Azur Entreprises et Commerces N°95

28
ENTREPRISES COMMERCES DOSSIER I P. 11 LES ENTREPRISES QUI L’UTILISENT VOUS DISENT POURQUOI... une publication de la 5 95 Voie vers l’employabilité et la réussite professionnelle pour les jeunes, levier de compétitivité pour les entreprises...

description

le magazine éconmique de la côte d'azur

Transcript of Azur Entreprises et Commerces N°95

Page 1: Azur Entreprises et Commerces N°95

ENTREPRISES COMMERCES

DOSSIER I P. 11

LES ENTREPRISES QUI L’UTILISENT VOUS DISENT POURQUOI...

une publication de la

5L E M A G A Z I N E É C O N O M I Q U E D E L A C Ô T E D ’ A Z U R # 9 5

Voie vers l’employabilité

et la réussite professionnelle

pour les jeunes,

levier de compétitivité

pour les entreprises...

Page 2: Azur Entreprises et Commerces N°95
Page 3: Azur Entreprises et Commerces N°95

N° 95 FEVRIER-MARS 2013

ENTREPRISES & COMMERCESL E M A G A Z I N E É C O N O M I Q U E D E L A C Ô T E D ’ A Z U R # 9 5

EditeurChambre de Commerce et d’Industrie Nice Côte d’Azur - 20, boulevard Carabacel BP 1259 - 06005 NICE CEDEX 1

Directeur de la publicationBernard KLEYNHOFF, Président

Directeur du comité de rédactionJean-Pierre SAVARINO, Vice-président

Directeur de la rédactionSylvain ROUGET, Directeur Communication

Rédacteur en chefChristian PROUD-DIAZ, Responsable é[email protected]

Conception-Rédaction-RéalisationService Editions - Direction de la Communication - Chambre de Commerce et d’Industrie Nice Côte d’Azur Tél. : 04 93 13 73 93 - Fax : 04 93 13 73 24 E.mail : [email protected]

Impression : Trulli (Vence)

Tiré à 55 000 exemplaires Dépôt légal à parution / ISSN 1296 - 3755La reproduction, même partielle, de tout matériel publiédans ce magazine est interdite (loi du 11/03/57)

Régie publicitaire du magazine

0 800 422 222 gratuit depuis un fixe)

ou 334 898 898 28 (de l'étranger)

www.cote-azur.cci.fr

contactez Michèle Dabbène au 04 93 13 73 93 ou par mail : [email protected]

ENTREPRISES COMMERCES

DOSSIER I P. 11

LES ENTREPRISES QUI L’UTILISENT VOUS DISENT POURQUOI...

une publication de la

5L E M A G A Z I N E É C O N O M I Q U E D E L A C Ô T E D ’ A Z U R # 9 5

Voie vers l’employabilité

et la réussite professionnelle

pour les jeunes,

levier de compétitivité

pour les entreprises...

Ce document, en qualité papier PEFC (1), est réalisé par une imprimerie certifiée «Imprim’Vert» respectant les principes du développement durable par la suppression d’alcool isopropylique et l’utilisation d’encres à base d’huile végétale, conditionnées en fût réduisant ainsi leur consommation. Le recyclage papier, plastique, carton, aluminium, est valorisé et bénéficie d’un conditionnementen balles. Les solvants captés sont également biodégradables et recyclés. (1) le bois provient de forêts gérées durablement, comme l’exigent les critères d'Helsinki.

L’apprentissage, ça marche !Notre « manifestation » de mobilisation pour une Nouvelle Ligne Ferroviaire futun succès. 250 chefs d’entreprises, acteurs socio-économiques, salariés et étudiantsétaient présents et nous comptons près de 5000 signataires à la pétition de soutien.Je tiens à vous remercier pour cet engagement.

La mobilisation se poursuit pour une Nouvelle Ligne Ferroviaire en PACA, sans elle,ce seront 22 heures par mois perdues pour nos déplacements en 2023. Pour cela, laCCI Nice Côte d’Azur propose 12 actions pour améliorer les déplacements. Nousallons rester vigilants pour que des décisions durables soient prises. C’est notre rôlede porte-voix, notre engagement pour le développement économique de ceterritoire.

Dans un tout autre registre, les questions d’emploi, de formation et d’orientationsont au cœur des débats. L’apprentissage est l’une des pistes évoquées régulière-ment pour trouver des solutions. Il s’agit de répondre aux besoins des entreprises,en matière d’emploi, notre objectif étant d’insérer les jeunes dans la vie profession-nelle grâce à l’alternance et l’apprentissage.

Le 8 février dernier plus de 2000 jeunes et 180 professionnels, ont animé par leurséchanges la 3e Nuit de l’Orientation. Nous poursuivons nos actions sur cette théma-tique, en lançant avec nos partenaires que sont la Chambre des Métiers et de l’Arti-sanat, la Chambre d’Agriculture et l’Académie de Nice, le Mois de l’Apprentissage.Une innovation cette année, le bus de l’apprentissage qui sillonnera le départementdurant 2 semaines, afin de présenter les différentes formules d’apprentissage auxcollégiens et lycéens, mais également auprès des entreprises. Cette démarcheessentielle à nos yeux est le dossier central de ce nouveau numéro: l’apprentissage,ça marche !

Azur Entreprises I N° 95 I 3

Actu écoStratégie n p.4

Pacte de compétitivité : le Préfet de région à Nice

Evénement n p.6Le Mercure d’Or pour

3 commerçants azuréens Action n p.7

Mobilisation pour la Nouvelle Ligne FerroviaireUrbanisme n p.9

La CCI créé un observatoire pour développer les zones d’activités

Interview n p.9Michel Puy, Président de la FPI 06

Le dossierL’apprentissage, ça marche ! n p.11/14

Les entreprises qui l’utilisent disent pourquoi...

Dossiers & thématiquesTourisme n p.16/17

Retour sur le 2e Tourisme Business MeetingIndustrie n p.18/19

Cap Indus, une démarche efficace

Portraits d’entrepreneursIzypéo n p.20MMV n p.20

Equipages n p.21Yep Conseil n p.21

Geetech n p.26

La boîte à outils de l’entreprise

PME Performance +, dispositif gagnant ! n p.22/23

La CCI lance le plan Fédé 2015 n p.24

Sommaire

Bernard KLEYNHOFF

Président de la Chambre de Commerce et d’Industrie

Nice Côte d’Azur

Flashez ce code et accédez directementà l’ensemble des appspour smartphone de la CCI Nice Côte d’Azur

suivez-nous sur

> retrouvez Bernard Kleynhoff sur le blog @presidentwww.cote-azur.cci.fr/Rubriques-CCI/PRESIDENT

Page 4: Azur Entreprises et Commerces N°95

4 I Azur Entreprises I N° 95

Actu & rendez-vous

PACTE DE COMPÉTITIVITÉ : LE PRÉFET DE RÉG AUX CHEFS D’ENTREPRISE AZURÉENS

n STRATÉGIE. LE 1ER FÉVRIER DERNIER, HUGUES PARANT EST VENU À LA CCI PRÉSENTER EN DÉTAIL LE PACTE NATION LA COMPÉTITIVITÉ ET L’EMPLOI, DEVANT DE NOMBREUX DÉCIDEURS DU DÉPARTEMENT.

Au-delà des 35 mesures du pacte de compétiti-vité, présenter la stratégie globale mise enœuvre et écouter les chefs d'entreprise azu-réens : c'étaient là les deux objectifs de l'inter-vention qu'a faite Hugues Parant, préfet de laRégion PACA, début février à la CCI NiceCôte d'Azur en présence de Bernard Kleyn-hoff, président de la CCI, Dominique Estève,Président de la CCI régionale et d'une cen-taine d'acteurs économiques locaux. Ces me-sures concrètes en faveur de la croissance, dela compétitivité et de l'emploi constituent il estvrai un tournant important de la politique éco-nomique française. Elles visent à l'allégementdu coût du travail, à la stimulation de l'innova-tion et de l'exportation ainsi qu'au soutien del'emploi des jeunes.

Une vraie stratégiePour Hugues Parant, qui était venu en compa-gnie des directeurs départementaux de laBanque de France, d'Oseo, de la Caisse desDépôts et des services de l'Etat, on retrouve

dans ce pacte de compétitivité des mesuresbien connues comme le Crédit Impôt ou laCréation de la BPI (Banque Publique d'Inves-tissement). "Mais derrière les 35 mesures an-noncées, il y a une vraie stratégie", insistait-il."C'est ce message que nous voulons faire passer.Le pacte comporte des éléments défensifs en ma-tière d'emploi, mais aussi offensifs en matièrede compétitivité des entreprises. Cette image glo-bale, nous voulons la présenter aux chefs d'en-treprise des différents départements de la régionPACA".

Prendre en compte les spécificités locales"Mais nous cherchons aussi et surtout à enten-dre les acteurs de l'économie locale, a soulignéHugues Parant. Ce parcours que nous avonsentrepris dans la région doit aboutir sur des ef-fets de retour, nous permettant d'alerter le gou-vernement des problèmes rencontrés sur leterrain, comme ceux relatifs à la simplificationadministrative. Car il existe des particularitéslocales. On ne raisonne pas de la même façon à

Nice qu'à Gap. Ici, sur la Côte d'Azur, les ques-tions qui nous ont été remontées lors de la réu-nion portent sur l'économie portuaire, ou surl'économie transfrontalière avec des problèmesd'observation des mêmes règles entre Italiens etFrançais". Par exemple, la fermeture de cer-tains marchés en Italie ne correspond pas for-cément à des pratiques identiques chez nous.

Crédit d'Impôt : une mesure opérationnelle depuis le 1er janvier 2013Parmi les éléments du pacte de compétitivitéqui ont suscité le plus de questions dans lasalle figure bien sûr le crédit d'impôt. Le Pré-fet de Région a précisé que cette mesurephare du pacte était déjà opérationnelle : ellea démarré au 1er janvier 2013. "Ce crédit d'im-pôt, destiné à améliorer la compétitivité des en-treprises, porte sur l'ensemble de la massesalariale constatée au 1er janvier". Le dispositiffait partie du volet "offensif" du pacte et s'ap-plique à tous les secteurs, que ce soit l'indus-trie ou les services, et à toutes les entreprises,

Phot

o Ré

dacti

on

Hugues Parant, Préfet de la région PACA a exposé les mesures du pactede compétitivité et leurs effets attendus sur l’économie.

Page 5: Azur Entreprises et Commerces N°95

Azur Entreprises I N° 95 I 5

ION FACE

AL POUR LA CROISSANCE,

qu'elles soient grandes ou petites. "Un avan-tage a aussi été prévu pour les entreprises demoins de 250 salariés, soit 98 % du tissu écono-mique de la PACA : elles peuvent bénéficier d'unremboursement anticipé de ce crédit d'impôt parl'intermédiaire d'Oseo." indique Hugues Pa-rant.

La Banque Publique d’Investissement et Oséo montent au frontAutre volet qui touche aussi à la trésorerie : lapossibilité d'obtenir de la BPI, la Banque Pu-blique d'Investissement, qu'elle couvre de 50à 60 % des crédits de trésorerie qu'une banqueaccorderait. "Le crédit aujourd'hui n'est pas trèscher, poursuit Hugues Parant. Mais lesbanques ne prêtent pas forcément toujours.Nous avons ainsi rétabli une mesure qui avaitporté ses fruits en 2008-2009. Oseo, donc l'Etat,en apportant des garanties sur les lignes de cré-dits que les banquiers accorderaient, prendraitainsi une partie du risque, ce qui devrait facili-ter l'obtention du crédit". n

Pour le Préfet de Région, la création de laBanque Publique d'Investissement vientrépondre aussi aux besoins d'investisse-ments des entreprises. Si son but n'est pasde prendre des risques, elle veut jouerpleinement un rôle de déclencheurpermettant d'entraîner un pool bancaire."Autre volet à prendre en compte dans cettestratégie globale qui se dessine : l'amorçaged'une stratégie de "flexisécurité" en matièred'emploi. Le pacte de compétitivité porteainsi à la fois sur l'accès au crédit,l'allégement des charges, l'augmentationdu volume de "l'emploi aidé" (41.000 enPACA) avec même une possibilité donnéeaux entreprises d'ajuster la masse salarialepour passer un cap dangereux."2013 s'annonce comme une annéedifficile, compliquée pour les entreprises",conclut Hugues Parant. "Le pacte decompétitivité devrait permettre de passercette phase dépressive en attendant lareprise européenne qui pourrait intervenird'ici la fin de l'année."

EN ATTENDANT LAREPRISE EUROPÉENNE

Nuit de l’Orientation 2013 : plus de 2000 participantsC’est devenu un rendez-vous incontournable entre jeunes et entreprises. La 3eédition de la Nuit de l’Orientation s’est déroulée le 8 février dernier à la CCI,qui a accueilli plus de 2000 jeunes et leurs parents, venus à la rencontre de120 professionnels azuréens, représentant 185 métiers.

Storyginal (Sophia Antipolis) lauréat du concours SFR jeunes talents PACAL’entreprise azuréenne fondée par Christophe Brun, accompagnée par l’incubateurParis Tech, développe avec succès son concept de service web dédié à laconservation des «mémoires» familiales. Un service distingué dans la catégorie«entrepreneurs sociaux» du concours SFR jeunes talents en ragion PACA.Storyginal sera finaliste du concours national, le 27 mars.

Möbius a été tourné sur la Côte d’AzurSorti en salles le 27 février, le film Möbius d’Eric Rochant, avec Jean Dujardindans le rôle principal, a fait l’objet de 15 jours de tournage sur la Côte d’Azur(Cannes, Riviera Française, Métropole niçoise, Antibes Sophia Antipolis ontaccueilli l’équipe). Turf -autre film également tourné dans les Alpes-Maritimes(8 jours Notamment à l’hippodrome de Cagnes sur Mer), en 2011- par FabienOnteniente avec Alain Chabat en vedette, est actuellement premier au boxoffice.

Business Accelerator : rendez-vous à la CCI en marsLa troisième édition de BA06 event se tient le 20 mars à la CCI Nice Côte d’Azur.Véritable accélérateur de business, BA06 event permet aux entreprisesinnovantes, aux donneurs d’ordre, aux investisseurs publics / privés et auxaccompagnants de se rencontrer en un seul lieu, le temps d’une journée, pourconcrétiser des opportunités d’affaires. Une centaine d’entreprises sontattendues pour cette troisième édition du marché de l’innovation, organisé àl’initiative de la commission développement économique durable de l’UPE06,présidée par Georges Dao. Cette année, quatre grandes catégories d’entreprisesinnovantes sont concernées : Industrie, TIC (Techniques de l’Information et dela Communication), Green Business et Services.

