Attijariwafa Bank Annual Report 2010

182
10 Rapport annuel

description

Attijariwafa Bank Annual Report 2010French language

Transcript of Attijariwafa Bank Annual Report 2010

10Rapport annuel

10

SOMMAIRE

LE MOT du présidEnT 6

OrganisatiOn et gOuvernance au service du dévelOppement 9

prOfiL du GrOupE 10

LEs MéTiErs du GrOupE 12

CHiffrEs CLés 2010 14

dEs prinCipEs dE GOuvErnanCE rEspECTuEux dE L'éTHiquE ET dE La déOnTOLOGiE 18

LEs insTanCEs dE GOuvErnanCE 22

LEs TEMps fOrTs 2010 24

un grOupe inscrit dans un prOjet de sOciété 27

unE dynaMiquE pOrTEusE dE prOGrès éCOnOMiquE ET sOCiaL 28

unE CrOissanCE GaGnanTE sur TOus LEs TErriTOirEs 30

dEs prOJETs sTruCTuranTs pOur aCCOMpaGnEr La CrOissanCE du GrOupE 34

une Offre glObale qui répOnd aux nOuvelles exigences des clients 39

CLiEnTèLE dEs parTiCuLiErs : prOxiMiTé ET éCOuTE 40

prOfEssiOnnELs ET TpE : La synTHèsE dEs apprOCHEs aux parTiCuLiErs ET aux EnTrEprisEs 44

pME : aCCOMpaGnEMEnT à TOuTEs LEs éTapEs 44

EnTrEprisE ET COrpOraTE : COnsOLidaTiOn dEs LiEns ET innOvaTiOn pErManEnTE 46

une respOnsabilité sOciale fOndée sur des valeurs et des principes d'actiOns 49

CapiTaL HuMain 50

quaLiTé ET COnfOrMiTé 52

rEspOnsaBiLiTé sOCiaLE 58

rappOrt de gestiOn 63

5

ra

pp

Or

T a

nn

uE

L 2

010

mohamed el Kettani président directeur général

LE MOT du pRéSIdEnT

L’année 2010 a permis de consolider les

fondements du Groupe Attijariwafa bank et

d’affirmer sa dimension panafricaine, puisant

dans les synergies entre ses filiales et dans

l’expertise développée sur l’ensemble de ses

lignes métiers.

A fin 2010, le Groupe Attijariwafa bank enregistre

des progressions significatives de l’ensemble

de ses indicateurs, et ce en dépit d’une base

2009 qui inclut des plus-values non récurrentes

relatives à la cession de participation dans

Wafasalaf et le Crédit du Maroc au Groupe

Crédit Agricole (France), en échange de leurs

participations majoritaires dans 5 filiales

bancaires en Afrique subsaharienne. Le

produit net bancaire s’accroît de 10,7% à

14,7 milliards de dirhams (+12,6% à périmètre

constant et hors plus-value réalisée en 2009).

Le résultat net part du Groupe affiche une

progression de 4,1% à 4,1 milliards de dirhams

(+18,2% en pro-forma et hors plus-value

réalisée en 2009) et le total bilan s’établit à

306,7 milliards de dirhams, en hausse de 5,6%

par rapport à fin 2009.

Cette performance financière est le fruit d’une

stratégie soigneusement exécutée, visant à consolider

les positions existantes, à optimiser les nombreux

actifs complémentaires, et à valoriser l’expertise

des équipes pluridisciplinaires du Groupe.

Au Maroc, l’accent a été maintenu sur une plus

grande proximité commerciale, l’élargissement du

portefeuille de clients et l’enrichissement de l’offre de

produits, à travers une politique d’innovation continue

qui a permis au Groupe de se positionner tôt et de

manière volontariste sur des activités naissantes.

Le Groupe a ainsi lancé « Dar Assafaa », première

société dédiée aux produits financiers alternatifs

au Maroc, avec un réseau de neuf agences couvrant

les plus grandes villes du Royaume. L’offre de

banque pour les citoyens à faibles revenus, « Hissab

Bikhir », a été étoffée avec la commercialisation

de la carte Hissab Bikhir et l’extension du réseau

de Wafacash, spécifique à cette cible de clientèle,

à 478 agences à fin 2010. S’agissant des petites

entreprises et des commerçants, piliers du tissu

économique national, une nouvelle offre adaptée à

leurs besoins, baptisée « Pack Rasmali », leur a été

dédiée. Enfin, conjuguant les expertises du Groupe

en matière de gestion d’actifs, de bancassurance,

et de crédit immobilier, plusieurs plans d’épargne,

tirant parti des avantages spécifiques octroyés par

l’Etat dans le but de développer l’épargne longue

durée, ont été conçus et commercialisés en avant

première, dès que la réglementation l’a permis.

À l’International, le Groupe Attijariwafa bank

a élargi son périmètre à trois nouveaux pays à

travers l’acquisition d’une participation majoritaire

dans BNP Paribas-Mauritanie, devenue depuis

Attijari bank Mauritanie, le démarrage de l’activité

bancaire au Burkina Faso et la finalisation de la

prise de contrôle de la Société Commerciale de

Banque-Cameroun. Dans le même temps, les

six filiales sub-sahariennes récemment acquises

par le Groupe, se sont engagées dans des projets

d’intégration ambitieux visant à les inscrire dans

une croissance volontariste et durable.

En Tunisie et en Côte d’Ivoire, pays dans lesquels le

Groupe est présent à travers des filiales bancaires

solides et en plein essor, les crises inhérentes

aux changements politiques ont été dépassées.

Ces situations difficiles ont été gérées par

Attijariwafa bank dans l’intérêt de ses clients, de

ses collaborateurs et de ses actionnaires, démontrant

ainsi le savoir-faire de ses équipes et sa rigueur dans

la gestion des risques, et confirmant la résilience

de son modèle de développement à l’international.

Fort des avancées significatives réalisées durant

les dernières années en termes de taille, de

couverture géographique et de savoir-faire, le Groupe

Attijariwafa bank a lancé dès le début de l’année

2011, et avec un an d’avance sur le calendrier initial,

une réflexion approfondie pour la mise en place

d’un nouveau plan stratégique « Attijariwafa 2015 ».

Cette nouvelle vision prendra en compte la dimension

acquise par le Groupe, la diversité de ses métiers,

son assise régionale et ses perspectives d’avenir et

portera son développement sur les 5 années à venir.

Porteur d’un essor prometteur pour toutes les parties

prenantes du Groupe, ce nouveau challenge engagera

l’ensemble des forces vives d’Attijariwafa bank dans

les années à venir pour la réalisation de performances

durables dans une logique de progrès partagé.

Mohamed El KEttani Président Directeur Général

7

ra

pp

Or

T a

nn

uE

L 2

010

Organisation et gouvernance au service du développement

Le Groupe Attijariwafa bank assure pleinement son rôle d’acteur financier de référence en se distinguant par une organisation optimisée et une diversité des métiers exercés dans une logique de responsabilité sociale.

9

ra

pp

Or

T a

nn

uE

L 2

010

pROfIL du GROupE

13 314collaborateurs

4,6 millions de clients

2 088agences1 590 agences au Maroc

257 agences en afrique de l'Ouest

169 agences en Tunisie

58 points de vente en Europe et au Moyen Orient

14 agences en afrique Centrale

RésEaux Et EffEctifs

22pays

Groupe SNIGrupo SantanderInstitutionnels nationauxPersonnel de la banqueFlottant et autres4,6 %

48,4 %

30,3 %

4,6 %

15,7 %

1,1 %

actionnaRiatau 31 dEcEMbRE 2010

premier Groupe bancaire et financier au Maroc, attijariwafa bank conforte son positionnement panafricain en occupant le septième rang des banques du continent avec 4,6 millions de clients. Le Groupe dispose du plus large réseau d’agences au Maroc et ne cesse de se développer à l’international, notamment au Maghreb, en afrique de l’Ouest et en afrique Centrale. présent dans 22 pays, attijariwafa bank rassemble près de 13 500 collaborateurs.

11

ra

pp

Or

T a

nn

uE

L 2

010

LES MéTIERS du GROupE

banques attijariwafa bank Banque universelle - Maroc

attijari international bank Banque off shore - Maroc

cbao Banque universelle - sénégal

succursale - cbaoBurkina faso

cds Banque universelle - sénégal

sibBanque universelle - Côte d’ivoire

attijariwafa EuropeBanque de détail - Europe

attijari bankBanque universelle - Tunisie

uGb Banque universelle - Gabon

scb Banque universelle - Cameroun

cbiP Paris Banque de détail - france

biM Banque universelle - Mali

cdc Banque universelle - Congo

attijari bankBanque universelle - Mauritanie

services financiers spécialisés

Wafa Gestion Gestion d’actifs - Maroc

Wafa bourseBourse en ligne - Maroc

attijari intermédiationintermédiation boursière - Maroc

Wafa investCapital investissement - Maroc

attijari finances corp Conseil - Maroc

attijari invest Capital investissement - Maroc

attijari intermédiationintermédiation boursière - Tunisie

attijari GestionGestion d’actifs - Tunisie

attijari financeConseil - Tunisie

attijari sicarCapital investissement - Tunisie

Wasalaf Crédit consommation - Maroc

Wafabail Leasing - Maroc

Wafa immobilier Crédit immobilier - Maroc

attijari factoring factoring - Maroc

Wafacash Transfert d’argent - Maroc

Wafa lld Location longue durée - Maroc

attijari leasingLeasing - Tunisie

sofib Transfert d'argent - Guinée-Bissau

attijari immobilier Crédit immobilier - Tunisie

assurance

Wafa assuranceassurance - Maroc

iMa Wafa assistanceassurance - Maroc

banque d'investissement et activités de marché

13

ra

pp

Or

T a

nn

uE

L 2

010

CHIffRES CLéS 2010

* Dans les régions Maghreb, Union Économique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA : Bénin, Burkina Faso, Côte d'Ivoire, Guinée Bissau, Mali, Niger, Sénégal, Togo) et Communauté Économique et Monétaire de l'Afrique Centrale (CEMAC : Cameroun, Congo Brazzaville, Gabon, Guinée Équatoriale, République Centrafricaine, Tchad).Épargne collectée et crédits distribués par les réseaux bancaires, l'Assurance, et les établissements financiers spécialisés dans l'ensemble des pays.

une captation optimisée de l’épargne *

épargne totale collectée ( mad mds )

256,1

déc-09 déc-10

+17,

6

+6,9

%

273,7

une contribution active au financement de l’économie*

crédits totaux distribués ( mad mds )

200,4

déc-09 déc-10

+19,

0

+9,5

%219,4

un acteur de premier plan, au service de la bancarisation*

nombre total d'agences

1 827

déc-09 déc-10

+261

+14,

3%

2 088

répartition géographique de l’épargne collectée

à fin déc 2010

maroc83,7%

autres0,5%

cemac2,5%

uemOa6,3%

tunisie6,9%

répartition géographique des crédits distribués

à fin déc 2010

maroc83,6%

autres0,6%

cemac1,5%

uemOa6,7%

tunisie7,5%

répartition géographique du réseau de distribution

à fin déc 2010

cemac14

autres58

uemOa257

maroc1590

tunisie169

une dynamique affirmée dans la banque d’investissement et les activités de marché

marché des capitauxvolume Change et Obligataire

1 441 milliards de dirhams

intermédiation boursièrevolume Marché Central

30,1 milliards de dirhamspart de marché 29%

conservation de titresEncours d’actifs en Conservation

milliards de dirhamspart de marché

gestion d’actifsEncours d’actifs sous Gestion

63,0 milliards de dirhamspart de marché 28%

Le Groupe Attijariwafa bank réalise en 2010 des performances remarquables tant au niveau national qu’à l’échelle régionale. Ces réalisations confirment la solidité de son modèle qui s’appuie sur la diversité de ses métiers et sur la consolidation de sa stratégie de développement à l’international.

15

ra

pp

Or

T a

nn

uE

L 2

010

• Première capitalisation du secteur

bancaire et 2ème du Royaume : 78,5

Mrds de DH au 24 février 2011

• Au 31 décembre 2010, la performance

annuelle de l'action Attijariwafa bank

s'établit à +50,7% contre +21,2% pour

le MASI Flottant et +30,1% pour le

secteur bancaire

évolution du titre attijariwafa bank vs masi

95

110

125

140

155

30/11/06 03/05/07 04/10/07 06/03/08 07/08/08 08/01/09 11/06/09 12/11/09 15/04/10 16/09/10

MASI Flottant ATTIJARIWAFA BANK Base 100 déc 06

AWB : 16,3% MASI : 11,8%

AWB : 33,9% MASI : 33,9%

2010

2007

2008

AWB : -16,4% MASI : -13,5%

2009

AWB : +4,9% MASI : -4,9%

données boursières

L'action Attijariwafa bank a surperformé l'ensemble des

indices boursiers durant l'exercice 2010. Le titre réalise une

performance boursière de 50,7% contre respectivement

29,8% pour l'indice bancaire et 21,2% pour l'indice MASI.

Durant le premier semestre 2010, le titre Attijariwafa bank

a profité du dynamisme du marché, à l'issue de l'annonce

de l'opération de fusion-retrait SNI/ONA, qui a conduit les

investisseurs à arbitrer en faveur des grandes capitalisations

du marché. L’action Attijariwafa bank a évolué en étroite

corrélation avec le MASI, enregistrant une performance

de 13,1% contre 12,7% pour le marché.

Après la publication des résultats semestriels, un nouveau

parcours, globalement haussier, a été observé pour la

valeur Attijariwafa bank. Le titre a atteint un plus haut de

420 dirhams et clôture l'année à 407 dirhams, soit une

performance semestrielle de 33,3% contre 7,5% pour le MASI,

le tout accompagné de volumes d'échange quotidiens

de 154 millions de dirhams contre une moyenne

de 107 millions de dirhams sur l'année.

CHIffRES CLéS 2010

tableau de bord de l’actionnaireannée 2010 2009 2008

Cours de clôture 407 270 258

Capitalisation boursière à la clôture (KDH) 78 549 356 52 108 909 49 696 460

Maximum de la période 420 297 355

Minimum de la période 253 210 247

Cours moyen pondéré (DH) 313 257 296

Volume moyen quotidien Marché Central (MDH) 54,9 28,5 36,8

Volume moyen quotidien Marché de Bloc (MDH) 52,0 89,9 41,2

Performance de l'action 50,7% 4,9% -16,4%

Rendement des fonds propres (ROE) 20,4% 22,7% 20,8%

Dividende (MAD) 8 6 5

P/E 19,15x 13,22x 15,94x

D/Y 1,97% 2,22% 1,94%

Source : Attijari Intermédiation

2010 2009 2008

mad m usd m mad m usd m mad m usd m

Total bilan 306 655 36 741 290 347 34 787 258 942 31 024

fonds propres 28 025 3 358 24 782 2 969 21 091 2 527

Total crédits 217 130 26 015 206 234 24 709 179 176 21 467

total dépôts 224 455 26 892 220 799 26 454 201 833 24 182

produit net bancaire 14 667 1 757 13 255 1 588 10 967 1 314

résultat brut d'exploitation 8 244 988 7 850 941 6 120 733

résultat net 4 744 568 4 591 550 3 637 436

résultat net part du groupe 4 102 492 3 941 472 3 118 374

Taux de contentialité 5,3% 5,3% 5,5%

Taux de couverture 74,4% 76,4% 77,8%

Coefficient d'exploitation 43,8% 40,8% 44,2%

Coût du risque 0,58% 0,53% 0,39%

rOE 20,4% 22,7% 20,8%

rOa 1,5% 1,6% 1,4%

usd/Mad : 8,3464 m : millions

chiffres clés consolidés

rating

fitch RatinG février 2011

Long-term en devises BB+

Short-term en devises B

Long-term en monnaie locale BBB-

Short-term en monnaie locale F3

Perspective stable

caPital intElliGEncE mars 2010

Long-term BBB-

Short-term A3

Financial Strength BBB

Perspective stable

standaRd & PooR’s septembre 2010

Long-term BB

Short-term B

Perspective stable

17

ra

pp

Or

T a

nn

uE

L 2

010

dES pRInCIpES dE GOuvERnAnCE RESpECTuEux dE L'éTHIquE ET dE LA déOnTOLOGIE

Le gouvernement d’entreprise et la déontologie sont des

principes d’action dans la ligne de conduite du Groupe.

Ils s’appliquent à toutes les filiales en tenant compte de

leur activité et de leur taille.

Outre les règles qui régissent le fonctionnement du

Conseil d’Administration, plusieurs organes de contrôle

et de gestion ont été instaurés.

Quatre comités spécialisés composés d’administrateurs,

sont issus du Conseil d’Administration :

- le Comité Stratégique est chargé du pilotage et de la

surveillance du Groupe.

- le Comité d’Audit et des Comptes analyse les comptes

du Groupe, examine le programme d’intervention des

commissaires aux comptes et s’assure de l’efficacité

du contrôle des risques et des services d’audit interne

et externe.

- le Comité des Grands Risques statue sur la politique

globale des risques et valide les grands engagements

du Groupe

- Le Comité des Nominations et des Rémunérations

soumet au Conseil les propositions relatives aux

rémunérations des dirigeants du Groupe.

Respectant le principe de collégialité des décisions

retenues au sein du Groupe, différents comités, composés

des responsables de la banque et/ou d’experts métiers,

statuent dans tous les domaines d’activité avec différents

niveaux de compétence.

En amont de ce dispositif, le Comité de Direction Générale

dispose d’une vue synthétique des activités opérationnelles

dans les différents secteurs, pilote les grands projets

stratégiques et prépare les questions à soumettre au

Conseil d’Administration.

Le Comité Exécutif assure la gestion opérationnelle et

administrative du Groupe.

un règlement intérieur définit les missions ainsi

que les modalités d’organisation et de tenue des

réunions du conseil d’administration.

une charte de l’administrateur regroupe

l’ensemble des droits et obligations liés à la

fonction d’administrateur, notamment sur le

plan de la confidentialité des informations, de la

gestion des conflits d’intérêts et des opérations

portant sur la valeur de la banque.

19

ra

pp

Or

T a

nn

uE

L 2

010

1 2 3 4

1 M. omar bounJou Directeur Général Pôle Banque de Détail

2 M. Mohamed El KEttani Président Directeur Général

3 M. boubker Jai Directeur Général Pôle Banque de Financement et d’Investissement et Marchés et Filiales Financières

4 M. ismail douiRi Directeur Général Pôle Finance, Transformation et Opérations

5 M. chakib ERQuiZi Banque des Marchés

6 M. Mouâwia EssEKElli Administrateur Directeur Général Attijariwafa bank Europe

7 Mme Wafaa GuEssous Logistique & Achat Groupe et Secrétariat du Conseil

8 M. abdelkrim RaGhni Administrateur Directeur Général CBAO Groupe Attijariwafa bank

9 M. omar GhoMaRi Capital Humain Groupe

10 M. said sEbti Banque des Particuliers et Professionnels

coMité dE diREction GénéRalE

coMité Exécutif

10 118 9

5 6 7

11 M. Mounir oudGhiRi Administrateur Directeur général SIB Groupe Attijariwafa bank

12 Mme Mouna KadiRi Communication Groupe

13 Mme noufissa KEssaR Banque Privée

14 M. brahim said Audit Général

15 M. hassan bEdRaoui Systèmes d’Information Groupe

16 M.talal El bEllaJ Gestion Globale des Risques

17 M.saâd bEnJElloun Banque de l’Entreprise

18 M. abdellatif sEddiQi Rationalisation des Structures

19 M. hicham sEffa Services et Traitements Clientèle

20 M. Youssef Rouissi Banque de Financement

21 M. abdeljaouad doss bEnnani Finances Groupe

22 M. abderrazak laMRani Conformité Groupe

13

17 18 19

20 21 22

14 15 16

21

ra

pp

Or

T a

nn

uE

L 2

010

comité de direction générale Membres Fonction

M. Mohamed EL KETTANI Président Directeur Général

M. Boubker JAI Directeur Général Délégué

M. Omar BOUNJOU Directeur Général Délégué

M. Ismail DOUIRI Directeur Général Délégué

Membres Fonction

M. Mohamed EL KETTANI Président Directeur Général Attijariwafa bank

M. Hassan BOUHEMOU Président Directeur Général SNI

M. Antonio ESCAMEZ TORRES Directeur Général Grupo Santander

M. José REIG Sous directeur Général Adjoint Grupo Santander

comité stratégique

comité des grands risques Membres Fonction

M. Mohamed EL KETTANI Président Directeur Général Attijariwafa bank

M. Hassan BOUHEMOU Président Directeur Général SNI

M. José REIG Sous directeur Général Adjoint Grupo Santander

Membres invités

M. Talal EL BELLAJ Directeur Gestion Globale des Risques

M. Said ENNABIH Responsable Risque de contrepartie

M. abdelaziz alamiPrésident d’Honneur

M. Mohamed El KEttani Président

M. antonio Escamez toRREs Vice-Président

M. Mohamed Mounir El MaJidiAdministrateurReprésentant SIGER

M. hassan bouhEMouAdministrateurReprésentant S.N.I. M. Jose REiG Administrateur

M. Javier hidalGo blÀZQuEZ Administrateur

M. Manuel VaRElaAdministrateur Représentant Grupo Santander M. abed Yacoubi soussanE Administrateur

M. hassan ouRiaGli Administrateur

Mme Wafaa Guessous Secrétaire

conseil d'administration

LES InSTAnCES dE GOuvERnAnCE

comité d’audit et des comptes

comité des nominations et des rémunérations

membres fonction

M. Hassan OURIAGLI Administrateur

M. José REIG Sous directeur Général Adjoint Grupo Santander

M. Abed YACOUBI-SOUSSANE Président MAMDA/MCMA

membres invités

M. Abderrazak LAMRANI Directeur Conformité Groupe

M. Brahim SAID Directeur Audit Général

M. Abdeljaouad DOSS BENNANI Directeur Finances Groupe

M. Talal EL BELLAJ Directeur Gestion Globale des Risques

membres fonction

M. Mohamed Mounir EL MAJIDI Administrateur Directeur Général SIGER

M. Hassan BOUHEMOU Président Directeur Général SNI

M. José REIG Sous directeur Général Adjoint Grupo Santander

23

ra

pp

Or

T a

nn

uE

L 2

010

LES TEMpS fORTS 2010

Attijariwafa bank a rythmé l’exercice 2010 de temps forts

en ligne avec sa volonté de s’inscrire dans une logique

de croissance responsable.

Des offres inédites au profit du plus grand nombre

Le pacte RasmaliDes produits bancaires et para-

bancaires destinés à renforcer

le dynamisme des très petites

entreprises.

Dar AssafaPremière société marocaine

dédiée au financement alternatif diversifié pour le

financement des projets immobiliers et l’acquisition

d’un bien de consommation – Safaa Immo, Safa auto,

Safa conso, Safaa Tajhiz.

Dar Assafaa dispose d’un réseau dédié de neuf agences

dans les plus grandes villes du Royaume.

La carte « Hissab Bikhir » Une offre enrichie pour la banque économique

Le PEA Capital ActionsUn plan d’investissement en actions exonéré d’impôts

pour « démocratiser » l’épargne en bourse des ménages.

Hissab MourihCinq formules de services financiers spécialement

conçues pour les fonctionnaires.

www.attijariwafabank.com

Pacte Rasmali Pour faire grandir

les petites entreprises

Produits et services de banque au quotidien, financements, cartes bancaires, avantages tarifaires...

• exonéré d’impôts*

• - 0,5% sur le taux

du crédit immobilier

www.attijariwafabank.com

Désormais,vous êtes plus libre de

devenir propriétaire

✳ Total versements maximum de 400 000 DH et une durée minimum de 3 ans.

Plan d’Épargne Logement « PEL Capital Logement » Pour les clients et non clients d’Attijariwafa bank

Une vocation panafricaine affirmée Première édition du Forum «Afrique Développement» avec

près de 900 participants venus de 11 pays, dans l’objectif

d’impulser une nouvelle dynamique aux partenariats

commerciaux, aux investissements et aux joint-ventures

entre les décideurs africains.

Afrique Développement s’inscrit dans une démarche de

promotion des investissements et du commerce Sud-Sud.

Il vise à offrir plus de visibilité et identifier les projets

d’investissement les plus intéressants, et d’assurer

l’accompagnement nécessaire pour leur concrétisation.

En invitant des décideurs africains à échanger,

Attijariwafa bank insufle une nouvelle dynamique aux flux

commerciaux, aux investissements et aux joint-ventures.

3 nouveaux territoires• Lancement d’Attijari bank Mauritanie, suite à l’acquisition

de 80% du capital de BNP Paribas Mauritanie,

conjointement avec le Groupe Banque Populaire.

• Démarrage des activités bancaires au Burkina-Faso,

à travers l’ouverture d’une succursale à Ouagadaou.

• Finalisation de l'acquisition de 51% du capital de SCB

Cameroun.

Distinctions et consécrations • Trophée de la banque africaine de l’année attribué

à Attijariwafa bank lors de la cérémonie des African

Banker Awards à Washington.

• Meilleure banque de l'année 2010 au Maroc, pour la

quatrième année consécutive, distinction décernée par

« The Banker », publication du Groupe Financial Times.

• Reconduction de la notation M2 octroyée par Fitch

Rating à Wafa Gestion, pour la qualité et la structure

de la gestion d’actifs au Maroc.

• Obtention par Attijari bank Tunisie du prix de la meilleure

banque tunisienne en « Trade Finance ».

Un engagement social confirméEngagé dans l’action en faveur de la jeunesse,

Attijariwafa bank a mis en œuvre de nombreuses initiatives.

• Insertion des jeunes diplômés dans la vie active :

- 763 embauches de jeunes diplômés par la banque

au Maroc dont 443 hors région de Casablanca,

- prés de 30 000 jours de formation en faveur des

jeunes recrues.

• Poursuite de l’action en faveur de l’accès à l’éducation :

- dotation d'ordinateurs en faveur des classes primaires

et secondaires,

- engagement des collaborateurs du Groupe dans

les lycées dans le cadre du programme Injaz pour

favoriser l’insertion future des jeunes dans le monde

du travail ,

- accompagnement des filières

d’excellence et soutien des lauréats des

grandes écoles classes préparatoires)

en partenariat avec le Ministère de

l’Education Nationale,

- coopération active avec les universités,

notamment avec l’Université Hassan II

de Casablanca (Master Banque et

Marchés Financiers, carte Jamiati

multiservices pour les étudiants…).Carte JAMIATI1ère carte électronique universitaire

Carte JAMIATI POUR VOS ÉTUDES UNIVERSITAIRES,

JOUEZ LA BONNE CARTE

www.attijariwafabank.comwww.uh2c.ac.ma

25

ra

pp

Or

T a

nn

uE

L 2

010

5

Le Groupe a réalisé des avancées sensibles dans tous les domaines, concrétisant la vision du plan stratégique « Attijariwafa 2012 ».

Trois années après son déploiement, cette vision a contribué à consolider les fondements du Groupe et à affirmer sa dimension panafricaine, puisant dans les synergies entre ses filiales et dans l’expertise développée sur l’ensemble de ses lignes métiers.

Un Groupe inscrit dans un projet de société

27

ra

pp

Or

T a

nn

uE

L 2

010

unE dynAMIquE pORTEuSE dE pROGRèS éCOnOMIquE ET SOCIAL

À travers sa vision stratégique, le Groupe affirme avec

détermination sa volonté de création de valeur visant à

concilier performance économique et progrès social.

La démarche du Groupe répond à un triple objectif :

- s’inscrire en vecteur de développement économique

et social au profit du plus grand nombre dans tous

les territoires ;

- accélérer le développement international dans une

optique de progrès partagé ;

- disposer d’une plate-forme solide pour assurer au

Groupe une croissance durable.

Cultivant le sens de l’innovation et de l’anticipation,

Attijariwafa bank déploie en permanence une démarche

en ligne avec sa volonté de s’inscrire dans un modèle de

croissance responsable. Investissant dans de nouveaux

champs d’intervention, le Groupe œuvre au service d’une

clientèle plus large inaugurant des démarches novatrices

et s’appuyant sur des stratégies sectorielles engagées

au niveau économique.

Pour la Grande Entreprise, une approche alliant proximité

et expertise permet à Attijariwafa bank d'offrir des produits

renouvelés et adaptés aux besoins les plus pointus. Il s’agit

notamment des financements structurés, des solutions

sur mesure de cash management ou de marché des

capitaux, du e-banking, d’opérations à l’international,

de gestion des flux ou de placements…

Attijariwafa bank fait également office de référence dans le

financement des investissements des Grandes Entreprises

et des multinationales présentes dans la région dont il

est devenu le conseil et le partenaire privilégié.

Pilier fondamental du tissu économique, le marché de la

TPE (Très Petite Entreprise), représente un axe prioritaire

de développement avec la mise en place d’une structure

dédiée et le lancement d’une offre produit spécifique

couvrant un large éventail de produits et services financiers.

Bien ancrées dans le tissu social, les équipes commerciales

remplissent pleinement leur mission d’assistance et de

conseil, soutenant la densification et la création des TPE.

Banque ouverte au plus grand nombre, Attijariwafa bank

renforce son dispositif commercial en direction de toutes

les clientèles avec une approche adaptée à chaque marché.

Un nouveau concept d’espaces dédiés à la clientèle

patrimoniale a ainsi été lancé avec des implantations

dans toutes les régions du Maroc.

Parallèlement, l’action en faveur de la bancarisation

s’intensifie à travers la poursuite du programme d’ouverture

d’agences dans toutes les géographies donnant une large

place aux zones faiblement bancarisées. Au Maroc, l’offre

Hissab Bikhir, concept inédit de « Banque Economique »

lancée en 2009, prend une nouvelle dimension grâce à

l'élargissement du réseau de distribution et le lancement

de nouveaux produits.

nouveau format d’agence :

Un nouveau format d’agence « light » organisé autour

d’un dispositif commercial de trois personnes a

permis de densifier le maillage du territoire et d’aller

vers de nouvelles tranches de population avec une

offre adaptée à ses besoins. Le réseau d’agences

bancaires au Maroc compte, à fin décembre 2010,

863 agences.

Ces nouvelles agences ont la particularité d’être

moins grandes que les autres et résolument

orientées service avec un coût inférieur à celui

des agences classiques. Les points de vente

de Wafacash, au nombre de 478, complètent le

réseau bancaire pour contribuer à l’accès des

populations à revenus modestes aux services

bancaires.

29

ra

pp

Or

T a

nn

uE

L 2

010

unE CROISSAnCE GAGnAnTE SuR TOuS LES TERRITOIRES

s’appuyant sur l’édification réussie d’un modèle duplicable, attijariwafa bank déploie une approche stratégique qui ambitionne de transférer les meilleures pratiques professionnelles acquises, tout en respectant les spécificités de chaque zone d’implantation. dans toutes les géographies, les banques du Groupe élargissent la base de leur clientèle dans une logique de création de valeur. Le Groupe entend ainsi contribuer à la bancarisation et participer à l’accroissement des échanges régionaux en favorisant le développement international des entreprises clientes, en facilitant l’accès aux marchés et en dynamisant les transferts de flux financiers.

31

ra

pp

Or

T a

nn

uE

L 2

010

Un périmètre d’intervention élargieAttijariwafa bank poursuit son plan de développement

régional affirmant son positionnement de Groupe bancaire

et financier panafricain. Sa présence s’est élargie à trois

nouveaux pays complétant la couverture géographique

du Groupe en Afrique de l’Ouest et en Afrique Centrale.

Le Groupe est présent désormais dans 12 pays africains.

En Mauritanie, Attijari bank Mauritanie, a lancé ses

activités sous la bannière du Groupe en partenariat

avec la Banque Centrale Populaire. La nouvelle filiale

compte une succursale à Nouakchott et une agence à

Nouadhibou.

Au Cameroun, Attijariwafa bank a finalisé la prise de

contrôle de la SCB-Cameroun (ex filiale du Groupe

Crédit Agricole).

Au Burkina Faso, une succursale de CBAO a ouvert ses

portes à Ouagadougou, inaugurant un nouveau modèle

d’implantation.

Un business modèle vecteur de progrèsÀ l’instar d’Attijari bank Tunisie, premier jalon de la

politique régionale d’Attijariwafa bank, les banques

du Groupe en Afrique sont engagées dans des plans

de transformation ambitieux visant à les inscrire dans

une logique de développement volontariste et durable.

Impulsant une forte mobilisation des équipes, les plans

de transformation constituent l’occasion d’une revue

d’ensemble des processus et dispositif de contrôle, de

suivi et de pilotage et donnent lieu au lancement de

projets d’envergure, notamment au niveau du système

d’information, de l’organisation commerciale et du

management des risques.

La formation occupe une place centrale pour favoriser

la montée en compétence, le reprofilage des équipes à

la nouvelle stratégie de la banque et l’émergence des

talents. Autre axe privilégié, l’extension des réseaux

d’agences avec l’introduction de nouveaux formats

destinés à améliorer la proximité et la relation clientèle.

unE CROISSAnCE GAGnAnTE SuR TOuS LES TERRITOIRES

attijari bank tunisie, un modèle solide

Attijari bank Tunisie atteste de la pertinence du

business model du Groupe. Forte des acquis

du plan de transformation mis en œuvre au

cours des années précédentes, Attijari bank

Tunisie a fait preuve d’une résilience qui lui a

permis de traverser la crise tunisienne sans

perturbation significative, tout en continuant

à accompagner ses clients, confirmant ainsi

la robustesse de son modèle de gestion des

risques.

L’émergence d'un pôle créateur de valeur Forte de la dimension et de la capacité d’action acquise par

le Groupe, chaque banque sur son territoire se positionne

non seulement en tant que banque nationale au service

de l'économie, mais aussi en tant que catalyseur de

synergies avec les autres entités du Groupe.

Le double objectif est d’accompagner les communautés

de migrants et de développer les flux commerciaux.

Dans cet esprit, Attijariwafa bank met à profit son réseau

européen et son expertise dans le transfert de flux pour

mettre en place progressivement au niveau des banques

du Groupe, des dispositifs adaptés et dédiés aux migrants

originaires des différents pays.

Le développement des flux commerciaux entre les

différentes zones d’implantation d’Attijariwafa bank bénéficie

également des atouts que confèrent l’appartenance au

Groupe.

Ainsi le réseau intra–africain contribue à faciliter le

développement des entreprises transfrontalières et des

multinationales implantées dans la région qui bénéficient

d’une prise en charge de leur transaction à travers des

process garantissant fluidité, rapidité et disponibilité

de l'information.

La signature du Groupe et l’appui d’Attijariwafa bank

Europe permettent aussi d’accompagner les opérateurs

dans les grands projets et de leur ouvrir de nouvelles

opportunités.

Reprise de l'activité pour la sib

Après une suspension provisoire qui a duré près

de 3 mois, SIB a repris ses activités en Côte

d’Ivoire en mai 2011 et a ré-ouvert l’ensemble

de ses agences en y offrant l’intégralité de

ses services.

La rigueur et le dévouement de ses collaborateurs

pendant cette phase critique a permis à la banque

de continuer à accompagner du mieux possible

ses clients tout en respectant strictement la

réglementation.

33

ra

pp

Or

T a

nn

uE

L 2

010

dES pROJETS STRuCTuRAnTS pOuR ACCOMpAGnER LA CROISSAnCE du GROupE

Le Groupe Attijariwafa bank s’est doté d’une plate-forme technologique puissante et évolutive et met en place en permanence un ensemble d'outils structurants, organisés autour de trois grands axes :

- la contribution aux activités commerciales ;

- l’amélioration de la gestion interne du Groupe (performances, productivité, risques…)

- le maintien de l’infrastructure technologique globale du Groupe aux standards les plus récents.

35

ra

pp

Or

T a

nn

uE

L 2

010

Pilotage de la performanceLa banque a achevé en 2010 un composant majeur d'un

programme du schéma directeur informatique appelé BORJ,

le système d’informations décisionnel (datawarehouse).

Ce dernier a été déployé dans sa première version en

2009, et a été complété pour couvrir un large pan de

l’activité commerciale et de la mesure de la performance.

Ce dispositif permet aussi le calcul de la rentabilité selon

plusieurs axes d'analyses favorisant ainsi le partage

entre l’ensemble des intervenants de tableaux de bord

et d’indicateurs communs et homogènes.

Gestion de la relation clientèleFaisant aussi partie du programme BORJ, la Gestion de

la Relation Client est un projet pionnier dont les derniers

composants ont vu le jour en 2010.

La banque dispose désormais, d’un instrument performant

permettant le montage de l'offre commerciale ainsi que

le suivi quotidien des activités commerciales de tous

les réseaux de la banque. Cet outil sera élargi courant

2011 au Call Center, aux réseaux extérieurs (BMF) et à

la Banque Privée.

Pilotage des activités de marchéAutre projet d’envergure, le programme Inbitaq, qui vise

à optimiser les performances des Activités de Marché

à travers la refonte du modèle organisationnel et du

système d’information. L’alignement en temps réel

avec la Gestion Globale des Risques ( suivi des limites à

distance) et la gestion actif-passif améliorera le pilotage

global de ces activités.

dES pROJETS STRuCTuRAnTS pOuR ACCOMpAGnER LA CROISSAnCE du GROupE

Système d'information à l'internationalAu niveau du Groupe, le projet de mise en œuvre d’un

Hub Attijariwafa Régional et International (MEHARI) a

été initié dans le sillage de l’acquisition des cinq filiales

africaines du Crédit Agricole France (Gabon, Cameroun,

Congo, Côte d’Ivoire et Sénégal) et vise :

- la refonte des systèmes d’informations de ces filiales

en un Core Banking constituant un socle applicatif

homogène ;

- l’industrialisation des migrations futures des SI filiales

par la construction et l’évolution d’un Master de

déploiement.

MEHARI ambitionne de basculer l’ensemble des filiales

à horizon 2012 sur le système d'information cible.

Chantier Bâle II :Après une 1ère phase réussie de Bâle II et une mise

en œuvre en 2007 basée sur le calcul et le reporting

réglementaire des actifs pondérés, des fonds propres et

du ratio de solvabilité, la banque s’est lancée en 2010 dans

la réalisation de la 2ème phase qui vise à l’homologation

du Groupe en approche avancée.

Le passage en IRBF (Internal Rating Based Foundation)

est prévu en 2013 pour les entreprises et en IRBA (Internal

Rating Based Advanced) en 2015 pour la clientèle de

détail. Le chantier principal relevant de cette phase a

porté sur la mise en place d’un nouveau système de

notation interne.

Ainsi, le Groupe Attijariwafa bank a déployé, en 2010,

un nouveau modèle de notation interne au niveau du

système opérant de la banque qui est en ligne avec les

exigences Bâle II (approche avancée).

Ce modèle dédié aux entreprises, prend en compte en

plus des éléments financiers, des éléments qualitatifs et

de comportement. Il couvre l’essentiel des engagements

de la banque.

