Avis d’Expert SFR prône le Cloud« maîtrisé · le Cloud repose sur l'accès à la demande, via...

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51 78 |Novembre - Décembre 2012 - Janvier 2013 GPO Magazine : En quoi le Cloud Computing répond-il aux enjeux actuels des PME ? Benjamin Revcolevschi : En matière d’informatique, nous vivons actuelle- ment une véritable révolution. Nous sommes passés d’une ère artisanale où les entreprises investissaient lourde- ment dans des machines, des serveurs et des applications, à une logique plus industrielle, où les architectures in- formatiques et réseaux sont opérées par des professionnels spécialisés, l’uti- lisateur se concentrant sur ses appli- cations et son métier. Aujourd’hui, le Cloud Computing permet une avancée majeure vers la rationalisation des investissements informatiques. En effet, le Cloud repose sur l'accès à la demande, via Internet ou un intranet, à des res- sources informatiques virtualisées, mutualisées et partagées avec d'autres utilisateurs, simples d'utilisation, et facturées à l'usage. Le Cloud Computing est un accélérateur de business avec un modèle économique qui répond parfai- tement aux besoins des PME. GPO Magazine : En quoi les opéra- teurs télécoms sont-ils des acteurs légitimes du Cloud Computing ? B. R. : Un opérateur télécom peut maî- triser de bout en bout les différentes technologies et services qui sont au cœur du modèle Cloud Computing. Il offre un accès haut débit permanent aux données, quel que soit le terminal (fixe ou mobile), avec une disponibilité totale des services et il garantit une sécurité optimale des données. La maîtrise des réseaux, de la sécurité des données et de la facturation à l’usage font parties de ses gènes. De même, de par son organisation et ses réseaux de distribution, un opérateur télécom sait offrir à ses clients un accompagnement de proximité, véritable, qui répond aux attentes des entreprises et en particulier des PME. GPO Magazine : Il s’agit de ce que vous nommez le Cloud « maîtrisé » ? B. R. : Le Cloud « maîtrisé » permet aux entreprises de bénéficier des avan- tages, des économies et de l’efficacité apportés par le Cloud Computing, en y ajoutant la qualité de service et la sécurité de l’opérateur. Il s’agit là d’une condition nécessaire pour que le Cloud devienne une réponse fiable aux évo- lutions des systèmes d’information des entreprises. L’agrément « Hébergeur de données de santé », que SFR a obtenu, traduit ce très haut niveau d’exigence. En qualité d’opérateur, nous devons être en mesure d’apporter des réponses adaptées à leurs besoins et maîtrisées par nos différents services, que ce soit en termes de technologie, d’accessibi- lité réseau, de sécurité des données ou encore d’assistance. GPO Magazine : Autant de pres- tations que propose SFR Business Team ? B. R. : SFR Business Team est l’activité de SFR dédiée aux entreprises. Notre mission première est d’aider les entre- prises à développer leur business, en leur apportant des solutions qui rendent leurs collaborateurs plus effi- caces et qui les aident à avoir toujours plus d’impact auprès de leurs clients. Nos offres de services en mode Cloud – partage de fichiers, sécurité, colla- boration, relation client,…– avec une disponibilité garantie via nos réseaux mobiles et fixes, nous permettent de remplir cette mission. Notre présence historique sur le marché de l’héber- gement de données nous a permis de bâtir une véritable expertise autour du Cloud Computing. D’ailleurs, nous poursuivons nos investissements et notre engagement autour de cette technologie. Pour preuve, notre parti- cipation au projet Andromède, désor- mais baptisé Numergy. GPO Magazine : Pouvez-vous juste- ment nous représenter Numergy ? B. R. : Alors que la révolution du numé- rique bat actuellement son plein, SFR, Bull et l’État via la Caisse des Dépôts et Consignations, ont décidé d’investir 225 millions d’euros pour créer une nouvelle entreprise, Numergy. Numergy a pour vocation de devenir la première centrale d’énergie numérique (ou plate-forme numérique) en France, avec une ambition européenne. Ses offres, disponibles depuis septembre 2012, sont commercialisées via un réseau de distri- buteurs dont SFR fait bien évidemment partie. Elles sont d’ailleurs déjà intégrées à notre catalogue de services. d’Expert Avis SFR prône le Cloud « maîtrisé » L’opérateur accompagne les PME de bout en bout dans leurs projets de Cloud Computing. Benjamin Revcolevschi, directeur Services & Cloud SFR Business Team, revient sur la légitimité de l’opérateur en la matière. Benjamin REVCOLEVSCHI Directeur Services & Cloud SFR Business Team Pour en savoir plus www.sfrbusinessteam.fr Et pour plus d’informations sur le Cloud Computing, rendez-vous sur la Business Room, pour retrouver des points de vue, vécus, expertises Télécoms et Cloud : room.sfrbusinessteam.fr SFR Business Team en chiffres 2 e opérateur de télécommunications fixes et mobiles sur le marché des entreprises en France 165 000 clients, de la PME à la multinationale 2 000 collaborateurs dédiés 300 partenaires « solutions » Agréé « Hébergeur de données de santé »

