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AVEC MARIJO. PELERINAGES EN ARDECHE. - PowerPoint PPT Presentation

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MARIJO

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PELERINAGES

EN

ARDECHE

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Tous, nous connaissons, au moins de nom, les grands pèlerinages de la chrétienté, tels que ceux de Jérusalem, Saint Jacques de Compostelle, Fatima, Lourdes… Il existe, par ailleurs, un grand nombre de pèlerinages plus locaux, méconnus, des lieux où l’on peut, cependant, retrouver une aussi grande ferveur. Des chrétiens ont décidé un jour d’honorer et implorer la Vierge Marie ou un saint qui a vécu là.

Récemment, malheureusement un jour de pluie, il m’a été donné d’en découvrir deux, célèbres en Ardèche.

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Ardèche

L’Ardèche est un département

français situé à l’ouest du Rhône,

sur la bordure orientale du

Massif central. Son chef-lieu est Privas. Il offre

une nature belle et généreuse, des

sites spectaculaires, mais c’est aussi

un lieu de pèlerinage,

principalement à Lalouvesc (qui se

prononce Lalouvet)

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Lalouvesc est un petit village situé dans les monts du Vivarais, sur un balcon naturel qui domine la vallée du Rhône, au carrefour de plusieurs voies antiques. Par beau temps, ce qui n’était pas le cas lors de ma visite, on peut y admirer la chaîne des Alpes et même le Mont-Blanc.Ce village a la chance de posséder deux saints à vénérer : le jésuite Jean-François Régis, Saint Régis, et la fondatrice de la Congrégation des Sœurs du Cénacle, Sainte Thérèse Couderc.Saint Régis y termina sa vie. Venu le 24 décembre 1640 pour prêcher une mission, il y succombera.

Depuis plus de trois siècles, un grand nombre de pèlerins se pressent dans le village pour venir le vénérer. Le corps de Sainte Thérèse Couderc est, quant à lui, conservé au couvent du Cénacle qui reçoit des femmes pour réflexion et retraites.

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Jean-François Régis, né en janvier 1597, d’une famille de nobles ruraux profondément chrétiens, fut envoyé à 14 ans étudier chez les Jésuites. Il entra plus tard dans cette congrégation et fut ordonné prêtre en 1631. D’abord envoyé à Montpellier, puis à Viviers, il est nommé au Puy, en 1636. A partir de ce moment, il répartit son action entre deux pôles. L’été, il travaille au Puy, et l’hiver, il part en mission dans les montagnes. Au Puy, il se concentre sur les catéchismes, les pauvres et les pécheurs. Il catéchise autant les adultes que les enfants, réunissant, parfois, jusqu’à 4 000 personnes. Aidé de dames bénévoles, il s’emploie à secourir les misères cachées, occasionnées par la famine et la guerre civile. Enfin, au grand dam des bien-pensants, il reçoit les « filles perdues » dans une maison d’accueil ,pour faciliter leur changement de vie…

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Durant quatre hivers, dans la montagne, Jean-François Régis visite les villages du Vivarais et du Velay. Se déplaçant à pied, logeant chez les habitants du

coin, il prêche dans les églises et sur les chemins. Pour tous, il devient le « Saint Père ». En

décembre 1640, il réalise une mission à Montfaucon, où sévit la

peste. Fatigué, il retourne au Puy pour trois jours, afin de

s’isoler et de se ressourcer. Sur le chemin de la montagne, la

tempête fait rage. Il doit traverser des congères et,

s’abritant dans une grange non protégée, il contracte une

pleurésie. Il commence quand même sa mission à Lalouvesc,

prêche et confesse sans relâche jusqu’à ce qu’il chancelle et

s’affaisse dans la foule dense. Il ne se relèvera pas et décèdera le 31 décembre, avant d’atteindre

ses 44 ans.

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La petite église paroissiale, où se déroulèrent les fêtes de la

canonisation du saint, en 1737, fut remplacée par une autre plus

grande, consacrée en 1754. Ce n’est qu’après 1871, qu’elle fut, à son tour, détruite, lorsque furent achevés le chœur et la première

travée de l’église actuelle.

Consacrée en 1877, elle devint basilique

mineure en 1888. Elle accueille

annuellement environ 50 000 pèlerins.

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De style néo-byzantin, l’intérieur est richement

ouvragé avec des colonnes de marbre, des chapiteaux de

pierre blanche et des arcades finement ciselées.

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Après sa consécration, la

basilique continua de s’enrichir avec la construction de

chapelles additionnelles, du

perron et de la tribune. Les vitraux, qui illustrent la vie

du Saint, seront posés en 1890 et les deux clochers érigés

en 1900.

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A gauche, Saint Régis prend soin

des malheureux

.

A droite,il convertit Louise de Romezins, qui était

protestante.

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A gauche, Saint Régis, qui s’était endormi au bord d’un

précipice, est protégé par

son ange gardien.

A droite,un homme qui

veut le poignarder

pour lui avoir arraché sa

compagne de plaisir, est bouleversé

quand Régis l’embrasse et il se convertit.

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Ce n’est qu’entre 1931 et 1934, que l’ensemble des fresques qui ornent le chœur et la coupole furent exécutées par le peintre lyonnais Georges Décote.

