Au fond, c’est quoi le marketing ?
description
Transcript of Au fond, c’est quoi le marketing ?
Au fond, c’est quoi le marketing ?
P.U.L.P : Petite Université Libre et Populaire de Tence
Bruno Hébert
« Il n’y a pas de vérités, que des histoires » Jim Harrison
Le 18 novembre 2006 Bruno Hébert pour l’Université Populaire de TENCE Page 2
L’esprit de l’exposé Un témoignage d’un praticien plus qu’une
didactique. Une initiation à la démarche marketing: les
linéaments Ouverture de pistes. Des repères pour un approfondissement
Une optique « foisonnante » qui conduit à des interrogations
Un débat fécond hors des polémiques stériles, entre personnes qui cherchent à comprendre.
Le 18 novembre 2006 Bruno Hébert pour l’Université Populaire de TENCE Page 3
Les points essentiels
1 L’image du marketing: qu’en dit on? 2 L’histoire de l’introduction du marketing 3 Définition du marketing 4 La démarche marketing 5 L’articulation stratégique et opérationnelle 6 Le « champ » d’application 7 Quelques perspectives
Le 18 novembre 2006 Bruno Hébert pour l’Université Populaire de TENCE Page 4
1 Cadrage
Qu’en dit-on?
Le 18 novembre 2006 Bruno Hébert pour l’Université Populaire de TENCE Page 5
1 Il est partout Un mot apparu tout d’un coup et présent partout
« Comment faisait-on avant? », « c’est un autre nom pour « commercial »
Un mot américain pas traduit, expression de l’impérialisme étatsuniens.
Mercatique, marchéage, etc. Une prise de pouvoir dans les entreprises
On entend le mot » Marketing »sans cesse Au gré des conversations Presse Télévision Commentaires
Où que l’on soit Entreprise Grande cause nationale, etc.
A tout propos « C’est du marketing », « C’est encore du marketing ! » « Ce n’est que du
marketing.. » « c’est un produit marketing »
Le 18 novembre 2006 Bruno Hébert pour l’Université Populaire de TENCE Page 6
1 Une image floue ou négative
Soit on ne sait pas ce qu’il recouvre
Soit on en a une représentation plutôt négative
Le 18 novembre 2006 Bruno Hébert pour l’Université Populaire de TENCE Page 7
1 Comment se manifeste t’il Des boîtes à lettres qui débordent de prospectus jetés
sans être lus Des appels téléphoniques pendant le feuilleton pour des
« pseudo enquêtes » ou des promesses mirobolantes Des offres d’abonnements avec des cadeaux
disproportionnés Des offres de crédits très généreux Des promotions trompeuses Des produits inutiles Des emballages fort dispendieux et disproportionnés Toutes choses, inutiles répercutées sur le prix de nos
achats Associé à la publicité, aux études de marché, etc.
Le 18 novembre 2006 Bruno Hébert pour l’Université Populaire de TENCE Page 8
1 A quoi nous fait-il penser
C’est du vent, de la flûte, « on cherche à nous séduire » C’est l’exploitation de notre bêtise (envie, imitation) infantilisation du consommateur
Il « crée des besoins » surtout chez les « plus faibles » Nous pousse à une surconsommation de l’inutile (jeunes
et marques) Manipulation, le sentiment d’être dupe Il développe un monde artificiel sans valeurs Surendettement des ménages Etc.
Le 18 novembre 2006 Bruno Hébert pour l’Université Populaire de TENCE Page 9
1 Qu’est-ce que n’est pas le Marketing
Ce n’est pas une science exacte C’est d’abord une pratique qui a recours à
de techniques et des connaissances. Qui s’appuie sur une idéologie
La culture de consommation (mentalité consumériste)
L’idéologie marketing (doctrine marketing) l »’idéologie du libéralisme
Il a « récupéré » un ensemble d’approches et de connaissances scientifiques
Le 18 novembre 2006 Bruno Hébert pour l’Université Populaire de TENCE Page 10
Histoire & une « définition »
Mais comment en est-on arrivé là?
