Avoir un cancer après 70 ans · avoir un cancer après 70 ans 2 q À partir de quand est-on une...

24
GRAND PUBLIC Recherche Information - Prévention - Dépistage Actions pour les malades et leurs proches Avoir un cancer après 70 ans Edition actualisée avril 2009

Transcript of Avoir un cancer après 70 ans · avoir un cancer après 70 ans 2 q À partir de quand est-on une...

Page 1: Avoir un cancer après 70 ans · avoir un cancer après 70 ans 2 q À partir de quand est-on une personne âgée ? 3 q Les questions que vous vous posez 4 q Les traitements du cancer

GGRR

AANN

DD

PPUU

BBLL

IICC

RechercheInformation - Prévention - DépistageActions pour les malades et leurs proches

Avoir un cancer après 70 ans

Edition actualiséeavril 2009

Page 2: Avoir un cancer après 70 ans · avoir un cancer après 70 ans 2 q À partir de quand est-on une personne âgée ? 3 q Les questions que vous vous posez 4 q Les traitements du cancer

1avoir un cancer

après 70 ans

Nous remercions chaleureusement le groupe desrelecteurs :

Jeanne BRAUD, Anne-Marie BROSSARD(rapporteur du Réseaudes Malades et desProches),Agnès BROUGERE, Chantal CHAMOULAUD,Martine DAMECOUR, Paola LACROIX, Evelyne MATHOUX,Florence MENET, Hélène MOURIESSE, Claire NAUD, Emmanuelle PUJOL,Myriam SAYADA,Frédérique STENGER,Janine WALTER.

Page 3: Avoir un cancer après 70 ans · avoir un cancer après 70 ans 2 q À partir de quand est-on une personne âgée ? 3 q Les questions que vous vous posez 4 q Les traitements du cancer

avoir un canceraprès 70 ans

2

q À partir de quand est-on une personne âgée ? 3

q Les questions que vous vous posez 4

q Les traitements du cancer ? 7

q Quelle est la place des traitements de sécurité ? 10

q Les traitements de support 11

q Le retour à domicile 15

q Quelques exemples de caractères propres à certains cancers du sujet âgé 16

q Conclusion 17

q Contre le cancer avec la Ligue 18

q La Ligue contre le cancer 19

SOMMAIRE

Rédaction :

> Docteur Françoise MAY-LEVIN Conseiller médical

Ligue contre le cancer,

> Docteur Mario DI PALMA,

Oncologue Médical

à l’Institut Gustave

Roussy à Villejuif.

Actualisation :

> Professeur François PIETTE

PUPH, Chef du service

gériatrie,

Hôpital Charles Foix

d’Ivry sur Seine

> Docteur Pascal CHAIBI, PH, Hématologue

Hôpital Charles Foix

d’Ivry sur Seine

Mise à jour > avril

2009

Design > Catherine PRIVAT

Photos > Digital Vision - Getty

Images

Avoir un cancer après 70 ans

Page 4: Avoir un cancer après 70 ans · avoir un cancer après 70 ans 2 q À partir de quand est-on une personne âgée ? 3 q Les questions que vous vous posez 4 q Les traitements du cancer

Existe-t-il une frontière précise? On sait bien que tous lesindividus ne sont pas égaux devant la vieillesse. Grâce àl’amélioration des conditions de vie et aux progrès de la

médecine, l'homme vit plus longtemps et reste actif plus longtemps..

En fait, c'est très progressivement que l'organisme vieillit, et ce, dèsla partie moyenne de la vie. Ce processus touche toutes les cellulesde l'organisme. Sans conséquence notable durant des années, peuà peu, on constate diverses modifications : c'est la peau qui estmoins élastique, la motricité moins performante, la mémoire moinsvive, etc.

Parfois, on constate une tension artérielle qui s'élève, témoignantd'une sclérose des vaisseaux, et c'est ainsi que, au cours des ans,les différents organes peuvent témoigner d'une certaine “usure”,alors même que chacun, au fond de lui-même se sent toujours jeune.

C'est le degré de ce vieillissement, le retentissement sur les grandesfonctions, qui déterminent en fait le passage de la période active àcelle appelée pudiquement “le troisième âge”. Fonctions cardiaques,rénales et cérébrales sont les témoins majeurs de ce processus, et, avanttoute décision thérapeutique, c'est leur fonctionnement que lesmédecins vont étudier par des examens appropriés.

3avoir un cancer

après 70 ans

A partir de quand est-on

une personne âgée ?

Page 5: Avoir un cancer après 70 ans · avoir un cancer après 70 ans 2 q À partir de quand est-on une personne âgée ? 3 q Les questions que vous vous posez 4 q Les traitements du cancer

avoir un canceraprès 70 ans

RechercheInformation - Prévention - Dépistage

Actions pour les malades et leurs proches

Les questions que vous vous posez

4

LE RISQUE DE CANCERAUGMENTE-T-IL AVEC L'ÂGE ?

Le risque de développer un can-cer augmente avec l'âge, etcomme la durée de vie s'al-longe, le taux de ces cancerss'accroît également.

