DEPLATOAD

Suite aux trois articles duBN072 concernant la col-lection Platoad, l’un à pro-pos du pedigree que per-sonne n’avait vu, l’autre àpropos de l’incohérencedes résultats de la vente etle dernier à propos du mot «Platoad », nous avons reçuun courriel de BernardSouthgate IV. Notons quel’auteur a écrit en françaiset que ce n’est pas une tra-duction... Le jour où noshommes politiques pratiqueront l’anglaisde la manière dont Bernard Southgate pra-tique le français, on aura à moins à rougirde leurs interventions publiques dans lesconférences internationales....Cher Monsieur Prieur.

Je n'ai pas pris le temps de contemplerchacune des deux milliers de transac-tions, mais en somme je suis bien satisfait.Il y avait beaucoup de surprises; des mon-naies qui ont réalisées beaucoup plus queje n'espérais, et beaucoup d'autres qui mesemblaient les plus intéressantes mais quin'intéressaient personne. Je ne regrettepas d'avoir vendu ma collection. Votre ca-talogue formidable me laisse regarder mes

monnaies plus souvent et enplus de détail que je ne pour-rais jamais les regarder dansleurs boîtes.

J'ai une correction à fairedans votre article dans leBulletin 72 : le mot anglais,"toad" veut dire "crapaud"en français. Votre mot "gre-nouille" est "frog" (dontmon apellation eBay "frog-coins") en anglais. Le Pla-toad de mémoire sacrée à

Victoria, ma fille, a été suivi (les vies desamphibes sont malheureusement courtes)par Socratoad, Aristoadle et Eratoadsthe-nes. Ils sont tous enterrés sous fleurs autourde notre mare à crapauds.

Dans l'ordre anura (sans queue) de la classebiologique, il y a trois familles qui se ras-semblent: ranidae (grenouilles), bufonidae(crapauds) et hylidae (rainettes). En an-glais nous n'avons que deux mots distinctspour ces trois familles : frog, toad, et, pourles rainettes, ou "treefrog" ou "treetoad."

Bien amicalement,

Bernard SOUTHGATE

MIEUX QUE JURIDIQUE :LÉGISLATIF !

Deux auteurs d'une proposition de loi ten-dant à mieux garantir le droit à la vie privéeà l'heure du numérique, les sénateursAnne-Marie Escoffier (RDSE, Aveyron) etYves Détraigne (UC, Marne) proposentque l'ensemble de la loi « informatique etlibertés » soit applicable aux grands ac-teurs de l'Internet, tels qu'eBay, Google ouFacebook, installés aux Etats-Unis.Lire l’article plein d’espoir de itrmanager !Le SNENNP va-t-il leur envoyer un cour-rier de soutien ? Suspens !

REMETTRE L’OR EN PERSPECTIVEExcellent article de Léonard Sartoni sur abcbourse, cliquez pour le lire, « Jouer la pour-suite de l'impulsion haussière sur l'or ».Nous y trouvons cet histogramme qui vaut bien un long discours : le petit carré bleufoncé en bas à gauche, c’est la valeur de tout l’or du monde. Les autres rectangles ce sontles diverses créations monétaires supposées tirer notre économie de la Crise... Inflationmonstrueuse garantie...Un autre joli chiffre, la dette mondiale : 50 000 milliards de dollars fin 2009.Dix fois tout l’or du monde au cours actuel...Investissez tangible et palpable, il vient toujours un moment où les renards auront besoinde leur queue, vieux proverbe de la campagne française que ceux qui jouent en boursedevraient méditer.

E-BAY : SEULEMENT HÉBERGEURTECHNIQUE ?

Important texte de mise au point publié surle site Village de la Justice sur la questionde la lutte contre la contrefaçon en ligne,le cas d’e-bay étant bien entendu précisé,compte tenu de sa taille. Cliquez pour lelire.L’auteur de cette mise au point est unespécialiste qui est l’auteur d’un livre deréférence sur la cybercriminalité, MyriamQuémener, cliquez pour voir la présenta-tion du livre.La remarque concernant e-bay est que lajurisprudence indique que La qualifica-tion implique pour EBay une obligationde moyen consistant à veiller à l’absenced’utilisation répréhensible du site en cau-se et à prévenir les ayants droits lors dela vente d’objets suspects et d’informerles vendeurs lors de la mise en ligne del’annonce des conséquences judiciaireséventuelles d’actes de contrefaçon.On ne peut pas mieux dire mais ceci n’estabsolument pas appliqué du fait de l’ano-nymisation des enchérisseurs, imposé pare-bay depuis quelques années.On verrait quelqu’un acheter la Joconde,on ne pourrait même pas lui dire qu’il sefait avoir, alors un faux chinois...E-bay est, et pour cause, totalement incom-pétent pour repérer un faux chinois, ce quin’est pas le cas des e-bayeurs qui com-mencent pour certains d’avoir l’œil. Quipeut prévenir hors ceux qui savent ?Anonymiser, c’est leur mettre le bâillon etlaisser faire les crapules dans la plus par-faite impunité.

Michel PRIEUR

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Bonjour,

En lisant votre excellent bulletin numisma-tique (N°72), mon attention a été attiré parla 50 centimes Francisque 1943.

Dans le texte vous parliez d’une « mauvai-se homogénéité du métal » : je pense quevous voyez juste.Je travaille dans le contrôle santé matièredans l’aéronautique (on est loin de la mon-naie !), et en voyant l’image de cette mon-naie, deux hypothèses me viennent à l’es-prit :

- une inclusion (de quelle nature ?…).- un délaminage- un mixe des 2 ….

Qu’est-ce ? Pourquoi ?

En fait, comme au travail devant une pièce(aéronautique) à contrôler, il faut que je mepose les questions suivantes :- qu’est ce que la matière ?- comment la matière est-elle élaborée :quels sont les défauts que la technique defabrication peut générer ?- comment la matière est-elle transformée :quels sont les défauts que la technique detransformation peut générer et comment un

défaut généré à l’étape précédente évolue-ra-t’il ?- si défaut il y a : comment l’identifier, oùle trouver, comment le caractériser : orienta-tion dans la pièce finale, aspect…- une fois que je sais ce que je cherche, jesais mettre les moyens en face pour trouver.À ma connaissance, les flans des monnaiessont découpées dans des bandes de métal.En métallurgie pour obtenir ces bandes, on

LA 50 CTS 1943 DE DIDIER OUVRY...

...EST UN SANDWICH CUIVRE/ALUMINIUMNOTE DU BN

Des lecteurs pourront protester à la lectu-re de cette hypothèse qui suppose quel’ouvrier a laissé une impureté de cuivretomber dans son aluminium fondu... pour-quoi pas, on a vu bien pire !

Pourquoi un ouvrier fondeur n’aurait-il pastrès maladroitement et violemment joué àpile ou face avec un vieux sou à proximitédes lingotières ? Le sou finissant dans l’alu-minium ?Souvenons-nous de ce fauté incroyableen billet de 20$ où, entre deux couchesd’impression, il se trouvait une étiquettede banane Delmonte...

Sachant à quoi ressemble un système d’im-pression de billets de banque, un long cir-cuit de papier complètement fermé, c’estencore plus incroyable... mais le billet estlà pour prouver que c’est bien arrivé !

part d’une coulée de métal liquide pourobtenir un premier produit brut plat (unlingot), qui par la suite est laminé :on le passe entre une succession de pai-res de rouleaux dont l’écartement se ré-duit de plus en plus, jusqu’à obtentiond’un produit de l’épaisseur voulue (la fa-meuse bobine de bandes monétaires !).

Les défauts que l’on peut générer lorsde la coulée :

On peut avoir des inclusions (en fait desimpuretés de diverses origines) qui s’in-troduisent dans le jet de métal fondu, outout simplement des bulles de gaz qui res-tent enfermées dans le métal.

Les défauts générés lors du laminage :Lors d’un laminage, on peut générer undélaminage (!) : c’est une déchirure inter-ne du métal parallèlement à sa surface(comme un mille-feuilles), deuxraisons possibles :

- un défaut d’élaboration : notre inclusionsolide ou gazeuse, au départ volumique(une bulle) dans notre lingot a été écra-sée et génère cette décohésion de la ma-tière.

- un défaut dû à un laminage trop impor-tant : réduction trop importante de la ma-tière, écrouissage trop important, lafeuille se « dédouble »…

Mon hypothèse :La pièce que vous présentez semble se

« peler » côté avers :Nous sommes en présence d’un défautplan, parallèle à la surface, qui provoqueun délaminage.En observant la photographie, l’oxydationsemble de teinte verte. Généralement, cespièces en aluminium oxydé ont une teintegrise : cela ressemble plus à du cuivre oxy-dé ; une inclusion de cuivre ? Pourquoipas… Si c’est du cuivre, cela ne fera pasbon ménage avec de l’aluminium : on a uncouple galvanique (une pile électrique !),en clair ça s’oxyde.Conclusion (qui n’engage que moi…)Une impureté de cuivre est tombée dans lebain d’aluminium en fusion ; une fois pas-sée au laminoir, elle s’est retrouvée à platdans l’épaisseur de la feuille qui a servi àfabriquer la pièce.

Cuivre + aluminium= couple galvanique(donc corrosion). L’oxydation gonfle etpousse les couches supérieures, d’où lesboursouflures puis arrachements, et le ré-sultat final sur la photo… Triste fin pourcette monnaie.

Pascal T.

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FORUM DES AMIS DU FRANC N° 1631/4 DE FRANC 1837 D

Nous venons de recevoir l'illustration d'untroisième exemplaire de la F.166/67 (1/4 defranc, 1837 D) appartenant à la « Collec-tion E.T. »

Notons que l'état de conservation des troisexemplaires en base est similaire, puisquenous avons respectivement TB 28, 26 et 25 !

DÉSAXÉS !Nous continuons la publication d’une sé-rie de coins tournés de la collection de no-tre lecteur Frédérick Leclere, très bien pho-tographiés avec revers dans le miroir.

Ici, nous avons une 5 centimes 1930 avecdésaxé à 20 minutes.