MS Innovations (Sophia Antipolis) : un C.A proche du million d'euros en 2012 Créée en 2002 et dirigée par Laurent Silva (photo),la PME azuréenne (elle est également implantéeau Liban et à Dubai) annonce une augmentationde ses résultats, qui frôlent le million d’eurossur le dernier exercice et confirme la pertinence

de son offre permettant de capitaliser sur les nouveaux usages marketing liésà l’utilisation du mobile. Avec la clôture positive de l'exercice 2012 et uncarnet de commandes bien rempli, MS Innovations démarre l'année 2013 avecdes perspectives prometteuses.

bref...en

Page 6: Azur Entreprises et Commerces N°95

Créé par l’UPE06, ce nouveau fondsd’amorçage est soutenu par l’écosystèmelocal. Il propose une démarche d'actionnouvelle et globale pour le département. Le Fonds a pour objectif d’investir encapital (35 % au plus, pour des montantscompris entre 50 000€ et 10 % de l’actifnet du fonds) dans des entreprisesinnovantes à fort potentiel sur les Alpes-Maritimes, en particulier dans lestechnologies de l’information et de lacommunication, les services, l’industrieinnovante, le e-commerce, la santé, lesécotechnologies et le développementdurable.Dans cette période difficile et sur undépartement qui n’est pas habitué à cetype d'investissement, le projet a pu voir le

jour grâce à l'implication financière d'unequinzaine de chefs d'entreprises desAlpes-Maritimes, suivis par trois banqueslocales. Géré par Equitis (qui a confié lasélection des entreprises éligibles au fondsà BA06 Accompagnement associationconstituée d'experts, d'entrepreneurs et definanciers locaux expérimentés) le FCPRFonds Entrepreneurial 06 est agréé parl'Autorité des Marchés Financiers (AMF)depuis le 23 novembre 2012, ce quiapporte une crédibilité supplémentaire etla possibilité de faire appel à l'épargnepublique. Il bénéficie d'un taux de fraistrès peu élevé : un critère fort pour laperformance future des souscripteurs.

Contact : [email protected]

Focus UN FONDS ENTREPRENEURIAL 06POUR APPUYER L’INVESTISSEMENT

Robertet-Charabot (Grasse) : des investissements en 2013Dirigé par Philippe Maubert, le groupegrassois confirme que l’entreprise vainvestir plusieurs millions d’euros sur sonsite du plan de Grasse cette année. Poidslourd mondial du secteur des arômes,parfums et matières premièresl’industriel a réalisé 396 millions d’eurosde C.A en 2012, soit une progression de6 %.

Euclyde (Sophia Antipolis) : résultats en hausse

Dirigé par Magdy Houry (photo)le Data Center (hébergement,sauvegarde, cloud, sécurité)implanté sur Sophia-Antipolis et Besançon, vient

d'annoncer ses résultats 2012 en fortehausse sur son activité hébergement. Parailleurs, Euclyde clôture l'année avec unrésultat net de plus de 20 % et uneprésence consolidée sur ses marchés deréférence dans les Alpes-Maritimes etdans l’Est de la France: entreprises,collectivités. L’entreprise prévoit 3millions d’euros d’investissements en2013.

Hyatt emporte la gestion du palaisde la Méditerranée (Nice)Propriété du groupe quatari Katarahospitality (également acquéreur duMartinez à Cannes en juin dernier), legrand hôtel niçois verra sa gestiondésormais assurée par le réseauaméricain Hyatt hotels, présent dans 45pays avec 500 hôtels.

Thales Alenia Space (Cannes) :nouveau dirigeant

Jean-Michel Capelli(photo) a été nomméle 4 février Directeurde l’EtablissementThales Alenia Spacede Cannes. Ilremplace PierreBénard, lui-mêmeappelé à denouvelles fonctions

au sein du Groupe Thales, qui emploie7500 personnes en France, Italie,Espagne, Allemagne, Belgique et Etats-Unis.

bref...en

6 I Azur Entreprises I N° 95

le 28 janvier à Paris ont été remis les prixdu 38e challenge du commerce et desservices: les très prestigieux Mercures etPanonceaux d’Or. Accueillis aux pavillonsde Bercy, les lauréats (24 commerçantsont reçu un Mercure d’Or et 9 unionscommerciales, un Panonceau d’Or)comptaient plusieurs azuréens dans leursrangs cette année.

Distingués dans la catégorie « Innovationcommerciale et qualité » du challenge,trois commerçants azuréens sontdésormais des Mercures d’Or. Il s’agit deThierry Auer, chocolatier confiseur à Nicequi perpétue avec talent l’enseignefamiliale, qui est l’une des plusanciennes de la ville: elle a été créée en1820 par son aïeul. Egalementchocolatier et pâtissier c’est un autrehéritier d’une grande maison créée en1927 qui a reçu un Mercure d’Or:Christophe Canet porte un savoir-faireexceptionnel, forgé par 3 générationssuccessives dans la célèbre boutique duboulevard Gambetta. Enfin, RenéBlancard, dont l’épicerie fine MarchéSainte Anne (Grasse) est devenue uneadresse réputée pour sa qualité,(notamment sa cave à vins auxmillésimes rares) et l’écoute de saclientèle. Elle porte désormais fièrementle sigle du Mercure d’Or.

LE MERCURE D’OR POUR 3 COMMERÇANTSAZURÉENS

Distinction

Outre ces 3 commerçants qui font honneurleur profession et leur département,l’Office du commerce & de l’Artisanat deNice (OCAN) a lui aussi été récompenséavec un Panonceau d’Or, remis à sonprésident, Bernard Chaix. l’OCAN a étéfondé par la Ville de Nice, l’Office duTourisme et des Congrès de Nice Côted’Azur, la Fédération du Commerce Niçoiset Azuréen, la Chambre de Métiers et del’Artisanat des Alpes-Maritimes et laChambre de Commerce et d’Industrie.

Créé par le réseau des CCI et réalisé enpartenariat avec le Ministère de l’artisanat,du commerce et du tourisme, les BanquesPopulaires et la GSC Garantie Sociale deschefs et dirigeants d’entreprises, leChallenge du Commerce et des Services apour but de distinguer les meilleurscommerçants et unions commerciales deFrance. 10 commerçants azuréens ont étécandidats lors de ce 38e challenge.

Plus sur les lauréats: www.maison-auer.comwww.patisseriecanet.comwww.marchesainteanne.comwww.nice-commerce-artisanat.fr

Actu & rendez-vous

Parmi les 3 lauréatsazuréens, ChristopheCanet chocolatier-patissier à Nice.

Page 7: Azur Entreprises et Commerces N°95

Azur Entreprises I N° 95 I 7

NOUVELLE LIGNE FERROVIAIRE : LA CCI MOBILISE LES CHEFS D’ENTREPRISE AZURÉENS

n ACTION. LES ALPES-MARITIMES RÉCLAMENT UNE SOLUTION EFFICACE ET DURABLE AUX PROBLÈMESDE DÉPLACEMENTS. 250 CHEFS D’ENTREPRISES, ACTIFS ET ÉTUDIANTS ONT RÉPONDU À L’APPEL DE LACCI NICE CÔTE D’AZUR POUR PRENDRE UN NOUVEAU DÉPART : LE PROJET DE NLF.

Les socioprofessionnels se mobilisent pourfaire entendre leur voix et proposer une solu-tion efficace et durable : la Nouvelle Ligne Fer-roviaire. Le projet d’une Liaison à GrandeVitesse est aujourd’hui abandonné car irréa-lisable en raison de son coût, pour laisserplace à une ligne rapide qui a le mérite defaire passer le budget de 22 à 15 milliardsd’euros. Un nouveau départ. La CCI NiceCôte d’Azur, L’UPE06, la Chambre de mé-tiers et de l’Artisanat, l’Union Profession-nelle Artisanale (UPA) et les syndicatsprofessionnels des Alpes-Maritimes ontlancé le rassemblement le 22 janvier. 250chefs d’entreprises, actifs et étudiants ont ré-pondu à l’appel et ont défilé de la gare deNice Saint Augustin (rebaptisée Nice Aéro-port) au Terminal 1 de l’Aéroport Nice Côted’Azur. Un trajet symbolique demandant l’in-ter-modalité des moyens de transport du 06.

Un rassemblement rejoint et soutenu par lesresponsables politiques locaux. Eric Ciotti,Député, Président du Conseil général desAlpes Maritimes, Alain Philip, Vice Présidentde la Métropole Nice Côte d’Azur, Patrick Al-lemand, Vice Président du Conseil RégionalProvence Alpes Côte d’Azur ont ainsi affirméleur soutien au projet défendu par les socio-professionnels.

Après ce temps fort et le consensus affiché au-tour de ce projet, la CCI Nice Côte d’Azurlance une pétition en ligne : www.jesoutiens-laNLFPACA.fr. Objectif : que la « Commis-sion 21 » (qui sélectionne les infrastructuresque l’Etat doit financer) retienne dans sesorientations et propositions ce projet et cephasage et permette ainsi à la région Pro-vence Alpes Côte d’Azur de disposer d’unesolution efficace et durable aux problèmesde déplacements. La région accuse un retarden infrastructure ferroviaire considérable :PACA dispose du plus petit linéaire de voiesferrées par habitant de France.

Le constat est en effet préoccupant pour l’étatdes transports dans les Alpes Maritimes. Parexemple avec une congestion quotidiennequi s’amplifie avec de fréquentes situationsde blocage sur l’A8 et le réseau routier azu-réen. 12 heures perdues dans les embouteil-lages par mois et par personne sur l’A8 entreCannes et Nice, soit une journée et demie detravail par mois ! Un coût important pour lesentreprises et leurs salariés lié au tempsperdu dans les transports et à la surconsom-mation de carburant. Et une situation qui vas’aggraver encore. Il faut prendre en comptel’accessibilité ferroviaire au territoire natio-nal de très mauvaise qualité : en 2 heures, on

n’accède depuis Nice qu’au département voi-sin du Var ! Des exemples? pour Nice-Mar-seille : 2h30 ; Nice-Paris : 5h30 et pourNice-Barcelone : 10h! De plus l’ouverture etl’accessibilité de notre territoire sont forte-ment dépendantes de l’aéroport Nice Côted’Azur... qui sera en limite de capacité en2020/2025.

Ainsi, après un comité de pilotage constructifle 9 janvier dernier, les socioprofessionnelsazuréens demandent que le comité de pilo-tage des cofinanceurs arrive à un consensuset décide d’un projet de phasage répondantaux besoins les plus criants et prenant encompte les contraintes financières et d’opti-misation des coûts… Ce phasage doit abso-lument privilégier les tronçons les plussaturés et notamment la section le Muy-Niceet le réaménagement de la voie existanteentre Nice et Vintimille. La réalisation de lasection Le Muy-Nice est en effet indispensa-ble pour disposer d’un système de transportperformant sur la Côte d’Azur, avec une vraiedesserte TER. n

En savoir +www.jesoutienslaNLFPACA.fr

www.cote-azur.cci.fr

Autour de Bernard Kleynhoff, Président de la CCI, décideurs politiques et économiques de toutle département ont manifesté leur soutien au projet de nouvelle ligne ferroviaire.

Actu & rendez-vous

Page 8: Azur Entreprises et Commerces N°95

8 I Azur Entreprises I N° 95

OZEA : UN OBSERVATOIRE POUR LES ZONES D’

n URBANISME ET FONCIER D’ACTIVITÉS. AVEC SES PARTENAIRES, LA CCI A LANCÉ UN NOUVEL OBSERVATOIRE DESTIN LE DÉVELOPPEMENT DU FONCIER D’ACTIVITÉS DANS LES ALPES-MARITIMES.

OZEA (pour Observatoire des Zones & Espacesd’Activités) recense et cartographie l’ensembledu foncier dédié aux activités économiques surle territoire des Alpes-Maritimes. Avec notam-ment comme objectif de défendre le maintiende l’économie de production. En 2007, uneétude réalisée par SAM (Syndicat SophiaAlpes-Maritimes) estimait déjà le besoin desentreprises azuréennes en locaux d’activitéset de logistique à 150.000 m². Preuve, s’il enest besoin, du manque criant de zones d’acti-vités sur les Alpes-Maritimes qui pénalise nosentreprises soumises -qui plus est- à une fortepression foncière.

Trois exemples parmi tant d’autres, qui illustrentce besoin. A l’est, Facotec, bureau d’études in-dustrielles installé sur la zone Anatole France(La Trinité), sujette à un plan de préventiondes risques (PPR) inondation. Si les élusconcernés se sont engagés à faire des travauxpour sortir la zone de l’inondabilité, le PLUclasse le site en éco-quartier. « L’entreprise estcondamnée à partir, mais où ?, s’interroge sondirecteur Christian Ferrier. Pour l’instant, au-cune solution ne s’offre à nous, trouver un em-placement restant difficile et cher».Plus à l’Ouest, Malongo cherche à regrouperet développer son activité sur un même site àLa Gaude. Dix ans de recherche, quatre an-nées de contentieux et un projet de plus de 30millions d’euros qui végète dans les cartons.Si le torréfacteur a dernièrement réussi à in-tégrer une nouvelle ligne de production dansl’un de ses trois sites carrossois, « la solution

reste temporaire, insiste Jean-Pierre Blanc, ledirigeant de l’entreprise (voir ci-contre), qui adéjà dû installer en 2011 deux lignes de pro-duction en Belgique. Ce n’est ni un plaisir, niune menace, mais une nécessaire organisationde notre travail ».D’autres ont sauté le pas, à l’instar de ScaïTech, installée à la Roquette depuis 1985.N’ayant pas trouvé de solutions viables pourson projet industriel, malgré la mobilisationde nombreux services, la PMI est partie cetété développer ses silencieux pour l’aviationlégère dans le Var...

Face à une offre foncière sclérosée, la CCI en-tend donc peser de tout son poids pour donnerla priorité aux activités économiques et indus-trielles dans l’affectation des sols lors de l’éla-boration ou la révision des documentsd’urbanisme. Mais aussi préserver les zonesd’activités déjà existantes et sensibiliser lesélus à la création de nouveaux parcs d’activi-tés. Objectif : renforcer une économie de pro-duction qui, rappelons-le, est source decréation d’emplois et de valeur ajoutée. Or,pour influer sur les collectivités, « il faut dé-montrer sur la base d’une analyse terrain finela pénurie de l’offre d’activité, et donner toutesles informations nécessaires pour permettred’alimenter les réflexions sur une stratégie ter-ritoriale commune de long terme », explique-t-on à la CCI. Ce sont les principaux enjeuxd’OZEA, fruit d’un travail collaboratif avec leConseil général, l’EPA Plaine du Var et la Mé-tropole Nice Côte d’Azur.

Concrètement, OZEA recense et cartographie aufur et à mesure de la réception des PLU (Planlocal d’urbanisme) complété par un travail ter-rain, les principales zones d’activités, espacesd’activités ainsi que les espaces disponibles dudépartement : ces parcelles nues ou en frichesen zone d’activités situées hors zones où l’ac-tivité est autorisée. Les parcelles encore dis-ponibles sont généralement laissées en frichecar bien souvent soumises à de fortescontraintes, notamment des risques naturels

Le département est en manque d’espaces pour permettre le développement d’activités économiques, comme ici au Parc d’ActivitésLogistiques à St Isidore : OZEA a pour rôle d’optimiser l’information et le recensement.

Actu & rendez-vous

En tant que Personne Publique Associée, laCCI participe à l’élaboration des principauxdocuments d’urbanisme qui dessineront levisage du territoire azuréen pour les dix ansà venir. Parmi eux, le SCOT (Schéma deCohérence Territorial) fixe les orientationsgénérales de l’aménagement entre leszones à urbaniser (habitat, transports encommun, équipements commerciaux etéconomiques) et les zones naturelles ouagricoles et forestières. Les Alpes-Maritimes comptent 6 SCOTapprouvés ou en cours d’élaboration. LePLU (Plan Local d’Urbanisme) définitquant à lui les orientations d’aménagementau niveau communal. Pour l’élaboration de ces deux documents,la CCI s’attache à influer sur l’organisationd’un environnement favorable audéveloppement économique et industrieldu territoire.

SCOT, PLU, ETC.