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51n°78 |Novembre - Décembre 2012 - Janvier 2013

GPO Magazine : En quoi le CloudComputing répond-il aux enjeux actuels des PME ?Benjamin Revcolevschi : En matièred’informatique, nous vivons actuelle-ment une véritable révolution. Noussommes passés d’une ère artisanale oùles entreprises investissaient lourde-ment dans des machines, des serveurset des applications, à une logique plusindustrielle, où les architectures in -formatiques et réseaux sont opérées par des professionnels spécialisés, l’uti-lisateur se concentrant sur ses appli -cations et son métier. Aujourd’hui, leCloud Computing permet une avancéemajeure vers la rationalisation des investissements informatiques. En effet,le Cloud repose sur l'accès à la demande,via Internet ou un intranet, à des res-sources informatiques virtualisées, mutualisées et partagées avec d'autresutilisateurs, simples d'utilisation, et facturées à l'usage. Le Cloud Computingest un accélérateur de business avec unmodèle économique qui répond parfai-tement aux besoins des PME.

GPO Magazine : En quoi les opéra-teurs télécoms sont-ils des acteurslégitimes du Cloud Computing ?B. R. : Un opérateur télécom peut maî-triser de bout en bout les différentestechnologies et services qui sont aucœur du modèle Cloud Computing. Iloffre un accès haut débit permanentaux données, quel que soit le terminal(fixe ou mobile), avec une disponibilitétotale des services et il garantit une sécurité optimale des données. La maîtrise des réseaux, de la sécurité desdonnées et de la facturation à l’usagefont parties de ses gènes. De même, depar son organisation et ses réseaux dedistribution, un opérateur télécom saitoffrir à ses clients un accompagnement

de proximité, véritable, qui répond auxattentes des entreprises et en particulierdes PME.

GPO Magazine : Il s’agit de ce quevous nommez le Cloud « maîtrisé » ?B. R. : Le Cloud « maîtrisé » permet auxentreprises de bénéficier des avan-tages, des économies et de l’efficacitéapportés par le Cloud Computing, en yajoutant la qualité de service et la sécurité de l’opérateur. Il s’agit là d’unecondition nécessaire pour que le Clouddevienne une réponse fiable aux évo-lutions des systèmes d’information desentreprises. L’agrément « Hébergeur dedonnées de santé », que SFR a obtenu,traduit ce très haut niveau d’exigence.En qualité d’opérateur, nous devonsêtre en mesure d’apporter des réponsesadaptées à leurs besoins et maîtriséespar nos différents services, que ce soiten termes de technologie, d’accessibi-lité réseau, de sécurité des données ouencore d’assistance.

GPO Magazine : Autant de pres -tations que propose SFR BusinessTeam ?B. R. : SFR Business Team est l’activitéde SFR dédiée aux entreprises. Notremission première est d’aider les entre-prises à développer leur business, en leur apportant des solutions qui rendent leurs collaborateurs plus effi-caces et qui les aident à avoir toujoursplus d’impact auprès de leurs clients.Nos offres de services en mode Cloud– partage de fichiers, sécurité, colla-boration, relation client,…– avec unedisponibilité garantie via nos réseauxmobiles et fixes, nous permettent deremplir cette mission. Notre présencehistorique sur le marché de l’héber -gement de données nous a permis debâtir une véritable expertise autour du

Cloud Computing. D’ailleurs, nouspoursuivons nos investissements etnotre engagement autour de cettetechnologie. Pour preuve, notre parti-cipation au projet Andromède, désor-mais baptisé Numergy.

GPO Magazine : Pouvez-vous juste-ment nous représenter Numergy ?B. R. : Alors que la révolution du numé-rique bat actuellement son plein, SFR,Bull et l’État via la Caisse des Dépôts etConsignations, ont décidé d’investir 225 millions d’euros pour créer une nouvelle entreprise, Numergy. Numergy a pour vocation de devenir lapremière centrale d’énergie numérique(ou plate-forme numérique) en France,avec une ambition européenne. Ses offres,disponibles depuis septembre 2012, sontcommercialisées via un réseau de distri-buteurs dont SFR fait bien évidemmentpartie. Elles sont d’ailleurs déjà intégréesà notre catalogue de services. ■

d’ExpertA v i s

SFR prône le Cloud « maîtrisé »L’opérateur accompagne les PME de bout en bout dans leursprojets de Cloud Computing. Benjamin Revcolevschi, directeurServices & Cloud SFR Business Team, revient sur la légitimitéde l’opérateur en la matière.Benjamin REVCOLEVSCHI

Directeur Services & Cloud SFR Business Team

Pour en savoir plus

www.sfrbusinessteam.fr

Et pour plus d’informations sur le CloudComputing, rendez-vous sur la BusinessRoom, pour retrouver des points de vue,vécus, expertises Télécoms et Cloud :room.sfrbusinessteam.fr

