AUTOUR DES DINOSAURES un voyage du Jurassique au Cr tacAutour des dinosaures immerge le visiteur...

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AUTOUR DES DINOSAURES un voyage du Jurassique au Crétacé Du 29 septembre 2015 au 16 août 2016 au Palais de la découverte Dossier de presse Septembre 2015 SOMMAIRE L’exposition p. 2 Les 7 animatronics de l’exposition p. 4 Le parcours de l’exposition p. 5 Autour de l’exposition p. 12 Le Natural History Museum de Londres, producteur de l’exposition p. 14 Le Commissariat scientifique de l’exposition p. 14 © Photos : Natural History Museum. Affiche : Beaurepaire. Information presse Camille Reyboz 01 40 05 75 04 / 06 17 44 56 24 [email protected] Palais de la découverte Avenue Franklin Roosevelt - 75008 Paris M Franklin D. Roosevelt ou Champs-Elysées Clemenceau Horaires Ouvert tous les jours, sauf le lundi, de 9h30 à 18h, et le dimanche de 10h à 19h. Ouvertures exceptionnelles les lundis 19 et 26 octobre, 21 et 28 décembre ; jusqu’à 19h, les samedis et tous les jours du 17 octobre au 1 er novembre, du 19 décembre au 23 décembre, 26 décembre au 30 décembre et les 2 et 3 janvier. Tarifs 9, TR : 7 (+ de 65 ans, enseignants, – de 25 ans, familles nombreuses et étudiants). Supplément : 3 pour le planétarium. Gratuit pour les – de 3 ans, les demandeurs d’emploi et les bénéficiaires des minimas sociaux, les personnes handicapées et leur accompagnateur. Information du public 01 56 43 20 20 www.palais-decouverte.fr Le teaser de l’exposition en cliquant ici

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AUTOUR DES DINOSAURES un voyage du Jurassique au CrétacéDu 29 septembre 2015 au 16 août 2016 au Palais de la découverte

Dossier de presseSeptembre 2015

SOMMAIRE

L’exposition p. 2

Les 7 animatronics de l’exposition p. 4

Le parcours de l’exposition p. 5

Autour de l’exposition p. 12

Le Natural History Museum de Londres, producteur de l’exposition p. 14

Le Commissariat scientifique de l’exposition p. 14

© Photos : Natural History Museum.Affiche : Beaurepaire.

Information presse Camille Reyboz01 40 05 75 04 / 06 17 44 56 [email protected]

Palais de la découverteAvenue Franklin Roosevelt - 75008 ParisM�Franklin D. Roosevelt ou Champs-Elysées Clemenceau

HorairesOuvert tous les jours, sauf le lundi, de 9h30 à 18h, et le dimanche de 10h à 19h.Ouvertures exceptionnelles

les lundis 19 et 26 octobre, 21 et 28 décembre ; jusqu’à 19h, les samedis et tous les jours

du 17 octobre au 1er novembre, du 19 décembre au 23 décembre, 26 décembre au 30 décembre et les 2 et 3 janvier.

Tarifs9!, TR : 7! (+ de 65 ans, enseignants, – de 25 ans,familles nombreuses et étudiants).Supplément : 3! pour le planétarium. Gratuit pour les – de 3 ans, les demandeurs d’emploi et les bénéficiaires des minimas sociaux, les personnes handicapées et leur accompagnateur.

Information du public01 56 43 20 20www.palais-decouverte.fr

Le teaser de l’exposition en cliquant ici

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L’EXPOSITION

Gigantesques reptiles aux dents acérées, aux proportions démesurées et à la taille colossale, les dinosaures font aujourd’hui encore l’objetde nombreux fantasmes. Des immenses Cama-rasaurus aux féroces Tarbosaurus ou aux méconnus Gallimimus, la nouvelle exposition Autour des dinosaures immerge le visiteur dans deux habitats naturelles reconstitués du Jurassique et du Crétacé, 200 à 65 millions d’années avant notre ère. 7 animatronics, 60 fossiles exceptionnels, une séquence vidéo stupéfiante, de véritables os de dinosaures et des moulages mettent en lumière les dernières découvertes sur la vie de ces géants.Par la diversité des éléments présentés, notamment des jeux interactifs, l’exposition valorise également la démarche scientifique et le métier du paléontologue, découvreur de dinosaures.

Le passé révélé

0,2 million d’années pour les Homo sapiens, 164 millions pour les dinosaures. Un record en hauteur de 13,5 m pour Brachiosaurus, 2,72 m pour l’Homme... Oui, l’humain semble déri-soire comparé à ces reptiles, les plus grands animaux ayant jamais foulé le sol de la Terre. Une immense frise chronologique, allant du Trias, (- 251 millions d’années) à nos jours permet aux visiteurs de se rendre compte que l’Homme reste petit et insignifiant, face aux proportions et à la longévité du groupe des dinosaures.

Des fossiles du Jurassique sont ensuite présentés, preuves tangibles pour expliquer et décrire le climat, la biodiversité, et la géographie de la Terre de ces périodes.

