AW French 2012-1009

32
Septembre 2012 l’œil tempête 12 de la Dans Revue internationale des adventistes du septième jour 26 Un régime qui inclut « tout » ? Spirituellement célibataire ... 14 ou quand un seul croit P riorité famille sur la

description

 

Transcript of AW French 2012-1009

Page 1: AW French 2012-1009

Septembre 2012

l’œiltempête

12

de laDans

R e v u e i n t e r n a t i o n a l e d e s a d v e n t i s t e s d u s e p t i è m e j o u r

26 Un régimequi inclut « tout » ?

Spirituellement célibataire ...14ou quand

un seul croit

Prioritéfamillesur la

Page 2: AW French 2012-1009

www.adventistworld.orgDisponible en ligne en 13 langues

3 R A P P O R T M O N D I A L

3 Nouvelles en bref 6 Reportage 10 Une église en un jour

E N C O U V E R T U R E

16Des familles solides =

une Église solideWillie et Elaine OliverCeux qui habitent avec vous savent si vous êtes aussi chrétien que vous le prétendez.

8 P E R S P E C T I V E M O N D I A L E

Des familles revêtues de puissance Ted N. C. Wilson Où qu’elles soient, les familles chrétiennes

solides, vibrantes, peuvent être de merveilleux témoins pour Dieu.

12 M É D I T A T I O N

Dans l’œil de la tempête Gerald A. Klingbeil Tout le monde a besoin d’une ancre.

14 V I E A D V E N T I S T E

Spirituellement célibataire… ou quand un seul croit

Karen Holford Comment soutenir les croyants dont le conjoint

n’est pas adventiste ?

22 C R O Y A N C E S F O N D A M E N T A L E S

Un amour patient, plein de bonté David et Doris Lumpi Le foyer : l’endroit idéal pour exercer les

vertus chrétiennes.

24 E S P R I T D E P R O P H É T I E

Amour, lumière, et joie Ellen G. White S’aider en aidant les autres.

11 S A N T É

Une affaire de famille

26 L A B I B L E R É P O N D

Un régime qui inclut « tout » ?

27 É T U D E B I B L I Q U E

La pluie de l’arrière-saison

28 D E S I D É E S À P A R T A G E R

D É P A R T E M E N T S

Septembre 2012

P H O T O D E C O U V E R T U R E : B E N J A M I N E A R W I C K E R

Mensuel publié par la Conférence générale des adventistes du septième jour et imprimé par Review and Herald, à Hagerstown, au Maryland, à l’usage de l’Église adventiste du septième jour.

2 Adventist World | Septembre 2012

Page 3: AW French 2012-1009

R A P P O R T M O N D I A L

La Suède, pays natal du maestro Herbert Blomstedt, un adventiste de toujours, a honoré le musicien chevronné pour sa carrière remarquable de chef d’orchestre.

Le roi Carl XVI Gustaf lui a décerné récemment la Médaille de l’Ordre des Séraphins. Le 15 juin 2012, le palais royal a annoncé qu’Herbert Blomstedt a été reconnu pour « sa contribution exceptionnelle dans le domaine de la musique suédoise ».

Cette médaille est l’une des plus hautes distinctions civiles du pays. Décernée directement par le roi, elle est attribuée en raison des « services exceptionnels de nature humanitaire ou d’intérêt général pour la société », selon la cour royale suédoise.

« Je suis, bien entendu, très heureux », a dit Herbert Blomstedt à l’Union des fédérations adventistes de la Suède, ajoutant qu’habituellement, il minimise de tels honneurs, mais que cette fois, il fait exception.

Herbert Blomstedt a donné sa première prestation de chef d’orchestre avec l’Orchestre philarmonique royal en 1954. Au cours de sa carrière, il a occupé des postes tels que premier chef de l’orchestre symphonique de Norrköping,

Suite en page 4

UN MAESTRO REMARQUABLE : Le chef d’orchestre Herbert Blomstedt (à gauche) s’est vu décerner la Médaille de l’Ordre des Séraphins en juin dernier pour ses contributions au patrimoine musical et culturel de son pays. Ici, ce chef d’orchestre chevronné accepte la Médaille d’excellence Weniger à l’église adventiste du campus de l’Université de Loma Linda, décernée en janvier 2012.

Herbert Blomstedt,un chef d’orchestre adventiste,

est honoré par le roi de Suède

PH

OT

O

:

LA

RR

Y

BE

CK

ER

C’est la rareté d’une chose qui en fait le prix.

Depuis que le premier numéro de Adventist World a atteint les croyants du monde entier en septembre 2005, seuls deux des 85 numéros publiés ont porté sur un thème. La plupart des articles du numéro de janvier 2011 avaient été consacrés à un appel au réveil et à la réforme lancés par le leadership de l’Église adventiste. Des millions d’adventistes dans plus de 140 pays ont lu l’appel solennel à chercher le Seigneur d’un cœur sincère, bien disposé, et à se préparer pour l’effusion promise du Saint-Esprit.

Ce septième numéro anniversaire de Adventist World est consacré à un sujet tout aussi vital – la famille adventiste. Tandis que vous en feuilletez les pages, vous ne pourrez passer à côté de leur point central : en effet, l’équipe rédactionnelle de cette revue et les dirigeants de l’Église mondiale soulignent délibérément l’élément le plus important propre à assurer des congrégations saines et productives. Nous prions de nouveau pour que des millions de croyants prennent ces paroles à cœur. Puissent-ils prier et travailler en vue d’établir des familles adventistes solides, stables, attentionnées.

Autrefois, on prenait pour acquis que ce qui constituait le fondement des nations, des collectivités, et des églises, c’était des familles saines. Nous avons pensé, naïvement certes, que la vertu, la formation, les engagements et la force sociale propres aux familles solides se prolongeraient sans autre éducation ou efforts particuliers. La famille se chargerait elle-même de ces choses. Mais les guerres, la pauvreté, les maladies, les médias, la culture et l’urbani-sation ont ébranlé les liens sacrés de la famille telle qu’établie par Dieu. Aujourd’hui, nous avons besoin comme jamais auparavant du soutien et de l’encouragement d’autres croyants pour garantir que nos mariages restent solides, pour élever nos enfants avec sagesse, et pour forger des caractères compatibles avec la vie dans le royaume éternel de Dieu.

Ami lecteur, en parcourant les pages qui suivent, priez. Et en cet instant même, quelles que soient vos circonstances, entendez l’appel à aimer et à servir ceux avec lesquels

vous êtes apparenté par les liens du sang – et les millions de familles

de croyants avec lesquelles vous êtes apparenté par le sang de Jésus.

Septembre 2012 | Adventist World 3

Page 4: AW French 2012-1009

R A P P O R T M O N D I A L

chef des orchestres symphoniques des radios danoise et suédoise, chef d’orches-tre de la Staatskapelle de Dresde, et chef de l’orchestre symphonique de San Francisco.

Au fils des années, Herbert Blomstedt a contribué généreusement au paysage musical de l’Église adventiste, de même qu’à son système d’éducation. En outre, il a mis à profit sa vie publique pour partager sa foi en Dieu.

Bertil Wiklander, président de la Division transeuropéenne (TED) : « Nous qui connaissons Herbert personnellement, nous savons aussi combien il a toujours considéré sa musique comme un moyen de rendre gloire à Dieu et de témoigner de la grâce et de la majesté de notre Créateur.

« Il a plus d’une fois déclaré qu’il doit son succès à sa foi chrétienne, et en particu-lier, à la bénédiction du sabbat, lequel lui a apporté repos et récréation », a-t-il ajouté.

Herbert Blomstedt n’a pu assister à la cérémonie de remise de médaille, laquel-le s’est déroulée le 15 juin au palais royal à Stockholm, à cause d’un engagement professionnel. Ce maestro âgé de 85 ans mène toujours une carrière profession-nelle active. Plus tôt cette année, il a dirigé l’Orchestre symphonique national de Washington, D.C., dans une série de concerts, entre autres engagements.

Pour en découvrir davantage sur Herbert Blomstedt, lisez l’article de couverture sur le site

– Un reportage de Rainer Refsback/TED News

Des dirigeants adventistes participent à un congrès de Adventist Risk Management

En juin 2012, des dirigeants adventistes représentant 18 pays d’Afrique, d’Asie et d’Europe, se sont réunis à la ville du Cap, en Afrique du Sud, pour présenter des approches permettant d’être de meilleurs intendants des ressources de l’Église adventiste.

Lors de ce congrès organisé par Adventist Risk Management (ARM), une institution de l’Église, les 250 participants ont échangé et participé à des séminaires portant sur les questions pratiques rela-tives à la gestion des risques, telles que la couverture pour les employés de l’Église, les bénévoles, les activités, de même que les risques liés au transport, l’application des contrôles internes, et la prévention des incendies. L’équipe du leadership de ARM a aussi présenté des sujets spécialisés tels que les responsabilités légales, médico-professionnelles, de même que celles en matière de gestion et de direction.

R. Clifford Jones, doyen adjoint du Séminaire adventiste de théologie, s’est chargé des présentations techniques, lesquelles se focalisaient sur le leadership et l’intégrité chrétiens.

William Chunestudy, spécialiste des ressources éducatives de ARM et orga-nisateur du congrès : « Ce congrès s’est totalement focalisé sur l’économat et le leadership chrétien dans la gestion de l’ensemble des ressources de l’Église. On a insisté fortement sur ses ressources hu-maines – sur la façon dont les ministères peuvent travailler de concert pour ache-ver la mission de l’Église adventiste. »

Lors de son allocution de bienvenue intitulée « Une simple question de mi-

nistère », Bob Kyte, président de ARM, a encouragé les dirigeants de l’Église à s’efforcer de trouver de meilleurs moyens de devenir de sages économes des ressources et des biens de l’Église, et de meilleurs gestionnaires du personnel et de la propriété.

« Nous vivons à une époque difficile. Les conditions météorologiques sont im-prévisibles, a dit Bob Kyte. Les problèmes jouent contre l’Église de mille façons. Nous devons toujours profiter des occa-sions d’apprendre comment mieux proté-ger les ressources de l’Église adventiste. »

Bob Kyte a dit que ARM a pour mis-sion de protéger les ministères de l’Église adventiste au moyen des ressources telles que le Congrès international sur la gestion des risques.

L’Université Babcock inaugure sa faculté de médecine

Une faculté de médecine adventiste a vu le jour au Nigeria. Il s’agit d’une pre-mière pour l’Église adventiste en Afrique.

La faculté de médecine Benjamin S. Carson Sr., et l’Hôpital universitaire Babcock ont été inaugurés en juin 2012 lors de la cérémonie de remise de di-plôme à l’Université Babcock (BU), une

PH

OT

O

:

AR

M GESTION DES RISQUES : Bob Kyte, président de Adventist Risk Management, s’adresse aux délégués lors du congrès qui s’est tenu à la ville du Cap, en Afrique du Sud.

www.AdventistReview.org

4 Adventist World | Septembre 2012

Page 5: AW French 2012-1009

R A P P O R T M O N D I A L

institution de l’Église adventiste située au nord-est de Lagos, au Nigeria.

Les dirigeants du Ministère de l’édu-cation et du Ministère de la santé disent que la nouvelle faculté indique chez les Africains une volonté croissante de de-venir autonomes face aux grands problè-mes de santé que connaît le continent.

Cette faculté de médecine au Nigeria n’apporte certes pas une solution immédiate aux problèmes ; cependant, elle constitue « un départ certain » vers « un système de soins de santé encore inégalé en Afrique », a dit James Makinde, président de BU.

La faculté de médecine est domiciliée à l’Institut d’enseignement supérieur de santé et de sciences médicales de l’Université Babcock, lequel comprend également les facultés de soins infirmiers et de santé publique. Les administrateurs disent que les facultés de pharmacie et de dentisterie pointent à l’horizon. La fa-culté de médecine est accréditée pour dé-livrer une licence en médecine, et une en chirurgie (M.B.B.S.). Il s’agit du premier diplôme professionnel qu’un étudiant en médecine peut obtenir en étudiant à une université qui suit le modèle britannique d’éducation post-secondaire.

Les 37 étudiants actuellement inscrits au programme M.B.B.S. étudient depuis janvier, mois où les administrateurs de l’Université Babcock ont d’abord déposé une demande d’inauguration publique de la nouvelle faculté de médecine. Mais l’inauguration officielle n’a pu avoir lieu à ce moment-là parce que certaines exigences en matière d’accréditation n’étaient pas encore satisfaites, et en raison de troubles après que le gouverne-ment nigérien ait aboli une subvention pour l’essence, a dit Lisa Beardsley-Hardy, directrice du Département de l’éducation de l’Église mondiale.

« Nous devions nous assurer que les conditions [d’accréditation] étaient sa-tisfaites. Aujourd’hui, elles le sont pleine-ment », a-t-elle dit. L’infrastructure de la faculté de médecine est presque terminée maintenant, a-t-elle ajouté.

Au sein de l’Église mondiale, les di-rigeants du Département de l’éducation ont travaillé de concert avec le Ministère de la santé pour établir des fondements solides pour la faculté de médecine.

Allan Handysides, directeur du Ministère de la santé de la Conférence générale, lequel a soutenu l’œuvre mé-dicale missionnaire en Afrique pendant des décennies, a fait écho à la déclaration de Lisa Beardsley-Hardy.

Allan Handysides : « Dans n’importe quelle autre de nos institutions, j’ai ra-rement vu un progrès aussi remarquable en si peu de temps. L’équipe à Babcock a pris au sérieux les suggestions et conseils prodigués, et le résultat est exceptionnel. »

Iheanyichukwu Okoro, vice-pré-sident principal et doyen de l’Institut d’enseignement supérieur de la santé et des sciences médicales, où se trouve la faculté de médecine, a présidé à l’inau-guration. Kabiyesi Oba Michael Olufemi Mojeed Sonuga, roi d’Ilishan, brillait parmi les invités présents. Il a honoré

l’auditoire par ses paroles de félicitations et s’est engagé à poursuivre le partena-riat. Rappelons que c’est lui qui a donné le terrain sur lequel se trouve actuelle-ment la faculté de médecine.

Julius Okojie, secrétaire exécutif de la Commission nationale des universités du Nigeria, a déclaré que la commission approuvait à 100 % la nouvelle faculté. Cette déclaration illustre l’excellente rela-tion et l’étroite coopération de la BU avec ses différents publics. À titre d’exemple, Femi Adeniyi, président du gouvernement local du comté, a salué cette réalisation. Ont honoré de leur présence l’inaugura-tion de la faculté le Chef Wogu, secrétaire permanent du ministre du Travail et de la Productivité, de même que des représentants d’autres universités d’État et privées de la République fédérale du Nigeria et de tout le continent africain.– Un reportage de Lael Caesar, rédacteur adjoint de Adventist World, d’Elizabeth Lechleitner et d’Ansel Oliver, Adventist News Network

INAUGURATION DE LA FACULTÉ DE MÉDECINE : On aperçoit ici Ben Carson, neurochirurgien pédiatrique, et Candy, sa femme, lors du lancement officiel de la faculté de médecine Benjamin S. Carson, à l’Université Babcock, et de l’Hôpital universitaire Babcock, à l’extérieur de Lagos, au Nigeria.