ENCORE 1829 BAYONNE !À quand la troisième ? Nous avons publiérécemment un exemplaire de ce millésimequi était non retrouvé dans le FRANC VIII,provenant de la collection Emmanuel Paga-ni, et nous retrouvons une image d’un autre

exemplaire dont nous avons malheureuse-ment perdu la source et qui, comble, est il-lustré dans le FRANC VIII alors que la ligney est toujours vide !Mais il n’y a que ceux qui ne font rien qui nese trompent jamais... suivez mon regard !

2 FRANCS AN 12 T ILLUSTRÉE !La Collection Philémon se développe et nedéroge pas à sa réputation !

Actuellement, en tête de liste avec pasmoins de 265 exemplaires en CI, temporai-rement derrière Platoad, la Collection Phi-lémon vient de combler une nouvelle lignedu Franc VIII, à savoir la F.250/12. Il s'agitd'une 2 francs Premier Consul AN 12 Td'une très très belle qualité... acquise ré-cemment et immédiatement photographiéepar nos soins pour la Collection Idéale etpour l'ensemble des internautes.

DOUBLE COIN CHOQUÉCommuniqué par le Docteur Sikner, un dou-ble coin choqué, sur une 50 centimes 1931.

La présentation en inversé permet de voiren miroir les marques des coins choquésen symétrie : on voit directement au-des-sus de la tête de Marianne les marquesdes pointes des cornes d’abondance etsous son menton les premières lettres deFRATERNITÉ. De même sont visibles surle revers au dessous de la date l'extrémitédes épis et le dessus du bonnet.Comme toujours quand deux coins se cho-quent, ce sont les parties les plus en reliefdu coin, donc les plus en creux de la pièce,avant tout le champ, qui se marquent.

1949B EN FRAPPE MÉDAILLE !En provenance de la collection d’un adhé-rent de l’association numismatique de larégion de Cluses, Jean Berton.

S’il y en a une, il y en a certainementd’autres... regardez votre collection !

1/2 FRANCS 1826 H

Un nouvel exemplaire répertorié, CollectionFrédéric Mathieu, sixième répertorié : on aplus d’exemplaires répertoriés pour desmillésimes apparemment rares que pourd’autres apparemment communs !

UNE NOUVELLE 1815/4

Une nouvelle ligne pour le Franc IX ! Ils'agit de la 5 francs Louis XVIII, buste ha-billé 1815/4 Paris, appartenant à la Collec-tion Stéphane Desrousseaux ! En effet, plu-sieurs ateliers ont regravé les coins de 1814pour les réutiliser en 1815, après le départde l’Empereur et le retour du roi. Dans leFRANC VIII, nous avions les exemples deToulouse et de Marseille, il faudra ajouterdésormais l'atelier de Paris.

CONTREMARQUE RARE !L’éminent ADF Atlaz, gourou du site, nouscommunique une 10 francs Turin nickel àla contremarque abrégée de GendarmerieNationale... s’agit-il d’un poinçon et y a-t-il d’autres exemplaires (un ADF a suggéréqu’il s’agissait d’un jeton de BMC) où est-ce un travail unique d’un désœuvré ? Ques-tion donc, en avez-vous déjà vu un autre ?

SPLENDIDE BB/BBPassée en vente depuis les USA sur legrand site d’enchères, vente 390111979008,et signalée par Cyril Mourat, une 1 franc1868 BB avec le BB des deux côtés dansun état de conservation exceptionnel.

Gag, le vendeur, pourtant un profession-nel, n’utilise pas le FRANC et a vendu cet-te pièce sans signaler la variété... le prixatteint a quand même fait honneur à lamonnaie à plus de 1250€ ! Il devait malgrétout se trouver deux acharnés pour avoirrepéré la variété, à se demander à quelssommets elle serait montée dans une ven-te normale où elle aurait été bien catalo-guée et décrite de plus pour le plus belexemplaire connu à des années lumière dusuivant (dans LE FRANC VIII, la cote s’ar-rête à TB et le seul exemplaire répertoriécomme passé en vente était B 10) !

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MONNAIES 42

Monnaies 42, présente un bel ensemblede 49 monnaies carolingiennes dont l’undes plus beaux, si ce n’est le plus bel exem-plaire connu d’un denier d’Angers au nomde Carloman, frère de Charlemagne (n° 1),ou une rare obole d’Arpajon de Charles IIIdit « le Simple » (n° 26). Plusieurs monnaiesdécouvertes en 2009 viennent complétercelles du dépôt monétaire découvert dansla région de Cambrai qui ont déjà été ven-dues par CGF. Depuis plus de cinq ans denouvelles monnaies apparaissent réguliè-

rement suite à des la-bours, ainsi l’inventeuret propriétaire du terraina eu la bonne surprisede retrouver un demi-denier de Lens (n° 28),

dont l’autre moitié a été vendue dans unevente sur offres précédente !

Les monnaies royales françaises, avec 426exemplaires, constituent la partie la plus im-portante du catalogue. Les monnaies d’orgothiques sont assez bien représentées

ROYAL !

avec un agnel d’or de Charles IV (n° 56) etun franc à pied de Charles V présentant lalettre L en fin de légende du droit, c’est-à-dire un exemplaire issu de l’atelier de Li-moges (n° 67). Sous Charles V, seuls troisateliers royaux ont utilisé une lettre d’ate-lier (Limoges, L ; Poitiers, P ; La Rochelle,R). Ces lettres étaient employées par lesAnglais, et ont été reprises durant une

courte période lorsque ces ateliers ont étéreconquis par les Français. Elles sont tou-tes particulièrement rares.

Les monnaies des rois Louis (Louis XIII àLouis XVI) sont bien représentées. Plusieursécus d’argent sont très rares et ne figurentpas dans les pointages de Georges Sobin :écu au bandeau frappé à Bourges en 1750(n° 315), deux autres exemplaires frappés àBesançon en 1750 (n° 316) ou à Nantes en1752 (n° 318). Nombre de monnaies de laRévolution française proviennent de la col-lection Jacques Grangien. On y trouve no-tamment une pièce de 2 sols de l’atelier deMarseille, à légende fautée, (LA LOL au lieude LA LOI), erreur n’étant pas mentionnéedans le récent ouvrage de Chort (n° 403).

Les monnaies féodales, au nombre de 103,sont parfois d’une grande rareté et sont prin-

cipalement issues de Provence, du Langue-doc et des Ardennes. Signalons une obolede Saint-Aignan (n° 482), un pavillon duPrince Noir frappé à La Rochelle (n° 489), unmenut marseillais de Raymond V Béranger(n° 516) ou un denier inédit attribué à Reims(n° 566)…

Une librairie numismatique avec des ouvra-ges rares comme un superbe Hoffmann(n° 1015), clôture ce catalogue.

Arnaud CLAIRAND

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MONNAIES 42La partie modernes de MONNAIES 42 re-groupe un ensemble de 413 monnaies com-prenant 343 modernes françaises, 39 colo-niales, 2 Euro, 29 étrangères modernes.

Les monnaies modernes françaises sontréparties de la manière suivante : 17 pourle Directoire, 23 pour le Consulat, 44 pourle Premier Empire, 5 napoléonides,

4 pour les Cent-Jours, 2 pour Napoléon II,12 pour Louis XVIII, 9 pour Charles X, 1pour le prétendant Henri V, 27 pour Louis-Philippe, 10 pour la Deuxième République,33 pour le Second Empire, 1 monnaie sati-

rique, 64 pour la Troisième République, 57pour l'État Français, 10 pour le G.P.R.F., 9pour la Quatrième République et 15 pour laCinquième République.

MONNAIES 42 est une fois de plus unevente de référence par la rareté et la qualitédes monnaies proposées.

En feuilletant rapidement le catalogue, le lec-teur découvrira une jolie sélection de Duprébronzes qui proviennent de la CollectionJacques Grangien et dont certains ferontl'objet de nouvelles lignes dans le FRANCIX (notamment des exemplaires en métal de

cloche). D'autres monnaies intéressantessont également proposées dont une dizaineque nous présentons pour la première fois àla vente : 5 francs an XI T, 5 francs 1807 D, 1franc 1808 L, 5 francs 1815 Q, 1 franc 1900flan mat, 50 centimes 1900 flan mat...

Comme à l’accoutumée, nous avons attachéde l'importance à la qualité des monnaies.

Un ancien exemplaire « Collection Idéale »,28 nouveaux exemplaires entrant dans laCollection Idéale ainsi que 23 monnaies dequalité équivalente à l’exemplaire de la Col-lection Idéale sont offerts. Parmi ces mon-

naies, le lecteur notera, en particulier, laprésence de plusieurs monnaies sous co-que NGC ou PCGS, soigneusement véri-fiées par nos soins.

Le fait marquant est sans nul doute la ven-te de la troisième partie de la CollectionPierre, constituée de doubles de MON-NAIES 30 et MONNAIES 37.

Parmi les 131 monnaies proposées, notonsla présence d'une nouvelle série de prépa-rations pour les 20 francs, 10 francs et 5francs Pétain ; une pré-série de 5 francsSemeuse, nickel 1967 ; des essais Morlon1948 en cupro-nickel (2 francs, 1 franc et50 centimes) ; plusieurs essais de 20 francsTurin 1939 dans les différents poids ; unessai de frappe 1971 pour la 2 francs Se-

PIERRE III ET BIEN D’AUTRESmeuse octogone (et non dodécagone com-me indiqué par erreur dans le catalogue) ettoute une série d'essais pour les colonies(Indochine, Tunisie et Maroc).

Il s'agit là d'une nouvelle opportunité quivous est offerte d'acquérir une monnaie raredont certaines ne sont connues qu'à quel-ques unités...

Quelques monnaies fautées sont égalementoffertes dont, en particulier, une 50 centi-mes Marianne sur flan de 20 centimes Ma-rianne 1962 et une 1 franc De Gaulle sur flande 20 centimes Marianne 1988 qui a été, pourla petite histoire, trouvée dans un flipper enHaute-Marne. Le collectionneur de médaillesaura, quant à lui, le bonheur de découvrirune jolie collection de médailles du Premier

Empire et une autre de médailles papales.

MONNAIES 42 devrait donc ravir autant lescollectionneurs débutants que les chevron-nés et spécialistes de séries.

Il ne nous reste plus qu'à souhaiter à cha-cun d'entre vous de bonnes enchères etsurtout bonne chance !

