Audit énergétique bâtiment Maîtres d’ouvrages & bureaux d ... · Audit énergétique...
Transcript of Audit énergétique bâtiment Maîtres d’ouvrages & bureaux d ... · Audit énergétique...
Audit é
nerg
étique
bât
iment
RAPPORT TYPE - JUIN 2011
Maî
tres
d’o
uvr
ages
& b
ure
aux d
’étu
des
Audit é
nerg
étique b
âtim
ent
- R
apport
typ
e -
Juin
2011
Liste des figures
4
Liste des tableaux
5
1Préambule
6
1.1 - Le Conseil en
Orien
tation Énergétique
13
1.2 - Le pré-diagn
ostic énergétique
13
1.3 - L’Audit Énergétique
14
1.4 - L’Étude de faisab
ilité
16
1.5 - Le diagn
ostic « spécialisé »
16
2Résum
é18
3Objectifs de l’audit
31
3.1 - Contexte de l’étude et objectifs poursuivis
32
3.2 - Contenu du rapport
34
3.3 - Descriptifs des cam
pagnes de mesures
35
3.4 - Élémen
ts m
is à disposition pour l’audit
36
3.5 - Lim
ites
36
4Présentatio
n du bâtiment
37
4.1 - Données de contexte
38
4.1.1 - Lo
calisation, m
asques et do
nnées météo
38
4.1.2 - Descriptio
n générale
40
4.1.3 - Usage du bâtim
ent et zon
age fonctio
nnel
43
4.1.4 - Travaux à venir
45
4.1.5 - Étud
es réalisées
45
4.2 - Description du bâtim
ent
45
4.2.1 - Descriptio
n du
bâti
45
4.2.2 - A
nalyse des équipem
ents techniques
53
4.2.3 - A
nalyse de l’utilisation du
bâtiment
89
4.2.4 - Synthèse des atouts et dysfonctio
nnem
ents
du bâtiment
95
5Analyse des con
sommations
96
5.1 - Les consommations de chau
ffage
98
5.1.1 - A
nalyse des factures des consom
mations réelles
98
5.1.2 - Mod
élisation énergétiq
ue du bâtim
ent
100
5.2 - Consommations d’électricités
105
5.2.1 - A
nalyse des factures des consommations d’électricité
105
5.2.2 - A
nalyse tarifaire
109
5.2.3 - A
nalyse des m
esures électriques
111
5.3 - Consommations d’eau
114
5.4 - Synthèse
115
5.4.1 - Récapitu
latif des consommations
et des dépenses du
bâtiment
115
5.4.2 - Étiquette énergétiq
ue du bâtim
ent
117
6Précon
isatio
ns et scénarii
118
6.1 - Présentation des actions/ préconisations
120
6.2 - Définition des scénarii de travau
x129
6.3 - Présentation des scénarii
130
2
N'im
primez
que si nécessaire !
Vous voulez im
primer
certains passages
de ce documen
t ?
Dem
andez-vous
si cela vous sera
vraimen
t utile.
Si c'est le cas, imprimez
en recto-verso !
Audit é
nerg
étique b
âtim
ent
- R
apport
typ
e -
Juin
2011
6.4 - Analyse économique de la sen
sibilité des scénarii
travau
x au
x évolutions des coûts (prix fiscalité)
des énergies
135
7Financem
ents envisageables
136
7.1 - Les aides finan
cières
137
7.2 - Les aides fiscales
138
7.3 - Les Certificats d'Économie d'Énergie
141
7.4 - Les autres finan
cemen
ts possibles
143
8Con
clusion
144
Annexes
146
Annexe A :Métho
dologie des mesures et des calculs
146
Annexe B :Caractéristiques thermiques minimales
RT Existant
146
Annexe C :Déperditio
ns therm
iques du
bâtiment
146
Annexe D :Plans des réseaux
146
Annexe E :Non conformité
s - A
mélioratio
ns146
Annexe F :Modèles d’éclairage de secours « performant »
146
Annexe G :Certificats d’écon
omies d’énergie (Fiches CEE)
146
Annexe H :Inform
ations com
plém
entaires
146
Rem
erciem
ents
147
Glossaire pédagogique
148
3
Audit é
nerg
étique b
âtim
ent
- R
apport
typ
e -
Juin
2011
Figure 1 :Les ph
ases de l’aud
it32
Figure 2 : Évolution des DJU m
oyens
39Figure 3 : Rose des vents du
site
39Figure 4 : Plan schém
atique de l'établissement
39Figure 5 : Vu
e aérienne de l'établissement
41Figure 6 : Répartition des zones de chauffage du bâtim
ent
44Figure 7 : Analyse therm
ograph
ique des parois
51Figure 8 : Analyse therm
ograph
ique des ouvrants
51Figure 9 : Analyse therm
ograph
ique d'un po
nt therm
ique "plancher bas - m
ur"51
Figure 10 : A
nalyse therm
ograph
ique "plancher interm
édiaire - mur"
51Figure 11 : Vue des m
asqu
es en béton de la façade sud
52Figure 12 : Les deux chaudières et leurs brûleurs ; l’alim
entatio
n gaz (en jaun
e)53
Figure 13 : Schém
a de principe de la chaufferie
54Figure 14 : N
ourrice générale et pano
plie des 5 circuits de chauffage
56Figure 15 : Exemples de calorifuges no
n satisfaisants
56Figure 16 : R
adiateur et ventilo-con
vecteur
60Figure 17 : C
ircuit 3 radiateurs "Adm
inistration" - Cou
rbe de chauffage
62Figure 18 : R
adiateur électriqu
e à bain d'huile
65Figure 19 : R
eprésentation syno
ptique du réseau de prod
uctio
n thermique
67Figure 20 : Vue du grou
pe G
F268
Figure 21 : Vue des pom
pes réseau primaires
68Figure 22 : Vue d’une des deux chaudières fiou
l68
Figure 23 : Vues des échangeurs des circuits eau chaud
e et eau glacée de la sou
s-station
69Figure 24 : Vue des pom
pes de distribution en sou
s-station
69Figure 25 : Vue de la CTA
n°11 (chambres aile Casino)
et Vue de la CTA
n°52 (chambres aile Alice)
71Figure 26 : Vue de la CTA
n°1 (soufflage bar Américain)
et de l’extracteur associé
71Figure 27 : Vues de la salle Empire et des dispositifs de soufflage/reprise d’air
(côté zone vitrée)
72Figure 28 : Vue des CTA
n° 28
et 29
: soufflage cuisines Debussy – Ravel
et cuisine gastron
omique
72Figure 29 : Vue d’une UTA
73Figure 30 : Vues d’un
e grille de sou
fflage et d’une grille de reprise
74Figure 31 : Vues de deux exem
ples de bo
îtier de régulatio
n74
Figure 32 : Vues des équipements des salles de bain :
VMC et rayonn
ant électrique
74Figure 33 : Vues des dispositifs de soufflage/reprise d’air dans un
salon
75Figure 34 : Les 6 ballons petite
s et m
oyennes capacités -
le ballon 50
0 l et son bo
uclage
76Figure 35 : Vue des caisson
s d'extractio
n et de la Centrale de Traite
ment d'Air79
Figure 36 : H
étérogénéité de l'app
ort en lumière naturelle / Atelier 2
80Figure 37 : Éclairage artificiel réel et théo
riqu
e de l'atelier d'art n°2
83Figure 38 : Exemple d’un
e robinetterie âgée, généralisée sur le bâtiment
88Figure 39 : Enregistrem
ents de température
93Figure 40 : C
onsommation de chauffage (gauche) et coû
t de chauffage (droite)
pour 200
4/20
0698
Figure 41 : C
onsommation annuelle type
99Figure 42 : R
atios de con
sommation 20
04/200
699
Figure 43 : R
épartition des consom
mations de chauffage (hiver) par poste :
104
Figure 44 : C
onsommation d'électricité
(gauche) et facture d'électricité
en euro (droite
) po
ur 200
4/20
0610
6Figure 45 : R
épartitions des con
sommations électriqu
es com
mun
es
par usages
107
Figure 46 : C
onsommation électrique type annuelle
107
Figure 47 : R
épartition de la tarificatio
n électrique annuelle
107
Figure 48 : C
onsommation électrique annuelle type du
bâtiment
108
Figure 49 : M
esure du
facteur de puissance
111
Figure 50 : Puissances apparente, active et réactive de l'éclairage sur 5 jours
112
Figure 51 : Puissances apparente, active, et réactive de l'éclairage sur 3 jours
112
Figure 52 : C
ourbe de con
sommation au général sur la période de mesure
/ mise en évidence d'un
e pu
issance plancher
113
Figure 53 : R
épartition des consom
mations et des dépenses
115
Figure 54 : Étiq
uettes Énergie et Clim
at pou
r les logements
117
Figure 55 : Étiq
uettes Énergie et Clim
at pou
r les bâtim
ents
à usage autre qu
e logement
117
4
Liste des figures
Audit é
nerg
étique b
âtim
ent
- R
apport
typ
e -
Juin
2011
Tableau
1 :Fiche identité B1
8Tableau
2 :Fiche identité B2
9Tableau
3 :Fiche identité B3
10Tableau
4 :Fiche identité B4
11Tableau
5 :Fiche identité B5
11Tableau
6 :Fiche identité B6
11Tableau
7 :Fiche de synthèse
33Tableau
8 :Caractérisatio
n des surfaces du bâtim
ent
41Tableau
9 :Taux d'occupation des différentes salles
de l'établissement
44Tableau
10 :C
ompo
sitio
n des murs
46Tableau
11 :C
ompo
sitio
n des planchers
47Tableau
12 :C
ompo
sitio
n des toitu
res
47Tableau
13 :C
ompo
sitio
n des vitrages
48Tableau
14 :S
ynthèse des compo
sitio
ns des parois déperditives
49Tableau
15 :D
ifférents pon
ts therm
iques rencon
trés
dans le bâtiment
50Tableau
16 :D
étail d
u no
mbre d'ém
etteurs par réseau et affectation
59Tableau
17 :E
xemple de planning de chauffe
64Tableau
18 :R
endement glob
al du chauffage
65Tableau
19 :R
épartition des différents types de luminaires
86Tableau
20 :H
abitu
des de con
sommations électriques
92Tableau
21 :C
aractéristiques du
con
trat souscrit
pour la fo
urniture de gaz
98Tableau
22 :C
aractéristiques des parois
100
Tableau
23 :C
aractéristiques du
con
trat sou
scrit po
ur l'électricité
105
Tableau
24 :C
onsommations annuelles po
ur les 5 années étudiées
106
Tableau
25 :A
nalyse des répartitions des con
sommations
suivant les différentes tranches ho
raires
108
Tableau
26 :A
nalyse des dépassements de puissance
sur les 3 années étudiées
109
Tableau
27 :S
imulation tarifaire sur les 3 années étudiées
110
Tableau
28 :R
elevés des compteurs d'eau au 01/05/07
114
Tableau
29 :R
écapitu
latif des con
sommations
et dépenses énergétiq
ues
116
Tableau
30 :T
ableau récapitu
latif des interventio
ns préconisées
121
Tableau
31 :T
ableau de synthèse des crédits d’im
pôt
139
Tableau
32 :L
iste des gains kW
h cumac
142
Tableau
33 :T
aux de cou
verture des investissements
en fo
nctio
n du
tarif d’achat des CEE
142
5
Liste des tableaux
Audit é
nerg
étique b
âtim
ent
- R
apport
typ
e -
Juin
2011
6
1- Préam
bule
1.1 - Le Con
seil en O
rientation Énergétique
13
1.2 - Le pré-diagnostic énergétique
13
1.3 - L’Audit Énergétique
14
1.4 - L’Étude de faisabilité
16
1.5 - Le diagnostic « spécialisé »
16
Audit é
nerg
étique b
âtim
ent
- R
apport
typ
e -
Juin
2011
7
Afin de répondre à la deman
de des professionnels,
l’ADEME a édité ce rapport type d’audit énergétique
bâtim
ent, dont le but est d’illustrer le contenu (types
d’in
form
ations, niveau de précisions, résultats
attendus, etc) et l’esprit général de ce dernier.
L’audit énergétiq
ue bâtiment se veut avant tout un ou
til d’aide à la décision.
D’une m
anière générale, une grand
e im
portance devra être acco
rdée à la
pédagogie tout au long du rapp
ort. Les auteurs de
l’aud
it devront faire
ressortir les conseils, expertises, rem
arques ou inform
ations com
plém
entaires
visant à éclairer le lecteur dans ses choix (po
ur convaincre et faciliter le
passage à l’acte).
Ce rapport type se veut également un docum
ent pédagogique et opératio
nnel,
illustré d’exem
ples. Il s’adresse aussi bien aux
maîtres d’ouvrages (futurs
lecteurs de l’aud
it et décideurs) qu’aux bureaux d’études (rédacteurs).
Il co
nstitue un
e base de travail sans toutefois être un
modè
le absolu : il
appartiend
ra aux
professionn
els de l’adapter en fo
nctio
n des cas particuliers
rencon
trés sur le terrain. D
e mêm
e, l’ensemble des remarques et des conseils
présents dans ce rappo
rt type sont fournis à titre indicatif, ils devront
notamment être adaptés en fonctio
n de l’évolution de la réglementatio
n ou
du cahier des charges de la prestation.
Com
ment lire ce rappo
rt type ?
Afin de faciliter la lecture du
document, l’ensem
ble des parties suit la m
ême
dispositio
n :
1. M
étho
dologie générale pour traite
r cette partie;
2. Illustratio
n (exemple concret avec texte et figures) – Sur fond
de couleur ;
Les diffé
rentes parties du rapp
ort type sont illustrées d’exemples tirés de
typo
logies de cas très différentes (bâtim
ents adm
inistratifs, collège, E
cole
supérieure, etc.) mais essentiellement de cas de bâtim
ents tertiaires, afin que
ce dernier soit le plus complet et le plus exhaustif possible.
Les 3 cas principaux utilisés sont présentés ci-d
essous, à l’aide de leur fiche
d’identité énergétiq
ue.
D’autres cas concrets complém
entaires sont utilisés ; ils sont présentés dans
des tableaux
.
Audit é
nerg
étique b
âtim
ent
- R
apport
typ
e -
Juin
2011
Fiche iden
tité énergétique B1
8
Données ad
ministratives
Nom
Immeuble xx
Activité
Logement
Localisation
Lyon
(69
)
Année de constructio
n19
65
Type d’énergie
Chauffage
Fiou
lEC
SFiou
l
Données d’activités
Nom
bre de bâtiments
1
Surface chauffée
1 10
7 m
2
Volume chauffé
3 26
4 m
3
Nom
bre de lo
gements
15
Rép
artition des dép
enses an
nuelles
Bilan des consommations an
nuelles
Électricité
27 675
kW
h élec
Chauffage
178 25
0 kW
h PCI
(DJU 2597-base 20°C)
Eau
900 m
3
13%
18%
69%
11 5
86 €
FIO
UL
ÉLEC
TR
ICIT
É
EA
U
2 2
50 €
3 0
44 €
Forte
ém
issio
ns d
e G
ES
Faib
le é
missio
n d
e G
ES
A
B
C
D
E
F
G
≤ 5
6 à
10
11 à
20
21 à
35
36 à
55
56 à
80
≥ 8
0
Émissions de Gaz à Effet de Serre :
(pour les consommations d’énergie totale)
Bât
iment
énerg
ivore
Bât
iment
éco
nom
e
A
B
C
D
E
F
G
≤ 5
0
51 à
90
91 à
150
151 à
230
231 à
330
331 à
450
≥ 4
50
Consommations én
ergétiques :
(pour les consommations d’énergie totale)
282
kWhEP/m
2
.an
50
kg CO2/m
2
.an
Tabl
eau
1:
Fich
e id
entit
é B1
.
B1
Audit é
nerg
étique b
âtim
ent
- R
apport
typ
e -
Juin
2011
Fiche iden
tité énergétique B1
9
Données ad
ministratives
Nom
Hôtel xx
Activité
Hôtellerie
Localisation
Nice (06)
Année de constructio
n19
ème siècle Type d’énergie
Chauffage
Électricité
ECS
Électricité
Données d’activités
Nom
bre de bâtiments
1
Surface chauffée
27 600
m2
Volume chauffé
93 840
m3
Nom
bre de chambres
200
Rép
artition des dép
enses an
nuelles
Bilan des consommations an
nuelles
Électricité
Clim
atisatio
n4 30
5 00
0 kW
h PCS
(DJU 2597-base 20°C)
Électricité
Autres usages
1 37
2 00
0 kW
h PCS
Eau
NC
NC
A
B
C
D
E
F
G
≤ 5
6 à
10
11 à
20
21 à
35
36 à
55
56 à
80
81 à
110
F
G
111 à
145
≥ 1
45
Forte
ém
issio
ns d
e G
ES
Faib
le é
missio
n d
e G
ES
Émissions de Gaz à Effet de Serre :
(pour les consommations d’énergie totale)
A
B
C
D
E
F
G
≤ 5
0
51 à
90
91 à
150
151 à
230
231 à
330
331 à
450
451 à
590
H
I
591 à
750
≥ 7
50
Bât
iment
énerg
ivore
Bât
iment
éco
nom
e
Consommations én
ergétiques :
(pour les consommations d’énergie totale)
23
kg CO2/m
2
.an
554
kWhEP/m
2
.an
Tabl
eau
2:
Fich
e id
entit
é B2
.
B2
Audit é
nerg
étique b
âtim
ent
- R
apport
typ
e -
Juin
2011
Fiche iden
tité énergétique B1
10
Tabl
eau
3:
Fich
e id
entit
é B3
.
Données ad
ministratives
Nom
École xx
Activité
Enseignement
techno
logiqu
e
Localisation
Pontarlier (25)
Année de constructio
n19
71
Type d’énergie
Chauffage
Gaz propane
ECS
Électricité
+ gaz propane pou
r 2 logements ann
exes
Données d’activités
Nom
bre de bâtiments
1
Surface chauffée
6 76
9 m
2
Volume chauffé
20 360
m3
Nom
bre de classes
235
Rép
artition des dép
enses an
nuelles
Bilan des consommations an
nuelles
Électricité
143 10
0 kW
h PCS
Chauffage
1 35
0 00
0 kW
h PCS
Eau
710 m
3
3%
24%
73%
46 0
00 €
CH
AU
FFA
GE
ÉLEC
TR
ICIT
É
EA
U
1 7
00 €
15 3
00 €
A
B
C
D
E
F
G
≤ 5
6 à
15
16 à
30
31 à
60
61 à
100
101 à
145
≥ 1
45
Forte
ém
issio
ns d
e G
ES
Faib
le é
missio
n d
e G
ES
Émissions de Gaz à Effet de Serre :
(pour les consommations d’énergie totale)
A
B
C
D
E
F
G
≤ 5
0
51 à
110
111 à
210
211 à
350
351 à
540
541 à
750
≥ 7
50
Bât
iment
énerg
ivore
Bât
iment
éco
nom
e
Consommations én
ergétiques :
(pour les consommations d’énergie totale)
50
kg CO2/m
2
.an
282
kWhEP/m
2
.an
B3
Audit é
nerg
étique b
âtim
ent
- R
apport
typ
e -
Juin
2011
Autres cas utilisés
11
B4
Activité
Établissement scolaire
Localisation
Sud-Ouest de la France
Année de constructio
n19
82
Surface
4 025 m
2
Type de chauffage
Électrique (convecteurs)
Con
sommation
de gaz en 2006
7 936 kW
h
Con
sommation
d’électricité en 20
0629
1 56
8 kW
h
Particularité
L'installation
de chauffage ressort comme le
point négatif de
ce site car
l'utilisation
del'énergie électrique est très onéreuse en coû
t de
fonctionn
ement et elle perm
et difficilement
d’ob
tenir un
con
fort satisfaisant.
Tabl
eau
4 :
Fich
e id
entit
é B4
.
B5
Activité
Tertiaire (Adm
inistration)
Localisation
Nord de la France
Année de constructio
n19
53 + rénovation années 90
Surface
11 800
m2
Type de chauffage
Gaz
Con
sommation
de gaz en 20
061 170 000 kW
h
Con
sommation
d’électricité en 20
0689
2 00
0 kW
h
Particularités
- Apport de lumière naturelle im
portant
sur le bâtiment mais absence de m
asqu
e.- Be
soins de refroidissement perm
anents
de lo
caux
techniques.
Tabl
eau
5 :
Fich
e id
entit
é B5
.
B6
Activité
Établissement scolaire
Localisation
Nord de la France
Année de constructio
n19
78
Surface
3 20
5 m
2
Type de chauffage
Fiou
l
Con
sommation
de gaz en 20
0631
1 780 kW
h
Con
sommation
d’électricité en 2006
116 97
7 kW
h
Particularités
Chauffage au fio
ul
(cuve enterrée de 25
000 L)
Tabl
eau
6 :
Fich
e id
entit
é B6
.
Audit é
nerg
étique b
âtim
ent
- R
apport
typ
e -
Juin
2011
Positionnem
ent de l’audit énergétique par rapport aux au
tres études “én
ergie - bâtim
ent”
12
Conseil en
Orien
tation
Énergétique Audit Énergétique
Bâtim
ent 2
Audit Énergétique
Bâtim
ent 1
Pré-diagn
ostic
Bâtim
ent 2
Pré-diagn
ostic
Bâtim
ent 1
...
...
Iden
tification
de sites “sensibles”,
prioritaires
Diagn
ostic
“spécialisé”
Étude
de faisab
ilité
1ERNIVEAU D’EXPERTISE
2ÈMENIVEAU D’EXPERTISE
3ÈMENIVEAU D’EXPERTISE
Audit é
nerg
étique b
âtim
ent
- R
apport
typ
e -
Juin
2011
1.1 - Le Con
seil en O
rientation
Énergétique
Gén
éralem
ent, la première étape
pour un maître
d’ouvrage n’effectuan
t pas un suivi rigo
ureux de ses
bâtim
ents /
son patrimoine
- collectivité
type
Dép
artemen
t, Région ou commune ou gestionnaire
d’un patrimoine privé type ban
ques, assurances, etc -
est
de
faire
réaliser un Conseil
en Orien
tation
Énergétique
(COE)
de
tout
ou partie
de
son
patrimoine (exemple : bâtim
ents communaux, collèges
pour un Dép
artemen
t, lycées pour une Région).
Le COE est caractérisé par deu
x niveaux d’analyse :
• une prem
ière analyse « glob
ale » perm
et au maître d’ou
vrage de prend
re la
mesure de l’im
pact « macroscopiqu
e » de son patrimoine, tant en termes
énergétiq
ues (consommations annuelles en énergie primaire, combu
stible,
électricité
, eau…), qu’environ
nementaux (ém
ission
s de G
ES annuelles liées
au « fonctio
nnem
ent » des bâtiments…), ou
encore en con
sidérant le bud
get
« fluides » lié, l’ensem
ble appu
yé par divers ratios et ind
icateurs (kW
h/m²,
équivalents logements…).
• le second
niveau d’analyse est réalisé site par site et compo
rte plusieurs
postes : état de
s lieux
de
l’existant
(bâti,
installations techniqu
es,
équipements…
), modé
lisation
thermique « simplifiée » (sur la base
d’hypo
thèses),
analyse
des
consommations fluides, élaboration
depréconisations d’am
élioration
et d’optim
isation
en matière de
bâti,
installations techn
iques (chauffage, ventilation, ECS, éclairage), gestion des
énergies, m
aintenance des équ
ipem
ents, énergies reno
uvelables ou mêm
esensibilisatio
n des occupants...
Ainsi, le bu
t de cette étude prélim
inaire de COE est d’identifier les enjeux
écon
omiques et environ
nementaux, d’identifier et m
ettre en exergue les sites,
bâtiments sensibles et prioritaires, nécessitant la m
ise en œ
uvre d
’une
expertise plus app
rofond
ie, à savoir un diagno
stic techn
ique et énergétiq
uecomplet du bâtim
ent.
Le C
OE perm
et aussi d’examiner l’organisation interne du
maître d’ou
vrage
et doit exam
iner la possibilité /faisabilité de la mise en place d’une organisation
spécifique type cellule –énergie. Enfin, il s’agit po
ur chaque bâtim
ent de définir
les enjeux, les potentie
ls et les moyens à mettre en œ
uvre.
Le COE est donc composé de 2 aspects :
• un aspect technique qui permet une approche patrimon
iale,
• un aspect organisatio
nnel qui permet d’examiner l’organisatio
n existante et
d’envisager une no
uvelle organisation op
timisée.
1.2 - Le pré-diagnostic énergétique
Le pré-diagnostic se focalise sur un bâtiment en particulier.
Le pré-diagn
ostic est un bilan technique simplifié, p
ortan
t sur un
bâtim
ent, destiné à :
• identifier les enjeux écono
miques et environ
nementaux,
• identifier et hiérarchiser les am
élioratio
ns possibles,
• engager des investissements simples ou déclencher des études techniques
ou des démarches plus conséquentes.
Aussi, il n
e paraît pas op
portun pou
r un m
aître d’ou
vrage de faire réaliser à
la fois une m
ission de
COE et de pré-diagno
stics sur l’ensem
ble de
ses
bâtim
ents.
13
Audit é
nerg
étique b
âtim
ent
- R
apport
typ
e -
Juin
2011
1.3 - L’Audit Énergétique
Con
trairement au COE, l’audit énergétiq
ue va généralement se fo
caliser sur
un bâtiment en particulier.
L’au
dit énergétique comporte :
• Une analyse approfond
ie d’un bâtim
ent,
• Une propo
sition d’un
program
me d’actions basé sur un
e étud
e technico-
écono
mique co
mparative de
s diffé
rentes solutions techniqu
es et/ou
organisatio
nnelles envisageables selon un ou plusieurs scénarii d’exigences.
L’audit énergétiqu
e peut s’envisager soit, selon la conn
aissance du maître
d’ouvrage de
la caractérisation
énergétiqu
e du
bâtiment,
comme
lerenforcem
ent du
travail interne par un
e expertise externe, soit comme un
approfond
issement du
pré-diagnostic ou d’un C
OE sur les bâtim
ents à fo
rts
enjeux ou techniquem
ent complexes. C
ette expertise comprend sensiblement
les mêm
es étapes de travail qu
e le pré-diagnostic, la différence primordiale
résidant dans la m
étho
dologie, le niveau de dé
tail et d’analyse employé et
l’utilisation éventuelle de moyens de m
esures :
■Pré-analyse, « prise de connaissance » avant la visite
du site sur la base de
documents existants : plans, DOE, donn
ées de
consommations, é
tude
séventuellement déjà réalisées…
■Visite du site, accom
pagnée d’un relevé détaillé : « repo
rtage photo » des
compo
santes structurales et techniques, descriptif des compo
santes du bâti
(menuiseries, façade
s, toitures, planchers…
en no
mbre, surface
etconstituants – nature des parois et isolants, épaisseurs…
), listing détaillé
des équipements thermiques,
électriques,
aérauliques,
etc.…
le tout
accompagné d’une évaluatio
n qualitative de l’état et des performances de
chacun
e de
ces
compo
santes. La visite du
site do
it perm
ettre
decomprendre l’utilisation du
bâtiment (horaires d’occupation, tem
pérature
de chauffage, o
uverture des fenêtres, allumages des lum
inaires,…
) Il faut
noter tout ce qu
i perm
ettra de
se rapp
rocher de l’utilisation réelle du
bâtim
ent : une entrevue avec le
gestio
nnaire du bâtim
ent peut permettre
de m
ieux appréhend
er son
fonctio
nnem
ent.
■Modélisation thermique du bâtim
ent :sur la base des plans, do
nnées
(DOE…
) et relevés réalisés lors de la visite, l’aud
iteur va ensuite
mettre
en œ
uvre un modè
le therm
ique du bâtiment, qu
i, po
sitionn
é dans son
environn
ement géographiqu
e et clim
atique de « référence » (lo
calisation,
altitud
e, tem
pérature de base, D
JU trentenaire…), va permettre de dégager
diverses grand
eurs caractérisant la perform
ance énergétique du bâtim
ent
et ind
ispensables à la suite d
e l’étude
: consommation
théo
riqu
e de
chauffage, puissance requise, coe
fficients G
1, G
2, Ubât…
■Analyse des consommations - confrontation au m
odèle :sur la base
des
consommations « fluides » fournies par
le maître
d’ouvrage
(combu
stible : gaz naturel, FO
D, gaz propane, bois…
, électricité, eau) sur
trois ann
ées co
nsécutives m
inimum
de préférence, le diagno
stiqueur va
ensuite
analyser « ce qui est » et ém
ettre un avis critique par rapport à « ce
qui d
evrait être » :
• combustible :déterm
ination d’une consommation moyenne de chauffage
(MW
hPCI/P
CS/an) et ratio(s) associé(s) (kW
h/m².an…
) et con
fron
tatio
naux grande
urs théo
riqu
es émanant de
l’étape de travail précéd
ente -
interrogations
et
recherche
d’explications
quant
aux
écarts
éventuellement constatés.
• électricité
:déterm
ination d’une consom
mation moyenne en électricité
(kW
h/an) et ratios associés (kW
h/m².an), répartition
par usages si
possible (éclairage, clim
atisation, produ
ction EC
S, …
), mais aussi analyse
tarifaire (critiq
ue de la bon
ne adéquation ou
non
du type de tarif –
bleu,
jaune, vert – et option tarifaire – puissance souscrite
s no
tamment – avec
les besoins).
• eau : d
étermination d’un
e co
nsommation moyenne en eau (m
3 /an) et
ratio
s associés (m
3 /m².an, litres/repas, litres/occupant…
), répartition
par
usages si possible (sanitaires, ECS, usages spécifiques, …
).
14
Audit é
nerg
étique b
âtim
ent
- R
apport
typ
e -
Juin
2011
À ce stade et pou
r étayer l’analyse, il est sou
haitable que l’ensem
ble des ratio
sévoq
ués, que ce soit en combustible, électricité ou eau, soient confrontés à
ceux
issus de bases de donn
ées internes (i.e. établies sur la base de divers
COE
ou
audits réalisés) ou
émanant d’organismes spécialisés (guide
ssectoriels, enquêtes, statistiq
ues, etc.).
■Proposition d’amélio
rations :sur la base du
travail précéd
ent, la
dernière grand
e ph
ase de
l’aud
it énergétique et techniqu
e passe par la
form
ulation
de
préconisations
compo
rtem
entales,
techniqu
es,
fonctio
nnelles ou
organisationnelles dans les do
maines suivants :
• bâti :am
élioration des perform
ances globales de l’envelopp
e : isolation
des façades ou des planchers, reprise des menuiseries extérieures, …
• chauffage : réno
vatio
n de chaufferie, rem
placem
ent des ém
etteurs, reprise
de la régulation, expertise éventuelle...
• ventilatio
n : m
ise en place d’une VMC si inexistante, simple ou
dou
ble flux
selon les cas...
• eau : m
ise en place de robinets m
itigeurs, d
e simples dispo
sitifs type
mou
sseurs, chasses d’eau dou
ble capacité...
• équipements électriques :sources d’éclairage écon
omes...
• gestion de
s énergies :paramétrage de la régulation du
chauffage en
adéquation avec les besoins,
gestion de
l’éclairage selon les usages,
tempo
risatio
n du
fonctio
nnem
ent de certains équipements...
• contrats d’entretie
n/exploitatio
n :m
ise en place si nécessaire de con
trat
de m
aintenance intégrant des objectifs d’éco
nomies d’énergie, clause
d’intéressem
ent,
garantie totale de
s équipements,
contrats de
performance énergétique, etc.
• énergies renouvelables :évaluation de l’intérêt et de la pertin
ence de la
mise en œ
uvre d’une étude d’opportunité
technico-écono
mique solaire
thermique ou PV, biomasse, géo
thermie…
Afin d’aiguiller au m
ieux le m
aître d’ouvrage, chacune de ces
préconisations doit être illustrée par les élém
ents suivan
ts :
• investissement prévisionnel,
• écono
mie annu
elle po
tentielle, à
la fois en term
es énergétiqu
e et
écono
mique,
• temps de retour sur investissement,
• valorisatio
n ou
aide envisageable (CEE, crédit d’impô
t…),
• « pertinence » de l’action (action urgente et indispensable, action perm
ettant
des écon
omies sans investissement significatif, action prioritaire avec tem
psde retou
r < 5 ans, action utile don
t la m
ise en œ
uvre peut être différée…).
Au final, cette analyse des actions doit amener à une propo
sition d’un
ou
plusieurs programmes d’actions, aussi appelé scénario.
Les scénarii peu
vent être élaborés suivant différen
ts objectifs définis
par le m
aître d’ouvrage :
• Réductio
n de x% des con
sommations (ex. scénario Facteur 4).
• Facture énergétiq
ue annuelle après travaux de x euros.
• Travaux avec tem
ps de retour de x années.
• Intégration des ob
jectifs énergétique dans un plan de rénovation.
Ainsi, l’aud
it énergétique et techniqu
e incarne un
e analyse exhaustive et
approfond
ie du site considéré, avec évaluation du
potentiel d’écono
mies
d’énergies et d’optimisation dans tous le
s secteurs liés au bâtim
ent et à son
fonctio
nnem
ent.
C’est à ce stade et sur cette base que peuvent être entreprises des m
ission
sde m
aîtrise d’œuvre sur un axe particulier (rénovation chaufferie centrale par
exem
ple…
), mêm
e si cette concrétisation peut être encore être précédée
d’un
e étud
e de
faisabilité, notamment lorsqu
e l’o
n s’intéresse à l’emploi
d’énergies renouvelables sur le site
con
sidéré.
15
Audit é
nerg
étique b
âtim
ent
- R
apport
typ
e -
Juin
2011
1.4 - L’Étude de faisabilité
L’étud
e de
faisabilité est un
e analyse approfond
ie sur les plans techn
ique
,écono
mique
, environn
emental…
préalablem
ent à
la prise
de dé
cision
d’investissements.
Qu’elle concerne la biomasse, la géothermie, le solaire thermique,
photovoltaïque, ou encore un plan de comptage, la récupération de
chaleu
r, etc., l’é
tude de faisab
ilité d
oit p
ermettre d
e mesurer
l’intérêt « global » d’un tel projet, en envisagean
t les différents
critères suivan
ts :
• techniqu
es : choix et caractéristiqu
es des équ
ipem
ents et matériels en
adéquatio
n avec les contraintes des bâtim
ents,
• écono
miques
et financiers
: investissement
initiaux
, po
ssibilité de
financements…
• environnem
entaux : écon
omies en énergie primaire engendrée par le projet,
quantité d’ém
ission
s de CO
2« évité
es »...
Au de
là de ces aspects, il est nécessaire de ne pas o
cculter l’étude
du
financement
et du
montage
juridiqu
e de
l’o
pération, en envisageant
l’exp
loitation de
l’installation sur toute sa durée de vie (notion de
DSP,
concession
, afferm
age, compte d’exploitatio
n prévisionnel, TRI…
). C’est cette
étape primordiale qu
i perm
ettra d’évaluer la rentabilité et la viabilité réelle
ou non du
projet.
1.5 - Le D
iagnostic « spécialisé »
Le diagnostic « sp
écialisé » se focalise un
axe d’amélioration d’un
usage
particulier, avec le mêm
e niveau d’expertise que l’étude de faisabilité : chauffage
/ climatisation / ventilatio
n / installatio
ns électriques…
Quel que soit le type d’équipem
ent concerné, cette exp
ertise vise
à donner au m
aître d’ouvrage de man
ière exh
austive, l’ensemble
des élémen
ts pour une décision ferm
e quan
t à la m
ise en
œuvre de
travau
x éven
tuels :
• ensemble de
s choix techn
iques envisageables - co
mparaison, avantages,
inconvénients (descriptifs niveaux APD
voire APS),
• écon
omies d’énergie et autres avantages engend
rées,
• investissements liés, aides, tem
ps de retour,
• conclusion
s et conseils,
• …
Le périmètre du diagno
stic spécialisé do
it être défini avec précaution po
urévite
r soit une analyse faussée par un périmètre d’étude trop restreint, soit
de passer à côté d’une solution .
16
Audit é
nerg
étique b
âtim
ent
- R
apport
typ
e -
Juin
2011
17
Volonté d’id
entifier des bâtim
ents prioritaires, d
e définir des étapes à conduire et d’obtenir une première estim
ation d’un potentiel
d’économies d’énergie.
sur un patrimoinede bâtiments
COE
sur un bâtim
ent en
particulier
Pré-diagn
ostic énergétique
Volonté de définition d’un plan d’actions, sur la base d’élémen
ts chiffrés (investissemen
t, économies, tem
ps de retour) ou d’approfondir
les pistes d’économies d’énergie et autres optimisations techniques déjà iden
tifiée
s (suite à un COE / pré-diag ou autre).
sur un bâtim
ent en
particulier
Audit énergétique
Vérification de la pertinen
ce (précisions technico-économiques : rentabilité, investissem
ent, tem
ps de retour, aides et au
tres subventions...)
d’une solution technique clairemen
t iden
tifiée
et détermination des caractéristiques techniques permettant la réd
action des documen
tsde consultation.
sur un bâtim
ent en
particulier
Étude de faisab
ilité
Une solution techniqu
e en détail
Diagn
ostic “spécialisé”
Un usage ou
poste de consom
mation
1ERNIVEAU D’EXPERTISE
2ÈMENIVEAU D’EXPERTISE
3ÈMENIVEAU D’EXPERTISE
Synthèse par rapport aux besoins et atten
tes des m
aîtres d’ouvrages
Audit é
nerg
étique b
âtim
ent
- R
apport
typ
e -
Juin
2011
18
2 - Résum
é du Rappo
rtLe résumé est destiné au décideur/élu/maître d’ouvrage.
Résumer, dan
s cette partie, les différents points importan
ts de
l’étude :
• Objectif de l’aud
it.• Présentatio
n des caractéristiq
ues du
bâtiment.
• Analyse des consommations .
• Présentatio
n des préconisatio
ns et des scénarii.
Mettre en
avant l’analyse puis amen
er les conclusions de l’étude.
Ajouter la fiche de synthèse* du bâtim
ent étudié.
La fiche de synthèse do
nne :
• le nom
du bâtim
ent,
• son activité
,• ses caractéristiq
ues (volum
e, surface, …
),• So
n em
placem
ent,
• Les énergies utilisées dans le bâtiment et les consom
mations,
• L’étiquette énergétiq
ue du bâtim
ent,
• Une évaluation du
bâtiment,
• Les am
élioratio
ns préconisées.
Ci-après sont présentés 2 résumés :
• Le 1
erest très détaillé m
ais il n’est pas précis par rappo
rt aux
solutions
précon
isées.
• Le 2
ème , moins long, s’intéresse d’avantage aux préconisatio
ns.
* Ce
tte
fiche
de
synt
hèse
ras
sem
ble
les
info
rmat
ions
dem
andé
es s
ur w
ww.d
iaga
dem
e.fr
Audit é
nerg
étique b
âtim
ent
- R
apport
typ
e -
Juin
2011
19
Résum
éDans le cadre de sa politique de développ
ement du
rable, le Département
réalise un aud
it énergétiq
ue général des bâtiments publics du
Département.
L’audit énergétiqu
e de
l’établissement scolaire XXX a fait l’o
bjet de la
commande n°010 du 12 janvier 2008 de la part du
Département.
Le but de cet au
dit est double :
• augm
enter le confort d
e vie du
bâtim
ent. Ce co
nfort est aussi b
ien
thermique que visuel, acoustiq
ue, olfactif…
• diminuer les consom
mations d’énergie et d
e ressou
rces : gaz, électricité, eau…
Cet aud
it énergétique m
et donc en évidence les points forts et faibles du
bâtiment en terme de
confort et de
consommations énergétiques. Il en
ressort une série de préconisatio
ns, chacune chiffrée, argum
entée et évaluée
en investissement, en gains de confort et d’énergie.
Qualité glob
ale du bâti
Construit en 197
1, le bâtim
ent est représentatif de cette époqu
e. Presque
exclusivem
ent construit en béton, il ne compo
rte qu
e très peu d’isolation
thermique. Il n'est pas isolé ni en sous face de plancher, ni au niveau des murs.
Il est par ailleurs faiblement isolé en plafond
s. Le bâtiment n’est étanche ni à l’air ni à l’eau ; les huisseries sont vétustes et on
relève de no
mbreuses traces de rouille sur les châssis métalliques. Les interfaces
de murs préfabriqués laissent apercevoir des traces de condensatio
n.
On remarqu
e qu
e par rapp
ort aux
parois du bâtiment en lui-m
ême, les
ouvrants ainsi que les liaison
s entre murs et planchers sont à l'origine d'une
bonne partie des déperditio
ns therm
iques.
Le coe
fficient Ubat (coe
fficient moyen de déperdition
therm
ique) d
u bâtim
ent
est de
0,81 W
/(m
2 .K) alors q
ue la valeur d
e référence
définie p
ar la
réglem
entatio
n thermique actuelle est de 0,590 W
/(m
2 .K) ; cette valeur de
référence peut être prise comme ob
jectif.
Le bâtiment,
à qu
elqu
es rares
exceptions, près n’est
pas
ventilé
artificiellement. Il est ventilé naturellement via l’o
uverture m
anuelle des
nombreuses fenêtres ou par le biais de grilles de façade
récentes situées
derrière les radiateurs et dans les sanitaires. Les grilles extérieures présentent
un inconvénient m
ajeur en hiver ; les courants d’air sont non maîtrisables
dans leur occurrence et leur im
portance : ils dem
ande
nt un surplus de
chauffage aléatoire (surtou
t les jours de vents).
De mêm
e, si les apports de lumière naturelle par les no
mbreuses baies vitrées
sont un des atou
ts principaux du
bâtiment, la plupart des protections solaires
mises en place sont in
ternes au bâtim
ent, ce qui ne perm
et pas de lim
iter la
surchauffe en été.