Le 18 novembre 2006 Bruno Hébert pour l’Université Populaire de TENCE Page 11
2 Une « loupe » sur les débuts
Après la « reconstruction » Assez rapidement, pléthore de produits l’un à côté des autres Sur les rayons de la distribution Pas mal de me too Ils faut que les consommateurs prennent « « mon » produit
Ernest DICHTER, Introduit la notion de motivations en 1951 « La stratégie du désir » fonde l’Institue for motivational research.
Louis CHESKIN, «Le système de Cheskin » creé leColor Research Institute of America
La Ford EDSEL échec, un mois après son introduction (1958) Comment y parvenir au risque de disparaître Pour les biens d’équipement, même problématique : voitures
Le 18 novembre 2006 Bruno Hébert pour l’Université Populaire de TENCE Page 12
3 Une définition parmi tant d’autres « l’homme de marketing » a une conception particulière de la
relation marchande. Sa grille de lecture particulière , « sa manière de voir »
consiste à privilégier le point de vue de la demande, donc du client, pour concevoir l’action commerciale au lieu de privilégier le point de vue de l’offre, c’est à dire celui de l’entreprise ». Ce retournement constitue l’élément fondamental de la logique d’action du marketer ». [1]
Il s’agit de « s’adapter » au marché »
Ma promesse de conseil en marketing : Accompagner les entreprises pour que - de manière profitable-
leurs produits* répondent bien aux attentes du marché actuel et futur
* Produits/services, interfaces relationnels
Le 18 novembre 2006 Bruno Hébert pour l’Université Populaire de TENCE Page 13
4 La « démarche » marketing
Le point de départ
Le 18 novembre 2006 Bruno Hébert pour l’Université Populaire de TENCE Page 14
4 Avant…et parfois encore !Avant le marketing
CLIENTS
PRODUIT
INTUITION IDEE DU « CHEF »
Le 18 novembre 2006 Bruno Hébert pour l’Université Populaire de TENCE Page 15
4 Schéma de la démarche Approche marketing : phase 1
BESOINS et ATTENTES
CLIENTSACHETEURS
« TRADUCTION »PRODUIT
ANALYSE D’OPPORTUNITES
Le 18 novembre 2006 Bruno Hébert pour l’Université Populaire de TENCE Page 16
4 Schéma de la démarche
Approche marketing : phase 2
BESOINS et ATTENTES
CLIENTS CLIENTS
« TRADUCTION »PRODUIT
ANALYSE d’OPPORTUNITES
1 CONCEPT2 PROTOTYPE3 PRE SERIE
TEST
Le 18 novembre 2006 Bruno Hébert pour l’Université Populaire de TENCE Page 17
4 Schéma de la démarche
Approche marketing : phase 2 bis
BESOINS et ATTENTES
CLIENTS CLIENTS
« TRADUCTION »PRODUIT
ANALYSE d’OPPORTUNITES
1 CONCEPT2 PROTOTYPE3 PRE SERIE
TEST
AMENAGEMENTS
Le 18 novembre 2006 Bruno Hébert pour l’Université Populaire de TENCE Page 18
4 Schéma de la démarche
Approche marketing : phase 3
BESOINS et ATTENTES
CLIENTS CLIENTS CLIENTS
« TRADUCTION »PRODUIT
ANALYSE d’OPPORTUNITES
1 CONCEPT2 PROTOTYPE3 PRE SERIE
TEST
AMENAGEMENTS LANCEMENT
Le 18 novembre 2006 Bruno Hébert pour l’Université Populaire de TENCE Page 19
4 Schéma de la démarche
Approche marketing : phase 3 et 3 bis
BESOINS et ATTENTES
CLIENTS CLIENTS CLIENTS
« TRADUCTION »PRODUIT
ANALYSE d’OPPORTUNITES
1 CONCEPT2 PROTOTYPE3 PRE SERIE
TEST
AMENAGEMENTS LANCEMENT
BESOINS et ATTENTES
Le 18 novembre 2006 Bruno Hébert pour l’Université Populaire de TENCE Page 20