Stéphane DESROUSSEAUXstephane@cgb.fr

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REVUE DE PRESSE ET DIVERSUn grand coup de chapeau au journalMarianne dont les actionnaires ont trouvéun bon créneau commercial totalementabandonné par la presse et les médias mainstream, le bon sens.Il y a un prix Nobel d’économie en France,ne serait-ce pas une bonne idée que de luidemander ce qu’il pense de la pire criseéconomique depuis 1929... au moins ?Marianne aura été à ma connaissance leseul journal à tenter l’aventure et on com-prend pourquoi à la lecture de leur article,remarquable et d’une lecture simple et ro-borative : que du bon sens et rien du toutde la Pensée Unique chère à Bruxelles et àl’Organisation Mondiale du Commerce.N’hésitez pas à cliquer pour agrandir cespages et à les lire... vous découvrirez qu’unprix Nobel peut s’exprimer très clairement,d’une manière parfaitement intelligible au

UNE FOIS DE PLUS, LES COINS !Envoyé par Serge Guelle du Comptoir Nu-mismatique d’Orléans, ce remarquableexemplaire de la très rare 1831 T.Nous en sommes avec celui-ci à cinq exem-plaires répertoriés mais combien de coins ?On note une petite marque derrière la têteque l’on aurait tort de prendre pour un dé-faut : elle se trouve sur deux autres exem-plaires, celui du fonds Hess-Divo et celuide la Collection Vesta. Il s’agit donc d’unemarque dans le coin et non d’un choc surla pièce.Mais s’agit-il d’un deuxième coin ou d’undeuxième état du même coin ?C’est ce genre de questions que permet-trait de trancher un travail systématique,série par série, sur les coins utilisés.

commun des mortels et proposer des solu-tions simples. Non, on ne peut pas laisser lecommerce sans barrières entre des pays oùle SMIC est à 60 € et d’autres où il est à1100... sinon, une relance économique payéepar les impôts du second créera du travaildans le premier et un peu plus de chômagedans le second.

N’attendez pas pour lire ce que dit MauriceAllais que cet homme soit mort, il a 96 ans.N’attendez pas qu’un président spécialiste dela panthéonisation des grands hommes morts(bien moins dérangeants que les grands hom-mes vivants) ne l’y envoie lors d’une grandecérémonie retransmise par tous les médias qui,de son vivant, n’ont pas prêté la moindre at-tention à Maurice Allais, prix Nobel d’Écono-mie, homme de bon sens.

Michel PRIEUR

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LE TRÉSOR D’OUZILLY À LA SAUCE HOLLANDAISE...

Le trésor d’Ouzilly en vente sur la Bouti-que Gauloises, qui avait fait l’objet exclu-sif du BN066 http://www.cgb.fr/bn/pdf/bn066.pdf , revient sur le devant de la scè-ne avec une grande nouveauté ! Cliquez !

Ce trésor de 42 statères et 365 drachmes aété mis en vente le 6 août 2009, chaquepièce étant individualisée. Certainsauraient vendu ces monnaies presque tou-tes identiques en lot, en vrac dans despetits sachets, réservés en pratique auxmarchands... d’accord avec notre dépo-sant, nous nous y sommes refusés !

De nombreux commentaires positifs d’ama-teurs celtisants nous ont confortés dansnotre choix. Rappelons que les statères

étaient tous identiques, sauf un, de même queles drachmes étaient toutes identiques, saufune.Les prix ont été soigneusement étudiés, afind’être au plus près du marché, en prenant quandmême en compte la quantité. Quand on veutdistiller un trésor sans que cela se remarque, onvend des petits lots par-ci, par là, on déposequelques monnaies dans telle ou telle vente ;les prix se maintiennent à peu près et, une foisles monnaies dispersées, personne ne sait d’oùviennent tous ces statères ambiens unifaces àl’esse, par exemple, sans aucune publication del’ensemble ni de l’origine du trésor.Nous préférons faire ce que nous avons fait avec le Trésor d’Ouzilly et le BN066. Si vousavez un trésor, nous sommes prêt à recommencer !En cette fin d’année, un certain nombre de statère et de drachmes d’Ouzilly sont encoredisponibles. Plutôt que de les récupérer pour faire un petit « tas de vitrine », le déposantdu trésor a été séduit par l’idée d’une mise aux enchère à la Hollandaise...

Les enchères hollandaises !Qu’est-ce que c’est ?

La plus célèbre des enchères hollandaises(qui lui vaut son nom) est celle du marchéaux fleurs d’Aaslmeer (cf. http://w w w . y o u t u b e . c o m / w a t c h ? v =2U47yGQEon8). Le système donnant lesprix est un cadran avec une aiguille qui ense déplaçant indique le prix. Les enchéris-seurs sont assis à des places numérotéesqui comportent chacune un bouton reliéau mécanisme : dès que quelqu’un appuiesur son bouton, il est identifié comme étantacheteur et l’aiguille s’arrête. En règle gé-nérale c’est un système automatique (mé-canique ou électronique) qui donne à cha-que instant un prix, et non un individu quiannonce les prix décroissants (comme àBoston chez Filene’s Basement où sontvendus des vêtements en solde).

Ce type d’enchère est essentiellement uti-lisé pour des produits périssables : le mar-ché aux fleurs et même le marché aux pois-sons frais de certains ports français...

Les enchères hollandaises partent d’unprix de départ qui décroît progressivementjusqu’à ce qu’un enchérisseur soit prêt àpayer le prix atteint.Celui qui répond à un prix remporte l’en-chère et la pièce, tous les autres participantsen lice sont éliminés immédiatement.Mais les monnaies du trésor d’Ouzilly nesont pourtant pas une denrée périssable, sielles ont survécu à 2000 ans en terre, ellespeuvent bien encore attendre individuali-sées chacune dans sa petite pochette nu-mérotée, et visible en ligne sur la Boutique ?

Si le principe du prix qui décroît progressi-vement le temps de la vente sera appliqué,la durée de la vente sera à l’échelle d’uneboutique Internet, avec des matières nonpérissables. Les monnaies du trésor d’Ou-zilly verront leur prix se réduire de 1%tous les jours par rapport au prix de laveille.Il y aura donc toujours ceux qui vont sedire dans 99 jours, je vais aller voir pourpayer 1% du prix tout ce qui reste.Là n’est pas le but ! Et c’est qu’ils ont malcompris le système, ou qu’ils ont des lacu-nes en mathématique...

Le principe d’une baisse quotidienne de 1%laisse plus de temps qu’un cadran avec uneaiguille, comparable dans sa durée aux« ventes à la bougie ». Mais le fond est lemême ; dès qu’un acheteur se manifeste,les autres n’ont plus aucune chance... lamonnaie est vendue !

Concrètement, comment faire ?Les experts en la matières sont unanimes, iln’existe aucune stratégie idéale pour ce type

d’enchères. Les intervenants peuvent ce-pendant rationaliser leur participation en sé-lectionnant les monnaies qui les intéressentet en se fixant le prix auquel ils sont ache-teurs... mais il y a tant de monnaies qu’ilserait presque plus simple de se dire,j’aurais voulu une remise de 5, 10, 15 ou20% je vais aller voir quand ce taux seraatteint. Ce tableau PDF (cliquez !) vous per-mettra de visualiser l’évolution et la vites-se de baisse.Vous n’avez plus qu’à noter le jour qui vousintéresse. Mais soyez pertinents ; commeen VSO, fixez vous des taux de façon dedevancer vos concurrents potentiels (9%plutôt que le psychologique 10%, ou 14 plu-tôt que le psychologique 15% etc...).L’autre solution sera sans doute d’aller vi-siter la Boutique Gauloises à un momentdonné et de voir quelles monnaies vous in-téressent en fonction du prix atteint.

Si vous êtes enclins à prendre des risques,plus vous attendrez plus vous ferez unebonne affaire, mais moins vous aurez dechance d’avoir les monnaies désirées !

Une dernière chose est à prendre en comp-te... la date de péremption. Si aucune daten’est fixée pour le moment, le découvreurdu trésor qui vous laisse cette opportunitésurveillera la Boutique et un jour il peut sedire « à ce prix, je préfère les garder », trou-ver un trésor « ça a une certaine valeurémotive aussi... ». Et ce jour là, plus rien nesera en vente, un peu comme les monnaiesde la collection Savès mentionnées dansce même BN...

Samuel GOUETsamuel@cgb.fr

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COLLECTION SAVÈS

Quand les Tectosages repartent à Toulouse...Les clients attentifs auront certaine-

ment constaté que le bouton « Collec-tion G. Savès », sur la Boutique Gauloisene renvoie plus vers aucune monnaie de-puis cet été !

Pourtant trois clients seulement m’ont si-gnalé cette apparente anomalie...Revenons sur cette collection avant devous expliquer pourquoi, du jour au len-demain, plusieurs centaines de monnaiesà la croix ont disparu de la Boutique.

Le nom de Georges Savès est connude tous les amateurs de monnaies gauloi-ses à la croix, mais aussi de nombreux ama-teurs d’histoire et d’archéologie du sud

de la France, particulièrement des membresde la Société Archéologique du Midi de laFrance, où il fut très actif sur des périodesaussi variées que le Moyen-Âge, la Renais-sance, mais surtout l’époque gauloise. Sescollections concernaient autant les objetsd’art, la peinture, la céramique, l’orfèvrerieque bien sur les monnaies !

Le site de Vieille-Toulouse, à proximité im-médiate de l’actuelle Toulouse est connudepuis longtemps et les ramassages de mon-naies y sont mentionnés au moins depuis leXIXe siècle. L’activité de Georges Savès, ac-compagné de GeorgesFouet (bibliothécaire de laS.A.M.F) s’étendit toutnaturellement à Toulouseet à ses environs. On lesvit s’intéresser plus par-ticulièrement au site deVieille-Toulouse et au guédu Bazacle.Resté célibataire toute savie, Georges Savès seconsacra sans limite à ses collections, récu-

pérant systémati-quement les mon-naies gauloiseslocales. Il étaittrès présent dansles salles de ven-tes de sa région,mais aussi àDrouot où il ache-ta de nombreuses monnaies, à Émile Bour-gey entre autres. Il acheta aussi des mon-naies du trésor de Dordogne, il récupéra desmonnaies de la collection Charra, de la col-l e c t i o n

Fabre, ou encore de celle du fameux archéo-

logue Théodore de Sevin(1837-1889, membre éminentde la Société Archéologiquedu Midi de la France, ce der-nier est surtout connu poursa fouille archéologique del’amphithéâtre romain de Tou-louse-Purpan). Le muséeSaint-Raymond conserve uncratère et une œnochoé de lacollection de Sevin, dispersée en 1989. Maissi Georges Savès racheta des monnaies de

vieilles collections, il étaitsurtout informé de toutesles découvertes récentes,telle celle du trésor de Mous-san qu’il racheta dans sonintégralité.Il fut un passionné qui a ac-cumulé une quantité astro-nomique de monnaies, maisnon sans but ; son ouvra-

ge « Les monnaies gauloises à la croix »publié en 1976 en est l’aboutissement ! Il ypropose un classement typologique, en dis-tinguant les différents groupes, les séries etles variétés d’un monnayage jusqu’alors né-gligé et souvent compliqué pour les celti-sants.