UN

IV

ER

SI

B

AB

CO

CK

Septembre 2012 | Adventist World 5

Page 6: AW French 2012-1009

R A P P O R T M O N D I A L

En juin 2012, un congrès biblique international d’une durée de 10 jours a réuni 304 dirigeants

adventistes à des endroits-clés en Israël. Ces voyageurs ont ramené de la terre sainte beaucoup plus que des photos et des souvenirs : ils sont rentrés chez eux avec une compréhension élargie du pays de Jésus et de la nature humaine.

« Engagés dans une vision du monde biblique, plus de 300 théologiens et administrateurs adventistes du monde entier se sont réunis pour explorer les perspectives bibliques, théologiques, his-toriques, missiologiques et scientifiques de l’anthropologie, pour encourager la communion fraternelle et l’unité entre théologiens, entre théologiens et admi-nistrateurs, et pour être mieux équipés dans leur service envers le Seigneur et son Église », lit-on dans une déclaration de consensus approuvée par les délégués. « Lors de ce congrès, nous désirions qu’à travers l’étude, la discussion et la communion fraternelle, les participants fassent l’expérience d’un sens d’apparte-nance renouvelé et soient poussés à apporter des contributions valables à l’Église mondiale par le biais de leur enseignement et de leur ministère. »

Selon ce document (texte disponible en ligne sur le lien suivant : http://bit.ly/MkxpBQ), ils « ont aussi déclaré que la compréhension adventiste de la nature humaine et son déni du dualisme anthropologique s’enracinent profon-dément dans l’anthropologie biblique et s’accroissent par elle ».

Le 11 juin, les délégués se sont rassemblés dans le nord d’Israël pour entamer une période de discussion théologique et pour participer à un tour organisé dans un pays que beaucoup d’entre eux visitaient pour la première fois.

« Ce qui confère à ce congrès un caractère si spécial, c’est notre espérance », a dit Ted N. C. Wilson, président de la Conférence générale, dans de brèves remarques lors d’une session plénière qui s’est tenue à l’extérieur, sur les rives

de la mer de Galilée, connue en hébreu sous le nom de Kinnereth.

Artur Stele, directeur du BRI, aussi vice-président de l’Église mondiale, a donné le coup d’envoi au congrès. « Nous devons explorer la nature du dualisme anthropologique », a-t-il dit dans son allocution, ajoutant qu’une compréhension appropriée de la nature humaine « touche à la relation entre un homme et une femme » et à « la relation des humains avec la technologie ».

« Il nous faut aussi analyser la signi-fication de l’anthropologie biblique et son impact sur l’ensemble de nos doctri-nes », a-t-il expliqué. Les adventistes sont appelés à aborder « le défi des religions du monde qui sont fondamentalement dualistes » dans leur vision des humains, a-t-il rappelé aux délégués.

Lors de la partie du programme qui s’est déroulée en Galilée, les cultes du matin ont été tenus au bord du fameux lac (ou mer) de Galilée. Guillermo Biaggi, président de la Division euro-asiatique, et Barry Oliver, président de la Division Pacifique Sud, ont appelé les délégués à une relation personnelle avec le Seigneur, lequel marcha autrefois

Mark A. Kellner, rédacteur aux informations, dans un reportage depuis Jérusalem, en Israël, et l’équipe rédactionnelle de Adventist World

Le troisième Congrès biblique international se focalise sur l’anthropologie biblique

sur les rives de la mer de Galilée. Barry Oliver a rappelé aux délégués que Dieu, dans la personne de Jésus, « a été un avec nous et l’un de nous. Pour faire l’expé-rience de sa présence, il faut le chercher. Or, ceci ne peut se faire qu’à travers le Seigneur Jésus-Christ. »

S’adressant à une congrégation de plus de 300 éducateurs, théologiens, et administrateurs adventistes le 16 juin 2012, Ted N. C. Wilson a appelé les éducateurs à « mener une révolution positive sur vos campus – soit un retour à la Bible avec une position historique et une approche historico-biblique ».

Dans son message (voir le texte de son sermon en ligne au http://bit.ly/L2ERQj), il a aussi insisté sur l’importance de la compréhension adventiste du service du sanctuaire, lequel, a-t-il dit, détient la réponse ultime aux deux distorsions de la croyance chrétienne – à savoir le légalisme, et la grâce « à bon marché ».

Le 10e jour du congrès, les délégués ont relevé avec détermination le défi du président.

Leslie Pollard, président de l’Uni-versité d’Oakwood, à Huntsville, en Alabama : « Je crois que son appel tombe

M A R K A . K E L L N E R / A D V E N T I S T R E V I E W

l’anthropologiebiblique

À l’étude de

6 Adventist World | Septembre 2012

Page 7: AW French 2012-1009

R A P P O R T M O N D I A L

à point nommé. Nous avons, partout sur nos campus, une occasion d’avoir un impact sur nos jeunes. L’Université d’Oakwood accepte de relever ce défi. »

Frank Hasel, doyen du Département de théologie du Séminaire adventiste de Bogenhofen, en Autriche : « Le message de Ted Wilson ne visait pas à être politi-quement correct. Il venait du cœur d’un homme qui se préoccupe profondément de la santé spirituelle de l’Église adven-tiste mondiale. En tant que théologien, professeur et doyen, j’ai été encouragé par son message à être une personne qui […] suscitera un amour plus profond pour la Bible, et qui allumera une révolution spirituelle positive tirant sa puissance de la Parole vivante de Dieu. »

Selon Cindy Tutsch, directrice adjoin-te du Ellen G. White Estate, le sermon de Ted Wilson a touché une corde sensible : « J’ai apprécié que Ted Wilson nous en-courage à sonder les Écritures pour trou-ver des réponses solides aux questions portant sur la cosmologie. Il a insisté sur le fait que la doctrine du sanctuaire cons-titue la clé d’une compréhension plus profonde de Jésus, et sur sa relation avec les autres doctrines christocentriques. Ses exhortations nous poussent à proclamer ce message haut et fort ! »

Gilbert Wari, président de la Division du centre-ouest de l’Afrique, et président du conseil d’administration de l’Uni-versité Babcock, a indiqué la continuité historique du message de Ted Wilson par rapport aux déclarations adventistes classiques : « Ce sermon, basé sur l’en-seignement du sanctuaire, m’a rappelé ce que représentait l’Église adventiste et sa mission pour les pionniers adventistes. »

Après le culte du matin avec les délégués du congrès, Ted Wilson et Nancy, sa femme, se sont rendus à Jérusalem pour rencontrer un autre auditoire spécial : des centaines d’adventistes d’Israël, impatients de voir et d’entendre le président de l’Église mondiale.

« Quel privilège que de se trouver ici dans cette merveilleuse cité ! » a dit Ted Wilson à ces adventistes venus des quatre coins d’Israël pour assister au culte. La congrégation se composait d’Israélites, d’Éthiopiens, de Russes, de Moldaves, de Philippins, et d’autres encore. On se serait cru aux Nations Unies !

Peu après avoir présenté aux théologiens et aux érudits le besoin, au sein de l’éducation adventiste, d’une « révolution » fondée sur la Bible, Ted Wilson a dit à la congrégation que bien qu’ici pour assister au congrès, il souhaitait « vivement [les] rencontrer ».

Le culte du sabbat matin s’est con-formé au modèle de nombreux services adventistes du monde entier. Ce qui a conféré à ce culte une saveur toute par-ticulière, ce sont les chants hébraïques, de même que la traduction en russe des annonces et de la prédication – une langue parlée par un grand nombre dans la congrégation. C’est Oleg Elkine qui s’est chargé de la traduction en russe pour Ted Wilson et pour Julio Mendez Jr., secrétaire-trésorier du champ israé-lien. Ted Wilson, qui a été président de la Division euro-asiatique pendant deux ans, a prononcé quelques phrases en russe.

Représentant les 17 millions d’ad-ventistes du monde entier, Ted Wilson a rencontré le 18 juin l’Honorable Danny Ayalon, vice-ministre israélien des Affai-res étrangères. Lors de cette rencontre, le vice-ministre s’est dit heureux de ce que plus de 300 théologiens, érudits et administrateurs adventistes soient venus dans son pays pour le congrès biblique.

« Nous connaissons les adventistes depuis fort longtemps. Il n’y a aucun doute : nous partageons un même héritage, certaines croyances, une même destinée », a dit Danny Ayalon, lequel a servi pendant quatre ans et demi à titre d’ambassadeur d’Israël aux États-Unis. ■

RASSEMBLEMENT DES DÉLÉGUÉS (à gauche) : On aperçoit ici une partie des plus de 300 érudits, théologiens, éducateurs, et adminis-trateurs adventistes qui se sont réunis à Jérusalem, en Israël, lors du troisième Congrès biblique international, lequel s’est tenu en juin 2012. FRÈRES EN CHRIST (ci-dessus) : Ted N. C. Wilson, président de la Conférence générale, salue Raji Qumsiyah, un commerçant adventiste, à la place de la Mangeoire, dans la vieille ville de Bethléem.

A N T H O N Y K E N TM A R K A . K E L L N E R / A D V E N T I S T R E V I E W

Septembre 2012 | Adventist World 7

Page 8: AW French 2012-1009

Ted N. C. Wilson

Je me réjouis de ce que Adventist World ait consacré son numéro de septembre 2012 à la famille. La

famille forme la base de la société et de l’Église. Elle contribue à la stabilité et au soutien de celles-ci, et fournit un fonde-ment solide dans l’accomplissement de l’œuvre que Dieu nous a confiée.

Ce fondement solide s’édifie sur la Pa-role de Dieu, tel qu’illustré dans le sermon sur la montagne : « Tout homme qui vient à moi, entend mes paroles et les met en pratique, […] est semblable à un homme qui bâtit une maison. Il a creusé profon-dément et posé le fondement sur le roc. Une inondation est venue, et le torrent s’est rué contre cette maison, sans être capable de l’ébranler, parce qu’elle était bien bâtie. » (Lc 6.47,48) Ainsi, la Bible constitue une assise solide de l’instruction divine à l’égard de la famille tandis que celle-ci fait face aux défis de la vie.

Si notre relation avec le Christ est solide, nous serons attirés à lui, le centre de toutes bonnes choses, et nos liens familiaux se resserreront. Le culte de famille, le chant et la prière en famille forgeront un lien spirituel qui résistera à tout ce à quoi la famille peut faire face. « La famille qui s’unit dans la prière demeure unie » est bien plus qu’une ex-pression surexploitée : c’est une réalité !

En outre, les conseils spirituels tirés des écrits inspirés d’Ellen White sont une véritable mine d’or. « Dieu aimerait que nos familles soient des symboles de la famille céleste. Que les parents et les enfants conservent chaque jour cette pensée dans leur esprit, et qu’ils se com-portent eux-mêmes les uns envers les autres comme des membres de la famille de Dieu ! Leurs vies auront alors une qualité telle qu’elles offriront au monde une image de ce que peuvent devenir les familles qui aiment Dieu et observent ses commandements. Le Christ en sera glorifié ; sa paix, sa grâce et son amour pénétreront le cercle familial comme un parfum précieux. » (Ellen G. White, Le foyer chrétien, p.17)

DA

NI

EL

B

OT

TN

ER

Les familles chrétiennes renforcent la société et l’Église

revêtues defamilles

puissance

TROIS GÉNÉRATIONS : Ted et Nancy Wilson en compagnie de l’une de leurs trois filles et de l’un de leurs petits-enfants.

P E R S P E C T I V E M O N D I A L E

Des

8 Adventist World | Septembre 2012

Page 9: AW French 2012-1009

Des relations ponctuées d’amour et de respect

Il nous faut aussi garder à l’esprit combien il importe que maris et femmes se témoignent beaucoup d’amour et de respect. « Du reste, que chacun de vous aime sa femme comme lui-même, et que la femme respecte son mari », écrit Paul dans Éphésiens 5.33. Traitons donc notre conjoint avec l’amour et le respect prescrits dans les Écritures. Ce sera chose possible si nous soumettons notre vie au Seigneur et à sa puissance, si nous lui demandons de nous aider et de guider nos relations.

Lorsque la théorie religieuse est mise en pratique dans les relations et les acti-vités au foyer et à l’extérieur, la relation avec le Christ prend une nouvelle signi-fication. S’élevant au-delà de la théorie, elle devient le fondement même de la vie familiale, laquelle trouve sa signification dans la puissance de Dieu. Avec Christ pour fondement, la famille n’a rien à craindre.

Importance de la communication

La communication familiale est chose vitale pour des relations saines. L’encouragement qui en découle possède une vertu thérapeutique. Tandis que les membres de la famille conversent ensemble et échangent leurs pensées et leurs idées, il est important que dans le périmètre du foyer, chacun se sente protégé et à l’aise lors de ces échanges sur de nombreux sujets. Ce type de communication ouverte devrait se poursuivre toute la vie. Un amour et une loyauté à toute épreuve sont une source de force réelle.

Même si nos trois filles sont mariées maintenant, nous restons en contact étroit avec elles et leurs familles. Aujourd’hui, dans certaines parties du monde, les cellulaires et autres appareils électroniques permettent de rester en contact avec les membres de la famille, surtout quand on habite assez loin.

Les traditions familiales et l’engage-ment à passer du temps ensemble sont également importants. Les randonnées en montagne sont des traditions qui se poursuivent dans notre famille. Lors de fêtes telles que l’Action de grâces (en novembre aux États-Unis) et Noël, c’est avec bonheur que nous nous retrouvons. Et l’été, malgré nos calendriers chargés, nous nous arrangeons pour passer un certain type de vacances ensemble.

Les familles et l’ÉgliseLes familles sont importantes parce

qu’elles nous rappellent l’amour infini de Dieu pour nous et le merveilleux privilège que nous avons d’appartenir à la grande famille de Dieu. L’église locale qui a en son sein des familles épanouies et attentionnées jouit d’une bénédiction qui n’a pas de prix. Centrées sur le Christ et étroitement liées, ces familles servent de base puissante à son fonctionnement et à ses efforts d’évangélisation.

À son tour, l’église nourrit la famille spirituellement et socialement, et procu-re un soutien puissant à la vie familiale. C’est là une grande bénédiction. C’est par le biais du Ministère de la famille qu’elle fournit des ressources précieuses en matière de soutien familial (vous pouvez consulter ces ressources à www.family.adventist.org).