EXEMPLE 1
Audit é
nerg
étique b
âtim
ent
- R
apport
typ
e -
Juin
2011
20
Con
fort
L’analyse des températures révèle qu’en jo
urnée, certains locaux atteignent
des températures im
portantes et la plup
art présentent des tem
pératures
toujours au m
oins égales, en occup
ation, à 21°C. La température de nu
itoscille entre 17 et 19°C.
De plus, suite à l’interview des usagers du bâtim
ent, il apparaît que :
• Le bâtiment est,
dans l’ensem
ble, co
rrectement chauffé
en hiver,
àl’exception
notable du
grand
aud
itorium
systématiquement froid, de
sbu
reaux administratifs, et des ateliers de travail orientés au nord qui ont
tend
ance à être légèrement sous-chauffés.
• À l’exception de la bibliothèque qui accuse un gros niveau d’inconfort dès
les beaux jours et toute la jo
urnée, l’ensemble du
bâtiment est agréable en
été et en demi-saison. L’éno
rme po
tentiel de ventilatio
n naturelle offert par
les grands volum
es et le nom
bre, la taille et la dispo
sitio
n des fenêtres et
portes fenêtres sem
ble être bien utilisé.
• Aucun
problèm
e particulier de
ventilation n’est soulevé, sauf en local
sérigraphie, lieu de dégagement de produ
its chimiques.
Con
sommations énergétiques
Consommations de chau
ffage (gaz) :
• Consom
mation annuelle de chauffage :
1.35
0.000 kW
hpcs,ef/an
• Consom
mation annuelle ram
enée au m² :
199 kW
hpcs ef/m
²/an
• Coût annuel TTC :
46 000 €
TTC/an
• Coût annuel au m
2:
6,80 €
TTC/m
2 /an
• Prix m
oyen du kW
h :
0,034
€/ kW
hpcs,ef
• Ém
ission
Gaz à Effet de Serre :
278 tonnes CO
2/an
Consommations électriques :
• Consom
mation annuelle d’électricité :
143 100 kW
hef/an
• Consom
mation annuelle ram
enée au m² :
21 kW
hef/m
²/an
• Coût annuel TTC :
15 300 euros TTC /an
• Prix m
oyen du kW
h :
0,1068 €
/ kW
hpcs,ef
• Ém
ission
Gaz à Effet de Serre :
14 ton
nes CO
2/an
• Pu
issance résidu
elle consom
mée :
5 kW
EXEMPLE 1
Audit é
nerg
étique b
âtim
ent
- R
apport
typ
e -
Juin
2011
21
Précon
isatio
ns
De par l’âge du bâtim
ent, son mod
e constructif et la qualité de ses ouvrants,
les efforts d’étud
e et de travaux devron
t se con
centrer d’abord sur le bâti,
autant sur l’am
élioratio
n des coefficients thermiques des différents élém
ents
que sur l’assem
blage de ceux-ci. Le but est de limite
r les po
nts thermiques,
d’assurer l’étanchéité
à l’air et l'étanchéité à l’eau des jonctio
ns.
De plus, des préconisatio
ns avec un tem
ps de retour cou
rt sont à réaliser
rapidement en ce qui con
cerne les installatio
ns électriques (adaptatio
n de la
capacité de stockage d’eau chaud
e sanitaire, pose de détecteurs de présence,
etc.) et therm
iques (m
ise en place d’une horloge sur le
s CTA
et V
MC, d’un
cond
enseur sur la première chaud
ière, etc.), pou
r être en conformité
avec la
réglem
entatio
n et/ou am
éliorer significativem
ent leurs perform
ances.
Enfin, des améliorations ayant un temps de retour plus long (luminaires à
ballasts
électroniqu
es, produ
ction
d’électricité
photovoltaïqu
e, etc.)
perm
ettraient, sur le lo
ng terme, d’écono
miser encore davantage d’énergie
et de se situer en deçà de
s seuils réglementaires, avec des niveaux
de
performance comparables à ceux des bâtim
ents les plus récents.
Dans tous les cas, ces actio
ns doivent aller de pair avec des actions de type
compo
rtem
entales, gratuites, qui d
oivent être adop
tées au plus vite
par le
susagers : bonn
e utilisation de l’éclairage, m
aintenance et entretien régulier,
extin
ction des appareils électriques hors période d’utilisation, etc.
L’ensemble des préconisatio
ns retenues po
ur ce bâtim
ent est récapitulé sur
la fiche de synthèse.
Enjeux
Économique
La facture énergétique de l’établissement témoin s’élève chaqu
e année à
61 300
€ TTC. C
ette facture est relativem
ent élevée par rappo
rt au volume
chauffé et aux installatio
ns électriques recensées.
Le cumul de
s préconisations retenu
es po
ur ce bâtiment peut faire
écon
omiser jusqu’à 30% de la facture énergétiq
ue annuelle soit 18 400 euros.
Environnem
ental
Actuellement,
l’établissement est responsable de
l’émission
d’environ
292 tonn
es de CO
2par an, ce qu
i co
rrespo
nd à l’émission annu
elle de
70 véhicules de type 4x4.
Les précon
isations de cet audit perm
ettraient de diminuer ce chiffre de 20%
environ, soit d’évite
r l’émission
de 14 véhicules de type 4x4.
L’ém
ission anthropique de CO2est l’une des causes principales de l’augm
entatio
nde l’effet de serre et du
réchauffement actuel du climat.
Un bâtim
ent qui con
somme moins d’énergie est aussi un bâtim
ent qui émet
moins de
CO
2. Ainsi l’amélioration de
s perform
ances énergétiqu
es d’un
bâtiment fait partie intégrante d’une dém
arche environn
ementale ou de
développem
ent du
rable.
EXEMPLE 1
Audit é
nerg
étique b
âtim
ent
- R
apport
typ
e -
Juin
2011
22
■Fiche iden
tité énergétique B3
Tabl
eau
3:
Fich
e d’
iden
tité
B3.
Données ad
ministratives
Nom
École xx
Activité
Enseignement
techno
logiqu
e
Localisation
Pontarlier (25)
Année de constructio
n19
71
Type d’énergie
Chauffage
Gaz propane
ECS
Électricité
+ gaz propane pou
r 2 logements ann
exes
Données d’activités
Nom
bre de bâtiments
1
Surface chauffée
6 76
9 m
2
Volume chauffé
20 360
m3
Nom
bre de classes
235
Rép
artition des dép
enses an
nuelles
Bilan des consommations an
nuelles
Électricité
143 10
0 kW
h PCS
Chauffage
1 35
0 00
0 kW
h PCS
Eau
710 m
3
3%
24%
73%
46 0
00 €
CH
AU
FFA
GE
ÉLEC
TR
ICIT
É
EA
U
1 7
00 €
15 3
00 €
A
B
C
D
E
F
G
≤ 5
6 à
15
16 à
30
31 à
60
61 à
100
101 à
145
≥ 1
45
Forte
ém
issio
ns d
e G
ES
Faib
le é
missio
n d
e G
ES
Émissions de Gaz à Effet de Serre :
(pour les consommations d’énergie totale)
A
B
C
D
E
F
G
≤ 5
0
51 à
110
111 à
210
211 à
350
351 à
540
541 à
750
≥ 7
50
Bât
iment
énerg
ivore
Bât
iment
éco
nom
e
Consommations én
ergétiques :
(pour les consommations d’énergie totale)
50
kg CO2/m
2
.an
282
kWhEP/m
2
.an
EXEMPLE 1
Audit é
nerg
étique b
âtim
ent
- R
apport
typ
e -
Juin
2011
23
■Fiche de synthèse
Préconisation
N°
Objet
de la préconisation
Investissemen
t(€
HT)
Temps
de retour
actu. (an
)
Économie
éner./an
(kW
hEF)
Bâti
1Rem
placem
ent des ou
vrants
doubles vitrages sur m
enuiseries
alum
inium U = 2 W
/(m².K
)21 000
784 10
6
Installatio
ns
thermiques
2Mise en place d’un cond
enseur
sur la première chaud
ière
10 000
1421
327
3Mise en place d’une horloge sur les CTA
et les V
MC
1 00
01
30 707
4Nettoyer les grilles de ventilatio
n régulièrement
00
-
Installatio
ns
et systèmes
électriques
5Adaptation de la capacité
de stockage
d’Eau Chaud
e Sanitaire
1 50
016
359
6Mise en place de luminaires à ballasts
électron
iques
120 00
028
14 143
7Utilisation du mod
e de gestio
n écon
omique
des ordinateurs
00
-
8Rem
placem
ent du
transform
ateur
électrique
30 000
23-
Gestio
n énergétique
9Suivi d
es con
sommations
énergétiq
ues
20 000
277 939
Énergie
reno
uvelable
10Prod
uctio
n d’électricité
solaire
avec injection totale sur le réseau
147 000
-19
550
11Chauffage par géo
thermie indirecte
870 00
055
119 699
Analyse des perform
ances actuelles
Not
atio
n :
1 Bo
n ét
at /
resp
ect d
e la
rég
lem
enta
tion
ther
miq
ue5
Très
mau
vais
état
/ N
on re
spec
t de
la ré
glem
enta
tion
ther
mique
Co
ntr
ats
Co
mp
orte
men
ts
Inst
allati
on
s
therm
iqu
es
Inst
allati
on
s
éle
ctr
iqu
es
12345
3/5
3/5
4/5
2/5
5/5
Bâti
Tabl
eau
7 :
Fich
e de
syn
thès
e.
EXEMPLE 1
Audit é
nerg
étique b
âtim
ent
- R
apport
typ
e -
Juin
2011
24
Con
tenu de l’Étude
Le P
arc Naturel a lancé u
ne d
émarche
globale d
e dé
velopp
ement de
l'efficacité énergétique et de l'em
ploi d
es énergies reno
uvelables et lo
cales.
Dans le cadre de cette démarche, des aud
its énergétiques sont con
duits sur
des bâtim
ents tou
ristiques publics ou
privés.
Cet aud
it concerne le Centre de jeunesse, bâtiments tou
ristiques.
Le but de cet audit énergétiq
ue est de faire un état des lieux du site en term
ed'isolation et d'exploitatio
n des bâtim
ents afin de définir un plan d'action à
entreprend
re pour des amélioratio
ns therm
iques.
Les différentes préconisatio
ns fo
nt l'ob
jet d'une description, d'une estimation
des investissements, d'un calcul des écono
mies d'énergies et financières et
d'un
tem
ps de retour. C
es éléments permettront de dé
finir une liste de
précon
isations et de hiérarchiser les investissements à entreprendre.
Analyse du bâti et des installatio
ns techniques
■Analyse du bâti
Il y a 6 bâtim
ents sur le site :
• Le pavillon
principal de plein pied avec un sou
s sol. Il est compo
sé de 4 ailes
: l'aile O
uest, l'aile centrale, l'aile Sud
et l'aile Est. Il accueille la cuisine, le
restaurant, les bureaux
de l'adm
inistration, des salles de classes ainsi que
des cham
bres.
• Le pavillon
bois sur 2 niveaux. Il accueille des salles de classes.
• Le pavillon
Sud
, bâtiment sur 2 niveaux do
nt un en sous sol. Il accueille des
cham
bres.
• Le pavillon
Est, bâtiment sur 2 niveaux do
nt un en sou
s sol. Il accueille des
cham
bres.
• Le pavillon Méd
ical, bâtiment de
plein pied. Il accueille des chambres,
l'infirmerie et un lo
gement de fo
nctio
n.• Le pavillon Buand
erie, bâtim
ent sur 2 niveaux. Il accueille les ateliers, la
buanderie et un logement de fo
nctio
n.
À l'exceptio
n du
pavillon
Bois, l'ensem
ble des bâtim
ents possède des m
urs
en béton
de 30 cm d'épaisseur non
isolés.
Les murs du
pavillon Bois sont constitués d'un bardage bo
is et de lam
bris
séparés par de la laine de verre de 5 cm
d'épaisseur.
La m
ajorité des baies vitrées est équipée de simple vitrage sur menuiserie
bois. Il y a des dou
bles vitrages dans le pavillon Est, ainsi que dans le pavillon
Buand
erie.
À l'exception du
pavillon
Buand
erie con
struit sur terre plein, le
s bâtim
ents
sont construits sur sou
s sol o
u sur vide sanitaire. Le plancher bas est alors
isolé par une projection de fibres en sous face.
Les toitu
res des bâtim
ents son
t isolées par 10 cm
de laine de verre placés
sur le plancher des combles. Il y a 2 exceptio
ns :
• le pavillon
Est don
t la toitu
re n'est pas isolée,
• le pavillon
Bois do
nt la toiture est isolée par 20 cm
de laine de verre.
Les bâtim
ents sont certes actuellemen
t mal isolés, mais l'amélioratio
nde leur isolation est facile à m
ettre en œ
uvre.
EXEMPLE 2
Audit é
nerg
étique b
âtim
ent
- R
apport
typ
e -
Juin
2011
25
■Analyse des in
stallations techniques
Les bâtim
ents sont chau
ffés à l'aide de 2 chau
fferies :
• 1 chaufferie principale installée dans le pavillon principal. Elle alim
ente le
chauffage des pavillon
s principal, Sud, Est, M
édical et Bois
• 1 chaufferie second
aire installée dans le pavillon
buand
erie qui alim
ente les
réseaux de chauffage de ce bâtiment.
Les chaudières son
t alimentées en fio
ul et en propane.
Dans l'ensem
ble des bâtim
ents à l'exception de l'aile Est du pavillon principal,
l'émission
de chaleur est assurée par des radiateurs fo
nte équipés de rob
inets
thermostatiq
ues et de tés de réglage.
Dans l'aile Est du pavillon principal, l'émission
de la chaleur est réalisée par
des radiateurs acier équipés de tés de réglages et de robinets simples.
Les installatio
ns son
t anciennes et son
t surdimension
nées.
Il y a un seul con
trat EDF po
ur l'ensemble du
site
; c'est un tarif Vert A5 de
80 kVA
, plutôt bien adapté po
ur le fo
nctio
nnem
ent actuel.
L'éclairage du
site
est assuré par des tubes fluorescents et par des luminaires
équipés d'am
poules à incand
escence.
Les luminaires co
mmencent à être vétustes ce qu
i engend
re de l'énergie
réactive et quelques pénalités.
Déperditio
ns therm
iques
L'étude au § 2 ci-après don
ne le détail des déperditio
ns bâtiment par bâtim
ent.
Les principau
x postes de dép
erditions sont:
• les murs des bâtim
ents,
• les baies vitrées des bâtim
ents,
• la toiture du Pavillon Est et du Pavillon Buand
erie.
EXEMPLE 2
Pavillon Sud
Pavillon Principal
33%
32%
2%
5%
12%
8%
8%
MU
RS
EXT
ÉRIE
UR
S
VIT
RA
GE
PO
RT
E
PLA
NC
HER
BA
S
CO
MB
LES
NO
N C
HA
UFF
ÉS
PO
NT
S T
HER
MIQ
UES
VEN
TIL
AT
ION
42%
24%
1%
6%
13%
5% 9%
MU
RS
EXT
ÉRIE
UR
S
VIT
RA
GE
PO
RT
E
PLA
NC
HER
TO
ITU
RE
PO
NT
S T
HER
MIQ
UES
VEN
TIL
AT
ION
Coefficien
t de dép
erditions
G = 1,23W
/m3 .°C
Coefficien
t de dép
erditions
G = 1,08W
/m3 .°C
Audit é
nerg
étique b
âtim
ent
- R
apport
typ
e -
Juin
2011
26
Con
sommations d’énergie
Les énergies utilisées sur le site
son
t le fiou
l et le propane pou
r :
• le chauffage des bâtiments,
• la produ
ction d'eau chaude sanitaire du
pavillon
principal, du pavillon Est et
du pavillon
buand
erie.
L'électricité
pou
r :
• la production d'eau chaude sanitaire du pavillon
Sud et du pavillon
Infirmerie,
• l'éclairage,
• l'électroménager,
• le m
atériel technique pou
r la lo
gistique (chaufferie, …
.).
et un peu de propane pou
r la cuisson
en cuisine.
■Consommation de chau
ffage
La con
sommation moyenne annuelle de fio
ul sur 3 ans est de 408 110 kW
h,celle de propane est de 1 67
2 79
0 kW
h, soit un total de 2 080
900
kW
hd'énergie consom
mée pou
r le chauffage et la produ
ction d'EC
S.
Le ratio de chauffage global d
e 35 W
h/m
3 /DJU est supérieur au ratio
moyen
de 25 W
h/m
3 /DJU généralem
ent rencontré dans les bâtiments de type
logements.
Cela est dû
à la mauvaise isolation de
s bâtiments et à la vétusté d
eschaudières.
EXEMPLE 2
Évolution des consommations et des dép
enses
0
500 0
00
1 0
00 0
00
1 5
00 0
00
2 0
00 0
00
2 5
00 0
00
3 0
00 0
00
040 0
00
80 0
00
120 0
00
160 0
00
200 0
00
240 0
00
kW
h€
TT
CC
onso
mm
atio
n
2006
2007
2008
Dépense
Audit é
nerg
étique b
âtim
ent
- R
apport
typ
e -
Juin
2011
27
■Consommation d’électricité
La consom
mation d'électricité
moyenne annuelle sur 3 ans est de 192 900
kWh po
ur l'ensemble du
site
.
Le ratio de consom
mation électrique hors chauffage ram
enée à la surface est
de 21 kW
h/m².
En ne prenant en com
pte que les surfaces normalem
ent occupées (h
ors sous-
sol), le ratio électrique est de 31 kW
h/m².
C'est un
ratio légèrement supérieur au ratio moyen de
30
kW
h/m²
généralement rencon
tré dans les bâtim
ents de type lo
gements.
EXEMPLE 2
0
40 0
00
80 0
00
120 0
00
160 0
00
200 0
00
240 0
00
03 0
00
6 0
00
9 0
00
12 0
00
15 0
00
18 0
00
kW
h€
TT
CC
onso
mm
atio
nD
épense
2008
2007
2006
Évolution des consommations et des dép
enses
A
B
C
D
E
F
G
≤ 5
6 à
10
11 à
20
21 à
35
36 à
55
56 à
80
≥ 8
0
Forte
ém
issio
ns d
e G
ES
Faib
le é
missio
n d
e G
ESÉmissions de Gaz à Effet de Serre :
(pour le chau
ffage, la production d’eau
chau
de sanitaire, l’électricité
liée à la chau
fferie et à la VMC)
A
B
C
D
E
F
G
≤ 5
0
51 à
90
91 à
150
151 à
230
231 à
330
331 à
450
≥ 4
50
Bât
iment
énerg
ivore
Bât
iment
éco
nom
e
Consommations én
ergétiques :
(pour le chau
ffage, la production d’eau
chau
de sanitaire, l’électricité
liée à la chau
fferie et à la VMC)
62
kg CO2/m
2
.an
222
kWhEP/m
2
.an
Audit é
nerg
étique b
âtim
ent
- R
apport
typ
e -
Juin
2011
28
Prop
osition
s d’am
élioratio
n
Les différents audits sur le bâti et sur les installatio
ns techniques on
t am
ené
des prop
osition
s perm
ettant de faire des écon
omies d'énergies ou purement
financières.
Ces propo
sitio
ns son
t plus ou moins rentables m
ais mettent en évidence les
gisements d'écono
mies.
■Améliorations sur le bâti
Les am
élioratio
ns therm
iques se situ
ent essentiellement au niveau des murs
et des baies vitrées.
Il est prop
osé :
• la m
ise en place d'une isolation sur les murs,
• la m
ise en place de do
uble vitrage,
• le renforcem
ent de l'isolation en toitu
re.
■Améliorations sur les installations techniques
Les am
élioratio
ns con
cernent :
• le rem
placem
ent des lampes à incand
escence
• la m
ise en place de ballasts électron
iques
• la m
ise en place de capteurs solaires therm
iques po
ur la produ
ction d'EC
S• le désem
bouage et l'équilibrage des réseaux
• le rem
placem
ent de la chaud
ière actuelle par une chaud
ière bois
EXEMPLE 2
0
50
100
150
200
250
300
350
400
Bâtiment
1975
kWh ep / m2 /an
Bâtiment
2000
Votre
Bâtiment
Objectif
RT 2005
Objectif
HPE
Objectif
2050
Consommation en énergie primaire des lo
gemen
ts(chau
ffage et eau
chau
de sanitaire)
kWhEP/m
2Étiquette
énergie
kg CO
2/m
2Étiquette
GES
Total G
énéral
222
D62
F
Pavillon Principal
246
E69
F
Pavillon Sud
170
D47
E
Pavillon Est
223
D62
F
Pavillon Bo
is19
4D
54E
Pavillon Médical
249
E69
F
Pavil lon Bu
anderie
288
E86
G
Audit é
nerg
étique b
âtim
ent
- R
apport
typ
e -
Juin
2011
29
Con
clusion
■Bilan énergétique
Le ratio de chauffage global est supérieur au ratio m
oyen généralem
ent
rencontré dans les bâtiments de type Logements du fait de la m
auvaise
isolation des bâtim
ents et la vétusté des chaud
ières.
Au niveau électrique, il y a un seul con
trat pou
r l'ensem
ble du
bâtiment.
Le ratio électriqu
e est équivalent au ratio m
oyen généralem
ent rencontré
dans les bâtim
ents de type Logem
ent.
Il y a beaucoup d'énergie réactive du
fait de la vétusté de l'éclairage.
Le site a un m
auvais indice au
niveau des étiquettes én
ergétiques
et de GES dû à la m
auvaise isolation des bâtim
ents et à l'utilisation
d'énergie fossile pour le chau
ffage.
Les prem
ières écon
omies, qui p
euvent être ob
tenues aisém
ent, s'appliquent
aux installations techn
iques avec des tem
ps de retour sur investissem
ent
inférieurs à 10 ans.
Les écon
omies les plus impo
rtantes seront obtenues par une isolation des
bâtim
ents m
ais avec des investissements beaucoup plus conséquents.
■Énergies ren
ouvelables
L'utilisation
des énergies renouvelables est po
ssible p
our ce site m
ais
nécessite
des investissements im
portants.
Le bois énergie est la meilleure solutio
n mais nécessite
ra au préalable des
amélioratio
ns therm
iques du
bâti. Il est à signaler que la proximité
du site X,
gros consom
mateur d'énergie peut permettre la réalisation d'une chaufferie
commune au bois avec des liaison
s par un réseau de chaleur. U
ne étude de
faisabilité technico écon
omique don
nerait plus de précision.
La m
ise en place de capteurs solaires pour la produ
ction d'eau chaude
sanitaire du
site
est une opératio
n intéressante à réaliser du fait de la gratuité
de cette énergie.
■Hiérarchisation des travaux
Afin d'être le plus efficace dan
s la m
aîtrise de l'énergie, nous
proposons un ordre de réalisation des travaux :
Rem
arque : calcul d
es tem
ps de retour
Pour chaqu
e propo
sitio
n d'am
élioratio
n, le temps de retour est calculé en
intégrant l'augmentatio
n annuelle du prix de l'énergie.
On considère une augm
entatio
n de :
• 7%
par an po
ur le fioul
• 3%
par an po
ur le bois
• 2%
par an po
ur l'électricité
EXEMPLE 2
Nature
de la prestation
Investissemen
t(€
TTC)
Économie
d’énergie
(kW
h)
Économie
finan
cière
(€TTC)
Temps
de retour
(année
s)
Rem
placem
ent des lampes
à incandescence
1 440
4 000
330
2,0
Utilisatio
n de ballasts
électron
iques po
ur l’éclairage
2 900
11 570
970
2,0
Désem
bouage et traitement
de l’eau
9 600
41 620
3 280
2,0
Renforcem
ent des iso
latio
nsen toiture
126 500
362 500
28 540
3,0
Capteurs solaires
236 800
183 210
14 430
10,5
Isolatio
n des murs
717 600
654 500
51 540
10,0
Mise
en place
de dou
ble vitrage
423 400
366 400
28 850
11,7
Équilibrage du réseau
de chauffage
129 200
62 430
4 920
14,5
Chaufferie
bois
280 000
29 100
74 460
3,0
Audit é
nerg
étique b
âtim
ent
- R
apport
typ
e -
Juin
2011
30
■Scénarii
Plusieu
rs scénarii ont été étudiés:
• Program
me de
travaux
pour atteind
re les consommations de chauffage
équivalentes à celle de la RT 2005 (90 kW
h/m²SHON)
• Program
me de
travaux
pour atteind
re les consommations de chauffage
équivalentes au niveau H
PE (70 kW
h/m²SHON)
Rappel des données actuelles
Scénario 1 : RT 200
5
Scénario 2 : Niveau H
PE
L'efficacité
énergétique des bâtiments ne po
urra atteind
re le niveau requis
par la RT 2005 que par l'isolatio
n des bâtim
ents.
En effet, ceux-ci ne sont absolum
ent pas isolés et la diminution très nette des
consommations nécessite des travaux im
portants.
Par la suite, de
s am
éliorations techn
iques peuvent être envisagées, plus
particulièrement une chaufferie bo
is.
Seule la pose de capteurs solaires peut être envisagée avant les travaux d'iso
latio
n.
EXEMPLE 2
Cen
tre de jeunesse
Surface utile (m
2chauffés)
9 35
5
Surface chauffée (m
2chauffés)
6 34
2
Volume chauffé (m
3chauffés)
18 706
Con
sommation de fiou
l40
8 11
0 kW
h
Con
sommation de propane
1 67
2 79
1 kW
h
Ratio de consommation par rapp
ort à la surface utile,
en énergie primaire
222 kW
hEP/m
2 .an
Interven
tions
Investissemen
tÉconomies an
nuelles
Nouveau
ratio de
consommation
Libellé
(€TTC)
(€TTC)
(kW
h)
% Énergie
kWhEP/m
2 .an
Isolatio
n des murs
717 600
51 540
654 500
31%
152
Mise
en place
de dou
ble vitrage
423 400
28 850
366 400
18%
183
Renforcem
ent
des iso
latio
ns
en toiture
126 500
28 540
362 500
17%
184
TOTAL
1 26
7 50
071
107
1 38
3 40
066
%75
Interven
tions
Investissemen
tÉconomies an
nuelles
Nouveau
ratio de
consommation
Libellé
(€TTC)
(€TTC)
(kW
h)
% Énergie
kWhEP/m
2 .an
Isolatio
n des murs
717 600
51 540
654 500
31%
152
Mise
en place de
double vitrage
423 400
28 850
366 400
18%
183
Renforcem
ent d
es isolations
en toiture
126 500
28 540
362 500
17%
184
Chaufferie
bois
280 000
74 460
29 100
2%219
Désem
bouage
et traitement
de l’eau
9 600
3 280
41 620
2%218
Équilibrage réseau
129 200
4 920
62 430
3%216
Capteurs solaires
thermiques
236 800
14 430
183 210
9%203
TOTAL
1 92
3 10
082
976
1 61
4 31
478
%50
Audit é
nerg
étique b
âtim
ent
- R
apport
typ
e -
Juin
2011
31
3 - Objectifs de l’audit
3.1 - Con
texte de l’étude et objectifs po
ursuivis
32
3.2 - Con
tenu du rapp
ort
34
3.3 - Descriptifs des campagnes de mesures
35
3.4 - Élém
ents m
is à disposition
pou
r l’audit
36
3.5 - Limites
36
Audit é
nerg
étique b
âtim
ent
- R
apport
typ
e -
Juin
2011
32
3.1 - Con
texte de l’étude
et objectifs po
ursuivis
Présenter dans cette partie
:
■Contexte
Raisons particulières éventuelles du
maître d’ouvrage de mener cette étude
,s’il s’agit d’un program
me natio
nal, d’un program
me impulsé par un groupe
où une maison mère, si l’aud
it rentre dans le cadre d’une action plus large
type agend
a 21
, Plan Clim
at Énergie Territoriaux (PCET
), program
me de
travaux ou
rem
placem
ent / d
éfaillance de système ou
ISO 14001, con
ditio
nset date du
déroulem
ent de l’étud
e.
Con
texte
Dans le cadre de sa politique de développ
ement du
rable, le Département
réalise un aud
it énergétiq
ue général des bâtiments publics du
Département.
L’audit énergétiq
ue de l’établissement scolaire X a fait l’objet de la com
mande
n°010 du
12 janvier 2008 de la part du
Département.
L’au
dit se décompose en 5 phases distinctes :
La visite du
site a été réalisée le 20
février 200
8 en présence du
maître
d’ou
vrage et du respon
sable des services techniques.
EXEMPLE 3
Figu
re 1
: L
es p
hase
s de
l’au
dit
1 - Collecte préalable des renseignem
ents
2 - Mod
élisatio
n et analyse énergétique
3 - Prop
osition
s d’am
élioratio
ns, hiérarchisatio
n des solutio
ns
et m
ontage financier
4 - A
nalyse des opp
ortunités de recou
rir aux énergies reno
uvelables
5 - Rédactio
n du rappo
rt et restitutio
n des résultats
A U D I T
Audit é
nerg
étique b
âtim
ent
- R
apport
typ
e -
Juin
2011
33
■Objectifs :
Définition
sommaire de l’aud
it énergétiq
ueButs spécifiques de l’aud
it énergétiq
ue (prob
lèmes déjà identifiés)
Objectifs
Le but de cet au
dit est double :
• augm
enter le confort d
e vie du
bâtim
ent. Ce co
nfort est aussi b
ien
thermique que visuel, acou
stique, olfactif…
• diminuer les co
nsommations d’énergie (moins x%
en x années) et de
ressou
rces : gaz, électricité
, eau…
Cet aud
it énergétique vise do
nc à m
ettre en évide
nce les po
ints forts et
faibles du
bâtiment en termes de confort et de consom
mations énergétiques.
Il passe par une analyse fine des do
nnées techniques et compo
rtem
entales
du site
. Il en ressort une série de répo
nses aux problèm
es sou
levés, chacune
s’étayant d’un
e propo
sitio
n de travaux
, évaluée en investissement, en gains
de confort et d’énergie.
Il est ensuite propo
sé une hiérarchisation de
s travaux selon leur niveau
d’urgence et leur im
pact énergétique et environnem
ental
L’au
dit s’établit principalem
ent sur les relevés suivan
ts :
• caractéristiqu
es constructives du
bâtim
ent : plans, mode
s co
nstructifs,
qualité
des m
atériaux et compo
sants.
• systèm
es techniques qui le compo
sent : chauffage, ventilation, éclairage…
• utilisatio
n prop
re : fréquentation, type activité
s pratiquées, plannings.
EXEMPLE 4
Audit é
nerg
étique b
âtim
ent
- R
apport
typ
e -
Juin
2011
34
3.2 - Con
tenu du rapp
ort
Ex : l’étude se compo
se du présent rapport
ainsi que d’une fiche de synthèse et des annexes.
Con
tenu
La présente étud
e comprend 2 parties.
La première partie
s’adresse en priorité aux « techniciens ».
Elle comprend la description et l'analyse de l'existan
t:• références m
étéo
rologiques,
• le bâti, avec le calcul d
étaillé des déperditio
ns,
• les différents fluides (électricité
, gaz, eau),
• la détermination théo
rique des besoins et la comparaison
avec le réel.
La deuxièm
e partie s’adresse davantage aux « décideurs ».
Elle
concerne la recherche des m
oyens à mettre en
œuvre pour
améliorer l'existan
t en
proposant des scénarii d’in
terven
tions :
• am
élioratio
n sur le bâti,
• am
élioratio
n sur les équipements,
• impacts thermiques et écono
miques des mesures d'amélioratio
n prop
osées.
Enfin, un
e synthèse regroup
e l'ensem
ble
des
mesures d’am
élioration
propo
sées.
EXEMPLE 5
Audit é
nerg
étique b
âtim
ent
- R
apport
typ
e -
Juin
2011
35
3.3 - Descriptifs des campagnes
de m
esures
Pour la bon
ne réalisation des ob
jectifs de l’aud
it, des cam
pagnes de mesures
peuvent être réalisées.
Il s’agit ici de préciser les mesures et les protoco
les opératoires
utilisés.
• Indiquer les mesures et protocole opératoire impliqués.
• Indiquer les ob
jectifs pou
rsuivis.
Les mesures spé
cifiquement réalisé
esdans le cadre de l’audit
La réalisation de
la présente étude
a nécessité de réaliser les m
esures
suivantes. Les résultats de ces mesures son
t do
nnés dans le corps du rapport,
aux
paragraphes
correspo
ndants. Po
ur un
e de
scription
détaillée de
smétho
dologies utilisées, se référer à l’annexe A.
■Mesures de consommations électriques
Une cam
pagne de m
esures des con
sommations électriques a été lancée en
concertatio
n avec les services techniques de la m
airie. En plus de mesurer la
consom
mation glob
ale (m
esure en tête de réseau du
25 avril au 7 mai soit
une semaine de vacances + une sem
aine d’activité
), elle vise à identifier les
consom
mations spécifiques suivantes :
• Ballon d’EC
S de 500 litres,
• éclairage d’un atelier (bois),
• éclairage d’une salle de bo
xes étud
iants.
Des pinces am
pèremétriq
ues et des wattm
ètres numériques enregistreurs ont été
posées sur le TGBT
(Tableau Général Basse Tension) afin de déterm
iner la puissance
appelée et les consom
mations correspondantes pour les principaux usages.
NB : la m
esure spécifiqu
e des consommations électriqu
es de la chaufferie
(brûleurs, po
mpes…
) n’a pas pu être réalisée du fait du
non fonctio
nnem
ent
des installatio
ns lo
rs de l’aud
it.
■Mesures de d’éclairemen
tElles visent soit à définir un niveau d’éclairement moyen, soit à établir une
cartographie précise des différents éclairem
ents d’une pièce. Elles ont été
réalisées de jour, sans éclairage artificiel de sorte à qualifier l’accès à l’éclairage
naturel, toujou
rs prioritaire tant au niveau du confort visuel qu’au niveau des
rédu
ctions des consommations électriques.
Dans un
deuxièm
e temps, ces mêm
es m
esures o
nt été répétées avec
l’éclairage artificiel afin d
e qu
antifier sa pertinence, son appo
rt et son
adéquation aux besoins. Le détail de
ces m
esures et les co
nclusions à y
appo
rter son repris dans le chapitre « éclairage ». C
es m
esures ont été
réalisées les 22 et 23 avril.
■Mesures de combustion
Ces m
esures réalisées sur chacun des deux brûleurs des chaud
ières do
nnent
les rend
ements de combustion ainsi que la teneur des fumées en dioxyde de
carbone CO
2, ox
ygène O
2et m
ono
xyde de carbon
e CO.
EXEMPLE 6
POIN
T R
ÉGLEM
ENTA
IRE
Le code de l’environ
nement prévoit qu
e « les
chaudières
alimentées par des com
bustibles gazeux, liquides ou
solides don
tla puissance nom
inale est supérieure ou égale à 4 kW
et inférieur ou
égale à 400 kW
font l’ob
jet d’un entretien annuel (…). »
L’arrêté d
u 15
septembre 20
09 ind
ique que «l’entretie
n compo
rte la
vérification de la chaudière, le
cas échéant son
nettoyage et son
réglage, ainsi
que la fou
rnitu
re des con
seils nécessaires portant sur le
bon
usage de la
chaudière en place, le
s am
élioratio
ns possibles de l’ensem
ble de l’installatio
nde chauffage et l’intérêt éventuel du remplacem
ent de celle-ci.».
Il définit ensuite les spécificatio
ns techniques relatives à l’entretien annuel
des chaudières.
Audit é
nerg
étique b
âtim
ent
- R
apport
typ
e -
Juin
2011
36
■Mesure du déb
it de fuites d’eau
Le con
trôle visuel des com
pteurs d’eau en parfaite ino
ccupation du bâtiment
perm
et de constater la présence et l’am
pleur de fuites sur les réseaux de plom
berie.
Ces fuites peuvent survenir n’importe où sur le réseau (soudure fragile) o
u sur les
appareils term
inaux (jo
int fuyard, mécanism
e de chasse d’eau défectueux…)
■Mesure des tem
pératures
Les températures intérieures et extérieures ont été m
esurées dans les
différentes zon
es du bâtim
ent, en con
tinu sur une période de 8 jours (du 22
au 30 avril). Les résultats sont présentés dans la partie
5.g « températures ».
■Thermographie Infrarouge du bâtim
ent
Les mesures de thermographie infrarouge ont été réalisées en façade et à l’intérieur
du bâtiment dans le but d’identifier les d
éfauts d’étanchéité des ouvrants, la présence
de ponts th
ermiques, l’absence de calorifugeage des tuyauteries.
REMARQUE :
Les m
esures de therm
ograp
hie Infrarouge
, facultatives, ont été
réalisées à titre péd
agogique afin de compléter les au
tres m
esures
réalisée
s. E
lles sont présentées e
n p
.51
de la partie
suivan
teintitulée "É
tude de Bâtim
ent".
3.4 - Élém
ents mis à disposition
pour l’audit
Plans masse : préciser l’échelle, et l’année
Plans de niveau : préciser l’échelle et l’année
Factures d’énergie, et liées au contrat d’exploitatio
nCon
trat d’approvisionnem
ent en énergie et d’entretien-maintenance
Caractéristiques des équipements techniques
3.5 - Limites
Présenter dans cette partie
: • Les lim
ites ou restrictions éventuelles de
l’étude
(équipement qu
i sera
remplacé, partie
don
t l’usage est nou
veau, etc.)
Limites
Cette étude ne po
rte pas sur certains app
areillages spécifiqu
es (machines,
outils, fours à gaz, compresseurs…
).EXEMPLE 7
EXEMPLE 6
Audit é
nerg
étique b
âtim
ent
- R
apport
typ
e -
Juin
2011
37
4 - P
résentation du bâtiment
4.1 - Don
nées du contexte
384.1.1) Localisation, masques et données météo
384.1.2) Description générale
404.1.3) Usage du bâtim
ent et zonage fonctionnel
434.1.4) Travaux à venir
454.1.5) Etudes réalisées
45
4.2 - Descriptio
n du bâtiment
454.2.1) D
escriptio
n du bâti
454.2.2) Analyse des équipem
ents techniques
534.2.3) Analyse de l’utilisatio
n du bâtiment
894.2.4) Synthèse des atou
ts et dysfon
ctionnem
ents du bâtim
ent
95
Audit é
nerg
étique b
âtim
ent
- R
apport
typ
e -
Juin
2011
Cette partie consiste à donner des caractéristiques
générales du bâtim
ent.
4.1 - Don
nées du contexte
4.1.1) Localisation, masques et données météo
Rep
érer
:• les masques lointains significatifs qui viennent entam
er l’accès au soleil du bâtim
ent,
• les masques proches,
et jo
indre des photos.
Se renseigner sur les donnée
s météo
rologiques du site :
• zone clim
atique au sens de la réglementatio
n thermique,
• températures extérieures de base,
• DJU annuels moyens et réels pour les années p
our lesquels on dispose des factures,
• pluviométrie annuelle m
oyenne,
• insolatio
n annuelle m
oyenne,
• vent dominant (jo
indre la rose des vents) : Il est impo
rtant de repérer la
direction
des vents do
minants, qu
i refroidissent les p
ièces qu
i y sont
expo
sées, surtout en hiver.
Noter:
• la puissance m
aximale du
vent sur le site
• le pou
rcentage de temps pendant lequel le bâtiment est expo
sé au vent.
Préciser l’origine des do
nnées, quelle(s) station(s) m
étéo
utilisée(s) ?
38
ZO
OM
1L
ES
DJ
ULes D
egrés Jours U
nifies (D
JU) sont utilisés pour qualifier la
rigu
eur
d’un clim
at et caractériser ainsi une
consommation de
chau
ffage.
Les D
JU rep
résentent l’é
cart de température entre une température
intérieu
re co
nventionnelle de
18°C
et la température ex
térieu
remoyen
ne de la journée
(donnée
s Météo
France, m
oyen
ne tren
tenaire).
Ils
sont
calculés
chaq
ue
jour
pour
une
centaine
de
stations
météo
rologiques en France.
ex : pour une journée
dont la tem
pérature extérieure m
oyen
ne est de
+5°C, les DJU
sont de 18
°C – 5°C
= 13°C.
Audit é
nerg
étique b
âtim
ent
- R
apport
typ
e -
Juin
2011
39
■Localisation
L’établissement diagno
stiqué est l’école X
XXX, situ
é au X
rue X
XX 25300
Pontarlier.
Situé
à 20
minutes d
u centre ville, le
bâtiment est im
planté e
n zone
périurbaine, encadrée par de
ux routes, d
esservies par un
e rocade
toute
proche. U
ne ligne de bu
s de
ssert un
arrêt spécifique en face de l’entrée
principale.
■Masques proches et lointains
Aucun
masqu
e lointain significatif ne vient entam
er l’accès au soleil du
bâtim
ent.
En m
asques proches, o
n no
te la présence des grand
s arbres (feuillus) dans
les patios et la cour d’honn
eur. Les autres m
asqu
es proches sont ceux du
bâtim
ent sur lui m
ême.
■Donnée
s météo
rologiques du site
Définies à partir de la / des station(s) m
étéo
rologiqu
e(s) de Besançon, les
données climatiques du
site
son
t les suivantes :
• Zon
e climatique au sens de la RT 2005 : H
1c• Tem
pératures extérieures de base : - 13°C H
iver ; + 31°C été.
• DJU annuels m
oyen sur les 3 années étudiées (2005, 2006 et 2007) = 2880
(correction d’altitud
e 3°C/valeur, cf. annexe A).
• Pluviométrie annu
elle m
oyenne =
1137 m
m.
• Insolatio
n annuelle m
oyenne : 1796
heures
• Fréquences m
étéo
rologiques :
- 24 j de brouillard/an ;
- 30 j d’orage/an ;
- 2 j d
e grêle/an ;
- 27 j de neige/an.
• Vent dom
inant : voir rose des vents
(figure 3).
La directio
n principale des vents
est Sud Ouest/ N
ord Est ;
le vent do
minant est de provenance
Sud/Ouest.
Les vents restent relativem
ent faibles
en puissance (< 8 m
/s tou
te l’année).
