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AXIS MEDIASCIENCES T. SOUCCAR NOUVEAU RÉGIME ATKINS COLLECTIF Collection : Guides pratiques ISBN-13 / EAN: 9782916878676 Format : Broché Prix : 39,95 $ En librairie le 12 octobre 2011 LE RÉGIME LE PLUS SUIVI DANS LE MONDE, MAIS… Mis au point dans les années 1970 par le cardiologue Robert Atkins, ce régime est le plus célèbre de la planète. Il aurait été suivi par plus de 60 millions d’Américains. Basé sur une forte réduction des glucides, ce régime est particulièrement efficace, mais souffrait jusqu’ici d’une mauvaise réputation chez les médecins qui lui reprochaient d’être trop restrictif, donc difficile à suivre sur le long terme; déséquilibré (œufs, bacon, beurre, viande rouge… trop de graisses, pas assez de fruits et légumes); de s’accompagner d’effets secondaires gênants (au début fatigue, migraines). TOUT CHANGE AVEC LE NOUVEAU RÉGIME ATKINS ! La méthode Atkins a évolué pour mieux refléter les connaissances en nutrition. Du coup, le nouveau régime Atkins 2011 est conseillé par les plus grands chercheurs en nutrition comme ceux de Harvard. Le nouveau régime Atkins est (avec le régime IG) le seul dont l’efficacité à long terme est soutenue par des études scientifiques. Celui-ci est souple, il permet de personnaliser son alimentation en fonction de ses goûts. Il peut même être suivi par des végétariens ! Le nouveau régime Atkins est équilibré, avec davantage de légumes et d’aliments complets. Il préconise les bonnes graisses. Le nouveau régime Atkins est sûr, il n’a plus les inconvénients du passé. AUTEUR(S) Eric Westman est professeur de médecine à l’Université Duke (en Caroline du Nord). Stephen Phinney est professeur de médecine émérite à la faculté de médecine de l’Université de Californie Davis. Jeff Volek est professeur et chercheur en nutrition et sport au sein du département de kinésiologie à l’Université du Connecticut. Service de presse (pour le Canada seulement) : Gabrielle Cauchy, attachée de presse / responsable du secteur ESSAIS (514) 336-3941 poste 229 / [email protected]

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AXIS MEDIASCIENCES T. SOUCCARNOUVEAU RÉGIME ATKINS

COLLECTIF

Collection : Guides pratiques

ISBN-13 / EAN: 9782916878676

Format : Broché

Prix : 39,95 $

En librairie le 12 octobre 2011

LE RÉGIME LE PLUS SUIVI DANS LE MONDE, MAIS… Mis au point dans les années 1970 par le cardiologue Robert Atkins, ce régime est le plus célèbre de la planète. Il aurait été suivi par plus de 60 millions d’Américains. Basé sur une forte réduction des glucides, ce régime est particulièrement efficace, mais souffrait jusqu’ici d’une mauvaise réputation chez les médecins qui lui reprochaient d’être trop restrictif, donc difficile à suivre sur le long terme; déséquilibré (œufs, bacon, beurre, viande rouge… trop de graisses, pas assez de fruits et légumes); de s’accompagner d’effets secondaires gênants (au début fatigue, migraines). TOUT CHANGE AVEC LE NOUVEAU RÉGIME ATKINS ! La méthode Atkins a évolué pour mieux refléter les connaissances en nutrition. Du coup, le nouveau régime Atkins 2011 est conseillé par les plus grands chercheurs en nutrition comme ceux de Harvard. Le nouveau régime Atkins est (avec le régime IG) le seul dont l’efficacité à long terme est soutenue par des études scientifiques. Celui-ci est souple, il permet de personnaliser son alimentation en fonction de ses goûts. Il peut même être suivi par des végétariens ! Le nouveau régime Atkins est équilibré, avec davantage de légumes et d’aliments complets. Il préconise les bonnes graisses. Le nouveau régime Atkins est sûr, il n’a plus les inconvénients du passé.

AUTEUR(S)

Eric Westman est professeur de médecine à l’Université Duke (en Caroline du Nord). Stephen Phinney est professeur de médecine émérite à la faculté de médecine de l’Université de Californie Davis. Jeff Volek est professeur et chercheur en nutrition et sport au sein du département de kinésiologie à l’Université du Connecticut.

Service de presse (pour le Canada seulement) : Gabrielle Cauchy, attachée de presse / responsable du secteur ESSAIS (514) 336-3941 poste 229 / [email protected]

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Le Nouveau Régime AtkinsPar les Docteurs Eric C. Westman, Stephen D. Phinney et Jeff S. Volek

Parution le 1er septembre 2011

Service de presse : Vie publique - Nathalie cassagnes - Adeline Truchot01 43 54 17 44 - [email protected]

SOMMAIRE

- Les principes de la méthode Atkins- Les auteurs- Pourquoi un nouveau livre ?- Les mythes et les faits- Un historique des régimes

DOSSIER DE PRESSE

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Au cours de ses presque quarante années d’existence, la méthode Atkins a connu, parallèlement à l’émergence de la science de la nutrition, de nombreuses évolutions. En septembre 2011 va paraitre Le Nouveau Régime Atkins, un ouvrage co-écrit par les Docteurs Eric C. Westman, Stephen D. Phinney et Jeff S. Volek, qui se fait l’écho des réflexions les plus récentes en matière de régime et de nutrition et présente des modifications significatives rendant le programme plus facile à suivre, plus souple et mieux adapté à un changement durable de nos habitudes alimentaires.

Le Nouveau Régime Atkins est le fruit des résultats de plus de 50 études scientifiques et du travail d’une équipe de médecins universitaires renommés. Cette version remaniée du régime Atkins présente toutes les clés indispensables au succès à long terme d’un programme nutritionnel quel qu’il soit, et puise dans les découvertes scientifiques qui les sous-tendent.

LES PRINCIPES DE LA MÉTHODE ATKINS

Le régime Atkins est un régime pauvre en glucides, sans limitation de calories. Il favorise une consommation saine et équilibrée d’aliments à valeur nutritive élevée – des protéines maigres, une grande variété de fruits et légumes riches en fibres et des bonnes graisses – tout en limitant les sucres et glucides raffinés. Grâce à ces choix nutritionnels, l’organisme va se transformer en une véritable machine à brûler les graisses.

