Azur Entreprises et Commerces N 93

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Le magazine economique de la Côte d'Azur

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FINANCEMENT FINANCEMENT D’ENTREPRISE :D’ENTREPRISE :

pour faciliter l’accès au financement de vos projets

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LES CLÉSLES CLÉS

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N° 93 OCTOBRE 2012

L E M A G A Z I N E D ' I N F O R M A T I O N É C O N O M I Q U E D E L A C C I N I C E C Ô T E D ' A Z U R

EditeurChambre de Commerce et d’Industrie Nice Côte d’Azur - 20, boulevard Carabacel BP 1259 - 06005 NICE CEDEX 1

Directeur de la publicationBernard KLEYNHOFF, Président

Directeur du comité de rédactionJean-Pierre SAVARINO, Vice-président

Directeur de la rédactionSylvain ROUGET, Directeur Communication

Rédacteur en chefChristian PROUD-DIAZ, Responsable é[email protected]

Conception-Rédaction-RéalisationService Editions - Direction de la Communication - Chambre de Commerce et d’Industrie Nice Côte d’Azur Tél. : 04 93 13 73 93 - Fax : 04 93 13 73 24 E.mail : [email protected]

Impression : Trulli (Vence)

Tiré à 55 000 exemplaires Dépôt légal à parution / ISSN 1296 - 3755La reproduction, même partielle, de tout matériel publiédans ce magazine est interdite (loi du 11/03/57)

Régie publicitaire du magazine

0 800 422 222 gratuit depuis un fixe)

ou 334 898 898 28 (de l'étranger)

www.cote-azur.cci.fr

contactez Michèle Dabbène au 04 93 13 73 93 ou par mail : [email protected]

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LES CLÉSLES CLÉS

Ce document, en qualité papier PEFC (1), est réalisé par une imprimerie certifiée «Imprim’Vert» respectant les principes du développement durable par la suppression d’alcool isopropylique et l’utilisation d’encres à base d’huile végétale, conditionnées en fût réduisant ainsi leur consommation. Le recyclage papier, plastique, carton, aluminium, est valorisé et bénéficie d’un conditionnementen balles. Les solvants captés sont également biodégradables et recyclés. (1) le bois provient de forêts gérées durablement, comme l’exigent les critères d'Helsinki.

Le financement, clé de voûte de l’esprit d’entreprise ?

Créer sa propre entreprise et la développer nécessite un financement conséquent :tous les entrepreneurs l’ont constaté. Or, pour chaque étape de la vie de l’entreprise,l’accès au financement s’avère souvent difficile : peut-être plus encore dans laconjoncture actuelle, ne nous le cachons pas.

C’est particulièrement le cas pour les petites et moyennes entreprises. C’est unparadoxe : les PME forment l’armature de toutes les économies qui vont de l’avant.Elles sont des acteurs essentiels de la croissance par leurs investissements, elles sontgénératrices de richesses donc d’emplois. Le renforcement de leur compétitivité,de leur capacité à innover, du développement de leur structure nécessite un appuifinancier. Favoriser l’accès aux aides de financement doit être considéré comme uninvestissement d’avenir pour l’intérêt général de notre société. Plus que jamais, lesPME-PMI de notre territoire ont besoin de cet appui et le méritent.

Notre CCI accompagne de nombreuses entreprises chaque année pour leur faciliterl’accès aux fonds, prêts et autres ressources existantes. Egalement pour les aider àsavoir présenter le meilleur business plan, celui capable de convaincre un partenairefinancier. Notre objectif est de donner les moyens de leurs ambitions à nos PME-PMI, sortir les projets dormants des tiroirs et transformer les idées en produits quipartiront à la conquête de nouveaux marchés.

C’est pourquoi j’ai souhaité que ce numéro fasse un point sur les clés d’accès aufinancement des entreprises, établisse un panorama des acteurs et des solutionsqu’ils proposent. Des solutions bien réelles, mais pas toujours bien identifiées parles patrons de PME, qui ont plus que jamais le nez dans le guidon et manquent detemps pour s’informer.

Oui, la CCI mise sur les PME parce qu’elles portent le dynamisme dont nous avonsbesoin pour renouer avec une vraie croissance.

Azur Entreprises I N° 93 I 3

Actu écoSport n p.4

L’ONN mise sur des partenariats avec les entreprises

Election n p.5Luc Tournaire, Vice-président de la CCI

Interview n p.8/9Claude Giafferi, nouveau dirigeant d’Amadeus

Dossiers & thématiquesEcobiz n p.15

Un forum et une nouvelle communautéIndustrie n p.18/19

Cap IndusTourisme n p.18/19Les Bistrots de paysCommerce n p.19

Menton sourire, nouvelle association commerciale

Le dossierLes clés du financement n p.11/14

Focus sur la problématique du financement des projets des entreprises

Portraits d’entrepreneursVenometech n p.20

Ricry n p.20Anemoos n p.21

Myxty n p.21One world n p.26

La boîte à outils de l’entreprise

Performance +, action ! n p.22/23Diag performance n p.2

Pré-diagnostic déchets n p.25

Sommaire

Bernard KLEYNHOFF

Président de la Chambre de Commerce et d’Industrie

Nice Côte d’Azur

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4 I Azur Entreprises I N° 93

Actu & rendez-vous

L’ONN VEUT DÉVELOPPER DES PARTENARIATS PRIVÉS

n SPORT. DÉSORMAIS DANS L’ÉLITE DE LA NATATION MONDIALE, L'OLYMPIQUE NICE NATATION SOUHAITERENFORCER SON APPROCHE PARTENARIALE AVEC LES ENTREPRISES AZURÉENNES.

Neuf médailles d'or, d'argent et de bronze: c’estla moisson réalisée par les quatre nageurs li-cenciés à l'Olympique Nice Natation aux ré-cents Jeux Olympiques de Londres. Commentun club municipal a pu hisser si haut sesathlètes? Au-delà de la performance sportiveexceptionnelle, la réponse est aussi écono-mique.Près du Lycée du Parc Impérial à Nice, la pis-cine du Piol ne paye pas de mine. Les locauxsont vétustes, le bassin de 25 mètres dated'une autre époque. C'est le jour des inscrip-tions administratives pour la nouvelle saisonscolaire et les locaux de l'Olympique Nice Na-tation fourmillent de monde. Les victoires enor des 4 nageurs français, issus du Club niçois,ne font pas grande différence: l'ONN faitchaque année le plein d'adhérents. En effet,ils sont près de 2500 membres, petits etgrands, à venir s'entraîner dans les mêmeseaux que les champions des Jeux Olympiquesde Londres cet été: Camille Muffat, YannickAgnel (membre de l’ONN depuis 2006), Clé-ment Lefert et Charlotte Bonnet.

Aujourd'hui, l'Olympique Nice Natation est leclub de la planète le plus médaillé après lesjeux de 2012. Mais le développement du Clubatteint ses limites. Impossible par exempled'accueillir des athlètes français d'autres ré-gions qui souhaitent s'entraîner à Nice. Sansparler des délégations internationales.

Quand on l'interroge sur ces victoires olym-piques, Richard Papazian répond avecaplomb : « C'est un bel aboutissement déjà,mais ce n'est pas fini ! Il faut aujourd'hui conso-lider ce qu'on a acquis et si possible fairemieux ». Le directeur général du Club, enplace depuis 1996, comme le président JeanMonnot, visent déjà les J.O. de Rio en 2016.Depuis plus de 20 ans, la structure -associa-tive- est dirigée comme une véritable entre-prise. L'ONN emploie 38 salariés: entraîneurs,directeur général, directeur technique plus unstaff administratif. Une équipe au long coursqui a permis non seulement de hisser les na-geurs niçois au plus haut niveau, mais ausside gagner des titres internationaux dans d'au-

tres disciplines comme le water-polo, la nata-tion synchronisée, le plongeon et le triathlon. En 20 ans, le budget du club est passé de 2millions de Francs à... 2 millions d'euros. Cetteannée, le tour de table financier provient descotisations des adhérents, et des entreprisespartenaires du club (Eiffage, Degrémont, RicaLewis, SNAF, Speedo, Aréna, Spada, Garelli...)à hauteur de 15%. L'ONN réussit ainsi à s'au-tofinancer à hauteur de 35%, une performanceen comparaison des autres clubs français. Lessubventions des collectivités territoriales re-présentent le reste du budget, soit environ65%. Enfin, la municipalité de Nice met à dis-position du Club toutes les piscines de la Ville.Mais pour viser plus haut, les infrastructuresdoivent impérativement se moderniser ets'adapter au niveau mondial et l'ONN doitprendre de l'envergure. « Il n'est pas normalque seulement 15% de notre budget proviennentde partenariats privés », rappelle le présidentdu Club, « tous nos efforts vont aujourd'huidans ce sens et les démarches sont quotidiennespour fédérer autour de nos réussites les entre-prises niçoises jusqu'à la prochaine olympiade.Les connaissances de Richard Papazian nousont amené beaucoup de sponsors, mais ce n'estpas suffisant ». L'objectif de toujours du prési-dent est de pouvoir boucler le financement duClub avec au moins 50% du budget provenantd’entreprises. Une opportunité pour le tissuéconomique local, avec lequel l’ONN entendjouer le privilège de la proximité. n

plus sur www.olympicnice.com

Photo G.Ve

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Yannick Agnel, double médaillé d’or aux JO 2012

fait partie des champions issus de l’ONN.

Des projets, des ambitions et de nouveaux partenariats pour y arriver

Derrière la réussite, des problèmes struc-turels et financiers entravent le dévelop-pement de l'ONN dans sa course versl'excellence. Pour réaliser les futurs objec-tifs, Jean Monnot (en photo avec RichardPapazian ci-contre) est clair : « Les résul-tats que nous obtenons nous donnentenvie de nous développer. Notre besoinimmédiat c'est un bassin de 50 mètresavec une piscine d'échauffement, unesalle de gym et des vestiaires adaptés. Amoyen terme, un club comme le nôtre mé-

rite un centre nautique très sophistiqué, digne de son pal-marès ». C'est à dire une structure capable d'accueillir surplace des délégations mondiales, avec des hôtels, un bassind’entraînement en plus du bassin olympique, à l'exemplede Clubs espagnols ou les complexes des universités amé-ricaines. Le nouveau bassin devrait voir le jour en 2013dans la plaine du Var avec un financement public. Mais leclub entend aussi nouer de nouveaux partenariats privés.

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66 800 entreprises dans les Alpes-Maritimesn COMMERCE : 19 000n INDUSTRIE : 12 000n SERVICES : 35 800Le nombre global a progressé de +1,4% enun an. L’ensemble de ces entreprises génè-rent 306 400 emplois dans le département,soit une progression de +0,7% des effectifspar rapport à l’année précédente. (Données2012 Observatoire Economique Sirius CCI)

Azur Entreprises I N° 93 I 5

Lors de l’assemblée générale du 10septembre dernier, Luc Tournaire -précédemment conseiller spécial duPrésident- a été élu Vice-présidentde la CCI, membre du bureau*.

Chef d’entreprise issu du bassingrassois, le nouveau Vice-présidentest à la tête de Tournaire SA et deTournaire Solaire Energie. Il étaitdéjà désigné comme Conseillerspécial auprès du bureau pourreprésenter le bassin de Grasse.Selon Bernard Kleynhoff, Présidentde la CCI « Il a toutes les quali-tés, l'expérience et le réseau pourassurer cette mission ». Il garderadans ses nouvelles fonctions sonleadership sur les questions liées àl’énergie. Il a été élu à l’issue dudépart de Joel Cardon, qui se lancedans de nouvelles aventuresprofessionnelles, ne lui permettantpas de conserver son siège au seindu bureau de la CCI. BernardKleynhoff et l’ensemble de ses

collègues élus de la CCI Nice Côted’Azur lui adressent tous leurs vœuxde réussite dans ses nouvellesactivités et tiennent à le remercierpour son travail et son implication ausein du bureau.

Michel Chevillon, chef d’entreprisedu bassin Cannois - il dirige le GrandHôtel Mercure Croisette Beach -également Président de l’UMIH etdu Syndicat des Hôteliers de Canneset du bassin Cannois, a été nomméConseiller spécial pour représenter lebassin cannois et participer auxtravaux du bureau chaque fois quenécessaire.

* 9 membres qui représentent lesentreprises de ce département, dans unecohérence géographique. Véritable organeexécutif de la CCI, il se réunit tous les 15jours pour prendre les grandesorientations et les propose à la décision del’Assemblée générale.

Election

Actu & rendez-vous

LUC TOURNAIRE ÉLU NOUVEAU VICE-PRÉSIDENT DE LA CCI

Luc Tournaire remplace Joel Cardon au siège

de Vice-président de laCCI Nice Côte d’Azur.

Photo Ré

daction

Disparu dans sa 79e année en juin dernier,Jacques Andréolis a été Président de l’UPIAM de1989 à 1991 et membre élu de la CCI Nice Côted’Azur de 1992 à 2003. Assurant la présidence dela commission des marchés de 1995 à 1997, il futégalement Vice-président de la CCI de 1998 à2000. Il avait passé les rênes de l’entreprisefamiliale à sa fille Laurence : cinq générations sesont succédées à la tête de cette enseigne pharedes arts de la table sur la Côte d’Azur, créée en1855 et que Jacques Andréolis avait su faireremarquablement évoluer et prospérer. Ce commerçant estimé a également assuréd’importants mandats patronaux, en tant queprésident du GIPLAM de 1994 à 2000 et duLOGIAM de 2000 à 2003, entité née de lafusion du CILCA et du GIPLAM, les deuxcollecteurs du 1% dans le département, dont ilavait été l’artisan. Il fut également président deParloniam de 1994 à 2003. Jacques Andréolis laisse le souvenir d’unhomme d’une grande coutoisie, passionné parl’entrepreneuriat et engagé avec conviction pourreprésenter les chefs d’entreprises dudépartement dans les différentes missions quilui ont été confiées.

