Avril, mois de la brise et des averses bienfaisantes, par la verdureTu es attendu. Les bourgeons à fleurs, bien au chaud pour l’hiverDe leurs prisons d’écailles veulent sortir, pour saluer dame nature,Et les arbres en folie, après ce repos hivernal, veulent enfin du vert.

Te revoilà, mois espéré, ton soleil nous séduit, on veut te célébrer.Un joli tableau nous est offert et les peintres rêvent tous d’aquarelles.T’accueillir et se délecter des fleurs du printemps joliment décorées,C’est notre cher désir. Aller au bois, écouter des oiseaux, les bruits d’ailes.

Tu es fait de lumière et d’ombrage, un petit vent léger agite le feuillage.Tes allées jonchées de touffes mouillées exhalent un parfum insolite.C’est une journée qui oscille entre gris, bleu, gouttes et bien davantage.Dans cette moiteur on se laisse entraîner pour humer ce mélange hétéroclite..

Un ruisseau gentiment suit son cours, un canard mandarin s’y dandine.Le soir, niché dans l’arbre, il surplombe le monde, dans cette allée de charmilles.Sa cane suivie de sa première couvée, nous envoie des gouttes d’eau cristallines.Les allées sont tapissées de primevères, d’anémones, de myosotis et de jonquilles.

Dans les roseaux baignés de soleil, les oiseaux chantent tous en harmonie.Et les reflets changeants donnent à la surface de l’eau une image poétique.C’est dans ce décor où tout rime avec fraîcheur, couleurs et symphonieQue les hommes viennent se revigorer, en ce théâtre naturel et artistique.

En ce mois nouveau, je vous glisse un poème, car voici la saison plus joyeuse,Des fleurs nouvelles percent déjà des bourgeons blancs, des bourgeons roses.Le vent souffle plus doux dans les marronniers aux fleurs dépliées et radieuses.Tranquillement, je dessine un tableau printanier pour chasser les idées moroses.

Avril, mois où la nature reprend des couleurs pour que nos yeux émerveillés,Devant tant de mystères, louent le Créateur de la terre et des quatre saisons.Tous ces tons nous ravissent, du vert qui nous détend au tonique rouge-orangé.Tes jours plus longs et tes heures ensoleillées nous poussent à la méditation.

Diaporama et texte:Dominique FourneratImages au fil du webMusique : Enya Piano

Février 2012