Quatre phases constituent le régime : - Phase 1 – la phase de démarrage 20 g de glucides assimilables par jour

- Phase 2 – la phase de perte de poids continue 25 à 30 g de glucides assimilables par jour35 à 40 g de glucides assimilables par jour45 à 50 g de glucides assimilables par jour

- Phase 3 – la phase de préstabilisation et Phase 4 – la phase de stabilisation à vie55 à 65 g de glucides assimilables par jour70 à 85 g de glucides assimilables par jour

À PROPOS DES AUTEURS

Le Dr Eric C. Westman est professeur de médecine à l’Université Duke. Directeur de la Duke Lifestyle Medicine Clinic, il intègre la recherche clinique et les soins cliniques dans le traitement de différents problèmes de civilisation tels que l’obésité, le diabète ou la dépendance au tabac. Chercheur réputé dans le monde entier pour ses travaux sur l’alimentation à faible teneur en glucides, il est actuellement vice-président de l’American Society of Bariatric Physicians, ainsi que membre de l’Obesity Society et de la Society of General Internal Medicine. Il a commencé à s’intéresser à Atkins lorsqu’il a remarqué des pertes de poids importantes et durables chez certains de ses patients qui lui ont appris qu’ils suivaient ce régime. Intrigué, il a alors souhaité en savoir plus et a découvert le programme Atkins.

Le Dr. Stephen D. Phinney consacre depuis trente ans ses travaux de recherche à la diététique, à l’activité physique, aux acides gras essentiels et à l’inflammation. Il a occupé différents postes dans les universités du Vermont, du Minnesota et de Californie (U.C. Davis). Ayant quitté son poste de professeur de médecine à U.C. Davis pour prendre une retraite universitaire anticipée, il a ensuite travaillé dans différentes instances dirigeantes puis en tant que consultant en biotechnologie nutritionnelle. Le Dr Phinney, qui détient plusieurs brevets, a fait paraitre plus de 70 articles dans des publications scientifiques évaluées par des pairs.

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Il a obtenu son diplôme de médecine à l’Université de Stanford, son doctorat en biochimie nutritionnelle au MIT et a poursuivi des études postdoctorales à l’Université du Vermont et à Harvard.

Le Dr. Jeff S. Volek est professeur et chercheur en nutrition et sport au sein du département de Kinésiologie de l’Université du Connecticut. Au cours des dix dernières années, il a publié plus de deux cents études évaluées par des pairs, parmi lesquels des travaux précurseurs sur les régimes faibles en glucides ayant démontré l’efficacité du régime Atkins dans la perte de poids et l’amélioration de la santé métabolique. Il a apporté certaines des preuves les plus convaincantes que les graisses alimentaires, y compris les graisses saturées, pouvaient être bonnes pour la santé à condition d’être consommées dans le cadre d’un régime alimentaire faible en glucides.

POURQUOI UN NOUVEAU LIVRE ?

Le Nouveau Régime Atkins propose une toute nouvelle façon de vivre les principes de la méthode Atkins, à la fois plus facile à suivre et plus efficace que les modèles présentés dans les livres publiés précédemment.

LE REGIME ATKINS CONFORTÉ PAR DE NOUVELLES DÉCOUVERTES SCIENTIFIQUES • Dans Le Nouveau Régime Atkins, on découvre comment des recherches scientifiques ont permis à Atkins de passer du statut de simple régime « à la mode » à celui de programme nutritionnel sûr et efficace, validé médicalement. Cet ouvrage est bien plus qu’un simple livre de régime. En effet, les Docteurs Eric C. Westman, Jeff S. Volek et Stephen D. Phinney y ont non seulement résumé les résultats de centaines d’études publiées dans les meilleures revues médicales, mais ils sont eux-mêmes les auteurs principaux de beaucoup de ces publications. Dans plus de cent cinquante articles, ces trois experts internationaux des régimes faibles en glucides pour lutter contre l’obésité, l’hypercholestérolémie et le diabète de type 2 ont en effet ouvert la voie, prouvant à maintes reprises qu’un tel mode d’alimentation était préférable aux régimes hypolipidiques.

Les principes de base du régime Atkins s’appuient sur des décennies de recherches. Mais ces dernières années, une série de nouvelles études portant sur la réduction de la consommation de glucides a particulièrement souligné le grand intérêt de ce type d’alimentation. Certaines de ces études ont comparé, sur des périodes de 6 mois à 2 ans, le régime Atkins avec d’autres régimes amincissants populaires. Toutes sans exception ont montré qu’en termes de perte de poids total, les personnes qui suivaient Atkins obtenaient des résultats au moins aussi bons – et généralement meilleurs – que celles qui suivaient d’autres régimes.

ETRE EN MEILLEURE SANTE AVEC ATKINS•

La plupart des études récentes citées dans Le Nouveau Régime Atkins ne s’intéressent pas uniquement à la gestion et à la perte de poids mais aussi à des facteurs de risque tels qu’un taux de triglycérides élevé, un taux de « bon » cholestérol HDL faible ou l’hypertension artérielle. Or, dans le cadre de régimes pauvres en glucides, tous ces paramètres ont été améliorés systématiquement. Que les études aient duré quelques mois ou plusieurs années, ces facteurs de risque ont été stabilisés et même, dans la plupart des cas, améliorés chez les personnes qui suivaient le régime Atkins. Ces résultats sont présentés en termes simples dans Le Nouveau Régime Atkins.

Le livre s’achève sur deux chapitres destinés à être partagés par le lecteur avec son médecin traitant. Consacrés au rôle que peut jouer un régime pauvre en glucides dans la lutte contre le syndrome métabolique, les maladies cardiovasculaires ou le diabète de type 2, ils dissiperont si nécessaire toute inquiétude concernant l’impact du régime Atkins sur la santé.

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UN RÉGIME PLUS SOUPLE, ADAPTABLE AUX BESOINS DE CHACUN•

Si nous souhaitons tous être minces, séduisants et en bonne santé, nous n’en sommes pas moins très différents les uns des autres – un défi de taille pour n’importe quel régime amincissant. Le Nouveau Régime Atkins prend en compte un grand nombre de différences interindividuelles, car ce n’est qu’en trouvant les habitudes alimentaires qui conviennent à chacun que l’on peut réussir à perdre du poids. Cela ne signifie pas que l’on puisse manger ce que l’on veut à volonté, mais cela donne à chacun la liberté de faire certains choix pour aller dans le sens des besoins propres à son organisme.