Page 9: Azur Entreprises et Commerces N°95

Azur Entreprises I N° 95 I 9

ACTIVITÉS

É À ANALYSER ET ENCOURAGER

(incendie, inondation, mouvement de ter-rain…), la présence de boisement ou encoretopographiques. A chaque zone ou espace re-péré comme disponible est associée une fiched’information où figurent les données concer-nant l’accessibilité, le zonage, l’emprise au sol,les hauteurs réglementaires, le coefficientd’occupation des sols (COS), le niveau derisques naturels et les entreprises présentes. OZEA permet ainsi de valoriser et de partagerune connaissance actualisée sur le foncierd’activité du territoire de la Métropole NiceCôte d’Azur, élargie d’ici à septembre à l’en-semble du département. Des données réser-vées aux techniciens chargés dudéveloppement économique des collectivitésazuréennes, à qui les entreprises peuvents’adresser : « OZEA nous offre la possibilité dedonner une information qualifiée sur ce qui estdisponible et de renvoyer les entreprises vers lescommercialisateurs ou les propriétaires des ter-rains. Bref, de rechercher la meilleure adéqua-tion possible entre l’offre et la demande»,indique-t-on à la Métropole et à l’EPA. Outil deveille foncière, OZEA rappelle l’impérieuse né-cessité de dégager du foncier d’activité. Ne serait-ce que pour répondre à ces entre-prises qui s’interrogent sur leur développe-ment dans un territoire, certes restreint parune topographie contraignante, mais qui ga-gnera à maintenir un équilibre entre fonciersindustriel et touristico-commercial. n

En savoir + 0 800 422 222

MALONGO MISE SUR LA FIN DEL’OBSOLESCENCE PROGRAMMÉE

n INNOVATION. LA PMI AZURÉENNE JOUE LA CARTE DU 100 % MADE IN FRANCE ET INVESTIT SUR L’INNOVATION.

En lançant sa nouvelle machine Ek’oh,Malongo fait un pari sur l’avenir. Com-mercialisée depuis quelques semaines,cette machine à expresso porte tout au-tant les ambitions que les valeurs de lamarque. Fruit de 4 ans de recherche etdéveloppement menés en interne par laPMI de Carros, Ek’ho a fait l’objet de 37brevets et de près de 10 millions d’in-vestissements. « C’est un produit très in-novant, intégrant une technologie encorejamais vue sur une machine à café, in-siste Jean-Pierre Blanc, dirigeant deMalongo. Ainsi, la puce qui est utiliséeest du même type que celle d’un smart-phone actuel. Pour le projet, l’usage ducrédit d’impôt recherche a été détermi-nant. C’est aussi un concept qui prolongenotre philosophie du commerce équita-ble, induite dès 1992: dans ce domaine,nous sommes pionniers».

Entièrement éco-conçue à Carros (ou setrouvent également le contrôle qualitéet les départements vente à distance etSAV), la machine de nouvelle généra-tion est 100 % made in France. Une vo-lonté de différenciation et de qualitépour la marque. «Nous sous-traitons saconstruction en Alsace... Chez le dernierfabricant de fers à repasser de l’hexagone,précise Jean-Pierre Blanc. Basée sur unprincipe de « sous-ensembles», commedans l’automobile, tous ses élémentssont « clipsés» par modules, et démon-tables manuellement comme du Légo...La coque est fabriquée à partir de plas-tiques high-tech riches en fibre deverre, issus du sport et de l’aéronau-

tique. La R&D s’est aussi appliquée àmettre au point une machine perfor-mante (21 bars de pression) et permet-tre un usage intuitif du produit, qui estéquipé de la technologie NFC : Ek’hosait communiquer avec un smartphoneet dispose d’un système start & stopopérationnel en 10 secondes, qui luiévite une mise en veille énergivore.« Elle est en outre garantie 5 ans, totale-ment recyclable et même réparable à l’in-fini. Nous pensons que le marché estdésormais mûr pour appliquer notrestratégie en matière de machines à café :la fin de l’obsolescence programmée. Enclair, nos machines ne se jettent pas unefois en panne, elles sont réparées. NotreSAV intervient en 48h, remplace la ma-chine et répare celle qui a été récupéréechez le client, pour ensuite la remettre encirculation... C’est aussi notre façon decréer de la valeur, en étant éco-responsa-bles. Ceci depuis la cueillette du café quenous achetons jusqu’à la tasse duconsommateur, en passant par la ma-chine et les dosettes : les nôtres sont en fi-bres naturelles, 100 % biodégradables».

Un beau pari industriel pour Malongo,qui mise sur sa prise d’avance sur lemarché pour réaliser un objectif devente de 100000 à 400000 machines paran. L’export est prévu, il devrait démar-rer avec la Scandinavie prochainement.« Nous allons également nous position-ner sur le marché d’équipement de cham-bres d’hôtels, pour lesquelles notrenouvelle machine est parfaitement adap-tée», souligne Jean-Pierre Blanc. n

Jean-Pierre Blanc,dirigeant de Malongo (Carros).

Page 10: Azur Entreprises et Commerces N°95

10 I Azur Entreprises I N° 95

CONSTRUCTIONIMMOBILIÈRE : FOCUS SUR LA CONJONCTUREDU SECTEUR

n INTERVIEW. LOGEMENTS NEUFS : "EN 2013, LA BAISSE DE PRODUCTION AFFECTERA TOUT LE CYCLE ET TOUTES LES CATÉGORIES DE LOGEMENT" ESTIME MICHEL PUY, PRÉSIDENT DE LA FPI 06.

Le baromètre économique est clair. S'il est unsecteur qui souffre actuellement c'est biencelui de l'immobilier, et, par contrecoup, celuidu bâtiment. En 2012, les principaux indica-teurs se sont mis au rouge. Ainsi, entre sep-tembre et novembre, les mises en chantier delogements neufs ont plongé en France de prèsde 25 %. Une situation qui n'épargne pas lesAlpes-Maritimes, comme en témoigne MichelPuy, président de la Fédération des Promo-teurs Immobiliers Côte d'Azur et Corse et di-recteur régional Nice Côte d'Azur d'Icade. "En 2012, nous avons constaté une baisse de33 % des réservations. Nous sommes ainsi arri-vés sur le département à 2670 appartementscontre 4000 EN 2011 indique Michel Puy.Comme il y a un délai de six mois environ entrela réservation et la mise en chantier, les réper-cussions commenceront à se faire sentir au 1er

semestre 2013 avec un fléchissement des ordresde services de travaux au 2e semestre 2013". Sil'on prend les Alpes-Maritimes et l'est du Var,ce sont en 2012 quelque 3200 appartementsqui ont été lancés en travaux, représentant unmontant de 750 millions d'euros. Sur ces 3200appartements en construction, 900 relevaientdes bailleurs sociaux. " Pour 2013, étant donnél'imbrication dans les programmes entre loge-ments sociaux et logements libres, nous allonsobserver un recul du volume de travaux à la foissur tous les segments de logements. La baisse deproduction se fera sur tout le cycle et toutes lescatégories de logements seront impactées".Les causes de cette baisse? Elles sont identi-fiées. "C'est à la fois l'environnement écono-mique, la réduction de l'intérêt que représentaitle dispositif Scellier qui avait permis de soutenirla production de logements neufs. Le Scellier estterminé depuis le 31 décembre 2012, mais sonimpact avait déjà été réduit dès début 2012." Autre problème qui a touché le secteur de laconstruction au début de l'année: les déchets,avec la fermeture de la décharge de la Roqueà Roquefort-les-Pins (depuis rouverte pour un

Michel Puy préside la Fédération desPromoteurs Immobiliers Côte d'Azuret Corse.

Actu & rendez-vous

Pour Jean-Marie Ebel, Président del’Observatoire Immobilier d’Habitat quiintervenait lors d’une conférence de la CCIle 4 mars sur le thème « Prix, taux... à quoifaut-il se préparer en 2013 et 2014 ? Quidétient les clés du marché immobilierd’habitat? », il s’agit «d’éviter un désastreéconomique et social pour un ensemble demétiers qui a démontré par le passé sacontribution essentielle à la croissance et àl’emploi et son soutien actif à laconstruction de logements sociaux.Construire plus de logements est plus quejamais une cause nationale. »

Plus sur la rubrique actualités économiques dewww.cote-azur.cci.fr

«UNE CAUSENATIONALE»

an par décision préfectorale). Pour MichelPuy, c'est un frein supplémentaire. "Il reste àtrouver une solution pérenne. Cette situation aimpacté directement les chantiers en cours pourles terrassements. Durant janvier, il a fallu allerdécharger très loin, ce qui a augmenté les nou-veaux devis de terrassement jusqu'à 30 %. Unpoids insupportable, alors que nous devons ré-duire les prix de vente et par conséquent travail-ler nos prix de revient. Il y a urgence àdébloquer définitivement la situation".

Que pense le président de la FCI du nouveaudispositif Duflot qui prend le relais du Scellier?

"Le Duflot pourrait soutenir le marché pour dulocatif intermédiaire entre le locatif social et leloyer libre. L'élément positif tient dans le mon-tant de défiscalisation, de 18 % alors que le Scel-lier avait fini à 13 %." Autre piste: l'argent del'assurance-vie qui pourrait s'investir dans lelogement. Pour Michel Puy, une solution in-téressante qui permettrait de faire revenir lesinvestisseurs institutionnels sur le logement."Mais aujourd'hui nous manquons de visibilité,estime le président de la FPI 06. Le constat quenous faisons tient dans une baisse de fréquenta-tion de nos bureaux de vente et donc une baissede résultats. La commercialisation est devenuedifficile et les groupes de promotion ne lancentdésormais que des projets qui sont sécuriséscommercialement, c'est-à-dire avec un taux deréservation entre 30 et 50 %. Les autres projetssont abandonnés". Les professionnels veulentéviter de se retrouver dans la situation qu'ilsont connue en 1992 avec un stock de 8000 ap-partements sur les bras dans les Alpes-Mari-times: "Aujourd'hui, à peine 10 % du stockd'appartements à faire n'est pas acheté".

Mais il faut aussi trouver des solutions pourmettre du foncier rapidement sur le marché afinde pouvoir loger les habitants en résidenceprincipale. C'est l'objet de la charte qu'ont si-gnée récemment avec la métropole Nice Côted'Azur 15 bailleurs sociaux et 22 promoteursprivés. Objectif : réguler les prix du marchéde l'immobilier social neuf. En faisant baisserles prix du foncier et en évitant la surenchèreliée à la concurrence entre opérateurs. Unpartenariat est également instauré entre lespromoteurs et les bailleurs sociaux qui achè-tent de plus en plus souvent sur plan. "Cettecharte de régulation présente l'avantage de fixerla règle du jeu vis-à-vis des propriétaires fon-ciers: un prix pour le logement social, un autreprix pour le logement libre. Elle permet de dé-terminer avec précision la valeur acceptabled'un terrain". n

Page 11: Azur Entreprises et Commerces N°95

Oui, l’apprentissage, ça marche… Qu’ils inau-gurent une première expérience ou s’inscri-vent de longue date dans ce processus, lesentrepreneurs rencontrés pour ce dossiersont unanimes: l’apprentissage s’avère un mo-teur clé dans la réussite de leur projet profes-sionnel. Morceaux choisis…

« L’apprentissage est un gage de pérennité pourl’entreprise », revendique Dominique Ivaldi,membre de la CCI délégué la formation pro-fessionnelle et de l’apprentissage. Sas de pré-recrutement pour certains, renfort demain-d’œuvre pour d’autres, transmission dusavoir-faire, dynamisme et jeunesse pour tous,l’apprentissage a des vertus que nul ne peutignorer. Et pourtant, les TPE et PME sont en-core peu nombreuses à utiliser ce dispositif,solution à la problématique de l’emploi et réellevier de compétitivité. « Les freins sont plusd’ordre psychologique que pratique, indique-t-on au Point A, service de la CCI dédié à l’al-ternance qui informe et accompagne jeuneset entrepreneurs tout au long du processus.L’apprentissage souffre encore d’une mau-vaise image, celle d’une voie de garage choisiepar défaut par les moins bons. Or, les étudiants

aujourd’hui choisissent délibérément la voie del’apprentissage pour ce qu’elle est : un moyen demettre un pied dans l’entreprise, acquérir un sa-voir-faire pratique et mettre toutes les chancesde leur côté lorsqu’ils se retrouveront à l’issu deleur cursus sur le marché du travail ».Et ce raisonnement tient aussi bien pour lesjeunes en CAP que pour les étudiants en Mas-ter. Ainsi, dans les Alpes-Maritimes, 26 CFApréparent à plus de 160 diplômes pour plus de250 métiers: services, bâtiment, hôtellerie etautomobile en tête, mais aussi production,communication, informatique, finance… Lechamp des possibles est vaste. Quant au coût,s’il existe, il est amoindri par de nombreusesaides: crédit d’impôt, exonération de charges,aides régionales à l’effort de formation(AREF) et à la formation du maître d’appren-tissage… En 2011, 1157 entreprises ont ac-cueilli plus de 3500 apprentis. Et vous?Laissez-vous convaincre!

Pascal Vignon (Agilitech): Préparer l’avenirIssu de grands groupes ayant une forte cul-ture de l’apprentissage, Pascal Vignon s’estd’emblée dirigé vers cette voie lorsqu’il afondé à Sophia Antipolis sa propre SSII, en

juin 2012,spécialiséedans lesméthodes« Agile ».« L’entre-prise a vo-cation àg r a n d i r.J ’ a v a i sdonc besoin de mettre en place dès sa créationune vraie politique RH. Deux solutions s’of-fraient à moi: soit une solution low cost via lerecrutement en CDI d’une assistante RH, l’en-treprise étant en phase de démarrage et n’ayantpas les moyens de prendre un profil plus établi,soit la solution de l’apprentissage. L’idée étantde préparer l’avenir d’Agilitech et de me libérerdu temps pour me consacrer au développementcommercial de l’entreprise ».Pascal Vignon a donc intégré dès novembre2012 une étudiante en master 1 RessourcesHumaines. Ses missions? « Dans un premiertemps, appréhender le recrutement en SSII,mener les premiers entretiens et gérer les dos-siers des collaborateurs. Ces missions serontamenées à évoluer en fonction

LES ENTREPRISES QUI L’UTILISENT VOUS DISENT POURQUOI...

Voie vers l’employabilité et la réussite professionnelle pour les jeunes,

levier de compétitivité pour les entreprises...

Azur Entreprises I N° 95 I 11SUITE PAGE 12 :

Dossier

« L’apprentissage estun gage de pérennitépour l’entreprise ».

Dominique Ivaldi Membre de la CCI en charge de

la formation professionnelleet l’apprentissage.

Page 12: Azur Entreprises et Commerces N°95

12 I Azur Entreprises I N° 95

de sa montée en puissance vers un poste de res-ponsable RH ayant accès à la totalité des infor-mations de l’entreprise. Elle sera à la fin de soncursus une collaboratrice très efficace ».Evidemment, cela demande du temps, « maison ne peut pas se plaindre que les jeunes nesoient pas formés comme on le souhaite sansprendre une part active à leur apprentissage ».Un petit bémol, cependant, soulevé par l’en-trepreneur sophipolitain: la difficulté pour uneTPE de trouver l’apprenti : « On s’aventurealors dans ce qui ressemble à un véritable par-cours du combattant: Quel profil choisir? Où letrouver? Quid du contrat de travail? Pour quelcoût? Le brouillard s’est dissipé quand je mesuis tourné vers le Point A. Mais encore fallait-il savoir que la CCI remplissait aussi ce type demissions, ce qui n’était pas mon cas ».