La région est peu ventée
en fréquence : 43%
de l’année,
les vents sont négligeables (< 1.5 m
/s).
EXEMPLE 8
Fréquen
ce des ven
ts en fonction des provenan
ce en %
Évolution des Degrés Jours Unifiés Men
suels
Figu
re 2
: É
volu
tion
des
DJU
moy
ens
Figu
re 3
: R
ose
des
vent
s du
site
Audit é
nerg
étique b
âtim
ent
- R
apport
typ
e -
Juin
2011
40
EXEMPLE 9
4.1.2) D
escriptio
n générale
Préciser :
• le nom du bâtiment ainsi qu
e son adresse, la situation du
bâtim
ent par
rapport au centre ville, dans quel type de zon
e il se trouve.
Exem
ple : rurale, urbaine, périurbaine…
• la lo
calisation du
bâtiment sur une carte,
• le type de bâtiment (usage) et année de constructio
n,• les principes constructifs,
• le nom
bre d’étages (au m
aximum
aux points les plus hauts du bâtim
ent)
• l’orientatio
n principale du bâtim
ent,
• si le bâtiment subit des mito
yennetés avec d’autres bâtiments.
Si oui, préciser combien.
• décrire les différents moyens de transpo
rt qui desservent le bâtiment
Exem
ple : rou
tes, bus…
Noter la présence de cou
rs ou de patios.
■Année
de construction
La date de con
struction du bâtiment do
nne une idée sur sa qualité
d’isolation.
■Type d’architecture
Décrire la fo
rme générale du bâtim
ent. Exem
ple : « no
mbreux volumes im
briqués
», form
e d’une lettre de l’alphabet : H, T, Y…
Une pho
tographie aérienne du bâtim
ent peut être jointe.
Le coe
fficient de fo
rme peut également être calculé.
■Surface utile
Don
ner la surface utile du
bâtiment. Elle sera utile pou
r des ratio
s au m
² de
la consom
mation énergétiq
ue.
■Volume chau
ffé
Don
ner le volum
e chauffé du bâtim
ent. Il sera utile po
ur des ratios au m
3de
la con
sommation énergétiq
ue pou
r le chauffage.
■Rén
ovations éven
tuelles
Prendre en compte les réno
vations ou extensions éventuelles qu
i ont été
entreprises sur le bâtiment, en précisant le type et l’année.
Exem
ple : nouvelle isolation, nou
velles fenêtres…
■Description du bâtim
ent
Le bâtiment est con
struit en R+2 en son
point le plus haut ;il est principalem
ent
orienté no
rd/ sud
, et ne souffre pas de m
itoyenneté. Il bénéficie à l’extérieur
d’un
e vaste parcelle alte
rnant surface grises (parkings) et vertes (pelouses,
terrain de spo
rt). À l’intérieur du
bâti, on trouve plusieurs cours et patios
largem
ent arbo
rés.
On no
te ici la présence d’une chaufferie municipale au bois d’une puissance
de 5 M
W à m
oins d’un kilomètre.
L’établissement est compo
sé d’un bâtim
ent (cf. plan schém
atique de la figure 4).
Plan schém
atique de l’établissemen
t
Figu
re 4
: P
lan
sché
mat
ique
de
l’éta
bliss
emen
t
Audit é
nerg
étique b
âtim
ent
- R
apport
typ
e -
Juin
2011
41
Construit en 1
971, le
bâtiment est représentatif de
cette é
poqu
e, n
ecompo
rtant pas ou
peu d’isolation thermique.
D’une surface utile d’environ 70
00 m
² (pour une SHON de 78
30 m
²), il
accueille plus de
de
ux cent étud
iants
pour un
co
rps
enseignant et
administratif de plus de trente cinq
personn
es. Les surfaces sont réparties
comme indiqué dans le tableau 1.
L’usage principal du bâtim
ent étant l’enseignem
ent profession
nel, du
matériel
spécifique à cette activité
est présent sur le site
: • Machine 1 ;
• Machine 2 ;
• Machine 3.
■Architecture
Son concept archite
ctural revêt un véritable caractère artistiq
ue, offrant de
grands volum
es im
briqués, et de no
mbreuses façades vitrées. Le bâtiment est
constitué de trois parties rectangulaires (cf. figure 5).
EXEMPLE 10
Vue aérien
ne de l’établissemen
t
Figu
re 5
: Vue
aér
ienn
e de
l’ét
ablis
sem
ent
École XXX
Classem
ent ERP : R4
Désignation
Fonction
principale
Niveaux
Année
Surface
utile (m
2 )SHON
(m2 )
Bât. A
Enseignement
R+2
1971
6 76
97 50
9
Bât. A
Restauration
R0
1971
321
321
Superficie de plancher hors œuvre totale
7 09
0 m
27 83
0 m
2
Désignation
SU
SHON m
2HSP
Volume
Bât. A
6 76
97 50
93,00
22 527
Bât. A
321
321
5,80
1 86
2
7 09
0 m
27 83
0 m
224
389
m3
Tabl
eau
8 :
Cara
ctér
isatio
n de
s su
rfac
es d
u bâ
timen
t
Bâtim
ent X
Audit é
nerg
étique b
âtim
ent
- R
apport
typ
e -
Juin
2011
42
■Rén
ovations
Le bâtim
ent a subi certains travau
x majeu
rs durant les dernières
année
s. En voici u
n relevé :
• Chauffage : réno
vatio
n des chaudières (81-82) avec changement d’énergie
(aband
on du fuel, passage au gaz de ville). Réfectio
n du
circuit primaire.
• Étanchéité des toitures + léger com
plém
ent d’isolation (de 1988 à 1996).
Restent quelques fuites très sporadiques. (NOTA
: garantie décennale term
inée).
• Réfectio
n totale des panop
lies hydrauliques en chaufferie (1996).
• Changem
ent des po
rtes vitrées coté sud mais pas coté nord (très anciennes
et perméables). Rue in
térieure + ateliers sud
: changement des huisseries
par SV
châssis alu ou PV
C (2000).
• Installatio
n de six ventilo-convecteurs en galerie d’expositio
n (en hauteur
pour libérer les murs) (2003).
• Mise en sécurité (2002-2003) : recantonnements coupe feu : installatio
n de portes
coupe
feu, encloisonnem
ent des cages d’escalier, trappes et dô
mes de
désenfum
age ; condamnatio
n de l’ouverture des fenêtres de la bibliothèque sur
le hall d’expo. ; flocages coupe feu en sous sols, pièces de stockage + vestiaires et
imprimerie.
• Salle inform
atique : traitement thermique des plafond
s par 200m
m de laine
de verre + acoustiq
ue des sols par m
oquette. (2004)
• Réfectio
n des enduits extérieurs. Toutes les façades on
t été repeintes. Travaux
term
inés (2007).
Ses travaux
ont été effectués sans p
rise en
compte particulière d
e la
performance énergétique.
EXEMPLE 10
Exem
ple
de c
oeffi
cien
t de
form
een
fonc
tion
de g
éom
étrie
s st
anda
rds.
ZO
OM
2
LE
CO
EF
FIC
IEN
T D
EF
OR
ME
Le coefficien
t de form
e (C
f) est le rapport entre la surface de l’enveloppe
(Se) et le volume d'un bâtim
ent :
Se
Cf = —
——
VSon calcul p
ermet de comparer des form
es différentes par rapport à un
volume à chau
ffer donné. La recherche d'une co
mpacité accrue a une
justification économique, les dép
erditions thermiques par les parois sont
réduites et la géo
métrie de l'enveloppe est plus simple à m
ettre en
place.
Audit é
nerg
étique b
âtim
ent
- R
apport
typ
e -
Juin
2011
43
4.1.3) Usage du bâtim
ent et zon
age fonctio
nnel
■Effectif journalier
Préciser l’effectif journalier du
bâtiment, aussi bien du
personnel
que des personnes extérieures faisant usage du
bâtiment.
■Activité principale
Décrire l’activité
principale du
bâtiment et le m
atériel spécifique
que cela im
plique dans le bâtiment.
Exem
ple : école, centre de tri postal, musée…
■Organ
isation gén
érale du tem
ps et de l’espace
Don
ner le calendrier annuel avec les périod
es d’occupation et d’inoccupatio
ndu
bâtiment.
Exem
ple : Juillet et aoû
t po
ur les écoles.
Préciser les horaires d
’occup
ation po
ur chaqu
e pièce ou chaque zone
homogène du
bâtiment.
■Occupation program
mée
et occupation aléatoire
Analyser les plannings afin de détecter les pièces occup
ées régulièrement
ainsi que celles occupées aléatoirement. Un tableau de résum
é peut-être joint
sous cette fo
rme ;
Effectifs et plannings
■Organ
isation gén
érale du tem
ps et de l’espace
Les étud
iants sont présents de fin septem
bre à fin juin et selon le calendrier
scolaire de l’académie.
En période scolaire le bâtiment est occupé du lund
i au vend
redi de 8h à 20h.
Des cou
rs du soir son
t dispensés po
ur trente à quarante personnes tou
s les
soirs jusqu’à 20
h sauf le vend
redi. Certains évènem
ents exceptionn
els
(expositio
ns, colloques...) sont program
més dans l’année.
Le con
cierge habite
son
logement toute l’année.
Le logement du
directeur est désaffecté de cette fo
nctio
n, il est utilisé en tant
que :
• salle des professeurs,
• cham
bre de com
mod
ité pou
r un intervenant extérieur,
• stockage divers (archives…
).
Le personnel est absent de la m
i-juillet à la fin août, période durant laquelle
l’établissement est complètem
ent ferm
é.
EXEMPLE 11
Tau
x d’occupation heb
domad
aire
Nombre de salles concernées
> 75%
Entre 30
et 75
%
< 30%
Audit é
nerg
étique b
âtim
ent
- R
apport
typ
e -
Juin
2011
44
■Occupation program
mée
et occupation aléatoire
Les étud
iants sont présents de fin septem
bre à fin juin et selon le calendrier
scolaire de l’académie.
Une analyse des plannings fo
urnis par la directio
n de l’établissement am
ène
à la con
clusion suivante : no
us pou
vons distin
guer deux types d’occupatio
ndes locaux
: l’occup
ation program
mée (et m
aîtrisable) et l’occup
ation libre
(aléatoire) po
ur les travaux autono
mes.
En occupation régulière :
• Le bâtim
ent administratif est occup
é de
manière traditionn
elle selon un
mod
e de fo
nctio
nnem
ent de bureaux,
• Le lo
gement du
gardien est occupé égalem
ent traditionnellement selon un
mod
e de fo
nctio
nnem
ent de lo
gement.
Le planning maîtrisable de l’o
ccupation des salles peu
t se résumer
dan
s le tableau
suivan
t :
On remarque qu'une m
ajorité des pièces est utilisée à moins de 75%.
En occupation aléatoire :
L’occup
ation aléatoire de
s salles co
rrespo
nd aux
travaux
autono
mes des
élèves qui au fur et à m
esure du
cursus de
form
ation (5 ans) gèrent de
manière de plus en plus ind
épendante leurs projets artistiqu
es. A
insi les
ateliers peuvent être occupés à n’im
porte quel m
oment de la semaine par
un nombre variable d’étudiants. Ceci répo
nd à une exigence de
mise à
disposition
de moyens matériels de créatio
n.
La conclusion
évidente est qu’une grand
e surface du
bâtiment est chauffée
en hiver pou
r un nom
bre restreint d’élèves. La prob
lématique centrale peut
être posée en ces termes : comment organiser une occupatio
n des salles qui
reste op
érationnelle tou
t en permettant une m
eilleure gestion des périod
esde chauffe et d’éclairage. Il con
viendra do
nc de concentrer nos recherches
d’op
timisation sur la réalisation de ces travaux auton
omes, leurs durées, leurs
lieux de réalisation, leur fo
ison
nement…
NB : Rappelons que selon
les années et la répartition des élèves par option,
les plannings peuvent changer dans des propo
rtions significatives. C
ertains
ateliers (photo, bois…) hébergent un technicien qui e
st m
is à la dispo
sitio
ndes élèves quel que soit leur nom
bre.
■Zonage du clim
at in
térieu
rL’orientation du
bâtiment et son
usage quo
tidien) permettent de définir des
zones approx
imatives (figure 6) dans lesquelles le clim
at intérieur du bâtiment
est différent (voir aussi la partie
6.g « mesure des températures »).
Les parties en bleu (couloirs et zones no
n occupées) étant no
n chauffées, le
volume chauffé du bâtim
ent revient approx
imativem
ent à 20 360 m
3 .
EXEMPLE 11
Salles
(valeu
rs exp
rimée
s en
pourcen
tage
de surface)
Tau
x d’occupation
heb
domad
aire
25%
> 75%
33%
Entre 30
et 75
%
42%
< 30%
Rép
artition des zones de chau
ffage rez de chau
ssé
Figu
re 6
: R
épar
titio
n de
s zo
nes
de c
hauf
fage
du
bâtim
ent
Tabl
eau
9 : T
aux
d’oc
cupa
tion
des
diffé
rent
es s
alles
de l’
étab
lisse
men
t
Audit é
nerg
étique b
âtim
ent
- R
apport
typ
e -
Juin
2011
45
EXEMPLE 13
4.1.4) Travaux à venir
Préciser le type de travaux proches envisagés afin que le bâtiment soit étud
iéen tenant compte de ces derniers.
Ex : no
uvelle isolation, nou
velles fenêtres…
De mêm
e, afin d'en tenir compte lors des préconisatio
ns, les travaux proches
envisagés sont répertoriés ci-d
essous :
• Réfectio
n des huisseries nord ; devis faits.
LE CONSEIL DE L EXPERT
« - Vérifier que le coefficien
t d’isolation Uw est bien inférieu
rà la valeu
r lim
ite au
torisée par la RT existan
t.
- Pour certains travau
x de rénovations, il est recomman
dé
de réaliser une étude de faisab
ilité technico-économique
au préalable. »
4.1.5) Études réalisé
esPréciser si d
es études on
t été réalisées sur le bâtiment. Noter les po
ints de
préconisatio
ns.
Une étud
e de
perform
ance énergétiqu
e a
été
réalisée en 19
97. Elle
préconisait d'ajouter une isolation intérieure dans l’aile nord du
bâtiment.
4.2 - Descriptio
n du bâtiment
4.2.1) D
escriptio
n du bâti
Préciser dans cette partie les com
positio
ns de chaque élément constructif
du bâtiment.
Caractériser l’étanchéité
à l’air du
bâtiment.
Préciser l’existence de protections solaires.
On po
urra analyser ici les résultats de l’analyse par therm
ographie infrarou
gedu
bâtiment afin d’infirmer ou de con
firmer les observatio
ns.
EXEMPLE 12
ZO
OM
3B
BC
BB
C B
AT
IME
NT
BA
SS
E C
ON
SO
MM
AT
ION
EN
RE
NO
VA
TIO
N
Le label « Bâtim
ent Basse C
onsommation rén
ovation, B
BC Rén
ovation
2009
» est calculé selon les m
éthodes de calcul de la rég
lemen
tation
thermique ex
istant (T
h C
-Ex), d
éfinies dan
s l’arrêté du 29 septembre
2009
publié au jo
urnal officiel d
u 01 octobre 200
9,
L'exigence est sim
ple : pour pouvoir obtenir le label BBC – rén
ovation,
l’exigence principale est de ne pas dép
asser une valeur de consommation
de 80
kW
hep
par m
² de SHON et par an, à m
oduler selon les régions,
pour les constructions résiden
tielles.
En ce qui co
ncerne les bâtim
ents à u
sage autres q
ue d’hab
itation,
l’objectif est d’atteindre une consommation conven
tionnelle d’énergie
primaire in
férieu
re ou égale à 40%
de celle définie dan
s la RT globale.
Audit é
nerg
étique b
âtim
ent
- R
apport
typ
e -
Juin
2011
46
4.2.1.1) Com
positio
n des parois
Détailler :
• La com
positio
n des murs
• La com
positio
n des planchers
• La nature des huisseries
• Les défauts d’isolatio
n
Faire une synthèse des éléments et les comparer avec les différents standards
existants (ex : Stand
ard RT
2005, Stand
ard BBC, …
).
■pour les murs :
• les différents matériaux qui les constituent (nature et épaisseur),
• la résistance thermique du mur m
².K.W
-1ou
son
équivalent en con
ductivité
thermique W
/m2 .K
.
On comparera la résistance thermique des m
urs avec les valeurs minimales
impo
sées par la RT existant et on joindra des photos des défauts ob
servés :
Exem
ple : traces de con
densation.
Com
positio
n des parois
Le bâtiment est presque exclusivem
ent construit en béton
:
■Mur
On rappelle que l’arrêté du 3 mai 2007 relatif aux caractéristiques thermiques
et à la perform
ance énergétique des bâtiments existants (R
T existant élém
ent
par élém
ent), impo
se une résistance thermique m
inimale R = 2,3 m
².K.W
-1
pour les m
urs do
nnant sur l'extérieur ; soit un coefficient de transm
ission
thermique m
aximal U = 0,43 W.m
-2.K
-1.
EXEMPLE 14
Nature
Illustration
Mur extérieu
r 1
(correspon
dant à l'extension de 200
5)Les murs sont com
posés de :
-une plaqu
e de plâtre préfabriquée,
-un bloc aggloméré de béton
,-une cou
che de laine de roche,
-un bardage.
U = 0.35 W.m
-2.K
-1
Mur extérieu
r 2
Les murs sont com
posés de panneaux préfabriqués
juxtaposés sans continuité du béton, une sim
ple
finition d'endu
it béton est appliquée sur la face
intérieure. C
es panneaux sont con
stitu
és de deux
peaux de béton
brut de 9cm
séparés par une feuille
de polystyrène exp
ansé de 2cm d'épaisseur.
U = 1,63 W.m
-2.K
-1
Des traces de con
densation sont observables sur
le côté intérieur du
mur au droit des jointures de
pann
eaux.
Tabl
eau
10 :
Com
posit
ion
des
mur
s
Audit é
nerg
étique b
âtim
ent
- R
apport
typ
e -
Juin
2011
47
■pour les planchers (hau
ts et bas)
• la présence éventuelle d'un vide sanitaire sous le plancher,
• le type d’isolant utilisé et l’épaisseur appliquée,
• le type de toiture
- Exem
ple : terrasse, inclinée,
• la com
positio
n de la toiture ainsi que l’épaisseur de chacune des cou
ches.
On
comparera la résistance therm
ique d
es p
lanchers avec les valeurs
minimales im
posées par la RT existante.
■Planchers
On rappelle que l’arrêté du 3 mai 2007, relatif aux caractéristiq
ues thermiques
et à la perform
ance énergétique des bâtiments existants (R
T existant élém
ent
par élém
ent), impo
se une résistance thermique m
inimale R = 2,3 m
².K.W
-1
pour les planchers bas don
nant sur l'extérieur ou sur un parking collectif ;
soit un coe
fficient de transmission thermique m
aximal U = 0,43 W.m
-2.K
-1.
■To
iture
On rappelle que l’arrêté du 3 mai 2007, relatif aux caractéristiq
ues thermiques
et à la perform
ance énergétique des bâtiments existants (R
T existant élém
ent
par élém
ent), impo
se :
• une résistance therm
ique m
inimale R = 4 m
².K.W
-1po
ur le
s rampants de
toiture de
pente inférieure à 60
°; soit un co
efficient de transm
ission
thermique m
aximal U = 0,25 W.m
-2.K
-1.
• Po
ur les toitu
res terrasses :
une résistance therm
ique m
inimale R = 2,5 m
².K.W
-1;
soit un coefficient de transm
ission
therm
ique m
aximal U = 0,4 W
.m-2.K
-1.
EXEMPLE 15
Nature
Illustration
Plancher bas
Les planchers bas sont com
posés de:
-une dalle de béton,
-une cou
che de fibrastyrène.
U = 0.37 W.m
-2.K
-1
Nature
Les toitures sont constituées de dalles béton :
- To
itures terrasse : béton 15
cm + laine de verre 4 à 5 cm + étanchéité
+ qq cm
de graviers.
U = 0.46 W.m
-2.K
-1
- To
itures inclinées (50°) : béton
4 cm + laine de verre 2 cm + étanchéité
U = 0,20 W.m
-2.K
-1
On no
te la présence de très no
mbreuses po
utres de sou
tènement en sou
s face
de plafond
s.
Illustration
Tabl
eau
11 :
Com
posit
ion
des
plan
cher
s
Tabl
eau
12 :
Com
posit
ion
des
toitu
res
Audit é
nerg
étique b
âtim
ent
- R
apport
typ
e -
Juin
2011
48
■pour les men
uiseries extérieu
res
• la nature des huisseries (bo
is, PVC, aluminium…),
• l’état des huisseries, les défauts d’étanchéité
et jo
indre des photographies,
• le type de vitrage et leur date d’installatio
n - exem
ple : simple, double, triple,
• la présence ou
non
de volets et leurs caractéristiq
ues
(volets bo
is, volets roulants m
anuels/électriques,
persiennes m
étalliques…
).
On comparera le coe
fficient de transmission
therm
ique des m
enuiseries
avec les valeurs maximales im
posées par la RT existant.
■Vitrage
On rappelle que l’arrêté du 3 mai 2007, relatif aux caractéristiq
ues thermiques
et à la perform
ance énergétique des bâtiments existants (R
T existant élém
ent
par élém
ent), impo
se un co
efficient de transm
ission thermique m
axim
alUw = 2,6 W
.m-2.K
-1po
ur les ou
vrants à m
enuiserie coulissante et 2.3 W
.m-2.K
-1
dans les autres cas.
EXEMPLE 16
Nature
Illustration
Vitrage 1
Les ou
vrants son
t en dou
ble vitrage 4-12-4
sur menuiserie PV
C.
U = 2.8 W
.m-2.K
-1
Vitrage 2
Les ou
vrants son
t en dou
ble vitrage 4-12-4
sur menuiserie alum
inium.
U = 4.2 W
.m-2.K
-1
Vitrage 3
Cette paroie est en pavés de verre.
U = 3 W
.m-2.K
-1
Tabl
eau
13 :
Com
posit
ion
des
vitrag
es
Audit é
nerg
étique b
âtim
ent
- R
apport
typ
e -
Juin
2011
49
■Synthèse
EXEMPLE 17
Composition
Cœfficient
thermique
(W.m
-2.K
-1)
Référen
ces
RT 2005
BBC
Mur
Extérieur Type 1
Plâtre + Béton
+ Iso LdR + bardage
0,35
Extérieur ou pen
te sup. à 60° = 0,43
Min = 0,18
Max = 0,31
Extérieur Type 2
Dou
ble peau Béton
(2 x 9cm)
+ Iso. Polyst. (2cm
)1,63
Vitrage
Type 1
DV 4/12/4 PV
C2,8
Ouvran
t :
Coulissant = 2,6
Autres = 2,3
Min = 0,7
Max = 1,7
Type 2
DV 4/12/4 Alu
4,2
Type 3
Pavés de verre
3
Toiture
Terrasse
Béton
(15
cm) + Iso LdV (5cm)
+ Étanchéité
+ graviers
0,46
Terrasse = 0,4
De pen
tes inf. à 60° = 0,25
Min = 0,1
Max = 0,15
Inclinée
Béton
(4cm) + Iso LdV (2cm)
+ Étanchéité
0,2
Plancher
Dalle Béton + Iso Fibrast.
0,37
Donnan
t sur l’extérieur = 0,43
Min = 0,25
Max = 0,41
Tabl
eau
14 :
Syn
thès
e de
s co
mpo
sitio
ns d
es p
aroi
s dé
perd
itive
s
Audit é
nerg
étique b
âtim
ent
- R
apport
typ
e -
Juin
2011
50
■Concernan
t l'isolation
• Repérer les ponts thermiques qu
i caractérisent les défauts d’isolatio
n du
bâtim
ent. Il s’agira de déterminer les travaux d’isolation à prévoir.
• Illustrer les défauts d'isolation ob
servés par la therm
ographie infrarou
ge.
■Ponts thermiques
À proprem
ent parler, un po
nt therm
ique caractérise un dé
faut d'isolation
entre deux
parois isolées. C
omme le bâtiment ne l'est pas ou peu, les cas
présentés ci-dessous se réfèrent à l'extension réalisée en 2005.
On rapp
elle, à titre d'inform
ation, que l'arrêté du
24 mai 200
6 relatif aux
caractéristiq
ues thermiques des bâtim
ents nou
veaux et des partie
s no
uvelles
de bâtiments (RT
2005), précise que le coe
fficient de transmission
therm
ique
linéique moyen d'un po
nt therm
ique ne do
it pas dépasser 1,2 W
.m-1.K
-1po
urles bâtim
ents à usage autre que d’habitatio
n.Les
ponts
thermiques
constituent de
s zones
de fortes dé
perditions
thermiques, l'hum
idité
peut s'y cond
enser.
Nature
Illustration
Plancher hau
t = Ø
64 W
.m-1.K
-1
Plancher bas = Ø
62 W
.m-1.K
-1
Plancher in
term
édiaire= Ø
82 W
.m-1.K
-1
Refen
d= Ø
25 W
.m-1.K
-1
Tabl
eau
15 :
Diff
éren
ts p
onts
ther
miq
ues
renc
ontrés
dan
s le b
âtim
ent
EXEMPLE 18
ZO
OM
4
LE
S P
ON
TS
TH
ER
MIQ
UE
SUn pont thermique
est une
zone
ponctuelle ou lin
éaire
qui, dan
sl'enveloppe d'un bâtim
ent, présente un défau
t ou une dim
inution de
résistan
ce thermique (à la jo
nction de deu
x parois en gén
éral).
Les jonctions en
tre deu
x matériaux de résistan
ce thermique ou de
conductivité thermique différentes crée
nt un pont thermique.
La constitution de la paroi influe sur les ponts thermiques. Ainsi, avec une
isolation extérieure, une grande partie des ponts thermiques sont réduits
ou supprimés.
Audit é
nerg
étique b
âtim
ent
- R
apport
typ
e -
Juin
2011
51
4.2.1.2) Analyse therm
ograph
ique infrarou
ge
Illustrer les défauts d'isolatio
n ob
servés par la therm
ographie infrarou
ge.
Analyse therm
ograph
ique infrarou
geL'analyse
thermographiqu
e d'un
bâtiment
perm
et de
visualiser les
déperditions therm
iques de
celui-ci et d'illustrer la présence de
ponts
thermiques, confortant ainsi les ob
servations et relevés réalisés sur le terrain.
■Analyse des parois
Le système d’accroche de l’isolant crée des po
nts thermiques po
nctuels.
■Analyse des ouvran
tsOn remarqu
e qu
e par rapp
ort aux
parois du bâtiment en lui-m
ême, les
ouvrants sont à l'origine d'une bon
ne partie
des déperditio
ns therm
iques.
■Analyse des ponts thermiques
La pho
to ci-d
essus illustre parfaitement le pont therm
ique entre un plancher
bas et un mur.
La pho
to ci-d
essus illustre le pon
t thermique entre un plancher interm
édiaire
et un mur.
EXEMPLE 19
Figu
re 7
: A
nalyse
ther
mog
raph
ique
des
par
ois
Figu
re 8
: A
nalyse
ther
mog
raph
ique
des
ouv
rant
s
Analyse term
ographique des parois
Figu
re 9
: A
nalyse
ther
mog
raph
ique
d’u
n po
nt th
erm
ique
“pl
anch
er b
as -
mur
”
Figu
re 1
0 : An
alys
e th
erm
ogra
phiq
ue "
plan
cher
inte
rméd
iaire
- m
ur"
Analyse termograph
ique des ouvrants
Audit é
nerg
étique b
âtim
ent
- R
apport
typ
e -
Juin
2011
52
4.2.1.3) Q
ualification de l’étanchéité
Préciser :
• l’état des huisseries
- Exem
ple : traces de rou
ille, défauts de jointoiement,
• la présence d’éventuelles traces de cond
ensatio
n,• la présence de grilles de ventilation naturelle.
■Étanchéité
Le bâtiment est étanche à l’air et à l’eau, les huisseries sont en bo
nétat.
Attentio
n cepend
ant, les no
mbreuses grilles de ventilatio
n naturelle
au do
s de
s radiateurs sont sources
d’infiltrations d’air.
Mêm
esouhaités, ces flux sont non
quantifiables et posent prob
lème dans la
bonn
e co
nnaissance d
es p
aram
ètres de
ventilation
des pièces à
chauffer.
4.2.1.4) D
ispo
sitifs de protections solaires
• Vérifier la présence de protections solaires
- Exem
ple : stores, volets, rideaux
■Protections solaires
Les fenêtres sud du bâtim
ent sont insérées dans des masques en béton faisant
occultatio
n et étagère à lumière.
Pour des raisons soit de confort, soit de besoins fonctio
nnels , un certain nombre
de vitrages au travers du bâtiment sont occultés. Ainsi on trouve de m
anière plus
ou moins définitive, plus ou moins manœuvrable, et p
lus ou moins en bon état :
• des stores intérieurs,
• des voiles et rideaux,
• des masques en plastiq
ue noir,
• des peintures no
ires sur vitrages.
Outre les masques en béton, l'ensemble des protections m
ises en place sont
internes au bâtiment. De manière générale, on préfèrera les protections
solaires extérieures aux protections intérieures : elles arrêtent les rayons du
soleil avant qu'ils ne pénètrent la surface vitrée et perm
ettent ainsi de lim
iter
la surchauffe du bâtim
ent.
Enfin, le dôme au dessus du
bâtim
ent principal est occulté du soleil au
printemps par application d’un revêtem
ent extérieur blanc à base de chaux ;
celui-ci limite
les appo
rts solaires et part de lui m
ême au bou
t de 4 à 5 m
ois.
EXEMPLE 21
EXEMPLE 20
Vue des m
asques en béton
de la façad
e sud
Figu
re 1
1 :
Vue
des
mas
ques
en
béto
n de
la fa
çade
sud
ZO
OM
5E
TA
NC
HE
ITE
ET
VE
NT
ILA
TIO
NUn bâtim
ent étan
che à l'air est un bâtim
ent qui n
e doit pas laisser
s'échapper des calories par des entrées d'air parasites au niveau des
jonctions en
tre élém
ents de parois. P
our au
tant, ren
ouveler l’air
d'un bâtim
ent est une nécessité vitale :
• pour y apporter un air neu
f et pourvoir aux besoins en
oxygène
des occupan
ts;
• pour évacuer les odeu
rs et les pollu
ants qui s’y accumulent ;
• pour élim
iner l’excès d’humidité ;
• et enfin pour fournir aux appareils à combustion l’oxygène dont
ils ont besoin pour fonctionner san
s dan
ger pour la san
té.
Audit é
nerg
étique b
âtim
ent
- R
apport
typ
e -
Juin
2011
53
4.2.2) Analyse des équipem
ents techniques
Analyser dan
s cette partie les systèm
es et éq
uipem
ents
relatifs aux postes suivan
ts :
• Chauffage,
• Clim
atisation / rafraichissement,
• EC
S,• Renouvellement et traite
ment de l’air,
• Éclairage,
• Installatio
ns électriques,
• Inform
atique,
• Machines process,
• Eau po
table sanitaire,
• …
NB : Les plans des différents réseaux
(chauffage, ventilation, etc.) sont
présentés en annexe D.
4.2.2.1) Le Chauffage
■Production
• Donner le type d’énergie utilisée - ex : gaz, électricité
, fioul…
• Don
ner une appréciatio
n et les caractéristiq
ues de l’alimentatio
n / stockage
en énergie (é
tat canalisations gaz, type de cuve fioul/propane (e
nterré, simple
ou do
uble peau) et volume…
).
Préciser pour chaq
ue type de générateu
r installé :
• la marque, le mod
èle, la puissance (k
W), l’année de fabrication de la chaudière,
• le nom
bre et le type de brûleur,
• le rendement des générateurs (voir analyses com
bustion sur les cahiers de
maintenance ou procéder à des mesures instantanées),
• une appréciatio
n de l’état général de la produ
ction.
• Joindre éventuellement de
s ph
otos de
s chaudières et de
s brûleurs (en
mauvais état)
• Donner le schém
a de principe de la chaufferie.
■Production
• Le chauffage de l’établissement se fait par le gaz naturel. L’arrivée de gaz se
fait par une canalisation en acier noir T10
de diam
ètre 50/60
sur une
bouteille tam
pon dimension
née au 1/1000è
me .
La production de chau
ffage est assurée par 2 chau
dières à gaz de
ville :
• de D
IETRICH C
FE 818 ; puissance no
minale 1 MW
; année 1981 ; brûleur
2 allures SICMA (rend
ements m
esurés > 90%
sur les deux allures),
• de DIETRICH CFE 809 ; puissance no
minale 500 kW
; année 1985 ; brûleur
modu
lant ELC
O neuf (rende
ments m
esurés > 90%
sur les deux allures
extrêm
es).
Les no
n-conformité
s relatives à la chaufferie sont présentées en annexe E.
EXEMPLE 22
Les deu
x chau
dières et leurs brûleurs
Figu
re 1
2 :
Les
deux
cha
udière
s et
leur
s br
ûleu
rs ;
l’alim
enta
tion
gaz
(en
jaun
e)
Audit é
nerg
étique b
âtim
ent
- R
apport
typ
e -
Juin
2011
54
■Conform
ité réglem
entaire de la chau
fferie
Don
ner un avis sur les principaux points réglementaires exigés en chaufferie
(attentio
n à la réglementatio
n : > 70 kW
, >200 kW
) : ventilation, organes de
sécurité (extin
cteurs, détectio
n gaz, BAES, sou
papes chaudières…), élém
ents
divers (disconnecteur, ferme-po
rte, barre anti-p
anique…).
EXEMPLE 22
Principe de la chau
fferie
Figu
re 1
3 :
Sché
ma
de p
rincipe
de
la c
hauf
ferie
POIN
T R
ÉGLEM
ENTA
TIO
NL’arrêté du 22 juin 1998 relatif aux réservoirs en
terrés de
liquide inflammable et leurs équipem
ents annexes, stipule, à
travers ses articles 5 et 12, que "Les réservoirs simple envelopp
een
terrés (type
cuve fio
ul) installés avant juin 1998 doiven
t être
transform
és o
u rem
placés (réservoir d
ouble p
eau acier o
u fosse
constituant un
e enceinte ferm
ée et étanche avec détection de fuite)
au plus tard le 31 décembre 2010."
Audit é
nerg
étique b
âtim
ent
- R
apport
typ
e -
Juin
2011
55
■Distribution
Pan
oplie hydrauliq
ue et circuits
• Énum
érer les différents circuits.
• Donner une appréciation quant à l’hom
ogénéité
et la pertin
ence de la con
ception générale de la distribution
(nombre de circuits, zones desservies, usages…
)• Joindre des photos de la nou
rrice générale et des différents départs
• Préciser le type de circulateur - ex : circulateur simple ou
double
• Donner le type de vanne sur départ circuit - ex : circuit régulé en tête
avec vanne type 3 voies à mon
tage « mélange »,
circuit à « température con
stante » (vanne ¼ de tour classique)
• Détecter les fuite
s éventuelles.
• Donner la nature et les caractéristiq
ues de l’expansion
(vase à mem
brane, groupe de m
aintien de pression...).
Réseaux et calorifuge
• Donner la nature du
calorifugeage des canalisations, en chaufferie
et sur la distributio
n second
aire (simple manchon
, coquille laine de verre
finition
plâtre/PV
C),
• Donner une appréciation de l’état général du calorifuge
(total ou partiel, en bon état ou dégradé…
),• Joindre éventuellement des photos de calorifuges no
n satisfaisants,
Équilibrage
Vérifier la présence d’organes d’équilibrage assurant une bo
nne distributio
ndu
chauffage dans les ém
etteurs les plus lointains de la chaufferie (vannes
d’équilibrage sur les retours de
s circuits en chaufferie et/ou en pied de
scolonnes m
ontantes).
Distribution
Ces chaud
ières alim
entent une nourrice de dé
part sur laquelle elles sont
raccordées selon
une boucle de Tickelmann. O
n ne recense pas de bo
uteille
de découplage ni de bo
uteille tam
pon, m
ais on
peut supposer que le volum
ed’eau glob
al de l’installatio
n est suffisant.
■Pan
oplie hydrauliq
ue et circuits
Sur la nourrice, on compte 5 circuits de chau
ffage, régu
lés par
vanne trois voies sur le dép
art :
1. Circuit dédié ventilo-con
vecteurs « Galerie d’exposition ».
2.Circuit radiateurs « Grand
Aud
itorium
».
3.Circuit radiateurs « Adm
inistration ».
4.Circuit radiateurs « Archives, bibliothèque, salles d’accrochage au sous-sol».
5.Circuit radiateurs « Ateliers et salles de cou
rs ».
Ce de
rnier circuit assure seul 75
% de la puissance de chauffe totale du
bâtim
ent. Quelle que soit la qualité des systèm
es de régulatio
n, un prob
lème
de répartition
des
réseaux
vient
entacher sensiblement
le bo
nfonctio
nnem
ent du
chauffage.
En fo
nctio
n d’une réorganisation prob
able de l’utilisation des salles et donc
de la fu
ture répartition des espaces chauffés dans le tem
ps et dans l’espace,
les diffé
rents circuits pourront faire l’objet d’une réo
rganisation, voire de
nouvelles créatio
ns (dissociation de certains réseaux).
EXEMPLE 23
Audit é
nerg
étique b
âtim
ent
- R
apport
typ
e -
Juin
2011
56
Les circulateurs son
t do
ubles ou
dou
blés (2 circulateurs simples en parallèle).
Ils son
t à vitesse fixe et probablem
ent largem
ent dimension
nés. Les po
mpes
doubles sont commutées soit en cas de panne, soit de m
anière systématique
pour répartir équitablem
ent les du
rées de fonctio
nnem
ent.
Les vann
es de régulation de
marqu
e Land
is&Gyr sont de type 3 voies à
montage « mélange ».
On no
te quelques fuite
s minimes et, a priori l’absence de disconnecteur.
■Réseaux et calorifuge
Le calorifuge en chaufferie
dans son
ensemble
est en bo
n état car
relativem
ent récent, son
épaisseur est de 25 m
m.
La distribution du
chauffage à travers les bâtiments se fait par des réseaux
acier peu ou
pas bien calorifugés : on retrou
ve des épaisseurs allant de 13 à
32 m
m dans des états de conservation plus ou moins corrects (cf. pho
tos
suivantes).
On rappelle que tou
t réseau traversant un lo
cal n
on chauffé se do
it d’avoir
une isolation performante, telle que définie dans la réglementatio
n thermique,
dans toutes les circulations, notamment les vide
s sanitaires et les galeries
techniques…
EXEMPLE 24
Nourrice générale et pan
oplie des 5 circuits de chau
ffage
Figu
re 1
4 :
Nou
rrice
géné
rale e
t pan
oplie
des
5 c
ircui
ts d
e ch
auffa
ge
Figu
re 1
5 :
Exem
ples
de
calo
rifug
es n
on s
atisf
aisa
nts
Exemples de calorifuges non satisfaisan
ts
POIN
T R
ÉGLEM
ENTA
TIO
NIl conviend
ra donc de calorifuger correctement les réseaux ;
il faut que le coefficien
t de perte soit in
férieu
r à 2,6d
+0,2
où d est le diamètre extérieur du tube exprimé en
m.
Audit é
nerg
étique b
âtim
ent
- R
apport
typ
e -
Juin
2011
57
■Équilibrage
À priori, p
eu d’organes d’équ
ilibrage assurent une bonn
e distribu
tion du
chauffage dans les radiateurs les plus lo
intains. Aucune remarque particulière
des utilisateurs n’a fait é
tat de
carence e
n chauffage d
ans de
s pièces
géographiqu
ement éloignées de la chaufferie, on peut donc penser qu
e les
réseaux on
t été conçus plutôt surdimension
nés afin de faciliter l’écoulem
ent
de l’eau chaude jusqu’aux extrém
ités les plus lo
intaines.
Notons que les six ventilo-convecteurs de
la galerie d’expo
sition sont
pourvus chacun d’une vanne de réglage de précision
.
Plan
(0.88)
31
41
51
62
300
0.98
28
39
51
64
200
0.72
27
37
49
62
100
0.46
22
32
43
57
80
0.41
20
29
41
54
60
0.36
17
26
37
50
40
0.3
14
21
30
42
30
0.28
11
17
25
36
20
0.25
712
19
27
10
0.23
25
814
0.03
0.04
Conductivité therm
ique
(W/m
.K)
Coefficient
de perte UI
(W/m
.K)
Diamètre
extérieur
de tube
en cm
CLASSE 2
0.050.06
Con
ductivité
therm
ique de l'isolant = 0.04 W
(m.K)
Diamètre extérieur du cond
uit sans isolant = 30 mm
Épaisseur de l'isolant = 17 mm
Épaisseur de l'isolant = 17 mm
POIN
T R
ÉGLEM
ENTA
TIO
NLa réglem
entation thermique 20
05 in
dique que « la partie
[du système de distribution] située
hors volume chau
ffé a
une isolation de référence classe 2 ».
La classe 2 correspond à celle définie dan
s la m
éthode Th-C-E où le
U m
oyen du réseau est donné par une form
ule. Les épaisseu
rs à
mettre en
œuvre sont indiquée
s dan
s un tableau
précalculé.
EXEMPLE 24
Audit é
nerg
étique b
âtim
ent
- R
apport
typ
e -
Juin
2011
■Émetteurs
• Préciser le type d’émetteurs et les caractéristiques principales liées en
précisant si un fonctio
nnem
ent basse température est possible avec ce type
d’ém
etteurs
- Exem
ple : radiateurs (acier/fo
nte, distribution bitube/m
ono
tube), ventilo-
convecteurs (2 tubes/4 tubes si é
mission
de chaud et de froid), plancher
chauffant, aérotherm
es, …
• Vérifier la présence de vannes thermostatiq
ues sur les radiateurs.