Comme l’expose l’ouvrage, le régime Atkins peut être adapté en plusieurs points au métabolisme, aux objectifs, aux goûts, aux habitudes et à l’emploi du temps de chacun. On peut notamment, si on le souhaite, démarrer le programme en phase 2 – dite « phase de perte de poids continue » – ou en phase 3 – dite « phase de préstabilisation ». Et on peut également adapter le régime à ses préférences culinaires et, le cas échéant, à ses impératifs diététiques.

Voici quelques exemples des choix qu’offre Le Nouveau Régime Atkins pour personnaliser le programme et se l’approprier :

• Décider par quelle phase on souhaite commencer le régime : il est possible de perdre jusqu’à 6 ou 7 kg en douceur, en choisissant de démarrer en phase de perte de poids continue.

• Une liberté dans l’ordre dans lequel certains aliments sont réintroduits dans les repas : ainsi, en phase de perte de poids continue, il est possible par exemple de choisir de manger à nouveau des baies avant de réintroduire les graines et fruits à coque.

• Choisir personnellement le rythme auquel on augmente sa consommation de glucides : par paliers d’une ou de plusieurs semaines, d’une part selon les résultats obtenus en termes de perte de poids, et d’autre part selon l’éventuelle réapparition de crises de fringale ou d’une sensation de faim tenaillante.

• Le passage à la phase suivante est libre, quand on le juge bon ; pour quelqu’un qui a beaucoup de poids à perdre, il est par exemple sans danger de rester plusieurs mois en phase de démarrage.

• Manger ou non le gras de la viande ou la peau des volailles, c’est une simple question de goût : en termes de santé, il n’y a en effet aucune raison d’éviter les graisses naturelles à partir du moment où l’on réduit son apport glucidique car ce sont alors les graisses que l’organisme brûle pour en tirer l’énergie dont il a besoin.

• Être à l’écoute de son corps : quelqu’un qui n’aime pas le bœuf peut par exemple sans problème manger à la place de la volaille, du porc, du poisson et de l’agneau ou, en cas d’allergie aux laitages, se tourner vers les nombreuses alternatives pouvant les remplacer sans pour autant sortir du cadre d’Atkins.

• Respectez en toute liberté une culture culinaire ou religieuse : Atkins peut par exemple être adapté aux règles de l’alimentation casher, aux cuisines exotiques, etc. et l’une des raisons pour lesquelles ce régime est si populaire de par le monde est justement cette faculté de s’adapter à pratiquement toutes les cuisines.

• Atkins peut également être adapté aux alimentations végétarienne et végétalienne : il suffit pour cela d’apporter quelques modifications au régime « standard » et de le commencer à une phase ultérieure à la phase dite de démarrage.

• La phase de stabilisation définitive se décline désormais en deux versions : en effet, certaines personnes étant moins tolérantes aux glucides que d’autres, elles doivent en consommer moins pour parvenir à stabiliser leur poids.

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• Pratiquer ou non une activité physique et à son rythme : s’il ne fait aucun doute que l’activité physique est l’associée naturelle d’une alimentation saine, tout le monde n’est pas en mesure de démarrer dans de bonnes conditions une activité physique en débutant un régime amincissant – et s’il est avéré que l’exercice contribue généralement à se maintenir à son poids santé, la recherche est par contre moins catégorique en ce qui concerne son impact sur la perte de poids elle-même.

UN RÉGIME AMÉLIORÉ •

En résumé : pour perdre du poids et vivre en meilleure santé, il faut apprendre au corps à brûler davantage de graisses. Afin d’y parvenir rapidement et efficacement, il faut réduire l’apport en sucres et autres glucides raffinés et permettre à la graisse – y compris à la graisse corporelle – de devenir la principale source d’énergie.

Dans Le Nouveau Régime Atkins, on trouve tous les outils nécessaires pour accomplir ce changement métabolique. Cette nouvelle version comporte notamment trois améliorations grâce auxquelles le régime Atkins est aujourd’hui plus facile et agréable à suivre que jamais :1. La compréhension de notions complexes sur le fonctionnement du métabolisme humain est facilitée grâce à l’introduction dans le livre de deux personnages, un « bon » et un « méchant ». Il s’agit du « dictateur métabolique » qui n’a d’autre but que de nous faire grossir, et de son ennemi juré, l’« adaptation Atkins » qui est, elle, notre alliée. Cette dernière peut vaincre le « dictateur » et nous permettre de brûler notre graisse corporelle pour produire de l’énergie, modérer notre appétit et mettre fin à nos fringales d’aliments glucidiques afin d’atteindre notre poids idéal – et de le stabiliser définitivement.

2. Les auteurs indiquent comment prévenir ou, tout du moins, modérer les désagréments éventuels que l’on peut ressentir lorsqu’on commence le régime Atkins. La fatigue, le manque d’énergie, les crampes aux jambes et autres symptômes pouvant survenir au cours des premiers jours ou des premières semaines n’ont rien à voir avec le fait de consommer moins de glucides ou davantage de matières grasses ou de protéines : ces symptômes sont dus à l’action diurétique naturelle du régime. En effet, en même temps que l’eau superflue qui peut donne l’impression d’être gonflé, ballonné, il se peut que l’on élimine des électrolytes. Mais il existe une solution simple à cet inconvénient : il suffit de boire suffisamment et de veiller à rétablir l’équilibre minéral de l’organisme, notamment en ce qui concerne le potassium et le sodium.

3. La personne est guidée pas à pas. Elle va apprendre à quitter la phase de démarrage une fois qu’elle aura déclenché dans son corps une dynamique de perte de poids, puis à passer en douceur par des phases de plus en plus permissives, le tout sans quitter le « droit chemin ».

DES MYTHES ET DES FAITS

Mythe N° 1 : Le régime Atkins, ça ne marche pas.

Les faits : Le régime Atkins, ça marche ! Aujourd’hui, ce régime s’appuie sur plus de cinquante études validant non seulement les principes sur lesquels il se fonde mais aussi son efficacité en termes de perte et de gestion de poids.

