aveurs Dansdeux cassur · imposent à leurs fournisseurs. Plus question de faire moins cher en...

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aveurs Dans deux cas sur Longtemps, avec les produits des hypers, on en avait surtout pour son argent. A force de nouvelles recettes et de tests consommateurs, le goût est aujourd'hui au rendez-vous. A u cœur de la Beauce, chez le laitier No- vandie, filiale d'An- dros, un blockhaus: le centre de R & D, accessible à une poignée de sa- lariés seulement. «Nous avons deux ou trois secrets à proté- ger», sourit Arnaud Rapp, res- ponsable grands comptes de l'entreprise. AI' abri des regards se trouve en effet une usine mi- niature (cuves, lignes de pro- duction et systèmes de refroi- dissement) vouée à l'élaboration de nouvelles recettes. Une di- zaine d'ingénieurs cuistots y concoctent chaque année 600 prototypes de mousses, liégeois et brassés. Pour Mamie Nova et Bonne Maman, les marques du groupe? Non, ce labo crée ex- clusivement des desserts estam- pillés Leclerc, Carrefour ou Au- chan. Et pour cause: Novandie fabrique près de 250 000 tonnes de yaourts par an (2,5 milliards de pots!) pour le compte des hypers français. De quoi assouvir l'appétit des consommateurs pour les mar- ques de distributeurs (MDD). Toutes enseignes confondues, elles représentent en volume 36% des ventes de produits alimentaires. Dans certains rayons, elles écrasent même les LA COMPOSITION DE NOTRE JURY Jean-Michel Cohen, nutrition- niste; Martial Enguehard, chef cuisinier (Chef Martial) ; Laurent Boudahout, consultant chez CCDessert ; Vincent Vibrac, consultant chez gement de l'intelligence ieRouge, grands noms: en 2008, au der- nier pointage, 80,8% des mé- langes de légumes surgelés, ou encore 72,9% des saucisses en conserve et 65,9% des saumons fumés étaient étiquetés Casino, Carrefour, Système U, etc. «Les MDD ne se contentent plus d'être 20 à 25% moins chè- res, note une ancienne ache- teuse de la grande distribution. ( Depuis dix ans, leur succès ré- compense aussi l'amélioration de leur qualité.» La dégustation que nous avons organisée fin mars à Paris le confirme. Réuni à l'Atelier culinaire Chef Martial, notre jury - un cuisinier, une critique gastronomique, deux consul- tants, un nutritionniste et une journaliste de Capital- a com- paré à l'aveugle quinze types de produits: jambon, noix de Saint-J acques, brownie, jus d'orange ... et même un café en dosette (lire page 60). Ver- dict? Certaines marques, comme Bordeau Chesnel, sont plébiscitées, mais, deux fois sur trois, les recettes des distribu- teurs sont jugées meilleures. Guidés par leurs seules papilles, nos experts ont sanctionné le ta- rama Blini, le saumon fumé La- beyrie ou la Danette, au profit de leurs rivaux signés Auchan, Monoprix et Intermarché. L'ambitieux objectif des en- seignes - vendre, sous leur logo, des produits au moins aussi bons que les équivalents de marque - semble donc atteint. Grâce, d'abord, aux normes qu'elles imposent à leurs fournisseurs. Plus question de faire moins cher en lésinant sur la qualité. Sur le site quirnpérois de Meral- liance, un gros producteur de saumon fumé, les poissons Suite page 56~ Premier produit testé' le JUS d'orange. Rillettes p-ur porc La filiale du groupe Bongrain produit des rillettes MDD, mais garde le secret de sa propre recette. Temps et tempéra- ture de cuisson, morceaux de viande choisis? Mystère, _""':;'=-=_..J mais notre jury a adoré le goût et l'aspect artisanal. Loin de la médiocrité des hypers: l'aspect des rillettes U a été comparé à celui «de la nourriture . pour animaux». ~ * Prlx pour un pot de 220 g. , : ; l':::::::::::::::;:~:~~:~~~~~~~::~:~:~:~:~~::::::::~: ~: étoilée et sa recette ~: de Saint-Jacques. ~: Robuchon (Fleury 8: Michon) l'emporte !: ave~s~spttoncles ;( : ~ ~ cUl~mes~ a sauce ~u ~: Carrefour (4 30€) Noilly, tres parfumes. r.: 12/20 La version light de 15: Senderens (Carre- ~: four), aux petits légu- ê: mes, est jugée fade .. 5: Troigros pour Casino? ~i Le jury salue l'emploi !g: de vraies noix (et g: non de pétoncles), '" : mais juge le plat ~: trop «industriel». ~L ;

