Autdis1_2 Cours Mehdi Rajeb

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  • commande Numrique des systmes

    I. Introduction

    II. chantillonnage dun signal

    III. Reprsentation des systmes Discrets

    IV. Reprsentation d tat des systmes discrets

    V. Analyse des systmes Discrets

    VI. Synthse: gain de rtroaction

    VII. Transposition des correcteurs analogiques

    VIII. Synthse de correcteurs Numriques 1

  • Dfinitions Automatique: science qui tudie les automatismes.

    Automatisme: dispositif technologique qui remplace l'oprateur humain dans la

    conduite d'une machine, d'un processus, d'une installation industrielle.

    Processus: (ou systme) C'est l'ensemble de l'installation que l'on doit piloter. Il

    est caractris par des signaux d'entre et de sortie et les lois mathmatiques

    reliant ces signaux.

    Exemple de systmes: four, robot, avion, usine chimique, colonne de distillation,...

    Signal : Grandeur physique gnre par un appareil ou traduite par un capteur

    (temprature, dbit etc.) On distingue :

    Signal dentre : indpendant du systme, il se dcompose en commandable et non commandable (perturbations)

    Signal de sortie : dpendant du systme et du signal dentre. Contrle : On peut contrler un systme de manire automatise pour:

    - maintenir une grandeur de sortie constante (Rgulation)

    - faire suivre certaines sorties une squence (automatisme squentiel) ou une

    loi donne (asservissement).

    Si on ajoute l'optimisation d'un critre (de cot par exemple) on parle alors de

    contrle optimal.

    I. Introduction

    2

  • Structure d'un systme asservi

    Commande en boucle ouverte:

    Ceci est une commande en boucle ouverte qui ne permet pas de rgler

    prcisment le niveau de sortie et corriger l'effet des perturbations.

    3

  • Commande en boucle ferme:

    Pour rgler le niveau on dois agir sur l'organe de rglage (la vanne) en

    fonction de lcart entre la valeur dsire et la valeur relle.

    4

  • Structure gnrale

    5

  • Exemple : RGULATION DE TEMPRATURE

    Schma fonctionnel

    6

  • Concepts utiles l'tude des systmes asservis

    Les caractristiques tudier dans un systme asservi sont

    prcision statique et dynamique , rapidit, stabilit

    7

  • Rgulation analogique

    8

  • Rgulation numrique

    9

  • Classification des automatismes

    On peut classer les automatismes selon la nature des signaux d'entre et sortie

    Signaux numriques

    Un signal numrique est un signal discret dont lamplitude a t quantifie

    10

  • signal sinusodal

    Amplitude : 0.8

    Dure : 0.03 seconde Priode : 0.02 seconde Frquence : 1/0.02 = 50Hz Signal analogique et (en temps) continu Expression : s(t)= 0.8*sin(2**t/0.02)

    11

  • script Matlab

    % crer et afficher le signal sinusodal prcdent

    freq= 50; % en Hertz (Hz)

    ampl= 0.8; % ';' signifie ne pas afficher le rsultat

    temps= [0:1:299]/10000; % dfinir vecteur temps(secondes)

    signal= ampl*sin(2*pi*freq*temps); % crer vecteur signal

    plot(temps, signal) % trace la courbe signal(temps)

    axis([0, temps(length(temps)), -1, 1]) % dfinir les axes

    grid % tracer la grille

    title('chronogramme d''un signal en temps continu')

    xlabel('axe des temps (secondes)')

    ylabel('amplitude du signal')

    'chronogramme d''un signal en temps continu

    12

  • Signal discret On nomme signal discret un ensemble de valeurs relles dfinies pour une suite dinstants

    tn = nT multiples dune priode T dchantillonnage (en anglais sampling ). On notera

    , ou la nime valeur dun tel signal discret.

    f nT( )

    f n( )

    f nCausalit : le signal discret est causal si il est nul pour .

    f n

    n 0

    Par exemple, avec la frquence dchantillonnage .400Hz s t t( ) sin( ) 100

    donne : s sn n

    n ( ) sin( )400 4

    0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4 4.5 5 -0.2

    -0.1

    0

    0.1

    0.2

    0.3

    0.4

    0.5

    0.6

    temps en seconde

    sig

    na

    l

    ch

    an

    tillo

    nn

    Signal Discret ou Echantillonn

    exp(-t)*sint(2*t), T = .2 seconde

    Reprsentation graphique dun signal discret par MATLAB (fonction stem) :

    13

    ii. chantillonnage dun signal

  • Signal bloqu : Pour reconstituer un signal continu (qui dure dans le temps) partir dun signal discret, le

    bloqueur dordre zro (ou BOZ) maintient la valeur sn entre les instants

    nTtn et t n Tn 1 1( )

    )(nTs

    Signal chantillonn Associ au signal discret tir du signal continu )(ts , ce signal not traditionnellement s t

    * ( )

    permet de dfinir mathmatiquement lchantillonnage:

    s t s n t nT s n t nTdf

    nn

    *( ) ( ) ( ) ( ) ( )

    0

    si s n( ) est causal.

    t

    -4T -3T -2T -T 0 T 2T 3T 4T

    s(-4) s(-3) s(-2) s(-1) s(0) s(1) s(2) s(3) s(4)

    un chantillonneur idal est un filtre qui donne partir de s t( )

    compte tenu des proprits de la distribution de Dirac, le signal chantillonn

    )()()()()(* tPtsnTttsts Tn

    o )()( nTttPT

    ou peigne de Dirac , donc une suite priodique dimpulsions de Dirac.

    s t( )

    s t s t P tT* ( ) ( ) ( )

    T

    On symbolise ci-dessous lchantillonneur idal pour le signal

    )(ts

    avec la priode T :

    s t* ( )

    est la fonction peigne

    14

  • Les avancs en moyen informatique (puissance de calcul) ont rendu possible

    lexpression et traitement de signaux en forme numrique. Mais pour numriser, il faut d'abord chantillonner. Le passage analogique numrique implique ncessairement une perte d'information. Cette perte peut tre minimiser par

    l'application des outils adapts.

    chantillonnage

    15

  • 16

  • Conversion analogique numerique

    Dun point de vue modlisation, lensemble capteur convertisseur analogique-numrique peut tre assimile une prise dchantillons de la sortie continue y(t) a priode fixe T (priode dchantillonnage). Si lon fait lhypothse que le temps de codage est ngligeable (chantillonnage instantan) et quil ny a pas derreur de quantification, on peut reprsenter lopration de conversion analogique-numrique selon le schma

    lopration dchantillonnage peut tre assimile la modulation du signal continu y(t) par un train dimpulsions unitaires de priode T not T (peigne de Dirac)

    ou y*(t) est un signal temps continu gal y(t) aux instants t(kT) et zro ailleurs.

    ou yk = y(kT) est la valeur de lchantillon de y(t)a linstant kT . Le signal chantillonn est reprsent par la squence des valeurs y*(kT)mesures

    avec la priode T : 17

  • Lchantillonnage conduit une perte dinformation au regard du signal continu. Cette perte dinformation est dautant plus grande que la frquence f =1/T est petite. Idalement il faudrait donc chantillonner une frquence infinie, cependant, le choix

    de la priode dchantillonnage dpend du type de procd et des possibilits offertes par les outils numriques. En tout tat de cause, lchantillonnage doit respecter le thorme de Shannon qui prcise que la frquence dchantillonnage f=1/T doit tre au moins gale deux fois la plus grande frquence contenue dans le

    spectre du signal que lon veut chantillonner.

    Conversion numrique analogique Le processeur calculant la commande appliquer au procd travaille de manire

    squentielle et gnre des valeurs numriques uk avec la mme priode T que celle

    qui a t choisie pour lchantillonnage. Lopration de conversion numrique-analogique la plus courante consiste a produire un signal de commande u(t) en

    escalier partir des valeurs uk selon le schma

    18

  • 19

    Choix de la frquence dchantillonnage

    Le processus n'est observ et la commande ne peut changer qu'aux instants Te :

    Le choix du pas Te est important car

    Si Te est trop petit, le calculateur corrigera sans arrt a tout petits coups; Si Te est trop grand, le calculateur risque de perdre des informations importantes mais trop rapides ou mme ne plus pouvoir commander car les erreurs (sortie-

    consigne) seront trop importantes.

    En pratique, on choisira une frquence dchantillonnage fe en fonction de la frquence la plus haute que l'on souhaite observer fh (ce qui est directement

    li la frquence de coupure du systme que l'on souhaite commander).

    Le thorme de Shannon prcise que la frquence dchantillonnage f =1/T doit tre au moins gale deux fois la plus grande frquence contenue dans le spectre

    du signal que lon veut chantillonner. Ce rsultat est exploitable uniquement la donne dun signal. Cependant, le signal de sortie dun systme y(t) nest pas connu dans la problmatique considre. Le vritable problme envisag est celui de

    lchantillonnage en sortie dun procd dont on connait, sa fonction de transfert mais la sortie du systme est inconnue car elle dpend du signal dentre u(t) qui nest pas prcis. La mthode consiste alors analyser les frquences transmises par le systme. En traant le diagramme de Bode il est possible de dterminer la

    frquence de coupure fc du systme et donc dindiquer que toutes les frquences suprieures fc dans le spectre du signal de sortie seront attnues.

  • fe = (6 25) bande passante de la boucle ferme

    1er ordre :

    Te = 1/fe : priode dchantillonnage

    BF

    BPfBF

    BPf

    pTpG

    01

    1)(

    0

    02

    1

    TffBF

    00

    4TT

    Te

    20

    2me ordre :

    2

    6.01

    27.0

    2

    0

    0

    2

    0

    2

    0

    2

    0

    BP

    BP

    f

    f

    pppF

    10.7 ;5.125.0 0 eT

    1 ;75.14.0

    7.0 ;125.0

    0

    0

    e

    e

    T

    T

  • Exemple Considrons ce systme

    Diagramme de Bode du procd

    La frquence de coupure est approximativement de wc=5rad /s ou encore fc =wc/2. La priode dchantillonnage choisir donc est:

    21

  • Nous choisissons T =0,2s pour observer le comportement quand lchantillonnage implique la plus grande perte dinformation. Leffet de cette priode dchantillonnage est observe sur des exemples de signaux en sortie du systme. Pour une entre

    impulsionnelle et une entre en chelon. On observe que la priode dchantillonnage rend correctement compte de la ralit du signal temps continu. Il ny a pas de perte significative de linformation contenue dans le signal

    Les observations peuvent galement se faire avec T= 0,05s, quand lchantillonnage devient lev au regard des frquences non-attnues par le systme. On constate

    que lchantillonnage est trs dense en comparaison des dynamiques observes. Tout chantillonnage plus rapide demanderait des vitesses de capacit de traitement

    non ncessaires.