Les études ultérieures deR. Boudet (cf. MONETA), ou d’autres, sefondent toujours sur cet ouvrage commu-nément appelé « Le Savès ».Mais qu’est-il advenu de cette importantecollection de monnaies gauloises ? Nous

avons eu le privilège de nous occuper de sadispersion. Ce n’était pas chose aisée, tantil y avait de monnaies rares, presque incon-nues par ailleurs, mais.... en plusieurs exem-plaires dans lacollection.

Au total, cinqcents monnaiesgauloises pro-venant de sacollection sontpassées enVSO.Le parti a été pris de proposer les monnaiesà la croix les plus photogénique en Ventes

sur Offres, de MONNAIES 23 à MON-NAIES 38. Une cinquantaine de monnaiesde Marseille et d’Italie du Nord avaient déjàété dispersées dans MONNAIES XV.La première et la plus belle sélection de mon-

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naies à la croix a été propo-sée dans MONNAIESXXXIII.Une série de monnaies d’orassez spectaculaires (pour laplupart acquises en ventesaux enchères) a été disper-sée dans MONNAIES XXIVet XXV ; les monnaiesn’ayant pas une origine locale, le pedigree« Collection Savès » n’a pas été mention-né. Un échantillon représentatif de mon-naies à la croix figurait ensuite dans cha-que VSO jusqu’à MONNAIES 38.

En parallèle, les monnaies ayant une va-leur unitaire trop faible pour justifier la VSOet les monnaies rares mais sur-représen-tées dans cette collection ont été rediri-gées vers notre Boutique Gauloise.

Au total, ce sont761 monnaiesgauloises prove-nant de la collec-tion Savès qui ontété proposées surla Boutique Gau-loise (les monnaiesprévues initiale-

ment pour la Boutique, mais aus-si toutes les monnaies restantesdes VSO précédentes).

Pourquoi les clients qui ont ache-té une ou plusieurs mon-naies de la collection Savèsont-ils fait de bons achats ?Quoi de mieux que d’avoir

une monnaie provenant de la collectionde référencepour un mon-nayage donné? Préférez-vousune drachme àla tête cubistebanale, achetéesur un sited’enchère deplus en plus im-personnel, ou une drachme à la tête cubis-te provenant de la collection ayant servi àfaire le livre de référence sur le sujet, oumieux, l’exemplaire type illustré dans cemême ouvrage ?C’est l’occasion qui a été offerte à tous lescollectionneurs de monnaies à la croix.Force est de constater que certains l’ontbien compris, dès MONNAIES 23. Les ama-

teurs éclairés ont bien compris que cette op-portunité ne se reproduirait pas deux fois !Les monnaies les plus rares et les plus bel-les se sont envolées.... à des prix finalementtrès raisonnables avec le recul. Pendant plu-

sieurs décennies, ces exemplaires ont étépatiemment collectés par un savant local,connu et reconnu de tous ceux qui étaientsusceptibles d’avoir des monnaies, qui plusest avec des moyens illimités... il achetaittout, pour être certain qu’on lui proposeraittout. Le résultat en valait la peine ; il s’est

constitué laplus belle collec-tion de mon-naies à la croix.Entre MON-NAIES XXIII et38, il faut cons-tater quel’euphorie des

COLLECTION SAVÈS

débuts s’estun peu calmée, certaines monnaies illus-trant Le Savès ont même commencé à res-ter dans les invendus, comme si ellesétaient devenues courantes...Les vrais collectionneurs, pas forcémentles plus fortunés, ont continué à acheterquelques monnaies et de façon régulièreparmi celles qui étaient proposées sur laBoutique, jusqu’à ce que...... Jusqu’à ce que les conservateurs duMusée des AntiquesSaint-Raymond de Tou-louse nous contactentnous faisant part de leurintérêt pour les mon-naies gauloises à la croixde la collection Savès.Ces monnaies présu-mées d’origine localesles intéressaient toutparticulièrement.Les monnaies ont toutes été retirées de lavente, celles qui étaient en attente et

n’avaient encore jamais été pro-posées à la vente ont été fichéesd’urgence pour fournir un listingprécis au musée. Ce musée desAntiques, conservant l’une desplus belles collections de marbresromains, est en train de réorgani-ser ses médailliers ;acquérir les monnaies

antiques de la collection Savèsétait donc très justifié. Qui ditmonnaies antiques dit aussimonnaies romaines. G. Savès enavait aussi ; 257 ont été venduessur la Boutique Romaine, dontla moitié au musée Saint-Ray-mond.

Mais l’acquisition de 625 monnaies gauloi-ses et 128 monnaies romaines,pour une somme approchant les100 000 € ne se fait pas si simple-ment... même pour un musée. Uneétroite collaboration avec l’équi-pe du Musée Saint-Raymond a éténécessaire et s’est parfaitementdéroulée ; du devis au cataloguepréparé en vue de la commissiond’acquisition... Celle-ci a rendu unavis positif, appuyé par l’avis po-

sitif du cabinet des Médailles.

Il n’y a donc plus de monnaie de la collec-

tion Savès sur le marché... et les monnaiesrares le restent malgré la dispersion de cetensemble. Si le musée Saint-Raymond amanqué quelques monnaies de style et deconservation exceptionnels, il a néanmoinsrécupéré un ensemble représentatif, cohé-rent et non négligeable de 625 monnaies

dont certaines illustrentmême le Savès ! Le trésorde Moussan y est particu-lièrement représenté pourles drachmes dites langue-dociennes.

Les 753 monnaies ont étéapportées mi-décembre àToulouse, ce qui nous a

permis d’avoir une visite guidée du MuséeSaint-Raymond par le responsable du mé-daillier. Si vous n’avez pas encore visité cemusée, n’hésitez pas, il en vaut vraiment lapeine !

Et dès que les travaux seront achevés, vouspourrez aussi prendre rendez-vous pourexaminer les monnaies.... entre autres cel-les de la collection G. Savès qui ne sontplus dans la boutique gauloise à http://www.numishop.eu/boutique-mo_gau-gauloises_monnaies_ de_gaule.html

Samuel GOUET

http://www.saintraymond.toulouse.fr/

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Un lecteur me communique unintéressant article provenantde Science & Vie Économie, N°5, daté d’Avril 1985.Hélas, quand on s’intéresse àdes documents aussi anciens,l’article n’est pas en ligne et iln’est pas possible de donnerun lien pour le consulter.Comme je n’imagine pas uncentième de seconde que l’unde mes lecteurs aurait le temps de trouveret visiter une bibliothèque publique quipourrait avoir ce numéro dans ses archi-ves et comme il est trop récent pour avoirété mis en ligne en pdf par google, il ne mereste plus qu’une chose à faire... le reco-pier car il est vraiment intéressant.Il donne un merveilleux exemple de la créa-tion monétaire par les banques, des pro-blèmes que posaient déjà le dollar, en plusde montrer ce qui avait été prévu, en 1985,donc quatre ans avant que le principe del’euro soit adopté.Comme cgb.fr a dans ses réserves une su-perbe collection de chèques de banqueset de chèques de voyage, nous y avonstrouvé le spécimen et la brochure de pré-sentation du 50 Écus : cliquez sur les illus-

trations pour les ouvrir en pleinécran.Je cite (c’est page 90 du jour-nal) :

VOYAGER EN ÉCUDes chèques de voyage libel-lés en ÉCU, l’unité de compteeuropéenne, seront disponi-bles à partir du mois de maidans la plupart des banques

européennes. L’initiative en revient à unconsortium baptisé platement Société Fran-çaise des chèques de voyage en ÉCU. Ce-lui-ci regroupe, derrière le Crédit Lyon-nais, la BNP et le Crédit Agricole, des ban-ques européennes et American Express Co.C’est (sic) nouveaux « travellers » de-vraient intéresser la clientèle d’hommesd’affaires et de touristes fatigués de faireles frais des acrobaties du dollar.

Composé d’un morceau de chaque mon-naie des pays membres du Marché Com-mun, l’ÉCU est un modèle de stabilité. Iloffre donc une bonne protection contre lesrisques de change. En outre, il permet auvoyageur de simplifier sa trésorerie enadoptant une seule unité monétaire.

LES PRÉCURSEURS DE L’EURO : L’ÉCUDans la pratique, il suffira de vous rendreà votre banque pour obtenir l’équivalentde votre argent en coupures de 50 ÉCU,soit environ 340 francs.

Dans le monde entier, un bon nombred’agences font d’ores et déjà signer des ac-cords de distribution qui autorisent la ven-te et l’échange de ces chèques. Même l’Al-lemagne fédérale, officiellement récalci-trante au développement de la monnaieeuropéenne, semble assouplir sa positionet autoriser ses banques à traiter le chè-que de voyage libellé en ÉCU.

Au fur et à mesure de sa banalisation, leréseau de change devrait être étendu auxgrands hôtels, gares et aéroports. La so-ciété Francechèque, qui associe ThomasCook, la Société Générale, la Banque po-pulaire et le Crédit mutuel, émettra à sontour des chèques de voyage en ÉCU à par-tir de l’automne 1985.

Le code du commerce change avec unetelle rapidité ces dernières années que l’onne sait plus très bien ce qui est vraiment100% légal, à peu près toléré, très « borderline », pas vraiment dans la grille ou fran-chement interdit...Exemple, la vente liée. Elle consiste à con-ditionner la vente d’un produit ou la pres-tation d’un service à l’achat simultané d’unautre produit ou service...Personnellement, je n’ai rien contre car jepense que les humains doivent se prendreen mains et faire leurs choix en conscienceet sans besoin d’un législatif qui vienneleur dire ce qu’il faut faire ou pas mais onpeut avoir un avis différent.