La biodiversité sous-marine de la période Jurassique

On oublie souvent qu’à l’époque où les dinosaures dominaient les continents, de gigantesques prédateurs peuplaient aussi les mers. Du Liopleurodon au sommet de la chaîne alimentaire, aux ammonites, ophiures (voisines des étoiles de mer), oursins, brachiopodes et même pois-sons... les océans regorgeaient de vie. Les fossiles présentés dans cette section de l’exposi-tion offrent un aperçu de la biodiversité foisonnante des océans à cette époque.

Dans ce monde sous-marin du Jurassique, un énorme prédateur se met en chasse. De qui ou de quoi va-t-il se nourrir ?

Les animaux et les végétaux terrestres du Jurassique

Une atmosphère sombre et brumeuse... L’aube sur cette lagune jurassique se lève sur un énorme Camarasaurus, docile mangeur de plantes, qui tend son long cou à travers les arbres. Un Archaeopteryx, le plus vieil oiseau connu, perché sur un rocher, pousse des cris rauques au passage des visiteurs.

Au détour de l’exposition, le visiteur se trouve confronté à un moulage d’Archaeopteryx ou à un crâne de Stegosaurus. Une monumentale jambe de Camarasaurus permet aisément au public de s’imaginer le gigantisme de certains de ces reptiles, et de se comparer à eux.

Les animaux et les plantes du Crétacé

Le Crétacé. Dernière période géologique avant l’extinction des dinosaures... Un Protocera-tops et un Velociraptor se font face sur un point d’eau situé dans le désert de Gobi. Le Soleil cogne, des sons étranges remplissent l’air... Les arbres, plantes, animaux et insectes de cette période sont reproduits fidèlement pour une immersion totale. Un Gallimimus, drôle de dinosaure, tient compagnie à un Oviraptor, sous le regard carnassier d’un énorme Tarbosau-rus. Qui ce dernier va-t-il choisir pour son diner ? L’Oviraptor, ou un visiteur ?

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Les découvertes contemporaines

Les visiteurs se lancent ici sur les traces des paléontologues. Dans un jeu interactif et grâce aux répliques d’un os et d’une griffe de pouce d’un Mantellisaurus, ils mènent leur enquête. Sauront-ils décrypter et élucider les mystères de la vie des dinosaures, et comprendre à quoi ressemblait la Terre au Crétacé et au Jurassique ?

Que nous réserve l’avenir ?

Les causes de l’extinction des dinosaures sont encore sujettes à controverse. Cette crise, qui a marqué l’histoire du vivant, a eu lieu il y a 65 millions d’années. L’être humain est aujourd’hui, comme le furent naguère les dinosaures, l’espèce dominante sur Terre. Du haut de nos 200 000 ans d’existence, comment imaginer la vie dans des millions d’années ?

Quels genres d’animaux, de végétaux ou de reptiles vivront sur Terre ? L’imagination n’a pas de limite...

Une exposition produite par le Muséum d’histoire naturelle de Londres.

EXPOSÉS ET ATELIER

Un atelier destiné aux enfants de 9 à 12 ans, Dinos, tes fossiles nous rendent marteaux, et deux exposés, Les dinosaures, et La vie à l’époque des dinosaures, accompagnent l’expo-sition Autour des dinosaures (cf. page 12).

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LES 7 ANIMATRONICS DE L’EXPOSITION

Tarbosaurus vivait dans les actuelles plaines de Mongolie et de Chine au Crétacé supérieur, autour de 70 à 65 millions d’années. C’était un carnivore redoutable. Très semblable au T.rex, il était légèrement plus petit ; certains scientifiques pensent même qu’il était la version asiatique des tyrannosaures.

Oviraptor, qui vivait également en Mongolie à la fin du Crétacé, il y a 87-85 millions d’années, était omnivore. Il mangeait des plantes, des insectes et de petits vertébrés comme des lézards. Contrairement à d’autres dinosaures, il était suffisamment léger pour couver ses œufs... Comme les oiseaux aujourd’hui !

Velociraptor vivait dans la Chine actuelle et en Mongolie, pendant le Crétacé supérieur, entre 84 et 80 millions d’années. C’était un dinosaure qui s’attaquait à des proies bien plus grandes que lui. Il devait également se déplacer très rapidement.

Archaeopteryx vivait dans l’actuelle Allemagne pendant le Jurassique supérieur, vers 147 millions d’années. Il était probablement carnivore, mangeant des insectes et autres petites proies. Malgré ses ailes, les paléontologues doutent de sa capacité à voler correctement.

Gallimimus vivait dans l’actuelle Mongolie, pendant la fin du Crétacé, il y a 74 à 70 millions d’années. C’était un omnivore. Cet animal bipède à l’allure d’autruche devait être capable de pointes de vitesse.

Camarasaurus vivait dans l’actuelle Amérique du Nord et au Portugal pendant le Jurassique supérieur, aux alentours de 155 à 145 millions d’années. Il se nourrissait de plantes, notamment de conifères et de fougères. Avec ses 7 mètres de haut, il était plus grand qu’une girafe et appar-tenait au même groupe que Diplodocus.