SFR Business Team en chiffres

• 2e opérateur de télécommunications fixes etmobiles sur le marché des entreprises en France

• 165 000 clients, de la PME à la multinationale• 2 000 collaborateurs dédiés • 300 partenaires « solutions »• Agréé « Hébergeur de données de santé »

37n°78 |Novembre - Décembre 2012 - Janvier 2013

GPO Magazine : Quels sont les prin-cipaux enjeux des gestionnaires deflottes automobiles ?Jean-Yves Tallois : Dans les grandes en-treprises, la gestion des véhicules est unepréoccupation majeure. Les directeurs fi-nanciers et gestionnaires de flottes sontnotamment confrontés à l’augmentationconstante des prix du carburant qui lesincite à mener des réflexions approfon-dies sur les moyens à mettre en œuvrepour mieux gérer leur parc automobileet ainsi réduire les coûts. Ils sont égale-ment de plus en plus nombreux à s’inter-roger sur la gestion de leurs contrats delocation longue durée et les moyens dontils disposent pour mieux les piloter. Dansun cas comme dans l’autre, il leur fautconnaître précisément l’usage qui est fait de leurs véhicules d’entreprise, sanspour autant être intrusif auprès duconducteur.

GPO Magazine : Comment connaîtreprécisément l’usage d’un véhiculed’entreprise ?J.-Y. T. : Le gestionnaire de parc a besoinde récupérer des informations relativesau temps d’utilisation des véhicules de son entreprise, sans pour autant imposer aux conducteurs des outils de géolocalisation. D’où l’intérêt desboîtiers embarqués. Ces systèmes leurpermettent de récupérer des informa-tions grâce auxquelles ils mettront enœuvre des plans d’action. Ils pourrontnotamment faire un rapprochemententre les kilomètres réels parcourus parchacun des véhicules et les prises decarburant réalisées par cartes carbu-rant. Ils peuvent ainsi mieux contrôlerla consommation en carburant de chaquevéhicule et maîtriser les dépenses . Ces

boîtiers permettent également de faire un rapprochement entre les kilomètres parcourus et la consommation de pneu-matiques, de manière à en optimiser la gestion. Enfin, avec ce système, les gestionnaires de parc pilotent beaucoupplus précisément leurs contrats de loca-tion. En améliorant leur visibilité sur leskilomètres parcourus par chacun des véhicules, ils peuvent en équilibrer l’usageet éviter ainsi de se retrouver en fin decontrat avec des surplus de kilomètres.

GPO Magazine : Les entreprises ont-elles consciences des bénéfices deces boîtiers ?J.-Y. T. : Elles commencent d’autant plusà s’y intéresser qu’avec de tels boîtiers,nous levons le frein social lié aux systèmes de géolocalisation. Le systèmeremonte seulement les informations deroulage dont le gestionnaire a besoinpour piloter sa flotte. Ainsi, France Télécom a démarré l’équipement de son parc automobile, ce qui représenteplusieurs milliers de véhicules à installeren 2 ans !

GPO Magazine : Les PME ont-ellesles mêmes problématiques ?J.-Y. T. : En effet, les PME ont exacte-ment les mêmes problématiques que lesgrands comptes en matière de gestion deflotte automobile. Néanmoins elles sontbeaucoup moins réfractaires aux boîtiersde géolocalisation qui embarquent éga-lement un GPS de navigation connecté.Cet outil leur permet en effet de mieuxinteragir avec les conducteurs, et d’opti-miser leur planning jusqu’au dernier ki-lomètre. Il permet également d’interveniren temps réel sur certains chantiers et degagner en réactivité sur, par exemple, undépannage ou une livraison, renforçantainsi la qualité de leur service client. Parailleurs, ce système améliore le suivi et

la gestion de leurs interventions et donc,optimise leurs facturations.

GPO Magazine : Le boîtier embarquéest-il aussi utile à l’éco-conduite ?J.-Y. T. : Pour commencer, les offresd’éco-conduite doivent obligatoirementassocier une formation éco-conduite ausuivi du comportement de conduite. Lesoffres de suivi éco-conduite sont baséessur le suivi du comportement du conduc-teur et de son véhicule (accélérations, ef-forts et vitesse de freinage, virages dan-gereux…). L’analyse de ces informations(qui peuvent être remontées via le boîtierembarqué intégrant un accéléromètre)permet, sur un portail web, une visuali-sation par l’entreprise et le conducteurafin de suivre dans le temps le compor-tement de conduite. Une telle démarchecontribuera à des comportements deconduite plus responsables et sécurisés,ainsi qu’à une meilleure maîtrise des dépenses liées à l’usage du véhicule. ■

d’ExpertA v i s

La fiabilité des données flottesautomobiles revisitée par OrangeLa gestion optimisée des flottes automobiles devient une priorité pourtoutes les entreprises. Jean-Yves Tallois, directeur marketing, Unitéd’Affaires Fleet Orange Business Services, revient sur cet enjeu et surles solutions dont les entreprises disposent pour mieux le maîtriser.Jean-Yves TALLOIS

Directeur marketing, Unité d’Affaires Fleet OrangeBusiness Services

Fleet Performance Gestion de Parc

(sans géolocalisation)

Fleet Performance Navigation Connectée

Fleet Performance Eco-Conduite

Cette offre fonctionne sous la forme d’un abon-

nement mensuel qui intègre l’ensemble de la

prestation (dont les boîtiers) ainsi que l’accès à

un portail web pour visualiser les informations.