Marie-Ange Roulant (Clinique Saint-Georges,Nice): Former ses futurs collaborateursRodée à l’exercice, la Clinique Saint-Georges(groupe Saint-Georges à Nice) intègre chaqueannée entre sept et dix apprentis suivant uncursus en soin infirmier. « C’est un atout pourl’entreprise, d’ailleurs les contrats d’apprentis-sage débouchent pour la plupart sur des em-bauches au sein de la clinique. Fort del’expérience acquise par l’alternance, les futurscollaborateurs connaissent parfaitement le fonc-tionnement de l’établissement. Ils ont développédurant leur cursus un relationnel avec l’équipemédicale et paramédicale et peuvent d’embléeexercer leur métier. C’est un gain de temps et unconfort appréciable », avance Marie-Ange Rou-lant, infirmière générale qui précise: « La Cli-nique Saint-Georges a un devoir et un objectif

d’excellence. En formant ces apprenants à laprestation de soins de qualité, l’apprentissagenous permet d’atteindre et de maintenir ce ni-veau ».

Yves Raynaud (Access Properties, Antibes): Acquérir des compétences supplémentairesFondée en 2011 à Antibes, l’agence immobi-lière Access Properties se positionne sur latransaction de biens résidentiels moyens hautde gamme. Ses dirigeants, Yves Raynaud etDavid Pascual, ont eu connaissance de l’ap-prentissage en discutant avec un confrère etle principe « de mettre le pied à l’étrier à unjeune » les a très vite séduits. Camille, étu-diante en BTS assistante de manager, est doncvenue étoffer l’effectif de l’agence en mai der-nier. Si l’objectif était de décharger l’équipe di-rigeante des tâches administratives, saconnaissance des réseaux sociaux est tombéeà pic. « C’est un domaine que l’on maîtrisaitpeu et que nous envisagions de développer carplus de 80 % de notre clientèle arrive par le biaisd’Internet. Les jeunes de 20 à 25 ans sont àl’aise avec ces outils et savent animer les ré-seaux, cherchent à créer l’émulsion. En plus desa motivation, de sa fraîcheur et de son profes-sionnalisme, Camille nous apporte une compé-tence supplémentaire dans un domainestratégique qui est celui du développement de lanotoriété de l’agence. » indique Yves Raynaud.Souhaitez-vous la garder? « Oui, très claire-ment, d’autant plus que l’on ne s’inscrit pasdans une volonté de multiplier les apprentis,mais passer d’un poste d’apprenti à un poste àtemps plein triple quasiment les coûts, ce qui estlourd pour une entreprise qui évolue bien mais

«On ne peut se plaindre queles jeunes ne soient pas for-més comme on le souhaitesans prendre une part activeà leur apprentissage ».

Pascal Vignon, dirigeant d’Agilitec à Sophia Antipolis.

« Le renfort desaides à l’embauched’un jeune encontrat d’apprentis-sage est un pointtrès positif, souventmal connu ».

Yves Raynaud, dirigeantd’Access properties

à Antibes.

Service de la CCI en matière depromotion et de valorisation del’apprentissage, le Point A (pourAppui Alternance) fait le lien entrel’entreprise, le jeune et le centre deformation. Au-delà de ses missionsd’information et de conseil sur lesmodalités de gestion des contratsen alternance et sur l’ensemble desaides accordées, le service (qui faitpartie d’un réseau national géré parles CCI) accompagne l’entrepriseen amont dans la définition de sesbesoins. Partenaire de l’ensembledes CFA du département et del’inspection académique, il l’aideégalement dans la recherche deson futur apprenti, en fonction duprofil voulu, et facilite l’ensembledes démarches administratives.Chaque année, le Point A traiteainsi plus de 2.000 contrats etsensibilise 500 entreprises auxvertus de l’apprentissage. Avec laplateforme d’orientation, le centrede ressources et les consultantsspécialisés du départementIngénierie & Accompagnement desCompétences, la CCI accompagneégalement les jeunes dans laconstruction de leur projetprofessionnel.

Contact : CCI / Point A - DIAC : 0 820 427 77www.cote-azur.cci.fr

LE POINT A :À VOTRE SERVICE

« L’apprentissage est unmoyen pour nous de déni-cher les talents, les pousseret les aider à monter encompétence ».

Max Alunni, dirigeant d’Albax à Nice.

Dossier L’apprentissage, levier de compétitivité

Page 13: Azur Entreprises et Commerces N°95

« C’est un atout pour l’entreprise, car les contratsd’apprentissage débouchentpour la plupart sur despostes».

Marie-Ange Roulant, groupeSt Georges à Nice.

Azur Entreprises I N° 95 I 13

BUS APPRENTISSAGE TOUR 06 : L’APPRENTISSAGE TIENT LA ROUTE !

Un grand 'road trip' dans tout le départementpour valoriser l'apprentissage auprès desjeunes et des entreprises. Le Bus Appren-tissage Tour 06 a pris la route du 4 au16mars inclus, pour une grande tournée en19 étapes dans tout le département. Ason bord, une équipe du Point A, propo-sant des entretiens d'info rapide etpersonnalisés, de la documentation, dontle Guide de l'Apprentissage 2013, desordinateurs pour des tests en ligne... Objectif : toucher les jeunes, leursfamilles, mais aussi les entreprises, lescommerçants et les artisans pour valoriserl’apprentissage, voie vers l’employabilité,

la réussite pour les jeunes et levier decompétitivité pour les professionnels. Les19 étapes ont pris place devant deslycées, des collèges, mais aussi des lieuxde vie du grand public, des zones indus-trielles ou d’activités, des quartierscommerçants… Initié par la CCI, le Bus ApprentissageTour 06 est organisé avec le soutien de laCMA06, de la Chambre d'Agriculture, del'Académie de Nice et avec le partenariatde France Bleu.

Plus sur www.cote-azur.cci.fr

qui est encore jeune. Si la question financièren’était pas déterminante lors de notre dé-marche, le renfort des aides à l’embauche d’unjeune en contrat d’apprentissage est un pointtrès positif, souvent mal connu des TPE-PME ».

Jean Mane (Mane, Bar sur Loup): Faire s’exprimer les savoir-faireA l’instar des entreprises de plus de 250 sala-riés qui doivent compter 4 % de leur masse sa-lariale en apprentissage, Mane accueille desapprentis dans les domaines techniques, lo-gistiques, réglementaires et des ressourceshumaines. Le groupe industriel grassois s’yplie d’autant plus volontiers que, pour JeanMane, pdg de l’entreprise azuréenne leadermondial des arômes -il a tenu à être présentpersonnellement à la Nuit de l’Orientation dèsla première édition en 2011- « L’entreprise a ledevoir d’aller de l’avant, autant le faire avec desmoteurs plutôt que… des boulets. Il faut qu’elleéveille l’enthousiasme, et cela peut passer parl’apprentissage». Un apprentissage qui s’appa-rente pour le dirigeant à une « réjuvénation »,terme employé par l’industrie cosmétique quipourrait se traduire par l’association de forcesvives dans le but de régénérer l’entreprise.« C’est ce qui fait la force des industries alle-mandes et autrichiennes, qui ont une véritableculture de l’apprentissage. Elles ont la volontéet la capacité de faire s’exprimer les savoir-faire.

SUITE PAGE 14 :

« L’entreprise a le devoir d’aller de l’avant. Ca passe aussi par l’apprentissage »

Jean Mane, Pdg de Maneau Bar sur Loup.

Page 14: Azur Entreprises et Commerces N°95

14 I Azur Entreprises I N° 95

L’apprentissage mène à tout, même à l’entrepreneuriat! En témoigne le parcours deJosé Moro, dirigeant du groupe Karies et repreneur de la carrosserie Aux OuvriersRéunis à Antibes (5 salariés dont 1 apprenti et 500000 euros de chiffre d’affaireshors taxe). « On ne fait volontiers que ce que l’on aime. L’apprentissage m’a permisde le savoir très vite, c’est un de ses principaux atouts. » D’abord destiné à uncursus de comptabilité, José Moro s’ennuie et rêve de belles bagnoles. Il se réorientevers la carrosserie, passe par différentes structures où il découvre un métier et s’yépanouit. « Le chef d’entreprise a un devoir de vérité envers son apprenti. S’il n’estpas fait pour ce métier, il doit être capable de lui dire. Inversement, s’il détecte descapacités et une envie d’aller plus loin, il se doit de l’accompagner ».

La fibre entrepreneuriale est là. Et c’est chez Albax que lui vient l’envie d’évoluer. Celatombe bien, le groupe développe des programmes de formation pour faire monteren compétence ses salariés. José Moro se forme au management, à la gestiond’entreprise et gravit peu à peu les échelons pour devenir, 10 ans après son entrée,directeur de centre. L’homme s’ouvre alors au monde entrepreneurial, rejoint laJeune Chambre économique de Nice qu’il présidera en 2007, et se forme au métierde dirigeant d’entreprise. Entre-temps, il aura passé le Rubicon et acheté en 2004son premier garage. Deux autres suivront, en 2005 et 2006, qu’il revendra quelquesannées plus tard à deux de ses anciens apprentis. La boucle est bouclée.

JOSÉ MORO (AUX OUVRIERS RÉUNIS, ANTIBES) :

PAROLES D’UN APPRENTIDEVENU ENTREPRENEUR

« être tuteur d’unapprenti n’est pas

une perte de temps.C’est un rôle

sympathique et valorisant pour lecollaborateur ».

Jean-Louis Véran, IBM à La Gaude.

Dossier L’apprentissage, levier de compétitivité

Elles parient sur ses jeunes, les éduquent, les ins-truisent selon leurs critères et renouvellent lesressources humaines et les métiers. C’est ainsiqu’on construit des entreprises comme BASF. ».

Jean-Louis Véran (IBM): Valoriser le collaborateurIBM La Gaude, aussi, intègre chaque annéeune vingtaine d’apprentis suivant pour la plu-part des formations supérieures dans les do-maines du management de projets, de lacommunication et des ressources humaines.« Sur le plan humain, les apprentis apportentune jeunesse, un certain dynamisme à l’entre-prise au travers d’un regard neuf et quelque foisd’idées nouvelles sur lesquelles il est intéressantde débattre, explique Jean-Louis Véran, Res-ponsable des Compétences et des Ressourcespour le site de La Gaude. Quant à la questiondu temps consacré à leur accompagnement,Jean-Louis Véran assure qu’« être tuteur n’esten rien une perte de temps. C’est un rôle sym-pathique et valorisant pour le collaborateurqui sort de sa routine et traite de sujets diffé-rents ».

Max Alunni (Albax, Nice): Formater à nos valeursAlbax, enfin, où l’apprentissage est intrinsè-quement lié à la culture de l’entreprise et deses dirigeants. Le groupe de carrosserie azu-réen emploie une vingtaine d’apprentis, essen-tiellement dans les métiers techniques.« L’apprentissage est un moyen pour nous dedénicher les talents, les pousser et les aider àmonter en compétence », indique Max Alunni.La plupart des responsables de sites ont étéapprentis chez Albax. « Nous les avons forméset formatés selon nos valeurs et nos méthodes.Aujourd’hui, ils transmettent le flambeau et ré-pandent à leur tour le savoir-faire Albax. C’estd’autant plus important que le métier decarrosserie est un secteur en tension où lesvocations se raréfient». n

Success storyL’apprentissage peut mener à de très belle carrières.C’est même par cette voie que certains chefsd’entreprise ont commencé leur vie professionnelle...

Page 15: Azur Entreprises et Commerces N°95

Azur Entreprises I N° 95 I 15

Plus de 10000 membres, la barre des 8000 entreprises franchies, une quarantaine decommunautés… La CCI Nice Côte d’Azur compte mettre à profit l’année 2013 pour placerEcobiz au cœur de l’activité azuréenne en invitant les membres à profiter à 100 % de l’effetréseau. A l’heure de la crise, le constat s’impose : il faut se serrer les coudes et ne pas hésiterà valoriser les richesses offertes par un outil performant pour se faire connaître et reconnaître.Ecobiz offre tous les ingrédients pour y parvenir. La plateforme est devenue une véritablemine pour trouver des fournisseurs, des prospects et surtout des clients potentiels. Encorefaut-il véritablement le vouloir. De ce point de vue, la participation est essentielle.

Une dimension participative plus active : c’est tout le sens de l’opération « Je fais mon buzz »initiée par la CCI. La campagne de sensibilisation insiste sur l’importance de mettre à jourson profil, de publier son actualité, de partager son expérience, mais aussi d’annoncer sesévénements, de promouvoir ses activités, de poster ses opportunités business, etc. Bref d’êtreun acteur à part entière. L’outil existe, l’heure est à son appropriation avec en toile de fondtoutes les opportunités d’affaires que cela peut générer car ce sont plus de 8000 clientspotentiels, qualifiés et répertoriés qui sont ainsi directement accessibles. A noter égalementle 5e Forum Networking de la Côte d’Azur qui se déroulera le 16 mai à Skema BusinessSchool, Sophia Antipolis (plus sur www.forum-networking-cote-azur.com) et le 3e YachtingBusiness Meeting jeudi 14 Mars à Saint-Raphaël.

Lundi 18 mars à 19h00, participez à la 1re Soirée adhérents « Je fais mon buzz sur Côte d'Azur Ecobiz ». Inscrivez-vous dès à présent sur www.cote-azur-ecobiz.fr

Plus sur www. www.cote-azur-ecobiz.fr

Ecobiz : l’heure de la valorisationECOBIZ en chiffres dans les Alpes-MaritimesCôte d'Azur Ecobiz est une plate-forme collaborative visant à favoriserle partage des connaissances notam-ment avec les témoignages d'entre-prises, la mise en réseau des acteurséconomiques de la Côte d'Azur avecl'annuaire d'entreprises et ainsi dynamiser les échanges et synergiesentre entreprises. Ecobiz compte aujourd’hui :

• 8149 Entreprises

• 10677 Adhérents

• 41 Communautés

• 15612 Contributions

• 5873 Rencontres, ateliers

• 18 Partenaires

Le chiffre

Page 16: Azur Entreprises et Commerces N°95

16 I Azur Entreprises I N° 95

2e TOURISME BUSINESS MEETING À CANNES : FAI LES CARTES DE VISITE !

n TOURISME. LE RENDEZ-VOUS ANNUEL DE LA COMMUNAUTÉ AZURÉENNE DU TOURISME ET DE L’ÉVÉNEMENT

DERNIER À CANNES. UNE SOIRÉE CONVIVIALE ET TRÈS EFFICACE POUR DÉVELOPPER LE TOURISME D’AFFAIRE D

Faîtes tourner les cartes de visites, découvrezde nouveaux prestataires, de nouveauxclients, étoffez votre réseau à l'occasiond'une soirée networking : c'est ce que propo-sent les Tourisme Business Meeting azuréensdont la seconde édition s'est déroulée fin jan-vier à la gare maritime de Cannes, un lieu ré-cemment rénové et réaménagé pour letourisme d'affaires. Organisée par la Cham-bre de Commerce et d'Industrie Nice Côted'Azur et la société Book Your Event (Coupde Cœur 2012 des Trophées de l’EconomieNice Matin)et leurs partenaires, cette soirée"business" a connu un beau succès d'af-fluence : plus de 150 professionnels du tou-risme d'affaires de la Côte d'Azur (topacheteurs, prestataires de services, hôtelierset agences événementielles) y ont participé.

