AVEC

Marijo

OuzbékistanLe kyzyl koum

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Le désert du Kyzyl Koum (sable rouge), s’étend sur 300 000 km2, au Kazakhstan et en Ouzbékistan. Ce désert n’est pas fait seulement de sable. Il est recouvert d’une végétation importante. Les Russes se sont lancés à la conquête de ce vaste espace désertique à la fin des années 50 et ont transformé une grande surface en terre fertile, grâce au développement des ressources locales (notamment le gaz) et à une irrigation intensive transformant ainsi ce qui était nommé la « Route de la faim ». Des villes comme Navoï, se sont développées. La population est passée de5 000 à un million aujourd’hui.

On y trouve rivières et lacs.

La maigre végétation de ce lieu, permet la présence de troupeaux.

Je dois avouer que j’ai beaucoup de difficultés, malgré toutes mes recherches, à localiser les limites du Kyzyl Koum… Les images précédentes évoquent, un peu, un paysage dénudé, apparenté à l’image que nous nous faisons du désert, mais quand on y retrouve des espaces verts avec des cultures, même si elles sont, complètement, le fruit du travail de la main humaine, difficile d’en évoquer un… Et quand ce sont des villes importantes que l’on qualifie d’oasis, c’est encoreplus déconcertant!!!

Une flore toute délicate…

En se dirigeant vers le Nord, en direction de Nurata, on traverse, peu après Navoï, la zone de collines de Karataou. Près des gorges de Sarmich qui offrent plus de 3 000 pétroglyphes, il nous est donné d’en découvrir quelques uns réalisés à partir de l’âge du bronze.

Dans ces rochers, les découvertes…

De vrais chameaux… à deux bosses!

Installés pour la nuit, près du campement.

Autour de Nourata, plus d’Ouzbeks. Cet espace est peuplé par des Tadjiks. C’étaient des nomades qui se déplaçaient avec leurs yourtes et leurs troupeaux. Maintenant, ils sont devenus presque complètement sédentaires, occupant même, souvent, des maisons construites en dur. Seuls quelques individus se déplacent avec les troupeaux. Des nuits sous yourtes sont proposées aux touristes.

Le campement dans la nuit…

Feu, feu, joli feu…

… et complainte avec instrument traditionnel.

Le campement dans l’humidité du matin…

L’intérieur de la yourte.

Le thé dans une famille de nomades

sédentarisés.

Avec la rosée…

Retour au campement.

Un peu plus au nord, nous allons découvrir le lac Aïdarkoul. Il s’étend sur plus de 200 km dans le désert. Il a été créé, en 1969, par la construction, au Kazakhstan, du réservoir de Chardara qui retient les eaux du Syr Daria. Sa beauté est grande. Mais peut-il compenser la disparition de la mer d’Aral ?

Avant de quitter les lieux, nous avons pris un repas dans une petite gargote non loin du lac, perdue dans l’immensité. Or, c’était le 7 mai 2007 et c’est là, qu’en entendant prononcer son nom à la radio, nous avons appris l’élection du Président de la République française… Notre guide a pu nous confirmer que nous avions bien compris! Avoir cette nouvelle alors que nous nous sentions si loin, était totalement stupéfiant…

Musique : Art du Dotar Chupan

Documentation : Guides Olizane et Petit Futé

Photos, conception et réalisation :Marie-Josèphe Farizy-Chaussé

Juillet 2007

marijo855@gmail.com

A bientôt