    Sorties a temps continu et chantillonnes T= 0,05s T =0,2s 22

  • Transforme en z (transforme de Laplace des signaux discrets) :

    a. Dfinition La transforme en Z dun signal chantillonne est dduite de sa transforme de Laplace

    )(zS est la transforme en z du signal discret s nT( ) (signal s t( ) chantillonn avec la cadence T).

    s t s p s t e dtL tp( ) ~( ) ( )

    0

    par chantillonnage

    0

    )()()( nZ znTszSnTs

    1z est loprateur retard .

    La transforme en Z est une forme de la transforme de Laplace. La relation

    est fondamentale, car elle permet dtendre les rsultats tablis pour les systmes en temps

    continu aux systmes en temps discret.

    Tpez

    0

    )()()]([n

    nznxzXnxZ

    0

    10 ......n

    nn UUUUSUne srie S : converge si la condition suivante est satisfaite :

    1lim1

    nn

    nU Dans le cas de la TZ, on a :

    L f t nT e L f tnTp( ( )) ( ( )) n

    nTtnsts )()()(* avec le thorme du dcalage temporel

    0

    ** )())(()(~

    n

    nTpenTstsLps La transforme en Z sobtient en posant Tpez

    23

  • 1)(lim soit, 1)(lim 111

    znxznx n

    n

    nn

    n

    Posons, rnx nn

    1

    )(lim

    Daprs la relation prcdente : rzr

    z111

    1

    La srie converge donc pour z > r, le disque de convergence.

    La figure illustre ce domaine de convergence pour r = a.

    b. Transforme en z des signaux lmentaires : En appliquant la dfinition (1) de la transforme en z, on tablit aisment que :

    Echelon unit: u t( ) 0 1 donne par chantillonnage u nT( ) 1 pour n 0

    .

    11

    1

    1

    1lim))((

    110

    z

    z

    zz

    zznTuZ

    n

    nn

    n si 11 z

    soit 1z (cest le domaine de convergence)

    Impulsion: en temps continu, cest limpulsion de Dirac ( )t

    on utilise la fonction de Kronecker, soit 1)( n si n 0, et 0)0( n

    On trouve donc 1)( nZ sans condition de convergence sur z.

    , en temps discret,

    24

  • Premier ordre : naTZanTLaplaceat zeenTsap

    ets

    )()(,1

    )(

    qui converge vers 1

    1 1

    z e

    z

    z eaT aTaTez si

    Exponentielle 1 si 1

    1)()( 1

    1

    az

    az

    z

    azzEane n

    az soit

    c. Quelques proprits de la transforme en Z : Les transformes en Z et de Laplace L ont des proprits lies par la relation

    z eTp

    Z est donc linaire, do la possibilit de dcomposition en lments simples.

    Le thorme du retard de Z remplace celui de la drive et permet le calcul de la fonction

    de transfert : e n E z

    e n e n z e z E z

    Z

    Z n

    n

    ( ) ( )

    ( ) ( ) ( ) ( )

    1 1 1

    0

    1

    A condition initiale )1(e nulle, on a donc : Z e n z Z e n( ) ( ) 1 1

    et plus gnralement Z e n k z Z e nk( ) ( ) 25

  • Translation temporelle )1(....)1()0()()( 1 kzeezezneZzkneZ kkk

    Multiplication par nk

    zEdz

    dznenZ

    zEdz

    dznneZ

    k

    k

    )(

    )(

    Thormes des valeurs initiale et finale : soit e n E zZ

    ( ) ( )

    Thorme de la Valeur Initiale : )(lim)(lim)(

    1lim)0( 1

    01

    zEzEzE

    z

    ze

    zzz

    Thorme de la Valeur Finale : )()1(lim)()1(lim)(lim 1111 1

    zEzzEzne

    zzn

    a

    zEneaZ n )( Multiplication par an

    Thorme de sommation: )(lim)(lim)(1

    110

    1

    zEzEnezz

    n 26

  • . Transforme du Produit de Convolution * : Le produit de convolution de deux signaux discrets a et b est dfini comme suit :

    ( )( ) ( ) ( ) ( ) ( )a b n a n i b i a i b n ii i

    , avec ni 0 si a bet sont causaux.

    Comme pour la transforme de Laplace, on a : )()()()(

    )()())((

    nbZnaZnbnaZ

    nbZnaZnbaZ

    Formule des rsidus : pour inverser la transforme en z,

    1)(

    111 ))(()(2

    1)()(

    nzzH

    ples

    n

    C

    n zzHRsidusdzzHzj

    zHZnh

    avec, pour le rsidu de )(zF en az ple dordre mazenpris

    m

    m

    m

    zFazdz

    d

    m

    ))()(()!1(

    11

    1

    d. Inversion de la transforme en z

    Division suivant les puissances croissantes de z

    ......1

    ...)( 22

    1

    102

    2

    1

    1

    2

    2

    1

    10

    zszsszbzbzb

    zazazaazH

    p

    p

    n

    n

    Mthode des fractions rationnelles Dcomposer en lments simples H(z)/z et dduire la dcomposition de H(z) sous la forme:

    puis dvelopper ces fractions lmentaires en srie

    en tenant compte de la couronne de convergence.

    ......)(2

    2

    1

    1

    bz

    za

    bz

    zazH

    27

  • Mthode de l'quation aux diffrences

    Exemple: 11

    1

    )(

    )(

    azzX

    zY on a )()()()()1)(( 11 zXzYazzYzXazzY

    ...])2()()0([...])2()()0([...])2()()0([ 2121121 zTxzTxxzTyzTyyazzTyzTyy

    Exemple: zzz

    zzX

    1

    5.05.1

    2)(

    2

    5.0

    4

    1

    4

    5.05.1

    2)(2

    zzzzz

    zX

    zz

    z

    z

    zzX

    1

    5.0

    4

    1

    4)(

    Do la squence ))5.0(1(4)( kkx

    ))1(()()(

    )())1()(

    .................................

    )()0()(

    )0()0(

    TnaynTxnTy

    nTxTnaynTy

    TxayTy

    xy

    do

    ....)()()( 2211 nn babanTh

    28

  • 29

  • Dfinition 1 Un systme linaire discret (SLD) est un processus dynamique qui

    transforme un signal d'entre x(n) en un signal de sortie y(n). Le terme 'linaire'

    implique le principe de superposition.

    Dfinition 3 Un systme est stable si, quelle que soit la squence damplitude finie

    applique lentre, sa sortie ne devient pas infiniment grande.

    Dfinition 2 Un systme est causal si la squence de sortie ne dpend que des valeurs

    actuelle ou passes de la squence dentre.

    30

    III. Reprsentation des systmes Discrets

    1. Systme discret Un systme temps discret se dfinit comme un oprateur entre deux signaux

    temps discret. Considrons le systme reprsent sur la figure , o x(n) reprsente

    le terme gnral de la squence dentre et y(n) le terme gnral de la squence de sortie. Un modle entre-sortie, appele aussi modle externe, ne fait intervenir que

    les variables dentre u(n) et de sortie y(n).

  • 31

    Un systme linaire discret (SLD) est dit stable si, pour le signal d'entre

    x(n) = on a y(n) = h(n) avec :

    Une condition ncessaire (mais non suffisante) est la suivante :

    n

    nh )()(n

    0))((lim

    nhn

    2. Equations aux diffrences La manire dont un systme linaire discret causal transforme un signal d'entre x(n) en

    un signal de sortie y(n) est dcrite par la relation suivante :

    )(....)2(.)1(.

    )(....)2(.)1(.)(.)(

    21

    210

    Pnyanyanya

    Mnxbnxbnxbnxbny

    p

    M

    Plus formellement :

    P

    p

    p

    M

    m

    m pnyamnxbny10

    )(.)(.)(

    Lquation dcrit une quation aux diffrences.

    Le systme est causal, les sorties dpendent uniquement des vnements passs.

    lquation rcurrente est bien adapte au calcul numrique. Cest la forme sous laquelle

    seront prsents les algorithmes de commande des procds. Le systme est entirement

    dfini et lquation rcurrente peut tre rsolue si lon prcise les conditions initiales.

  • Dfinition 4 Le SLD est dit 'non rcursif' si a1 = a2 = a3 = = ap = 0 (principe du filtre

    FIR). Il est dit 'rcursif' si un seul coefficient ai est diffrent de zro (principe du filtre IIR).

    La transforme en Z de y(n), on a :

    )(.....)(..)(..

    )(.....)(..)(..)(.)(

    2

    2

    1

    1

    2

    2

    1

    10

    zYzazYzazYza

    zXzbzXzbzXzbzXbZY

    P

    P

    M

    M

    Plus formellement :

    P

    p

    p

    p

    M

    m

    m

    m zazYzbzXzY00

    .).(.).()(

    32

    3. Fonction de transfert

    )().()(.

    .1

    .

    )(

    0

    0 zXzHzX

    za

    zb

    zYP

    p

    p

    p

    M

    m

    m

    m

    p

    p

    M

    M

    P

    p

    p

    p

    M

    m

    m

    m

    zazaza

    zbzbzbb

    za

    zb

    zH

    ......1

    ......

    .1

    .

    )(2

    2

    1

    1

    2

    2

    1

    10

    0

    0

    La fonction H(z) est appele fonction de transfert. Ce n'est rien d'autre qu'une

    fraction rationnelle. On la rcrit :

  • Si x(n) = (n), alors Y(z) = H(z) et y(n) = h(n) !

    La relation (4) scrit encore sous la forme dun produit de convolution discret puisque :

    ))(()()()()(1

    nxhnyzXzHzY Z

    )()( 1 zHZnh est alors la rponse impulsionnelle du processus discret dquation (4)

    et de fonction de transfert )(zH , on a comme en temps continu

    )]([)( nhZzH

    n

    k

    knxkhny0

    )().()(Soit, pour un systme causal

    33

    Matlab

    % Cration d'un systme linaire discret :

    Te=0.1;

    sysd = tf ( [b0 b1 b2], [1 a0 a2 a3] ,Te,'variable' ,'z^-1' ) ;

  • 34

    Exemple

    )2(.5.0)1()1(.4)(.2)(

    )(..5.0)(.)(..4)(.2)(

    )()..42()()..5.01(

    )(..5.01

    .42)(

    .5.01

    .42)(

    211

    121

    21

    1

    21

    1

    nynynxnxny

    zYzzYzzXzzXzY

    zXzzYzz

    zXzz

    zzY

    zz

    zzH

    On a:

    Z inverse:

    Cest l'quation aux diffrences correspondant la fonction de transfert H(z).

    Elle est valable quel que soit le signal d'entre x(n). Si on veut la rponse impulsionnelle,

    on pose x(n)=(n).