4 Schéma de la démarche
Approche d’ensemble
BESOINS et ATTENTES
CLIENTS CLIENTS CLIENTS
« TRADUCTION »PRODUIT
ANALYSE d’OPPORTUNITES
1 CONCEPT2 PROTOTYPE3 PRE SERIE
TEST
AMENAGEMENTS LANCEMENT
Le 18 novembre 2006 Bruno Hébert pour l’Université Populaire de TENCE Page 21
5 La démarche marketing
L’articulation de la démarche
Le 18 novembre 2006 Bruno Hébert pour l’Université Populaire de TENCE Page 22
5 La démarche stratégique du marketer
Segmentation
3
Ressources et compétences
AnalyseConcurrentiell
e
Choix d’unedifférence
Choix d’unecible
3
Position voulue
3
Mise en œuvreDu positionnement
Marketing mix
3
Position perçueGilles Marion et alii in [1]
Le 18 novembre 2006 Bruno Hébert pour l’Université Populaire de TENCE Page 23
5 Les concepts clés du marketing
Marketing stratégique Segmentation Ciblage Positionnement
Marketing opérationnel Marketing mix Action commerciale
Champ concurrentiel Analyse des forces concurrentielles
Le 18 novembre 2006 Bruno Hébert pour l’Université Populaire de TENCE Page 24
5 Les instruments de gestion du marketing
La segmentation Les études de marchés Les tests La vente La publicité
Le 18 novembre 2006 Bruno Hébert pour l’Université Populaire de TENCE Page 25
5 Le « mix »
Le « marketing mix » Produit Prix Distribution Communication
Le marketing relationnel
Le 18 novembre 2006 Bruno Hébert pour l’Université Populaire de TENCE Page 26
6 Complétons la démarche
Pour une nouvelle description de l’échange Prise en compte d’autres dimensions
Le 18 novembre 2006 Bruno Hébert pour l’Université Populaire de TENCE Page 27
6 La gestion de la relation client
Repérer : scoring Retenir : programme de fidélisation Personnalisons les offres : propositions sur
mesure Vers le « one to one »
Le 18 novembre 2006 Bruno Hébert pour l’Université Populaire de TENCE Page 28
6 Le marketing relationnel
Relation: interaction forte entre client et fournisseur / stimulus
Relation à long terme / épisode transactionnel
Réseau d’acteurs / atomisé Marketing intégré /séparé
Le 18 novembre 2006 Bruno Hébert pour l’Université Populaire de TENCE Page 29
6 Le marketing « B to B » ou industriel
Relation interactive Des solutions partiellement prédéterminées: interactions Des termes d’échanges co-construits Des groupes d’échanges (centre de vente/achat) Insertion dans des réseaux (amont/aval) Processus de construction de l’offre simultané/séquentiel
Une relation sélective Portefeuille de clients
Des indicateurs différents Plus complexes que dans le B to C (moins « statistiques »
Le 18 novembre 2006 Bruno Hébert pour l’Université Populaire de TENCE Page 30
6 Le marketing des services
Les services Immatériels Ne peuvent pas être stockés Ils impliquent la co-participation du client et des
personnels de contact.
Le 18 novembre 2006 Bruno Hébert pour l’Université Populaire de TENCE Page 31
6 Les champs d’application
Marketing des organismes publics Marketing social Marketing culturel Marketing des grandes causes Marketing politique Marketing des religions Marketing vert Etc.
Le 18 novembre 2006 Bruno Hébert pour l’Université Populaire de TENCE Page 32
7 Les perspectives
Où va t’on?