Les approches avancées « Bâle II » impliquent des

changements profonds en matière de processus métiers

de la banque, notamment pour :

- garantir la fiabilité de l’information sur les risques

consolidés et les données nécessaires au calcul des

indicateurs réglementaires et économiques ;

- disposer d’une vue client unique au niveau Groupe

intégrant l’ensemble des engagements bilan et hors

bilan, les limites de crédit, les garanties, les sûretés,

la notation, les dispositions contractuelles,… ;

- mettre à niveau la gestion opérationnelle des risques

(Watch-list, prévention, gestion du défaut,..) ;

- intégrer la prise en compte des évolutions dans

l’exploitation commerciale pour la sélection des

engagements (rating,..), la décision de crédit et le

pricing des opérations de crédit ;

- et, décliner les impacts organisationnels (rapprochement

Risques et Finance …)

37

ra

pp

Or

T a

nn

uE

L 2

010

Boulevard Felix Houphouet Boigny - Casablanca

Une offre globale qui répond aux nouvelles exigences des clients

Le Groupe Attijariwafa bank confirme son engagement auprès de ses clients et œuvre au quotidien pour satisfaire tous leurs besoins qu’ils soient particuliers, professionnels, TPE, PME et Grandes Entreprises.

À travers ses expertises multiples, le Groupe accompagne ses clients dans la mise en œuvre de leurs projets et personnalise son offre afin d’entretenir avec eux une relation privilégiée et durable.

39

ra

pp

Or

T a

nn

uE

L 2

010

A- Clientèle des Particuliers : proximité et écouteAfin de satisfaire une clientèle diversifiée et exigeante,

Attijariwafa bank a poursuivi sa dynamique de développement

axée sur une offre simple et accessible distribuée à

travers des canaux diversifiés et ciblés.

A1- Les particuliers résidant au Maroc : une banque de proximité disponible et à l'écouteEn 2010, le Groupe Attijariwafa bank continue à innover

et à investir de nouveaux créneaux au profit de ses clients.

Plus de proximité dans de nouvelles localités

Dans le cadre du développement de la proximité avec sa

clientèle, la banque a renforcé son maillage, portant le

nombre d’agences bancaires au Maroc à 863 à fin 2010.

Cette politique d’ouverture d’agences a aussi concerné les

filiales spécialisées au Maroc qui comptent 727 agences

à fin 2010, et les filiales à l’international dont le réseau

comprend 498 points de vente. En 2010, Attijariwafa bank

a ouvert une agence pour la première fois dans une

vingtaine de localités.

une offre de produits et services élargie

Soucieuse de répondre aux différents besoins de ses

clients, la banque a enrichi en 2010 son offre de produits

et services notamment à travers le lancement pour

les fonctionnaires de « Hissab Mourih », le développement

du concept de banque économique via la carte « Hissab

Bikhir » et la promotion de l’épargne par la création des

plans d’épargne : actions, logement, éducation.

En parallèle, le Groupe

Attijariwafa bank a lancé

au courant de l’année « Dar

Assafaa », première société

dédiée aux produits financiers

alternatifs au Maroc.

Dar Assafaa offre aux particuliers et/ou professionnels

désireux de financer leurs projets immobiliers et

l’acquisition de leurs biens de consommation, la possibilité

de le faire par le biais de produits alternatifs.

Elle dispose dès son lancement, d’un réseau dédié de

neuf agences dans les plus grandes villes du Royaume.

CLIEnTèLE dES pARTICuLIERS

une amélioration continue des process

À travers des back-office centraux et régionaux,

Attijariwafa bank dispose d’équipes spécialisées et

dédiées à la gestion des requêtes des clients. En 2010,

Attijariwafa bank a déployé plusieurs projets visant à

améliorer la qualité de service et la communication avec

ses clients, notamment dans la gestion des demandes de

service ou encore la disponibilité en ligne de l’historique des

relevés de compte et des avis d’opéré, ou la synchronisation

des opérations et des soldes en temps réel sur tous les

canaux d’accès.

Crédits à la consommationÀ travers ses offres de produits diversifiées et

innovantes, le Groupe a consolidé son positionnement

en tant que leader dans le crédit à la consommation

au Maroc avec un total de crédits de 19,8 milliards

de dirhams en évolution de 7%.

salaf tasbik

Une solution de financement conçue spécialement

pour les entreprises conventionnées (Grandes

Entreprises) permettant de gérer plus aisément

les avances sur salaire de leurs collaborateurs.

Pack assurance Multirisques automobile

Une assurance Multirisques automobile (Vol, Incendie, dommages, perte totale et perte financière). Ce produit assure le client contre la perte totale ou partielle de son véhicule suite à un vol ou à un incendie ou à un accident de tout genre. C’est une assurance « coups durs » qui protège le client pendant toute

la durée de son crédit.

Crédit à l’habitatLa croissance du marché de l'immobilier résidentiel au Maroc s'est poursuivie en 2010, soutenue principalement par le bon comportement des segments moyen standing et du logement social. Ce dernier a profité de la forte implication de l’Etat, notamment à travers des incitations fiscales.

Attijariwafa bank a vu ses encours de crédit immobilier

acquéreur croître de 16,6% en 2010, pour se situer

à 29,9 milliards de dirhams, et sa part de marché

se renforcer pour s'établir à 23,7%.

évolution des crédits à la consommation

(en milliards de dirhams)

déc. 09

18,5

déc. 10

19,8

+13,0%

+3,4%

+7,0%

6,8 7,7

11,712,1

attijariwafa bankWafasalaf

déc. 09

25,6

déc. 10

29,9

+16,

6%

évolution des crédits immobiliers acquéreurs

(en milliards de dirhams)

41

ra

pp

Or

T a

nn

uE

L 2

010

A2 - Les Marocains sans frontières : une présence élargie pour accompagner nos clients dans leurs pays de résidenceDevenir l’interlocuteur et le partenaire privilégié des

ressortissants marocains et africains en Europe, est la

mission principale que s’est donnée Attijariwafa bank Europe.

Ainsi, l'année 2010 a vu le démarrage concret de l'activité

de banque de détail d'Attijariwafa Europe dans plusieurs

pays européens, dans le cadre d'un projet ambitieux dont

les principaux axes sont :

déploiement du nouveau système d’information

Après la France, le projet Cap Europe 2012 a été déployé

en Belgique. La succursale belge a été, en avril 2010, la

seconde entité du réseau Attijariwafa bank en Europe à

basculer sur le nouveau système d’information.

développement du réseau commercial

Après l’ouverture de l’agence de Colombes et la

transformation des bureaux de Pontoise, Bordeaux,

Dijon et Lyon Liberté en agences bancaires, la filiale

compte aujourd’hui 25 points de vente en France.

Le réseau Europe s’étend ainsi à 57 points de vente.

développement de l’offre produit : lancement en belgique de trans’pack, le compte dédié aux transferts d’argent vers le Maroc.

Attijariwafa bank propose désormais, à travers le réseau

belge, le contrat Trans’pack, un produit regroupant

l’ensemble des canaux de transfert mis à la disposition

du client pour répondre à ses besoins de transfert

ponctuels ou permanents.

signature d’un protocole d’accord avec la banque Postale (france)

Attijariwafa bank a signé avec la Banque Postale un protocole

d’accord pour développer une offre de bancarisation

destinée aux clientèles résidant de part et d’autre de la

Méditerranée.

La mise en place conjointe de cette offre bancaire a pour

objectif de développer des produits et services accessibles

et adaptés aux besoins spécifiques de cette clientèle.

CLIEnTèLE dES pARTICuLIERS

A3 - La banque Privée : éthique et compétence au service d'une clientèle exigeanteForte de son expérience réussie dans le conseil patrimonial

et la gestion de fortune de sa clientèle sophistiquée au

Maroc, Attijariwafa bank ambitionne de réussir une nouvelle

mission stratégique : devenir un Hub de Private Banking

en Afrique, en offrant à la clientèle privée des filiales

africaines, une infrastructure performante présentant

un haut niveau de sécurité et de confidentialité.

nouvelle gamme « attijari Patrimoine »

Poursuivant la mise en oeuvre de son plan stratégique de

développement du segment de la clientèle privée, la banque

a enrichi la famille de fonds d’investissement proposée

par Wafa Gestion d’une nouvelle gamme exclusive. Cette

nouvelle gamme baptisée « Attijari Patrimoine » permet

de mieux répondre aux différents profils d’investisseur

et complète ainsi l'offre existante.

Produit d'assurance « Wafa Premium »

En collaboration avec Wafa Assurance, Attijariwafa bank

a inclus dans son offre destinée à la clientèle privée

une gamme inédite dans le domaine des assurances au

Maroc « Wafa Premium », couvrant plusieurs prestations

et dimensionnée selon les besoins de chaque client.

Proximité, exclusivité et accueil personnalisé

Attijariwafa bank a mis à la disposition de sa clientèle

privée des outils distinctifs à même de garantir un service

bancaire exclusif et hautement personnalisé afin de

mieux répondre à son attente.

L’ouverture de nouveaux espaces dédiés à la gestion

de patrimoine à Casablanca, Rabat, Fès, Marrakech,

Agadir et Tanger ainsi que le renforcement des équipes

commerciales ont permis de parfaire la couverture

nationale.

organisation d'évenements de prestige

En 2010, Attijariwafa bank a accordé une attention

personnalisée aux goûts et centres d’intérêt de sa clientèle

privée en leur offrant l’accès privilégié et exclusif à des

événements uniques et porteurs de valeurs.

Au-delà de la contribution

au soutien des activités

culturelles et de la pré-

servation du patrimoine,

ces occasions ont permis

à Attijariwafa bank de

partager avec ses clients de la Banque Privée les valeurs

universelles véhiculées par l’art et la création culturelle.

43

ra

pp

Or

T a

nn

uE

L 2

010

B- Professionnels et TPE : la synthèse des approches aux particuliers et aux entreprisesPilier important dans l’économie du pays, les clients

professionnels et les TPE constituent une clientèle

spécifique ayant des besoins proches aussi bien de ceux

des particuliers que des entreprises.

En 2010, Attijariwafa bank a lancé le « pacte Rasmali », une

offre complète qui répond à l’ensemble des besoins de

cette clientèle en termes de banque au quotidien, de

financement et d’assurances.

L’expertise des équipes d’Attijariwafa bank combinée

à celle de ses filiales spécialisées, qui complètent le

package offert, permet de présenter aux clients une

offre compétitive et différentiante.

C- PME : accompagnement à toutes les étapes Attijariwafa bank a été partie prenante dans les principaux

plans sectoriels : Plan Maroc Vert, Emergence Industrielle,

Maroc Numéric, Vision 2015 pour l’Artisanat..., visant à

stimuler la croissance à travers la création d’un tissu

d’entreprises modernes, innovantes et de plus en plus

compétitives.

Attijariwafa bank a mis en place un dispositif exhaustif

pour soutenir les PME et ses clients entreprises dans

leur développement et leur modernisation à travers la

création de structures dédiées.

Des solutions sur-mesure leur sont offertes à travers

une large gamme de produits et services couvrant

l’ensemble de leurs besoins, qu’il s’agisse de crédits

de fonctionnement ou d’investissement, d’opérations à

l’international, de gestion des flux ou de placements…

Plusieurs produits novateurs ont ainsi été lancés en 2010

pour simplifier la banque aux clients du Groupe et les

accompagner dans leur démarche de rationalisation et

d’optimisation, dont notamment:

• Le pack PME, une offre unique sur le marché qui

contribue à simplifier la relation banque - entreprise.

• Les cartes entreprises qui proposent aux clients des

solutions optimales pour une meilleure maîtrise de

leur frais professionnels.

• DocNet, qui permet aux entreprises d’accéder en ligne

à leurs documents et archives bancaires 24 H/ 24.

évolution des crédits pme

2009

9%

2010

15%

évolution des comptes courants

créditeurs pme

2009

14%

2010

23%

pROfESSIOnnELS ET EnTREpRISES

Relevés De comptes, avis D’opéRés, images De chÈques et lettRes De change…

DocNetVos documents bancaires accessibles en un clic et 24h/24

www.attijariwafabank.com

Pack PME Des produits et des services à un tarif mensuel forfaitaire.

La gestion de votre compte vous paraît compliquée ? Le Pack PME vous simplifie la banque.

Nos nouvelles cartes Entreprises,pour une vision plus claire de vos dépenses.

Les nouvelles cartes bancairesd'Attijariwafa bank

Carte BusinessLocale

Carte BusinessVoyage

Carte Corporate Internationale

www.attijariwafabank.com

les actifs sous gestion : une multi-expertise au service du client

Le Groupe Attijariwafa bank occupe une position

majeure au sein de l’industrie de la gestion d’actifs

au Maroc, en termes d’encours sous gestion, mais

aussi à travers son approche multi expertises couvrant

tous les segments de clientèle, ainsi que tous les

classes d’actifs.

Reposant sur des équipes pluridisciplinaires, le

Groupe offre à ses clients une gamme complète

de 14 OPCVM selon leurs profils. Parallèlement, la

banque propose des solutions sur mesure à travers

des fonds dédiés dans le but de mieux répondre à

des besoins et contraintes spécifiques en matière

d’investissement sur les marchés financiers.

Dans un environnement de plus en plus concurrentiel,

Attijariwafa bank confirme à fin 2010 sa position de

leader avec 63 milliards de dirhams d'encours sous

gestion et une part de marché de 28,0 %.

la bancassurance

Institutionnalisée par la promulgation du Code

des Assurances en 2002, la bancassurance occupe

aujourd’hui une place prépondérante dans la distribution

des produits d’assurance Vie au Maroc.

En 2010, malgré le ralentissement volontaire de la

production afin de mieux adapter l’offre produits

bancassurance aux besoins des clients, Attijariwafa bank

consolide son leadership en bancassurance.

Les encours ont ainsi progressé de 7,9%, atteignant

à 8,4 milliards de dirhams à fin 2010.

evolution de l’encours sous gestion

(en milliards de dirhams)

2009

55,3

2010

63,0

+13,

9%

2009

7,8

2010

8,4

encours bancassurance attijariwafa bank(en milliards de dirhams)

+7,9

%

45

ra

pp

Or

T a

nn

uE

L 2

010

D- Entreprise et Corporate : consolidation des liens et innovation permanenteEn 2010, 7 nouveaux Centres d’Affaires et succursales

d’Attijariwafa bank ont ouvert leurs portes, renforçant

ainsi sa présence commerciale dans les régions et sa

culture de proximité avec la clientèle.

Malgré un contexte de sortie de crise, Attijariwafa bank

a mis en œuvre une politique d’octroi de crédit à la

fois volontariste et maîtrisée, destinée à appuyer les

projets des Grandes Entreprises. En affichant des

performances remarquables, la banque renforce

encore davantage sa position historique et naturelle

de leader sur ce marché.

C’est dans cet esprit qu'elle entend poursuivre sa politique

d’accompagnement dans tous les besoins financiers des

Grandes Entreprises.

Grâce aux nombreuses synergies entre la banque et

ses filiales, le Groupe Attijariwafa bank propose des

services parfaitement adaptés aux besoins de la Grande

Entreprise, mais également à ceux de ses salariés via

des conventions dédiées (crédit immobilier, crédit à la

consommation, ouverture de compte).

Les dispositifs nécessaires sont mis en place pour

permettre un accompagnement aussi bien en termes

de conseil (investissement à l’étranger, financement de

projet, ingénierie financière…) que d’accès privilégié aux

produits et services (crédit-bail, OPCVM, assurance…).

Attijariwafa bank met aussi à la disposition de ses clients

Grandes Entreprises sa présence à l’international et sa

connaissance intime des économies où elle opère.

Enfin, 2010 restera l'année de la concrétisation sur le

terrain des plans Rawaj, Imtyaz et Moussanada pour

lesquels Attijariwafa bank a enregistré d’excellents

résultats avec un nombre important de dossiers financés.

activités de Marchés : une expertise multi-métiers au service de l’entreprise

2010 a vu un développement continu des besoins des

Grandes Entreprises en matière de risk management et

d’accès aux marchés financiers nationaux et internationaux.

Grâce au dynamisme et à la créativité de ses équipes,

Attijariwafa bank les a accompagnées en anticipant leurs

besoins et en leur offrant des produits sur-mesure. Ainsi,

Attijariwafa bank a pu afficher un niveau de croissance

élevé, assorti d'une forte rentabilité.

EnTREpRISE ET CORpORATE

Marchés des capitaux, leadership renforcé

L'activité change a réalisé un volume de dérivés de

change de 26 milliards de dirhams, en hausse 42 %,

la volatilité des cours durant l'année 2010 conduisant

les entreprises à se tourner davantage vers les produits

dérivés de couverture.

En matière de couverture des risques matières premières

(énergie, métaux, céréales, oléagineux…), près de 107 000

contrats ont été traités sur les marchés organisés

(Chicago, Londres…), en hausse de 64 % par rapport

à 2009. Les mauvaises conditions climatiques et la

loi du marché ont incité les opérateurs à recourir aux

instruments de couverture pour se prémunir contre les

fortes fluctuations.

Sur le marché obligataire primaire et secondaire,

Attijariwafa bank a réalisé un volume global de 79 milliards

de dirhams, soit une progression de 57 % par rapport

à 2009. Une politique commerciale plus volontariste et

un effort soutenu pour maintenir la position de market

marker sur le marché primaire explique cette belle

performance.

Attijariwafa bank a par ailleurs participé à 8 émissions

obligataires en tant que chef ou co-chef de file pour

répondre à une demande croissante de financement

de la part des émetteurs.

custody, priorité à l'anticipation

En 2010, les activités de conservation enregistrent

une progression de 39 %, confirmant le leadership

d'Attijariwafa bank dans le métier de la conservation,

notamment sur le segment émetteurs et dépositaires

OPCVM.

Grâce à ses efforts d'anticipation, Attijariwafa bank a

également consolidé sa position en tant que premier

opérateur sur l'activité de placement à l'étranger pour

le compte des institutionnels marocains avec un volume

moyen mensuel avoisinant 1,5 milliard de dirhams.

activités de Marchés à l’international

Pour contribuer au développement des flux commerciaux

et financiers entres les pays de la région, Attijariwafa bank

a mis en place une plateforme régionale d’expertise

marchés appelée DAMI qui a permis au Groupe de générer

en 2010 un volume global supplémentaire de près de

5 milliards de dirhams et d’améliorer les conditions de

développement harmonieux de l’investissement et du

commerce régional.

47

ra

pp

Or

T a

nn

uE

L 2

010

Avenue Habib Bourguiba - Tunisie

Une responsabilité sociale fondée sur des valeurs et des principes d'actions

En tant qu’acteur de référence régional, le Groupe Attijariwafa bank s’engage pour le développement économique et social dans les pays où il est implanté. Le Groupe se base sur des principes d’actions et des valeurs humaines, de professionnalisme et de responsabilité sociale.

Avenue Habib Bourguiba - Tunisie

49

ra

pp

Or

T a

nn

uE

L 2

010

Attijariwafa bank accorde une attention particulière à

son capital humain dans le cadre des ses enjeux de

développement, l'objectif étant de conforter l’attractivité du

Groupe pour intégrer, valoriser et fidéliser les collaborateurs

de tout âge pour relever les défits de demain.

un Groupe qui recrute

Attijariwafa bank poursuit sa politique de recrutement,

elle renforce sa présence auprès des jeunes diplômés des

écoles et universités à travers sa participation aux salons

et forums de recrutement et organise des campagnes

plus ciblées visant des candidats expérimentés.

Au cours de l’exercice 2010, 763 nouveaux collaborateurs

ont été recrutés par la banque, dont près de 45% de cadres.

Pour accompagner son développement international,

Attijariwafa bank a lancé en juin 2010 le recrutement de

la deuxième promotion de jeunes lauréats des écoles et

universités marocaines, originaires des pays d’accueil des

filiales subsahariennes. À l’issue d'une formation de 6 à

12 mois et de leur parcours au sein d'Attijariwafa bank,

ces jeunes sont proposés à un recrutement à ces mêmes

filiales.

un effort soutenu en faveur du développement des

outils Rh

Attijariwafa bank s'aligne sur les meilleurs standards

internationaux en matière de recrutement avec le lancement

en juillet 2010 du premier site de recrutement en ligne du

secteur bancaire au Maroc. Ce site répond à la volonté de

faciliter la candidature du plus grand nombre au Maroc

et à l'international.

la formation : un outil au service de l’efficacité

opérationnelle

Le développement des compétences de l’ensemble des

collaborateurs est un vecteur prioritaire de la stratégie

du Groupe.

L’offre de formation est adaptée et enrichie chaque année

pour accompagner les projets de la banque et répondre

aux besoins évolutifs en formations techniques / métiers

ou en formations managériales.

L’offre de formation associe d'une part, les formations

des métiers dispensées par l’Académie Attijariwafa bank

et, d’autre part, des formations managériales et

comportementales, transversales à la banque dans le

cadre des cycles structurants. Des formations spécifiques,

proposant une expertise pour des compétences données,

complètent cette offre.

En avril 2010, la mise en place d’un nouveau dispositif

de formation, le e-learning, est venu enrichir les modalités

d’apprentissage et de consolidation des acquis des

collaborateurs.

CApITAL HuMAIn

Le lancement de ce mode novateur de formation et son

ouverture à l’ensemble du personnel, est une première

dans le secteur bancaire marocain qui apporte une

solution adaptée aux besoins de formations en interne

de courte durée

Le e-learning vise essentiellement le développement des

actions de formation spécifiques mobilisant un nombre

important de collaborateurs.

Gestion des carrières : anticipation des besoins et

développement des compétences

Attijariwafa bank poursuit sa mission de veiller au

développement personnel et professionnel de chaque

collaborateur, en cohérence avec les besoins actuels

et à venir du Groupe.

Ainsi, en 2010, le dispositif de gestion de carrières a

été enrichi par la mise en place d’un programme de

parrainage pour les nouvelles recrues, destiné à favoriser

la transmission de savoir et de compétences, et à faciliter

l'adhésion à la culture d’entreprise et à ses valeurs.

Sur le plan de la gestion prévisionnelle des emplois et

des Compétences, la phase d’implémentation sur module

informatique a été initiée, afin de permettre une couverture

exhaustive de l’ensemble des fonctions d’une part et

des compétences requises au regard des compétences

disponibles d’autre part.

Des plans de relève, à différents niveaux de responsabilité,

sont mis en œuvre pour identifier, préparer et valoriser les

talents nécessaires au développement futur de la banque.

une large gamme d’avantages sociaux

Soucieuse de l’épanouissement personnel de chacun de

ses collaborateurs, Attijariwafa bank s’est engagée depuis

2007 dans une démarche de régionalisation progressive

des prestations sociales.

L’année 2010 a été marquée par l’ouverture de nouveaux

espaces santé au niveau de différentes villes et par

le lancement du projet de mise en place d’ « espaces

sociaux » dans les régions. Ces sites, qui intègrent un

espace santé, des activités de musique et de peinture,

offrent aux collaborateurs un environnement qui favorise

leur bien-être individuel et collectif.

Enfin, la politique sociale d’Attijariwafa bank accorde

une place importante à la médecine préventive. Ainsi,

plusieurs actions ont été menées pour prévenir les risques

éventuels pouvant affecter la santé des collaborateurs.

51

ra

pp

Or

T a

nn

uE

L 2

010

quALITé ET COnfORMITé

Qualité La démarche Qualité occupe une place centrale dans la

politique du Groupe Attijariwafa bank à travers :

• la mesure de la satisfaction des clients grace à un

dispositif d’écoute clients performant ;

• l'amélioration des performances des processus, avec

la mise en œuvre d‘une démarche qualité (cartographie

des processus, dispositif de mesure et de pilotage,

certifications, contrats de service, etc.) ;

• la sensibilisation et le déploiement d'une culture interne

attentive à la qualité à chaque étape du processus.

Attijariwafa bank répond ainsi à deux objectifs principaux : l’amélioration de la relation client et le développement d’une culture qualité en interne.

Améliorer la relation client- Programme d’Ecoute clients

Ce dispositif comprend des enquêtes qualité de satisfaction

clients, des baromètres de mesure des engagements de

service, des focus Groupes et des visites mystères. Il se

décline en thématiques et axes stratégiques spécifiques

à chaque métier.

Le programme d'écoute clients permet la mise en place

d’actions d’amélioration ciblées par segment de clientèle.

- dispositif de mesure interne : qualimesure

Le programme d'écoute clients est complété par un

dispositif de pilotage des processus et de mesure de la

performance interne « Qualimesure » décliné en tableaux

de bord pour un suivi rigoureux sur le terrain. Le périmètre

de ce dispositif est appelé à être élargi à l’ensemble des

activités mesurables du Groupe.

- certification en interne par engagement de service

Attijariwafa bank a mis en place un ensemble de référentiels

d’engagements de service relatifs aux activités de la

banque de l’entreprise, de la banque des marocains

sans frontières, de la monétique, de l’accueil et du crédit

immobilier, ainsi qu'une démarche de certification qui

leur est associée.

53

ra

pp

Or

T a

nn

uE

L 2

010

déployer une culture Qualité interne

- Prix Qualité

L’année 2010 consacrée « Année de la Qualité », constitue

une première dans le secteur bancaire marocain, ce qui

témoigne de toute l’importance accordée à la satisfaction

du client, à la qualité de service et à la performance du

collaborateur.

À l’issue de 2010, le Prix Qualité Attijariwafa bank est

organisé pour récompenser les meilleures performances en

matière de qualité de service et porte sur 12 thématiques

mesurables.

Le Prix Qualité Attijariwafa bank marque une rupture avec

les démarches Qualité statiques. Il met en compétition les

différentes entités et réseaux de la banque et récompense

les efforts d’amélioration de la qualité de service par

l’attribution de trophées Or, Argent et Bronze.

Le programme d’écoute client et le système de mesure

des performances de « 2010 année de la qualité » ont

servi de sources dans le mode opératoire du Prix Qualité

Attijariwafa bank et ont permis de challenger les entités

de la banque sur des thématiques telles que l’accueil,

la gestion de la relation commerciale, les opérations au

guichet, la monétique, le délai de traitement des dossiers

de crédit, etc.

- campagne de sensibilisation à la qualité

La campagne de sensibilisation à la qualité fait partie d’un

dispositif dédié au développement de la culture qualité.

Elle est déployée sur tous les réseaux et les sites centraux

de la banque sur différents canaux : fonds d’écran, écrans

de veilles et affiches.

La campagne est étalée sur 14 mois à travers plusieurs

axes de sensibilisation tels que l’écoute, l’attitude, l’accueil,

la disponibilité, l’organisation de l’espace de travail, etc.

- formation et sensibilisation des agents d’accueil et

agents de sécurité à la qualité d’accueil.

Une première action de formation des agents d’accueil

et de sécurité sur la qualité de l’accueil s’est tenue à la

suite des résultats des visites et appels mystères dans

les réseaux et sites centraux d’Attijariwafa bank pour

améliorer la qualité de l’accueil.

quALITé ET COnfORMITé

ConformitéContrôle interne renforcéDans le cadre du renforcement du dispositif de contrôle interne, l'année 2010 a été marquée par le déploiement de plusieurs actions visant un perfectionnement permanent de la maîtrise et de la gestion des risques.

Ainsi, la formation des fonctions dédiées au contrôle permanent de niveau 2 et l'extension du contrôle interne aux nouvelles activités ont contribué à une meilleure appréciation de la nature et du niveau des risques encourus par le Groupe Attijariwafa bank.

Un outil de pilotage du contrôle interne performantGrâce à un outil de remontée et de planification des

activités des contrôleurs internes (mise en place de

référentiels et d’outils de pilotage et de reporting relatifs

au Dispositif de Contrôle Interne), un suivi des activités

de contrôle interne est opéré.

2010 a permis la mise en conformité des dispositifs

de contrôle interne des filiales «Services Financiers

Spécialisés» et la préparation de l’implémentation d’un

outil de pilotage et de mise en œuvre du Contrôle Interne.

Lutte anti-blanchiment des capitauxL’année 2010 à été caractérisée par des réalisations

majeures en matière de vigilance et de lutte anti-blanchiment

des capitaux (LAB) et ce, à travers le déploiement

opérationnel du dispositif de LAB au sein de la banque.

Ces réalisations se sont concrétisées par la mise en place

d’un dispositif qui se décline en normes, en règles de

gestion organisationnelles, en procédures, en politique

de formation ainsi qu’en moyens mis en œuvre pour la

prévention et la gestion du risque de blanchiment de

capitaux.

Par ailleurs, un certain nombre de filiales africaines

ont été intégrées courant 2010, au système central de

filtrage à travers un mécanisme de remontée de leurs

flux internationaux, afin d’assurer leur filtrage via un

outil dédié. Pour accompagner le dispositif LAB déployé

et asseoir une culture de vigilance auprès de l’ensemble

des collaborateurs, une formation à la lutte contre le

blanchiment des capitaux a été conçue et déployée en

2010 en versions arabe et française et ce, via un support

e-learning.

Veille réglementaireLes principales actions réalisées au niveau de la veille

réglementaire ont porté sur la prise en charge des

dispositions réglementaires, en synergie avec l’entité

Organisation & Reengineering mais aussi le conseil et

l’assistance des entités concernées de la banque sur

les aspects conventionnels. L'entité a contribué à la

conception de circulaires et procédures se rapportant aux

nouveaux produits et services bancaires ainsi que le suivi

des évolutions réglementaires par rapport aux circulaires

du CDVM, de l'Office des Changes et de Bank Al-Maghrib.

55

ra

pp

Or

T a

nn

uE

L 2

010

DéontologieL’objectif de son engagement déontologique étant de répondre

à l’évolution réglementaire nationale et internationale

en matière financière, le Groupe Attijariwafa bank s’est

doté depuis janvier 2004 d’une démarche aux meilleurs

standards en la matière.

Dans un contexte encore marqué par des crises financières

successives, le Groupe a pris très tôt la mesure de l’impact

majeur que revêt l’éthique dans les comportements

professionnels et personnels de ses employés et a choisi

d'être exemplaire en matière de déontologie.

C’est ainsi que la démarche volontariste engagée par

le Groupe s’est inscrite dans le respect d’un corpus de

valeurs, prescrit à travers un code de bonne conduite

généraliste, adressé à l’ensemble des collaborateurs.

Ce code constitue un référentiel aux attitudes et aux

comportements professionnels que le Groupe entretient

aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur de l’entreprise.

D’autres codes de déontologie, spécifiques à certains métiers, ont été dédiés aux collaborateurs exerçant des fonctions plus exposées.

Chaque code de déontologie dispose d’un outil pédagogique

permettant sa diffusion auprès des effectifs concernés

par le biais de séances de sensibilisation.

Durant l’année 2010, le Groupe Attijariwafa bank a consolidé

sa démarche déontologique par des actions dans le plan

de continuité de la stratégie définie dans le domaine.

2010 a permis de faire vivre les différents codes de

déontologie mis en place au sein du Groupe en sensibilisant

les collaborateurs concernés à travers des séances de

formation sur le sujet.

La banque a également poursuivi la déclinaison de

sa politique en matière de transactions personnelles

des collaborateurs sur les instruments financiers, et

le déploiement du programme déontologique sur ses

filiales africaines.

quALITé ET COnfORMITé

2010 : année de la déontologie à CBAO Groupe Attijariwafa bank au Sénégal.Depuis avril 2009, un travail structurant et interactif,

sous l’égide du Déontologue du Groupe et en

coordination avec les partenaires sociaux, a permis

aux Groupes de travail dédiés, d’aboutir à la mise

en place de la démarche déontologique au niveau

de la filiale au Sénégal.

C’est ainsi qu’en 2010, CBAO Groupe Attijariwafa bank

a diffusé sur l’ensemble de ses effectifs, le code

de déontologie élaboré par des équipes locales,

respectant ainsi la culture et la réglementation

nationale sénégalaise.

Après la validation de chaque étape du processus

par son Conseil d’Administration, une cérémonie

officielle a marqué le lancement de la démarche le

28 mai 2010 à Dakar.

La mise en place du code de déontologie a été

accompagnée d’un vaste programme de formation

à travers des séances de sensibilisation touchant

l’ensemble des effectifs de la banque à Dakar et

dans les régions, soit une population d’environ 1100

collaborateurs.

Le projet a mobilisé plusieurs collaborateurs de

CBAO Groupe Attijariwafa bank et a rencontré un

franc succès. Il a été considéré par l’ensemble des

effectifs comme un évènement majeur dans la vie

de la banque

57

ra

pp

Or

T a

nn

uE

L 2

010

Enseignement - Fondation Attijariwafa bankConsciente de l’importance de la formation et de la

qualification des jeunes, véritable source de richesse

et de développement, la fondation Attijariwafa bank a

déployé un vaste programme pour promouvoir et valoriser

le savoir au Maroc. Plusieurs projets ont été mis en place

et une convention de collaboration a été signée avec

differentes universités marocaines.

Attijariwafa-Universités : un partenariat de référence pour des projets ambitieux et innovantsLa carte Jamiati, le portail Jamiati et le Master « Banque

et Marchés Financiers » sont les trois projets novateurs

développés en partenariat avec Grupo Santander et qui

ont fait l’objet d’une convention de collaboration avec les

universités marocaines.

• la carte Jamiati : convivialité et simplicité dans la

gestion universitaire

Première carte électronique universitaire au Maroc, elle a été lancée en septembre 2008 grâce à la capacité d’innovation des équipes d'Attijariwafa bank.

Véritable outil d’aide à la gestion, la carte Jamiati est destinée aux étudiants, au corps professoral et au personnel administratif des universités.

Elle permet, via des bornes interactives, d’accéder à un certain nombre de services universitaires (accès aux locaux, consultation des notes et dates d’examen, gestion des prêts bibliothécaires, demandes d’attestations….). Elle offre des services extra-bancaires et peut même faire office de carte bancaire pour ceux qui le souhaitent.

• Jamiati.ma : premier portail fédérateur de toutes les

universités marocaines

Véritable vitrine sur le monde universitaire, Jamiati.ma

est un espace d’échanges d'informations, d'expérience

et de savoir-faire mettant en relation les communautés

universitaires marocaines et étrangères et leurs partenaires

professionnels.

Après les informations pratiques, d’autres développements

sont venus enrichir le portail en 2010.

Un travail continu de mise à jour et de développement

qui a porté ses fruits puisque l’audience du portail est

passée de 5 000 visiteurs par jour à 60 000 en 2010.

RESpOnSABILITé SOCIALE

• le Master « banque et Marchés financiers » : la

formation de futurs experts.

Fruit du partenariat entre l’université Hassan II

de Casablanca, l'université de Cantabria, ainsi

qu'Attijariwafa bank et Santander à travers leurs fondations

respectives, cette formation, enrichie par les interventions

des professeurs universitaires et de haut cadres des

Groupes Attijariwafa bank et Santander, vise à inculquer

aux étudiants les connaissances les plus avancées dans

le secteur financier. En septembre 2010, ce Master a

entamé avec succès sa quatrième édition. Les lauréats

de la deuxième promotion ont obtenu, après un cursus

de 18 mois de cours et une immersion en entreprise de

6 mois, un double diplôme marocain et européen.

Classes préparatoires : accompagnement, soutien et valorisation du mérite La Fondation a mis en place de nombreuses actions en

faveur des classes préparatoires publiques marocaines,

notamment l'assistance à la préparation et au passage des

examens oraux des concours d'admission aux Grandes

Écoles françaises et un programme d'aide financière

pour la mise à niveau des bibliothèques de cette filière.

En 2010, deux nouveaux centres scientifiques ont été

entièrement équipés (logiciel de gestion, fourniture

d'ouvrages et d'annales) et le programme a été élargi aux

bibliothèques des classes préparatoires commerciales.

En juin 2010, la Fondation a organisé à l’Université

Al Akhawayne d'Ifrane un stage intensif d'une semaine se

déroulant sous forme de coaching personnalisé dispensé

par des professionnels qualifiés. 78 élèves admissibles

aux concours des Grandes Écoles d’ingénieurs françaises

ont bénéficié de cette préparation aux épreuves orales.

En fin d'année, pour récompenser les lauréats, la Fondation

Attijariwafa bank a organisé deux cérémonies de remise

des prix. 31 élèves ont été honorés à Paris suite à leur

admission aux grandes écoles d’ingénieurs françaises

et 25 à Casablanca pour leur classement au concours

national commun et leur intégration dans les écoles

d’ingénieurs marocaines.

Depuis trois ans, une nette amélioration des admis aux

grandes écoles d’ingénieurs françaises est constatée :

14 en 2008, 25 en 2009 et 31 en 2010. La Fondation contribue

ainsi à améliorer les performances des jeunes de cette

filière et à augmenter par là même leur taux de réussite

aux concours, encourageant l'égalité des chances et le

progrès par le mérite et le travail, des valeurs chères à

Attijariwafa bank.

soutien actif à la formation des plus jeunes

Les actions de la Fondation se traduisent par des dons

à l’association Al Jisr, le parrainage de plusieurs écoles

en milieu rural et la mobilisation des cadres du Groupe

qui apportent soutien et conseil. Dans le même esprit,

la Fondation participe au rapprochement entre école et

entreprise en apportant son soutien au réseau « Maroc

Entreprendre » qui aide et encourage les jeunes à réaliser

leur projet.

59

ra

pp

Or

T a

nn

uE

L 2

010

Art - Fondation ActuaL'art, un levier de développementTrois piliers essentiels régissent la mission de la Fondation

Actua : susciter le goût pour l’art, agir comme locomotive

pour les artistes émergents et faire de l’art un vecteur

de citoyenneté exemplaire.

Elle s’engage également dans la protection du patrimoine

par le biais de la valorisation des collections, la restauration

ou encore l’acquisition d’œuvre d’art.

Axe Mémoire : l’exposition-rétrospective « Hassan El Glaoui, soixante ans de peinture », une première au Maroc Organisation de l'exposition Hassan El Glaoui qui a

concerné une centaine de toiles retraçant 60 ans de

création de l'artiste. Un rigoureux travail scientifique de

recherche et de présentation des oeuvres a permis à la

Fondation de mieux faire connaître au grand public l’apport

historique de cet artiste né en 1924 et sa contribution

à l’art au Maroc.

L’exposition a été organisée en trois étapes : avant-première

en accompagnement de la Banque Privée (juin 2010)

puis en marge du Festival de Fès des musiques sacrées

(juin 2010) et enfin à l’espace d’art Actua à Casablanca

(octobre-décembre 2010).

Le nombre total de visiteurs a atteint 2 300 visiteurs en deux

mois dont 600 au vernissage et 200 visites commentées.

Académie des Arts : un programme d’art et d’éducation en phase de pérennisationL’Académie des Arts est un programme pédagogique

d’ateliers artistiques mis en place pour appuyer

les établissements publics d'enseignement dans

l’épanouissement des élèves.

Son objectif est de sensibiliser les élèves des écoles et

collèges de Casablanca à l’art tout en les encouragent

à une pratique artistique constante.

RESpOnSABILITé SOCIALE

Encadrés par des professionnels de l’art et de

l’éducation, les ateliers s’inspirent de la collection d’art

d’Attijariwafa bank grâce à sa représentativité de l’histoire

de l’art au Maroc, et donnent lieu à la traditionnelle

exposition d’œuvres au début de chaque année.

L’objectif sur le long terme est de fidéliser les talents

émergents par leur maintien annuel aux nouvelles sessions

puis d’inciter à la généralisation de cette initiative à toutes

les écoles publiques de Casablanca avec l’appui et le

savoir-faire de la Fondation Actua.

En 2010, l’effectif des inscrits est passé de 30 à 70 élèves

âgés de 10 à 14 ans.

Un suivi a été assuré auprès des élèves les plus talentueux

qui ont reconduit leur inscription depuis 2008.

Échange interculturel : favoriser un dialogue artistique panafricain et enrichir le patrimoine pictural du Groupe.La Fondation Actua entend favoriser des synergies avec

la Fondation Attijariwafa bank afin de rapprocher les

artistes du continent et d'apporter visibilité et notoriété aux

peintres des pays dans lesquels le Groupe est implanté.