Hommage

JACQUES ANDRÉOLIS, ANCIEN VICE-PRÉSIDENT DE LA CCI

Le chiffre

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Rencontre avec Laure Carladous (photo ci-dessous), présidente azuréenne duGroupement des entreprises françaises dansla lutte contre le cancer (Gefluc). Composéeexclusivement de bénévoles issus dumonde de l'entreprise et du mondemédical, cette association, soutenue delongue date par la CCINice Côte d’Azur, déplaceles montagnes. Lepartenaire historique est lemonde des entreprises,l’objectif en matièred’information, de sensi-bilisation et de collecteétant les salariés autantque les employeurs.

Car le monde du travail estimpacté par la maladie.Qu'un salarié ou qu'undirigeant de société soitdans l'incapacité de réaliser son travail,c'est tout le service voire l'avenir del'entreprise qui est en jeu. En relevant cedéfi et en soutenant les actions du Gefluc,salariés et employeurs trouvent ainsi unnouvel objectif commun, humain etfédérateur. Une belle manière de souderdes équipes autour d'un projet valorisantcomme par exemple L'Euro de l'espoir.«En clair, il suffit à chaque salarié et

employeur de faire un don d'un euro parmois, l'entreprise en tant que personnemorale doublant le montant du don»explique sa présidente. Ces micro dons,mis bout à bout, ont servi à équipernotamment le centre Antoine Lacassagneou le CHU de Nice. Un euro par donneur a

suffit à offrir l'annéedernière un échographed'occasion remis enfonction et disposant detoutes les garanties d'unappareil neuf au servicedu professeur Cassuto àl'hôpital de l'Archet.

Un travail de fond basé surles réseaux professionnels.Salariée de l'entrepriseSpada, la présidente ouvreson carnet d'adresseorienté BTP et sollicite ses

réseaux, notamment auprès de lafédération des entreprises du secteur. Lafilière de l'hôtellerie, grand employeur dela région, fait aussi partie des soutiens del'association. Ces efforts ont permis derécolter plus de 70.000 euros en 2011.

En savoir +04 93 13 74 36

www.gefluc.org/nice.html

FocusAVEC LES ENTREPRISES, LE GEFLUC PORTE DE NOUVEAUX PROJETS

Actu & rendez-vous

Un nouveau dirigeant pour les aéroports le 1er Octobre, Dominique Thillaud a prisses fonctions de Président du Directoiredes Aéroports de la Côte d’Azur, il succédeà Hervé de Place.Le conseil de surveillance d’Aéroportsde la Côte d’Azur a décidé de confier lescommandes de la seconde société aéro-portuaire de France (plus de 10 millionsde passagers en 2011, 105 destina-tions directes et 59 compagnies régu-lières) à Dominique Thillaud, 43 ans.Directeur de la Stratégie Corporate, desInvestissements et du Développementdu groupe SNCF, il a aussi été le maîtred’oeuvre des grandes opérations de dé-veloppement des filiales et participa-tions du groupe. Depuis janvier 2012,il était également Président de SNCFEnergie. Il prend la suite de Hervé dePlace, qui quitte la Présidence après 40années de carrière au sein d’Aéroportsde la Côte d’Azur, dont 25 à la tête dela société.

Entreprenariales 2012 (Nice)La 11e édition du salon des services auxdirigeants d’entreprise, entrepreneurs etcommerçants azuréens est de retour àl'espace Muses de Nice Acropolis, lemardi 27 novembre.Thématique cette année du grand ren-dez-vous B to B organisé par l’UPE 06 :«Osons l’entreprise!», avec un accentparticulier sur la création et la reprise.

2e journée nationale des jeunesle 30 novembre Dans le cadre de la semaine Ecole-Entreprise (26 au 30 novembre).Cette journée d’intérêt national est dé-clinée dans le 06 : elle vise à favoriserl'intégration des jeunes au monde éco-nomique. L’occasion d’une belle ren-contre entre jeunes et dirigeants oucadres d’entreprise et ainsi de faire vi-siter vos installations, témoigner devotre parcours professionnes, faire dé-couvrir la vie de l’entreprise aux collé-giens et lycéens du département. Vousaussi, participez ! Plus sur www.jndj.org

bref...en

6 I Azur Entreprises I N° 93

Focus sur une opération collectiveinnovante, unique en France, pour aider lesPME/PMI des Alpes-Maritimes à relever ledéfi d'un développement économiquedurable.Initiée par l’UPE06 et soutenue par laCCI Nice Côte d’Azur, la démarche vise àaccompagner 40 PME azuréennes sur lavoie de la RSE selon la nouvelle normeIso 26000 et de la stratégie carbone.Ceci en 2 sessions de 20 entreprisesdurant 18 mois chacune: un and’accompagnement et deux jalons detravail successifs à 3 mois et 6 mois à lasuite de l’opération. La première sessionpilote de 20 PME/PMI est en cours, laseconde session suivra à partir de 2013. Objectif: les aider à se positionnerdurablement en matière de progrèssocial, de respect environnemental etd’engagement sociétal. Cofinancée parl’Europe, l’Ademe, la Région PACA et laCCI, l’opération est aussi soutenue par de

grandes entreprises des Alpes-Maritimesdéjà engagées sur cette double voie:Crédit Agricole PCA, EDF, V.Mane & Fils,Schneider Electric et Virbac. Double accompagnement structurant,outil logiciel de pilotage des actions, aidefinancière importante, rassemblementdes démarches responsables dans unprojet commun et communication pour lavalorisation des entreprises engagées:parce que les PME et les PMI ont lemême impératif de rentabilité et depérennité que les plus grandes,Performance Globale 06 les accompagnevers leur performance responsable et lesaide à anticiper stratégiquement lesexigences de demain. Parmi les PMEdéjà engagées dans la démarche,Peradotto, Savimex, OPS2, Solaïs, Wit,Interima, Degometal ou encore Areco.

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PERFORMANCE GLOBALE 06 : RSE ET STRATÉGIE CARBONE POUR LES PME

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CLAUDE GIAFFERRI À LA BARRE

n INTERVIEW. IL SUCCÈDE À JEAN-PAUL HAMON AUX COMMANDES D’UNE ENT AMADEUS EST DEPUIS PLUSIEURS ANNÉES LE TOUT PREMIER EMPLOYEUR DE

300 personnes, pour la plupart des ingénieurs :c'est le nombre d'emplois supplémentairesque le centre de recherche et développementd'Amadeus aura créé en 2012 à Sophia Anti-polis (400 en ajoutant ceux créés au sein desosu-traitants). Cela après 350 embauches enCDI en 2011. Avec 4.600 personnes (2.800CDI et 1.800 sous-traitants) c’est de loin laplus grosse entreprise, non seulement de latechnopole, mais de tout le département. Lepassage de relais qui s'est effectué au débutde l'été entre Jean-Paul Hamon, son patronemblématique qui a piloté la montée en puis-sance depuis la création il y a près de 25 ans,et Claude Giafferri, a donc été très suivi.

Claude Giafferri était un des membres de l'équipe qui a lancé Amadeus Sophia.Une transition qui devrait se réaliser sans à-coup. Claude Giafferri, diplômé de l'École desMines de Paris en 1975 et titulaire d'un Mas-ter of Science de Stanford University, connaîtbien le site. Depuis le début. "J'ai été, avecJean-Paul Hamon, Jacques Lignères, PhilippeChérèque, parmi ceux qui ont lancé le projet,se souvient-il. Je m'occupais à l'époque d'infor-matique commerciale à Air France. Et j'ai par-ticipé avec eux et l'équipe de Lufthansa à lamise en place en 1986. Cela jusqu'à ce que lasociété, à laquelle s'étaient joints entre tempsSAS et Iberia, soit créée en mai 1987. En 1991,j'ai été appelé à Amadeus Sophia comme direc-teur responsable du portefeuille "produits". Dé-taché d'Air France, à l'origine pour 2 ans, jesuis finalement resté en tant que Vice-présidenten charge des solutions informatiques desgrands comptes agents de voyages au niveaumondial. Je m'occupais à la fois des grandescompagnies traditionnelles comme ThomasCook, TUI, mais également des agences en lignecomme Expedia, Opodo. En septembre 2011, ladirection d'Amadeus à Madrid a souhaité queje sois l'adjoint de Jean-Paul Hamon pour le sitede Sophia, puis que je le remplace".

"Mettre une offre mondiale de voyage dans les mains de tout le monde"Président d'Amadeus SAS depuis le 2 juilletdernier, Claude Giafferri est désormais lenouveau patron d'Amadeus Sophia. L'autre"casquette" de Jean-Paul Hamon, celle de pa-tron de la Recherche-Développement dugroupe a été confiée à Hervé Couturier. An-cien responsable de la recherche fondamen-tale de l'Allemand SAP, il aura la charge de laR&D des 16 centres Amadeus dans le monde

dont celui de Sophia qui est de loin le plus im-portant (avec 364 millions d'euros dépensésen 2011, le groupe est l'un des plus gros in-vestisseurs européens en R&D).Ce qui passionne Claude Giafferri dans sonmétier? "Quand j'étais à Air France dans lesannées 80, le Minitel débarquait. J'ai penséalors qu'avec la distribution de voyages celapourrait faire bouger les choses. Qu'il serait pos-sible de mettre une offre mondiale dans lesmains de tout le monde. C'était un défi techno-logique passionnant. Il mêlait le transport aé-rien et les nouvelles technologies quiémergeaient alors". Le déferlement des NTIClui a donné évidemment bien raison. "Avecl'augmentation phénoménale des puissances decalcul, avec l'explosion d'Internet et aujourd'huides mobiles avec tablettes et smartphones, Ama-deus a pu développer des systèmes de réserva-tions de vols pour l'aérien, de chambres pour leshôtels qui ont changé totalement la donne dansla distribution de voyages et l'industrie du tou-risme".

Deux axes d'innovation avec l'aéroportuaire et les mobilesEt ce n'est pas fini. Les nouvelles pistes ? Pour

« La stratégie du groupe estde se rapprocher de sesgrands clients internationauxet de placer des compé-tences très pointues sur lesmarchés en forte expansioncomme l'Amérique du Nord etl'Asie (Chine, Japon et Singa-pour). Mais Sophia restenotre centre historique. ».

Avec Claude Giafferri, nouveau dirigeant d’Amadeus, Jean-Paul Hamon (au centre) et Hervé Couturier,qui a été nommé Executive Vice-président Recherche et Développement.

Actu & rendez-vous

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Azur Entreprises I N° 93 I 9

D'AMADEUS

REPRISE QUI PÈSE LOURD DANS L’ÉCONOMIE AZURÉENNE : SOPHIA ANTIPOLIS.

AMADEUS : PLUS DE 10.000SALARIÉS DANS LE MONDE

Le groupe Amadeus compte plus de10.000 employés hautement qualifiésd'une centaine de nationalités. Ses troissites principaux sont à Madrid en Es-pagne avec le siège social, à Erding enAllemagne où se trouve le centre detraitement des données et à Sophia An-tipolis dédié à la recherche et dévelop-pement. Le groupe dispose égalementde 3 bureaux régionaux et centres demarketing ainsi que de 78 agences lo-cales ACOSPlus de 92.000 agences de voyages et70.000 bureaux de vente de compa-gnies aériennes ont accès au systèmeAmadeus. Le chiffre d'affaires 2011 s'est élevé à2,7 milliards d'euros (1.508,9 millionsd’euros pour le premier semestre 2012en progression de 8,6%)Au mois de mai, nous nous sommes vuaccorder un crédit à la recherche et audéveloppement de 200 millions d'eurospar la Banque européenne d'investisse-mentA Sophia, Amadeus est installé sur onzesites pour un total de 63.000 mètrescarrés. Une soixantaine de nationalitéssont représentées. L'activité se répartitentre la recherche et développement deproduits (70%) et le marketing/stratégieainsi que le support (30%).

le nouveau patron d’Amadeus SAS, "Les deuxaxes les plus porteurs en termes d'innovationtiennent dans l'aéroportuaire et les mobiles.Amadeus, qui a développé des systèmes d'enre-gistrement et d'inventaires pour les compagniesaériennes, s'est intéressé au marché des aéro-ports. Il s'agit d'étendre les services déjà mis enplace pour les compagnies aux plateformes aé-roportuaires et leur permettre ainsi de mieuxgérer les aspects catering (le ravitaillement enboissons et nourritures des avions, ndlr), portesd'embarquement, bornes d'enregistrements, sé-curité, identification et suivi des bagages, etc.Dans ce domaine, un contrat a déjà été signéavec l'aéroport de Munich avec une premièrephase fin 2013". L'autre volet tient dans la mo-bilité avec la distribution multicanal et leschamps ouverts par les smartphones et ta-blettes. "Tout un éventail de nouveaux servicesavant, pendant et après le voyage peut ainsi êtreoffert pour une meilleure information des pas-sagers, un contact permanent avec l'agent devoyage, etc. Nous nous sommes lancés aussidans le ferroviaire. Il s'agit de transposer pourles acteurs du rail, ce que nous avons réussi avecl’aérien". Aujourd’hui, 38% des reservations devoyage sont faites par un système Amadeus.

"Pas question de freiner l'essor de Sophia"Autant de nouveaux projets à développer, quiprofiteront à l’activité et au positionnement dela technopole azuréenne. Mais le rythmed'embauche sera-t-il maintenu ? "A Sophia,nous avons atteint une taille telle que nous pe-sons désormais gros dans le paysage. Nous au-rions aimé qu'il y ait d'autres entreprises depoids équivalent dans le département. Amadeuscompte cependant poursuivre son développe-ment sur la technopole mais peut-être à unrythme moins soutenu. La stratégie du groupeest de se rapprocher de ses grands clients inter-nationaux et de placer des compétences trèspointues sur les marchés en forte expansioncomme l'Amérique du Nord et l'Asie (Chine,Japon et Singapour). Pour autant, la techno-pole reste notre centre historique. C'est là que setrouvent notre base de connaissance et notrepool de talents. Alors, il n'est donc pas questionde freiner l'essor de notre présence à Sophia An-tipolis". n

En savoir +www.amadeus.com

A Sophia Antipolis, le site de l’entreprise emploie 4500 personnes(salariés et sous-traitants).