Le 18 novembre 2006 Bruno Hébert pour l’Université Populaire de TENCE Page 33
7 Mais…. « Les entreprises qui travaillent étroitement avec
leurs clients sont plus aptes à repérer les tendances significatives et à les distinguer des modes passagères » [1]
Une autre fonction apparaît (dans les années 90)
Le façonnage et la conduite du marché [1] Innovations radicales /écoute du marché (Walkman de Sony) Introduire une innovation implique inventer en même temps
nouveau marché un nouveau produit
Les trois acceptions du marketing [1] Un marketing réactif Un marketing d’anticipation Un marketing de création
Vers des entreprises apprenantes
Le 18 novembre 2006 Bruno Hébert pour l’Université Populaire de TENCE Page 34
7 Les tendances du marketing
Une fragmentation du marketing (cf Cova) Marketing viral Marketing tribal Buzz marketing Marketing relationnel , etc.
Selon MSI *: Les questions cruciales restent les mêmes en longue période
Pilotage du produit et de la marque L’innovation Les relations avec les clients Les spécificités de l’orientation marché
Le 18 novembre 2006 Bruno Hébert pour l’Université Populaire de TENCE Page 35
Bibliographie sommaire DAYAN (Armand), « Le marketing »
PUF Que sais-Je? 1172, février 2006, 127 pages, 7,60 € ISBN : 2-13-051699-8 Cet auteur publié aussi: La publicité, Les études de marché, Le
marketing international dans cette même collection. KOTLER (Philip), et alii « Marketing management »
Pearson-Education, 879 pages, 60,80 € ISBN : 2-7440-7143-9
LENDREVIE (Jacques) et alii, « Mercator » Dunod, 2006, 1152 pages, 52,25€ ISBN : 2-10-050262-X
[1] MARION (Gilles) et alli ,« Antimanuel de marketing » Editions d’organisation, 2003, 903 pages,42 €, ISBN : 2-7081-2896-5
MARION (Gilles), « Idéologie marketing » Eyrolles, 2004, 313 pages, 19 € ISBN : 2-7081-3177-X
Le 18 novembre 2006 Bruno Hébert pour l’Université Populaire de TENCE Page 36
Documents complémentaires JOULE et BEAUVOIS: « Petit traité de la manipulation à l’usage des honnêtes gens » MICHEL, SALLE, VALLA, « Marketing industriel » Economica Jf KAPFERER, « Les chemins de la persauasion » DUNOD Faith POPCORN: « Le rapport Popcorn », « Clicking » (in Brainserve) Paul MILLIER, 2002, « L’étude des marchés qui n’existent pas encore », Paris , EO
Le 18 novembre 2006 Bruno Hébert pour l’Université Populaire de TENCE Page 37
La Ford EDSEL
Le 18 novembre 2006 Bruno Hébert pour l’Université Populaire de TENCE Page 38
« Besoins », « attentes »…. Les besoins préexistent à l’offre qui entend les satisfaire
ou sont il crées par elle? Contre exemples: : lecteur CD, baladeur, four à micro-
ondes, ordinateur, etc. La hiérarchie des besoins La spirale des besoins s’explique mieux par
La volonté de différenciation des uns par rapport aux autres Leur revendication pour l’égalité
La consommation est éminemment sociale , relationnelle et active plutôt que privé, atomisée et passive
L’interminable controverse entre les « vrais » et les faux » besoins résulte d’une impasse théorique
La solution du marketing consiste à se référer systématiquement au marché pour dégager les préférences, c’est à dire à l’opinion publique, même su celle-ci est le lieu des illusions et de l’incompétence.