La méthode des "speed meeting"La formule a montré qu'elle répond bien auxbesoins des acteurs du secteur de l’événe-mentiel qui cherchent à élargir et consoliderleurs réseaux professionnels sur les AlpesMaritimes et à saisir des opportunités d’af-faire. Lancée par la CCI initialement pour le

secteur du nautisme, elle avait été déclinéel'an dernier sur le tourisme d'affaires avecune première à l'aéroport international NiceCôte d'Azur. Essai concluant. La recette estcelle, déjà éprouvée, des speed meetings quiont fait le succès des forums Ecobiz ou Net-working. "Il s'agit ici, de mettre en relation desprofessionnels qui ont des activités différentesen composant des tables de huit personnes", ex-plique Marie Génissieux, fondatrice de BookYour Event à Nice. Lors de l'inscription, lescandidatures sont validées et il est possibleensuite de composer les plans de table afinqu'à chaque table les différents métiers dutourisme d'affaires soient représentés. "Du-rant la soirée, quatre tours de table de 30 mnsont organisés. Chacun a trois minutes pourse présenter et les échanges de cartes de visitese font à la fin des 30 mn. Suivant le principede "tout le monde travaille avec tout lemonde", à chaque table, une agence événe-mentielle peut ainsi faire son marché. A la fin,elle aura pu obtenir une trentaine de contactsqualifiés".Pour cette seconde édition, un accent parti-culier avait d'autre part été mis sur les entre-

prises éco-responsables détenant un label en-vironnemental. Quatorze d'entre elles étaientmises en valeur : Cap Kaya, Chef at Home,Exprim, Helen Traiteur, Hôtel Ellington,Hôtel Le Floréal, Hôtel Martinez, InterimaProvence Tourisme, Mahola Hôtesses,MMV, Palais des Congrès de Saint-Raphaël,Palais des Festivals et des congrès deCannes, Radisson Blu hôtel Nice et GreenExpertise. L'occasion de montrer que le tou-risme d'affaires azuréen (500 salles de réu-nions en hôtels, plus de 30 lieuxévènementiels pouvant accueillir jusqu’à6.600 personnes), s'est clairement orientévers l'éco-responsabilité et joue le registredes économies d'énergies et du moindre gas-pillage dans le management des événe-ments.

L'alchimie des plans de tableMais c'est avant tout dans la qualité des par-ticipants, la convivialité des échanges et l'al-chimie des plans de table que se construit lesuccès d'une manifestation de ce type. Surce plan, le deuxième Tourisme Business Mee-ting azuréen, qui a pu s'appuyer sur la com-

Dossiers & thématiques

Page 17: Azur Entreprises et Commerces N°95

Azur Entreprises I N° 95 I 17

TES TOURNER

IEL S’EST DÉROULÉ LE 31 JANVIER

U SECTEUR DE L’ÉVÉNEMENTIEL.

Dossiers & thématiques

munauté tourisme d'Ecobiz (elle couvre lesAlpes-Maritimes et le Var), a bien réussi : lesgrands donneurs d'ordre et les meilleursprofessionnels de la Côte d'Azur étaient pré-sents et le grand mixage s'est opéré. Cer-tains se sont retrouvés par exemple à la tablede Max Rombi, le fondateur du grand labo-ratoire Arkopharma à Carros, à la recherchede prestataires pour ses événements, oud'Isabelle Gainche, responsable commer-ciale du Palais des festivals de Cannes ou en-core de représentants du Martinez, esreprésentants de l’hôtel Martinez, de Girytraiteur, du Baoli Group, de l’agence Made inCôte d’Azur, etc. Autant de nouveauxcontacts qui ont été pris et qui viennent ren-forcer le maillage des professionnels azu-réens et du même coup, la qualité de l'offretourisme d'affaires de la Côte d'Azur. n

En savoir +www.tourismebusinessmeeting.fr/www.cote-azur.cci.fr0 800 422 222et sur www.bookyourevent.fr

Marie Génissieux, Book your Event.

PERFORMANCE GLOBALE : LA RSE, C’EST EFFICACE !

n INNOVATION. LE PROGRAMME FAIT LE POINT SUR LESAVANTAGES ACQUIS PAR LE ENTREPRISES PARTICIPANTES.

Avec ce programme collectif lancé enmars 2012* l’UPE 06 souhaite donneraux petites et moyennes entreprisesdes Alpes-Maritimes les capacités de ré-pondre aux nouvelles attentes des mar-chés en termes de RSE et de sepréparer aux opportunités exception-nelles offertes par la perspective du dé-veloppement des éco-entreprises sur laCôte d’Azur, notamment dans le cadrede l’OIN Eco-Vallée, seule Opérationd’Intérêt National en France dédiée audéveloppement économique durable.Un premier bilan, 10 mois après le dé-marrage de l’opération PerformanceGlobale 06 pour les 20 PME/PMI , té-moigne que le retour sur investisse-ment de la RSE est bien réel. Desrésultats remarquables déjà constatés àmi-opération. Alors qu’il est d’usage den’envisager les bénéfices de la RSE qu’àmoyen et long termes, et que beaucoupcontinuent de considérer les PME tropéloignées de ce type de préoccupations.

Bénéfice économique : pour les 20 PME-PMI du programme, c’est le positionne-ment innovant et précurseur, la réponseadaptée aux exigences RSE des clients,la perception des attentes de nouvellesparties prenantes jusque-là ignorées,qui ont été la source de gains de partsde marché au national et à l’internatio-nal, de développement de nouveaux bu-siness, de sécurisation des contratsavec les donneurs d’ordre et de déve-loppement de l’emploi local. Mais aussila compréhension de nouveaux enjeuxéconomiques liés à la consommationresponsable.

Bénéfice environnemental : la démarchea permis de remettre l’environnementau cœur de la décision stratégique des

PME-PMI participantes. Au-delà des ac-tions initiales de gestion des déchets,des déplacements et de l’énergie, cela astimulé l’innovation des PME et a per-mis la création de nouveaux produits etde services éco-conçus. Un positionne-ment différentiant qu’elles ont suscitéen conciliant respect environnementalet développement économique.

Progrès social : remettre du lien dansl’entreprise, c’est lui assurer une stabi-lité dans un contexte économiquetendu et à faible visibilité. L’opération apermis de remettre l’humain au cœurde l’entreprise par des montées en com-pétences, des décisions plus collabora-tives, une communication interneaccrue et partagée qui ont permis lamobilisation des collaborateurs dansles projets.

Accompagnements individuels, rencon-tres collectives, journées de formation,partage avec les grandes entreprises,échanges de bonnes pratiques... Perfor-mance Globale 06 a apporté une forma-tion intense des chefs d’entreprise et deleurs référents. Cette intelligence col-lective a servi de modèle aux dirigeantspour leur propre organisation : au totalplus de 850 collaborateurs concernésqui bénéficieront directement et indi-rectement de cette démarche participa-tive. n

* L’opération collective dure 18 mois : 12 mois de travaux individuels et collectifs et 6 mois de suivi post-opération. La session 1a commencé pour 20 entreprises en mars2012, la session 2 est prévue pour 2013-2014.

En savoir +www.performanceglobale06.com

La 1ère promo de Performance globale 06 a présenté son premier bilan à la CCI.

Réda

ction

Réda

ction

Page 18: Azur Entreprises et Commerces N°95

18 I Azur Entreprises I N° 95

Dossiers & thématiques

CAP INDUS : L’EXEMPLE DE ONE-TOO ET UNIC POUR UNE COLLABORATION DURABLE ENTRE PMI

n INDUSTRIE. LA DÉMARCHE VISE A DÉVELOPPER LES COURANTS D’AFFAIRE ET LA SOUS-TRAITANCE ENTRE PR DU TISSU ÉCONOMIQUE AZURÉEN. EN METTANT NOTAMMENT EN LUMIÈRE LES BONNES PRATIQUES DE PLUSIEUR

Les donneurs d'ordres, dans l'industrie, ne sontpas seulement les grands groupes. Les PMI ani-ment aussi la sous-traitance locale et représen-tent des éléments essentiels d'un écosystèmeindustriel régional. C'est l'un des crédos de ladémarche Cap Indus lancée dans les Alpes-Maritimes par la CCI Nice Côte d'Azur et l'AP-PIM (Association des Partenaires pour laPromotion Industrielle Méditerranée), pourengager prestataires et donneurs d'ordre ré-gionaux dans un véritable mouvement de coo-pération locale. Ainsi, en fin d'année dernière, le second ren-dez-vous Cap Indus, qui s'est tenu sur la zoneindustrielle de Carros, a réuni les sous-trai-tants et partenaires industriels azuréens au-tour de deux fleurons de l’industriedépartementale: UNIC, fabricant de machinesà café professionnelles basée à Carros et One-Too, concepteur-manufacteur de solutionspour toutes les industries du transport, instal-lée à Saint-Jeannet.

Renforcer son réseau de fournisseur"One-Too a une grosse activité d'assemblage etsous-traite donc beaucoup, explique MichelleCimelli, directrice générale. En 2011, nous

avons ainsi réalisé 3,5 millions d'euros d'achatsdont 50 % (soit 1,75 millions) dans les Alpes-Maritimes, tandis que 80 % de nos achats sontréalisés en France. Pour nous, quatre axes sontimportants : des stocks minimum; des prix pourles grandes séries et les petites séries ; les délaisde livraison; et enfin, l'implication dès la concep-tion. Cette réunion nous a permis aussi de dé-tailler notre processus d'achat auprès du tissuindustriel régional et de définir des axes de pro-grès. Car dans Cap Indus, l'idée est aussi de faireprogresser les fournisseurs régionaux en dévelop-pant les contacts entre PMI elles-mêmes. Et çamarche très bien! Nous avons pu nouer d'excel-lents contacts pour compléter notre réseau defournisseurs, notamment en mécanique géné-rale, en décolletage ou encore en moulage et fon-derie".

Même scénario, sur des volumes encore plus im-portants, pour Unic à Carros. L'entreprise pilo-tée par Jean-Pierre Levi est d'autant plusintéressée par la sous-traitance régionalequ'elle vient d'obtenir la labellisation "OrigineFrance Garantie" pour ses trois principalesgammes de machines (voir en page ci-contre).Pour l'obtenir, il a fallu montrer qu'au mini-

mum 50 % du prix de revient unitaire des ma-chines est acquis en France, et que leurs ca-ractéristiques essentielles trouvent, elles aussi,leur origine sur le sol français. Chez Unic, aucœur des machines à café, les chaudières, lechâssis, la carrosserie sont entièrementconçus et réalisés au sein de l’usine d’Unic. Làaussi, une sous-traitance de proximité de hautniveau est essentielle. C’est pourquoi Unicjoue pleinement la carte de Cap Indus.

Plus facile de parler entre PME-PMI?"Nous aussi, la démarche nous intéresse parti-culièrement, estime l'un des participants à laréunion, Arnaud Vanden Borre, Directeur as-socié d'Automatique et d'Industrie. Basée àGrenoble et Nice la PMI créée en 1985 est spé-cialiste du développement et de la mise enœuvre d’applications automatisées pour la ges-tion technique de bâtiments, les process indus-triels et les automatismes des infrastructuresaéroportuaires. «Quand vous êtes petits, il esttoujours difficile de travailler pour de grandsgroupes car le référencement de leurs sous-trai-tants se fait au niveau national. En revanche,les portes sont plus ouvertes avec les PME-PMI,qui sont également des donneurs d'ordre intéres-

« Quand vous êtes «petit»,il est toujours difficile detravailler pour de grandsgroupes car le référence-ment de leurs sous-traitants se fait au niveaunational ».

Arnaud Vanen Borre, Directeur associéd’Automatique & Industrie (Nice).

Page 19: Azur Entreprises et Commerces N°95

Azur Entreprises I N° 94 I 19

ESCRIPTEURS ET FOURNISSEURS RS ACTEURS INDUSTRIELS LOCAUX.

RUBRIQUE EN COLLABORATION AVEC

Réda

ction

« Dans Cap Indus, l'idée estaussi de faire progresser lesfournisseurs régionaux endéveloppant les contactsentre PMI elles-mêmes. Etça marche très bien ! ».

Michelle Cimelli, Directrice générale de One-Too (St Jeannet).

Emploisindustrie06.com : le nouvel outil recrutement de l'industrie azuréenneLes industriels des Alpes-Maritimes disposent désormais d'un outil d'aide à leursrecrutements. Ce nouveau site internet innovant permet à la fois de constituerun vivier de profils pour les secteurs de l’industrie, de promouvoir leurs métiersdans les écoles et d'offrir une vitrine nationale au "made in Côte d'Azur". C'estl'e-DRH 06, démarche participative pilotée par la CCI qui, par son succès surSophia Antipolis (10000 profils, dont 7000 dans les TIC et 3000 dans lesbiotechs), a ouvert le chemin. Elle a conduit à élargir l'initiative à une industrieazuréenne en plein renouveau. Pour 2013, l'objectif de l’Edrh Industrie estd’obtenir 300 profils (talents) dans sa base de données et une trentained'entreprises participantes.

Une base de compétences industrielles locales en constitutionC'était l'un des éléments de la démarche Cap Indus : la constitution d'une base dedonnées fournisseurs permettant de donner une visibilité à l'offre des PMElocales. L'opération est en cours sur Ecobiz avec l'objectif de recenser l’offredes 300 sous-traitants industriels majeurs du territoire. Là également, commepour Emploisindustrie06.com, l'effort porte sur la nomenclature des offres etsur la précision de leur définition.

6e Rencontre pour l'Emploi Industriel, le 9 avril à l'Hippodrome de Cagnes sur MerMettre les futurs diplômés de l’enseignement technique en contact direct avec lesindustriels azuréens lors d’ateliers thématiques et d’entretiens individuels. C'estla philosophie des Rencontres pour l'Emploi Industriel dont la 6e édition auralieu le mardi 9 avril 2013 de 14 à 17 heures, à l'Hippodrome de Cagnes surMer. Des REI qui prennent chaque fois plus d'ampleur avec cette année 11établissements présents (du BTS au Bac pro en passant par l'IUT) avec uneimplication forte des partenaires (APPIM, CCI, UIMM, Education Nationale,Rectorat, Etablissements et AFDET) et une cinquantaine d'entreprises quiproposeront des jobs. Au total, 27 formations seront représentées avec quelque400 étudiants appelés à être diplômés en septembre et, pour une bonne part,à entrer sur le marché du travail. Infos/inscription sur [email protected]

Unic (Carros) obtient le label Origine France GarantieLe fabricant de machines à café professionnelles, lauréat du prix « Made In Coted’Azur » des Trophées de l’Eco 2011, vient d’obtenir la labellisation Origine FranceGarantie pour ses 3 gammes majeures de machines. Décerné par Bureau Veritas,le label valorise le savoir-faire français et garantit la traçabilité du produit pourdes clients de plus en plus attentifs et sensibles à l’origine des biens qu’ilsachètent. Les machines labellisées répondent en effet à un double principe :au minimum 50 % de leur prix de revient unitaire est acquis en France, et leurscaractéristiques essentielles trouvent, elles aussi, leur origine sur le solfrançais. Au cœur des machines à café, les chaudières, le châssis, lacarrosserie sont entièrement conçus et réalisés au sein de l’usine d’Unic àCarros. L’obtention du label vient saluer plus de 90 années d’un savoir-faireindustriel azuréen... Unique.