Un des exemples les plus récents en est une étude nutritionnelle menée à l’Université de Stanford et financée par le National Institute of Health (organisme gouvernemental dépendant du Département de la Santé et des Services sociaux des États-Unis). Cette étude, qui a été publiée dans le numéro du 7 mars 2007 du Journal of American Medical Association, l’une des revues médicales les plus influentes au monde, a montré que parmi quatre des programmes amaigrissants les plus suivis, c’était le régime Atkins qui permettait d’obtenir les meilleurs résultats en termes de perte de poids, mais aussi de métabolisme. (L’étude en question comparait les régimes Atkins, Zone, LEARN et Ornish).

Contrairement aux autres régimes, Atkins n’impose ni limitation calorique, ni privations, mais privilégie la consommation de bons aliments dont la valeur nutritionnelle élevée permet d’éviter la sensation de faim tout en amenant l’organisme à brûler davantage de graisses et à fonctionner plus efficacement.

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Mythe N° 2 : Le régime Atkins est mauvais pour la santé.

Les faits : Atkins est une méthode naturelle et efficace pour mincir et gérer son poids. Le régime Atkins favorise une consommation saine et équilibrée d’aliments à valeur nutritive élevée – des protéines maigres, une grande variété de fruits et légumes riches en fibres et des bonnes graisses – tout en limitant les sucres et glucides raffinés ainsi que les graisses trans. Ces choix nutritionnels entraînent l’organisme à brûler davantage de graisses et à fonctionner plus efficacement tout en permettant à la personne qui suit le régime d’être moins sujette aux fringales, de se sentir plus rassasiée et d’être en meilleure forme physique.

Des recherches de plus en plus nombreuses démontrent les bienfaits sur la santé de la réduction de la consommation de glucides face à une alimentation moderne faisant la part belle à la farine blanche, au sucre et autres snacks et grignotages industriels. En réalité, la méthode Atkins est donc plus équilibrée et meilleure pour la santé que ce type d’alimentation.

Mythe N° 3 : La méthode Atkins prône un régime déséquilibré composé uniquement d’aliments riches – viande rouge, œufs, charcuterie, etc. – et excluant les fruits et légumes.

Les faits : Le régime Atkins permet de consommer des légumes en grande quantité ainsi que, au cours des dernières phases du programme, des glucides riches en nutriments issus de fruits et de céréales complètes.

Ce n’est que durant la première des quatre phases du régime Atkins, dite « phase de démarrage », qu’il est conseillé de consommer beaucoup de protéines maigres pour déclencher le mécanisme brûleur de graisses de l’organisme et démarrer en force le processus de perte de poids. Mais pour obtenir de bons résultats grâce à Atkins, tout le monde n’est pas obligé de commencer par la phase de démarrage.

Après les deux semaines « classiques » mais optionnelles de phase de démarrage, le régime Atkins permet d’élargir progressivement l’éventail des aliments que l’on consomme pour parvenir au bout du compte à une alimentation équilibrée, constituée de mets nutritifs issus de différents groupes que sont les protéines maigres, une grande variété de fruits et légumes riches en fibres et en couleurs, les fruits à coque, les légumineuses et, selon le métabolisme de chacun, les céréales complètes et les bonnes graisses, tout en limitant les glucides et sucres raffinés ainsi que les graisses trans. Autrement dit, le Nouveau Régime Atkins autorise la consommation d’un vaste choix d’aliments appartenant aux quatre grands groupes alimentaires.

Mythe N° 4 : Le régime Atkins interdit la consommation de glucides.

Les faits : De nombreuses personnes confondent la phase de démarrage et le programme Atkins dans son ensemble. Durant cette première étape du régime Atkins, on peut consommer jusqu’à 20 g de glucides assimilables par jour, dont 12 g issus de légumes à valeur nutritive élevée et, une fois terminée la phase de démarrage, on augmente progressivement son apport glucidique jusqu’à atteindre à la fois son poids-cible et son niveau individuel de tolérance aux glucides. Pour certaines personnes, ce dernier peut atteindre 120 g de glucides par jour issus d’aliments riches en nutriments, ce qui inclut les fruits, les fruits à coque, les graines oléagineuses, les légumineuses et les céréales complètes.

La grande différence entre Atkins et d’autres régimes, c’est que vous pouvez choisir parmi les différentes phases du programme le point de départ qui vous convient le mieux. Selon votre poids et votre état de santé général, vous pouvez adapter le régime Atkins à vos besoins personnels, notamment en commençant par une phase ultérieure à la phase de démarrage, ou en passant librement d’une phase à une autre à mesure que vos besoins évoluent. Prenons un exemple : si vous n’avez pas beaucoup de poids à perdre mais souhaitez seulement maintenir votre poids actuel ou consommer moins de glucides, vous pouvez démarrer par la phase 2 dite « phase de perte de poids continue », qui implique une consommation de glucides assimilables supérieure à celle de la phase 1 et un éventail plus large d’aliments autorisés.

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En fait, Atkins est bien plus qu’un simple régime : c’est un outil nutritionnel précieux permettant à chacun non seulement de mincir et de gérer son poids, mais aussi de développer sur des bases solides de bonnes habitudes alimentaires contribuant à son bien-être et à sa santé générale.

Mythe N° 5 : Avec le régime Atkins, vous pouvez manger autant d’œufs au bacon que vous le souhaitez.

Les faits : Durant la phase de démarrage, il est effectivement conseillé de planifier une certaine quantité d’œufs au bacon pour amorcer rapidement la perte de poids. Mais Atkins n’est pas pour autant un « régime œufs au bacon ». Pendant la phase de démarrage comme durant les étapes suivantes, le régime Atkins conseille au contraire la consommation d’une grande variété de protéines maigres : poisson, volaille, viande maigre, œufs, soja, etc. Et ce n’est pas parce qu’il favorise la consommation de protéines qu’Atkins prône l’exagération. C’est au contraire un régime qui conseille une consommation modérée de chaque type d’aliment. Suivre le régime Atkins ne signifie donc pas que l’on puisse manger n’importe quoi à condition que ce soit pauvre en glucides.

Mythe N° 6 : Le régime Atkins est trop restrictif.