L’offre Fleet Performance d’Orange se décline en :

Pour en savoir plus

[email protected]/fleet

27n°78 |Novembre - Décembre 2012 - Janvier 2013

GPO Magazine : À quels défis répondla dématérialisation des factures ?Olivier Faura : Les flux des documentsentrants, circulants et sortants dans lesentreprises ne cessent de croître. Or, laplupart de ces flux concernent les factures. Le traitement des facturesfournisseurs occupe 30 % du temps duservice comptabilité et coûte entre 12et 16 € par facture. L’automatisationde ces flux contribue à en diminuer lescoûts de traitement et à en accélérerles processus de gestion y compris larésolution des litiges, tout en amélio-rant la traçabilité comptable. Concer-nant les factures clients, leur coût detraitement est compris entre 7 et 8 €.La loi du 13 mars 2000 autorise leur dématérialisation et leur archivagedans des coffres-forts électroniques à valeur probante. Cette automati -sation contribue à la diminution ducoût de traitement de ces factures deprès de 40 %.

GPO Magazine : La dématérialisationrépond également aux défis organi-sationnels des entreprises ?O. F. : En effet, 50 % des coûts des fac-tures fournisseurs sont liés aux opérationsde saisie et de validation. Avec la déma-

térialisation, ils sont diminués de plus de60 % et les temps de traitement de 80 % ! La dématérialisation permet éga-lement de réduire les erreurs de saisies et d’uniformiser les processus compta -bles et de validation. D’autre part, ellesimplifie l’accès aux données de factu -ration. Elle contribue ainsi au respect des règles de paiement offrant aussi à l’entreprise l’opportunité de négocier de meilleurs escomptes avec ses four -nisseurs. Enfin, elle permet d’accroîtrel’activité sans alourdir les charges en ressources humaines.

GPO Magazine : Comment Everial ac-compagne les entreprises dans les pro-jets de dématérialisation des factures ?O. F. : En qualité de prestataire de ser-vices nous les accompagnons dans lamise en place de leur projet et nous leurproposons des solutions externaliséespour tout ou partie de dématérialisationdes factures fournisseurs et clients. Nousintervenons en amont, dans la phase deconseil, voire de réorganisation. En effet,pour que la mise en œuvre d’un tel pro-jet soit efficace et conduise à la perfor-mance de l’entreprise, il est importantd’impliquer les équipes. Nous cartogra-phions les processus existants, préconi-

sons des améliorations de flux et réali-sons la conduite du projet avec l’équipeclient. Enfin, nous les accompagnonsdans la mise en place d’un système dedématérialisation adapté à leurs problé-matiques métier.

GPO Magazine : Quels systèmes de dé-matérialisation des factures fournis-seurs êtes-vous amenés à préconiser ?O. F. : En externalisation partielle, nousmettons en oeuvre chez le client des solutions de scanérisation profession-nelles, simples et économiques. Nousrécupérons ensuite les images pour lestraiter et générer les flux. Hors site, lesfactures fournisseurs arrivent directe-ment sur notre centre de numérisationoù nous les traitons depuis l’ouverturedu courrier jusqu’à l’intégration desdonnées extraites post-numérisationdans le système comptable des entre-prises, et dans la mise en place de workflow de validation selon les règlesmétiers de chaque entreprise.

GPO Magazine : Quelle est la valeurajoutée d’Everial sur ce marché ?O. F. : Everial est une entreprise indus-trielle à taille humaine. Nous savonsnous adapter à tous types et tailles deprojets. Par ailleurs, Everial dispose del’offre de services la plus large du marchépour le traitement et la gestion du docu-ment tout au long de son cycle de vie.Enfin, avec plus de 5 500 clients, nouscouvrons tous les secteurs d’activité. ■

d’ExpertA v i s

Everial : La dématérialisation rendles entreprises plus productivesOlivier Faura, directeur marketing et communication duGroupe Everial, revient sur les différents bénéfices de ladématérialisation des factures pour les entreprises, et lesclés du succès de tels projets.