Segula Technologies s'implante à CannesLe groupe spécialisé dans l’ingénierie a choisi Cannes pour compléter sastructure régionale en PACA. Dirigée par Patrick Jaffrennou, elle regroupetoutes les activités d’ingénierie du groupe. Egalement installée à Vitrolles,l’entreprise compte 84 ingénieurs et techniciens et apporte son expertise auxsecteurs de l’aéronautique et du spatial. Pour assurer sa croissance, Segulaprévoit environ 10 % d’embauches supplémentaires en 2013.

bref...en

sants." Cette ouverture vers les entreprises detaille moyenne voire petite, Cap Indus la pour-suivra. Si en décembre dernier, le troisièmerendez-vous était avec Schneider à Carros, enavril, retour chez une autre belle PME azu-réenne : la grassoise Areco (60 collabora-teurs, 6 millions de C.A en 2012), qui s’estimposée comme leader européen sur le mar-ché de la nébulisation pour l’industrie et la dis-tribution alimentaire. n

En savoir +Pole Industrie-Innovation CCI Nice Côte d’Azur

Tél. 0 800 422 222 - www.cote-azur.cci.frwww.appim.com

Jean-Pierre Levi,dirigeant d’Unic(Carros)

Page 20: Azur Entreprises et Commerces N°95

20 I Azur Entreprises I N° 95

de la Communauté d’Agglomération SophiaAntipolis. Pour accélérer encore son déve-loppement, elle vient d’obtenir 300 000 eurosde 3T Capital. Ses deux fondateurs, NathalieLabate et Damien Callet, diplômés desMines de Saint-Etienne, ont su convaincre :« Ces dernières années, nous avons prouvé lavaleur ajoutée de nos produits en séduisant denombreuses organisations. Avec cette levée defonds, nous allons financer notre croissance etimposer nos solutions sur le marché du déve-loppement durable. Enjeux réglementaires,économiques ou stratégiques, de plus en plusd’entreprises s’engagent dans une démarcheenvironnementale et sociétale. Cependant ellesn’ont pas toutes les compétences en internepour réussir cette évolution et donc encoremoins les outils adéquats qui vont leur permet-tre de la mettre en place. C’est là que nous in-tervenons en proposant des solutions efficaces,évolutives et simples à utiliser. Qu’il s’agissedu management de l’indicateur CO2/Car-

bone, de celui des énergies et de l’eau ou despolitiques RSE (Responsabilité Sociétale desentreprises) ». Pour l’heure des entitéscomme l’association Cosmed qui regroupe635 PME de l'industrie cosmétique, le Cré-dit Agricole de la Côte d’Azur ou les centreshospitaliers d'Orange et de Valréas utilisentles solutions d’IzyPeo. « Cette première levéeen nous permettant d’embaucher des chargésd’affaires nous permettra d’asseoir notre lea-dership en France. Sur le marché national,nous sommes, en effet, les seuls à développerdes logiciels spécialisés dans la gestion de laperformance environnementale. Mais nous vi-sons aussi l’international. Nous sommes en-train de finaliser un partenariat avec uneentreprise canadienne pour aborder l’Amé-rique du Nord ». n

* Le Software as a service est un logiciel commercia-lisé non pas sous la forme d'un produit (en licence définitive) mais en tant qu'application accessible à distance comme un service via un abonnement.

IZYPEO EN POINTE SUR LE GREEN BUSINESS

n BIOTECH. PREMIÈRE LEVÉE DE FONDS RÉUSSIE POUR LA JEUNE POUSSE DE SOPHIA ANTIPOLIS.

Miser sur la destination France, s’engagerdans le développement durable, proposer unservice tout compris à la carte, étendre sonoffre au tourisme d’affaires… Depuis plus devingt ans, MMV, le groupe de tourisme azu-réen spécialisé dans l'hébergement de loisirsa réussi à se positionner comme leader surson marché. Une stratégie gagnante qui luipermet d’afficher en dépit de la conjoncturemorose un excellent bilan. « A la montagneou à la mer, notre catalogue s’étof fe chaqueannée, souligne Marc Lafourcade le Direc-teur Général. Nous avons beaucoup investipour accroître nos capacités d’accueil et diver-sifier notre of fre sur les littoraux méditerra-néen et atlantique ainsi que dans les Alpes. Etce n’est pas fini. Cet été, nous proposerons 20destinations nouvelles toute en France : leLanguedoc, les Pyrénées mais aussi le Limou-sin ou le Périgord Noir, très prisés, et quelquesdestinations City, avec des résidences club aucœur des villes telles que Béziers ou en régionparisienne ».

Posséder des infrastructures, fussent-ellesidéalement situées, est une chose, les rem-plir en est une autre. C’est là que MMV faitla différence avec son offre de « VacancesClub à la carte ». Une formule qui propose àla fois les services hôteliers, la pension com-

plète, les mini-clubs, l’animation, l’accès auxespaces bien-être et les excursions. « Les Va-cances Club à la Carte font partie de notreidentité profonde. Ce concept parfaitementadapté aux familles séduit près de 150 000clients par an. A tel point que nous avonschoisi, l’an dernier, de l’étendre en créant laRésidence Club : des appartements tout équi-pés, auxquels nous ajoutons des prestations quifont le succès de nos hôtels-clubs : mini-club,animation, sélection d’activités sport et loi-sirs… ».

Autre point fort du groupe : son engagement

en faveur du développement durable. « Lesactivités touristiques et d'hébergement ont unfort impact sur la nature. MMV s’engage auquotidien dans la sauvegarde de l'environne-ment. Notre démarche s'étend de l'éco-construction de nos nouveaux bâtiments à lagestion optimisée de nos ressources, qu'ils'agisse d'énergie, d'achats, de sensibilisationde nos clients. Un seul exemple : la tempéra-ture ambiante des chambres et des partiescommunes est réglée au mieux pour allierconfort et économie d'énergie. Aujourd'hui, 6de nos établissements bénéficient de l'Ecolabeleuropéen. Nos clients sont sensibles à notre dé-marche » indique Marc Lafourcade.

Et 2013 ? « MMV, qui travaille déjà beaucoupavec les comités d’entreprise, poursuivra sondéploiement notamment en direction du tou-risme d’affaires. Ce segment est un marchéporteur sur les destinations telles que Cannes,La Rochelle ou Valence... La concentration dela clientèle affaires y est importante, nous ré-pondons donc à un besoin d'hébergement et deservices tout à fait adaptés, et surtout proposésau juste prix. Par ailleurs, certains de nos éta-blissements sont équipés de salles de sémi-naires qui permettent d'accueillir desévénements d'entreprises en complément dutourisme d'affaires». n

MMV (ST LAURENT DU VAR) : STRATÉGIE GAGNANTE

n TOURISME. LE GROUPE AZURÉEN EST UN LEADER NATIONAL SUR LE MARCHÉ DES VACANCES CLUB.

Réda

ction

Damien Callet, dirigeant de l’entreprise.

Portraits d’entrepreneurs

C’est bien connu, l’environnement est essentielà la croissance d’une jeune pousse. IzyPeo,qui fournit des solutions logicielles en modeSaaS* pour le management de la perfor-mance environnementale, a grandi dans l’in-cubateur Telecom ParisTech, elle s’épanouitactuellement dans la pépinière d’entreprises

Réda

ction

Page 21: Azur Entreprises et Commerces N°95

Azur Entreprises I N° 95 I 21F l a s h e z c e c o d e a v e c v o t r e s m a r t p h o n ep o u r t é l é c h a r g e rl ’a p p l i c a t i o n C C I

Quel est le profil de votre entreprise?Yep Conseil est un bureau d’études d’ingé-nierie créé en septembre 2011 et spécialisédans les domaines du nautisme, du BTP etde l’industrie en général. Nous adressons enpriorité les TPE et PME du départementpour lesquelles nous sommes capables deconstituer une équipe sur-mesure. YepConseil a réalisé en 2012 un chiffre d’af-faires de 130.000 euros.

Quelle est sa valeur ajoutée?Nous apportons à nos clients des outils etméthodes de pointe pour présenter ou com-mercialiser leur produit dès la phase deconception. La tendance est à la réduction

du temps de mise sur le marché, aussi met-tons-nous à leur disposition un support vi-suel en 3D pour valoriser leur produit auplus vite et leur permettre dès sa conceptionde réaliser des plaquettes de présentation,d’organiser des sessions de formation ou desensibiliser leurs prospects.

Quels sont vos objectifs pour 2013?Le lancement d’une offre de réalité augmen-tée, c’est-à-dire la superposition de contenusvirtuels sur une image réelle, destinée auxannonceurs qui souhaitent présenter unproduit ou une techno de façon originale. Etla promotion de notre plateforme d’innova-tion Ydeapolis, lancée en novembre 2012,qui met en relation des porteurs de projetsavec un réseau de 380 experts métiers. YepConseil se rémunère via un pourcentage surle contrat signé entre les deux parties.

Si vous recrutez, quels profils recherchez-vous?Notre noyau dur est aujourd’hui constituéde cinq free-lances. Si les retombées de nosdeux projets sont bonnes, nous envisage-rons de grossir. Mais pour l’instant je pré-fère privilégier la flexibilité.

Quelle est votre priorité du moment?Nous finalisons la conception de l’installa-tion électrique du bateau Hoa Motu Piti, lepremier bateau 100 % électrique à faire letour du monde. Il sera livré au printempspour un départ prévu en 2014.

Chaque lundi, la CCI met à l’honneur une entreprise azuréenne dans sa rubrique«L’entreprise de la semaine», sur son application smartphones (iPhone, Androïd et Blackberry Torch) disponible gratuitementen téléchargement.

5 QUESTIONS À PIERRE BAILLOT D’ESTIVAUX, DIRIGEANT DE YEP CONSEIL

n SUR L’APP CCI... CHAQUE LUNDI, DÉCOUVREZ UNE ENTREPRISE AZURÉENNE ET SON DIRIGEANT.

Nouvelle entreprise ayant choisi la Côte d’Azurpour son développement, Equipages a béné-ficié du soutien de Team Côte d’Azur pours’implanter à Sophia Antipolis. entretien avecson dirigeant, David Albonico qui revient surles motivations qui ont conduit l’entreprise àfaire le choix de notre département il y aquelques mois.

Créée en 1998, (elle est devenue propriétédu groupe Enlil en 2007) l’entreprise est spé-cialiste des infrastructures réseaux et sécu-rité, l'expertise sur ces produits et lamaintenance de ces derniers 24 heures sur24, 7 jours sur 7. «Nos clients sont des «grandscomptes» issus de tous secteurs d'activité. Cequi fait la force d'Equipages, c'est avant toutl'expertise reconnue de ses équipes techniques,insiste David Albonico. Nous avons plus de20 collaborateurs répartis sur le territoire na-tional et notre chiffre d'affaires sur 2012 estd'environ 3 millions d’euros, dont 40 % réali-sés à l'étranger pour les filiales de nos clientsfrançais».

Pourquoi le choix de Sophia Antipolis? «Pournous rapprocher de clients existants en 2010.

ÉQUIPAGES : LA CÔTE D’AZUR COMME BASE EMEA

n IMPLANTATION. INTERVIEW DE DAVID ALBONICO, PRÉSIDENT D’EQUIPAGES,ENTREPRISE IMPLANTÉE À SOPHIA ANTIPOLIS.

La proximité de l'aéroport Nice Côte d’Azur aété déterminante pour entériner cette décision.Grâce à la navette, je peux en effet me rendretrès régulièrement à Paris où se trouve unegrosse partie de nos équipes et notre siège. Demême, souhaitant faire de l'agence de Sophia

RUBRIQUE EN COLLABORATION AVEC

Réda

ction

Portraits d’entrepreneurs

Antipolis notre prochaine base de développe-ment sur la partie Europe du Sud et MoyenOrient, les destinations régulières disponiblesdepuis Nice étaient clairement un atout».

Une implantation qui confirme être une réus-site. En effet, l’'agence de Sophia Antipolisgère aujourd'hui 30 % du chiffre d'affairesglobal de la société, avec un portefeuille deprès de 15 clients régionaux. «Grâce à eux,nous avons eu à intervenir dans des en plu-sieurs points du globe : USA, Singapour ou en-core le Qatar. Encore une fois, la vocation trèsinternationale de l’aéroport a été un atoutpour faciliter nos déploiements et suivre les be-soins de nos clients» indique le dirigeant. Une réussite qui donne de nouvelles ambi-tions à la PME. Equipages réfléchit au-jourd'hui à l'ouverture d'un centre desupport international, qui pourrait être ré-parti sur plusieurs pays, ainsi qu'à l'accrois-sement des domaines techniques couvertspar ses équipes pour pourvoir offrir des ré-ponses plus toujours globales à ses clients.n

Page 22: Azur Entreprises et Commerces N°95

22 I Azur Entreprises I N° 95

PME PERFORMANCE + : DISPOSITIF GAGNANT PO

n DÉVELOPPEMENT. UN PROGRAMME DÉDIÉ AUX PME-PMI À FORT POTENTIEL, POUR LES ACCOMPAGNER VE AUX ENTREPRENEURS QUI SE SONT ENGAGÉS DANS LA DÉMARCHE.

Les dirigeants le savent bien. La passion pourleur activité est le premier moteur de crois-sance. Mais cela ne suffit plus toujours à as-surer le succès ni la viabilité d’uneentreprise. Contexte économique tendu, in-tensité concurrentielle de plus en plus forte,environnement réglementaire contrai-gnant… Il faut faire la différence, en innovantpar exemple. Toutes les actions d’accompa-gnement visant à porter le souffle entrepre-neurial sont autant de chances pour sedévelopper et innover. Initié par la CCI, leprogramme PME Performance + montre aufil des mois son intérêt concret pour les diri-geants participant au dispositif.

Christophe Masotti et Olivier Staudohar codirigeants de Symposium L’union fait la force mais elle fait aussi… leprix. Fort de ce constat, deux jeunes entre-preneurs, Christophe Masotti et Olivier Stau-dohar, ont créé voilà près de huit ans, legroupement Symposium. Une centraled’achat destinée aux TPE et PME, pour leurfaire bénéficier de tarifs avantageux simi-laires aux grands comptes. « Tant pour leurfrais généraux que pour les charges d’exploita-tion. Un bouquet d’offres qui va des assu-rances, à la téléphonie, en passant par lapapeterie, les photocopieurs, le carburant, lalocation de véhicules et jusqu’à la communi-cation pour les entreprises de 1 à 200 sala-riés… Au total 15 postes d’économierépertoriés pour lesquels nous avons des four-nisseurs capables de consentir des remises im-portantes selon le volume traité», indiqueChristophe Masotti.Une offre de services qui a déjà séduit plusde 300 entreprises de la région PACA, prin-cipalement dans le 06 pour les débuts, maisavec une forte progression dans le Var et lesBouches-du-Rhône. «Depuis quelques mois,nous menions une réflexion sur une extensionpossible de notre champ d’intervention surParis poursuit Olivier Staudohar. Cependant,pour une structure de 5 personnes comme lanôtre, l’étape n’était pas évidente à franchir.Valait-il mieux se lancer dans un marché na-tional ou continuer à renforcer notre leader-ship sur un bassin local ? Fallait-il pour celarecruter, investir dans la communication,procéder à une réorganisation de notrestructure… «Beaucoup de questions aux-quelles nous avions du mal à répondre. C’estpour y voir plus clair, faire un point d’étapeque nous avons décidé de rejoindre le dispositifPME Performance + en novembre. Bien nousen a pris. L’analyse d’un intervenant extérieur

a été très positive dans le sens qu’elle a réponduà nos questions et confirmé les points faibles denotre entreprise. En premier lieu, le manquede formalisation de nos process qui nous faisaitperdre pas mal de temps. S’il est vrai que dansles petites structures tout ne peut pas être for-malisé, nous avions observé que l’absence detâches spécifiques attribuées aux salariés en-gendrait un éparpillement des compétences sy-nonyme de perte de temps. Immédiatementnous avons décidé de réagir et de réfléchir àune définition précise des tâches de chacunavec notre référent PME Performance +». Une redéfinition des rôles qui s’est accompa-gnée de la remise à plat des objectifs et sur-tout de la formalisation d’une véritable lignedirectrice organisationnelle de Symposium.«Cette mise au point a été déterminante pourclarifier les choses. Elle a notamment entérinéla réflexion que nous avions engagée sur notredéveloppement. Avant d’attaquer le marchénational, mieux valait d’abord affermir notreposition au local souligne Christophe Ma-sotti. Un objectif d’autant plus à notre portéequ’en délimitant les attributions de chacunnous avons pu, Christophe et moi, libérer notreagenda pour nous concentrer sur le développe-ment commercial. Auparavant, en effet, nouspassions de plus en plus de jours au bureau àrégler les affaires courantes à tel point quenous pensions recruter un commercial pournous seconder dans la prospection Client. Or,notre accompagnateur PME Performance +nous a facilement convaincu que cette em-bauche n’était pas forcément la solution.