L’église locale peut fournir du sou-tien de nombreuses façons : création de groupes de prière en famille, organisation d’activités pour encourager les familles,

formation de pasteurs et d’autres dirigeants de l’église, counseling et édu-cation pour les familles dans le besoin, les femmes victimes de maltraitance, les parents en butte aux défis de l’éducation des enfants et à d’autres situations difficiles. En outre, elle peut exhorter les membres plus jeunes en organisant des groupes de jeunes. Les membres d’église peuvent encourager leurs jeunes mem-bres en les appelant par leur nom et en leur disant qu’ils prient pour eux. Quant aux plus âgés, ils peuvent adopter de jeunes familles et leur servir de mentors.

L’église peut également soutenir ceux qui sont meurtris en raison de relations familiales brisées. Lorsque la famille de l’église répand l’encouragement et l’espoir, le processus de guérison com-mence. Ceux qui ont subi des ruptures se rapprochent davantage de leur famille spirituelle et du Christ.

Les célibataires et l’égliseUne église chaleureuse et hospitalière

peut aussi être un endroit merveilleux pour les célibataires. Ceux-ci peuvent y adorer Dieu, s’y faire des amis, et se sentir à la maison – peu importe s’ils ont l’intention ou non de se marier. Cependant, si vous cherchez l’âme sœur, permettez-moi de vous dire que l’église est sans doute l’un des meilleurs endroits à cet égard. Je le sais parce que c’est là que j’ai rencontré ma femme !

Alors que je complétais ma maîtrise en sciences de la santé publique à l’Uni-versité de Loma Linda, j’allais habituel-lement à l’église du campus. Un sabbat, je suis entré dans l’église avec une dame âgée que j’avais rencontrée à l’hôpital le jour précédent et que j’avais invitée à l’église. Tandis que nous entrions, j’ai aperçu une place vacante juste à côté de Nancy Vollmer, une magnifique jeune femme, et sa grand-mère, Mme Marion Vollmer, que je connaissais depuis des années. En effet, son mari, le Dr H. W. Vollmer, et elle étaient de bons amis de mes parents et de mes grands-parents.

Lorsque la théorie

religieuse est mise

en pratique […], notre

relation avec le Christ

prend une nouvelle

signification.

Les familles chrétiennes renforcent la société et l’Église

revêtues depuissance

Septembre 2012 | Adventist World 9

Page 10: AW French 2012-1009

J’avais déjà vu Nancy, mais je ne l’avais jamais rencontrée. Cette occasion sem-blait toute providentielle !

Je me suis penché pour saluer Mme Vollmer, espérant qu’elle me présenterait à Nancy. Plus tard, j’ai appris que grand-mère Vollmer avait murmuré à Nancy : « C’est Teddy Wilson. Reste avec moi, et après le culte, je vais te présenter ! » Le culte terminé, nous avons bavardé pen-dant un moment dans le hall de l’église. Il ne m’en a pas fallu davantage pour désirer absolument connaître Nancy ! Environ un an plus tard, Nancy et moi nous sommes fiancés chez ses parents à Asheville, en Caroline du Nord. Sachant que nous étions en visite chez les pa-rents de Nancy, grand-mère Vollmer et grand-mère Wilson ont jeûné et prié ce week-end-là. Les familles chrétiennes qui prient sont vraiment spéciales. Quelques mois plus tard, nous nous sommes mariés. Et cela fait 37 ans ce mois-ci !

Les familles et la sociétéDans notre monde d’aujourd’hui,

le modèle biblique de la famille est de plus en plus attaqué. Tandis que la société promeut d’autres modèles, il est primordial, que nous défendions, en tant qu’adventistes, les aspects et bénédic-tions de l’institution biblique du mariage hétérosexuel dans un contexte familial.

En conclusion, les familles chrétien-nes solides, vibrantes, peuvent être de merveilleux témoins dans leur église, leur voisinage, leur lieu de travail, leur école, et dans la société dans son ensem-ble. Dieu veut qu’elles se revêtent de sa force, de sa puissance, qu’elles renforcent l’Église et la société, et partagent la glo-rieuse espérance et la bonne nouvelle du retour imminent de Jésus. ■

La fiancée de Tola« Ne sois pas en retard, sinon, tu pourrais finir comme la fiancée de Tola ! »Cet avertissement est chose courante au Nicaragua. Les mères le lancent à

leurs filles, et les patrons à leurs employés en retard. Personne ne veut finir comme la fiancée de Tola, une jeune femme plaquée à l’autel par son fiancé qui avait décidé d’épouser son ancienne amoureuse.

Arlin Tatiana est directrice de l’église adventiste de la ville de Tola. Bien que petite, cette église est en pleine croissance. Actuellement, la congrégation se réunit sous un manguier à proximité de la demeure de l’un des membres. Comme les

membres d’église rêvent d’un nouveau temple, ils organisent des levées de fonds pour faire de ce rêve une réalité.

« Si nous avions un temple près de la ville, les jeunes familles pourraient venir et amener leurs enfants. Nous aurions plus d’une centaine de membres », dit Arlin. Les 25 membres actuels sont presque tous des jeunes, tels qu’Arlin, âgée de 24 ans. Ils sont impatients de voir leur église au service de leurs jeunes amis et

voisins. Déjà, 15 enfants sont ins-crits à l’École du sabbat.

Grâce à une merveilleuse suite de miracles, ils réussissent à verser un petit acompte sur un terrain près du centre de la ville. Ce terrain fait partie d’un nouveau dévelop-pement domiciliaire important.

« Des centaines de jeunes familles habiteront ici, dit Hermoso, le mari d’Arlin, et elles auront be-soin d’une église. Nous avons fait beaucoup d’efforts pour recueillir des fonds pour ce terrain, mais il nous manque encore 5 000 $US. Tous nos membres prient – même le propriétaire du terrain !

« Le président de la mission dit qu’ils ont reçu un don qui pourrait nous aider à payer le terrain, ajoute-t-il. Mais si nous n’obtenons pas bientôt ce qui manque, nous allons finir comme la fiancée de Tola ! »

Cet après-midi, nous visitons le site potentiel de l’église avec Darrell Hardy, vice-président de Maranatha pour la construction. Il écoute Arlin et Hermoso, et loge deux appels depuis son cellulaire.

« Le trésorier de la mission a accepté de payer la totalité des 5 000 $, dit Darrell au groupe sous le manguier. Votre premier chèque est prêt. Je vais vous mettre sur la liste de l’initiative « Une église en un jour ». Et vous ne finirez pas comme la fiancée de Tola ! »

Le programme « Une église en un jour » est le fruit d’une collaboration entre l’Église adventiste, l’Association des entrepreneurs adventistes (ASI), et Maranatha Volunteers International. Des histoires comme celle-ci vous parviennent grâce à Dick Duerksen, le « conteur d’histoires » de Maranatha.

Ted N. C. Wilson est le président de la Conférence générale, à Silver Spring, au Maryland (États-Unis).

PRÊTS À CONSTRUIRE (en haut) : Arlin et Hermoso montrent le chèque qui leur permettra d’acheter la propriété sur laquelle ils vont construire en un jour leur nouvelle église. SUR LE SITE (ci-dessus) : Arlin Tatiana s’entretient avec Darrell Hardy sur les détails de la mise en branle du projet.

BR

EN

DA

D

UE

RK

SE

N

P E R S P E C T I V E M O N D I A L E

Uneéglise en un jour

10 Adventist World | Septembre 2012

Page 11: AW French 2012-1009

Nos ados apprennent à conduire. Nous les avons avertis des dangers de l’alcool et du risque d’être à bord d’un véhicule dont le conducteur est sous l’influence de l’alcool. Que pourrions-nous leur con-seiller encore pour qu’ils deviennent le plus possible des conducteurs prudents ?

Parents et ados sont soumis à de nombreux stress quand ceux-ci s’inscrivent à des cours de con-

duite automobile. Des découvertes intéressantes ont

été publiées récemment aux États-Unis à partir d’une recherche réalisée par les Centres de contrôle et de prévention des maladies (CDC)*. Chez les ados, les fac-teurs de risque associés aux accidents de la route ont chuté, en fait, pour la pério-de allant de 1991 à 2011, spécifiquement en ce qui concerne le port de la ceinture de sécurité et le fait d’être passager d’un conducteur aux facultés affaiblies par l’alcool. Force est néanmoins de constater qu’un décès sur trois chez les ados est dû à un accident de la route.

La même étude a révélé une chute de 70 % du nombre d’étudiants qui roulaient sans leur ceinture de sécurité, et de 20 % du nombre de passagers d’un conducteur aux facultés affaiblies. Entre 1997 et 2011, le nombre d’étudiants qui conduisaient après avoir consommé de l’alcool a diminué de 53 %. Ces statisti-ques n’ont rien d’idéal, mais au moins, elles indiquent une tendance positive.

Risques associés à la technologie

Dans la première étude annuelle sur les risques associés à la technologie, les

données du sondage de 2010-2011 révèlent qu’au cours des 30 jours précédant le sondage, un ado sur trois a envoyé un texto ou un courriel tout en conduisant. Cette tentative de faire plusieurs choses en même temps est une cause de distraction et un risque majeur pour les conducteurs. Bien que 44 États aient promulgué des lois interdisant l’échange de textos et de courriels au volant, cette pratique se maintient. Les accidents d’automobile demeurent la cause de décès numéro un chez les ados. Par conséquent, ne manquez pas d’avertir vos jeunes de bannir les textos au volant !

Comportements à risquesLa cyberintimidation est également

en hausse. Ce même sondage sur les risques associés à la technologie a révélé que 16 % des étudiants ont été intimidés par le biais de courriels, de salons de tchat, de sites Web, de messages instan-tanés ou de textos, et que la cyberintimi-dation se produit le plus souvent chez les jeunes filles de race blanche se trouvant en 10e année de scolarité.

Usage de tabac et de marijuana

Une analyse de données supplé-mentaires récoltées entre 2009 et 2011 n’a révélé aucune chute significative de l’usage de la cigarette chez les étudiants (19 % par rapport à 18 %) ; au cours de cette même période, la consomma-tion de marijuana est passée de 21 à 23 % chez les ados, et est devenue plus courante que l’usage de la cigarette. Ce sont là des tendances inquiétantes.

Relations adultes-adosCes statistiques et données font

ressortir l’importance d’une relation étroite entre parents et ados. Ce n’est qu’ainsi qu’ils pourront promouvoir et encourager la résilience et la résistance quant à ces comportements à risque. En plus de l’importance de cette relation étroite avec les adultes, les ados doivent être ancrés dans des valeurs positives, telles que celles que l’on retrouve dans les familles chrétiennes engagées. Il est vital pour les familles de consacrer du temps de qualité à la communication, au partage, au jeu, et à la prière.

Les jeunes ont besoin de mentors. Il faut aussi les encourager à participer à des activités axées sur le service. On a pu constater que ces activités renforcent davantage la résilience, réduisent les comportements à risques, et peuvent même sauver des vies sur la route.

C’est, après tout, une affaire de famille. ■

*D. K. Eaton et coll. « Youth Risk Behavior Surveillance – United States, 2011 », Morbidity and Mortality Weekly Report, Surveillance Summaries 61, n° 4, 2012, 1-162.

Le Dr Allan R. Handysides, gynécologue certifié, est directeur du Ministère de la santé de la Conférence générale.

Le Dr Peter N. Landless, cardiologue en cardiologie nucléaire, est directeur adjoint du Ministère de la santé.

Les parents jouent un rôle vital dans la sécurité des ados

Uneaffaire

Allan R. Handysides et Peter N. LandlessN A T E S T E I N E R

M I G U E L U G A L D ES

AN

JA

G

JE

NE

RO

S A N T É

famillede

Septembre 2012 | Adventist World 11

Page 12: AW French 2012-1009

Gerald A. Klingbeil

Protéger nos familles des récifs

tempêtede lal’œilDans

M É D I T A T I O N

12 Adventist World | Septembre 2012

Imaginez une violente tempête sur la mer Méditerranée il y a quelque 2 000 ans : un petit bateau en bois essaie désespéré-ment de ne pas couler ; les marins écopent, abaissent ce qui

reste d’une grand-voile déchirée, rament de toutes leurs forces pour atteindre leur destination. Entre les vagues déchaînées et les nuages menaçants apparaît soudain l’esquisse d’une côte. C’est une bonne nouvelle – à proximité de la côte, il y a des eaux plus calmes et, avec un peu de chance, la survie – et une mau-vaise – qui sait s’il n’y a pas de traîtres rochers pouvant détruire l’embarcation fragile et tuer tous ses passagers à bord… La mer écume fortement ; l’air est chargé d’embruns. Le capitaine prend une décision désespérée. Ne connaissant pas sa position exacte, il décide de jeter l’ancre pour empêcher le bateau de s’écraser contre rochers et récifs. Trois, quatre marins soulèvent une, puis deux, et enfin trois lourdes ancres de pierre et les lan-cent par-dessus bord. Les cordes qui relient les ancres au bateau se tendent. Vont-elles tenir le coup ? Les ancres empêcheront-elles le navire de se fracasser contre les rochers du littoral ?

Les ancres anciennes sont fascinantes. Elles sont lourdes, et souvent gravées d’inscriptions. Ces ancres jouaient un rôle im-portant à une époque où le voyage et le commerce maritimes étaient chose vitale pour relier les régions difficiles à atteindre par voie terrestre. Il y a quelques mois, j’ai vu des ancres romaines sur le site de Caesarea Maritima (Césarée maritime), cette ville construite par Hérode le Grand sur la côte de la Méditerranée, et ceci m’a fait réfléchir.

Relations orageusesElkana était un habitué des tempêtes – surtout des tempêtes

familiales.Il avait épousé Anne. Et le couple avait attendu de nom-

breuses années l’enfant tant espéré – un enfant qui ne vint jamais. Sans héritier, désespérant de pouvoir garantir l’avenir de sa famille, Elkana prit finalement une seconde épouse, Pennina.

Elle lui donna des enfants, et ne ratait jamais une occasion de le rappeler à Anne, la première épouse (1 S 1.2,6). Elkana, cepen-dant, aimait davantage Anne que Pennina (v. 4,8). Cette histoire qui vous est sans doute familière constitue la recette parfaite pour des relations orageuses et une famille malheureuse.

Dans la Bible, 1 Samuel 1 raconte la visite familiale annuelle à Silo, le lieu où se trouvait le tabernacle et où tout Israélite devait se présenter une fois par année pour offrir un sacrifice. Voyez Anne pleurer de façon incontrôlable dans le sanctuaire (v.10). Tandis qu’elle déverse sa peine devant le Seigneur, ses lèvres remuent, mais on n’entend pas sa voix. Soudain, elle se décide : « Éternel des armées ! Si ton regard s’arrête sur l’humi-liation de ta servante, si tu te souviens de moi et n’oublies pas ta servante, et si tu donnes un garçon à ta servante, je le donnerai à l’Éternel pour tous les jours de sa vie, et le rasoir ne passera pas sur sa tête. » (v. 11) Au cœur de la tempête, Anne jette une ancre. Son vœu est très spécifique et, selon la loi israélite, doit être ratifié par son mari (Nb 30.7-9). Éli, le prêtre officiant dans le sanctuaire, l’aperçoit. La croyant ivre, il la réprimande sévèrement (v. 13,14). Mais il se ravise en entendant son histoire.