Protoceratops vivait dans la Mongolie et la Chine actuelles, pendant le Crétacé supérieur entre 85 et 80 millions d’années. Il mangeait des plantes, comme les palmiers et les cycas, et était plus lourd que deux humains adultes.

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LE PARCOURS DE L’EXPOSITION

La Terre au temps des dinosaures est bien différente de celle d’aujourd’hui. Le continent unique, la Pangée, commence à se disloquer lentement. L’entrée de l’exposition fait remonter le temps jusqu’à -250 millions d’années, pour une plongée au cœur de l’univers de ces reptiles géants. Plantes inconnues, animaux étranges, cette première immersion est riche en découvertes. Certains spécimens emprisonnés dans la roche sont parvenus jusqu’aux paléontologues, qui, grâce aux différents fossiles retrouvés partout dans le monde, essaient de comprendre comment ont vécu et ont disparu ces impressionnants animaux.

Comment la faune et la flore ont-elles évolué ? Quelles sont leurs différences, leurs ressem-blances par rapport à aujourd’hui ? Une frise temporelle retrace cette histoire, du Jurassique jusqu’au temps des hommes.

Dernier avertissement avant de continuer son chemin dans l’exposition : les fossiles d’animaux et de plantes présentés, venant du fin fond des âges, sont rares et précieux, transformés en pierre il y a des millions voire des centaines de millions d’années. Ils sont inestimables pour comprendre la vie de cette époque.

LE PASSÉ RÉVÉLÉ

Et pour commencer cette fantastique exploration, une empreinte de pas de T.rex permet au visiteur de comparer ses (petits) pieds à ceux du célèbre carnivore. Une manière d’imaginer également la puissance de ses pattes, et d’estimer sa vitesse lorsqu’il poursuivait ses proies. Il pouvait atteindre 12 mètres de long pour un poids d’environ 7 tonnes, soit l’équivalent de 100 personnes.

Autre preuve de cette vie foisonnante, une carapace de tortue datant d’il y a 140 millions d’années, du Crétacé inférieur. Les premières tortues vivaient sur la terre ferme, avant de migrer progressivement vers les côtes marines. Leur mode de vie était comparable à celui d’aujourd’hui, utilisant leur bec pointu pour se régaler de crustacés, calmars ou encore d’algues. Sa carapace couverte d’écailles de kératine lui offrait une excellente protection contre les prédateurs.

Un crocodile marin du Jurassique supérieur, exceptionnellement bien préservé, trône ensuite dans l’exposition. Les os sont encore en connexion, et la trace de sa nageoire caudale est visible. Découvert en Allemagne, il n’était pas très différent de ses compères d’aujourd’hui.

Voyage au temps du Jurassique

Au début du Jurassique, il y a 200 millions d’années, la Terre a un visage bien différent de celui d’aujourd’hui. Un supercontinent unique, la Pangée, recouvert de forêts luxuriantes, est bordé d’océans. Les végétaux tapissent les terres, les conifères, sont immenses et les plantes à fleur inexistantes.

Les dinosaures peuplent la Terre. Des troupeaux de gigantesques sauropodes, comme Diplodocus, se déplacent et fuient des carnivores non moins imposants tel Allosaurus. Certaines espèces se diversifient, tel Stegosaurus. Dans les sous-bois, les océans et le ciel, de nombreuses espèces s’agitent : petits mammifères et lézards, insectes et reptiles volants, monstres marins...

Incroyables ammonites

Les ammonites existaient 150 millions d’années avant les dinosaures, mais leur fin a sonné en même temps qu’eux. Aujourd’hui, seules des coquilles subsistent ; les tentacules qui leur servaient à se déplacer et à attraper leurs proies étaient molles, elles ne se fossilisaient souvent pas.

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VIDÉO

De très nombreuses variétés de ces animaux, allant de quelques millimètres à plus de 2 mètres de diamètre, existaient dans tous les océans du globe, et à toutes les profondeurs. Leur aspect, les motifs de leur test et leur ornementation étaient très variés.

Ces animaux sont de précieux indices pour les paléontologues. L’évolution rapide et la dispari-tion tout aussi soudaine de certaines espèces permettent aux scientifiques de dater les roches qui les contiennent avec une très grande précision.

Des mers étoilées

De nombreuses étoiles de mers, oursins et lys de mers actuels sont quasiment semblables à leurs ancêtres fossilisés. Avec les ophiures et les concombres de mer, ils forment la famille des échinodermes, autrement dit, des animaux à “peau épineuse”. Dans cette partie de l’exposition, les visiteurs recherchent la symétrie pentaradiée (d’ordre 5) qui caractérise ces animaux, et comparent les fossiles de ces échinodermes aux animaux que l’on peut trouver aujourd’hui sur la plage.

La position des cinq bras des ophiures donnent de nombreux renseignements sur les derniers instants de la vie de ces animaux. Celles présentées dans l’exposition ont toutes été ensevelies par un glissement de terrain sous-marin. Deux d’entre elles ont essayé de s’en extraire, comme en témoignent leurs bras.