Les faits : Contrairement à une croyance répandue, le régime Atkins permet de manger une grande variété d’aliments à condition de réduire les sucres et glucides raffinés et de privilégier une nourriture saine.

L’une des clés du succès de la méthode Atkins est l’acquisition pour la vie de nouvelles habitudes alimentaires. Elle enseigne ainsi à manger des aliments glucidiques particulièrement riches en nutriments – vitamines anti-oxydantes et composés phytochimiques ayant un effet positif sur la santé – dont l’impact glucidique est compensé par ces éléments sains. Une fois qu’elles ont atteint leur poids-cible et déterminé la quantité de glucides qu’elles peuvent consommer chaque jour pour se maintenir à ce poids, la plupart des personnes qui suivent Atkins sont libres de manger une grande variété d’aliments – protéines, légumes, fruits, graines et fruits à coque, légumineuses et céréales complètes.

Mythe N° 7 : Le régime Atkins n’est qu’un régime à la mode.

Les faits : Atkins n’a rien à voir avec un quelconque effet de mode. Grâce à l’attention portée par le régime Atkins au rôle que jouent les glucides dans nos menus, de nombreux Américains ont aujourd’hui modifié leurs habitudes alimentaires. Selon le Natural Marketing Institute (NMI), 44 % de la population adulte des États-Unis contrôlent désormais leur apport glucidique. Et aujourd’hui, c’est par millions que se comptent les hommes et femmes qui suivent ou ont suivi avec succès la méthode nutritionnelle Atkins.

Parallèlement à cela, de plus en plus de publications scientifiques évaluées par des pairs étayent l’efficacité du régime Atkins, qui permet non seulement de gérer son poids mais aussi de profiter de nombreux autres effets bénéfiques sur la santé.

Mythe N° 8 : Le Dr Atkins est décédé d’une crise cardiaque.

Les faits : Le Dr Atkins est décédé des suites d’un traumatisme crânien occasionné par une chute survenue le 8 avril 2003. Le dossier d’hospitalisation qui relate en détail l’ensemble du parcours hospitalier du Dr Atkins à partir de son arrivée aux urgences confirme qu’il a perdu connaissance pendant le trajet et ne s’est plus rétabli malgré les soins neurochirurgicaux d’urgence dont il a bénéficié. Le Dr Atkins refusait catégoriquement d’être maintenu en vie artificiellement, et c’est selon ses volontés qu’il s’est éteint le 17 avril suite à l’arrêt de l’assistance respiratoire.

Cela étant, il est vrai qu’à la fin de sa vie, le Dr Atkins a dû lutter contre une cardiomyopathie – il ne s’en est d’ailleurs jamais caché. Il s’agissait d’une maladie grave et progressive causée par une infection virale. S’il est indéniable que cette affection a affaibli son cœur, il faut souligner que la cause en était virale et non diététique.

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Mythe N° 9 : Les personnes qui se nourrissent selon la méthode Atkins manquent d’énergie en raison de leur faible consommation de glucides.

Les faits : Notre organisme est équipé pour pouvoir exploiter deux sources d’énergie : les glucides et les matières grasses. Lorsqu’il a peu de glucides à disposition, il se tourne vers les graisses qui sont pour ainsi dire notre carburant de rechange. Il arrive que l’on ressente une certaine baisse d’énergie durant les premiers jours d’Atkins, pendant lesquels l’organisme passe d’un métabolisme brûleur de glucides à un métabolisme brûleur de graisses. Mais ce temps d’adaptation ne dure généralement que trois à cinq jours. Dès que l’organisme s’est habitué à brûler des graisses pour produire de l’énergie, ces symptômes disparaissent.

Mythe N° 10 : Le régime Atkins promeut une consommation importante de viandes et de laitages riches en graisses qui augmentent le taux de cholestérol et entraînent à terme des maladies cardiovasculaires.

Les faits : Le programme nutritionnel Atkins recommande la consommation de tous les types de matières grasses dans des proportions saines, et ce à travers un choix alimentaire varié et équilibré. En dépit de la croyance courante selon laquelle une personne suivant le régime Atkins se nourrirait essentiellement de viande rouge, d’œufs et de charcuterie, nous encourageons au contraire chacun à consommer un éventail sain et varié d’aliments riches en protéines en alternant poisson, volailles, viande, œufs / blancs d’œufs et produits laitiers. Par ailleurs, le fait de consommer de l’huile d’olive, des fruits à coque, des graines et de nombreux autres aliments d’origine végétale procure un apport supplémentaire de bonnes graisses permettant la réalisation de repas équilibrés.

Les études menées ces dernières années sur le programme nutritionnel Atkins ont prouvé que lorsqu’il était bien suivi, celui-ci procurait un apport équilibré entre les graisses mono-insaturées, polyinsaturées et saturées issues de sources alimentaires variées et s’avérait systématiquement à la fois sûr et efficace. Il est important de noter que malgré une consommation de graisses saturées, les participants à ces études présentaient non seulement des facteurs de risque cardiovasculaire réduits, mais étaient de plus exempts des problèmes communément associés aux graisses saturées.

Il est important d’être conscient de ce que toutes les graisses associent les trois types d’acides gras : mono-insaturés, polyinsaturés et saturés. Même l’huile d’olive, prototype absolu d’une graisse mono-insaturée bonne pour la santé, contient 15 % de graisses saturées – à comparer à un steak (choisir une tranche fine) qui, bien que généralement considéré comme mauvais pour la santé, ne contient pas moins de 51 % de graisses mono-insaturées.

Mythe N° 11 : Le régime Atkins interdit la consommation de fruits, de légumes et de céréales et entraîne donc des carences en nutriments.

Les faits : Le programme nutritionnel Atkins n’interdit aucunement la consommation de fruits, de légumes ou de céréales. La phase de démarrage, fréquemment confondue à tort avec le programme dans son ensemble, est la phase la plus stricte : elle n’autorise que 20 g de glucides assimilables par jour. Cela étant, ceux-ci proviennent à 70 % de légumes comptant notamment la salade verte et des légumes riches en nutriments et en fibres tels que le brocoli, l’asperge, l’aubergine ou l’épinard.

