AVEC MARIJO
description
Transcript of AVEC MARIJO
AVEC MARIJO
AU
MYANMAR
Birmanie ou Myanmar ? Le mot Myanmar est plus littéraire alors que Bama ou Bamar est plus familier. C’est de ces derniers que viennent Burma en anglais et Birmanie en français.
En fait, le pays a changé plusieurs fois d’appellation. En 1974, il est devenu « République socialiste de l’Union de Birmanie » puis en 1988 « Union de Birmanie » et en 1989, « Myanmar ». Plus récemment, le 21 octobre 2010, nouveau changement pour devenir « République de l’Union du Myanmar ». Au même moment, le drapeau utilisé depuis 1974, ci-haut, a été remplacé par celui que l’on voit ci-dessous. Le jaune représente la solidarité , le vert la paix, la tranquillité et l'environnement verdoyant du pays, le rouge la valeur et l'esprit de décision. L'étoile évoque « l'existence perpétuelle de l'Union consolidée ».
No 6
VIE
RURALE
Dès que nous avons quitté la capitale pour atterrir dans la région de Pagan, nous avons eu l’impression de revenir un siècle en arrière… Et ce fut la même chose dans toutes les campagnes traversées. En
dehors des grands axes, dans les villages, on retrouve beaucoup de chemins de terre. Les maisons sont
construites en bambou tressé et l’agriculture se fait avec un équipement fort rudimentaire.
La Birmanie fut, au siècle dernier, le grenier à riz de la planète. Hélas, la production s’est effondrée et le Myanmar
de nos jours doit même importer pour répondre à ses propres besoins… Pourtant
l’agriculture occupe encore les trois-quarts de la population.
On y trouve de la canne à sucre, du millet, du sésame,
du maïs, des haricots, de l’arachide, du piment, du thé
et… de l’opium!
A moins qu’ils ne soient traversés par une voie à grande circulation, les villages sont dotés de chemins de terre ou de
sable…
Les maisons, comme les balustrades, sont réalisées avec du bambou. Dans la région de Pagan, elles ne
sont pas sur pilotis.
Le bambou est, la plupart du temps, harmonieusement
tressé. A droite, les récipients pour conserver l’eau.
Une épicerie à New-Pagan avec la tenancière et sa petite fille au
visage bien protégé par le maquillage au tanaka, provenant
de l’écorce d’un arbre.
Dans le petit village de Kya Su Gyin, les récipients de
cuisine envahissent la cour… A gauche, encore les
récipients pour l’eau de consommation
Dans le même village, une maison sur pilotis et une pièce familiale à même le
sol. Nous verrons davantage de maisons sur
pilotis en nous rapprochant de Mandalay mais sans pouvoir nous
arrêter pour les photographier...
Dans un village un peu plus aisé, en débarquant du ferry qui nous a
fait traverser l’Irrawaddy, à proximité de Pakkoku.
L’un des moyens privilégiés de circulation, avec la moto.
Hommes et femmes portent le longgey, jupe longue,
large et droite, qu’ils drapent autour de la taille. Celle des hommes est plus sobre, de
couleur unie ou avec un motif très fin.
Le travail du mil
Il est battu pour récupérer les grains puis secoué dans de grands
vans pour le dégager des déchets et de la
poussière.
Le vannage
Dans les petits villages, les pompes sont souvent peu
nombreuses et l’approvisionnement en eau
nécessite un transport difficile.
Dans les localités plus importantes, l’eau est
amenée par des tuyaux dans des cuves auprès
desquelles on procède à la toilette ou au lavage du
linge.
Quand un cours d’eau se trouve à proximité, c’est là que l’on procède.
En bordure de route, le berger et son petit
troupeau.
Le labourage
Cet homme va chercher, à la rivière, l’eau nécessaire pour
arroser ses plantations.
Autres plantations : cocotiers et bananiers.
Les pomélos sont énormes et délicieux! Pour les déguster, leurs quartiers doivent être
débarrassés de la pelure résistante qui les enrobe.
A Pagan, champ de haricots.
D’ici quelques années, un grand pont facilitera la traversée de l’Irrawaddy.
En attendant, il faut utiliser bateaux et
ferrys. Ces constructions se trouvent au point d’embarquement!
L’arrivée d’un bateau et le transport de la
marchandise par les femmes.
Arrivée du ferry
Le tablier de planche va s’abaisser et le débarquement se fera directement sur le chemin
de terre.
Après le débarquement, un
nouvel embarquement
commence immédiatement. Il
peut demander beaucoup d’habileté!
Pour traverser une plus petite rivière, une modeste embarction.
L’école d’un petit village : Thet.
A la sortie de l’école, une envolée de moineaux comme dans toutes les écoles du monde!
Halte avec pompe à essence!
Transports en commun…
La voie à grande circulation qui traverse Nyamung Oo à proximité de Pagan. Ce village possède un
marché très important.
Aux abords du marché.
Pas de comptoir! Tout se passe directement sur le
sol.
Les enfants
sont gardés
sur place.
Ci-contre,
un berceau
Là, c’est un papa très fier de son rejeton qui s’en occupe!
En haut à gauche, du poisson séché. Pour les
viandes, une petite estrade…
Un autre marché pour les produits usuels de la vie
courante.
Malgré la pauvreté, la technologie commence à faire son entrée!
Vannerie utilitaire
Au marché, les couturières.
Le repos, cela semble être pour les hommes
seulement!
Réparateur de systèmes électroniques!
Transport de la marchandise!
Un voyage tel que nous l’avons réalisé a quelque chose de frustrant : l’impression de ne pouvoir vraiment connaître le pays, sa population, son mode de vie… On visite davantage des sites, des édifices…
Je suis bien consciente que je n’ai pu livrer, dans ce diaporama, que des vues très parcellaires de la ruralité. Je voudrais quand même insister sur la gentillesse du peuple birman qui accueille toujours les étrangers que nous sommes avec le sourire et cherche même à se faire mieux connaître, nous montrer ce qu’il est, ce qu’il fait!
Ce voyage restera pour moi une somme de merveilleux souvenirs…
Musique : Musique du Myanmar – Hsaing Waing The’mi Maia Mon to’
Documentation : Birmanie, guide Nelles et Birmanie (Myanmar), guide Mondeo, Ariane Tours.
Photos, conception et réalisation :Marie-Josèphe Farizy-Chaussé
Février 2011
AU REVOIR