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Audit informatique Rapport Département informatique d’EMC, pionnier de la transformation

Documentation de référence sur la transformation informatique d’EMC Par Brian Garrett, vice-président d’ESG Lab, Vinny Choinski, ingénieur chez ESG Lab, et Kerry Dolan, analyste chez ESG Lab

Mars 2013 © 2013 Enterprise Strategy Group, Inc. Tous droits réservés.

Audit informatique : Département informatique d’EMC, pionnier de la transformation 2

© 2013 Enterprise Strategy Group, Inc. Tous droits réservés.

Sommaire

Récolter les fruits du Cloud computing .................................................................................................. 3

Contexte ............................................................................................................................................................. 3 Présentation des performances opérationnelles d’EMC.................................................................................... 4 Les trois phases de la transition vers le Cloud d’EMC ........................................................................................ 5

Analyse approfondie des résultats remarquables d’EMC ...................................................................... 6 Bâtir un environnement efficace ........................................................................................................................ 6 Développer la réactivité ..................................................................................................................................... 9 Offrir une expérience de qualité ...................................................................................................................... 11

Étape suivante : offrir l’IT-as-a-Service (ITaaS) ..................................................................................... 13

Toute la vérité ....................................................................................................................................... 14

Toutes les marques sont la propriété de leurs détenteurs respectifs. Les informations figurant dans cette publication proviennent de sources qu’ESG (Enterprise Strategy Group) considère comme fiables, mais ESG n’offre aucune garantie quant à leur exactitude. Cette publication peut comporter des informations reflétant des opinions propres à ESG, qui sont susceptibles de changer occasionnellement. Enterprise Strategy Group, Inc. détient les droits de cette publication. Toute reproduction ou diffusion intégrale ou partielle au format papier, électronique ou autre, destinée à une personne non autorisée à la recevoir, sans accord exprès d’Enterprise Strategy Group, Inc., constitue une violation de la loi américaine sur le copyright, est passible de poursuites et peut entraîner des dommages-intérêts, ainsi qu’une condamnation pénale le cas échéant. Si vous avez des questions, veuillez contacter le service de relations clients ESG au +1 508 482 0188.

Rapports ESG Lab

Les rapports ESG Lab ont pour objet d’informer les professionnels de l’informatique sur les technologies de datacenter destinées aux entreprises de tous types et de toutes tailles. Ils ne sont pas destinés à remplacer le processus d’évaluation qui doit intervenir avant toute décision d’achat, mais plutôt à fournir un aperçu des technologies émergentes. Notre objectif consiste à présenter les fonctions et caractéristiques les plus intéressantes des produits, à démontrer leur utilité pour résoudre les problèmes rencontrés par les clients et à identifier les éventuelles améliorations nécessaires. Le point de vue d’expert tiers d’ESG Lab se base sur des tests pratiques, ainsi que sur des entretiens menés auprès de clients utilisant ces produits dans des environnements de production. Ce rapport d’audit informatique ESG Lab a été parrainé par EMC.



Récolter les fruits du Cloud computing

Le département informatique d’EMC Corporation a entamé sa transition vers le Cloud computing en 2004. En 2009, ESG a publié un premier audit des accomplissements d’EMC, faisant état d’économies initiales impressionnantes en matière d’équipements et d’alimentation électrique ainsi que d’importantes améliorations en termes de productivité, d’efficacité et de taux d’utilisation des ressources. ESG a publié une mise à jour en 2010, car EMC avait alors franchi un certain nombre d’étapes importantes dans ses efforts de virtualisation, de hiérarchisation et d’automatisation des serveurs.

Cette mise à jour 2013 montre comment EMC tire parti des bases solides établies en matière d’efficacité. Une attention toute particulière est portée aux niveaux sans précédent de réactivité et de productivité qu’EMC peut atteindre grâce à un nouveau modèle de fonctionnement de type Cloud destiné à offrir l’Informatique en tant que service (ITaaS). En partageant son expérience par l’intermédiaire du programme EMC IT Proven et d’une série d’audits informatiques, EMC rend un grand service aux entreprises qui souhaitent entamer une telle transformation mais s’interrogent sur la marche à suivre et sur les résultats qu’elles peuvent en espérer.

Contexte

Après plusieurs années d’incertitudes liées à la mauvaise conjoncture économique mondiale, les entreprises de toutes tailles commencent à augmenter leurs dépenses informatiques. Les pressions n’ont pas disparu mais ont commencé à s’affaiblir. L’étude ESG indique que, pour les grandes entreprises comme pour les PME, la simple réduction des coûts reste importante mais n’est plus la priorité numéro un.1 Comme le montre la figure 1, pour les grandes entreprises, le retour sur investissement (ROI) arrive en tête de la liste des priorités, suivi par la réduction des OPEX, l’optimisation des processus métiers et l’amélioration de la sécurité. Ce passage au premier plan du ROI montre que les grandes entreprises sont en train d’adopter une vision à plus long terme en matière de dépenses informatiques, en arrêtant de se focaliser uniquement sur des stratégies ponctuelles de réduction des coûts. Les PME se concentrent davantage sur la génération de revenus et d’économies grâce à l’amélioration de leurs processus, une stratégie d’avenir qui peut être intégrée au fonctionnement de l’entreprise.