Ces animaux, qui ressemblent à des plantes, utilisaient leurs bras ramifiés en forme de plume pour se déplacer, filtrer l’eau de mer et récupérer le plancton dont ils se nourrissaient. À leur mort, leurs muscles se contractent et leurs bras se replient, les mettant dans une position bien singulière. Un des fossiles présent dans l’exposition arbore des plumets pourpres, un phé-nomène extrêmement rare. De quoi laisser imaginer les couleurs éclatantes que ces animaux devaient porter de leur vivant.

Ichthyosaures et plésiosaures

Les ichthyosaures et les plésiosaures sont deux groupes de reptiles marins, féroces prédateurs qui régnaient dans les océans.

Deux crânes de ces animaux sont exposés sous deux angles de vue différents. Celui de l’ichthyosaure permet de discerner ses orbites et sa mâchoire. Sur celui du plésiosaure, les orbites sont plus diffi-ciles à trouver et ses dents impressionnantes en forme d’aiguilles donnent une idée de l’arsenal meurtrier dont ce carnivore était doté.

Les dents d’un pliosaure sont aussi exposées. Ce reptile marin, qui pouvait atteindre jusqu’à 13 mètres de long, se nourrissait parfois d’ichthyosaures et même de plésiosaures. Il se dépla-çait, à l’instar de ces derniers, en battant alternativement ses quatre grandes nageoires en forme de palette. L’ichthyosaure, quant à lui, faisait onduler latéralement son corps et sa queue, un peu à la manière des crocodiles d’aujourd’hui. Les tranchants et les crêtes des dents de chacun de ces animaux nous renseignent sur leur appartenance, même si ces derniers se nourrissaient tous de poissons, ammonites ou calmars...

Dans ce monde sous-marin du Jurassique, un énorme prédateur se met en chasse. De qui ou de quoi va-t-il se nourrir ?

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Requin et poissonLes reptiles géants n’étaient pas les seuls à peupler les océans à cette époque. Les mers regor-geaient d’espèces très variées de poissons, dont Dapedium, couvert d’écailles épaisses qui le protégeaient des prédateurs. Un crâne de requin, de nombreux fossiles marins et un coprolithe de cœlacanthe (déjection fossile) nous renseignent sur la vie de ces animaux. On croyait ce poisson éteint à la fin du Crétacé, jusqu’en 1938, date à laquelle on a découvert un spécimen vivant le long des côtes sud-africaines. La déjection fossilisée en forme de spirale, reproduisant la forme de l’intestin du cœlacanthe, s’observe aujourd’hui chez les requins.

LES ANIMAUX ET LES VÉGÉTAUX TERRESTES DU JURASSIQUE

Les plantes et les arbres du Jurassique nous sont familiers. De grands conifères, semblables aux sapins de Noël, et des araucarias, forment d’immenses forêts. Dans les sous-bois, des fougères et des prêles prolifèrent. Les plantes ne produisent pas de fleurs au Jurassique. Elles possèdent des cônes contenant graines et pollen, ou de petits sacs à spores. Aujourd’hui, ces végétaux ne représentent plus que 20 % de la diversité de la flore terrestre.

La classification des dinosaures

Au Jurassique, il existe une grande variété de dinosaures, avec des formes, des régimes alimentaires, des tailles et des anatomies bien différents. Et pourtant, les paléontologues ne les classent qu’en 2 catégories, distinguées par la forme du bassin.

Les dinosaures dont le bassin est de type reptile sont appelés saurischiens, et regroupent les gros mangeurs de plantes comme Camarasaurus, et les carnivores bipèdes comme Allosaurus. Ceux dont le bassin est de type oiseau sont les ornithischiens, et comptent dans leurs rangs Stegosaurus, Triceratops, ou encore Mantellisaurus (anciennement Iguanodon).

La Terre abrite aussi des vertébrés volants, les ptérosaures, qui pouvaient mesurer jusqu’à 12 mètres d’envergure, la taille d’un petit avion. S’ils sont bien apparentés aux dinosaures, ils constituent un groupe à part entière. Ces reptiles devaient battre des ailes et planer, tout comme les grands oiseaux actuels. Plus d’une centaine d’espèces différentes ont déjà été décrites, et de nouvelles sont découvertes régulièrement. Ces ptérosaures partagent le ciel avec les oiseaux, qui eux, sont de la lignée des dinosaures. Dans l’exposition, une maquette et un fossile permettent au visiteur de voir comment étaient ces maîtres des cieux. Le spécimen présenté dans l’exposition, Dorygnathus, vivait et pêchait le long des côtes de ce qu’est l’Allemagne aujourd’hui. Ses dents de devant, aiguisées et recourbées vers le bas, et qui donnent à l’animal son nom de “mâchoire-harpon”, lui permettaient de saisir et de tenir des proies glissantes comme les poissons.

Le fossile de Rhamphorhynchus présent dans l’exposition est le plus grand connu à ce jour. Ses ailes étaient soutenues par un seul et long doigt... Il est possible que cet animal ait été capable de voler dès sa naissance.

La technologie au service des premiers oiseaux

L’Archaeopteryx, le plus ancien oiseau connu, a été étudié avec des technologies de pointe. Grâce à un scanner, la longueur de son oreille interne a été mesurée, définissant ainsi sa capa-cité auditive. En la comparant à celles de 59 espèces d’oiseaux et de reptiles actuels, les paléontologues ont pu déterminer qu’elle était proche de celle des émeus !