Je me demande ce qu’Anne éprouva en entendant les paroles pleines d’assurance du vieux prêtre : « Va en paix » (1 S 1.17). Son cœur fit-il un bond ? L’espoir laissa-t-il une petite pousse dans la terre aride de son cœur angoissé ? Que dit-elle à Elkana ? La Bible ne le révèle pas – nous savons seulement qu’Elkana n’opposa pas son veto à son vœu et que Dieu se souvint de sa servante (v. 19,20).

Page 13: AW French 2012-1009

Gerald A. Klingbeil est rédacteur adjoint de Adventist World. Sa femme Chantal et lui sont heureux d’aider leurs trois filles à surmonter les tempêtes de l’adolescence.

ANCRES DE PIERRE : Ancres anciennes découvertes lors de fouilles sous-marines à Césarée maritime, près de la mer Méditerranée, en Israël.

P H O T O : G E R A L D A . K L I N G B E I L Septembre 2012 | Adventist World 13

Après la pluie, le beau tempsÀ toute tempête succède le soleil. La naissance du petit Samuel (dont le nom signifie

« Dieu a entendu ») dut apporter le soleil et la joie dans la vie d’Anne et d’Elkana. Dieu avait vraiment entendu le cri de leur cœur. Ils étaient prêts à honorer leur promesse. Nous ne sommes pas tout à fait sûrs de la durée de l’allaitement chez les femmes israélites. Selon d’anciens textes du Proche-Orient, un enfant n’était peut-être pas sevré avant l’âge de 3 ou 4 ans (voir 2 Macc 7.27)1. Les années passèrent rapidement. Anne consacra judicieusement son temps à son petit Samuel. Déversant sur son fils tout son amour et sa sagesse pendant ces courtes années, elle posa un fondement solide comme le roc.

Anne savait quelque chose sur Silo, quelque chose que nous, lecteurs, ne sommes au courant qu’après qu’elle eût remis son enfant aux bons soins d’Éli dans le sanctuaire. Comme le récit le dévoile, nous apprenons que les fils d’Éli – la prochaine génération de prêtres – étaient des hommes « pervers » (1 S 2.12-17, LSG).

Ancrés dans l’amourQu’auriez-vous ressenti en sachant ce qu’Anne savait

de la situation à Silo ? En ce qui me concerne, je crois que j’aurais essayé de renégocier le vœu avec Dieu. Après tout, Dieu ne peut pas vraiment être satisfait en sachant qu’un enfant sera soumis au mal et à de mauvaises influences. Anne, très proba-blement, aurait pu négocier une date ultérieure pour amener

Samuel au Seigneur. Elle aurait même pu rationaliser la chose et utiliser des textes bibliques pour se dégager de son vœu.

Cependant, elle s’abstint de le faire. Puisque qu’elle avait trouvé son ancre en Dieu et qu’elle avait passé trois ou quatre précieuses années à construire un fondement solide dans le cœur de Samuel, elle retourna son plus précieux don au Do-nateur de tous dons. Elle semblait savoir – intuitivement et par expérience – que c’était l’enfant de Dieu et que Dieu lui-même prendrait soin de lui.

Et Dieu lui accorda d’autres enfants (v. 21) ! Elle voyait Samuel au moins une fois par année, moment où elle lui apportait une nouvelle tunique qu’elle avait tendrement tissée pendant les mois tranquilles à la maison (v. 19). C’était, en effet, l’enfant de Dieu, appelé pour un dessein spécial et inscrit dans une école de formation unique.

Notre ancreDe nos jours, des familles du monde entier sont secouées

par de violentes tempêtes.Nous sommes occupés du matin au soir, et il nous manque

toujours du temps. Nous sommes tellement distraits, nous avons tellement de difficulté à nous comprendre les uns les autres ! Nous luttons pour fournir ce qu’il y a de mieux à nos enfants et oublions que ce mieux n’a rien à voir avec les gadgets, les voitures, ou des vacances coûteuses. Nous avons besoin d’une ancre qui nous empêche de nous fracasser contre les rochers entourant notre bateau.

Hébreux 6.19 utilise la métaphore de l’ancre de façon intri-gante : « Cette espérance, nous l’avons comme une ancre solide et ferme, pour notre âme ; elle pénètre au-delà du voile ». Cette espérance n’est pas construite sur des gens, des choses, ni même sur notre foi et notre engagement. Elle se raccroche à Jésus, notre souverain sacrificateur, lequel est entré dans le sanctuaire céleste pour plaider en notre faveur.

Anne se cramponna par la foi – même quand vint le mo-ment de remettre son fils, ce don de Dieu, entre les mains d’un vieux prêtre faible, mais bien intentionné, de Silo. Nos familles, les bonnes, les moyennes, les problématiques, ou même les dysfonctionnelles, peuvent se cramponner elles aussi à l’Ancre qui les tient soudées et les garde loin des écueils menaçants.

Il est temps de jeter l’ancre – et de se cramponner. ■

1 David T. Tsumura, The First Book of Samuel, New International Commentary on the Old Testament, Grand Rapids, Eerdmans, 2007, p. 128, 129. David Tsumura mentionne l’« Enseignement d’Any », de l’Égypte antique.

Page 14: AW French 2012-1009

Comment soutenir les familles dont un seul des conjoints est adventiste ?

croitun seulAu cours de ses études supérieures,

Jason quitte l’Église et épouse Jenny. Mais voilà que dix ans

plus tard, il revient au Seigneur. Jenny, cependant, ne croit pas en Dieu. Alarmée, elle se demande ce que ce revirement imprévisible réserve à leur mariage.

Rachel assiste à une campagne d’évan-gélisation courte mais intensive. Tom, son mari, ne peut l’y accompagner parce qu’il travaille le soir. Profondément touchée par cette campagne, Rachel se joint à l’église adventiste locale. Et Tom dans tout ça ? Sa femme a embrassé une nouvelle foi, ainsi qu’un nouveau style de vie aussi « étrange » que restrictif. Il y a de quoi être bouleversé ! La répercussion d’un tel changement sur son foyer l’inquiète.

L’ex-mari de Pippa a la garde des enfants une semaine sur deux. Le diman-che, il les emmène à son église nombreu-se et animée. Quand vient la semaine de garde de Pippa, celle-ci les emmène à sa petite église adventiste de campagne le sabbat. Elle a beau tout faire pour rendre le sabbat spécial, rien n’y fait : ses enfants préfèrent l’église de leur père.

Ian et Helen se marient après avoir obtenu leur diplôme de l’institut adven-tiste d’enseignement supérieur. Plus tard, le père d’Helen est démis de ses fonctions pastorales pour inconduite sexuelle. Bouleversée et horrifiée d’un tel compor-tement, Helen se sent embarrassée quand elle se retrouve face à face avec d’autres membres d’église. Sa foi vacille. Sa con-fiance en l’Église s’évapore. Ian, lui, tient le coup. Il va à l’église régulièrement. Le temps passe. Plus de huit ans après cette circonstance malheureuse, Helen n’a toujours pas remis les pieds à l’église.

Quatre familles différentes, quatre familles dont seul un des conjoints ou parents est adventiste, quatre familles dont le foyer est spirituellement divisé… Comment être à l’écoute de leurs espérances, de leurs inquiétudes, et trouver des moyens de les soutenir ?

Leurs inquiétudesCeux qui sont « spirituellement

célibataires (des adventistes mariés à des conjoints de foi différente ou sans foi du tout) » sont en butte à un

et se montreront sensibles à leurs situa-tions et besoins uniques.

Le conjoint non adventistePour aider la famille tout entière, il est

essentiel de comprendre aussi les luttes et les attentes des conjoints non adventistes.

■ Il se peut que le conjoint adventiste ait changé subitement de régime et que l’autre n’apprécie pas le végétarisme.

■ Avant, les samedis étaient consacrés à la famille. À présent, il n’en est plus ainsi parce que les deux conjoints n’arri-vent pas à trouver des choses acceptables à faire ensemble.

■ Le non-adventiste a le sentiment qu’il n’est plus la personne la plus importante dans la vie de l’autre.

■ L’église absorbe tellement de temps, d’argent et d’énergie au conjoint adven-tiste que l’autre se dit parfois que son conjoint a une affaire… avec l’église !

■ Ce qui le samedi semblait normal auparavant – tel qu’amener les enfants jouer à la balle ou aller faire les courses – indispose maintenant le conjoint adventiste ou provoque une dispute.

■ Le non-adventiste éprouve du res-sentiment et est sur la défensive quand son style de vie est jugé et critiqué par les autres.

Que pouvez-vous faire ?Dans toutes nos églises, on trouve des

personnes spirituellement célibataires. Comment déceler leurs besoins et trouver des moyens de les soutenir ? Et comment

certain nombre d’inquiétudes.■ Comme il leur est difficile de

s’impliquer dans des activités de l’église en dehors du sabbat matin, ils se sentent spirituellement isolés.

■ Il n’est pas toujours évident d’aller à l’église le sabbat matin à cause des be-soins et des souhaits des autres membres de la famille.

■ Souvent, ils se sentent coupables de ne pouvoir s’impliquer davantage. S’ils participent à de nombreuses activités de l’église, le conjoint le prend mal, éprouve du ressentiment, et c’est la dispute.

■ Parfois, d’autres membres d’église se permettent de critiquer leurs déci-sions difficiles pour équilibrer l’église et la famille. Ils se sentent alors jugés, blâmés, incompris.

■ Ils voudraient bien inviter leurs conjoints et leurs enfants aux différentes activités de l’église ; mais par le passé, certaines expériences embarrassantes et pénibles les ont échaudés. C’est pour-quoi ils craignent de les y amener.

Leurs espérances■ Ils prient pour que leurs conjoints

et leurs enfants viennent finalement à l’église et choisissent de suivre Jésus.

■ Ils souhaitent que les dirigeants de l’église organisent des activités où toute leur famille se sente à l’aise.

■ Ils espèrent que les membres d’église deviendront plus compréhensifs, qu’ils cultiveront un esprit d’acceptation,

Karen Holford

V I E A D V E N T I S T E

ou quandSpirituellement célibataire…

14 Adventist World | Septembre 2012

Page 15: AW French 2012-1009

Karen Holford est thérapeute familiale et auteur pigiste. Elle habite à Auchtermuchty,

en Écosse. Son mari est président de la Mission écossaise.

réussir à atteindre leurs conjoints et leurs enfants de façon pratique ?

Encouragez la compréhension. Encouragez les personnes spirituellement célibataires à aider les membres d’église à comprendre leurs problèmes. Proposez-leur de parler de leur situation, de leurs préoccupations et espérances spécifiques, et de faire connaître leurs requêtes de prière. S’ils le préfèrent, ils peuvent rédi-ger une liste de ces choses et la partager anonymement avec le pasteur, l’équipe de leadership, ou toute la congrégation.

Écoutez. Adoptez une attitude de soutien, non de jugement. Sur le plan de la loyauté, les conjoints spirituellement célibataires sont souvent tiraillés entre le conjoint et l’église, ce qui est loin d’être facile. Considérez les problèmes auxquels ils sont confrontés, fiez-vous à leur jugement, et acceptez-les sans réserve, même lorsque vous ne comprenez pas totalement leurs choix.

Soutenez les enfants. Imaginez les sentiments des enfants tandis qu’ils essaient d’obéir à Dieu tout en aimant, soutenant et respectant deux parents aux croyances, aux valeurs et aux styles de vie très différents ! Ces enfants se sentent terriblement déchirés. Ils ont besoin d’amour, de compréhension et de soutien. Ne les faites pas sentir coupables parce qu’ils passent un sabbat de temps en temps avec leur parent non adventiste.

Tenez-vous en à un minimum de responsabilités. Veillez à ne pas confier

Dieu prend aussi soin d’eux.Considérez certains changements

possibles à l’église. Demandez aux membres spirituellement célibataires ce qui pourrait encourager leurs conjoints à assister au culte, et soyez ouvert à de nouvelles idées. Ce que nous apprenons de ces familles peut nous aider à devenir plus accueillants pour tous et chacun.

Mettez sur pied des programmes pour les visiteurs. Rendez ces pro-grammes intéressants, accueillants, et faciles à comprendre. Chaque église doit considérer sa culture, ses traditions et le style de langage d’une perspective extérieure. Nous oublions facilement combien certains de nos termes et de nos pratiques peuvent sembler étranges aux visiteurs. Certains d’entre eux se sentent très mal à l’aise quand on les salue publi-quement, quand on fait de très longues prières, qu’on prêche des sermons théo-logiquement lourds, et qu’on chante des cantiques aux paroles archaïques.

Découvrez les intérêts et compéten-ces des époux et cherchez des moyens créatifs de les impliquer dans des projets d’église. Aiment-ils la menuiserie, la cui-sine, le jardinage ? Ont-ils des passe-temps qu’ils pourraient enseigner aux Explora-teurs ? Peuvent-ils contribuer à un projet spécial d’évangélisation ou de mission ? À vous de dénicher des moyens pour qu’ils se sentent appréciés, estimés, et utiles.

Un conseil sageFinalement, il faut tous nous souvenir

du conseil de Pierre aux femmes mariées à des incroyants dans 1 Pierre 3.1-6. Il leur recommande de les gagner par leur dou-ceur, leur gentillesse, leur amour, et non à force de paroles et d’arguments. Il n’existe pas d’accueil plus grand, de témoignage plus efficace que de faire sentir à quelqu’un qu’il est aimé, accepté et désiré. ■

aux membres spirituellement célibataires un trop grand nombre de responsabili-tés. Leurs conjoints peuvent éprouver du ressentiment s’ils s’impliquent dans des tas d’activités de l’église. Soyez compré-hensifs s’ils refusent une responsabilité.

Offrez de l’aide pratique. En plus de prier pour eux, offrez-leur aussi de l’aide pratique, telle que votre soutien finan-cier quand vient le temps d’inscrire leurs enfants dans nos écoles adventistes ou nos camps d’été. Venez-leur en aide en temps de crises personnelles (réparations de la maison suite à un orage, bris de voiture, maladie, chômage, etc.).

Encouragez les réunions de groupe. Les membres spirituellement célibataires de votre église apprécieraient sans doute se réunir une fois par mois pour discu-ter, prier, et se soutenir les uns les autres émotionnellement et spirituellement.

Organisez des événements conviviaux pour les visiteurs. Demandez aux con-joints adventistes quelles activités suscite-raient l’intérêt de leurs conjoints. Pensez, entre autres, à des journées sportives, des randonnées, du camping, des pique- niques, des séminaires sur le mariage, et au service à la collectivité. Mettez sur pied des activités sociales où les non- adventistes se sentiront à l’aise et acceptés.