Figure 1. Principales considérations guidant les investissements informatiques de 2013, par taille d’entreprise

Source : Enterprise Strategy Group, 2013

1 Source : rapport ESG Research, 2013 IT Spending Intentions Survey, janvier 2013.

http://www.esg-global.com/research-reports/research-report-2013-it-spending-intentions-survey/



Présentation des performances opérationnelles d’EMC

La figure 2 offre une vue d’ensemble des gains de performances opérationnelles réalisés par EMC dans le cadre de sa croissance. Comme vous le voyez, entre 2004 et 2012, EMC s’est considérablement développé. En plus d’une augmentation du nombre d’utilisateurs pris en charge par son département informatique, le chiffre d’affaires d’EMC est passé de 8,2 à 21,7 milliards $. La quantité d’informations gérées est passée de 1 Po sur cinq datacenters à 13 Po sur quatre datacenters. Ces performances ont demandé des investissements informatiques avisés. Cependant, tous les investissements informatiques ne se valent pas. Il convient de maintenir l'infrastructure en conditions opérationnelles afin que les services informatiques continuent à tourner et que les employés puissent faire leur travail. Toutefois, les sommes consacrées à ce simple maintien sont autant de fonds ne pouvant pas être investis dans l’innovation, la création de nouvelles fonctionnalités et les nouveaux projets. En ce qui concerne EMC, les dépenses consacrées à la maintenance informatique ont fortement chuté, passant de 80 à 58 %, ce qui a permis d’augmenter celles destinées à l’innovation, qui sont passées de 20 à 42 %. Dans le même temps, le chiffre d’affaires d’EMC a augmenté, ce qui a permis à l’entreprise de mobiliser d’importantes ressources financières pour investir dans de nouveaux projets. Le déploiement d’une infrastructure de type Cloud privé comportant 92 % de serveurs virtuels a été un facteur majeur dans l'obtention de tels résultats.

Figure 2. Comparaison entre le chiffre d’affaires d’EMC et ses dépenses en maintenance informatique

Même si ces chiffres sont ceux d’EMC, une grande entreprise prospère du secteur des infrastructures informatiques et des services associés, la relation qui existe entre le chiffre d’affaires et les dépenses en maintenance informatique peut révéler des opportunités intéressantes pour toutes les entreprises. Ce graphique montre simplement que des efforts dans ce sens peuvent s’avérer extrêmement payants. Les économies réalisées peuvent être réinvesties, et ces économies sont encore plus grandes si les changements



s’accompagnent d’une augmentation du chiffre d’affaires. Cependant, toutes les entreprises ne connaissent pas une croissance constante. En réalité, les gains d’efficacité peuvent s'avérer encore plus bénéfiques pour les entreprises dont le chiffre d’affaires est constant ou en baisse : les efforts en matière d’efficacité et de virtualisation pourraient leur permettre de constituer une réserve pour faire face à leurs difficultés économiques. Ce qu’il faut retenir de ce graphique, c’est que les économies découlant des efforts de consolidation, de virtualisation et d’automatisation peuvent être réinvesties de manière profitable dans votre entreprise.

Les trois phases de la transition vers le Cloud d’EMC

La transition réalisée par EMC au fil du temps est une histoire incroyable. En 2004, la société a démarré un projet destiné à améliorer sa réactivité et à accroître l’efficacité de son département informatique, tout en renforçant la sécurité et en élargissant la gamme de services informatiques susceptibles de dynamiser son activité. Au cours des huit dernières années, l’entreprise a intégralement transformé son informatique. Cette transition a été passionnante et formatrice, et elle constitue un modèle pour toutes les entreprises, petites ou grandes, qui cherchent à atteindre des objectifs similaires.

Phase 1 : Production informatique (2004 à 2008). L’objectif principal de cette phase a été de consolider l’infrastructure informatique et de virtualiser les serveurs utilisés pour les tests et le développement ainsi que pour les applications du département informatique lui-même. Au départ, l’environnement informatique prenait en charge 24 000 utilisateurs internes et était composé de cinq datacenters comprenant 168 piles d’infrastructure spécialisées et séparées, avec 1 Po de stockage et 2 000 serveurs physiques. L’entreprise faisait tourner environ 400 applications et outils, et les solutions de gestion et de sécurité avaient été implémentées après la mise en place de l’infrastructure. Windows était la seule plate-forme utilisateur proposée. Les problèmes opérationnels chroniques étaient notamment les suivants :

D’importants délais de provisionnement de l’infrastructure informatique (supérieurs à trois mois) Un faible taux d’utilisation de la capacité de stockage (30 %), avec une croissance annuelle du stockage

supérieure à 60 % Un faible taux d’utilisation du CPU (10 %), avec une croissance annuelle des serveurs supérieure à 20 % Des capacités en espace et en alimentation insuffisantes pour les datacenters Un personnel informatique submergé de demandes

Ces problématiques ne sont pas propres à EMC, ni même aux grandes entreprises ou aux entreprises d’un secteur donné. De faibles taux d’utilisation des ressources, d’importants délais de provisionnement, des capacités insuffisantes en espace et en alimentation, et un personnel informatique surchargé sont des problèmes fréquents dans les départements informatiques de toutes tailles du monde entier.