  • 4. Rponses temporelle et frquentielle Pour caractriser des systmes on s'intresse souvent leur rponse

    impulsionnelle ou, plus souvent, leur rponse indicielle.

    a- Rponse impulsionnelle :

    )()( zHzY

    Matlab

    % Rponse impulsionnelle d'un systme :

    [y, t ] =impulse(sysd) ;

    35

    alorszHz

    zzY

    z

    zzX )(

    1)(,

    1)(

    1

    )()( 1

    z

    zzHZny

    le script pour obtenir les 20 premiers chantillons de la rponse indicielle d'un systme

    Matlab

    % Rponse indiciel le d'un systme :

    [y, t ] =step(s ysd,20) ;

    Gain statique : 1

    )(limz

    zH

    b- Rponse indicielle :

    c- Rponse harmonique : On procde comme en temps continu avec Tpez

    p j se traduit par z e j T

    do la rponse harmonique ou frquentielle, Gain = )(TjeH et Phase = )( TjeH

  • 5. Rponse des systmes discret

    a- A partir de lquation rcurrente Un systme temps discret peut tre reprsent par une quation rcurrente :

    Cette modlisation est sous forme algorithmique adaptable limplantation dans le processeur. Elle est bien adapte la formulation des lois de commande.

    Exemple

    Soit le systme temps discret suivant :

    Il est suppos initialement au repos

    et on applique une entre impulsionnelle

    Lapplication successive de lalgorithme conduit :

    soit

    36

  • Comme dans le cas des systmes temps continu, la fonction de transfert permet un

    calcul ais des rponses uniquement dans le cas des systmes initialement au repos.

    b- A partir de la fonction de transfert

    Soit G(z)une fonction de transfert et U(z)=Z[u(k)] la transforme en Z dune squence dentre, sous lhypothse de conditions initiales nulles la rponse du systme est donne par :

    c- Notion de modes pour calculer la rponse dun systme temps discret, il est possible de procder par dcomposition en lments simples de Y(z)/z.

    Soit G(z)la fonction de transfert dun systme comprenant np ples nots p1,, pnp. Chaque ple peut ventuellement apparaitre plusieurs fois dans le dnominateur.

    On parlera de mi, lordre de multiplicit du ple pi (i=1,.,np). Identiquement on dfinit une entre quelconque U(z) pour le systme. Sa transforme

    en z se caractrise par un polynme au dnominateur avec un certain nombres de

    racines r1,,rq. Aprs avoir effectuer la dcomposition en lments simples de Y(z)/z=G(z)U(z)/z on

    trouve une reprsentation

    37

  • les fonctions G(z) se dcomposent comme suit :

    leur transforme en z inverse scrit :

    lvolution de ce terme dpend essentiellement de la valeur de pi. On parlera de mode associ au ple pi et nous allons dcrire dans la suite des catgories de

    comportement de ces modes en fonction de la valeur (relle ou complexe) de pi.

    Par superposition, la rponse dun systme une entre quelconque comprends toujours une somme de termes tels que :

    dont dvolution temporelle est caractrise par chacun des modes. Il y a autant de modes que le systme a de ples distincts.

    d- Mode rel Un mode rel est associ un ple rel. Soit p ce ple et la suite

    correspondant la contribution de ce ple la rponse du systme.

    38

  • Si p< 1, alors la suite converge vers 0 quand k . On parle alors de mode convergent dont la convergence est porte par la suite

    gomtrique. La vitesse de convergence dpend essentiellement de la valeur de p.

    Plus la valeur de p est faible, plus le mode converge vite vers lorigine (convergence exponentielle).

    Si p> 1, alors la suite diverge quand k . On parle alors de mode divergent dont la divergence est porte par la suite

    gomtrique. La vitesse de divergence dpend essentiellement de la valeur de p. Plus

    la valeur de p est grande, plus le mode diverge vite (divergence exponentielle).

    Si p= 1 et que P(k)= P(0) est un polynme constant, alors la contribution de ce mode est un signal qui ne diverge ni ne converge. On parle alors de mode entretenu.

    Ce cas est possible uniquement si P(k)est un polynme constant (i.e. de degr zro)

    ce qui est possible uniquement quand lordre de multiplicit du ple est gal a m=1.

    Si p= 1 et P(k) est de degr non nul, alors la suite diverge quand k On parle de mode divergent dont la divergence est porte par la suite .

    Si p>0, alors la suite a tendance (au signe de P(k)prs) a tre du mme signe (mode apriodique).

    Si p

  • Si p=0, alors la suite converge vers 0 en une seule iteration, rponse pile

    Exemple

    Soient les deux systmes suivants compos dun seul et mme ple.

    (x pour G1 et o pour G2). On constate que la divergence mme si elle nest pas exactement identique se fait avec la mme vitesse approximative. Lautre constatation est que le signe de la rponse suit la courbe dun polynme (mode apriodique).

    40

  • Exemple

    Les rponses un chelon pour ces deux

    systmes sont donnes sur la figure

    (o pour G1 et x pour G2).

    On constate que la convergence est

    assez similaire mme si elle nest pas exactement identique, le signe de la

    rponse alterne (mode oscillatoire).

    (o pour G1 et x pour G2), G1 a une

    rponse oscillante ni divergente ni

    convergente (mode entretenu oscillatoire)

    car le ple = 1 apparat dans la fonction de

    transfert avec un ordre de multiplicit gal

    un. G2 par contre diverge sans osciller

    car le ple =1 est positif et dordre de multiplicit gal deux. La divergence

    nest pas exponentielle, mais tend vers une asymptote linaire.

    41

  • e- Mode complexe Les racines dun polynme coefficients rels sont soit relles soit complexes. Dans le second cas, pour chaque ple p tels que Im(p)0 il existe un autre ple p* complexe conjugue de p. ces deux ples p et p* interviennent ncessairement avec le mme

    ordre de multiplicit. Par dfinition un mode complexe est associ un couple de

    ples complexes conjugus lun de lautre. La contribution de ce mode est de la forme suivante :

    o Pa(k)et Pb(k) sont des polynmes coefficients complexes du mme degr,

    mais il est possible de monter que la contribution conjointe des puissances de

    est ncessairement relle. Ds lors la contribution dun mode complexe peut galement scrire sous la forme suivante

    o P(k)est un polynme coefficients rels, o est un dphasage dtermin par la situation, o r est le module du ple et o q est largument du ple. Daprs les formule dEuler on a

    ltude des suites telles que nous enseigne les caractristiques

    suivantes sur la contribution dun mode complexe : 42

  • Si p= > 1, la rponse transitoire diverge `a la vitesse de (divergence exponentielle),

    Si p= = 1, la rponse transitoire diverge a la vitesse du polynme P(K) et si le pole est de multiplicit gale 1 alors P(k)= et le mode ne converge ni ne diverge (mode entretenue).

    Si arg(p)= 0 est largument de p, la rponse du systme oscille a cette frquence (oscillation porte par la convergence de ), Le mode est oscillatoire.

    Allure des modes selon leur emplacement dans le plan de Laplace 43

  • Remarque: En pratique, on retiendra quun systme a temps discret peut avoir deux sources doscillations : la prsence de modes complexes et/ou la prsence de modes a partie relle ngative. Bien entendu, ces deux phnomnes doscillations peuvent se superposer.

    Exemple

    La rponse impulsionnelle de ce systme est obtenue en calculant loriginal de sa fonction de transfert en z :

    soit

    Si les modes du systme sont rels , le systme est compos de deux modes rels dont le comportement dpend respectivement des valeurs de 1 et 2.

    Si les modes sont complexes conjugus , il vient :

    44

  • A la donne de a0 et a1, la rponse transitoire dun systme du second ordre est soit une somme de deux modes rels soir un mode complexe dont la convergence est

    donne par le module des ples et loscillation est donne par leur argument

    Les rponses impulsionnelle et indicielle pour les valeurs b0=0,5, a1 = -1 et a0=0,5.

    Exemple:

    G1 admet deux ples complexes conjugues

    Ces ples complexes sont de module gal un et ils sont de multiplicit simple

    donc la rponse indicielle est oscillante entretenue

    Remarque: la convergence globale dun systme se fait avec la constante de

    temps du mode le plus lent. Cest dire la vitesse du mode dont le ple le

    module le plus grand

    45

  • G2 admet les ples

    Le mode associ ce ple a les mmes

    caractristiques que pour G1 si ce nest que en plus de loscillation lie a , s'ajoute une alternance due au fait que la

    partie relle est ngative.

    G3 est tel que le couple de ples

    est dordre de multiplicit gale a deux. Le systme est donc oscillant avec les mmes

    caractristiques que pour G1 mais la

    diffrence quil diverge avec une vitesse polynomiale.

    6. Caractrisation des modes par analogie

    Les ples des systmes continus peuvent tre dcrits par :

    pour les ples complexes, devient dans le cas de ples rels :

    Et les polynmes caractristiques des systmes temps continu se factorisent

    avec des termes tels que : 46

  • Les diffrents paramtres caractrisent les rponses des modes des systmes continus:

    temps de rponse du mode (le mode converge 95% de sa valeur

    finale en 3t secondes).

    pulsation propre (caractrise la pulsation de loscillation dans le cas dun mode complexe).

    pulsation propre non amortie.

    coefficient damortissement (plus z est faible plus le mode oscille avant de converger).

    Pour les systmes continus chantillonns, les ples du systmes discret obtenu aprs chantillonnage se dduisent du systme continu original suivant la

    formule :

    T est la priode dchantillonnage, pc les ples du systme continu et pd les ples du systme discret.

    Ainsi partant du ple dun systme continu ayant certaines caractristiques en termes de temps de rponse, damortissement et de pulsation propre on trouve les ples dun systme discret (fonctionnant a la priode T) qui aurait les mmes caractristiques dynamiques :

    47

  • Inversement un ple rel dun systme discret, pd = zr se caractrise par :

    un temps de rponse , ou T est la priode de fonctionnement du systme discret,

    des pulsation propres nulles et un amortissement = 1 (le mode est non oscillant).

    Un ple complexe se caractrise par :

    un temps de rponse

    une pulsation propre

    une pulsation propre non amortie

    un amortissement

    48

  • La reprsentation dtat utilise lalgbre linaire (calcul matriciel) dont les principaux avantages sont :

    Un mme formalisme pour les systmes analogiques ou chantillonns.

    Un mme formalisme pour les systmes mono- ou multi-variable.

    Une analyse interne des systmes.

    Lutilisation gnralise de lordinateur.

    1. Reprsentation dtat des systemes continus

    Equation dtat BeAxdt

    dx

    DeCxs Equation dobservation

    Prenons par exemple un systme dordre n :

    e s quation diffrentielle dordre n n quations du 1er ordre

    +

    s=f(e,x)

    49

    IV . reprsentation dtat des systmes discrets

  • A : matrice de dynamique ou matrice dtat

    B : matrice de commande

    C : matrice dobservation

    D : matrice de transfert direct

    avec : n

    n

    n

    q

    q

    p

    n

    p D sera nulle pour un systme

    physique rel

    A, B, C et D constitue la

    reprsentation dtat

    Exemple 1er Ordre

    C

    R s e

    v

    variable dtat : v (tension aux bornes du condensateur)

    vx quation dobservation :

    1D

    1C

    evves

    quation dobservation :

    RC

    1B

    RC

    1A

    RC

    ev

    RC

    s

    dt

    dv

    R

    si

    C

    i

    dt

    dQ

    C

    1

    dt

    dv

    p : entres

    q : sorties

    50

    Pour un systme le vecteur d'tat n'est pas unique : il existe une

    infinit de reprsentation pour un mme systme.