Témoin ce courriel que nous avons reçud’un lecteur :

Bonjour Monsieur Prieur,

Je lis attentivement votre journal BN, etje n’y ai rien trouvé concernant la métho-de, pour le moins inélégante, qu’utilisevotre site de vente préféré pour obligerles vendeurs à utiliser Paypal, dont ce siteest propriétaire.

Un vendeur avait mis des monnaies à ven-dre, sur une durée de neuf jours, et l’un deces lots m’intéressait. Mais, surprise, àdeux heures de la clôture de la vente, les

objets mis en vente par ce vendeur étaientretirés de la vente, pour mise en vente illé-gale. Renseignements pris auprès du ven-deur, cela signifiait SEULEMENT que levendeur n’avait pas coché la case « paye-ment par PayPal autorisé ».Et que le vendeur pouvait remettre en ven-te ses objets, mais que toutes les enchèresétaient annulées. Et nous sommes donc re-partis sur une vente de neuf jours.Les enchères ont suivi leur cours, et j’airemporté la monnaie.C’est pour le payement que j'ai été surpris,car je ne m'attendais pas à un cadeau.J’ai cliqué sur « payer maintenant », et jesuis arrivé sur un petit tableau, avec bonde réduction de 10% sur l’achat plafonnéà 70€. Je déduis donc 70€, pourquoi nepas le faire, puisqu’ils me donnent le choix,et je me retrouve avec le montant de monenchère, moins 70€. Ce qui est logique.

Ce qui l’est moins, est que c’est le vendeurqui me donne ce bon d’achat, sans qu’il aitd’ailleurs été consulté.C’est donc le vendeur qui paye mon bond’achat gratuit de 10%, que l’on déduitévidemment de ce que j’aurais dû lui en-voyer. En regardant, mieux, je vois, écrit en

petit que cette réduction est valable que sije paye mon vendeur avec Paypal. Ce quiveut dire, que pour m’obliger, (ou me ten-ter de le payer avec Paypal), on me donneun bon de réduction que l’on fait payer auvendeur.Et si je paye par Paypal, on refait encorepayer au vendeur les frais de Paypal.Bien pensé!!!! Acheteur gagnant sur toutela ligne, vendeur perdant sur toute la li-gne, sauf quand l’acheteur refuse Paypal.J’ai payé par chèque, ne voulant pas pé-naliser le vendeur, qui m’a remis la mon-naie en main propre. Mais quand il a ap-pris cette manœuvre, il était vraiment fu-rieux.On ne peut même plus payer comme onveut ! J’ai payé 70€ de plus, mais cela m’afait plaisir de ne pas marcher dans la com-bine de ce site qui veut se faire le plus definances possible, et ce apparemment partous les moyens. C’est dommage, car il y aparfois des monnaies intéressantes.Mais je trouve vraiment la technique dé-loyale !

Un lecteur.

Impressionnant témoignage... Mais que fai-re et qu’en penser ?! Le SNENNP aura peutêtre une opinion, compte tenu du nombrede ses membres qui vendent professionnel-lement sur e-bay !

Michel PRIEUR

VENTES LIÉES ? LÉGALES ?

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FORUM AD€ N° 066

ATTENTION ! CE N’EST PAS RARE !

LE 474 A SURVÉCU À MONACO 2009 !

Les séries de flans vierges, apparemmentde source autrichienne (qui se repère à latranche) se trouve sur le marché pour unesoixantaine d’euros la série.

Il ne faut donc surtout pas surpayer cesdocuments qui sont amusants mais enaucun cas rares.

Non, les AD€ n’en-visagent pas unerubrique « euro-pièges » sur leursite mais si unnouveau bénévo-le voulait se dé-vouer, pourquoipas ? Ces flans y seraient à coup sûr !

LE VATICAN DOUBLE LA MISE !Excellente nouvelle... dans l’esprit des re-commandations faites à la Commission parle Rapport annuel des AD€ en 2008, la quan-tité de monnaies produite chaque annéepar le Vatican est pratiquement doublée.La valeur nominale de la masse monétaireque peut battre la Cité du Vatican s'élèveradésormais à 2.300.000 euro au lieu de1.074.000 euro, nous apprend la dépêchede l’agence Zenit, cliquez pour la lire dansson intégralité. mais la moitié de la produc-tion devra aller à la circulation.In cauda venenum... compte tenu de la pri-me actuelle des euros vatican, il faudraitbien plus qu’un doublement pour que despièces vaticanes aient une chance d’attein-dre un porte monnaie ou une caisse-enre-gistreuse...

Ne boudons pas notre plaisir, c’est ungrand premier pas de la Commission dansle sens des €collectionneurs, deux fois plusnombreux en 2010 à pouvoir intégrer unefrappe vaticane à leur collection ! Alleluia !

Bien des amateurs marchands jouent del’ambiguïté entre ce qui est vraiment rarecar totalement hors circuit et ce qui ne faitque sembler rare... un bon exemple, les flansvierges d’euro et 2 euro d’Autriche.

Nous publions son témoignage, hélas sansphotos !« Bonjour,Encore merci aux responsables des amisde l'euro pour leurs encouragements dansles "QUEUES" pour essayer d'acheter 1ou 2 BU Monaco 2009.En fait j'ai eu beaucoup, de chance, peut-être mon numéro d'ADE 474 est-il un por-te bonheur.Un jeune policier, m’ayant entendu par-ler de remboursement des timbres ache-tés m'a conduit à l'orée de la salle oùétaient distribués les BU.J'ai ainsi pu franchir sous bonne escortele premier barrage filtrant de police. Cebarrage interdisait l'entrée, mais rien dece qui se passait à l'intérieur n'était chan-gé. Pour le deuxième barrage, impossiblede chez impossible.J'ai cependant pu contourner ce barrageen ayant observé le manège de certainsémissaires de marchands italiens, con-tournant par l'arrière du snack bar.Pour le troisième barrage, eh oui, il y enavait un troisième, deux policiers pourtrois acheteurs, ou inversement, j'ai at-tendu mon tour.J'ai été servi sur les tous derniers BU qui

restaient. Un peu cabossés, mais je ne pen-se pas que cela leur enlèvera de leur va-leur.Par contre, je n'ai pas pu avoir une 2 euros2009 distribuée dans l'autre salle.Voilà pour quatre heures de queuePar contre, dans ces queues, j'ai entendudes professionnels monégasques très en co-lère de la tournure de ces distributions, cardisaient-ils, cela casse le sérieux de ce quise fait à MONACO !!!???!!!...ENCORE A TOUS, CORDIALEMENT MERCI

PILOU 474NOTE DU BN : NO COMMENT

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L’équipe cgb.fr vous annonce la parutionde son nouveau catalogue de fournituresnumismatiques. Celui-ci est un peuparticulier. En effet pour ce nouveaucatalogue nous avons décidé d’innoveravec la mise en place d’un cataloguevirtuel : Catalogue Fournitures 2010

Dorénavant lorsque vous arrivez sur la paged’accueil de la boutique « Fournituresnumismatiques » vous avez le choix entre lemenu déroulant classique et le cataloguevirtuel.Ce catalogue est d’une très grande facilitéd’utilisation, en voici les grandes lignes:- Cliquez sur la petite vignette sur la partiedroite de votre écran « Consultez lecatalogue virtuel des fournitures » et

COMME LE PAPIER, MIEUX QUE LE PAPIER...

...SANS LE PAPIER !! UN VRAI MIRACLE !

accéder directement à celui-ci. La boutiquese présente devant vos yeux sous forme delivre à feuilleter- Cliquez sur les flèches pour tourner lespages, ou utilisez votre souris pour faireglisser les coins des pages- Grâce à la technologie du système « flipbook » vous pouvez feuilleter, zoomer surles articles ou illustrations qui vousintéressent

- Pour trouver un produit, utilisez le mo-teur de recherche intégré en tapant un motclé.Ce petit livret virtuel vous donne accès àtout le matériel dont vous avez besoin pourranger, classer et protéger vos monnaieset billets. Pour plus de confort nous avonsréparti le matériel nécessaire à tout collec-tionneur en quelques grandes familles fa-cilement identifiables: classeurs Mon-

naies, classeurs Billets, étuis numismati-ques, médailliers et boxs, mallettes, coffrets,accessoires.Un dernier conseil, pensez à enregistrer lecatalogue dans vos favoris afin d’y avoirdirectement accès.Il sera mis à jour régulièrement avec les nou-veaux produits et les nouvelles promotionset sera à jour chaque fois que vous le con-sulterez.

N’hésitez pas à nous communiquer vos re-marques sur ce nouveau type de cataloguesà l’adresse mail marielle@cgb.fr : Qu’avez-vous apprécié, qu’est-ce qui vous a déplu?Souhaitez-vous voir se développer ce typede catalogue...?Toute remarque est la bienvenue !

Marielle LEBLANC

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BILLETS SURCHARGÉS GAULLISTE...

