Autour du vieux poêle

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LE VIEUX POÊLE DE MON PÉPÈRE

Dès les premiers signes de l'hiver Apparaît tourbillonnant dans le ciel

La fumée sortant de la cheminée chez mon vieux pépère Pour moi, un signe providentiel

Car la maison de mon vieux pépère En cette froide matinée, m'accueille

Me réchauffant près du vieux poêle à bois de mon pépère Confortablement assise dans son vieux fauteuil

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M'abreuvant des récits de mon vieux pépère Du passé qui ne semble le quitter

Au son du ronflement du vieux poêle de mon pépère Me berçant sans roupiller

Du coin de l'oeil, regardant mon vieux pépère

Fumant sa pipée de tabac canayen M'enivrant de son arôme de bruyère

Me transportant vers des pays lointains.

Puis un matin d'hiver Plus de fumée chez mon vieux pépère

Ce vieux poêle ronflant, d'habitude M'envahit d'une vive inquiétude

Le poêle s'est éteint...plus de vie chez mon pépère Un clin d'oeil pour me dire

Qu'il était parti rejoindre mémère Vers d'autres cieux sans souffrir...

Carmelle Levasseur (Carmella)

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Le vieux poêle

Que souffle le vent comme un ventilateur, Que craquent les arbres par le glacial froid,

Que tombe la neige à tous, faire peur, Dans l’étable gèle l’eau par manque de chaleur,

Sur la montagne hurlent les loups engourdis par le froid, Des maisons, tombent les glaçons, créant la terreur.

Je m’en fou, à l’intérieur je suis, bien entouré des miens,

Mon épouse , mes enfants , papa, maman. La maison des ancêtres , c’est moi qui la détient,

Tout est là comme avant au temps de grand-maman, Les meubles, les armoires, les murs un peu dépeints, Autour du vieux poêle, la chaleur nous enveloppant.

Page 5: Autour du vieux poêle

Ce vieux poêle, vieux poêle de grand-papa, Comme il en a rendus, des services à grand-maman,

Sans lui, comment elle aurait préparés ses si bons repas, Comment se seraient réchauffées toutes les familles d’antan.

Et les parents et les amis, et notre cher grand-papa, Que seraient-ils devenus, sans ce vieux poêle si charmant.

Comme il en a brulé du bois, comme il en a fait de la fumée,

Du bois fait de vieux érables, trop vieux pour donner son eau, Cette eau, si cher à nos cœurs et qui fait du si bon sirop.

Bouillie dans la cabane, construite par l’arrière-grand-père, Là-haut au trait-carré, quand, encore enfant, était maman.

Combien de petits becs il a sucrés, avec sa tire, cher grand-papa.

Mais le temps passe, grand-maman, grand-papa n’y sont plus, Maman, papa, sont si vieux, si malades, ils leurs reste si peu.

Moi, ma femme, mes enfants, qui vivent avec eux. J’entretiens cette vieille maison, je répare et je fais de mon

mieux, Pour qu’elle me survive et pour que mes enfants soient heureux. Et quand, un jour viendra, je serai impotent, ce sera au tour de

mon plus vieux.

Marcel Lebrun (Doyen)

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Poème d'amour pour mon poêle

Je sais que dans mon sommeil et votre thunks clunks Le pêle-mêle tôt le matin, secoué la grille

les cendres de la nuit dernière, tombant en dessous Un bruit sourd métallique, le projet d'ouverture.

Swish-plongeur, l'amortisseur étant tiré Pour ouvrir le conduit de fumée, sucer le vent à travers

Le feu crépite nouveau, rapide Warm la cuisine - puis la maison.

Un rituel du matin, la musique de couvercles cliquetis - La proximité de levage, le poker aussi, sur

Crochets sur une étagère. Correspondances dans une boîte de Noël

Avec oiseaux de Chine et de la branche de prunus

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L'épreuve du feu. Mes casseroles en fer préférée, Shining noire, haut plateau réchauffement.

Avant que mon temps avec vous, vous avez soulevé

Une famille de sept enfants Né à votre chaleur, Baigné

Dans votre eau chaude. Vous cuire leurs aliments. Fabriqué leur maison un souvenir heureux.