  • 2. Cas Discret

    Equation dtat BeAxdt

    dx

    DeCxs Equation dobservation Continu :

    Equation dtat kk1k

    BeAxx

    kkkDeCxs Equation dobservation

    Discret :

    e(t)

    A

    +

    +

    x x

    D

    s(t) +

    +

    C B

    ek

    A

    +

    +

    1kx

    D

    sk C B 1Z k

    xRetard d'un chantillon =

    1Z1kx kx

    + +

    51

  • 3. Solution gnrale des quations d'tats

    Equation dtat BeAxdt

    dx

    Solution = Solution gnrale sans entre (e=0) + Solution particulire

    avec entre (e)

    a - Solution gnrale sans entre (e=0)

    Axdt

    dx

    0

    ttA txetx 0 o t0 est l'instant initial

    La matrice s'appelle la matrice de transition d'tat Atet

    Proprits de :

    0xx

    0xx

    A

    tt

    tnt

    tttt.tt

    1

    00

    n

    00

    020212

    Cas Continu

    52

  • 53

    Calculs de :

    1n

    nn2

    At

    !n

    At

    !n

    At

    !2

    AtAtIet

    Par le calcul de la srie :

    n

    2

    1

    e0

    e

    0e

    et

    0

    0

    A At

    n

    2

    1

    Si A est diagonale :

    Par la transforme de Laplace :

    nj,i1avecaTLApIeTLalors

    nj,i1avecaeSi

    j,i

    1At

    j,i

    At

    La mthode consiste donc calculer la matrice puis prendre la transforme de Laplace inverse de chacun des termes de la matrice

    1ApI

    11Ate ApITLt

  • 54

    Par le thorme de Cayley-Hamilton : Le thorme exprime que toute matrice carre A est solution de l'quation

    caractristique :

    01

    2n

    2n

    1n

    1n

    n

    AapapapapApIdetpQ

    OIaAaAaAaA01

    2n

    2n

    1n

    1n

    n

    Donc :

    An s'exprime donc en combinaison linaire de I,A, A2, , An-1. Il en dcoule que le dveloppement :

    1n

    nn2

    At

    !n

    At

    !n

    At

    !2

    AtAtIe

    est limit au degr n-1 :

    1ni1ni10

    t ttte i

    Les coefficients i vrifient pour chaque valeur propre i l'quation :

    1n1n10

    At AtAtIte

    b - Solution particulire pour e0

    BeAxdt

    dx

    On utilise la technique classique de variation de la

    constante, donc on cherche une solution particulire de la

    forme : ttqtx

    p

  • BeAxdt

    dx

    ttqtxp

    BeqAqq

    A

    t

    t

    t

    t

    1

    p

    t

    t

    1

    p

    t

    t

    1

    1

    00

    0

    0

    d.e.B.td.e.B.ttx

    d.e.B.ttqttx

    d.e.B.tq

    Beq

    Beq

    Donc la solution est :

    t

    t00

    0

    d.e.B.ttxtttx

    t

    0

    d.e.B.t0xttx

    Gnralement on peut toujours se ramener t0=0 :

    teBt0xttx Si de plus on a e(t) causale :

  • 56

    c Rponse Force et Rponse Impulsionnelle

    teDBtCtsDeteBt0xtCts

    00x force rponse

    DeCxts

    0

    Rponse impulsionnelle : tte

    0

    DBtCtRI

    Cas Discret

    a Rgime libre

    k

    m

    mk

    k

    3

    2k3k

    k

    2

    1k2k

    k1k

    xAx

    xAAxx

    xAAxx

    Axx

    0

    0

    0

    kk

    0

    k

    kk

    k

    Akk

    xAx

    b Solution Globale

    ik

    1m

    0i

    1im

    k

    m

    mk

    2k1kk

    2

    k

    3

    2k2k3k

    1kkk

    2

    1k1k2k

    kk1k

    000

    0000000

    000000

    000

    eBAxAx

    BeABeBeAxABeAxx

    BeABexABeAxx

    BeAxx

  • 57

    j

    1k

    kj

    1jk

    k

    kk

    k

    00

    eBAxAx

    ik jet mkk pose On

    00

    0

    Si e est causale kTeBA0xAkTx 1kk

    c Rponse Force et Rponse Impulsionnelle

    k0,k

    1k

    k

    k

    1k

    k

    eDBCAs

    DeeBCAs

    0,k

    1k DBCARI

    Calcul de Ak :

    2DeCxs

    1BeAxx

    kkk

    kk1k

    Prenons la TZ de (1) :

    ZBEAZIZxAZIZX

    ZBEZxAZIZX

    ZBEZxZXAZI

    ZBEZAXZxZZX

    ZxZZXxTZ

    0k : initial Instant

    1

    0

    1

    0

    1

    0

    0

    01k

  • 58

    j

    1k

    kj

    1jk

    k

    kk

    keBAxAx

    00

    0

    ZBEAZITZxZAZITZx 110

    11

    k

    En utilisant les deux expressions connues de xk on obtient :

    ZAZITZA 11k

    4. Expression de la transmittance en fonction de la reprsentation d'tat

    DeCxs

    BeAxx

    a. Systme continu e est de taille p

    s est de taille q

    n ordre du systme

    En prenant la TL :

    pBEApIpX

    pBEpXApI

    pDEpCXpS

    pBEpAXppX

    1

    DBApICpE

    pSpF

    pDEpBEApICpS

    1

    1

    ZBEAZITZxZAZITZx 110

    11

    k

  • 59

    Dans le cas gnral F(p) sera une matrice : pFq p

    pE

    pE

    pE

    pF

    pS

    pS

    pS

    p

    j

    1

    j,i

    q

    i

    1

    jkpour 0

    ,

    kEj

    iji

    pE

    pSpFavec

    Remarque: Les lments de la matrice ont tous le mme dnominateur gale :

    Donc les valeurs propres de la matrice dynamique A sont solutions de

    l'quation et sont aussi les ples de la transmittance

    ApIdet

    0ApIdet

  • b. Systme discret

    Si on applique la transformation en z aux quations dtat et si on suppose nulles les conditions initiales, on obtient :

    La fonction de transfert du systme est donc :

    Linverse dune matrice carre tant gale sa matrice adjointe divise par son dterminant, nous pouvons en dduire que les ples de la fonction de transfert

    sont les valeurs de z qui sont solutions de lquation :

    Ce sont donc les valeurs propres de la matrice [A]. 60

  • 61

    6. Commandabilit et Observabilit dun SLI

    Dfinition : Commandabilit ou Gouvernabilit

    Un systme dquations est commandable linstant t0 si : BeAxx

    Quelque soit les tats x(t0) et x(t) pour t>t0, il existe une loi de commande

    e(t0 t) capable de transfrer le systme de x(t0) x(t).

    On dit donc que le systme est commandable linstant t0

    Le systme est compltement commandable ou commandable sil lest quelque soit t0 (Cas des systmes invariants)

    Dfinition : observabilit

    Un systme A, B, C, D est observable linstant t0 :

    Sil existe un instant t> t0 tel que x(t0) puisse tre dtermin partir de la connaissance de s(t0 t) quelque soit e(t).

    Le systme est compltement observable ou observable sil lest quelque soit t0 (Cas des systmes invariants)

  • 62

    a. Critre de Commandabilit

    Le systme A, B, C, D est commandable si en reprsentation diagonale B na pas de ligne nulle.

    p

    1

    np1n

    ij

    p111

    n

    1

    n

    1

    n

    1

    e

    e

    bb

    b

    bb

    x

    x

    p0

    0p

    x

    x

    p

    1jjijiii

    ebxpx

    Si la ligne i de la matrice b est nulle implique que xi ne dpend daucunes entres ej

    iiixpx

    Critre gnral de Commandabilit

    On construit la matrice de commandabilit :

    Le systme est commandable si C est de rang n ou encore sil existe un dterminant nn 0

    BA,,BA,AB,B 1n2 C

    La commandabilit des systmes temps discret studie exactement de la mme manire que pour les systmes temps continu.

  • 63

    b. Critre dObservabilit

    Le systme A, B, C, D est observable si en reprsentation diagonale C na pas de colonne nulle.

    n

    1

    qn1q

    ij

    n111

    q

    1

    x

    x

    cc

    c

    cc

    s

    s

    Si la colonne j de la matrice C est nulle implique quaucunes des sorties (s1 sq) ne dpendra de xj

    Critre gnral dObservabilit

    On construit la matrice dobservabilit :

    1n

    2

    CA

    CA

    CA

    C

    Le systme est observable si est de rang n ou encore sil existe un dterminant nn 0

  • 64

    c. Deux cas de perte dObservabilit

    1 Par chantillonnage (concerne les systmes possdant au moins une paire de ples

    complexes conjugus) Prenons lexemple dun deuxime ordre chantillonn par un bloqueur dordre zro.

    2

    0

    2

    2

    0

    p

    B0 ek

    T s(t) sk 1re Ralisation Compagne

    0D0C

    1

    0B

    0

    10A

    2

    0

    2

    0

    Systme continu

    le systme A, B, C, D est observable, car est de rang 2 donc Observable

    2

    0

    2

    0

    0

    0

    Systme chantillonn

    20

    0

    2

    0

    2

    2

    01

    ZTcosZ21

    Z1Tcos1ZF

    ppTZZ1ZF

  • 65

    1re Ralisation Compagne

    11Tcos1CTcos21

    10A

    0e

    0

    e

    Tcos211

    11Tcos1

    0

    0

    Tcos12Tcos1Tcos12det

    0

    2

    00

    Calculons le dterminant de pour discuter de lobservabilit du systme :

    e0

    e

    0

    0

    0

    k22

    kT

    k

    kT

    1Tcos

    0det si Observable

    La distance verticale

    entre les deux ples

    complexes conjugus

    ne doit pas tre un

    multiple de e

    bpap1

    E S

    2 Par compensation de ples et zros

    p

    abpbap

    p

    bpap

    1ppF

    2

  • 66

    baab

    1

    CA

    C

    b

    ou

    a

    0det

    baabbadet

    Perte dobservabilit si un zro est gale un

    ple

    1re Ralisation Compagne

    0D1C1

    0B

    baab

    10A

    Influence de la priode dchantillonnage sur lobservabilit et la commandabilit Le choix de la priode dchantillonnage est susceptible dinfluencer lobservalibilit et la commandabilit dun systme. On montre quun systme temps discret perd son observabilit et sa commandabilit si il existe deux valeurs propres distinctes 1 et 2 de la matrice [A] qui possdent la mme partie relle et dont la diffrence des parties

    imaginaires est un multiple de la pulsation dchantillonnage we Remarque : il y a donc peu de chance quun systme temps continu perde sa commandabilit et son observabilit si on prend soin de ne pas chantillonner une

    frquence multiple dune de ses frquences propres.