LE MONOLOGUE SURRÉALISTE

Nous avions posé la question dans leBN071 de savoir quelle était l’authenticitéet l’époque de tamponnage de billets mar-qués VIVE DE GAULLE à l’emplacementdu filigrane...Les réponses ont été passionnantes !La première, théoriquement positive, nousvient de Thibault Cardon :« la surcharge "VIVE DE GAULLE" estréférencée par Jean Monnin dans sa sé-rie d'articles sur les monnaies et billetssurchargés. un 100F 1941 Sully type1939, Mus. n°46 se trouve au musée de larésistance de Besancon. n° de série in-connu car il n'y a qu'un agrandissementde la surcharge. Jean Monnin signaled'autre part que des billets avec des sur-charges du même genre (croix de Lorrai-ne dans un V etc.) ont été recueillis aucours d'un parachutage, aux environs dePont-de-Roide (Doubs)" N&C n° 304,avril 200, p. 50, Jean Monnin, "Notes surquelques billets surchargés" .»Mais la suivante l’est beaucoup moins :BonjourJ'ai lu votre article sur les deux billets dedix et cinq francs surchargés d'un tam-pon VIVE DE GAULLE.J'ai acquis récemment, cet été, sur ebay,

les deux mêmes billets. Je me pose les mê-mes questions que vous sur l'authenticité.CordialementChristian SCHWEYERLa troisième est assassine :Bonsoir Michel,Fidèle lecteur du BN j'ai été intrigué surl'article du BN 71 page 27J'avais déjà vu ces billets... sur Delcampeboutique ALITO qui m'avait acheté beau-coup de petits billets à petits prix.Curiosité oblige, je retrouve sa boutiqueet dans la catégorie billets français sur-chargés je trouve les frères des billets énon-cés dans le BN. Curieux, je reconnais unbillet que j'ai vendu (sans tampon) et puisd'autres...devenus :

France - Billet circulé de 10 Francs -Billet ayant servit de support à la prop

J'ai fait des recherches sur les nombreuxbillets que j'ai vendu à ce monsieur et j'airetrouvé les scans qui ont servi à mes ven-tes. Je joins la photo d'une vente que j'aifaite le 11 juin 2009

et je joins la photo récupérée sur Delcam-pe ce jour avec le billet modifié Aujourd'hui: Numéro d'objet: 63962560

Ensuite, on rentre en plein délire.Bien entendu, nous agissons (nous nesommes pas qui vous savez) et prévenonsqui de droit et notre intervenant écrit luiaussi à son acheteur pour demander com-ment il est possible que le billet qu’il a ven-du propre se retrouve avec un tampon...

Réponse : (vous êtes assis ? Sinon, as-seyez-vous et respirez lentement)

BonjourJ'ai acheté en effet, divers billets, quiétaient sur le net, et qui portaient le même

numéro que les billets que j'ai reçu en héri-tage d'une Mamy, et j'étais très surpris devoir que des numéros en double pouvaitéxister. Ayant contacté divers collection-neurs de billets surchargés, je n'ai pas eude réponse pour cette question.J'ai acheté ces billets, dans le but de leurmontrer et afin de vérifier que les deuxétaient vrais.Les billets avec une surcharge, proviennentd'une valise qui contenait des vieux pa-piers et documents divers.J'ai d'ailleurs acheté une lot de bilets rus-ses, pour la même raison. Ils avaient lesmêmes numéros que les miens.Je ne sais toujours pas si ce sont des er-reurs d'émission, ou s'il y avait d'autrescauses.Le fait de porter une inscription sur mesbillets mis en vente, c'est simplement pouréviter les prises d'images, sur d'autres si-tes. ( Un monsieur s'est permis de déposeren ventz un billet qu'il ne m'avait pas en-core acheté.)Voilà les explications. Cordialement

Vous êtes toujours assis ? Mais il y a mieux..Car évidemment le tamponneur fou se ren-seigne et apprend qu’il n’est pas possible,sauf fauté d’une invraisemblable rareté, quedeux billets aient le même numéro. Et ça re-part ! Vous êtes toujours assis ?

Bonsoir Monsieur

Je suis confu, et je vous prie de m'excuser.L'image qui est sur le net, est une imageerronnée.J'aurais du vérifier mon enchère à récép-tion de votre mail, et j'aurai vu de suited'où venait l'erreur.Un collègue m'avait dit que ces billets pou-vaient être reproduits avec une bonne im-primante, et pour avoir le coeur net, j'aifait un essai.Il se trouve que l'image est restée dans monordinateur, et au moment de déposer monannonce, je n'ai pas fais attention et c'estl'image du montage de mon test qui estpassée. Je met la vraie image de suite.Si vous voulez bien me laisser votre adres-se, je peux vous adresser deux ou troisbillets, que vous me retournerez, simple-ment pour que vous ayez les billets entrevos mains, et de me dire ce que vous enpensez.Je n'ai pas trop de doute, vu l'endroit d'oùils viennent, mais on ne sait jamais.Un avis de plus est toujours bon à prendre.A vous lire , Cordialement ,Donc l’image est fausse... mais notre tam-ponneur fou continue de réfléchir et com-prend que si il existe une image du billetsans le tampon, sur le site Delcampe il y aquelques mois et qu’il vend le même billet

LA MAMY AUXBILLETS ?

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LA PHOTOCOPIE TAMPONNÉE...

LES MÊMES TROUS, TÂCHES ET MÊME LES PLIS

qu’il a lui-même acheté, cette fois venduavec un tampon, il y a un problème et quel’erreur d’image, c’est gentil mais ça n’ex-plique rien.Et ça repart ; vous êtes toujours assis ?

Bonsoir Monsieur,

Je suis surpris de vos propos. Vos accusa-tions sont déplacées. Je ne vois pas l'inté-rêt de aller vendre sur un site où je tra-vaille habituellement, et de plus sous lemême pseudonyme, des choses soit-disantachetées sur le site.Depuis que j'ai trouvé ces billets, et neconnaissant pas leur vraie histoire,croyez bien qu'avant de mettre en venteces billets, je me suis renseigné afin desavoir si ces billets étaient des billets decinéma ou des vrais et si cette propagan-de avait bien éxisté.Je viens de perdre un disque dur, ( quipar ailleurs pourra peut-être se voir ré-cupéré, et dans quel cas, je pourrai vousfournir la liste de tous les billets en dou-ble que j'ai rencontré. 5 francs, 10 francs,50 francs et 100 francs, mais aussi deux

billets plus anciens )Vous dites "une chose rare" et vous citezles quantités importantes qui ont été émi-ses. Pourtant j'en ai trouvé quelques uns,en achetant des lots. Le fait de comparercela à gagner à l'euro million, cela corres-pondrait à en trouver pratiquement un ouplusieurs, toutes les semaines...Je connais quelques collectionneurs quine s'intéressent qu'à ce type de billets, émispar la France et ayant servit à la propa-gande française, mais aussi des billets al-lemands.Les titres que j'ai donné sur mes enchères,ne sont que les dires de ces collectionneurs.Rien d'autre.

pratiquement tous ontles mêmes trous, mêmestâches et même les plisidentiques.Toutefois, s'il s'avéraient être des fauts, ceque je doute, je les retirerait de la vente.Pour ce qui est des plis, mis a part quel-

ques exemplaires que j'ai acquis en bonétat, pratiquement tous ont les mêmes trous,mêmes tâches et même les plis identiques.

Je n'ai pas d'autres éléments à vous four-nir. Je viens sur le site vendre mes collec-tions, et de bonne foi, et garantit à tous lesmembres d'être satisfaits ou remboursés.Cordialement

C’est désolant de constater comme celui quiest parti dans une histoire et se rend comp-te qu’elle ne tient pas la route n’arrive pas àreconnaître la vérité et s’accroche au radeaude la Méduse... mais le pire est encore à ve-nir, accrochez-vous... vous êtes toujoursassis ?

Bonjour Monsieur,

Je tiens à m’excuser du fait de vous avoir« jeté » en répondant avec insolence à vo-tre message. Croyez que je le regrette etcela me dérange aujourd’hui.Il est vrai que je suis saturé par les com-mentaires et questions sur ces billets.

C’est un loupé de ma part, au momentd’une mise en vente, en me trompant derépertoire, j’ai importé une image diffé-rente du vrai billet.

Je vérifie mes ventes au moment de l’affi-chage de l’enchère, et ce jour là j’ai zap-pé. J’ai vérifié les autres ventes, modifiéce qui était erroné, et pense qu’il n’y en apas d’autres, mais ce serai tout aussi in-volontaire de ma part.

Le billet que je vous ai acheté sur Del-campe, a bien reçu une image imprimée,mais nullement dans le but de rendementou gain. De ces billets, j’ai acquis unequantité importante, et donc nulle besoinde mettre en vente des soit- disant faux.

Pourquoi ce billet a subit une transfor-mation.J’ai collaboré à la conception de diversbillets fantaisie, qui viennent d’être édi-tés, (ils sont sur mon compte sur le site) etce billet devait lui aussi ainsi qu’un 5francs identique, être reproduit en billetfantaisie. ( il ne l’a pas été, par manquede qualité d’image)

Bien entendu j’aurais pu prendre un billetsurchargé de ceux que je possède, mais jene voulais pas nuire à celui qui achète-rait le vrai billet et qui le verrai par la

suite reproduit à plusieurs exemplaires.C’est pourquoi, j’ai utilisé un billet achetésur le site, et rapporté un scan dessus.

Ayant des fichiers sans nom défini, (je lesnome avec des lettres et chiffres –(ex.__a5_1a.jpg ) vérifiable toutes mes ven-tes-, ) je me suis simplement trompé de ré-pertoire, et donc d’image. Je l’ai rempla-cée après avoir relu attentivement votremessage et avoir comparé mon billet àl’image en place.N’y voyez aucune tentative d’escroquerie.C’est une erreur de ma part.Je tente toujours d’être le plus juste possi-ble avec mes acheteurs.J’attends une réponse de votre part, car lefait d’avoir été impoli me gène.Cordialement

Donc si l’on comprend bien, l’image diffu-sée serait en réalité un scann et le tamponaurait été mis sur le scann et non sur le billet...Douzième version et aussi impossible queles autres...Restons simples : pourquoi notre interlocu-teur ne nous rassure-t-il pas en produisantune nouvelle photo de ce billet... sans letampon, par exemple posé sur un journal dujour ?Voilà qui lèverait les doutes...

Michel PRIEUR

Nous avons publié in extenso toutes les jus-tifications de cet individu marchand debillets tamponnés pour montrer à quel pointil n’était pas méchant (on est loin des éruc-tations hystériques de garvaler page 10 duBN051) et surtout complément empêtrédans la choucroute...Acheteurs crédules qui roucoulez sur lessites de vente en ligne, vous avez pousséce malheureux à transformer à coups de tam-pons d’innocents billets de collection en 20euros de profit garanti à chaque coup detampon ! On peut penser qu’il ne roule passur l’or et c’était tellement facile de jouersur l’attrait de la Bonne Affaire !

Toujours la Bonne Affaire ! Quand vous envoyez une, stop !!! Réfléchissez ! Bonneaffaire pour qui ?