La réplique de fossile d’Archaeopteryx lithographica présent dans l’exposition prouve que les oiseaux appartiennent au groupe des dinosaures. Cet animal présente de nombreuses caracté-ristiques communes avec ses lointains descendants : les ailes, les plumes de la queue, les pieds qui lui permettaient de s’accrocher aux branches des arbres. Mais sa mâchoire, longue et mince, était bordée de dents pointues, et sa queue ossifiée, comme chez les dinosaures carnivores. Ses muscles pectoraux devaient lui permettre de voler, mais seulement sur de courtes distances.

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Réplique de mâchoire de Megalosaurus

Megalosaurus a été le premier dinosaure à avoir été nommé par les scientifiques, en 1824, par un professeur d’Oxford, William Buckley. Ce grand reptile était carnivore. En touchant un moulage de ses mâchoires et en les comparant à d’autres fossiles, le visiteur peut déterminer son régime alimentaire. Comment ? Grâce à ses dents caractéristiques, effilées et tranchantes.

Mais le super prédateur du Jurassique était Allosaurus. Gigantesque carnivore, il possédait 3 griffes à chaque main, qui lui permettaient de maintenir ses proies et d’asséner des coups. Il était notamment friand de Stegosaurus, dont les plaques dorsales ne constituaient pas tou-jours une protection suffisante face à la rapidité et à l’agilité de son agresseur. Mais attention, Stegosaurus était aussi muni d’une arme redoutable au bout de sa queue : deux paires de grandes pointes osseuses qu’il agitait de ses muscles puissants pour atteindre les parties les plus tendres de ses prédateurs, le ventre et les pattes. Gare à cette attaque qui pouvait occa-sionner de gros dégâts !

Malgré l’image de gigantesques reptiles que l’on a des dinosaures, il en existe aussi de tous petits. Compsognathus faisait la taille d’un poulet et utilisait ses griffes acérées et ses dents tranchantes pour attraper lézards et insectes. Dans la réplique de fossile présentée dans l’exposition, les ossements d’un petit lézard appelé Bavarisaurus apparaissent. Sûrement son dernier repas.

Les insectes étaient aussi très nombreux à cette époque. Ils rampaient sur le sol, bourdonnaient dans les airs. Les libellules, comme celle présentée dans l’exposition, côtoyaient les ancêtres des papillons, perce-oreilles, abeilles, guêpes ou encore fourmis...

Des changements climatiques

Au Jurassique et au Crétacé, le climat était bien plus chaud et humide qu’à notre époque. Il n’y avait pas de glace aux pôles, et le niveau des mers était plus élevé. C’est au Crétacé supérieur que celui-ci a commencé à baisser. Ces variations climatiques d’origine naturelle ont mis des millions d’années à se mettre en place.

Première immersion dans un environnement reconstitué de l’époque du Jurassique. Dans une atmosphère sombre et brumeuse, l’aube sur cette lagune jurassique se lève sur un énorme Camarasaurus, docile mangeur de plantes, qui tend son long cou à travers les arbres. Un Archaeopteryx, le plus vieil oiseau connu, perché sur un rocher, pousse des cris rauques au passage des visiteurs.

LES ANIMAUX ET LES PLANTES DU CRÉTACÉ

Pendant le Crétacé, le monde change. La température baisse ; le déplacement des masses conti-nentales à la fin de cette période donne quasiment à la Terre sa configuration actuelle. Le niveau des mers est extrêmement élevé, immergeant une bonne partie des continents. Les dinosaures se diversifient encore. Apparaissent ceux à bec de canard, les hadrosaures, qui concurrencent sévèrement les grands sauropodes. Dominants les forêts, ils sont pourchassés par le redou-table Tyrannosaurus rex. Les premières plantes à fleurs poignent, et de nouvelles espèces animales se développent sur les terres comme dans les mers.

Les premières fleurs

Les plantes à fleurs (angiospermes) font leur apparition à cette époque. D’abord petites, elles côtoient les fougères et les conifères. Avec le temps elles deviennent de plus en plus impo-santes, en témoignent les magnifiques fossiles de magnolias et des premiers nénuphars. Les paysages changent aussi, pour commencer à devenir semblables à ceux d’aujourd’hui, bien que l’herbe n’existe pas encore.

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La diversité des dinosaures

Dans l’hémisphère nord, les gigantesques sauropodes ont quasiment disparu à cette époque, remplacés par des troupeaux d’hadrosaures. Ces derniers se caractérisent par une forte varia-bilité des formes de leurs crêtes osseuses. Les dinosaures cuirassés suivent un même chemin de diversification. Les stégosaures sont petit à petit remplacés par les ankylosaures à la queue en forme de massue, et par les cératopsiens, comme Triceratops, reconnaissable à sa collerette et à ses cornes. Les théropodes, parmi lesquels le petit Velociraptor et le très célèbre Tyranno-saurus rex, sont de plus en plus répandus.