Tous les cancers ne sont paségalement concernés par cettecourbe ascendante : il s'agit plusparticulièrement des cancers lesplus courants, notamment lescancers du sein chez la femme,de la prostate chez l'homme, lestumeurs du colon rectum, cer-tains cancers de la peau, descancers des ganglions et de lamoëlle osseuse (lymphomes,myélomes, leucémies), ouencore des cancers plus rares,tels ceux de l’estomac, de l’en-domètre (muqueuse tapissant lacavité utérine) et de la vessie.

LE DIAGNOSTIC D'UNCANCER POSE-T-IL DESPROBLÈMES PARTICULIERSCHEZ UNE PERSONNEÂGÉE ?

Le piège fréquent est d’attri-buer à l'âge un symptôme

manifestement anormal et deretarder ainsi la consultationmédicale. C'est ainsi que dessymptômes d'alarme tels unamaigrissement, une constipa-tion ou une diarrhée, des trou-bles urinaires, alors même qu'ilssont durables et résistants auxtraitements habituels peuventêtre longtemps banalisés.

Le médecin lui-même s'orienteparfois en priorité vers lespathologies fréquentes dessujets âgés : coeur, tension arté-rielle, etc. L'examen gynécologi-que est rarement pratiqué.

Ceci joint au fait que le dépis-tage des cancers du sein ou ducol n'est plus systématiqueaprès 74 ans, expliquent uncertain nombre de diagnosticstardifs.

EST-IL VRAI QUE LESCANCERS DU SUJET ÂGÉÉVOLUENT PLUSLENTEMENT ?

Il n'y a pas de règle absoluedans ce domaine, et l'on saitque l'agressivité d'une tumeurvarie selon les cas, sans que

Page 6: Avoir un cancer après 70 ans · avoir un cancer après 70 ans 2 q À partir de quand est-on une personne âgée ? 3 q Les questions que vous vous posez 4 q Les traitements du cancer

5avoir un cancer

après 70 ans

Les questions que vous vous posez

l'on puisse en donner la cause.Il existe des exemples de can-cers qui évoluent plus lente-ment avec l’avance en âgemais d’autres dans le mêmeorgane sont d’évolution rapide,et doivent être enrayés le plustôt possible par un traitementadapté.

COMMENT INFORMER UNE PERSONNE ÂGÉE DUDIAGNOSTIC DE CANCER ?

Comme tout patient, la per-sonne, même très âgée doitêtre très clairement informée, lediscours doit être adapté à saculture et à son niveau de com-préhension.

Les médecins doivent fairepreuve d’une grande patience,et prendre le temps d’informer.Une étroite concertation doitêtre assurée entre médecins,spécialiste et généraliste, pro-che, personne de confiance etinfirmière. Et c'est au terme deces explorations et discussionsque le plan de traitement seraétabli.

Le rôle des proches est impor-tant, mais difficile. Ils sont par-tagés entre le désir de traiter lamaladie, mais sont souventeffrayés par les risques des trai-tements. Ils peuvent conseillermais sans pression excessive eten laissant le libre arbitre aupatient. Parfois même, une cer-taine pression est exercée sur lemédecin pour cacher le diag-nostic de cancer, ce qui estcontraire à l'intérêt du malade,sauf si celui-ci a exprimé lavolonté express de ne passavoir.

Si le malade est dans l'incapa-cité psychique de donner sonavis, la décision sera prise parl'équipe médicale en accordavec les proches. Il serait néces-saire que systématiquement lemalade désigne au préalableune personne de confiance quisera dépositaire de la sensibilitéque le malade aurait eu s’il pou-vait s’exprimer. Le médecin doitécouter attentivement ces posi-tions mais en dernier recoursdoit décider et assurer la respon-sabilité de cette décision.

Page 7: Avoir un cancer après 70 ans · avoir un cancer après 70 ans 2 q À partir de quand est-on une personne âgée ? 3 q Les questions que vous vous posez 4 q Les traitements du cancer

avoir un canceraprès 70 ans

6

RechercheInformation - Prévention - Dépistage

Actions pour les malades et leurs proches

Les questions que vous vous posez

LES TRAITEMENTS SONT-ILS DIFFERENTS ?

Pendant trop longtemps, c'estavec une grande frilosité quel'on traitait les sujets âgésatteints de cancer. Par peur desrisques dus aux traitements, onsous-traitait les patients, leurenlevant des chances d'annéesde vie.

Tout progrès thérapeutiqueétait exclu, puisque aucunerecherche clinique n'était entre-prise dans ces tranches d'âge.Plus que sur l'analyse indivi-duelle des facteurs de risque oude fragilité, les décisions étaientprises sur la base de principesgénéraux. Plusieurs études ontété entreprises dans le mondeet s'accordent pour conclurequ'il n'est pas de méthode qui,du fait des progrès actuels, nepuisse être effectuée, mêmechez des personnes fragiles, àcondition de pratiquer un bilandes grandes fonctions etd'adapter les traitements àl'état de la personne.

Par ailleurs, la personne âgée

prend souvent des médicamentspour diverses raisons. Or, mêmele plus banal en apparence,comme l'aspirine, peut interféreravec les traitements envisagés :d'où la règle de toujours signalertous les médicaments en cours, ycompris les produits dits “demédecine complémentaire”.