EMC a décidé à un stade précoce du processus de transition d’adopter une architecture standardisée x86 et d’introduire la virtualisation des serveurs. L’entreprise est également passée à la sauvegarde sur disque. Plusieurs programmes ont été mis en œuvre pour augmenter constamment le nombre de serveurs virtuels par serveur physique. Les efforts de consolidation, de virtualisation et de hiérarchisation du stockage ont donné l'occasion au département informatique d'acquérir de l’expérience et d'accéder aux technologies qui allaient être le moteur de la transformation.

Phase 2 : Production métier (2009 à 2010). L’objectif de cette phase était de virtualiser les applications critiques de l’entreprise telles que Microsoft Exchange, Active Directory, Oracle 11i E-Business Suite, les outils de Business Intelligence et de reporting d’entreprise, etc. À l'issue de cette phase, EMC avait virtualisé 70 % de ses serveurs. Les piles d’infrastructure existantes ont été éliminées et remplacées par des clusters VMware hiérarchisés et partagés, avec gestion et sécurité intégrées. Les îlots de virtualisation ont commencé à converger pour former une plate-forme stratégique cohésive. Par ailleurs, EMC a mis en place la sauvegarde avec déduplication en s’appuyant sur des solutions Avamar et Data Domain.

Entre 2004 et 2010, d’autres améliorations majeures ont été apportées. Notamment, EMC a renforcé l’optimisation en adoptant la virtualisation du stockage SAN, s’est aligné sur l’architecture de référence VCE Vblock (infrastructure convergée) et a mis en place un environnement de Cloud intégré. Des améliorations des technologies d’authentification et de prévention des pertes de données ont renforcé la sécurité du Cloud privé, accompagnées de progrès dans les capacités de surveillance et de gestion automatisée du Cloud. La phase 2 a donné lieu à des économies supplémentaires, tout en renforçant les performances des applications, la disponibilité, la productivité des utilisateurs et en réduisant les risques.



En consacrant du temps et des efforts à peaufiner l’aspect technologique de la transition, EMC est parvenu à construire une infrastructure virtualisée, consolidée et hiérarchisée.

Phase 3 : IT-as-a-Service (2011 à aujourd’hui). L’objectif de cette phase est d’atteindre une réactivité optimale grâce à l’ITaaS. Alors que les autres initiatives se poursuivent, la priorité est maintenant de passer à un modèle de fourniture de services. Par conséquent, les efforts portent à présent sur les personnes et les processus plutôt que sur la technologie, car l’ITaaS exige qu’EMC gère son département informatique comme une entreprise à part entière. Ce changement de perspective impose au département informatique d’ajouter la gestion de produits, le marketing et la vente de valeur ajoutée à la liste de ses tâches, de même que la mesure de l’efficacité du Support Clients et de la satisfaction des clients.

L’entreprise a obtenu des résultats significatifs qui méritent d’être soulignés. EMC a désormais 60 000 utilisateurs internes et cinq datacenters dotés de 13 Po de stockage. Malgré cela, le nombre des applications et des outils n’est passé que de 400 à 500. À l’échelle globale, l’environnement compte 9 000 images de système d’exploitation (machines virtuelles), mais le nombre de serveurs physiques x86 Intel a été réduit de 2 000 à 1 500. Actuellement, 92 % des serveurs sont virtualisés, et l’objectif d’une virtualisation à 100 % est tout à fait envisageable. Il est important de noter qu’EMC a aligné son infrastructure informatique sur l’architecture VCE Vblock.

Analyse approfondie des résultats remarquables d’EMC

Les résultats obtenus par EMC sont réellement impressionnants. L’entreprise a entièrement transformé son infrastructure, tout en réalisant d’énormes économies et gains d’efficacité, et en améliorant sa flexibilité et sa réactivité, de même que ses services et la sécurité des informations. Ces changements placent EMC au seuil de la prochaine phase de transformation, qui conduira l’entreprise à opérer une transition vers l’informatique orientée service.

Bâtir un environnement efficace

Réduction des coûts

Les efforts d’EMC se sont traduits par d’importantes réductions des coûts d’investissement (CAPEX) et des dépenses opérationnelles (OPEX). Voici quelques détails sur les économies réalisées depuis 2004 :

157 millions $ d’économies en CAPEX. La virtualisation et la consolidation des serveurs et du stockage ont permis de réduire considérablement les besoins en matériel physique. De plus, alors que le chiffre d’affaires a beaucoup augmenté, l’encombrement des datacenters est resté le même. Parallèlement, les taux d’utilisation de l’infrastructure informatique (traitement des données, stockage, réseau, etc.) ont augmenté pour atteindre environ 75 %. Une activité accrue, moins d’équipements et des taux d’utilisation plus élevés : voilà qui témoigne de gains d’efficacité considérables.

66 millions $ d’économies en OPEX. Ces économies découlent avant tout de la mise en œuvre d’un Cloud privé avec virtualisation étendue, associée à un taux de consolidation machines virtuelles/serveur physique atteignant 14:1. Les systèmes sont à présent conçus pour prendre en charge un taux de consolidation plus élevé, permettant de réaliser des économies encore plus importantes.