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Page 1: aveurs Dansdeux cassur · imposent à leurs fournisseurs. Plus question de faire moins cher en lésinant sur la qualité. Surlesitequirnpérois de Meral-liance, un gros producteur

aveurs Dans deux cas surLongtemps, avec les produits des hypers,on en avait surtout pour son argent. A force denouvelles recettes et de tests consommateurs,le goût est aujourd'hui au rendez-vous.

Au cœur de la Beauce,chez le laitier No-vandie, filiale d'An-dros, un blockhaus:le centre de R & D,

accessible à une poignée de sa-lariés seulement. «Nous avonsdeux ou trois secrets à proté-ger», sourit Arnaud Rapp, res-ponsable grands comptes del'entreprise. AI' abri des regardsse trouve en effet une usine mi-niature (cuves, lignes de pro-duction et systèmes de refroi-dissement) vouée à l'élaborationde nouvelles recettes. Une di-zaine d'ingénieurs cuistots yconcoctent chaque année 600prototypes de mousses, liégeoiset brassés. Pour Mamie Nova etBonne Maman, les marques dugroupe? Non, ce labo crée ex-clusivement des desserts estam-pillés Leclerc, Carrefour ou Au-chan. Et pour cause: Novandiefabrique près de 250 000 tonnesde yaourts par an (2,5 milliardsde pots!) pour le compte deshypers français.

De quoi assouvir l'appétit desconsommateurs pour les mar-ques de distributeurs (MDD).Toutes enseignes confondues,elles représentent en volume36% des ventes de produitsalimentaires. Dans certainsrayons, elles écrasent même les

LA COMPOSITIONDE NOTRE JURY

Jean-Michel Cohen, nutrition-niste; Martial Enguehard,chef cuisinier (Chef Martial) ;Laurent Boudahout, consultantchez CCDessert ; VincentVibrac, consultant chez

gement de l'intelligenceieRouge,

grands noms: en 2008, au der-nier pointage, 80,8% des mé-langes de légumes surgelés, ouencore 72,9% des saucisses enconserve et 65,9% des saumonsfumés étaient étiquetés Casino,Carrefour, Système U, etc.«Les MDD ne se contententplus d'être 20 à 25% moins chè-res, note une ancienne ache-teuse de la grande distribution. (Depuis dix ans, leur succès ré-compense aussi l'améliorationde leur qualité.»

La dégustation que nousavons organisée fin mars à Parisle confirme. Réuni à l'Atelierculinaire Chef Martial, notrejury - un cuisinier, une critiquegastronomique, deux consul-tants, un nutritionniste et unejournaliste de Capital- a com-paré à l'aveugle quinze typesde produits: jambon, noix deSaint-J acques, brownie, jusd'orange ... et même un caféen dosette (lire page 60). Ver-dict? Certaines marques,comme Bordeau Chesnel, sontplébiscitées, mais, deux fois surtrois, les recettes des distribu-teurs sont jugées meilleures.Guidés par leurs seules papilles,nos experts ont sanctionné le ta-rama Blini, le saumon fumé La-beyrie ou la Danette, au profitde leurs rivaux signés Auchan,Monoprix et Intermarché.