Page 8: Avoir un cancer après 70 ans · avoir un cancer après 70 ans 2 q À partir de quand est-on une personne âgée ? 3 q Les questions que vous vous posez 4 q Les traitements du cancer

7avoir un cancer

après 70 ans

U LA CHIRURGIE

De moins en moins mutilante,elle est encadrée par des tech-niques d'anesthésie et de réani-mation très performantes. Onne peut nier toutefois les ris-ques cardiovasculaires, respira-toires, infectieux ainsi que lapossibilité de complicationspropres aux sujets âgés, commeles thromboses post opératoi-res, les escarres, ou encore cer-tains troubles de la mémoire.Certains facteurs de risquedemandent une grande vigi-lance : gravité et durée de l'in-tervention, pathologies asso-ciées, antécédents de phlébite,déficit modéré du fonctionne-ment cérébral.

L'anesthésiste et le chirurgienen discuteront avec le patientde façon claire et loyale, car ladécision finale doit lui revenir.Les traitements préventifscontre les thromboses, lesescarres, seront mis en route.

En bref, l'indication d'une inter-vention même lourde, dépendraessentiellement du bilan d'éva-

luation, plus que de l'âge lui-même. Des essais cliniques ontmontré que des personnesâgées ou très âgées ayant unbon état général peuvent sup-porter comme le reste de lapopulation des chirurgies lour-des (intervention thoracique, oudigestive).

U LA RADIOTHÉRAPIE

Technique non agressive, elleest toutefois responsable detroubles secondaires souventdifficiles à supporter, notam-ment lorsqu'elle porte sur lesrégions abdominales (nausées,vomissements, diarrhée), pel-viennes (cystite, rectite), thora-ciques (toxicité cardiaque appa-raissant tardivement, fibrosepulmonaire) ou ORL (mucitebuccale).

De même, il faut tenir comptedes contraintes liées à la répéti-tion des séances, les déplace-ments nécessaires, les attentes,souvent difficilement supportés.

Dans certains cas, l'adaptation

Les traitements du cancer

Page 9: Avoir un cancer après 70 ans · avoir un cancer après 70 ans 2 q À partir de quand est-on une personne âgée ? 3 q Les questions que vous vous posez 4 q Les traitements du cancer

avoir un canceraprès 70 ans

8

RechercheInformation - Prévention - Dépistage

Actions pour les malades et leurs proches

des techniques est nécessaire :irradiation concentrée, irradia-tion dite “en flash”, irradiationen plusieurs temps (“splitcourse “), réduisant ainsi lenombre de séances et le tempsdu traitement.

U LA CHIMIOTHÉRAPIE

Redoutée autant par lespatients que par leurs proches,elle était souvent écartée et lepatient était privé d'une armeprécieuse. Certes, ses indica-tions nécessitent de faire unbilan précis : tant de l'évoluti-vité potentielle de la tumeur etdes risques possibles, que del'état des grandes fonctions dupatient, ainsi que de son étatnutritionnel, de ses conditionsde vie, familiales et géographi-ques. Une personne âgée isolée,vivant seule, éloignée des cen-tres de soins, ne pourra bénéfi-cier d’une chimiothérapie que siune prise en charge globale estorganisée pour elle. Ainsi, dansces situations, on peut préférer,si le patient en est d’accord, unehospitalisation plutôt que des

traitements à l’hôpital de jourou à domicile.

Si les effets secondaires de cer-tains médicaments sont malsupportés ils seront évités oules modalités d'administrationseront modulées, (doses, duréedu cycle, voies d'introduction).

Actuellement, de nouvelles for-mes absorbables par voie oralesont disponibles pour certaineslocalisations. Cette modalitéest, certes, bien plus conforta-ble pour le patient mais elledemande une grande vigilancedans le respect des doses pres-crites et des horaires (ne pasoublier son comprimé, ne pasen prendre deux fois). Uneméthode rigoureuse dans laprise sera établie : dose quoti-dienne préparée dans un lieuprécis, et éventuellement noterpar écrit la prise de chaquedose au fur et à mesure.

Les médicaments de CHIMIO-

THÉRAPIE CIBLÉE sont en déve-loppement depuis une dizained’années. Il peut s’agir d’immu-nothérapie passive (anticorps

Les traitements du cancer

Page 10: Avoir un cancer après 70 ans · avoir un cancer après 70 ans 2 q À partir de quand est-on une personne âgée ? 3 q Les questions que vous vous posez 4 q Les traitements du cancer

9avoir un cancer

après 70 ans

dirigés contre des antigènestumoraux spécifiques comme leRITUXIMAB utilisé dans le trai-tement des lymphomes nonhodgkiniens), soit d’anticorpsbloquant des récepteurs pré-sents sur les cellules tumorales(comme le CETUXIMAB utilisédans certains cancers du colon).Ces médicaments sont utilisésen association avec une chimio-thérapie classique dont ils aug-mentent l’efficacité. Leur utili-sation chez des patients âgésse généralisant il est importantde noter que le premier essaidu rituximab dans les lympho-mes non hodgkiniens a été réa-lisé spécifiquement chez despatients de plus de 65 ans.