Olivier FAURADirecteur marketing et communicationdu Groupe Everial

Pour en savoir plus

N°Azur : 0811 23 12 12e-mail : [email protected]

Une PME spécialisée dans la loca -tion de matériel pour le secteur duBTP a choisi Everial pour l’accompa -gner dans la réorgani sation du traite-ment de ses factures clients. L’entre-prise, qui dispose de 70 agences,émet près de 2 000 factures par jour.Elle a donc profité du changement deson système comptable pour passerà la dématérialisation. « L’entrepriseentendait externaliser l’édition et l’ex-pédition de ses factures clients sous format papier et mettre en place unsystème d’archivage électronique à

valeur probante pour les doubles, pré-cise Olivier Faura. Nous l’avons accompagnée de bout en bout dans lamise en œuvre de ce projet : traitementéditique, coffre-fort électronique, au-tomatisation des flux, … ». Ce projet aconduit à une réduction de 40 % descoûts liés à l’édition et à l’archivagedes doubles des factures, désormaisélectroniques, et de 30 % sur la partieimpression, mise sous pli et envoi desfactures aux clients. La gestion des litiges a par ailleurs gagné en effica-cité et en qualité. ■

Dématérialisation des factures : des bénéfices rapidement indentifiables

Cas concret

49n°75 |Mars - Avril 2012

GPO Magazine : Tout d’abord, pouvez-vous nous présenter les principales activités d'Esker ? Emmanuel Olivier : Nous sommes spécialistes des solutions de dématéria-lisation et de gestion des documents etnous aidons les entreprises dans l'auto-matisation de tous leurs flux documen-taires. Esker propose aux entreprises des logi-ciels et des services à la demande permettant d’automatiser et de déma-térialiser la réception et l’envoi de tousleurs documents : factures fournisseurset clients, bons de commandes, lettresde relances, bulletins de paie, courrierscommerciaux et marketing… Tous les canaux de diffusion peuventêtre utilisés : courrier, fax, e-mail ou encore SMS. Pour cela, nous pro -po sons deux technologies : la solu -tion logicielle, et, depuis 2005, le modèle Cloud et Saas (Software as a Service) qui prend de plus en plus d'importance.

GPO Magazine : Quels avantagesune entreprise peut-elle trouverdans la dématérialisation ? E. O. : Par la réduction des coûts de papier et l'augmentation de la produc-tivité, la dématérialisation permet deséconomies immédiates. Mais au-delàde ce premier bénéfice évident, c'est laperformance globale de l'entreprise quis'améliore. L'automatisation des saisies permetd'éviter les erreurs coûteuses et préju-diciables pour la qualité de service, et la dématérialisation des flux permetd'aller plus loin, par exemple en matièrede marketing, en personnalisant la relation client.

GPO Magazine : Comment se passela mise en place d'un processus quibouleverse forcément les habitudesde l'entreprise ? E. O. : Nous commençons par un étatdes lieux avec notre client. Après avoirdéfini les problématiques à résoudre,nous proposons un plan de mise enœuvre et de réalisation. Le facteur humain étant essentiel, des actionsd'accompagnement et de formationsont également mises en place.

GPO Magazine : Est-ce que la déma-térialisation est réservée aux grandsflux et aux grosses structures ?E. O. : Nous aidons les entreprises àdématérialiser et à automatiser enmême temps. Nos solutions s'appli-quent tant pour des problématiquessimples que pour des réalisations sophistiquées dans de grands groupesinternationaux, mais aussi pour des PME.Se lancer dans la dématérialisation peutse faire progressivement. Je conseillesouvent de commencer soit par un document précis, la facture sortante parexemple, soit par un seul site de travail.Il sera toujours temps ensuite de géné-raliser le processus, en tenant comptedu feed-back des premiers utilisateurs.

GPO Magazine : Est-ce que la mise enœuvre de ces solutions coûte cher ? E. O. : L'entreprise peut en maîtriser lecoût en permanence, puisque la factu-ration se fait au document consommé,sur la base d'une volumétrie annuelle.Et l'entreprise est assurée d'être à jour,puisque nous suivons les évolutions surles documents réglementés, tant enmatière de signature électronique ouencore de durée d'archivage.

GPO Magazine : Quelle est la bonneapproche en matière de dématéria-lisation ? E. O. : La spécificité d'Esker est deconsidérer la problématique de manièreglobale, en traitant l'ensemble des fluxde l'entreprise, qu'ils soient sous formepapier ou dématérialisés. L'approchen'est pas uniquement technique, maisil s'agit bien de résoudre une probléma-tique globale en faisant adhérer tous lescollaborateurs à la solution. Choisir decommuniquer par e-mails pour ensuiteles imprimer systématiquement n'auraitaucun sens ! n

d’ExpertA v i s

Esker donne de la valeur à vos flux de documentsPlutôt que de subir la loi du papier et des documents àtraiter manuellement, toute entreprise a intérêt à setourner vers la dématérialisation et l'automatisation deses flux. Emmanuel Olivier, Directeur Général d'Esker,nous explique pourquoi.Emmanuel OLIVIER

Directeur Général d'Esker

Pour en savoir plus

ESKER SA10 rue des Émeraudes69006 Lyon - France

Tél : +33 (0)4 72 83 46 46Fax : +33 (0)4 72 83 46 40E-mail : [email protected]

En quelques mots

Fondée en 1985, Esker a son siège et son département Recherche et Développementà Lyon. Les 2/3 de son chiffre d'affaires sont réalisésà l'étranger, et notamment aux États-Unis.Esker compte en effet de grandes entreprisesinternationales parmi ses clients, mais aussibeaucoup de PME, de plus en plus intéres-sées par des solutions conjuguant réductiondes coûts et augmentation de la performanceéconomique.