Les poussins occasionnels veau Panco ou bébé Maintenu en vie derrière, dans des lits ou des boîtes -

Les chiens et les chats, et les enfants aussi. Un jour, mon Greyboy réveillé

Fur brûlée et le tabagisme De sa sieste ci-dessous vous.

Je me souviens de deux ex-maris

Qui n'a jamais compris: Pour allumer un feu, l'utilisation du bois de petite taille. On a toujours couper le bois d'un pouce trop longtemps

Pour l'amour de ma difficulté, avant le divorce Résolu que et d'autres problèmes.

Quand j'étais jeune, je haché Embrasement avec mon pied de karaté.

Maintenant, dans mes jours arthritiques, Une hache fait le travail.

Se baigner 3 garçons sale, a pris 7 gallons, d'ébullition Et un autre 7, du bien et froide.

En hiver, nous avons déménagé la baignoire à côté du fourneau, serviettes posés sur le dos des chaises de cuisine, de se

réchauffer. La pudeur d'une moindre prise en considération, De discernement et de la chaleur des objectifs.

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Vous avez cuit, Dieu sait combien de repas de Noël, Thanksgiving dindes nous nous soulevées

Conserve un millier de pots de pêches, Compote de pommes, les tomates, le piment

Réchauffé nos cœurs, nos estomacs et nos orteils. La semaine dernière, en l'honneur de nos 37 ans ensemble,

Plus que les mariages, des amitiés, des emplois - Je t'ai acheté un cadeau. Un panier de bois neuf

Made in Africa, une autre femme à Les mains et l'imagination douce, l'orange Et le bleu, vert et crème - vous accessoirise

Dit votre embrasement, dans l'attente Heureusement, pour le feu de demain matin -

Le pot de café, le cliquetis dans Un nouveau jour, une vie nouvelle, lumineuse et chaude,

Sparks et craquant, la cuisine Petit-déjeuner et les oeufs pain fait maison

Avec vous, mon vieil ami, mon vert South Bend.

Denise Pelletier (Généalpha) (Santa-Maria de la Géorgie)

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Le vieux poêle de grand-père

Que souffle le vent comme un ventilateur, Que craquent les arbres par le glacial froid,

Que tombe la neige à tous, faire peur, Dans l’étable gèle l’eau par manque de chaleur,

Sur la montagne hurlent les loups engourdis par le froid, Des maisons, tombent les glaçons, créant la terreur.

Je m’en fou, à l’intérieur je suis, bien entouré des miens,

Mon épouse , mes enfants , papa, maman. La maison des ancêtres , c’est moi qui la détient,

Tout est là comme avant au temps de grand-maman,

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Les meubles, les armoires, les murs un peu dépeints, Autour du vieux poêle, la chaleur nous enveloppant.

Ce vieux poêle, vieux poêle de grand-papa,

Comme il en a rendus, des services à grand-maman, Sans lui, comment elle aurait préparés ses si bons repas,

Comment se seraient réchauffées toutes les familles d’antan. Et les parents et les amis, et notre cher grand-papa,

Que seraient-ils devenus, sans ce vieux poêle si charmant.

Comme il en a brulé du bois, comme il en a fait de la fumée, Du bois fait de vieux érables, trop vieux pour donner son eau,

Cette eau, si cher à nos cœurs et qui fait du si bon sirop. Bouillie dans la cabane, construite par l’arrière-grand-père, Là-haut au trait-carré, quand, encore enfant, était maman.

Combien de petits becs il a sucrés, avec sa tire, cher grand-papa.

Mais le temps passe, grand-maman, grand-papa n’y sont plus, Maman, papa, sont si vieux, si malades, ils leurs reste si peu.

Moi, ma femme, mes enfants, qui vivent avec eux. J’entretiens cette vieille maison, je répare et je fais de mon

mieux, Pour qu’elle me survive et pour que mes enfants soient heureux. Et quand, un jour viendra, je serai impotent, ce sera au tour de

mon plus vieux.