D’autres médicaments de chi-miothérapie ciblée vont agirspécifiquement à l’intérieur dela cellule cancéreuse, commel’IMATINIB qui a transforméfavorablement le pronostic dela leucémie myéloïde chroni-que, en particulier chez lespatients âgés pour qui il n’yavait pas d’alternative théra-peutique satisfaisante.

U LES TRAITEMENTSHORMONAUX

Bien supportés en général, ilssont une arme précieuse aussibien dans les cancers du seinchez la femme que dans les can-cers de la prostate chezl’homme. Toutefois, il fautconnaître les effets secondairespossibles de certains médica-ments. Le TAMOXIFÉNE favori-sant les phlébites, il sera proscriten cas d'antécédent vasculaireou de varices importantes.D'autres produits : LETROZOLE

(Femara®) ; ASTRANOZOLE

(Arimidex®) ; EXEMESTANE

(Aromasine®) sont susceptiblesde donner des douleurs osseu-ses ou articulaires ou de favoriserdes fractures.Le médecin jugera si un apportsupplémentaire de calcium estutile. Chez l'homme, les antian-drogènes peuvent être cause detroubles digestifs : troubles del'appétit, diarrhée, douleursabdominales. Mais, en dépit deces inconvénients qui peuventêtre soulagés, ces traitements àl'efficacité confirmée, doiventêtre poursuivis.

Les traitements du cancer

Page 11: Avoir un cancer après 70 ans · avoir un cancer après 70 ans 2 q À partir de quand est-on une personne âgée ? 3 q Les questions que vous vous posez 4 q Les traitements du cancer

avoir un canceraprès 70 ans

10

RechercheInformation - Prévention - Dépistage

Actions pour les malades et leurs proches

A l’heure actuelle, la RechercheClinique, dans le domaine destraitements des sujets âgés, apris son essor et permet de pro-gresser dans ce domaine.Parallèlement, les médecinsspécialistes, sont sensibilisés àce programme, ainsi que lamajorité des médecins traitants.

Les traitements des cancerssont essentiellement à viséecurative c'est-à-dire avec l’ob-jectif de détruire la tumeur,mais par prudence, pour préve-nir la rechute, on propose par-fois de les faire suivre d’un trai-tement de sécurité.

Les traitements du cancer

Quelle est la place des traitements de sécurité

Ce sont des traitementsproposés après le traite-ment initial dans cer-

tains cas pour éviter ou réduirele risque de récidive. On lesappelle également les “traite-ments adjuvants”. Il peut s'agirselon les cas de traitementshormonaux, ou encore de chi-miothérapie, ou parfois deradiothérapie.

Tout comme pour le traitementinitial, la décision doit être dis-cutée, en pleine connaissancede cause, en mettant en

balance les inconvénients destraitements et le bénéficeescompté.

Seront pris en compte l'agressi-vité de la tumeur initiale, l'âgedu patient et son état physiolo-gique, ses conditions socio-géographiques (proximité d'unlieu de soin, isolement ou non)et ses propres souhaits.

Page 12: Avoir un cancer après 70 ans · avoir un cancer après 70 ans 2 q À partir de quand est-on une personne âgée ? 3 q Les questions que vous vous posez 4 q Les traitements du cancer

11avoir un cancer

après 70 ans

On appelle ainsi tous lestraitements autres queceux du cancer, médi-

camenteux ou non, visant àassurer le maximum de confortau patient. Ces traitements sontparticulièrement importants chezune personne fragilisée aussibien par la maladie que par l'âgeet souvent par la solitude.

U L’ALIMENTATION

Maintenir un équilibre alimen-taire n'est pas toujours facile :trop souvent, l'appétit est per-turbé amenant consciemmentou non à une réduction desapports alimentaires. Et cepen-dant, il faut s'efforcer deconserver une alimentation suf-fisante en calories et bien équi-librée. Les repas seront variés, etrépondant aux goûts de cha-cun, afin d'essayer de donnerencore un certain plaisir.

Si besoin ils seront fractionnés.Les boissons seront suffisam-ment abondantes.

La chimiothérapie provoque par-

fois des aphtes, irritations, d'oùl'importance des bains de bou-che et soins locaux et surtoutd'une bonne hygiène buccale.

Parfois un appareil dentaire abesoin d'être réajusté.

U LES TRAITEMENTS DES INFECTIONS

Comme tout sujet affaibli, unpatient traité accuse une plusgrande susceptibilité aux infec-tions, qu'elles soient locales ougénérales. Elles seront traitéesactivement, en tenant comptedes traitements en cours.

U LES TRAITEMENTS DE LA DOULEUR

Le sujet âgé très souventexprime sa douleur de façondifférente : il est replié sur lui-même, communiquant difficile-ment. Les proches sont très sen-sibles à ce changement decomportement et doivent lesignaler au médecin. Parfois onconstate une grimace de dou-

Les traitements de supports

Page 13: Avoir un cancer après 70 ans · avoir un cancer après 70 ans 2 q À partir de quand est-on une personne âgée ? 3 q Les questions que vous vous posez 4 q Les traitements du cancer

avoir un canceraprès 70 ans

12

RechercheInformation - Prévention - Dépistage

Actions pour les malades et leurs proches

leur lors de certaines positionsou de certains mouvements. Ladouleur doit être reconnue ettraitée.