Un plan de prospection et d’acquisition a été établi à fin

2010 dont la première étape a été le Sénégal.

La Fondation a ainsi intégré à la collection de peinture du

Groupe une vingtaine d’œuvres de 11 artistes sénégalais.

61

ra

pp

Or

T a

nn

uE

L 2

010

Rapport de gestion 10

Ra

pp

oR

t D

E G

ES

tIo

N

2010

65

SOMMAIRE

EnvironnEmEnt économiquE 66

EnvironnEmEnt bancairE Et financiEr 78

analysE dE l’activité Et dEs résultats d’attijariwafa bank 82

affEctation du résultat 84

PErsPEctivEs 2011 84

activité Et résultats dEs filialEs Para bancairEsEt dEs filialEs dE la banquE d’affairEs 84

GEstion GlobalE dEs risquEs 94

résolutions dE l’assEmbléE GénéralE ordinairE 119

comPtEs consolidés 120

comPtEs sociauX 156

contacts 180

Exercice 2010

Rapport de gestion 10

Monde : reprise modérée de l’activité économique mondiale en 20101

L’année 2010 peut être considérée comme étant une année de reprise après la baisse de l’activité économique mondiale observée depuis l’année 2008.

Tirée principalement par le dynamisme des économies émergentes, l’activité mondiale a enregistré, selon les dernières projections du Fonds Monétaire International -FMI-, une croissance du Produit Intérieur Brut de 5,0% au lieu d’un recul de -0,6% enregistré en 2009. Ce rebond d’activité économique est à mettre à l’actif de l’évolution de la demande intérieure, notamment en Allemagne et aux Etats-Unis, et de la remontée des exportations.

Toutefois, cette reprise demeure fragilisée et inégale selon les pays et régions et les risques de sa dégradation restent élevés. Selon le FMI, une reprise forte durable et équilibrée suppose un rééquilibrage interne et un rééquilibrage externe. Le premier se base sur le renforcement de la demande privée dans les pays avancés, ce qui permettrait d’assainir les budgets. Le second s’appuie sur l’augmentation des exportations nettes dans les pays en déficit, comme les États-Unis, et la diminution des exportations nettes dans les pays en excédent, notamment dans les pays émergents d’Asie.

(1) - Source : FMI, BM, DPEG/BAM

Environnement économique

Par zone géographique, la croissance du PIB reste globalement positive. La croissance des pays émergents et en développement s’améliore et se rapproche des chiffres enregistrés avant la crise. Leur production estimée en 2010 devrait s’accroître de 7,1% et de 6,5% en 2011P. En revanche, la croissance dans les pays avancés demeure relativement modeste et devrait se situer autour 3,0% en 2010 et 2,5% en 2011P.

Au Etats-Unis, la croissance s’est légèrement accélérée, soutenue notamment par le secteur manufacturier et celui des services. En effet, les indices ISM manufacturier et des services ont augmenté, en décembre 2010, respectivement à 57 et à 57,1 points au lieu de 56,6 et de 55 points en novembre dernier. Pour sa part, la demande intérieure évolue modestement en raison de l’ajustement lent des marchés de l’immobilier et de l’emploi. Les prévisions du FMI de janvier 2011 tablent sur une croissance de 2,8% en 2010E et de 3,0% en 2011P.

Dans la zone Euro, l’activité affiche une amélioration modérée. Elle reste contrastée entre les différents pays de la région. Toutefois, les bonnes performances des

pays comme l’Allemagne et la France ont contrebalancé l’attribution négative des pays en difficulté (voir : Espagne, Portugal, Grèce). Sur une année complète, la croissance de la zone euro s’établirait à 1,8% en 2010E et de 1,5% en 2011P. Pour sa part, le Japon clôturera l’année avec 4,3% en 2010E et 1,6% en 2011P. Le Royaume-Uni réalisera 1,7% en 2010E et 2,0% en 2011P.

Dans son dernier communiqué, la Banque Mondiale revoit à la baisse ses prévisions pour l’année 2011 et annonce un PIB Monde en accroissement de 3,3%. Cette nouvelle position suppose un ralentissement économique dans les pays avancés et un rehaussement des estimations pour la région MENA (Moyen-Orient et Afrique du Nord) qui devrait s’accroître de 4,3% en 2011P. La baisse des économies émergentes serait en liaison avec les actions engagées par certains états : le relèvement des taux d’intérêt et des salaires par la Chine, la réduction des déficits budgétaires dans certains états de l’Europe ; et la flambée des prix des matières premières.

t1-2009

t2-2009

t3-2009

t4-2009

t1-2010

t2-2010

t3-2010

2009* 2010* 2011*

Monde - - - - - - -0,6% 5,0 4,4

Zone Euro -5,2 -4,9 -4,0 -2,0 0,8 2,0 1,9 -4,1% 1,8 1,5

France -3,9 -3,1 -2,7 -0,5 1,2 1,6 1,7 -2,5% 1,6 1,6

allemagne -6,6 -5,5 -4,4 -2,0 2,1 3,9 3,9 -4,7% 3,6 2,2

Espagne -3,5 -4,4 -3,9 -3,0 -1,4 0,0 0,2 -3,7% -0,2 0,6

Royaume-Uni -5,4 -5,9 -5,3 -2,8 -0,3 1,6 2,7 -4,9% 1,7 2,0

Etats-Unis -3,8 -4,1 -2,7 0,2 2,4 3,0 3,2 -2,6% 2,8 3,0

Japon -10,1 -7,0 -6,2 -1,8 5,5 3,5 5,0 -6,3% 4,3 1,6(*) : FMI – janvier 2011 OCDE- janvier 2011

Evolution trimestrielle de la croissance des principaux pays de l’OCDE(variation par rapport au même trimestre de l’année précédente)

67

Ra

pp

oR

t D

E G

ES

tIo

N

2010

Redémarrage du commerce mondial (biens et services) en 2010 :Après la forte contraction des échanges mondiaux générée par la faiblesse de la demande mondiale en raison des différentes faillites observées lors de la crise et du gel des principaux marchés financiers mondiaux, le commerce mondial observe en 2010 un rebond d’activité. Les volumes échangés en 2010E s’améliorent, en effet, de 12,0% contre une baisse de -10,7% en 2009. La reprise de la demande des économies avancées et des pays émergents a fortement contribué à stimuler l’investissement et à relancer le commerce lequel est de bon augure pour pérenniser la croissance économique.

Inflation et pétrole :• L'inflation mondiale devrait rester faible étant donné la

persistance des capacités excédentaires et d'un chômage élevé. Selon les dernières projections du marché, les cours des produits de base devraient rester stables et les tensions à la baisse des salaires diminueront progressivement. De ce fait, l’inflation devrait converger respectivement aux environs de 1,5% en 2010E et de 1,6% en 2011P dans les pays avancés et de 6,3% et de 6,0% dans les pays émergents en 2010E et 2011P.

• Dans le sillage de l’incertitude concernant la vigueur de la reprise économique mondiale, les cours internationaux de pétrole ont poursuivi leur mouvement baissier. Les dernières estimations du FMI tablent sur un cours moyen de 78,93 dollars le baril en 2010E, en hausse de 28% comparativement à l’année 2009. En 2011, les cours de l’or noir devraient se situer autour de 90 dollars le baril.

Parité Euro / Dollars :

• Après avoir atteint des niveaux inférieurs à 1,20 dollar au premier semestre 2010, cédant ainsi près de 15% de sa valeur réelle depuis le début de l’année, l’euro s’est ensuite redressé et devrait clôturer l’année à 1,30 dollar. Cette amélioration est notamment attribuable à la dissipation des craintes sur les dettes souveraines dans la zone euro ainsi que la révision à la baisse des perspectives de croissance de l’activité aux Etats-Unis.

Conjoncture Afrique : bilan et perspectivesLa crise mondiale a affecté toutes les régions et tous les pays d’Afrique, mais à des degrés divers. L’effet a été particulièrement marqué en Afrique australe, où la croissance est passée d’un taux proche de 8% (pendant les trois dernières années) à un taux négatif d’environ 1%. L’Afrique de l’Est et l’Afrique du Nord ont bien mieux résisté malgré un certain ralentissement et ont continué de progresser de respectivement 5,75% et 3,75% en 2009 (BAD). En Afrique de l’Ouest, la croissance est retombée à 3% et en Afrique centrale à 2%. Notons à l’inverse, que des pays comme l’Éthiopie, la république du Congo et le Malawi ont affiché une croissance relativement soutenue en 2009, malgré la récession mondiale.

Les projections de la BAD tablent sur une reprise progressive dans toutes les régions d’Afrique. L’Afrique australe se relèvera toutefois plus lentement que le reste du continent. Elle devrait afficher un taux de croissance moyen de 4% en 2010/2011. En Afrique centrale, la croissance dépassera

à peine 4%. Par contre, l’Afrique du Nord et l’Afrique de l’Ouest enregistreront respectivement une croissance autour de 5%. L’Afrique de l’Est, ayant le plus résisté à la crise mondiale, devrait à nouveau renouer avec une croissance moyenne en 2010/11, à plus de 6%. L’Éthiopie devrait se maintenir en tête du groupe des moteurs de la croissance africaine, devant l’Angola, l’Ouganda, la RDC et le Ghana.

Conjoncture économique :

Hausse de la croissance de 2,5% en 2009 à 4,5% en 2010Après avoir observé de faibles taux croissance en 2009, le continent africain améliore ses performances économiques en 2010 et clôture l’année avec un PIB prévisionnel de 4,5%. En effet, la reprise de la demande mondiale a contribué à augmenter les prix et les recettes des biens d’exportations. Selon le FMI, la bonne conjoncture prévue au niveau des cours du pétrole devrait contribuer à améliorer les performances des pays exportateurs.

Evolution du PIB par région d’Afrique (En %)

2009 2010

afrique 2,5% 4,5%

afrique du Nord 3,8% 4,8%

afrique de l’ouest 3% 4,4%

afrique de l’Est 5,8% 6,2%

afrique du Sud -1,1% 3,4%

afrique du centre 1,7% 4,4%

Source : BAD

disparités d’évolution du taux d’inflation en afrique en 2010 suite au ralentissement enregistré en 2009En 2010, l’évolution de l’inflation diffère en fonction des zones. Au niveau de l’Afrique subsaharienne, la tendance est à la baisse de 2,9 points à 7,5% alors qu’au niveau des pays d’Afrique du Nord, les tendances sont à la hausse, le taux d’inflation devrait atteindre 4,2% à fin 2010 et pour baisser en 2011 à 4% selon le FMI.

Zone Afrique du Nord (hors Egypte)

superficie : 6 millions km²taux de croissance démographique : 1,9%Population : 87,1 Millions

- Maroc : 31,6 Millions - Tunisie : 10,4 Millions- Libye : 6,3 Millions- Mauritanie : 3,2 Millions- Algérie : 35,6 Millions

monnaies : dirhams / dinars

Libye

Algérie

Mauritanie

Maroc

Tunisie

Mali

Sénégal

Niger

Exercice 2010

Rapport de gestion 10

Tunisie

Conjoncture économique L’activité économique en Tunisie est dominée par le secteur des services (40% du PIB) suivi de l’activité industrielle (30% du PIB) et de l’agriculture (11% du PIB). Les principaux produits à l’exportation sont : le textile, les produits agricoles, le phosphate, le pétrole, les équipements mécanique et électrique. Dans les produits importés, on trouve essentiellement le textile, les produits alimentaires, les machines et équipements, le pétrole.

la croissance devrait se situer à 3,8% en 2010 en hausse de +0,8% par rapport à 2009 Selon les estimations du FMI, le PIB Tunisie devrait atteindre 3,8% en 2010. Cette performance est due : i) au regain d’activité de la production industrielle (+7,4% en glissement annuel au premier semestre 2010) ; (ii) à la consolidation de la demande extérieure, en particulier en provenance des pays de l’UE ; et (iii) à l’évolution favorable du secteur touristique.

Croissance annuelle du PIB (%)

l’inflation s’est établie à 5,2% en 2010 contre 3,2% en 2009Après avoir baissé en 2009 à 3,2%, l’indice de prix à la consommation devrait reprendre en 2010 au niveau de 5,2%. La Banque Centrale de Tunisie de Novembre 2010 table, quant à elle, sur un taux d’inflation de 4,5% en 2010E et de 3,5% en 2011P.

Libye

Conjoncture économique

baisse de la croissance à 4% en 2010 contre 6,3% en 2009L’économie libyenne est totalement tributaire du gaz et du pétrole, qui représente 95% des exportations et 75% du budget de l’Etat. En dépit d’une baisse des cours au niveau mondial, l’activité économique a réalisé une bonne performance en 2009 (6,3%).

Croissance annuelle du PIB (%)

En 2010, l’activité économique a connu une baisse de performance estimée à 4% suite à la baisse des investissements dans le secteur pétrolier. En effet, la Libye s’est lancée dans une campagne de réduction de sa dépendance aux activités pétrolières en faveur d’autres secteurs comme les activités industrielles.

Hausse du taux d’inflation de 2,4% en rythme annuel en juin 2010.Après une série de fluctuations au cours du premier semestre, le taux d’inflation est ressorti en hausse de 2,4% en glissement annuel en juin 2010 avec le renchérissement des prix des produits notamment les produits pétroliers.

Mauritanie

Conjoncture économique L’activité économique Mauritanienne est dominée par les secteurs industriels et des services qui représentent respectivement environ 46% et 40% du PIB suivi de l’agriculture 12% du PIB. Les exportations sont essentiellement constituées des minerais de fer, de l’or et des produits de la pêche tandis que le pays importe principalement des biens d’équipements, les produits pétroliers, les produits alimentaires et les biens de consommation.

la croissance devrait atteindre 1,5% en 2010 contre 3,5% en 2009En Mauritanie, la croissance du PIB a enregistré une hausse en 2009 (3,5%) contre (1%) en 2008. En 2010, la croissance du PIB devrait baisser de 2 points pour se situer aux alentours de 1,5%.

Croissance annuelle du PIB (%)

l’inflation devrait évoluer à 5,9% en 2010 contre 3,9% en 2009

Le taux d’inflation a atteint en mai 2010 7,2% en hausse par rapport à janvier ou il était à 5%. Cette évolution est due à l’augmentation moyenne des prix des produits alimentaires et boissons (+0,9%), logement, eau, électricité, gaz et autres combustibles (+0,3%), transport (+0,5%), meubles, articles de ménage et entretien courant du foyer (+0,2%) et biens et services divers (+0,3%).

Algérie

Conjoncture économique

baisse de la croissance à 4,6% en 2010

À fin 2009, la croissance économique s’est établie à 5% contre 4,6% en 2008. Hors hydrocarbures, la croissance du PIB a atteint 9,3% en 2009 contre 6,1% en 2008, selon le Ministère

S o u rc e : F M I

2006 2007 20092008 2010

5,4%6,3%

4,6%

3,1%3,8%

S o u r c e : C I A F a c tb o o k

8,4%

6,1% 5,8% 6,3%

4,0%

2006 2007 20092008 2010

S o u rc e : C I A F a c tb o o k

5,5%

14,1%

1,0%

3,5%

1,5%

2006 2007 20092008 2010

69

Ra

pp

oR

t D

E G

ES

tIo

N

2010

des Finances. Cette croissance a été portée par la bonne performance de la production agricole et par la poursuite des bons niveaux de croissance des secteurs du bâtiment et travaux publics et des services.

Croissance annuelle du PIB (%)

Pour sa part, le FMI a relevé, dans son rapport World Economic Outlook publié en avril 2010, ses prévisions de croissance de l’Algérie à +4,6% en 2010 et à +4,1% en 2011. Rappelons que la Loi de Finances 2010 prévoit un taux de croissance du PIB de +4% (+5,5% hors hydrocarbures).

légère baisse du taux d’inflation à 5,4% en 2010 contre 5,7% en 2009Selon l'Office National des Statistiques (ONS), le taux d'inflation a atteint 5,7% en 2009 contre 4,4% un an auparavant. Cette évolution se manifeste par la hausse de 8,2% des prix des produits alimentaires. Dans les transports et les communications, les prix ont progressé de 3,6%, contre 2,7% pour le logement. Quant aux prix des produits manufacturés, ils ont accusé une hausse de 3,5% contre 4,1% pour les services.

Au terme des six premiers mois de 2010, le taux d'inflation a atteint 5,4% en légère hausse par rapport au 5,3% enregistrés au cours de la même période de 2009. Cette progression s’explique notamment par la hausse des prix des produits alimentaires de 6,46% en glissement annuel.

UEMOA : Union économique et Monétaire Ouest Africaine

superficie : 3 509 600 km²taux de croissance démographique : 3%Population : 86 040 000 habitants

- Sénégal : 12,5 millions- Côte d’ivoire : 21,4 millions- Mali : 13 millions- Burkina Faso : 15,74 millions- Bénin : 9,1 millions- Niger : 14,3 millions

monnaies : franc cfa

Conjoncture économique UEMOA

Hausse du taux de croissance de 2,8% en 2009 à 3,7% en 2010Tirant profit d’une bonne campagne agricole 2009/2010, la région UEMOA devrait clôturer l’année 2010 sur un taux de croissance de 3,7% au lieu de 2,8% enregistré en 2009.

Croissance annuelle du PIB (%)

l’inflation a atteint 1,7% en rythme annuel en juin 2010En 2010, la hausse de l’indice générale des prix à la consommation a entrainé une hausse du taux d’inflation à 1,7% en juin 2010 contre 0,6% en mai 2010 et 0,5% en mars 2010. Cette évolution est dûe à la hausse des prix des produits locaux de 2,3% tandis que les prix des produits importés sont restés stables.

Sénégal

Conjoncture économique Par rapport aux autres pays d’Afrique subsaharienne, le pays dispose de très peu de ressources naturelles, l’essentiel de son activité économique s’articule autour du secteur de la pêche et du tourisme. Les activités des services représentent +60% du PIB contre 23% pour le secteur industriel et 13% pour l’agriculture.

la croissance devrait atteindre 3,4% en 2010 contre 1,5% en 2009Selon les estimations 2010 du FMI sur l’Afrique Subsaharienne, le Sénégal devrait bénéficier de la reprise de l’économie au niveau mondial pour améliorer les performances de sa croissance qui s’établira à 3,4% en 2010 contre 1,5% en 2009.

Croissance annuelle du PIB (%)

Hausse du taux d’inflation en juin 2010Les prix à la consommation se sont accrus de 1,1% en juin 2010, après quatre mois de baisses successives dues à l’augmentation des prix des produits alimentaires et des boissons. En glissement annuel, les prix à la consommation ont progressé de 1,3% au mois de juin contre une légère baisse de 0,4% en moyenne sur le premier semestre 2010. Les prix à la consommation se sont accrus de 1,1% en juin 2010 en glissement mensuel. Tandis que les prix des produits importés ont évolués de 0,2% en glissement mensuel et de 0,6% en glissement annuel.

5,5% 5,8%

4,6%5,0%

4,6%

2006 2007 20092008 2010

(*) Prévisions du FMI Source : Ministère des Finances/FMI

3,3% 3,3%4,0%

2,8%3,7%

2006 2007 20092008 2010

Source : FMI

2,4%

4,8%

2,3%1,5%

3,4%

2006 2007 20092008 2010

Source : FMI

Mali

Sénégal

Burkina Faso

TogoCôted’Ivoire

Niger

Bénin

Exercice 2010

Rapport de gestion 10

Côte d’ivoire

Conjoncture économique L’économie de la Côte d’Ivoire est basée sur l’agriculture principalement sur les exportations de café et de cacao pour lequel le pays est le premier producteur mondial. Cependant depuis quelques années le secteur des services s’est énormémént développé et représente environ 50% du PIB contre 28% pour l’agriculture et 21% pour le secteur industrielles. Le pays importe sutout des biens de consommation et des produits manufacturés.

la croissance devrait baisser à 3% en 2010Malgré un contexte économique international défavorable en 2009, l’activité économique ivoirienne a cru de 3,7% contre 2,3% en 2008. Cette évolution positive s’explique d’une part par la stabilité politique liée à la réunification des deux zones occupées par l’armée régulière et par les rebelles et d’autre part par la dynamique sectorielle (bonne campagne agricole, augmentation de la production industrielle, ainsi que du secteur des services et de l’extraction des hydrocarbures).

Croissance annuelle du PIB (%)

En 2010, Le FMI annonce une baisse de la croissance de 0,7 point, pour s’établir à 3% en raison de l’incertitude relative à la crise politique ivoirienne à la suite des élections présidentielles ayant freiné le rythme des investissements.

légère hausse des prévisions de croissance du taux d’inflation à 1,4% en 2010 contre 1% en 2009Le taux d’inflation est passé de 6,3% en 2008 à 1% en 2009 essentiellement en raison de la baisse des prix des produits pétroliers et alimentaires.

Au premier trimestre de l’année 2010, le taux d’inflation s’est établi à 0,3% en mars contre (-0,3%) en janvier selon l’Institut Nationale des Statistiques.

Au deuxième trimestre, le taux a poursuivi son trend haussier pour atteindre 1,8% en juin en rythme annuel suite à la hausse des prix des produits (Hydrocarbures, alimentation et restauration) au niveau de la zone UEMOA.

Mali

Conjoncture économique

la croissance atteint 5,1% en 2010Le taux de croissance du Mali est estimé à 4,5% en 2009 contre 4,9% enregistré en 2008.

Croissance annuelle du PIB (%)

Au deuxième semestre 2010, l’activité économique s’est dégradée selon le rapport semestriel de L’UEMOA suite au repli de l’activité industrielle de 11,5% en rythme annuel et de 4,3% par rapport au trimestre précédent. Les activités industrielles «extractive» ont reculé de 3,0%, les industries « agro-alimentaires et tabac » de 10,3%, les industries « bois et meubles » de 66,6%, les industries «papier-carton-éditions-imprimeries» de 6,9% et les industries de «fabrication de machines et matériels tous types» de 2,1%.

En 2010, la croissance s’établirait à 5,1% selon le FMI, sur la base d’une bonne campagne agricole et d’une reprise de l’activité du secteur des transports et communications et le BTP.

Hausse de 1,1% du taux d’inflation en rythme annuel en juillet 2010 contre une baisse à 2,2% en 2009

L’année 2009 a été caractérisée par une baisse significative de la pression inflationniste annuelle (2,2%), avec une nette amélioration du pouvoir d’achat de la population.

En juillet 2010, le taux d’inflation est en hausse de 1,1% en rythme annuel, selon le rapport semestriel de L’UEMOA, en raison de l’évolution des prix des produits primaires de 5,8% et des services de 0,2%.

Burkina Faso

Conjoncture économique Le Burkina dispose de peu de ressources naturelles. L’activité économique est dominée par les services (49% du PIB). L’agriculture représentant près du tiers du PIB, emploi 80% de la population active. Le secteur industriel représente, quant à lui, 20% du PIB. Les principales sources de recettes du pays sont le coton, suivi de l'élevage du bétail et de la production de karité.

croissance de 4,4% en 2010La croissance a été de 3,2% en 2009 en baisse par rapport à 2008 (5,2%) liés aux mauvaises conditions pluviométriques ayant entrainé des inondations dans le pays. La production végétale a reculé de 9,8% par rapport à 2008, au niveau de l’agriculture vivrière, la production céréalière est ressortie en baisse de 10,5% contre une hausse de 41,1% enregistrée en 2008. La production de coton s’est réduite de 7,8% durant la campagne 2009/2010 contre une hausse de 14,0% la campagne précédente.

0,7%1,6%

2,3%

3,7%3,0%

2006 2007 20092008 2010

Source : FMI

6,1%

4,2%4,9% 4,5%

5,1%

2006 2007 20092008 2010

Source : FMI

71

Ra

pp

oR

t D

E G

ES

tIo

N

2010

Croissance annuelle du PIB (%)

En 2010, le PIB a cru de 4,4% selon le FMI grâce essentiellement grâce à la dynamique du secteur primaire (+3,8%), du secteur secondaire (+11,7%) notamment la branche des « BTP » et des industries extractives, le secteur tertiaire (+4,6%) : commerce, transport et télécommunications.

inflation Le niveau général des prix a considérablement baissé en 2009 (2,6%) par rapport à 2008 (10,7%) suite à la faible progression des prix des produits alimentaires et à la baisse des prix des transports.

En juillet 2010, il a progressé de 0,3% contre 0,6% le mois précédent en raison de la hausse du niveau des prix des produits alimentaires, des services liés au logement et aux restaurants.

Le FMI annonce une baisse de 2,3% à fin 2010, en raison des perspectives d’une bonne campagne 2010/2011.

CEMAC

superficie : 3 millions km²

taux de croissance démographique : 2,6%

Population : 39,6 millions-Cameroun : 18,9 millions-Gabon : 1,5 millions-Congo : 3,7 millions-RCA : 4,5 millions-Tchad : 10,3 millions-Guinée équatoriale : 0,7 millions

monnaie : franc cfa

Conjoncture économique

Hausse de 4,3% de l’activité économique de la région en 2010 contre 2,3% en 2009

En 2010, la croissance économique s’est raffermie à 4,3% au sein de la Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC), en raison de la reprise de la dynamique

des exportations, de la hausse de la demande intérieure dans la zone et de la hausse des investissements notamment en Guinée Equatoriale, au Congo et au Cameroun.

Croissance annuelle du PIB (%)

le taux d’inflation devrait atteindre 5,1% en 2010 contre 4,7% en 2009L’inflation a atteint 4,7% en 2009 en baisse de 1 point par rapport à 2008. En 2010, le FMI prévoit une hausse du taux d’inflation à 5,1%.

Cameroun

Conjoncture économique Le Cameroun fait partie des pays africains exportateurs de pétrole. Son économie est caractérisée par la prédominance du secteur des services qui représente +40% du PIB suivi de l’industrie 30% et (20%) pour l’agriculture. Le pays est très riche en ressources naturelles aussi bien agricoles (bananes, cacao, café, coton…), forestières, minières (bauxite, fer, bois, houille blanche, cobalt, nickel, manganèse, diamant) et pétrolière (pétrole et gaz naturel) qui constitue ses principaux produits d’exportation.

Hausse de la croissance à 4,5% en 2010À l’instar des autres pays, le Cameroun a été affecté par la crise financière internationale par la baisse des exportations. La demande intérieure est restée le principal moteur de l’expansion économique grâce, notamment à la hausse de la consommation privée et des investissements. Le taux de croissance a atteint 2% en 2009 contre 3,5% en 2008 (baisse de 1,5 point).

Croissance annuelle du PIB (%)

Une reprise de l’activité a été constatée au premier trimestre 2010. L’économie a été caractérisée par une évolution mitigée de la production vivrières et maraichères et une baisse de la culture des rentes au niveau du secteur primaire, par contre les industries manufacturières et les BTP ont bénéficié d’une bonne conjoncture malgré l’insuffisance de l’énergie électrique, le secteur tertiaire a été soutenue par les activités de commerce, de télécommunications et les transports.

5,5%

3,6%

5,2%

3,2%

4,4%

2006 2007 20092008 2010

Source : FMI

2,5%

5,8%

4,2%

2,3%

4,3%

2006 2007 20092008 2010

Source : FMI

2006 2007 20092008 2010

S o u rc e : F M I

3,2%3,9% 3,5%

2,0%

4,5%

Exercice 2010

Rapport de gestion 10

En 2010, la croissance a atteint 4,5% selon le du FMI et du comité monétaire et financier du Cameroun grâce à la hausse de la demande intérieure.

légère baisse du taux d’inflation à 1% en 2010Au premier trimestre 2010, les prix à la consommation finale des ménages ont faiblement augmenté de 2,2% en glissement annuel par rapport au même trimestre de l’année dernière (3,9%) en raison des actions mises en place par le gouvernement pour lutter contre la spéculation et veiller à un approvisionnement régulier en produits de grande consommation. La BEAC annonce une baisse du niveau de l’inflation à 2% en 2010.

Gabon

Conjoncture économique L’économie est entièrement dominée par les activités du secteur primaire qui représentent +90% du PIB contre 1,7% pour le secteur industriel et environ 0,7% pour le secteur des services. Le pays exporte essentiellement du pétrole, du manganèse, du fer et du bois.

Croissance annuelle du PIB (%)

amélioration du niveau de la croissance 2010 qui devrait atteindre 5,4% Le niveau du PIB est passé de 2,7% en 2008 à -1,4% en 2009. L’économie gabonaise étant principalement basée sur le pétrole, le Gabon a subi de plein fouet, l’impact de la baisse des prix des produits pétroliers.

Le FMI annonce une hausse du taux de croissance du Produit Intérieur Brut (PIB) du Gabon à 5,4%. Cette hausse de l’activité économique s’explique d’une part par la reprise à la hausse des cours des matières premières au 1er trimestre 2010, et d’autre part par la hausse de la demande dans les secteurs sidérurgique et des hydrocarbures et la croissance du secteur hors pétrole.

baisse du taux d’inflation au cours du premier semestre 2010La crise de 2009 a entrainé une chute des prix des matières premières ayant ramené le taux d’inflation à 2,1% en 2009 contre 5,3% en 2008 selon le FMI.

Au cours des deux trimestres de l’année 2010, le taux a continué sur sa tendance baissière passant de 1,7% en janvier 2009 à 0,5% en juin 2010 selon la Direction Générale des Statistiques de statistiques Gabonais (DGS).

Congo

Conjoncture économique Amélioration du niveau de la croissance 2010 à 10,6%

Selon le FMI, les perspectives révisées soulignent un rebond de croissance du Congo de 10,6% en 2010 contre 7,5% en 2009. Cette croissance revient essentiellement à la production des hydrocarbures.

Croissance annuelle du PIB (%)

En effet, selon le ministre congolais des hydrocarbures, la République du Congo a enregistré en 2010 une croissance en matière de production des hydrocarbures avec des réalisations qui s'élèvent à 114 millions 523 333 barils soit une augmentation de 14% par rapport à l'année 2009.

taux d’inflation de 4,4% en 2010Le taux d'inflation est passé à 4,4% en 2010 après avoir été de 6,9% en 2009.

MAROC : poursuite de la bonne tenue de la croissance économique en 2010À l’échelle nationale, les dernières données conjoncturelles font état d’un comportement favorable de l’activité économique marocaine dans son ensemble et ce malgré le ralentissement de la croissance de nos principaux partenaires européens.

Selon les prévisions du HCP (Haut Commissariat au Plan), l’économie nationale devrait enregistrer une croissance de 4,0% en 2010 au lieu de 4,9% une année auparavant. Cette dynamique est principalement due à la reprise des activités non agricoles lesquelles enregistrent un taux de croissance prévisionnel de 5,9% en 2010 contre 1,4% en 2009. Cette performance profite de la bonne orientation des activités minières, énergétiques et tertiaires. Les branches Industrie et des BTP (Bâtiments et Travaux Publics) progressent, quand à elles, à des rythmes inférieurs à ceux d’avant la crise.

En revanche, le secteur primaire devrait, quant à lui, clôturer l’année avec une valeur ajoutée en baisse de 7,4% contre une hausse de 29,0% en 2009 (année exceptionnelle) et ce avec une production céréalière qui avoisine les 75 millions de quintaux.

Pour sa part, le secteur tertiaire croîtrait de 6,0% au lieu de 4,0% en 2009 grâce à l’évolution positive du secteur de tourisme et des télécommunications.

1,2%

5,3%

2,7%

1,4%

5,4%

2006 2007 20092008 2010

Source : FMI

6,2%

-1,6%

5,6%

7,5%

10,6%

2006 2007 20092008 2010

Source : FMI

73

Ra

pp

oR

t D

E G

ES

tIo

N

2010

L’orientation favorable de l’économie marocaine a été soutenue par : (i) la vigueur de la consommation interne favorisée par le soutien de l’Etat au pouvoir d’achat des ménages ; (ii) la poursuite des investissements publics (taux d’investissement estimé à 34,8% en 2010) ; et (iii) l’accompagnement des secteurs les plus exposés à la crise via la mise en place d’un Comité de Veille Stratégique.

L’évolution trimestrielle du PIB marocain fait état d’une évolution moins prononcée de la croissance des activités non agricoles au titre du 3ème et du 4ème trimestre 2010 laquelle devrait se situer autour de 4,7% et de 4,6% respectivement. Ce ralentissement est à mettre à l’actif de la dissipation progressive des effets liés aux faibles performances enregistrées au cours des deux premiers trimestres de l’année 2009.

Monde t1-09 t2-09 t3-09 t4-09 2009 t1-10 t2-10 t3-10 t4-10* 2010* 2011*

pIB (Volume)(Croissance %)

147 6412,2%

154 5214,2%

153 4124,8%

158 2808,7%

4,9%153 482

4,0%159 205

3,0%157 845

2,9%162 678

2,8%4,0% 4,3%

Va agricole(hors pêche)

24 57630,7%

26 86131,2%

25 44729,4%

26 68931,1%

30,6%22 592-8,1%

24 807-7,6%

23 473-7,8%

24 700-7,5%

-7,5% -2,7%

Va non agricole105 336

-2,2%109 385

0,1%109 891

0,9%113 586

5,4%1,4%

111 6816,1%

114 6104,9%

114 9904,6

118 6394,4%

5,9% 5,4%

(*) : prévisions Source : HCp - BaM

Evolution trimestrielle du PIB marocain en glissement annuel

Sur une année glissante, les activités non-agricoles connaîtraient une évolution de 5,9% en 2010 au lieu de 1,4% en 2009. Cette reprise serait principalement due au redressement de la demande mondiale adressée au Maroc et aux stratégies de développement sectoriel initiées par le gouvernement.

Contributions en points de pourcentage des secteurs primaire, secondaire et tertiaire à la croissance globale

t1-09 t2-09 t3-09 t4-09 t1-10 t2-10 t3-10 t4-10

Secteur primaire

1,7% 3,0% 3,1% 4,6% -1,7% -1,8% -1,4% -1,3%

Secteur secondaire -0,4% -0,4% -0,3% 1,2% 2,4% 1,5% 1,2% 0,8%

Secteur tertiaire 0,7% 1,3% 1,5% 2,4% 2,6% 2,6% 2,6% 2,7%

Le projet de la Loi de Finances table sur une croissance de 5% en 2011

La Loi des Finances 2011 prévoit :

• un taux de croissance de l’économie de 5% ;

• un taux d’inflation de 2% ;

• un déficit budgétaire de 3,5% ;

• et, un cours moyen du pétrole brut de 75$.

Le secteur du bâtiment et des travaux publics : Maintien d’une croissance modérée Le ralentissement conjoncturel des activités du BTP (Bâtiment et Travaux Publics), initié au début de 2008, a été atténué au cours de l’année 2010. Imprégné par la succession des mouvements d’accélération et de décélération, le secteur perçoit des signes d’amélioration de sa valeur ajoutée à partir du deuxième trimestre de l’année, notamment au niveau de quelques indicateurs quantitatifs, précurseurs de la demande intérieure.

Principal baromètre de l’activité de construction, les ventes du ciment ont enregistré, à fin novembre 2010, un léger recul de 1,76% s’établissant à 13,4 millions de tonnes au lieu de 13,6 millions de tonnes à la même période de l’année précédente. Cette baisse est essentiellement due aux régions Tanger-Tétouan et Doukkala-Abda lesquelles se délestent respectivement de 10,92% à 1,58 millions de tonnes et de 17,22% à 0,82 millions

de tonnes et s’accaparent 11,8% et 6,2% du volume cumulé depuis le début de l’année.

S’agissant du financement du secteur, l’encours des crédits immobiliers a totalisé à fin décembre 2010, près de 189,58 milliards de dirhams, en progression de 8,9% par rapport à l’année 2009. Les crédits accordés dans le cadre du Fogarim, au 30 novembre 2010, ont atteint 9,08 milliards de dirhams pour 62 493 de ménages bénéficiaires.

Les taux débiteurs appliqués par les banques aux crédits à l’immobilier (hors taxes) ont connu une augmentation de 0,42 point durant le troisième trimestre 2010 (6,13%) par rapport au troisième trimestre 2009 (5,61%) et une baisse de 0,12 point par rapport au deuxième trimestre 2010.

Entre le troisième trimestre de l’année 2009 et la même période de l’année 2010, la création nette d’emploi dans le secteur "Bâtiments et Travaux Publics" a atteint 52.000 nouveaux postes d’emplois, soit une augmentation de 5,4%, avec 1.000 postes en milieu urbain, soit une hausse de 0,3%.

En dépit des nombreuses polémiques suscitées autour du secteur immobilier sur les incidences liées à la crise mondiale, les perspectives demeurent porteur compte tenu, d’une part, de la persistance d’une demande non satisfaite en termes de logements neufs ainsi que de la politique gouvernementale pour le maintien de la demande intérieure et d’autre part, de la continuité des investissements dans les projets structurants (infrastructures et équipements), notamment, projets touristiques, portuaires, autoroutiers, villes nouvelles, …

De plus, une action volontariste a été initiée par l’Etat concrétisée par l’introduction du secteur immobilier dans les travaux du comité de veille stratégique et l’adoption dans la Loi de Finances 2010 d’un dispositif de relance de la production du logement social à travers la mise en place de :

• un Plan de Relance 2010 – 2020 afin de :

- donner de la visibilité aux investisseurs dans l’immobilier social sur une période de 10 ans ;

- Eviter les constats négatifs de l’expérience du programme national des 200.000 logements ;

Exercice 2010

Rapport de gestion 10

- Favoriser la qualité des logements.

• une nouvelle définition du logement social ;

• mesures d’accompagnement : aides aux acquéreurs et aux promoteurs.

En terme de politique d’investissement public, l’Etat marocain poursuit les différents programmes engagés pour entretenir la demande intérieure et soutenir la croissance économique. Le budget prévu initialement est de 162,6 milliards de dirhams en 2010, en augmentation de 20,4% par rapport à 2009. Ce programme d’investissement couvre les secteurs suivants :

Secteur des routes et autoroutes : achèvement du schéma d’armature autoroutier de l’ordre de 1 500 km ainsi que des tronçons pour 233 km (Marrakech-Agadir), en cours de réalisation pour 323 km (Fès-Oujda) et lancement de nouveau projets autoroutiers d’une longueur de 383,5 km.

Secteur ferroviaire : lancement de la réalisation du schéma directeur des lignes à grande vitesse devant s’étendre à l’horizon 2035 sur 1500 Km et la poursuite du programme de rénovation des gares ferroviaires.

Secteur portuaire : poursuite du projet du complexe portuaire Tanger Med, avec le lancement du 2ème port devant augmenter de 5 millions de conteneurs à l’horizon 2012

Réalisation de la 3ème tranche des infrastructures dédiées au trafic conteneurs au port de Casablanca qui seront mises en service en 2012

Secteur des transports : élargissement des capacités d’accueil des aéroports nationaux (30 millions de voyageurs en 2010); Modernisation de leurs moyens techniques et de sécurité; Construction d’une troisième piste d’envol et du terminal; Extension de l’aéroport Marrakech Menara

Secteur de l’Energie : sécurisation de l’approvisionnement à travers la diversification des sources d’énergie; Généralisation de l’accès à énergie à travers l’ensemble du pays; Encouragement de l’utilisation des énergies renouvelables.