Des tyrans jumeaux

Griffes et dents redoutables, régime alimentaire à base de viande, posture bipèdes et ridicules avant-bras... Tyrannosaurus rex et Tarbosaurus bataar pourraient, d’après certains scientifiques, appartenir à la même espèce. Mais ces deux reptiles ne vivaient pas sur le même continent. Le premier sévissait en Amérique du Nord, alors que Tarbosaurus chassait sur les terres asia-tiques. Malgré cela, les scientifiques s’interrogent sur leur lien de parenté. Même espèce ou non ? Au visiteur de les comparer, de chercher leurs différences, et d’essayer de les distinguer. Bon à savoir en cas de rencontre fortuite...

De nouveaux fossiles découverts en Australie indiqueraient que les Tyrannosaures auraient également vécu sur les continents du sud. Ainsi, un os de hanche de 30 cm de long a été déterré, et daté de 45 millions d’années avant Tyrannosaurus rex. Appartenant à un probable ancêtre du T.Rex, cet animal était beaucoup plus petit. Cette découverte tendrait à prouver que l’évolution au cours du temps des tyrannosaures s’est accompagnée d’une augmentation de leur taille.

Le demi-crâne de T.Rex exposé donne une idée précise de sa morphologie. Ses muscles maxil-laires étaient tellement volumineux que l’arrière du crâne était surdéveloppé pour pouvoir les contenir. Ils permettaient une morsure si puissante que certains os du crâne étaient structurés entre eux de manière à amortir les chocs. Les dents de l’animal étaient de plus crénelées, une caractéristique idéale pour déchirer la chair de ses proies.

Tarbosaurus bataar, vivait dans un environnement désertique. Il était difficile de résister à ses griffes tranchantes, malgré ses tout petits avant-bras.

Guide du voyageur au Crétacé

Des fossiles et des moulages présentent différents spécimens de dinosaures vivant au Crétacé. Le visiteur saura-t-il tous les reconnaitre ?

Protoceratops vivait dans un environnement aride et désertique. Ses mâchoires ressemblent aux lames d’un sécateur et remplissaient sûrement la même fonction. Un doute subsiste quant à l’utilité de leur énorme tête triangulaire. Reconnaissance entre individus ou moyen de défense ?

Une réplique de crâne de Lambeosaurus montre encore un autre type de dinosaure. Muni d’un long bec et de dents qui se renouvelaient en permanence jusqu’à 700 dents au cours de sa vie (soit 22 fois plus que les humains), sa crête originale et reconnaissable était rattachée au sommet de son museau et à la nuque. Celle-ci devait lui permettre de communiquer avec ses congénères, et d’améliorer son odorat.

La position des grandes orbites du Gallimimus devait lui être fort utile pour détecter l’approche des prédateurs et éviter de finir en casse-croûte. Dépourvu de dents, ce dinosaure se nourris-sait parfois d’œuf, dont il cassait la coquille à l’aide de son bec corné.

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Retour ensuite sur Ankylosaurus. Ses grands plaques, appelée scutelles, faisaient partie d’une imposante cuirasse qui le protégeait des attaques. Et encore fallait-il pouvoir l’approcher, sa queue terminée par une massue pouvant provoquer de gros dégâts parmi ses prédateurs.

Les dinosaures étaient contemporains d’autres animaux, les mammifères. Ces derniers étaient pro-ba ble ment nocturnes et commencent à se diversifier au Crétacé, même s’ils restent de petite taille. On retrouve principalement les dents de ces animaux, celles-ci se fossilisant bien mieux que les os.

Le Crétacé. Dernière période géologique avant l’extinction des dinosaures (hormis les oiseaux)...Un Protoceratops et un Velociraptor se font face autour d’un point d’eau situé dans le désert de Gobi. Le Soleil tape fort, des sons étranges remplissent l’air... Les plantes, animaux et insectes du Crétacé sont reproduits fidèlement pour une immersion totale. Un Gallimimus, drôle de dino-saure, tient compagnie à un Oviraptor, sous le regard carnassier d’un énorme Tarbosaurus. Qui ce dernier va-t-il choisir pour diner ? L’Oviraptor, ou un visiteur ?

DANS LA PEAU D’UN PALÉONTOLOGUE

Examiner des preuves

Comment savoir à quoi ressemblait la Terre il y a des millions d’années ? Pas de livres, pas d’humains, et même pas d’Internet ! Les scientifiques étudient les fossiles et autres traces lais-sées par les animaux et les végétaux ayant vécu sur notre planète. Les paléontologues utilisent diverses techniques : observation, scanner pour découvrir les structures internes des orga-nismes, étude du gisement et des fossiles, analyse des roches alentours pour reconstruire les environnements de l’époque, observation des coprolithes pour connaître l’alimentation des ani-maux, comparaison des fossiles avec leurs équivalents actuels...

De quelle couleur était les dinosaures ?

En voilà une question ! Verts, bleus, jaunes ou rouges ? Un sacré mystère jusqu’à ce qu’une équipe de paléontologues découvre des traces de pigments appelés mélanosomes, dans les plumes fossilisées de dinosaures chinois du Crétacé. A l’aide de la microscopie électronique, les chercheurs ont constaté que ces pigments ressemblaient beaucoup à ceux des oiseaux actuels, et en ont donc déduit les couleurs de certains dinosaures. Le Sinosauropteryx par exemple, avait des rayures sombres sur la queue et un motif orange le long du dos. Les scienti-fiques continuent de rechercher pour d’autres espèces, mais ils sont encore loin de connaître la couleur de tous les dinosaures...