Toute inquiétude concernant l’apport en phytocomposants du régime Atkins est donc infondée, le programme recommandant une consommation quotidienne minimum de 12 g de glucides assimilables issus de légumes non féculents, consommation qui, une fois passées les premières semaines de phase de démarrage, va s’accroissant à mesure qu’augmente la consommation de fruits faibles en glucides, de graines et fruits à coque, de légumineuses et de céréales complètes. Notons que les 12 g quotidiens de glucides assimilables recommandés par la méthode Atkins dépassent ce que consomment en moyenne la plupart des Américains !

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UN HISTORIQUE DES RÉGIMES - Par Thierry Souccar

Pendant près de 150 ans, du début du XIXe siècle jusqu’à la fin des années 1960, médecins et scientifiques ont été d’accord pour affirmer, preuves à l’appui, que le seul moyen efficace de maigrir, c’est de manger moins de pain, pâtes, riz, pommes de terre, sucre. Mais au début des années 1970, changement de cap : les nutritionnistes vont soudain défendre l’idée que ce sont les calories et/ou les graisses qui sont responsables du surpoids. Pour maigrir, disent-ils alors « il faut manger moins gras » et « consommer des féculents à chaque repas. »

Nous allons voir : • pourquoi ce retournement a eu lieu• comment il est à l’origine de l’explosion de l’obésité et du diabète• que la recherche récente confirme ce que l’on a su et appliqué avec succès pendant 150 ans : si l’on veut maigrir, il faut manger moins de pain, pâtes, riz, pommes de terre, céréales.

1825-1969 : Ce que nous dit l’histoire des régimes

• En 1825, Jean-Anthelme Brillat-Savarin publie La physiologie du goût. Il a interrogé plus de 500 contemporains obèses. Tous partagent une particularité qui a frappé l’auteur : ils mangent beaucoup de féculents : pain, pâtes, pommes de terre, riz. Brillat-Savarin en déduit que « les amidons et les farines que l’homme utilise comme base journalière de son alimentation » sont à l’origine de l’obésité et que le sucre aggrave les choses.• En 1844, le Dr Jean-François Dancel donne une conférence sur le surpoids et l’obésité à l’Académie des Sciences, à Paris. Cas à l’appui, Dancel montre que l’on guérit tous les obèses, « sans exception », par un régime riche en protéines comme la viande, et très pauvre en pain, pâtes, riz et sucre. « Tous les aliments riches en carbone et en hydrogène [les glucides], dit-il, ont tendance à produire de la graisse. »• En 1856, le Dr William Harvey, un médecin londonien, rapporte que « les sucres et les farineux sont utilisés pour engraisser les animaux et qu’un régime qui n’en comprend pas pourrait être utile pour arrêter la formation de graisse. » En 1862, Harvey prescrit un tel régime à William Banting, un de ses patients obèses. En 9 mois, celui-ci perd 25 kilos.• En 1862, Banting publie à son tour une « Lettre sur la corpulence » de 16 pages. Il décrit les régimes qu’il a essayés sans succès, et comment une alimentation pauvre en sucres et féculents lui a permis de perdre si facilement du poids. Le fascicule de Banting devient un best-seller européen.• Le régime Banting a un tel succès que même les têtes couronnées s’y mettent. En 1864, Napoléon III suit comme beaucoup de ses compatriotes le régime Banting, avec « un grand bénéfice. »• En 1869, Thomas Tanner, le célèbre médecin britannique, publie The Practice of Medicine, dans lequel il donne une longue liste de traitements ridicules contre l’obésité, dont la saignée, les sangsues et… les régimes sans graisses. Toutes ces méthodes, écrit-il, échouent lamentablement. Le seul traitement efficace, assure-t-il, c’est d’éviter les glucides, pain, farineux, pommes de terre, sucre.• En 1877, dans Anna Karénine, Léon Tolstoï se fait l’écho des régimes que suivent ses contemporains lorsqu’ils veulent maigrir. L’amant d’Anna, le comte Vronsky doit participer à une course équestre qui exige de ne pas dépasser le poids de 160 livres. Pour y parvenir, écrit Tolstoï, « il évitait les aliments farineux et les desserts. »• En 1901, le Dr William Osler, considéré comme le père de la médecine américaine moderne écrit dans Principles and Practice of Medicine, ouvrage de référence, que les obèses doivent pour maigrir et rester en bonne santé « réduire les farineux et les sucres. »• En 1925, le Dr Gardiner Hill (Hôpital St Thomas de Londres) décrit dans le Lancet les principes du régime amaigrissant dont l’efficacité est avérée : « Toutes les formes de pain contiennent une forte proportion de glucides, qui vas de 45 à 65 pour cent. Il doit donc être condamné. »• Entre 1943 et 1952, des chercheurs de Stanford, Harvard, Chicago, Cornell, publient indépendamment une série d’articles sur l’obésité et les moyens de la traiter. Tous ces régimes se ressemblent. Ils interdisent invariablement sodas, sucre, miel, sucreries, fruits au sirop, gâteaux, tartes, biscuits, pain, pommes de terre, pâtes, céréales du petit déjeuner.

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• En 1963, le livre de référence en Grande-Bretagne, Human Nutrition and Dietetics, écrit par Sir Stanley Davidson et Reginald Passmore rappelle que « la consommation d’aliments riches en glucides devrait être réduite drastiquement dans la mesure où ces aliments sont la cause la plus commune d’obésité. » À l’époque, c’est tellement évident que Passmore écrit : « N’importe quelle femme sait que les glucides font grossir : d’ailleurs tous les nutritionnistes sont d’accord avec cela. »• En 1972, parution du Régime du Dr Atkins

Comment en est-on alors venu à conseiller des régimes pauvres en graisses ?

Vers le milieu des années 1960, c’est le règne des calories. On se met à croire que le corps fonctionne comme une chambre à air : s’il rentre plus d’air qu’il n’en sort, la chambre à air augmente de volume. Si le corps reçoit plus de calories qu’il n’en brûle, lui aussi grossit.Oubliant un siècle et demi de recherches, les nutritionnistes se convertissent alors à un raisonnement simple :• 1 gramme de graisses apporte 9 calories (kcal)• 1 gramme de glucides 4 calories seulement En diminuant les premières et en les remplaçant par les deuxièmes, on doit forcément stocker moins de calories, donc maigrir.Sur ce principe simple mais erroné ont été élaborées les fameuses recommandations visant à manger « moins gras », et « des féculents à chaque repas », qui sont suivies par des dizaines de millions de personnes.