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Frileux, les partenaires financiers du mondeéconomique ? Patrick Daunay, responsableanimation des marchés professionnels de laBanque Populaire Côte d’Azur l’assure : « Iln’y a pas de tour de vis, ni aucune instructionqui vise à fermer les lignes». Le représentantde la « banque de la création » nuance cepen-dant son propos : « L’accès au financement n’estpas plus difficile aujourd’hui qu’hier, c’est lemarché qui est plus compliqué ».

Baisse de rentabilité, voire du chiffre d’affaires,la capacité d’autofinancement des entreprisestend à s’abaisser. Les fonds propres sont misà mal et rendent le financement des projets,déjà ardu en soi, encore plus problématique.Dans ce contexte économique tendu, les en-treprises, qu’elles soient en création ou enphase de développement, se tournent naturel-lement vers le financement extérieur. Ban-caires, publiques ou privées, les aides existent,et en grand nombre, mais là encore laconjoncture assombrit le tableau. « Les struc-tures privées qui misaient auparavant sur desentreprises innovantes ont connu des échecs etsont aujourd’hui plus frileuses à investir dansl’innovation », constate Annick Ménard, res-ponsable de l’agence d’ingénierie financièreDeveum de Sophia Antipolis.

Quant au financement public, « il y aurait plusde 5600 dispositifs validés pour les entreprisesfrançaises, reprend notre interlocutrice, maistoutes ou presque sont conditionnées à l’exis-tence de fonds propres ». Un point que les ex-perts de la CCI confirme : « Sans argent, on necrée pas. Le premier financeur de l’entreprise,c’est l’entrepreneur lui-même ». D’où l’impor-tance d’avoir un projet correspondant à sesmoyens... Et le sentiment souvent ressenti parles aspirants à la création d’entreprise qu’onne «prête qu’aux riches», selon l’adage. Car laplupart des aides fonctionnent selon la règledu 1€ de prêté pour 1€ de fonds propres.

Pour défricher la panoplie des dispositifs exis-tants, la CCI Nice Côte d’Azur est évidemmentà votre service. Véritable « hub » vers les dif-férentes formes de financements possibles, laCCI possède une expertise en matière de fi-nancement des entreprises et se positionnecomme interlocuteur privilégié des entrepre-neurs dans leur recherche. De la simple miseen relation jusqu’au montage du dossier, laCCI balise le difficile parcours qui mène à labonne source de financement correspondantau besoin de l’entreprise. «En 2011, la CCI aaccompagné une trentaine d’entreprises dansl’obtention de financements

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POUR FACILITER L’ACCÈS AU FINANCEMENT DE VOS PROJETS

n FINANCEMENT. QUELS SONT LES DISPOSITIFS DISPONIBLES ?QUELLES SONT LES CLÉS POUR CONVAINCRE LES PARTENAIRES ?QUI PEUT VOUS AIDER ? DANS UN CONTEXTE ÉCONOMIQUETENDU, QUELQUES ÉLÉMENTS DE RÉPONSE BIENVENUS…

ENTREPRISES :LES CLÉS

Dossier

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Dossier Les clés du financement d’entreprise

régionaux pour près de 1,2 M€, souligne JeanMane, membre de la CCI et président du co-mité départemental PRCE/PRTE (Prêt régio-nal à la création d’entreprise/Prêt régional àla transmission-reprise d’entreprise). Cela apermis de mobiliser 2,5 M€ de financementbancaire pour 140 emplois induits par les acti-vités créées».

Aux côtés de la CCI, différentes structures spé-cialisées assurent le relais auprès des entre-prises selon leur typologie ou stade dedéveloppement. Les incubateurs (IPE et Tele-com ParisTech) accompagnent les jeunespousses innovantes à développer leur projets.Les plateformes France Initiative (NCAI àNice, Iasa à Sophia, CPE à Grasse, Aderf àMenton), ou encore l’Adie interviennent au-près des porteurs de projets plus traditionnelset en création. Les pépinières (Innova Grasseà Grasse, Business Pôle à Sophia, le Centred’Accueil de l’Entreprise Innovante à Nice) etle réseau Entreprendre soutiennent plutôt lesjeunes entreprises à fort potentiel de dévelop-pement. Les pôles de compétitivité sont euxsollicités pour les projets collaboratifs… Desstructures privées sont également position-nées sur ce créneau et proposent elles aussiun accompagnement global. Bref, l’éventailest large. Et leurs conseils précieux.

Quelle que soit l’aide demandée, pour les ex-perts de la CCI en effet, les principaux élé-ments à mettre en exergue pour convaincreses partenaires financiers, outre la viabilitééconomique du projet, sont le caractère inno-vant et les perspectives d’emplois. « Quand on

crée de l’emploi, on trouve des solutions de fi-nancement » souligne Ferjani Neffati, conseil-ler en stratégie et financements d’entreprisede la CCI, qui conseille également de ne passe tromper d’interlocuteur. Chaque point d’en-trée a ses propres attentes auxquelles il fautcoller. D’où l’intérêt d’adapter son businessplan au type de financement sollicité. AnnickMénard insiste elle aussi sur l’importanced’un business plan cohérent : « Trop ambi-tieux, il ne sera pas pris au sérieux, et donc ré-dhibitoire pour demander des aides. Il fauts’attacher à la partie qualitative de son businessplan, la vision de son marché, de la concur-rence, sa stratégie. De là découlera la partiequantitative, point final de son analyse». PourPatrick Daunay, il est primordial de s’appuyersur les structures existantes : « Un dossier dedemande de PCE (Prêt à la création d’entre-prise) ou du dispositif Nacre (réservé au de-mandeur d’emploi) a toutes les chances d’êtreaccepté s’il est validé par les structures d’accom-

pagnement telles que les plateformes France Ini-tiative, les boutiques de gestion ou l’Adie pourles personnes exclues du système bancaire. »Enfin Annie Prod’homme, du cabinet Neph-tys Finance spécialisé dans l’accompagne-ment de start-up et membre du club deBusiness Angels SBA, précise : « On ne financepas une innovation mais un projet d’entreprise,un produit qui doit impérativement rencontrerson marché, et une équipe d’hommes et defemmes motivés »... A bon entendeur !

Quels sont les principaux dispositifs existants ?En matière d’aides publiques, le champs estvaste. On compte trois grandes entités : la plussollicitée, Oséo, est plutôt orientée création etinnovation. L’Ademe propose des subventionspour des projets liés au développement dura-ble ayant une notion d’exemplarité. Et la Co-face, ainsi que UbiFrance et à nouveau Oséo,proposent des dispositifs d’assurance prospec-tion aux entreprises qui souhaitent se déve-

« Les structures privéesqui misaient auparavantsur des entreprises inno-vantes ont connu deséchecs et sont aujourd’huiplus frileuses à investirdans l’innovation. ».

Annick Ménard, responsable del’agence d’ingénierie financièreDeveum à Sophia Antipolis.

n Sésame pour les entreprises en quête de financement, le site internet les-aides.frdéveloppé par les CCI répertorie toutes les aides dont peuvent bénéficier les entrepre-neurs, qu’elles soient nationales, régionales ou départementales. Des dispositifs definancement à taux préférentiel aux exonérations de charge, la panoplie complètedes aides financières et leurs actualités sont dorénavant accessibles d’un simpleclic. Les différentes entrées selon le type d’activité et le profil de l’entrepreneurainsi qu’une mise en relation avec les conseillers de votre CCI facilitent les recherches. www.les-aides.fr

Les-aides.fr : les aides à portée de clic

« Pour mettre toutes leschances de notre côté etobtenir un PRCE de 100 K€,nous avons retravaillé notre business plan avec la CCI en insistant sur notre marché et l’avantage différenciateur du produit... ».

Léon Chicheportiche, fondateurd’AndroMC à Nice.

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lopper à l’export. Les aides les plus fréquentessont clairement celle liées à la création d’em-ploi abondées par la Région, sous formed’avances remboursables : PRCE et PRTE entête. D’un montant oscillant de 15 à 100 K€pour le premier, de 15 à 150K€ pour le second,ces prêts à l’entreprise sont sans garantie et àtaux zéro, l’instruction se faisant par l’intermé-diaire de la CCI.Ainsi, Léon Chicheportiche, fondateur d’An-droMC (Nice), start-up qui développe des ac-cessoires innovants pour smartphones dontun éthylotest électronique, témoigne : « Pourmettre toutes les chances de notre côté et obtenirun PRCE de 100 K€, nous avons retravaillénotre business plan avec la CCI en insistant surnotre marché et l’avantage différenciateur duproduit, et augmenté le capital de la société de100K€. Cela nous a permis de débloquer unprêt bancaire afin de financer un premier pro-totype et d’embaucher trois ingénieurs pour as-surer son développement ».

Pour Matthieu Vergé-Salamon, dirigeant deASM (Antibes), spécialisée dans la conceptionet la fabrication de machines industrielles :«Si la pression fiscale est énorme en France, ilexiste un paquet d’aides qui la compensent,mais qu’il faut prendre le temps d’aller chercher.Nous avons d’abord sollicité le Réseau Entre-prendre Paca (50K€) et la CCI pour le PRTE(150K€) afin de crédibiliser notre dossier au-près des banques et financer la reprise deASM ». L’entreprise (4 M€ de CA, 18 salariés)souhaite aujourd’hui faire construire des lo-caux plus vastes pour assurer son développe-ment. Elle évalue son budget à 2,5 M€ etrecherche activement des subventions : « Apart le fonds Jérémie, j’ai le sentiment que sub-ventions et allégements se font plus rares, no-tamment pour les petites PME qui n’ont pas deservices dédiés », regrette l’entrepreneur. «Eneffet, les avances à taux zéro, remboursables encas de succès économique et technique sont do-rénavant privilégiées », confirme Annick Mé-nard. Reste encore des allégements au niveaudes charges pour les entreprises ayant un sta-tut de Jeune Entreprise Innovante (JEI) ou éli-gible au Crédit Impôt Recherche (CIR).

Solution plus locale, mais significative : lesplans de revitalisation, dont le plus importantest celui de Texas Instrument. L’objectif étantde revitaliser le bassin d’emploi d’un secteuren regard des licenciements opérés sur cemême secteur. « Ce plan a constitué une injec-tion financière dans le tissu économique localde l’ordre de 15.000 € par emploi programmé»,précise-t-on à la CCI. Théa Lofti, dirigeante del’entreprise de BTP spécialisée dans le second

œuvre, Urban Group, de souligner : « Nousavons embauché 18 CDI depuis la création del’entreprise en juillet 2011, la CCI nous a aidéà monter notre business plan : celui-ci nous aouvert l’accès au fonds Texas pour obtenir unapport de 210 K€ sous forme de prêt à taux pré-férentiel. Cela nous permettra d’acquérir notrepropre matériel dont un parc d’échafaudagesqui nous servira à développer une activité de lo-cation ». Si le fonds Texas touche à sa fin, d’au-tres fonds sont encore en activité dont ceuxde Wipro sur Sophia Antipolis et de FMS surle secteur de la Plaine du Var.

Pour les entreprises déjà matures, la solutionse niche dans les sociétés de capital dévelop-pement.Publiques ou privées, elles lèvent desfonds qu’elles investissent dans les PMEcontre une part du capital. Ainsi, AntoinePerry, à la tête de Sea Sat Com (Sophia Anti-polis), opérateur GSM, TV et satellite pour lesyachts. Après avoir bénéficié d’un PRCE en2009, l’entrepreneur a récemment eu accès àl’IAD, société de capital développement sou-tenue notamment par les 7 CCI de Paca, laCCI régionale et la Région dont l’objectif estde renforcer les fonds propres des petites en-treprises régionales en développement. :«Avec une croissance de mon chiffre d’affairesde 50% en 2011, mes besoins en fonds de roule-ment ont explosé. Pour développer un certainnombre d’outils informatiques dont une plate-forme de billing et d’e-commerce, un apport enfonds propres était nécessaire. Les banques medemandaient des garanties impossibles à pré-senter sans fortune personnelle, et les investis-

« Les avances à taux zéro, remboursables

en cas de succès économique ettechnique, sontdorénavant privilégiées »

« Avec une croissance de mon chiffre d’affairesde 50% en 2011, mesbesoins en fonds de roulement ont explosé...Grâce au PRCE, j’ai passéune première étape pour atteindre les 1,2 M€ de CA. ».

Antoine Perry, dirigeant de SeaSatComà Sophia Antipolis.

« En 2011, notre CCI a facilité l’accès à des PME azuréennes àplus d’un million d’eurosde financements pourdévelopper leurs projets ».

Jean Mane, membre de la CCI Nice Côte d’Azur

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Dossier Les clés du financement d’entreprise

seurs, des ratios de sécurité trop hauts. Il ne merestait que les aides publiques et parapubliques.Nous avons monté notre business plan avec laCCI et j’ai ainsi pu obtenir 75 K€ contre unepart du capital de la société que je dois rem-bourser dans les cinq ans. Grâce au PRCE, j’aipassé une première étape pour atteindre les 1,2M€ de CA. L’IAD va me permettre d’en franchirune seconde et de viser les 2M€ à moyenterme». « L’avantage des investissements dilu-tifs est double, explique Gaël Dubosq, respon-sable du bureau niçois de Midi Capital, sociétéde capital développement qui s’adresse auxsociétés de 2M€ et plus de CA. Nous appor-tons des fonds de 500K€ à 5M€ sans coût, per-mettant de lever de la dette ainsi qu’uneexpertise. L’actionnaire partage avec l’entrepre-neur le même objectif de création de valeur etl’aide dans sa réflexion stratégique... D’où l’in-térêt de bien choisir son investisseur ».