49n°76 |Mai - Juin - Juillet 2012

GPO Magazine : Comment se portele marché de la vente à distance enAllemagne ?Roxane Rehahla : En Allemagne, lemarché de la vente à distance est trèsmature. Il ne faut pas oublier que l’Allemagne est un pays où la vente par correspondance s’est développée depuis de nombreuses années et où le e-commerce connaît également des tauxde croissance importants (+ 8.2 % en2011). Par ailleurs, l’Allemagne offre encore de nombreuses opportunités debusiness dans la vente à distance, notamment parce que certains consom-mateurs ne sont pas encore totalement

convaincus par la sécurité des échangescommerciaux transfrontaliers.

GPO Magazine : Quels sont les spéci-ficités du consommateur allemand ?R. R. : Le consommateur allemand aconstamment besoin d’être rassuré. EnAllemagne, une campagne de marketingdirect efficace passe par une approchepédagogique, surtout quand le produitvendu vient de l’étranger. Il faut égale-ment être particulièrement vigilant auxmessages diffusés dans le cadre des mailings. En effet, les associations de défense des consommateurs locales sonttrès actives. En termes de réglementation

sur les retours, les Allemands ont jusqu’à15 jours pour renvoyer leur marchandiseachetée par correspondance (contre 7 jours en France). Ils n’hésitent donc pas à commander le même produit enplusieurs tailles ou couleurs avant derenvoyer ce qui ne convient pas. En cequi concerne le mode de paiement, lesinternautes allemands effectuent leurpaiement par virement bancaire, à réception de la facture, contrairementaux consommateurs français qui règlentleurs achats dès la commande. Enfin, le recrutement de nouveauxclients dans ce pays passe beaucoup parla presse (achat d’espaces, encarts…)tandis que le on-line (emailings,…)fonctionne bien pour tout ce qui atrait aux opérations de fidélisation…Autant de spécificités qu’il convientde prendre en compte lorsqu’une entreprise souhaite se développer enAllemagne.

GPO Magazine : Une démarche danslaquelle DHL Global Mail propose deles accompagner ?R. R. : DHL Global Mail a pour vocationd’accompagner les entreprises tout aulong de leur développement, et dès laphase d’implantation, sur des marchéstels que l’Allemagne, en apportant duconseil et des prestations de marketingdirect adaptés aux spécificités locales.Nous avons, de cette manière, accom-pagné Atlas For Men lors de son déve-loppement en Allemagne. n

d’ExpertA v i s

DHL Global Mail accompagneles entreprises à l’exportDans le cadre de ses différentes missions, DHL Global Mail proposeson savoir-faire et son expertise pour aider les entreprises quisouhaitent se développer à l’export. Une compétence particulièrementreconnue sur le marché allemand.

Roxane REHAHLAConsultante marketing direct International chez DHL Global Mail

Pour en savoir plus

[email protected]

GPO Magazine : Pourquoi avoirchoisi l’Allemagne pour initiervotre développement à l’interna-tional ?Anne Ducret : Atlas for Men est unesociété française spécialisée dans lavente à distance (catalogue et Inter-net) de vêtements et d’accessoiresoutdoor pour hommes (chiffre d’affaires : 100 millions d’euros).C’est donc naturellement, et au regard de la maturité et des poten-tialités du marché allemand en ma-tière de VAD, que nous avons choisice pays en 2008 pour nous lancer àl’international.

GPO Magazine : Quel est le rôle deDHL Global Mail ?A. D. : Nous nous appuyons sur DHL Global Mail aussi bien pour lerecru tement de nouveaux clients quepour l’acheminement de nos colis. En matière de recrutement, DHL

Global Mail nousconseille ainsi surle choix des sup-ports dans les-quels nous com-muniquons. En2011, DHL GlobalMail a égalementgéré l’envoi de 5 millions de catalogueset assuré l’expédition de 700 000 colis auprès de 250 000 clients.