La virtualisation et la consolidation ont permis de réaliser des économies au niveau de l’infrastructure informatique, qui ont pu être retransmises au service financier pour être réinvesties. Comme indiqué plus haut, EMC a réduit son rapport OPEX informatiques/chiffre d’affaires de 28 %, libérant ainsi des fonds pour financer de nouveaux projets.

Efficacité de l’équipe informatique

La mise en œuvre récente d’outils de gestion améliorés et automatisés a permis à EMC d’optimiser l’efficacité de son équipe informatique. Par exemple, EMC IT Operations Intelligence (SMARTS) offre une meilleure visibilité et un contrôle accru sur l’intégralité de l’infrastructure de type Cloud et sur son état de santé, ce qui permet d’éviter toute perturbation majeure des services critiques. De plus, depuis 2009, alors que le chiffre d’affaires connaissait une forte croissance, l’effectif total du département informatique est resté stable.



Efficacité énergétique

La consolidation de l’infrastructure physique et la réduction de sa taille se sont traduites par une augmentation de 34 % de l’efficacité énergétique et par une réduction de plus de 45 000 tonnes des émissions de CO2. Le nouveau datacenter virtualisé de Durhan, en Caroline du Nord, est un modèle d’efficacité énergétique. Par exemple, la récupération des eaux de pluie a permis de réduire l’utilisation d’eau de ville de 40 %, et plus de la moitié de l’année, le site utilise l’air extérieur pour le refroidissement. Il est également équipé d'onduleurs à volant d’inertie, ce qui a permis d’éliminer totalement les batteries du site. Malgré une augmentation des besoins en matière de serveurs et de stockage, des économies de 271 watts par serveur ont été réalisées grâce à la virtualisation et l’énergie consommée par To de stockage a été réduite de 73 %. Les économies totales suffiraient à alimenter 2 000 foyers.

Efficacité de sauvegarde

En tirant parti des solutions EMC, l’entreprise a transformé ses opérations de sauvegarde et de restauration. Elle a éliminé la sauvegarde pour certaines applications en offrant un archivage en direct, ce qui a permis d’éliminer du planning de sauvegarde plus d’1 Po de données contenus dans les e-mails, les systèmes de fichiers et les bases de données. Dans le datacenter, la déduplication (via Data Domain pour les bases de données et Avamar pour les machines virtuelles et les systèmes de fichiers) a permis de réduire encore davantage la quantité de données à sauvegarder, et de raccourcir les temps de sauvegarde de 75 %. Avamar est également utilisé pour centraliser les sauvegardes de 121 sites distants, ce qui augmente la disponibilité des données et élimine les coûts de sauvegarde hors site. Les échecs de sauvegarde ont été réduits de 99 %. Enfin, les utilisateurs sont plus productifs (et les appels au service d’assistance technique moins nombreux) grâce à la sauvegarde de postes de travail et à la restauration de fichiers en libre-service Avamar.

Les avantages qu’offre la déduplication méritent un examen plus approfondi. Comme le montre la figure 3, du 3e trimestre 2009 au 4e trimestre 2012, la quantité de données protégées est passée de 7 à 17,2 Po, en tenant compte des copies de données temporaires nécessaires pour réaliser la migration vers le datacenter de Durham. Cependant, grâce à l’efficacité de la déduplication Avamar et Data Domain, la capacité de sauvegarde nécessaire pour protéger ces données a seulement augmenté de 3 à 5,2 Po.

Figure 3. La déduplication EMC réduit la capacité de sauvegarde nécessaire



Gains d’efficacité des applications critiques grâce à l’architecture VCE Vblock

EMC offre de nombreux exemples illustrant magistralement à quel point la virtualisation peut doper l’efficacité des applications critiques. Par exemple, sa suite CRM concerne la quasi-totalité de ses divisions : fabrication, services financiers, établissement des devis, Support Clients, services professionnels, ventes et marketing, etc. L’environnement est gigantesque : plus de 70 niveaux applicatifs, 8,8 milliards de lignes de données stockées dans une base de données de 12 To et 57 millions de transactions quotidiennes effectuées par 40 000 utilisateurs nommés (avec jusqu’à 4 000 utilisateurs simultanés en période de pointe). EMC a fait migrer son infrastructure physique vieillissante (qui souffrait de pics d’utilisation du CPU, de faibles performances, d’une évolutivité limitée et d’une expérience utilisateur dégradée) vers une infrastructure virtuelle offrant une disponibilité 24x7x365. Ce processus a débuté par la migration de 210 serveurs physiques vers 20 serveurs VMware ESX multitenants sur une architecture Vblock avec serveurs Cisco UCS, Red Hat Linux et VMware vSphere, et stockage hiérarchisé Symmetrix VMAX. Les résultats obtenus sont notamment des gains de productivité compris entre 60 et 90 %, des économies d’un montant de 7 millions $ dans les domaines de l’environnement, de l’octroi de licence, de la maintenance et du support, et des performances multipliées par dix.