C’était à la fois prendre du temps pour le for-mer et un risque financier alors que nousétions, forts de notre savoir-faire, les mieux àmêmes de continuer à remplir cette fonction.Mieux valait plutôt recruter un attaché com-mercial pour nous préparer le terrain et établirles premiers contacts et nous laisser ensuitegérer ces contacts en déléguant à nos salariésles fonctions purement administratives. C’estce schéma que nous avons mis en place depuisdeux mois et qui commence déjà à porter sesfruits. Nous sommes entrain de franchir uncap ».

Bruno Pourcines président de PIX & Associates « Paradoxalement, nous avions un problème...de communication ! » C’est le constat quetrace non sans humour Bruno Pourcines,président de Pix & Associates pour expliquerson adhésion à PME Performance +. Legroupe de communication azuréen créé en1999 dispose d’une palette étendue : conseil,stratégie de communication, création demarques, de logos, développement web et ré-seaux sociaux. « Après plus de dix ans de pro-gression en local, nous avons non seulementaccru nos domaines d’intervention mais aussiétendu notre champ d’action : ouverture d’unbureau à Paris, joint-venture au Brésil, prisede participation dans des start-up innovantescomme la Noosphère, précise Bruno Pour-cines. Initialement spécialisé dans le Web,nous nous positionnons aujourd’hui commeagence globale : image, technologies mobiles,édition, pub et multimédia. Une évolution qui

Christophe Masotti et Olivier Staudohardirigeants de Symposium(Nice)

Réda

ction

La boîte à outils de l’entreprise

Page 23: Azur Entreprises et Commerces N°95

Azur Entreprises I N° 95 I 23

UR ENTREPRISES À FORT POTENTIEL

RS UNE NOUVELLE ÉTAPE DE LEUR PARCOURS. CHAQUE MOIS, AZUR ENTREPRISE DONNE LA PAROLE

s’est logiquement traduite en interne par uneforte réorganisation». Cependant, même s’ilest plus facile à une agence de fonctionner etde réagir en petit comité que lorsqu’elledépasse les 30 personnes, son dirigeant n’ajamais voulu que notre développement sefasse au détriment de la valeur humaine.

«Pour avoir déjà fait appel à plusieurs reprisesaux services de la CCI Nice Côte d’Azur, je sa-vais l’intérêt qu’il y a à rejoindre leurs pro-grammes et l’implication des intervenantsdans leur accompagnement. Cela tombaitd’autant mieux que nous abordons actuelle-ment une nouvelle phase avec une levée defonds auprès d’Oséo et un prêt bancaire impor-tant pour soutenir notre évolution. Telle étaitl’équation : grandir sans stress en restant unlieu de travail épanouissant, en mettant enavant cette qualité de travail auprès de nosclients et fournisseurs. Nous en avions déjà ré-solu une bonne part en nous engageant dans

une GPEC (Gestion prévisionnelle des emploiset des compétences). L’analyse de PME Perfor-mance + a d’ailleurs bien fait ressortir le degréde maturité et de formalisation de nos processdirectement issus de cette politique salarialevolontariste. Mais elle nous a permis aussi desouligner l’intérêt qu’il y avait à l’intégrer et àl’affirmer dans une démarche RSE (responsa-bilité sociétale des entreprises). Après avoir af-finé la question avec eux, c’est ce que nousavons décidé de faire. Notre accompagnateurPME Performance + a également fait apparaî-tre que cette politique RH ambitieuse pour unePME n’était pas assez valorisée auprès de nosclients et prospects. On peut penser que le sa-voir-faire et la créativité sont les seuls atoutsqui puissent séduire un futur client ou fidéliserun client existant. Mais n’est-ce pas aussi im-portant de savoir que le client aura un presta-taire chez qui la qualité des relationshumaines et le bien-être des collaborateurscomptent, où la segmentation des prestationsn’est pas synonyme de cloisonnement, bien aucontraire ? C’est dans cette optique que je viensde recruter un responsable développement.Enfin, l’intérêt de PME Performance + c’estaussi la durée. Après cette première étape,nous sommes en train de travailler sur lesquestions stratégiques d’intelligence écono-mique ». n

dossier de candidature à télécharger, plus d’informations

sur Performance + www.cote-azur.cci.fr ou au 0 800 422 222

Le Club PME Performance + a étélancé le 6 mars. Sa vocation ?Réunir les chefs d’entreprisesimpliqués dans le dispositif, touteactivité confondue, pour prolongerl’expérience de PME Per-formance +. Il est conçu commeun véritable laboratoire d’idées,un « think tank » économiquechargé de déployer ses bonnespratiques innovantes et di-rectement opérationnelles. Son but ? Favoriser les rencontresentre Dirigeants, valoriser lesacquis issus de cet accompa-gnement dans tous les domainesd’organisation et de fonctionne-ment (innovation, recrutement,développement commercial, In-ternational…) et renforcer leséchanges et les rapprochementsd’affaires. Ces rencontres sedérouleront trois fois par an autourd’une conférence menée par unexpert. Ces rendez-vous serontégalement l’occasion d’accueillirles nouveaux participants audispositif.

UN CLUBPME Performance + pourprolonger l’expérience

Bruno Pourcines,Pix & Associates(Nice)

« Beaucoup de questionsauxquelles nous avions dumal à répondre. C’est pour yvoir plus clair, faire un pointd’étape que nous avonsdécidé de rejoindre PMEPerformance + »

Olivier Staudohar, dirigeant de Symposium.

Page 24: Azur Entreprises et Commerces N°95

24 I Azur Entreprises I N° 95

La boîte à outils de l’entreprise

COMMERCE : LA CCI LANCE LE PLAN FÉDÉ 2015

n ASSOCIATIONS COMMERCIALES. AVEC LES 8 GRANDES FÉDÉRATIONS DE COMMERÇANTS DU DÉPARTEMENT, LA CCI MET EN OEUVRE UNE NOUVELLE DYNAMIQUE.

Les 8 fédérations azuréennes (regroupant 47associations commerciales) étaient réuniesle 11 février à la CCI Nice Côte d'Azur pourlancer le plan Fédé 2015. Un programme quise donne pour objectif de mettre à la disposi-tion des fédérations commerciales des outilsadaptés et performants leur permettantd’exercer dans les meilleures conditions leurmission auprès des unions commerciales etpar là même des commerçants qui en sontmembres. Ceci autour de quatre théma-tiques clés : la vision stratégique, le manage-ment et l'organisation interne, le réseau etles relations, ainsi que la capacité de dévelop-pement. «Nous sommes là pour accompagner,appuyer, soutenir. Mais c’est aux commerçantseux-mêmes d’inventer de nouvelles actionspour la promotion de leur activité, de leursproduits et d’avoir la volonté de s’investir dansleur réussite» a rappelé Bernard Kleynhofflors de la signature de la convention mettantFédé 2015 en place.

Plus que jamais, le commerce est un « métierpassion ». Elément central de la vie de nosvilles et villages, il est surtout un véritableatout pour l’attractivité et l’économie de notreterritoire. Comme l’a souligné Bob Dhé, quipréside la Fédération des Commerçants deCagnes sur Mer, si «il faut probablement êtreun peu fou pour être bénévole au service d’uneassociation commerciale», avoir «la possibilitéde structurer nos fédérations pour les rendreplus performantes est un plus pour le com-merce et l’appui de la CCI est efficace pour

réussir cet objectif» a souligné Philippe Des-jardins, président de la Fédération des Com-merçants et Artisans de Nice. La CCI NiceCôte d’Azur est en effet de longue date unpartenaire légitime au côté des acteurs ducommerce, soucieuse de participer active-ment au maintien d’une politique de respectdes équilibres commerciaux, dans une lo-gique d’aménagement du territoire entrepôles de centre-ville et de périphérie. Dans ce cadre, la CCI est par exemple auxcôtés des commerçants dans la fédérationavec les professionnels du Tourisme et l’en-semble des acteurs locaux de la destination« Côte d’Azur », en proposant des actions in-novantes et de qualité en matière de promo-tion et de découverte du commerce du 06.Objectif : bénéficier ainsi des grands événe-ments azuréens pour promouvoir le com-merce local. La CCI intervient aussi pourl’information et la formation à l’appropriationdes nouvelles technologies, comme le e-com-merce et les différents outils de mise en ré-seau dont Ecobiz. Elle travaille aussi aurenforcement des partenariats, pour plusd’efficacité, avec l’UPA, l’UPE, la CGPME,l’UMIH, les différents OPCA, l’OCAN, leCGA… C’est aussi l’engagement en tant que« porte-voix » du commerce, l’organisationd’événements thématiques comme PassionCommerce et de nombreux échanges, quiont permis d’alimenter les « Cahiers d’Espé-rance du Commerce » en 2012.

Avec Fédé 2015, l’objectif est clair : avant tout

d’avancer de façon cohérente et unie vers unavenir économique que nous sentons touscompliqué. «Cela démontre une réelle volontéd’unir les forces, de partager, de créer un ré-seau dynamique qui permettra à l'ensemble departiciper à l’évolution et au développementdu territoire des Alpes-Maritimes», ajoute Lau-rent Lachkar, vice-Président de la CCI encharge du commerce. Un travail de fond qui,à partir d’un diagnostic en cours de réalisa-tion, permettra à chaque fédération d’adopterla bonne stratégie de développement et ren-forcer son positionnement de partenaireincontournable auprès des instances dudépartement. n

Plus surwww.cote-azur.cci.fr Tel. 0 800 422 222

Les dirigeants des fédérationscommerciales azuréennesétaient réunis pour signer leplan Fédé 2015.

8 fédérations engagéesdans le plan• Fédération de l’Ouest, présidée par Eric Chaumier

• Fédération de la Siagne, présidéepar Alexandre Vial

• Fédération Tourisme et Commercede Juan les Pins, présidée par ArnaudPasquier

• Fédération des Commerçants deCagnes sur Mer, présidée par Bob Dhé

• Fédération des Commerçants et Artisans de Nice, présidée par Philippe Desjardins

• Fédération de l’Est, présidée par Jean-Jacques Couturier

• Fédération Vésubie Mercantour, présidée par Honoré Ghetti,

• Fédération Economique de Grasse,présidée par Claude Muzzin

Page 25: Azur Entreprises et Commerces N°95

RÉALISER VOS FORMALITÉS D’ENTREPRISE

PARTAGER AVEC VOTRE COMMUNAUTÉ PROFESSIONNELLE

DÉVELOPPERVOTRE RÉSEAU

ANALYSER VOTRE ENVIRONNEMENT ÉCONOMIQUE

découvrez nos

SOLUTIONS ET SERVICES POUR ENTREPRENDRE

0 800 422 222 ** appel gratuit depuis un téléphone fixe.

retrouvez l’ensemble des e-services sur

www.cote-azur.cci.fr

www.cote-azur.cci.fr

services

Kapsys (Sophia Antipolis) lance des smartphones pour seniorsSpécialiste des produits de mobiliténumériques et de communication sans filpour seniors et déficients visuels, la sociétésophipolitaine a lancé à Barcelone lors duMobile World Congress SmartConnect, unsmartphone spécialement conçu pour lesseniors et SmartVision, un smartphone dédiéaux malvoyants avec interface vocale,agrandisseur vidéo et transmission sans fil surun écran de télévision.

Mane (Bar sur Loup) investit 32,5 millions pour sa production

V. Mane et Fils, sixième groupe mondialpour la production d'arômes, a inauguré le8 février dernier quatre unités nouvellesdédiées entièrement à la fabrication demicrocapsules (capsules sans soudures)pour les arômes. Le tout représente uninvestissement de 32,5 millions d'eurospour l’entreprise et va conduire selon JeanMane son Pdg, à la création d'une centained'emplois.

Jaguar Network renforce sesressources sur les Alpes-Maritimes

Dans le cadre de sa croissance régionale,l’opérateur marseillais Jaguar Networkannonce de nouveaux déploiements surNice afin de renforcer les services deproximité proposés à ses clients. Jaguarrenforce aussi ses moyens detélécommunication azuréens afin de livrerdes services d’Accès Internet à Haut débit(fibre, xDSL), de réseau privé d’entrepriseVPN MPLS et de téléphonie IP de nouvellegénération. En particuliers de nouvellesressources collecte xDSL et Fibre optiquesont en cours de construction et serontdisponibles dès le début du secondtrimestre sur Sophia Antipolis, ceci pourcompléter l’infrastructure déjà en placeautour des datacenters sur Antibes danslesquels Jaguar Network est présent.

Marriott s’implante à Nice

Après avoir ouvert il y a quelques mois l’ACHotel Ambassadeur Antibes-Juan les Pins,le groupe Marriott International poursuit son

expansion dans le sud de la France avecl’ouverture du deuxième hôtel de l’enseigneen France : l’AC by Marriott Nice.Initialement connu comme l’Elysée PalaceNice, l’hôtel rouvrira en tant que « AC byMarriott Nice » le 1er avril prochain, aprèsd’importants travaux de rénovationactuellement en cours.

Un azuréen à la présidence nationale de l’APMBruno Valentin, dirigeant de l'agenceazuréenne de communication PôleCompany (Nice-Paris) devient le nouveauprésident du Club de Nice de l'Associationpour le Progrès du Management.

21% de croissance pour ASK (Sophia Antipolis) en 2012Le groupe azuréen, leader des technologiessans contact prévoit une forte expansion surle transport et l’identité en 2013 et signeun résultat 2012 en hausse de 21 %,atteignant 38,2 millions d’euros de C.Apour un bénéfice de 1,1 million.

bref...en

Page 26: Azur Entreprises et Commerces N°95

Plus grand port de plaisance d’Europe,Antibes attire un grand nombre debateaux nécessitant les services deprofessionnels expérimentés. Logi-que donc de créer son entreprise àproximité du bassin du port Vaubanquand on est comme le BritanniqueMartin Gee, un ingénieur expertreconnu de l’hydraulique et lamécanique marine. Fondée fin2012, Geetech est spécialisée enconception mécanique, fabricationmétallique et système hydrauliquedestinés à l’univers de la plaisancede luxe. Un parcours atypique pourcet ingénieur qui a d’abord passé 15ans à concevoir des moteurs pourAston Martin, Jaguar et Land Rover.« J’avais un excellent poste àl’époque, Programme Manager pourtoutes les stratégies de motorisation.Mais étant passionné de sport, plusparticulièrement de cyclisme et detriathlon, je suis tombée amoureuxde la Côte d’Azur et j’ai décidé d’yvivre ». Martin Gee décide donc detout quitter mais il lui faudraattendre deux ans pour enfin venirs’installer sur la French Riviera:« Avant de venir ici, j’ai commencépar travailler sur Paris pour deséquipementiers automobiles. Jesavais que dans mon secteurd’origine, il n’y aurait pas de travailalors je me suis réorienté dans lenautisme: d’abord en travaillantpour un accastilleur à Cannes etaujourd’hui en créant mon entre-prise ». Un projet fort des atouts deson créateur: bonne connaissancedes fournisseurs locaux, expérience

d’ingénieur mécanique et sanationalité, qui lui facilite le contactavec une clientèle anglo-saxonnetrès importante dans ce secteur.«Aujourd’hui j’ai de nombreuxclients et mon activité marche bien »précise Martin Gee, qui demeurequand même étonné par lesdémarches nécessaires pour créerune entreprise en France. « J’ai vitecontacté la CCI Nice Côte d’Azurpour m’y aider, car cela m’a paruassez compliqué! En Angleterre lesdémarches sont simplifiées etpeuvent se faire par internet, enquelques heures à peine. J’ai doncsuivi le stage cinq jours pourentreprendre de la CCI, ce qui m’abien préparé pour mener mon projetà bien. Mais même aujourd’hui,j’avoue que j’en découvre tous lesjours sur ce qu’exige la conduited’une entreprise en France… Cen’est pas toujours simple ! ». n

[email protected] - 06 70 53 54 41

www.geetech.eu

La bourse de cession-reprise de laCCI Nice Côte d’Azur présente

chaque mois une sélection d’offres.