  • 7. Reprsentation dtat partir de la fonction de transfert En temps discret comme en temps continu, la reprsentation dtat dun systme nest pas unique. Nous prsentons ici plusieurs types de reprsentation dtat que lon peut obtenir partir dune fonction de transfert G(z). Les principes de construction tant rigoureusement les mmes que pour la

    reprsentation dtat en temps continu,

    a. Reprsentation modale

    Ce type de reprsentation, encore

    appele reprsentation parallle,

    convient particulirement bien la

    reprsentation dun systme possdant plusieurs ples rels

    distincts. Soit G(z) sa fonction de

    transfert :

    Il vient:

    67

  • La matrice de commande [A] est diagonale et ses valeurs propres sont les ples de

    la fonction de transfert.

    b. Reprsentation srie

    Cest le produit de n fonctions de transfert et peut tre matrialise par la mise en cascade de n blocs lmentaires.

    68

  • c. Reprsentation compagne commandable

    la fonction de transfert nest pas factorise.

    par analogie totale avec les rsultats obtenus pour ltude de la forme compagne commandable en temps continu. Il suffit en effet de remarquer la similitude complte

    de cette fonction de transfert en z avec la fonction G( p) qui y a t tudie, en faisant

    la transformation

    69

  • 70

  • 71

  • Reprsentation dtat sous forme compagne commandable

    72

  • 73

    d. Reprsentation compagne observable

  • 74

  • 75

  • 76

  • 8 Reprsentation dtat et discrtisation d'une quation d'tat continue

    Les rentres tant commandes priodiquement par u(i)=u(iT) travers r bloqueurs d'ordre

    zro et les sorties tant chantillonnes avec la mme priode T.

    Quelles sont les quations d'tat et de sortie discrtes correspondantes ?

    La forme de l'quation d'tat discrte sera :

    sortie deEquation )()()(

    tatd'Equation )()(

    tDutCxty

    tButAxdt

    dx

    )()()1( iuBixAix dd

    t

    to

    tAtotA dBuetoxetx )()()( )()(Son volution est dcrite par:

    D'aprs la dfinition du bloqueur d'ordre zro, pour t iT i T , 1 on a u(iT)=cte t iT0 donc : avec

    x t e x iT e Bu iT dA t iT A tiT

    t

    D'o l'tat du systme continu l'instant (i+1)T :

    Soit un systme linaire ayant r entres et m sorties :

    77

  • x i T e x iT e d Bu iTAT A i TiT

    i T

    111

    d'o : A edAT

    B e d BdA T

    T

    0

    Do, puisque tat continu et tat discret sont identiques aux instants d'chantillonnage,

    l'quation de sortie discrte est videmment : )()()( iDuiCxiy

    Remarque: si A est inversible alors:

    Donne: BIAABIeAB dAT

    d )()(11

    DBAzICzH dd 1)()(La transmittance en z est donc:

    On pose t=-iT; dt=d; =t+iT; soit,

    ;

    )1(

    0

    )(])1[(

    Ti

    iT

    T

    tTATiA dtede

    u(k) Bd

    x(k)

    D

    C + +

    y(k) x(k+1)

    Ad

    Z-1

    a. Reprsentation discrte:

    B e d BdA T

    T

    0

    78

  • b. Equation dvolution pour un systme discret invariant dans le temps

    La solution du systme homogne: )()1( ixAix d

    est donne par: )0()( xAix kd

    Pour le systme )()()1( iuBixAix dd On peut crire la somme des termes:

    )0()0()1( ;

    .........................................................

    )2()2()1( ;

    )1()1()( ;

    1uBxAxA

    kuBkxAkxA

    kuBkxAkxI

    dd

    k

    d

    ddd

    dd

    Do on dduit lquation dvolution du systme discret:

    1

    0

    1)()0()(

    k

    i

    d

    ik

    d

    k

    d iuBAxAkx

    79

  • 1. Stabilit BIBO des systmes

    BIBO vient de la dfinition en anglais :bounded input, bounded output. La caractrisation des systmes stables se fait en prouvant que la sortie du systme

    est toujours non divergente tant que le signal dentre est contenu dans un certain domaine. La traduction de langlais dit `a entre borne, sortie borne. Mathmatiquement la dfinition est :

    Dfinition : Un systme dfinit part ses entres/sorties tel que:

    est BIBO stable si pour toute entre borne

    la sortie est toujours borne

    Cette dfinition trs gnrale, sapplique a tout type de modle. Dans le cas des systmes linaires, elle se particularise et revient a tudier les modes du systme.

    80

    V. Analyse des systmes discret

  • La solution gnrale dune quation diffrentielle coefficients constants est une

    exponentielle de la forme ept . Il en va de mme pour une quation aux diffrences

    coefficients constants ; dans ce cas lexponentielle numrique sera de la forme pk; o p

    est une constante, complexe ou non.

    Si on envoie une impulsion de Dirac un systme, sa sortie sera Y(z) = G(z).1

    2. Stabilit des systmes numriques

    la dynamique de la rponse dun systme dpend directement des racines de son quation

    caractristique. Comme la rponse du systme est dcrite par des exponentielles pk, il suffit

    que le module de la racine p soit infrieur lunit pour que cette rponse tende vers

    zro au fur et mesure que n augmente. Les racines de lquation caractristique ne sont

    autres que les ples de la fonction de transfert reprsentant le systme et aussi les valeurs

    propres de la matrice dtat Ad.

    ...)(o d' ...)(

    2211

    2

    2

    1

    1

    kk zAzAkyzz

    A

    zz

    A

    z

    zY

    La rponse limpulsion y(k) ne samortit et tend vers zro que si |zi| < 1

    81

  • On considre le demi-plan gauche de Laplace (p < 0). Comme |z| < 1 et arg(z) , les valeurs de z se situent l'intrieur du cercle unit. Cette transformation est illustre

    par la figure suivante

    p=sjw; z=e(sjw)T; on a donc z =esT et arg(z)=w.T

    Conclusion Un systme numrique est stable si toutes les racines de son quation

    caractristique sont lintrieur du cercle unit, alors quun systme analogique

    nest stable que si ses ples sont partie relle ngative.

    La recherche analytique des ples de la fonction de transfert tant difficilement ralisable,

    on utilise comme en continu des critres de stabilit.

    82

  • Afin de pouvoir utiliser, en chantillonn, certains critres et mthodes appliqus en continu,

    on peut faire la transformation conforme:

    Cette transformation fait correspondre lintrieur du cercle unit dans le plan des z

    au demi-plan gauche dans le plan des w.

    1

    1

    z

    zw

    stable instable

    Plan de Laplace

    stable

    instable

    Plan de z

    stable instable

    Plan de w

    F(p) F(z) F(w)

    w

    wz

    1

    1Soit,

    Le critre de Routh ne peut tre directement utilis pour les transmittances chantillonnes en z

    F(z), mais la condition de stabilit dans le plan des w montre que lon peut appliquer F(w). 83

  • Critres algbriques: Critre de Schur-Cohn

    iii01

    1

    1 jdcb avec ;...)(

    bzbzbzbzBn

    n

    n

    n

    k

    n

    b

    b

    b

    b

    0

    0

    0

    0 0 .... 0

    b 0 .... 0

    b b b .... 0

    ...................................

    b b b

    0 0 .... 0

    b b 0 .... 0

    b b b .... 0

    .................

    1

    2 1 0

    k-1 k-2 k-3

    n-1 n

    n-2 n-1 n

    ...

    ..................

    b b b b

    ..... b

    0 ...... b

    0 0 ....... b

    ...................................

    0 0 .

    b .... b

    n-k+1 n-k-2 n-k+3 n

    n-k+1

    n-k+2

    n-k+3

    1 k-1

    ...

    .....

    b b

    b

    b

    b

    n n

    n

    n

    1

    0

    0 b .... b

    0 0 .... b

    ........................................

    0 0 b

    0 k-2

    k-3

    0...

    Soit,

    le dnominateur de la fonction de transfert dun systme chantillonn en boucle ferm.

    k n 1 2, ,.....,

    b c jdk k k

    k> 0 pour k pairk< 0 pour k impair

    Critre de Schur-Cohn :

    les racines de B(z)=0 sont infrieures 1 en module si :

    On considre les n dterminants suivants:

    84

  • Critre de Jury Il s'agit d'une forme simplifie du critre de Schur-Cohn, valable pour les

    polynmes coefficients rels.

    Expressions pour les systmes d'ordre deux et trois

    d n

    B z b z b z b

    b b

    b b b b

    2

    0

    1 0

    2 0 0

    2

    2

    1 0

    2 2

    1 2 1 2

    ( ) ,

    )

    )

    b

    b ou b

    b et b

    2

    0 0

    0 0

    d n

    B z b z b z b z b

    b

    b b b b b

    b b b b b b

    3

    0

    1

    2

    3

    0

    3

    3

    2

    2

    1

    1

    0

    3

    3

    2

    0 1 1 3

    1 2 3 1 2 3

    ( ) ,

    )

    )

    )

    b

    b

    b

    B(1) > 0 et B(-1) < 0 soit :

    b et b 0

    3

    0

    0

    2

    0 0

    Pour un polynme dordre n =2 (on se ramnera un cas o b2 >0 ), il faut les conditions suivantes pour que le module de toutes les racines soit strictement infrieur 1 :

    Pour un polynme dordre n =3 (on se ramnera un cas o b3 >0 ), il faut les conditions suivantes pour que le module de toutes les racines soit strictement infrieur 1 :

    85

  • Un systme temps continu, pour communiquer avec un ordinateur doit tre prpar pour le faire.

    Sa sortie sera munie dun CAN qui chantillonne au pas T puis numrise le signal sous forme

    de mots binaires accepts par lordinateur. Son entre sera muni dun CNA qui transforme

    le signal numrique reu depuis lordinateur en un signal analogique.

    Le mot binaire qumet lordinateur sur son port de sortie est maintenu pendant la dure T

    jusqu larrive de son successeur. Cette opration qui conduit une reconstruction en marches

    Descaliers est modlise par un Bloqueur dordre zro BOZ.

    Le processus analogique, muni de ses convertisseurs (BOZ en entre et chantillonneur en sortie)

    devient un systme chantillonn. Sa fonction de transfert est G(z), le problme consiste

    trouver G(z) partir de G(p).