Mais reste que les banques ne financent pasl’immatériel. Car là où le bât blesse, c’estlorsqu’une entreprise innovante manque defonds propres pour financer sa phase d’amor-çage. L’Aide à la Faisabilité de l’Innovation(AFI), subvention en moyenne de 30 K€, per-met de prouver la viabilité de son projet. Demoindre mesure, l’aide au dépôt de brevet de2.000 € proposée depuis peu par la MétropoleNice Côte d’Azur finance entre le tiers et lamoitié du coût total. A part ça, rien oupresque. Les banques n’interviennent pas surl’immatériel, les business angels ne montentgénéralement au créneau que lorsque l’entre-prise a su démontrer sa capacité à faire ren-trer du chiffre d’affaires. Et les capitaux

risqueurs sont... assez souvent aux abonnésabsents, ces derniers temps ! La conjoncturene les incite guère à prendre autant de latitudequ’avant, il faut avouer.

C’est là que l’initiative locale prend le relais etjoue la carte de la proximité financeur/projet.Devant ce no man’s land financier, BusinessAccelerator 06 a initié en effet la création d’unfutur fonds de 10 M€. « Nous souhaitons com-pléter la chaîne du financement pour 20 à 40entreprises innovantes à fort potentiel de crois-sance positionnées sur des secteurs d’avenir pro-pres au territoire comme les TIC,l’éco-construction et les services », indiqueGeorges Dao, porteur du projet au sein de

l’UPE 06, avec l’appui de la CCI, la Métropole,le Pôle Azur Provence, 25 entrepreneurs pri-vés et les banques du département. Actuelle-ment en cours d’agrément, les premiers fondsdevraient être distribués début 2013. n

En savoir +

CCI Nice Côte d’AzurPôle création, transmission & financement d’entreprise

[email protected]@cote-azur.cci.fr

www.cote-azur.cci.fr0 800 422 222

n Ce dispositif d’aide à l’embauche et au développement économique s’adresse auxdirigeants de TPE, PME-PMI Il permet, de développer de nouveaux projets ou desprojets dormant en fournissant une nouvelle compétence et ainsi accroître laperformance de l’entreprise. Sans être freiné par le coût d’une embauche et le besoin de formation, l’entreprise accueille une personne durant 6 mois pourseulement 5500 € nets (ce programme étant co-financé par le Conseil RégionalPACA). Ce nouveau collaborateur, impérativement demandeur d’emploi, choisidirectement par le dirigeant de l’entreprise, bénéficiera d’un chèque formationde 1500 € TTC compris dans le coût global du dispositif, ainsi que de forma-tions dispensées par le cnam pour une plus grande adaptation au poste. Sansobligation d’embauche à l’issue des 6 mois, ce dispositif permet d’arriver à unrésultat concret et favoriser l’intégration d’une nouvelle compétence dans les effectifs de l’entreprise. Plus de renseignements : contactez

[email protected] / [email protected]

Activités Nouvelles et Nouvelles Compétences :un dispositif pour concrétiser un projet de développement

« Nous souhaitonscompléter la chaînedu financement pour20 à 40 entreprisesinnovantes à fort potentiel de crois-sance... ».Georges Dao, initiateur du fondsBusiness Accelerator 06 à Nice.

« Si la pression fiscale esténorme en France, ilexiste un paquet d’aidesqui la compensent, maisqu’il faut prendre le tempsd’aller chercher ».

Matthieu Vergé-Salamon, dirigeantde ASM à Antibes.

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Dossiers & thématiques

ECOBIZ : UN FORUM ET DEUX NOUVELLES COMMUNAUTÉS

n RESEAU. GRAND RENDEZ-VOUS NON VIRTUEL DES UTILISATEURS DU «RÉSEAU DES RÉSEAUX»AZURÉEN CRÉÉ PAR LA CCI, LA 5e ÉDITION DU FORUM ÉCOBIZ SE DÉROULE EN OCTOBRE.

10 000 adhérents ! Une croissance à la me-sure de sa vocation : rapprocher et faire tra-vailler ensemble les acteurs économiquesazuréens. Plus que jamais, Ecobiz, servicede la CCI Nice Côte d’Azur, est au cœur dela dynamique des réseaux professionnels etjoue pleinement son rôle de fédérateur etd’animateur de l’écosystème des Alpes-Ma-ritimes. En jouant la carte du numérique,l’outil permet à ses membres d’enrichir leursrelations d’affaires, de favoriser le partage del’information, de bénéficier d’une meilleurevisibilité locale et surtout de générer descoopérations d’affaires qui n’ont rien devirtuel...

Le rendez-vous rassemble plus de 1000 parti-cipants. Au programme de l’édition 2012, denombreuses conférences animées par desgrands noms du monde des affaires (dont lejournaliste François de Closets) mais surtoutdes rencontres à travers le café des commu-nautés et les Speed Business Meetings. Cetteannée, plus encore que pour les éditions pré-cédentes, le rendez-vous est placé sous lesigne de la transversalité. L’idée est d’élargirau maximum les potentialités d’affaires enrapprochant des entrepreneurs issus de mul-tiples domaines d’activités : marketing et au-diovisuel, commerce et e-commerce,tourisme et Qualité Hygiène Sécurité Envi-ronnement…

Commerce : la naissance d’une nouvelle com-munauté. Après avoir élargi au Var voisin sescommunautés Tourisme, Nautisme, Déve-loppement Durable, QHSE, Energie, Inter-national et Jeunes Entreprises, Ecobiz lanceaussi accueilli le club «Presse Méditerranée06» (200 journalistes) et une communautéCommerce. Portée par Laurent Lachkar,vice-président de la CCI Nice Côte d’Azur,celle-ci a pour ambition de devenir la ported’entrée, d’information et d’échanges de tousles acteurs du commerce azuréens. Desgrandes surfaces aux commerces de proxi-mité, des franchises aux indépendants,toutes les activités et toutes les familles sontconcernées et seront représentées. Un nou-velle communauté qui répond aux attentesexprimées par de nombreux commerçantset représentants de commerçants, constan-tant l’efficacité de la plateforme pour d’au-tres secteurs d’activité déjà présents. Al’heure où les habitudes des consommateurssont en pleine mutation, marquées à la foispar la crise et l’explosion des achats en ligne,la synergie, le réseau, les échanges sont plus

Il y a près de 20 000commerces dans lesAlpes-Maritimes.«C’est un tiers des

raisons sociales du département», souligneLaurent Lachkar, Vice-président de la CCI etinitiateur de la nouvelle commissionCommerce sur Ecobiz Côte d’Azur. «Or cetteforce économique vitale pour le 06 nepossède ni syndicat, ni corporation, ni forcecommune. Certes, il existe de nombreuxsyndicats et associations professionnels maisleur vocation s’inscrit toujours dans unpérimètre d’activités ou géographique précis.Comment dans ces conditions faire circulerl’information qui les concerne tous ?D’autant qu’aujourd’hui les commerçantssont confrontés à des évolutions straté-giques : formation, e-commerce, mais aussiréglementation, technologie, etc.». Même si beaucoup ont conscience de devoirévoluer, comment trouver l’information, lesconseils, les obligations, l’accompagnement

adéquats ? «Accaparés par leur activité,beaucoup n’ont pas le temps de s’informer. Ily a donc un réel besoin et une attente. C’esttout l’intérêt de cette communauté quis’adresse à tous les commerçants. Ilstrouveront ici les informations utiles, desconseils, des témoignages sur des sujetsaussi divers que le design, l’aménagement,les énergies propres, les aides ou la sécurité.Ce sera un carrefour où l’échange seraprivilégié. Par ailleurs, ils auront accès àtoutes les richesses de l’outil Ecobiz : boursed’échange, opportunité d’affaires, agenda,etc.». Autre point fort, cette communauté vapermettre aux fédérations commercialesazuréennes de disposer d’un bureau virtuelpour communiquer avec leurs membres entemps réel : convocation, échanges, PV dedélibération, etc. Chaque membre auraimmédiatement accès à tout ce qui fait la viede son association commerciale. A découvrirsur www.cote-azur-ecobiz.fr !

que jamais d’actualité. Comme toutes lescommunautés de la plateforme participative,la communauté Commerce assurera nonseulement une veille thématique sur lesgrandes questions qui impactent directe-ment la vie des commerçants (achat, distri-bution, stock, cession de fonds decommerce, transmission, réglementations,

hygiène, etc), diffusera les bonnes pratiques,mais elle contribuera surtout à favoriser desmises en relation. Objectif : gagner des partsde marché, mieux se faire connaître, posterson actualité... n

En savoir +infos/inscription sur www.forum-ecobiz.fr

LAURENT LACHKAR: POURQUOI NOUS AVONSVOULU UNE COMMUNAUTÉ "COMMERCE"

Faire son buzz avec Ecobiz, c’est facile...

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Dossiers & thématiques

CAP INDUS : COMMENT L'ÉCOSYSTÈME INDUSTRIEL A LE DÉFI DE LA MONDIALISATION

n INDUSTRIE. JOUER LA SYNERGIE ENTRE PRESCRIPTEURS INDUSTRIELS AZURÉENS ET PMI SOUS-TRAITANTES DÉMARCHE LANCÉE CET ÉTÉ PAR LA CCI NICE CÔTE D’AZUR, L’APPIM, LA CDAF ET LA DIRECCTE. OBJECTIF, UN ET PROFITABLE À TOUS.

La Côte d’Azur, souvent peu connue pour sonsavoir faire industriel, est pourtant en pointedans le développement d’une coopérationentre poids lourds et petites structures dusecteur. En clair, faire que fournisseurs etclients, donneurs d'ordres industriels etPME-TPE sous-traitantes se donnent lamain, plutôt que de s'enferrer dans une dé-marche classique d'acheteur puissant dictantsa loi aux petits sous-traitants. Une nouvellecoopération gagnant-gagnant qui n’a riend’utopique. Pour l'APPIM (Association desPartenaires pour la Promotion IndustrielleMéditerranée), partenaire de la démarcheCap Indus (pour Côte d’Azur Partenariats In-dustriels Durables) avec la CCI Nice Côted'Azur, la Compagnie des Dirigeants etAcheteurs Français (CDAF PACA) et la Di-reccte (services de l’Etat), c'est même vitalpour l'industrie azuréenne. C'est avec unécosystème industriel vivant, travaillant auplus haut niveau, qu'elle peut contrebalancer- par rapport aux pays à bas coûts - ses pointsfaibles : un foncier rare et cher pour les lo-caux industriels, le recrutement rendu diffi-cile par le coût du logement."Nous avons commencé il y a bien longtempsà travailler sur cette thématique en créantl’APPIM en 1996, souligne Bernard Kleyn-hoff, le Président de la CCI. Développer l’in-dustrie d’un territoire, c’est d’abord travaillersur le chaînage des compétences et l’efficacitédes chaînes de valeur économiques. L’industrieest le secteur du BtoB. Il est sur ce secteur plusque sur d’autres nécessaire d’investir sur les in-terrelations entre entreprises. La CCI mobilisetoute son énergie et ses moyens pour la miseen œuvre de ces actions, notamment avec saCommission "Industrie et technologies" prési-dée par Michelle Cimelli.".

Sous le coup de la mondialisation, l'industrieest confrontée à d’importantes mutations. Lasous-traitance industrielle territoriale s’est no-tamment fragilisée. Ce socle de compétencesnécessaires pour la fabrication de produitssur le territoire national doit pourtant êtrepréservé. D'où la nécessité de conduire desactions favorisant le développement de rela-tions partenariales et la (re)création dechaînes de valeurs industrielles territoriales.C'était d'ailleurs l'axe majeur du Livre Blancde l'Industrie azuréenne présenté début 2010.

La réponse, elle, s'appelle Cap Indus. Une dé-marche en ligne avec la médiation du créditinitiée en 2010 et avec la charte des bonnespratiques entre grands donneurs d'ordre etPME. Les prescripteurs locaux commeThales Alenia Space, Schneider, Kone,Areco, Griesser, Thales Underwater Sys-tems, One Too, Aéroports de la Côte d'Azur,etc. y sont déjà engagés. Un vrai mouvementde fond, mûrement pensé et structuré toutau long d'une année de réflexion etd'échanges entre industriels. Il a été lancé concrètement à l'occasion d'unepremière rencontre clients-fournisseurs le 3juillet dernier chez Thales Alenia Space à LaBocca. Un succès avec une bonne soixan-taine de chefs d'entreprise au rendez-vous.Un symbole aussi : c'était la première foisque Thales Alenia Space présentait ainsi sapolitique d'achat. "Ce premier rendez-vous s'estrévélé très positif pour nous, explique l'un desparticipants, Christophe Olivari, présidentd'Avantis Concept, une société d'ingénieriemécanique à Grasse (380 personnes). Au-jourd'hui, le marché est très tendu, avec des dé-lais courts. La possibilité d'anticiper les besoinsest aussi essentielle. Nous avons pu voir sinotre positionnement chez Thales était le bon.Si nos investissements envisagés (2 millions

d'euros sur trois ans) correspondaient. Nousutilisons des machines sophistiquées et il s'agitde ne pas se tromper de machines, ni de cibles".

Cap Indus est une démarche ouverte àl'ensemble des entreprises industrielles. PourDaniel Sfecci, le président de l'APPIM,"L'idée est de réunir prestataires et donneursd'ordre pour que ces derniers présentent larègle du jeu et expriment leurs besoins. LesTPE et PME peuvent ainsi voir si les moyensqu'elles ont mis en place correspondent bienaux besoins locaux. Et s'adapter en consé-quence". La démarche est innovante "Parcequ'elle est réellement ouverte à l'ensemble desentreprises, souligne Helmut Hintzer, le pré-sident de la CDAF PACA qui représente lesgrands acheteurs. Ce type d'opération n'avaitété lancé auparavant qu'autour d'une ou deuxgrandes entreprises, chef de filière. Mais si lesourcing local est un avantage, ce n'est pas unchèque en blanc avertit-il. Il faut aussi que lesPME-TPE remplissent les critères de perfor-mance en termes de coûts et de délais".

Le Lean Management au cœur de l'accompa-gnement. Cap Indus a obtenu le soutien de laDireccte (l’ex-Drire). C'est elle qui a financéles études préparatoires et qui financera la

Une démarche conçue par les acteurs du secteur industriel, pour fairefaire des étincelles à leur activité.

