AU BORD DU QUAI

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AU BORD DU QUAI Et qu’importe d’où sont venus ceux qui s’en vont, S’ils entendent toujours un cri profond Au carrefour des doutes ! Mon corps est lourd, mon corps est las, Je veux rester, je ne peux pas ; L’âpre univers est un tissu de routes Tramé de vent et de lumière ; Mieux vaut partir, sans aboutir, Que de s’asseoir, même vainqueur, le soir, Devant son oeuvre coutumière, Avec, en son cœur morne, une vie Qui cesse de bondir au-delà de la vie. Emile VERHAEREN (1855 - 1916)

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Poésie de Emile VERHAEREN

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AU BORD DU QUAI Et quimporte do sont venus ceux qui sen vont,Sils entendent toujours un cri profondAu carrefour des doutes !Mon corps est lourd, mon corps est las,Je veux rester, je ne peux pas ;Lpre univers est un tissu de routesTram de vent et de lumire ;Mieux vaut partir, sans aboutir,Que de sasseoir, mme vainqueur, le soir,Devant son oeuvre coutumire,Avec, en son cur morne, une vieQui cesse de bondir au-del de la vie.Emile VERHAEREN (1855 - 1916)