    G(p)

    3. Systmes asservis chantillonns

    86

  • a. Fonction de transfert en p dun BOZ Le bloqueur d'ordre zro est caractris par le fait que sa sortie entre les instants

    nT et (n+1)T est constante et gale s(nT)

    t tnT T 2T nT

    s*(t) s*(t)Bo(p)

    La transmittance B (p) du bloqueur d'ordre zro est gale la transforme de Laplace de

    sa rponse impulsionnelle qui a pour expression : B t u t u t T0( ) ( ) ( )

    La transforme de Laplace de l'expression donne : B pe

    p

    Tp

    0

    1( )

    b. Systme chantillonn muni dun bloqueur dordre zro

    Soit G(p) la FT dun systme temps continu, la FT de ce mme systme mais chantillonn est:

    p

    pGZzzG

    p

    pGe

    p

    pGZzG

    pGpBZzG

    pT

    )().1()(

    )(.

    )()(

    )().()(

    1

    0

    e-pT reprsente le retard qui se traduit dans

    le plan z par z-1.

    87

  • Thorme

    Soit un procd continu modlis par une fonction de transfert Gc(p). Ce procd,

    chantillonn suivant le schma de la figure , admet une fonction de transfert en z

    telle que

    Proprits du modle chantillonn:

    Un systme linaire continu reste linaire aprs chantillonnage. Lordre du systme est conserv. Les ples du systme chantillonn se dduisent des ples du systme continu

    comme suit:

    o pci sont les ples du systme continu, pdi les ples du systme chantillonn et T

    la priode dchantillonnage.

    La priode dchantillonnage T conditionne fortement le modle du systme chantillonn.

    Lchantillonnage du produit de deux fonctions de transfert nest pas gal au produit de leurs modles chantillonns respectifs. Cette dernire remarque

    est trs importante. Le calcul dun systme chantillonn na de sens que sil correspond `a un transfert entre un bloqueur dordre zro et un chantillonneur 88

  • Remarque:

    Pour dterminer G(z), on tablit la transforme inverse de , soit h(t).

    Puis on discrtise le temps (t=kT) et h(t) devient h(kT).

    On prend alors la transforme en z du signal h(kT), soit H(z).

    On dduit G(z) en multipliant H(z) par (1-z-1) ou par

    p

    pG )(

    z

    z 1

    )()()()()(

    )()1( 11

    zGzHkThthp

    pGpG

    zZkTtL

    Exemple: Un systme continu du premier ordre de fonction de transfert , muni dun BOZ

    et dont la sortie est chantillonne au pas T, a pour fonction de transfert en z: Tp

    kpG

    1)(

    avec ,11

    )(

    1)(

    1)( ;1)()1(

    )1().1()(

    0

    0

    0

    1

    1

    T

    T

    T

    T

    Tkt

    ezzz

    zk

    ez

    ekzG

    ez

    z

    z

    zkzH

    ekkThekthpp

    kL

    Tpp

    kZzzG

    En multipliant par: (1-z-1)

    qui admet comme TZ:

    89

  • Si l'on dispose de Matlab c'est bien sr encore plus simple. On utilise la fonction c2d

    avec l'argument 'zoh' pour "zero holder hold" (bloqueur d'ordre zro).

    Matlab

    % Dfinit ion d'un systme continu :

    sysc=tf (1, [1 1]) ;

    % Obtention de la transforme en z du systme chantillonn Te

    Te=0.1;

    sysd=c2d(s ysc,Te,'zoh' ) ;

    % Notat ion en z^-1

    sysd.variable='z

    Effets de l'chantillonnage

    Le convertisseur numrique a deux effets (nfastes) importants : l'effet de retard et

    l'effet de quantification.

    L'effet de retard : on peut dire en premire approximation que l'chantillonnage se traduit par un retard pur de Te/2. Cela a donc, si ce temps d'chantillonnage est non

    ngligeable par rapport aux constantes de temps du systme, un effet dstabilisant.

    L'effet de quantification: supposons par exemple que l'on utilise un convertisseur analogique/numrique 8 bits 0-10V. Le plus petit incrment que le convertisseur peut

    distinguer est de 10V/28 = 40mV. Si le signal utile varie physiquement entre 5V et

    5,4V on n'aura que dix incrments utilisables... Ce phnomne n'entre pas dans la

    panoplie des phnomnes modlisables par la transforme en z. En pratique il est

    donc souvent ncessaire d'tudier le systme et de synthtiser la commande

    numrique en ngligeant ce phnomne puis de vrifier a posteriori qu'il n'a pas un

    effet trop nfaste. 90

  • On remarque que G(z) dpend de la priode dchantillonnage T, il est du premier ordre

    comme G(p) et cela en gnral. Le ple de G(p) est p0=-1/ , le ple de G(z) est donc z0=epoT.

    c. Intgrateur La fonction de transfert I(z) dun intgrateur chantillonne est:

    pTi

    1

    2

    1 1).1()(pT

    ZzzIi

    1

    1. soit, ,

    )1(.

    122

    zT

    TI(z)

    z

    z

    T

    T

    pTZ

    iii

    Au lieu dchantillonner un appareil analogique, On utilise un calculateur numrique

    et on programme lopration qui doit raliser la mme fonction de transfert.

    )(Y(z)-zY(z)soit 1

    1.

    )(

    )(zU

    T

    T

    zT

    T

    zU

    zY

    ii

    La relation rcurrente entre y(k) et u(k) est alors:

    )1()1()(ysoit )()()1( kuT

    Tkykku

    T

    Tkyky

    iid. Drivateur

    z

    z

    T

    T

    zU

    zYzD

    kukuT

    Tky

    d

    d

    1

    )(

    )()(

    )1( )()(

    Par dfinition,

    91

  • Les fonctions de transfert en p du domaine analogique renseignent au premier coup dil sur

    le comportement statique et dynamique du systme. Donnons la fonction de transfert en z

    une forme standard qui doit faire apparatre :

    Les intgrations numriques m (ples z=1). Le gain k. Les retards purs (ples z=0).

    )(

    )(

    )1()(

    zD

    zNz

    z

    kzG r

    m

    )(.)1(lim1

    zGzk mz

    g. Forme standard de la fonction de transfert

    e. Drivateur filtr

    La ralisation analogique est possible, lchantillonnage conduit :

    pN

    T

    pTpG

    d

    d

    1

    )(

    pN

    T

    TZzzG

    d

    d

    1

    )1()( 1 Soit,

    dTNTezzz

    zNzG

    /

    0

    0

    avec 1

    .)(

    f. P.I.D. numrique

    0

    )1(

    1

    1.1)(

    zz

    zN

    zT

    TKzC

    i

    La ralisation programm dun correcteur de type P.I.D. est donc:

    92

  • 4. Systmes chantillonns

    Etude en boucle ouverte Soit un systme chantillonn en boucle ouverte

    La fonction de transfert Fc(p) du procd continu et de ples i. La condition ncessaire et suffisante de stabilit est donne par :

    Le systme chantillonn dont la fonction de transfert scrit et notons ces ples i. La condition ncessaire et suffisante de stabilit asymptotique est donne par :

    En raison de la correspondance :

    Un systme continu stable en boucle ouverte est galement stable en chantillonn.

    Ceci est par ailleurs tout fait trivial. Les signaux borns restent borns quand ils sont

    chantillonns et quand ils passent par un bloqueur dordre zro. La stabilit des systmes pris de faon isole nest pas alterne par lchantillonnage. Il en va autrement dans le cas des systmes chantillonns boucls.

    93

  • Considrons la rgulation continue reprsente sur la figure. La fonction de transfert du

    systme en boucle ouverte est dordre 2. Le systme est asymptotiquement stable quel que soit K >0.

    Etude en boucle ferme

    Considrons le mme systme dans le cas dune rgulation chantillonne

    La fonction de transfert en boucle ouverte du systme chantillonn est:

    94

  • La fonction de transfert en boucle ferme scrit alors comme suit

    En appliquant le critre de Jury le systme est asymptotiquement stable si et

    seulement si :

    Ces conditions sont fortement conditionnes par la valeur de lchantillonnage. Par exemple pour T =1s et T =10s.

    on trouve respectivement :

    On constate ainsi quune augmentation de K et/ou de T conduisent a linstabilit de ce systme.

    95

  • 5. Prcision en rgime permanent:

    G(z) C(z)

    +

    -

    Yc(z) e(z) U(z) Y(z)

    Les fonctions de transfert sont:

    En boucle ouverte ).()()(

    )(zGzC

    z

    zY

    e

    En boucle ferme .)()(1

    )()(

    )(

    )(

    zGzC

    zGzC

    zYc

    zY

    En posant: )(

    )(

    )1()()(

    zD

    zN

    z

    kzGzCFTBO

    m

    Lerreur e(z) =Yc(z)-Y(z) est donn par:

    )(

    )(

    )1(1

    )(

    )()(1

    )()(

    zD

    zN

    z

    k

    zYc

    zGzC

    zYcz

    m

    e

    96

  • Le thorme de la valeur finale donne: )().1(lim)(1

    zzz

    ee

    condition que les ples de e(z) soient stables.

    Comme pour les systmes analogiques, lerreur e() dpend de nombre m dintgrations.

    a. Erreur statique:

    1.)( )( 00

    z

    zEzYcEtyc

    k

    EEm s

    1)( 0 0e

    0 1 sEm

    Lentre est un chelon,

    b. Erreur en vitesse:

    Lentre est une rampe, 2)1(

    .)()( )(

    z

    TzazYcanTnyatty cc

    )( 0 evEm

    k

    aTEm v )( 1 e

    0)( 2 evEm

    97

  • c. Erreur en acclration:

    Lentre est un parabole,

    3

    2222

    )1(

    )1(.

    2

    1)(

    2

    1)(

    2

    1)(

    z

    zTbzYcTbnnybtty cc

    aEm 0

    aEm 1

    k

    bTEm a

    2

    2

    Les rsultats sont comparables ceux obtenus en rgulation analogique. On observe que lerreur

    en vitesse et en acclration dpendent aussi de la priode dchantillonnage.

    La bonne prcision est obtenue au moyen dintgrations numriques. Il faut pour cela introduire

    un ou plusieurs ples z=1 dans la boucle ouverte, au moyen dun correcteur.

    98

  • Synthse des correcteurs numriques

    Asservissement numrique dun systme continu

    99

    VI. Synthse: gain de rtroaction

  • Objectifs de la synthse: Stabilit: Le systme en boucle ferme est stable

    Performance: Suivre les variations de la consigne Comportement en boucle ferme conforme un modle Rejeter les perturbations et le bruit

    Robustesse: Conservation de la stabilit et des performances malgr les incertitudes sur le modle (dynamiques non modlises, non linarits, incertitudes paramtriques)

    Mthodes simples pour la synthse (monovariable): Transposition de correcteurs continus Utilisation de PID Autorglage Placement de ples (lieu dEvans, retour dtat) Modle interne Mthodes algbriques (RST)

    Mthodes avances pour la synthse (multivariable): Commande optimale : minimalisation dun critre quadratique sur lerreur dasservissement et la commande

    Commande robuste : prise en compte optimale de bornes sur les incertitudes pour la stabilit et la performance

    Commande non linaire : prise en compte de modles non linaires du systme asservir 100

  • Les chapitres qui suivent sont ddis la

    synthse de correcteurs. Lobjectif est dobtenir par le calcul une loi de commande qui connaissant les mesures en temps rel

    ralises sur le systme et les consignes

    imposes par un utilisateur, agit sur les

    entres du systme.