Exercez l’hospitalité. Invitez ces familles à manger chez vous, ou orga-nisez une sortie ensemble. Si les gens sentent qu’ils comptent pour vous, il leur sera plus facile de comprendre que

Karen Holford

Septembre 2012 | Adventist World 15

Page 16: AW French 2012-1009

Willie et Elaine Oliver

Les familles forment le noyau de la société et de l’Église adventiste.

Plus les mariages réussis abon-dent, plus nous sommes susceptibles de voir des familles saines et solides se multiplier. Au sein de telles familles, les enfants sont formés à l’image du Christ. On leur enseigne les principes de l’économat biblique, et ils apprennent comment être des témoins positifs dans leur environnement. Toutes ces choses laissent présager des églises encore plus saines, plus solides.

Les Écritures nous enseignent que le mariage fut la première institution divine établie à la création. Depuis lors, le diable s’est activé à le détruire. Dieu destinait le mariage à être une union permanente entre un homme et une femme, un lieu où les enfants appren-nent à aimer le Créateur et à le servir, un lieu où les dons de Dieu se développent et s’affinent, et où tous les membres de la famille apprennent comment partager la bonne nouvelle du salut avec leurs voisins et amis.

Depuis plus de 35 ans, le Ministère de la famille de la Conférence générale a eu pour vision de stimuler les familles sur les plans spirituel et relationnel afin que l’Église, dans son ensemble, soit fortifiée. Ainsi, de nombreuses initiatives ont été mises en place pour aider les dirigeants du Ministère de la famille et les membres d’église du monde entier à atteindre des objectifs spécifiques.

Chaque année, le Ministère de la famille propose un manuel, le Planbook,

familles solides = une Église solideLe Ministère de la famille apporte de l’aide concrète dans le monde entier

P H O T O : B E N J A M I N E A R W I C K E R

E N C O U V E R T U R E

Des

Page 17: AW French 2012-1009

à l’intention des églises locales. Ce manuel est produit et distribué par AdventSource. Véritable ressource pour la « Semaine du mariage et du foyer chrétien », en février, et pour la « Semaine de l’unité familiale », en septembre, le Planbook propose entre autres des ser-mons, des ateliers, des histoires pour les enfants, des articles réimprimés, et des recensions de livres pour aider les églises du monde entier dans leurs initiatives de renforcement du mariage et de la famille.

Les thèmes du Planbook du Ministère de la famille de 2010-2015 sont minutieu-sement conçus pour s’intégrer dans les plans stratégiques de l’Église mondiale : 2012 – Réveil et réforme : Cherchons-le en famille ; 2013 – Réveil et réforme : Cherchons-les en famille ; 2014 – Réveil et réforme : Cherchons ensemble en famille ; 2015 – Réveil et réforme : Cherchons chez nous en famille.

Le renforcement du mariage, la formation, et l’évangélisation figurent au nombre des initiatives les plus im-portantes que le Ministère de la famille poursuivra prochainement. Des confé-rences sur le mariage ont été données dans plusieurs régions du monde. La plupart des directeurs du Ministère de la famille des unions de fédérations ont été accrédités pour donner des conférences sur le mariage. En outre, des centaines de pasteurs et de dirigeants locaux ont acquis les compétences de « PRÉPARER/ENRICHIR », une ressource essentielle pour les cours de préparation au mariage et le counseling matrimonial.

des séminaires pour apprendre aux parents à améliorer leurs compétences parentales. En outre, elle lutte pour prévenir la violence conjugale.

Parce que la prévention de la violence conjugale nécessite une collaboration avec d’autres ministères spécialisés de l’Église, l’AAPP travaille en partenariat avec le Ministère de l’éducation, le Ministère des enfants, le Ministère de la jeunesse, de même qu’avec l’Association pastorale. L’un de ses programmes principaux offre des cours de communi-cation, de relations saines, de sexualité et d’intimité dans les quatre écoles secon-daires de l’Église adventiste en Espagne*. Reconnaissant les besoins spéciaux des ados et des jeunes adultes adventistes dans une société de plus en plus modelée par un style de vie immoral médiatisé à outrance, les professionnels de l’AAPP établissent un partenariat avec les parents, les professeurs et les pasteurs pour dispenser de la formation et fournir des conseils quant aux relations interper-sonnelles et familiales – des conseils qui se fondent sur les principes bibliques de l’amour et de la sexualité.

Cette initiative comporte un autre objectif : fournir des ressources fiables aux membres et aux dirigeants en créant une plateforme accessible à tous les profes-sionnels de la famille. Celle-ci leur permet de partager du matériel, des références bibliographiques, et de l’information.

Aucune famille ne peut rester sans défense. L’AAPP a pour mission de renfor-cer les familles adventistes pour qu’elles

Il convient de mentionner en particulier le concept d’évangélisation « de famille en famille », que les 13 divisions de l’Église mondiale appliquent actuellement. Willie et Elaine Oliver, directeurs du Ministère de la famille de la Conférence générale, s’impliquent dans cette nouvelle sorte d’évangéli-sation tangible : en effet, au cours des quatre prochaines années, ils donneront quatre campagnes d’évangélisation pour la famille dans quatre divisions de l’Église mondiale.

En septembre, Family Talk (Parlons famille) – une nouvelle série télévisée produite conjointement avec Hope TV – sera diffusée sur le plus grand réseau de télévision international de l’Église.

Cette série spéciale souligne le travail unique du Ministère de la famille dans cinq des 13 divisions de l’Église mondiale. Notre prière, c’est qu’elle vous incite, vous et votre congrégation, à vous engager clairement à construire et à préserver l’élément le plus essentiel de l’Église : la famille.

Des initiatives transformatricesEn Espagne, où l’on retrouve 16 000

croyants adventistes pour une popula-tion de plus de 46 millions d’habitants, l’Association adventiste des professionnels de la psychologie (AAPP) comprend des psychologues, des thérapeutes familiaux, des infirmières psychiatriques, et d’autres encore, qui consacrent leur expertise au service de l’Église. Cette organisation offre, entre autres services,

familles solides = une Église solideLe Ministère de la famille apporte de l’aide concrète dans le monde entier

Septembre 2012 | Adventist World 17

Page 18: AW French 2012-1009

puissent relever les défis quotidiens aussi bien que ceux qui sortent de l’ordinaire.

Ellen White l’exprime merveilleu-sement bien : « Le cercle de la famille et son voisinage immédiat constituent le premier terrain où doivent s’exercer les efforts de ceux qui désirent travailler au relèvement de leurs semblables. […] Parmi les responsabilités qui incombent aux hommes, il n’en est point qui en-traînent des conséquences plus étendues et plus décisives que celles qui reposent sur les pères et sur les mères. » (Ellen G. White, Le ministère de la guérison, p. 296)– Barna Magyarosi, directeur du Ministère de la famille de la Division eurafricaine

Fortifier nos enfants dans le discipulat

KID (Kids in Discipleship) (Les enfants dans le discipulat), un mou-vement lancé par l’église adventiste de Collegedale, au Tennessee (États-Unis), a répandu de nombreuses ondes positives à travers les territoires non organisés de la Division Asie-Pacifique Nord (NSD). Au cours des trois dernières années, une formation a été disponible dans plusieurs endroits.

Depuis de nombreuses années, la NSD fait du discipulat une priorité. Cette priorité se focalise de plus en plus sur les enfants, lesquels constituent l’espoir et l’avenir de l’adventisme dans cette immense région de l’Église mondiale.

Dans la plupart des territoires de la NSD, les dirigeants du Ministère des enfants et du Ministère la famille ont été formés par KID. Un suivi focalisé sur les enfants et les jeunes s’est ensuivi. Dans les territoires non organisés, Don

MacLafferty, fondateur de KID, a formé plus de 220 dirigeants du Ministère des enfants. Ceux-ci utilisent leurs nouvelles compétences de multiples façons pour atteindre les enfants et les jeunes. Les Écoles du sabbat pour les enfants, les groupes de mères, les clubs des Explo-rateurs, et d’autres ministères reliés à la famille utilisent les ressources et appro-ches de KID, lesquelles procurent joie et compétences aux enfants, aux jeunes, aux parents, et aux dirigeants.

Dans une ville du sud de la Division Asie-Pacifique Nord, une mère a saisi la vision de KID. Elle l’a transmise à d’autres mères afin qu’elles puissent, elles aussi, faire l’expérience de cultes significatifs avec leurs enfants. Certains des parents qui utilisent cet outil ne sont pas des membres

baptisés. Ainsi, KID est devenu également un outil d’évangélisation. Tandis que la Parole de Dieu illumine les cœurs, parents et enfants sont attirés à Jésus.

Dans une région où la culture se focalise à fond sur les bonnes performan-ces scolaires, une mère a rapporté que ses enfants en avait assez de l’entendre leur rappeler constamment d’étudier très fort. Lors de la première session de formation de KID, le Saint-Esprit a poussé cette mère à changer d’approche. L’importance de développer la spiritualité de son foyer l’a tant saisie qu’elle a voulu que ses enfants fassent eux-mêmes l’expérience des leçons qu’elle a apprises au cours de la deuxième session de formation de KID. Elle a commencé à faire le culte familial de façon régulière. Ceci a amélioré nette-

P H O T O : C H R I S T I A N O G A L B I A T I

E N C O U V E R T U R E

18 Adventist World | Septembre 2012

Page 19: AW French 2012-1009

Conférences sur le mariageLes deux dernières années ont été

formidables pour le Ministère de la famille de la Division Afrique australe/Océan Indien (SID). Organisés sous les thèmes « Cherchons-le en famille » et « Cherchons-les en famille », certains des tous premiers efforts de grande envergure pour renforcer et développer les familles ont été lancés. Il s’agit d’une première dans cette division. Il convient de noter tout particulièrement les conférences sur le mariage intitulées « Voyage vers l’intimité » (VVI) animées par Willie et Elaine Oliver, directeurs du Ministère de la famille de la Confé-rence générale.

Le premier programme VVI s’est tenu à Kempton Park, à Johannesbourg, en juillet 2011. Plus de 250 couples ont bravé le temps froid et participé au programme spécial du sabbat qui s’est déroulé toute la journée.

Paul Ratsara, président de la SID, a été tellement impressionné par le programme VVI qu’il a décidé de l’inclure au Sommet du leadership de la division, lequel s’est tenu en février 2012 à Pretoria, en Afrique du Sud. Au cours de ce sommet, plus de six heures ont été consacrées à la conférence spéciale portant sur le renforcement des compé-tences matrimoniales. Étaient présents tous les officiers et présidents d’union et de fédération, de même que les officiers et directeurs de la division. Les épouses des dirigeants ont été invitées pour la première fois à participer au sommet à cause de la conférence sur le mariage VVI. Ce programme de renforcement matrimonial a eu un impact tellement

ment ses relations avec ses enfants.Le plus grand miracle, toutefois,

c’est la réponse à la prière au sujet des problèmes liés au sabbat. Lorsque les parents ont présenté à l’école une de-mande d’exemption de cours le sabbat pour leurs enfants, les professeurs ont non seulement donné leur consente-ment, mais ont offert en plus de leur donner des cours supplémentaires ! Cette prière exaucée a poussé d’autres membres de cette église à en découvrir davantage sur KID et à se joindre aux sessions de formation.– Sally Lam-Phoon, Ph.D., directrice du Ministère de la famille de la Division Asie-Pacifique Nord

À gauche : Un camp familial en Mongolie.

Ci-dessous : Simon Lee (au centre), en compagnie de participants à la formation PRÉPARER/ENRICHIR.

Parmi les responsabilités qui incombent aux hommes,

il n’en est point qui entraînent des conséquences plus

étendues et plus décisives que celles qui reposent

sur les pères et sur les mères. – Ellen G. White, Le ministère de la guérison, p. 296

Septembre 2012 | Adventist World 19

Page 20: AW French 2012-1009

puissant sur ces couples qu’on a pris la décision d’en inclure des segments dans les futurs sommets du leadership, et ce, dès le sommet de 2013.

Immédiatement après le sommet du leadership de la SID, l’Association pastorale de l’Union des fédérations de l’Afrique du Sud, en partenariat avec le Ministère de la famille de l’union, a tenu un programme semblable pour plus de 250 couples pastoraux de leur territoire. Comme les mariages pastoraux sont soumis à des pressions particulières, au stress du ministère public et aux exigences du calendrier, les dirigeants de l’union et de la division se sont clairement engagés à investir dans la construction de familles pastorales plus solides.– Jongimpi Papu, directeur du Ministère de la famille de la Division Afrique australe/Océan Indien

Des résultats concretsPour encourager une implication

plus grande dans le Ministère de la famille et pour établir un partenariat avec d’autres dirigeants de ce ministère dans le développement et le renforce-ment des familles, un programme d’ac-créditation du Ministère de la famille à l’échelle de la Division Asie-Pacifique Sud s’est déroulé à l’hôtel Indra Regent, à Bangkok, en Thaïlande, en mars 2012. Près de 500 personnes venant de toutes les unions de la division – y compris le président de la division, les présidents des unions, plusieurs présidents de fédé-rations, des directeurs de départements de tous les niveaux, et de nombreux dirigeants laïques – y ont participé. Ces

participants se sont dit très heureux de la formation reçue, des manuels remar-quablement conçus pour l’animation des discussions, et du ton hautement spirituel des présentations fondées sur les principes bibliques.

Près de 40 % des participants à l’événement étaient des administrateurs et des directeurs de départements et leurs épouses, à un niveau ou l’autre du leadership de l’Église. En raison du taux élevé de participation des dirigeants, les membres ont compris que ce pro-gramme était crédible et encouragé à tous les niveaux. Leur désir d’y assister à leur tour pour acquérir des compétences matrimoniales s’est ainsi accru.

Récemment, une mère des Philippines qui a assisté au programme d’accrédi-tation à Bangkok a reçu une nouvelle bouleversante : sa fille adolescente a tenté de se suicider. Elle et son mari, lequel est médecin, sont des membres actifs de l’église. Jamais elle n’aurait pu imaginer que ce genre de crise pourrait se produire dans sa famille. L’informa-tion qu’elle a reçue lors du programme d’accréditation du Ministère de la famille lui a fourni une perspective qui l’a préparée à mieux gérer la découverte douloureuse des craintes et de la dépression de sa fille.

Aujourd’hui, cette famille connaît une vie plus épanouie, plus significative grâce à la formation reçue. Elle se sert de celle-ci pour atteindre d’autres familles avec la bonne nouvelle de la grâce de Dieu par Jésus-Christ.– Miriam Andres, Ed.D., C.F.L.E., directrice du Ministère de la famille de la Division Asie-Pacifique Sud

De l’aide pour les famillesPeu de divisions de l’Église adventiste

font autant face à la sécularisation enva-hissante et à la mentalité post-moderne que la Division transeuropéenne (TED). Cette division se compose de 23 pays étalés depuis le Cercle Arctique jusqu’à la Méditerranée. Le pourcentage d’adven-tistes par rapport à la population est de moins de la moitié de 1 % (81 934 adventistes sur 202 879 000 habitants). Étant donné que la plupart des habitants de la région ont une vision du monde sécularisée, il est d’autant plus crucial

que les familles adventistes donnent un témoignage paisible mais efficace des valeurs de l’Évangile.