EMC a également intégralement virtualisé son nouveau système ERP basé sur SAP, en consolidant plus de 50 systèmes hérités au sein d’une infrastructure convergée VCE Vblock composée de 14 serveurs lames Cisco UCS totalisant 280 cœurs et 3,5 To de RAM. Le Cloud d’intégration des applications (AIC), les applications SAP et les bases de données sont hébergés sur 100 hôtes virtuels, sur lesquels 18 000 utilisateurs tirent parti de la virtualisation des applications offerte par VMware ThinApp. Le cluster de 32 nœuds est doté d’un total de 68 connexions d’alimentation, réseau et SAN, alors qu’une architecture classique en utiliserait 448. Cette architecture offre un encombrement réduit et moins de points de configuration (et par conséquent moins de risques d’erreur). Il offre une meilleure flexibilité, car les serveurs sans état peuvent être remplacés ou ajoutés dans un délai qui se compte en heures plutôt qu’en jours. De plus, la réaffectation de serveurs peut être effectuée sans reconfiguration physique, et les tâches de configuration de nouveaux réseaux VLAN ont été divisées par dix.

Transparence financière et refacturation

Faire la preuve de la valeur ajoutée que génère l’informatique constitue une dimension essentielle pour parvenir à gérer le département informatique comme une entreprise à part entière. Les clients évaluent les produits et les services en fonction de ce qu’ils offrent et de leur prix, et le département informatique d’EMC doit identifier ces caractéristiques pour vendre leur valeur ajoutée de manière adéquate. Alors qu’il commence à offrir l’ITaaS, le département informatique d’EMC doit parvenir à être compétitif par rapport aux services de Cloud externes et à limiter le phénomène d’informatique cachée (« shadow IT »). Ce dernier désigne une situation où les utilisateurs, ne parvenant pas à travailler correctement avec les outils informatiques de l’entreprise, vont acheter en ligne par eux-mêmes des services applicatifs et d’infrastructure dans le Cloud.

Par conséquent, EMC s’est lancé dans un effort de transparence financière destiné à offrir une représentation claire des coûts informatiques et des dépenses correspondantes pour chacune des entités, en se basant sur leur consommation réelle. Ces informations rendent les entités et le département informatique plus prudents et moins enclins à allouer trop de ressources. Elles permettent ainsi d’aligner de façon plus fidèle la consommation des technologies et les besoins. EMC a mis en place un nouvel ensemble de processus permettant d’évaluer le coût des services informatiques, d’analyser leur prix et d’assurer le suivi de leur utilisation et leur facturation. L’entreprise a défini des catégories de services et leur a attribué des coûts forfaitaires et variables, tout en déterminant les objectifs et les coûts de chaque entité. À partir de ces informations, EMC a calculé des prix des services informatiques reflétant les objectifs de l’entreprise. EMC a commencé par montrer aux entités les factures correspondant à leur utilisation mensuelle de ces services, puis leur a fourni un système simple de transfert de fonds pour réaliser les paiements correspondants.

Cette transparence des coûts s’est traduite par une augmentation de la refacturation de services, qui est passée de 54 à 89 %. Ces fonds supplémentaires ont été utilisés pour augmenter les dépenses consacrées à l’innovation. Cela est bénéfique pour l’entreprise dans son ensemble plutôt que pour des entités individuelles.



Développer la réactivité

Ces gains d’efficacité ont permis à EMC d’augmenter la proportion de son budget informatique consacrée aux nouvelles applications et fonctionnalités, plutôt qu'au simple maintien en conditions opérationnelles. Même si des dépenses seront toujours nécessaires pour assurer le fonctionnement de l’infrastructure, cette opportunité d’effectuer des investissements stratégiques dans de nouvelles fonctionnalités change véritablement la donne et permet de faire progresser l’entreprise. Les gains d’efficacité réalisés par EMC rendent possibles des innovations qui se traduisent par davantage de réactivité, laquelle accroît la compétitivité et la rentabilité de l’entreprise.

Délais de provisionnement

Bon nombre d’entreprises ont du mal à s’adapter aux évolutions constantes de leurs besoins métiers. Un processus de provisionnement trop long constitue souvent un handicap majeur : vous désirez mettre en place une nouvelle application qui vous offrira un avantage concurrentiel, mais si des semaines s’écoulent avant que l’application soit déployée, vous risquez de perdre cet avantage. En 2004, il fallait 90 jours pour provisionner un environnement serveur. Au cours des huit dernières années, comme l’indique la Figure 4, le Cloud computing et la virtualisation se sont imposés, et les délais de provisionnement ont considérablement diminué. À ce stade, près de 92 % des serveurs sont virtualisés, et le délai de provisionnement est inférieur à une journée. Grâce à la virtualisation, le département informatique peut répondre bien plus rapidement aux besoins des applications métiers, quels qu’ils soient.