Le 18 novembre 2006 Bruno Hébert pour l’Université Populaire de TENCE Page 39
La hiérarchisation des besoins
La pyramide de Maslow Besoins physiologiques Besoins de sécurité Besoins d’appartenance et d’affection Besoins d’estime Besoins de réalisation de soi
Le 18 novembre 2006 Bruno Hébert pour l’Université Populaire de TENCE Page 40
Le 18 novembre 2006 Bruno Hébert pour l’Université Populaire de TENCE Page 41
L’attitude
Dimension cognitive Dimension conative Dimension affective
Le 18 novembre 2006 Bruno Hébert pour l’Université Populaire de TENCE Page 42
La satisfaction Il s’agit de « mesurer » l’écart « perçu » entre
La situation « voulue » ou désirée La situation « observée »
En hiérarchisant les critères pris en compte Saillants Importants Déterminants
En relativisant l’approche Ne pas oublier l’apport de Festinger et du concept très clarifiant
de la « réduction de dissonances » Finalement comment optimiser la satisfaction?
Voir les attitudes, THOMAS et ALAPHILIPE Que sais-je?n° 209
Le 18 novembre 2006 Bruno Hébert pour l’Université Populaire de TENCE Page 43
Test de concept/de produit Approche spontanée: A partir des attentes (auxquelles il
répond) Approche formalisée
Première lecture: réactions Lecture détaillée: réactions et commentaires
Analyse détailléRelances: facile à comprendre, avantages particuliers, réalité
de ces avantages, préférence, intentions d’achat, à quel produit va-t’il se substituer, correspond-il à un besoin réel, améliorations, fréquence d’achat, qui va le consommer, prix
Jugement global définitif
VOIR: KOTLER-DUBOIS, « Marketing management », 1981, page 315
Le 18 novembre 2006 Bruno Hébert pour l’Université Populaire de TENCE Page 44
Définition des mots
Marché L’ensemble des « clients »
Segmentation Des groupes homogènes, du point de vue de l’entreprise
Cible C’est le choix d’un « segment cible »
Positionnement: une volonté de se « différencier » Une intention/ un processus/un résultat « le clou »
Le mix La combinaison des moyens mis en œuvre : « le marteau »
Le 18 novembre 2006 Bruno Hébert pour l’Université Populaire de TENCE Page 45
Un exemple l’image
APPROCHE « RELATIVE »
UN DISCOURS
QUI
REGARDE
QUOI
QUELOBJET
Cas 1
CONATIF
Cas 2
COGNITIF
AFFECTIF
DANS QUEL BUT ?
Bruno HEBERT
Le 18 novembre 2006 Bruno Hébert pour l’Université Populaire de TENCE Page 46
Processus d’achat différents
Les notions qui permettent de comprendre les différences dans les processus d’achat L’habitude et le risque perçu La lassitude et la recherche de variété La fidélité à un produit, une marque, à une
enseigne La situation d’achat L’implication La dissonance cognitive
Les étapes du processus d’achat Reconnaissance du problème, processus
d’information, critères de choix, achat, évaluation post achat.
Le 18 novembre 2006 Bruno Hébert pour l’Université Populaire de TENCE Page 47
Le processus d’évaluation d’une offre/critères
Modèles compensatoires Modèles non compensatoires
Disjonctif Lexicographique Conjonctif
Le 18 novembre 2006 Bruno Hébert pour l’Université Populaire de TENCE Page 48
Le concept de « risque perçu » Nouveauté de choix pour le client La complexité du bien ou service La croyance par la clientèle de l’existence de
différences entre les produits Le sentiment de manque de compétence par
l’acheteur La perception d’une évolution rapide de la qualité
des offres proposées Les déceptions antérieures associées à la
catégorie de produit Un prix élevé dont le client pense qu’il puisse
baisser
Le 18 novembre 2006 Bruno Hébert pour l’Université Populaire de TENCE Page 49
La dissonance cognitive
Festinger (1957) Lutte contre les cognitions dissonantes :
souffrance En l’absence d’explication, de
compréhension, création d’un système consonant
Le 18 novembre 2006 Bruno Hébert pour l’Université Populaire de TENCE Page 50
L’approche stratégique
1
2
3
4
L’ENVIRONNEMENT
OU POURRAIT-ON ALLER ?