C’est dans ce contexte que le Minis-tère de la famille de cette division a mené à bien plusieurs initiatives-clés pour faire avancer la cause de Jésus et pour annon-cer le royaume de la grâce.

Quand les mariages vont mal, les

Dans les familles solides, les enfants sont formés à

l’image du Christ. On leur enseigne les principes de

l’économat biblique, et ils apprennent comment être des

témoins positifs dans leur environnement.

20 Adventist World | Septembre 2012

Page 21: AW French 2012-1009

familles se heurtent à la tristesse, à la douleur émotionnelle, et à une santé spirituelle réduite. Mais quand un réveil spirituel se produit, elles sont plus à même de faire l’expérience de relations plus saines sur tous les plans, et devien-nent des disciples et des témoins plus viables de Jésus-Christ.

Gabor Mihalec, pasteur et thérapeute familial, est le directeur du Ministère de la famille de l’Union des fédérations de la Hongrie. Son œuvre dans l’Église et en dehors de l’Église a jeté des ponts sur la société hongroise, ce qui permet à celle-ci de découvrir les adventistes.

En 2011, Gabor a mis sur pied un camp d’une semaine pour les couples mariés. Soixante pour cent des partici-pants n’étaient pas adventistes. De cet effort est né le Connect Club, un groupe qui se rencontre une fois par trimestre dans des églises adventistes. Différents sujets sur la dynamique conjugale sont présentés par plusieurs orateurs. Comme il s’agit d’un événement d’un jour, il est plus facile d’y participer. Souvent, plus de 30 % des participants ne sont pas adventistes.

En Hongrie, le mariage peut être difficile pour beaucoup. Dans ce pays, l’Église adventiste gagne en notoriété parce qu’on la considère comme un lieu où hommes et femmes peuvent avoir accès à une aide significative.– Clair Sanches-Schutte, directrice du Ministère de la famille de la Division transeuropéenne

* L’Institut d’enseignenent supérieur Timon, à Madrid ; l’Institut d’enseignenent supérieur Urgell, à Barcelone ; l’Institut d’enseignenent supérieur Sagunto ; et l’Institut d’enseignenent supérieur Rigel, à Saragosse.

Ci-dessus : En mars 2012, la Division Asie-Pacifique Sud a présenté une conférence sur le mariage intitulée « Voyage vers l’intimité » (VVI) à Bangkok, en Thaïlande. On aperçoit, ici, lors de la cérémonie d’engagement (de gauche à droite) : Willie et Elaine Oliver, directeurs du Ministère de la famille de la GC ; Albert et Helen Gulfan, président de la SSD et directrice du Ministère des femmes ; pasteur Andres et sa femme Miriam, directeurs du Ministère de la famille de la SSD ; et enfin, Pamela et Claudio Consuegra, directeurs du Ministère de la famille de la NAD.

À gauche : Pearl Ndumo, Elaine Oliver et Patricia Blose, lors de la conférence Voyage vers l’intimité (VVI) de la SID.

À gauche : Aux Pays-Bas, retraite d’un week-end pour l’enrichis-sement de la vie conjugale.

E N C O U V E R T U R E

P H O T O : N I C K P Y E

Septembre 2012 | Adventist World 21

Page 22: AW French 2012-1009

Nous nous sommes connus pendant 19 ans avant de nous dire oui pour la vie.

Lors de notre première rencontre, nous n’avions que 5 et 7 ans. Pendant de nombreuses années, nous avons été comme frère et sœur. Un jour, nous nous sommes rendu comp-te que nous étions amoureux l’un de l’autre, amoureux à un point tel que nous avons décidé de nous unir pour toujours !

En jetant aujourd’hui un coup d’œil sur nos neuf années de vie conjugale, nous apercevons des vallées verdoyantes et magnifiques, mais aussi des déserts arides et rocailleux.

Une famille, c’est un refuge d’amour, de bonheur et d’in-

timité, un refuge où le caractère et l’estime de soi des époux et des enfants peut se développer dans un environnement sûr. Mais pour certains, hélas, la simple mention du mot « famille » peut provoquer la peur, la rage ou le chagrin à cause d’expé-riences douloureuses.

Une institution divineLe mariage est l’un des premiers dons de Dieu accordés en

Éden. Ce don, le Créateur l’a préservé au fil des siècles. S’il a institué le mariage, ce lien d’amour, c’est pour nous procurer un sentiment d’appartenance et de joie, et pour nous aider à comprendre son amour inconditionnel pour l’humanité entière. Pour qu’Adam soit heureux et épanoui, il créa donc un être semblable à lui (Gn 2.18-21). Au sortir de sa sieste en ce vendredi après-midi, Adam vit pour la première fois Ève. Ayant la certitude que cette merveilleuse femme était sienne, il s’écria : « C’est l’os de mes os, la chair de ma chair » (Gn 2.23) !

Ainsi, au sixième jour de la création, la première histoire d’amour vit le jour.

En tentant de décrire les premiers jours qu’Adam et Ève passèrent ensemble, de même que la joie qu’ils éprouvèrent à la vue des créatures vivantes, à la découverte de leur paradis et à l’exploration des beautés sublimes de la création, nous pouvons imaginer l’immensité de leur bonheur et de leur reconnaissance. Ellen White décrit de façon remarquable ces moments glorieux : « Nos premiers parents unissaient leur voix à la leur [celle des oiseaux] et faisaient monter des chants d’amour, de gratitude et d’adoration vers le Père et son Fils bien-aimé pour les preuves de bonté dont ils jouissaient. Ils appréciaient l’ordre et l’harmonie de la création qui témoi-

gnaient d’une science et d’une sagesse infinies1. »

La crise conjugaleCombien de temps Adam et

Ève habitèrent-ils dans ce ma-gnifique jardin avant l’entrée du péché dans le monde ? Nul ne le sait. Ce que l’on sait, cependant, c’est que leur péché affecta non seulement leur relation avec Dieu, mais aussi leur mariage. Jusque-là, ils avaient filé le par-fait amour. Mais dès qu’il eût péché, Adam accusa Dieu et Ève (Gn 3.12).

Adam et Ève essayèrent de se justifier au détriment de l’autre. Cet intérêt égoïste démontre que la crise conjugale ne faisait qu’à peine commencer.

Depuis lors, nous faisons face à des défis semblables dans le mariage parce que maintes fois, nous nous focalisons sur nous-mêmes au lieu de faire passer l’autre en premier dans un esprit de gratitude. Au sein de notre société actuelle, l’adultère constitue la nouvelle « normalité ». Et cependant, la déclaration explicite de Jésus dans Matthieu 19.6 nous rappelle le plan originel de Dieu : « Que l’homme ne sépare donc pas ce que Dieu a uni. »

Voici un important commentaire d’Ellen White : « Quand surviennent les difficultés, les soucis et les découragements, n’entretenez pas la pensée que votre union est une erreur ou un échec2. » Beaucoup de personnes sont transportées de joie quand elles trouvent « l’amour de leur vie », mais elles oublient que le mariage exige un véritable partenariat, de même qu’un empressement à donner, à recevoir, et à entretenir la relation.

Des conseils judicieuxC’est enfin le grand jour ! Les cloches sonnent à toute volée.

La musique commence, et l’assemblée guette le moment où le marié et la mariée feront leur entrée. Peu après, un sermon

David et Doris Lumpi

N U M É R O 2 3

amourUn patient,

bontépleinde

C R O Y A N C E S F O N D A M E N T A L E S

22 Adventist World | Septembre 2012

Page 23: AW French 2012-1009

rempli de conseils bibliques se fait entendre. À la fin de la céré-monie nuptiale, le célébrant déclare le couple mari et femme.

Dans Ecclésiaste 4.12, nous découvrons le concept de « la corde à trois brins ». Ce texte, que nous aimons utiliser lors d’une cérémonie de mariage, souligne l’important principe de la fidélité. Il peut s’appliquer à Dieu de même qu’aux époux. Si nous incorporons ce principe dans notre vie de chaque jour, nos familles deviendront un lieu de réel bonheur, de compré-hension et de sécurité.

Antoine de Saint-Exupéry, un auteur français, a écrit : « Aimer, ce n’est pas se regarder l’un l’autre, c’est regarder ensemble dans la même direction. » Amos 3.3 (NBS) évoque le même principe : « Deux hommes marchent-ils ensemble, sans en avoir convenu ? » Nous apprécions, certes, la beauté de notre conjoint, nous chérissons sa vivacité d’esprit ou sa bienveillance. Mais il est tout aussi important de considérer les objectifs d’avenir, d’avoir des valeurs et des mobiles similaires, et de partager la même foi (Dt 7.3,4). Aujourd’hui, nous sommes entraînés dans le tourbillon de la vie : travail, hobbies, maison, enfants et rendez-vous nous submergent à un point tel que nous courons sans cesse. Nous avons à peine le temps de reprendre notre souffle. Cependant, n’avons-nous pas choisi de marcher avec Dieu ? Par conséquent, le tourbillon de la vie ne doit pas nous empêcher de passer du temps de qualité avec lui. Un pasteur a dit un jour : « Les gens qui s’unissent dans la prière restent unis ! » À un moment donné, notre emploi consumait tellement de notre temps que nos conversations se résumaient tout juste à l’essentiel pour diriger la famille. Nous nous sommes rendu compte qu’il fallait nous arrêter, et prendre le temps de nous raconter notre journée. Dès lors, nous avons partagé nos luttes et nos joies et les avons apportées devant Dieu. Dans ce moment de réflexion et de prière, nous avons appris à nous écouter, à chercher les qualités de l’autre, et à nous pardonner. Et Dieu nous a vivifiés par sa présence.

Parfois, nous blessons notre conjoint ou sommes blessés par lui. Éphésiens 4.26 donne un excellent conseil à cet égard : « Que le soleil ne se couche pas sur votre colère ». Ainsi, avant d’aller au lit, demandons-nous pardon. Au réveil, aucun nuage ne planera sur notre journée. Elle brillera d’un merveilleux éclat et sera promesse d’une semaine meilleure. En outre, la façon dont nous nous traitons sera un excellent exemple pour nos enfants et pour tous ceux qui nous entou-rent. Au dicton italien qui dit : « la vita è bella » – « la vie est belle », nous aimerions ajouter « il matrimonio è bello » – « le mariage est beau ».

Après tout, l’amour n’est pas qu’un sentiment – c’est aussi un principe. « L’amour est patient, l’amour est bon » (1 Co 13.4, NBS). ■

1 Ellen G. White, L’histoire de la rédemption, p. 20.2 Idem, Le foyer chrétien, p. 100.

Le mariage a été institué par Dieu en Éden. Jésus a déclaré qu’il s’agit d’une union pour toute la vie entre un homme et une femme, union caractérisée par un climat d’amour. Pour le chrétien, les vœux conjugaux sont autant un engagement vis-à-vis de Dieu que vis-à-vis du conjoint et ne devraient être échangés qu’entre des personnes de la même foi. L’amour et le respect mutuels, l’estime réciproque, et le sens du devoir constituent la trame de ces liens qui doivent refléter l’amour, la sainteté, l’intimité et la permanence des liens unissant le Christ à son Église. Concernant le divorce, Jésus a enseigné que la personne qui – sauf pour cause d’adultère – se sépare de son conjoint et se remarie commet un adultère. Bien que certaines relations familiales puissent ne pas atteindre le niveau idéal, les époux qui se consacrent l’un à l’autre en Christ peuvent néanmoins réaliser cette unité conjugale guidés par le Saint-Esprit et soutenus par l’Église. Dieu bénit la famille et désire que ses membres se prêtent mutuelle assistance en vue d’atteindre une pleine maturité. Les parents doivent élever leurs enfants et leur apprendre à aimer le Seigneur et à lui obéir. Par la parole et par l’exemple, ils leur enseignent que le Christ est un tendre maître, bienveillant, attentif à nos besoins, qui souhaite les voir devenir membres de son corps et appartenir à la famille de Dieu. Le resserrement des liens familiaux est l’un des signes distinctifs du dernier message évangélique. (Gn 2.18-25 ; Mt 19.3-9 ; Jn 2.1-11 ; 2 Co 6.14 ; Ep 5.21-33 ; Mt 5.31,32 ; Mc 10.11,12 ; Lc 16.18 ; 1 Co 7.10,11 ; Ex 20.12 ; Ep 6.1-4 ; Dt 6.5-9 ; Pr 22.6 ; Ml 4.5,6)

Lors de la rédaction de cet article, David et Doris Lumpi servaient ensemble à l’Université internationale Asie-Pacifique, en Thaïlande. David et

Doris ont deux filles : Lorna Joy et Lina Grace. Ils sont rentrés chez eux maintenant, en Autriche.

Mariageet famille

Septembre 2012 | Adventist World 23

Page 24: AW French 2012-1009

Chantez à l’Éternel un cantique nouveau ! Chantez à l’Éternel, vous tous, habitants de la terre ! Chantez à l’Éternel, bénissez son nom, annoncez de jour en jour

son salut ! Racontez parmi les nations sa gloire, parmi tous les peuples ses merveilles ! Car l’Éternel est grand et très digne de louange, il est redoutable par-dessus tous les dieux ; car tous les dieux des peuples sont des idoles, et l’Éternel a fait les cieux. La splendeur et la magnificence sont devant sa face, La gloire et la majesté sont dans son sanctuaire. […] Que les cieux se réjouissent, et que la terre soit dans l’allégresse, que la mer retentisse avec tout ce qu’elle contient, que la campagne s’égaie avec tout ce qu’elle renferme, que tous les arbres des forêts poussent des cris de joie, devant l’Éternel ! Car il vient, car il vient pour juger la terre ; il jugera le monde avec justice, et les peuples selon sa fidélité. » (Ps 96, LSG)

Je pense que nous avons de quoi être reconnaissants ! Nous devrions être heureux et nous réjouir en Dieu, car il nous a accordé de nombreux bienfaits. […] Cependant, je crains qu’il y en ait trop parmi nous qui entretiennent l’habitude de s’arrêter au côté sombre de la vie, et ce, à une époque où Dieu a déversé sur nous sa bonté et sa miséricorde. C’est là une mauvaise attitude. […]

Lorsque Dieu nous comble de ses bénédic-tions, ne les mettons pas dans un pot bien fermé comme nous le ferions pour un onguent précieux, de crainte que son parfum ne s’échappe ; partageons-les plutôt avec ceux qui nous entourent, afin qu’ils puissent, eux aussi, être heureux et se réjouir. En ce qui me concerne, je me suis rendu compte que lorsque j’apporte de la joie aux autres, mon âme se réjouit et se remplit de la douce présence de l’Esprit de Dieu. Dès le matin et tout au long de la journée, la conscience de la bonté de Dieu remplit mon cœur. Elle éveille en moi des senti-ments de gratitude si intenses que les mots sont impuissants à les exprimer. […]

Que chacun de nous aspire à un standard plus élevé, plus saint. L’esprit qui ne se préoccupe que de choses terrestres finit par s’étioler. Mais s’il s’applique à méditer sur des thèmes célestes et éternels, il s’élargira, s’élèvera, et se renforcera. Il doit s’accaparer des réalités invisibles et en faire l’objet de sa

méditation. Ce faisant, les choses d’un intérêt éternel seront tellement exaltées au-dessus des choses terrestres que les affaires temporelles sombreront, en comparaison, dans l’insignifiance.