Figure 4. La virtualisation accélère le provisionnement



Gestion du Big Data et amélioration de la Business Intelligence

La réactivité est également rendue possible par la capacité à trouver plus rapidement des réponses aux questions. L’infrastructure de type Cloud d’EMC a permis de tirer le meilleur parti de la base de données scale-out Greenplum, associée à Hadoop pour les données non structurées et à SAS pour l’analyse prédictive, afin de créer une plate-forme de Business Intelligence évolutive et élastique. Cette plate-forme offre l’informatique décisionnelle en tant que service, ainsi que des outils collaboratifs d’analyse prédictive et des services d’experts en sciences des données, selon vos besoins. Votre activité bénéficie de cette nouvelle possibilité d’accéder à des fonctions d’analyse prédictive avancées et d’aide à la décision en temps réel. Les cadres-dirigeants d’EMC apprécient cette plate-forme « Big Data », car elle leur permet d’identifier de nouvelles façons de gagner en compétitivité et de garantir une expérience de qualité aux clients. Avec des données de plus en plus volumineuses, variées et complexes, ces fonctions d’analyse améliorées apportent le carburant qui fait tourner le moteur de l’entreprise. Par exemple, le département Marketing direct d’EMC utilise la plate-forme d’informatique décisionnelle à des fins d’analyse prédictive, mais aussi pour comprendre les 170 millions d’interactions sociales sur les marques, ce qui représente un volume d’environ 130 To de données. Il est essentiel d’être en mesure d’analyser ces informations pour assurer un marketing efficace.

Pour citer un autre exemple, les plates-formes Big Data ont réduit de 87 % les délais d’exécution des tâches de traitement par lot du Support Clients d’EMC, ce qui a permis à l’équipe d’accélérer l’acquisition d’informations détaillées sur les différents territoires et de générer des contrats plus rapidement.

Figure 5. La plate-forme Big Data accélère les tâches de traitement par lot



Offrir une expérience de qualité

Nous avons toujours cherché à offrir des services informatiques de toute première qualité, mais l’ITaaS rend cet objectif encore plus important. Gérer le département informatique comme une entreprise à part entière implique d’assurer et de mesurer la qualité de service et la satisfaction clients. Le département informatique d’EMC ne veut pas que les entités acquièrent de manière unilatérale des services de Cloud public tels que le partage de fichiers ou d’autres solutions basées sur le Cloud. Le nouveau modèle de prestation qu’offre l’ITaaS donne au département informatique d’EMC l’opportunité de ramener au sein de l’entreprise tous les services relevant de l’informatique cachée (« shadow IT »). Le département informatique est bien conscient de la dure réalité : quelles que soient les améliorations en matière de coûts, d’efficacité, de réactivité et de qualité, si les entités trouvent que l’informatique interne de l’entreprise ne répond pas assez rapidement à leurs besoins ou est difficile à utiliser, elles continueront à se fournir ailleurs. Ce comportement étant fondamentalement incompatible avec le modèle de financement du département informatique, celui-ci doit tout mettre en œuvre pour le décourager. À cette fin, les efforts déployés par le département informatique d’EMC pour offrir l’ITaaS l’aident à changer d’image : d’un ensemble de silos technologiques, il devient un fournisseur de solutions et un partenaire commercial. Cette démarche est à présent soutenue par l’infrastructure elle-même, et les efforts du département informatique d’EMC se focalisent sur sa transformation en courtier de services présentant une valeur ajoutée de qualité pour l’activité de l’entreprise. En outre, il apporte désormais l’automatisation dans le Cloud privé, dans le but d’optimiser la production informatique afin que les utilisateurs consomment les services de manière avisée. L’automatisation rendra possible le provisionnement et la fourniture des services à la fois rapides et en libre-service que les clients internes exigent. Cela fait partie intégrante des efforts de transformation entrepris par le département informatique d’EMC : devenir un fournisseur de services informatiques compétitif pour le reste de l’entreprise.

Satisfaction des clients

Les gains d’efficacité peuvent affecter les utilisateurs de façon très concrète et les rendre plus productifs. Une analyse des processus métiers utilisés dans le monde réel valide cet argument. Une architecture efficace basée sur le Cloud permet au département commercial de réduire les délais d’exécution des transactions OLTP pour des tâches telles que les démarrages et les enregistrements de l’outil de configuration de produit, la création d’opportunités et la validation de devis (voir figure 6). Il s’agit là de gains de performances concrets qui accroissent la productivité et améliorent la satisfaction clients. Exemple de commentaire de l’un des commerciaux EMC : « Je ne sais pas ce que vous avez changé à Direct Express (l’application de configuration de produit), mais c’est un véritable bonheur ! »

Figure 6. Délais d’exécution des transactions OLTP du service commercial



Sécurisation du Cloud

Conscient des besoins très différents en matière de sécurité dans un environnement de type Cloud, EMC a élevé la sécurité vers de nouveaux sommets. La gestion de tous les datacenters est centralisée au sein du centre de commande mondial, qui est doté du nec plus ultra des outils de gestion de l’infrastructure EMC et VMware. En complément, le Critical Incident Response Center (CIRC) offre une surveillance continue et fournit des informations permettant d’anticiper les cybermenaces. Les outils avancés et les fonctions d’analyse prédictive fournis par les technologies RSA (ainsi que par des experts de la sécurité) contribuent à prévenir les failles et à corriger les problèmes lorsqu’ils se produisent. Avec la nouvelle architecture tirant parti d’une base de données Greenplum et d’autres applications, le CIRC peut analyser des volumes énormes de données (de l'ordre de 100 Go de logs de proxy par jour) en dix minutes afin de prévenir les failles de sécurité. Avant la mise en place de cette architecture, ce type d’analyse était quasi impossible : cette tâche aurait pris 26 heures et aurait échoué dans de nombreux cas pour cause de mémoire insuffisante.