Un tableau du
type suivant peut-être rajouté po
ur détailler le nombre
d’ém
etteurs par réseau :
• Préciser quel écart de
tem
pérature entre le radiateur et la température
ambiante a été pris en com
pte po
ur le calcul de la puissance des émetteurs.
• Joindre des photos des ém
etteurs.
• Calculer la puissance m
oyenne d’émission
installée (en W
/m²),
• Rappeler la puissance de la chaud
ière.
• En déduire le rendement de produ
ction et de régulatio
n.• Évaluer si le nom
bre d’ém
etteurs demeurera pertin
ent et adapté aux besoins
dans le cas de projets susceptib
les de m
odifier significativem
ent les besoins
de chauffage du bâtim
ent (travaux d’isolation par exem
ple).
58
N°
de circuit
Pièces
concernées
Surface
chau
ffée
Rad
iateurs
(nombre)
Avec vanne
thermostatique
(nombre)
Ven
tilo
convecteurs
(nombre)
Puissance totale
des émetteurs
Puissance
par m
2
(W/m
2chau
ffé)
m2
%W
%
1 X
Total
Audit é
nerg
étique b
âtim
ent
- R
apport
typ
e -
Juin
2011
59
■Émetteurs
À l’exceptio
n des six ventilo-con
vecteurs neufs (Major2 de chez CIAT) qui
chauffent le hall d
’exposition
, la totalité des pièces est chauffée par radiateurs
d’époq
ue, en acier, haute température. C
ertains seulem
ent sont pou
rvus de
vannes therm
ostatiques, certains encore n’on
t plus de vanne du tou
t. Un détail
du nom
bre d’ém
etteurs par réseau est fo
urni dans le tableau ci-après :
NB : La puissance des émetteurs est calculée sur la base d’un écart de
température de 60°C
entre la tem
pérature du radiateur et de l’ambiance.
EXEMPLE 25
Tabl
eau
16 :
Dét
ail d
u no
mbr
e d'
émet
teur
s pa
r ré
seau
et a
ffect
atio
n
N°
de circuit
Pièces
concernées
Surface
chau
ffée
Rad
iateurs
(nombre)
Avec vanne
thermostatique
(nombre)
Ven
tilo
convecteurs
(nombre)
Puissance totale
des émetteurs
Puissance
par m
2
(W/m
2chau
ffé)
m2
%W
%
1Hall d
’entrée
300
50
06
18 000
260
2Salle de réun
ion
265
46
20
35 374
313
3
3Bureaux
adm
inistratifs
599
1036
150
96 881
916
2
4Bibliothèque
799
1335
130
134 01
912
168
5Ateliers et salles
4 22
3 68
129
00
830 48
774
197
Total
6 186
100
206
306
1 114 761
100
180
Audit é
nerg
étique b
âtim
ent
- R
apport
typ
e -
Juin
2011
60
La puissance d’émission installée (dernière co
lonn
e du
tableau) est en
moyenne de 180 W
/m². Cette valeur est très élevée mais cohérente avec la
perform
ance é
nergétique d
u bâti. Notons q
ue la pu
issance
d’ém
ission
installée totale est de 1 11
4 76
1 W
pour une puissance de chaudière de
1 500 000 W. Le rend
ement de produ
ction, régulation et distribution attend
uen con
ception était do
nc de 75%.
Dans l’o
ptique d’une augmentation im
portante de la qualité de
l’isolation
thermique globale du bâtim
ent, le nom
bre de radiateurs po
urra s’avérer trop
impo
rtant.
Afin d’éviter des surchauffes ou
un retour de réseau avec une température
trop
élevée, il faud
ra don
c soit ferm
er ces radiateurs surnum
éraires à l’aide
de la vanne de réglage, soit les supprimer.
EXEMPLE 25
Rad
iateur et ven
tilo-convecteur
Figu
re 1
6 :
Radi
ateu
r et
ven
tilo-
conv
ecte
ur
Audit é
nerg
étique b
âtim
ent
- R
apport
typ
e -
Juin
2011
61
■Régulation
Régulation en chau
fferie/sous-station
• Préciser les fonctio
ns de la régulation
- Exemple : circuits chauffage, cascade chaudières…
• Préciser les caractéristiques de la régulation :
automates de régulatio
n (m
arque, type, date de mise en service),
courbes d’eau fonctio
n de la température extérieure ou non,
programmateur d’interm
ittence journalier/hebdom
adaire…
• Préciser le type de pilotage
- Exem
ple : cond
uite au cas par cas de
chacun de
s automates, G
estion
Technique Centralisée avec supervision inform
atique (do
nner dans ce cas
un avis quant à la con
vivialité
et la clarté du
logiciel)…
• Décrire les sond
es d
e température q
ui commande
nt les circuits de
chauffage (sond
es sur départs circuits, sond
es d’ambiance le cas échéant,
sond
es extérieures…
)• Préciser les po
ssibilités de param
étrage/réglage de la régulation en termes
de : consignes de tem
pérature (confort, rédu
it, hors-gel), « zo
ning » (gestion
par salle, group
e de
salles, bâtiment global), program
mation (journalière,
calend
rier hebdo
madaire, annuel)…
■Régulation en chau
fferie
Les chaudières sont régulées individuellement o
u en cascade, pilotées par la GTC.
La régu
lation des dép
arts se fait par van
nes 3 voies relié
es à la
GTC. C
es van
nes sont comman
dées par :
• 1 sond
e extérieure situ
ée en façade nord de la chaufferie à environ 4 m du
sol. Cette dernière est à l’abri d
u soleil sauf à partir d’avril où un soleil d
umatin pou
rrait éventuellement venir en perturber le fo
nctio
nnem
ent.
• 5 sondes intérieures (galerie d’exposition, auditoriu
m, accueil, salle 21 (sérigraphie),
salle 24 (expo
1er étage), bibliothèque) afin d’assurer une correction sur
température ambiante qui prenne en com
pte les apports solaires.
Les circuits son
t régulés selon quatre niveaux de consigne (ho
rs gel, réduit,
confort et relance).
Les circuits son
t régulés selon quatre niveaux de consigne (ho
rs gel, réduit,
confort et relance).
On a la possibilité d’avoir plusieu
rs sondes intérieu
res pour un
mêm
e dép
art et de pilo
ter cela selon quatre m
odes de consign
e :
1. m
oyenne des tem
pératures des sond
es2. travail sur la sond
e la plus basse (en absence de soleil)
3. travail sur la sond
e plus haute (en présence de soleil)
4. panachage de 1, 2 et 3 en fo
nctio
n de la tem
pérature extérieure.
En cas d’absence de demande de chauffage, lors de la fermeture complète
d’une vanne trois voies, le circulateur correspond
ant est coupé. D
e plus, à la
coupure de tous les circulateurs, l’arm
oire électrique de chaufferie est à son
tour cou
pée de m
anière à supprimer tou
te con
sommation électrique.
On ne note pas de régulation sur contact de feuillure.
EXEMPLE 26
Audit é
nerg
étique b
âtim
ent
- R
apport
typ
e -
Juin
2011
62
Régulation terminale
• Donn
er le po
urcentage de présence de robinets therm
ostatiques sur les
radiateurs.
• Préciser la présence de thermostats d’am
biance, relances tempo
risées…
(cas de locaux chauffés par aérothermes par exemple).
■Régulation terminale
Des vannes thermostatiq
ues sont en service sur 15% des radiateurs
seulem
ent (voir aussi tableau ci dessus). On les trouve un
iquement
sur le bâtiment administratif ; elles sont tou
tes déjà assez anciennes.
La Gestion Technique Cen
tralisée
(GTC)
• Préciser qui prend
en charge le paramétrage et le pilo
tage de la G
TC
(exploitant, personnel rattaché au site
…).
• Vérifier que les tem
pératures de
consigne en co
nfort / en rédu
it et les
program
mations horaires liées son
t en bon
ne adéquation avec les usages
(bureaux, salle de sport, école, logem
ent…
)• Rappeler les températures réglem
entaires.
LA B
ONNE IDÉE !
■La Gestion Technique Cen
tralisée (GTC)
La G
TC est p
ilotée par les services techn
iques de
la mairie qu
i sont
totalement maîtres du programme et auton
omes par rappo
rt au fournisseur
originel. Elle a été dévelop
pée en interne de m
anière très po
ussée et on no
tedans la pertinence et la finesse de
celle-ci tout le po
ids du
retour
d’expérience de ses no
mbreuses années de fonctio
nnem
ent.
Elle est gérée
en régie dep
uis le
s services techniques de la m
airie.
Elle rem
onte les inform
ations suivan
tes :
• alarmes,
• consignes et program
mes,
• calage de paramètres (program
mation, horaires, courbes …
).
Elle se compo
se de 82 points po
ur l’école : 32 alarmes, 32 commandes et 18
mesures.
Consign
es, lois et courbes de régu
lation :
EXEMPLE 27
Circuit 3 rad
iateurs "Administration" - Courbe de chau
ffage
Figu
re 1
7 :
Circ
uit 3
rad
iate
urs
"Adm
inist
ratio
n" -
Cour
be d
e ch
auffa
ge
EXEMPLE 28
Audit é
nerg
étique b
âtim
ent
- R
apport
typ
e -
Juin
2011
63
Consign
es•Décalage de courbe (à partir de la cou
rbe confort) :
•Tem
pérature ambiante :
Les tem
pératures de consign
e en
confort, sont de :
• 18°C
pour l’auditorium
,• 19,5°C
pou
r les ateliers et salles de classe,
• 21°C
pou
r la bibliothèque et la galerie d’exposition,
• 22°C
pou
r le bâtiment administratif.
POIN
T D
E V
IGIL
ANCE
Ces co
nsign
es, notammen
t les deu
x dernières sont très
hau
tes, ce qui révèle le besoin d’une température ambiante
élevée
pour assurer le co
nfort. On rappellera ici qu’en
première approximation, chaq
ue degré de consign
e en
moins
peu
t dim
inuer de 7%
les consommations de chau
ffage.
EXEMPLE 28Hors gel
Réd
uit
Relan
ce
- 20°C
- 10°C
+ 20°C
Hors gel
Réd
uit
Relan
ceConfort
10°C
17°C
22°C
22°C
POIN
T R
ÉGLEM
ENTA
TIO
NRAPPEL : La température rég
lemen
taire de co
nfort est
fixée à 19°C
par l’article R131-20 du code de la construction
et de l’h
abitation.
Les tem
pératures de consign
es en confort pour la biblio
thèq
ue, la
galerie d'exp
osition et le bâtim
ent ad
ministratif devraient donc être
revues à la baisse.
Audit é
nerg
étique b
âtim
ent
- R
apport
typ
e -
Juin
2011
64
La program
mation horaire
• Don
ner un exemple de planning de chauffe pou
r les locaux « type »
du site
objet de l’étude
(exemple dans un collège/lycée : salles de classes, bureaux,
réfectoire, dortoirs internat…
).• Existe-t-il un régime rédu
it, voire de ho
rs-gel le cas échéant
pour les périod
es d'inoccupatio
n ou
d'inactivité
?
■La program
mation horaire
En sus de la program
mation hebd
omadaire type, un certain no
mbre
d’évènem
ents exceptio
nnels comme des colloques peuvent être ajou
tés
ou retranchés par dérogatio
n au program
me. Cet affinage est réalisé tous
les vend
redis matin pour la semaine suivante. U
ne fois l’évènement
exceptionn
el passé, le program
me
se remet automatiquement au
standard, de lui m
ême sans interventio
n manuelle d’un programmateur.
■La gestion des vacan
ces
En période de vacances des étudiants, seul le bâtim
ent administratif reste
chauffé
norm
alem
ent, le reste du bâtiment étant maintenu en régim
erédu
it.
Étalonnage des sondes
• Énum
érer les différents types de sond
es utilisées et préciser si elles font
l’objet d’une correction automatique.
■Étalonnage des sondes
Les sond
es de température sont des Pt100
qui sont fiables m
ais do
nt la
finesse de mesure peut se perdre dans le signal électrique si les câbles de
raccordement sont trop longs. Une correction automatique de ce problèm
ede bruit de m
esure se traite
par pont de W
heatston
e.
Il est envisagé de travailler en son
des Pt 1000, beaucou
p moins sensibles et
largem
ent suffisantes pour la précision requise.
EXEMPLE 29
Tabl
eau
17 :
Exe
mpl
e de
pla
nnin
g de
cha
uffe
Circuit
Lundi
Mardi à Jeu
di
Ven
dredi
Ateliers
R1
7h00
19h4
57h
0019
h45
7h00
19h4
5Salle
de réunion
R2
7h00
19h3
07h
0017
h45
7h00
15h00
Bureaux
administratifs
R3
7h00
19h3
07h00
19h3
07h
0018h0
0
Hall d
’entrée
R4
7h00
20h00
7h00
20h00
7h00
20h0
0
EXEMPLE 30
Audit é
nerg
étique b
âtim
ent
- R
apport
typ
e -
Juin
2011
65
■Autres chau
ffages
• Décrire les équipements éventuels de chauffage
d’appo
int,
indé
pend
ants de
la produ
ction
centralisée en chaufferie
: radiants gaz,
convecteurs électriques, chaudières individu
elles
gaz…
■Autres chau
ffages
Du
fait de
l’insuffisance du
chauffage central,
notamment dans le bâtiment administratif, il est
fait recours à des radiateurs électriques m
obiles à
bain d’huile. Bien entend
u cet usage, bien qu
erépo
ndant aux problém
atiques de
confort, est
énergétiq
uement à proscrire.
■Ren
dem
ent général de chau
ffage
• Donner les rend
ements de prod
uctio
n, de distributio
n, d’émission
et de régulation réels et ceux
fixés comme objectifs.
• Dresser les po
ints fo
rts et les po
ints faibles du
système de produ
ction, de distributio
n, d’émission
et de régulatio
n.• Calculer le rende
ment général de
chauffage en multipliant les rende
ments de produ
ction, de
distributio
n, d’émission
et de régulation.
EXEMPLE 31
EXEMPLE 32
Points positifs
Point négatifs
Production
Bon
s rend
ements des brûleurs
1 brûleur modu
lant
Entretiens réguliers des installatio
ns de chaufferie
Suivi d
es perform
ances
Chaud
ières âgées
Techno
logie traditionnelle (pas de con
densation)
Perte de 10%
entre PCI e
t PC
S
Ren
dem
ent estimé (de 0 à 1): 0,81
Objectif : 0,91
à 0,93
Distribution
Pano
plie propre
Réseaux circulant en partie en pièces chauffées
Pompes à vitesse fixe
Calorifuges absents ou
trop faibles en réseau
Pas d'équilibrage
Longues bo
ucles de distribution
Ren
dem
ent estimé (de 0 à 1): 0,88
Objectif : 0,95
Émission
Radiateurs à bo
nne inertie
Radiateurs sur murs no
n isolés
Grilles de ventilation naturelle au do
s des radiateurs
Ren
dem
ent estimé (de 0 à 1): 0,9
Objectif : 0,95
Régulation
Bon
ne gestio
n par la G
TC
Programmation cohérente
Régulation sur T
ext avec correction sond
e am
biance
Pilotage par son
des intérieures pas assez fin
Pas de vanne therm
ostatiq
ue
Ren
dem
ent estimé (de 0 à 1): 0,95
Objectif : 0,95
Ren
dem
ent global de l'installation: 0,61 O
bjectif : 0,78
à 0,80
Tabl
eau
18 :
Ren
dem
ent g
loba
l du
chau
ffage
Rad
iateur électrique à bain d’huile
Figu
re 1
8 :
Radi
ateu
r élec
triq
ue à
bai
n d'
huile
Audit é
nerg
étique b
âtim
ent
- R
apport
typ
e -
Juin
2011
4.2.2.2) Clim
atisatio
n / R
afraîchissem
ent
Quand une clim
atisation existe, il faut l’étudier au mêm
e titre que le chauffage.
■Production
Indiquer les principes généraux de la produ
ction
• Produ
ction
centralisée d’eau
glacée par
group
es frigorifiques
àcondensatio
n par air, condensatio
n par eau, refroidissement de l’eau assuré
par des tours aéro-réfrigérantes sèches (dry coo
lers), des tours humides,
sur nappe…
• Systèm
e à détente directe de type mono
bloc, split, m
ultisplit, m
ultisplit à
débit de réfrigérant variable
Préciser le type de m
achine frigorifique employée
• Installatio
n à compression
de fluide frigorigène
- Type de compresseur : vis, scroll, à piston
- Type de
variation
de charge : vitesse
variable, marche/arrêt
decompresseur ou de pistons, variatio
n de volum
e- Nombre de circuits de fluide frigorigène
- Type de fluide frigorigène (R22, R
407c, R
404, R134a, R
717, R744), nature
du fluide organique, ino
rganique, C
FC, H
CFC
, HFC
, ind
iquer le G
WP et
ODP du
fluide
• Installatio
n à absorptio
n- Type de m
achine : simple effet, do
uble effet, …
- Type de mélange utilisé : ammoniac / eau, eau / bromure de lithium, …
- Énergie utilisée po
ur la régénération : eau chaud
e, gaz, …
Indiquer la présence ou
non
d’une valorisation thermique des rejets de chaleur :
préchauffage d’ECS, …
Préciser pour chaque machine frigorifique installée :
• la m
arqu
e, le modèle, la pu
issance frigorifique aux
cond
itions nominales
(W), l’année de constructio
n et/ou de m
ise en service,
• le nom
bre de circuits, le type de compresseur.
Préciser la nature de l’équipement de décou
plage hydraulique entre primaire
(production) et secondaire (distributio
n) : bo
uteille de mélange, canalisation de
bypass ,…
Joindre des photos de l’installatio
n, un plan de repérage des m
achines,
Donner le schém
a de principe de la produ
ction, si nécessaire,
Indiquer la date des dernières recharges en fluide frigorigène et leur volum
e.
66
POIN
T R
ÉGLEM
ENTA
TIO
NLa réglem
entation concernan
t les Fluides Frigo
rigènes est
en place.
L’article R 543
-75 à R 543
-123
du code de l’E
nvironnem
ent
(qui ab
roge le décret n°200
7-73
7 du 7 m
ai 200
7) rég
lemen
te les
conditions de mise sur le m
arché, d’utilisation, de récupération et de
destruction des substan
ces suivan
tes : C
FC, H
CFC et HFC.
L’objectif de ce décret est double :
- répondre aux obligations dictées par le règlem
ent n°842
/200
6 du
Parlemen
t Europée
n et du Conseil du 17 mai 200
6.- lim
iter les émissions de ces gaz par une politique de confinem
ent
en responsabilisant tous les acteurs concernés.
Audit é
nerg
étique b
âtim
ent
- R
apport
typ
e -
Juin
2011
67
Clim
atisatio
n / R
afraîchissem
ent
Les installations de clim
atisation de l’H
ôtel de X sont intégrées à
un grand réseau de production/distribution thermique primaire,
impliq
uan
t les bâtim
ents suivan
ts :
• l’H
ôtel X,
• le Casino,
• le Café X,
• le Spo
rting d’Hiver,
• les Terrasses,
• la Thalasso.
• l’H
ermitage,
La représentation synoptique du réseau est la suivan
te :
Chaqu
e site est équ
ipé d’un
ou plusieurs group
es frigorifiques (pompe à
chaleur) en fonctionn
ement mixte (chaud/froid) alim
entant le réseau de
distributio
n primaire de type 4 tubes (aucune portio
n en change-over selon
nos inform
ations, à l’exception
de q
uelques distribu
tions terminales -
anciennes cham
bres de l’H
ôtel X
notam
ment).
Pour simplifier, on peut prend
re pou
r hypo
thèse que le réseau s’équilibre et
fonctio
nne selon le principe des « vases communiquant », en fonctio
n de la
demande spécifique à chaque bâtim
ent : le surplus de calories ou
de frigories
issues d’une produ
ction do
nnée compense le défaut existant sur l’un ou
l’autre des site
s. Tou
tefois, en cas de surplus d’énergie globale, les calories
ou frigories résidu
elles sont évacuées au niveau de l’échangeur primaire eau
douce/eau de m
er situ
é en périphérie du
réseau.
EXEMPLE 33
Hô
tel
Herm
itage
Th
ala
sso
Terr
ass
es
Hô
tel
de P
ari
sC
asi
no
Rési
den
ce
Café
de P
ari
s
Sp
ort
ing
d'H
iver
BÂ
TIM
EN
T
INSTA
LLA
TIO
N F
RIG
O/P
AC
RÉSEA
U P
RIM
AIR
E C
HA
UD
/FR
OID
4 T
UBES
Figu
re 1
9 :
Repr
ésen
tatio
n sy
nopt
ique
du
rése
au d
e pr
oduc
tion
ther
miq
ue
Audit é
nerg
étique b
âtim
ent
- R
apport
typ
e -
Juin
2011
68
■Production : Les gén
érateu
rs thermiques de l’H
ôtel X
L’Hôtel X est équipé de deux grou
pes de produ
ction d’eau glacée identiq
ues,
situés dans la chaufferie au sous-sol, do
nt les caractéristiques techniqu
esprincipales sont les suivantes :
Le groupe référencé GF1 est prioritaire pour la production d’EC
S du bâtiment. Le
groupe référencé GF2 est spécifique à la distributio
n chauffage / rafraîchissem
ent
du bâtiment, mais sert aussi de secours sur l’EC
S en cas de défaillance du GF1.
La chaufferie abrite en outre deux chaudières fioul de marqu
e HOVA
L en
secours EC
S en cas de défaillance des groupes frigorifiques.
EXEMPLE 33
Figu
re 2
0 : V
ue d
u gr
oupe
GF2
Figu
re 2
1 : V
ue d
es p
ompe
s ré
seau
prim
aire
s
Marque
CARRIER
Type
30 H
CX 190
Année
2003
Fluide
HFC
-134
a
Type
2 compresseurs à vis semi-h
ermétiques,
2 circuits frigorifiqu
es,
1 cond
enseur tub
ulaire,
1 évaporateur tubu
laire
Puissance frigorifique nominale
638 kW
Puissance absorbée nominale
141 kW
Puissance absorbée m
ax28
7 kW
Vue des pompes réseau primaires
Vue du groupe GF2
Vue d’une des deu
x chau
dières fioul
Figu
re 2
2 : V
ue d
’une
des
deu
x ch
audi
ères
fiou
l
Audit é
nerg
étique b
âtim
ent
- R
apport
typ
e -
Juin
2011
69
■Sous-station
Entre les étages R+4 et R+5 (don
c entre la partie
originale du bâtim
ent et la
réhausse) se situe une sous-station de distribution eau chaude/eau glacée
interm
édiaire, alim
entant l’ensemble des installatio
ns secon
daires des étages
R+5 à R+8 (la distribu
tion de
s niveaux inférieurs s’effectue directement
depuis la chaufferie).
Le réseau eau chaude est équ
ipé de deux échangeurs à plaqu
e de m
arqu
eVICARB (1984).
Le réseau eau glacée est quant à lui équipé d’un unique échangeur à plaques,
dont les principales caractéristiq
ues sont les suivantes :
Lors de no
tre visite, des travaux étaient en cours po
ur l’ajou
t d’un échangeur
supplémentaire en parallèle (appo
int de puissance).
Les po
mpes de distribution second
aire dispo
sent de variateurs de fréquence.
EXEMPLE 33
Figu
re 2
3 : V
ues
des
écha
ngeu
rs d
es c
ircui
ts e
au c
haud
e et
eau
gla
cée
de la
sou
s-st
atio
n
Vue des pompes de distribution en sous-station
Figu
re 2
4 : V
ue d
es p
ompe
s de
dist
ribut
ion
en s
ous-st
atio
n
Marque
CIAT
Type
PW35
.11-21
1
Puissance
465 kW
Audit é
nerg
étique b
âtim
ent
- R
apport
typ
e -
Juin
2011
70
■Distribution
Distribution primaire
• Indiquer les départs :
- Zon
es desservies, les équipements desservis
(vérifier l’ho
mogénéité des zon
es et des équipements)
• Préciser pou
r chaque départ :
• Le type de pom
pes : simple, dou
ble, débit,
pression
dans les cond
ition
s no
minales
• Le type de régulation :
- Température con
stante et variation du
débit :
présence de variateur de vite
sse sur les po
mpes
et de vannes de décharge
- Température variable et débit constant : vannes 3 voies
- Température con
stante et débit constant
• Les dispositifs d’équilibrage sur chaque réseau :
pieds de colon
nes, distributio
n par niveaux
• Joindre éventuellement des photos de la nou
rrice générale
et des différents départs
• Indiquer la présence de fu
ites éventuelles
Réseaux et calorifuge
• Vérifier l’état du calorifuge,
• Joindre éventuellement des photos de calorifuges no
n satisfaisants.
Distribution
La quasi-totalité du
bâtiment est chauffée/rafraîchie tou
t au lo
ng de l’année,
couloirs com
pris.
■Les Cen
trales de Traitem
ent d’Air
L’hô
tel X
est équipé de 54 Centrales de Traitement d’Air assurant l’apport
d’air neuf, le recyclage de l’air intérieur, ainsi qu
e son traitement avant
acheminem
ent vers les term
inaux de distribution (batteries chaud
e et froide
,filtration).
La m
ajorité des C
TA est localisée sur les diverses toitures terrasses ou
encore dans le vide sanitaire situé entre les niveaux 4 et 5 du bâtim
ent.
Les CTA
du bâtim
ent sont plus ou
moins vieillissantes (antérieures à 1985
pour les plus anciennes,
2006
po
ur les plus récentes),
de pu
issances
chaudes/froides et de débits variés (1500 à 22 000 m
3 /h environ).
D’une m
anière générale, les installations sont de deux grands types :
• CTA
100% air neuf,
• CTA
air neuf/air repris.
Différentes co
nceptions d’installations sont employées selon les zones de
l’hôtel considérées. Les principales sont répertoriées ci-après.
EXEMPLE 34
Audit é
nerg
étique b
âtim
ent
- R
apport
typ
e -
Juin
2011
71
■Les Cham
bres
Les diffé
rents ensembles de cham
bres (aile A
lice, aile B
eaux
Arts, ailes
Roton
de Est et Ouest, aile Casino) sont chacun équipés d’une CTA
100% air
neuf spécifique, assurant un renouvellement d’air de 90 m
3 /h par cham
bre.
Chacune de ces CTA
est associée à un extracteur V
MC classique de l’air vicié
(90 m
3 /h par cham
bre), sans aucune récupération d’énergie à ce niveau.
15 dispo
sitifs de ce type existent aujourd’hui.
■Le bar américain
Le bar américain est m
uni d’une installatio
n du mêm
e principe que celui vu po
urles cham
bres (CTA
100% air neuf +
extracteur associé situés au sous-sol).
POIN
T D
E V
IGIL
ANCE
En outre, la CTA peu
t fonctionner selon deu
x allures (petite
vitesse PV : 6000 m
3/h – grande vitesse GV : 12 000 m
3/h), le
réglage étant manuel. Ainsi, en cas d’omission des occupants,
l’installation est suscep
tible de fonctionner en G
V de manière
injustifiée et inutile (périodes d’inoccup
ation).
■Les salons
L’Hôtel X
compo
rte une dizaine de salon
s, au RdC
et R+1 no
tamment, qui
font office de salles de réunion
ou de réceptio
n.Comme
les cham
bres, ils sont é
quipés d
’une C
TA air n
euf/air repris
spécifiqu
e, généralem
ent de
type multizone (plusieurs salons alim
entés +
extracteur dans les sanitaires associés), garantissant un appo
rt d’air neuf d
e20% m
inimum
.Deux installatio
ns dérogent po
urtant à cette règle : les salons Ravel et Bosio,
équipés chacun d’une centrale 100%
air repris (aucun apport d’air neuf).
POIN
T D
E V
IGIL
ANCE
La
régu
lation de
ces
installations
s’effectue
sur
sonde
d’ambiance seu
le, et ce quel que soit le taux d’occupation de
ces pièces, qui p
eut être fortem
ent variable.
EXEMPLE 34
Figu
re 2
5 : V
ue d
e la
CTA
n°1
1 (c
ham
bres
aile
Cas
ino)
et V
ue d
e la
CTA
n°5
2 (c
ham
bres
aile
Alic
e)
Figu
re 2
6 : V
ue d
e la
CTA
n°1
(so
uffla
ge b
ar A
mér
icai
n) e
t de
l’ext
ract
eur as
socié
Audit é
nerg
étique b
âtim
ent
- R
apport
typ
e -
Juin
2011
72
LA B
ONNE IDÉE !
■La salle Empire
La salle de restaurant Empire est équipée d’une in
stallatio
n performante : 2
CTA
en reprise jusqu’à 80% (do
nc 20%
d’air neuf m
inimum
), associées à un
extracteur classique assurent le chauffage et le rafraîchissem
ent de cette salle
remarquable.
L’ensemble est régulé par des sond
es de qu
alité d’air, de
s variateurs de
fréquence agissant sur l’extraction et le soufflage, m
ais la priorité étant
donnée au Free Coo
ling.
Ce dispositif est tout à fait adapté pour cette salle de très grand
volume
(hauteur sous plafond
de près de 8 m), où
le confort aéraulique revêt une
impo
rtance tou
te particulière.
■Les cuisines
D’une m
anière générale, les cuisines sont équ
ipées de C
TA 100
% air neuf
spécifiques, à com
mande PV/G
V m
anuelle, associées à de petites unités de
reprise d’air.
POIN
T D
E V
IGIL
ANCE
Aucune CTA de type double flux n’a été recen
sée. Des
systèm
es de récupération d’énergie sur l’air extrait sont
aujourd’hui
inex
istants. Des pistes
d’optimisation et
d’amélioration seront proposées à ce niveau dan
s la suite du
rapport .
Figu
re 2
7 : V
ues
de la
sal
le E
mpi
re e
t des
disp
ositi
fs d
e so
uffla
ge/rep
rise
d’ai
r (c
ôté
zone
vitr
ée)
EXEMPLE 34
Figu
re 2
8 : V
ue d
es C
TA n
° 28
et 2
9 : s
ouffl
age
cuisi
nes
Deb
ussy
– R
avel e
t cui
sine
gast
rono
miq
ue
Audit é
nerg
étique b
âtim
ent
- R
apport
typ
e -
Juin
2011
73
■Émetteurs
Préciser le type d’ém
etteurs
• Ventilo-convecteur, unité de traitement d’air,
• Ém
etteurs statiques : planchers, plafond
, …• Centrale de traite
ment d’air (m
odulation d’air neuf,…
)
Préciser les dispositifs de régulation term
inale
• Régulation hydraulique :
Vannes 2 voies, Vannes 3 voies mon
tées en diviseuse,
par actio
n tout ou rien ou prop
ortio
nnelle.
• Régulation aéraulique : marche perm
anente, m
arche, arrêt et sélection
allure par utilisateur, marche, arrêt et sélection allure par l’appareil.
• Régulation term
inale autono
me (1 régulateur par appareil),
plusieurs appareils liaisonnés, pilotage de l’installatio
n par GTC.
Indiquer pou
r chaque type d’équipement
• La m
arque, le m
odèle, les caractéristiq
ues selon les no
rmes d’essais,
ou documentatio
n constructeur notam
ment : la puissance totale
(sensible et latente), la prop
ortio
n de puissance sensible,
la puissance électrique consommée pou
r les différentes vite
sses.
• Si possible indiquer les vitesses câblées des ventilo-con
vecteurs.
■Synthèse ém
etteurs / dép
arts
Indiquer pou
r chaque départ :
• Les zones desservies et les ém
etteurs présents.
• Indiquer la puissance froid dispon
ible aux émetteurs
(pou
r les petites vite
sses) et le ratio en W
/m².
Émetteurs
■Les cham
bres, les couloirs et autres lo
caux
D’une m
anière générale, chaque cham
bre dispose d’une unité terminale de
soufflage d’air de type U
TA (Unité de Traitement d’Air) ou d’un
ventilo-
convecteur classique, placé le plus souvent en faux-plafond
sur le palier de la
pièce, équ
ipé de ses batteries chaud
e/froide term
inales (chauffage : arrivée
de l’air à 18°C
environ
– com
plém
ent sur batterie terminale).
EXEMPLE 35
Figu
re 2
9 : V
ue d
’une
UTA
Audit é
nerg
étique b
âtim
ent
- R
apport
typ
e -
Juin
2011
74
Le sou
fflage par grille en position
haute est gainé, la reprise souvent en vrac
est réalisée par l’interm
édiaire de grilles en position
haute ou basse.
Ces unités assurent le
sou
fflage d’un m
élange air neuf/air repris (débit d’air
neuf 90 m
3 /h), le débit de soufflage global étant voisin de 600 m
3 /h.
Les usagers disposent d’un boîtier de commande permettant la sélectio
n de
3 vitesses de soufflage d’une part (PV/M
V/G
V) e
t d’un décalage de la con
signe
de tem
pérature +/- 3 à 5°C
d’autre part (consignes = 22°C en hiver – 23°C
en été). Le fonctionn
ement de
s installations est interrompu
en cas
d’ou
verture des fenêtres (asservissement à un con
tact de feuillure).
LE CONSEIL DE L EXPERT
« Lors de l’entretien et du m
énage des cham
bres, les agents
de service se doiven
t d’ajuster les param
ètres suivan
ts :
vitesse de soufflage m
inim
um et pas de décalage de consign
esur la tem
pérature. »
La con
signe Hiver est très haute, ce qui révèle le besoin d’une tem
pérature
ambiante élevée po
ur assurer le co
nfort. O
n rapp
ellera qu’en première
approx
imation, chaque de
gré
de co
nsigne peut diminuer
de 7%
les
consommations de chauffage correspon
dantes.
Les cham
bres dispo
sent en ou
tre d’une extractio
n de VMC classique 90 m
3 /h
et d’un systèm
e de chauffage de type électrique au niveau des salles de bain
(rayon
nants classiques ou câbles au sol).
EXEMPLE 35
Figu
re 3
0 : V
ues
d’un
e gr
ille
de s
ouffl
age
et d
’une
gril
le d
e re
prise
Figu
re 3
1 : V
ues
de d
eux
exem
ples
de
boîti
er d
e ré
gula
tion
Figu
re 3
2 : V
ues
des
équi
pem
ents
des
sal
les
de b
ain
: VM
C et
ray
onna
nt é
lect
rique
Audit é
nerg
étique b
âtim
ent
- R
apport
typ
e -
Juin
2011
75
Ce type d’UTA
et V
MC équipent égalem
ent les locaux plus spécifiques
tels que les salles de restaurant, bureaux offices, vestiaires…
Au
total, le bâtiment totalise
près de
60
0 de
ces équipements
term
inaux.
■Les salons
Dans les salons, d
ans un
souci d’esthétique
, le soufflage est le plus
souvent dissimulé au niveau des corniches ; la reprise d’air s’effectue
par l’intermédiaire de grilles en position basse.
■Régulation /G
TC
• Préciser le
s fonctio
nnalité
s de la G
TC : repo
rt d’inform
ation uniquement,
repo
rt et pilotage partie
l, repo
rt et pilotage total de l’installatio
n.• Indiquer les principaux m
enus de la G
TC.
• Indiqu
er les caractéristiques techniqu
es de la G
TC : logiciel, p
rotoco
lecompatib
le.
■Régulation /G
TC
Le fonctionn
ement de
l’ensem
ble de
s installations du réseau, prim
aires
(groupes de prod
uctio
n…) et secon
daires (CTA
…) est géré par une Gestio
nTechnique Centralisée de marque Hon
eywell.
Le poste de
sup
ervision se situe dans un
local spécifiqu
e à prox
imité du
Casino.
La G
TC com
porte plus de 10 000 points de con
signe/acquisition
.
EXEMPLE 35
EXEMPLE 36
Figu
re 3
3 : V
ues
des
disp
ositi
fs d
e so
uffla
ge/rep
rise
d’a
ir da
ns u
n sa
lon
Audit é
nerg
étique b
âtim
ent
- R
apport
typ
e -
Juin
2011
76
4.2.2.3) L’Eau Chaud
e Sanitaire (ECS)
• Préciser les m
ode
s de
produ
ction EC
S du
bâtim
ent : sur chaudière(s)
(instantané, sem
i-instantané, à accum
ulation), ind
épendant (préparateur gaz
ou cum
ulus électrique…
).• Recenser tous les ballons d’ECS du
bâtim
ent et leurs caractéristiques
(capacité
…).
• Joindre éventuellement des photos des ballons (en m
auvais état).
• Vérifier la présence d’eau chaude à tou
s les lavabo
s.• Préciser la présence ou
non
d’un bo
uclage et son efficience : est-il calorifugé ?
la pompe de bo
uclage est-elle opératio
nnelle ?
• Préciser la tem
pérature de stockage de l’EC
S.• Préciser la présence ou no
n de traite
ments d’eau (adou
cisseur, traitement
chloré et/ou filmogène…
).• Préciser si la produ
ction est stoppée ou no
n pend
ant les vacances (ho
rsactivité
) prolon
gées.
Sont recensés ci-dessous les ballons d’eau
chau
de sanitaire :
1. Labo ph
oto : 500
litres électriqu
e avec pom
pe de bo
uclage, m
ontée à l’envers +
réseaux pas isolés. U
n départ mitigé pou
r utilisatio
n locale (d
évelop
pement photos).
Alim
entatio
n triphasée 3*15
00 W
2. Logement concierge : un ballon 20
0 l / 2 personn
es3. Cuisine lo
gement de fo
nctio
n : 15 l d
ésaffecté
4. Sanitaires tour ouest : 50
l récent
5. Toilettes adm
inistration (rdc) : 30 l
6. Logement de fo
nctio
n : 150
l surdimension
né et qu
asiment inutilisé (eau jaun
e).
7. Cave logement du
gardien : 50
l po
ur tirage local (1 évier) : inutilisé
On n’a pas d’eau chaude dans les sanitaires de la bibliothèque ainsi que dans
les sanitaires rdc et étage de la rue intérieure. A
ucune plainte à ce sujet n’est
enregistrée à l’exceptio
n du
personnel de nettoyage qui sou
haite
rait avoir de
l’eau chaud
e à chaque lavabo
.
EXEMPLE 37
Figu
re 3
4 :
Les
6 ba
llons
pet
ites
et m
oyen
nes
capa
cité
s -
le b
allo
n 50
0 l e
t son
bou
clag
e
Audit é
nerg
étique b
âtim
ent
- R
apport
typ
e -
Juin
2011
4.2.2.4) Renouvellement et Traitement d
e l’air
Présenter les principes gén
érau
x de renouvellemen
t d’air
• Présenter les zones ho
mogènes en term
es de reno
uvellement d’air (lo
caux
bénéficiant du mêm
e dispositif d
e traitement d’air).
- Exem
ple : un logement, un plateau de bureau, …
• Indiquer le principe perm
ettant le renou
vellement d’air : ventilation naturelle,
ventilatio
n mécanique.
- Exem
ple po
ur un plateau de bureau : extraction d’air mécanique dans les
sanitaires, possibilité d’ouvrir les fenêtres.
■Ven
ts dominan
ts• Repérer la directio
n des vents do
minants :
- Refroidissement des pièces qui y sont exposées, surtout en hiver.
- Risques de re-circulatio
n de l’air extrait.
■Ven
tilation naturelle
• Relever tou
s les types de ventilation naturelle :
- Exem
ple
: grilles d
e façade
, grilles d
’extraction
naturelle, ouverture
manuelle des fenêtres…
• Fo
urnir éventuellement des photos des installatio
ns en mauvais état.
• Indiqu
er le principe de
fonctionn
ement
du dispositif,
est-il
assisté
mécaniquement ?
• Quel est le principe de gestio
n de la ventilation naturelle ?
■Ven
tilation artificielle
Relever tou
s les types de ventilation artificielle :
• Exem
ple : V
MC, extracteur m
écanique
, tourelle d
’extraction, C
TA (air
neuf/air repris ou
dou
ble flux), hotte…
Préciser le m
ode de gestio
n/fonctio
nnem
ent de ces équipem
ents :
• fonctionn
ement
perm
anent,
interm
ittent
(relance
manuelle…
),asservissement à une ho
rloge/GTC…
Préciser le type de renouvellement d’air :
• Simple flux – extractio
n du débit d’air hygiénique : e
xtracteur mécanique simple
• Simple flux – soufflage d’air neuf, caisson de soufflage :
- indiquer la présence d’une ou plusieurs batteries de préchauffage, ou pré-
rafraîchissement,
• Dou
ble flux – reno
uvellement du débit d’air hygiénique : centrale dou
ble flux
sans caisson
de mélange,
- Indiquer la présence de récupérateur de chaleur (type : échangeur à plaques,
caloduc, batterie à eau, rou
e, …
),• Dou
ble flux – reno
uvellement d’air et traite
ment des am
biances : centrale
double flux avec caisson de m
élange,
- Indiquer la présence de récupérateur de chaleur (type : échangeur à plaque,
caloduc, batterie à eau, rou
e, …
),- Indiquer les po
ssibilités de m
odulation du
taux d’air neuf : taux d’air neuf
fixe, taux
d’air neuf variable (par action
manuelle, motorisation
des
volets…
),- Indiqu
er les principes de régulation du
taux d’air neuf (régulation par
rapport à qualité
d’air, hum
idité
, …).
Pour chaqu
e équipement de ventilation mécanique (extracteur, C
TA) :
• Indiquer la m
arque, le m
odèle, l’année, les caractéristiq
ues-constructeurs :
- dé
bit no
minal (ainsi qu
e la pression disponible), pu
issance électrique
absorbée, déterminer le rendement glob
al.
- type et rend
ement des échangeurs de chaleur.
• Indiquer la lo
calisation des équipements :
- extérieur (toitu
re, …
) intérieur (lo
cal au sous sol, …
).
77
Audit é
nerg
étique b
âtim
ent
- R
apport
typ
e -
Juin
2011
Réseaux et grilles de soufflage et d’extraction
• Indiquer la localisation des réseaux et les principes généraux de distributio
n,• Indiqu
er le type de gaine (cond
uit rigide
, flexible), la présence et l’état de
l’isolatio
n thermique,
• Indiquer la présence d’organes d’équilibrage,
• Prendre en pho
tos les gaines détériorées le cas échéant.