    On sintresse au cas le plus simple de synthse : la synthse dun gain statique pour les systmes ayant une entre et

    une sortie. Dans ce cas la loi de

    commande se rsum a deux

    coefficients reprsents sur le schma.

    On note uk le signal de commande, yk le

    signal de mesure, yck le signal de

    consigne et vk =Kcyck . Partant dun procd dcrit par une fonction de

    transfert G(z) on a:

    Loi de commande par un gain de rtroaction

    et un gain de prcommande

    101

  • Soit G(z)=N(z)/D(z)

    1. Calcul du gain de rtroaction Le gain de rtroaction K permet essentiellement dassurer la stabilit de la boucle ferme. Cest ce gain uniquement qui agit sur le dnominateur de la boucle ferme et donc sur les ples. Au del de la stabilit, lobjectif est dimposer des dynamiques. La premire spcification impose que les ples du systme boucl soient tous de

    module infrieur lunit, la seconde revient imposer des contraintes plus strictes sur ces mmes ples .

    a. Critres de Jury et Routh Les critres de Jury et de Routh permettent de donner des conditions pour la stabilit

    des systmes la donne des coefficients du polynme caractristique. Ds lors en

    appliquant ces critres au polynme D(z)+ KN(z) il est possible dcrire les conditions

    sur K pour que la boucle ferme soit stable.

    102

  • b. Lieu dEvans Dfinition Le lieu dEvans dun systme G(z)= N(z)/D(z)se dfinit comme le lieu des racines du polynme D(z)+ KN(z)pour toutes les valeurs de K.

    Par dfinition le lieu dEvans reprsente lensemble des configurations possibles pour les ples de la boucle ferme. le lieu dEvans est trac laide de logiciels comme MATLAB, (rlocus).

    Notations :

    Le dnominateur de G(z)est donn par

    les pi sont les n ples du systme.

    Le numrateur de G(z)donne par

    les Zi sont les m zros du systme et Kg est un gain

    Pour chaque ple et zro on note :

    les arguments (ou phases) reliant respectivement les ples et les zros au point z.

    Mthode de construction pour Kg >0

    Le lieu dEvans de G(z)est constitu de n courbes continues dans le plan complexe appeles galement branches du lieu dEvans. Globalement le lieu dEvans est symtrique par rapport a laxe rel.

    Les points de dpart du lieu dEvans sont les n ples pi reprsents par une croix.

    Le lieu dEvans comporte m branches qui convergent vers les zros Zi quand K devient grand.

    Le lieu dEvans comporte n - m branches qui divergent asymptotiquement vers des droites caractrises par un point dintersection rel unique :

    103

  • et qui font des angles avec laxe rel tels que :

    Une portion de laxe rel appartient au lieu dEvans si le nombre de ples et zros rels a sa droite est impaire.

    Les points de rencontre et d'clatement sont parmi les solutions relles de lquation:

    Le lieu dEvans admet une tangente verticale en ces points.

    Les points dintersection avec le cercle unit sont obtenus comme solutions (k,)de lquation complexe:

    Au dpart dun ple complexe pk, le lieu dEvans a une tangente dangle

    A larrive sur un zro complexe zk, le lieu dEvans a une tangente dangle :

    104

  • Mthode de construction pour Kg < 0

    Dans ce cas la construction est quasiment identique, les diffrences sont:

    Angles des asymptotes aux branches infinies :

    Angle au dpart dun ple complexe pk :

    Angle darrive sur un zro complexe zk :

    Exemple boucl par une rtroaction K.

    Le lieu dEvans a les caractristiques suivantes : Il y a autant de branches que le systme G (z) contient de ples. Dans lexemple le systme est dordre 3, les trois branches reprsentent les valeurs prises par les

    trois ples du systme boucl quand K croit de 0

    linfinie.

    le lieu dEvans est symtrique par rapport laxe rel.

    105

  • A partir de ce trace on note qua partir de la valeur K=1,6875 les ples de la boucle ferme sortent du disque unit. On en dduit que a boucle ferme est stable

    uniquement si 0 0 (ples de la boucle ouverte) et suivent une asymptote dangle de /2 quand K prend de grandes valeurs.

    106

  • De ces constations, il est possible de faire

    un choix de K en vue dassurer une rapidit globale au systme et viter de trop

    grandes oscillations. Si lobjectif du choix de K est davoir un amortissement de =0,2 il est possible de choisir directement sur la

    courbe la valeur de K associe.

    Ceci est fait sur le zoom de la figure. Le

    point slectionn est sur la courbe iso-

    amortissement =0,2 . Matlab renvoie la valeur du gain K=0,848 correspondant et

    indique que la pulsation propre non amortie

    associe est de 2,07rad/s (en ayant fait le

    choix de T=1s pour la priode des

    chantillons).

    107

  • 3. Calcul du gain de prcommande

    Un gain de rtroaction K tant choisi, le gain de prcommande Kc est utilis pour

    rgler le gain statique du systme en rponse la consigne.

    Dfinition Le gain statique dun systme est la valeur linfini de la sortie du systme en rponse un chelon unit. Il caractrise galement le rapport entre lentre et la sortie quand le systme est lquilibre.

    Thorme Le gain statique dun systme dcrit par sa fonction de transfert F(z)est donn par :

    Preuve Soit lchelon unit

    Y(z)=F(z)U(z). Daprs le thorme de la valeur finale la sortie du systme converge

    la rponse du systme a cet chelon est

    Ce qui daprs la dfinition correspond au gain statique.

    108

  • le gain de prcommande permet de rgler le gain statique de la boucle en rponse

    la consigne. En effet, la rponse du systme rgul pour un signal de consigne yc

    scrit

    et son gain statique est donn par la limite quand z tend vers 1 est atteinte ds

    lors que le systme est asymptotiquement stable.

    On souhaite gnralement rgler ce gain statique lunit. Ainsi, quand lutilisateur envoie une consigne constante, yck = yco, le systme, stable par le choix de K,

    converge vers la valeur de consigne,

    Pour assurer un gain statique unitaire on prend :

    109

  • La synthse de correcteurs numriques par extension de correcteurs analogiques est

    une approche couramment utilise dans le domaine industriel. Cela sexplique par le fait que les techniques dtude des systmes continus sont gnralement bien maitrises et que les spcifications sont plus facilement interprtables sur des modles

    continus que sur des modles chantillonns.

    Transposition des mthodes analogiques

    On sintresse dabord des mthodes relevant de la discrtisation directe dun correcteur analogique calcule a partir du modle continu du

    procd commander. On examine ensuite des

    mthodes de synthse dans lesquelles le

    correcteur est conu partir dun modle prenant en compte de manire approche lexistence du bloqueur en amont du procd. On examine

    ensuite de manire dtalle la discrtisation du

    correcteur analogique le plus rpandu, le

    rgulateur P.I.D.

    110

    VII. Transposition des correcteurs analogiques

  • 111

    Principe: 1. Synthse dun correcteur continu 2. Le correcteur numrique est obtenu par approximation de la fonction de transfert

    du correcteur continu laide dquations aux diffrences de diffrentes manires : Echantillonnage-blocage Approximation dEuler (diffrence vers larrire) Approximation dEuler (diffrence vers lavant) Transformation bilinaire (ou homographique)

  • 112

  • 113

  • 114

  • La fonction c2d de Matlab permet d'obtenir l'quivalent discret d'une fonction de

    transfert continue avec la mthode d'intgration comme argument :

    Matlab

    sysc=tf ( [1 0], [1 2 5]) ;

    Te=0.1;

    % Mthode d'euler :

    sysd1=c2d(s ysc,Te,'zoh' ) ;

    % Mthode des trapzes :

    sysd2=c2d(sysc,Te,' foh' ) ;

    % Mthode bilinaire :

    sysd3=c2d(s ysc,Te,' tustin' ) ;

    115

    Conclusions: 1. La mthode sappuie sur les rsultats dune synthse de correcteur analogique sur la base du modle du systme qui est galement continu.

    2. La synthse ne prend pas en compte le bloqueur et le dphasage introduit par

    celui-ci dans la boucle dasservissement. 3. Les performances du correcteur numriques seront au mieux celles du correcteur

    analogique.

    4. Les performances du correcteur numrique se rapprocheront dautant plus de celles du correcteur analogique que la priode dchantillonnage est petite.

  • Prise en compte du bloqueur

    116

    Les mthodes prsentes dans le paragraphe prcdent ne prennent pas en compte

    la prsence dans la boucle du bloqueur dordre zro. on note quelle suppose que Rd(z) sera une approximation de Rc(p) et devrait donc satisfaire la boucle ralise

    avec un operateur Gd(z) dont le comportement serait trs proche de G(p). Dans cette

    logique cela revient a ignorer le comportement du bloqueur, B(p). Ceci peut devenir

    trs prjudiciable si lchantillonnage T et lev car dans ce cas le comportement de Z[Bo(p)G(p)] se distingue fortement de celui de G(p).

    A- Approximation du bloqueur par un retard pur

    Dans ce cas, la fonction de transfert du procd est choisie gale :

    Ce qui revient faire lapproximation le bloquer dordre zro comme un retard pur dune demie priode dchantillonnage et de tenir compte de cette approximation lors du calcul initial de R(p).

    Les courbes de rponses en frquence de la fonction de transfert

    Exemple

    sont reprsentes sur la figure suivante. Sur la mme figure sont reprsentes

    galement les courbes de rponse frquentielle de G(p). On remarquera que le

    gain en amplitude est identique, mais que le retard pur introduit un dphasage

    aux hautes frquences (le dphasage diverge pour w croissant)

  • Rponses (correcteur tenant compte du bloqueur)

    Diagramme de Bode de G(p) et

    On calcule pour un rseau

    correcteur par avance de p

    qui conduit une marge de phase de

    Par la mthode de Tustin, la discrtisation de

    ce correcteur donne :

    La rponse du systme chantillonn

    utilisant ce correcteur est donne sur la

    figure.

    117

  • B- Transformation en w Lide est de faire la synthse partir du modle exact Z[Bo(p)G(p)] . Cependant, la synthse utilise les techniques des systmes continu au travers de lastuce purement mathmatique de la transformation en w.

    Principe: 1. La transmittance chantillonne du systme ouvert avec le bloqueur est

    calcule (fonction de transfert en z ).