Secteur d’agriculture : développement d’une agriculture à haute valeur ajoutée et à haute productivité (lancement de plus de 700) ; Mise à niveau solidaire du tissu de production au profit de 600 000 à 800 000 exploitants à travers plus de 300 projets; Entrée en service du 1er agropole situé à Meknès (Technopole) (développer la céréaliculture, l’horticulture et la production de lait et de viande); Un autre pôle est également prévu à Berkane à fin 2010

Secteur de l’Habitat : investissement de l’ordre de 52 milliards de dirhams pour le soutien de l’habitat destiné plus spécialement aux populations démunies et aux classes moyennes ; Lancement de nouveaux pôles de développement urbain et Poursuite des opérations déjà engagées : ville de Tamensourt, de Tamesna, de Tagadirt et de Badis.

Le secteur de l’énergie L’activité du raffinage poursuit son dynamisme observé depuis novembre 2009. En atteste l’accroissement de 17,5% à 5,5 millions

de tonnes du volume de pétrole mis en œuvre à fin décembre 2010. Pour sa part, la production du gasoil s’apprécie 65% après l’entrée en pleine production des nouvelles installations de la raffinerie de Mohammedia et la hausse de la demande. En revanche, la production du fuel marque un repli de 19% (en juin 2010) suite notamment à la baisse de la demande des industriels.

À fin décembre 2010, les importations des produits énergétiques s’établissent à 71,69 milliards de dirhams contre 54,14 milliards de dirhams au 31 décembre 2009, Cet accroissement de 32,4% résulte de l’augmentation du prix moyen de la tonne importée de pétrole brut et du volume, respectivement de 33,6% et de 9,4%. Les volumes importés s’élèvent à 5 237 milliers de tonnes pour un prix moyen de 4 790 dirhams la tonne. Par zone géographique, l’Arabie Saoudite concentre, à elle seule, 55,0% des achats, suivie de l’Irak et de la Russie avec respectivement 23,6% et 14,7%.

De son côté, la production de l’électricité se renforce, au terme de l’année 2010, de 6,1% contre une hausse de 3,4% un an auparavant. Cette progression est à mettre à l’actif du raffermissement de la production de l’énergie thermique et de celle à l’origine hydraulique de 23,0% et de 32,1%.

Dans le cadre de la diversification des sources d’approvisionnement énergétique national, le Maroc a orienté sa politique énergétique vers toutes les formes d’énergies renouvelables (hydrauliques, éoliennes et solaires). Le but étant d’atténuer la dépendance énergétique et de sécuriser et diversifier l’approvisionnement énergétique national pour atteindre 10% à l’horizon 2012.

Les projets de production électrique à partir des énergies renouvelables prévus à court et moyen terme sont :

• Parc éolien de Tanger : ce parc a une puissance de 140 MW et un productible de 510 GWh. Sa réalisation et son exploitation seront assurées par l’ONE. Le coût global du projet est estimé à 1800 millions de dirhams ;

• Parc de Tarfaya d’une puissance de 300 MW et dont la mise en service est prévue pour 2011 ;

• Programme EnergiPro : réalisation des parcs éoliens totalisant une puissance installée de 1000 MW à l’horizon 2012 ;

• Centrale thermo solaire de Ain Beni Mathar : située dans la région orientale du Maroc, cette centrale à cycle combiné sera mise en service en 2009. Sa puissance totale maximale nette est de 472 MW dont 20 MW sont d’origine solaire ;

• Complexe hydroélectrique de Tanafnit- El Borj : situé près des sources de Oum-Er Rbiï, dans la province de Khénifra, ce complexe totalisera une puissance installée de 40 MW et une productibilité moyenne annuelle de 210 GWh (mise en service fin 2008) ;

• Le complexe hydroélectrique de Tillouguit de 34 MW (mise en service en 2011) ;

• Développement de deux microcentrales hydraulique MCH sur l’Oued Oum Er Rbia.

75

Ra

pp

oR

t D

E G

ES

tIo

N

2010

Le secteur des mines : nette progression de l’activité phosphateAprès avoir observé une tendance baissière durant ses deux dernières années, la production minière se serait de nouveau inscrite sur la voie de la reprise. Ce redressement incombe à une amélioration plus significative de la demande extérieure adressée au secteur, notamment aux produits miniers bruts.

À fin novembre 2010, la production marchande de phosphate marque une hausse de 50,4% pour s’établir à 24,4 millions de tonnes. Les exportations de phosphate et dérivés enregistrent, à fin décembre 2010, un accroissement de 96,6% à 35,63 milliards de dirhams. Cette performance est essentiellement attribuable au raffermissement des importations des Etats-Unis et du Brésil qui contribuent vigoureusement au volume exporté, en remplacement des partenaires européens qui ont vu leur part régresser.

Le secteur primaire : Après une année 2009 exceptionnelle, l’activité agricole s’est contractée en 2010 traduisant une réduction quasi-générale des productions végétales.

Selon les dernières données publiées par le Ministère de l’Agriculture et la pêche maritime, la production céréalière de l’année 2010 s’établit à 74,6 millions de quintaux et ce après avoir atteint 102 millions de quintaux en 2009. Toutefois, du fait de la cyclicité de l’activité primaire, cette campagne demeure en hausse de 21,8% comparativement à la moyenne des cinq dernières années. Par type de céréales, la production du blé tendre s’élève à 32,5 millions de quintaux, celle du blé dur à 16,4 millions de quintaux et celle de l’orge à 25,7millions de quintaux.

Du fait de la baisse de la production céréalière et du renforcement de la demande locale, les importations des produits alimentaires ont marqué, à fin 2010, une hausse de 18,2% à 28,6 milliards de dirhams. Cet accroissement découle essentiellement de la hausse de 26,8% à 6,95 milliards de dirhams des achats à l’extérieur de blé, qui représentent à lui seul 24,3% des importations des produits alimentaires.

Dans le sillage d’un environnement international peu porteur, les exportations des produits alimentaires reculent, quant à elles, de 2,0% à 24,68 milliards de dirhams. Cette baisse est principalement imputable aux ventes extérieures de tomates fraîches qui accusent un repli de 29,5% à 1,72 milliards de dirhams ; eu égard la mise en place d’un nouveau calendrier de production par les professionnels afin d’éviter l’encombrement des marchés au courant le dernier trimestre de l’année.

S’agissant des autres cultures agricoles, la production des cultures sucrières fléchit de 11%, sous l’effet du repli conjugué de la production de la canne et de la betterave à sucre, à la suite des pertes dues aux inondations survenues dans les régions d’Akka et de Loukous en début d’année. De son côté, la récolte des primeurs recule de 5% impactée par la baisse de la production de la tomate (-11% à fin juin 2010).

Pour sa part, la production d’agrumes a atteint plus de 1,4 millions de tonnes en 2009-2010 contre 1,2 millions de tonnes dans la précédente campagne agricole.

Le secteur de pêche : Selon l’office National de pêche, les débarquements de la pêche côtière et artisanale ont totalisé, au terme de l’année 2010, 1 086 249 tonnes contre 1 067 277 tonnes en 2009. Cette augmentation de 2% a tiré profit de la hausse de 3% à 965 374 tonnes de la production des poissons pélagiques qui a neutralisé les baisses enregistrées au niveau des débarquements des poissons blancs (-13%), des céphalopodes (-33%) et des crustacés (-6%).

En valeur, les captures de la pêche côtière et artisanale se sont appréciées de 0,8% suite au raffermissement de la valeur des captures des poissons pélagiques et celles des crustacés de respectivement 8,3% et 2,2%. En revanche, la valeur des captures des poissons blancs s’est repliée de 6,8% et celle relative aux céphalopodes s’est délestée de 8,4%.

Le secteur du tourisme : À fin décembre 2010, l’activité touristique a attiré 9,3 millions de touristes, soit une progression de 11,4% en glissement annuel. Le nombre de marocains résidents à l’étranger (MRE) ayant visité le Maroc a atteint 4,4 millions, en amélioration de 8,2% par rapport à l’année dernière. Le nombre de nuitées réalisées dans les établissements classés ont progressé, pour leur part, de 11,0% à 18,0 millions.

Par catégorie de visiteurs, les arrivées touristiques en provenance de France, d’Allemagne, d’Italie, de Belgique et de Hollande ont marqué les évolutions respectives de 7,6%, de 11,1%, de 20,7%, de 12,1% et de 13,6%.

Par destination, la ville de Marrakech a concentré, à elle seule, 46,2% du totale des nuitées additionnelles réalisées soit 824 057 nuitées. La ville ocre est suivie par Agadir qui a clôturé l’année 2010 avec près de 338 408 nuitées additionnelles.

Tourisme : 7 conventions d'investissement approuvées La Commission interministérielle des investissements a approuvé au mois de septembre 7 conventions d'investissement relatives à des projets touristiques. Il s’agit d'une capacité additionnelle totale de 5.000 lits et une enveloppe globale de 8 MAD mds. Ces projets généreront à terme près de 1.490 emplois directs et stables. Ils concernent :

• la création de 2 unités hôtelières à Oued Laou ainsi que des équipements d'animation et des composantes résidentielles (790 MAD millions) ;

• la mise en œuvre d'un projet à Marrakech de 2 résidences hôtelières, ainsi que des équipements d'animation et des composantes résidentielles (500 MAD millions) ;

• le développement à Dakhla de 2 unités hôtelières, des maisons d'hôtes et des résidences immobilières de promotion touristique (591 MAD millions) ;

• la réhabilitation du palais Tazi de Tanger pour une enveloppe budgétaire de 450 MDH permettant de générer 200 emplois stables et directs ;

• l'implantation de l'enseigne Ramada pour la gestion de 2 hôtels 3* à Tanger et à Marrakech (200 MAD millions) ;

• la réalisation d'un hôtel 5* à Casablanca (212 MAD millions) ;

• et la création d'une unité hôtelière dans la nouvelle station touristique de Lixus (254 MAD million) ;

Exercice 2010

Rapport de gestion 10

Les échanges extérieurs : orientation toujours favorable de la demande mondiale adressée au Maroc, mais en légère perte de vitesse au second semestre 2010En ligne avec la poursuite de l’amélioration du commerce mondial, les données statistiques des échanges extérieurs au Maroc à fin décembre 2010 confirment l’amélioration de la demande étrangère adressée au Maroc. D’une part, les exportations accélèrent leur rythme de progression, soutenue principalement par la bonne performance des ventes à l’étranger de l’OCP et de l’orientation favorable de la demande extérieure. Les importations modèrent, pour leur part, leur croissance, atténuant par conséquence le déficit commercial.

Au terme de l’année 2010, les échanges commerciaux du Maroc avec l’étranger totalisent 446,97 milliards de dirhams, en accroissement de 18,6% par rapport à fin décembre 2009. L’essentiel de ces transactions se fait avec l’Europe qui demeure le premier partenaire commercial du Maroc avec 60,1% des échanges, suivie de l’Asie avec 21,4%, de l’Amérique 10,8% et de l’Afrique 7,2%.

La France accapare la première place au niveau des partenaires européens avec 17,3% du total des transactions commerciales avec l’étranger, soit 77,42 milliards de dirhams. L’Espagne se place en seconde position avec 13,4% des échanges et l’équivalent de 60,0 milliards de dirhams. La Chine, quant à elle, détient le troisième rang avec 6,0% et 26,83 milliards de dirhams. Les Etats-Unis occupent, pour leur part, la quatrième position avec 5,8% ou 25,85 milliards de dirhams.

À fin décembre 2010, les exportations de marchandises s’élèvent à 147,85 milliards de dirhams, en progression de 30,8% comparativement à 2009. Cette amélioration est notamment attribuable à l’accroissement de 96,6% à 35,63 milliards de dirhams des exportations de phosphates et dérivés en lien avec le renchérissement des cours mondiaux des produits phosphatés et d’une demande étrangère en hausse pour les fertilisants à base phosphorique. La part des phosphates et dérivés dans le total des ventes a atteint, à fin décembre 2010, 24,1% au lieu de 16,0% une année auparavant.

Les ventes à l’étranger hors phosphates et dérivés, augmentent, pour leur part, 18,3% à 112,22 milliards de dirhams, tirées pour l’essentiel par les exportations des biens d’équipement et des biens de consommation.

De leur côté, les importations de marchandises se sont chiffrées, à fin décembre 2010, à 299,12 milliards de dirhams en hausse de 13,3%. Cette variation est imputable (à concurrence de 22,5%) aux importations de pétrole qui augmentent de 46,1% à 25,08 milliards de dirhams. Les achats extérieurs hors pétrole s’accroissent, quant à eux, de 11,0% à 274,04 milliards de dirhams.

Ainsi, le solde commercial des biens se situe à 151,27 milliards de dirhams, en quasi-stagnation par rapport à l’année précédente. Il en découle un taux de couverture de 49,4% au lieu de 42,8% à fin décembre 2009.

Du côté des services, les échanges du Maroc avec l’extérieur se sont soldés par un excédent de 41,51 milliards de dirhams, en amélioration de 4,5% par rapport à 2009. Cette situation recouvre une augmentation de 14,6% à 63,38 milliards de dirhams des importations de services et une hausse de 6,2% à 104,89 milliards de dirhams des exportations de services.

Au final, la balance des échanges de biens et services a dégagé un déficit de 87,33 milliards de dirhams et un taux de couverture de 74,3% en 2010 au lieu de 70,7% en 2009.

Les recettes de voyages et celles relatives aux MRE :Après deux années de baisses consécutives, les recettes voyages ont renoué avec la hausse avec 56,15 milliards de dirhams, à fin décembre 2010, soit +6,3%. Comparées à la moyenne des recettes des onze premiers mois des années 2005 à 2009, ces recettes se sont accrues de 7,8%.

Les dépenses voyages se sont raffermies, quant à eux, de 9,4% à 9,65 milliards de dirhams. La balance Voyages a dégagé ainsi un excédent de 46,50 milliards de dirhams au lieu de 44,01 milliards de dirhams à fin 2009.

Pour leur part, les recettes des Marocains Résidents à l’Etranger -MRE- ont totalisé 54,10 milliards de dirhams, en progression de 7,7% par rapport à fin décembre 2009. Par rapport à la moyenne des cinq dernières années, les revenues MRE se sont améliorés de 9,6%.

Les investissements et prêts privés à l’étranger :Tirant profit de la hausse des crédits accordés à l’équipement et des importations des biens d’équipement industriel hors avion respectivement de 17% et de 3,1% à fin octobre 2010, l’investissement a évolué favorablement. Les recettes des investissements et prêts privés étrangers affichent, à fin décembre 2010, une amélioration de 19,4% s’établissant à 37,19 milliards de dirhams.

Par nature d’opérations, les recettes au titre des investissements directs étrangers (IDE) interviennent pour 87,5% dans le total de ces opérations. Pour leurs parts, les investissements en portefeuilles et les prêts privés représentent respectivement 8,9% et 3,6%.

De leur coté, les dépenses se sont chiffrés, en 2010, à 24,11 milliards de dirhams, marquant un accroissement de 84,8% par rapport à fin 2009. Ces charges sont constituées essentiellement des cessions d’investissements directs étrangers qui représentent 87,6% du total. Les cessions d’investissements de portefeuille et les remboursements de prêts privés étrangers se partagent le reste.

Les finances publiques :L’effet conjoncturel de la crise internationale couplé à la hausse des prix de pétrole ont créé de vives tensions sur les charges budgétaires et ont alourdi par conséquent le déficit budgétaire.

À fin novembre 2010, le solde budgétaire ressort avec un déficit de 30,1 milliards de dirhams après 3,9 milliards de dirhams à la même période de 2009.

77

Ra

pp

oR

t D

E G

ES

tIo

N

2010

Globalement, l’exercice budgétaire est relativement conforme aux prévisions de la Loi de Finances (LF) 2010. À fin décembre 2010, les recettes fiscales inscrites dans la LF ont été réalisées à hauteur de 103,7%. Les recettes non-fiscales ont été exécutées, pour leur part, à environ 123,6%. Le budget ordinaire s’est, quant à lui, accompli pour près de 94%

Les recettesLes recettes ordinaires se sont élevées, au cours des onze premiers mois de l’année 2010, à 170,4 milliards de dirhams, enregistrant une quasi-stagnation de +0,4% par rapport à fin novembre 2009. Cette variation est principalement la conséquence de l’amélioration de 1,7% des recettes fiscales, lesquelles ont atteint 154,4 milliards de dirhams. Ces dernières recouvrent essentiellement : (i) une hausse de 14,1% à 79,5 milliards de dirhams des impôts indirects et (ii) un recul de -12,7% à 54,8 milliards de dirhams des impôts directs.

En revanche, les recettes non fiscales se sont repliées de 15,7% à 13,2 milliards de dirhams, consécutivement à la baisse de 26,7% à 7,4 milliards de dirhams des recettes de monopoles. Ce recul est en lien avec la baisse du montant des dividendes versés par Itissalat Al-Maghrib, Bank Al-Maghrib, l’OCP et la CDG qui est passé de 8,5 milliards de dirhams en novembre 2009 à 5,5 milliards de dirhams en novembre 2010. Les autres recettes ont, quant à elles, enregistré une quasi-stagnation se fixant à 7,8 milliards de dirhams.

Les dépensesLes dépenses ordinaires se sont accrues, à fin novembre 2010, de 12,6% s’établissant à 146,9 milliards de dirhams. Cette hausse est essentiellement imputable à l’alourdissement des charges de compensation qui ont atteint 25,9 milliards de dirhams, au lieu de 11,5 milliards de dirhams à la même période de 2009. Cet accroissement de 126,4% est en lien avec la hausse du prix de pétrole par rapport à l’année dernière. Hors effet compensation, les dépenses ordinaires ont augmenté de 1,6%. De leur côté, les dépenses de biens et services ont enregistré une hausse de 1,3% s’établissant à 105,3 milliards de dirhams consécutive à l’augmentation de 6,1% à 71,4 milliards de dirhams des dépenses de la masse salariale qui a neutralisé l’effet de la baisse de 7,3% à 33,9 milliards de dirhams des dépenses des autres biens et services.

Pour leur part, les dépenses d’investissement du budget de l’Etat ont accusé un léger recul de 1,5% à 36,4 milliards de dirhams, soit un taux de réalisation de 78,9%.

Au final, le solde ordinaire dégage un excédent de 5,4 milliards de dirhams au lieu de 23,5 milliards à la même période de l’année 2009.

Agrégats monétaires et placement liquides :Au titre de l’année 2010, l’agrégat M3 s’établit à 903,90 milliards de dirhams, en hausse de 4,8% comparativement à fin décembre 2009. Cette évolution recouvre : (i) une hausse de 3,9% à 407,05 milliards de dirhams de la monnaie scripturale ; (ii) de l’appréciation de 6,3% à 145,24 milliards de dirhams de la monnaie fiduciaire ; (iii) de l’amélioration de 7,3% à 93,71 milliards de dirhams des placements à vue ; et (iv) de l’augmentation de 4,5% à 259,91 milliards de dirhams des autres actifs monétaires.

Cette création de la masse monétaire s’explique essentiellement par l’accroissement de 7,4% à 696,31 milliards de dirhams des créances sur l’économie. Cette évolution a concerné l’ensemble des catégories des crédits et particulièrement, les crédits à l’équipement (16,9% à 135,27 milliards de dirhams), les crédits immobiliers (+8,7% à 188,12 milliards de dirhams) et les crédits de trésorerie et comptes débiteurs, (+5,9% à 143,04 milliards de dirhams). Pour leur part, les avoirs extérieurs nets ont enregistré une quasi-stagnation à 193,03 milliards de dirhams.

Les créances nettes sur l’administration centrale ont, quant à eux, augmenté de 3,6% à 94,65 milliards de dirhams en relation et ce en dépit de la baisse des recours de l’administration centrale aux autres institutions des dépôts.

L’évolution des sources de création monétaire s’est traduite, sur une année glissante, par un accroissement de 4,5% à 552,29 milliards de dirhams de l’agrégat M1, une amélioration de 4,9% à 646,0 milliards de dirhams de M2 et une progression de 4,8% de M3.

De son côté, l’encours des agrégats de placements liquides s’est accru de 23,3% se fixant à 329,63 milliards de dirhams notamment suite à la hausse de 25,3% à 101,6 milliards de dirhams des titres des OPCVM obligataires (PL2) et à l’appréciation de 19,7% à 187,4 milliards de dirhams des bons du Trésor négociables (PL1).

L’inflation :Malgré la hausse des prix internationaux des matières premières, l’inflation demeure modérée compte tenu de l’absence des tensions inflationnistes importantes au niveau de la demande nationale.

Mesuré par la variation de l’indice des prix à la consommation (IPC), le taux d’inflation enregistre, au terme de l’année 2010, une variation de +0,9% s’établissant à 108,4 points. Cette variation est attribuable aux produits alimentaires et aux produits non alimentaires dont l’indice augmente respectivement de 1,2% à 114,4 points et de 0,9% à 104,2 points.

À l’échelle régionale, les indices moyens annuels par ville ont oscillé entre +2,5% à 109,4 points pour la ville de Guelmim et +0,2% à 107,1 points pour la ville de Kénitra.

Les indices les plus importants concernent les villes suivantes : Tanger (109,4 points), Oujda (+109,5 points), Meknès et Guelmim (109,4 points) et Casablanca (109,3 points).

Exercice 2010

Rapport de gestion 10

Environnement Bancaire Réglementation

MAROC : EVOLUTION ET PRINCIPALES TENDANCES Dans un contexte international fortement perturbé, le secteur financier marocain a fait preuve d’une véritable capacité d’adaptation et a contribué fortement à la résilience de l’économie face aux différents chocs exogènes. Le système bancaire marocain a également poursuivi le développement de son réseau et la diversification de ses activités tant à l’échelle nationale qu’internationale.

Au 30 juin 2010, le système bancaire marocain compte 83 établissements de crédits et organismes assimilés dont 19 banques, 36 sociétés de financement, 6 banques offshore, 12 associations de micro crédit, 8 sociétés intermédiaires en matière de transfert de fonds et la Caisse Centrale de Garantie et la Caisse de Dépôt et de Gestion.

Avec l’avènement de la banque postale, le secteur bancaire dispose de 19 banques dont 6 ayant un actionnariat majoritaire public et 7 avec des capitaux contrôlés par des banques étrangères.

La dynamique d’ouverture d’agences s’est poursuivie avec la création de 1091 unités en 2009 et ce dans une logique de développement d’activité et de bancarisation de nouveaux segments de la population. Le nombre de guichets au Maroc a, ainsi, atteint 4 425 dont 887 guichets pour la banque postale ce qui fait un guichet pour 7100 habitants. A l’étranger, le système détient 18 filiales avec 71 agences et succursales et 58 bureaux de représentation. Toutefois, cette densité bancaire reste caractérisée par une forte concentration au niveau des principales agglomérations urbaines en défaveur pour le milieu rural où elle a atteint 13% du réseau bancaire.

Le taux de bancarisation s’est établi, quant à lui, à 49% au lieu de près de 47% en 2009 et 43% en 2008 en tenant compte des comptes ouverts sur les livres de Barid Al Maghrib. Parallèlement, le nombre de cartes bancaires s’est accru de plus d’un million d’unités pour s’établir à 6,3 millions. L’attrait que connaît aujourd’hui l’usage des cartes bancaires nécessite l’élargissement du parc des guichets automatiques bancaires. Leur nombre a atteint 4 144 à fin 2009, soit un guichet pour 7 600 habitant.

Sur un autre registre, les banques ont poursuivi leur quête de croissance également à travers un important déploiement à l’international par les principaux établissements, notamment en direction d’Europe, du Maghreb et de l’Afrique Centrale et de l’Ouest. Cette stratégie vise à assurer une plus grande proximité avec les Marocains Résidents à l’Etranger et à accompagner les opérateurs économiques dans ces pays.

La réglementation du secteurAu courant des trois dernières années, le secteur bancaire a accéléré sa modernisation et a réalisé des avancées substantielles sur le plan réglementaire. En 2007, l’accent a été notamment centré sur le redressement des banques publiques dont

le processus a été mené à terme et sur l’alignement du cadre réglementaire aux standards internationaux, notamment à travers l’entrée en vigueur de Bâle II sous sa forme « approche standard » et l’adoption des normes IFRS par les banques à partir de juin 2008.

Dans cette même perspective, la Banque Centrale a renforcé son rôle de supervision et de contrôle bancaire à travers la mise en place de nouveaux reportings et le relèvement du ratio de solvabilité à 10% pour fin décembre 2008. Sur une base consolidé, le ratio de solvabilité moyen des banques s’est chiffré en 2009 à 12% au lieu de 11,7% en 2008 et le « tier 1 » à 9,6%. En outre, Bank Al Maghrib -BAM- a rehaussé les normes de gestion des risques bancaires en fonction du profil des banques et de leur cartographie des risques et a demandé aux banques d’appliquer des principes plus rigoureux en matière de gouvernance et de contrôle interne.

Ces actions visant à renforcer le cadre prudentiel et le dispositif proactif de gestion des risques ont été poursuivi en 2009 et 2010. L’objectif étant d’assurer au secteur bancaire et financier une plus large sécurité et stabilité financière et de prévenir les risques systémiques.

Sur un autre registre, compte tenu du caractère durable du besoin de la liquidité sur le marché monétaire et de ses prévisions d’évolution, la Conseil de BAM a décidé, en mars dernier, de réduire le taux de la réserve monétaire de 2 points de pourcentage, pour le ramener à 6% au lieu de 8% auparavant.

Resultats de l’activite du secteur bancaire au titre de l’annee 2010Au titre de l’année 2010, le système bancaire marocain confirme une nouvelle fois sa résilience quant aux chocs causés par la crise financière internationale. En atteste les résultats et l’évolution de l’activité enregistrés au cours de l’année 2010.

Les dépôts de la clientèle du système bancaire enregistrent, à fin décembre 2010, une amélioration de 3,5%, s’établissant à 607 145 millions de dirhams. Les dépôts non rémunérés représentent 61,2% des ressources du marché, cédant ainsi 0,7 points par rapport à fin décembre 2009 au profit des ressources rémunérées. Les dépôts MRE augmentent, quant à eux, de 4,5% à 126 460 millions de dirhams, ce qui correspond à 20,8% de la collecte générale de la sphère bancaire.

Pour leur part, les crédits à l’économie totalisent, à fin décembre 2010, 601 115 millions de dirhams, en hausse de 7,2% comparativement à l’année dernière. Ils représentent près de 99,0% des ressources au lieu de 95,6% au 31 décembre 2009. Cette augmentation est due essentiellement aux crédits d’équipement et aux crédits immobiliers lesquels augmentent respectivement de 18,4% à 136 542 millions de dirhams et de 8,9% à 189 576 millions de dirhams. Les crédits sains représentent, à fin décembre 2010, près de 95% du total des emplois.

De leur côté, les engagements par signature s’apprécient de 1,6% pour se fixer à 167 493 millions de dirhams.

Environnement bancaire et financier

79

Ra

pp

oR

t D

E G

ES

tIo

N

2010

En termes de risque de crédit, le système bancaire marocain clôture l’année 2010 avec des créances en souffrance de la clientèle de 30 889 millions de dirhams en amélioration de 8,2% comparativement au 31 décembre 2009. Les provisions et agios réservés marquant, quant à elles, une baisse de 14,1% à 22 056 millions de dirhams.

Marché monétaire : En vue de combler l’insuffisance des trésoreries bancaires qui persiste depuis 2007 et qui s’est creusée au cours de l’année 2010 à 19,2 milliards de dirhams contre 16,5 milliards en 2009, l’institut d’émission a augmenté ses interventions en 2010. En effet, la banque centrale a réussi à contenir les pressions sur la liquidité grâce à ces interventions régulières via ses instruments de régulation du marché monétaire. L’outil de politique monétaire qui a été le plus sollicité au cours de l’année 2010 reste sans conteste l’avance à 7 jours de Bank Al Maghrib. Ces injections hebdomadaires ont atteint sur cette dernière période, une moyenne de 16,7 milliards de dirhams, un montant similaire à celui observé une année auparavant. Cette performance résulte principalement du soutien de l’argentier de l’Etat. En effet, le mois de février 2010 a été marqué par l’introduction du Trésor sur le marché interbancaire via des placements à blanc et des placements avec prise en pension. Cette mesure s’est concrétisée le 18 février 2010 et a porté depuis sur des montants journaliers aux alentours de 2 milliards de dirhams en moyenne. Les interventions du Trésor sur le marché interbancaire sont survenues suite au changement de la réglementation qui autorisait le placement de ses excédents de trésorerie exclusivement chez Bank Al Maghrib. Cette nouvelle mesure a donc permis de favoriser une meilleure gestion de ses finances dans le respect de la politique monétaire ainsi que de soutenir l’action de la banque centrale dans son rôle de pourvoyeur de fonds au système bancaire.

Placements du trésor en millions de Dhs

Toutefois, en dépit des nouvelles injections de liquidité de la part du Trésor, le marché monétaire est resté sous pression au cours du premier trimestre 2010 avec un niveau de liquidité insuffisant et des taux dépassant de près de 10 points de base le taux directeur. Cette situation a incité la banque centrale à réduire le taux de la réserve monétaire de 2 points pour le ramener à 6% à compter du 1er avril 2010 ayant pour effet la baisse du minimum requis au titre de la réserve monétaire obligataire de 6 milliards de dirhams passant de 31 milliards en janvier à 25 milliards en décembre 2010. Notons que cette mesure est la quatrième de son genre depuis la baisse de ce taux de 3 points de pourcentage à 12% le 1er janvier 2009.

L'effet de cette mesure ne s'est pas fait attendre, le besoin de liquidité des banques s'étant atténué au cours du deuxième

trimestre. Cet effet était toutefois de courte durée, puisque l'insuffisance des trésoreries bancaires s'est accentuée de nouveau au troisième trimestre à 23,4 milliards de dirhams, avant de s'apaiser au quatrième trimestre à 15,9 milliards de dirhams. Effectivement, cette insuffisance s’est redressée en raison de l’évolution expansive du volume des placements du Trésor, suite aux importants excédents de trésorerie accumulés par l’argentier de l’Etat relatifs à l’encaissement de l’emprunt à l’international d’un montant de 11,2 milliards de dirhams.

Par ailleurs, la banque centrale a maintenu son taux directeur inchangé à 3,25% tout au long de l’année 2010, compte tenu du niveau encore bas de l’inflation dans les principaux pays partenaires et des faibles pressions émanant de la demande intérieure ayant pour effet une évolution modérée de l’indice des prix à la consommation.

Evolution du TMPJJ depuis janvier 2010

L’année 2010 a été marquée par une baisse de la volatilité des taux interbancaires à environ 7 pbs contre 27 pbs en 2009. En effet, les tensions sur la liquidité du système bancaire ont été contenues, induisant une évolution modérée des taux interbancaires autour du taux directeur. La moyenne du TMPjj sur l’ensemble de l’année 2010 a été de 3,28% contre 3,26% en 2009. En parallèle, le volume moyen des transactions interbancaires a diminué par rapport à 2009 de 8% pour s’établir à 2,4 milliards de dirhams.

Marché obligataire : Grâce à la discipline budgétaire préconisée par la loi de finance 2010 qui a axé ses objectifs sur le soutien de la croissance, l’investissement public ainsi que l’amélioration du pouvoir d’achat des ménages, les indicateurs économiques au cours de ce premier semestre se sont inscrits sous le signe du vert. Toutefois, au terme de l’année 2010, le budget de l'Etat s'est soldé par un déficit budgétaire avoisinant les 30 milliards de dirhams soit à peu prés 4% du PIB. Ce déficit s'explique par la hausse des dépenses ordinaires suite à l'aggravation des charges de compensation qui ont atteint les 25 milliards de dirhams enregistrant une hausse fulgurante de plus de 100% par rapport à la même période une année auparavant.

Evolution des levées nettes du trésor

0

1000

2000

3000

4000

5000

6000

7000

8000

9000

10000

18 /0 2 /2 0 10 1 2 /0 4 /2 01 0 2 4 /0 5 /2 01 0 2 8 /0 6/2 01 0 0 2 /0 8/20 1 0 0 6/09 /20 1 0 11 /10 /2 0 1 0 15 /1 1 /2 0 10 20 /1 2 /2 0 10

Placements à blanc Placements avec prise en pension

2,0%

2,5%

3,0%

3,5%

4,0%

4,5%

01/01/2010 05/02/2010 12/03/2010 16/04/2010 21/05/2010 25/06/2010 30/07/2010 03/09/2010 08/10/2010 12/11/2010 17/12/2010

T MP JJ Ava n ce s _ 7 j rs Ava n ce s _ 24hRe prise _ 7 j rs ( m in ) F a ci lit_ s de d _ p_ t

39,6

54,7

72,9

101,1

38,946,1

64,1

77,9

-0,6

-6,6

8,7

23,2

-20

-

20

40

60

80

100

120

2007 2008 2009 2010

Levées brutes Tombées brutes Levées nettes

En milliards de MAD

Exercice 2010

Rapport de gestion 10

Afin de combler son besoin de financement et face à la baisse des recettes fiscales pour l’année 2010 comparés à l’année 2009, le Trésor a augmenté significativement le volume de ces levées sur le marché primaire.

Dans ce sens, l’encours des bons émis par adjudication se chiffre à fin 2010 à prés de 277,5 millions de dirhams, soit une augmentation de 8% par rapport à fin 2009. La demande des investisseurs en bons du trésor a connu une recrudescence de 42% passant de 456,4 millions de dirhams à fin 2009 à 679,7 MMDH à fin 2010. Les investisseurs ont convoité principalement les tranches de maturités courtes et moyennes à hauteur de 50% et 43% respectivement et seulement 7% pour la tranche de maturités longues.

Cependant, soucieux de faire augmenter la duration de sa dette, qui a atteint près de 4 ans au terme de 2009, le Trésor a renoué avec le financement à long terme. En effet, après une absence de trois ans, le Trésor marque son retour sur les maturités longues grâce à l’introduction du nouvel indice des crédits à taux variables au lieu des taux longs des valeurs du Trésor permettant ainsi à l’argentier de l’Etat de se repositionner sur cette tranche de maturité. La répartition par maturité du montant total des levées du Trésor atteignant 101 milliards de dirhams en hausse de 40% par rapport à fin 2009, s’est inscrite dans le cadre de la stratégie du Trésor visant à gérer les coûts et les risques à travers notamment, la mobilisation de plus de ressources à moyen et long termes en baissant le recours au court terme et ce, en vue de d’augmenter la durée de vie moyenne de la dette et de réduire le risque de refinancement.

Courbe des taux primaires

Les taux primaires ont connu deux phases, une première phase haussière en début d’année avec en moyenne une augmentation de 25 points de bases sur l’ensemble de la courbe due essentiellement au recours massif du Trésor au financement intérieur. Une deuxième phase de baisse en relation avec la situation confortable de la trésorerie de l’argentier de l’Etat en relation avec l’encaissement de la levée à l’international. En effet, l’opération s’est bouclée à Londres, aboutissant à une levée d’un milliard d’euros sur 10 ans à un spread de 200 pbs au dessus de la courbe swaps. La notation d’Investment grade acquise il y a quelques mois auprès de l’agence Standard & Poor’s a pu réduire sensiblement la prime de risque liée au papier

souverain marocain. Une prime qui se trouve aujourd’hui à un niveau en deçà de celui exigé par les investisseurs internationaux pour des pays qui sont pourtant mieux lotis que le Maroc.

Les conditions de financement du Trésor sur le marché primaire, ayant prévalu durant l’année 2010, ont été globalement marquées par une hausse des taux sur tous les segments. Cette hausse a varié entre 2 et 8 points pour les maturités courtes et moyennes, entre 64 pbs à 76 pbs pour les maturités longues.

Taux d’intérêt : Les taux moyens pondérés des comptes et bons de caisse à 6 mois ont atteint 3,42% au titre du mois de juin 2010, avant de clôturer l’année 2010 à un pic de 3,70%. Dans le même sillage, les taux des dépôts à 12 mois se sont établis, en décembre 2010 à 3,85%.

Le taux minimum appliqué par les banques aux comptes sur carnets a augmenté de 24 points de base au cours du deuxième semestre 2010 pour atteindre 3,11%, au lieu de 2,87% le semestre précédent.

Le taux maximum des intérêts conventionnels (TMIC) qui était de 14,40% pour la période allant de 1er avril 2009 au 31 mars 2010 a été maintenu au même niveau pour la période allant du 1er avril 2010 au 31 mars 2011.

Marché boursier : Après avoir clôturé l’année 2009 en baisse, la Bourse de Casablanca a évolué, tout au long l’année 2010, dans un trend globalement haussier. Les indices Masi et Madex ont conforté leurs positions en enregistrant respectivement des gains annuels de 21,17% à 12 655,20 points et de 22,10% à 10 335,25 points. Une dynamique qui, est en effet, le reflet d’un sentiment de confiance nourrissant un afflux de liquidités vers le marché Actions.

En effet, cette accélération de la tendance haussière s’est opérée avec des volumes significatifs comparés à la moyenne enregistrée en 2009. Le volume moyen quotidien des transactions effectuées sur le marché en 2010 a atteint 411,5 millions de dirhams, soit 42% de plus comparée à la moyenne en 2009. La capitalisation boursière du marché financier a marqué, quant à elle, une hausse de 14,0%, pour atteindre 579 milliards de dirhams à fin 2010, et ce en dépit de la radiation des mastodontes ONA et SNI.

3,27% 3,33%3,45%

3,61%

3,85%

4,16%4,34% 4,45%

3,97%

3,25% 3,29%3,42%

3,60%3,80%

3,40%

3,67%3,81%

3,97%

3,0%

3,2%

3,4%

3,6%

3,8%

4,0%

4,2%

4,4%

4,6%

13 w 26 w 52 w 2 y 5 y 10 y 15 y 20 y 30 y

Fin d dé c. 10 Fin éc. 09

0

2 000

4 000

6 000

8 000

10 000

12 000

14

Phas

e 1

Phas

e 2

Phas

e 3

Phas

e 4

Phas

e 5

000

31/12/2009 03/03/2010 30/04/2010 29/06/2010 30/08/2010 28/10/2010 30/12/2010

9 000

9 500

1 0000

1 0500

1 1000

1 1500

1 2000

1 2500

1 3000

Volumes en MDh MASI

Phase 1

Phase 2Phase 3 Phase 4

Phase 5

81

Ra

pp

oR

t D

E G

ES

tIo

N

2010

Sur le volet des introductions en bourse, 2010 a connu seulement deux nouvelles émissions, initiées par l’assureur CNIA Saada et le distributeur automobile tunisien ENNAKL. Le montant global des fonds levés a atteint 857 millions de dirhams.

À l’analyse de l’évolution du marché actions sur l’année, nous distinguons cinq principales phases :

Phase 1 : phase d’hésitation (04 janvier – 25 mars) Poursuivant le redressement qu’a connu le marché en fin d’année 2009, en raison des opérations d’aller-retour des investisseurs en vue de revaloriser leurs portefeuilles, le marché a entamé l’année 2010 sur une performance positive de 5,4% en l’espace de trois semaines.

Néanmoins, un climat d’hésitation et d’attentisme s’est installé au niveau du marché mettant fin à cette hausse, entraînant le MASI dans une évolution en dents de scie durant prés de trois mois. Durant cette période, le MASI a affiché une note quasi stable de 0,2% pour un volume moyen quotidien de 254,4 millions de dirhams s’établissant à 11.040,8 points.

Les valeurs ayant contribué à cette évolution sont principalement CMT (54%), MICRODATA (41%) et RISMA (-12%).

Phase 2 : dynamique boursière (26 mars – 19 mai)L’annonce de l’opération fusion des deux holdings ONA/SNI donnant naissance à un seul holding non coté a été de bon augure pour le marché. En effet, l’indice MASI a été propulsé vers les 12 457,9 points, enregistrant ainsi une hausse de 12,9%.