Michel PRIEUR

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LA RAGE DE LA BONNE AFFAIRE...... ne date pas d’hier !Un lot mis en vente sur le grand site d’en-chères nous le raconte à 2000 ans de dis-tance.Si vous regardez les photos qui illustrentce lot, vous allez voir au premier coup d’œilqu’il s’agit de douze tétradrachmes syro-phéniciens. Si vous avez l’habitude de cemonnayage, vous allez identifier Elagabalpour Antioche.

Et même si vous n’avez aucune expériencede ce monnayage, voire aucune connais-sance en monnaies romaines, vous pou-vez remarquer une incongruïté : ce lot sor-

tant manifestement de terre contient onzemonnaies sur douze qui sont de la mêmepaire de coins... ces monnaies passèrent di-rectement de l’atelier à celui qui enfouit cepetit trésor.Où est la bonne affaire ? Si vous êtes vrai-ment bon spécialiste de ces séries, vous al-lez remarquer qu’il s’agit de faux d’époqueet non de monnaies officielles de l’atelier...À quoi cela se voit-il ? Au style qui n’estpas de la main de l’un des six ou sept gra-veurs officiels et surtout que, une fois cesmonnaies nettoyées, on constate que le ti-tre du métal est lamentable, ce qui pourl’époque signe le faux.

UN JETON INÉDIT AU DANIELDans une numismatique française où l’onpasse son temps à découvrir de nouvellesvariantes manquants dans les ouvrages declassement ou à y supprimer des référen-ces indues, un article consacré à un jetoninédit peut faire sourire.Pourtant, ceux qui se sont penchés sur lesjetons de Bretagne comprendront : l’ouvra-ge de référence qui les répertorie, le Da-niel, est absolument remarquable et d’uneprécision minutieuse.

L’auteur a été jusqu’à répertorier les va-riantes de regravure éventuelles de tel outel coin utilisé, ce qui est d’un niveau deprécision quasiment indépassable.

Pourtant, tout arrive et notre lecteur YanCosson nous envoie la photo d’un jetonde 1782 où il a repéré une regravure du 2du millésime et une variante de forme de lacouronne.

Il explique, et a manifestement raison, queson jeton inédit de 1782 a été frappé avecun coin de 1780 modifié.

L’analyse des images le confirme, la posi-tion du 1 du millésime, par exemple. Le coinde droit utilisé est le même pour les jetonsnormaux de 1782 et pour ce nouveau jetonde coin varié.

Nous avons vérifié dans nos réserves, aucundes quinze jetons de 1782, provenant pour-tant de sources et de collections différen-tes, non de la même bourse, n’est du coinmodifié : pour l’instant et jusqu’à publica-

tion d’un autre exemplaire, il est unique.Pourquoi ce coin modifié et où se situe-t-ildans la chronologie de l’émission ? On atendance à répondre au début de 1782 pourla deuxième question et parce que le coindéfinitif n’était pas prêt pour la premièrequestion... mais pourquoi fabriquer un nou-veau coin alors que celui-ci semblait fairel’affaire ? Pourquoi modifier un coin dansl’urgence ?

Un retour aux archives comptables de laMonnaie de Paris pourrait peut-être donnerla solution.

Il serait amusant de découvrir que le gra-veur a essayé de faire passer pour un coinnouveau - et facturable comme tel - le coinprécédent modifié discrètement - donc bienmoins coûteux à réaliser, qu’un prédéces-seur de Yan Cosson a repéré la supercherie,exigé la refonte, la réalisation d’un coin neufet la refrappe de toute la délivrance.

Le jeton de la collection de Yannick Cossonserait alors un rescapé ayant échappé à larefonte !

Que s’est-il passé il y a deux mille ans ? Unpigeon qui n’avait pas l’habitude de mani-puler de l’argent s’est faire refiler - sûrementune bonne affaire, nous y voilà - ce lot defaux et a été l’enterrer précieusement. Il estmort avant d’avoir appris la mauvaise nou-velle, paix à son âme...

Michel PRIEUR

PS. Notons que cela continue : le lot a étévendu en 24 heures, le fait que ce soit desfaux non signalé sauf, chafouinement, parle vendeur « maybe silver plated » (peut-être fourrées...) ben voyons....

Michel PRIEUR

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€billets... recherches en cours !Eclairage sur les numéros de contrôle... la numérosmatique ?

Dans son livre «Les Eurobillets 2002-2009» M. Guy Sohier apporte de nombreux éléments d’éclaircissement sur lanumérotation si spécifique des émissions européennes.Contrairement à la numérotation Banque de France relativement simple, les créateurs des eurobillets ont eu une imaginationdébordante quand à l’élaboration des numéros chargés de nombreuses informations plus ou moins masquées. Difficile decomprendre comment tout ceci fonctionne mais encore plus difficile de comprendre pourquoi «ils» ont fait si compliqué !En étant mauvaise langue, on pourrait imaginer que les concepteurs ont voulu bluffer les technocrates décisionnaires en leurinfligeant un déluge de démonstrations mathématiques poussant l’eurobillet aux limites de la numérologie voire de l’ésotérisme !L’excuse du risque de falsification ne tient évidemment pas pour toute personne de bon sens, tout d’abord parce quepersonne ne regarde les numéros des billets, ensuite parce que la plupart des faux sont des reproductions de billets réels,donc avec les bons numéros...

CODE COURT - CODE LONG (...dans le prochain Vermot !)

Au recto, ce qui est communémentnommé «code court» indique :- la lettre d’imprimeur- le numéro de la plaque- la position du billet sur la feuille.

Au verso, le «code long» (répété deux fois) se compose de la lettre du pays émetteur et de 11 chiffres. La structure des 11chiffres (géniale ou complètement farfelue ?) permet l’application de nombreux jeux mathématiques destinés à retrouver lepays émetteur (retrouvez tous les détails dans Euro 5).Pour simplifier, chaque pays a adopté un système de numérotation spécifique, et la communication sur ces différences estinexistante. Le point commun est le chiffre final qui n’est utilisé que comme numéro de contrôle de l’origine du billet et n’apas de rapport avec l’ordre des impressions. Ce numéro n’est donc pas à prendre en considération dans la décompositiondu «code-long».

Décryptage d’un billet de 5 «euro-français» : U aa bb cccccc d

U : code paysaa : positionnement du billet sur laplaque, en correspondance avec lecode court (voir Euro 5)bb : la «charge», M.Sohier proposele terme de charge, d’après leconcept de Peter MichaelKimsky.(cf Les Eurobillets 2002-2009de M. Guy Sohier).cccccc : le numéro du billet,comparable à celui d’un billet BdFd : le numéro de contrôle du paysd’origine.

Le n° de série évolue de 1 en 1 et lechiffre final de 9 en 9 pour que lerésultat du calcul d’origine reste correct.

Pour la plaque L001 (imprimeur : Ban-que de France) seules les charges00, 01 et 02 ont été émises

Et les numéros spéciaux ?Trouver un RADAR complet sur les 11 chiffres d’un eurobillet relève de l’exploit. Pour les amateurs, il faudra peut-être secontenter de RADAR sur le numéro réel du billet (du 5e au 10e chiffre pour un euro français) dont voici un exemple :20€ U/L065 B2 N° 3944 485584 5. C’est moins spectaculaire mais cela reste une originalité difficile à repérer.

Code court Code longcharge 6 chiffres contrôle

L001A1 U01 00, 01 ou 02 000000 à 999999 1 à 9L001A2 U09 00, 01 ou 02 000000 à 999999 1 à 9L001A3 U17 00, 01 ou 02 000000 à 999999 1 à 9L001A4 U25 00, 01 ou 02 000000 à 999999 1 à 9L001B1 U02 00, 01 ou 02 000000 à 999999 1 à 9L001B2 U10 00, 01 ou 02 000000 à 999999 1 à 9... ... ... ... ...L001C1 U03 00, 01 ou 02 000000 à 999999 1 à 9L001C2 U11 00, 01 ou 02 000000 à 999999 1 à 9... ... ... ...L001D1 U04 00, 01 ou 02 000000 à 999999 1 à 9

Cet exemplaire sur la boutiqueref. b91_0267

Le plus grand numéro de plaqueconnu est L027. La plus grandecharge retrouvée est de 70

Note : plaques L001 à L017 : feuilles de 8 lignes x 4 colonnes, L018 à L027 : 10 lignes x 6 colonnes

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Numérotation fautéeD’après Guy Sohier, des billets de 100€ U/E001, avec la charge n°04 ont une numérotation erronée : les deux premierschiffres du n° de contrôle ne correspondent pas au positionnement du billet dans la feuille précisé dans le « code-court ».Il s’agit des billets compris entre U**041259 et U**044038. Quelques exemplaires de même type ont été découverts avecla charge 3.L’exemplaire proposé ci-dessous a cette particularité : 100€ U/E001 A5 n°U14043687341.

Les plus rares : les petits numérosCompte tenu du système de numérotation, les petits numéros ne sont pas forcément ceux que l’on croit !En théorie le premier billet émis pour chaque pays devrait être : lettre du pays + 0000000001 + numéro de contrôle variableselon le pays. Par exemple pour la France : U 00000000014, l’Allemagne : X 00000000011 etc... de sorte que la vérificationdu pays par la numérologie fonctionne (le code de la France est 5 (4+1), celui de l’Allemagne 2 (1+1) etc...) mais tout n’estpas si simple !Lors du lancement des €billets certaines des premières séries (complètes ou non ?) avec numéros identiques furentoffertes à des personalités du monde politique, financier etc...Ces séries sont très rarement proposées à la vente, nousvous proposons ici deux exemples venus d’Espagne.

Les 96e billets de 5€, 20€, 50€ et 100€5€ M001 A6 V0000000096720€M001 A5 V0000000096750€M001 A5 V00000000967100€ M001 A5 V00000000967

Les 802e billets de 5€ et 20€5€ M001 A6 V0000000802320€M001 A5 V00000008023

La numérotation...à l’Espagnole !Autant la numérotation française est assez bien décryptée, autant d’autres pays comme l’Espagne n’ont pas encore révéléleurs secrets de fabrication. Après de longues et difficiles recherches, voici les principales clés qui permettront aux amateursd’éclaircir quelques interrogations.