• Indiquer pou
r les grilles et diffuseurs em
ployés :
- Les types et les localisations :
- Exem
ple : p
our le soufflage : diffu
seur rectangulaire en faux
plafond
installées dans les bu
reaux et salles de
réunion, extraction dans les
circulations par des grilles carré 600 x 600 et dans les sanitaires par des
bouches de petit débit.
- Exem
ple : bo
uche d’introdu
ction d’air autoréglable / hygroréglable
encastrée dans les m
enuiseries du salon et des chambres, bo
uche
d’extractio
n autoréglable / hygroréglable dans les pièces d’eau, sanitaires
et cuisine, possibilité d’extractio
n grand débit en cuisine.
- État d’encrassem
ent des grilles d’extraction et des entrées d’air.
- Ph
oto des bo
uches de sou
fflage, grilles de reprise…
■Synthèse par zone homogène iden
tifiée
• Indiquer les débits d’air par zon
e, le débit d’air par usager.
• Rappeler les principes de renou
vellement d’air.
■Mode de gestion
• Indiquer les modes de gestio
n des équipements m
écaniques :
- Arrêt ou réduit en période d’inoccupatio
n, plages ho
raires, m
odalités de
programmation(sur la G
TC, sur la régulation de la centrale).
- Relance sur tem
porisatio
n;• Indiquer les po
ssibilités de m
ise en place de programmation
- L’extractio
n des sanitaires est-elle indépend
ante du traitement des autres
locaux ?
- L’équipement de renou
vellement assure-t-il le chauffage des locaux ou une
autre fonctio
n (traite
ment d’air) ?
• Le con
trat d’entretie
n couvre-t-il les organes de reno
uvellement d’air ?
78
POIN
T R
ÉGLEM
ENTA
TIO
NLes dispositions réglem
entaires relatives à l’aération des
logemen
ts (déb
its extraits...) sont définies dan
s le cad
re de
l’arrêté du 24 mars 19
82 et celui d
u 28 octobre 198
3.
Les dispositions
réglem
entaires relatives
à la ventilation des
bâtim
ents tertiaires (déb
it air neu
f...) sont définies dan
s le cad
re du
règlem
ent sanitaire d
épartemen
tal type (titre III : D
ispositions
applicab
les au
x bâtim
ents, autres que ceux à usage d’hab
itation et
assimilés).
Audit é
nerg
étique b
âtim
ent
- R
apport
typ
e -
Juin
2011
79
■Ven
t dominan
tsLe vent do
minant reste faible m
ais contribue en hiver, de part sa provenance,
à rend
re difficile le chauffage des bureaux ouest du bâtim
ent administratif, les
plus exposés et parallèlement les moins bien chauffés.
■Ven
tilation naturelle
Le bâtim
ent à quelques rares exceptions près n’est pas ven
tilé
artificiellemen
t. Il est ven
tilé naturellemen
t par le biais :
• De no
mbreuses grilles de façade généralem
ent situées derrière les radiateurs.
• De systèm
es de gaines et grilles d’extraction naturelle dans les sanitaires.
• De l’ouverture m
anuelle des nombreuses fenêtres.
Les grilles extérieures présentent u
n inconvénient majeur en hiver : les cou
rants
d’air sont no
n maîtrisables dans leur occurrence et leur impo
rtance :
ils dem
andent un surplus de chauffage aléatoire (surtout les jours de vents).
■Ven
tilation artificielle
Deux types de ventilation mécanique sont présents dans les locaux :
• les caissons d’extraction,
• les Centrales de Traitement d’Air (CTA
).
Le caisson
d’extraction assure la ventilation dans les bureaux et les sanitaires
du bâtiment.
La con
sommation électrique estimée est de 15 270 kW
h/an.
Enfin, quelques pièces asservies à des activités gén
ératrices de
poussières et/ou composés organ
iques volatils sont pourvues d'une
ventilation spécifique :
• Ateliers bois et fer : VMC à com
mande m
anuelle en fonctio
n de la présence,
à do
uble débit 700 et 1300 m
3 /h, puissances électriques 35/85W
.• Sérigraphie : extracteur gros débit asservi à l’éclairage ; salle non
com
pensée
en amenée d’air.
• Cabine de peinture : ventilation intégrée au process et asservie à celui-ci
mais po
uvant extraire des débits im
portants.
• Labo
pho
to : présence d’une hotte sou
s sorbonne.
Au niveau du local d
'archives, une ventilatio
n à commande m
anuelle permet
de renouveler l’air. Très peu utilisée, elle présente l'inconvénient de brasser
de la pou
ssière.
EXEMPLE 38
Figu
re 3
5 : V
ue d
es c
aiss
ons
d'ex
trac
tion
et d
e la
Cen
tral
e de
Trai
tem
ent d
'Air
Audit é
nerg
étique b
âtim
ent
- R
apport
typ
e -
Juin
2011
80
4.2.2.5) L’éclairage
Lister les po
ints fo
rts et points faibles du
bâtiment concernant l’éclairage et
sa gestio
n.
■Éclairage naturel
Étud
ier la répartition des accès à la lu
mière du jour de chaque pièce. Pou
rmém
oire on rappelle qu’un facteur de lumière du jour m
oyen de 2,5%
est
perform
ant.
Repérer les élém
ents bloquant la diffusion de la lumière
- Exem
ple : pou
tres aux plafond
s, peintures vieillissantes…
Joindre éventuellement l’image de la simulation d’hétérogénéité
de l’apport
de lumière naturelle pou
r chaque pièce à problèm
es étudiée.
Comme il est dit en introduction, l’éclairage de ce bâtim
ent est à
la fois son point fort :
• archite
cture offrant de grand
s volumes largem
ent vitrés,
• lumière zénith
ale dispon
ible via les dô
mes installés sur certaines terrasses,
• verrières do
nnant sur les patio
s intérieurs arborés,
et son point faible :
• certaines zones,
qui se trouvent être les lieux
de création sont très
insuffisamment po
urvues d’éclairage naturel et artificiel,
• les luminaires sont hors d’âge et très largem
ent déficients,
• les commandes d’éclairage ne permettent pas une gestio
n ratio
nnelle de
l’intermittence,d’où un éno
rme gaspillage constaté par les utilisateurs.
■Éclairage naturel
L’éclairage naturel est un
point fort du bâtiment, il sera bien entend
u à
préserver dans les lieux où il est largem
ent disponible.
S’il est abond
ant, il n’est pas disponible partou
t, et de manière uniform
e. Une
étud
e particulière m
enée sur l’atelier n°2 mon
tre la m
auvaise répartition de
l’éclairage naturel dans cette pièce qu
i souffre d’un
e grande hétérogénéité
(Facteur de Lu
mière de Jour FLJ m
oyen excellent m
ais très inégalement
réparti). Pou
r mém
oire, on rappelle qu’un FLJ m
oyen de 2,5%
est perform
ant.
En plus de la mauvaise répartition des accès à la lum
ière du jour, o
n no
teégalem
ent que les no
mbreuses po
utres présentes en sous face de plafond
sdans ses ateliers bloquent la diffusion ho
rizontale de cette lumière.
De
plus certaines
peintures
intérieures
vieillissantes sont ternes et absorbent la
lumière au lieu de la diffuser.
Enfin, les cloison
nements internes des box
esde
travail (cloisons m
obiles po
ur travail et
affichage de
s œuvres), sont autant de
labyrinthes qu
e la lum
ière ne peut suivre
pour se répartir de façon ho
mogène.
EXEMPLE 39
Figu
re 3
6 :
Hét
érog
énéité
de
l'app
ort e
n lu
mière
nat
urelle /
Atelier 2
Audit é
nerg
étique b
âtim
ent
- R
apport
typ
e -
Juin
2011
■Éclairage artificiel (intérieu
r)• Repérer et classer les luminaires rencon
trés dans le bâtiment en fo
nctio
n de
leur ancienneté :
- Exem
ple
: lampes
à incandescence, tubes
fluorescents,
halogènes,
fluorescentes…
• Don
ner les puissances de chaque type de lampe.
• Préciser le type de ballast m
aintenant les tubes fluorescents :
- Exem
ple : électronique, ferromagnétiq
ue…
• Don
ner une image de la simulation d’éclairage artificiel réel et théo
rique
• Repérer l’éclairage défaillant ou inadapté des points de vue de
la qu
alité
énergétiq
ue, du confort visuel et de la sécurité
.• Préciser les éléments de l’éclairage qui ne do
nnent pas un
bon rend
u de
couleurs.
• Préciser si l’éclairage artificiel est suffisant (en Lux).
• Quantifier les rend
ements énergétiques : son
t-ils plutôt bo
ns ou mauvais ?
• Lister les éclairages qu
i devront être remplacés par des systèmes à haut
rend
ement énergétiq
ue :
- Exem
ple : lam
pes à incand
escence, lampes halogènes les plus puissantes et
les plus utilisées.
• À l’inverse, lister les ém
etteurs d’éclairage « performants » d’ores et déjà mis
en place : am
poules fluo
compactes, tubes fluo
rescents à ballasts électron
iques
T5.
• Vérifier l’état des ram
pes de tubes fluo
rescents.
81
POIN
T R
ÉGLEM
ENTA
TIO
NLes États de
l’Union Europée
nne ont ap
prouvé le 8
décem
bre 200
8 l’interdiction progressive des ampoules à
incandescen
ce dep
uis juin 200
9, avec un aban
don total en
2012, selon le calen
drier suivan
t (politique fran
çaise plus volontariste
que celles des autres états) :
- Les ampoules à incandescence de 10
0 W
ont disparu des m
agasins
dès le 1er ju
in 200
9,- un an plus tard, c’était le tour des 75 W, et en
201
1 ce sera celui des
60 W
,- en
201
2, m
ême les 25
et 40
W devraient être in
trouvables.
- Certaines ampoules halogènes, les m
oins perform
antes, cesseront
d’être vendues courant 20
16.
Audit é
nerg
étique b
âtim
ent
- R
apport
typ
e -
Juin
2011
82
■Éclairage artificiel (intérieu
r)
On recense de très no
mbreux types de lampes dans le bâtiment :
• Lampes à incandescence, de la simple am
poule au hublot en passant par les
glob
es plus ou
moins dépolis :
• Tubes fluorescents, dans un
très large éventail de
type et d’âge, o
n peut
identifier trois générations :
Les
plus
anc
iens
: tu
bes
fluor
esce
nts
d'ép
oque
, bal
last
hor
s d'
âge, a
bsen
ce d
e ré
flect
eur
etde
gril
le d
e di
ffusio
n, v
erre
rie ô
tée
pour
plu
s de
lum
ière
.
Verrer
ie p
eu tr
ansm
issive, ren
dem
ents
éne
rgét
ique
s fa
ibles
La g
énér
atio
n in
term
édia
ire :
tube
s flu
ores
cent
s de
qua
lité
et d
'âge
moy
ens,
prés
ence
de
réfle
cteu
rs e
t de
grilles
de
prem
ière
gén
érat
ion
; gra
nde
disp
arité
des
lam
pes
: 1
x 58
W ;
2 x
58W
; 3
x 36
W…
Lum
inai
res
réce
nts:
réfle
cteu
rs et
di
ffus
eurs
optim
isés,
faib
le lu
min
ance
et gr
and
rend
emen
tén
ergé
tique
.
• Les lampes fluo-compactes :
• Les lampes halogènes et autres spots :
EXEMPLE 40
Audit é
nerg
étique b
âtim
ent
- R
apport
typ
e -
Juin
2011
83
Pour l’éclairage artificiel, le nombre et la répartition des luminaires on
t été
étud
iés
en dé
tails sur
l’atelier
n°2. Les
deux
cartographies ci après
représentent l’éclairement
de l’atelier
tel qu
’il est
avec sa grande
hétérogénéité
, et tel qu’il devrait être avec un éclairage suffisam
ment puissant
et uniform
ément réparti.
Vue l’é
tendue de l’inventaire ci-dessus, on retiendra les points
suivan
ts :
• Une partie de
l’éclairage est défaillant à tous points de vue : qu
alité
énergétiq
ue, con
fort visuel, sécurité…
• L’éclairage des ateliers de création est incompatible avec la nécessité de
rend
u des couleurs.
• L’éclairage artificiel est insuffisant en quantité (en lux).
• Les rend
ements énergétiques des luminaires sont très faibles de par leur
âge.
• Les am
poules à in
cand
escence sont encore présentes : elles éclairent peu
par rapport à ce qu’elles consom
ment et doivent être remplacées par des
ampo
ules à haut rend
ement énergétiq
ue.
• Les lampes halogènes les plus puissantes et les plus utilisées doivent
égalem
ent être rem
placées par des lampes à haut rendement énergétiq
ue.
• Les rampes de tubes fluo
rescents ne sont plus entretenues de par leur âge,
ce qui con
tribue à la m
édiocrité
d’éclairage de certains ateliers.
• La grand
e disparité de
s luminaires ne facilite ni la m
aintenance ni un
epo
litique générale d’achats.
EXEMPLE 40
Avec
le m
odèle
de g
auch
e (l’
exist
ant), o
n at
-te
int p
énib
lem
ent l
es 3
00 lu
x da
ns le
s pa
r-tie
s le
s pl
us é
clai
rées
.
Àdr
oite
, l’é
clai
rage
ora
nge
et v
ert se
situ
een
tre
300
et 7
50 lu
x.
Éclairage artificiel réel et théo
rique de l’atelier d’art n°2
Figu
re 3
7 :
Écla
irage
art
ificiel rée
l et t
héor
ique
de
l'ate
lier d'
art n
°2
Audit é
nerg
étique b
âtim
ent
- R
apport
typ
e -
Juin
2011
84
■La gestion de l’éclairage
La gestio
n de l’éclairage est primordiale aussi bien
dans l’espace (selon le besoin du lieu)
que dans le tem
ps (en fo
nctio
ns des personnes présentes dans la pièce,
de la lumière naturelle dispo
nible).
Repérer le type de com
mande
- Exem
ple : interrupteurs simples,
bouton
s po
ussoirs simples/sur m
inuterie (avec télérupteur),
détection de présence…
Repérer la présence, de programmation sur ho
rloge ou
GTC, d’interrupteurs
crépusculaires à seuil, de gradatio
n automatique d’éclairement, d’interrupteurs
horaires, …
Vérifier qu’il existe un zonage des lum
ières, c'est-à-dire qu’il existe des
commande
s séparées pour les lum
ières proches des façades et celles au
centre du bâtim
ent.
Exem
ple :
■Les comman
des et la gestion de l’éclairage
Alors que la gestio
n de l’éclairage est primordiale,
• dans l’espace : selon le besoin du lieu
• dans le temps : en fonction de
la présence de personn
es, d
e la lum
ière
naturelle dispo
nible.
… l’éclairage artificiel de l’établissement est généralement piloté m
anuellement
par interrupteurs fonctio
nnant en tou
t ou
rien et par ram
pes. L’absence quasi-
totale de détection de présence, m
inuteries, programmations sur horloge,
interrupteurs crépusculaires à seuils, gradation automatique d’éclairement,
contribue au gaspillage d’énergie tel que sou
ligné au chapitre « discussion
avec
les utilisateurs ».
Malgré les campagnes de communication en interne auprès des étudiants, les
lumières restent allumées continuellement dans des pièces vides.
EXEMPLE 41
Audit é
nerg
étique b
âtim
ent
- R
apport
typ
e -
Juin
2011
85
■Éclairage extérieur
Don
ner le type d’éclairage extérieur existant autou
r du
bâtiment
et leur puissance.
Calculer la puissance totale de l’éclairage extérieur.
Repérer le m
ode de gestio
n (automatique ou manuel)
- Exem
ple : interrupteur crépusculaire,
programmation dans le tem
ps, détecteurs de m
ouvem
ents…
■Éclairage extérieur
L’éclairage extérieu
r se compose de :
• 4 tubes fluorescents en sous face des bancs de la cou
r,• 13
lam
pes en app
liques murales dans les co
urs intérieures. Les
ampo
ules sont à incande
scence 60 W
pour 10 d’entre elles et
fluocom
pactes 2*9 W
pou
r les 3 autres,
• 13 lampadaires équipés de lampes à décharge de 125 W
chacune.
La puissance totale est do
nc de 2300 W
, à laquelle on peut rajou
ter
épisod
iquement la con
sommation des 2 projecteurs de 1000 W
qui
éclairent le terre-plein extérieur.
Cet éclairage
extérieur
n’est
ni piloté automatiquement
par
interrup
teur crépu
sculaire, ni program
mé dans le temps pour une
coupure après 20h, m
ais actio
nné entiè
rement manuellement par le
gardien.
On no
tera enfin qu'il serait bo
n d'étud
ier le rem
placem
ent ou la m
ise
en arrêt pon
ctuelle des lampes à décharges, grosses consom
matrices
d'énergie.
■Éclairage de sécurité
Cite
r les différents types d’éclairage ainsi que leurs puissances.
■Éclairage de sécurité
L’éclairage de sécurité
se compo
se de 65 BAES de marque Luminox
et de
puissance unitaire 7W
, soit une puissance perm
anente engendrée de 455W
et une consommation annu
elle de 40
00 kW
h (2,8% de la consommation
électrique totale).
Les lampes arrivant en fin de vie, il serait intéressant de les remplacer par un
nouveau modèle qui ne consommerait qu
e 0,7 W, divisant alors par dix la
consommation perm
anente.
Figurent en annexe F des fiches d’inform
ation po
ur l’achat de BAES à haute
performance énergétique.
EXEMPLE 42
EXEMPLE 43
Audit é
nerg
étique b
âtim
ent
- R
apport
typ
e -
Juin
2011
86
■Conclusion sur l’éclairage
Préciser si les élém
ents suivan
ts sont satisfaisants ou non :
• no
mbre d’émetteurs,
• type d’éclairage,
• puissance de l’éclairage,
• rend
ement énergétiq
ue des éclairages,
• indice des Rendu
s des Cou
leurs (IRC) des éclairages,
• commande des éclairages.
La répartition des lu
minaires par pièce est la suivan
te :
■Conclusion sur l’éclairage
L’éclairage naturel reste à privilégier.
Le type et la quantité
des lu
minaires et de leur com
mande doit faire l’objet
d’une étud
e spécifique po
ur chaque local avec la préoccupatio
n générale du
juste besoin au juste moment, avec un rend
ement maxim
al lum
en/W
att.
L’éclairage est à revoir intégralem
ent en nombre, type, puissance, rendement
énergétiq
ue, Ind
ice de Rendu
des Cou
leurs (IRC) et com
mande
.
EXEMPLE 44
Incandescence
Décharge
Fluorescen
ce
Incandescence
classique
Halogène
Sodium
hau
te pression
Vapeu
r de mercure
Tube
Fluorescen
tLam
pe
fluocompacte
Amphith
éâtre
-5
12-
-1
Salles cours
-10
--
237
Ateliers
59
-12
-
Cou
loirs
--
48
--
Locaux
techniques
11-
3-
--
Hall d
’entrée
--
4-
--
Extérieur
102
--
3-
Sécurité
65-
--
--
Puissance
1 915
3 50
01 39
41 17
51 09
872
Puissance totale : 9 151 W
Tabl
eau
19 :
Rép
artit
ion
des
diffé
rent
s ty
pes
de lu
min
aire
s
Audit é
nerg
étique b
âtim
ent
- R
apport
typ
e -
Juin
2011
87
4.2.2.6) Les installatio
ns électriqu
es
• Donner les caractéristiq
ues du
con
trat sou
scrit
pour les installatio
ns électriques
(type, option tarifaire, puissances souscrite
s…).
• Vérifier qu’il y ait suffisamment de prises électriques
et que l’utilisatio
n de rallonges n’est pas nécessaire.
En effet, bien sou
vent, lorsque des rallonges son
t utilisées,
l’installatio
n est à la limite
de la disjonctio
n.• Vérifier la présence d’interrupteurs perm
ettant de couper tou
s les appareils
électriques.
• Vérifier la présence de sou
s-compteur(s) électrique(s).
L’installatio
n électrique est raccordée au réseau par souscriptio
n d’un tarif
jaun
e 72
kVA
depuis 20
02 (anciennement tarif vert / transform
ateur au
pyralène évacué).
Les installations électriqu
es ont été entièrement refaites depuis le poste
jusqu’aux tableaux de distributio
n inclus lignes et tableaux. M
alheureusement,
ils o
nt été refaits à l’identiqu
e sans m
ise à jour des nouveaux
besoins
(ordinateurs, portables, vidéo
projection…
).
POIN
T D
E V
IGIL
ANCE
Ainsi l’insuffisance notable
de prises électriques
donn
e lieu à l’app
arition
de nombreuses rallonges en cascade.
En term
es de pu
issance, les lignes sont souvent
à la limite de disjonction.
On trou
ve en salle vidéo
un interrupteur général clairem
ent signalé qui cou
petous les appareils électriques.
On ne relève pas de sou
s-compteur électrique.
EXEMPLE 45
POIN
T R
ÉGLEM
ENTA
TIO
NLes dispositions réglem
entaires relatives à l’aération des
logemen
ts (déb
its extraits...) sont définies dan
s le cad
re de
l’arrêté du 24 mars 19
82 et celui d
u 28 octobre 198
3.
Les dispositions
réglem
entaires relatives
à la ventilation des
bâtim
ents tertiaires (déb
it air neu
f...) sont définies dan
s le cad
re du
règlem
ent sanitaire d
épartemen
tal type (titre III : D
ispositions
applicab
les au
x bâtim
ents, autres que ceux à usage d’hab
itation et
assimilés).
Audit é
nerg
étique b
âtim
ent
- R
apport
typ
e -
Juin
2011
88
4.2.2.7) L’inform
atique
• Compter le nombre de postes présents dans le bâtiment
• Don
ner la puissance électrique correspo
ndante.
• Vérifier la program
mation de veilles automatiques.
Il existe :
• une trentaine de postes inform
atiques dans la salle inform
atique,
• six po
stes adm
inistratifs,
• sept postes en bibliothèque, soit au total plus d’une quarantaine de
postes.
On peut estimer la puissance électriq
ue correspondante entre 12 000 et 16
000 W. Afin d’éviter tout gaspillage, on peut program
mer, sans délai et
sans coû
t, une veille automatique non
dérogeable et à seuils (veille, veille
prolon
gée avec arrêt du mon
iteur, arrêt du disque dur) e
t op
ter, lors des
reno
uvellements, pou
r du matériel labellisé Energy Star. La gestio
n du parc
inform
atique peut s’inspirer des préconisatio
ns du « Guide d’achat et de
gestion des équipements et d
es infrastructures po
ur des serveurs sobres
en énergie » (www.efficient-servers.eu).
4.2.2.8) M
achines process
Don
ner la puissance et les ho
raires d’utilisation de ces m
achines :
- Exem
ple
: lecteurs-trieurs, im
prim
antes,
compresseurs
d’air,
déchiqueteuses de
do
cuments, équipement de
création
et de
traitement de m
icrofilms…
L’établissement co
mpte au total un
e dizaine de
machine process
spécifiqu
es, q
ui fonctionn
ent de
8h à 19
h. La pu
issance électrique
correspo
ndante est d’environ
XX kW.
4.2.2.9) Eau potable sanitaire
• Vérifier le compteur d’eau
général po
ur d
étecter les fuites.
Ces fuites
correspo
ndent à la con
sommation du week-end ramenée à un résultat annuel,
• Repérer les appareils sanitaires, écono
mes ou no
n : rob
inets mélangeurs ou
mitigeurs, simples « Presto », présence de
mousseurs,
chasses
d’eau
classiques ou do
uble capacité
…
• Joindre éventuellement des photos des appareils sanitaires âgés,
• Vérifier que l’eau chaude arrive rapidement au robinet,
• Noter la présence ou no
n d’arrosage extérieur.
Lors de la vérificatio
n au compteur d’eau général, aucune fu
ite d’eau n’a été
enregistrée.
S’il n’y a
pas de
fuite
en revanche
l’ensemble des ap
pareils
sanitaires sont âgés et non économes en eau
:• Chasse d’eau 10 litres ou à tirette autom
atique.
• Réservoirs des cuvettes W
C inadaptés à des chasses 3/6 litres.
• Aucun m
itigeur.
• Aucun m
ousseur.
De plus sur certains lavabo
s, l’eau chaud
e est très lo
ngue à venir, sou
rce d’un
grand gaspillage d’eau (grand
e longueur de réseau).
On no
tera enfin qu'il n’existe pas d’arrosage extérieur.
EXEMPLE 46
EXEMPLE 49
EXEMPLE 47
Figu
re 3
8 :
Exem
ple
d’un
e ro
bine
tter
ie â
gée, g
énér
alisé
e su
r le b
âtim
ent
Audit é
nerg
étique b
âtim
ent
- R
apport
typ
e -
Juin
2011
4.2.3) Analyse de l’utilisatio
n du bâtiment
Retou
r des avis des utilisateurs,
Une partie
substantie
lle de l’aud
it énergétiq
ue repose sur les témoignages des
utilisateurs du
bâtim
ent qu
i sont confrontés toute l’ann
ée aux
qualités et
défauts du
site
.
Ces interviews
doivent
être menées
en prenant
soin d’aborder
systém
atiquement un certain nombre de points majeurs :
■Confort d’été :
La tem
pérature intérieure du bâtim
ent est-elle agréable ?
La ventilation est-elle suffisante ?
La dispo
sitio
n des fenêtres est-elle bien choisie ?
■Confort d’hiver :
Le bâtiment est-il correctement chauffé (défaut de chauffage ou à l’inverse
surchauffe) ?
Les différentes zones du
site
son
t-elles chauffées de manière homogène ?
Les fenêtres son
t-elles fréquemment ou
vertes en hiver ?
Rem
arque-t-on
un effet de paroi froide ?
■Satisfaction par rapport à l’éclairage :
Y a-t-il assez de lumière naturelle ?
Les lumières artificielles sont-elles satisfaisantes ?
Y a-t-il des dispo
sitifs de gestio
n automatiques de la lumière artificielle ?
■Satisfaction par rapport à la ven
tilation :
Y a-t-il des cou
rants d’air dans le bâtiment ?
Des problèm
es d’odeurs ?
■Maintenan
ce :
Qui assure l’entretien et la m
aintenance des installations therm
iques et/ou
d’éclairage ?
Y a t-il un contrat de m
aintenance ? Si o
ui, précisez ses mod
alité
s.
■Audit des hab
itudes de consommation électrique :
Les appareils électriques son
t-ils éteints tou
s les soirs ? Pendant les vacances ?
Mais il faut également laisser s’exprim
er toute remarqu
e, très souvent
révélatrice de problèm
es a priori non identifiables.
Noter le nom et la fonction des principales personn
es ayant participé aux
interviews.
89
Audit é
nerg
étique b
âtim
ent
- R
apport
typ
e -
Juin
2011
90
Discussion avec les utilisateurs – ressentis
Afin de connaître le ressenti des utilisateurs du bâtim
ent, des entretiens ont
été réalisés lo
rs de la visite
du site.
Les différentes personnes qui ont participé à ces échan
ges sont
notammen
t :
• M. X
, directeur d’établissement,
• M. Y, respo
nsable technique du bâtim
ent,
• M. Z
, con
cierge de l’établissement,
• Mme la Bibliothécaire,
• MM. A, B et C, des services techniques de la m
airie.
De plus, un certain no
mbre de tém
oignages divers on
t été récolté
s au gré
des rencontres auprès d’étudiants de 1è
re, 3
èmeet 5
èmeannées, ainsi que de
mem
bres du corps enseignant et administratif.
L’ensemble de ces personnes son
t ici rem
erciées de leur collabo
ratio
n et de
leur dispo
nibilité.
■Confort d’hiver
Depuis la réfectio
n de la chaufferie, le confort d’hiver s’est très nettem
ent
amélioré. Le bâtim
ent est dans l’ensemble correctement chauffé à l’exception
notable
du grand
auditorium
systém
atiquement
froid, de
s bu
reaux
administratifs sur pilotis (Tmax = 15°C, m
urs toujou
rs froids), et des ateliers
de travail (notamment « peinture ») orientés au nord qui o
nt tendance à être
légèrement sous chauffés.
Certaines « petites » pièces comme les salles de classe n°1, 4 et 7 ont tendance à
être surchauffées ; les fenêtres son
t alors ou
vertes pou
r en redescendre la
température. D
ans l’ensem
ble, on n’a pas de rem
arque particulière quant à des
effets de paroi froide sauf concernant la porte métallique de l’audito
rium
derrière
l’estrade. Les températures au sein d’une mêm
e pièce sont ressenties d
’une manière
homogène, sauf en cas d’occultatio
n d’un radiateur par une to
ile par exemple.
■Confort d’été et en
mi-saison
À l’exception de la bibliothèque qui accuse un gros niveau d’inconfort dès les
beaux jours et to
ute la journée, l’ensemble du bâtiment est agréable en été et en
mi-saison (sauf cas particulier de canicule). L’éno
rme po
tentiel d
e ventilatio
nnaturelle offert par les grands volum
es et le no
mbre, la taille et la dispo
sitio
n des
fenêtres et po
rtes fenêtres sem
ble être bien utilisé. U
ne culture partagée de la
ventilatio
n naturelle est bien ancrée dans les esprits de l’ensem
ble des utilisateurs.
■Éclairage
Si le bâtiment est adm
irablement p
ensé architecturalem
ent p
our bénéficier de la
lumière extérieure naturelle, il est paradoxal de constater que le problèm
e majeur
soulevé par les étudiants est celui de l’éclairage de leurs ateliers de créatio
n. De
fait, ceux-ci son
t soit surexposés à la lumière naturelle alors qu’ils ne devraient
pas
l’être
(atelier
photo, certaines
salles
d’expo
sitio
n, sérigraphie) soit
complètem
ent ob
scures dans des lieux pou
rtant réservés à la création et don
cà l’expression de cou
leurs vraies… D
ans ce dernier cas, l’éclairage artificiel est
justem
ent le plus vétuste et inadapté. Le rendu des couleurs est m
édiocre.
La dire
ction insiste sur les gaspillages éno
rmes d’énergie électrique par l’éclairage
par la non
gestio
n de ce dernier (pièces vides allumées en permanence). Il est
urgent de prendre les prem
ières mesures pou
r stop
per le gaspillage.
REMARQUE :
Des solutions simples sont én
umérée
s en
fin de rapport dan
s la
partie 9 « préco
nisations » afin de lim
iter les gaspillages dus à
l’éclairage.
EXEMPLE 50
Audit é
nerg
étique b
âtim
ent
- R
apport
typ
e -
Juin
2011
91
■Ven
tilation
Le bâtiment jouissant de grand
s volumes, l’air y est con
venablem
ent brassé.
Aucun
problèm
e particulier de
ventilation
n’est soulevé, sauf en local
sérigraphie, lieu de dégagement de produ
its chimiques. Ce prob
lème perdure
malgré la présence d’un
e ventilation asservie à l’éclairage. Les produ
its
chimiques sont très probablem
ent incrustés dans les sols et relarguent en
perm
anence.
Il n’y a plus de courant d’air inconfortable dans la rue intérieure et la galerie
d’expo
sitio
n depuis l’installatio
n de portes autom
atiques.
Les petites salles 1, 4 et 7 peuvent parfois en hiver avoir un problèm
e de
reno
uvellement d’air insuffisant à la suite d’un
cours par exem
ple. N
ous
rappelon
s ici la cultu
re généralisée de l’ouverture des fenêtres et des grandes
portes.
■Audit des hab
itudes de consommation électrique
Cet aud
it a été mené po
ur id
entifier les compo
rtem
ents des usagers et les
procédu
res de
consignations électriqu
es des services techniqu
es lors des
périod
es de vacances.
Il révèle notammen
t que :
• L’inform
atique n’est pas
vérifiée
le soir par
le co
ncierge
et reste
potentiellement allumée tou
te la nuit.
• Les ballo
ns d
’ECS fonctionn
ent toute
l’ann
ée y compris p
endant les
périod
es de vacances.
EXEMPLE 50
Audit é
nerg
étique b
âtim
ent
- R
apport
typ
e -
Juin
2011
92
EXEMPLE 50
Fonctionnem
ent
Période scolaire octobre à ju
in in
clus
dont période de chau
ffe
novem
bre à avril inclus
Période occupation limitée
1è
requinzaine de juillet
+ sep
tembre
Inform
atique postes fixes +
portables
Le con
cierge ne passe pas le soir po
ur éteindre les écrans et les unité
s cen-
trales. À
l’administration, ce sont les person
nels adm
inistratifs qui gèrent l’ex-
tinction de leur ordinateur. Ils sont normalem
ent éteints tous les soirs.
NON
Électrom
énager (frigo, distri-
buteur de bo
isson, M
AL, LV)
fonctio
nne.
Fonctio
nne
Fonctio
nne
Éclairage
Le con
cierge éteint tout chaque soir.
NON
Éclairage sécurité
Fonctio
nne.
Fonctio
nne
Fonctio
nne
Machine process
Cela ne fonctionn
e qu
e lorsqu
e le personn
el techn
ique est là. D
onc c’est
éteint après chaque utilisatio
n.
VMC
Toutes les V
MC sont sur com
mandes. Elles ne son
t pas asservies au process
(labo
pho
to, extracteur peinture, extracteur sérigraphie, extracteur menui-
serie, extracteur ferronnerie).
NON
Chaufferie (circulateurs)
En fonction de
la de
mande
de chauf fage les circulateurs sont al lumés ou
éteints. Quand
tou
s les circulateurs son
t éteints, les chaudières son
t arrêtées
et la chauffer ie n’est plus alim
entée en électricité. Les radiateurs électriques
sont plus ou
moins éteints.
Chauffage électrique
Complém
entaire
Il y a du
chauffage électrique en cou
rs de peinture et po
ur le
personnel de
bureau. Les radiateurs électriques du
cou
rs de peinture son
t éteints après
uti lisatio
n. Les radiateurs électriques du personnel son
t plus ou moins éteints.
conso spécifique
(spo
t plateau, m
usique,
vidéo-projecteur…
)Les appareils spécifiques sont éteints après utilisation. Pas de veille no
n plus.
NON
Déshumidi ficateur
Il tourne en perm
anence. Il y a un
e co
nsigne d’hygrométrie sur l’app
areil.
L’appareil déshum
idifie jusqu’à atteindre la con
signe pu
is s’arrête . L’appareil
fonctio
nne toute l’année. Il y aussi un thermoh
ydrographe qui enregistre en
perm
anence l’hygrom
étrie et la chaleur, et les mesures son
t bo
nnes.
Fonctio
nne
Prod
uctio
n d’EC
SElle fo
nctio
nne en permanence.
Fonctio
nne
Fonctio
nne
Postes de consommation électrique
Tabl
eau
20 :
Hab
itude
s de
con
som
mat
ions
élect
rique
s
Audit é
nerg
étique b
âtim
ent
- R
apport
typ
e -
Juin
2011
93
Utilisation des mesures de températures, d’éclairage
pour con
firmer ou infirmer les avis des utilisateurs
Analyser les mesures effectuées sur le site pour confirmer ou infirmer les
avis des utilisateurs.
■Te
mpératures
Des enregistrements de températures ont été mis en place en plusieurs points du
bâtim
ent. Ils sont reproduits page suivante (figure 39).
Durant les mesures, la température extérieure a évolué entre 18 et 6°C
. Les
températures intérieures minimales la nuit sont com
prises entre 21 et 17°C. Durant
le week-end, la tem
pérature m
inimale en fin de nuit du dimanche au lundi (6°C
extérieur) est selon les locaux, com
prise entre 17 et 19°C.
En journée, certains locaux atteignent des températures élevées (plus de 25°C au
RC1 niveau 4 très certainem
ent à cause de l’ensoleillement et la plupart présentent
des températures toujours au moins égales, en occupation, à 21°C). Ce n’est pas le
cas des locaux GCC et SDSR
au niveau 3.
COMMENTAIRES :
- La baisse de température de nuit est due à des consign
es de
program
mation.
- Les locaux GCC et SDR sont moins ex
posés au
soleil et m
oins
fréq
uen
tés, ce qui peu
t expliq
uer que leur température soit plus
faible.
EXEMPLE 51
Enregistremen
ts de température
Figu
re 3
9 :
Enre
gist
rem
ents
de
tem
péra
ture
POIN
T R
ÉGLEM
ENTA
TIO
NLa lim
itati
on d
e la t
em
péra
ture
de c
hauff
age
Les articles R13
1-19
à R.131
-24 du code de la construction
et de
l'hab
itation instau
rent
l'oblig
ation de
limiter la
température de
chau
ffage. Ainsi,
l'article R.131
-20
spécifie
notammen
t que :
" Dan
s les locaux à usage d'hab
itation, d'enseignem
ent, de bureau
xou recevan
t du public et dan
s tous au
tres locaux, à l'excep
tion de
ceux qui sont indiqués aux articles R. 131-22 et R. 131
-23, les lim
ites
supérieu
res de
température de
chau
ffage
sont, en
deh
ors des
périodes d
'inoccupation d
éfinies à l’article R
. 13
1-20
, fixé
es e
nmoyen
ne à 19
° C :
Pour l'ensemble des pièces d'un lo
gemen
t ;
Pour l'ensemble des locaux affectés à un usage autre que l'hab
itation
et compris dan
s un m
ême bâtim
ent.
La lim
itati
on d
e l’u
sage d
es
syst
èm
es
de r
efr
oid
isse
ment
Par ailleu
rs, dep
uis le 1e
r juillet 200
7, les articles R.131
-29 et R.131
-30
du code de la construction et de l'hab
itation limiten
t l'utilisation
des systèm
es de
clim
atisation. Ainsi, l'article R.131
-29
spécifie
notammen
t que :
“Dans les locaux dans lesquels est installé un systèm
e de refroidissement,
celui-ci ne do
it être mis ou maintenu en fonctionnem
ent qu
e lorsqu
e la
température intérieure des locaux dépasse 26 °C
.”
Audit é
nerg
étique b
âtim
ent
- R
apport
typ
e -
Juin
2011
94
Analyse du contrat d’exploitatio
n Décrire dans ce paragraphe les différents contrats d’exploitatio
n et de maintenance en précisant :
• Le type de con
trat (PF, M
T, M
C, C
P, MF,…
).• L’étendu
des prestations (intégration d’un P2 ou
d’un P3
).• Le type de gestio
n.• La présence d’un intéressem
ent.
■Audit de l’entretien et de la m
aintenan
ce du bâtim
ent
Entretien
et maintenance du
bâtiment et de
s systèm
es sont assurés
entiè
rement par les Services Techniques de la mairie. Tou
tefois un appel d’offre
est en cours po
ur le nettoyage des chaud
ières et le ram
onage des cond
uits
de fu
mées de m
anière systématique (interventio
n annuelle).
Le réglage des brûleurs et le con
trôle des fu
mées sont également effectués
en régie interne
. Sur les équipements de chaufferie divers (distribu
tion,
circulation…
) la m
aintenance est curative.
LE CONSEIL DE L EXPERT
« U
ne chau
dière bien entreten
ue consomme jusqu'à 15%
de
moins et est sujette à moins de pan
nes. »
Concernant l’entretien des ventilo-con
vecteurs, le contrôle des m
oteurs et
le nettoyage des filtres est systématique (annuel).
Enfin l’entretien du
parc d’éclairage est assuré par les services techniques sur
place.
En cas de panne, un technicien d’astreinte 24H
/24 et 7J/7
intervient sur place.
Il peut également intervenir à distance sur la G
TC depuis un
ordinateur
portable via une liaison téléphon
ique.
Le m
énage est réalisé tous les soirs par 3 person
nes de 17h30 à 19h30 enviro
n.
EXEMPLE 52
Audit é
nerg
étique b
âtim
ent
- R
apport
typ
e -
Juin
2011
95
4.2.4) Synthèse des atou
ts et dysfon
ctionnem
ents
du bâtiment
Citer les différents points forts dé
jà existants en faveur d’une utilisation
ratio
nnelle de l’énergie.
Énum
érer les élém
ents sur lesquels l’étud
e do
it se con
centrer :
- Exem
ple : amélioration de
s co
efficients thermiques, lim
itation de
s po
nts
thermiques
Nb : Les valeurs m
inimales de la RT existant par élém
ent figurent en annexe B
Les inconvénients majeurs du bâtim
ent en termes énergétiques résident dans
sa compacité très faible, la q
uasi-inexistence d
’isolation
et son
mode
d’utilisation
: grande
interm
ittence
des
locaux
de
par
la vocation
d’enseignement et de créatio
n artistiq
ue.
Ses principaux atouts, ou
tre son caractère esthétique et fonctio
nnel, résident
dans de grande
s surfaces vitrées qui permettent un excellent accès à la
lumière naturelle sur la plup
art de
s locaux
, et un accès généralisé à la
ventilatio
n naturelle par ouverture facile des portes et fenêtres.
LE CONSEIL DE L EXPERT
« Cet atout sur le plan de l’éclairage va toutefois de pair avec
une
baisse
des perform
ances
énergé
tiques (absence de
protection solaire pour l’été par exemple). »
En résum
é, de par l’âge du bâtim
ent, son mode con
structif et la qualité
de
ses ouvrants, les efforts d’étud
e et de travaux devront se co
ncentrer sur
l’amélioration
des co
efficients thermiques de
s diffé
rents élém
ents de
l’envelop
pe.
Un bâtiment bien isolé est un bâtiment qu
i met en œuvre des isolants
perform
ants bien po
sés et qui est bien étanche à l’air : les calories ne do
ivent
pas s’échapp
er par des entrées d’air parasites. Le bu
t po
ur le bâtiment va
être d’assurer l’étanchéité à l’air et à l’eau des jonctio
ns, dans le but d’éviter
toute déperdition
énergétique supplém
entaire.