Cette performance s’est opérée dans des volumes très significatifs, témoignant d’une grande dynamique boursière. En effet, le volume moyen quotidien s’est établi à 527,9 millions de dirhams en hausse de 45% comparé à la moyenne de l’ensemble de l’année.

Ainsi plusieurs grandes capitalisations ont contribué positivement à cette progression en affichant de très bonnes performances, parmi ceux on note : Managem (68%), Cimar (35,0%) et BCP (27,4%).

Phase 3 : phase de correction (20 mai – 07 juillet)Après plusieurs semaines de fortes hausses, une prise de bénéfice est prévisible ainsi le marché enregistre une baisse de 6,2%. Une baisse alimentée notamment par l’annonce de cession de 8% du capital de Maroc Telecom par le gouvernement marocain ainsi que l’augmentation du capital de ADDOHA de près de 2,9 milliards de dirhams. Les investisseurs qui prévoyaient un prix de cession largement inférieur au cours du marché ont procédé à des opérations d’arbitrage sur le marché.

En termes de volumétrie, le rythme d’activité a été soutenu enregistrant une moyenne quotidienne de 696MDh.

Phase 4 : phase d’attentisme (08 juillet - 05 octobre)Le début de cette période a été marqué par l’opération d’introduction en bourse de la valeur tunisienne ENNAKL. Suite à cette opération le MASI s’est bonifié de 1,7% pour atteindre les 11.967 points.

Ensuite, la période estivale ainsi que le démarrage de la publication des résultats semestriels des sociétés cotées ont conduit le marché dans une nouvelle phase d’incertitude et d’attentisme qui a duré plus de deux mois. Dans ce contexte le MASI a perdu 1,5% de sa valeur dans des volumes peu significatifs.

En effet, durant cette phase le volume moyen quotidien du flux des échanges s’est établit à 280MDh contre une moyenne annuelle de 403MDh, reflétant ainsi clairement la passivité des investisseurs.

Phase 5 : phase d’accélération haussière (06 octobre – fin 2010)Enfin, durant les trois derniers mois de l’année le marché a rebondi enregistrant une progression de 8,7%. Ce changement de tendance attendu depuis plusieurs mois a été influencé par plusieurs événements, interprétés de manière positive par le marché, notamment : des résultats semestriels globalement satisfaisants, le report de l’opération de cession des 8% du capital de Maroc Telecom qui a mis fin aux pressions vendeuses sur le marché et enfin, l’opération de fusion entre la BCP et la BPR de Casablanca induisant à un intérêt prononcé des investisseurs pour la valeur ainsi que pour le secteur bancaire dans sa globalité.

Afrique : évolution et principles tendancesL’année 2009 a été marquée par un ralentissement de l’activité bancaire africaine. Les performances ont été globalement en baisse pour la majorité des grands acteurs bancaires du continent en raison du ralentissement de la croissance économique dans la plupart de ses pays. Différentes actions ont été entreprises par les banques Centrales pour favoriser la reprise de l’activité économique.

Baisse des taux directeurs des banques centrales en 2009 Le 16 juin 2009, la BCEAO baisse ses taux directeurs. Le taux de pensions passe de 4,75% à 4,25%, le taux d’escompte à 6,25% contre 6,75% en 2008 pour toute la zone UEMOA, et le coefficient de réserves obligatoires applicable aux établissements de crédits passe de 15% à 9% au Bénin, de 9% à 7% au Mali, Nigéria et Sénégal.

Le 2 juillet 2009, la BEAC baisse également ses taux directeurs. Les taux d’intérêts des appels d’offres et les taux des avances aux trésors à l’intérieur des plafonds statutaires passent à 4,25% contre 4,5% en Mars 2009 ; les taux d’intérêts des prises en pension passent à 6% contre 6,25% en 2008

En 2010, maintien du niveau des taux Depuis le début de l’année 2010, la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest a décidé de maintenir les taux directeurs au même niveau qu’en 2009 : « Dans un contexte marqué par la poursuite du ralentissement du rythme d’expansion des crédits à l’économie et par la faiblesse des perspectives de croissance économique dans ses pays membres en 2010,elle a décidé de maintenir ses taux directeurs à leurs niveaux, soit 4,25% pour le taux de pension,3,25% pour le taux minimum de soumission aux appels d’offres et 6,25% pour le taux d’escompte »

Résultats de l’activite du secteur bancaire

Tunisie :Les dépôts de la place bancaire tunisienne devraient clôturer l’année 2010 avec un encours de 213 milliards de dirhams, en amélioration de 16% comparativement à l’année précédente. Pour leur part, les crédits s’apprécieraient de 11% à 186 milliards de dirhams.

BCEAO : Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest BEAC : Banque des Etats de l’Afrique centrale

Exercice 2010

Rapport de gestion 10

UEMOA :Au terme de l’année 2010, les ressources clientèle de la zone UEMOA devraient enregistrer une bonne performance. Les dépôts du Sénégal croîtront de 12% à 38 milliards de dirhams, ceux de la côte d’ivoire et du Mali augmenteront respectivement de 16% à 46 milliards de dirhams et de 14% à 23 milliards de dirhams.

Pour leur part, les emplois de la zone UEMOA amélioreraient leurs encours en 2010 pour se situer autour de 29 milliards de dirhams (+10% vs 2009) pour le Sénégal, de 35 milliards de dirhams (+8% vs 2009) pour la Côte d’Ivoire et de 15 milliards de dirhams (+10% vs 2009) pour le Mali.

CEMAC :Sur la région CEMAC, Attijariwafa bank est présente dans le Gabon et le Congo. Sur leur marché bancaire, les ressources clientèles devraient s’améliorer, à fin décembre 2010, de 10% à 19 milliards de dirhams pour le Gabon et de 20% à 13 milliards de dirhams pour le Congo.

Du côté des emplois, le Gabon distribuerait 13 milliards de dirhams de crédits (+10% vs 2009) et le Congo devrait octroyer près de 5 milliards de dirhams de crédits (+30% vs 2009).

Analyse de l’activité et des résultats d’Attijariwafa bankActivité (activité maroc) :

Ressources clientèleA fin décembre 2010, les dépôts de la clientèle d’Attijariwafa bank totalisent 157,1 milliards de dirhams, en légère amélioration de 1,8% par rapport à fin décembre 2009. Cette situation recouvre une hausse de 7,7% à 98,33 milliards de dirhams des ressources non rémunérées et un recul de 6,7% à 58,71 milliards de dirhams des dépôts rémunérés. Attijariwafa bank s’octroie une part de marché de 25,7%.

Les ressources non rémunérées représentent, à fin décembre 2010, 62,6% des dépôts clientèle. Ces dépôts recouvrent une amélioration de 5,9% à 67,36 milliards de dirhams des comptes chèques et une augmentation de 12,0% à 23,22 milliards de dirhams des comptes courants créditeurs. En termes de ressources non rémunérées, la banque s’attribue une part de marché de 28,2%.

Pour leur part, les ressources rémunérées représentent 37,4% du total des dépôts. Leur évolution découle d’une baisse de 11,9% à 39,75 milliards de dirhams des dépôts à terme et d’une hausse de 6,6% à 18,96 milliards de dirhams des comptes d’épargne. La part de marché d’Attijariwafa bank s’établit ainsi dans les ressources rémunérées à 21,7%.

Crédits par décaissementReprésentant 26,2% des crédits à l’économie du système bancaire, les crédits par décaissement d’Attijariwafa bank marquent, au titre de l’année 2010, une hausse de 10,1% à 158,88 milliards de dirhams par rapport à fin décembre 2009.

La progression des créances s’explique essentiellement par :• l’accroissement de 25,1% à 43,03 milliards de dirhams des

crédits à l’équipement;• la hausse de 12,1% à 45,07 milliards de dirhams des crédits

immobiliers ;• et, l’amélioration de 6,5% à 46,87 milliards de dirhams des

crédits de trésorerie et à la consommation.De leur côté, les créances en souffrance s’établissant à 5,07 milliards de dirhams. Les provisions pour créances en souffrance se fixent à 4,06 milliards de dirhams, soit un taux de couverture de 80,1%.

Le taux de contentialité, s’établit à 3,25% et le coût du risque s’établit à 0,45%.

Pour leurs parts, les crédits sains d’Attijariwafa bank s’améliorent de 10,1% à 153,81 milliards de dirhams et accaparent 26,7% de part de marché.

Engagements par signatureÀ l’issue de l’année 2010, les engagements par signature augmentent de 3,9%, s’établissant à 43,36 milliards de dirhams. La part de marché de cette activité se fixe à 26,0%.

RÉSULTATS SOCIAUX AU 31 DECEMBRE 2010 :

Produit net bancaireÀ l’issue de l’année 2010, le Produit Net Bancaire (PNB) a totalisé 8,24 milliards de dirhams au lieu de 7,05 milliards de dirhams au 31 décembre 2009, marquant un accroissement de 16,8% (+1,19 milliards de Dhs). Cette évolution est principalement due à l’augmentation de 17,7% à 5,82 milliards de dirhams de la marge d’intérêt et de l’amélioration de 51,8% à 855 millions de dirhams de divers autres produits bancaires.

Décembre 2010

part/pNBDécembre

2009part/pNB

VariationsMDhs %

Marge d’intérêt 5 821 70,7% 4 944 70,1% 877 17,7%

Résultat des opérations de crédit-bailet de location

18 0,2% 14 0,2% 4 26,6%

Marge sur commissions 1 074 13,0% 999 14,2% 75 7,5%

Résultat des opérations de marché 1 147 13,9% 1 126 16,0% 21 1,8%

Divers autres produits bancaires 855 10,4% 563 8,0% 292 51,8%

Divers autres charges bancaires 677 8,2% 596 8,5% 81 13,5%

Produit net bancaire 8 238 100,0% 7 051 100,0% 1 188 16,8%

La structure du produit net bancaire se décompose comme suit :

83

Ra

pp

oR

t D

E G

ES

tIo

N

2010

Marge d’intérêt

Représentant 71% du PNB, la marge d’intérêt s’accroît de 17,7% s’établissant à 5,82 milliards de dirhams. Cette évolution découle essentiellement de la hausse de 11,6 milliards de dirhams (+8,3%) de l’encours moyen des crédits par décaissement et à la hausse de 16 points de base du taux de rendement qui a eu un effet de 224 millions de dirhams. La marge d’intérêt peut être ventilée comme suit :

• les intérêts et produits assimilés augmentent de 8,6% à 9,19 milliards de dirhams, suite à la hausse de 12,6% (+851 millions de dirhams) à 7,62 milliards de dirhams des intérêts et produits assimilés sur opérations sur la clientèle qui a neutralisé l’effet de la baisse de 4,2% (+50 millions de dirhams) à 1,15 milliards de dirhams des intérêts et produits assimilés sur opérations avec les établissements de crédit

• les intérêts et charges assimilés reculent de 4,3% à 3,37 milliards de dirhams. Cette baisse est consécutive à la baisse de 10,4% (+283 millions dirhams) à 2,43 milliards de dirhams des intérêts et charges assimilés sur opérations sur la clientèle. Pour leur part, les intérêts et charges assimilés sur opérations sur les établissements de crédit marquent un accroissement de 12,2% (+81 millions de dirhams) se fixant à 739,08 millions de dirhams.

Résultat des opérations de crédit-bail et de location

Au terme de l’année 2010, le résultat des opérations de crédit-bail et de location totalise 18,0 millions de dirhams, marquant un accroissement de 26,6% comparativement à fin décembre 2009.

Marge sur commissions

La marge sur commissions enregistre une progression de 7,5% (+75 millions de dirhams) pour s’établir, à fin décembre 2010, à 1,07 milliards de dirhams. Cette évolution est essentiellement due à l’extension du réseau et à la commercialisation de nouveaux produits et services destinés à la clientèle.

Résultat des opérations de marché Le résultat des opérations de marché totalise 1,15 milliards de dirhams au lieu de 1,13 milliards de dirhams en 2009, soit une hausse de 1,8%. Cette variation recouvre (i) un accroissement de 16,3% à 162,20 millions de dirhams du résultat sur les opérations sur produits dérivés ; (ii) une augmentation de 2,1% à 513,6 millions de dirhams du résultat des opérations de change ; et (iii) le recul de 3,3% à 429,2 millions de dirhams du résultat des opérations sur titre de transaction.

Divers autres produits bancaires Les autres produits bancaires se renforcent de 51,8% se fixant à 855,5 millions de dirhams. Cet accroissement est essentiellement attribuable à la hausse de 52,8% à 840,6 millions de dirhams des dividendes perçues suite à la bonne performance des filiales du Groupe.

Diverses autres charges bancaires À fin décembre 2010, les autres charges bancaires augmentent de 13,5% à 677,0 millions de dirhams principalement en raison de la hausse de 49,3% des commissions versées à Wafa Immobilier, à Wafa Salaf suite à l’augmentation des crédits immobiliers et des crédits à la consommation.

Charges générales d’exploitationEn 2010, Attijariwafa bank poursuit sa politique de rationalisation des coûts, axe stratégique de la vision 2012, et parvient à contenir la hausse des frais généraux ; et ce malgré la croissance organique soutenue de la banque. En effet, les charges générales d’exploitation enregistrent, à fin décembre 2010, une augmentation de 8,1% s’établissant à 3,11 milliards de dirhams. Cette variation est principalement due à la hausse de 9,4% à 1,3 milliards de dirhams des charges externes et à l’appréciation de 7,0% à 1,37 milliards de dirhams des charges de personnel.

Le coefficient d’exploitation ressort à 37,8% en 2010 au lieu de 40,9% à fin décembre 2009, réalisant une amélioration de 3,1 points.

Décembre2010

Décembre2009

VariationsMDhs %

frais généraux 2 679 2 476 202 8,2%

Charges du personnel 1 378 1 287 91 7,0%

Charges d’exploitation 1 301 1 189 112 9,4%

Redevances crédit-bail immobilier 11 12 0,33 2,8%

dotations aux amortissements d’exploitation 423 393 30 7,7%

Charges sur exercices antérieurs 101 - 101 NS

Autres charges générales d'exploitation - - - -

charges générales d’exploitation 3 114 2 881 233 8,1%

Résultat brut d’exploitation

Le résultat brut d’exploitation s’est apprécié de 7,0% passant de 4,83 milliards de dirhams en 2009 à 5,16 milliards de dirhams en 2010. Cette amélioration résulte essentiellement de :

• l’accroissement de 1,19 milliards de dirhams du PNB ;

• le recul de 596,1 millions de dirhams du résultat des opérations sur immobilisations financières suite à la comptabilisation en 2009 de la plus-value réalisée sur wafa salaf ;

• Et, la hausse de 232,8 millions de dirhams des charges générales d’exploitation.

Résultat courantLe résultat courant totalise, à fin décembre 2010, 4,35 milliards

de dirhams au lieu de 4,29 milliards de dirhams une année auparavant, marquant une amélioration de 1,5%.

Les dotations aux provisions nettes des reprises se sont élevées à 697,1 millions de dirhams, en hausse de 328,3 millions de dirhams par rapport à l’année 2009. Cette hausse découle principalement de :

• une dotation brute globale de 1 319 millions de dirhams en 2010 au lieu de 1 284 millions de dirhams en 2009 ;

• et, une reprise de provisions globale de 523,75 millions de dirhams en 2010 contre 757,77 millions de dirhams en 2009.

Le taux de couverture des créances en souffrance par les provisions s’établit à 80,1% en 2010.

Exercice 2010

Rapport de gestion 10

Résultat net

Au final, le résultat net ressort, à l’issue de l’année 2010, à 3,0 milliards de dirhams au lieu de 2,80 milliards de dirhams en 2009, marquant une hausse de 7,5%. Hors plus-value de Wafa salaf, le résultat net s’accroît de 24,8%.

Fonds propres

Les fonds propres relatifs à l’exercice 2010, hors résultat net, se sont établis à 16,83 milliards de dirhams au lieu de 15,19 milliards de dirhams en 2009, soit une hausse de 10,8%.

Total bilan

À fin décembre 2010, le total bilan a totalisé 227,46 milliards de dirhams contre 225,87 milliards de dirhams en 2009, soit une hausse de 0,7%.

Affectation du résultatrésultat net de l’exercice 3 006 525 205,78Mise en réserve légale -Mise en réserve d’investissement -Report des exercices précédents 6 323 802,09Bénéfice distribuable 3 012 849 007,87répartitionDividende statuaire 115 797 576,00Somme nécessaire pour porter le dividende par action à 8 Dh 1 428 170 104,00

soit un total de distribution de 1 543 967 680,00mise en réserves extraordinaire 1 462 000 000,00report à nouveau 6 881 327,87

Perspectives 2011Dans un contexte perturbé par la crise financière international, le Groupe Attijariwafa bank enregistre des performances remarquables au cours de l’année 2010.

À travers ses réalisations, le Groupe consolide sa position en tant que leader incontesté en terme de collecte de l’épargne, de distribution de crédits et de distribution de services financiers dans les régions où il opère.

Ces performances sont à mettre à l’actif d’une forte dynamique commerciale, d’un renforcement du pilotage des risques et de la rentabilité et de la poursuite du développement à l’international.

Au Maroc, l’année 2010 a été caractérisée par une forte progression de l’activité de la banque et de ses filiales spécialisées et ce grâce aux efforts déployés dans le cadre de la stratégie d’innovation et de développement du réseau et dans la capture des synergies croissantes intragroupes.

Dans cette même lignée, une véritable dynamique de transformation a été engagée avec le déploiement de plusieurs projets d’envergure. Ces investissements visent à améliorer l’efficacité opérationnelle, à s’aligner avec les évolutions réglementaires, à renforcer la maîtrise des risques et à accompagner le développement du groupe.

À l’international, Attijariwafa bank a poursuivi sa stratégie de développement, notamment à travers le lancement des projets d’intégration des quatre filiales récemment acquises (Société Ivoirienne de Banque, Crédit du Sénégal, Union Gabonaise

de Banque et Crédit du Congo) et la prise de contrôle de BNP Paribas - Mauritanie. D’autres actions ont été mises en œuvre afin d’optimiser les synergies entre le Groupe et ses plateformes en Europe, au Moyen Orient et en Afrique Subsaharienne.

Engagé depuis l’année 2008 dans son plan stratégique « Attijariwafa 2012 », le Groupe poursuit ses axes de développement contribuant ainsi à la consolidation de son leadership au Maroc et dans les zones ou il est opère et à l’accélération de son développement régional.

Ces axes s’articulent comme suit : (i) l’élargissement de sa base clients et produits ; (ii) le développement de la politique de proximité avec l’extension du réseau ; (iii) la maîtrise des charges d’exploitation ; (vi) le pilotage des risques et de la rentabilité et (v) le développement à l’international.

Activité et résultats des filiales para bancaires et des filiales de la banque d’affairesFILIALES PARA BANCAIRES

WafasalafAu courant de l’année 2010, le marché des crédits à la consommation a évolué dans un environnement marqué par l’entrée en vigueur de plusieurs réformes relatives notamment au risque de l’activité, à la protection du consommateur et au règlement à l’amiable via le médiateur de l’APSF (Association Professionnel des Sociétés de Financement).

Au niveau activité, les encours de financement des ventes automobiles du marché a reculé de -4,3% à fin 2010, le marché du véhicule neuf clôturant l’année 2010 avec une régression de 5,9%.

Le marché de financement de l’équipement des ménages a enregistré, quant à lui, une forte baisse (-27,8%) des encours, à fin 2010, défavorisé notamment par le secteur des distributeurs généralistes.

Dans ce sillage, Wafa salaf a réalisé une production globale de 8,96 milliards de dirhams, en hausse de 9,2% comparativement à l’année 2009. Cette évolution a tiré profit de l’accroissement de 23,4% à 4,40 milliards de la production gérée. Pour sa part, l’encours global a progressé de 10,3% s’établissant à 19,12 milliards de dirhams faisant suite à la hausse respective de 29,9% à 7,04 milliards de dirhams de l’encours géré et l’amélioration de 3,4% à 12,08 milliards de dirhams de l’encours porté.

En termes de développement commercial, Wafasalaf a poursuivi ses actions à travers le lancement de campagnes publicitaires et le développement et la diversification de ses offres de produits et de services. L’objectif étant de maintenir sa position de leader en termes d’innovation produits et de stimuler son activité commerciale.

Wafasalaf a consolidé son leadership dans le crédit à la consommation avec une part de marché à fin 2010, en production de 29,8% (contre 28,9% en 2009) et en encours de 29,4%.

85

Ra

pp

oR

t D

E G

ES

tIo

N

2010

Faisant de la proximité géographique avec ses clients une de ses priorités, Wafasalaf a poursuivi son plan de développement d’agences. L’année 2010 a vu l’ouverture de 3 nouvelles agences : Rabat Hassan II, Mohamed V et Larache, portant son réseau à 41 agences dont 15 dédiées au financement automobiles et d’équipement de la maison.

Côté résultats, le produit net bancaire s’est accru de 10,9% s’établissant à 1 013,4 millions de dirhams. Pour sa part, le résultat brut d’exploitation s’est fixé à 727,69 millions de dirhams en appréciation de 12,9% comparativement à l’année précédente. Le coefficient d’exploitation s’est établi à 28,2% en 2010 au lieu de 29,5% en 2009. Au final, le résultat net ressort à 334,8 millions de dirhams, en progression de 11,1%.

Wafa ImmobilierLe marché de l’immobilier évolue favorablement en 2010, soutenu principalement par le bon comportement du marché moyen standing et de celui du logement social. Ce dernier profite de la forte implication de l’Etat sur ce segment notamment à travers des incitations fiscales.

Dans cet environnement, Wafa Immobilier a renforcé son positionnement de leader du financement du crédit logement et de la promotion immobilière. Profitant notamment des synergies avec le Groupe Attijariwafa bank et de ses orientations stratégiques, sa part de marché s’établit, à fin décembre 2010, à 23,74%, en progression de 67 points de base et un taux de captation de 30%.

La filiale immobilière a totalisé, à fin 2010, 100 000 dossiers de crédits débloqués. L’encours acquéreur a évolué de l’ordre de 16% passant de 25,1 milliards de dirhams fin 2009 à 29,1 milliards de dirhams au 31 décembre 2010. Pour sa part, l’encours de la promotion immobilière a progressé de 19% à 4,47 milliards de dirhams.

L’année 2010 a été caractérisée par la construction du nouveau siège de Wafa Immobilier et la signature de nombreuses conventions avec d’importants groupes privés et publics.

Par ailleurs, Wafa Immobilier a renforcé ses relations privilégiées avec ses partenaires à travers une présence soutenue aux différents salons immobiliers au Maroc et à l’Étranger, des sponsorings d’évènements sportifs culturels ou sociaux, ainsi que par de multiples journées débat médiatisées en coordination avec les grands opérateurs du marché immobilier au Maroc.

En termes de résultats, le produit net bancaire s’est établi à 204,5 millions de dirhams marquant ainsi une hausse de 7%. Pour sa part, le résultat brut d’exploitation s’élève à 90,4 millions de dirhams marquant une hausse de 8% par rapport à l’année 2009. Il en découle un résultat financier net de 53,4 millions de dirhams en 2010 en progression de 11% par rapport à fin 2009.

WafabailDans un contexte marqué par le ralentissement du marché du crédit bail, la production globale du secteur s’est délestée, à fin septembre 2010, de 5,3% passant de 10,1 milliards de dirhams à 9,6 milliards de dirhams.

La réalisation en fin d'année, de quelques opérations exceptionnelles de montants importants, a permis toutefois, de renverser la tendance et de clôturer l'année par une légère amélioration sectorielle de 1,1%, pour une production totale de 14,3 milliards de dirhams.

Wafabail a évolué favorablement profitant de son expertise métier et des synergies renforcée avec le réseau d’Attijariwafa bank. Sa production annuelle a augmenté de 2,7% à 3,6 milliards de dirhams notamment suite à un meilleur positionnement sur le segment de la grande entreprise et à la réalisation d’opérations phares auprès de grandes entreprises de la Place. Sa part de marché s'est établie à 25,3% à fin 2010 contre 24,9% à fin 2009.

L’encours financier de la filiale à fin 2010 a affiché une progression significative de 11,9% par rapport à l’exercice précédent pour se hisser à 9,2 milliards de dirhams.

Au niveau rentabilité, Wafabail a réalisé un produit net bancaire de 265,8 millions de dirhams, en amélioration de 1,8% par rapport à 2009. Le coefficient d’exploitation reste maîtrisé à 23,4%. Le résultat brut d’exploitation s’établit pour sa part à 204,4 millions de dirhams. Le résultat financier net s’est établi, pour sa part, à 93,2 millions de dirhams.

Une optimisation continue de la ligne métier

Pour la filiale leasing du Groupe Attijariwafa bank, l’année 2010 a été marquée par la mise en œuvre d’un nombre important de projets visant :

• la recherche de nouveaux relais de croissance avec la mise en place d’un plan stratégique triennal ;

• l’optimisation des coûts notamment de refinancement avec le lancement d’un programme de Bons de Société de Financement (BSF) de 2 milliards de dirhams dont 1,1 milliards de dirhams levés en 2010 ;

• une meilleure maîtrise des risques avec le déploiement d’un dispositif de contrôle interne s’inscrivant dans une démarche d’amélioration pérenne ;

• l’amélioration significative du taux de recouvrement qui atteint désormais un taux de 90% pour les impayés frais et ce, grâce à l’intensification des actions de recouvrement et l’adoption d’une approche plus agressive menée sur 2 fronts : le débiteur et la banque domiciliatrice ;

• une meilleure efficacité opérationnelle avec des projets de transformation du système d'information métier et comptable.

• L'alignement aux contraintes réglementaires avec la déploiement du crédit bureau et la qualification de la base clientèle non domiciliée.

Attijari Factoring MarocAu courant de l’année 2010, le marché du factoring a connu une évolution qui devrait se situer autour de 14% soit un niveau nettement inférieur à la progression moyenne connue sur les 10 dernières années (soit 18%). Ce ralentissement reflète à la fois les difficultés connues par certains secteurs traditionnellement utilisateurs du factoring comme le textile, le BTP et le transport, ainsi qu’une nette remontée du risque au premier semestre 2010 qui a touché les principaux acteurs de la place.

À l’instar des 3 derniers exercices, la production d’Attijari Factoring a réalisé une progression de 18% qui reste largement supérieure à la performance moyenne du secteur.

Par compartiment l’évolution reste contrastée :

• L’activité domestique a enregistré une très bonne performance. Sa production a marqué un bond de 28% passant de 3 158 millions de dirhams à 4 029 millions de dirhams. Cette progression due à une bonne diversification sectorielle et une bonne optimisation des contrats existants.

Exercice 2010

Rapport de gestion 10

• Le segment export a, quant à lui, clôturé l’année avec une amélioration de 9% de sa production et ce malgré une baisse significative de la demande des principaux donneurs d’ordres étrangers (impactés par la crise mondiale) et une forte détérioration du risque des acheteurs étrangers.

• En revanche, la production de l’activité import a reculé de 33%. Cette baisse reste tributaire des opérations proposées par nos correspondants étrangers et de la qualité du risque des opérations.

À fin 2010, la part du marché d’Attijari Factoring Maroc devrait s’améliorer pour s’établir 41% au lieu de 39% en 2009 et de 36% en 2008.

Les encours de financement et de factures ont connu des progressions respectives de 10% et de 14%.

Pour les indicateurs du résultat, le PNB s’est amélioré de 10% à 41,4 millions de dirhams grâce essentiellement au bon comportement des commissions. Les charges générales d’exploitation ont été contenues à 8,4 millions de dirhams. Il en découle un résultat brut d’exploitation de 33,8 millions de dirhams en appréciation de 13% par rapport à l’année 2009.

En définitive, le résultat financier net ressort à 19,4 millions de dirhams en accroissement de 13%.

Wafa LLD Le marché de la location en longue durée a connu en 2010 une stagnation, pour un parc global de 20 000 véhicules. L’année a été également caractérisée par la revue à la hausse de la tarification et par la mise en place des dispositions liées au nouveau code de la route.

Dans ce contexte, Wafa LLD a totalisé un parc géré de 4 099 véhicules (1 054 nouveaux véhicules mis en route et cession de1 016 véhicules). Sa part de marché estimée s’est ainsi élevée à plus de 20%.

Côté résultats, la filiale LLD a clôturé l’année 2010 avec un chiffre d’affaires de 165,4 millions de dirhams. Le résultat net ressort à 7,1 millions de dirhams.

WafacashAu cours de l’année 2010, Wafacash a évolué dans un contexte marqué par les retombées de la crise international, qui ont eu un impact quoique limité sur l’économie nationale. Pour sa part, le marché marocain a été caractérisé par l’arrivée de nouveaux entrants et l’avènement de produits concurrents.

L’année 2010 fut marquée par plusieurs évènements, à savoir :

• la signature du contrat de non exclusivité avec Western Union ;

• le lancement de l’activité MoneyGram au niveau de son réseau à partir de février 2010 ;

• le lancement du Cash Express au niveau du réseau d’Attijariwafa bank à partir de février 2010 ;

• l’équipement de l’offre Hissab Bikhir par le lancement de la Carte Bikhir en Juillet 2010 ;

• L’acquisition du réseau «Cash Com» avec 61 agences et l’ouverture de 56 nouvelles agences.

Le volume global des flux traités par Wafacash a atteint 22,7 milliards de dirhams en 2010, en accroissement de 29% par rapport à 2009. Les transactions globales se sont établies, pour leur part, à près de 8 millions de transactions, en hausse de 31% par rapport à l’année précédente.

Les évolutions enregistrées, par type de produit, ressortent comme suit :

• le transfert international s’est apprécie de 5,5% en nombre de transactions et de 5,7% en volume ;

• le transfert national a augmenté de 37% en nombre de transactions et de 36% en volume

• et, le change Manuel s’est amélioré de 16% en nombre de transactions

Au niveau résultats, le produit net bancaire ressort à 163 millions de dirhams, en quasi-stagnation par rapport à 2009, et ce, en relation avec l’évolution défavorable des commissions perçues sur l’activité Western Union et à la régression des gains de change suite à la dégradation du billet vert.

Toutefois, l’évolution maitrisée des frais généraux (-13% par rapport à 2009), a permis à Wafacash de dégager un résultat brut d’exploitation de 74,2 millions de dirhams, en amélioration de 15,2% par rapport à fin décembre 2009 et ce, en dépit d’un important programme d’investissement.

Le résultat net, s’établit ainsi, à 43,75 millions de dirhams contre 43,01 millions de dirhams en 2009, soit une progression de +2%.

En termes de perspectives, Wafacash ambitionne d’adopter une stratégie agressive orientée croissance et création de valeur et fondée sur la spécialisation, la diversification et la différenciation.

Restructuration et Capital Investissement : Attijari investAvec plus de 4 milliards de dirhams levés auprès d’investisseurs marocaines et étrangers de premier rang et une dizaine de fonds d’investissement sous gestion directe ou indirecte, Attijari Invest se positionne parmi les leaders du Capital Investissement au Maroc.

L’année 2010 a été principalement marquée par :

• la réorganisation des métiers d’Attijari Invest autour de trois pôles d’activités : Private Equity, Real Estate et Infrastructure ;

• la redynamisation du fonds agricole Agram Invest dont la période d’investissement était arrivée à échéance en 2009. Le fonds a pu être ainsi reconduit avec une nouvelle configuration du tour de table jumelée d’une gestion exclusive par Attijari Invest. Les investissements d’Agram Invest permettront d’accompagner les entreprises agro-alimentaires et agro-industrielles dans le cadre de la mise en œuvre des chantiers du Plan Maroc Vert ;

87

Ra

pp

oR

t D

E G

ES

tIo

N

2010

• l’attribution à Attijari Invest, dans le cadre d’un Appel à Manifestation d’Intérêt lancé par la Cassie Centrale de Garantie à l’initiative du Ministère de l’Industrie, du Commerce et des Nouvelles Technologies (MICNT), du mandat de gestion de l’un des deux fonds publics privés destinés au financement des PME marocaines, fonds doté d’une enveloppe cible de 500 millions de dirhams.

• la structuration de deux nouveaux fonds d’investissement dans le cadre de la stratégie d’accompagnement des plans sectoriels nationaux :

- créé à l’initiative du MICNT, « Maroc Numeric Fund » s’inscrit dans la logique du plan « Maroc Numeric 2013 ». Le fonds s’assigne pour objet d’accompagner, dans leur phase d’amorçage, de création ou de post-création, toute société opérant dans les Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication (NTIC). « Maroc Numeric Fund », dont Attijari Invest est un partenaire actif dans toutes ses instances de gouvernance, est doté d’une enveloppe globale de 100 millions de dirhams ;

- la « Foncière Emergence » est un fonds d’investissement doté de 1,05 milliard de dirhams et dédié à l’acquisition et/ou le développement d’actifs immobiliers industriels, logistiques ou de bureau. Les actifs de la Foncière seront principalement localisés dans des Plateformes Industrielles Intégrées (P2I) telles que définies par le Pacte National pour l’Emergence Industrielle (PNEI).

Attijari Invest dispose ainsi d’une offre très diversifiée et adaptée à tous les cycles de vie de l’entreprise marocaine. Ceci est aussi valable en termes de secteur d’activité, de stades d’intervention que de montants d’investissement.

FILIALES DE LA BANQUE D’AFFAIRES

Corporate Finance : Attijari Finances CorpAu cours de l’exercice 2010, la filiale banque d’affaires du Groupe Attijariwafa bank a poursuivi son leadership en matière de conseil en fusion-acquisition, en concrétisant les opérations stratégiques suivantes :

• conseil de la société Hightech Payment systems (HPS) dans le cadre de l’acquisition de la société AcpQualife ;

• conseil de la société wafacash dans le cadre de l’acquisition de l’activité ‘Cash’ de la société Ténor Distrib ;

• conseil du Groupe attijariwafa bank dans le cadre de l’acquisition par les groupes Attijariwafa bank et Banque Populaire de 80% du capital de bnP Paribas mauritanie ;

• conseil de la société sntl dans le cadre de la création d’une Joint-Venture entre sntl et damco (filiale de Maersk).

Sur le volet des opérations de marché, Attijari Finances Corp., au titre de l’exercice 2010, a réinvesti en force le marché actions (Equity Capital Market) et préservé sa forte présence sur le marché de la dette privée (Debt Capital Market) en dénouant les opérations suivantes :

• conseil de la société tunisienne Ennakl automobiles dans le cadre de sa double cotation à la Bourse des Valeurs Mobilières de Tunis et à la Bourse de Casablanca pour un montant global de 771 millions de dirhams ;

• conseil de la société cnia saada dans le cadre de son introduction à la Bourse de Casablanca pour un montant de 645 millions de dirhams ;

• conseil de la société douja Promotion Groupe addoha dans le cadre de son augmentation de capital en numéraire d’un montant de 3,0 milliards de dirhams ;

• conseil de la société alliances développement immobilier (adi) dans le cadre de son programme de rachat d’actions d’un montant de 605 millions de dirhams ;

• conseil de la société Hightech Payment systems (HPS) dans le cadre d’une augmentation de capital réservée d’un montant de 37 millions de dirhams ;

• conseil de la société alliances développement immobilier (adi) dans le cadre de son émission d’obligations ordinaires et convertibles en actions d’un montant de 1 milliard dirhams ;

• conseil de la société autoroutes du maroc dans le cadre de l’émission de deux emprunts obligataires d’un montant de 3,0 milliards de dirhams ;

• conseil du Groupe attijariwafa bank dans le cadre de l’émission d’un emprunt obligataire subordonné de 1,2 milliard de dirhams ;

• conseil de la société wafabail dans le cadre de l’émission d’un programme de Bons de Société de Financement d’un montant de 2,0 milliards de dirhams ;

• conseil de la société douja Promotion Groupe addoha dans le cadre de l’émission d’un emprunt obligataire d’un montant de 2,0 Milliards de Dirhams ;

En terme de réalisations, le chiffre d’affaires de Attijari Finances Corp. s’établit, à fin décembre 2010, à 56 millions de dirhams contre 51,3 millions de dirhams en 2009.

Au titre de l’exercice 2010, les charges générales d’exploitation s’établissent à 44,2 millions de dirhams en hausse de 32% par rapport à l’exercice précédent.

Le résultat d’exploitation s’élève à 12,6 millions de dirhams, en repli de 33% par rapport à l’exercice antérieur.

À fin décembre 2010, le résultat courant s’établit à 43,5 millions de dirhams en hausse de 10% par rapport à 2009. Il en découle un résultat net, à fin 2010, de 39,7 millions de dirhams contre 33,3 millions de dirhams en 2009, hissé par une croissance de 19% sur l’exercice.

Réalisations obtenues (en kdh)

2009 2010 Evol.

chiffre d'affaires 51 335 55 983 9%

Total Produits d’Exploitation

52 413 56 812 8%

Total Charges d’Exploitation

33 603 44 202 32%

résultat d’Exploitation

18 810 12 610 -33%

Résultat financier 20 873 30 923 48%

Résultat courant 39 683 43 532 10%

résultat net 33 333 39 676 19%

Exercice 2010

Rapport de gestion 10

Intermédiation boursière : Attijari Intermédiation Après un recul de 4,9% en 2009, la Bourse de Casablanca réalise de bonnes performances en 2010. Le MASI s’accroît de 21,1% à 12.655,20 points. Ces gains sont dues à la bonne tenue, en terme fondamental, des principales valeurs cotées et notamment les valeurs des secteurs des Mines, de la Banque et du BTP, mais aussi au regain d’intérêt des principaux investisseurs au marché marocain.

L’année 2010 a également été caractérisée par le retrait en bourse des titres ONA/SN suite à la fusion des deux entités avec comme objectif la cession à terme d’une partie du flottant de certaines filiales matures cotées en bourse. Cette opération de taille importante, a contribué de manière significative dans la performance boursière 2010 à travers les prix accordés dans le cadre de l’Offre Publique de Retrait et plus encore dans l’activité du marché en terme de volume.

Sur ce volet, la bourse a traité un volume d’affaires de 238,7 milliards de dirhams en hausse de 65,3% par rapport à fin décembre 2009. Par compartiment, le Marché Actions totalise des transactions de l’ordre de 163,4 milliards de dirhams en hausse de 47,6% par rapport à l’année dernière et dont 63,6% traités sur le Marché Central. Sur ce dernier compartiment, les principales transactions concernent les titres suivants :

Principales transaction des Marché Central

Attijari Intermédiation conforte son leadership avec une part de marché de 28,4% pour un volume global de titres de 67,7 milliards de dirhams.

Sur le Marché Central, Attijari Intermédiation a été plus performante que le marché puisque ses volumes se sont accrus de 55,0% contre 44,6% pour la Bourse de Casablanca. La part de marché ainsi dégagée est de 29,0%.

Volumes et part de marchés (en millions de dirhams)

marchéattijari

intermédiationPart de

marché (%).

Marché Central 103 980 30 119 29,0Marché de Blocs 59 458 6 069 10,2Introduction 1 674 1 161 69,4total actions 165 112 37 349 22,6Autres 73 596 30 354 41,2

total 238 708 67 703 28,4

L’année boursière 2010 a été marquée par un redémarrage des opérations d’introductions en bourse avec notamment l’arrivée de ENNAKL AUTOMOBILES S.A et CNIA SAADA ASSURANCE à la cote de la bourse de Casablanca pour un montant global de 837,3 millions de dirhams.