L'ambitieux objectif des en-seignes - vendre, sous leur logo,des produits au moins aussibonsque les équivalents de marque- semble donc atteint. Grâce,d'abord, aux normes qu'ellesimposent à leurs fournisseurs.Plus question de faire moinscher en lésinant sur la qualité.Sur le site quirnpérois de Meral-liance, un gros producteur desaumon fumé, les poissons

Suite page 56 ~

Premier produit testé' le JUS d'orange.

Rillettes p-ur porc La filiale du groupeBongrain produitdes rillettes MDD,mais garde le secretde sa propre recette.Temps et tempéra-ture de cuisson,morceaux de viandechoisis? Mystère,

_""':;'=-=_..J mais notre jury aadoré le goût etl'aspect artisanal.Loin de la médiocritédes hypers: l'aspectdes rillettes Uaété comparé à celui«de la nourriture

. pour animaux».~ * Prlx pour un pot de 220 g. , :

; l':::::::::::::::;:~:~~:~~~~~~~::~:~:~:~:~~::::::::~:~~~L~:~:a:t~~~~::::::::::i~ : étoilée et sa recette~ : de Saint-Jacques.~ : Robuchon (Fleury8: Michon) l'emporte!: ave~s~spttoncles;( : ~ ~ cUl~mes~ a sauce ~u~ : Carrefour(4 30€) Noilly, tres parfumes.r.: 12/20 La version light de15: Senderens (Carre-~ : four), aux petits légu-ê : mes, est jugée fade ..5 : Troigros pour Casino?~ i Le jury salue l'emploi!g: de vraies noix (etg : non de pétoncles),'" : mais juge le plat~ : trop «industriel».~ L ;

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trois, lesMDD l'emportent

Saumon fumé de Norvègg Si Labeyrie fait étatde tests consomma-teurs positifs, nosexperts ne sont pasd'accord. Ils ontjugé le saumonleader trop rose,trop brillant, tropindustriel. Le goût?

-.;;;...;,-=~;.....-, Trop fumé, trop salé,trop gras. Monoprix(bon goût) et U (bienfumé) s'en sortentbeaucoup mieux.Rien d'étonnantdonc si les MDDs'octroient plus de60% du marché.~ * Prix pour un paquet de 2 tranches.

: :.............................................................................................................................

1:::.' Biscuits au chocolat au lait Bien que les trois 1:::'

recettes comportentexactementle même taux dechocolat au lait(48%), notre jury

Système U (0,90 €) en a mieux retrouvé15/20 le goût dans le

biscuit U (son pro-ducteur de longuedate: Morina-Baie). Il faut direque les MDDsesont taillé une joliepart du marché

onoprix (1,16 €) total de la biscuite-10/20 rie, avec environ

'1 40% des volumes.: :

Tarama œufs de cabillaud Là aussi, le leaderdu tarama, Blini,avance des testsplus flatteurs quele verdict de notrejury, qui relèveun petit goût demayonnaise entube. Sans faire

_.....;:a.;;;";;'-_..J l'unanimité, leproduit Auchan asemblé plus sa-voureux. Peut-êtreparce qu'ilcontient 25%d'œufs de cabil-laud, contre20% chez Blini.

Auchan(2,64€*)

8,5/20

* Prix pour un pot de 250 g.

Blini (2,99€*)5/20

r········cï~èm·e··(ïesse~ichoco"ïai·····~~;~·~·~·~~·~:~~~~..-:ration régulière desa recette, la crèmede Danone estjugée un brin gélati-neuse et fade. ChezIntermarché, la tex-ture est onctueuseet le goût intense.

_-=a.;;;";;'---I Comme pournombre d'autresproduits, l'enseignea ses propres usinesde crèmes dessertset multiplie lesessais: saveur ma-caron, chocolat sur

..~.~.r.i~.p.?~~.~.p.?t~............................•................................ ~~~~.~.~.~~.~~...:: •..•.....•.... !Prix relevés début avril à Paris (SystèmeU, Intermarché, Monoprix, Casino)et en banlieue (Auchan, Carrefour,Leclerc).