Des points fo
rts existent déjà en
faveur d'une utilisation rationnelle
de l'énergie :
• un
e petite part (20%
) de
s luminaires haute
perform
ance co
nstitués
d’éclairages par
tubes
fluorescents à
haut rend
ement
sur
ballasts
électron
iques ou lampes fluo-compactes,
• un
zonage correct des allumages des lum
inaires, par pièces (en cours de
réalisation),
• une cascade automatique des chaud
ières en fo
nctio
n des besoins, des lois
d'eau en fon
ction de la température extérieure sur la boucle primaire et
sur chacun des départs de réseau, avec une fonctio
n de réduit en dehors
des heures d'ouverture,
• de
s écrans plats généralisés sur tous les postes inform
atiques : à titre
d'exem
ple, la co
nsommation moyenne d'un écran cathodiqu
e de 15" est
évaluée à 80
watts alors que celle d'un écran LC
D est de seulem
ent 15
watts; l'écono
mie pon
ctuelle sur 100 postes s'élève ainsi à 6,5 kW, ce qui
représente une écono
mie annuelle pour 220 jo
urs d'activité
sur 8 heures
de 11 MW
h par an (800 €TTC au tarif actuel d
e l'électricité),
• des chasses d'eau do
uble com
mande sur un tie
rs des installatio
ns environ
.
EXEMPLE 53
Audit é
nerg
étique b
âtim
ent
- R
apport
typ
e -
Juin
2011
96
5 - A
nalyse des con
sommations
5.1 - Les consom
mations de chauffage
985.1.1) Analyse des factures des consommations réelles
985.1.2) M
odélisation énergétique du bâtim
ent
100
5.2 - Con
sommations d’électricités
105
5.2.1) Analyse des factures des consommations d’électricité
105
5.2.2) Analyse tarifaire
109
5.2.3) Analyse des mesures électriques
111
5.3 - Con
sommations d’eau
114
5.4 - Synthèse
115
5.4.1) Récapitulatif des consom
mations et des dépenses du bâtiment
115
5.4.2) Étiquette énergétique du bâtim
ent
117
Audit é
nerg
étique b
âtim
ent
- R
apport
typ
e -
Juin
2011
Sur la base des relevés de consommations réelles (payées), ce chapitre
analyse dans le détail les consommations énergétiques du site :
• Consom
mations de chauffage et d’eau chaude
.• Consom
mations d’électricité.
• Consom
mations d’eau.
Les do
nnées énergétiqu
es (gaz, électricité, fioul, …
) sont exp
rimées sauf
stipulation contraire en énergie finale, c’est à dire celles relevées au compteur.
Les consom
mations énergétiques sont étudiées sur les 3 dernières années si
possible (si tou
tes les factures ont été fo
urnies). Dans le cas con
traire l’analyse
est difficile car il n’y a pas de réelle stabilisation.
Si des m
esures spécifiques on
t été effectuées, elles seront aussi analysées dans
cette partie, par exemple les mesures de consom
mations électriques.
On modélisera ensuite le bâtiment en faisant un calcul de co
nsommations
théo
riques en explicitant la m
étho
de utilisée.
97
ZO
OM
6M
ET
HO
DE
S D
E C
AL
CU
L
DE
SC
ON
SO
MM
AT
ION
SOn peu
t faire appel à différentes méthodes de calcul des consom-
mations, chacune avec son cham
p d’application.
Afin de définir les économies d’énergie en
visageables dan
s le cad
rede l'audit, il n'est pas possible de s'ap
puyer sur des m
éthodes
conventionnelles car il faut prendre en compte et sim
uler les
consommations dan
s les conditions réelles du bâtim
ent.
Selon la co
mplexité du bâtim
ent (nombre de zo
nes thermiques,
taille, usages,..) et le degré de précision qu'on souhaite atteindre on
s'ap
puiera sur des m
éthodes de calcul statiques au pas de temps
annuel, m
ensuel , décad
aire, voir horaire ou des m
éthodes de calcul
dynam
ique toujours au pas de temps horaire.
On peu
t se rep
orter au
guide AIC
VF "Calcul Prévisionnel des
Consommations" pour un inven
taire de ces méthodes et des for-
mules et algorithmes associés.
En deh
ors des outils de simulation thermique dynam
ique déjà évo-
qués, il ex
iste peu
de logiciel commercial déd
ié à l'audit énergé
-tique. L'ADEME propose, dan
s le cad
re des form
ations qu'elle
organ
ise, l'outil Mediadem
e qui permet de traiter tous les bâti-
men
ts en chau
ffage mais pas les bâtim
ents clim
atisés.
Audit é
nerg
étique b
âtim
ent
- R
apport
typ
e -
Juin
2011
98
5.1 - Les consommations de chauffage
5.1.1) Analyse des factures des con
sommations
réelles
Donner :
• Le type d’énergie utilisée po
ur chauffer le bâtiment.
• Le fo
urnisseur s’il y a lieu.
• Le type de con
trat s’il y a lieu.
Faire un tableau récapitu
lant les consom
mations sur les années étudiées
(3 au minimum
con
seillé).
Étud
ier l’évolutio
n des consom
mations et des coûts sur les années étudiées.
Établir des ratios et les comparer avec des ratios généralement rencon
trés dans
le mêm
e type de bâtim
ent.
Faire une synthèse de l’analyse.
■Relevé
Les consommations de chauffage sont exclusivement couvertes par le gaz.
L’abonn
ement souscrit est un tarif B2S, ce qu
i est le tarif adapté à cette
gamme de chaufferie.
La con
sommation annuelle de gaz du
bâtiment se situ
e entre 1 200 000 et
1 450 000 kW
hpcs selon
les années et la rigueur des hivers. La m
oyenne des
trois dernières années est de 1 350 000 kW
hpcs. (cf. graphique ci-d
essous).
Un prem
ier ratio
de consom
mation de chauffage donne 172 kW
hef/m
²SHON/an.
EXEMPLE 54
Fournisseur
GDF
Tarif
B2S
Puissance souscrite
-
Tabl
eau
21 :
Car
acté
ristiq
ues
du c
ontrat
sou
scrit
pour
la fo
urni
ture
de
gaz
02004
2005
2006
4000
8000
12000
16000
20000
+18%
02004
2005
2006
300
600
900
1200
1500
1800
+1%
Figu
re 4
0 :
Cons
omm
atio
n de
cha
uffa
ge (ga
uche
) et
coû
t de
chau
ffage
(dr
oite
) po
ur 2
004/
2006
ZO
OM
7U
NIT
ES
UT
ILIS
EE
S
PO
UR
LA
CO
NS
OM
MA
TIO
N
EN
ER
GE
TIQ
UE
• Sur les factures, les consommations de gaz naturel sont le plus
souvent men
tionnées en
kW
h PCS ou en m
3 . Elles sont converties
en kW
h PCI en
les multipliant par un facteur 0,9.
• Les consommations de propane sont men
tionnées en
tonnes. Elles
sont co
nverties en
kW
h PCI en
les m
ultipliant par un facteur
1380
0.
Audit é
nerg
étique b
âtim
ent
- R
apport
typ
e -
Juin
2011
99
La répartition m
ensuelle des consommations est la suivan
te :
■Ratios
Les ratio
s (Figure 42) no
us permettent de visualiser le
s consom
mations en
fonctio
n des degrés jo
urs de l’année et de la surface chauffée. O
n ob
serve
une stabilité en 2005/2006, avec un ratio de 102 kW
h/DJU. Parallèlement, le
ratio
moyen de consom
mation par mètre carré fluctue (irrégularité en fourniture
de propane) entre 114 et 158 kW
h/m², avec une m
oyenne de134 kW
h/m².
En résumé pour les consommations de chau
ffage :
• Consommation annuelle m
oyenne
de
chau
ffage
: 1
350
000
kWhpcs,ef/an
• Coût an
nuel TTC : 46
000
€TTC/an
• Coût an
nuel au m
2: 33 €TTC/m
2 /an
• Prix moyen
du kW
h : 0,03
4 €/ k
Whpcs,ef
• Émission Gaz à Effet de Serre : 27
8 tonnes CO2/an
EXEMPLE 54
02004
kW
h/m
2
2005
2006
20
40
60
80
100
120
140
160
180
kW
h/D
J
ou k
Wh/m
2
DJU
1700
1800
1900
2000
2100
2200
2300
2400
DJU
kW
h/D
J
Figu
re 4
2 :
Ratio
s de
con
som
mat
ion
2004
/200
6
0
50000
100000
150000
200000
250000
300000
Août
Sept.
Oct
.N
ov.
Déc.
Janv.
Fév.
Mar
sA
vril
Mai
Juin
Juill
et
Figu
re 4
1 :
Cons
omm
atio
n an
nuelle ty
pe
Audit é
nerg
étique b
âtim
ent
- R
apport
typ
e -
Juin
2011
100
5.1.2) M
odélisatio
n énergétique du bâtim
ent
■Rappel des hypothèses
Rappeler ici l’ensemble des hypothèses émises
dan
s le rapport :
• Don
nées clim
atiques :
- Caractéristiques des parois de déperdition
s, - surfaces,
- caractéristiq
ues thermiques.
• Autres hypo
thèses :
- Renou
vellement d’air,
- température des lo
caux non
chauffés,
- coefficient d’interm
ittence,
- rend
ement glob
al des installatio
ns therm
iques,
- métho
de de calcul utilisée (justificatio
n du
cho
ix).
■Donnée
s clim
atiques
■Caractéristiques des parois de dép
erditions
EXEMPLE 55
Dép
artemen
tAlpes M
aritim
es (06)
Zone
H3
Température extérieur
de base hiver
-2°C
Altitude
0 m
Station m
étéo
rologique
Nice
DJU
(base 18°C
)1 40
6 (valeu
r tren
tenaire, 1
eroct. - 31 mai)
DJU
(base 20°C
)1 50
4 (m
ajoration 7%)
Surfaces (m
2 )Coefficien
t thermique
[W/(m².K)]
Murs
Partie basse
7 57
61,46
6
Murs
Reh
ausse
1 93
02,10
3
Vitrages
2 72
05,5
Toitures
6 17
00,82
9
Plancher bas
2 50
02,32
1
Tabl
eau
22 :
Car
acté
ristiq
ues
des
paro
is
Audit é
nerg
étique b
âtim
ent
- R
apport
typ
e -
Juin
2011
101
■Autres hypothèses
Ren
ouvellemen
t d'air
Cette grand
eur est très difficile à estim
er, car elle dépend de
nombreux
facteurs et no
tamment :
• le renouvellement d’air glob
al dans les cham
bres (variable selon
la vite
sse
de sou
fflage ajustable par les utilisateurs au niveau des unité
s term
inales),
• le taux d’occupation de l’hô
tel,
• les entrées d’air parasites (fuites),
• l’ouverture des ouvrants par les occupants,
• …
Le taux de renou
vellement d’air assuré par une ventilation mécanique classique
est p
roche de 0,7 vol/h. Les infiltrations parasites étant significatives au niveau de
l’Hôtel X et le reno
uvellement d
’air étant assuré par de nom
breuses CTA
à haut
débit, no
us avons retenu une valeur m
oyenne de 0,8 vol/h.
Ren
ouvellemen
t d’air : 0.8 vol / h
Température des lo
caux non chau
ffés
Dans
le calcul de
s dé
perditions du
bâtiment,
nous avons co
nsidéré
uniquement les pertes therm
iques avec l’extérieur, et non
pas les déperdition
sentre les cham
bres, salons et autres pièces clim
atisées et les locaux
non
chauffés, comme si la tem
pérature y régnant était identiq
ue. C
es volumes «
techniques », qui restent dérisoires par rapport au volum
e total, sont don
cinclus dans le volum
e total chauffé/rafraîchi.
Cette hypothèse n’a pas d’influence sur le résultat de l’estim
ation de
sdéperditions de l’hôtel et paraît dans tous les cas raisonn
able, au vu de la
situation de ces lo
caux au cœ
ur m
ême du
bâtiment et de leur faible volum
eglob
al.
Coefficien
t d’in
term
ittence
L’interm
ittence théo
riqu
e du
chauffage et du
rafraîchissem
ent de
s locaux
constitue un
autre param
ètre d
élicat à d
éterminer. Les paramètres de
régulatio
n sont probablem
ent très variables d’une zon
e à l’autre du bâtim
ent,
les usages et activité
s étant variés (cham
bres, cuisines, salles de réceptio
n ou
de restauration, bureaux, m
agasins, ateliers…).
Nous retenons un co
efficient proche de
1, caractéristique d’un niveau de
chauffage/rafraîchissem
ent « généreux » du bâtim
ent et de périod
es de rédu
itrestreintes.
Coefficien
t d’in
term
ittence : 0,98
Ren
dem
ent global des in
stallations
Rendement d’exploitatio
n :
Kex
= 0,9
Rendement de distribution :
Kd= 0,95
Rendement de régulation :
Kr= 0,95
Rendement d’ém
ission
:Kém= 0,95
Soit le rendement global d
es installatio
ns :
Kg = K
exx Kdx Krx Kem
= 77%
Dép
erditions par ponts thermiques
L’isolation des parois extérieures étant quasi-in
existante, les pertes par pon
tsthermiques (liaisons planchers – murs extérieurs ; liaison
s menuiseries – murs
extérieurs) on
t été négligées devant les déperdition
s par les parois. En effet,
dans ce type de cas, le calcul d
émontre qu’elles ne représentent que 1 à 2%
des pertes globales.
EXEMPLE 55
Audit é
nerg
étique b
âtim
ent
- R
apport
typ
e -
Juin
2011
102
■Calcul d
es dép
erditions du bâtim
ent
Détailler la répartition des déperditions therm
iques selon les po
stes
de dé
perditions (m
urs,
fenêtres, reno
uvellement
d’air,
ponts
thermiques, planchers, toitu
res…
)
■Dép
erditions thermiques du bâtim
ent
À p
artir de
l’ensem
ble
des hypo
thèses form
ulées dans le
paragraphe
précédent, no
us avons déterminé le coe
fficient G du bâtim
ent (cf. A
nnexe 2).
Ce coefficient représente les pertes therm
iques du
bâtiment à travers son
enveloppe.
Hôtel X
XX
G = 0,370
W/(m
3 .K)
Les puissances nécessaires dan
s les conditions extérieu
res de base
(chau
ffage seul), sont les suivan
tes :
• Pertes par les parois :
632 kW
• Pertes par ventilation :
860 kW
• Coefficient de surpuissance :
1,2
• Pu
issance générateur :
1412 kW.
Sur cette base, le besoin therm
ique permettant d'assurer, sans aucun appo
rtgratuit, une température intérieure de 19°C
pou
r la tem
pérature de base de
-7°C
s'élève à 97 kW
.
EXEMPLE 56
Audit é
nerg
étique b
âtim
ent
- R
apport
typ
e -
Juin
2011
103
■Calcul d
es consommations théo
riques de chau
ffage
Donn
er les
calculs
effectués
pour obtenir les
consommations
théo
riques.
Une annexe peut être ajoutée po
ur dé
tailler les
calculs
deconsommations théoriques.
Donner la répartition des consommations par poste de déperditions
(murs, vitrage, toiture, …
).
Comparer les co
nsommations théoriqu
es avec les co
nsommations
réelles.
■Consommations théo
riques de chau
ffage
Les consommations de chau
ffage (hiver)sont calculées sur les
bases suivan
tes :
• Chauffage : 1 504 DJU (base 20°C),
• Coe
fficient d’interm
ittence : 0,98.
Consommation annuelle : C (kW
h utiles)
= 24 x G x Vbât x DJU
x 0,001
x in
term
ittence
+ pertes ventilation
L’été, le rafraîchissem
ent de l’air nécessite
l’appo
rt de « frigories », m
ais aussi
de « calories » dans la dernière phase du
processus (voir note de calcul en
Annexe 5).
Ainsi, les co
nsommations de « chauffage » se dé
roulent tout au long de
l’année.
La con
sommation de chauffage
annuelle théorique (besoins de chaleur hiver
+ été) pour l’ensemble de l’H
ôtel X
est (cf. Annexe 3) :
C = 4 560
MW
hutiles/an
dont été 2139 MW
h utiles
(Pertes produ
ction distributio
n exclues)
Ceci co
rrespo
nd, en tenant compte de
s pertes liées aux
rende
ments de
produ
ction et de distribu
tion, à la co
nsommation en électricité suivante
dédiée aux besoins de chaleur:
Célectricité= 1 600
MW
hélec/an
EXEMPLE 57
Audit é
nerg
étique b
âtim
ent
- R
apport
typ
e -
Juin
2011
104
Les co
nsommations de rafraîchissemen
tsont calculées sur les
bases suivan
tes :
• Caractéristiques de l’air intérieur : 21°C et 50% d’hum
idité
relative,
• 2520 heures de fo
nctio
nnem
ent des installatio
ns (d
e mi-juin à fin septembre
environ).
La con
sommation de rafraîchissem
entannuelle théorique pour l’ensemble
de l’H
ôtel X
est (cf. Annexe 3et Annexe 5) :
C = 7 589
MW
hutiles/an
(Pertes prod
uctio
n distributio
n exclues)
Ceci co
rrespo
nd, en tenant compte de
s pertes liées aux
rende
ments de
produ
ction et de distribu
tion, à la co
nsommation en électricité suivante
dédiée aux besoins de froid:
Célectricité= 2 661 M
Whélec/an
Les consommations et ratios an
nuels estimés pour la clim
atisation
de l’H
ôtel X
sont résumés dan
s le tableau
ci-dessous :
La con
cordance entre les consom
mations estimées et les consom
mations «
réelles »
est bonn
e, avec un
écart proche de
1%, q
ue l’on co
nsidère les
consom
mations de chauffage ou de clim
atisation.
L’écart minime résidu
el peut être expliqué par les trois facteurs conjugués
suivants :
•incertitu
de quant à l’exactitud
e de nos calculs,
•incertitu
de quant à la fiabilité des relevés de compteurs de chaleur,
• incertitud
e qu
ant à la concordance du périmètre concerné entre nos
estim
ations et les consom
mations réelles (H
ôtel de X à proprem
ent parlé,
Hôtel + grand
e cave…).
En m
arge du reno
uvellement d’air nécessitant une quantité
d’énergie très
significative, les principaux postes de déperditio
ns con
cernent en parts égales
(22%
) :
• les vitrages et po
rtes du fait de l’absence de do
uble vitrage et de
la
significative perm
éabilité des fenêtres et persiennes m
étalliques,
• les murs extérieurs du fait de l’absence d’isolation.
Ces postes constituent les principales voies d’amélioratio
nen termes de
performances thermiques du
bâti.
EXEMPLE 57
Figu
re 4
3 :
Répa
rtiti
on d
es c
onso
mm
atio
ns d
e ch
auffa
ge (hi
ver) p
ar p
oste
:
VIT
RA
GES /
PO
RT
ES
PLA
NC
HER
S
VEN
TIL
AT
ION
TO
ITU
RE
MU
RS
43%
6%
22%
22%
7%
Consommation annuelle
Ratio annuel
kWh utiles
kWhélec
kWhutiles/m²
kWhélec/m
²
Chauffage
4 560 000
1 600 000
165
58
Rafraîchissem
ent
7 583 000
2 661 000
275
96
TOTAL Clim
atisation
12 143
000
4 26
1 00
044
015
4
Audit é
nerg
étique b
âtim
ent
- R
apport
typ
e -
Juin
2011
105
5.2 - Con
sommations d’électricité
5.2.1) Analyse des factures des con
sommations
d’électricité
Définir les po
stes de consom
mation d’électricité
.Donner :
• Le fo
urnisseur
• Le type de contrat et ses caractéristiques
• Le nombre d’années pour lesqu
elles les consommations d’électricité ont
été fournies.
Faire un
bilan des consommations sur les ann
ées étud
iées (3 au m
inimum
conseillé).
Étud
ier l’évolutio
n des consom
mations et des coûts sur les années étudiées.
Étud
ier la répartition entre les différents po
stes de consommations.
Analyse les répartition
s annuelles des consommations.
■Gén
éralités
Les
consommations électriques
couvrent l’ensem
ble
des
besoins
énergétiq
ues ho
rs chauffage : éclairage, ventilation, inform
atique, eau chaud
esanitaire, m
achines ou
tils…
Le tarif souscrit est un tarif Vert 432,2 kVA
.
Les consom
mations d’électricité (feuillets de gestion) nous ont été fo
urnies
pour 5 années entiè
res : 2003, 2004, 2005, 2006 et 2007.
EXEMPLE 58
Tabl
eau
23 :
Car
acté
ristiq
ues
du c
ontrat
sou
scrit
pou
r l'é
lect
ricité
Fournisseur
EDF
Tarif
Vert Lon
gues utilisation
Puissance Réd
uite
432,2 kW
Heu
res creu
ses
22h3
0 - 06h30
Pointe
Heu
res
Pleines
Hiver (HPH)
Heu
res
Creuses
Hiver (HCH)
Heu
res
Pleines
Été (HPE)
Heu
res
Creuses
Été (HCE)
Puissance
souscrite
100
480
620
620
620
Audit é
nerg
étique b
âtim
ent
- R
apport
typ
e -
Juin
2011
106
■État des consommations
Analyse générale
Le
tableau
ci-dessous résume
les co
nsommations an
nuelle
s pour les 5
année
s de
facturation étudiées :
Ces con
sommations son
t très stables : variation glob
ale de - 0,02%
de 2003 à 2007.
La consommation moyenne sur ces 5 ann
ées est de
1 610
MW
hélec, correspo
ndant à un
ratio de
consom
mation de 113 kW
hélec
/ m²habitable ou
94 kW
hélec/m
²chauffé environ
.
On observe par ailleu
rs les tendan
ces suivan
tes :
• une diminution des consom
mations en po
inte,
• une tend
ance à la hausse po
ur ce qui est des con
sommations en heures pleines,
• une tend
ance stable po
ur ce qui est des consom
mations en heures creuses.
EXEMPLE 58
Tabl
eau
24 :
Con
som
mat
ions
ann
uelle
s po
ur le
s 5
anné
es é
tudi
ées
Pointe
(kW
h)
Heu
res
Pleines
(kW
h)
Heu
res
Creuses
(kW
h)
Heu
res
Total
(kW
h)
Variation
2003
20 254
626 787
936 65
41 58
3 995
-
2004
27 262
666 325
963 70
81 65
7 285
+4,6%
2005
36 566
715 785
928 33
11 68
0 682
+1,4%
2006
28 171
615 358
903 33
01 54
6 859
- 8,0
2007
18 797
638 952
925 93
21 58
3 681
+2,4%
Moyen
ne
26 210
652 641
931 59
11 61
0 500
02004
2005
2006
40
80
120
160
20
60
100
140
+15%
02004
2005
2006
4000
8000
12000
16000
+12%
Figu
re 4
4 :
Cons
omm
atio
n d'
élec
tricité
(ga
uche
) et
fact
ure
d'élec
tricité
en
euro
(dr
oite
) po
ur 2
004/
2006
Exemple d’histogram
me pouvant illustrer
l’évolution des consommations
Audit é
nerg
étique b
âtim
ent
- R
apport
typ
e -
Juin
2011
107
■Rép
artition par usages
Les co
nsommations d’électricité co
llectives sont déd
iées au
xusages suivan
ts :
• chauffage de base,
• produ
ction d’EC
S,• ascenseurs,
• éclairage de
s co
mmun
s, garages,
terrasses,
voies,
jardins,
piscine…
et
équipements divers (portails garages, pom
pes piscine…
),• fonctio
nnem
ent de la VMC.
D’après
nos
estimations, la répartition des
consommations
électriques communes par usages, à l’échelle de la résiden
ce prise
dan
s son in
tégralité, est la suivan
te :
Le
principal
poste
deco
nsommation
électrique
concerne
largem
ent
lechauffage de base, à hauteur de
62%. Vient ensuite
dans un
elarge part la produ
ction d’Eau
Chaud
e Sanitaire
(25%
),l’éclairage des commun
s et les
équipements divers po
ur près
de 10
%, pu
is les
ascenseurs
(plus de 2%) et enfin, à la m
arge,
la VMC (<1%
).
■Analyse détaillée
La consommation électrique type sur une an
née
est la suivan
te :
La consom
mation et la tarificatio
n électrique est divisée en Heures Creuses
et Pleines, saison Été et H
iver, (HCE, H
PE, H
CH, H
PH).
EXEMPLE 59
Figu
re 4
5 :
Répa
rtiti
ons
des
cons
omm
a-tio
ns é
lect
rique
s co
llect
ives
par
usa
ges
Figu
re 4
6 :
Cons
omm
atio
n élec
triq
ue ty
pe a
nnue
lle
Figu
re 4
7 :
Répa
rtiti
on d
e la
tarif
icat
ion
élec
triq
ue a
nnue
lle
VM
C
ÉC
LA
IRA
GE E
T D
IVER
S
ASC
EN
SEU
RS
CH
AFFA
GE B
ASE
EC
S
62,1
%
25,4
%
9,5
%
2,5
%
0,6
%
0
4 000
8 000
12 000
16 000
20 000
20 000
kW
h
2 000
6 000
10 000
14 000
18 000
Janv.
Fév.
Mars
Avril
Mai
Juin
Juillet
Août
Sept.
Oct.
Nov.
Déc.
Audit é
nerg
étique b
âtim
ent
- R
apport
typ
e -
Juin
2011
108
Il est intéressant d’étud
ier la répartition de
s co
nsommations suivant les
différentes tranches ho
raires.
■Analyse de la rép
artition annuelle de la consommation
On peu
t distingu
er deu
x périodes :
• Fo
rte consommation : c’est la période d’utilisation du
bâtiment avec une
courbe non
linéaire qui « su
it » l’hiver et qui se décompo
se en :
- une part fixe d’enviro
n 12 000 kW
h/mois (inform
atique, outillage, éclairage
minimum
…).
- un
e part variable de
0 à 18 00
0-12
000
kW
h = 6 000
kW
h/mois qui
correspo
nd au fil de l’hiver aux
consommations propres de l’éclairage
artificiel et de la chaufferie.
• Faible con
sommation : période de juillet/aoû
t/septem
brelorsque le bâtiment
est totalement ferm
é ou
exploité
uniquem
ent par le personnel. O
n parle
alors de talon de consom
mation ou
de consom
mation résidu
elle.
Dans
le
cas
présent,
ce
talon
de
consommation
correspo
ndvraisemblablement à la veille des app
areils électroménagers, l’éclairage de
secours et la produ
ction d’EC
S (cf. 6.f aud
it des habitudes de con
sommation
électriques).
EXEMPLE 59
Figu
re 4
8 :
Cons
omm
atio
n élec
triq
ue a
nnue
lle ty
pe d
u bâ
timen
t
HPH
HCH
HPE
HCE
Rép
artition annuelle
45%
11%
35%
9%
Rép
artition H
iver / Été
56%
44%
Coût moyen
du kW
h (Cts €)
14,3
6,3
HP
HC
Rép
artition heu
res
Pleines/Creuses
80%
20%
Tabl
eau
25 :
Ana
lyse
des
rép
artit
ions
des
con
som
mat
ions
sui
vant
les
diffé
rent
es tr
anch
es h
orai
res
Audit é
nerg
étique b
âtim
ent
- R
apport
typ
e -
Juin
2011
109
5.2.2) Analyse tarifaire
Lorsqu
’un
surcoût a
été
détecté
dans l’analyse de
s factures
d’électricité, il est nécessaire d’étudier les autres contrats existants
qui permettraient de diminuer les surcoûts.
Exemple de surcoût possible :
• dépassem
ent de puissance sou
scrite,
• ém
ission d’énergie réactive,
• paiement en retard,
• contrat no
n adapté à l’utilisatio
n du
bâtiment
L’analyse tarifaire, vise, à partir des consom
mations en électricité
prises sur
une année « type », à vérifier la bonne adéquatio
n du
tarif (Vert, Jaune…
), de
l’option tarifaire (C
ourtes, M
oyennes, Lo
ngues Utilisations) et de la puissance
souscrite
avec les besoins du
site
.Cette analyse a été effectuée po
ur l’abon
nement de la résidence Y, sur la base
des co
nsommations des ann
ées 20
05, 200
6 et 200
7 et des derniers tarifs
connus (en date du
16 août 2007).
En 2005, en 2006, com
me en 2007, le poids des dépassements des puissances
souscrite
s sur la facturation annuelle globale est significatif :
Les dé
passem
ents surviennent exclusivement du
rant les m
ois d’hiver, e
tconcernent les puissances de Po
inte, H
eures Pleines et H
eures Creuses.
EXEMPLE 60
Dép
assemen
tP
Dép
assemen
tHPH
Dép
assemen
tHCH
Impact
finan
cier
2005
228 kW
308 kW
535 kW
22 520 €TTC
Soit 15%
de la facture annuelle
2006
105 kW
333 kW
384 kW
11 211 €TTC
Soit 9%
de la facture annuelle
2007
0 kW
349 kW
448 kW
11 830€TTC
Soit 9%
de la facture annuelle
Tabl
eau
26 :
Ana
lyse
des
dép
asse
men
ts d
e pu
issan
ce s
ur le
s 3
anné
es é
tudi
ées
Audit é
nerg
étique b
âtim
ent
- R
apport
typ
e -
Juin
2011
110
Le tarif (Vert) et l’option tarifaire (LU) sont adaptés aux
besoins et le
s plus avantageux en termes de facturation
annuelle (cf. tarif Jaune LU
).
Rem
arquon
s que la p
artie la plus significative de ces
dépassem
ents correspon
d aux Heures Creuses (22h-6h),
donc période de chauffage de l’Eau Chaude Sanitaire.
Les consom
mations en EC
S s’élèvent aujourd’hui à 5000
m3 /an d
’après les relevés fou
rnis, soit
14 m
3 /jour e
nmoyenne.
Or, la capacité to
tale de prod
uctio
n en ECS est aujou
rd’hui
35 m
3environ po
ur les 2 installatio
ns cum
ulées (incertitude
quant
au no
mbre
de ballons effectivem
ent
isolés
aujourd’hui), ce qui est largem
ent surdimension
né par
rapport aux besoins : une capacité de 20 m
3apparaît
comme tout à fait suffisante (absorption des po
intes à
prendre en com
pte).
2 ballons supplémen
taires
peuvent do
nc être isolés
dans chacune des sou
s-stations, ce qui ram
ène la capacité
de production en ECS à 25 m
3 , et se traduira par une
significative écon
omie en électricité durant les heures
creuses, accompagnée d’une limitatio
n des dépassem
ents à
ce niveau.
La lecture des facturations actuelles po
usserait à revoir les
puissances sou
scrites po
ur limiter la part impo
rtante des
dépassem
ents.
Toutefois,
compte-tenu
des
recommandatio
ns de mesures d’op
timisation
sur
lechauffage (cf. § 6.2 : changement des ém
etteurs et m
ise en
place d’une meilleure régulatio
n) et sur la production d’EC
S(réductio
n de la production), nou
s précon
ison
s d’attendre
la m
esure de l’impact de ces actio
ns, avant de renégocier
avec E
DF
les paramètres de p
uissance sou
scrite (les
mod
ificatio
ns de paramétrage engagent dans la durée).
Les résultats de la sim
ulation tarifaire (tarifs en date du 16 ao
ût 2007) sont les suivants :
• Base de consommations = année
200
5
• Base de consommations = année
200
6
• Base de consommations = année
200
7
EXEMPLE 60
Tabl
eau
27 :
Sim
ulat
ion
tarif
aire
sur
les
3 an
nées
étu
diée
s
Vert LU
Jaune LU
(€TTC)
P(kW
)HPH
(kW
)HCH
(kW
)HPE
(kW
)HCE
(kW
)P Réd
uite
(kW
)Facturation
annuelle
Dont
dép
assemen
ts
Situation
actuelle
100
480
620
620
620
432
131 63
420 998 €
132 786
Proposition
200
640
780
550
550
543
118 72
5-
137 219
Vert LU
Jaune LU
(€TTC)
P(kW
)HPH
(kW
)HCH
(kW
)HPE
(kW
)HCE
(kW
)P Réd
uite
(kW
)Facturation
annuelle
Dont
dép
assemen
ts
Situation
actuelle
100
480
620
620
620
432
119 42
515 955
123 342
Proposition
180
620
780
550
550
530
110 55
2-
127 109
Vert LU
Jaune LU
(€TTC)
P(kW
)HPH
(kW
)HCH
(kW
)HPE
(kW
)HCE
(kW
)P Réd
uite
(kW
)Facturation
annuelle
Dont
dép
assemen
ts
Situation
actuelle
100
480
620
620
620
432
117 317
13 514
124 25
0
Proposition
100
620
790
520
520
507
109 277
-125 79
0
Audit é
nerg
étique b
âtim
ent
- R
apport
typ
e -
Juin
2011
111
5.2.3) Analyse des m
esures électriq
ues
Si des m
esures électriques ont été effectuées sur le bâtiment,
leur analyse permet de mieux com
prendre les consom
mations d’électricité
et leurs répartitions.
Des pistes po
ur diminuer les consom
mations son
t do
nc plus faciles à prop
oser.
Analyse des m
esures
■Résultat des m
esures électriques
Le résultat des m
esures de puissance au gén
éral entre le 26 avril et le 7 m
ai amèn
e les
conclusions suivan
tes :
• L’équilibrage des phases est bo
n.• Le talon
de consom
mation s’élève à environ 5 kW
.• La puissance m
oyenne d’un jour ouvré traditio
nnel de printemps s’élève à 35 - 40 kW.
• Le facteur de puissance révèle un prob
lème: le
cosinus Phi m
oyen est très mauvais (environ 0,3,
voir graphique ci con
tre).
EXEMPLE 61
Figu
re 4
9 :
Mes
ure
du fa
cteu
r de
pui
ssan
ce
LE CONSEIL DE L EXPERT
« A
fin de reméd
ier à ce problème,
nous préco
nisons l’installation d
’un
conden
sateur de correction de facteu
rde puissance. »
■Consommations spécifiques
Inventaire
des postes de
consommation
électrique :
• Inform
atique (po
stes fixes + portables).
• Électrom
énager (frigo, m
achines à café, distributeurs
boissons,..).
• Éclairage.
• Éclairage sécurité.
• Prod
uctio
n EC
S.• V
MC.
• Chaufferie (circulateurs, brûleurs…).
• Chauffage électrique complém
entaire.
• Appareillages spécifiques :
- spots plateaux, m
usique, vidéo
projecteurs,
- machines outils, com
presseurs, process.
• Con
sommations propres au gardien.
Audit é
nerg
étique b
âtim
ent
- R
apport
typ
e -
Juin
2011
112
■Étude des m
esures électriques spécifiques
Mesures sur l’atelier bois
La con
sommation électrique en inoccupatio
n est parfaitement nulle.
On remarqu
e bien les heures pend
ant lesquelles cet atelier est utilisé, la
consommation d’éclairage varie en fo
nctio
n du
nom
bre de ram
pes allumées,
soit 1700 W
, soit 800 W. (9 ou
4 W
/m²).
Il est po
ssible que certains cours aient eu lieu sans que l’éclairage fo
nctio
nne.
On no
te la présence de puissance réactive négative de l’ordre de 250 VA
R.
Mesures sur l’atelier d’art n°2
On peut faire les m
êmes constats que précéde
mment. La consommation
d’éclairage varie en fonction du
nombre de ram
pes allumées, soit 500
0 W,
soit 250
0 W
(15
ou 7W
/m²). La puissance réactive cette fois est très
impo
rtante, de l’ordre de 2700 VAR, et po
sitive.
REMARQUE : 7 W
/m2correspond à un éclairage très faible.
Mesures sur le ballon d’ECS grande capacité (lab
o photo)
Le ballon de 500 litres est alim
enté par trois épingles de puissance unitaire
1500 W
. Il distribue un réseau bou
clé. La régulatio
n est de type tout ou rien.
Il n’y a pas de relais Heures Creuses. O
n remarque que les cycles de chauffe son
tininterrom
pus à la fréquence suivante : 15 m
inutes O
N et 20 m
inutes O
FF.
Ce fonctionn
ement incessant s’explique par l’absence de calorifuge sur le
bouclage, qui refroidit ainsi en perm
anence l’eau du
ballon (voir paragraphe
« EC
S »). U
n relais H
C serait inapprop
rié dans la configuration existante.
La m
esure est effectuée à cheval sur deux périod
es : une périod
e d’occupatio
ndes locaux et une autre pendant le week-end.
La consommation annuelle peut ainsi être établie au prorata de ses deux périod
eset se mon
te à 12.500 kW
h, soit 9%
de la con
sommation électrique globale.
EXEMPLE 61
Figu
re 5
0 :
Puiss
ance
s ap
pare
nte, a
ctive
et réa
ctive
de l'
écla
irage
sur
5 jo
urs
(app
aren
te e
n VA
, ver
t ; a
ctive
en W
, bleu
; réa
ctive
en VAR
, ros
e)
Figu
re 5
1 :
Puiss
ance
s ap
pare
nte, a
ctive, e
t réa
ctive
de l'
écla
irage
sur
3 jo
urs
(app
aren
te, e
n VA
, ver
t ; a
ctive, e
n W
, bleu, réa
ctive
en VAR
, ros
e)
Audit é
nerg
étique b
âtim
ent
- R
apport
typ
e -
Juin
2011
113
■Mesures en
salle in
form
atique
On mesure bien une con
sommation résidu
elle en salle inform
atique qui sou
sentend
que tou
t ou partie des ordinateurs reste allumée.
■Puissance et consommation résiduelles
La puissance résiduelle est la pu
issance plancher, m
inimum
consommée en
perm
anence. D
’après les mesures effectuées au général, elle s’élève à 5 kW
en m
oyenne, oscillant principalement entre 3 et 6 kW.
Participent à cette puissance de façon certaine : l’éclairage de sécurité pour 500 W
(voir chapitre « éclairage »
) ; le ballon d’eau chaude de 500 litres pour 1200 W
; les
ordinateurs d
e la salle inform
atique pour 500 W
. Le reste provient des autres b
allons
ECS, des veilles inform
atiques et des appareils autonomes divers (clim
atiseur salle
archives…).
La consommation résidu
elle est celle du mois d’août : 41
00 kW
h/mois, à
répartir entre les BAES, la prod
uctio
n d’EC
S et les consom
mations propres
du con
cierge.
L’éclairage de sécurité
se compo
se de 65 BAES de marque Luminox
et de
puissance un
itaire 7W, soit une consommation perm
anente engendrée de
455W
et un
e co
nsommation
annu
elle de
40
00 kW
h (2,8% de
la
consom
mation électrique totale).
BONNE IDÉE !
Pour
réduire
la co
nsommation due
aux
BAES, il
existe
désorm
ais des éclairages de seco
urs à faible consommation,
plus économes en énergie (puissance inférieu
re à 1,6 W
),présentés en
annexe F.
Le coût unitaire d’un tel dispositif est de 60
à 70 e HT environ.
La
mise
en place de
tels éq
uipem
ents est en
outre
une
opération éligible aux Certificats d’Économie d’Énergie (C
EE).
En résumé des consommations électriques, on retiendra :
• Consommation annuelle m
oyen
ne d’électricité : 14
3 10
0 kW
hef/an
• Coût an
nuel TTC : 15
300
euro TTC /an
• Prix moyen
du kW
h : 0,10
68 €/ k
Whpcs,ef
• Émission Gaz à Effet de Serre : 14
tonnes CO2/an
• Puissance résiduelle consommée
: 5 kW
EXEMPLE 61
Figu
re 5
2 :
Cour
be d
e co
nsom
mat
ion
au g
énér
al s
ur la
pér
iode
de
mes
ure
/ m
ise e
n év
iden
ce d
'une
pui
ssan
ce p
lanc
her
Audit é
nerg
étique b
âtim
ent
- R
apport
typ
e -
Juin
2011
114
5.3 - Con
sommations d’eau
Détailler les consom
mations réelles d’eau du
bâtiment et les analyser.
Con
sommations d’eau
La consom
mation annuelle m
oyenne d’eau de l’établissement est de 710 m
3 ,soit 4 m
3 /jour ouvré. Rappo
rtée au no
mbre d’utilisateurs (fo
ison
nement 75%),
cela fait une consommation quotidienne individu
elle de 24 litres, ce qui e
stsensiblement élevé.
NB : cette consom
mation inclue celle du gardien en tant qu’habitant des lieux
(cuisine, douche…).
Fuites :
Ce co
ntrôle visuel de
s fuites d’eau a été effectué le 1er mai (bâtiment
ferm
é/gardien absent) et ne met en évidence aucune perte :
Conclusion:
En l’absence de
fuites, la co
nsommation
impo
rtante d’eau
est
due
exclusivem
ent aux appareillages sanitaires qu
i sont vétustes et non hydro-
écon
omes (voir aussi paragraphe « eau po
table sanitaire »).
Résumé :
• Consom
mation annuelle m
oyenne :
710 m
3
• Coût annuel TTC :
1700 €
EXEMPLE 62
Compteurs d’eau
san
itaire [m
3 ]Compteur
général
Sous compteur
conciergerie
Sous compteur
ancien
logemen
t
Relevés du 01/05/07 à 10h
9 43
1,10
1 460,40
1 13
4,98
Relevés du 01/05/07 à 19h
9 43
1,10
1 460,40
1 13
4,98
Tabl
eau
28 :
Relev
és d
es c
ompt
eurs
d'eau
au
01/0
5/07
Audit é
nerg
étique b
âtim
ent
- R
apport
typ
e -
Juin
2011
115
5.4 - Synthèse
Faire un bilan de l’ensemble des consom
mations énergétiques.
Comparer le ratio de co
nsommations avec les ratios de
stand
ards
existants (exemple : Stand
ard RT
2005, Stand
ard BBC, …
).Réaliser l’étiquette énergétiq
ue du bâtim
ent en précisant la m
étho
deutilisée (3CL ou
factures énergétiques).