Nous ne considérons pas les choses divines comme étant de grande valeur. En négligeant d’entraîner l’esprit à attacher davantage de prix aux choses éternelles qu’aux choses terres-tres, nous perdons une précieuse expérience. Nous n’obtenons pas la sagesse que Dieu met à notre portée. Pourquoi ne pas changer cet ordre de choses ? Pourquoi ne pas commencer dès aujourd’hui à fixer constamment nos pensées sur le grand plan

Amour, lumière, et joieEllen G. White

P H O T O : B E N J A M I N E A R W I C K E R

Un avant-goût du ciel

E S P R I T D E P R O P H É T I E

«

24 Adventist World | Septembre 2012

Page 25: AW French 2012-1009

du salut et à consacrer moins de temps à nos propres intérêts ? Pourquoi ne pas essayer de compter les bienfaits de Dieu ? […]

Détournez les yeux de vos épreuves et de vos difficultés. Cessez de grossir vos petits sujets de plainte. Débarrassez-vous de toute pensée égoïste. Renoncez à vous servir, et servez le seul vrai Dieu. Ouvrez votre cœur à sa mélodie, et chantez ses louanges ! Les bénédictions de Dieu sont plus nombreuses que le nombre de vos cheveux, que le sable de la mer. Méditez sur son amour et sa tendre sollicitude envers nous. Puissent-ils vous inspirer un amour que les épreuves ne pourront dissiper, ni les afflictions tarir. […]

Parents, ne négligez pas de donner à vos enfants l’éducation même à laquelle ils ont droit. […] Apprenez-leur à considérer Dieu comme celui qui leur accorde la vie, comme leur Pro-tecteur et leur Gardien, et à venir à lui avec une offrande pour toutes ses faveurs. Ne manquez pas une occasion d’implanter dans leurs cœurs une perception juste de Dieu et de son amour pour nous. Rien ne devrait se faire qui encourage la vanité, l’égoïsme ou l’orgueil. Enseignez-leur à faire un bilan de l’année qui vient de s’écouler, à se demander s’ils seraient heureux d’en lire le compte rendu dans les livres du ciel.

Encouragez-les à cultiver des pensées sérieuses, et à vérifier si leur maintien, leurs paroles et leurs actes plaisent à Dieu. S’appliquent-ils à ressembler davantage à Jésus, à rendre leur vie magnifique et excellente au regard de Dieu ? Enseignez-leur à connaître le Seigneur, ses voies, ses préceptes. « Sachez que l’Éternel est Dieu ! C’est lui qui nous a faits, et nous lui appartenons ; nous sommes son peuple, et le troupeau de son pâturage. » Nous voulons que les enfants apprennent à détourner le regard de leur personne pour fixer les yeux sur les choses célestes. […]

Parmi nous, beaucoup semblent avoir à cœur l’œuvre missionnaire ; toutefois, la meilleure chose à faire serait de commencer par leurs propres foyers. Chaque fois que vous vous acquittez du devoir à votre portée, Dieu vous bénit et entend vos prières. Il y en a trop qui se livrent au travail missionnaire à l’extérieur alors qu’ils négligent leur propre foyer, lequel court vers une ruine certaine. Ils ne semblent pas comprendre que le travail missionnaire commence d’abord et avant tout par leur famille.

Le premier travail missionnaire consiste à veiller à ce que l’amour, la lumière et la joie pénètrent dans le cercle familial. Ne cherchons pas à faire quelque grande œuvre en faveur de la tempérance ou des missions sans nous avoir d’abord acquittés de nos devoirs à la maison. Chaque matin, demandons-nous : Quel acte de bonté puis-je faire aujourd’hui ? Quelle parole tendre puis-je prononcer ? Des paroles aimables à la maison sont comme des rayons de soleil bénis. Les maris, les femmes, les enfants en ont besoin. […]

Si nos cœurs étaient remplis de la grâce de Dieu, qu’il serait facile de faire briller le soleil à la maison par des paroles aimables et des soins ponctués d’amour ! S’il y avait eu davantage de ces choses par le passé, un plus grand nombre d’entre nous seraient venus dans cette maison en louant Dieu pour sa tendre sollicitude.

Prenez la décision de faire le maximum pour que votre foyer soit un petit coin de ciel sur la terre. Il faut être juste avant d’être généreux. Votre foyer doit être rempli de religion et de reconnaissance. Soyez l’âme même d’une vie pure et droite à la maison. Alors, en venant en un lieu tel que celui-ci, votre cœur chantera les louanges du Seigneur. Il débordera de tendresse et d’amour. Vous refléterez la miséricorde, l’amour et la bonté du Christ. Votre cœur chantera toute la journée ! Et votre chant sera : « Mon âme, bénis l’Éternel ! Que tout ce qui est en moi bénisse son saint nom ! » Cette sorte de piété est merveilleusement bénéfique.

Force est de constater, hélas, qu’il y a beaucoup de religion à l’église, mais bien peu au foyer. Mes amis, cultivez la religion au foyer, de sorte que lorsque vous vous présenterez dans la maison de Dieu, vous parlerez tout naturellement de Jésus. Vous ne pourrez vous taire. L’amour du Sauveur sera comme un feu consumant vos os. ■

Cet article est tiré de « Thanksgiving Sermon », un sermon prêché par Ellen G. White au Dime Tabernacle à Battle Creek, au Michigan (États-Unis), le 27 novembre 1884, et publié le 23 décembre 1884 dans Advent Review and Sabbath Herald. Les adventistes du 7e jour croient qu’Ellen G. White (1827-1915) a exercé le don de prophétie biblique pendant plus de 70 ans de ministère public.

Le premier travail missionnaire consiste à veiller à ce que l’amour, la lumière et la joie pénètrent dans le cercle familial.

Amour, lumière, et joieUn avant-goût du ciel

Septembre 2012 | Adventist World 25

Page 26: AW French 2012-1009

Genèse 9.3 semble soutenir votre suggestion, mais seulement à condition d’ignorer son contexte ! Tandis que nous cherchons à mieux comprendre

ce passage, il nous faut aussi tenir compte des questions liées à la signification de la terminologie utilisée.

1. Animaux purs et impurs. C’est dans le récit du Déluge que l’on découvre pour la première fois une distinction claire entre les animaux purs et impurs. Le texte semble présumer qu’il était possible de les distinguer les uns des autres, même s’ils appartenaient aux mêmes catégories générales des ani-maux : le bétail (ou bêtes), les oiseaux, et les créatures qui rampent (Gn 6.18,19 ; 7.2,3 ; 8.17). Cette distinction précède la promulgation de la loi sur les animaux purs et impurs au Sinaï (Lv 11). Bien que le récit du Déluge ne fournisse pas d’explica-tion rationnelle d’une telle distinction, celle-ci y joue un rôle important. La valeur des animaux purs est particulièrement soulignée par le fait que Noé fit entrer dans l’arche sept paires de ceux-ci, mais seulement une paire d’animaux impurs.

Tous les animaux entrèrent dans l’arche pour leur survie, pour la préservation de leur espèce. Après le Déluge, ils se multiplièrent et remplirent à nouveau la terre (Gn 9.17). En préservant les animaux purs, Dieu ne pensait pas qu’à leur survie. Ceci est indiqué par ce qui se passa immédiatement après que Noé et les animaux furent sortis de l’arche. « Noé bâtit un autel à l’Éternel ; il prit de toutes les bêtes pures et de tous les oiseaux purs, et il offrit des holocaustes sur l’autel. » (Gn 8.20) Le cœur reconnaissant, Noé offrit des animaux purs en sacrifice à Dieu pour le remercier de sa protection envers lui et sa famille. Ces sacrifices furent placés sur l’autel (la table du Seigneur, pour ainsi dire), et le Seigneur les accepta.

2. Terminologie. L’expression « tout ce qui remue et qui vit » semble tout inclure ; cependant, ce n’est pas forcément le cas. Dans le récit, « tout » se réfère aussi bien à « tous » les animaux impurs (Gn 6.19) qu’à « tous » les animaux purs (Gn 7.2). L’expression « qui remue et qui vit » est problématique et ne se retrouve que dans le récit du Déluge. Tandis que

« ce qui vit » est utilisé dans d’autres parties du récit pour se référer aux créatures vivantes (Gn 6.19 ; 8.21), « ce qui remue » (en hébreu remes, « choses qui rampent ») désigne principale-ment les petits animaux tels que les reptiles (voir Gn 6.7 ; 7.23). Une traduction littérale irait comme ceci : « Tous les animaux vivants qui rampent vous serviront de nourriture. » L’autre possibilité, c’est d’interpréter le terme hébreu comme dési-gnant les animaux en général en se basant sur l’utilisation du verbe plutôt que sur celle du nom (voir Gn 7.21 ; Ps 104.20). Cette interprétation est la plus courante parmi les étudiants de la Bible. Mais la singularité de l’expression, de même que l’utilisation du mot « tout » pour désigner tous les animaux purs ou impurs, suggère que l’auteur biblique ne se référait pas nécessairement à tous les types d’animaux, mais seulement aux animaux purs.

3. Régime alimentaire. Ce passage traite des aliments pour les humains et par conséquent, règle leur régime alimentaire. Rappelons qu’après la chute, Dieu modifia immédiatement le régime alimentaire. Il permit à Adam et à Ève de manger « l’herbe verte » (Gn 9.3, LSG). Chose intéressante, selon Genèse 1.30, l’« herbe verte » (yereq ce-s´ev) était une désignation générale pour la nourriture des animaux. Mais dans Genèse 9.3 (BFC), la même expression est utilisée pour se référer à « ce qui pousse dans les champs » (c’est-à-dire aux légumes et aux céréales), tel qu’indiqué dans Genèse 3.18 (BFC). Cette expression globale « toute herbe verte » n’est pas inclusive ; elle se restreint plutôt à la signification que l’on trouve dans Genèse 3.18. Après le Déluge, le Seigneur permit aux humains de manger la chair animale en tant que nourriture ; de nou-veau, il ne s’agit pas de la chair de tous les animaux mais de certains types d’animaux. Le contexte indique fortement qu’il s’agit de la chair de tous les animaux purs. Les humains eurent la permission de mettre sur leurs tables le même type d’aliments qui se retrouvaient sur la table du Seigneur. ■

Angel Manuel Rodríguez était directeur de l’Institut de recherche biblique de la Conférence générale avant sa retraite. Il habite actuellement au Texas (États-Unis).

Selon Genèse 9.39 (BFC) – « Tout ce qui remue et qui vit

pourra vous servir de nourriture » – ne serait-il pas juste de conclure qu’après le Déluge, les humains

reçurent la permission de manger la chair des animaux tant

impurs que purs ?

qui inclut« tout » ?

L A B I B L E R É P O N D

régime Un

26 Adventist World | Septembre 2012

Page 27: AW French 2012-1009

Vous êtes-vous déjà demandé comment l’œuvre de Dieu sur cette terre va se terminer ? Comment le peuple de Dieu va arriver à proclamer l’Évangile jusqu’aux

extrémités de la terre pour que Jésus puisse enfin revenir ? Des millions ne connaissent pas le Christ, et beaucoup n’ont jamais entendu le nom de Jésus. Auront-ils un jour une occasion raisonnable de répondre à son amour et de comprendre sa Parole ? Dans notre leçon de ce mois-ci, nous allons étudier comment Dieu va s’y prendre pour achever son œuvre ici-bas.

1 Quelles merveilleuses promesses trouve-t-on dans les Écritures quant à la propagation dans le monde entier de l’amour de Dieu et de son message des derniers jours ? Réfléchissez à ces promesses tandis que vous lisez Habakuk 2.14, Matthieu 24.14, et Apocalypse 18.1.Bien que cela semble impossible, Dieu œuvrera puissamment à travers son peuple dans les derniers jours de l’histoire de la terre pour achever sa mission ici-bas. Selon l’apôtre Paul, « le Seigneur exécutera pleinement et promptement sa parole sur la terre ». (Rm 9.28)

2 Lisez Joël 2.23, 28, 29 ; Jérémie 5.24 ; Zacharie 10.1. Quel symbolisme ces prophètes de l’Ancien Testament utilisent-ils pour décrire l’effusion finale du Saint-Esprit, laquelle permettra au peuple de Dieu de proclamer l’Évangile dans le monde entier ?Dans le cycle agricole d’Israël, la « pluie de la première saison » permet aux semences de germer. La « pluie de l’arrière-saison », elle, les amène à une pleine maturité en vue de la moisson. Les prophètes de la Bible utilisèrent ce symbolisme familier de la pluie de l’arrière-saison pour décrire l’effusion puissante du Saint-Esprit dans l’achèvement de l’œuvre de Dieu sur la terre.

3 Lisez Actes 2.14-18. Quand la prophétie de Joël commença-t-elle à s’accomplir ?Selon la prophétie de Joël, le Saint-Esprit se déversa le jour de la Pentecôte. Trois mille personnes furent baptisées en un seul

jour. Puis, grâce à la puissance du Saint-Esprit, l’Évangile se répandit d’un bout à l’autre de l’Empire romain. Des dizaines de milliers devinrent chrétiens. Le christianisme du Nouveau Testament bouleversa le monde. Dans le livre des Actes, l’effusion du Saint-Esprit représente la pluie de la première saison. Les semences de l’Évangile répandues par Jésus germè-rent et l’Église chrétienne vit le jour. Cependant, l’effusion du Saint-Esprit symbolisée par la pluie de l’arrière-saison sera plus glorieuse encore.

4 La prophétie de Joël se limite-t-elle à la Pente-côte ? Lisez de nouveau Joël 2.28, 29, puis comparez ces versets avec Joël 3.13-16 et Actes 2.18-21. Que découvrez-vous dans ces passages ? Le langage prophétique indique clairement que cette prophétie a un double accomplissement. Elle s’applique d’abord à la Pentecôte, puis de façon toute spéciale aux derniers jours, juste « avant l’arrivée du jour de l’Éternel, de ce jour grand et terrible » (Jl 2.31).

5 Comment Dieu se propose-t-il d’achever la propagation de l’Évangile ? Quel symbole utilise-t-il dans Apocalypse 14.14-20 ?La pluie de l’arrière-saison a fait son travail : le temps de la mois-son est venu. Toute personne a pris sa décision finale, irrévocable, pour l’éternité. La terre est entièrement mûre pour la moisson.