Les traitements obéissent auxrègles habituelles des antalgi-ques, faisant succéder, selonles besoins :

DES MÉDICAMENTSORAUX DE DIFFÉRENTSNIVEAUX

MÉDICAMENTS “LÉGERS”

(TYPE I) : acide acetylsalicylique(Aspirine®) ou paracetamol(Doliprane®, Efferalgan® etautres spécialités),

MÉDICAMENTS MORPHINI-

QUES MINEURS (TYPE II) :Efferalgan-codéiné, ou dextra-propoxyphène associé au para-cetamol (Di-antalvic®) ou tra-madol (Topalgic® et autres ),

MÉDICAMENTS MORPHINI-

QUES D'ACTION BRÈVE (TYPE

III) (Actiskenan®, Sevredol®),ou de durée plus prolongée(Skenan®, Moscontin®),oudes dérivés tels hydromorphone

(Sophidone®) des formes per-cutanées sont également dispo-nibles : fentalyl (Durogesic®).

Mais attention ! La toléranceaux morphiniques est souventréduite : somnolence, vertiges,nausées, constipation apparais-sent à des doses plus faibles etsont plus marqués chez le sujetâgé. D'où la nécessité de com-mencer par des doses nette-ment plus faibles que chezl’adulte jeune en les augmen-tant progressivement en fonc-tion de l’efficacité et de la tolé-rance.

DES MÉDICAMENTS INJECTABLESLà encore, en raison de la moin-dre tolérance, une très grandeprudence est de règle.

U LES TRAITEMENTS DE SUPPORT HÉMATOLOGIQUE

Une des principales toxicités dela chimiothérapie reste la toxi-cité hématologique, se manifes-tant par une anémie (baisse

Les traitements de supports

Page 14: Avoir un cancer après 70 ans · avoir un cancer après 70 ans 2 q À partir de quand est-on une personne âgée ? 3 q Les questions que vous vous posez 4 q Les traitements du cancer

13avoir un cancer

après 70 ans

des globules rouges) une neu-tropénie (baisse des globulesblancs) ou une thrombopénie(baisse des plaquettes). Cettetoxicité expose les patients àdes troubles : asthénie, perted’autonomie, retentissementcardiaque pour l’anémie, infec-tions pour la neutropénie,hémorragies pour la thrombo-pénie, qui peuvent être particu-lièrement dramatiques chez lespatients les plus âgés. De plus,à chimiothérapie d’intensitééquivalente, la toxicité hémato-logique semble plus fréquenteet plus sévère chez les patientsâgés, ceci étant probablementdû en partie au vieillissementphysiologique de la mœlleosseuse.

L’emploi de facteurs de crois-sance granulocytaire (G-CSF)injectables a montré son effica-cité dans la prévention des neu-tropénies chimio-induites et desinfections secondaires à celles-ci. Il est recommandé chez lespatients âgés pour toute chi-miothérapie pour laquelle le ris-que de neutropénie est de 20%ou plus.

L’anémie est fréquente au coursdes cancers et peut être aggra-vée par la toxicité des chimio-thérapies.

L’utilisation de traitementsinjectables par érythropoïétinea montré une efficacité dans letraitement et la prévention desanémies liées au cancer, effica-cité identique chez les patientsjeunes et âgés. Son emploi doitêtre prudent, avec un ajuste-ment des doses pour éviter unepolyglobulie (augmentation desglobules rouges) induite. Danscertains cancers (ORL en parti-culier), il existe une incertitudesur un effet délétère de l’éry-thropoïétine par rapport à l’effi-cacité des traitements antitumoraux.

Des facteurs stimulant la fabri-cation de plaquettes par lamoelle osseuse et pouvant ainsiprévenir les thrombopénies chi-mio induites sont actuellementen cours d’étude et pourraienttrès prochainement être utilisésdans cette indication.

Les traitements de supports

Page 15: Avoir un cancer après 70 ans · avoir un cancer après 70 ans 2 q À partir de quand est-on une personne âgée ? 3 q Les questions que vous vous posez 4 q Les traitements du cancer

avoir un canceraprès 70 ans

14

RechercheInformation - Prévention - Dépistage

Actions pour les malades et leurs proches

ULE SOUTIEN PSYCHOLOGIQUE

La dépression est souventméconnue chez les personnesâgées ; elle doit être recherchéesystématiquement par un outilde dépistage simple (échelle dedépression gériatrique) chez lepatient âgé atteint de cancer.En cas de dépression confirmée,le traitement efficace a montréun impact majeur sur la qualitéde vie du patient, sur la tolé-rance psychique et physiquedes traitements et même, danscertains cancers, sur la surviedes patients.

En dehors de ces situations dedépression vraie, la prise encharge psychologique est undes éléments essentiels dessoins de support apportés aupatient atteint de cancer ; elle aune influence bénéfique aussibien sur la qualité de vie dupatient que sur la tolérance destraitements. Elle doit être pro-posée aussi au patient âgé, eninsistant sur une prise encharge adaptée en cas de trou-bles cognitifs associés.