Pour répondre à une offre, pour passer une annonce

ou en savoir plus sur nos servicesd’accompagnement,

contactez-nous !

n COMMERCEPresse, librairie, papeterie, jeux, loto Réf. CCO/1056Ville du moyen-pays Effectif : 0CA : 103 000 € / Prix : 80 000 € Départ à la retraite : cède fonds de commerce de presse,librairie, papeterie, jeux à gratter, loto, cadeaux, jouets,carterie, téléphone, acquis en 2006. La boutique est situéeau cœur d’un village pittoresque et touristique. Local louéavec un appartement de 2 pièces à l’étage.

Grossiste alimentaire et matériel Réf. CCO/1089professionnel Effectif : 1VilleCA : 430 000 € / Prix : 250 000 € Raisons personnelles : cède fonds de commerce de gros deproduits alimentaires et de matériel professionnel. Siteinternet marchand bien référencé. Bonne notoriété auprèsd’une clientèle fidèle. CA en constante progression depuis lacréation.

Epicerie fine, produits régionaux Réf. CCO/1033Moyen pays Effectif : 1CA : 240 000 € / Prix : 130 000 € Changement d’activité : cède branche d’activité de vente deproduits régionaux alimentaires de Provence. Vente parcorrespondance (fichier de 2000 clients, site internet),accueil de groupes.

Vente de prêt-à-porter de marques Réf. CCO/1039masculin et féminin Effectif : 1Centre villeCA : 150 000 € / Prix : 100 000 € Départ à la retraite : cède fonds de commerce de prêt-à-porter de marques masculin et féminin, acheté en 1998 etsitué en centre ville.

Prêt-à-porter féminin Réf. CCO/1036Centre ville Effectif : 1 (+ 1 mi-temps)CA : 215 000 € / Prix : 250 000 € Départ à la retraite : cède fonds de commerce de prêt-à-porter féminin, situé sur une rue commerçante. Clientèlefemme de style tendance et élégant, fidèle depuis plus de30 ans.

Vente et réparation de motos, Réf. CCO/1040concessionnaire exclusif Effectif : 4VilleCA : 2 600 000 € / Prix : 490 000 € Changement d’activité : cède fonds de commerce de venteet réparation de motos d’une marque exclusive, créée en2002. Le repreneur pourra s’appuyer sur une équipecommerciale et technique expérimentée.

Prêt-à-porter homme Réf. CCO/1041Centre ville Effectif : 1CA : 80 000 € / Prix : 70 000 € Départ à la retraite : cède fonds de commerce de prêt-à-porter homme tendance, situé sur une rue commerçante,créé en 2008. Magasin d’angle bien agencé et en excellentétat.

GEETECH (ANTIBES) MET LE CAP SUR LA PLAISANCE DE LUXENouvelle entreprise créée sur la Côte d’Azur, Geetech est spécialisée dans l’expertise, la maintenance de pièceshydrauliques et la mécanique marine.

Martin Gee, créateurde l’entreprise.

Réda

ction

Vous avez un projet de

création, reprise ou

transmission ?

Pour vous lancer, pour participer à un stage «5 jours pour entreprendre»ou à un atelier «Création / Reprised’entreprise» (dates sur www.ccinice-cote-azur.fr, rubrique agenda), prenezcontact avec les experts du pôleCréation, transmission &financement d’entreprises de la CCI Nice Côte d’Azur 20, bd Carabacel 06000 NICETél. : 0 800 422 222Fax : 04 93 13 74 [email protected]

26 I Azur Entreprises I N° 95

Coup de pouce aux créateurs d’entreprise

Page 27: Azur Entreprises et Commerces N°95

Librairie Réf. CCO/1030Village Effectif : 1CA : 180 000 € / Prix : 130 000 € Départ à la retraite : cède fonds de commerce de librairie,créé en 2004 et situé au cœur d’un village du Haut-Pays.Lieu de rencontre agréable qui participe à la vie locale.

Fruits et légumes Réf. CCO/1029Ville Effectif : 3CA : 420 000 € / Prix : 120 000 € Raisons personnelles : cède fonds de commerce fruits etlégumes, épicerie fine, créé en 1992 et situé en centre ville,dans un quartier commerçant et touristique. Surface devente de 60 m², réserve de 70 m².

Alimentation générale Réf. CCO/1014

Zone rurale Effectif : 1

CA : 200 000 € / Prix : 65 000 €

Départ à la retraite : cède fonds de commerce d’alimentation

générale, dans un village à proximité de Nice. Les plus de

l’entreprise : clientèle fidèle et soucieuse de maintenir son

unique commerce, ainsi que la municipalité qui soutiendra

le repreneur.

Lingerie fine Réf. CCO/0963

Ville (marché local/touristique) Effectif : 2

CA : 230 000 € / Prix : 130 000 €

Départ à la retraite : cède fonds de commerce, créé en 2001,

de vente de lingerie fine de marques, lingerie de nuit,

maillots de bain, spécialisé dans les grandes tailles. Magasin

situé sur une rue commerçante et bénéficiant d’une bonne

notoriété auprès d’une clientèle fidèle (locale et régionale)

mais aussi touristique.

Epicerie Bio Réf. CCO/0959

Ville (marché local) Effectif : 2 + mi-temps

CA : 720 000 € / Prix : 250 000 €

Changement d’activité : cède fonds de commerce d’épicerie

Bio, sous franchise, créé en 2005. L’établissement est situé

dans un quartier commerçant, parking public gratuit à

proximité. La clientèle est locale et constituée exclusivement

de particuliers.

Librairie Réf. CCO/0935

Ville Effectif : 1

CA : 445 000 € / Prix : 320 000 €

Changement d’activité : cède fonds de commerce, spécialisé

en librairie, papeterie, détail et demi-gros, librairie scolaire,

point relais colis, créé en mai 1984. Le commerce est situé

dans le centre ville, entouré de tous commerces et services,

sans concurrent.

Distribution matériels de Réf. CCO/0905ventilation-climatisation (gros) Effectif : 8Zone d’activité (marché régional et national)CA : 2 400 000 € / Prix : 800 000 € (85% parts sociales)Départ à la retraite : cède parts sociales d’une société, crééeen 1996, spécialisée dans la distribution de matériel declimatisation, de chauffage, de ventilation, études etréalisations de ventilation et climatisation industrielles.3 agences implantées dans le Sud de la France.

n SERVICESFabrication et pose de volets roulants, Réf. CSE/1095stores et fenêtres Ville Effectif : 4CA : 600 000 € / Prix : 250 000 € Raisons personnelles : cède fonds de commerce de fabricationet pose de volets roulants, stores et fenêtres. Bonne notoriétéliée à l’existence de l’établissement depuis 50 ans. Equipeexpérimentée dont 1 technico-commercial.

Vente, réparation, mécanique, entretien Réf. CSE/1075de bateaux de plaisance Effectif : 3Port de plaisanceCA : 710 000 € / Prix : 480 000 € Raisons personnelles : cède parts sociales d’une société

spécialisée dans la mécanique, la réparation, l’entretien de

bateaux de plaisance (de 8 à 20 m), créée en 1999. CA en

progression avec l’adjonction de l’activité de vente de pièces

détachées, depuis juin 2009.

Entretien et création de jardins Réf. CSE/1066Ville Effectif : 4CA : 270 000 € / Prix : 340 000 € Changement d’activité : cède parts sociales d’une société

spécialisée dans l’entretien et la création de jardins.

Clientèles de professionnels à 70 %, activité transférable,

bonne notoriété, augmentation constante du CA.

Sécurité, gardiennage Réf. CSE/0960Ville Effectif : 6CA : 225 000 € / Prix : 120 000 € Raisons personnelles : cession d’une société de surveillance

et gardiennage de villas et commerces, sur l’est du

département et composée de professionnels à 90 %.

Transport routier de marchandises Réf. CSE/1013Banlieue de ville Effectif : 11 (dont 5 temps partiel)CA : 1 500 000 € / Prix : 550 000 € Départ à la retraite : cède parts sociales d’une société de

transport routier de marchandises, auprès d’une clientèle de

professionnels depuis plus de trente ans.

Etude/réalisation systèmes de sécurité Réf. CSE/0999Zone industrielle Effectif : 5CA : 700 000 € / Prix : 630 000 € Départ à la retraite : cession d’une PME créée en 1980,

spécialisée dans les études et la réalisation de systèmes de

sécurité dont une, est depuis 2010 leader en France pour la

protection du patrimoine. Clientèle de professionnels.

Importante progression du CA en 2011.

Franchiseur-Rénovation des sols/plafonds Réf. CSE/0937Ville (Marché national/ International) Effectif : 6CA : 1 300 000 € / Prix : fonction option choisie Pour financer le développement de l’activité «Grands

Comptes» cède 40 % des parts sociales d’une société créée

il y a 20 ans et spécialisée dans la rénovation des sols et des

plafonds suspendus. Tête de réseau d’applicateurs artisans

franchisés, la société est structurée pour répondre à de gros

chantiers par appels d’offres.

n HÔTELLERIERESTAURATION

Restauration rapide à emporter/livraison Réf. CRE/0928Ville côtière entre Nice et Menton Effectif : 7 (3 temps partiel)CA : 380 000 € / Prix : 250 000 € Raisons personnelles : cède fonds de commerce de restaurationrapide et livraison à domicile de pizzas, paninis, plats cuisinésacquis par l’entreprise en 2003. Site internet. Fichier clients de :13 500 contacts. C.A en croissance constante. Surface de vente25 m², labo 30 m², réserve 10 m², chambre froide 5 m².

Restaurant traditionnel, traiteur Réf. CRE/0947Périphérie de ville Effectif : 3 (+ 1 apprenti)CA : 570 000 € / Prix : 450 000 € Départ à la retraite : cède fonds de commerce d’un restauranttraditionnel, banquets, traiteur, livraison de plateau-repas.Bonne renommée, clientèle fidélisée pour repas d’affaires,repas familiaux pour les fêtes. Salle de 200 m² (100couverts), terrasse (30 couverts)

Tél. : 0 800 422 222 Fax : 04 93 13 21 02 [email protected]

Hôtel Restaurant Réf. CHO/0944Village Effectif : 2 (+1 en saison)CA : 108 000 € / Prix : 250 000 € Changement d’activité : cède fonds de commerce d’un hôtelrestaurant bar (licence IV), situé dans un village ancien duHaut Pays, aux portes du Mercantour. Dans un cadre serein etverdoyant, l’hôtel coquet et plein de charme est classé 2étoiles : 12 chambres. Restaurant 80 couverts. Superficietotale de 800 m².

Restaurant de spécialités italiennes Réf. CRE/1027Banlieue de ville Effectif : 0CA : 107 000 € / Prix : 125 000 € Départ à la retraite : cède fonds de commerce de restaurationde spécialités italiennes, service traiteur créé en 2005 etsitué en périphérie de ville, à proximité d’une zoneindustrielle.

n INDUSTRIEMiroiterie, vitrerie Réf. CIN/1091 Effectif : 4CA : 718 000 € / Prix : 350 000 € Changement d’activité : cède parts sociales d’une sociétéde miroiterie, vitrerie, créée en1978 et reprise en 2006.Activité secondaire de menuiserie aluminium PVC, stores endéveloppement. CA en progression. Clientèle deprofessionnels à 70 %.

Fermeture du bâtiment Réf. CIN/1093 Effectif : 19CA : 3 700 000 € / Prix : 1 800 000 € Changement d’activité : cède parts sociales d’une sociétéspécialisée dans la fermeture du bâtiment, structuremétallique et charpente. Clientèle de professionnels à 60 %.Bonne notoriété, notamment auprès des collectivitésterritoriales. Equipe de techniciens qualifiés. CA enprogression.

Fabrication/vente/pose d’enseignes - stores Réf. CIN/1026Ville Effectif : 4CA : 475 000 € / Prix : 250 000 € Changement d’activité : cède fonds de commerce defabrication, vente et pose d’enseignes et de stores. Bonnerenommée auprès d’une clientèle de professionnels. Lerepreneur pourra s’appuyer sur une équipe de techniciensconfirmés.

Fabrication de produits de boulangerie Réf. CIN/1070Zone industrielle Effectif : 4CA : 215 000 € / Prix : 220 000 € Départ à la retraite : cède fonds de commerce de fabricationde produits de boulangerie, créé en 2010. Clientèlenationale de professionnels sur secteur d’activité en pleindéveloppement.

n BÂTIMENTRéalisation de charpentes, Réf. CBA/1076couvertures de toits, zinguerie Zone d’activité Effectif : 10CA : 900 000 € / Prix : 500 000 € Départ à la retraite : cède parts sociales d’une sociétéspécialisée dans la construction, la rénovation, la charpente,la couverture, la zinguerie de toits. Chiffre d’affaires enprogression.

Retrouvez l’intégralité de nos annonces surwww.cote-azur.cci.fr

Bourse de cession-reprise d’entreprise

Page 28: Azur Entreprises et Commerces N°95

Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur. Société coopérative à capital variable, agréée en tant qu’établissement de crédit. Siège social situé Avenue Paul Arène - Les Négadis- 83300 DRAGUIGNAN. RCS DRA176 072. Garantie financière et Assurance de responsabilité civile professionnelle conforme aux articles L512-6 et L-512-7 du code des assurances. Société de courtage d’assurance immatriculée au Registre des Intermédiaires en le n° 07 005 753 et consultable sur www.orias.fr. - MMACOM6 / COMAFFXXX - 11/12 -

Plus de 80 % de nos clients entreprises se disent prêts à nous recommander

Nous accompagnons lesentrepreneurs de notre territoire

Source : Enquête «Indice de Recommandation Clients» menée auprès des entreprises lors de l’été 2012. Pourcentage de clients ayant donné une note supérieure ou égale à 7 sur 10. Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur. Société coopérative à capital variable, agréée en tant qu’établissement de crédit. Siège social situé Avenue Paul Arène - Les Négadis- 83300 DRAGUIGNAN. RCS DRAGUIGNAN 415 176 072. Garantie financière et Assurance de responsabilité civile professionnelle conforme aux articles L512-6 et L-512-7 du code des assurances.. Société de courtage d’assurance immatriculée au Registre des Intermédiaires en Assurance sous le n° 07 005 753 et consultable sur www.orias.fr. MAM COM6 - 01/2013