Figure 7. Analyse prédictive des événements de sécurité

Aujourd’hui, la sécurité commence à être intégrée dans l’infrastructure d’EMC. Au départ, la priorité était de comprendre les risques et de contrôler l’environnement en gérant les identités et les accès, mais, au fil du temps, des outils virtuels dotés de contrôles intégrés sont devenus partie intégrante du fabric. Le développement de l’infrastructure centrale s’est accompagné d’implémentations de sécurité reproductibles, évolutives et mesurables. Elles ont permis une plus grande prévisibilité et une meilleure compréhension des comportements, ce qui s’est traduit par un renforcement de la sécurité. La sécurité est en train d’être incorporée aussi bien aux produits qu’aux processus, ce qui rend la protection plus efficace et plus facile à garantir.



Cela est crucial lorsque l’infrastructure devient fluide, comme dans un environnement de type Cloud, et qu’il devient difficile d'appliquer des contrôles. Les nouveaux systèmes sont faciles à démarrer et à arrêter, la collaboration et les médias sociaux sont des activités métiers normales, et les utilisateurs accèdent aux applications à partir d’une multitude d’emplacements, de terminaux et de réseaux. La sécurité devient complexe et moins efficace lorsqu’elle est toujours assurée par le système d’exploitation et la pile d’applications. C'est pourquoi EMC s’efforce d’intégrer la sécurité au sein de la virtualisation, du réseau et du stockage. Cela permettra aux applications de se déplacer entre les serveurs et les datacenters tout en conservant les informations d’évaluation et de reporting nécessaires pour assurer la visibilité et la gouvernance.

Comme l’explique EMC, « le périmètre est à présent délimité par les gens » du fait d’une plus grande mobilité et d’un nombre croissant de terminaux. Il devient ainsi difficile d’assurer une bonne expérience utilisateur tout en garantissant un contrôle efficace des accès externes. Gérer la protection des données, les antivirus, etc. périphérique par périphérique est quasiment impossible, surtout si l’on tient compte du fait que nombre de périphériques n’ont pas été fournis par le département informatique. Cette situation crée d’importantes vulnérabilités. L’entreprise s’efforce de développer des applications compatibles avec le Cloud, fonctionnant dans des conteneurs sécurisés pouvant être exécutés à n’importe quel niveau du Cloud hybride d’EMC, en fonction de règles de conformité et de gouvernance prédéfinies qui sont transférées avec le conteneur. Par exemple, les développeurs d’applications ajoutent des fonctions de prévention de perte de données (Data Loss Prevention) à leurs API ainsi que l’analyse antimalware à la réception d’un fichier envoyé par un périphérique. Ce projet exige une étroite collaboration entre les équipes afin d’assurer la sécurité tout en améliorant la facilité d’utilisation, les performances et la fiabilité. Cette démarche éliminera la nécessité pour le département informatique d’assurer une protection du périmètre tout en autorisant un plus grand choix de périphériques pour les utilisateurs.

Étape suivante : offrir l’IT-as-a-Service (ITaaS) EMC définit l’ITaaS comme un « modèle de prestation qui tire le meilleur parti des technologies Cloud afin de permettre aux entreprises de gagner en réactivité et de faire des choix basés sur la valeur ajoutée grâce à des services informatiques prêts à l’emploi dont les prix sont transparents et les niveaux de service clairement établis. » L’ITaaS peut offrir un déploiement rapide et réactif d’environnements ou d’applications clients, tout en réduisant les coûts en infrastructure et en énergie grâce au partage des ressources. L’ITaaS impose la mise en place de fondations capables d’assurer la prise en charge d’un modèle de prestation de services. EMC a passé ces huit dernières années à bâtir ces fondations, et les résultats sont impressionnants. L’entreprise entame actuellement la phase suivante de sa transformation : devenir totalement centrée sur le client et orientée services, avec des produits normalisés. Avec l’infrastructure de type Cloud d’EMC, le département informatique peut offrir un provisionnement et des services à la demande par l’intermédiaire d’un catalogue en libre-service. Davantage alignée sur le marché, cette approche permet aux entités de consommer les services informatiques de manière à en retirer un maximum d’avantages et de valeur ajoutée, tout en disposant d’un choix plus large dans la façon dont elles dépensent le budget informatique qui leur a été alloué.

Le framework ITaaS d’EMC décrit les différents services que le département informatique compte offrir. Par exemple, en utilisant sa nouvelle infrastructure de type Cloud privé, les entités peuvent offrir l’Infrastructure-as-a-Service (IaaS), ce qui couvre notamment les capacités de traitement, de stockage, de réseau et de sauvegarde. À un autre niveau, elles peuvent offrir le Platform-as-a-Service (PaaS), comme des plates-formes de bases de données pour l’intégration de la sécurité, des outils de développement d’applications et de serveurs Web, de la gestion de contenu et de la Business Intelligence. Quant au Software-as-a-Service (SaaS), il permettra de fournir des applications métier, tandis que le User-Interface-as-a-Service comprendra des bureaux virtuels, un large choix de terminaux et des services de mobilité. Tous ces aspects dépendent de la gestion des services mise en place avec la normalisation et l’automatisation.