Ci-contre, les deux premières feuilles du 5€ Espa-gne.L’imprimeur M et la série 001 (plaque M001) se retrou-vent au début du code court, les abcisses et ordonnéesde la feuille donnent l’emplacement du billet et se re-trouvent en fin de code court. A chaque emplacementcorrespond aussi un chiffre (en gris) de 0 à 9 qui débuteen haut à droite (en A6) à 0 et numérote chaque case dedroite à gauche et de haut en bas pour finir à 9 en J1, cechiffre est identique sur toutes les feuilles et prend placeen 5e position dans le code long (on ne compte pas lalettre pays, qui est toujours V). Les quatre premiers chif-fres du code long s’incrémentent de façon identique (droi-te à gauche et haut en bas), par série de 10 (0 à 9) :0000 pour les dix premiers, 0001 pour les suivants etc...Viennent ensuite le numéro du billet à 5 chiffres, puis lenuméro de contrôle pays.Ceci n’est qu’une ébauche sur un seul pays, un seulbillet et un début d’émission, mais permet d’entrevoir àquel point l’étude complète des euros n’en est qu’à sesdébuts, malgré le Sohier !Pour tout échange d’informations : fabienne@cgb.fr

VOIR LESEXEMPLAIRESDISPONIBLES !

Cet exemplairesur la boutiqueref. b91_0268

Ce billet devrait avoir une position enC2 et non en A5 :U14*** correspond à C2,c’est U05** qui correspond à A5.

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LE DOLLAR NE VAUT PLUS GRAND CHOSE...

LE DOLLAR EST DÉSACRALISÉ...

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MAIS LE DOLLAR EN ORIGAMIS...

QUELS CHEFS D’ŒUVRE !!

pour d’autres dollars origami, voir le premier article dans le BN054 pages 19 et 20.

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LA MUSIQUE ET LES BILLETS : CÉLÉBRITÉSpar Axel Férevivre

cet article fait suite à l’article «La musique et les billets : Généralités» du même auteur, à suivre: Instruments.

Parmi les 158 billets à thème musical (sans compter les 32 billets allégoriques illustrant des lyres ou des anges et leurtrompette) 58 billets (soit 37%) illustrent 56 célébrités du monde de la musique (compositeurs, interprètes, artistes lyriques)réparties dans 37 pays.(L’Italien Verdi, le Kirghize Toktogul et le Tchèque Smetana figurent chacun sur deux billets distinctsde leur pays respectif mais deux célébrités, Roland de Lassus et Philippe de Mons, figurent sur le même billet belge).

Distribution des 58 billets illustrant une célébrité du monde musical répartis dans 37 pays

Parmi les 56 célébrités on dénombre un facteur d’instrument (Adolphe Sax), 4 cantatrices et 51 compositeursdont Clara Schumann; on dénombre donc 5 femmes, soit à peine 10% du total des célébrités.

Concernant les pays, l’Autriche arrive seule en tête avec 5 billets, 6 pays se partagent la deuxième place avec 3 billetschacun, 5 pays prennent la troisième place avec 2 billets chacun. 25 pays ferment la marche de ce palmarès avecchacun, un billet unique; en voici la liste : Allemagne, Arménie, Bosnie Herzégovine, Bulgarie, Danemark, Estonie,Finlande, Géorgie, Ghana, Grande Bretagne, Hongrie, Indonésie, Irlande, Lituanie, Paraguay, Pays Bas, Roumanie, Russie,Serbie, Slovénie, Suède, Suisse, Turquie, Ukraine, Uruguay.

Quelques curiosités ...

Deux compositeurs à la baguette! Deux compositeurs d’hymne national

W.R.Supratman Vincas KudirkaHeitor Villa-Lobos Hector Berlioz(Indonésie) (Lituanie)

Pour toute information complémentaire : xavier.lefevre@dbmail.com

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Abdylas Albeniz Amu Barrios Bartok Bellini Berlioz

Bruckner Chopin De Falla De Lassus De Mons Debussy Destinova

Sir Elgard Enescu Fabini Flagstad Gallus Gomez Grétry

Grieg Haydn Honneger Hristov Itri Katchatourian Kudirka

Kurmangazy Lind Melba Mokranjac Moniuszko Mozart Nielsen

O’Carolan Paderewsky Paliashvili Paterson Qunanbayuli Ravel Sax

Schubert Schumann Sibelius Skovoroda Smetana Strauss Supratman

Sweelinck Tchaikovski Tobias Toktogul Verdi Villalobos Visnjic

Partitions et symboles musicaux : sur une dizaine de billets on peut observer un certain nombre de signes musicaux(clés de sol, croches, bémols); une vingtaine de billets font apparaître des extraits significatifs de partition, par exemple:

«Abesalom et Eteri» (Paliashvili) «Oedipe» (Enescu) « Gayaneh» (Katchatourian) «Polonaise» (Chopin)

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The history of the silver circulation in Chi-na starts from the Xia dynasty (BC 2000-1600). This history lasts for more than 3000years.

From the Tang Dynasty (A.D. 618-907), the commerce grows rapidly,but the quantity of the copper islimited and cannot meet the needsof the circulation. So the silver cir-culation became common and ac-ceptable. The government used thesilver to pay the expenses. Sometax of the government is also han-dled in using silver. To the end ofthe Tang dynasty, the silver is ac-cepted by citizen to use in the civilcirculation. The citizen use silverto pay and keep fortune, silver cir-culates in the daily life.

In the Song Dynasty (A.D. 960-1279), thesilver circulation became more and morecommon in both government and civildaily life. Almost all the tax could be han-dled in using silver.The illustrated double-axe shaped ingot isthe silver stock by government during theSong Dynasty. In the front face, there arefive chinese characters, « WANG Tian XiLang Ji », which is the name of the artisan

who made the ingots. All the ingots weremade under the government management.The weight is around 440g. It is the very

important evidence of silver circulation inChinese Government Payment System. No-wadays, it is worth more than 1500 € to col-lectors.To the middle and end of Ming Dynasty(A.D.1368-1644), the silver became the pre-valent money in China.

In the Qing Dynasty (A.D.1644-1911), sil-ver became the important and main moneyin the circulationas it became the main va-

lue measure and circulation tool instead ofcopper coin. The illustrated oval silver ingot was made

in Sichuan Province in Qing Dynas-ty. It is one kind of Tax Silver Ingots.The weight is around 360g. The Chi-nese character in the front face is« Guangxu Shinian Juanshu », whichmeans the year 10th Guangxu, Qingdynasty. Juanshu is a kind of tax inChina. Before the Chinese modern silvercoins were created, most of the silverin the circulation were as ingots. Ithad its own standard. The value incirculation depended on the weightof the ingots. The silver ingots col-lection is very hot in Chinese market.It is a historical evidence of the Chi-nese silver circulation.

This is just the brief introduction of the sil-ver circulation is China.

WU Qidi 2008-2-18

Shanghai China

Brief Introduction of the Silver Circulation in China

L’histoire de la circulation de l’argent enChine commence sous la dynastie des Xia(entre 2000 et 1600 avant J.-C.) Cette his-toire dure donc plus de trois mille ans.À partir de la dynastie des Tang (A.D. 618-907), les relations commerciales s’intensi-fient mais la quantité disponible de cuivre,alors métal monétaire, était limitée et ne suf-fit plus à la circulation.Ainsi, la circulation de l’argentmétal devint fréquente et accepta-ble. L’État utilisa l’argent pour ré-gler ses dépenses et une partie destaxes à payer fut payable en argent.À la fin de la période Tang, l’ar-gent est accepté par la populationpour les transactions courantes, ilsert aussi bien à payer qu’à stoc-ker de la valeur, il est présent dansla vie quotidienne.Durant la période Song, (A.D. 960-1279), la circulation de l’argent devint deplus en plus courante tant pour les tran-sactions officielles que pour le commerceentre citoyens ; toutes les taxes devinrentpayables en argent.Le lingot en forme de double hache quenous illustrons a été fabriqué pour l’Étatdurant la période Song. Sur sa face, on voitcinq idéogrammes « WANG Tian Xi LangJi », ce qui est le nom de l’artisan qui fon-dit ce lingot. Tous les lingots étaient fon-

dus sous le contrôle des autorités gouver-nementales. Son poids est approximative-ment de 440g. C’est une preuve historiquetrès importante de l’utilisation de l’argentdans le système monétaire du gouvernementchinois de l’époque. Actuellement un tel lin-got a une valeur marchande de 1500 €auprès des collectionneurs.À partir du milieu de la période Ming

(A.D.1368-1644), l’argent devint le métalmonétaire prédominant en Chine.

Durant la dynastie Qing (A.D.1644-1911),l’argent supplanta tous les autres modes depaiement et devint l’étalon de référence pourles valeurs et les prix, en remplacement despièces de cuivre.Le lingot d’argent oval que nous illustronsa été fabriqué dans la province du Sichuanpendant la dynastie Qing. C’est l’un des

modèles de lingot qui étaient utilisés pourrégler les taxes dues, son poids est approxi-mativement de 360g. Les idéogrammes pré-sents sur sa face se lisent « Guangxu Shi-nian Juanshu », ce qui le date du 10 Guan-gxu, de la dynastie Qing. Juanshu est untype de taxe perçu en Chine.Avant que les pièces chinoises modernesen argent soient frappées, la plus grande

partie de la circulation de l’argentse faisait sous la forme de lingots,chacun selon son propre stan-dard et la valeur reconnue pourla circulation dépendait du poidsdu lingot.

La collection de ces lingots d’ar-gent est un thème central de lanumismatique chinoise ; ils sontdes témoignages historiques im-portants que nous avons essayé

de présenter durant cette très courte intro-duction à la circulation monétaire en argenten Chine.

WU Qidi 2008-2-18

Shanghaï - Chine

Une brève introduction à l’histoire de la circulation de l’argent métal en Chine

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Bulletin numismatique version internet, mode d’emploi :Dans la version PDF que vous avez à l’écran, tous les liens internet fonctionnent directement par simple clic et la plus grande partiedes images sont doublées par une version plein écran mise en ligne sur le net. Il vous suffit donc de cliquer sur n’importe quelle imagepour obtenir cette même image en grand format.Vous pouvez enregistrer une copie intégrale du BN en PDF (cliquez sur « enregistrer copie ») , puis la transmettre en pièce jointe parcourriel ou la garder sur votre disque dur pour consultation ultérieure.POUR UNE VERSION PAPIER, IMPRIMEZ LE PDF, EN NOIR ET BLANC OU EN COULEURS

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