    2. Une transformation bilinaire (transformation en w ) est applique cette

    transmittance chantillonne pour obtenir une fonction transfert continue du

    systme ouvert avec bloqueur.

    3. Une synthse de correcteur analogique est ralise sur cette fonction de

    transfert continue.

    4. Une transformation bilinaire est applique au correcteur analogique

    synthtis pour obtenir le correcteur numrique.

    118

  • 119

  • 120

  • 17. PID numriques

    Le rgulateur P.I.D. est trs rpandu dans le domaine industriel. Il constitue loutil standard de la commande de nombreux procds industriels. Conue initialement

    en technologie analogique (hydraulique, pneumatique, lectronique,...),

    il a t transpos en numrique pour pouvoir tre implant sur calculateur. Cette

    transposition nest rien dautre que lapplication de la mthode de discrtisation

    121

  • 122

  • 123

  • 124

  • 125

    VIII. Synthse de correcteurs Numriques

    On distingue 4 tapes dans la mise en place d'un asservissement numrique.

    1. Le choix du pas d'chantillonnage sur lequel seront rgls : le calculateur, le BOZ et

    lchantillonneur. Une fois choisie, on peut calculer la fonction de transfert du processus numrise.

    2. Le choix du modle numrique (fonction de transfert en z) atteindre en boucle

    ferme aprs correction.

    3. On en dduit le correcteur ncessaire.

    4. On programme le calculateur pour qu'il ralise la correction calcule prcdemment

    afin qu'il labore la commande.

    Si, par nature, un correcteur numrique est plus lent (car cadenc par la priode

    d'chantillonnage) qu'un correcteur analogique, ses avantages sont les suivants :

    certaines corrections numriques sont impossible raliser en analogique, par sa capacit mmoriser des signaux, la correction de systmes a retard est

    plus aise,

    la flexibilit de la programmation permet de raliser des corrections trs simple, facilement rglables voire auto-ajustables (rglage automatique du correcteur).

    1. Principe Le calculateur va calculer une commande en fonction de la consigne et de la sortie

    numrise du systme. Le principe est de presque tout faire en numrique.

  • Approches numriques Correcteur avec modle interne Commande RST Reprsentation dtat numrique

    2. Correcteur avec modle interne

    Rtroaction de lcart entre le systme et un modle

    Hypothse de systme stable

    Modle Gm(z) Si le correcteur est stable le systme boucl est stable

    126

  • Equivalence avec un correcteur srie si modle parfait : Gm(z) = G(z)

    Dcomposition Gm(z) = GI (z)GNI (z) avec

    GI (z) partie inversible

    GNI (z) partie non inversible (retards + zros non compensables)

    a. Synthse du correcteur avec modle interne

    127

  • Si la frquence de coupure de Q(z) est suffisamment petite alors:

    Le systme boucl est stable L'erreur de position est nulle Les perturbations constantes sont rejetes

    b. Rgles standards pour la synthse du correcteur

    128

  • 129

    La commande u(k) tient compte

    des valeurs prcdentes u(k -1); u(k-2); . de la commande envoye afin de doser progressivement les efforts.

    des rsultats obtenus en sortie : y(k); y(k -1); de la trajectoire de consigne : yc(k); yc(k -1); ... La commande peut donc s'crire, dans le cas gnral :

    3. Correcteurs RST

    Dterminer le correcteur, c'est dterminer les polynmes T(z), R(z) et S(z).

    A. structure classique Le plus souvent, on a T(z) = S(z) et la structure du correcteur devient plus

    classique. Le correcteur C(z) est introduit entre le calcul de l'erreur (y(k) - yc(k)) et

    la commande u(k). Par rapport la structure prcdente, on a C(z) = S(z)/R(z)

  • 130

    Structure classique d'asservissement numrique

    Dmarche en boucle ouverte

    La dmarche est d'obtenir une fonction de transfert en boucle ouverte (produit de

    G(z) et de C(z)) qui ait les proprits requises pour avoir un bon asservissement en

    boucle ferme. Ces proprits sont :

    C(z)G(z) doit avoir les intgrateurs ncessaires (1 si on veut une erreur en position nulle, 2 pour avoir une erreur de vitesse nulle, . . . )

    le gain est rgl pour contrler l'amortissement C(z) doit avoir les zros ncessaires pour rduire les temps de rponse.

    Dmarche en boucle ferme

    On se fixe la fonction de transfert obtenir en boucle ferme (Hm(z) = Bm/Am).

    On en dduit le correcteur mettre pour y parvenir.

    Le plus souvent, on choisit, comme fonction de transfert en BF on choisit

    l'un des deux modles suivant :

  • 131

    1. une fonction de transfert de gain unit qui permet d'annuler l'erreur en quelques (n)

    coups :

    2. un second ordre d'amortissement rglable et de gain unit.

    Contraintes sur le correcteur

    Le correcteur doit tre ralisable. En particulier, le degr de son dnominateur doit tre suprieur au degr de son numrateur,

    Le systme doit tre stable en boucle ferme, Le correcteur ne doit pas compenser un zro du systme corriger de module suprieur 1 par un ple instable.

    En plaant le zro du systme corriger en dehors du cercle unit.

    Les trois types de processus corriger

    Processus de type P1 ce sont les plus faciles corriger car ils ne prsentent

    pas de zro de module > 1 (tous les zros sont stables) et ils vrifient :

    deg(dnominateur) 1 deg(numrateur) deg(dnominateur) Processus de type P2 ils n'ont que des zros stables et vrifient

    deg(dnominateur) - deg(numrateur) 2 Processus de type P3 ce sont les processus qui ont des zros instables

    (de Module > 1)

  • 132

    B. Rgulation de processus de type P1

    La consigne est en chelon

    Soit G(z) la fonction de transfert du systme commander. On adoptera, une

    dmarche en boucle ouverte. Comme la consigne est en chelon,

    la fonction de transfert en BO doit avoir un intgrateur pour obtenir une erreur statique

    nulle. On choisit le correcteur C(z) tel que :

    La fonction de transfert en boucle ferme devient :

    Le gain est de 1 (pas d'erreur statique), le systme est stable pour 0 < K < 2.

    Pour K = 1, la fonction de transfert en BF est H(z) = z-1 cest--dire que la sortie y(k) du systme vrifie y(k) = e(k-1). La sortie du systme est l'entre retarde d'un pas

    dchantillonnage.

    La consigne est en rampe

    Pour avoir une erreur statique nulle, il faut 2 intgrateurs dans la boucle ouverte.

    La premire ide serait de choisir le correcteur C(z) tel que :

  • 133

    O H(z) serait la fonction de transfert en BF. Un simple calcul des ples montre que

    ce systme serait instable. Pour amliorer la stabilit, on choisit d'introduire un zro

    au numrateur, ce qui est quivalent introduire une avance partielle.

    Le calcul de la fonction de transfert en BF donne cette fois :

    Un cas particulier se prsente pour : K = 2 et z0 = 0,5. Pour ces valeurs, on a

    C'est aussi un cas de rponse pile puisque par la forme de H(z), on a forcment une

    rponse finie en 2 pas d'chantillonnage. Pour s'en convaincre, on peut calculer la

    sortie une entre en rampe unit : e(k) = k. La transforme inverse de S(z) = H(z).E(z)

    donne :

    Ce qui donne pour s(k) :

    la sortie rejoint l'entre pour k = 2.

  • 134

    C. Rgulation de processus de type P2 Le principe reste identique la rgulation prcdente mais la fonction de

    transfert en BF obtenir doit comporter les retards ncessaires la faisabilit

    du correcteur.

    Exemple

    Si on dsire obtenir une fonction de transfert H(z) du second ordre en BF, celle ci doit

    comporter un retard d'un pas pour que le correcteur soit ralisable.

    cette fonction de transfert est de second ordre, a un retard 1 et est de gain 1

    (pas d'erreur statique). D'o le correcteur :

    est tel que le degr de son numrateur est gal celui de son dnominateur.

    D. Regulation de processus de type P1 ou P2 avec retard

    Certains systmes prsentent des retards intrinsques entre l'entre et la sortie.

    Leur fonction de transfert peut scrire :

  • 135

    o F(z) est une fonction de transfert sans retard et n est le nombre de pas

    dchantillonnage qui forme le retard. (on suppose ici que le retard est un nombre entier de pas dchantillonnage). La mthode dans ce cas est de calculer le correcteur ncessaire sur le systme sans retard, puis on en dduit le correcteur

    appliquer rellement.

    On adopte une dmarche en BF. Soit H(z) la fonction de transfert que l'on souhaite

    obtenir aprs correction. H(z) prsente naturellement le mme retard que le systme

    en BO : H(z) = H(z). z-n. On calcule le correcteur C0(z) qui permettrait d'obtenir H0(z) en ne considrant que F(z),

    On peut montrer que pour obtenir H(z) partir de G(z), il faut le correcteur C(z) :

    E. Rgulateurs RST Ces correcteurs permettent de raliser un asservissement d'un processus de type P3.

    D'une structure plus complexe que la structure classique, ces rgulateurs sont aussi

    plus souples. Le calcul de ces correcteurs peut se faire automatiquement par un

    logiciel.

  • 136

    Principe: Synthse d'un correcteur d'aprs un cahier des charges Sparation des performances statiques pour :

    La rgulation (rponse aux perturbations) La poursuite (rponse aux changements de consigne)

    Domaine frquentiel : permettre un placement de ples Sparation du bloc correcteur en trois parties R, S, T

    Les objectifs dynamiques et statiques donnent un jeu dquations diophantiennes

    schma bloc standard

  • 137

    Fonctions de transfert

  • 138

    Phase I - comportement dynamique

    Objectif : calculer une loi de commande type RST qui confre au systme boucl une

    FT dsire :

    Par identification:

    Compensation des ples / zros dans la fonction de transfert du premier membre

    Factorisation de la FT du systme :

    obligatoirement les ples de zros extrieurs (ou sur) le cercle unit.

    contiennent les termes compenser

  • 139

    A0 quelconque, en pratique : monique, stable, filtrage

    Choix des ples et zros a compenser

    Pourquoi compenser des ples ou zros stables

  • 140

    Phase II - rgulation Annulation de l'erreur permanente vis--vis d'une perturbation

    Modle interne : la perturbation doit tre modlis dans le correcteur

    Perturbations polynomiales

  • 141

    Perturbations sinusodales

  • 142

    F. Phase III -poursuite

    Erreur d'ordre n > 0 : consigne polynomiale

    Erreur permanente vis-a-vis de la consigne

  • 143

    Consigne sinusodale

    Forme gnrale pour la poursuite : quation diophantienne auxiliaire

    Lp depend de la nature de la consigne

  • 144

    Rsum de la construction du systme

  • 145

    Rsolution d'une quation diophantienne

  • 146

    Exemple de synthse Onduleur dcouplage : pilote par modulation de largeur d'impulsion (MLI / PWM) a

    frquence fixe suivi d'