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Lesenquêteurs des hypers inspectent les champs~ Suite de la page 54arrivent après 12 à 14 mois enmer et 6 en eau douce. Ils sontpréparés puis salés au sel sec -bannie, l'injection de saumuredans la chair, une techniqueplus rapide et moins chère. Unefois les nerfs, les parties grasseset l'essentiel du muscle brun re-tirés, les filets sont découpés entranches de 30 grammes mini-mum. Pas une fois le saumon

n'aura été congelé. Malgré tout,l'industriel s'y retrouve: fournirla grande distribution lui permetde réduire à néant les frais demarketing et de se garantir degros volumes de production. Enéchange, les enseignes impo-sent des cahiers des charges mi-nutieux. «Nous nous engageonssur l'origine des ingrédients,l'absence d'OGM ou la tailledes fruits utilisés», énumère

Leclerc est fier deson soda, sorti de-vant le vrai Cocadans les tests inter-nes. Mais notrejury ne le trouvepas vraiment àla hauteur. Quantà l'Intermarché,il lui est reprochéun goût de «siropcola» trop dilué,voire de «liquidevaisselle». Cocarésiste: peut-êtrel'effet d'un marke-ting très efficace- •••~,.l de l'américain.

l Coca-Cola (1 ,30 €*)

~ J2/20

: :

~····················c·arottë·!;râ~·ées··············~~.;~~~~;~.~:~.;~~~convaincu nosexperts: «Commela sauce brûle lelégume, les pro-ducteurs doiventajouter quantitéde colorants et lde conservateurs», lexplique le chef ~Martial Engue- lhard. Moins colo- ~rées, plus cra- ~quantes et plus ~savoureuses, les lcarottes de Carre- ~four s'en sortent .un peu mieux.

~l~~~~~~~~g:Q~ ·PriXlxu300g.E: :

Carrefour (0,99 €*)

9,5/20

56 Capital Mai 2010

Joël Saint-Vanne, le directeurgénéral de Dailycer, le plus grosfournisseur européen de céréa-les MDD. Son blé? Dur, pourplus de croustillance, et cultivéen Provence. Son maïs? Bienjaune, dégermé, en gros grains.Pas question de filouter: les en-seignes envoient chaque annéeun expert inspecter le site, pour-tant multicertifié (ISO 9000,IFS, BRC. .. ). Chez un impor-

tant producteur de légumes sur-gelés, Gelagri, les enquêteurssont même conduits jusque surles terres des agriculteurs. Et, àen croire un fournisseur de bis-cuits, «toutes les enseignes sontaussi pointilleuses».

Mais c'est le prix à payer pourrelever le défi qu'elles se sontfixé: ne pas lancer un produit siles tests consommateurs ne lui

Suite page 58 ~

Prix relevés début avril à Paris (Système U, Intermarché, Monoprix, Casino) et en banlieue (Auchan, carrefour, Leclerc).

Seul à ressemblervraiment à unbrownie et non àun cake, le gâteauLeclerc sort vain-queur. Pas de quoiestomaquer lestroupes de la Sca-mark (l'entité de140 salariés chargéedes MDD chezLeclerc) : lors d'unrécent test, 80%des consommateursse disaient prêts àracheter le produit,contre 53% pour lecélèbre Brossard.

Jambon blanc supérieurumm

80NPARIS~.'\ ..

~"'-

~* Prix pour un paquet de 4 tranches.