5.4.1) Récapitulatif des con
sommations
et des dépenses
Reprendre dans un tableau synthétique l’ensemble des consom
mations
et des dépenses du
site
:
Synthèse
Récapitulatif des consommations et d
es dépenses
EXEMPLE 63
ÉLEC
TR
ICIT
É
EA
U
GA
Z N
AT
UR
EL
97%
84%
12%
4%
3%
Co
nso
mm
ati
on
Dép
en
ses
Figu
re 5
3 :
Répa
rtiti
on d
es c
onso
mm
atio
ns e
t des
dép
ense
s
Audit é
nerg
étique b
âtim
ent
- R
apport
typ
e -
Juin
2011
116
EXEMPLE 63
* le gaz naturel a été in
stallé en 2005
** Uniquem
ent électricité
*** facture non disponible
Tabl
eau
29 :
Réc
apitu
latif
des
con
som
mat
ions
et d
épen
ses
éner
gétiq
ues
Contrat
Année
Consommation
d’énergie finale (kW
h)
Consommation
d’énergie primaire (kW
h)
Dép
ense
Émission
de CO2
(t)
Ratios
Montant
(€)
Coût unitaire
(€/kW
h)
Bâtim
ent
Référen
ce
Électricité, tarif vert
A5 CU
2006
291 568
752 245
33 891
0,116
30
2005
254 907
657 660
29 315
0,115
26
2004
258 715
667 485
26 636
0,103
27
Gaz naturel
tarif B1
2006
7 936
7 936
1 714
0,216
2
2005
2 137
2 137
440
0,206
0
**
*
Sous T
otaux
énergétiques annuels
2006
299 504
760 181
35 605
0,119
32
2005
257 044
659 797
29 755
0,116
27
2004
258 71
5**
667 485**
26 636**
0,103
27
Eau
, n°92E
A0110
22
assainissemen
t
2006
***
***
***
0 t.
2005
2 012 m
34 606 €
2,289 €/m
30 t.
2004
2 329 m
35 077 €
2,180 €/m
30 t.
Totaux an
nuels
2006
35 605
32
2005
34 361
27
2004
31 713
27
Audit é
nerg
étique b
âtim
ent
- R
apport
typ
e -
Juin
2011
5.4.2) Étiquette énergétique du bâtim
ent
Donn
er l’étiqu
ette énergétiqu
e du
bâtiment.
Faire
attention
à ce qu
el’étiqu
ette correspo
nde au type de
bâtim
ent. Il y a un
e étiquette po
ur les
bâtim
ents de type lo
gement et une étiq
uette po
ur les bâtim
ents à usage autre
que logement (seuils différents).
117
Figu
re 5
4 :
Étiq
uettes
Éne
rgie e
t Clim
at p
our les
loge
men
ts
Figu
re 5
5 :
Étiq
uettes
Éne
rgie e
t Clim
at p
our les
bâtim
ents
à u
sage
aut
re q
ue lo
gem
ent
Fort
e é
missions
de G
ES
Faib
le é
mission d
e G
ES
A
B
C
D
≤ 5
6 à
10
11 à
20
21 à
35
36 à
55
56 à
80
≥ 8
0
E
F
G
Émissions de Gaz à Effet de Serre :
(pour les consommations d’énergie totale)
Loge
ment
énerg
ivore
Loge
ment
éco
nom
e
A
B
C
D
E
F
G
≤ 5
0
51 à
90
91 à
150
151 à
230
231 à
330
331 à
450
≥ 4
50
Consommations én
ergétiques :
(pour les consommations d’énergie totale)
xxkW
hEP/m
2
.an
xx
kg CO2/m
2
.an
Fort
e é
missions
de G
ES
Faib
le é
mission d
e G
ES
A
B
C
D
≤ 5
6 à
15
16 à
30
31 à
60
61 à
100
101 à
145
≥ 1
42
E
F
G
Émissions de Gaz à Effet de Serre :
(pour les consommations d’énergie totale)
Bât
iment
énerg
ivore
Bât
iment
éco
nom
e
A
B
C
D
E
F
G
≤ 5
0
51 à
110
111 à
210
211 à
350
351 à
540
541 à
750
≥ 7
50
Consommations én
ergétiques :
(pour les consommations d’énergie totale)
xxkW
hEP/m
2
.an
xx
kg CO2/m
2
.an
Audit é
nerg
étique b
âtim
ent
- R
apport
typ
e -
Juin
2011
118
6 - P
réconisations et scénarii
6.1 - Présentatio
n des actio
ns / précon
isatio
ns12
0
6.2 - Définition
des scénarii de travaux
129
6.3 - Présentatio
n des scénarii
130
6.4 - Analyse écono
mique : analyse de la sensib
ilité
des scénarii travaux aux évolutions
des coûts (prix
et fiscalité) des énergies
135
Audit é
nerg
étique b
âtim
ent
- R
apport
typ
e -
Juin
2011
L’au
dit doit permettre de mettre en
éviden
ce :
• Les actions urgentesdu point de vue de la sécurité ou de la réglementatio
n• Les
disfon
ctionnem
ents des
bâtim
ents et les
moyens
de palier
à ces
disfon
ctionnem
ents : actions im
médiates
Ce prem
ier po
int do
it permettre de
déterminer des préco
nisations ne
nécessitant pas un investissement conséquent. C
es actions peuvent s’avérer
très perform
antes
d’un
po
int de
vue
écono
mique (ratio écono
mie/
investissement im
portant), m
ais pas toujours suffisantes face aux enjeux
environnem
entaux actuels (faible gain en valeur absolue). C
es actions prises
indé
pend
amment les un
es d
es autres ne m
odifient p
as les cond
itions
techniques d’exploitatio
n, exemple :
- Modification des paramètres de régulation.
- Équilibrage des réseaux hydrauliques.
- Utilisation du
mode de gestion écon
omique des ordinateurs.
- …
Les actions à men
er à court et moyen
terme et les actions utiles, il
s’agit gén
éralem
ent des actions dont le potentiel d’amélioration de
la perform
ance énergétique est le plus élevé. Cep
endan
t, il convient
d’id
entifier correctemen
t les co
nséquen
ces de ces actions sur le
bâtim
ent :
• Conséquences sur les cond
ition
s d’exploitatio
n :
Exem
ple :le renforcement de l’isolation de l’envelop
pe (remplacem
ent de
menuiseries, isolation des façades) peut entraîner des con
séquences pénalisantes
sur le fo
nctio
nnem
ent des installatio
ns de prod
uctio
n de chaleur :
- paramètre de régulatio
n inadapté con
duisant à des surchauffes (facilement
mod
ifiable),
- prod
uctio
n de chaleur surdimension
née, et fonctio
nnem
ent dans des plages
inadaptées du matériel entraînant une dégradation du
matériel.
• Conséquences sur les travaux à venir.
Exem
ple :La mise en place de capteurs solaires thermiques en toitu
re peut
rend
re plus difficile la rénovation future de l’étanchéité
de toitu
re et de son
isolatio
n.• Précon
isation nécessitant des travaux complém
entaires.
Exem
ple :le remplacem
ent d’un
e chaudière fio
ul par une chaud
ière basse
température peut entraîner des risques de con
densation dans les cond
uits
de fu
mées (risque de corrosion).
Exem
ple :la mise en place d’un co
ndenseur sur une chaud
ière doit être
analysée par rappo
rt à :
- La possibilité de valoriser la chaleur à basse tem
pérature sur un circuit de
chauffage et les travaux d’adaptatio
n hydraulique.
- La durée de vie résidu
elle de la chaud
ière sur laquelle il est envisagée
d’installer le cond
enseur.
119
Audit é
nerg
étique b
âtim
ent
- R
apport
typ
e -
Juin
2011
Les actions à men
er à long term
e. Il s’agit d’actions qui peu
vent
nécessiter des ap
profondissements en
étude
d’in
génierie, qui
peu
vent nécessiter d’être intégrés à des travaux de rénovation ou
de renouvellemen
t, ou d’actions dont la pertinen
ce est conditionnée
à la réalisation préalable d’autres travaux.
• Préconisatio
n ayant un im
pact environ
nemental.
Exem
ple : une étude de faisabilité pou
r la m
ise en place d’une chaufferie bo
isen lieu et place d’une chaufferie fio
ul.
Les précon
isations de travaux do
ivent être accom
pagnées d’une analyse des
interactions avec le bâtiment et d’une indicatio
n des travaux complém
entaires. Il
est impo
rtant d
e vérifier que l’on ne dégrade pas la qualité de l’air ni l’acou
stique
du bâtiment.
Après l’identification des différentes préconisations, il est impo
rtant de les
associer à des scénarii. Ces scénarii co
rrespo
ndent généralement à de
sob
jectifs.
Les ob
jectifs des scénarii p
euvent soit avoir été tirés des objectifs natio
naux
(réd
uction de
s ém
issions de CO
2, rédu
ction de
75%
des consommations
glob
ales d’énergie du bâtim
ent …
) soit avoir été fixés par le m
aître d’ouvrage
(réductio
n de x% des con
sommations énergétiques, facture de x euros, …
)
Les scénarii proposés devront être présentés suivant un program
me
cohéren
t :
• Cohérence sur les cond
itions d’utilisation et de meilleure exploitatio
n du
bâtiment (tem
pérature de chauffage et co
nditionn
ement d’air, ralentis de
nuit ou d’inoccupatio
n, …
).• Coh
érence sur les travaux envisagés tant en ce qui con
cerne le bâti que les
installatio
ns therm
iques ou autres équipem
ents à usages spécifiques.
Il faud
ra tenir compte de
s interactions entre les différentes am
éliorations
prop
osées.
6.1 - Présentation des actions/préconisations
Dans ce chapitre, on présentera les actio
ns/ préconisatio
ns propo
sées.
L’ensemble de
s préconisations propo
sées sera présenté dans un
tableau
récapitulatif. C
e dernier peut être placé avant ou
après les préconisatio
ns.
120
ZO
OM
8E
MIS
SIO
ND
E C
O2
Le calcul du contenu en carbone de l’électricité rep
résente en France un
enjeu im
portan
t pour l’évaluation des actions dan
s le domaine de la lutte
contre le chan
gemen
t clim
atique.
Si pour bon nombre de pays, la question du contenu en carbone ne
soulève pas de difficulté majeu
re, elle est complexe à dém
êler dan
s notre
pays compte ten
u de la spécificité du secteur électrique fran
çais.
En effet, en France, les émissions de CO
2de l’électricité à la production
varien
t fortem
ent selon que l’o
n considère la moyenne an
nuelle sur
l’ensemble des moyens de
production en
France (m
ajorité parcs
hydrauliq
ues et nucléaires (sans ém
issions)), ou la valeur correspondan
tau
x différents usages basées sur les valeurs marginales (cen
trales
thermiques à flamme (ex : charbon de l’o
rdre de 90
0 g CO
2/kW
h)).
La prise en compte des interconnex
ions des réseaux eu
ropée
ns et le
développem
ent du m
arché de l’électricité peu
vent justifier l’u
tilisation
de la m
oyen
ne eu
ropée
nne du contenu CO
2du kW
h électrique quan
d il
s’agit de calculer les ém
issions dues aux consommations de chau
ffage.
Audit é
nerg
étique b
âtim
ent
- R
apport
typ
e -
Juin
2011
121
Afin de faciliter l'aide à la décision, les propo
sitio
ns listées sous fo
rme de fiches dans les parties suivantes sont reprises dans le tableau suivant et classées par
temps de retour énergétique croissant.
Les estim
ations financières sont données à titre indicative et peuvent présenter une m
arge d’erreur de l’ordre de 20%
.
EXEMPLE 64
Économie
annuelle d’énergie
[kW
hEF]
Part de la
consommation
totale (%)
Économie la
première année
[ €TTC]
Coût
des travaux
[ €HT]
Temps
de retour brut
[ans]
Émissions
de CO2évitée
s [tonnes]
Actions im
méd
iates
Utilisation du m
ode de gestion économique des ordinateu
rs-
--
--
-
Nettoyer les grilles de ventilation régulièremen
t-
--
--
-
Bridage des van
nes thermostatiques des rad
iateurs de circulations
40 000
2.5
1 900
0Im
méd
iat
9.36
Mise en
place d'un contrat d'exp
loitation de chau
ffage
avec in
téressem
ent
Selon les term
es
du contrat
(10%
espérés)
4 000
Imméd
iat
Actions à court terme (3 ou 5 ans)
Optimisation de la GTC
54 000
3.4
2 600
2 000
0.9
12.6
Mise en
place d’ampoules basse consommation
7 000
0.4
700
600
10.7
Équilibrage du réseau
40 000
2.5
2 100
8 000
4.6
9.36
Actions à moyen
terme (5 ou 7 ans)
Mise en
place de chau
dière à conden
sation
219 000
1415 700
65 000
551.2
Mise en
place de détecteurs de présence
2 100
0.1
200
13 400
7.8
0.2
Ren
forcem
ent de l’isolation des planchers des combles
94 000
5.9
4 500
30 000
822.0
Actions à long term
e (+ de 7 an
s)
Isolation des façad
es240 000
1517 200
275 000
19.1
56.2
Mise en
place de double vitrage
68 000
4.2
4 900
108 000
26.4
15.9
Étude d’opportunité pour la m
ise en
place de capteurs photovoltaïques
--
-2 000
--
Tabl
eau
30 : T
ableau
réc
apitu
latif
des
inte
rven
tions
pré
coni
sées
Audit é
nerg
étique b
âtim
ent
- R
apport
typ
e -
Juin
2011
Il existe de multiples man
ières de présenter les préco
nisations.
Cep
endan
t, pour chaq
ue
action / préco
nisation proposée, on
présentera obligatoirem
ent :
Mise en
œuvre
• Con
sistance des travaux : isolation d’une toiture terrasse par 15 cm de verre
cellulaire, étanchéité par feuilles bitumineuses auto-protégées posées à chaud.
• Niveaux
de
perform
ance p
ar rappo
rt à la réglem
entation
thermique
existante (valeur de référence), au stand
ard BBC, au seuil d
es aides fiscales,
et des CEE.
Observation :
• Travaux complém
entaires : reprise des acrotères po
ur respecter la hauteur
minimale des acrotères.
• Interactions avec d’autres actions : isolation de
la façade
par extérieur
(con
tinuité de l’isolatio
n).
Analyse technique
• Données dimension
nelles : surface traité
e, puissance de chaudière, …
• Gain environnem
ental (CO
2, SO
2, NOx, …
).
Étude économique
• Coû
t d’investissement, et le
surcoût lié à une am
élioratio
n des prestatio
nsqualitatives (exem
ple : m
ise en place de 25 cm d’isolation au lieu de 15 cm).
• Valorisatio
n CEE :
- en kW
hcum
ac et en €
, - ou
autres aides financières.
• Étud
e écon
omique avec :
• Écon
omie annuelle d’énergie en unité
d’énergie (kW
hpcs de gaz, litres de
fioul, kW
h, …
).
• Écono
mie financière du
poste énergie (préciser le
coût de l’énergie pris
en com
pte) :
- en valeur absolue et ,
- en valeur ramenée par m
² ou
par lo
gts ou
…
• Écono
mie financière du
poste énergie dans 20 ans (préciser le coût de
l’énergie pris en com
pte) :
- en valeur absolue et ,
- en valeur ramenée par m
² ou
par lo
gts ou
…•Tem
ps de retour brut (i.e. avec le coût de l’énergie actuel).
•Temps de retour corrigé (avec prise en compte de
s aide
s financières/
subventio
ns, C
EE, …
).
Analyse économique
•Étud
e écon
omique (avec prise en compte des scénarii d’évolutio
n des prix,
inflatio
n, actualisation, etc) avec :
• Écon
omie annuelle d’énergie en unité
d’énergie (kW
hpcs de gaz, litres de
fioul, kW
h, …
).• Écon
omie financière du
poste énergie (préciser le
coût de l’énergie pris
en compte) :
- en valeur absolue et ,
- en valeur ramenée par m
² ou
par lo
gts ou
…
• Écono
mie financière du
poste énergie dans 20 ans (préciser le coût de
l’énergie pris en com
pte, et le taux d’inflatio
n) :
- en valeur absolue et ,
- en valeur ramenée par m
² ou par logts ou
…•Temps de retour actualisé (i.e. avec prise en com
pte du
taux d’inflatio
n de
l’énergie). Bien préciser le scénario utilisé (augmentatio
n du prix de l’énergie,
actualisation des écon
omies).
•Coût du risque environ
nemental (préciser le
coû
t pris en compte : valeur
de la tonne de CO
2sur le m
arché carbon
e ?).
122
Audit é
nerg
étique b
âtim
ent
- R
apport
typ
e -
Juin
2011
Autres gains / avantages
•Confort : M
eilleur confort thermique pour les logements du dernier étage.
•Pérennité
: Traite
ment des infiltrations d’eau.
Les préconisations peuvent être présentées sous form
e de
fiche o
u de
paragraphes plus complets comme dans les exem
ples ci-après.
On po
urra lister les am
élioratio
ns envisagées mais no
n retenues / étudiées
car no
n adaptées au bâtim
ent.
123
ZO
OM
9L
E K
WH
CU
MA
C
L’unité de compte du CEE est le kW
hCUMAC. L’abréviation «cumac» pro-
vien
t de le contraction de « cumulés »
– afin de tenir comte des écono-
mies gé
nérée
s sur toute le durée de vie de l’é
quipem
ent utilisé – et «
actualisés » afin de prendre en compte une actualisation finan
cière an
-nuelle (taux d’actualisation fixé à 4% par année). Dan
s la pratique cela re-
vien
t à im
aginer ce qui aurait été consommé si le
s actions n’avaient pas
été en
trep
rises.
Audit é
nerg
étique b
âtim
ent
- R
apport
typ
e -
Juin
2011
124
EXEMPLE 65
Interven
tion
Rem
placemen
t des ouvran
ts doubles vitrages sur men
uiseries aluminium - U = 2 W
/ (m
².K)
Intérêt
Mise en
œuvre
Économique
Bâti
Le rem
placem
ent des fenêtres existantes sur menuiseries aluminium est réalisé en changeant l'hu
isserie complète.
La simulation a été réalisée avec un
coefficient surfaciqu
e de transmission
U = 2 W
/(m
2 .K) maximisant la valorisation de kW
h CUMAC.
++
Standarts
Énergétique
Standard RT 200
5 :
Ouvrants coulissants U = 2,6 W
/(m
2 .K)
Autres cas U = 2,3 W
/(m
2 .K)
Référentie
l BBC :
U de 1,7 à 0,7 W
/(m
2 .K)
++
Observation
Confort
• Afin d’assurer le renou
vellement de l’air naturellement, il est nécessaire de do
ubler les entrées d’air.
• Il est préférable d’utiliser des produ
its ayant la certification ACOTHER
M ou CST
Bat en faisant particulièrement attention à la m
ise en œ
uvre
+++
Analyse
Type
Détails techniques
à fort investissement
Surface (m
²)K [W
/(m
2 .K)]
37Actuel
Futur
4,2
2
Coût des travaux
21 000
€TTC
560
€par m
2
Surcoût Énergie
4 40
0 €TTC
Gains potentie
ls
Énergétique (kW
h)
4 106
216
(€/an) Financiers
soit
1,2%
de la con
sommation totale
Environnem
ental
Économie de CO2
(tonnes)
0,96
Temps de retour
Brut (ans)
9755
(ans) Actualisé
Valorisatio
n Certificats d’Écon
omie d’Énergie et autres aides financières
115 500
kWhcum
accf. fiche BAT-EN-04
Avantages
Inconvén
ients
• Amélioratio
n du
confort par diminution de l'effet de paroi froide.
• Diminution des infiltrations d’air.
• Diminution des déperdition
s de chaleur.
• Prod
uits dispo
nibles chez de nom
breux fabricants.
• Revalorisation du
bien immob
ilier.
• Travaux po
uvant nécessite
r la reprise des revêtem
ents intérieurs
(non chiffré).
Audit é
nerg
étique b
âtim
ent
- R
apport
typ
e -
Juin
2011
125
EXEMPLE 65
Interven
tion
Nettoyer les grilles de ventilation régulièremen
tIntérêt
Mise en
œuvre
Économique
Entretien /
Maintenan
ce
Pour nettoyer les grilles de ventilatio
n, sou
lever simplem
ent les attaches de la grille avant et enlevez-la. Les partie
s en plastique ne do
ivent être net-
toyées qu’avec du savon et un chiffon
hum
ide ou
une épo
nge. Un nettoyage mensuel ou bimensuel est con
seillé.
+
Standarts
Énergétique
+
Observation
Confort
Les grilles son
t po
ur la plupart m
al entretenues. Vérifier pou
r chacun
e d’entre elle que l’entrée d’air n’est pas obstruée.
+++
Analyse
Type
Détails techniques
à faible investissement
Surface (m
²)K [W
/(m
2 .K)]
-Actuel
Futur
--
Coût des travaux
-
Gains potentie
ls
Énergétique (kW
h)
--
(e/an) Financiers
soit
-
Environnem
ental
Économie de CO2
(tonnes)
-
Temps de retour
Brut (ans)
--
(ans) Actualisé
Valorisatio
n Certificats d’Écon
omie d’Énergie et autres aides financières
-kW
hcum
ac
Avantages
Inconvén
ients
• Action simple
• Amélioratio
n de la qualité de l’air intérieur
(Qactuel< Q
mini)
• Déperditio
ns therm
iques par la ventilation plus im
portante
(Qventil= Q
mini)
Audit é
nerg
étique b
âtim
ent
- R
apport
typ
e -
Juin
2011
126
EXEMPLE 65
Interven
tion
Rén
ovation de la chau
fferie
Intérêt
Mise en
œuvre
Économique
Technique
Les chaufferies des bâtiments sont com
posées de chaudières REN
DAMAX datant de 199
1. Bien qu
e leur état extérieur soit correct, le rendement de
ces installatio
ns diminue sensiblem
ent avec le tem
ps et l’âge de ces chaudières indu
it des coûts de m
aintenance plus élevés. De plus, la place occup
éepar ces chaudières est bien plus im
portante que l’espace aujou
rd’hui nécessaire à des chaudières de pu
issance égale.
Dépose de l’ancienne chaud
ière. M
ise en place d’une nou
velle chaud
ière. Reprise des tuyauteries.
++
Standarts
Énergétique
Basse tem
pérature
++
Observation
Confort
Interactions avec d’autres actions
La rénovation des chaudières peut être faite
de plusieurs façons : • Rem
placem
ent par une chaudière basse température • Rem
placem
ent par une
chaudière à cond
ensatio
n • M
ise en place d’une chaud
ière bois Seules les 3 dernières prop
osition
s bénéficient de certificats d’écono
mie d’énergie.
Attentio
n !V
érifier que les ém
etteurs ne seront pas dégradés par le rem
placem
ent de la chaud
ière
+Travaux complém
entaires
Chaud
ière basse tem
pérature. C
haud
ière à Con
densation : reprise de l’ensem
ble des tubages de cheminées. Chaud
ière bois : con
struction d’un
silo
de stockage
Analyse
Type
Détails techniques
à fort investissement
Puissance à in
staller
220 kW
Coût des travaux (e H
T)
12 000
Chaud
ière basse tem
pérature
Coût des travaux (e H
T)
16 000
Chaud
ière à con
densation
Coût des travaux (e H
T)
Chaud
ière bois
Rem
arqu
e : le reste de l’étud
e concerne la m
ise en
place d’une chau
dière à conden
sation
Gains potentie
ls
Énergétique (kW
h)
96 000
3 50
0(e/an) Financiers
soit
20% de la con
sommation totale
Environnem
ental É
conomie de CO2(tonnes)
-
Temps de retour
Brut (ans)
13,3
-(ans) Actualisé
Valorisatio
n Certificats d’Écono
mie d’Énergie et autres aides financières
6 79
2 00
0kW
hcum
accf. fiche BAT-TH-02
Avantages
Inconvén
ients
• Augmentatio
n du
rendement des chaudières /
Baisse des consom
mations de combu
stible
• Interventio
n à gros investissement
• Interventio
n demandant de gros travaux
Audit é
nerg
étique b
âtim
ent
- R
apport
typ
e -
Juin
2011
127
Autre e
xemple
de p
résentation
des
précon
isatio
ns :
b) Isolation des murs par l’extérieur
Les pertes par les parois extérieures représentent globalement la première
part des déperditio
ns therm
iques des bâtim
ents. C
es pertes ne sont que peu
impo
rtantes (13%
du total) sur le bâtiment 32
qui est isolé sur chacune de
ces façade
s. Elles sont en revanche conséquentes (30
% du total) pour le
bâtim
ent 34_54, don
t seuls les pignon
s sont isolés par l’extérieur.
La m
ise en place d’une isolatio
npar l’extérieur (type po
lystyrène
de 10 cm
d’épaisseur, l= 0,040
W/(m.K))
des
façade
s du
bâtim
ent 34
_54 perm
ettrait de
limiter
significativement
les
déperdition
s liées à ce po
ste.
Les travaux d’isolation standards
comprennent la mise en place
d’un m
atériau isolant collé et/ou
fixé mécaniquement au sup
port.
Cette structure sert de suppo
rtà l'arm
ature de l'end
uit qu
i est
le plus souvent minéral et qu
iest indépend
ant de l'isolant.
L’isolation
par l’extérieur présente l’avantage
de minim
iser les po
nts
thermiques sur les liaison
s entre les murs et les planchers interm
édiaires tou
ten garantissant un
e inertie
thermique du
bâtiment
plus im
portante
(augmentatio
n du
déphasage therm
ique). De plus, sa mise en place est plus
simple que la pose d’une isolation intérieure nécessitant, elle, une interventio
ndans chacun des logements.
Les façades « lisses »
du bâtiment 34
_54, sans balcons, facilitent également
son installatio
n.
La pose d’une telle isolation po
urrait aussi être l’occasion du
renou
vellement
de celle posée en pigno
ns du bâtim
ent, qu
i montre de no
mbreux signes de
faiblesse comme le m
ontrent les photos ci-dessous.
La pose d’une isolation extérieure permet au coefficient U
des façades et
des pignons de passer à 0,36 W
/(m².K)tout en supp
rimant les po
nts
thermiques entre les murs et les planchers interm
édiaires.
Le coû
t de l’isolatio
n par l’extérieur est évalué à 120
€ H
T/m
² en base.
EXEMPLE 66
Isolation des m
urs par l’extérieu
rU = 0,36 W
/(m².K)
Coût
120
€ H
T/m
²
Audit é
nerg
étique b
âtim
ent
- R
apport
typ
e -
Juin
2011
128
c) Les parois vitrées
Les menuiseries actuelles en PVC avec do
uble vitrage sont en bo
n état et
représentent des déperditions therm
iques relativement faibles (U
= 2,50
W/(m².K
)). Leur no
mbre impo
rtant en façades des bâtiments leur confère
cepend
ant un
e grande part de respo
nsabilité dans les déperditions par les
vitrages.
Les menuiseries en alum
inium simple vitrage des loggias sont beaucou
p plus
perm
éables (U = 5,00 W
/(m².K
)) m
ais leur associatio
n avec des m
enuiseries
PVC double vitrage en entrée des loggias et l’espace tam
pon qu’elles créent
amenuisent leur im
pact sur les déperdition
s totales.
Les pertes par les vitrages sont à plus de 90%
dues aux menuiseries PVC
doub
le vitrage.
Recom
mander le changem
ent des menuiseries PVC est com
pliqué, puisque
celles-ci ont déjà remplacé les anciennes menuiseries bois des logements. Les
déperditions therm
iques qu
i leurs sont accordées vont cependant dans le
sens de cette recommandatio
n.Les menuiseries aluminium, vieillissantes et très perméables, peuvent aussi
être changées po
ur augmenter le con
fort therm
ique des lo
ggias.
Les amélioratio
ns indu
ites par le rem
placem
ent des vitrages actuels sont :
- une isolatio
n thermique plus impo
rtante,
- un
meilleur con
fort acoustiq
ue.
Le coe
fficient U
de tou
s les ou
vrants peut ainsi passer à 1,6 W
/(m².K).Celui
des loggias passe quant à lui à 0,9 W
/(m².K
).D’après les devis obtenus auprès de différents fo
urnisseurs, le prix de telles
fenêtres est de l’ordre de 300
€ H
T/m
².
EXEMPLE 66
Rem
placemen
t des parois vitrées
U = 1,6 W
/(m².K)
Coût
300
€ H
T/m
²
Audit é
nerg
étique b
âtim
ent
- R
apport
typ
e -
Juin
2011
6.2 - Définition
des scenarii de travaux
Les scénarii de travaux
doivent être des propo
sition(s) de program
mes de
travaux cohérents et adaptés aux caractéristiques prop
res de chaque bâtim
ent
étud
ié. C
es propo
sitio
ns doivent pou
voir être directem
ent utilisables par le
maître d'ou
vrage, pou
r lui permettre d'orienter son
cho
ix de travaux dans les
meilleures con
ditio
ns de coût, de rentabilité et de délai, accom
pagnées d'un
indicateur de suivi des con
sommations permettant d'en apprécier les résultats.
Ces scénarii
doivent être ad
aptés au
x co
ntraintes du maître
d’ouvrage, p
our au
gmen
ter leur chan
ce de réalisation, ils doiven
tégalem
ent prendre en compte les contraintes en
vironnem
entales
actuelles :
■Scénarii optimisés économiquem
ent :
(suite à un échange avec le m
aître d’ouvrage)
• À coû
t d’investissement plafonn
é :
- Proposer des scénarii cohérents en mettant en place un nom
bre lim
ité d’actions
sans entraver les po
ssibilités de réaliser des actions com
plém
entaires à cou
rtet m
oyen termes : Privilégier les grou
pes d’actio
ns spécifiques.
Exem
ple :refaire un
e façade
à un niveau très perform
ant, plutôt qu
ereprendre l’isolatio
n des parois opaques de tout le bâtiment.
• À coû
t de fo
nctio
nnem
ent optimal (coût global m
inimum
: définir la durée
de la période et le taux d’actualisation).
Exem
ple :diminuer les consommations d’un bâtim
ent avant de le raccorder
à une chaufferie existante po
ur éviter de devoir m
odifier la puissance de la
chaudière.
■Scénarii vertueu
x• Recherche d’une cible énergétique :
- scénario type RT
existante, ensem
ble d’actio
ns complet.
Exem
ple :tous les éléments constitutifs du bâtiment sont améliorés/
réno
vés avec un niveau de perform
ance type RT
2005.
- scénario type BBC, ensem
ble d’actio
ns complet.
Exem
ple :tous les éléments constitutifs du bâtiment sont améliorés/
réno
vés avec un niveau de perform
ance type BBC.
• Recherche de rédu
ction des ém
issions de CO
2. - scénario type RT
2012.
Exem
ple :BBC avec changement d’énergie Exem
ple : pompe à chaleur sur
nappe, chaufferie biomasse.
À partir des améliorations potentielles présentées précédem
men
t,quatre scénarii ont été définis et étudiés :
■Scénario 1 :
129
Audit é
nerg
étique b
âtim
ent
- R
apport
typ
e -
Juin
2011
130
À partir
des am
éliorations
potentielles
présentées
précédem
men
t, quatre scénarii ont été définis et étudiés :
■Scénario 1 :
Isolation par l’extérieur des façades dites « prioritaires », co
mme
indiqué en
■Scénario 2 :
Action mise en place dans le scénario 1 et isolation de
la toiture
terrasse et du
sou
s-sol.
■Scénario 3 :
Actions m
ises en place dans le
scénario 2, avec isolatio
n extérieure
complète des façades et installatio
n d’une VMC de type hygroréglable.
■Scénario 4 :
Actions m
ises en place dans le scénario 3, avec changement d’énergie
(passage de l’électricité au gaz naturel) et rem
placem
ent des parois
vitrées.
Le premier scénario répond
à la qu
estion soulevée par le maître
d’ouvrage : quel est l’impact de la m
ise en place d’une isolation
extérieure lo
rs des futurs travaux en façades des bâtim
ents ? Les trois
derniers scénarii répon
dent ensuite à une problém
atique : comment,
par la m
ise en place d’actions progressives, passer d’une classe de
consommation à celle inférieure dans les étiqu
ettes énergie de
slogements ?
En allant du scénario 0 (situation actuelle) au scénario 4, les objectifs
visés sont do
nc de
plus en plus am
bitieux
et nécessitent de
sinvestissements de plus en plus con
séquents.
6.3 - Présentatio
n des scénarii travaux
• Indiquer l’objectif de chacun des scénarii (sauf si fait dans le paragraphe «
définition
des scénarii »).
• Consistance des travaux.
• Liste de
s préconisations (à indiqu
er clairem
ent) compo
sant le scénario
présenté par « macro action » cohérente.
■Traitem
ent de la façad
e Nord :
• Isolation par l’intérieur (rappeler la consistance de la préconisatio
n).
• Rem
placem
ent des menuiseries placées au nu intérieur.
■Rén
ovation de la ven
tilation
• Rem
placem
ent des bo
uches d’extractio
ns par des m
odèles auto-réglables.
• Entrées d’air auto réglable intégrées dans les menuiseries rem
placées.
■Rep
rise des param
ètres de régu
lation
• Inclure les travaux complém
entaires et nécessaires(in
duits).
EXEMPLE 67
EXEMPLE 68
Audit é
nerg
étique b
âtim
ent
- R
apport
typ
e -
Juin
2011
131
■Étude économique
• Coût d’investissement, et le surcoût lié à une amélioration de
sprestatio
ns qualitatives (exem
ple : m
ise en place de 25 cm d’isolation
au lieu de 15 cm).
• Valorisation
CEE
- e
n kW
hcum
ac e
t en €
- o
u autres aides
financières.
• Étud
e écon
omique avec :
• Écon
omie annuelle d’énergie en unité
d’énergie (kW
hpcs de gaz,
litres de fiou
l, kW
h, …
).• Écon
omie financière du po
ste énergie (préciser le coû
t de l’énergie
pris en compte) :
- en valeur absolue et
- en valeur ramenée par m
² ou
par lo
gts ou …
• Écon
omie financière du po
ste énergie dans 20 ans (préciser le coû
tde l’énergie pris en compte) :
- en valeur absolue et
- en valeur ramenée par m
² ou
par lo
gts ou
…• Temps de retour brut (i.e. avec le coû
t de l’énergie actuel).
• Temps de
retour co
rrigé
(avec
prise
en co
mpte
des aide
sfinancières/ subventio
ns, C
EE, …
).• Gain environnem
ental (CO
2, SO
2, NOx, …
)• Coû
t glob
al du scénario :
- Coû
t global sans la préconisatio
n : charge de fonctio
nnem
ent d
e type
P1 + P2 + P3, actualisé sur 20 ans.
- Coû
t glob
al avec la préconisatio
n : charge de fonctio
nnem
ent de
type P
1 + P
2 + P
3, actualisé sur 20
ans, am
ortissement de
l’investissement, écon
omie de coût environnem
entale (attention à
la dé
finition
de ce co
ût, il
s’agit d’un
e externalité
non
nécessairement directem
ent payé par l’utilisateur/ p
ropriétaire du
bâtim
ent).
■Autres gains / avantages ou risques / inconvén
ients
L’analyse consiste également en la com
paraison
des scénarii entre eux.
Indiquer celui qui est le plus pertinent.
b) C
onsommations e
t ratio
s énergétiq
ues après
travaux
Les résultats des calculs des m
odifications engendrées par la m
ise en place
de chacun des scénarii propo
sés sont présentés dans le tableau ci-d
essous.
Chaqu
e scénario ayant un im
pact comparable sur les de
ux bâtim
ents, le
tableau présente les variatio
ns de consommation en prenant en compte la
somme des consommations des deux bâtim
ents.
EXEMPLE 69
Scénario 0
Scénario 1
Scénario 2
Scénario 3
Scénario 4
Actions
--Isolation
extérieure
des façades
prioritaires
1 + isolation
toitu
re
et sou
s-sol
2 + isolation
complète
des murs,
VMC
hygroréglable
3 +
changement
d’énergie,
remplacem
ent
des parois
vitrées
Consommation
pour 24
17 DJU
(kW
hutile)
1 915 000
1 570 000
1 405 000
1 069 000
1 021 000
Coût d’exp
loitation
(€ TTC)
210 650
172 700
154 550
117 600
49 000
Variation (base scén
ario 0)
--18%
-27%
-44%
-47%
Ratio de chau
ffage
(kW
hutile/m
²)113
9383
6360
Ratio total
(kW
hEP/m
²)446
394
368
317
215
Niveau de perform
ance
FF
FE
D
Audit é
nerg
étique b
âtim
ent
- R
apport
typ
e -
Juin
2011
132
c) Écono
mies et investissem
ents
Nou
s présentons dans le tableau ci-d
essous un ordre de grandeur des investissements envisageables dans le cas des différents scénarii.
Le coû
t de l’énergie retenu est le m
ême que précédem
ment soit : 0,110
€ TTC/kW
hutilepo
ur l’électricité
.
Tout bâtiment à destination de lo
gements de plus de 2 ans ouvre droit à une TVA
à 5,5 % dans le cadre de réno
vatio
ns. C
ette hypothèse est retenue po
ur la
suite
de l’étude
.
Afin de calculer le tem
ps de retour sur investissements brut, no
us prend
rons un taux d’actualisation égal à 4% et un taux d’inflatio
n sur le prix de l’électricité
égal à 3%.
EXEMPLE 69
Désignation des travaux
d’amélioration
Économies an
nuelles sur les charges
(pour 24
17 DJU
)Projection dan
s 20
ans
Valorisation
CEE
Investissemen
ts
kWhutile
€ TTC
€ TTC /
logemen
tÉconomie
(€ TTC)
Cumul d
eséconomies
(€ TTC)
kWhCUMAC
Travaux
€ TTC
Travaux
€ TTC
/ logemen
t
Temps
de retour brut
(année
s)
Temps de retour
actualisé
(année
s)
1Isolation extérieure des façades
prioritaires
345 00
037
950
183
68 500
1 08
8 00
012
540 000
850 000
4 11
022
25
2
Isolation de la toiture terrasse
120 000
13 150
6423 750
377 100
1 410 000
135 600
655
1011
Isolation du
plancher bas
45 000
5 000
249 030
143 400
7 680 000
135 800
655
2731
Total
510 00
056
100
271
101 30
01 60
9 00
021
630 000
1 12
1 40
05 42
020
22
3
Isolation extérieure
des façades restantes
230 000
25 300
122
45 700
725 500
9 614 000
930 000
4 490
3745
VMC hygroréglable 2
175 000
19 250
9334 800
552 000
1 480 000
128 000
620
77
Total
846 00
093
060
450
168 10
02 66
9 00
032
724 000
2 17
9 40
010
530
2326
4
Rem
placem
ent des parois vitrées
80 000
8 800
4315 900
252 000
4 005
745 700
3 600
85175
Changem
ent d’énergie
3-213 000
108 500
524
196 000
3 112 000
??
??
?
Total
894 00
016
1 600
781
291 90
04 63
4 12
0?
??
??
2Le
chi
ffrag
e de
l’in
vest
issem
ent n
éces
saire
à la
mise
en
plac
e d’
une VM
C hy
gror
égla
ble
à l’int
érieur
des
loge
men
ts e
st d
étai
llé e
n an
nexe
.3Le
cha
ngem
ent d
’éne
rgie (pa
ssag
e de
l’élec
tricité
au
gaz)
per
met
de
rédu
ire le
coû
t d’a
chat
de
l’éne
rgie
. Le
coût
du
gaz
cons
idér
é es
t de
0,04
5€ T
TC/k
Wh
et le
diff
éren
tiel d
e pr
ix e
st d
onc
de 0
,065
€
TTC/
kWh
(=0,
110-
0,04
5)
Audit é
nerg
étique b
âtim
ent
- R
apport
typ
e -
Juin
2011
133
Les écono
mies annu
elles réalisées et do
nc les temps de
retour sur
investissement ob
tenus sont calculés à partir du coût actuel d
e l’électricité
et du taux d’inflatio
n considéré (3%).
La dem
ande de hausse de 20
% des tarifs d'électricité sur trois ans annoncée
débu
t juillet par ED
F engend
rerait un
e augm
entation
des écono
mies
financières tou
t en diminuant les temps de retour d’un peu plus de 10%.
Le graphe suivant illustre l’évolutio
n du
coût global (in
vestissement + coû
td’exploitation) pour chaqu
e scénario. On no
tera que pour le cas initial
(scénario 0), le cout global est le m
oins élevé au début m
ais qu
’ensuite il
augm
ente plus vite que les autres scénarios.
■Scénario 1
L’isolation extérieure des façades prioritaires ne perm
et pas d’abaisser l’indice
de perform
ance énergie des bâtiments. Les travaux d’un coût inférieur à 1
M€ permettent, outre l’am
élioratio
n de l’inertie
et du
confort therm
ique du
bâtiment, un
e écono
mie sur les charges de plus de 18
0 €/an en m
oyenne
pour les logements.
En cas de travaux de reprise d’étanchéité
en façade
, cette isolatio
n présente
donc un intérêt significatif.
■Scénario 2
Les deux
mesures sup
plém
entaires traitées dans le scénario 2 constituent
des am
élioratio
ns presque incontournables.
La toiture terrasse, m
algré un
aspect extérieur co
rrect, peut être un
des
facteurs des problèm
es d’étanchéité
constatés en façade
. Le revêtem
ent en sous-face des planchers bas est faible voir inexistant sur le
bâtim
ent D, et montre des signes de vieillesse sur le bâtim
ent E. C
es deux
points peuvent compromettre la sécurité incend
ie des immeubles, tout en
ne garantissant une isolatio
n thermique que peu im
portante.
L’isolation de la toitu
re et du
plancher bas perm
ettent également de réduire
les diffé
rences de dé
perditions therm
iques sur les rez-de
-chaussée et les
derniers étages, problèm
e relatif au confort des occup
ants qui avait été
soulevé lors de no
tre visite sur site
. Chacune de ces deux
mesures, avec des co
ûts d’investissement modestes
(environ 135 k€
chacune), est do
nc source de plusieurs am
élioratio
ns. Avec
un tem
ps de retour rapide, en particulier po
ur l’isolation de
la toiture
terrasse, elles sont donc fo
rtem
ent recommandées.