Cette évolution représente un immense effort qui englobe tous les aspects du département informatique, du personnel en contact avec les clients jusqu’aux équipes de développement, d’ingénierie et de gestion des opérations, ainsi qu’au personnel affecté aux nouvelles activités informatiques. Les rôles du département informatique sont en pleine évolution et de nouvelles compétences sont nécessaires. En même temps, de nouvelles opportunités s’offrent au personnel informatique au fur et à mesure que leur département aligne son organisation et ses mesures de performance sur les objectifs à plus grande échelle de l’informatique et de l’entreprise dans son ensemble. L’une des dimensions du prochain défi à relever consiste à définir des mesures de performance pour estimer les principaux atouts, la réactivité, la compétitivité, le degré de limitation des risques, etc.



Toute la vérité

Les leçons tirées de la transformation du département informatique d’EMC constituent une documentation de référence dont n’importe quelle entreprise peut tirer parti. La mise en place d’une infrastructure de type Cloud privé plus efficace bâtie sur la virtualisation peut générer des changements spectaculaires au niveau du département informatique comme dans l’ensemble de l’entreprise. La transition réalisée par EMC met en relief les différentes étapes du processus, les problèmes à éviter, les résultats prévus et imprévus, et les méthodes de mesure. Chaque étape de la transition génère de nouvelles opportunités.

La figure 8 présente certaines des plus grandes réussites d’EMC. Depuis 2004, le chiffre d’affaires d’EMC est passé de 8,2 à 21,7 milliards $. Pendant cette période, l’entreprise a consacré de moins en moins d’argent à la maintenance de son infrastructure informatique, libérant ainsi des fonds pour de nouveaux projets. L’entreprise a ainsi pu réinvestir ces économies (notamment 157 millions $ en CAPEX et 66 millions $ en OPEX) dans des innovations créatrices de valeur ajoutée. Elle a réduit son impact environnemental, notamment en diminuant de 45 000 tonnes ses émissions de CO2, grâce à un mode de fonctionnement novateur et efficace. Le nombre d’utilisateurs EMC a considérablement augmenté, tout comme la quantité de stockage au sein de l’environnement, mais en virtualisant la majeure partie de son infrastructure, EMC est parvenu à réaliser d’importants gains d’efficacité et des économies substantielles qui rendent l’entreprise plus réactive et plus productive. Par exemple, le recours aux ressources de type Cloud a permis d’accélérer de 88 % la création d'opportunités commerciales, ce qui a dopé la productivité du département commercial. Illustration des gains de réactivité réalisés : le délai de provisionnement des applications a été divisé par neuf. À l’échelle globale, on constate clairement que les améliorations initiées au niveau du département informatique ont à présent un impact majeur dans l’ensemble de l’entreprise.

Figure 8. Résultats de la transformation



Ces chiffres sont impressionnants. Mais ce qu'ils impliquent l’est tout autant : le mode de fonctionnement entièrement nouveau du département informatique d’EMC. EMC résume cela par les trois lignes directrices suivantes : Transformation du IT, Transformation de l’entreprise et Transformation des rôles. Ces lignes directrices peuvent être utiles à toutes les entreprises au cours de leur transition.

Transformation du IT : les efforts accomplis par EMC pour gagner en efficacité en se basant sur la consolidation, la virtualisation et l’automatisation ont rendu les ressources informatiques plus faciles à mettre à la disposition des utilisateurs. À présent, l’entreprise cherche à rendre ces ressources également plus faciles à consommer. Offrir l’ITaaS exige de gérer l’informatique différemment : il devient nécessaire d’identifier les besoins et les exigences des clients, de développer et de commercialiser des produits et des services, de démontrer la valeur ajoutée au client, et de respecter les engagements de manière à susciter la fidélité des clients internes.

Transformation de l’entreprise : des améliorations en termes de réactivité, d’efficacité et de productivité sont nécessaires au fur et à mesure que l’entreprise apprend à gérer les volumes de données importants et divers d’aujourd’hui, lesquels doivent être analysés, valorisés et conservés pendant de longues périodes. Ces changements sont ressentis dans toute l’entreprise.

Transformation des rôles : les changements qui affectent le département informatique et l’entreprise dans son ensemble offrent aux employés la possibilité de développer de nouvelles compétences et d’adopter de nouvelles méthodes de travail. Des rôles tels qu’architecte de Cloud ou expert en science des données sont en train d’émerger, les employés du département informatique deviennent des courtiers en technologies, et un degré plus élevé de collaboration est nécessaire. Plus vite les employés à tous les niveaux de l’entreprise parviendront à faire évoluer leur manière de voir les choses, plus vite la transformation sera effective.

EMC a prouvé que la virtualisation, le Cloud computing « hybride », et un nouveau modèle de fonctionnement de l’informatique basé sur le Cloud (également connu sous le nom d’IT-as-a-Service ou ITaaS) peuvent véritablement transformer une organisation, en posant les bases d'une efficacité et d'une réactivité à tous les niveaux de l'entreprise. Comme les entreprises qui cherchent un exemple à suivre pour réaliser leur propre transformation, ESG a hâte de voir ce qu’EMC prépare pour l’avenir, en particulier dans le domaine mobile et celui des applications métiers compatibles Big Data.

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