Sceptiques face àl'aspect reconstituédu jambon Casino,nos testeurs en ontfinalement appréciéle goût. Celui deCarrefour a été jugétrop luisant, trop roseet trop salé, tandisque le jambon Herta,pourtant plus appé-tissant, a pâti de sonfumé un peu tropartificiel. Par contre,les marques des dis-tributeurs ne présen-tent aucun avantage

_.....;~;.;.._--' prix sur ce produit.: :

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Leclerc organise environ 1500 dégustations par an~ Suite de la page 56décernent pas une note égaleou supérieure à celle de la mar-que. Chaque année, Système Ucommande 900 dégustations decakes, boissons et plats cuisi-nés, Leclerc environ 1500 etCarrefour 2 500. A chaque fois,une soixantaine de volontairesévaluent à l'aveugle la texture,l'aspect et le goût. Au menu,nouveaux produits, mais aussi

des recettes retravaillées, poursuivre les évolutions des gran-des marques. «Il suffit de quel-ques mois pour les imiter»,confie un fournisseur.

Il arrive pourtant que les hy-pers calent. Certaines marquessont de tels mythes - Coca-Cola,Nutella ... - que les MDD,même quand elles rivalisent lorsdes tests à l'aveugle, terminentKO en rayon. Parfois aussi, la

réplique est rendue impossiblepar les brevets associés à une in-novation, comme pour les Mi-kado de LU, ou par un processde fabrication difficile à repro-duire. Chez N ovandie, on avouequ'égaler le feuilleté de Nestlé(une alternance de disques dechocolat dur et de mousse) nesera pas une mince affaire.

Mais ces révolutions restentrares, car coûteuses. Le plus

souvent, les grands groupes secontentent d'innover à la marge.Quand ils ne sont pas reléguésen position de suiveur. La crèmedessert type Danette à l'abricotou à la fraise? Signée Leclerc.Le macaron sans gluten? Au-chan. Et le sirop pour cocktails,ultraconcentré, à la violette ouau caramel? Super U. La guerredes papilles ne fait que com-mencer. Claire Badere

Com~ote sans sucre

t•. "'--__ .~.c•.•...~~~~

qAA4 ~c.teJte4ttj{)ui:é.I

Pomme Nature

Avec son «bongoût de pomme»,Materne remportele combat des com-potes. Son atout?La variété de fruitschoisis, qui sontlégèrement acidu-lés et granuleux.Mais Auchan n'estpas loin. Logique:sa purée comporteplus de pommes(99,7% contre99%) pour la

••. même teneurMonoprix(1 ,35 €*) en sucre_.,.;9;;:.~,;;.20;;;...--...I (10,3 grammes).

Jus d'orange

* Prix pour 1 1.

Trop sucré, le Tro-picana a été battupar le produit U,jugé plus équilibré.«Irouver le bonmélange, la bonneacidité, exige denombreuses dégus-tations, note MarcGunther, directeurde la filière MDDde Système U.Et, chaque année,tout est à refairecar, en fonctiondes récoltes, lesapprovisionnements

_-=;:...;;..;....-' changent!»* Prix pour 4 pots.

; ;. .

Les chips d'Inter-marché ont séduitnos jurés grâce àleur croustillance,leur aspect tradi-tionne~ et leur vraigoût de pommede terre. L'autreMDD, U,par

-r;:::::;::::.::::; ...•contre, manquede couleur et de

~ ::' saveur. Sur ce cré-i:I neau, plus d'uns , produit sur deux~ : est vendu sous unei: marque de distri-co: buteur (source~ ~ 'PIixJXlUl"150 g. PLMA).~: _ :

~ ·Tab·o·lïié·ori·entaï ~~·~;~;~·~~ ~semoule sépare letaboulé Martinetde celui d'Auchan.Et pour cause: ledistributeur suit àpeu de chose près

PierreMartinet(1,07 €*) la même recette .• 13/20 que le traiteur '

(huile d'olives, poi- !vrons, raisins, ci- ,tron). Monoprix a !tenté l'originalité !(concentré d'orange :et vinaigre de !tomate). Sans ,grand succès auprès!

:..~.:.:~.~~.r.~?o.~ ~.~.~.~.~~~!.~:.:j

58 Capital Mai 2010Prix relevés début avril à Paris (Système U, Intermarché, Monoprix, Casino) et en banlieue (Auchan, Carrefour, Leclerc).