Les peintures du chœur sont séparées en quatre groupes avec, en toile de fond, des représentations de sites ou constructions du coin : le Cénacle, la Basilique, le village, le mont Besset, le Mont Mezenc, le Mont Gerbier des Joncs, etc. Ces groupes sont ceux de la Virginité, de l’Eucharistie, de la Charité et de la Force. Chacun est composé de personnages de l’histoire religieuse, ou laïques, connus, venus souvent en pèlerinage comme le Maréchal Fayolle…

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Le chœur

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Mosaïque du sol

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A la mort de Saint Régis, les habitants de Lalouvesc se battirent, notamment contre les Jésuites soupçonnés de vouloir récupérer le corps, pour qu’il soit conservé dans leur village. Avec la complicité du curé, pour le protéger, son cercueil fut placé dans un tronc de châtaignier creusé et cerclé de fer, et il fut enterré en profondeur dans la petite église, au niveau de la crypte actuelle, sous le clocher sud. Il y demeura de 1641 à 1716, au moment où l’Eglise le proclama bienheureux. Par la suite, les châsses contenant ses reliques furent placées dans les églises successives et maintenant, dans une chapelle qui lui est dédiée dans la Basilique.

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En 1716, après la Reconnaissance solennelle des reliques par Monseigneur Louis François de la Baume de Suze, elles sont placées dans une première châsse d’argent qui disparaîtra durant la Révolution. Mais, par crainte d’une profanation, le coffret des reliques en a été retiré et caché à Grangeneuve. En 1802, c’est Monseigneur Rohan Chabot qui vient présider à la translation à l’église de Lalouvesq et elles sont placées dans une châsse de bois peint. En 1834, Monseigneur Bonnel transfère les reliques dans une nouvelle châsse de style gothique, en cuivre doré. Enfin, le 19 juillet 1873, elles sont placées dans un autre coffre après vérification. Celui-ci est déposé dans une châsse en bronze doré, réalisée par un orfèvre de Lyon, Monsieur Armand Caillar. Il faut encore noter qu’à deux reprises, de 1906 à 1921 et en 1940, les reliques furent mises à l’abri, à cause d’événements faisant craindre, encore, une profanation.

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La crypte

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La chapelle installée à la place de la chambre où est mort le Saint.

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A quelques kilomètres de Lalouvesc, en pleine nature, se trouve un autre lieu de pèlerinage, celui de Notre-Dame d’Ay. Un document de 1184 confirme,déjà la présence d’une chapelle en ces lieux. L’origine du pèlerinage semble tenir d’une légende

populaire. Toutefois, les auteurs s’entendent pour croire que, déjà au XIe siècle, s’y déroulaient des processions régulières. Peu de traces dans les siècles suivants, sinon que le monastère aurait brûlé durant les guerres de religion. Au XVIIe siècle, Jean-François Régis s’y rendait souvent. Et c’est à cette époque, que l’on note plusieurs processions de la population d’Annonay et des villages environnants pour venir demander l’arrêt d’épidémies ou autres fléaux. Malgré plusieurs vicissitudes, la chapelle a traversé les siècles, souvent restaurée ou même agrandie grâce aux propriétaires successifs du château. Actuellement, le sanctuaire et les anciennes propriétés seigneuriales appartiennent à l’évêché de Viviers. Les pèlerinages se perpétuent à l’occasion des grandes fêtes de la Vierge : 15 août, 8 septembre, 8 décembre.

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Une statue en fonte, de 5 m de hauteur, fut placée sur le clocher crénelé, le 3 mai 1890 et un Chemin de Croix fut conçu

sur 450 m, tout autour du site, entre les deux guerres.

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Curieusement, alors que le sanctuaire est dédié à une

Vierge noire, c’est une Vierge toute blanche qui accueille les pèlerins dès l’entrée.

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La chapelle, telle que restaurée et agrandie en

1805, par Madame de Larochette, nouvelle

propriétaire du château.

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Intérieur de la chapelle et livre sacré dans une chapelle

latérale.

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Les Vierges noires suscitent bien des interrogations. Celles qui sont d’origine datent à peu près toutes d’une période allant du XIe au XIIIe siècle. Sculptées dans le bois, elles mesurent entre 70 et 80 cm. Les croisés en rapportèrent, mais surtout, il est probable qu’ils demandèrent aux artistes locaux d’en réaliser et de leur donner la couleur des femmes de Saint-Jean d’Acre… Leurs vêtements, décorés de motifs orientaux, accréditent la thèse de cette influence.Il est à noter que sur les 150 Vierges noires connues en France, les 2/3 se trouvent dans le Massif central.

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Il est généralement admis, qu’une Vierge noire, provenant de

Syrie, aurait été rapportée à Ay,

probablement par Odon de Tournon, qui participa

à la troisième croisade entre 1189 et 1192. Elle a sans doute disparu lors des Guerres de Religion

au XVIe siècle. On pense que celle qui se trouve

dans la chapelle est due à la générosité de la

famille de Tournon, en souvenir de leur ancêtre,

à la fin du XVIe ou au début du XVIIe siècle.

On peut voir, en effet, les armes de cette famille à la base de la statue. Elle

fut, heureusement, épargnée durant la

Révolution…

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Sur la terrasse, près de la chapelle, un coin charmant pour la méditation ou tout simplement le repos.

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Musique : The Medieval Experience Beata mater

Documentation prise sur place : Saint-Régis et sa mission,Site ardeche.catholique.fr

Photos, conception et réalisation :M.J. Farizy-Chaussé

Novembre 2009

[email protected]

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AU

REVOIR

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