Les conséquences du règne des calories et des féculents

Aux États-Unis. En 1960, 13,4 % de la population américaine était obèse ou en surpoids. À cette époque, un Américain consommait 42 % de ses calories sous la forme de graisses. À partir du milieu des années 1960, le ministère de la Santé des États-Unis mit sur pied des campagnes de sensibilisation : les Américains devaient dorénavant manger moins gras, et privilégier le pain, les pommes de terre, et le riz. En 1970, la part des graisses dans l’alimentation américaine était passée à 40 %. Les glucides avaient augmenté en proportion.

En 1980, les graisses alimentaires ne représentaient plus que 37 % des calories aux États-Unis. Encore trop pour le gouvernement américain qui expliqua aux citoyens qu’il leur fallait aller plus loin. Manger encore moins gras, et toujours plus de céréales et de féculents.Alors l’industrie agro-alimentaire s’est dit qu’elle allait aider la planète à maigrir (et au passage trouver de nouvelles sources de revenus). À partir du début des années 1980, elle a enlevé les graisses de ses produits et les a appelés « light » (« léger »).

Dans le même temps, comme les produits céréaliers, les pommes de terre étaient encensés par les nutritionnistes, les industriels de l’agro-alimentaire en ont inondé le marché : pains de mie, baguettes en tous genres, croissants et viennoiseries, céréales du petit déjeuner, biscuits et gâteaux, crackers, frites surgelées, pommes de terre en flocons, riz instantané, pop-corns, galettes de riz soufflé, barres céréalières chocolatées. Forcément bons pour la ligne puisque dépourvus de graisses ! Parti des États-Unis, le mouvement a gagné la planète. Au fur et à mesure que les Américains se rapprochaient du modèle idéal préconisé par les nutritionnistes, une chose bizarre a commencé d’apparaître. Les Américains ne perdaient pas un gramme. Plus étonnant encore : non seulement ils ne maigrissaient pas, mais ils grossissaient

Entre 1980 et 2000, la part des graisses a continué de chuter dans l’assiette des Américains pour ne plus représenter aujourd’hui que 32 % des calories !

En 1980, chaque Américain mangeait en moyenne 400 g de glucides par jour. Il en consomme aujourd’hui plus de 500 g, soit une augmentation de 25 %, essentiellement due aux produits céréaliers et aux pommes de terre. Cette baisse des graisses et cette augmentation des glucides n’est pas venue à bout de l’obésité. Au contraire. En 1980, 15 % des Américains étaient obèses. Aujourd’hui, ils sont plus de 30 %. Les recommandations nutritionnelles, appliquées pourtant à la lettre ont multiplié par deux la proportion des obèses !

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En France. Dans notre pays, les nutritionnistes conseillent également depuis 30 à 40 ans de manger moins de graisses et plus de céréales et de féculents. En 1990, 6 % de la population adulte était obèse, 8,5 % en 1997.

En 2000, le PNNS 1 se fixe l’objectif de « faire baisser de 20 % à l’horizon 2005 » le pourcentage de Français obèses, en les incitant à manger plus de fruits et légumes, moins de sucre, mais surtout moins de graisses et plus de féculents.

Cette année-là, 10,1% des Français sont obèses. Ils sont 11,5 % en 2003, et 12,4 % en 2006. En 5 ans, l’obésité n’a pas baissé de 20 %, elle a au contraire progressé de 20 %. En 2006 commence le PNNS 2, avec les mêmes recommandations nutritionnelles. En 2010, 14,5 % de la population est obèse, soit presque 20 % de plus qu’en 2006 (Source Obepi).

Bien sûr, on ne peut pas rendre le PNNS responsable de l’épidémie d’obésité et de surpoids. Mais on constate que les recommandations officielles en faveur des féculents et des farineux, qui s’accompagnent dans les supermarchés d’une déferlante de produits allégés en graisses, riches en glucides, et de la survalorisation nutritionnelle des produits céréaliers, n’ont pas permis d’enrayer la progression du surpoids.

Ce que disent les études cliniques : manger moins gras ne fait pas maigrir à long terme

Les études d’intervention qui ont utilisé des régimes pauvres en graisses (low-fat) ont eu des résultats contrastés : on observe parfois une baisse du poids après 4 à 8 mois. Mais après un à deux an, le poids perdu est repris dans la plupart des cas.

Voici par exemple les résultats des études d’intervention conduites entre 1968 et 2001, utilisant des régimes pauvres en graisses et ayant duré au moins un an. L’échec de la réduction des graisses comme moyen de perdre du poids est d’ailleurs admis par tous les organismes de recherche internationaux.

• En 1993, des spécialistes se réunissent à l’initiative des National Institutes of Health (NIH) des États-Unis et déclarent après avoir analysé l’ensemble des résultats obtenus avec des régimes pauvres en graisses, que ceux-ci permettent « 10 % de perte de poids maximum, presque totalement repris après 2 à 5 ans. » (NIH Consensus Statement. Ann Int Med 1993, 119:764)

• En 1998, nouvelle réunion de consensus à l’initiative des NIH. Il y est affirmé que « la seule diminution des graisses ne permet pas de faire maigrir les individus en surpoids. » (NIH Clinical Guidelines on Obesity. Obes Res 1998;6(Suppl 2):51S-209S)

• En 2003, le ministère de la santé d’Australie réunit des spécialistes internationaux qui déclarent après avoir mis à jour les connaissances sur les régimes pauvres en graisses : « Il existe des preuves modérées que les graisses alimentaires ne sont pas un facteur indépendant du développement du surpoids et de l’obésité. » (A review of the relationship between dietary fat and overweight/obesity. NHF, 02/2003)

• Le 1er mars 2010, l’Agence française de sécurité sanitaire des aliments (Afssa, aujourd’hui Anses) corrige son précédent avis de 2001 qui conseillait de réduire les graisses à hauteur de 30-35% de l’apport calorique. Dans son nouvel avis, l’Afssa recommande pour les corps gras, une fourchette de 35 à 40% de l’apport calorique. L’Afssa précise que « en prévention primaire, les données disponibles indiquent clairement que la quantité d’énergie totale, et non la teneur en lipides des régimes, est très généralement corrélée au risque de pathologies telles que syndrome métabolique, diabète, obésité, maladies cardio-vasculaires, cancers et DMLA. » En admettant pour la première fois que les graisses ne sont pas responsables de l’obésité et des maladies chroniques, l’Afssa contredit le Programme national nutrition santé qui conseille toujours de « limiter les graisses » au motif qu’une « consommation excessive de graisses augmente à terme le risque de prise de poids ou de développer une maladie cardio-vasculaire. »