Rem
arque : Les limite
s de ces recommandatio
ns, dues aux hypo
thèses prises
sur l’état de l’existant, ont été soulignées en sections 3.3.6 et 3.3.7.
EXEMPLE 69
Évolution du coût global
Audit é
nerg
étique b
âtim
ent
- R
apport
typ
e -
Juin
2011
134
■Scénario 3
L’isolation extérieure des façades « no
n prioritaires » a un temps de retour plus
impo
rtant, du fait de la nécessité de ferm
er l’ensemble des balcon
s po
ur que
celle-ci ait un réel impact sur le
s déperdition
s thermiques des façades. Si le
stravaux d’étanchéité program
més s’étendent à ces façades, il peut alors être
intéressant de ferm
er les balcon
s en lo
ggias afin de créer un espace tampo
n et
éventuellement de faciliter la pose de l’isolation extérieure, tou
t en con
servant
la possibilité aux occupants des logements de profiter d’espaces ou
verts au sein
de leur logement.
La pose de la VMC hygroréglable affiche un temps de retour rapide. Ce temps de
retour est cependant virtuel p
uisqu’il ne p
rend p
as en
compte les frais
d’exploitatio
n et de maintenance supérieurs po
ur une VMC hygroréglable par
rapport aux systèm
es autoréglables. Il no
us sem
ble do
nc être une valeur
optim
iste comparée à nos précédents retours d’expérience. Cette pose nécessite
une interventio
n dans chacun des logements pou
r remplacer les bou
ches
actuellement existantes. Elle nécessite également en aval une sensibilisation des
résidents sur leur gestio
n des flux aérauliques au sein de leur logement. Ces deux
recommandatio
ns ne présentent pas une priorité pou
r le m
oment et doivent
être précédées des amélioratio
ns listées ci-dessus. Cependant, elles représentent
des axes de travaux incontou
rnables à long terme po
ur atteindre un niveau
inférieur (niveau D) sur l’échelle de performance énergie.
■Scénario 4
L’analyse du scénario 4 perm
et de confirmer le
peu d’intérêt que compo
rte
aujourd’hui le remplacem
ent d
es parois vitrées. Il met également e
n avant le gain
impo
rtant sur les charges que perm
ettrait le passage du chauffage au gaz, sans
toutefois po
uvoir chiffrer ce changem
ent.
Malgré la m
ise en place virtuelle de l’ensem
ble des mesures étudiées, les
consom
mations d’énergie électrique liées à l’eau chaude sanitaire et aux usages
spécifiques empêchent les bâtim
ents d’atteindre des niveaux de performance
énergétique globaux bas.
d) Émissions de CO
2
Le tableau ci-de
ssous p
résente po
ur chacun
des scénarii les qu
antités
annuelles de CO
2ém
ises pour le chauffage de la résidence.
Les hypothèses suivan
tes ont été prises :
• po
ur l’électricité, le facteur d’ém
ission (qui varie sensiblem
ent selon les
périod
es de l’année et le recou
rs aux centrales therm
iques) retenu est celui
fixé dans l’arrêté du 15 septembre 2006 relatif au diagnostic de performance
énergétiq
ue. Il est égal à 0,180 kgC
O2/kW
hutile.
• de la m
ême façon po
ur le gaz naturel, il a été pris égal à 0,274 kgC
O2/kW
hPC
I avec un rendement d’exploitatio
n estim
é à 0,92
.
Facteur d’émission de l’électricité :
Fe = 0,180
kgC
O2/kW
hutile
Facteur d’émission du gaz naturel :
Fe = 0,274 kgC
O2/kW
h PCI
EXEMPLE 69
Scénario
Consommation
en kW
hutilepour
2417
DJU
Emissions
annuelles de CO
2(tonnes)
Emissions
de CO
2évitée
s an
nuellemen
t(tonnes)
Niveau
de perform
ance
Etiquette clim
at
01 915 000
345
-D
11 570 000
283
62C
21 405 000
253
92C
31 000 000
180
165
B
41 000 000
274
-C
Audit é
nerg
étique b
âtim
ent
- R
apport
typ
e -
Juin
2011
135
6.4 - Analyse écono
mique :
analyse
de la sensibilité d
esscénarii travaux aux évolutions
des coûts (prix
et fiscalité) des
énergies
• Étud
e écon
omique (avec prise en compte des scénarii d’évolutio
ndes prix, inflatio
n, actualisation, etc.) avec :
• Écon
omie annuelle d’énergie en unité
d’énergie (kW
hpcs de gaz,
litres de fiou
l, kW
h, …
)• Écon
omie financière du po
ste énergie (préciser le coû
t de l’énergie
pris en compte)
- en valeur absolue et
- en valeur ramenée par m
² ou
par lo
gts ou …
• Écon
omie financière du po
ste énergie dans 20 ans (préciser le coû
tde l’énergie pris en compte, et le taux d’inflatio
n)- en valeur absolue et
- en valeur ramenée par m
² ou
par lo
gts ou …
• Temps d
e retour actualisé (i.e. avec p
rise en
compte du
taux
d’inflation
de l’énergie).
Bien
préciser le scénario utilisé
(augmentatio
n du
prix de l’énergie, actualisation des écon
omies)
• Coû
t du
risqu
e environn
emental (préciser le
coût pris en compte :
valeur de la ton
ne de CO
2sur le m
arché carbone ?)
• Analyse des con
séquences de l’évolution des coûts de l’énergie sur
le cho
ix du scénario travaux
On po
urra évaluer l’étiquette énergétiq
ue du bâtim
ent après la m
ise
en place des différentes précon
isations.
e) Perspectives
L'étud
e des précon
isations techniques a été menée dans un sou
ci permanent
de faisabilité techniqu
e et financière de
s travaux. Toutefois, au vue des
mon
tants à dégager, un étalement des ces travaux sera à prévoir sur quelques
années, d’où la nécessité de hiérarchiser les priorités.
À ces fins nous rappelons que les prem
ières mesures qui doivent être prises
sont les mesures gratuite
s ou
très peu on
éreuses du
type utilisatio
n du
mod
ede gestio
n écono
mique des ordinateurs, nettoyage des grilles de ventilation,
optim
isation des plannings ou encore cond
amnatio
n physique du chauffage
des zones no
n chauffées.
Il ressort ensuite que deux préconisations peu onéreuses permettent de
réaliser des écono
mies substantielles : la mise en place d'une horloge sur les
CTA
et les V
MC ainsi que la m
ise en place d’un cond
enseur sur la première
chaudière.
Ces actions combinées, permettant une écono
mie annuelle d'énergie de 51
884 kW
hEF, évite
nt une émission de 11,2 tonn
es de CO
2dans l'atmosphère
pour un temps de retour sur investissement inférieur à 4 ans :
EXEMPLE 70
État
Gain et classemen
t DPE
Énergie primaire
Émissions CO2
État actuel
231 kW
h EP.m
-2.an-
120 kg CO2.m
-2.an-
1
Bud
get : 11 000
€HT
Mise en
place
à court terme
207 kW
h EP.m
-2.an-
116 kg CO2.m
-2.an-
1
Audit é
nerg
étique b
âtim
ent
- R
apport
typ
e -
Juin
2011
136
7 - Financem
ents envisageables
7.1 - Les aides financières
137
7.2 - Les aides fiscales
138
7.3 - Les Certificats d'Écon
omie d'Énergie
141
7.4 - Les autres financem
ents possib
les
143
Audit é
nerg
étique b
âtim
ent
- R
apport
typ
e -
Juin
2011
137
Décrire
dan
s cette partie les
moyens
de
finan
cement
existants
pour
les
projets
d’améliorations des bâtim
ents.
Pour chaq
ue moyen
existan
t, donner :
• Le financeur,
• Les cond
ition
s de financem
ent,
• Les moyens d’y accéder,
• Les précon
isations con
cernées.
On
pourra dé
tailler certains types de
financement tel qu
e les
certificats d’écono
mie d’énergie.
7.1 - Les aides financières
Les
préconisations présentées dans ce rapp
ort im
pliquent un
gros
investissement. Il existe plusieurs aides financières afin d
e soutenir les
investissements en faveur des écono
mies d’énergies :
• Les aides fiscales : crédit d’impô
t développem
ent du
rable, la TVA
à 5.5%
• Les certificats d’écono
mies de l’énergie,
• Les aides de l’ANAH,
• Les aides des collectivité
s territo
riales,
• Les éco-prêts,
• Les aides des distributeurs d’énergie (EDF, GDF – Suez, …
).
Ces aides peuvent être cumulables ; il suffit de
vérifier les cond
itions de
chacune des aides avant.
Ces aides sont soum
ises à d
es cond
itions tant po
ur la personn
e les
demandant que pour le type de bâtiments concernés.
Pour connaître l’ensem
ble des aides et leurs cond
itions, il faut contacter les
espaces info-énergie le plus proche.
Dans la suite du rapport sont étudiés, plus en détail, les aides fiscales et le
scertificats d’écono
mie d’énergie.
EXEMPLE 71
Audit é
nerg
étique b
âtim
ent
- R
apport
typ
e -
Juin
2011
138
7.2 - Les aides fiscales
■Gén
éralité
L’Etat s’est engagé à réduire les ém
ission
s de gaz à effet de serre et à valoriser
de plus en plus les énergies renouvelables po
ur m
oins po
lluer et mieux
consom
mer le
s énergies. Pou
r cela, le crédit d’impô
t est un m
oyen in
citatif
qui permet au contribuable de déduire des sommes im
portantes sur sa feuille
d’impô
t à cond
ition
que soient effectués des travaux en faveur d’écono
mies
d’énergie, par l’emploi de
matériaux
perform
ants d’isolation par exem
ple,
d’équipements therm
iques à haute performance énergétique, …
La réduction
d’impô
t incite à faire un cho
ix d’investissement po
ur le lo
ng terme, pour ce
que l’on no
mme le dévelop
pement du
rable.
Depuis 20
05, le crédit d’im
pôt est réservé
aux
équipements les p
lus
perform
ants en matière d’écono
mie d’énergie
(matériaux
d’isolation
thermique
, chaudières éco
nomes en énergie, app
areils de régulation de
chauffage), aux équipements de produ
ction d’énergie utilisant une source
d’énergie reno
uvelable (énergie solaire, éolienne, bois) et à certaines po
mpes
à chaleur.
Les dé
penses en faveur d'éco
nomies d'énergie de
puis 200
5 et désorm
ais
payées ju
squ'à fin 2012 ou
vrent ainsi d
roit à un crédit d’impô
t po
uvant aller
jusqu’à 50
% du montant de
s dé
penses. L
a no
uvelle loi de
finances 20
10applicable depuis le 1er janvier 2010 m
odifie les mod
alité
s et applications de
la lo
i 200
9 mais l'esprit reste le m
ême : favoriser les équipements et travaux
entraînant des écono
mies d'énergie po
ur l'habitat.
■Bén
éficiaires
Le nouveau
crédit d'im
pôt est toujours réservé à l’hab
itation
principale, et concerne désorm
ais :
1. Celui qui engage les travaux dans son
lieu d’habitatio
n principale, soit le
prop
riétaire, le locataire
ou l’occupant à titre gratuit. Le mon
tant des dépenses
ouvrant d
roit au crédit d
’impô
t ne peut excéder, au titre d’une période de cinq
années con
sécutives com
prises entre le 1er janvier 2005 et le 31 décembre
2012, la somme de 8 000 euros pou
r une person
ne célibataire, veuve ou
divorcée et de 16 000 euros po
ur un couple sou
mis à l'impo
sitio
n commune
avec une m
ajoration de 400 € par personne à charge.
2. Celui qui engage les travaux dans des logements qu’il loue, soit le prop
riétaire
pour les logements achevés depuis plus de deux ans qui s’engage à louer nu à
usage d’habitatio
n principale pendant une durée m
inimale de cinq ans, à des
person
nes autres qu'un m
embre de son
foyer fiscal. P
our un m
ême logement
donné en lo
catio
n, le m
ontant des dépenses ou
vrant droit au crédit d’impô
tpo
ur le bailleur ne peut pas excéder, pou
r la période du 1er janvier 2009 au
31 décem
bre 2012, la somme de 8 000 euros. Au titre de la m
ême année, le
nombre de logem
ents don
nés en location et faisant l’objet de dépenses
ouvrant droit au crédit d’impô
t est lim
ité à trois par foyer fiscal.
3. Celui qui fait construire ou achète un logement neuf. D
ans ce cas, et si le
logement po
ssède un
chauffage bois, pom
pe à chaleur, solaire thermique
ou pho
tovoltaïque, alors il est également po
ssible de bénéficier du
mêm
ecrédit d'impô
t qu
e po
ur les po
ints 1 et 2 ci-avant.
Afin d’inciter
les
contribu
ables
à acqu
érir les
équipements les
plus
perform
ants en matière d’éco
nomie d’énergie et à réaliser des travaux
d’isolatio
n thermique, la liste des dépenses de travaux
éligibles concerne les
équipements à haute perform
ance énergétique.
Le crédit d’impô
t a coûté 2,8 milliards d'euros en 2009 po
ur un budget prévu
de 1,5 m
illiard.
EXEMPLE 71
Audit é
nerg
étique b
âtim
ent
- R
apport
typ
e -
Juin
2011
139
■Fonctionnem
ent
Les diffé
rentes instructions fiscales en ann
exe précisent les co
nditions
d’obtention
du créd
it d’im
pôt (personn
es, logements et équipements
concernés) ainsi que son
mod
e de calcul.
Vous pou
rrez bénéficier de ce crédit d’impô
t, que vous soyez im
posable ou
non. Si le crédit excède l'impô
t dû
, l'excédent vous est restitué.
Si vou
s n’êtes pas im
posable, le Trésor Pu
blic vous fait un chèque du
montant
du crédit d’impô
t.
En effet, si le crédit d’im
pôt est supérieur au
montant de l’impôt
dû, l’excéd
ent vous sera rem
boursé. Si vous êtes non imposable,
c'est la totalité du crédit d’im
pôt qui vous sera rem
boursée
.
Le créd
it d'im
pôt
concerne les
dépenses d'acqu
isition
de certains
équipements favorisant les « écon
omies d‘énergie » telles que :
• Les chaudières à con
densation
• Les matériaux d'isolation
• Les équipements utilisant des énergies renou
velables : le solaire, le bois …
• Les po
mpes à chaleur do
nt la finalité essentielle est la production de chaleur,
hors PAC air/air
• Les appareils de régulatio
n de chauffage
• Les équipements de raccordement à certains réseaux de chaleur.
Le taux du
crédit d'impô
t valable à partir du 1er janvier 2010 est égal à 25%
ou 40%
et 50% du mon
tant des dépenses retenues dans la limite
d'un plafon
dqui s'applique globalement à l'ensem
ble des dépenses effectuées jusqu'au 31
décembre 2012.
Les
énergies reno
uvelables
comme
le solaire, la po
mpe à
chaleur,
(géo
thermie),
le bo
is sont favorisées. Le créd
it d’im
pôt co
ncerne les
habitatio
ns principales neuves.
Les habitatio
ns existantes sont bien entend
u favorisées.
EXEMPLE 71
Résiden
ce principale
Neu
ve ou en
construction
existante
Équipem
ents solaires
thermique/pho
tovoltaïque (1) (4)
50%
50%
Pompe à chaleu
r sol/eau eau/eau G
éothermie (2)
40%
40%
Pompe à chaleu
r air/eau Aérotherm
ie (2)
25%
25%
Capteurs géo
thermiques (8)
40%
40%
Chau
ffe eau thermodynam
ique (7)
40%
40%
Chau
dière Bois
1er investissement/reno
uvellement (3)
25/40%
25/40%
Chau
dière à conden
sation gaz ou fioul (4)
-15%
Chau
dière basse tem
pérature gaz ou fioul (4)
-T
Régulations program
mables (4)
-25%
T.V.A (5)
19,6%
5,5%
Diagn
ostic de perform
ance énergétique ou DPE (6)
-50%
Isolation thermique (fourniture et pose)
-25%
Rem
placemen
t fenêtres
-15%
Tabl
eau
30 :
Tabl
eau
de s
ynth
èse
des
créd
its d
’impô
t
T : terminé à partir
du 1
er janvie
r 20
10. L
es dépenses effectuées en 20
08 et 20
09 bénéficient toujou
rs du crédit
d'im
pôt
selon la loi de fin
ances de l'ann
ée correspon
dante.
(1) Capteurs solaires certifiés CST B
at ou Solar Keym
ark
(2) Le coefficie
nt de perfo
rmance m
inimal
pour le
s différents types de pom
pes à chale
ur doit
être
de 3,3.
• PA
C géotherm
iques Sol/E
au ou Sol/S
ol pou
r un
e température d'évapo
ratio
n de -5
°C.
• Au
tres PA
C géotherm
iques et PAC Air/
Eau po
ur une tem
pérature d'évapo
ratio
n de +
7°C
. • Le crédit d'im
pôt ne s'app
lique plus aux PA
C Air/Air à compter du 1er janvier 20
09.
(3) De
puis
le 1er janvier 20
10, q
uelques mod
ificatio
ns ont été app
ortées aux équ
ipem
ents
éligibles au crédit
d’im
pôt : le ren-
dement énergétiq
ue m
inim
um des chaud
ières bo
is est de 8
0 % avec un
e concentra
tion en m
onoxyde de carbo
ne (CO
) in-
férie
ure ou
égale
à 0,3
%. P
our les
équ
ipem
ents
à chargement automatique de moins de 30
0 kW
, ce rend
ement do
itdésorm
ais être de 85
% m
inim
um.
(4) Le crédit d'im
pôt s'a
ppliq
ue au coût d'achat du matériel. De
vis et factures établis
par un
installateur qualifié
(5) La TVA s'app
lique au total HT
du devis
, achat m
atériel et pose comprise
.(6) Un
seul DP
E par pério
de de 5
ans.
(7) CO
P de 2
.2 m
inim
um pou
r les
CE
thermod
ynam
ique avec po
mpe à chaleu
r(8) Concerne la po
se des capteurs géotherm
iques, inclu
ant les
terrassem
ents
et les forages, soit les
travaux extérieurs.
Audit é
nerg
étique b
âtim
ent
- R
apport
typ
e -
Juin
2011
140
■Dép
enses concernée
s par le crédit d’im
pôt
Le crédit d’impô
t po
rte sur le prix des équipements et des matériaux, hors
main d’œuvre.
Cependant, dans le cas de l'isolatio
n thermique, la po
se est également prise
en com
pte (nou
veauté de la lo
i de finances 2009).
De mêm
e, la pose de capteurs géotherm
iques, comprenant les terrassements
et le
s forages des puits géo
thermiques perm
ettent désorm
ais de bénéficier
d’un
crédit d'impô
t de 40%
(Nou
veauté lo
i de finances 2010
).
L'installation do
it être réalisée par une entreprise et une facture (ou un
eattestation fournie par le vende
ur ou le constructeur du logement neuf)
portant mentio
n des caractéristiq
ues requ
ises dans l'arrêté, doit être établie
pour les services fiscaux.
En cas d'aide pu
blique sup
plém
entaire po
ur l'acquisition de
l'équ
ipem
ent
(con
seil région
al, con
seil général, ANAH, …
), le calcul du
crédit d'impô
t se
fait sur les dépenses d'acquisitio
n des équipements, déductio
ns faite
s des aides
publiques, selon les mod
alité
s définies dans l'instruction fiscale.
■Plafond du crédit d’im
pôt
Pour la période du 1er janvier 2005 au 31 décem
bre 2012, pou
r un
mêm
eco
ntribu
able et un
e mêm
e habitation, le montant de
s dé
penses pris en
compte ne peut dépasser la som
me de :
• 8 000
€ pou
r une person
ne célibataire, veuve ou divorcée,
• 16
000 €
pou
r un cou
ple marié ou lié par un PA
CS soum
is à impo
sitio
ncommune.
Cette som
me est majorée de 400
€ par personne à charge.
Ces m
ajorations son
t divisées par deux lorsque l'enfant est à charge égale
de ses parents.
■Logemen
t en
location
Celui qui engage les travaux dans des lo
gements qu’il loue peut bénéficier du
crédit d'impô
t. So
it le propriétaire bailleur qu
i s’engage à louer nu
à usage d’habitation
principale pendant une durée m
inimale de cinq ans, à des personnes autres
que conjoint ou mem
bre de son foyer fiscal o
u le lo
cataire mêm
e.
Pour un mêm
e logement do
nné en locatio
n, le mon
tant des dépenses ou
vrant
droit au crédit d’impô
t po
ur le bailleur ne peut pas excéder, pour la période
du 1er janvier 2009
au 31 décem
bre 2012
, la somme de 8000 euros. Au titre
de la mêm
e année, le no
mbre de logements donn
és en location et faisant
l’objet de dépenses ouvrant droit au crédit d’impô
t est lim
ité à trois par
foyer fiscal.
Pour conn
aître ses droits au crédit d'impô
t, il est conseillé de se reporter
aux dispositio
ns figurant à l'article 200 quater du
code général des impô
ts(article m
odifié par la lo
i n°2009-1674
du 30/12/20
09 - art 58 (V).
■Conclusion
Le crédit d’im
pôt est toujours très incitatif po
ur réaliser des éco
nomies
d'énergies. C
’est norm
al, la France a signé des engagem
ents pour préserver
l’énergie et no
tre environn
ement. Incitatio
n est faite
pour investir. Attentio
n,dès cette année 2010
, certains crédits d'im
pôts baissent : pompe à chaleur,
chaudières bois ...
Les grands gagnants sont les équipements perform
ants et les EnR comme le
solaire, la pompe à chaleur et le bois qui offrent un crédit d’impô
t toujours
intéressant, jusqu'en 201
2.
EXEMPLE 71
Audit é
nerg
étique b
âtim
ent
- R
apport
typ
e -
Juin
2011
141
7.3 - Les Certificats d’Économie d’Énergie
Introd
uit par la lo
i du 13 ju
illet 2005, le
dispo
sitif des C
ertificats d’écon
omie
d’énergie
(CEE) est un dispositif d’incitatio
n aux
écon
omies
d’énergie
contraignant les fournisseurs d’énergie (électricité, gaz réseau ou
citerne, fioul,
carburant,
chaleur/froid), déno
mmés «
obligés »
à accompagner les
consom
mateurs (collectivités, entreprises, particuliers) dans leurs investissem
ents
visant à réduire leur con
sommation énergétique. C
et objectif est assorti d’une
pénalité financière de 2 centim
es €/kW
h cumac pou
r les fournisseurs d’énergie
ne rem
plissant pas leurs ob
ligations dans le délai im
parti.
Une deuxièm
e période
est entrée en vigueur au 1er janvier 20
11 avec
quelques m
odificatio
ns d’application et des objectifs d’écon
omie renforcés.
Si vou
s avez des projets d’investissements en écono
mie d’énergie, com
parez
les “primes” que prop
osent les fournisseurs d’énergie. C
es primes peuvent
varier de 1 à 5 po
ur le m
ême investissement !
Présentatio
n du
dispo
sitif et ensemble des textes règlementaires :
http://www.develop
pement-du
rable.gouv.fr/-Certificats-d-econo
mies-d-
energie,188-.htm
l
■Condition d’éligibilité au dispositif :
Nature des investissemen
ts/travaux
• Investissements/travaux identifiés dans les fiches « standardisées ». Les fiches
standardisées définissent les équipements, les travaux type ou
vrant droit à
CEE sou
s réserve du
respect des con
ditio
ns d’application spécifiées. D
ans
le cas ou les investissements relèvent de
s fiches standardisées, le délai
d’instruction de la dem
ande est de 3 mois maximum
. • Investissement
non
identifiées dans les
fiches
standardisées
: les
investissements et les écon
omies attend
ues do
ivent être expertisées sur la
base de
justificatifs de
s écono
mies
prévisionn
elles
définies
lors de
diagno
stics énergétiqu
es (perform
ance des équ
ipem
ents, consommations
de référence, état du
marché, etc). Dans le cas ou les investissements ne
relèvent pas des fiches standardisées, le délai d’instruction de la dem
ande
est de 6 m
ois maximum
.
Les m
odalités d’utilisation du dispositif C
EE dép
enden
t de la nature
du m
aître d’ouvrage. O
n distingu
e 2 cas :
• Les collectivité
s, l’A
NAH, les (bailleurs sociaux) qui peuvent soit demander
directem
ent des CEE pour ensuite les valoriser soit établir un partenariat
avec un obligé avant la réalisation des investissements.
• Les autres (entreprises, etc) qui ne peuvent pas demander directem
ent mais
peuvent établir un partenariat avec un obligé avant la réalisation de
sinvestissements (cf. solutio
n 1 ci-dessous).
Solution 1 dem
ander directemen
t des CEE.
Dans ce cas, le maître d’ouvrage prend
à sa charge la constitution du
dossier
de dem
ande
, le suivi d
e la dem
ande aup
rès des services de l'État et la vente
des certificats correspo
ndants.
Principales étapes :
1)Réaliser les investissements écono
mes en énergie
; Bien
veiller à
l’identificatio
n des justificatifs ;
2)Déposer
un do
ssier
CEE
auprès de
s autorités
(Préfecture) qu
iprocéde
ront à la dé
livrance de
s CEE
(sous réserves de
l’éligibilité du
dossier
de de
mande
) ; Ouvrir
un co
mpte
sur
le registre Em
my
(www.emmy.fr)
3)Vend
re les CEE (marché de gré à gré).
Solution 2 : établir un partenariat avec un obligé.
Le m
aître d’ou
vrage peut également établir un partenariat avec un ob
ligé afin
d'ob
tenir une participation financière en échange de la cession
du droit de
réclam
er les C
EE au
titre d
es actions e
ngagées.
Dans ce cas, la charge
administrative liée à la gestio
n des certificats ne repo
se plus sur le M
O m
ais sur
son partenaire. Un tel partenariat ne relève pas du droit de la com
mande publique
si les critères suivants son
t respectés dans le docum
ent qui le finalise :
•il prévoit l'équivalence de valeur financière entre participation financière et
CEE cédés ;
•il ne prévoit aucune prestation de service par le partenaire de la collectivité ;
•la participation financière n'intervient pas avant la fin des travaux.
EXEMPLE 71
Audit é
nerg
étique b
âtim
ent
- R
apport
typ
e -
Juin
2011
142
Le partenariat peut par exem
ple être form
alisé à travers le protoco
led'acco
rd et de
la co
nvention d'application do
nt les m
odè
les peuvent être
téléchargés sur le site
du ministère du développem
ent du
rable.
Enfin, la législation
en vigueur n
e prescrit p
as d
'exigence
de m
ise
enconcurrence po
ur la sélectio
n d'un
partenaire d'une telle conventio
n.Principales étapes :
1)Passer un accord avec un obligé avant la réalisation de l’investissement (en
précisant no
tamment la nature de
l’opération, le montant de
CEE
qui
seront générés par l’investissement et la contributio
n de l’Obligé à cette
opération (par exemple le m
ontant de la prime accordée).
2)Réaliser l’investissement ;
3)Fo
urnir les justificatifs à l’O
bligé qui déposera un dossier CEE auprès des
autorités (Préfecture) qui procéde
ront à la dé
livrance de
s CEE
(sous
réserves de l’éligibilité du do
ssier de dem
ande).
Le versement de la prime se fait, avant ou après la réalisation des investissem
ents
(selon les pratiques de obligé partenaire et d
e la nature de l’opération).
Période de Validité des investissemen
ts :
•Une dem
ande de certificats d’écono
mies d’énergie ne peut p
orter que sur des
actio
ns achevées moins d’un an avant la date de cette dem
ande.
•Dans le cas d’un partenariat, la con
tribution du dem
andeur doit être intervenue
antérieurement au déclenchement de l'op
ération.
Seu
il :
Les do
ssiers déposés doivent représenter une qualité minimale de 20 GW
hcumac. Par dérogation, tou
te personne mentio
nnée à l'article 1er est autorisée
à dépo
ser une fois par année civile une dem
ande de certificats d'écono
mies
d'énergie do
nt le volum
e est inférieur au seuil précité.
Les actions préco
nisées présentes sous form
e de fiches dan
s la
partie précéden
te et éligibles au
x CEE corresponden
t au
x fiches
d’opérations stan
dardisée
s suivan
tes :
L’ensemble des fiches listées ci-d
essus, utilisées pou
r l’estimation du
mon
tant
de certificats correspo
ndant à chaque propo
sitio
n d’am
élioratio
n, est visible
en annexe G.
Le coût global de
s travaux d’am
éliorations (4 actions) susceptibles d’être
sujets à obtention de
CEE
s’élève à 954
330
€HT, correspo
ndant à un
mon
tant total d
e certificats de 5,9 GW
hCUMAC.
Le tableau ci-d
essous présente les taux
de couverture envisageables pour
différents tarifs du kW
h CUMACpo
tentiels.
EXEMPLE 71N° de fiche
Intitulé
kWhCUMAC
BAT-EN-04
Enveloppe
Fenêtres isolantes
115 500
Thermique
BAT-TH-02
chaudière de type cond
ensatio
n2 647 500
BAT-TH-27
Raccordem
ent d'un bâtiment tertiaire
à un réseau de chaleur alim
enté
par des énergies renou
velables
3 131 000
BAT-EQ-01
Équipem
ent
luminaires à ballasts électron
iques T
5équipés de pho
todiod
es53 170
Total kW
hCUMAC:
5 947 170
Investissemen
tsMontant
de certificats
Tau
x de couverture
si 2 €/M
Whcumac
Tau
x de couverture
si 5 €/M
Whcumac
Taux
de couverture
si 10
€/M
Whcumac
954 330
€ H
T5 947 MW
h CUMAC
1,2%
3,1%
6,2%
Tabl
eau
32 :
List
e de
s ga
ins
kWh
cum
ac
Tabl
eau
33 : T
aux
de c
ouve
rtur
e de
s in
vest
issem
ents
en
fonc
tion
du ta
rif d
’ach
at d
es C
EE
Audit é
nerg
étique b
âtim
ent
- R
apport
typ
e -
Juin
2011
143
7.4 - Les autres financem
ents possib
les
Le système complet des aides propo
sées par l'ADEM
E compo
rte, outre l'aide
à la décision comme le financem
ent des audits énergétiques, un système d'aide
aux investissements liés à une utilisation ratio
nnelle de l’énergie (amélioratio
ndes installatio
ns ou de pratiq
ues existantes).
Dès lo
rs qu’une op
ération participe à la satisfaction des ob
jectifs poursuivis
par l’A
DEM
E, e
lle p
eut obtenir u
n soutien
financier. Conform
ément à
l'encadrement communautaire et aux priorités de l'ADEM
E, des règles sont
fixées en m
atière d'éligibilité des dossiers et de
calcul de
s co
ûts pris en
compte po
ur la dé
term
ination de
s aide
s : elles sont décrites dans des
documents plus spécifiqu
es. Pour plus d'inform
ations, nous vous invitons à
contacter votre direction région
ale ADEM
E.
Enfin, le décret n°200
2-636 du
23 avril 2
002, pris en application de la lo
i du
15 juillet 1980 relative aux écon
omies l'énergie et à l'utilisation de la chaleur,
a dé
fini le cham
p d'intervention
des sociétés, dé
nommées "Sofergie",
spécialisées dans le financem
ent des investissements de maîtrise de l'énergie
par voie de crédit-bail.
Les So
fergie sont des sociétés financières spécialisées dans le financement
par voie de créd
it-bail im
mobilier et m
obilier ou sous form
e de
location
simple des investissements destin
és, notamment, à écono
miser l’énergie ou
à protéger l’environnem
ent.
Outre l'acquisition
d'équipem
ents spécifiques, les Sofergies peuvent égalem
ent
financer les constructio
ns et terrains qui leur sont indissociables, les frais de
transport,
montage
et
démontage,
les
travaux
et
installations
complém
entaires indispensables et les frais financiers intercalaires.
Pour plus d'inform
ations, consulter la présentation des "Sofergies" à partir
du site
internet de l'A
ssociation française des sociétés financières.
EXEMPLE 71
Audit é
nerg
étique b
âtim
ent
- R
apport
typ
e -
Juin
2011
144
EXEMPLE 72
8 - Con
clusion
Dan
s cette partie, précisez notammen
t :
• l’aspect général du
bâtiment (présence/absence
de d
égradatio
nsmajeures) ;
•les principales conclusion
s de l’analyse spécifique des consom
mations ;
• les principales conclusion
s sur l’analyse des systèmes ;
• les grands axes des préconisatio
ns et les principales conclusion
s sur
le potentiel d
’écono
mie d’énergie du bâtim
ent.
Un compte rend
u de la réunion
finale pou
rra être intégré. Ce compte
rend
u intégrera le p
lan
d’actions q
ui a été d
éfini avec le maître
d’ou
vrage.
Cet aud
it therm
ique des bâtim
ents de la résidence X
à C
aluire a permis
d’appo
rter des éléments de répo
nse qu
ant aux po
ssibilités d’am
éliorer la
performance énergétique de l’immeuble, point de départ de la réalisation de
cet audit.
Rappelons dans un premier temps que le niveau de consommation actuel de
la résidence est tout à fait raisonn
able pour une construction de son âge,
ayant bénéficié de peu de travaux de réno
vatio
n thermique (un
e partie des
menuiseries + toitu
re).
Du co
nstat de
l’existant a pu
être dé
gagé plusieurs axes de
travaux
de
réno
vation
et d
’amélioration
d’un
e part au
niveau d
e l’envelopp
e mais
égalem
ent sur les systèm
es énergétiques.
Chaque actio
n a été caractérisée en term
e de gain énergétiq
ue et financier
mais égalem
ent en terme de coût et de retour sur investissem
ent afin que
cet audit serve d’outil d’aide à la décision po
ur la copropriété.
La réductio
n des consommations énergétiques passe dans un prem
ier temps
par la réd
uction de
s dé
perditions therm
iques par un
e meilleure isolation
(fenêtres et parois) et par un reno
uvellement d’air maîtrisé (VMC) avant
d’op
timiser les systèm
es énergétiques (chaufferie, distribution..).
Dans ce cadre de travaux d’am
élioratio
n raison
nables (ne s’agissant pas d’une
réhabilitation totale) les objectifs de réductio
n de consommation d’énergie
peuvent atteindre 40 % de la consommation actuelle, permettant d’atteind
reun ratio de chauffage de 79 kW
hPCI/m
² tout à fait satisfaisant.
Audit é
nerg
étique b
âtim
ent
- R
apport
typ
e -
Juin
2011
145
De l’ensem
ble des actio
ns que nou
s avon
s prop
osées, certaines peuvent et/ou
doivent être regroup
ées de
manière logiqu
e et cohérente
afin d
’être
envisagées par phase ou par lot.
Nous proposons ainsi 3 lots pouvant être articulés de la m
anière
suivan
te :
Lot isolation :
Com
prenant le rem
placem
ent des menuiseries d’origine et l’isolatio
n intérieure
de lo
gement. Ce lot est du ressort de chaque propriétaire, qui pou
rra ou
non
effectuer ces travaux et sans qu’il y ait d’interaction avec les lots suivant.
Lot ventilation :
Idéalement, il serait intéressant de rem
ettre l’installatio
n de VMC a neuf (ho
rsgaines), c’est-à-dire : mise en place de bo
uche d’entrée d’air no
rmalisée,
équilibrage du réseau et remplacem
ent des caissons d’extraction
Lot Chau
ffage :
Plutôt qu
e de réaliser les actions 6 – 7 et 8 au cou
p par coup en fonctio
ndes budgets dispon
ibles, le regroupem
ent d’actio
n s’impo
se logiquem
ent. Ainsi,
la pose de robinets therm
ostatiques ne sera réellement efficace qu
e si le
réseau est en bo
n état (désembo
uage éventuel) et correctement équilibré.
Seulem
ent dans ces con
ditio
ns, la po
se de compteur calorifique aura un sens
dans la mesure où la régulation term
inale est efficace. Les actions 7 et 8
s’enchaînent lo
giqu
ement.
La rénovation chaufferie (action 6) pou
rra être réalisée en mêm
e temps, par
anticipation de sa fin de vie afin d’obtenir au plus tôt le m
eilleur rendement,
ou d’ici 5 à 10 ans maximum
.
La question de l’EC
S solaire devra être décidée avant cette rénovation po
urêtre réalisée de préférence en mêm
e temps que la chaufferie.
Exem
ple :
Lors de la réunion de rendu final, il a été défini avec le m
aître
d’ouvrage le plan d’actions suivan
t pour le lo
t chau
ffage :
1. Informations de coprop
riétaires des résultats de l’étude afin de connaître les
person
nes intéressées et éventuellement faire une con
sultatio
n d’entreprises
commun
es.
2. D
ésem
bouage et équilibrage du systèm
e de chauffage.
3. P
ose de
robinets thermostatiques dans les co
mmun
s et dans les
appartem
ents des propriétaires intéressés.
4. M
ise en place de compteurs calorifiques.
5. R
énovation de la chaufferie.
6. O
ptimisation de la régulation.
Les autres préco
nisations ne peuvent être m
ises en place qu
e par les
prop
riétaires ; ce sera de leur ressort.
EXEMPLE 72
Audit é
nerg
étique b
âtim
ent
- R
apport
typ
e -
Juin
2011
146
Annexes
A - M
étho
dologie des mesures et calculs
147
B - Caractéristiques thermiques minimales RT Existant
xx
C - D
éperditio
ns therm
iques du bâtiment
xx
D - D
éperditio
ns therm
iques du bâtiment
xx
E - Non
con
form
ités - A
mélioratio
nsxx
F - Mod
èles d’éclairage de secours « perfo
rmant »
xx
G - Certificats d’écon
omies d’énergie (Fiches CEE)
xx
H - Inform
ations com
plém
entaires
xx
Cliq
uez sur l’icône
pour télécharger
et visualiser l’an
nexe !
Audit é
nerg
étique b
âtim
ent
- R
apport
typ
e -
Juin
2011
Rem
erciem
ents
■Comité de pilo
tage
Philipp
e BOIM
OND
ADEM
E, directio
n région
ale Provence-Alpes-C
ôte d’Azur
Jacques-Olivier BUDIN
ADEM
E, service animation territo
riale
Maïté C
ACAUX
ADEM
E, directio
n région
ale Haute-N
ormandie
Hubert DESPR
ETZ
ADEM
E, service bâtiment
Eddy POITRAT
ADEM
E, directio
n région
ale Haute-N
ormandie
Jean-Yves RICHARD
ADEM
E, directio
n région
ale Franche-Com
té
Antoine TRANCHANT
ADEM
E, directio
n région
ale Ile-de-France
■Réd
action
ADEM
Eet G
IRUS Ingénierie
■Coordination technique et coordination de l’édition
Maïté C
ACAUX
ADEM
E, directio
n régionale H
aute-N
orm
andie
■Mise en
page et suivi d
’édition
Agence BDSA
,Le H
avre
147
Audit é
nerg
étique b
âtim
ent
- R
apport
typ
e -
Juin
2011
148
Glossaire
ACER
MI :
certification
de l'A
ssociation
pour la Certification
des
Matériaux
Isolants
Acotherm :
label d
e certificatio
n thermique et phon
ique des fenêtres
APD
:Avant Projet Définitif
APS :
Avant Projet So
mmaire
B2S (tarif) :
Binôm
e 2 Saison
sBAES :
Bloc Auton
ome d’Éclairage de Sécurité
BBC :
Bâtiment Basse Con
sommation
CEE :
Certificat d’Écono
mie d’Énergie
COE :Con
seil en O
rientatio
n Énergétiq
ueCon
ductivité
thermique :
grande
ur physique caractérisant le co
mpo
rtem
ent de
smatériaux lo
rs du transfert thermique par cond
uctio
nCST
BAT :
certificatio
n du Centre Scientifique et Technique du Bâtiment
CTA
:Centrale de Traite
ment d’Air
DJU :
Degré Jo
ur Unifié
DOE : Dossier des O
uvrages Exécutés
DSP :
Délégation de Service Public
ECS :Eau Chaud
e Sanitaire
ERP
(Classem
ent) :Établissement Recevant du
Public.
Exem
ple : pour le classement R 4, R signifie « établissement
scolaire », 4 signifie « 300 personnes et moins ».
FLJ :
Facteur de Lum
ière de Jour m
oyen
FOD :
Fuel O
il Domestiq
ue
GES :
Gaz à Effet de Serre
GTC :
Gestio
n Technique Centralisée
GV :
Grand
e Vite
sse
GW
P :Gobal W
arming Po
tential
HC :
Heure Creuse
HCE : Heure Creuse Été
HCH :
Heure Creuse Hiver
HPE
:Heure Pleine Été
HPH
:Heure Pleine Hiver
HSP :
Hauteur Sous Plafond
Audit é
nerg
étique b
âtim
ent
- R
apport
typ
e -
Juin
2011
IRC :
Indice de Rendu
des Cou
leurs
kWh C
UMAC:kilowattheures cumulés actualisés (= générée sur toute la
durée de vie d'un équipement)
kWhef :
kilowattheure d’énergie finale (= facturée)
kWhep :kilowattheure d’énergie
prim
aire (= disponible
dans la
nature)
MV :
Moyenne Vite
sse
ODP :Ozone D
epletio
n Po
tential
PCI :
Pouvoir Calorifique Inférieur
PCS :Po
uvoir Calorifique Supérieur
PV :
Petite Vite
sse
PV :
Photovoltaïque
R :
Résistance thermique : exprime la résistance d'un m
atériau
au passage d'un flux de chaleur
RT 2005 :Réglementatio
n Therm
ique 2005
SHON :
Surface Hors d’œuvre N
ette
SU :
Surface Utile
SV :
Simple Vitrage
TGBT :
Tableau Général Basse Tension
TRI :
UTA
:Unité de Traitement d’Air
VMC :
Ventilatio
n Mécanique Contrôlée
149
7238Juin 2011
L’ademe en bref
L'A
gence
de
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ise
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Finan
ces
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gétique
et
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nouve
lable
s, la
qualité
de l'
air et
la
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bru
it.
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EM
E
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venue d
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résillé
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