À ce jour, seuls les fossiles dinosaures à plumes, minoritaires, ont pu conserver leurs couleurs.

Reconstituer un Mantellisaurus

Une boîte pleine d’os de Mantellisaurus (anciennement appelé Iguanodon), dinosaure découvert dans le Comté de Surrey au Royaume-Uni, constitue un premier pas vers la reconstitution de cet animal. Mais quel était son environnement ? En étudiant les roches à proximité, les scienti-fiques en ont déduit que ce dinosaure qui pouvait atteindre 7 mètres de long était venu se rafrai-chir dans l’eau d’une plaine d’inondation. La présence de fougères et de conifères, indique un climat de type subtropical... Que d’indices dans quelques fossiles et pollens !

Un puzzle géant

Une photo représente une centaine de morceaux de bois fossilisés appartenant à un seul arbre. Une fois complété, ce puzzle atteint plus de 12 mètres de haut, deux fois la taille d’une girafe. En reconstituant cet arbre fossile, les scientifiques ont pu déterminer qu’il était tombé à cause d’un séisme. L’utilisation de scans laser 3D a permis de reconstituer l’aspect de son tronc, et même de préciser la position des branches.

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LA FIN D’UNE ÉPOQUE

Ce parcours de 150 millions d’années s’arrête ici, à la fin du Crétacé date de l’extinction des dino-saures (excepté les oiseaux). Les ptérosaures, les plésiosaures, les ammonites et bien d’autres groupes encore ont disparu. Mais certains ont survécu pour donner les formes animales et végétales actuelles. Et 65 millions d’années plus tard, c’est le début des Hommes modernes...

Quelles causes à l’extinction ?

L’hypothèse la plus couramment avancée pour expliquer cette extinction est la chute d’une météorite. Mais les scientifiques ont maintenant la preuve que le déclin des dinosaures avait commencé quelques millions d’années plus tôt. De multiples facteurs pourraient avoir causé cette crise : chute d’un astéroïde, augmentation de l’activité volcanique en Inde, baisse du niveau des mers, ou changements climatiques... Aujourd’hui, une nouvelle extinction est en cours. Mais celle-ci est principalement due aux activités humaines...

La diversification des mammifères

Après la disparition des dinosaures, les mammifères ont profité de la place laissée vacante. Ils se sont diversifiés, ont évolué en de nombreux groupes, de la musaraigne insectivore aux ancêtres des baleines et des singes. Une prospérité qui perdure encore aujourd’hui.

Des fossiles en devenir ?

L’être humain est, aujourd’hui, l’espèce dominante sur Terre, après seulement 200 000 ans d’existence (pour le genre Homo sapiens). Quels groupes de végétaux ou d’animaux règneront sur la Terre d’ici 65 millions d’années ?

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AUTOUR DE L’EXPOSITION

Médiation scientifiqueDinos, tes fossiles nous rendent marteau !À partir de manipulations, les enfants adoptent une démarche scientifique. Les fossiles dé-voilent leurs caractéristiques pour classer et identifier ces fascinantes bestioles.

Atelier / 1h15 - De 9 à 12 ans - Inscription le jour même à l’accueil. Supplément 3!

Les dinosauresRoches et fossiles aident à décrire le mode de vie et l’environnement des dinosaures. Parcours dans le temps, dans l’évolution, et sur le globe.

Exposé / de 1h à 1h30. Salle Géosciences

L’ère des dinosauresPetit tour d’horizon de notre planète au temps des dinosaures : biodiversité, climat, géographie.

Exposé / de 1h à 1h30. Salle Géosciences

Un dinosaure, comment ça marche ? L’étude des fossiles de dinosaures et la comparaison avec les animaux actuels permettent de dévoiler certains aspects de leur biologie. Os, cœur, cerveau, reproduction... L’occasion de passer les dinosaures à la moulinette.

Exposé / 45 min. Salle de la Loterie de l’hérédité

ConférencesDinosaures : des acteurs qui en imposent !Les dinosaures fascinent, et les réalisateurs de films à sensations s’en emparent allègrement. Mais alors que nous jouons à nous faire peur avec des bêtes démesurées, nous oublions toute une his-toire de la vie et de sa diversité. Voici le vrai film de la vie sur la Terre.

Posons le décor : de la naissance de la Terre aux premières forêts Les débuts de l’histoire de notre planète ont été rythmés par de titanesques collisions avec des embryons de planètes. Après cette étape agitée, des conditions plus calmes ont permis la forma-tion des premiers océans, où les premières cellules vivantes sont apparues. Puis la vie s’est com-plexifiée, diversifiée, elle est ensuite sortie de l’eau et a conquis la terre ferme.Avec Damien Germain, maître de conférences au Centre de recherche sur la paléobiodiversité et les paléoenvironnements (CR2P), Muséum national d’Histoire naturelle (MNHN), Paris.