GPO Magazine : Quelles raisonsont motivé votre choix pour DHLGlobal Mail ?A. D. : Filiale de la Deutsche Post, noussommes assurés de la qualité de l’ache-minement de nos catalogues et colis.D’autre part, nous apprécions la proxi-mité client que la société nous proposeau travers de sa filiale française, ainsi queles conseils délivrés en matière de mar-keting direct sur le marché allemand,mais également autrichien et suisse. n

Trois questions à Anne Ducret Chef de groupe Marketing Allemagne chez Atlas For Men

Anne DUCRET

55n°78 |Novembre - Décembre 2012 - Janvier 2013

GPO Magazine : Quels sont les diffé-rents domaines d’expertise de Paragon?Marie-Line Timsit : Le cœur de métierhistorique de Paragon s’articule autourde la fabrication, le stockage et la dis-tribution de documents imprimés.(cartes de visites, têtes de lettre, fac-tures, bon de livraisons, pochettes, …)pour des entreprises de toute taille. Parallèlement à cette activité, Paragona développé depuis plusieurs annéesune large gamme de services technolo-giques, spécifiques et tournés vers lesdifférents métiers de l’entreprise : orga-nisation complète d’élections DP/CE sursupports papier comme Internet, solu-tions de dématérialisation (numérisa-tion, vidéo-codage, GED…) comme derematérialisation de documents (envoide courriers égrénés, avis d’échéances,factures, convocations, etc.), des ser-vices de pure logistique e-commerceB2B comme B2C, mais également desservices complets de marketing directdédiés aux points de vente.

GPO Magazine : Justement, quelsservices proposez-vous plus spécifi-quement aux entreprises qui dispo-sent de plusieurs points de ventes ?M.-L. T. : Nous leur proposons de lesaccompagner et de prendre en charge,via des solutions web performantes, ladéclinaison locale de la communicationde leur marque, sur tous supports, matériels comme immatériels (PLV, affiches, courriers, tracts, goodies,emailings, sms, spots radio, etc.). Notreaccompagnement démarre dès la phasede recensement des moyens de com-munication avec la direction marketingde l’entreprise, jusqu’à la mesure du retour sur investissement de leurs campagnes, au niveau local.

GPO Magazine : Concrètement, quelsmoyens mettez-vous à leur disposition ?M.-L. T. : Nous entendons délivrer à nosclients une solution clés en main. Nousmettons ainsi à leur disposition un portailweb2print, simple d’utilisation et rapideà déployer. À travers ce portail de com-munication à 360°, l’entreprise met à disposition de ses différents points devente les différents thèmes de commu-nication en relation avec les campagnesnationales. À charge ensuite pour le pointde vente de s’approprier ses thèmes, d’enpersonnaliser le contenu « variable » et deles décliner sur un ou plusieurs supportsde communication. Nous nous appuyonsalors sur la puissance de la Supply Chainde Paragon pour délivrer ce support dansdes délais courts et fiables, sur les pointsde vente ou directement dans les boîtesaux lettres de leurs clients ou prospects.Cette prestation répond aux besoins despetites comme des grandes entreprises.Prenons l’exemple de l’un de nos clientsconstructeur automobile qui se sert denotre portail pour lancer, auprès de sonréseau de concessionnaires, l’ensemblede ses opérations de marketing tellesque l’organisation de journées portesouvertes. Chaque concession ou agentautomobile peut ainsi, en son nom et enfonction de ses propres enjeux de datescomme de moyens, communiquer au-près de ses clients finaux comme de sesprospects, dans sa zone de chalandise,et générer efficacement et en quelquesclics du trafic dans son point de venteet ainsi accroître son chiffre d’affaires.

GPO Magazine : Et les avantages decette solution pour les entreprises ?M.-L. T. : Cette approche fournit auxordonnateurs de la visibilité sur les pratiques de communication de leurs

points de vente. Elle contribue à diffuserrapidement, auprès de leur réseau devente, tous les éléments nécessaires à la mise en place d’une campagnemarketing locale. Elle leur permet également de s’assurer, à travers descommunications mises à disposition surle portail, que les mentions légales del’entreprise et les chartes graphiquessoient respectées. Par ailleurs, elle res-ponsabilise leurs points de vente. Enfin,elle valorise l’apport de la directionmarketing auprès du réseau de vente.

GPO Magazine : Et pour les points devente ?M.-L. T. : Avec ce portail, les points devente bénéficient de campagnes decommunication personnalisées, com-plètes (mailings, PLV, tracts, etc.) etprêtes à l’emploi. Ils ont ainsi la possi-bilité de créer une campagne multi-canal efficace en moins de 10 minuteset à moindre frais. Cette approche représente pour eux une véritable opportunité de booster leur chiffre d’affaires très rapidement. ■

d’ExpertA v i s

Paragon met son expertise au service du marketing des entreprisesParagon capitalise sur son savoir-faire historique lié àl’impression pour proposer aux entreprises en modefranchisé ou organisées en réseau de vente, un portail decommunication marketing web2print multi-canal, pouraccroître son chiffre d’affaires.

Marie-Line TIMSITDirectrice Commerciale de « Paragon Points de Vente »

Pour en savoir plus

Marie-Line Timsit Ligne directe : 01 46 49 41 [email protected]

Paragon en quelques chiffres

CA Groupe : 180 millions d’euros

CA France : 115 millions d’euros

1 360 collaborateurs

20 localisations en Europe

47n°78 |Novembre - Décembre 2012 - Janvier 2013

GPO Magazine : Quelle est la voca-tion première de Tétris ? Mathias Grossman : Spécialisée dansl’aménagement des espaces tertiaires,Tétris propose aux entreprises une offreglobale intégrant toutes les prestationsliées aux travaux d’aménagements, depuis le conseil et la conception jusqu’àl’assistance au transfert, en passant parla définition des plans, les prestations desecond-œuvre ou encore l’aide au choixde mobilier. À cet effet, nous gérons l’ensemble des corps de métiers avec unengagement contractuel en termes dedélais, de technicité et de budget. Poursimplifier l’ensemble des process liés ànos missions, nos clients disposent d’uninterlocuteur Tétris unique qui le suit etl’assiste pendant toute la durée de sonprojet d’aménagement.