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ZURÉEN RELÈVE

: C’EST LE PRINCIPE DE LA COMPÉTITIVITÉ RENFORCÉE

mise en place d'actions d'accompagnement."Tout ce qui peut renforcer la performance desentreprises nous intéresse, note Pierre Pic, dé-légué régional Direccte. Plutôt que d'en resterau seul contrat commercial, l'objectif ici est detrouver une relation de collaboration pluséquilibrée entre donneurs d'ordre et sous-trai-tants. Il s'agit aussi d'amener plus de flexibilitéet de rapidité. En ce sens, nous avons travaillésur des thèmes comme le Lean Management,un sujet transversal qui chapeaute l’ensemble".Une bonne partie de l'accompagnement re-posera ainsi sur les méthodes et techniquesde "Lean Management", déjà utilisées dansles grands secteurs industriels. Elles visentà la réduction des gaspillages et à l’améliora-tion des performances. Deux axes seront pri-vilégiés : le processus de production ("leanmanufacturing") et l'analyse de la valeur pro-duit ("lean design" associé à une démarched'éco-conception).

Trois grands axes d'action.Cap Indus n'en estcependant qu'à ses débuts. Après la pause del’été, l’opération repart fort avec une rencon-

tre clients-fournis-seurs consacrée àdeux PMI azu-réennes : One Tooet Unic. « Lesgrands donneursd’ordres ne sont pasles seuls concernés.En décembre, un

premier bilan sera tiré afin de proposer des ac-tions communes clients-fournisseurs », préciseDaniel Sfecci. Ce travail de fond se fera sui-vant trois axes : la poursuite de ce cycle derencontres; la constitution sur la platefomeEcobiz Côte d’Azur de la base de donnéesfournisseurs recensant l’offre des 300 sous-traitants industriels majeurs du territoire etune action collective d’amélioration de lacompétitivité industrielle. Le plan de l'éco-système industriel azuréen pour relever ledéfi de la mondialisation est en marche! n

En savoir +www.appim.com

www.cote-azur.cci.fr

DigitalV

ision

Daniel Sfecci, Présidentde l’APPIM.

RUBRIQUE EN COLLABORATION AVEC

Industria 2012 le 20 novembreNe manquez pas le forum Industria 2012, le 20 novembre à l’hippodrome de Cagnes-sur-Mer. L’évenement s’est imposé comme point de rassemblement des industrielspour valoriser, présenter leur activité et retrouver clients, prospects, fabricants, dis-tributeurs, décideurs... 120 exposants et plus de 1300 participants sont attendustoute la journée. Rendez-vous incontournable de l’industrie azuréenne, il permetd’identifier des compétences, de promouvoir des savoir faire, de créer des courantsd’affaires. Présents également sur le Forum, les partenaires du développement del’entreprise répondront à toutes les questions des dirigeants sur l’ensemble des dis-positifs : aides financières, services d’accompagnement, formation, emploi...

Cette année, l’Italie, premier partenaire commercial des Alpes-Maritimes, sera présenteen tant qu’invité d’honneur. Une conférence abordera les aspects pratiques d’une im-plantation en Italie. Des rendez-vous personnalisés seront proposés avec des expertsd’Ubifrance et la Chambre Française de Commerce et d’Industrie en Italie. « Nousavons choisi l’Italie en raison de sa proximité, explique Daniel Sfecci, Président del’APPIM, mais aussi pour prolonger les échanges amorcés, en 2011, lors d’un dé-placement au Piémont à l’invitation du pôle de la mécatronique ». Au carrefour desTIC, de l’électronique et de la mécanique l’activité constitue l’un des fleurons del’industrie piémontaise, qui cherche à se diversifier pour compenser le recul de l’au-tomobile. Avec le soutien de la région, un pôle (MESAP, www.mesapiemonte.it) re-groupant grandes entreprises, PME et laboratoires publics de recherche, a été lancéen 2009, à l’image de nos pôles de compétitivités régionaux. Il vient de nouer unealliance avec ses équivalents en Rhône-Alpes ainsi qu’un pôle allemand pour capterdes fonds européens.

Des trois régions italiennes (Piémont, Ligurie, Val d’Aoste) membres de l’euro-régionAlpes-Méditerranée, aux côtés de Paca et Rhône-Alpes, le Piémont est en effet cellequi a le plus développé ses échanges avec la France. Les entreprises de la Côted’Azur sont pourtant peu nombreuses à aller y prospecter, « nous avons très peu dedemandes» constate, Didier Bourguignon, directeur d’UbiFrance à Milan (www.ubi-france.fr/italie), « pourtant l’Italie est un marché stratégique pour les PME /TPEpour qui elle peut constituer une première approche à l’export en raison de son ou-verture, de ses habitudes similaires de consommation sur certains marchés. Certainssecteurs comme l’agro-alimentaire ou tout ce qui touche aux technologies de l’in-formation présentent toujours des opportunités ». Ainsi, dans une Italie où les PMEpaient des tarifs d’électricité parmi les plus élevés de l’Union européenne, Qualisteo,jeune pousse niçoise spécialisée dans les systèmes de mesure et de gestion desconsommations électriques détaillées des bâtiments, a fait de la Péninsule italiennel’un de ses marchés prioritaires.

Réservez un stand, s’inscrire en lignewww.forum-industria

rendez-vousle

Christophe Bourgues, Directeur du siteHorizon de Schneider Electric (Carros)«C’est une une bonne occasion pourprésenter nos d’activités sur lemanagement de l’énergie : l’an passé,au forum, nous avions communiqué surnotre nouveau bâtiment intelligent,véritable vitrine de nos savoir-faire enmatière d'efficacité énergétique. Cetteannée, nous allons présenter noscapacités à développer des solutionstype smart grids pour les bornes derecharge des véhicules électriques».

Benito Pisani, directeur général d’EMM(Mandelieu) «Cette année sera maquatrième participation. Le forum m’apermis de rencontrer mes fournisseurs,de promouvoir mes activités auprès desdonneurs d’ordre mais aussi deconnaître de nouveaux prestataires,d’enrichir mon carnet d’adresse et derecruter des stagiaires. L’an passé maparticipation s’est conclue par lasignature d’un contrat important !J’espère que cette année se révèleraaussi porteuse».

Ils seront à Industria et ils disent pourquoi...

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Dossiers & thématiques

BISTROTS DE PAYS : ENTRE CHEIRON ET MERCAN LA CARTE DE L’AUTHENTICITÉ

n TOURISME. REDYNAMISER LES VALLÉES ET LE HAUT-PAYS, FAVROISER LE MAINTIEN DES COMMERCES MULT EN MISANT SUR LE CHARME D’ÉTAPES GOURMANDES À FAIRE (RE)DÉCOUVRIR. C’EST LE PARI RÉUSSI DU RÉSE

Ce sont en quelque sorte, les "étoilés" du haut-pays. Ils ont en commun l'expression d'unterroir de caractère, portent tous la marquede l'authenticité, de la simplicité, du bon ac-cueil avec un parfum de temps retrouvé. Enun mot, ils ont du charme. Dans le 06, septadresses (pour l'instant) font partie du ré-seau des Bistrots de pays : Le Relais du Mer-cantour à Beuil, Le Bistrot de Sophie àCoursegoules, le Bistrot des Panissiers à laTour sur Tinée ou encore l'Auberge de Ca-lendal à Aiglun, l'Auberge du Moulin à Rou-bion, l'Auberge du Baouroux à Caille etl'Auberge de Massoins.

Ce label n'est pas nouveau en France. Il datede 20 ans. Mais c'est en 2009 qu'il a été in-troduit dans les Alpes-Maritimes, entre Chei-ron et Mercantour. La démarche a étéengagée et soutenue par la CCI et le Conseilgénéral des Alpes-Maritimes dans un objectifbien précis : contribuer au maintien des com-merces multiservices en zone rurale. Dansles villages, pour bistrot, on entend "bar-res-taurant-épicerie". Ces établissements assu-rent une fonction de lieu de vie et derencontres entre les résidents et les visi-teurs. Ce sont aussi souvent les dernierscommerces à rester ouverts.

N'obtient cependant pas le label "Bistrot dePays" qui veut. Le label national s'appuie surdes critères bien précis. Il est attribué aprèsun parcours de plusieurs mois comprenantséminaires, audits, respect des critères qua-lité de la Charte Bistrot de pays (ouverturetoute l’année, promotion des produits du ter-roir, informations touristiques, animationsfestives …). Tous les établissements labelli-sés ont en commun de se poser comme deslieux d'accueil, de convivialité où il est possi-ble de retrouver des produits locaux à table,une information touristique au comptoir, desanimations en soirée et des services deproximité pour la population. Maryse Cossadu "Relais du Mercantour" (labellisé égale-ment Qualité Tourisme et Clef verte) a étél'un des moteurs de l'opération dans le 06 :"Quand nous avons repris l'affaire en 2005,l'idée a été de fédérer les relais dans les vil-lages, d'être une vitrine des produits locaux etde maintenir un commerce multi-services. De-puis, nous avons cherché à remplir notre rôlede cœur de village. Nous sommes un relaispour faire vivre le pays, déguster des produits

locaux (avec les autres "bistrots de pays", nousorganisons aussi des opérations autour del'agneau de pays, du chèvre de printemps,etc.). Le label nous y aide. Il nous permet aussid'échanger entre nous, de nous positionner etde nous faire reconnaître".

La famille des Bistrots de Pays 06 devrait pro-chainement s'agrandir. De nouveaux auditssont en cours depuis la mi-septembre poursix établissement. Le tourisme de montagneest en train d'évoluer : cette saison a été ré-vélatrice. Désormais il ne s'agit plus seule-ment de randonneurs purs et durs, mais deplus en plus de famille en recherche d'au-thenticité. Une tendance avec laquelle lesBistrots de Pays sont en phase.

Les Bistrots de Pays se déclinent en versionitalienne. Le réseau a aussi franchi la fron-tière italienne. Brigitte Salussolia, élue com-merce de la CCI, a participé à un séminaired'échanges avec des propriétaires d'établis-sements du Mercantour italien. Elle les atrouvés très motivés. "Ils veulent lutter contrela «désertification» du territoire et ont commenous des produits de qualité à mettre en va-leur, un fort potentiel touristique et un patri-

moine exceptionnel. Ce label leur permettraitde développer un tourisme de montagne où ilsassocieraient des activités de loisirs et du sportde montagne avec une hôtellerie qui joue lesvieilles pierres et l’authenticité".

Tourval Café : la montagne joue la labellisa-tion? Le projet de coopération franco-italien"Tourval Café" qui associait le Conseil géné-ral et la CCI pour la partie française a donnéun joli coup de pouce en matière de labelli-sation, de certification et de démarches qua-lité. Cette action de sensibilisation pourl’obtention d’une qualification et d’une iden-tité territoriale se développe à travers forma-tions et séminaires thématiques, conseilspersonnalisés, éductours et rencontres entreprofessionnels du tourisme des Alpes-Mari-times et des provinces italiennes voisines.Pour le 06, une soixantaine d’établissementstous engagés dans des démarches QualitéTourisme, environnementales (label ClefVerte) ou d’accessibilité y ont participé. n

En savoir +www.cote-azur.cci.fr0 800 422 222

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TOUR,

ISERVICES EN ZONE RURALE AU DES BISTROTS DE PAYS.

Vers un "cluster des industries de montagne"

Une autre piste engagée, plus large,vise au développement de l’écono-mie alpine à travers une démarchecollective régionale de création d'un"cluster des industries de mon-tagne". Il s'agit de regrouper sousune même bannière les "Entreprisesdes Alpes du Sud", voire de l'en-semble des Alpes, pour promouvoir,soutenir et valoriser tout ce quitouche aux loisirs, aménagements,infrastructures et équipements tou-ristiques de la montagne. La CCINice Côte d'Azur est associée àcette démarche qui est pilotée parla CCIT 05. Première action visible: une présence au Salon SAM deGrenoble, en avril dernier avec 21entreprises des Alpes du Sud dontquatre entreprises azuréennes (Au-gier SAS, CTH Ingénierie, Del Fabroet Valtinée TP). Regroupées sur unstand, elles témoignaient de la qua-lité et de la diversification du terri-toire alpin azuréen ainsi que de sessavoir-faire.

Rencontre avec Martine Charreyron, Pré-sidente de Menton Sourire, la nouvelle as-sociation des commerçants mentonnais.«Pour dynamiser les commerces deproximité à Menton, il va falloir être trèsactifs, et très solidaires les uns avec lesautres ... Actuellement ce qui est trèsimportant, c'est fidéliser la clientèle parle sourire et par l'accueil ». MartineCharreyron souhaite unir toutes les éner-gies. « Pour dynamiser le commerce decentre-ville et fidéliser nos clients, il fautcréer des événements tout au long del'année comme la braderie de la SaintMichel, mais aussi inventer des outilsefficaces comme les chèques cadeaux,les cartes de fidélité ou la mise en com-mun des fichiers clients de tous lescommerçants... ». Parmi les projets dela nouvelle présidente, la création d'uncentre commercial éphémère au cœurde la ville, dans le Palais de l'Europe letemps d'un week-end au printemps pro-chain. Tous les commerçants pourraienty tenir des stands et ainsi faire découvrirleur savoir faire aux visiteurs.

Créer une véritable communauté de com-merçants par quartiers. Le soutien de lamunicipalité, une équipe dynamiquemotivée et pleine d'idées, la mise enplace de « responsables de quartiers »,voici les nouvelles bases sur lesquellescompte bien s'appuyer Martine Charrey-ron pour dynamiser les zones commer-çantes de Menton. Dans chaque zone,la présence d'un président de quartierest centrale dans la nouvelle organisa-tion, ceux-ci étant le mieux à même derépondre aux attentes de chacun dansun esprit de proximité et de retour im-médiat des informations. Martine Char-reyron précise même que « face auxproblèmes quotidiens, les commerçantsne doivent plus se sentir démunis. Celàdemande beaucoup d'écoute, et dessoutiens extérieurs ». Notamment celuide la CCI, qui apporte son aide au déve-loppement de la nouvelle associationcommerciale.