Marcel Lebrun (Doyen)

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FEU D'ENFER

J’ai fait un feu d’enfer

Dans ma belle cheminée C’est peu souvent qu’elle sert

Vive l’électricité

Mais de quoi aurai-je l’air Quand viennent des invités

Si le feu qu’on espère Ne s’écoute pas chanter

Autrefois des prières

M’aidaient à l’allumer Mais des bûchettes mystères

Facilitent cette corvée

Et avec de belles stères De bois bien découpées

Mon joli feu d’enfer Ravi mes invités

D’apéro au dessert

Ses flammes endiablées

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Font chauffer l’atmosphère Ils partiront comblés

Au milieu de l’hiver

C’est chouette une cheminée Elle embaume tous les verres

Qui célèbrent l’amitié

Carmelle Levasseur (Carmella) (Robert)

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VEILLÉE AU COIN DU FEU

Une cheminée en pierre qui trône, Dans une pièce sombre,

La braise qui rougit craque. Sous les murmures des anciens,

Une histoire qui voyage, de mémoires en mémoires, Un sourire au coin des lèvres,

Et soudain ! Une larme qui coule le long de la joue.

L'horloge marque les heures, Son tic-tac résonne.

Comme un battement de coeur ! Assis sur des chaises basses, L'oreille tendue, qui attend !

Un parfum de chocolat chaud plane dans l'air, Des châtaignes éclatent sous la braise,

Des coques de noix sont écrasées au sol,

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Des mains couvertes de sillons, Ecrasent deux noix entre-elles,

Les châtaignes gémissent, demandant grâce ! Enfin, elles craquent sous la dent,

Des souvenirs trottent, Une bougie qui éclaire un portrait,

Une histoire qui se brode, comme une dentelle, Entre les doigts habiles d'une femme,

La veillée sans sommeil, Poursuit sa course, Jusqu'à la fatigue,

Le crépuscule n'est plus très loin, La maison dort !

Sous un silence de paix !

Carmelle Levasseur (Carmella) (Ysmers)

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LA FLAMBÉE

Le feu crépite dans la cheminée

Magnifiques flammes qui se mettent à danser

Chaleur diffuse et pénétrante

Le bois brûle et tout à coup chante

Une mélodie rythmée et ronronnante

Apparaissent déjà des braises rougeoyantes

Entre les chenets de fonte noircis

Que ce spectacle est joli

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Alors vous qui êtes transis de froid

Entrez, n'hésitez pas

Approchez-vous, venez vous réchauffer

Au feu qui brûle dans ma cheminée

Et quand il se calmera

Que les braises seront là

A la crémaillère nous pendrons

Un grand et large chaudron

Et la soupe ainsi réchauffée

Comblera vos ventres affamés

Un feu dans une cheminée

Dispense une douce chaleur

Qu'il est bon de partager

Cette flambée qui réchauffe nos coeurs.

Carmelle Levasseur (Carmella) (Anonyme)

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Les déjeuners du 4 chemins.

Ce matin j’suis allé déjeuner, Près du vieux poêle j’étais attablé.

Au resto-bar Le 4 chemins, Je crois bien, y retourner demain.

Sur ce vieux poêle, les toasts sont faites De pain d’ménage, toujours bien frais.

Dans le poêlon, près du chaudron, Des œufs, bacon ou du jambon.

Les déjeuners toujours servis,

Jusqu’au cœur de l’après-midi. Toujours bien bons toujours bien frais,

De jolies dames qui nous les faits.

Ce mois-ci, c’est carnaval, Venez tous remplir la salle.

Que vous soyez mariés ou veuves, Toujours bien reçu, par Yves Villeneuve.

MarcelLebrun (Doyen).

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Voici mon histoire truffée de faits vécus dans ma famille vers 1955:

Une nuit, lorsque j’étais toute petite, le poêle ronronnait tout doucement, le ventre plein de belles bûches fendues par mon

père quelques jours auparavant. C’était une longue nuit d’hiver, la nuit la plus froide de la contrée.