En septembre 2010, le dépositaire central Maroclear a déployé sa nouvelle plateforme de dénouement achevant un projet de place de 2 ans. Ce nouveau système permet notamment un échange de flux automatisé entre les différent affiliés.

À la même période, la bourse de Casablanca a déployé sa nouvelle plateforme de cotation assurant la haute disponibilité (meilleure performance du système).

Le bon déroulement de l’activité boursière en 2010, a constitué une nouvelle étape de développement pour la société de bourse et une base de travail riche et diversifiée pour offrir aux différentes catégories de partenaires des choix d’investissements et de conseils les plus adaptés au contexte de l’année. Forte de l’expérience de ses ressources humaines et de l’étendu du périmètre Groupe, la société de bourse améliore cette année son positionnement commercial sur toutes les catégories de clientèle et notamment les institutionnels et maintient son rôle de principal acteur sur le marché actions marocain.

À l’international, et dans le sens de la stratégie de la maison mère, la société de bourse a contribué au développement de Attijari Intermédiation Tunisie qui fait partie, dorénavant, des principaux intervenants sur le marché Tunisien. Au Moyen Orient, Attijari Intermédiation continue de promouvoir de manière active le Marché Actions Marocain et ce en étroite collaboration avec le bureau de représentation de la Banque. Ce dernier, à travers ses actions transversales, a su tirer profit des différentes offres du Groupe pour développer une fine connaissance de la région.

Réalisations financières d’Attijari Intermédiation (en milliers de dirhams)

2009 2010Evolution

(%)

Chiffre d’affaires 76 739 102 617 33,7%

Charges d’exploitation 43 823 31 282 -28,6%

Résultat d’exploitation 32 916 72 044 118,8%

résultat net 25 225 54 703 116,8%

En 2010, Attijari Intermédiation a réalisé un chiffre d’affaires de 102,6 millions de dirhams en accroissement de 33,7% par rapport à 2009. Pour sa part, le résultat d’exploitation affiche une performance de 118,8% pour s’établir à 72,17 millions de dirhams. Au final, le résultat net a plus que doublé s’établissant à 54,7 millions de dirhams.

Intermédiation boursière : Wafa Bourse Spécialisée dans l’intermédiation boursière en ligne, Wafa Bourse a consolidé sa position sur ce marché en offrant de nouveaux services à ses clients. Elle a notamment été en 2010 la première société de bourse de la place à mettre en place la souscription en ligne aux introductions en bourse.

ATTIJARIWAFA BANK13%

ADDOHA11%

IAM11%

BCP5%

LAFARGE3%CNIA

3%ALLIANCES

2%BMCE2%

MANAGEM2%

CGI2%

AUTRES46%

89

Ra

pp

oR

t D

E G

ES

tIo

N

2010

Sur le marché de la bourse en ligne, la société détient 29,0% de part de marché en volume et 36,0% en nombre d’ordres exécutés. Elle affiche à fin 2010 un chiffre d’affaires de près de 6 millions de dirhams, en hausse de 15% par rapport à l’exercice précédent.

Parallèlement à ces évolutions, la filiale de bourse en ligne a œuvré durant cette année pour le déploiement d’une nouvelle plateforme technologique de bourse en ligne répondant davantage aux ambitions de développement du Groupe sur le marché des Particuliers. Cette nouvelle plateforme permettra notamment d’offrir, dès janvier 2011, une gamme complète de services et de produits d’épargne à destination de la clientèle du Groupe.

Gestion d’actifs : Wafa GestionDans un environnement de plus en plus concurrentiel, Wafa Gestion affiche, à fin 2010, une position de leader avec 63 009 millions de dirhams d'encours sous gestion et une part de marché de 28,01%.

Pour wafa gestion, l'année 2010 a été caractérisée par les éléments suivants :

• la consolidation de sa présence sur le segment institutionnel avec le démarrage d'un nouveau fonds actions dédié à la CIMR et la signature d'un nouveau mandat de gestion auprès de DAR AD-DAMANE pour la gestion d'un fonds dédié obligataire, tous deux suite à des appels d'offres ;

• l'élaboration du projet PEA en collaboration avec la Banque des particuliers et des professionnels avec deux fonds éligibles (Attijari Actions et Attijari Moucharaka) ;

• le lancement de la campagne de communication relative au lancement de la nouvelle gamme OPCVM grand public commercialisée dans le réseau Attijariwafa bank;

• l'organisation de la 11ème édition du séminaire institutionnel au profit des Trésoriers, DAF et DG des principaux clients Grandes Entreprises Institutionnelles sous le thème « marché monétaire et liquidité bancaire » ;

• et, le renouvellement de la notation Fitch Ratings M2 (mor).

En terme d'encours moyens, Wafa Gestion a clôturé l'exercice 2010 avec 60 165 millions de dirhams, soit une progression de 19,33% avec 9 747 millions de dirhams représentant plus de 50% de l'encours additionnel du marché sur l'année.

Ces réalisations ont permis à Wafa Gestion de dégager un chiffre d’affaires 2010 de 244,7 millio ns de dirhams en augmentation de 12,92%, un résultat brut d’exploitation de 91,7 millions de dirhams et un résultat net de 71,5 millions de dirhams en accroissement de 19%.

Wafa Assurance

Le secteur des assurances

L’année 2010 a été marquée par l’entrée en vigueur du nouveau code de la route qui s’inscrit dans la stratégie du gouvernement pour lutter contre les accidents de la circulation et améliorer la sécurité sur les routes. En soutien à l’entrée en vigueur de ce nouveau code, la Fédération Marocaine des Sociétés d’Assurance et de Réassurance (FMSAR) a lancé en octobre 2010 une campagne de communication.

Sur le plan réglementaire, un arrêté publié le 20 décembre 2010 est venu compléter et modifier le dispositif actuel du Code des Assurances. Ce nouvel arrêté introduit des aménagements relatifs notamment aux règles de dispersion des actifs affectés aux opérations d’assurance, et de représentation des réserves techniques.

L’activité de Wafa Assurance

Sur le marché de l’Automobile, Wafa Assurance a complété sa gamme de produits Automobile, en mettant à la disposition de la population des enseignants « Wafa oTo Taalim » et de la clientèle « privée » le pack « Wafa Premium ». En outre, la compagnie a lancé le produit « Tous Risques Iktissadia » qui permet aux automobilistes à faible pouvoir d’achat de disposer d’une assurance « tous risques » plafonnée.

Sur le plan commercial, Wafa Assurance a développé : (i) des partenariats avec les concessionnaires Automobile ; (ii) des conventions avec les établissements publics et les entreprises privées pour les besoins de leurs salariés ; et (iii) des synergies avec le Groupe, en particulier une offre adossée aux crédits Automobiles distribués par Wafa Salaf.

Parallèlement à ces réalisations commerciales, Wafa Assurance a renforcé son réseau en accueillant 40 nouveaux agents ayant réussi à l’examen professionnel des Intermédiaires de 2010 sur un total de 43 candidats présentés par la compagnie.

Ainsi, le réseau exclusif de Wafa Assurance est porté à fin 2010 à 155 agences. En outre, la compagnie collabore avec 144 courtiers dont 20 nouveaux partenariats mis en place au cours de l’exercice 2010.

Sur le marché de l’Entreprise, l’année 2010 a été marquée par une accélération du développement sur le marché de l’Entreprise, conformément aux objectifs fixés dans le plan stratégique 2012 de Wafa Assurance, à la faveur :

• d’un bon renouvellement 2010 avec un taux de captation important des affaires en renégociation lors du dernier trimestre 2009 ;

• de l’intégration réussie du portefeuille d’assurance du Groupe ONA, dont le transfert effectif vers Wafa Assurance est intervenu à compter du 1er janvier 2010 ;

• et de la conquête de nombreuses Grandes Entreprises de référence, en plus des entreprises comprises dans le portefeuille transféré par l’ONA.

En outre, Wafa Assurance a lancé une campagne de communication à destination des Institutionnels en accompagnement de son développement sur le marché de l’Entreprise.

Sur le marché « Vie », l’année 2010 a connu un second virage stratégique pour parachever le processus engagé en 2009. Celui-ci s’est traduit par une refonte de la gamme de produits Vie existants, qui a été complétée à cette occasion par de nouveaux produits.

Ainsi, Wafa Assurance dispose désormais d’une offre qui est mieux adaptée aux différents besoins de ses clients, et qui a gagné en simplicité et en lisibilité aussi bien pour le réseau de distribution que pour les clients.

Exercice 2010

Rapport de gestion 10

Par ailleurs, les contrats Wafa Assurance ont bénéficié au titre de l’exercice 2009 d’un rendement de 4,95% pour les produits Epargne et de 5,05% pour les produits Retraite. Cette différentiation a été marquée pour la première fois en 2010 afin de privilégier les produits d’assurance à long terme.

En termes de développement d’un nouveau métier, Attijariwafa bank, Wafa Assurance et Inter Mutuelles Assistance ont signé en novembre 2010 une convention de partenariat portant sur la création d’une société d’assistance au Maroc. Le dossier d’agrément est en cours d’instruction par la Direction des Assurances.

Ce partenariat s’inscrit au cœur de la stratégie des deux groupes visant à construire un groupe d’assistance régional africain, s’appuyant sur la capacité de distribution du Groupe Attijariwafa bank en Afrique et en Europe, ainsi que l’expertise et le réseau international de prestataires du groupe Inter Mutuelles Assistance.

Ce partenariat devra permettre au groupe Attijariwafa bank :

• d’enrichir l’offre d’assistance au profit de ses clients au Maroc ;

• de distribuer des produits d’assistance en Europe répondant aux besoins des Marocains Résidant à l’Etranger et des Africains Résidants à l’Etranger ;

• de servir sa stratégie africaine et renforcer la position de la banque par la création de sociétés filiales d’assistance ;

• et enfin de répondre aux besoins de la clientèle de Wafa Assurance en matière d’assistance Automobile.

Sur le plan du capital humain et de l’organisation, Wafa Assurance a procédé à la simplification de son organigramme, et au renforcement de la direction et de l’encadrement moyens.

En outre, et afin d’accompagner le développement de ses activités, Wafa Assurance a créé et pourvu 45 nouveaux postes en 2010, portant l’effectif total de la compagnie à 451 personnes à fin 2010.

Enfin, soucieuse de développer les compétences internes, la compagnie a fait bénéficier 427 personnes d’au moins une action de formation au cours de l’année 2010, soit près de 95% de l’effectif total.

Les résultats de Wafa Assurance

Chiffre d’affairesAu terme de l’exercice 2010, Wafa Assurance a réalisé un chiffre d’affaires global de 4 499 millions de dirhams, en hausse de 4,7% par rapport à l’exercice 2009.

Le chiffre d’affaires de l’activité Vie ressort à 2 261 millions de dirhams, en baisse de 12,4% par rapport à l’exercice 2009. Ce recul est lié à l’activité Epargne en raison :

• du ralentissement volontaire de la production Epargne en primes uniques ou exceptionnelles, pour privilégier l’Epargne longue à primes périodiques ;

• et, du délai nécessaire à la mise en place de la nouvelle gamme de produits Vie et son appropriation par le réseau.

L’activité Décès a, quant à elle, enregistré une croissance soutenue de 23,0% avec un chiffre d’affaires qui a atteint 573 millions de dirhams en 2010.

Le chiffre d’affaires de l’activité Non-Vie s’établit à 2 237 MDH, en hausse de 30,3% par rapport à l’exercice 2009. Cette progression est portée essentiellement par la performance commerciale enregistrée sur le marché de l’Entreprise et le bon comportement de l’Automobile sur le marché des Particuliers et Professionnels.

Ainsi, l’activité Non-Vie renforce sa part dans le chiffre d’affaires global de la compagnie, passant de 39,9% en 2009 à 49,7% en 2010. Cette évolution fait suite à l’effet conjugué de la baisse de la production Epargne et la forte croissance du chiffre d’affaires Entreprise et Automobile.

Prestations et fraisLes prestations et frais globaux s’établissent à 4 071 millions de dirhams en 2010, en hausse de 8,9% par rapport à 2009.

Les prestations et frais Non-Vie s’élèvent à 1 570 millions de dirhams en 2010, en hausse de 46,4% par rapport à 2009. Cette hausse résulte principalement du développement de l’activité mais également des conséquences des inondations qu’a connues le Maroc fin novembre 2010.

Parallèlement, les prestations et frais de l’activité Vie ressortent à 2 501 millions de dirhams en 2010, en baisse de 6,2% par rapport à 2009. Ce recul est lié principalement au recul de la production Epargne.

Charges techniques d’exploitationLes charges techniques d’exploitation s’établissent à 702 millions de dirhams en 2010, en hausse de 12,7% par rapport à 2009.

Les charges d’acquisition progressent de 22,1%, à 384 millions de dirhams en 2010. Rapportées aux primes acquises, les charges d’acquisition Non-Vie demeurent relativement stables à 11,9% en 2010 contre 12,4% en 2009.

En revanche, le taux de frais d’acquisition Vie a augmenté de 1,4 point à 5,4% des primes acquises. Cette hausse résulte de la progression des commissions sur encours.

Les charges de gestion s’établissent à 320 MDH en 2010, en hausse de 3,9% par rapport à 2009.

Wafa Assurance a réalisé en 2010 des gains de productivité significatifs grâce à une bonne maîtrise de ses coûts de gestion, tant sur les activités Vie que Non-Vie.

En Non-Vie, le taux de frais de gestion a reculé de 2,7 points à 11,7% des primes acquises.

En Vie, les frais de gestion rapportés aux encours moyens passent de 0,64% en 2009 à 0,57% en 2010.

Coût de la réassurance Le coût de la réassurance s’établit à 27 millions de dirhams en 2010, en recul de 84 millions de dirhams par rapport à 2009. Cette

91

Ra

pp

oR

t D

E G

ES

tIo

N

2010

baisse s’explique en grande partie par l’activité Non-Vie, dont le coût de la réassurance a reculé de 100 millions de dirhams pour s’établir à 29 millions de dirhams en 2010.

Résultat des placements Le résultat des placements a bénéficié en 2010 du bon comportement du marché Actions. Il progresse de 12,2% à 1 335 millions de dirhams, alors même que 2009 était impactée par la cession de 24% de Crédit du Maroc qui a généré une plus-value de 738 millions de dirhams dont prés de 280 millions de dirhams à caractère exceptionnel.

Le résultat des placements affectés à la Non-Vie ressort à 652 millions de dirhams en 2010, en baisse de 25,4% par rapport à l’exercice précédent en raison de la quote-part de plus-value à caractère exceptionnel sur cette cession. Retraité de cette quote-part, le résultat des placements Non-Vie afficherait une hausse de 9,8%.

Le résultat des placements affectés à la Vie s’élèvent à 582 millions de dirhams en 2010, en hausse de 303 millions de dirhams par rapport à l’exercice précédent sur lequel la compagnie n’a volontairement pas réalisé de plus-value.

Provisions techniques Les provisions techniques totalisent 17 972 MDH à fin 2010, en hausse de 10,5% par rapport à fin 2009.

Ces provisions techniques représentent à hauteur de 6 534 MDH les engagements de l’activité Non-Vie, et 11 439 MDH ceux de l’activité Vie. Ces provisions progressent respectivement de 14,3% et 8,5% sur l’exercice.

Résultats et proposition d’affectationAu terme de l’exercice 2010, les activités Non-Vie et Vie de la Compagnie affichent un bénéfice avant impôts de 934 millions de dirhams contre 989 millions de dirhams en 2009, soit une baisse de 5,6%. Ce résultat provient à hauteur de 768 millions de dirhams de l’activité Non Vie et 167 millions de dirhams de l’activité Vie :

• En Non-Vie, l’amélioration de l’exploitation est masquée par la baisse liée aux plus-values à caractère exceptionnel réalisées en 2009 sur la cession des titres CDM ; corrigé de cet impact, le Résultat Technique Non-Vie ressortirait en progression de 17,5% ;

• En Vie, le Résultat Technique affiche une hausse importante de 201% liée à la forte hausse du résultat financier Vie (+108%) et au développement de l’activité Décès (+23,0% en termes de chiffre d’affaires).

Compte tenu par ailleurs d’un Résultat non Technique de 93 millions de dirhams et en intégrant une charge d’Impôts sur les Sociétés de 303 millions de dirhams, la compagnie dégage un bénéfice net sur l’exercice 2010 de 724 millions de dirhams contre 677 millions de dirhams au terme de l’exercice précédent, soit une hausse de 6,9%. Retraité de la quote-part de plus-value à caractère exceptionnel sur la cession des titres CDM, le résultat net progresse de 44,8% en 2010.

FILIALES EN AFRIQUE ET EN EUROPELes filiales de la Banque de Détail à l’International ont clôturé l’exercice 2010 avec des réalisations favorables en ligne avec les budgets prévus initialement dans le cadre de la stratégie de la banque :

TunisieAttijari bank Tunisie poursuit son développement et réalise de bonnes performances en terme d’activité et de résultats. Les dépôts ont atteint 18,87 milliards de dirhams, en hausse de 16% comparativement à fin décembre 2009. L’encours des crédits, augmente, pour sa part, de 15% s’établissant à 16,38 milliards de dirhams. À fin septembre 2010, sa part de marché s’établit à 9,4% dans les dépôts et 7,6% dans les crédits.

Côté résultats, le produit net bancaire marque un accroissement de 13,0% à 986,3 millions de dirhams. Le résultat net réalise une hausse substantielle de 24% à 342,8 millions de dirhams.

En terme de développement, Attijari bank Tunisie continue d’enrichir son réseau à travers l’ouverture de 20 nouvelles agences en 2010 pour le porter à 169 agences et de diversifier ses produits et services par le lancement de produits innovants sur le marché tunisien.

Zone UEMOALe Groupe Attijariwafa bank est présent dans la zone UEMOA à travers les filiales suivantes : CBAO, Crédit du Sénégal (CDS), Banque Internationale pour le Mali (BIM) et la Société Ivoirienne de Banque (SIB).

À l’issue de l’année 2010, les filiales Attijariwafa bank de l’UEMOA enregistrent des performances globalement satisfaisantes :

Au Sénégal, la CBAO voit ses ressources augmenter de 6% à 8,91 milliards de dirhams en 2010. Ses crédits s’améliorent, pour leur part, de 3% à 6,98 milliards. Concernant, le Crédit du Sénégal (CDS), les dépôts et les crédits s’améliorent respectivement de 6% à 1,71 milliards de dirhams et de 8% à 1,67 milliards de dirhams.

En terme de résultats, la CBAO, clôture l’année avec un PNB 734,6 millions de dirhams et un résultat net de 129,2 millions de dirhams. Le PNB du CDS s’établit à 141,2 millions de dirhams et le résultat net ressort à 35,9 millions de dirhams.

Au Mali, les dépôts de la BIM se montent à 3,2 milliards de dirhams en amélioration de 18%. Les crédits enregistrent une hausse de 3% à 2,36 milliards de dirhams. Le PNB se fixe à 217,8 millions de dirhams et le résultat net s’établit à 20,8 millions de dirhams.

Au niveau de la SIB, les ressources augmentent de 28% à 3,49 milliards de dirhams et les crédits s’améliorent de 36% à 3,66 milliards de dirhams. Pour sa part, le PNB s’élève à 411,0 millions de dirhams en accroissement de 20% comparativement à 2009. Le résultat net s’affermit de 21% à 103,5 millions de dirhams.

Au total, la zone UEMOA totalise un PNB de 1,51 milliards de dirhams en hausse de 2,2% par rapport à 2009. De son côté, le résultat net de la région se fixe à 289,4 millions de dirhams au lieu de 298,8 millions de dirhams en 2009. Ses réalisations sont ventilées comme suit :

Contribution par pays du PNB UEMOAau 31 décembre 2010

50%

CBAO

CDS

BIM

SIB

9%

14%

27%

Exercice 2010

Rapport de gestion 10

Contribution par pays du RN UEMOAau 31 décembre 2010

Zone CEMACLa zone CEMAC est couverte par les filiales du Groupe : l’Union Gabonaise de Banque(UGB) et le Crédit du Congo (CDC).

Au 31 décembre 2010, l’UGB totalise 3,88 milliards de dirhams de dépôts et 2,55 milliards de dirhams de crédits avec des évolutions annuelles respectives de 13% et de 18%. Son PNB se monte à 381,7 millions de dirhams en hausse de 17% et son résultat se fixe à 105,6 millions de dirhams en appréciation de 47%.

Pour sa part, le CDC clôture l’année 2010 avec une amélioration de 37% à 3,02 milliards de dirhams pour les dépôts et une augmentation de 13% à 828 millions de dirhams au niveau des crédits. Le PNB enregistre, quant lui, une hausse de 14% à 235,2 millions de dirhams. Au final, le résultat net ressort à 75,7 millions de dirhams marquant un bond de 70% par rapport à 2009.

Résultats consolidésLe Groupe Attijariwafa bank publie depuis le 30 juin 2007 ses résultats consolidés selon les normes IFRS.

En décembre 2009, le périmètre de consolidation du Groupe s’est élargi avec l’acquisition de 95% du Crédit du Sénégal, 58,7% de l’Union Gabonaise de Banque, 91% du Crédit du Congo et de 51% de la Société Ivoirienne de Banque.

En 2010, le périmètre reste inchangé et l’intégration des quatre nouvelles filiales s’est faite sur une année pleine contrairement à 2009 où la consolidation des nouvelles acquisitions a été réalisée à partir du deuxième semestre 2009.

Analyse de l’activité consolidée

À l’issue de l’année 2010, les dépôts consolidés totalisent 273,7 milliards de dirhams en hausse de 6,9% comparativement à fin 2009. Cette progression se ventile comme suit :

• les dépôts Maroc s’améliorent de 5,4% à 229,2 milliards de dirhams ;

• les dépôts Tunisie s’accroissent de 15,6% à 18,9 milliards de dirhams ;

• les dépôts de la région UEMOA s’apprécient de 12,0% à 17,3 milliards de dirhams ;

• les dépôts de la région CEMAC augmentent de 22,6% à 6,9 milliards de dirhams ;

• et, les dépôts de l’Europe se maintiennent à 1,4 milliards de dirhams.

De leur côté, les crédits consolidés se chiffrent à 219,4 milliards de dirhams en appréciation de 9,5% par rapport à fin 2009. Cette variation découle essentiellement de :

• la hausse de 9,0% à 183,5 milliards de dirhams des crédits au Maroc ;

• l’accroissement de 15,3% à 16,4 milliards de dirhams des crédits de Tunisie ;

• l’appréciation de 10,3% à 14,7 milliards de dirhams des crédits de la zone UEMOA ;

• et, de l’amélioration de 16,5% à 3,4 milliards de dirhams des crédits de la zone CEMAC.

Résultats consolidés du Groupe Attijariwafa bank

Total bilanAu terme de l’exercice 2010, le total bilan du Groupe Attijariwafa bank franchit pour la première fois la barre des 300 milliards de dirhams pour s’établir à 306,66 milliards de dirhams, en hausse de 5,6% par rapport à fin 2009.

Le total actif est représenté à hauteur de 65,3% par les prêts et créances sur la clientèle, de 9,8% par les actifs financiers disponibles à la vente et de 7,8% par les actifs financiers à la juste valeur par résultat. Ces trois rubriques contribuent ensemble à près de 83% du total bilan.

L’augmentation de 16,31 milliards de dirhams de l’actif découle essentiellement des éléments ci-après :

• la progression de 11,9% à 200,22 milliards de dirhams des prêts et créances sur la clientèle ;

• l’accroissement de 15,9% à 29,92 milliards de dirhams des actifs financiers disponible à la vente ;

• et, la hausse de plus de 100% à 816,3 millions de dirhams de la participation des assurés aux bénéfices différée

En contrepartie, l’augmentation du passif est principalement redevable à :

• la progression de 3,5% à 201,45 milliards de dirhams des dettes envers la clientèle, lesquelles représentent, à elles seules, 65,7% du total bilan ;

• et, la hausse de 81,2% à 11,87 milliards de dirhams des titres de créances émis, lesquelles contribuent pour près de 4% du total passif.

Les fonds propres consolidésLes fonds propres consolidés totalisent à 28,03 milliards de dirhams, en hausse de 13,1% comparativement à l’année précédente.

Le produit net bancaire consolidéLe produit net bancaire consolidé du Groupe Attijariwafa bank affiche une progression de 10,6% à 14,67 milliards de dirhams. Cette évolution recouvre :

• une augmentation de 20,8% à 8,9 milliards de dirhams de la marge d’intérêt ;

60%

16%

23%

1%

CBAO

CDS

BIM

SIB

93

Ra

pp

oR

t D

E G

ES

tIo

N

2010

• un accroissement de 30,6% à 2,88 milliards de dirhams de la marge sur commission ;

• et, un recul de 15,9 à 2,58 milliards de dirhams du résultat des activités de marché.

En pro-forma et hors plus-value réalisée en 2009, le PNB augmente de 12,6%.

Au 31 décembre 2010, la structure du PNB consolidé se présente comme suit :

Structure du PNB au 31 décembre 2010

Cette forte hausse des différents compartiments du PNB est redevable aux bonnes réalisations de la banque et une importante contribution des différentes filiales en 2010.

Le résultat brut d’exploitationLe résultat brut d’exploitation (RBE) enregistre une amélioration de 5,0% à 8,24 milliards de dirhams et de 17,9% à périmètre constant. Pour leur part, les charges générales d’exploitation augmentent de 6,4% en proforma et hors plus-value 2009 et le coefficient d’exploitation s’établit à 43,8%.

Le coût du risqueLe coût du risque augmente de 23,3% à 1,22 milliards de dirhams. Rapporté au total encours, le coût du risque enregistre une légère hausse de 0,06 points à 0,58%. De leur côté, les créances en souffrance s’établissent à 10,94 milliards de dirhams pour un total encours de 208,35 milliards de dirhams. Le taux de contentialité baisse de 0,1 point à 5,3%.

Le résultat net consolidéÀ fin 2010, le résultat net consolidé du Groupe ressort à 4,74 milliards de dirhams, en amélioration de 3,3% comparativement à l’année 2009. A périmètre constant, le résultat net consolidé s’accroît de 15,4%.

Le résultat net part du groupeEn définitive, le résultat net part du groupe s’inscrit en hausse de 4,1% à 4,10 milliards de dirhams. En pro-forma et hors plus-value 2009, le RNPG marque une performance de 18,6%. Cette évolution est le résultat des efforts consentis par les différentes entités de la banque et des filiales Financières, BDDI, SFS, et Assurance.

Contribution par activité au RNPGau 31 décembre 2010

La rentabilité des capitaux propres –ROE- se monte à 20,4% en 2010. Pour sa part, le ratio de la rentabilité rapporté au total bilan se stabilise à 1,6%.

60%

20%

18%

2%

Marge d'intérêt

Marge sur comissions

Résultats des activitésde marcheRésultats des autresactivités

68%9%

13%

10%

Banqe Maroc et Europe

Sociétés de Financement spéciales

Assurance et immobilier

Banque de détail à l’international

GEStIOn GlObAlE dES RISquES

95

Ra

pp

oR

t D

E G

ES

tIo

N

2010

Ges

tion

Glo

bale

des

Ris

ques

SOMMAIRE

mission Et orGanisation dE la GEstion dEs risquEs 96

disPositions GénéralEs 96

i - risquE dE crédit 98

a - PolitiquE dE crédit 98

b - ProcédurEs 101

c - notation intErnE 103

ii - risquE marcHé 104

a – GEstion dEs risquEs dE marcHé 105

b – métHodoloGiE dE mEsurE dEs risquEs dE marcHé (modèlE intErnE) 106

iii - GEstion du risquE Pays : 107

iv - risquEs oPérationnEls Et Plan dE continuité d’activité (Pca) : 109

a - risquEs oPérationnEls 109

b – Plan dE continuité d’activité 111

v - GEstion actif Passif 112

a- convEntions Et modèlEs alm 113

b- risquE dE tauX 113

c – lE risquE dE liquidité 113

d- risquE dE cHanGE 114

vi - PiliEr iii - bâlE ii : infor-mations quantitativEs Et qualitativEs 115

Gestion Globale des Risques 10

Mission et Organisation de la Gestion des RisquesLa démarche d’Attijariwafa bank en matière de gestion des risques s’inscrit dans le cadre des normes professionnelles et réglementaires, des règles définies au niveau international ainsi qu’aux recommandations des autorités de tutelles. La gestion des risques du groupe est centralisée au niveau de la Gestion Globale des Risques (GGR), indépendante des Pôles et Métiers et rapportant directement à la présidence.

Cette configuration consacre le principe de globalité dans la Gestion des Risques du Groupe et confirme son indépendance totale vis-à-vis des autres pôles et métiers de la Banque. Cette indépendance lui permet d’assurer une objectivité optimale dans l’examen des propositions de prises de risque et dans le contrôle.

La GGR a pour principale mission de veiller à couvrir et à superviser l’ensemble des risques inhérents aux activités du groupe, de les mesurer et les contrôler. La fonction exerce un contrôle permanent, le plus souvent à priori, nettement différencié de celui de l’Audit Interne, effectué de façon périodique et à posteriori.

Ses missions permanentes consistent notamment à formuler des recommandations en matière de politiques de risque, à analyser les portefeuilles de crédit avec une vision prospective, à approuver les crédits aux entreprises et particuliers et les activités de trading et à garantir la qualité et l’efficacité de suivi du risque.

Les principaux risques sont identifiés en trois familles :

• risque de crédit et de contrepartie : correspond au risque de défaillance totale ou partielle de la contrepartie avec laquelle des engagements de bilan ou hors bilan ont été contractés ;

• risque de Marché : dû au risque de perte lié aux évolutions défavorables des paramètres de marché (taux d’intérêt, taux de change, prix des actions et des matières premières, …)

• risque opérationnel : inclue le risque informatique, le risque juridique, le risque humain, le risque fiscal, le risque commercial etc.

L’organisation du Pôle Gestion Globale des Risques est calquée sur la typologie des risques telle qu’a été définie par les accords de Bâle II. Il est organisé autour des entités suivantes :

a) l’entité « risque de contrepartie» dont la mission principale consiste à :

1. En amont

• analyser et instruire les demandes de prise de risque émanant des différentes forces de vente de la Banque par le paradigme contrepartie/transaction;

• évaluer la consistance et la validité des garanties ;

• apprécier le volume d’activité de la relation, le bien fondé économique des financements sollicités.

2. En Aval

• passer en revue régulièrement l’ensemble des engagements pour qualifier le portefeuille par famille de risque;

• examiner les états hebdomadaires des autorisations et utilisations ;

• relever les dépassements, et prendre les mesures nécessaires pour leur apurement ;

• appréhender les créances présentant des signes de difficulté et repérer les incidents de paiement ;

• suivre avec le réseau la récupération de ces créances ;

• Provisionner les créances classées en souffrance.

b) l’entité « risque de marché » dont la fonction est de détecter, d’analyser et de suivre les différentes positions de la Banque en matière de taux et de devises, de rationaliser ses positions par des autorisations formalisées et d’être alerte à toute déviation de ses positions ;

c) l’entité « risque opérationnel» dont la fonction est de détecter, d’analyser et de suivre les différentes risques opérationnels inhérents à l’activité bancaire (humain, informatique, fiscal, juridique).

À fin 2008, la GGR s’est dotée d’une nouvelle entité dédiée aux systèmes de Risk Management pour s’aligner sur les meilleures pratiques de pilotage des risques, notamment Bâle II. Trois missions sont assignées à cette entité :1. conception de modèles de notation conformes à l’esprit de

la réglementation Bâle II2. mise en place de normes & méthodes devant régir le

fonctionnement de la GGR3. pilotage des projets relatifs à la gestion des risques notamment

Bâle 2.

Dispositions générales1 - Gouvernance et organisationLa gouvernance et l’organisation de la gestion des risques précisent et appliquent de façon systématique les principes de gestion arrêtés par les instances de la banque.

Pour une meilleure coordination des actions communes, les responsabilités des principaux acteurs ont été bien définies.

Ces acteurs sont :

1. Conseil d’Administration

2. Direction Générale

3. Comités de Décision

4. Gestion Globale des Risques

Rôle du Conseil d’Administration :Dans le cadre de l’exercice des activités de banque, le Conseil d’Administration a pour responsabilités :

• de définir et revoir périodiquement la stratégie commerciale et les politiques de gestion des risques ;

97

Ra

pp

oR

t D

E G

ES

tIo

N

2010

Ges

tion

Glo

bale

des

Ris

ques

• d’appréhender les risques principaux auxquels s’expose la banque dans ses activités ;

• de valider les limites globales de risques et de s’assurer que la Direction Générale et les Comités de décision prennent les mesures nécessaires pour identifier, mesurer, suivre et contrôler ces risques, les limites de risques doivent être fixées en tenant compte des fonds propres ;

• d’approuver la structure organisationnelle ;

• et, de s’assurer que la Direction Générale vérifie l’efficacité du dispositif de contrôle interne.

Rôle de la Direction GénéraleLa Direction Générale est l’organe exécutif, elle a pour responsabilités :

• de mettre en œuvre les stratégies et les politiques approuvées par le Conseil d’Administration ;

• de mettre en œuvre les processus et les moyens permettant d’identifier, mesurer, suivre et contrôler les risques liés aux activités commerciales ;

• de mettre en place et de maintenir l’organisation chargée de la gestion des opérations commerciales et du suivi des risques ;

• de mettre en place les normes et méthodes de contrôle interne ;

• d’informer le Conseil d’Administration des éléments essentiels et des conclusions qui peuvent être dégagées des mesures des risques auxquels la banque est exposée ;

• et, d’associer le Conseil d’Administration dans le pilotage des activités de la banque en lui soumettant, pour approbation, les politiques développées pour la gestion des risques.

Rôle des Comités

Comité des Grands Risques : (comité issu du conseil d’administration)

Présidé par le président Directeur Général, ce comité examine et autorise les opérations importantes qui engagent le groupe (crédits, recouvrement, investissements, achats,…) au-delà d’un certain seuil.

Désormais, ce comité supervise l’évolution des indicateurs de risque et fixe les orientations à court terme en matière de gestion des risques.

Comité de Risque de Crédit Groupe :

Le Comité de Crédit Groupe est compétent dans l’ensemble des engagements du groupe Attijariwafa bank jusqu’à une limite de 600 millions de dirhams.

Il fixe également, sur proposition du Correspondent Banking, les limites de contrepartie accordées aux banques internationales.

Comité Risque de Marchés (CRM)

Le Comite Risques de Marchés (CRM) est l’instance interne de décision et de suivi des risques de marchés selon toutes ses formes. Il a comme responsabilités :

• le suivi et l’analyse des risques de marchés et leur évolution ;

• il s’assure du respect des indicateurs de surveillance, des règles spécifiques de gestion et des limites définies ;

• Il octroie des limites aux différentes lignes de produits dans le cadre des stratégies fixées par la banque

Rôle de la Gestion Globale des Risques :

Elle assure le rôle de supervision des méthodologies et des

risques de contrepartie, de marchés et opérationnels. Ses principales responsabilités sont :

• formuler des recommandations en matière de politiques de risque

• instruire les demandes de limites de crédit et de trading avant de les soumettre au comité compétent ;

• assurer le suivi des risques de contrepartie, de marchés et opérationnels en procédant à la consolidation de l’ensemble des expositions de la banque ;

• valider les principes du dispositif et les méthodes de mesure en s’assurant notamment de leur homogénéité avec celles du Groupe ;

• et, valider les modèles internes et les modèles des logiciels utilisés pour la valorisation des instruments financiers.

2 - Processus de gestion des risques Le processus de gestion des risques comporte quatre étapes essentielles faisant intervenir plusieurs entités :

• l’identification des risques

• la mesure des risques

• le suivi des risques

• le contrôle des risques

- L’identification des risques :

L’identification des risques consiste en un inventaire complet et détaillé des risques et des facteurs inhérents à chaque risque.

L’actualisation régulière de cet inventaire s’impose pour tenir compte de l’évolution des facteurs générateurs de risques et des changements induits par l’actualisation des orientations et politiques de gestion.

L’entité Contrôle et Méthodes est chargée de cette fonction aussi bien dans l’activité courante que dans la phase de lancement de nouveaux produits ou activités. Elle s’appuie également sur les rapports et notes du Contrôle Interne

- La mesure des risques :

Il s’agit d’évaluer la probabilité d’occurrence des risques et leurs conséquences financières sur les positions ou le patrimoine de la banque ;

Les méthodes de mesure des risques adoptées s’inspirent largement des « saines pratiques » édictées par le Comité de Bâle et en conformité avec la réglementation prudentielle et sous le pilotage des Comités de Risques et la GGR.

La banque s’engage à investir dans la mise en place de techniques avancées en matière de gestion des risques intégrant ainsi les nouveaux développements en vue de la préparation pour l’application des méthodes internes

- La maîtrise des risques :

Il s’agit des mesures prises par la banque pour limiter les risques à des niveaux acceptables.

- Le contrôle des risques :

Cette dernière étape englobe la surveillance et le pilotage de la gestion des risques et permet également d’identifier de nouvelles zones de risques et d’ajuster les limites en fonction de leur évolution.

Gestion Globale des Risques 10

I - RISQUE DE CRÉDITA - Politique de crédit I - Principes générauxLa politique générale de crédit (PGC) a pour finalité de définir le cadre de référence qui régit les activités génératrices de risque de contrepartie pour la banque.

Le risque de contrepartie représente le risque de perte financière du fait de l’incapacité d’un débiteur à honorer ses obligations contractuelles. Il concerne les activités de prêt ainsi que d’autres activités exposant la banque au risque de défaut d’une contrepartie ou d’un émetteur notamment les transactions sur le marché de capitaux ou sur les opérations de règlement -livraison.

Les dispositions de la présente PGC ont une portée générale et s’appliquent de manière permanente. Elles sont susceptibles de mises à jour lorsque l’évolution de la situation économique et financière des marchés le justifie.

Ces dispositions peuvent être complétées par des politiques spécifiques relatives à certaines activités ou entités du groupe. De même qu’elles sont accompagnées par des orientations de crédit révisables périodiquement.

La politique de crédit de la banque s’appuie sur les dix principes fondamentaux suivants :

i.1 déontologie et conformité : le groupe s’astreint au strict respect des principes déontologiques définis dans son code interne et des dispositions réglementaires régissant ses activités.

i.2 indépendance fonctionnelle des structures de Risques par rapport aux entités opérationnelles afin de préserver la qualité des risques et l’objectivité dans les prises de décisions.

i.3 responsabilité des Risques. Les business units restent pleinement responsables de leurs risques de crédit. Cette responsabilité est également supportée par les organes d’octroi.

i.4 collégialité des décisions : les décisions de crédit nécessitent au minimum une double signature et un double regard : celui des organes commerciaux et celui du risque, ce qui favorise l’analyse contradictoire. Le renvoi en arbitrage à un niveau supérieur peut éventuellement être envisagé pour certains avis divergents.

Aucune décision d’octroi ne sera rendue de manière unilatérale sauf délégation particulière de l’organe d’administration.

i.5 rémunération satisfaisante : chaque risque pris par la banque doit être correctement rémunéré. La tarification doit toujours s’inscrire en adéquation avec la notation.

i.6 suivi : chaque risque pris par la banque doit être suivi sur une base continue et permanente.

i.7 séparation de la fonction de gestion et de la fonction de contrôle des risques.

i.8 la prudence et la « consultancy » doivent être de mise en cas de doute ou d’ambiguïté.

i.9 analyse préalable par le comité nouveaux produits de tout risque de contrepartie lié au lancement de nouveaux produits ou de nouvelles activités.

i.10 règle restrictive : aucun financement ne peut être octroyé au profit d’une relation ayant bénéficié d’un abandon ou ayant fait l’objet d’un déclassement à contentieux. Le dispositif de notation est discriminatoire pour ce type de clientèle (note éliminatoire).