ULA KINÉSITHÉRAPIE

Très précieuse pour entretenirmobilité articulaire, circulationveineuse, tonus musculaire, ellea sa place à divers temps de lamaladie : au retour d'une chi-rurgie lourde et invalidante, encas de difficulté de motricité ouchez la personne confinée aulit. En cas d'encombrement res-piratoire ou au retour d'une chi-rurgie thoracique, la kinésithé-rapie respiratoire est un tempsimportant du traitement.

Les traitements de supports

Page 16: Avoir un cancer après 70 ans · avoir un cancer après 70 ans 2 q À partir de quand est-on une personne âgée ? 3 q Les questions que vous vous posez 4 q Les traitements du cancer

15avoir un cancer

après 70 ans

Après une hospitalisa-tion plus ou moinslongue pour les traite-

ments, le retour au domicilesera-t-il possible ? En tout cas,quand le patient le souhaite,cette orientation sera toujoursenvisagée en priorité.

Seront pris en compte l'envi-ronnement familial et géogra-phique, la condition physique,les traitements nécessaires, ledegré d'autonomie. Si le patientle souhaite et dans la mesuredu possible, une prise en chargesera établie en étroite coopéra-tion avec le médecin traitant.Elle comportera, selon lesbesoins, la présence d'uneinfirmière et/ou d'une aide àdomicile, financée respective-ment par la Sécurité sociale etpar les services sociaux, avecdans ce dernier cas une contri-bution personnelle calculée entenant compte des revenus dupatient.

Dans certains cas, la sortie del’hôpital doit être différée dequelques semaines ou moispour des raisons médicales.

L’indication d’un séjour en ser-vice de soins de suite et réa-daptation est alors préconisé.Enfin, dans d’autres cas, leretour au domicile apparaîtdéfinitivement compromis ounon souhaité et le patientpourra être dirigé vers une mai-son de retraite (plus ou moinsmédicalisée selon les besoins,voire vers un service hospitalierde soins de longue durée.).

Le retour à domicile

Page 17: Avoir un cancer après 70 ans · avoir un cancer après 70 ans 2 q À partir de quand est-on une personne âgée ? 3 q Les questions que vous vous posez 4 q Les traitements du cancer

RechercheInformation - Prévention - Dépistage

Actions pour les malades et leurs proches

Quelques exemples de caractères propres à certains cancers du sujet âgé

U LE CANCER DU SEINLes glandes mammaires, aprèsla ménopause, n'étant plussoumises à la stimulation desœstrogènes, s'atrophientprogressivement, et, aprèsquelques années, en l'absencede traitement hormonal, seulsubsiste le tissu graisseux.

Il est fréquent que le cancer dusein de la femme âgée sedéveloppe insidieusement, desorte qu'à sa découverte, le seinest déformé et durci. En effet, undes aspects fréquemmentrencontrés se présente commeun “squirrhe“ : le sein est dur,cartonné, rétracté sur la paroithoracique. Dans d'autres cas, ondécouvre un nodule dur, parfoisulcéré, sans caractère particulierpar rapport au cancer de la femmenon ménopausée.

Sur le plan biologique, lagrande majorité des tumeurssont sensibles aux hormones(les cellules tumorales possè-dent à leur surface des “récep-teurs hormonaux”). Ce quiexplique la grande efficacitéchez ces femmes des traite-

ments hormonaux. Mais la chirur-gie reste le geste primordial. Lesmodalités seront discutées en fonc-tion de la taille de la tumeur et dessouhaits de la patiente : s'il s'agitd'une petite tumeur, certaines mala-des préfèrent la mastectomie pouréviter l'astreinte et la fatigue d'uneradiothérapie qui demande desdéplacements répétés durant plu-sieurs semaines. Le complément dela chirurgie peut associer, selon lescas, hormonothérapie et/ou chimio-thérapie.Ce n'est qu'en cas de refustotal de toute chirurgie qu’unehormonothérapie sera choisie,en sachant que les résultatsimmédiats sont souvent bons,mais que le risque de récidiveest important.

U LE CANCER DE LA PROSTATESouvent découvert par un dépis-tage ou encore à l'occasion detroubles urinaires, le cancer de laprostate après 70 ans est extrê-mement fréquent. Selon la taillede la tumeur, de l'agressivité descellules (appréciée par le scorede Gleason) l'attitude thérapeu-tique proposée variera de lasimple surveillance, (petites

avoir un canceraprès 70 ans

16

Page 18: Avoir un cancer après 70 ans · avoir un cancer après 70 ans 2 q À partir de quand est-on une personne âgée ? 3 q Les questions que vous vous posez 4 q Les traitements du cancer

17avoir un cancer

après 70 ans

tumeurs non agressives) à destraitements soit localisés tels lacuriethérapie, ou traitements parlaser ou ultrasons, ou encore à laradiothérapie, bien mieux sup-portée depuis les techniques deradiothérapie conformation-nelle, soit médicamenteux parl'hormonothérapie..