Samedi 9 janvier à 15h avec Damien Germain, maître de conférences au Centre de recherche sur la paléo-biodiversité et les paléoenvironnements (CR2P), Muséum national d’histoire naturelle (MNHN), Paris.

Flash back : la Terre avant les dinosauresIl y a 250 millions d’années, la Terre était peuplée d’animaux formidables, qui nous semblent tout droit sortis d’un film de science-fiction. Des premiers vertébrés à pattes aux proto-dinosaures, ve-nez explorer un monde perdu fascinant !Avec Jean-Sébastien Steyer, chargé de recherche CNRS au CR2P, MNHN.

Samedi 16 janvier à 15h avec Jean-Sébastien Steyer, chargé de recherche CNRS au CR2P, MNHN.

Bas les masques : les dinosaures sans fardLes récentes découvertes paléontologiques ont bouleversé nos connaissances sur les dinosaures, leur évolution, leur anatomie et leur place dans les écosystèmes mésozoïques. Hélas de nom-breuses idées reçues continuent à circuler sur ces icônes de la paléontologie. Il est temps de leur tordre le cou !

Samedi 23 janvier à 15h avec Ronan Allain, maître de conférences au CR2P, MNHN.

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À suivre : l’épisode des mammifèresAprès la disparition des dinosaures non-aviens (autres que les oiseaux), les mammifères sont devenus les vertébrés dominants sur Terre. Parmi eux, les marsupiaux, pourtant très diversifiés, se sont fait supplanter par les mammifères placentaires dont nous faisons partie. Comment un groupe a dominé l’autre ?

Samedi 30 janvier à 15h avec chargée de recherche CNRS au CR2P, MNHN.

ÉditionsLe catalogue jeunesse Autour des dinosaures. Un voyage du Jurassique au Crétacé

Comment vivait-on sur Terre il y a 150 millions d’années, quand notre planète ne ressemblait pas à celle d’aujourd’hui? Et comment remonter le temps sur les traces de dinosaures, ces terribles reptiles qui dominaient le monde? En fouillant le sol, en étudiant leurs os, leurs dents, leurs griffes, leurs empreintes de pas transformés en pierres ! Ou en retrouvant par exemple une dent grosse comme... une banane. Enrichi de plusieurs jeux, ce livre illustré de dessins plus vrais que nature et de photos de fossiles décrit l’environnement des dinosaures, et montre comment les spécialistes découvrent leurs traces. Paléontologue ? Un métier extraordinaire !

Steve Parker, traduit de l’anglais par Éric Buffetaut, relié, 210 X 272 mm, 48 p., 8,50 euros. Dès 7 ans. Une coédition Palais de la découverte / Éditions Fleurus. En vente sur place au Palais de la découverte et à la Cité des sciences et de l’industrie. En librairies à partir de février 2016.

L’auteur, Steve Parker, est membre de la Société de Zoologie de Londres, spécialisé dans les sciences naturelles et la biologie. Éric Buffetaut, le traducteur, est paléontologue au Centre national de la recherche scientifique et membre du Laboratoire de Géologie de l’École normale supérieure de Paris. Il mène des recherches sur les dinosaures et les oiseaux primitifs, notamment en France et en Asie. Il a écrit de nombreux articles scientifiques et de livres destinés au grand public dont À quoi servent les dinosaures ? (Le Pommier, 2013).

AU T OUR DE S

UN VOYAGE DU JUR A S SIQUE AU CRÉ TACÉ

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LE LIVRE

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LE NATURAL HISTORY MUSEUM DE LONDRES,PRODUCTEUR DE L’EXPOSITION

Cette exposition a été conçue par le Natural History Museum de Londres qui partage sa connais-sance du monde végétal et animal depuis plus de 250 ans. Son objectif, grâce à l’expertise de son personnel, est d’aider à préserver la richesse et la diversité du vivant. Le musée développe, à ce titre, des projets dans 68 pays.

Ses compétences s’étendent de la connaissance de notre planète à la diversité des organismes qui la peuplent et à leurs modes d’interaction. Plus de 300 scientifiques traitent ainsi de pro-blèmes globaux comme la menace pesant sur la biodiversité, le maintien délicat des écosys-tèmes et l’impact de la pollution sur les maladies humaines. La description et la classification des êtres vivants ainsi que leurs interactions sont au cœur de leur recherche. Ses collections comprennent 70 millions de spécimens, des météorites aux fossiles de dinosaures, des pinsons de Darwin à la baleine de la Tamise.

LE COMMISSARIAT SCIENTIFIQUE DE L’EXPOSITION

Muséum d’histoire naturelle de Londres Paul Barrett Paul Kenrick

Animatronics Kokoro Compagny Ltd

Film Atlantic Productions/Zoo Hans Fricke

Images Richard Bizley Dmitry Bogdanov Peter Forey Charles Messing Natural History Museum Picture Library : Aness Publishing/ Berislav Krzic/Franck Julliard/Graham Cripps / John Sibbick

Cartes des plaques tectoniques et paléogéographiques : CR Scotese ©2005, PALEOMAP Project