Vous ignorez sans doute que j’habitais un petit village forestier

au nom étrange de Clova, nom emprunté à l’Écosse de mes origines. Ce petit coin de pays se situait en quelque part sur la ligne de partage des eaux, entre l’Abitibi et la Mauricie. Clova, en ces temps-là, était reconnu pour héberger de temps à autres

les bûcherons qui descendaient du train au petit matin et provenant des quatre coins de la belle province. Parfois, dans

leur bagage, on y trouvait d’étranges êtres invisibles aux habitants du village.

Donc, la veille, après un arrivage de bûcherons étrangers voire même étranges, un être maléfique, tapi dans un recoin de la gare, attendait que tout le village soit endormi pour faire son ravage. Il choisit notre maison et se glissa subtilement par la cheminée pour se cacher dans le vieux poêle tout bedonnant. Monsieur Feu, puisqu’il faut le nommer, était gourmand. Mon

père n’en finissait plus de le nourrir jusqu'à ce qu’il tombe, mort de fatigue, dans la chaise berçante qui accompagnait toujours le

vieux poêle en hiver.

«Enfin, se dit Feu, je peux me mettre à l’œuvre.» Il attendait cet instant depuis un bon moment. Les feux, c’est reconnu, sont forts patients. Il se pourlécha les pointes rougies car, dans ce logis, se trouvaient de fort jolies filles à brûler. Il s’installa donc dans le

repli du tuyau par lequel s’échappait la fumée du vieux poêle. Ce

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dernier toussa, crachota, mais rien n’y fit. Feu s’accrochait. Le tuyau, quant à lui, n’en pouvait plus. On aurait dit qu’il était en

colère tant il était rouge de chaleur.

Ricanant de plus en plus, Feu se frotta les flammes l’une contre l’autre, puis s’échappa du tuyau malgré les protestations du vieux poêle qui n’arrivait pas à réveiller mon père. Feu glissa

lentement sur le tuyau et s’arrêta au-dessus de ses proies : deux belles jeunes filles, amies de ma grande sœur. Ce que Feu

ignorait, c’est qu’il avait affaire à forte partie. Ma mère, à qui on ne la faisait pas, veillait sur la maisonnée. L’odeur malveillante

de Feu lui chatouilla le nez et elle s’éveilla dès cet instant. De bonnes grosses «chaudiérées» d’eau furent jetées sur le tuyau et

Feu sortit précipitamment du vieux poêle à toute vapeur. Ce dernier, tout piteux, pleurait maintenant à chaudes larmes, mais

le pire était passé. Doris Long (Dodo)

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La visite.

Bonsoir Timise pi Absalon, bonsoir tout l’monde.

Ha ben si sé pas Polyte avec sa belle Marie-Louise. Wais, on a décidé d’v’nir fére un ti bout d’soirée avès vous zote.

Bla bla bla bla. Bla bla bla

Bla bla bla bla. Coudon Timise pi b,salon, faut qu’vous conte ça.

Le soir du réveillon, on a été réveillonner chez mon frére Abraham dans l’rang double à St-Zidor.

C’é bin à 20-25 milles d’icite ch’cré ben, y é v’nu nous charcher avec son snow neu.

Ça fa que,,,,,,,,,,,,,,, y éta pour arriver vers les sept heures j’cré ben, fa que jé fait mon train d’bonne heure pour pas l’fére attendre, après on sé lavé

l’winwin , marie-Louise à habillés lé p’tis Avec el bo linge qu’ava fabriquer s’totonne, pi là j’ai mis du bois dans

l’poèle pi on s’é assis pour pas s’salir. Pi là, attend, pi attend, pi attend, yéta 8heures dan vingt pi mon Braham

était pas encore arrivé. J’ai dit coudon la Louise, j’sé pas diable quosqu’y à eu lui-là.

Y a fini par orsoude yéta neuf heures. J’ai dit coudon, té tu pardu en v’nant?

Y di non, jé délayer en tournan l’rang croche à St-Zidor, y a un torrieu d'ban d'nége dans s'croche là, ça m’a pris deux heure à me radouer.