ULE CANCER COLO-RECTAL Il est fréquent chez le sujet âgé.Sa seule spécificité est la plusgrande fréquence au niveau ducolon droit. L'évolution, le pro-nostic est similaire à celui dessujets plus jeunes. Le traitementchirurgical, grâce aux progrèsde l’anesthésie est en règlegénérale, bien supporté. Lesindications de la chimiothérapie“adjuvante” seront discutées

selon les caractères de latumeur, l'âge du patient et sacondition physique.`

ULES CANCERS DE LA PEAU Ils sont assez fréquents à cettepériode de la vie. Il en existe 3types : basocellulaires, stricte-ment localisés, guérissant tou-jours après l'ablation chirurgi-cale si elle est complète, lescarcinomes spinocellulaires, quiferont également l'objet d'unechirurgie et justifieront d’unesurveillance plus attentive, et lesmélanomes, plus rares à cettepériode de la vie. L'apparitiond'une lésion surtout sur lesrégions découvertes, depuisquelques semaines ou mois, doitamener à consulter.

Quelques exemples de caractères propres à certains cancers du sujet âgé

Avec l'âge, le comportement de l'organisme évolue progres-sivement. Le développement de certains cancers est plusfréquent et les traitements actuels donnent le maximum de

chances à ces patients, à condition toutefois d'être vigilant et deconsulter son médecin traitant en cas de symptôme anormal etdurable, et d'accepter les traitements proposés par les spécialistes.

En conclusion

Page 19: Avoir un cancer après 70 ans · avoir un cancer après 70 ans 2 q À partir de quand est-on une personne âgée ? 3 q Les questions que vous vous posez 4 q Les traitements du cancer

avoir un canceraprès 70 ans

18

RechercheInformation - Prévention - Dépistage

Actions pour les malades et leurs proches

En France, 320.000 nouveaux cas de cancer sont diagnosti-qués chaque année. Depuis 2004, avec 146.000 décèsannuels, le cancer est devenu la première cause de morta-

lité générale et prématurée (avant 65 ans) devant les maladies car-dio-vasculaires. Aujourd'hui, un cancer sur deux en moyenne, tou-tes localisations confondues, peut être guéri.

Environ 70 % des cancers sont la conséquence de notre mode devie et de nos comportements, aussi la prévention et le dépistagesont essentiels.

LA PRÉVENTION La prévention cherche à diminuer ou à supprimer l’exposition à des«facteurs de risque». Les actions de prévention que conduit la Ligueont un caractère éducatif et collectif : lutte contre le tabagisme etl’alcoolisme, promotion d’une alimentation saine et d’un exercicephysique régulier, réduction de l’exposition solaire ou aux cancérogèneslors des activités professionnelles...

LE DÉPISTAGELe dépistage consiste à détecter des lésions précancéreuses oucancéreuses à un stade très précoce, avant même que le patientn’en ressente les premiers symptômes. Des examens validés permettentce dépistage : mammographie pour le cancer du sein, Hémoccultpour le cancer du colon-rectum, frottis utérin pour le cancer du colde l'utérus …

Le médecin généraliste a un rôle fondamental dans les stratégies deprévention et de dépistage. Il informe ses patients sur les facteursde risque et les moyens de prévention et de dépistage, car un cancerdécelé tôt, sera soigné plus rapidement augmentant ainsi les chancesde guérison.

Contre le cancer avec la Ligue

Page 20: Avoir un cancer après 70 ans · avoir un cancer après 70 ans 2 q À partir de quand est-on une personne âgée ? 3 q Les questions que vous vous posez 4 q Les traitements du cancer

Créée en 1918, la Ligue nationale contre le cancer est uneassociation loi 1901 à but non lucratif, reconnue d'utilitépublique. Elle est un organisme non gouvernemental,

indépendant, reposant sur la générosité du public et sur l’engagementde ses militants. Forte de plus de 720 000 adhérents, la Ligue fédère103 Comités départementaux qui, ensemble, luttent dans troisdomaines complémentaires:

❘◗ la recherche,❘◗ l’information, la prévention, la promotion des dépistages ❘◗ les actions pour les malades et leurs proches.

LA RECHERCHE La Ligue est le premier financeur privé et indépendant de la recher-che en cancérologie en France. Sous le contrôle d’un conseil scien-tifique national et de conseils scientifiques régionaux et inter régio-naux indépendants regroupant d’éminents experts encancérologie, la Ligue finance de nombreux travaux de recherchesfondamentale, clinique (amélioration des traitements), épidémiolo-gique (étude des facteurs de risque et amélioration des conditionsde prévention et de dépistage) et de sciences humaines et psycho-sociales (étude de la qualité de vie des malades pendant et aprèsles traitements du cancer). La Ligue soutient durablement de nom-breux jeunes chercheurs par des allocations d’étude. Elle assureégalement le financement de programmes de recherche d'équipesrigoureusement sélectionnées et labellisées pour l'excellence deleurs travaux. Enfin, elle initie des programmes de recherche exclu-sifs ou innovants comme « la Carte d’Identité des Tumeurs » quidéjà laisse présager une révolution thérapeutique dans le traite-ment des cancers.