II. structuration du risque de contrepartie

Principes généraux de prise de risque La prise de risque doit s’inscrire dans le cadre des stratégies risques approuvées. Les stratégies sont adaptées à chaque métier et à leur plan de développement et reposent sur :

• des limites globales ;

• des critères d’intervention ;

• un schéma de délégation.

Ces stratégies sont également déclinées par :

• métier ;

• entité ;

• secteur d’activité ;

• et, pays.

Le respect de ces stratégies relève des Métiers et est contrôlé par la GGR.

Toute décision de risque nécessite une analyse approfondie aussi bien de la contrepartie que de la transaction et doit être motivée par une appréciation du couple risque-rendement. Elle doit s’inscrire dans la stratégie risque du métier concerné et dans le dispositif de limites en vigueur.

ii.1 la sélection de la clientèleLe groupe ne traite qu’avec les contreparties bénéficiant d’une bonne réputation. Les équipes commerciales sont responsables pour recueillir les informations pertinentes sur la clientèle en excluant la clientèle répertoriée dans les bases négatives (interdits de comptes, chéquiers et contentieux).

Si une contrepartie n’honore pas sa signature auprès de notre Groupe ou du système bancaire, elle ne peut plus prétendre à de nouvelles attributions de crédits auprès du Groupe. A défaut d’un règlement rapide de la créance contentieuse, Attijariwafa bank se désengage de la contrepartie concernée.

Si un règlement amiable se traduit par un abandon de créances, la contrepartie ne peut plus prétendre à des concours auprès d’Attijariwafabank (sauf décision contraire du comité des Grands Risques).

Les directions commerciales doivent également s’assurer de la bonne origine et du caractère licite des ressources de la clientèle.

La décision finale d’engagement s’appuie sur la note interne et un avis indépendant de la GGR. Le comité demeure l’instance ultime de décision.

ii.2 structure des opérationsL’activité de crédit suppose une parfaite maîtrise de la structure des opérations de crédit selon les points suivants :

objet : la justification économique des opérations de crédit doit être avérée ;

99

Ra

pp

oR

t D

E G

ES

tIo

N

2010

structure : les opérations doivent être clairement explicitées et appréhendées et leur suivi doit être assuré ;

maturité : les maturités des engagements de crédits doivent être adossées à leur objet ainsi, les crédits d’investissement doivent en principe être échéancés sur 7 ans sauf exception pour les crédits habitats dans le cadre d’une politique d’adossements des ressources à ces maturités ;

transparence : la procédure d’octroi de crédit doit être conforme aux règles de déontologie;

Sécurité : la capacité de remboursement des contreparties doit être analysée et confirmée ;

Garanties ou sûretés : le crédit doit être assorti de garanties. La valeur économique de ces gages doit être validée par expertise et régulièrement actualisée ; de même, la surface patrimoniale des garants doit être détaillée et mise à jour ;

notification : les modalités du crédit doivent être formellement notifiées à la clientèle de manière à préserver les intérêts des parties.

III. le Dispositif d’encadrement de l’activité crédit En raison de son importance vitale mais aussi des risques qu’elle induit, l’activité crédit est encadrée par un dispositif articulé autour de trois grandes orientations :

• le respect des règles prudentielles édictées par Bank Al Maghrib ;

• la notation des contreparties visant une sélection et un suivi rigoureux des risques ;

• et, la diversification sectorielle à même d’atténuer le risque de concentration.

iii.1 règles prudentielles Le risque inhérent à l’activité crédit est encadré par un corpus de règles prudentielles destinées à en atténuer l’impact étant donné qu’il représente le risque bancaire majeur. Ces règles se rapportent aux trois phases de la prise de risque:

avant la prise de risque :

À ce stade, la banque doit veiller en permanence au respect du coefficient minimum de solvabilité de 10%. Cela revient à coupler l’accroissement de l’activité crédit à l’augmentation du niveau des fonds propres (crédit égal 10 fois les fonds propres nets) afin de limiter le niveau d’endettement de la banque qui est aussi un facteur de fragilisation.

la prise de risque :

Cette phase est soumise à des dispositions réglementaires se rapportant :

• à l’instruction des demandes de crédit en termes de check list minimale ;

• au respect du plafond d’exposition maximale limité à 20% des fonds propres au profit d’un seul bénéficiaire (individuel ou groupe) ;

• à la nécessité de déconcentration du portefeuille engagements en vue de limiter la charge de risque ;

• à l’obligation de conformité de l’activité crédit aux différentes règles de droit, règles éthiques, fiscales et autres.

après de la prise de risque :

Les risques importants encourus sur un même bénéficiaire (individuel &/ou groupes) font l’objet d’un suivi particulier en

plus des contraintes réglementaires les régissant (CMDR 20% des FP et déclaration à BAM à partir de 5% des FP).

Les groupes sur lesquels notre banque a atteint son plafond réglementaire d’engagements doivent faire l’objet d’une gestion spécifique conjointe entre les entités commerciales et la GGR de manière à permettre à notre établissement de profiter des opportunités de financement éventuelles en améliorant la rentabilité de notre intervention sans aggraver notre exposition .

De même le portefeuille engagements doit faire régulièrement l’objet de revue et de requalification en vue de structurer ce portefeuille en encours sain, en créances sous surveillance et en créances en souffrance avec une couverture appropriée en provisions.

L’efficacité de ces règles doit être assurée par la mise en place d’un dispositif de contrôle interne englobant :

• la mesure de l’exposition de la banque et des filiales au titre des engagements (mobilisés et confirmés non utilisés) et au titre du risque de contrepartie sur les opérations de marché ;

• la maîtrise et la surveillance des risques au niveau du groupe grâce à une identification précise des tiers porteurs de risque afin d’assurer la cohérence et l’exhaustivité du reporting de suivi de risque et l’affectation des encours aux portefeuilles bâlois ;

• ainsi que le stress test en tant qu’outil de simulation de la capacité de la banque à résister à la détérioration du portefeuille engagements du fait de retournements défavorables de la conjoncture.

iii.2 risque de concentration Le risque de concentration du crédit est le risque inhérent à une exposition de nature à engendrer des pertes importantes pouvant menacer la solidité financière d'un établissement ou sa capacité à poursuivre ses activités essentielles. Le risque de concentration du crédit peut découler de l'exposition envers :

• des contreparties individuelles ;

• des groupes d'intérêt ;

• des contreparties appartenant à un même secteur d'activité ou à une même région géographique

• des contreparties dont les résultats financiers dépendent d'une même activité ou d'un même produit de base.

La politique d’expansion internationale de notre Groupe induit des risques dus à une concentration des contreparties appartenant à une même région géographique. Cette concentration est assortie d’une gestion des limites (en matière à la fois d’exposition et de délégations de pouvoirs) et des seuils d’alertes.

Le risque de concentration individuelle et sur des groupes d’intérêt est régi par les dispositions de la banque centrale en matière de division des risques. Cela suppose une gestion des groupes selon un processus normalisé s’appuyant sur une définition très large de la notion du groupe d’affaires et une approche concertée avec les lignes de métiers en vue de :

• définir les limites d’exposition globale et les choix d’accompagnement ;

• consolider dans une seule base de données les informations sur les groupes de contreparties.

De même, la déclinaison d’une politique sectorielle en matière de distribution de crédits tient compte : 1. du taux de pénétration de la banque dans chaque secteur

d’activité;2. de la qualité de ses actifs (sinistralité et rating) ;

Gestion Globale des Risques 10

3. et, des marges de progression que laisse envisager la conjoncture (intelligence économique, comités consultatifs avec les professionnels, fédérations, dispositions de la loi des finances etc…) afin de baliser l’action commerciale et de préserver au niveau du portefeuille engagements de la banque, un profil de risque optimal en termes de concentration sectorielle.

La revue périodique de l’exposition de la banque à la lumière des évolutions conjoncturelles permet un pilotage décisionnel et un ajustement dynamique des limites quantitatives, voire qualitatives, dans le sens :

• de l’accroissement des secteurs à fort potentiel de développement;

• de la consolidation sur les activités où le taux de pénétration est assez élevé ou bien pour lesquelles nous n’avons pas une grande visibilité;

• ou du repli à l’égard des secteurs en déperdition (perspectives défavorables, grande sinistralité …).

Ces limites sectorielles quantitatives sont challengées de manière concertée entre les unités commerciales (cf.business plan) et la GGR, avant leur approbation par les organes habilités. Elles doivent régir aussi bien les demandes de réévaluations que les entrées en relation. Les dépassements de ces limites doivent être soumis à cette même instance pour autorisation et mise à jour de nouveaux seuils.

iii.2.1 - diversification par contrepartieEvaluée en tenant compte de l’ensemble des engagements portés sur un même bénéficiaire, la diversification est une constante de la politique de risque de la banque. L’étendue et la variété des activités du Groupe pourraient y participer. Les éventuelles concentrations font l’objet d’un examen régulier donnant lieu le cas échéant à des actions correctives.

Cette diversification se décline comme suit :

Ventilation des engagements de la banque par catégorie de contrepartie au 31 décembre 2010

iii.2.2 - diversification sectorielle :La répartition des risques selon les secteurs de l’économie fait l’objet d’une même attention et se double d’une analyse prospective permettant une gestion dynamique de l’exposition de la Banque. Elle s’appuie sur des études exprimant une opinion sur l’évolution des secteurs et identifiant les facteurs qui expliquent les risques encourus par leurs principaux acteurs.

La répartition des engagements donnés par secteurs, rapportés au total des engagements de la Banque à fin décembre 2010, se décline comme suit :

• les établissements financiers –holding et assurances représentant 19%, en quasi-stagnation par rapport à 2009. Les engagements sur ce secteur sont de très bon risque (96% des engagements des établissements financiers spécialisés sont sur des filiales de banques et la CDG ).

• le BTP & matériaux de construction représente 7,6% en en quasi-stagnation par rapport à 2009. Les crédits par signature représentent plus de 50% des engagements globaux de ce secteur.

• la promotion immobilière représente 8,6% en quasi-stagnation par rapport à 2009. Depuis 2006, Les engagements sur ce secteur ont connu une forte progression du fait de la stratégie de la Banque d’accompagner la réalisation de nombreux grands projets d’envergure en matière d’habitat.

Ventilation des engagements de la banquepar secteur d’activité au 31 décembre 2010

iii.2.3 - répartition géographique

La répartition des engagements par zone géographique montre que l’exposition du Groupe est très largement concentrée au Maroc avec 78%. Le reste étant réparti entre la Tunisie (9%), l’Europe (4%), le Sénégal (5%) et autres pays africains (4%).

Ventilation des engagements de la banquepar pays au 31 décembre 2010

Emprunteurs souverains

11%

Institutions9%

Etablissementde crédit

et assimilés18%

Grande entreprise35%

PME7%

TPE1%

Clientèle de détail19%

19,1%

1,3%

Commerce, réparation automobiles et d'articles dpméstique

4,9%

0,3%

8,6%

1,4%

2,9%

1,3%

11,3%

1,2%4,3%

6,2%

3,2%

7,2%

2,5%

4,7%

15,2%

3,8%

Maroc77,8%

Europe3,6%

Cote d’Ivoire1,6%

Gabon1,4%

Sénégal4,8%

Mali1,3%

Tunisie9,0%

Congo0,5%

101

Ra

pp

oR

t D

E G

ES

tIo

N

2010

Au niveau Maroc, la région de Casablanca représente, à elle seule, 76% des engagements de la banque, suivie de la région de Rabat (10%), celles de Meknès-Fès, Souss-Sahara et le Rif-Oriental lesquelles représentent 3% des engagements chacune et autres avec les 6% restantes.

Cette concentration s’explique par :

• le fait que les régions de Casablanca et de Rabat représentent le «cœur économique, financier et administratif » du Royaume

• la domiciliation des comptes à Casa et Rabat des principaux projets d’infrastructure lancés et réalisés en province.

Ventilation des engagements Marocpar zone géographique au 31 décembre 2010

B - Procédures1- Prise de décision

a- Compétences :Le dispositif de décision en matière de crédit repose sur un ensemble de délégations qui implique de recueillir l’avis conforme d’un représentant de la fonction risque nommément désigné. L’accord est toujours donné par écrit que ce soit au moyen d’un processus de recueil de signatures ou par la tenue formelle d’un comité de crédit.

Les délégations de compétence se déclinent en montant de risques variant selon les catégories de notes internes et les spécificités de métiers.

Les propositions de crédit doivent respecter les principes de la politique générale de crédit. Les exceptions impliquent le recours au niveau d’autorité supérieur .

S’agissant de la banque, les différents organes de prise de décision tels qu’ils ont été validés par le conseil d’administration sont : (classé par niveau de compétences croissant) :

• Comités GGR restreints (3 niveaux)

• Comité Crédit BE

• Comité de Crédit Groupe

• Comité des Grands Risques, présidé par le Président Directeur Général, est l’instance ultime de décision en matière de prise de risques de crédit et de contrepartie.

S’agissant des filiales du groupe, les compétences sont définies en montant de risques. Au-delà de ces seuils, les décisions sont prises par les différents comités de la banque.

b- Processus :

demande et proposition :

Après la prise de contact avec le client et une première évaluation de son activité et/ ou de ses revenus, le responsable commercial

en agence procède au montage d’une proposition de crédit via une application informatique dédiée. Il constitue un dossier administratif de ladite proposition, recensant l’exhaustivité des documents exigés tant par la réglementation BAM que par le règlement interne de la banque en matière d’engagement de crédit.

Cette proposition doit comporter toutes les informations requises pour permettre la prise de décision au niveau du pôle «Gestion Globale des Risques».

Etude et décision :

Les analystes du Pôle «Gestion Globale des Risques» reçoivent la proposition de crédit et procèdent à un premier diagnostic complet de la relation à travers les éléments suivants :

• L’activité et la rentabilité de la relation ;

• La capacité de remboursement de la contrepartie ;

• La structure financière de l’affaire ;

• L’historique des relations ;

• la qualité des garanties bordant le crédit ;

• la rentabilité de l’opération ;

• Le rating déterminé par le système de notation interne de la banque ;

En plus de ces éléments, et afin d’améliorer la maîtrise des risques encourus par la banque, l’analyse des dossiers de crédit est complétée par les études sectorielles réalisées par l’entité « Etudes économiques et sectorielles ».

Ces études ont pour principal objectif d’analyser l’évolution de l’environnement macro-économique en réalisant des études ciblées sur l’ensemble des secteurs d’activité de manière à contribuer à la fixation des grandes orientations de la politique de crédit de la Banque.

Ce diagnostic est ensuite approuvé par un œil d’expert en matière de gestion des risques (divisionnaire GGR). Ce dernier prend la décision approprié dans le cadre des compétences qui lui sont déléguées intuiti personae sine qua non, il présente la proposition à l’instance habilitée pour prise décision.

notification de la décision :

Entrant dans le cadre du projet de certification du process crédit, cette nouvelle procédure a permis d’officialiser l’ensemble des termes de nos décisions de crédits clarifiant ainsi les relations avec notre clientèle dans un souci de transparence et de préservation des intérêts mutuels des parties .

Des améliorations sont en cours à ce niveau prévoyant la mise en place de contrat d’ouverture de crédit et/ou de lettre de notification spécifique pour certains types de financements notamment de l’immobilier.

révision :

À l’instar de la proposition de mise en place, la proposition de révision des lignes de crédits émane des unités commerciales. Toutefois, elle peut être provoquée sur demande des entités GGR notamment lorsque les outils de suivi font apparaître des anomalies justifiant une révision à la hausse comme à la baisse des enveloppes autorisées .

Le circuit d’étude et de décision obéit au même schéma que pour la phase d’octroi.

Personnes morales apparentées :

L’octroi de crédits aux personnes morales apparentées obéit aux mêmes règles et procédures appliquées pour les clients normaux.

Casablanca76%

Rabat76%

Meknès-Fès3%

Sud3%

Souss-Sahara3%

Nord3% Rif-Oriental

2%

Gestion Globale des Risques 10

c - Gestion des dossiers de crédit :contenu et gestion des dossiers de crédit :

Les dossiers physiques de la clientèle comprennent :

• le dossier de la Relation ;

• le dossier des garanties ;

• le dossier administratif ;

• le dossier des services opérationnels.

En plus, et conformément aux termes de la Directive de Bank Al-Maghrib datée du 1/04/2005, les dossiers de crédits sont complétés par les éléments suivants :

• PV d’assemblée ayant statué sur les comptes de l’exercice ;

• états de synthèse annuels ;

• rapport du Commissaires aux comptes ou attestation de régularité et de sincérité des comptes ;

• récépissé de dépôt des états de synthèse et du rapport du commissaire aux comptes au greffe du tribunal de commerce.

Les dossiers de crédit sont tenus au niveau de l’agence. Pour les besoins d’étude, les copies des documents originaux sont envoyées pour consultation aux différents services centraux concernés, pour permettre de formuler la décision de crédit.

À noter que les propositions de crédits ainsi que les décisions et documents y afférents sont archivés au niveau de la Gestion Globale des Risques.

Parallèlement à la gestion des dossiers physiques, le système d’archivage électronique mis en place à Attijariwafa bank offre une historisation, sur une profondeur de plusieurs années, d’un ensemble d’états et de situations permettant ainsi des recherches approfondies à partir de critères préalablement définis.

d - Gestion des garantiesLes garanties sont proposées par l’unité commerciale dans le cadre de la proposition de crédit, elles sont donc préalablement négociées avec le client dans l’objectif de couvrir un risque de crédit.

Ces garanties sont évaluées simultanément à l’évaluation de la proposition de crédit. Cette évaluation s’effectue via un certain nombre d’informations et documents requis dans le cadre du processus d’instruction de toute proposition de crédit. Les principales garanties retenues par la banque et leur mode d’appréciation sont :

• la caution personnelle est appréciée sur la base d’une surface patrimoniale détaillée récente et conforme au modèle pré-établi ;

• le gage hypothécaire est apprécié sur la base du :

- rapport d’expertise établi par un expert agréé par Attijariwafa bank pour les garanties supérieures ou égales à un million de dirhams ;

- rapport d’un responsable de l’établissement étayé d’un compte rendu de visite pour les garanties inférieures à un million de dirhams ;

À l’occasion du renouvellement annuel du dossier de crédit, l’analyste veille à actualiser, si besoin, est l’expertise des biens affectés en hypothèques.

• La valeur du nantissement sur fonds de commerce pourra également être étayée d’un rapport d’expert ;

• Les marchandises nanties sont régulièrement assorties de déclaration de stock voire éventuellement contrôlées par les organismes habilités ;

• Les matériels financés et nantis sont corroborés par les factures et preuves de paiements correspondantes.

Gestion des dossiers de garanties :

Les actes originaux des garanties sont conservés sous la responsabilité de l’Administration des garanties au Siège.

Les demandes de libération de garanties obéissent au même circuit de traitement que les propositions de crédits après toutefois avoir été visées par l’Entité de Contrôle des Engagements. Toute modification autorisée des garanties est donc répercutée au niveau de la décision de crédit.

Pour une parfaite maîtrise des opérations, le traitement des mainlevées est centralisé au niveau de l’Administration des Garanties, les signatures habilitées en la matière ayant été strictement fixées.

Le projet AGMA initié par la banque en 2007 vise la refonte du système de gestion des garanties par une centralisation de la gestion des dossiers de garanties et la mise en place d’un système informatisé de gestion des garanties et des mainlevées.

2- SurveillanceDans la nouvelle organisation du Groupe Attijariwafa bank, le rôle de surveillance et de détection des créances en difficulté incombe essentiellement à l’entité « Surveillance et Contrôle des Risques de Crédit ».

L’entité « Surveillance et Contrôle des Risques de Crédit » veille en permanence, dans une optique préventive, à la santé et à la qualité des engagements de la banque.

Fonction clé dans le processus de maîtrise des risques, cette gestion préventive consiste à anticiper les situations de dégradation des risques et à y apporter les ajustements appropriés.

Dans le cadre de l’exercice de cette fonction, cette entité est amenée à :

• surveiller la régularité des engagements : conformité à l’objet du crédit et respect des côtes autorisés ; examen des incidents de paiement ; revue des dossiers échus …

• détecter les créances présentant des signes de faiblesse persistants (créances dites difficiles) à partir d’un certain nombre de clignotants d’alerte ;

• suivre avec le réseau l’évolution des principaux risques (créances difficiles, engagements les plus importants et/ou les plus sensibles);

• déterminer les dossiers éligibles au déclassement au regard de la réglementation en vigueur régissant les créances en souffrance ;

• suivre avec le réseau le dénouement de certains risques spécifiques notamment, les admissions temporaires, les avances sur marchés publics et les avances sur marchandises.

Cette entité est structurée en trois sous-entités à l’instar de l’organisation actuelle du Réseau :

103

Ra

pp

oR

t D

E G

ES

tIo

N

2010

• banque de détail ;

• banque d’entreprise ;

• filiales et succursales.

L’objectif escompté de ces diverses formes de contrôle est de prévenir les risques pouvant résulter de dépassements ou d’incidents de paiements, ainsi que d’une baisse importante des opérations domiciliées par le client à travers des réactions rapides permettant d’appréhender à temps, les problèmes rencontrés par le client concerné et lui trouver les solutions appropriées.

3- ProvisionnementEn vue d’identifier les créances sensibles et celles éligibles au provisionnement au regard de la réglementation en vigueur, une revue exhaustive du portefeuille de la Banque est effectuée trimestriellement à l’aide d’un état des clignotants conçu par référence aux critères de classifications des créances en souffrance institués par la circulaire n°19 de BAM, ainsi qu’à d’autres critères de sécurité complémentaires retenus par la Banque.

Ces clignotants d’alerte, dont les règles de détection sont conformes à la réglementation en vigueur, relèvent essentiellement des quatre familles ci-après:

• clignotants relatifs aux dépassements ;

• clignotants relatifs aux impayés (escompte commercial ou crédits amortissables) ;

• clignotants relatifs au gel de compte ;

• clignotants relatifs aux critères financiers.

À ces critères usuels de détection, il convient d’ajouter un ensemble de ratios pro-actifs récemment introduits dans l’état des clignotants et déterminés par rapport à certains postes du bas de bilan. Ces ratios confèrent la possibilité de repérer de façon précoce, les signes précurseurs de dégradation du risque.

Les créances, ainsi détectées et pré-classeés, sont examinées, dans un second temps, dans le cadre des comités de suivi des créances difficiles de concert avec les autres instances de la Banque (Réseau, Crédits, Recouvrement).

Ces comités suivent de manière périodique l’évolution des créances en souffrance qui peut déboucher sur l’une des actions suivantes:

• la régularisation, et donc le reclassement desdites créances dans la catégorie normale ;

• le rééchelonnement ou la restructuration pour les affaires économiquement et financièrement viables ;

• le déclassement définitif de la créance dans l’une des catégories des créances en souffrance après la mise en demeure préalable du client concerné ;

• le maintien de la créance en suivi pour les cas qui bien qu’ils ne soient pas encore formellement éligibles au déclassement au regard des critères réglementaires, nécessitent, de par leur sensibilité, un certain accompagnement de la part des entités concernées et qui peuvent être couvertes le cas échéant par des provisions pour risques généraux.

Les créances en souffrance sont évaluées et comptabilisées conformément à la réglementation bancaire en vigueur. Elles sont réparties en trois catégories différentes :

• les créances prédouteuses ;

• les créances douteuses ;

• les créances compromises.

Par ailleurs, les dossiers éligibles au provisionnement sont préalablement mis en demeure par les entités concernées de la Banque.

Enfin, les garanties hypothécaires dont le montant est égal ou supérieur à un million de dirhams font l’objet d'une évaluation systématique avant leur prise en compte dans le calcul des provisions.

Il faut noter par ailleurs que dans un souci de prudence, la politique du groupe prévoit que les créances en souffrance sont, pour l’essentiel, classées directement dans la catégorie « Compromises » et provisionnées en conséquence.

Il y a lieu de noter que le Comité des Risques et des Comptes examine régulièrement, lors de ses réunions périodiques, la situation des engagements classés en souffrance et ceux faisant l’objet d’un suivi particulier, suite à l’apparition d’indicateurs pouvant être défavorables.

4- Gestion Corrective du Portefeuille Pour améliorer l’efficacité de recouvrement des créances difficiles, un dispositif de recouvrement à l’amiable a été mis en place au sein de la Banque. Ledit dispositif est doté de deux structures, l’une dédiée aux activités du réseau Entreprise et l’autre à celles du réseau Particuliers/Professionnels.

Rattachées aux entités risque et recouvrement entreprises et professionnels et particuliers de la Gestion Globale des Risques, ces entités ont pour mission :

• de veiller en permanence à la régularité et à la qualité de l’ensemble des engagements de la Banque ;

• de suivre, principalement via le réseau, ou directement avec les clients concernés, la régularisation de toute insuffisance ;

• d’adopter une démarche pro-active visant à éviter toute dégradation de la qualité du risque.

C - Notation interneLa notation interne est un outil d’aide à l’évaluation, à la décision ainsi qu’au suivi du risque. Elle constitue l’un des instruments de détection de la dégradation ou de l’amélioration d’un risque lors des revues périodiques de portefeuille.

Dès juin 2003, une première génération des systèmes de notation interne d’Attijariwafabank a été élaborée avec l’assistance technique de la société de financement internationale et du cabinet Mercer Oliver wyman. Ce système prenait en compte deux paramètres : une échelle de notation de six notes (A, B, C, D, E et F) et les probabilités de défaut (PD) estimées. Le modèle initial se limitait à cinq facteurs financiers explicatifs du risque de crédit.

En 2010, le Groupe Attijariwafa bank a déployé un nouveau modèle de notation interne au niveau du système opérant de la banque qui est en ligne avec les exigences Bâle II. Ce modèle dédié aux entreprises, prend en compte en plus des éléments financiers, des éléments qualitatifs et de comportement. Il couvre l’essentiel des engagements de la banque. Sa conception repose sur l’analyse des classes homogènes et sur des analyses statistiques éprouvées.

Gestion Globale des Risques 10

Le dispositif de notation est fondé essentiellement sur la Note de Contrepartie qui reflète sa probabilité de défaut à un horizon d’observation d’une année. La note est attribuée à une classe de risque de l’échelle de notation, laquelle échelle est constituée de huit classes de risque dont une en défaut (A, B, C, D, E, F, G, et H).

classificationattijariwafa bank

description

A Très bonB BonC Assez bonD MoyenE MédiocreF MauvaisG Très MauvaisH Défaut

Le système de notation présente les caractéristiques suivantes :

a) périmètre: portefeuille des entreprises hors collectivités locales, sociétés de financement et sociétés de la promotion immobilière ;

b) le dispositif de notation du Groupe Attijariwafa bank est fondé essentiellement sur la Note de la Contrepartie qui reflète sa probabilité de défaut à un horizon d’observation d’un an.

c) le calcul de la note système résulte de la combinaison de trois types de notes : Note financière, note qualitative et note de comportement.

• la note financière est basée sur plusieurs facteurs financiers liés à la taille, au dynamisme, à l’endettement, à la rentabilité et à la structure financière de l’entreprise.

• la note qualitative est basée sur des informations concernant le marché, l’environnement, l’actionnariat et le management de l’entreprise. Ces informations sont renseignées par le Réseau.

• la note de comportement est basée sur la physionomie du compte

d) toute note système de contrepartie fait l’objet d’un agrément (à chaque notation) par le comité de crédit selon les délégations de pouvoirs en vigueur.

e) la probabilité de défaut évalue uniquement la solvabilité de la contrepartie, indépendamment des caractéristiques de la transaction (garanties, rangs, clauses…)

f) les classes de risque du modèle ont été calibrées par rapport aux classes de risque des agences de notation internationales.

g) la note est attribuée à une classe de risque de l’échelle de notation, laquelle échelle est constituée de 8 classes regroupées en 3 catégories :

• contreparties saines : les classes de A à D.

• contreparties sensibles : E à G.

• contreparties en défaut : la classe H (Douteux, Compromis, Consolidation, Recouvrement, Provision).

h) usage de la notation interne : le système de notation interne fait actuellement partie intégrante du process d’évaluation

et de décision de crédit. En effet, lors du traitement de la proposition de crédit, la notation est prise en considération. Les niveaux de délégation des compétences en termes de décisions de crédit sont d’ailleurs fonction de la notation risque.

i) mise à jour de la note : les notes de contreparties sont réexaminées lors de chaque renouvellement de dossier et au minimum une fois par an. Cependant, pour les clients relevant du périmètre des dossiers d’entreprises sous surveillance (Classe F, G ou pré-recouvrement), la note de Contrepartie doit être revue semestriellement. De façon générale, toute information nouvelle significative doit être l'occasion de s'interroger sur la pertinence de la note de Contrepartie à la hausse ou à la baisse.

Le système de notation est dynamique, sa révision annuelle (Backtesting) est prévue pour :

• tester le pouvoir prédictif du modèle de notation

• s’assurer de la bonne calibration des probabilités de défauts

Au titre de surveillance de la qualité du risque, L’entité Systèmes de Risk management produit un reporting périodique sur la cartographie des risques selon différents axes d’analyse (Engagement, secteur d’activité, tarification, Réseaux, dossiers échus …) et veille à améliorer le taux de couverture du portefeuille.

Au plan des engagements, la distribution des risques relative au périmètre entreprises se présente comme suit :

Répartition des engagements de la banque (périmètre entreprises) par classe de risque au 31 décembre 2010

(*) Les administrations publiques, les sociétés de financement et les sociétés de la promotion immobilière sont hors périmètre

Un système de notation relatif à la promotion immobilière articulé autour de deux principales dimensions (client / projet) est en cours d’élaboration.

Cette démarche s’inscrit dans le cadre du processus de mise en conformité avec les approches avancées Bâle II.

II - Risque MarchéLes activités de marché constituent un domaine où la gestion des risques est considérée comme une préoccupation majeure et un levier important de pilotage de la rentabilité et de la performance.

Un ensemble de dispositions et de mesures sont établies par la banque pour prévenir, réduire les risques et améliorer leur maîtrise.

18,6%

25,1%

19,9%

22,5%

10,6%

2,6%

0,4% 0,3%0%

5%

10%

15%

20%

25%

30%

A B C D E F G H

105

Ra

pp

oR

t D

E G

ES

tIo

N

2010

A – Gestion des risques de marché1- Catégories de risques de marchéLes principaux risques de marchés sont :

• le risque de taux

• le risque de change

• le risque actions

• le risque sur les produits de base

- le risque de taux :

Ce risque correspond au risque de variation de la valeur des positions ou au risque de variation des flux de trésorerie futurs d’un instrument financier du fait de l’évolution des taux d’intérêts sur le marché.

- le risque de change :

Ce risque correspond au risque de variation d’une position ou d’un instrument financier du fait de l’évolution des cours de change sur le marché.

Techniquement, le risque de change est mesuré par la position de change qui inclut :

• les spots de change

• les changes à terme

• les prêts emprunts en devises

• les options de change

Les limites d’encadrement du risque de change sont :

• limite de position par devise en fin de journée ;

• limite de position globale en fin de journée ;

• limite de position courte ;

• limite de stop loss.

Ces limites sont déterminées sur la base des limites réglementaires.

Les positions structurelles liées aux investissements stratégiques en devises de la banque ne font pas l'objet de couverture.

À fin décembre 2010 la position change à terme s'élève à 21 milliards de dirhams ventilé comme suit :

chiffresen millions mad < 3 mois 3m - 6m > 6 mois

Couverture des résultats 15 900 1 063 3 784

À fin décembre 2010 la position options de change s’élève à 5.1 milliards de dirhams.

- le risque actions :

Ce risque résulte de la variation de la valeur d’un portefeuille actions suite à une évolution défavorable des cours de bourse.

- le risque sur les produits de base :

Ce risque découle de la variation de positions suite à une évolution défavorable des prix des matières premières sur les différents marchés sur lesquels la banque intervient.

2 - Dispositif de suivi et de contrôleLe Contrôle des risques de marché se fait en procédant à la comparaison des différentes mesures de risques avec les limites correspondant dont le respect incombe en permanence aux lignes de produits de la Salle de Marchés.

Les fonctions de contrôle relatives au suivi des risques de marché sont principalement assurées par :

• l’entité Contrôle et Méthode de la Banque de Marché

• l’entité Risques de marché de la GGR

• le Contrôle Interne

L’entité Contrôle et Méthodes est rattachée à la Banque de Marchés, mais elle reste indépendante du Front Office et des équipes commerciales. Le Contrôle Interne est rattaché hiérarchiquement à la Banque de Marchés et fonctionnellement la Conformité Groupe.

rôles des différents intervenants

contrôle et méthodes

L’entité Contrôle et Méthodes est responsable du contrôle de niveau 1 ; il a des fonctions opérationnelles liées aux applicatifs qu’il administre. Ses grandes attributions sont :

• produire et analyser quotidiennement les résultats et les risques ;

• s’assurer de la fiabilité des paramètres de marché servant à l’élaboration des résultats et des risques (taux, cours de change, cours de bourse, prix matières premières, cotation swap, …);

• proposer les méthodes de calcul des risques et des résultats en s’assurant de leur exhaustivité et de leur adéquation avec la nature des risques encourus ;

• concevoir en liaison avec la GGR le dispositif de limites ainsi que les méthodes de calcul de risque ;

• suivre et notifier tout dépassement de limites de marché ;

• s’assurer la conformité des opérations initiées par le Front Office par rapport aux pratiques de marché et par rapport aux règles fixées par la banque ;

• validation des pricers utilisés par le Front.

la Gestion Globale des risques (risques de marché)

La GGR assume la composante financière du contrôle de niveau 2 avec en particulier un rôle de supervision des méthodologies et des risques de marché. Ses grandes attributions sont :

• valider les principes du dispositif et les méthodes proposés par l’entité Contrôle et Méthodes, en s’assurant en particulier de l’homogénéité des méthodes au sein du Groupe et émettre des recommandations le cas échéant ;

• assurer le reporting global interne et externe sur les risques de marché ;

• valider les méthodes développées en internes, et les modèles des logiciels utilisés pour valoriser les produits en portefeuille ;

• Valider les diverses autorisations et limites demandées les différentes lignes de produits.

comité risques de marché

Ce comité réunit trimestriellement les responsables des différents niveaux de contrôle ainsi que les responsables du Front Office. Le Comité valide les nouvelles limites, les aménagements de limites proposées et passe en revue les différents dépassements constatés.

3- Gestion des limitesLes limites sont fixées par le Comité Risques de Marchés pour chaque type d’exposition pour une année, mais elles peuvent être révisées en fonction des besoins des lignes de produits et pour tenir compte des évolutions des marchés.

Gestion Globale des Risques 10

Les demandes de limites sont exprimées par les différentes lignes de produits de la Salle des Marchés et doivent être adressées à l’entité Contrôle et Méthodes, accompagnées d’une note expliquant :

• les limites demandées et la nature des risques correspondant ;

• les motivations pour leur mise en place.

À noter que le comité des risques de marché a instauré un système de stop loss par produit (change, taux, actions …). ce système repose sur la clôture immédiate de la position en cas ou le trader atteint les niveaux de pertes maximales fixées par le Comité.

suivi des limites et traitement des dépassements :

Le Contrôle du respect des limites est assuré par :

• l’entité Contrôle et Méthodes

• la GGR

L’entité Contrôle et Méthodes surveille en permanence les expositions et effectue les mesures de risques et les compare avec les limites. Elle produit quotidiennement des reporting appropriés qu’elle adresse à :

• la Direction

• la GGR

• le contrôle interne

Elle signale immédiatement les dépassements de limites et propose les mesures à prendre pour leur régularisation.

Les limites de contrepartie sont révisées :

• annuellement à l’occasion du renouvellement des dossiers des contreparties par la GGR

• ponctuellement pour accompagner l’évolution de l’activité et du risque des contreparties.

Pour la révision annuelle, l’entité Contrôle et Méthodes examine les limites définies et les compare avec les réalisations de l’année écoulée. Elle propose, en concertation avec le Marchés des Capitaux et les autres entités commerciales, les ajustements nécessaires pour l’année suivante.

Pour les révisions ponctuelles, les acteurs intervenants dans la mise en place des limites peuvent demander la révision des limites octroyées à une contrepartie pour faire face à de nouvelles circonstances. La révision peut porter sur l’augmentation d’une limite, sa réduction ou sa suppression.

Toutes les demandes de révision sont centralisées par l’entité Contrôle et Méthodes qui examine leur impact sur les opérations de la Salle des Marchés avant de les adresser à la GGR.

4- Système mise en place pour gérer les risques de marché

Pour répondre à une exigence réglementaire de reporting, Attijariwafa bank a opté pour l’acquisition du solution informatique « Fermat » pour répondre à des besoins internes et réglementaires en matière de calcul des exigences des fonds propres relatives au risque de marché, le calcul du ratio de solvabilité, mesure les risques de marché encourus….

Au courant de l’année 2007, La banque a mis en place la méthode standard (Bâle 2) grâce à l’outil Fermat.

Outre l’outil Fermat, la banque a développé en interne des applications pour mesurer et quantifier les risques de marché sur les différents produits de la salles des marchés.

B – méthodologie de mesure des risques de marché (modèle interne)

1 - Mesure en VaRLa valeur en risque (VaR) est une mesure de la variation maximale de la valeur d’un portefeuille d’instruments financiers, avec une probabilité fixée sur une période donnée sous des conditions normales de marché.

Le modèle VaR a été développé par les soins de la gestion globale des risques d’Attijariwafa bank, il couvre le risque de taux Dirham, le risque de change au comptant et à terme ainsi que le risque sur les titres de propriété. Il s’agit d’une application en interne qui repose sur l’implémentation de la méthode RiskMetrics développée par JP Morgan.

Cette méthode présente différents avantages : (i) facile à implémenter, (ii) tient compte des corrélations existantes entre les prix des actifs et (iii) prend en considération des fluctuations récentes et historiques des prix.

La méthode RiskMetrics repose sur une matrice de variances et covariances des rendements des actifs du portefeuille ainsi que leur composition dans le portefeuille. La gestion globale des risques produit quotidiennement un reporting détaillé qui retrace le calcul et l’évolution de la VaR, le contrôle des limites réglementaires et internes.

activité(en dirhams)

Positionmad

var(1 jour)

var réglementaire

10 jours

Change 2 768 450 029 1 754 527 5 548 301

Titres de propriété

107 870 990 1 756 124 5 553 352

Taux (hors OPCVM)

3 373 030 709 2 033 952 6 431 923

2 - Back-testingLe modèle permet de faire du backtesting. Ce dernier est une technique pour tester la validité du modèle de calcul de la VaR. Il consiste à se baser sur des opérations historiques de calcul de la VaR et de voir par la suite si cette VaR encadre réellement la perte potentielle réalisée en la comparant au P&L théorique.

3 - Stress-testingPour des raisons techniques, le modèle VaR actuelle ne permet pas de faire de stress – testing, c’est une action qui sera développée ultérieurement.