6 Pourquoi Jésus tarde-t-il à venir ? Qu’attend-il ? Lisez 2 Pierre 3.9-13.Notre Seigneur use de patience envers nous, car il désire que toute personne ici-bas vienne à la repentance et à la connais-sance de son amour. Lors de la pluie de l’arrière-saison, l’effu-sion du Saint-Esprit précipitera la proclamation de l’Évangile pour que l’œuvre de Dieu sur terre se termine rapidement. Cherchons Dieu de tout notre cœur pour recevoir la puissance de la pluie de l’arrière-saison. Le temps est venu de nous abandonner totalement à lui pour que son Esprit nous utilise dans l’achèvement de son œuvre. ■

Mark A. Finley

pluiel’arrière-saison

La

É T U D E B I B L I Q U E

de

P H O T O : I R U M S H A H I D Septembre 2012 | Adventist World 27

Page 28: AW French 2012-1009

Je suis un ancien de l’église locale. Dans notre village, je m’occupe des enfants pauvres. Je vous demande d’unir vos prières aux miennes pour que Dieu pousse des gens à donner des vêtements, de la nourriture, des fonds pour leur éducation, etc., et pour qu’il m’encou-rage à poursuivre ce ministère.

Chunduru, Inde

J’ai été longtemps en relation avec une personne que j’aime plus que quiconque en ce monde. Malheureusement, je viens juste de découvrir quelque chose de très décevant. S’il vous plaît, priez pour notre relation. Nous avons besoin de Dieu comme médiateur.

E. J., Malawi

Priez s’il vous plaît pour que mon fils rebelle puisse connaître Dieu, découvrir sa miséricorde éternelle, et faire l’expérience de son grand amour.

Leonie, Angleterre

Loué soit Dieu ! Pendant deux ans, je ne savais où se trouvait ma fille. Nous nous sommes finalement retrouvées en mai 2012.

Meka, États-Unis

La vallée… de la prièreL’article de Marvene Thorpe-Baptiste intitulé « La vallée… de la prière » (juin 2012) est époustouflant ! L’auteur a incorporé de façon unique le Notre Père dans son histoire. D’une manière ou d’une autre, nous pouvons tous nous retrouver dans cette histoire parce que le Notre Père joue un rôle actif dans la vie de chacun, que l’on en soit conscient ou non. Dieu est miséricordieux envers tous, que nous le reconnaissions ou non.

Étant moi-même un parent chrétien,

que dans sa suggestion finale, où il dit de con-tacter le secrétariat de la Conférence générale (p. 10), il manque quel-que chose : les coordon-nées nécessaires pour prendre contact. Ceci est pourtant essentiel ! Les coordonnées que l’on trouve à la fin de l’interview de Bill Knott et Mark Kellner sur le comité de révision des croyances fondamentales (avril 2012) sont un bon exemple.

Ce qui m’intéresse, c’est de savoir quels changements sont faits à la Conférence générale, la façon dont on s’y prend pour les appliquer, et où, le cas échéant, ils sont en vigueur.

Sterling CoxNew York, New York, États-Unis

Une passion divine pour autruiJ’ai trouvé un trésor fabuleux en lisant la revue Adventist World de février 2011, et particulièrement l’article de couver-ture intitulé « Une passion divine pour autrui » de Bill Knott et Gina Wahlen. Et j’ai compris une chose : le Saint-Esprit peut nous ramener ces pages à l’esprit pour nous toucher de nouveau chaque jour dans nos expériences chrétiennes, et pour nous donner un sentiment

j’offre mes félicitations à ses parents pour leur zèle dans la prière. Quand le mal abonde, les prières surabondent.

Nicole Benoit-RoyBrooklyn, New York, États-Unis

Atteindre une ancienne régionMerci pour les articles du numéro de mai 2012 de Adventist World. Chapeau !

L’article intitulé « Atteindre une ancienne région d’une nouvelle façon », de Ted N. C. Wilson, était particulièrement intéressant. Ayant passé presque trois ans à servir à Beyrouth, au Liban, j’ai été enthousiasmé en prenant connaissance des changements structuraux quant à l’œuvre de l’Église adventiste dans la région du Moyen-Orient. Les change-ments proposés semblent raisonnables et pratiques. Nous prions régulièrement pour les habitants du Moyen-Orient.

Murray ChapmanAustralie

Dans l’article traitant des changements administratifs de l’Église dans la région du Moyen-Orient (rubrique Perspective mondiale), Ted N. C. Wilson a prévu à juste titre l’impact que son message aurait sur les lecteurs. Par conséquent, il a suggéré des moyens multiples de s’impliquer. C’est là une bonne chose.

Cependant, il est plus qu’évident

Courrier

D E S I D É E S À P A R T A G E R

LOUANGEPrière

28 Adventist World | Septembre 2012

Page 29: AW French 2012-1009

Courrier – Faites-nous parvenir vos lettres à : letters@ adventistworld.org. Rédigez votre lettre clairement et tenez-vous en à l’essentiel, 100 mots maximum. N’oubliez pas d’indiquer le titre de l’article et la date de publication. Indiquez aussi votre nom, ainsi que la ville, la province, l’État, et le pays d’où vous nous écrivez. Au besoin, les lettres seront modifiées pour des raisons de clarté et de longueur. Veuillez noter que nous ne pouvons les publier toutes, faute d’espace.

Prière & louange – Soyez bref et concis, 50 mots maximum. Veuillez inclure votre nom et celui de votre pays. Au besoin, les requêtes seront modifiées pour des raisons de clarté et de longueur. Bien que nous priions pour chaque requête, nous ne pouvons cependant les publier toutes. Faites-nous parvenir vos requêtes de prière et vos remerciements pour les prières exaucées par courriel : [email protected] ; par fax : 1-301-680-6638 ; ou par la poste : Adventist World, 12501 Old Columbia Pike, Silver Spring, MD 20904-6600 U.S.A.

■ Les paroles du cantique « Sur toi je me repose » m’ont réconfortée lorsque des vents d’hiver faisaient craquer et gémir notre vieille maison, et que les branches dénudées des arbres à proximité fouettaient nos fenêtres. Elles m’ont procuré la paix et le sommeil.

– Esther, Loma Linda, Californie, États-Unis

■ Mon cantique préféré, c’est « Grande est ta fidélité ». Je me suis permis de changer les mots « tout ce dont j’avais besoin » par « ta main m’a donné au-delà de mes besoins, grande est ta fidélité ! »

– Manuel J. Tornilla Jr., Cebu City, Philippines

■ Lorsque je me réveille la nuit et que je n’arrive pas à me rendormir, je récite mentalement les paroles suivantes du cantique « Give me Jesus » (Donnez-moi Jésus) : « Quand je suis dans la détresse, donnez-moi Jésus ». Souvent, je récite les quatre strophes, puis je m’endors. Ça vaut le coup !

– Hayden Martin, Kingston, Jamaïque

La prochaine fois, nous vous invitons à nous parler, en 50 mots ou moins, de votre personnage biblique préféré. Envoyez-nous votre commentaire à [email protected]. Inscrivez dans la ligne Objet : « Mon personnage biblique préféré ».

Mon... préféréd’appartenance – pour nous brancher en tant que sarments sur la Vigne suprême.

Klesio Silva Humberto de Campos, Maranhão, Brésil

Des paroles encourageantesChaque mois, j’attends toujours avec impatience la revue Adventist World. Je trouve que l’éditorial et les autres articles sont très encourageants et édifiants.

Continuez le bon travail.Ralph LombartCanterbury, Kent, Angleterre

Une revue qui transforme la viePlus tôt cette année, j’ai lu le numéro de juin 2010 de Adventist World. Depuis, ma vie n’est plus la même. Merci !

Je suis un membre baptisé. J’ai besoin de vos prières. J’ai terminé mes études secondaires et je désire poursuivre mes études supérieures.

Kepha OpiyoKenya

L’exercice aérobique modéré augmente la taille de l’hippocampe, cette partie du cerveau où se forment nos souvenirs. En faisant ce type d’exercice plusieurs fois par semaine, la perte de mémoire associée à l’âge peut être ralentie, et même renversée.

Source : Académie nationale des sciences/Vibrant Life

cerveauExercez votre

D I T E S - L E E N M O T S . . .5O

LOUANGEPrière

Je vous demande de prier pour que Dieu m’accorde la foi, l’engagement, la guérison, et le pardon.

Wendy, Zambie

cantique

Septembre 2012 | Adventist World 29

Page 30: AW French 2012-1009

Le 15 septembre 1874, John

Nevins Andrews et ses enfants, Charles

et Mary, partirent pour l’Europe en tant que premiers

missionnaires sponsorisés par l’Église adventiste.

John Nevins Andrews s’établit en Suisse et, après avoir

appris le français, il commença à publier des tracts dans

cette langue. Moins de deux ans plus tard, soit en 1876, il

publia le premier numéro de la revue Les signes des temps

(Signs of the Times).

Ce fidèle serviteur de Dieu lisait la Bible en sept langues

et avait mémorisé le Nouveau Testament en entier. Il

mourut à Bâle, en Suisse, en 1883.

Top 5top Les fruits les plus populaires du monde

1. Mangue

2. Banane

3. Pomme

4. Orange

5. Raisin

Source: Top5lists.net

EL

LE

N

G.

W

HI

TE

E

ST

AT

E

C’est tout ce

qu’il faut à la fumée de

cigarette pour

endommager l’ADN.

Source : Chemical Research in Toxicology

15 minutes

Ne pas toucher, ne pas goûter…

D E S I D É E S À P A R T A G E R

À la fin, toute chose rentrera dans l’ordre. Si ce n’est pas le cas, c’est que ce n’est pas la fin. – Pasteur Rogério Gurniak, dans un sermon en 2011 qui traitait des façons de surmonter les difficultés de la vie, à l’église adventiste de Novo Hamburgo, à Rio Grande do Sul, au Brésil.

ansIl y a

30 Adventist World | Septembre 2012

Page 31: AW French 2012-1009

« L’activité et le divertissement ne peuvent remplacer le

Saint-Esprit. Le monde touche à sa fin. […] Nous avons besoin

du Saint-Esprit plus que jamais. […]

« Recevons le Saint-Esprit d’un cœur ouvert, consacré, affamé,

croyant, et bien disposé. »

– Tiré d’un sermon prêché par Heinz von Gunten, un prédicateur laïque et membre de l’église adventiste de Romanshorn, en Suisse. Traduction : Karen Grob.

PH

OT

O

BY

R

ON

AL

DO

S

AN

TA

NA

RÉPONSE : Un village dans l’État de Minas Gerais, au Brésil, lors de l’inauguration d’une église adventiste pour les indigènes de cette région. On aperçoit sur la photo Ursulino Freitas, président de la Central Mining Association ; Ronaldo Santana, pasteur du district de Manga ; et un Indien Xacriabá.

De quoi

D’oùvient cetteph to ?

« Oui, je viens bientôt... »Nous avons pour mission d’exalter Jésus-Christ et d’unir dans leurs croyances, leur mission, leur vie et leur espérance les adventistes du septième jour de toute la planète.

ÉditeurAdventist World est une revue internationale de l’Église adventiste du septième jour. La Division Asie-Pacifique Nord de la Conférence générale des adventistes du septième jour en est l’éditeur.

Éditeur exécutif et rédacteur en chefBill Knott

Éditeur adjoint Claude Richli

Directeur international de la publication Chun, Pyung Duk

Comité de publication Ted N. C. Wilson, président ; Benjamin D. Schoun, vice-président ; Bill Knott, secrétaire ; Lisa Beardsley-Hardy ; Daniel R. Jackson ; Robert Lemon ; Geoffrey Mbwana ; G. T. Ng ; Daisy Orion ; Juan Prestol ; Michael Ryan ; Ella Simmons ; Mark Thomas ; Karnik Doukmetzian, conseiller juridique

Comité de coordination de Adventist World Lee, Jairyong, président ; Akeri Suzuki ; Kenneth Osborn ; Guimo Sung ; Chun, Pyung Duk ; Han, Suk Hee

Rédacteurs basés à Silver Spring, au Maryland (États-Unis)Lael Caesar, Gerald A. Klingbeil (rédacteurs en chef adjoints), Sandra Blackmer, Stephen Chavez, Wilona Karimabadi, Mark A. Kellner, Kimberly Luste Maran

Rédacteurs basés à Séoul, Corée Chun, Pyung Duk ; Chun, Jung Kwon ; Park, Jae Man

Rédacteur en ligne Carlos Medley

Coordinatrice technique et service au lectoratMerle Poirier

Rédacteur extraordinaire Mark A. Finley

Conseiller principalE. Edward Zinke

Directrice des finances Rachel J. Child

Adjointe à la rédaction Marvene Thorpe-Baptiste

Assistante du rédacteur Gina Wahlen

Conseil de gestionJairyong Lee, president ; Bill Knott, secrétaire ; P. D. Chun, Karnik Doukmetzian, Suk Hee Han, Kenneth Osborn, Juan Prestol, Claude Richli, Akeri Suzuki, D’office : Robert Lemon, G. T. Ng, Ted N. C. Wilson

Direction artistique et graphismeJeff Dever, Brett Meliti

Consultants Ted N. C. Wilson, Robert E. Lemon, G. T. Ng, Guillermo E. Biaggi, Lowell C. Cooper, Daniel R. Jackson, Geoffrey Mbwana, Armando Miranda, Pardon K. Mwansa, Michael L. Ryan, Blasious M. Ruguri, Benjamin D. Schoun, Ella S. Simmons, Alberto C. Gulfan Jr., Erton Köhler, Jairyong Lee, Israel Leito, John Rathinaraj, Paul S. Ratsara, Barry Oliver, Bruno Vertallier, Gilbert Wari, Bertil A. Wiklander

Aux auteurs : Nous acceptons les manuscrits non sollicités. Adressez toute correspondance rédactionnelle au 12501 Old Columbia Pike, Silver Spring MD 20904-6600, U.S.A. Fax de la rédaction : (301) 680-6638

Courriel : [email protected] Web : www.adventistworld.org

Sauf indication contraire, les textes bibliques sont tirés de la Bible Segond révisée 1978 (Colombe).Adventist World paraît chaque mois et est imprimé simul-tanément dans les pays suivants : Corée, Brésil, Indonésie, Australie, Allemagne, Autriche et États-Unis d’Amérique.

Vol. 8, nº 9

Septembre 2012 | Adventist World 31

Page 32: AW French 2012-1009

Ma famille. Ma revue. Adventist World.

Milton Afonso est un pionnier brésilien dans la

couverture des soins de santé. Il a fondé et développé la

plus importante compagnie d’assurance-maladie de

l’Amérique du Sud.

Chaque mois, la revue Adventist World tombe entre les mains prévoyantes de ce juriste.Milton Afonso lit Adventist World pour

rester en contact avec sa famille adventiste

de par le monde.

Vous aussi, restez en contact en demandant

à votre département des communications

d’en assurer une distribution régulière dans

votre église.