L’INFORMATION, LA PRÉVENTION ET LA PROMOTION DESDÉPISTAGESPour sensibiliser chacun au danger de certains comportements

19avoir un cancer

après 70 ans

La Ligue contre le cancer

Page 21: Avoir un cancer après 70 ans · avoir un cancer après 70 ans 2 q À partir de quand est-on une personne âgée ? 3 q Les questions que vous vous posez 4 q Les traitements du cancer

avoir un canceraprès 70 ans

20

RechercheInformation - Prévention - Dépistage

Actions pour les malades et leurs proches

La Ligue contre le cancer

(tabac, alcool, exposition au soleil, etc.), pour alerter sur les fac-teurs de risque et en organiser la protection, pour communiquersur les avantages des dépistages de certains cancers et informersur l'identification de certains symptômes ou modes de vie suscep-tibles d’être bénéfiques, la Ligue met en oeuvre de nombreuxmoyens de communication (dépliants, brochures, affiches) disponi-bles au Siège de la Ligue ou auprès de ses Comités départemen-taux. En partenariat avec l’Institut national du cancer, elle relaie surle terrain, par des actions de communication et des conférences, lesmessages de dépistage des cancers.

LES ACTIONS POUR LES PERSONNES MALADES ET LEURSPROCHESLes Comités départementaux de la Ligue apportent leurs soutiensmatériel et financier, moral et psychologique aux personnes malades,aux anciens malades et à leurs proches. En organisant successive-ment plusieurs États Généraux des malades du cancer et de leursproches, la Ligue a donné une très forte impulsion au Plan Cancerpour que les malades soient mieux pris en charge et mieux considé-rés. En leur donnant la parole, la Ligue a pris en compte leurs atten-tes et leurs besoins pour l'amélioration de la qualité des soins et dela qualité de vie : dispositif d’annonce, groupes de parole, espacesd’information installés dans les lieux de soins et de vie pour romprel’isolement des malades et de leurs proches, en sont des exemples.

Elle soutient aussi les patients dans les difficultés rencontrées pourdéfendre leurs droits, retrouver un emploi, bénéficier d’un prêt ban-caire AIDEA : 0 810 111 101.

LA LIGUE AU CŒUR DE LA SOCIÉTÉ Parce que le savoir et la connaissance sont des armes efficaces contrele cancer, la Ligue, par le biais de son école de formation, facilite l’en-gagement militant en s’appuyant sur des connaissances validées.

Page 22: Avoir un cancer après 70 ans · avoir un cancer après 70 ans 2 q À partir de quand est-on une personne âgée ? 3 q Les questions que vous vous posez 4 q Les traitements du cancer

En partenariat avec l’Institut national contre le cancer INCa, ellemet a disposition du public un numéro de téléphone gratuit CancerInfo Service 0 810 810 821.

La Ligue affiche un site internet www.ligue-cancer.net et éditeune revue trimestrielle Vivre, vendue en kiosque, informant sesadhérents et le grand public, sur ses actions et celles de ses Comitésdépartementaux et sur les dernières avancées thérapeutiques contrele cancer.Enfin, la Ligue met à la disposition de tous, un comité éthique,consultatif, indépendant et permanent pouvant être saisi par toutepersonne physique ou morale sur diverses questions relevant del’éthique et du cancer.Le cancer est un problème de santé publique. La lutte contre lecancer ne peut se concevoir sans un changement radical du rap-port de la société à la maladie, au malade, à ses proches et aux soi-gnants. La Ligue veut faire du cancer un enjeu de société rassem-blant le plus de forces possibles des milieux sociaux, culturels etéconomiques. Par le lancement en novembre 2008 de la premièreconvention de la société face au cancer, elle veut mobiliser lasociété dans un élan collectif pour modifier le regard porté sur lemalade ou l’ancien malade, pour réduire la mortalité par cancer etpour améliorer durablement la qualité de vie des malades et deleurs proches.

TOUT CE QU’IL EST POSSIBLE DE FAIRE CONTRE LE CANCER, LA LIGUE LE FAIT.

21avoir un cancer

après 70 ans

La Ligue contre le cancer

Page 23: Avoir un cancer après 70 ans · avoir un cancer après 70 ans 2 q À partir de quand est-on une personne âgée ? 3 q Les questions que vous vous posez 4 q Les traitements du cancer

RechercheInformation - Prévention - Dépistage

Actions pour les malades et leurs proches

NOTES

Page 24: Avoir un cancer après 70 ans · avoir un cancer après 70 ans 2 q À partir de quand est-on une personne âgée ? 3 q Les questions que vous vous posez 4 q Les traitements du cancer

LIGUE NATIONALE CONTRE LE CANCER14 rue Corvisart 75013 Paris tél. 01 53 55 24 00

www.ligue-cancer.net

La ligue tient à votre dispositionles coordonnées de Comités départementaux

LA LIGUE VOUS AIDE ET VOUS INFORME

VOTRE COMITÉ DÉPARTEMENTAL

RechercheInformation - Prévention - DépistageActions pour les malades et leurs proches

BRD

084

- Ed

itio

n ac

tual

isée

avr

il 20

09