Contact/ Menton Sourire 06 75 88 78 75

contacten

Partout en France les commerçantsimplantés au cœur des villes cherchentà reconquérir une clientèle charmée parles centre commerciaux, les grandessurfaces et par l'achat sur Internet. Lescentres-villes se sont peu à peu vidés etle chiffre d'affaire des commerçants achuté. Les contraintes des centres villesexistent : places de parking rares, prixsouvent plus élevés qu'ailleurs et descommerces espacés rendant difficilesles courses de masse. Pourtant lescentres villes ne manquent pas d'atouts :faire son shopping, déambuler dans les

rues, admirer les vitrines et surtoutgarder un contact humain avec lescommerçants souriants, attentionnés etdisponibles. « Nous serons obligés demettre en place des stratégiescommunes pour lutter contre lesnouvelles formes de consommation »constate la présidente de MentonSourire. « Encore faut-il que tous lescommerçant donnent une bonne imagede marque de leur commerce et qu'ils sesentent solidaires, par extension, de tousles petits commerces alentours ».

Le commerce de proximité en quête d'un second souffle

Menton Sourire : à l’Est, des projets

Martine Charreyron Présidente de la nouvelleassociation commerciale de Menton.

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Portraits d’entrepreneurs

De son laboratoire de biologie à Sophia Anti-polis aux forêts tropicales de Guyane ou d'ail-leurs : c'est entre ces deux mondes opposésque se joue le pari de Pierre Escoubas, à lafois chercheur, baroudeur et créateur d'en-treprise. Le fondateur de VenomeTech (10salariés) piste dans ces plongées en forêtprofonde des trésors biologiques : les arai-gnées, serpents, guêpes, fourmis ou autresinsectes particulièrement venimeux, quifourniront les médicaments de demain. Deprécieuses molécules que les grandes socié-tés pharmaceutiques mettent des années etdes millions de dollars à découvrir, le formi-

dable chaudron dela nature a su lesélaborer. Reste àsavoir les débus-quer au cœur de lajungle et de lesidentifier pourcréer des médica-ments plus effi-caces contre ladouleur, les mala-dies cardiovascu-laires ou même lecancer.

Ce pari, Pierre Es-coubas, chercheurde l'Institut deP h a r m a c o l o g i e

Moléculaire et Cellulaire à Sophia-Antipolis,le mène tambour battant. "J'ai toujours été fas-ciné par le monde des venins : j'ai fait ma thèsesur une molécule de venin de fourmi. Je suisensuite parti au Japon puis aux Etats-Unis, oùj'ai continué à étudier les molécules provenantde venins". Dans la foulée, il est devenu l’undes pionniers du développement des toxinesd'araignées comme outils pharmacolo-giques, avant de se lancer dans l'aventured'une biotech. Un voyage parfois plus diffi-cile que la traversée de la forêt amazonienne,d’après le créateur d’entreprise ! Venome-Tech, qu'il a créée en 2009 est déjà devenue

leader dans la recherche de ces venins quisoignent. Le labo azuréen détient ainsi unecollection de venins parmi les plus impor-tantes du monde (plus de cinq cents variétésen stock). Forte de son expertise unique,l'an dernier VenomeTech a décroché le pilo-tage du projet européen Venomics (Veno-mous Systems Genome Project), dédié à larecherche de molécules thérapeutiquesinnovantes tirées des venins animaux. Unprojet qui lui apporte non seulement unevisibilité importante, mais aussi un finance-ment à hauteur de un million d'euros sur4 ans.

La biotech de Sophia Antipolis lance parallè-lement la commercialisation d'une offre deservices auprès des grands laboratoirespharmaceutiques. Une activité complémen-taire qui devrait permettre d'engranger plu-sieurs centaines de milliers d'euros derevenu par an. Cela en attendant de susciterl’intérêt du capital-risque ou la vente d'unemolécule ouvrant sur un médicament à suc-cès : le "blockbuster" que les grands labosmondiaux se disputent. Un exemple ? Tirédu venin d'un serpent de la jungle amazo-nienne, le Captopril (un traitement de l'hy-pertension artérielle) a dépassé les 10milliards de dollars de chiffre d’affaires ! Levenin, un marché pas si piqué que ça... Et surlequel l’azuréenne Venometech est à lapointe. n

VENOMETECH, DES VENINS QUI SOIGNENT

n SERVICES. LA PME INNOVANTE DE SOPHIA ANTIPOLIS EST LEADER SUR UN MARCHÉ TRÈS PARTICULIER, L’USAGE DES VENINS COMME MÉDICAMENTS.

Il y a 50 ans, Sauveur Cohen créait Ricry, bou-tique de prêt-à-porter masculin rue Malaus-séna à Nice. Aujourd’hui, son petit filsDimitri, 35 ans, poursuit l’aventure familiale.Certes, l’adresse a changé, l’échoppe histo-rique a disparu remplacée par celle du 48Avenue Jean-Medecin et celle du centrecommercial Auchan à la Trinité, mais ce quia fait le succès de Ricry reste d’actualité. « Nous sommes des petits commerçants, ex-plique Dimitri, ce qui nous permet, à la diffé-rence des grandes chaines de prêt à porter, deproposer une offre véritablement ciblée sur laclientèle locale avec une grande précision.D’ailleurs on me dit souvent que l’on trouve icides produit que l’on ne voit nul par ailleurs».En effet, si la maison s’est taillée rapidementdès sa création une solide réputation en ma-tière de costumes, au fil des années, l’offre

s’est enrichie d‘une gamme sportwear col-lant à la tendance de vêtements de plus enplus décontractés. La politique commercialeen place dès les années 90 a fait ses preuves.« Nous nous sommes spécialisés sur les petitprix et nous proposons des formule « une cos-tume, une chemise et une cravate » pour 100euros à peine. Cette promotion peut se décli-ner hiver comme été avec bermuda et t-shirt».Autre atout de l’enseigne, sa proximité avecsa clientèle. « Nous continuons d’apporterun conseil ou des services que seule une pe-tite boutique peut proposer, comme les re-touches pour le lendemain. » L’aventurecontinue avec l’ouverture d’une troisièmeboutique en juillet dernier entièrementconsacrée aux enfants à La Trinité et la créa-tion d’un site marchand (www.ricry.fr) quisera lancé début 2013. n

RICRY (NICE) : 50 ANS DE SUCCÈSn SERVICES. L’ENTREPRISE FAMILIALE A SU TROUVER LES CLÉS D’UNE BELLE LONGÉVITÉ.

Dimitri Cohen, 3e génération à la tête de l’enseigne.

Réda

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Pierre Escoubas, dirigeant de l’entreprise, ici dans la jungle de Guyane.

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F l a s h e z c e c o d e a v e c v o t r e s m a r t p h o n ep o u r t é l é c h a r g e rl ’a p p l i c a t i o n C C I

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Portraits d’entrepreneurs

Quel est le profil de votre entreprise?Myxyty est une entreprise de 5 personnesfondée en 2009, spécialisée dans la e-domo-tique. Nous commercialisons la Myxybox,une solution innovante qui couvre tous lesservices dits de sécurité, mais propose éga-lement des solutions de gestion d’énergie,d’automatisme, de multimédia et de santépour favoriser par exemple le maintien à do-micile. Destinée au grand public, ses canauxde distribution sont la vente en ligne, lagrande distribution avec les enseignes debricolage et des revendeurs agréés. Nous

prévoyons de réaliser en 2012 un chiffred’affaires de 300.000 euros.

Quelle est votre valeur ajoutée?Myxybox est une box évolutive et très faciled’installation. En outre, son positionnementprix a été spécialement étudié pour rendreaccessible au grand public toutes ces nou-velles solutions.

Quels sont vos objectifs pour 2013?Nous venons de conclure un accord de co-branding avec Avidsen pour la distributionde la box Thomson by Myxyty dans 5 payseuropéens au cours du premier trimestre2013. En terme de chiffre d’affaires, nousavons d’ores et déjà signé plus d’1,5 millionsd’euros de facturations pour l’exercice 2013.Nous visons donc un CA de 4 à 5 millions.

Si vous recrutez, quels profils recherchez-vous?Plutôt orientés marketing web internationalet call-center multi langue.

Quelle est votre priorité du moment?Nous travaillons sur une levée financière deplusieurs millions d’euros afin d’intensifiernotre stratégie à l’international et soutenirnos efforts de R&D, toujours dans le do-maine de la maison connectée.

Chaque lundi, la CCI met à l’honneur une entreprise azuréenne dans sa rubrique«L’entreprise de la semaine», sur son application smartphones (iPhone, Androïd et Blackberry Torch) disponible gratuitementen téléchargement.

5 QUESTIONS À OLIVIER COURTADE, MYXYTY

n SUR L’APP CCI... CHAQUE LUNDI, DÉCOUVREZ UNE ENTREPRISE AZURÉENNE ET SON DIRIGEANT.

Azur Entreprises I N° 93 I 21

Nouvelle entreprise ayant choisi la Côte d’Azurpour son développement, Anemoos est spécia-lisée dans la conception, la distribution, leconseil (et l’assistance) d’aérogénérateurs àaxe vertical, permettant l’exploitation desénergies éoliennes. Toutes produites enFrance, réalisées avec 85 % de matériaux re-cyclés, les éoliennes Anemoos sont égale-ment recyclables à 100 %. La compensationcarbone est effectuée auprès de la FondationPrince Albert II de Monaco. La société est désormais implantée au seinde la zone industrielle de Carros pour lesiège social et la plateforme logistique, la fa-brication est assurée à Angoulême (dans unefiliale d’Atmosphères Design - Mecaplast) etla partie mécanique est faite à Limoux parFerma-Construction. Anemoos aspire à de-venir l’un des leaders du marché, pour ré-pondre à une demande croissante descollectivités locales, des industries et, pro-chainement, des particuliers car l’entrepriseoffre la possibilité du raccordement directe-ment au réseau électrique du bâtiment. Uneapproche qui fait écho aux propos de Tho-mas Edison : « le futur de l’électricité est d’être

ANEMOOS DONNE DU SOUFFLE AUX ÉNERGIESRENOUVELABLES

n IMPLANTATION. INTERVIEW DE JÉRÔME MÉPLON, PRÉSIDENT D’ANEMOOS.

produite là où elle est consommée ». Rencon-tre avec son dirigeant, Jérôme Méplon.

Pourquoi avez-vous choisi de vous implantersur la Côte d’Azur?La présence de l’Eco-Vallée a été l’un des fac-teurs déterminants au moment de choisirnotre lieu d’implantation, et a donné encore

RUBRIQUE EN COLLABORATION AVEC

plus de sens à notre projet. Team Côted’Azur a facilité nos démarches d’implanta-tion. L’agence nous a aussi apporté un im-portant soutien pour la mise en contact avecdes acteurs économiques locaux.

Quelles sont vos perspectives de développement?Toute notre R&D, industrialisation et com-mercialisation sont étudiées pour répondreau marché mondial et nos équipements ap-portent une solution aux exigences du mar-ché international. Nous avons donc un axeimportant de développement à l’export, enEurope, en Afrique dans l’Océan Indien et enAmérique Latine. Nous participons par ail-leurs à différents clusters comme le pôleMer PACA, au plan climat-énergie Alpes-Ma-ritimes» et nous faisons également partie dusmart grid « Convergences ». D’ici à fin2012, nous visons l’embauche de 3 nouvellespersonnes, puis 10 en 2013 et 25 en 2014. n

Plus sur anemoos.comRé

daction

Team

Jérôme Méplon dirigeantd’Anemoos.

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22 I Azur Entreprises I N° 93

La boîte à outils de l’entreprise

PME PERFORMANCE + : ACTION !

n DÉVELOPPEMENT. UN PROGRAMME DÉDIÉ AUX PME-PMI À FORT POTENTIEL, POUR LESACCOMPAGNER VE RS UNE NOUVELLE ÉTAPE DE LEUR PARCOURS. PAROLE AUX ENTREPRENEURS QUI SE SONT ENGAGÉS DANS LA DÉMARCHE.

PME Performance + est maintenant bienlancé. Conçu pour accompagner le dévelop-pement de 200 PME-PMI azuréennes à fortpotentiel de croissance d’ici 2015, le dispositifest entré dans sa phase opérationnelle. Sonprincipe est aussi simple qu’innovant : pen-dant 18 mois, les chefs d’entreprises candi-dats sont accompagnés par un interlocuteurprivilégié : le référent CCI. Après une immer-sion dans l’entreprise, il apporte son exper-tise pour offrir des solutions rapides etpertinentes, faciliter les démarches, accélé-rer les mises en relation non seulement avecles services de la CCI mais aussi avec l’en-semble de l’écosystème azuréen, régional ounational. Stratégie, international, ressourceshumaines, recherche de financement, déve-loppement commercial… Pour l’heure 24des 36 entreprises retenues et diagnosti-quées par le comité ont déjà pu prendreconnaissance des résultats de l’étude. Lamise en place des actions est lancée.

Remo Chiavelli, PDG de TTS (Trafic Technologie Système à Carros) : remettre en route la machine.«J’ai créé TTS en janvier 1998 à partir derien. Aujourd’hui, la PME compte une soixan-taine de salariés et est implantée à Carros et àAubervilliers», indique le dirigeant de l’entre-prise, Remo Chiavelli. Spécialisée dans la si-gnalisation, TTS a connu de 1998 à 2007 undéveloppement exponentiel pour passer d’unchiffre d’affaires de zéro à 9 M€! Or depuiscette date, le développement de la société pa-tine. «La crise affecte certainement les chosesmais elle ne doit pas servir d’alibi pour mas-quer nos propres lacunes. Je suis convaincuque nous sommes freinés par un certain nom-bre de facteurs internes au premier chef des-quels les ressources humaines. Sans entrerdans les détails, le profil Insight Discovery del’équipe montre un fort déséquilibre. Résultat,la performance individuelle mais surtout col-lective s’en ressentent. C’est un constat que jefais depuis au moins 5 ans. Or le potentiel deTTS est important. La preuve, nous conti-nuons notre activité en dépit de la crise». De-puis un certain nombre d’années, RemoChiavelli participe à des programmes CCI etfait appel à des intervenants. «Le regard exté-rieur est une bonne chose car il oblige à appro-fondir les choses, à se poser les bonnes questionset surtout à crédibiliser un point de vue quipeut parfois heurter. C’est donc assez logique-ment que j’ai décidé de rejoindre le dispositif

PME Performance +. Au terme de l’étude réa-lisée par le référent CCI de PME Performance+, nous avons choisi d’axer l’accompagnementsur trois points essentiels : l’export qui ne repré-sente que 10 à 15% du chiffre d’affaires, lamise en place d’indicateurs pertinents en RHet la politique managériale. Cet accompagne-ment est très positif car il confirme nos pointsfaibles notamment au niveau des RH et de l’or-ganigramme en place». L’objectif est de par-venir en 5 ans à déployer le plan conçu pour

restructurer entièrement l’organigrammeRH et renforcer l’équipe. L’objectif étant bienévidemment d’augmenter les performancesde la PME et de retrouver une vraie efficacitécollective.