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Ce que disent les études cliniques : les régimes pauvres en glucides plus efficaces que les régimes pauvres en graisses

Les données publiées montrent que pour maigrir et rester mince, il est préférable de limiter les glucides (surtout féculents et farineux) que de limiter les corps gras. De plus, la réduction des glucides (féculents et farineux) s’accompagne de l’amélioration de plusieurs marqueurs importants pour la santé cardiovasculaire et la prévention du diabète :• Augmentation du cholestérol-HDL• Baisse des triglycérides• Baisse de la glycémie• Baisse de l’insulinémie

L’espèce humaine est adaptée à un régime alimentaire pauvre en farineux et féculents, riche en fibres

Pendant 7 millions d’années, nos ancêtres ont évolué dans un environnement alimentaire riche en végétaux et en fibres, sans farineux ni féculents. Notre génome est le produit de cette évolution. L’agriculture il y a 10 000 ans avec les produits céréaliers, et la révolution industrielle il y a 200 ans avec les produits hautement transformés et raffinés, ont introduit des bouleversements importants dans le modèle alimentaire auquel nous sommes génétiquement adaptés.

La médecine évolutionniste prédit que de nombreuses maladies dégénératives trouvent leur origine dans les changements brutaux qui ont touché notre environnement, en particulier alimentaires. Un nombre croissant de chercheurs pensent que l’on pourrait prévenir et guérir les maladies de civilisation, et en premier lieu obésité et diabète, en se rapprochant du modèle alimentaire de nos lointains ancêtres.

En quoi consiste-t-il ? En mai dernier, des chercheurs des universités de Groningen (Pays-Bas), Londres (Royaume-Uni), Atlanta et Fort Collins (États-Unis) ont reconstitué le régime alimentaire de nos ancêtres du paléolithique, une période qui s’étend de 2,5 millions d’années avant J-C. à 10 000 ans avant J-C. Ce régime de chasseur-cueilleur a les caractéristiques suivantes :

• Protéines : 25-29 % de l’apport calorique, soit bien plus que les 15 % du régime moderne actuel. Les protéines représentent environ 160 à 185 g/j, dont 108 à 140 g de protéines animales (œufs, poisson, coquillages, gibier, insectes) et 45 à 54 g de protéines végétales.

• Lipides : 30-39 % de l’apport calorique, soit un pourcentage proche de l’apport actuel dans les pays occidentaux. Les graisses saturées représentaient 11,5 à 12 % des calories, les monoinsaturées 5,5 à 18,5 % et les polyinsaturées 8,5 à 15 %. Elles provenaient surtout des poissons, coquillages, viandes, abats (dont cervelle), moelle osseuse, fruits oléagineux.

• Glucides : 30-39 % de l’apport calorique, soit sensiblement moins que les 50 % du régime moderne actuel, en raison de l’absence de produits sucrés, céréaliers et de pommes de terre. Les glucides étaient fournis par les fruits, légumes, tubercules et racines, feuilles, fleurs.

Ce régime paléolithique a fait l’objet de plusieurs études sur le contrôle du poids. Par exemple :

• Oesterdahl a démontré en 2008 qu’un tel régime diminue le poids, l’indice de masse corporelle et le tour de taille d’adultes en bonne santé, après seulement trois semaines et ce, quel que soit le niveau de calories.

• Jonsson en 2009 a trouvé les mêmes bénéfices après 3 mois d’un régime de ce type chez des patients souffrant de diabète de type 2.

• Lindeberg en 2007 a lui aussi trouvé des bénéfices similaires chez des patients souffrant de maladies cardiovasculaires avec intolérance au glucose ou diabète de type 2.

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Deux régimes alimentaires équilibrés se rapprochent du modèle de nos ancêtres

Deux régimes se rapprochent du modèle alimentaire suivi par nos ancêtres pendant plusieurs millions d’années, et du régime amaigrissant, anti-diabète, universellement préconisé par les médecins entre le début du XIXe siècle et les années 1960. Ces deux régimes sont les seuls à avoir systématiquement démontré leur efficacité (en particulier sur les classiques régimes hypocaloriques et les régimes low-fat) dans des études cliniques contrôlées de plus d’une année chez des patients en surpoids.

Le Nouveau Régime Atkins est la version très améliorée du régime original mis au point par Robert Atkins en 1972. Parmi les changements intervenus dans cette nouvelle version : davantage de légumes, légumineuses et fruits, et l’accent mis sur les bons corps gras. Le Nouveau Régime Atkins recommande toujours d’exclure ou de limiter farineux, féculents et produits sucrés. Il s’agit donc d’un régime de type chasseur-cueilleur, riche en fibres, sans excès de protéines.Le Régime Atkins, ancienne formule et nouvelle, a fait l’objet de dizaines d’études qui attestent de son extrême efficacité pour diminuer le poids. Par exemple, Gardner a comparé en 2007 trois régimes (Atkins, Zone, Ornish et LEARN) pendant 12 mois chez des femmes préménopausées en surpoids, pour conclure à la supériorité de Atkins. Contrairement aux idées reçues, ce régime s’accompagne de changements très favorables à la santé cardiovasculaire : baisse du cholestérol LDL, augmentation du cholestérol HDL, baisse des triglycérides, amélioration de la sensibilité à l’insuline.

Le Nouveau Régime IG est fondé sur la sélection d’aliments à index glycémique bas. Contrairement au régime Atkins, il n’exclut pas les farineux et les féculents, mais il limite leur présence en quantité et recommande de choisir des aliments peu transformés comme les produits céréaliers complets. Ce régime vise à réconcilier l’alimentation de nos ancêtres et l’alimentation moderne, en en réduisant les inconvénients. Ce régime a été évalué dans un très grand nombre d’études d’intervention, qui montrent qu’il réduit l’appétit et fait durablement maigrir.