AVEC

MARIJO

Selon le guide vert : « Décor de parade sur le Rocher, palace et casino rococo, paradis du jeu, architecture californienne ou « bonsaï » sur la côte Est, ville de parade et ville policée, une famille princière telle qu’on l’aime… Monaco c’est tout cela à la fois mais c’est aussi de superbes jardins, un musée océanographique remarquable… »

En montant sur « Le Rocher » pour rejoindre le Château, la vue s’étend, magnifique, le

long de la Riviera, jusqu’à la frontière italienne.

Habitée dans des temps préhistoriques, Monaco fut phénicienne, phocéenne puis romaine. François Grimaldi, expulsé de Gênes en 1297, déguisé en moine ainsi que ses hommes, s’empara de la ville. Il ne put, cependant, s’y maintenir et c’est un autre Grimaldi qui acheta la ville aux Génois en 1308

C’est sur le promontoire appelé le Rocher, qu’est installé le Palais. La place est

protégée par les canons de Louis XIV et chaque jour, à 11 h.55 précises, les visiteurs

affluent pour voir la relève de la garde.

Depuis 1308, le nom et les armes des Grimaldi furent toujours portés par les propriétaires du palais, qu’ils appartiennent à la maison de Goyon-Matignon ou à celle des Polignac comme actuellement.

Un lacis de ruelles aux pimpantes maisons roses du XVIIIe siècle, constitue le cœur de la principauté qui n’abrite qu’à peine 30.000 habitants dont 5.000 qui peuvent se targuer de jouir de la citoyenneté monégasque ce qui leur vaut d’être dispensés d’impôts directs….

Par les remparts ou par les ruelles, on atteint le musée océanographique, célèbre dans le monde entier. Son aquarium héberge autour de 4.500 locataires dont certains bariolés et insolites. De sa terrasse, la vue est splendide, s’étendant de l’Esterel à la Riviera italienne. De magnifiques jardins conduisent jusqu’à la cathédrale.

De style romano-byzantin, très à la mode à la fin du XIXe, la cathédrale fut édifiée en 1875.

Elle abrite de remarquables peintures de primitifs niçois.

En redescendant du Rocher, un coup d’œil sur le port et le quartier de la

Condamine

Plusieurs jardins ornent la Principauté. Le jardin exotique, est, sans conteste, le plus curieux. Suspendu à flanc de falaise, il abrite une grande variété de cactées dont certains sont plus que centenaires.

6.000 variétés de la flore provenant des terrains semi-désertiques de l’Afrique ou du Mexique, accompagnent le promeneur.

L’œil est attiré tantôt par des couleurs flamboyantes, tantôt par des plantes insolites comme les gigantesques euphorbes ou les coussins de belle-mère, tantôt par le magnifique panorama sur la principauté, le cap Martin et la Riviera.

Ici, la vue sur le Rocher.

Construit, en 1878, par Charles Garnier, le Casino offre, en plus de ses salons de jeux, son splendide

Atrium et sa célèbre salle d’Opéra, le tout décoré de vitraux colorés, sculptures, peintures allégoriques,

luminaires en bronze, etc.

Les salles de jeu du Café de Paris sont décorées sur le thème du Grand Prix, évoquant les grandes heures du

sport automobile à Monaco.

Réalisé selon un vœu de la Princesse Grâce, le jardin japonais constitue un havre de paix à deux pas du

Casino. Tout est symbole dans cet espace. Le pont cintré rouge évoque le passage vers les Dieux

représentés par les petites îles.

Pas de jardin japonais sans carpes multicolores!

Bien sûr, l’exiguïté de la Principauté a favorisé le développement en hauteur… Cependant, depuis les années 80, on voit se développer des services en sous-sols. De multiples tunnels relient la ville au réseau routier français.

C’est en 1856, pour se procurer des ressources, que le Prince de Monaco autorisa l’ouverture d’une modeste maison de jeux et six ans plus tard fut construit un nouvel édifice sur le site de Monte-Carlo. C’est François Blanc, directeur d’un casino d’une ville d’eaux de la Hesse qui, en devenant concessionnaire, va, par son talent, attirer toute l’aristocratie de l’Europe… La légende monégasque était née!

Musique : Rieu,

Brummelpetrus M. Werner-Kersten

Réalisation : Marie-Josèphe Farizy-Chaussé

Avril 2005 – Révision 2009