Jean-Pierre Sfecci, fondateur de Mouv Concept (Contes) : élaborer les outils de communication. Jean-Pierre Sfecci a fondé Mouv Concept en2008. La TPE commercialise les produits

Patrick Blaizot,dirigeant de PCW.

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Remo Chiavelli,dirigeant de TTS.

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Azur Entreprises I N° 93 I 23

d’éclairage Orsteel light. Après quelquesmois, l’activité a bien failli s’arrêter. L’éclai-rage était en pleine mutation. «J’ai donc re-centré la totalité de mon activité sur les LEDS.Une stratégie payante. Depuis le chiffre d’af-faires de Mouv Concep double chaque année,souligne son dirigeant. Le catalogue des pro-duits uniquement destinés aux réseaux pro-fessionnels est très vaste : éclairage intérieur,extérieur, espace immergé, intégré à la do-motique, ou dans un environnement à – 30°...«Mais un produit, aussi performant soit-il, nepeut se suffire à lui-même. Issu du monde in-dustriel et mécanique, j’ai très vite prisconscience de mes lacunes au niveau commer-cial. Or Mouv Concept doit aujourd’hui passeren phase supérieure et gagner des parts demarché au national. Pour y parvenir, autantavoir les bons outils de communication. C’esttout l’intérêt de mon adhésion au dispositifPME Performance +. L’étude a confirmé ceslacunes mais surtout mis en avant les outils etles actions concrètes à réaliser pour passer cecap en tenant compte des moyens financiers dela société. Nous avons déjà commencé à tra-vailler sur leur mise en place avec l’élabora-tion d’un argumentaire commercial. Un pointd’autant plus important que je suis en phasede recrutement de commerciaux. Après unepremière embauche, d’autres sont, en effet pré-

vues au cours de l’année qui vient». Prochaineétape : la remise à plat du site Internet, uneréflexion sur le e-commerce, la refonte dessupports d’édition. Tout sera analysé afind’élaborer un pilotage performant de l’actioncommerciale pour aborder dans les meil-leures conditions le marché national avant,qui sait, le marché européen.

Patrice Blaizot, dirigeant de PCW (Mouans-Sartoux)Créée en 1986 par Francis Camail, un grandnom de la parfumerie, la PME spécialiséedans le négoce des matières premières pourla parfumerie et les arômes (importation etdistribution) et se diversifie dans les bougiesparfumées, plus un concept original : le « onestop shop ». «Un client vient nous voir avecune idée de parfum, une envie. A partir de làon réalise un produit fini. Pour une PME denotre taille (28 personnes) on peut dire quec’est unique au monde ! Nous maîtrisons eneffet la totalité des compétences en interne pourparvenir à ce résultat. Dans ces conditions,inutile de préciser que nous n’avons pas tropde temps pour la réflexion: un chef d’entrepriseest toujours dans le temps de l’action, de laréaction, bref le nez dans le guidon». Alorscomment construire à moyen et long termeune stratégie gagnante, évaluer les écueils?

D’où l’intérêt de rejoindre PME Perfor-mance +. «Nous avions déjà pu apprécier l’ex-pertise de la CCI au cours d’un programmeprécédent. PME Performance + apporte descompétences que nous ne possédons pas en in-terne et que nous n’avons pas les moyensd’avoir. C’est un excellent moyen de mettre àplat notre fonctionnement et de nous tester. Lediagnostic a fait état de nombreux pointsd’amélioration et de dysfonctionnement.Notamment en matière de formalisation, deressources humaines, de stratégie, de commu-nication. Autant de points vitaux pour unePME. Nous savions que beaucoup de choses de-vaient être améliorées mais cette analyse aposé clairement les problèmes. A nous mainte-nant de les résoudre et c’est ce que noussommes entrain de réaliser avec le référentCCI. Un tableau de bord des actions sera notrefeuille de route. Il concernera l’ensemble denotre fonctionnement : de nos logiciels de ges-tion à la réorganisation de notre organi-gramme en passant par les questions RSE(responsabilité sociale des entreprises), la com-munication et les aspects commerciaux». n

dossier de candidature à télécharger,plus d’informations sur Performance +

www.cote-azur.cci.fr ou au 0 800 422 222

TROPHÉESde l'

Jeudi 6 décembre 2012

Manager de l’AnnéeSagaJeune EntrepriseMade in Côte d’Azur Innovation InternationalEngagement Sociétal

Chambre de Commerce et d’Industrie Nice Côte d’Azur20, Boulevard Carabacel à Nice

Pour recevoir votre invitation et assister à la manifestation, adressez vos coordonnées professionnelles par e-mail à :[email protected]

Page 24: Azur Entreprises et Commerces N 93

24 I Azur Entreprises I N° 93

La boîte à outils de l’entreprise

Pour aider les entreprises à mieux gérer leursdéchets (papiers, cartons, verre, bois,métal...), la CCI Nice Côte d'Azur a montédeux programmes efficaces. Le premier, laporte d'entrée à une meilleure gestion desdéchets, tient dans un pré-diagnosticdéchets. Il est gratuit. Le second, le PACDéchets Renforcé, est un accompagnementsur six mois pour réduire et valoriser lesdéchets. Car en termes d'économies, unebonne gestion n'a rien d'anecdotique. Pour les entreprises industrielles, le coûtmoyen de ce poste est de l'ordre de 1% duchiffre d'affaires. Mais il peut monter à 3 ou4% pour les entreprises du BTP, confrontéesvoilà trois ans à une envolée du coûtd'enlèvement de leurs déchets. Suite à lafermeture de la décharge de la Glacière en2009, le tarif est passé de 100 à 150 € la tonnepour tous les déchets non valorisés quidevaient être stockés sur des sites beaucoupplus éloignés qu'auparavant. Soit uneaugmentation de 50%!

A la CCI, une équipe dédiée aide lesentreprises avec une approche très terrainmenée en liaison avec les collectivitésterritoriales et les clubs d'entreprise desdifférentes zones d'activité. Pour Paul diNatale, vice-président de la CCI qui avait prisà bras le corps ce problème des déchets, lerôle de la CCI auprès des entreprises estdouble. "D'une part montrer comment il estpossible de mieux gérer ces déchets pourdiminuer les coûts de traitement élevés que

PRÉ-DIAGNOSTIC D ÉCHETS GRATUIT : BON POUR L'ENTREPRISE…ET POUR LA PLANÈ TE!

Focus

Dans les petites entreprises (TPE oucommerces), la gestion des ressourceshumaines est souvent informelle, lafonction n’étant pas assurée par unservice mais par le dirigeant. D’où lesdifficultés qu’il éprouve parfois àinstaller de véritables pratiques RHprivilégiant plutôt l’opérationnel ou nedisposant pas forcément du temps oudes compétences nécessaires. Pourpallier cette situation un programmedédié aux TPE et commerces a étéinitié par la CCI : Diag Performance.

Un diagnostic offert à 90 TPE etcommerces azuréensProposé aux entreprises de 3 à 10salariés, Diag Performance est unprogramme entièrement financé par la Direccte (Direction Régionale desEntreprises, de la Concurrence, de la Consommation, du Travail et del’Emploi) Unité Territoriale 06. Son but :

à travers l’angle de la gestionprévisionnelle des emplois et descompétences (GPEC), il s’agit de fairele point sur l’activité, les forces etfaiblesses, optimiser la stratégiecommerciale au regard des grandsdomaines RH que sont le recrutement,la gestion des compétences, laformation, l’organisation et lacommunication. Mais également mieuxutiliser les compétences de ses salariés,améliorer la gestion de ses équipes,anticiper l’avenir en matière derecrutement, de formation ou detransmission de savoirs. Pour l’heure,70 sur les 90 accompagnements offertsont déjà été réalisés dans le 06.Profitez vite des dernières placesdisponibles avant le 15 décembre et dela conférence du 29 octobre à Nice surles enseignements du programme (plussur www.cote-azur.cci.fr «agenda»).

En savoir + 0 800 422 222

DIAG PERFORMANCE : MIEUX UTILISER SA RESSOURCE HUMAINE

L’objectif de ce programme : aider les TPE à piloter leurs RHcomme des grandes et optimiser leur stratégie commerciale.

n Eric Chaumier, brasserie le Baptistin (Cannes la Bocca)Sur 9 salariés un seul poste a bougé en 9 ans ! Un exploit dans le mondede la restauration. « S’il est vrai que le dirigeant a souvent la tête dans leguidon, il est bon parfois de poser pied à terre et de regarder l’état duvélo. Diag Performance est idéal pour ça. J’avais déjà conscience desatouts et faiblesses de l’entreprise mais la confirmation du diagnosticm’incite aujourd’hui à bouger : réaménagement de la brasserie, nécessitéde mieux déléguer, etc. Un commerce n’est jamais immuable, il faut savoir se remettre en question et évoluer».

n Stéphane Gastaldy, Agence immobilière Century 21 (Cap d’Ail)«Il y a toujours des choses à améliorer dans le fonctionnement d’une en-treprise. Le regard extérieur porté par l’expert qui a réalisé l’audit a ététrès positif. Depuis l’audit, en concertation avec l’expert CCI, j’ai décidéde mieux formaliser les postes de chacun de mes collaborateurs. Une des-cription complète du poste permet de mieux définir les tâches à accom-plir et de fixer des objectifs précis. En termes de délégation de travail, deformation et de contrôle de travail c’est une réelle avancée».

n Claude Beltrando, boucherie Beltrando (Villeneuve-Loubet) «Il faut toujours se remettre en question. C’est cette exigence qui m’a faitadhérer au programme Diag performance. Un regard extérieur est toujoursporteur d’idées nouvelles. L’audit a notamment permis de mettre en avantnotre manque de communication. Pour y remédier nous sommes en trainde finaliser une base client avec laquelle nous pourrons mieux communi-quer : date de congés, menu de fête, etc. C’est très important de resterproche de nos clients et de garder le contact avec eux.»

Diag Performance : il ont suivi le programme, ils en parlent...

n ENVIRONNEMENT. UN PROGRAMME GRATUIT POUR AIDER LES PME-PMI AZURÉENNES À MIEUX GÉRER LEURS DÉCHETS.

Page 25: Azur Entreprises et Commerces N 93

Azur Entreprises I N° 93 I 25

PRÉ-DIAGNOSTIC D ÉCHETS GRATUIT : BON POUR L'ENTREPRISE…ET POUR LA PLANÈ TE!

Le PAC Déchets Renforcé, c'est le second volet de l'action entreprisepar la CCI Nice Côte d'Azur en matière de déchets. Evidemment pluslourd que le pré-diagnostic, c'est un programme d'accompagnementà la réduction et la valorisation des déchets d'entreprise. Il est assurépar un Consultant Expert qui accompagne l'entreprise pendant 6mois à hauteur de 5 jours effectifs minimum sur place.L'opération a démarré en juillet avec un objectif d'accompagner 50entreprises par an. Son originalité c'est que, hors un "ticket" d'entréede 400€, le consultant est rémunéré à partir des économies réali-sées par les actions mises en place. Le PAC est ouvert à tous les sec-teurs d'activité. Mais pour qu'il soit intéressant à une entreprise d'yentrer, il faut qu'elle produise suffisamment de déchets et qu'elle aitun coût d'au moins 30 à 50.000 euros annuel pour leur gestion.

Le PAC Déchets Renforcé pour mettre en œuvre les préconisations

subissent les professionnels. D'autre part,engager des actions permettant d'atteindre lesobjectifs du Grenelle." En clair, arriver à uneréduction de 7% de la "production" dedéchets et à une valorisation de 75% desdéchets qui continuent d'être produits. Uneaction qui a déjà porté ses fruits à travers levolet Pré-Diagnostics déchets menée dansles entreprises en liaison avec lesassociations professionnelles et les syndicatsintercommunaux. En termes de nombre d'entreprises touchéesle résultat est particulièrement significatif. Afin août 2012, soit en deux ans et demi, prèsde 1.750 pré-diagnostics ont été effectuésdans les entreprises. D'ici la fin de l'année, onen sera à 2.000.

Avant les pré-diagnostics, sur l'ensemble desentreprises visitées, 29.508 tonnes étaienttriées sur les 93 862 tonnes de déchetsgénérés. Après ces pré-diagnostics, 26.131tonnes supplémentaires s'avéraientpotentiellement triables, dont essentiel-lement 4.499 tonnes de carton, 1.214 tonnesde film plastique, 1.543 tonnes d’emballages,2.312 tonnes de papier, 5.494 tonnes dedéchets alimentaires et 7.506 tonnes dedéchets verts. Autre résultat intéressant :après préconisations, le taux de valorisationmonte à 60 % contre 25 % avant. Bon pour lesfinances des entreprises… Mais aussi pour laplanète.

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Page 26: Azur Entreprises et Commerces N 93

La bourse de cession-reprisede la CCI Nice Côte d’Azurprésente chaque mois une

sélection d’offres.

Pour répondre à l’une de ces offres,

pour passer une annonce ou en savoir plus sur nos services

d’accompagnement,contactez-nous !