Mais là, on é près à r’partir. Je m’met à penser à ça, si faut que ça seille pareille en r’venant, on va

arriver tor s’te nuitte. On sais jamais, s’té machine là, ça bo être neu, mais cé tout nouveau, ça peut brisé nimporte quand. Pi si on r’vien trop tor, y va fére frette dans à maison. Wo wo j’me dit, j’veux pas qu’leau gèle dans l’bâleur. Ça fa que

j’décent dans cave pi j’me trouve un bon gros dormeux qui brule longtemp j’ormonte pi j’met ça dans l’poèle, avec ça, ça va chauffer jusqu’à demain

avant-midi. Là, on port pi on s’en va à St-Zidor, l’cœur tranquile.

Quand on é r’venu, y fesa déjà jour. En débarquand du snow, j’madonne à

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lever à tête et j’aparçoé su à couvarture un grand rond autour du tuyau, ousque la nége éta toute fondue.

J’ai dit à ma famme, cou don cé quoi qui cé passer là ? cé Braham qui m’a répondu, pour moé, ton tuyau a flambé.

On a rentrer pi l’vieux poèle éta encore chaud, mais y ava pu d’bois ‘dans . Dans avant midi, j,me dit j’va ban l’savoir m’a aller voir Samuel, mon

voisin, voir si yaura pas eu connaissance de quec chause ? Comme défaite, j’em va là, pi j’lui d’mande ça. Y dit oui, vers trois heures, j’me su l’vé pour ch’ter d’leau pi j,ai vu la flâme su à maison ché vous. J’mé habiller pi j’su

aller voir, l’tuyau éta rouge, on voyait quésiment au travert, mais sa diminua trenquilement. J’sava qu’téta pas la, sa fa que j’ai rentrer pour

voir l’poèle, pi y s’amortissa trenquilement, j’ai attendu qui a pu d’danger, j’ai surveiller l’tuyau en d’dant pi en d’ouors pi quand j,ai vu que l’poèle se

dérageait, pi qu’y ava pu danger, j’su arvenu m’coucher. En toué cas Timise pi Absalon, la prochaine fois, j’or pactré pus l’poèle de

même. Cé moé qui vous l’dit.

Bon ben là, habrille toé sa mére on va s’coucher, les enfants sont tuceux.

Marci pour ton thé pi té galettes Timise. Bonsoir tout l’monde.

À la r’voyure

Marcel

Quelle que soit l'heure d'arrivée de l'hôte imprévu, on pouvait lui servir de la soupe ou

du tiré, ou simplement un bon jus pour accompagner la conversation. Certains préféraient un demi canon, ou une petite goutte suivant l'heure. En tout cas, on ne

pouvait pas ne rien prendre.

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Pensées

Le rire est un tranquillisant sans effet secondaire. Etre en paix avec soi-même est le plus sur moyen de commencer

à l'être avec les autres. Une véritable amitié, c'est comme une étoile. Elle ne brille

vraiment que lorsque nous traversons les périodes sombres de notre vie.

La plus petite action vaut mieux que la plus grande intention. Les meilleurs médicaments du monde seront toujours les paroles

de réconfort administrées au bon moment. Les fleurs existent pour être belles. Les hommes existent pour

être bons. Il faut faire en sorte que les joies l'emportent sur les peines.

(Lory) Auteur inconnu.

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Chanson.

JE REVIENS CHEZ NOUS paroles et musique: Jean-Pierre Ferland

Il a neigé à Port-au-Prince Il pleut encore à Chamonix

On traverse à gué la Garonne Le ciel est plein bleu à Paris Ma mie l'hiver est à l'envers Ne t'en retourne pas dehors Le monde est en chamaille

On gèle au sud, on sue au nord

Fais du feu dans la cheminée Je reviens chez nous

S'il fait du soleil à Paris Il en fait partout

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La Seine a repris ses vingt berges Malgré les lourdes giboulées Si j'ai du frimas sur les lèvres C'est que je veille à ses côtés

Ma mie, j'ai le coeur à l'envers Le temps ravive le cerfeuil

Je ne veux pas être tout seul Quand l'hiver tournera de l'oeil

Fais du feu dans la cheminée

Je reviens chez nous S'il fait du soleil à Paris

Il en fait partout

Je rapporte avec mes bagages Un goût qui m'était étranger

Moitié dompté, moitié sauvage C'est l'amour de mon potager

Fais du feu dans la cheminée

Je reviens chez nous S'il fait du soleil à Paris

Il en fait partout

Fais du feu dans la cheminée Je rentre chez moi

Et si l'hiver est trop buté On hivernera

Carmella.