ANALYSE DESOPPORTUNITES
ET DES MENACES
OU PEUT-ON ALLER ?
ANALYSE DESPOINTS FORTS ET
DES POINTS FAIBLES
OU VOUDRAIT-ON ALLER ?
OBJECTIFS, VALEURS
OU VA-T-ON ? ANALYSE STRATEGIQUE
OBJECTIFS GENERAUX
ELABORATION DE STRATEGIESPOSSIBLES
Etc.
Le 18 novembre 2006 Bruno Hébert pour l’Université Populaire de TENCE Page 51
La définition du T.L.F MARKETING, subst. masc.
ÉCON., COMM. Ensemble des études et des actions qui concourent à créer des produits satisfaisant les besoins et les désirs des consommateurs et à assurer leur commercialisation dans les meilleures conditions de profit. Le marketing comprend toutes les activités qui dirigent les produits du producteur au consommateur. Ces activités incluent, en plus de la vente, des fonctions telles que l'achat, le transport, l'entreposage, la finance, la publicité, etc. (J.-C. CHEBATH, B.-G. SIMARD, Le Vendeur ce méconnu ds Comm., sept. 1971, p. 22, col. 2). P. méton. Service du marketing, dans une entreprise. Chez Pier Import 24 magasins en France dont les deux tiers à Paris on joue à fond la carte exotique. «Nous traitons 70 % de nos importations nous-mêmes, sans passer par aucun intermédiaire,» précise M. Jean-Pierre Martin,directeur du marketing. Là-bas, sur place, des agents contrôlent les fabrications. Certains artisans locaux sont financés par lettre de crédit (Le Monde dimanche, 10 mai 1981, p. 4). En appos. avec valeur adj. inv. Qui correspond à, qui est en rapport avec cet ensemble d'études et d'actions. Esprit marketing; actions marketing, objectifs marketing (CIDA 1973). Dans le domaine pol. Une firme de conseillers en propagande, spécialisée dans le «marketing politique», avait été chargée par M.L. de «vendre» sa candidature (P. VIANSSON-PONTÉ, Hist. de la République gaullienne, 1971 ds GILB. Mots contemp. 1980). Le marketing électoral. Combien coûte une campagne? Combien de candidats aux législatives 1973 ont fait appel aux spécialistes du marketing? Existe-t-il une méthode scientifique pour améliorer un score électoral? (Expansion, févr. 1973 ds GILB. Mots contemp. 1980).Rem. 1. Synon. marchéage (d'apr. BRANC. Écon. 1978), mercatique (ibid.). 2. ,,Traductions proposées: Pour le sens large: commercialisation; pour le sens restreint: techniques commerciales, stratégie commerciale (...). Les organisations internationales emploient déjà le mot «commercialisation»`` (COMITÉ D'ÉTUDE DES TERMES TECHN. FR., Termes techn. fr., Paris, Hermann, 1972, p. 87 et 163). 3. L'Académie Française (Communiqués sur le voc. techn. et industr. des 6 et 20 avr. 1967) condamne ce ,,terme étranger``, désignant les ,,opérations d'études et de développement de la vente d'un produit sur un marché`` et propose l',,équivalent français`` commercialisation. Prononc.: [ ]. Étymol. et Hist. 1944 (R. SERVOISE, L'Étude sc. des marchés, 41 ds HÖFLER Anglic). Empr. à l'angl. marketing, dér. de to market «faire son marché, acheter et vendre», de market «marché» empr. à l'anglo-normand. correspondant au fr. marché*. L'usage actuel du terme dans le monde des affaires s'est établi à la fin du XIXe s. et a pris une extension particulière aux États-Unis (cf. NED et NED Suppl.2), d'où il a été emprunté par le fr. Bbg. GUILLOTON (N.). Marketing, commercialisation, mercatique, ... Meta. 1977, t. 22, pp. 211-217. HUMBLEY t. 2, 1974, pp. 594-595.