26 I Azur Entreprises I N° 93

n COMMERCEEpicerie fine, produits régionaux Réf. CCO/1033Moyen pays Effectif : 1CA : 240 000 € / Prix : 130 000 € Changement d’activité : cède branche d’activité de vente deproduits régionaux alimentaires de Provence. Vente parcorrespondance (fichier de 2000 clients, site internet),accueil de groupes.

Vente de prêt-à-porter de marques Réf. CCO/1039masculin et féminin Effectif : 1Centre villeCA : 150 000 € / Prix : 100 000 € Départ à la retraite : cède fonds de commerce de prêt-à-porter de marques masculin et féminin, acheté en 1998 etsitué en centre ville.

Prêt-à-porter féminin Réf. CCO/1036Centre ville Effectif : 1 (+ 1 mi-temps)CA : 215 000 € / Prix : 250 000 € Départ à la retraite : cède fonds de commerce de prêt-à-porter féminin, situé sur une rue commerçante. Clientèlefemme de style tendance et élégant, fidèle depuis plus de30 ans.

Vente et réparation de motos, Réf. CCO/1040concessionnaire exclusif Effectif : 4VilleCA : 2 600 000 € / Prix : 550 000 € Changement d’activité : cède fonds de commerce de venteet réparation de motos d’une marque exclusive, créée en2002. Le repreneur pourra s’appuyer sur une équipecommerciale et technique expérimentée.

Prêt-à-porter homme Réf. CCO/1041Centre ville Effectif : 1CA : 80 000 € / Prix : 70 000 € Départ à la retraite : cède fonds de commerce de prêt-à-porter homme tendance, situé sur une rue commerçante,créé en 2008. Magasin d’angle bien agencé et en excellentétat.

Librairie Réf. CCO/1030Village Effectif : 1CA : 180 000 € / Prix : 130 000 € Départ à la retraite : cède fonds de commerce de librairie,créé en 2004 et situé au cœur d’un village du Haut-Pays.Lieu de rencontre agréable qui participe à la vie locale.

Fruits et légumes Réf. CCO/1029Ville Effectif : 3CA : 550 000 € / Prix : 165 000 € Raisons personnelles : cède fonds de commerce fruits etlégumes, épicerie fine, créé en 1992 et situé en centre ville,dans un quartier commerçant et touristique. Surface devente de 60 m², réserve de 70 m².

CEDANT OU REPRENEURD’ENTREPRISE ?

VOUS AVEZ RENDEZ-VOUS A LA CCI LE

4 DECEMBRE 2012 !

7e soirée Transmission d’Entreprise le 4 décembre de 18h00 à 20h30avec bourse d’échanges réservée aux cédantset repreneursCCI Nice Côte d’Azur20 boulevard Carabacel à NiceInscription obligatoireInformation au 0 800 422 222www.cci-cote-azur.cci.fr

Depuis le lancement de son entrepriseen 2009, Caroline Durand a réussi unbeau parcours, qui l’a menéejusqu’au prix Jeune Talent desTrophées des Femmes de l’Economie2012, pour la région PACA.A la base de son offre, la volonté deproposer des services de traduction(générales ou techniques), d’inter-prétariat et de formation linguistiqueou culturelle pour les entreprisestravaillant avec la clientèle venue deChine ou désirant se développer surle marché intérieur de ce pays enforte croissance (9,2% en 2011).Sans oublier l’anglais, qui demeureune langue incontournable dans lesaffaires internationales. A cetteactivité, Caroline Durand a ajoutél’accompagnement de visitestouristiques sur la Côte d’Azur,groupes, incentive et voyageursd’affaires.

Dès la création, Caroline Durand s’estnaturellement tournée vers la CCINice Côte d’Azur pour l’aider dans sadémarche entrepreneuriale :«Traductrice de formation, je n’ai pasfait une école de commerce ou degestion : j’avais donc besoin d’unaccompagnement pour mener à bienmon projet d’entreprise. Etablir unplan prévisionnel, le fameuxbusiness plan, ça ne s’improvise

pas ! Je crois qu’être chefd’entreprise est un métier à partentière, au-delà de l’activité exercée.Ayant démarré comme auto-entrepreneur, je me suis vite aperçueque le statut ne me convenait pluspour développer mon activité, qui apris un essor rapide, car de plus enplus d’entreprises ont besoin decommuniquer de façon fiable avec laChine. La CCI m’a accompagnéeefficacement pour changer de statut,m’orienter vers une pépinièred’entreprise et suivre toute la phasede développement de mon agence desolutions linguistiques. n

One worldZone d'Activités Nice la Plaine 1 - Bat. F4Avenue Emmanuel Pontremoli 06200 Nice

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La société de serviceslinguistiques spécialisée enfrançais, anglais et chinoismandarin a plusieurs cordes à son arc : interprétariat,traduction, formation, maisaussi l’accompagnementtouristique.

Caroline Durand, créatrice de l’entreprise.

Réda

ction

Coup de pouce aux créateurs d’entreprise

Page 27: Azur Entreprises et Commerces N 93

Vente de costumes et robes de mariés Réf. CCO/1025

Village Effectif : 2

CA : 380 000 € / Prix : 250 000 € Départ à la retraite : cède fonds de commerce spécialisé

dans la vente de costumes et de robes de mariés. Bonne

renommée acquise depuis plus de 40 ans.

Alimentation générale Réf. CCO/1014

Zone rurale Effectif : 1

CA : 200 000 € / Prix : 65 000 € Départ à la retraite : cède fonds de commerce d’alimentation

générale, dans un village à proximité de Nice. Les plus de

l’entreprise : clientèle fidèle et soucieuse de maintenir son

unique commerce, ainsi que la municipalité qui soutiendra

le repreneur.

Dépôt-vente accastillage Réf. CCO/0970

Ville (proche port) Effectif : 2

CA : 190 000 € / Prix : 120 000 € Changement d’activité : cède fonds de commerce d’une

société, spécialisée dans le dépôt-vente de matériel pour

bateaux, accastillage et vente de bois teck pour marine. 20

ans d’existence, bonne renommée dans le monde du

nautisme, auprès d’une clientèle de particuliers à 70%.

Lingerie fine Réf. CCO/0963

Ville (marché local/touristique) Effectif : 2

CA : 230 000 € / Prix : 130 000 € Départ à la retraite : cède fonds de commerce, créé en 2001,

de vente de lingerie fine de marques, lingerie de nuit,

maillots de bain, spécialisé dans les grandes tailles. Magasin

situé sur une rue commerçante et bénéficiant d’une bonne

notoriété auprès d’une clientèle fidèle (locale et régionale)

mais aussi touristique.

Epicerie Bio Réf. CCO/0959

Ville (marché local) Effectif : 2 + mi-temps

CA : 720 000 € / Prix : 250 000 € Changement d’activité : cède fonds de commerce d’épicerie

Bio, sous franchise, créé en 2005. L’établissement est situé

dans un quartier commerçant, parking public gratuit à

proximité. La clientèle est locale et constituée exclusivement

de particuliers.

Librairie Réf. CCO/0935

Ville Effectif : 1

CA : 445 000 € / Prix : 320 000 € Changement d’activité : cède fonds de commerce, spécialisé

en librairie, papeterie, détail et demi-gros, librairie scolaire,

point relais colis, créé en mai 1984. Le commerce est situé

dans le centre ville, entouré de tous commerces et services,

sans concurrent.

Négoce articles d’entretien (gros) Réf. CCO/0987

Zone rurale Effectif : 4

CA : 490 000 € / Prix : 185 000 € Départ à la retraite : cède parts sociales d’une société de

négoce d’articles d’entretien. Bonne renommée au niveau de

la région PACA. Clientèle fidèle, composée de professionnels

en matériaux de construction, en bricolage, jardinerie,

grande distribution, collectivités et administrations.

Distribution matériels de Réf. CCO/0905ventilation-climatisation (gros) Effectif : 8Zone d’activité (marché régional et national)CA : 2 400 000 € / Prix : 800 000 € (85% parts sociales)Départ à la retraite : cède parts sociales d’une société, crééeen 1996, spécialisée dans la distribution de matériel declimatisation, de chauffage, de ventilation, études etréalisations de ventilation et climatisation industrielles.3 agences implantées dans le Sud de la France.

n SERVICESMenuiserie (fabrication et pose) Réf. CSE/0965Périphérie de ville Effectif : 4 (+ 3 apprentis)CA : 960 000 € / Prix : 650 000 € Départ à la retraite : cède parts sociales d’une société, créée

en 1975, de menuiserie sur mesure (fabrication et pose de

cuisines, portes et fenêtres, agencement villas,

appartements, magasins et espaces professionnels…).

Clientèle de professionnels à 70 % (hôpitaux, cliniques,

écoles…).

Centre de formation en langues étrangères Réf. CSE/1044Ville Effectif : 2*CA : 135 000 € / Prix : 90 000 € *+2 temps partiel, 4 intervenants occasionnels. Départ préretraite : cède fonds de commerce d’un centre de

formation en langues étrangères (anglais, italien, espagnol,

allemand, français pour étranger), créé en 1995 et membre

d’un réseau national.

Sécurité, gardiennage Réf. CSE/0960Ville Effectif : 6CA : 225 000 € / Prix : 170 000 € Raisons personnelles : cession d’une société de surveillance

et gardiennage de villas et commerces, sur l’est du

département et composée de professionnels à 90%.

Transport routier de marchandises Réf. CSE/1013Banlieue de ville Effectif : 11 (dont 5 temps partiel)CA : 1 500 000 € / Prix : 550 000 € Départ à la retraite : cède parts sociales d’une société de

transport routier de marchandises, auprès d’une clientèle de

professionnels depuis plus de trente ans.

Travaux d’agencement, de décoration, Réf. CSE/1043fabrication de mobilier sur mesureBanlieue de ville Effectif : 4CA : 630 000 € / Prix : 150 000 € Départ à la retraite : cède fonds de commerce de conception,

élaboration, aménagement, rénovation et décoration

d’espaces haut de gamme et sur mesure destinés aux

professionnels comme aux particuliers.

Installation et vente de salles Réf. CSE/1018de bains et de cuisineCentre ville Effectif : 5 (dont 1 mi-temps)CA : 860 000 € / Prix : 500 000 € Départ à la retraite : cession d’une société reprise en 1981,

spécialisée dans la vente sur mesure et l’installation de

salles de bains et cuisines haut de gamme. Très bonne

notoriété auprès d’une clientèle de particuliers.

Etude/réalisation systèmes de sécurité Réf. CSE/0999Zone industrielle Effectif : 5CA : 700 000 € / Prix : 630 000 € Départ à la retraite : cession d’une PME créée en 1980,

spécialisée dans les études et la réalisation de systèmes de

sécurité dont une, est depuis 2010 leader en France pour la

protection du patrimoine. Clientèle de professionnels.

Importante progression du CA en 2011.

Vente-installation matériel de fermeture Réf. CSE/0867Centre-ville Effectif : 6CA : 690 000 € / Prix : 320 000 € Départ à la retraite : cède fonds de commerce d’une société

de vente et installation de matériel de fermeture, créée en

1976, progression du CA de 15% sur les deux dernières

années. Importante clientèle de syndics de copropriété

(1000 immeubles), de Cannes à Menton.

Bourse de cession-reprise d’entreprise

Tél. : 0 800 422 222 Fax : 04 93 13 21 02 [email protected]

Franchiseur-Rénovation des sols/plafonds Réf. CSE/0937Ville (Marché national/ International) Effectif : 6CA : 1 300 000 € / Prix : fonction option choisie Pour financer le développement de l’activité «Grands

Comptes» cède 40% des parts sociales d’une société créée

il y a 20 ans et spécialisée dans la rénovation des sols et des

plafonds suspendus. Tête de réseau d’applicateurs artisans

franchisés, la société est structurée pour répondre à de gros

chantiers par appels d’offres.

n HÔTELLERIERESTAURATION

Restauration rapide à emporter/livraison Réf. CRE/0928Ville côtière entre Nice et Menton Effectif : 7 (3 temps partiel)CA : 380 000 € / Prix : 250 000 € Raisons personnelles : cède fonds de commerce de restaurationrapide et livraison à domicile de pizzas, paninis, plats cuisinésacquis par l’entreprise en 2003. Site internet. Fichier clientsde : 13 500 contacts. C.A en croissance constante. Surface devente 25 m², labo 30 m², réserve 10 m², chambre froide 5 m².

Restaurant traditionnel, traiteur Réf. CRE/0947Périphérie de ville Effectif : 3 (+ 1 apprenti)CA : 570 000 € / Prix : 450 000 € Départ à la retraite : cède fonds de commerce d’un restauranttraditionnel, banquets, traiteur, livraison de plateau-repas.Bonne renommée, clientèle fidélisée pour repas d’affaires,repas familiaux pour les fêtes. Salle de 200 m² (100couverts), terrasse (30 couverts)

Hôtel Restaurant Réf. CHO/0944Village Effectif : 2 (+1 en saison)CA : 108 000 € / Prix : 250 000 € Changement d’activité : cède fonds de commerce d’un hôtelrestaurant bar (licence IV), situé dans un village ancien duHaut Pays, aux portes du Mercantour. Dans un cadre serein etverdoyant, l’hôtel coquet et plein de charme est classé 2étoiles : 12 chambres. Restaurant 80 couverts. Superficietotale de 800 m².

n INDUSTRIEFabrication/vente/pose d’enseignes - stores Réf. CIN/1026Ville Effectif : 4CA : 475 000 € / Prix : 250 000 € Changement d’activité : cède fonds de commerce defabrication, vente et pose d’enseignes et de stores. Bonnerenommée auprès d’une clientèle de professionnels. Lerepreneur pourra s’appuyer sur une équipe de techniciensconfirmés

Menuiserie métallique : Réf. CIN/1023fabrication et installation Effectif : 14VilleCA : 1 750 000 € / Prix : 600 000 € Départ à la retraite : cède parts sociales d’une sociétéspécialisée dans la menuiserie métallique, la fabrication etl’installation de portes et fenêtres, implantée depuis plus de25 ans. Le repreneur pourra s’appuyer sur des équipesqualifiées. Compétences technico commerciales requises.

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Page 28: Azur Entreprises et Commerces N 93

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