GPO Magazine : Quelle est la légiti-mité de Tétris sur ce marché ? M. G. : Tétris est née du rachat en 2003du fond de commerce de la société Damier, contractant général*. Depuiscette acquisition, nous avons capitalisésur l’expertise des collaborateurs qui ontune grande expérience de ce métier. Notreentrée en 2007 dans le groupe JonesLang LaSalle, un des leaders mondiauxdu conseil en immobilier d’entreprise,conforte notre positionnement marchéet notre légitimité en qualité de contrac -tant général et de conseil. Depuis 2010,nous nous attachons à développer notreprésence à l’international. À ce jour,nous comptons des bureaux dans 16

villes de la zone EMEA. Une stratégie quinous permet notamment d’accompa-gner les entreprises qui ont des projetshors de France et inversement.

GPO Magazine : La force de Tétrisrepose également sur l’expertise deses collaborateurs ?M. G. : En effet, tous nos cadres ontentre 15 et 20 ans d’expérience sur le métier d’aménagement d’espaces.D’ailleurs, le turnover est, chez Tétris,très faible. Nos collaborateurs ont acquis une forte culture des « clientsutilisateurs », des PME aux grandsgroupes multinationaux. Ils sont répar-tis en différents départements selon unbusiness model que nous dupliquonssur l’ensemble de nos bureaux, enFrance comme à l’étranger : bureaud’étude, direction commerciale, direc-tion des travaux et ingénierie. Pour lesmarchés spécifiques, tels que l’hôtelle-rie ou le retail, nous avons égalementune équipe dédiée, avec des expertises particulières. Cette organisation et lesavoir-faire de nos collaborateurs nouspermettent aujourd’hui de bien appré-hender les enjeux des entreprises enmatière d’aménagement d’espaces detravail, et de leurs proposer des solu-tions sur-mesure. ■

d’ExpertA v i s

Tétris, acteur historique de l’aménagement de bureauxSpécialisée dans l’aménagement de bureaux, Tétris capitalisesur l’expertise et le savoir-faire de ses collaborateurs pourrépondre à tous les besoins des entreprises depuis la concep -tion jusqu’à la réalisation de leurs espaces de travail.

Mathias GROSSMANDirecteur Général Tétris France

Pour en savoir plus

DESIGN & BUILD

Immeuble Le Berkeley19/29 rue du Capitaine Guynemer92903 Paris La Défense CedexL.D : +33 (0)1 49 00 32 51e-mail : [email protected]

* Le Contractant Général propose à son client une offre clé enmain qui comprend la conception des aménagements et laréalisation des travaux avec les assurances nécessaires.

Depuis 2011,Tétris accompagne unefiliale banque de détail d’un grandgroupe bancaire français, dans l’op-timisation de ses espaces de travail.« Ce client avait alors une double problématique, explique MathiasGrossman. Il entendait libérer l’un des3 immeubles qu’il occupait dans unquartier d’affaires de Paris pour ratio-naliser ses coûts, tout en améliorant leconfort de ses collaborateurs ». Encollaboration avec la direction archi-tecturale de ce client, Tétris a com-mencé à travailler sur l’étude du projet et l’audit de l’existant puis adéfini un plan d’aménagement desespaces et un chiffrage. La phasesuivante, de transfert et de mobilitédes salariés pendant les travaux, futparticulièrement délicate à mener.« Ce projet qui concernait plus de 800personnes, a conduit à 1 500 mouve-ments, précise Mathias Grossman.Notre mission consistait notamment à

réduire les impacts de ces mouve-ments sur le quotidien des collabora-teurs. Nous avons à cet effet travailléen étroite collaboration avec certainesde leurs équipes internes, tel que le service informatique ». Maîtred’œuvre des travaux, Tétris s’estégalement occupé du réaména -gement des espaces, du pilotage etde la réalisation des travaux : clima-tisation, ventilation, courant fort,courant faible, réfections des sols etdes murs, pause de faux plafonds etde cloisons… « Ces travaux et cesréaména gements ont permis de ratio-naliser l’espace de travail des colla -borateurs tout en leur garantissant unconfort de travail supplémentaire »,ajoute Mathias Grossman. La banquede détail a pu ainsi libérer près de5 000 m² de bureaux qu’elle avait enlocation et s’affranchir des coûts quiy étaient associés tant au niveau desloyers que des charges. ■

De trois à deux immeubles pour une banque française

Réalisation concrète