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FEU DE CAMP...

Son train n'avait de frein que le crépuscule, Alors, il allumait le feu de quelques brins.

Puis de branche amassée au bord du chemin Qu'il avive la flamme un peu moins minuscule.

En tailleur, au plus près, son index articule

À la cendre les traits d'un visage serein. La bouche est attendrie et chaque oeil en son sein Brille empli d'un tison, qui forme un monticule.

Il entendra peut-être un crépitement sourd,

Il lui faudrait caresse à son front bien trop lourd, Plus léger que les doigts d'un potier sur la glaise.

Un peu comme le bruit d'éclosion d'une fleur,

Au contraire du poids, dans ses yeux, de ses pleurs, Mes larmes grésillent en éteignant les braises.

Carmella (Anonyme)

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De quand date le Poêle à bois:

C’est Seulement en 1735 que le premier poêle complètement fermé est apparu (le poêle à bois de l architecte français François

Cuvilliés)Il s’agit d’une construction en maçonnerie avec plusieurs plaques de fer perforée. Il est également connu comme

un poêle à cuire (fourneau).

En 1742, Benjamin Franklin a breveté une poêle à bois en métal avec des portes pliantes.

Vers la fin du 18e siècle, la conception a été améliorée par la suspension de « pots » dans des trous à travers la plaque de fer

haute, améliorant ainsi l’efficacité.

Début du 19e siècle, c’est l’arrivé du vrais poêle néo- classique en céramique émaillée au Schloss Wolfshagen , Prignitz , dans le

Brandebourg (Allemagne).

Depuis les poêles a bois ont acquis une grande efficacité, le contrôle de la combustion et la baisse des émissions de fumée

sont aujourd’hui très différents de simples feux ouvert, en effet a l’air libre les combustibles solides comme le bois brûlent à une température de seulement 270 ° C, une température bien trop basse pour des réactions chimique de combustion parfaite , la

chaleur produite est en grande partie perdue, la fumée remplie d’imbrulée et de particules sont évacué sans être complètement

brûlé de plus l’alimentation en air de combustion ne peut pas être contrôlé.

Un deuxième étape a été l’amélioration de la chambre de

combustion: le feu est entouré sur trois côtés par des briques ou chamottes . Plus récemment de nouveaux poêles à bois ont été

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construits avec une vitre pour laisser sortir la lumière et permettre à l’utilisateur de voir la progression du feu.

En enfermant le feu dans une chambre de combustion avec sa

connexion à une cheminée, le concept est prévu pour aspirer l’air frais au niveau du combustible. Cela provoque une température de combustion idéale (600 ° C minimum) le réglage d’admission

d’entrée d’air permet le réglage de la combustion. Il devient également possible, avec un système ingénieux, de diriger le flux de gaz brûlés dans le poêle à bois de telle sorte que les particules

de fumée sont chauffées et détruites. C’est la double combustion.

Un foyer fermé ou poêle à bois empêche également l’air de la

pièce d’être aspiré dans la cheminée. Cela peut représenter une perte importante de chaleur, un conduit de cheminée peut en

effet évacuer un grand nombre de mètres cubes d’air chauffé par heure. Certains poêles à bois utilise un convertisseur catalytique qui permet la combustion des particules de gaz et des in-brulé.

D’autres modèles utilisent l’isolation du foyer, et un ensemble de chicanes pour produire une plus longue voie d’écoulement du

gaz de fumée (poêles de masse).

Dodo

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Merci à toutes celles qui ont participées à la rédaction de ces écrits. C’était un plaisir de vous lire.

Montage : Marcel Lebrun