107

Ra

pp

oR

t D

E G

ES

tIo

N

2010

III - Gestion du Risque Pays :Au titre de l’exercice 2010, l’entité Pilotage & Reporting Risque a consolidé les activités de suivi et de surveillance au niveau de la banque et de ses filiales bancaires et financières, de même qu’elle a procédé à la mise en place d’un dispositif de gestion du risque pays.

1 – Le suivi et surveillance du risque de contrepartie au niveau du Groupe

L’activité de suivi & surveillance de la situation globale de la banque et de ses filiales a été consolidée par une remontée régulière du reporting risque permettant à la GGR groupe d’apprécier respectivement :

a- l’évolution des activités en vue de s’assurer que l’orientation du développement commercial emprunte une saine et rentable et sans risque de concentration au niveau du portefeuille engagements ;

b- les indicateurs de performance de chaque entité et principalement sur le plan de la rentabilité et de la sinistralité ;

c- et la conformité réglementaire selon le référentiel prudentiel de chaque pays d’implantation.

L’élaboration de ce reporting en termes de revue trimestrielle des filiales bancaires et financières permet l’élaboration d’une véritable radioscopie de ces entités dans la mesure où est fondamentalement orientée vers l’identification des zones de risque et la formulation de préconisations d’atténuation.

2 - Le dispositif de gestion du risque pays Le déploiement de la stratégie de croissance de la banque à l’international ainsi que les dispositions de la directive 1/G/2008 de Bank Al Maghrib ont motivé la mise en place d’un dispositif de gestion du risque pays au regard du poids sans cesse croissant de l’international dans l’exposition globale de notre groupe.

basé sur :

a- le recensement et l’évaluation des risques internationaux : le groupe Attijariwafa bank déploie son activité bancaire et para bancaire aussi bien sur son marché domestique que dans les pays étrangers à travers des filiales voire même des succursales. A ce titre, son exposition aux risques internationaux regroupe tous types d’engagements pris par la banque en tant qu’entité créditrice vis-à-vis de contre parties non résidentes à la fois en dirhams et devises étrangères. Il s’agit en l’occurrence :

a-1- des crédits par caisse et des engagements par signature en faveur de non résidents ;

a-2- des expositions dans le cadre de l’activité Trade Finance :

• confirmation de LC export d’ordre banques étrangères

• contre garanties reçues de banques étrangères ;

• nos comptes notros créditeurs auprès de correspondants étrangers ainsi que les comptes nostros de correspondants étrangers débiteurs sur nos livres ;

a-3- des opérations sur actifs étrangers :

• participations financières étrangères ;

• contre garanties émises par Attijariwafa bank en faveur de ses filiales en soutien à leur développement commercial ;

• dotations de succursales étrangères

a-4- opérations de marché induisant un risque de contrepartie : change spot et terme, swap de change,

produits structurés, matières premières, dépôts en devises.

À fin décembre 2010, la structure de l’exposition aux risques pays se présentait comme suit avec une prédominance de l’activité trade finance (55% du total) traduisant à la fois l’ouverture de l’économie marocaine et le dynamisme commercial de la banque au niveau du commerce extérieur. Les implantations étrangères de la banque représentent la deuxième exposition avec un poids de 42% des risques internationaux en ligne avec la stratégie de développement de la banque à l’international.

b- le retraitement et le calcul de l’exposition au risque pays selon le principe de transfert de risque ce qui permet de mettre en évidence les zones et les pays à forte exposition (en valeur et en % des fonds propres de la banque) ainsi que les typologies de risques correspondantes :

Distribution des expositions au risque paysselon l’échelle de risque Coface

Ainsi, nous relevons que 62% de l’exposition de la banque aux risques internationaux à fin janvier 2011 sont concentrés sur des pays présentant un profil de risque gradué de très bon (A1) à acceptable (A4 soit l’équivalent du risque Maroc). Pour le reste, il s’agit essentiellement des investissements stratégiques de la banque dans le cadre des acquisitions de filiales bancaires africaines.

Par ailleurs, les crédits internationaux de la banque au niveau de la zone OCDE représentent presque la moitié de l’exposition globale en phase avec le poids des principaux partenaires économiques du Maroc dans les échanges extérieurs nationaux.

Trade Finance55%

Crédis faveurnon résidents

0,4%

Opérationsde marché

3%

Opérationsactifs étrangers

42%

En cours % RP

Suisse AllemagneUSA

France

UK-ItalieEspagnePortugal

TunisieAlgérieTurquie

SénégalGabon

MaliCongo

Mauritanie

Côte d’Ivoire

A1 A2 A3 A4 B C D AUTRES

4 500

4 000

3 500

3 000

2 500

2 000

1 500

1 000

500

-

25%

20%

15%

10%

5%

0%

Gestion Globale des Risques 10

Concentration des expositions au risque pays par zone

Sur les zones MENA, UEMOA et CEMAC, l’exposition de la banque est représentée par les acquisitions des filiales bancaires en tant que relais de croissance dans notre stratégie de développement.

Concentration du RP Attijariwafa bank Vs poids des zonesdans les échanges commerciaux du Maroc

c- des règles de consolidation des expositions aux risques pays permettant, au-delà d’une analyse individuelle de l’engagement par pays de chaque filiale ainsi que du siège, une vue d’ensemble de l’engagement global du groupe ;

d- l’élaboration et la diffusion d’un rapport hebdomadaire de l’évolution du risque pays récapitulant l’ensemble des évènements saillants survenus dans la semaine (mouvements des notations des agences et autres…) avec une mise à jour de la base «Monde» en matière de notations des pays par Standard & Poor’s, Moody’s, Fitch, Coface, OCDE, score interne de la banque et les CDS des pays (voir rapport en annexe) ;

e- l’élaboration d’un score interne de risque pays traduisant l’indice de vulnérabilité par pays. Ce score est basé sur une approche multicritères d’évaluation combinant : - les indicateurs macroéconomiques (solde public, dette

extérieure, réserves de change et PIB) permettant d’apprécier la solidité économique et financière des pays ;

- les notations des agences externes ( S&P, Coface et classement OCDE) au travers d’une grille très large de variables à la fois quantitatives et qualitatives ;

- ainsi que sur les données du marché principalement les CDS (Credit Default Swap) en tant que protection contre les défauts des émetteurs et à ce titre en tant que baromètre de la probabilité de défaut associé à chaque pays.

Le score interne-pays est gradué de 1 à 5, 1 étant un excellent profil de risque, le niveau 5 représentant des pays fragiles.

f- l’allocation de limites, calibrées en fonction du profil risque du pays et du niveau des fonds propres de la banque est déclinées par zone, par pays, par secteur, par type d’activité, par maturité …)

g- le suivi et la surveillance du respect des limites ;

h- le provisionnement du risque pays en fonction de la dégradation des expositions (matérialisation du risque, rééchelonnement de la dette, défaut de paiement, bénéfice d’initiative d’allègement de la dette etc…);

i- le stress test, exercice consistant à s’assurer de la capacité de la banque à résister à des facteurs de risques extrêmes (cas de la matérialisation du risque politique en Tunisie et en Côte d’Ivoire) et à en mesurer l’impact sur le capital et la rentabilité.

En définitive, la gestion du risque pays est encadrée par un dispositif qui assure la couverture des risques internationaux depuis leur origination jusqu’à leur dénouement final :

UEMOA268015%

OCDE901949%

CEMAC186610%

Autres216812%

MENA267014%

109

Ra

pp

oR

t D

E G

ES

tIo

N

2010

IV - Risques Opérationnels et Plan de Continuité d’Activité (PCA)A - Risques opérationnelsContexteLa mise en place du dispositif de gestion des risques opérationnels (GRO) s’inscrit dans le cadre de la réforme « Bâle 2 » et de sa déclinaison pour le Maroc par la Directive DN/29/G/2007, édictée par Bank Al Maghrib le 13 avril 2007.

Il vise à identifier les sources potentielles des risques et d’en assurer la mesure, le suivi, le contrôle et l’atténuation. Ce dispositif permet notamment de :

• assurer la cohérence du dispositif en termes de normes, de méthodes et d’outils au sein du Groupe

• inculquer aux métiers une véritable culture de gestion du risque opérationnel

Ce projet est piloté par l’entité « Risques Opérationnels, Juridiques, Informatiques et Humains » créée au sein de la « Gestion Globale des Risques » en 2008. Il est entré dans sa phase opérationnelle à partir d’avril 2009.

Méthodologie adoptée

modélisation du risque opérationnel

Le risque opérationnel est défini par Bank Al Maghrib, comme étant «un risque de pertes résultant de carences ou de défaillances attribuables à des procédures, personnels et systèmes internes ou à des évènements extérieurs». Cette définition inclut le risque juridique, mais exclut les risques stratégiques et de réputation.

Un risque se représente comme l’enchaînement d’un évènement générateur (la cause) et d’une défaillance (la conséquence), à laquelle peut être associé un impact ou non.

L’objectif de la modélisation du risque opérationnel est de représenter de manière normalisée les évènements qui peuvent conduire à une défaillance opérationnelle et de pouvoir en évaluer, à l’aide de critères objectifs, documentés et standardisés :

• la fréquence d’occurrence

• l’impact en cas de survenance

La cartographie des risques désigne donc l’ensemble des risques représentés selon ce modèle sur un périmètre organisationnel donné (un pôle, un métier, une filiale, …).

approche méthodologique

La méthodologie retenue dans le déploiement du projet RO pour chacun des métiers s‘appuie sur les étapes suivantes :

1. validation des processus : cette étape est basée sur un découpage du métier en macro-processus et processus clés pour l’identification des risques au sein de chaque métier retenu.

2. identification et évaluation des risques : les risques opérationnels identifiés sont côtés au moyen d’une fréquence d’occurrence et d’un impact formalisant la cartographie des risques opérationnels métier (évaluation à « dire d’expert »). A cette étape, les risques majeurs sont identifiés et font l’objet d’une attention particulière.

3. et 4. identification d’indicateurs et des plans d’actions : des indicateurs et des plans d’actions sont associés aux risques majeurs. L’objectif est de limiter la fréquence de survenance des incidents et/ou d’atténuer leur impact.

5. collecte des incidents et suivi des risques à piloter : un dispositif organisationnel de collecte des incidents et de suivi des risques opérationnels est mis en place au sein des métiers afin :

• d’apprécier les causes d’incidents

• de déterminer les actions appropriées pour réduire le risque opérationnel

• de disposer d’une base historique d’incidents et de pertes

• de garantir la cohérence de l’ensemble

6. back-testing et réévaluation des risques :cette étape sera effectuée après au moins un plein exercice de chacun des métiers. Le Back–Testing permet la confrontation des incidents survenus dans les métiers et l’évaluation des risques opérationnels initialement identifiés dans les cartographies.

Processus organisationnel

L’animation du dispositif s’appuie sur une structure centrale « ROJIH » (Risques Opérationnels, Juridiques Informatiques & Humains) rattachée à la GGR (Gestion Globale des Risques) avec deux niveaux de gestion à distinguer :

1° niveaurojiH

2° niveaumétiers (23)

• 1er niveau / entité ROJIH : la mesure et le contrôle des risques opérationnels sont de sa responsabilité. Elle est en charge de mettre à disposition des métiers les informations sur leur niveau de risque opérationnel et de les éclairer sur la mise en place de plans d’actions.

Gestion Globale des Risques 10

• 2éme niveau / métier : la détection, la collecte des incidents et la mise en œuvre d’actions de couverture des risques, sont de la responsabilité des métiers eux-mêmes.

Ainsi, au sein de chacun des métiers, les principaux intervenants dans le dispositif de gestion des RO sont :

rro : RELAIS Risques Opérationnels (au niveau métier)

cro : CORRESPONDANT Risques Opérationnels (au niveau métier)

mro : MANAGER Risques Opérationnels (au niveau de l’entité ROJIH) appelé également GRO (Gestionnaire des Risques Opérationnels)

rm : RESPONSABLE Métier

Principaux Comités

Le dispositif RO comprend un ensemble de comités

➤ comité risques opérationnels métier d’une fréquence à minima trimestrielle, ses objectifs sont :

• revue des pertes et incidents opérationnels de la période écoulée

• suivi des risques à piloter avec les indicateurs et plans d’action associés

• évaluation des changements ayant un impact sur les RO et lancement de plans d’actions ad Hoc

• validation de la mise à jour éventuelle des documents de référence (processus, cartographie) comité rojiH d’une fréquence mensuelle, ses objectifs sont :

• vérifier le déploiement du dispositif risques opérationnels dans les entités du Groupe

• valider les évolutions de la cartographie des risques (validées en comité RO Métier)

• examiner les risques majeurs survenus au niveau du groupe et proposer une mise à jour des plans d’actions associés

• élaborer les reportings destinés à la Direction Générale et aux différents organes de gestion de la banque

➤ comité d’audit et des comptes d’une fréquence régulière, ses objectifs sont :

• procéder un état des lieux du dispositif GRO présenté aux actionnaires de la Banque

rappel réalisations 2008/2009

Le dispositif avait été déployé dans l’ensemble des métiers de la banque et les filiales suivantes (cf. tableau ci-dessous)

métiers de la banque1. Banque de l’Entreprise (2008)2. CTN Opérations de Marché (2008)3. CTN Devises (2008)4. CTN Engagements (2008)5. CTN Dirhams (2008)6. CTN Monétique (2008)7. Service Clientèle (2008)8. Recouvrement Groupe (2008)9. CTR (2008)10. BPP (2008)11. Communication Groupe (2008)12. Organisation et Reengineering (2008)13. BMF Siège (2008)14. Qualité Groupe (2008)15. Conseil Juridique (2008)16. Achats, Logistique et Sécurité (2008) 17. SI Groupe (2008) 18. Banque de financement (2008)financement19. Banque des marchés (2008)20. Capital Humain Groupe (2008)21. Custody (2008)22. Gestion Globale des Risques (2008)23. Finance Groupe (2008)

filiales de la banque1. Wafasalaf (2008)2. Wafacash (2008)3. Wafa Immobilier (2008)4. Attijariwafa bank Europe (2008)5. Wafa bail (2009)6. Attijari Factoring (2009)7. Wafa LLD (2009)8. Wafa Bourse (2009)9. Attijari Intermédiation (2009)

(X) année de conception et de validation de la cartographie des risques

111

Ra

pp

oR

t D

E G

ES

tIo

N

2010

Ainsi, il avait donc été établi 23 cartographies de risques opérationnels couvrant l’ensemble des métiers de la banque avec : 581 risques dont 148 risques à piloter

➤ mise en œuvre de la charte de gestion des risques opérationnels

Durant le 2° semestre 2009, l’entité ROJIH a élaboré et mis en place un outil afin d’évaluer le respect du déploiement du dispositif GRO de chacune des 23 entités de la Banque et ce conformément à la charte GRO. Cet outil concourt à accompagner les entités dans la mise en œuvre opérationnelle du dispositif GRO.

réalisations 2010

➤ 1° revue de la cartographie des risques opérationnels « périmètre banque »

À l’issue de l’exercice 2009, la cartographie des risques opérationnels de la banque a été mise à jour après une année de recensement des incidents. Le nombre de risques opérationnels est alors de 606 risques et le nombre de risques à piloter de 166.

La mise à jour de la cartographie des risques fait suite à :

• L’analyse des remontées d’incidents non rattachés à des risques identifiés

• La mise en place de nouveaux produits et/ou process

➤ incidents risques opérationnels « périmètre banque »

L’exercice 2010 a connu une meilleure remontée des incidents de la part des métiers couverts par les dispositifs GRO. En effet, la base incidents totalise à fin décembre 2010 pas moins de 7600 incidents dont 4794 incidents déclarés en 2010 contre 1563 incidents déclarés en 2009.

Ainsi les nombreuses séances de sensibilisation des différents acteurs R.O de chacun des métiers concernés ont commencé à porter leur fruit.

2 actions sont prévues pour mieux établir la « culture Risques opérationnels » :

• un plan de conduite du changement favorisant l’acculturation du groupe au risque opérationnel

• l’acquisition d’un progiciel intégré de gestion des risques opérationnels et contrôle interne

La priorité 2011 sera non seulement d’apporter une attention particulière à l’exhaustivité des incidents remontés mais aussi à la qualité des informations relatives à ces incidents.(mise en place d’une filière de remontée des pertes, institutionnalisation d’un rapport d’exhaustivité des incidents visés par les directeurs métiers à fréquence régulière).

➤ conduite du changement

Après avoir déployé un outil interne d’évaluation des métiers sur la conformité de leur dispositif GRO vis à vis de la charte de gestion des risques opérationnels en 2009, l’entité ROJIH a élaboré un portail Intranet en collaboration avec l’entité Communication Groupe. Ce portail vise à être un média de sensibilisation des collaborateurs de la Banque.

➤ Equipement outil informatique

L’entité ROJIH a décidé de s’équiper d’un progiciel de gestion des risques opérationnels. Dans un souci de meilleure maîtrise du profil de risque de la banque, l’outil informatique sera mutualisé entre la filière Risques Opérationnels et la filière Contrôle interne.

À ce titre, Attijariwafa bank a acquis en janvier 2010 le progiciel eFront dont le déploiement est prévu courant 2011.

➤ déploiement du dispositif Gro dans les filiales

Deux filiales ont été rajoutées en 2010 à la liste des filiales munies d’un dispositif GRO :

• CBAO Sénégal (194 risques dont 38 risques à piloter)

• Attijari Bank Tunisie (257 risques dont 57 risques à piloter)

➤ Préparations aux méthodes élaborées

Dans l’optique de passer aux approches élaborées de calcul des fonds propres à mobiliser au titre des risques opérationnels (et notamment l’approche standard), l’entité ROJIH a mené différents ateliers de travail avec l’entité Organisation & Reegineering. Ces ateliers de travail ont pour but de répondre à un des critères de passage à l’approche standard : la ventilation du PNB du Groupe Attijariwafa bank par lignes métier bâloises. Une proposition de démarche de ventilation issue de ces ateliers de travail sera testée et confirmée durant l’exercice 2011.

Le passage à la méthode standard puis à la méthode AMA permettra :

• de valider une étape supplémentaire dans notre degré de connaissance et de maîtrise du profil de risque de la Banque

• d’optimiser la mobilisation en fonds propres par l’adoption d’une approche appropriée par lignes métiers bâloises

➤ actions prévues en 2011

- mise à jour de la cartographie des risques suite à l’exercice de collecte des incidents 2010

- déploiement du progiciel intégré de gestion des risques opérationnels et du contrôle interne

- mise en œuvre d’un plan de communication et de conduite du changement de la filière GRO

- le passage de l’approche « indicateur de base » à l’approche « standard » pour le calcul des exigences réglementaires en fonds propres au titre du risque opérationnel

B – Plan de continuité d’activité Contexte Le projet (PCA) a été initié en Mai 2008 par une phase de rédaction du cahier des charges, suivie d’une phase de consultation de plusieurs cabinets de conseil reconnus sur le plan international.

Gestion Globale des Risques 10

La mise en œuvre du projet (PCA) a été entamé par le Groupe Attijariwafa bank le 02 février 2010. La réalisation de ce projet PCA a été planifiée sur toute l’année 2010-2011(1er semestre) et menée par une équipe Projet mixte interne Attijariwafa bank et externe (consultants).

La mise en place du PCA qui incombe à l’entité ROJIH (Risques opérationnels, juridiques, Informatiques et humains) permet à la banque de compléter le dispositif de gestion du risque opérationnel mis en place durant l’exercice 2009 et qui a abouti à l’élaboration d’une charte ainsi qu’une cartographie complète des risques opérationnels.

La mise en place d’un Plan de Continuité d’Activité permet de garantir la continuité de nos activités et le respect de nos engagements lorsque survient :

• une crise ou une perturbation opérationnelle majeure affectant une grande zone urbaine ou géographique ;

• une perturbation affectant les infrastructures physiques ;

• une catastrophe naturelle ;

• une attaque externe ;

• une défaillance majeure des systèmes d’information ;

• un dysfonctionnement résultant d’un taux d’absentéisme significatif (ex : Pandémie ) ;

• et, une défaillance d’un service critique.

Objectif et méthodologie du projet PCA : mettre en place un Management de la Continuité d’Activité

Les six composants du plan de continuité d’activité :

Définitions des composants du PCA

Le Plan De Gestion De Crise définit la structure de crise, les modalités d’activation du PCA, les dispositifs spécifiques de crise concernant les ressources humaines et les communications internes et externes.

Le Plan de secours informatique décrit les solutions de secours de l’informatique, des réseaux, de la téléphonie ainsi que leurs modalités de mise en œuvre en cas de sinistre et de retour au mode nominal. On parlera alors de plans de reprise techniques (respectivement de l’informatique ou de la téléphonie) en cas de sinistre.

Le Plan de repli & logistique décrit les solutions de repli de services sinistrés dans des locaux de secours internes ou externes. Le Plan de repli & logistique définit également tous les dispositifs de logistique nécessaires au repli et au fonctionnement des activités en mode dégradé.

Les Plans de Reprise d’Activité des métiers (PRA métier) définissent pour chaque métier les modalités de reprise d’activité suite à un sinistre ainsi que le mode de fonctionnement dégradé le cas échéant. Les PRA métier précisent également les conditions d’un retour à la normale après une situation de crise.

Le plan de Maintien en Condition Opérationnelle et le plan de tests doivent permettre de s’assurer de la pérennité et de l’efficacité dans le temps du PCA

La date de la mise en place du Projet PCA Version 1 est prévue le 1er semestre 2011.

V - Gestion actif passifLes risques structurels de nature ALM se rapportent aux risques de pertes de valeur économique ou de baisse des marges d’intérêts futures compte tenu des décalages de taux, des échéances entre les actifs et passifs de la banque.

L’ALM fournit des indicateurs de suivi des risques et de rentabilité attendus sur les différents produits du bilan et décline les règles de gestion à même de limiter l’exposition du bilan de la banque aux risques et de gérer de façon optimale ses positions.

Ceci étant, la démarche ALM poursuit un processus d’identification, d’évaluation et de gestion des positions de risque prises. La définition des règles d’écoulement et de traitement des postes du bilan à travers des études économiques et financières est l’une des étapes fondamentale de la démarche ALM.

113

Ra

pp

oR

t D

E G

ES

tIo

N

2010

A- Conventions et modèles ALM La Gestion Actif Passif de la banque Attijariwafa BANK dispose d’un ensemble de modèles et conventions ALM sur la base de la réalité des encours de la banque et compte tenu des facteurs marchés et économiques à influence sur le comportement des lignes bilancielles de la banque.

Ces hypothèses financières sont dynamiques et sont revues régulièrement au moins une fois par an pour pouvoir refléter réellement l’évolution des emplois et ressources de la banque.

En effet, la mesure des risques de liquidité, de taux d’intérêt et de change nécessite une prise en charge effective des caractéristiques intrinsèques des contrats, en l’occurrence la maturité, la nature de taux d’intérêt (taux fixe / révisable / variable) et la devise de libellé de chaque poste du bilan doivent être recensées.

Par ailleurs, au-delà des caractéristiques contractuelles des postes bilantiels, les options cachées du bilan (possibilités de remboursements anticipés par exemple) et le comportement de la clientèle (en matière notamment de durée de détention des comptes de dépôts) ont été modélisés.

L’approche retenue se base sur la production et la projection statique et dynamique des postes du bilan dans le temps jusqu’à extinction des encours en stock et de la production nouvelle issue du budget et du plan stratégique de la banque.

La modélisation financière ALM du bilan est axée sur :

• Echéancement du bilan :- selon les modalités contractuelles pour les postes échéancés- sur la base d’études statistiques pour les postes sans échéance- sur la base des hypothèses budgétaires et stratégiques pour

la vision dynamique

• Options et comportements clientèles :- options de remboursements (activité de crédit) et les options

de retrait des dépôts (activité de collecte)- comportements de prorogations, de renégociation etc.

B- Risque de taux Les évolutions défavorables de la courbe des taux peuvent impacter négativement les revenus futurs d’intérêts sensibles de la banque. (Exemple : effet d’une hausse des taux d’intérêt sur le coût des financements à court terme de la Banque non adossés aux actifs de mêmes conditions).

La sensibilité au risque de taux peut s’expliquer dès lors que les actifs et passifs à taux fixe ou à taux révisable réagissent en décalage temporels et en volumes inégaux (gaps de taux) aux changements de la courbe des taux.

1. Gestion du risque de taux :La gestion du risque de taux d’intérêt vise à immuniser les marges d’intérêt prévisionnelles et l’amputation de la valeur des fonds propres contre des mouvements adverses de taux d’intérêt.

L’approche en taux poursuivie porte sur les encours dont les taux resteront fixes sans indexation sur les taux marchés ou déterminés par avances et fixes pour une période donnée. La détermination de ces positions permet de calculer leur sensibilité aux variations du taux d’intérêt (la sensibilité étant définie comme la variation de la VAN de ces positions pour une évolution adverse de la courbe des taux).

La politique de taux de la banque consiste à réduire l’exposition au risque en vue de limiter la sensibilité du résultat et de la valeur patrimoniale et ce, par des actions de couverture qui peuvent porter sur certaines activités et sur certaines maturités.

La gestion des gaps de taux d’Attijariwafa bank (excédents structurels en taux) consiste à renforcer les actifs clientèles à moyen et long terme de même nature de taux et à défaut par une stratégie de placement des excédents en titres d’Etat sans risque et cessibles.

2. Stress test de taux d’intérêt

impasses de taux cumulées au 31 décembre 2010 (En milliards de dirhams)

1 mois 6 mois 1 an 2 ans 5 ans

-9,1 -2,5 +4,2 +7,1 +16,8

Des simulations de différents scénarios de choc de taux sont effectuées pour déterminer l’impact de tels scénarios sur le PNB et sur la valeur économique des fonds propres.

Au 31 décembre 2010, la sensibilité pour 200 bps de choc parallèle des taux est de 0,4% sur le PNB et de 322 millions de dirhams sur la valeur économique des fonds propres soit 1,75% des fonds propres réglementaires.

C – Le risque de liquidité L’objectif étant de s’assurer que la banque, compte tenu du niveau de la transformation des ressources opérées, pourra faire face à ses engagements par la seule mobilisation de ses actifs et sans difficultés, notamment en cas de situations de retraits massifs des dépôts de la clientèle, de déblocage important des crédits, d’une crise de confiance ou de liquidité générale du marché.

Le risque de liquidité est piloté dans le cadre d’un dispositif ALM mis en place par la banque pour gérer la liquidité en situation courante comme dans l’hypothèse de crise de liquidité.

1. Gestion du risque de liquiditéLa gestion du risque de liquidité se traduit par :

• la mesure de ce risque au travers l’étude des échéanciers contractuels ou modélisés des emplois et des ressources, ce qui permet de mettre en évidence les exigibilités ou impasses de liquidité à différentes échéances.

• Une politique de transformation plus adaptée en conséquence de la qualité des ressources collectée et des emplois financés.

• La constitution d’une réserve de liquidité constituée des actifs que la banque a la possibilité de transformer en liquidités à très court terme. Cette liquidité peut résulter soit de la cession de l’actif en question sur le marché, soit de l’utilisation du titre sur le marché des repos, soit de la mobilisation du titre auprès de Bank al Maghrib. Au 31 décembre 2010, la valeur des réserves de liquidité de la banque s’élèvent à 23 milliards de dirhams.

Le comité de trésorerie suit et pilote le risque de liquidité à court terme notamment en assurant une veille régulière des conditions du marché, en vérifiant les capacités internes de la banque à faire face aux différents besoins éventuels en liquidité et en pilotant le coefficient de liquidité….

Gestion Globale des Risques 10

2. Stress test de liquiditéLes stress test de liquidité permettent d’évaluer la résistance de la banque aux situations extrêmes du point de vue de la liquidité, et de vérifier que cette résistance est conforme au niveau de tolérance défini par Attijariwafa bank.

Au sein d’Attijariwafabank, trois scénarii de crise sont élaborés :

• un scénario de stress idiosyncratique (spécifique à la banque);

• un scénario de stress systémique (dû à une crise du système de refinancement) ;

• un scénario de stress global (combinaison des deux stress précédents).

3. Exposition

impasses de liquidités cumulées au 31 décembre 2010 (En milliards de dirhams)

1 mois 6 mois 1 an 2 ans 5 ans

-9,9 +12 +14,6 +16,6 +23,2

Le besoin de refinancement sur 1 mois, s’explique par les tombées des avances BAM et pensions et emprunts interbancaires.

À partir de 6 mois, les crédits commencent à se rembourser dans des proportions importantes et dépassent les tombées des ressources. D’où des impasses positives au-delà de 6 mois.

D- Risque de change Le risque de change est le risque de baisse de la marge nette en devise, de dépréciation de la valeur d’un actif (créance ou avoir), d’une hausse d’un passif (dette) ou d’un engagement hors bilan libellé en devise étrangère suite à l’évolution adverse des cours des monnaies.

Dans la banque, trois grandes familles de positions de change sont générées et font l’objet d’une gestion régulière.

• risque de change structurel : résulte des investissements durables dans des actifs en devises : il s’agit essentiellement des participations de la banque à l’étranger et présentent à fin 2010 un encours de l’ordre de 5,8 milliards de dirhams.

• le risque de change opérationnel : il porte principalement sur les activités courantes de collecte, de crédits de la banque en devises ainsi que du change à terme exprimé par la clientèle en couverture de leur besoins à terme en devise.

• le risque de change transactionnel : il s’agit des opérations en devises initiées et gérées par la salle des marchés de la banque pour son propre compte

Les positions opérationnelles et transactionnelles font l’objet d’un suivi régulier (en limite et en sensibilité) par la direction Gestion Globale des Risques.

Gouvernance ALM de la banqueLa politique ALM de la banque est pilotée dans le cadre d’un Comité ALM qui a pour responsabilités de déterminer les grandes orientations de la banque en matière d’organisation de la gestion des risques financiers, de la stratégie de couverture et de gestion globale du bilan.

Le comité ALM est chargé de définir le cadre global ALM de la liquidité, du risque de taux d’intérêt et de change, gestion du fonds de roulement, orientation de la stratégie de financement et de placement de la banque compte tenu des conditions du marché.

Ainsi, le Comité ALM, présidé par le Président Directeur Général, est tenu trimestriellement pour acter et décider sur les points suivants :

• organisation et suivie de la fonction gestion actif passif du groupe;

• validation des méthodologies et conventions de gestion actif/passif;

• fixation des limites ALM et veille sur leur respect;

• supervisions du risque global de taux, du risque de change et du risque de liquidité;

• fixation des règles internes en matière de risques financiers et de gestion du bilan;

• veille sur l’application de la réglementation prudentielle;

• définition de la politique de placement et de financement de la banque.

115

Ra

pp

oR

t D

E G

ES

tIo

N

2010

VI - Pilier III - Bâle II : infor-mations quantitatives et qualitativesLa publication des informations financières portant sur les fonds propres et sur les risques s’effectue sur base consolidée conformément à l’article 2 de la directive 44/G/2007. Certaines informations sont publiées sur base individuelle pour le périmètre siège et les filiales significatives, conformément à l’article 8 de la même directive.

Le troisième pilier de l’accord de Bâle vise à promouvoir la discipline de marché à travers la publication d’un ensemble de données venant compléter la communication financière. L’objectif de cette communication est de permettre aux acteurs de marché d’apprécier des éléments d’information essentiels sur les fonds propres, les expositions aux différents types de risques, les procédures d’évaluation des risques et, par conséquent, l’adéquation des fonds propres de l’établissement à son profil de risque.

1. Gestion du Capital et Adéquation des Fonds Propres

1-1 composition des fonds Propres

Au 31 décembre 2010, conformément à la circulaire 24/G/2006, les fonds propres prudentiels du Groupe Attijariwafa bank sont composés des fonds propres de base et des fonds propres complémentaires.

Les fonds propres de base sont déterminés à partir des capitaux propres comptables du Groupe ajustés d’éléments connus sous le nom de « filtres prudentiels ». Ces ajustements consistent principalement en l’anticipation d’une distribution de dividende et la déduction des écarts d’acquisition et des autres actifs incorporels.

Les fonds propres complémentaires sont composés essentiellement de dettes subordonnées. Une décote est appliquée aux dettes subordonnées de maturité inférieure à 5 ans. Les dettes subordonnées sont limitées en montant à 50% des fonds propres de base.

Pour la détermination des fonds propres prudentiels, le montant des participations détenues dans le capital des établissements de crédit et assimilés au Maroc et à l’étranger et des entités exerçant les opérations connexes à l’activité bancaire au Maroc et à l'étranger sont déduits pour moitié des fonds propres de base et pour moitié des fonds propres complémentaires.

(en milliers de dirhams)

31/12/2010 31/12/2009

fonds propres de base 19 841 997 17 239 035Eléments à inclure dans les fonds propres de base 26 871 781 24 220 129

Capital social ou dotation 1 929 960 1 929 960Réserves 21 327 411 18 968 468Intérêts minoritaires créditeurs 3 614 410 3 321 701Eléments à déduire des fonds propres de base -7 029 784 -6 981 094

Déduction prudentiel -185 244 -137 982

fonds propres de base après déduction (tier 1) 19 656 752 17 101 053

fonds propres complémentaires 9 908 115 8 993 928dont :

plus values latentes résultant de la détention des titres de placement (AFS)

1 060 945 746 847

Dettes subordonnées à durée initiale supérieure ou égale à cinq ans (*)

8 460 000 7 880 000

déduction prudentiel -185 244 -137 982

fonds propres complémentaires après déduction (tier 2) 9 722 871 8 855 946

total des fonds propres après déduction des participations 29 379 623 25 956 999

(*) Dans la limite de 50% des Fonds Propres de base, avant déduction des participations.

À fin décembre 2010, les fonds propres de base réglementaires du Groupe, avant déduction de 50% des participations, s’élèvent à 19 841 997 KDH. Les fonds de base complémentaires du Groupe, avant déduction de 50% des participations, s’établissent, pour leur part, à 9 908 115KDH. Le total des Fonds propres après déduction des participations est de 29 379 623 KDH, en évolution de 4,09% par rapport à Juin 2010.

1-2 adéquation des fonds propres (icaaP)1

Dans le cadre de Pilier III, Attijariwafa bank a mis en place un processus prévisionnel de suivi et d’évaluation de l’adéquation des fonds propres afin de s’assurer que ses fonds propres couvrent en permanence son exposition au risque, conformément aux règles dictés par le régulateur.

Par ailleurs, des projets sont en cours afin d’adopter les best practices en la matière.

1-3 Exigence en fonds Propres

Au 31 décembre 2010, l’exigence en fonds propres au titre du Pilier 1 de l’accord Bâle II pour le Groupe Attijariwafa bank s’élève à 20 116 508 KDH. Celle-ci est calculée en méthode standard pour les risques de crédit, de contrepartie et les risques de marché et en méthode d’indicateurs de base pour le risque opérationnels.

(en milliers de dirhams)

31/12/2010 31/12/2009risque de crédit et de contrepartie 17 677 569 16 590 233

Risque de Crédit (*) 17 513 104 16 304 009risques de marché 494 504 437 654risque opérationnel 1 944 436 1 611 797total 20 116 508 18 639 685

(*) y compris le risque de crédits sur les autres actifs (immobilisations corporelles, divers autres actifs et titres de participation)

Pilier i

risque couvert

méthode d'Evaluation et de Gestion

risque de crédit et de contrepartie √ méthode

standard

risques de marché √ méthode standard

risque opérationnel √bia (basic indicator approach)

1-4 ratio de solvabilité

Au 31 décembre 2010, le ratio Groupe sur Fonds Propres de base s’établit à 7,82% et le ratio de solvabilité se fixe à 11,68% au lieu de 11,64% un semestre auparavant.

Gestion Globale des Risques 10

(en milliers de dirhams)

31/12/2010 31/12/2009Fonds Propres de Base 19 656 752 17 101 053Total Fonds Propres 29 379 623 25 956 999Risques Pondérés 251 456 355 232 996 062ratio sur fonds Propres de base 7,82% 7,34%ratio de solvabilité 11,68% 11,14%

2. Dispositif mis en place pour identifier, mesurer et gérer les différents risques

2-1 méthode d’évaluation des éléments relevant du portefeuille de négociation

Les Actions, Titres en devise, Matières Premières sur marché organisé, Matières Premières sur marché gré à gré sont évaluées au prix du marché.

Les options de change sont évaluées avec le modèle Garman-Kohlhagen2.

2-2 risque de contrepartie net sur instruments dérivés

L’équivalent risque de crédit sur instruments dérivés au 31 Décembre 2010 s’élève à 2 520 724 KDH. La répartition de cette exposition par segment se présente comme suit :

(en milliers de dirhams)

classe d'exposition Equivalent risque de crédit

Institutions 8 962Etablissements de crédit et assimilés 639 891Clientèle 1 871 870total 2 520 723

2-3 impact de la dégradation de la notation externe de qualité de crédit sur le montant des sûretés réelles à fournir

Conformément à la circulaire 26/G/2006, Attijariwafa bank a opté pour l’application d’une pondération de 100% à toutes les créances sur les entreprises indépendamment de leur notation externe.

2-4 niveau d’exposition relatif au risque de contrepartie Le risque de contrepartie représente 0.93% du total risque de crédit. Il concerne les cessions temporaires et les produits dérives du portefeuille bancaire et du portefeuille de négociation.

2-5 risque de contrepartie : expositions couvertes par des sûretés

Le total des sûretés financières sur les expositions soumises à un risque de contrepartie, s’élève à 10 073 169 KDH. Celles-ci couvrent essentiellement les pensions livrées ou reçues.

(en milliers de dirhams)

Expositions nettes Expositions couvertes par des sûretés

Expositions nettes Expositions couvertes par des sûretés

17 308 025 10 073 169

2-6 risque de contrepartie sur dérivés de crédit : expositions couvertes par des garanties

Le total des expositions nettes sur dérivées de crédit est de 2 520 724 KDH dont 53 919KDH faisant l’objet d’une garantie.

(en milliers de dirhams)

Expositions nettes Expositions couvertes par des sûretés

2 520 724 53 919

2-7 Garanties

(en milliers de dirhams)

Expositions garanties

Souverains 13 279 626Banques Multilatérales de développement 70 722Etablissements de crédit et assimilés au Maroc et à l'étranger 2 421 509

Autres entités bénéficiant d'une notation au moins égale à " A- " 18 273

total 15 790 130

2-8 concentration du risque de crédit résultant des techniques d’atténuation du risque

(en milliers de dirhams)

Expositions nettes avant pondération

Expositions garanties

Expositions couvertes

par des sûretés

Souverains 41 726 234 1 179 340 326 905Institutions 19 167 622 11 525 946 1 506Etablissements de crédit et assimilés 24 663 113 587 232 3 200 474

Grande Entreprise 189 644 844 2 056 466 7 046 653Petite Moyenne Entreprise 16 654 129 264 015 168 120

Très Petite Entreprise 1 927 842 174 975 31 420Clientèle de détail 57 469 528 2 156 56 263total 351 253 311 15 790 130 10 831 339

3. Eléments d’information su base individuelle des filiales significatives

Ci-dessous les éléments d’information, relatives à la solvabilité des filiales du groupe. Le périmètre siège correspond aux encours portés par le siège.

79,19%

8,87%

0,93%

11%

Risque de Crédit Bilan

Risque de Crédit Hors Bilan

Risque de Contrepartie

Autres actifs

117

Ra

pp

oR

t D

E G

ES

tIo

N

2010

Attijariwafa bank

(en milliers de dirhams) RégulateurMinimum

requisFonds propres

Créances pondérés

Ratio

attijariwafa Europe Bank Al Maghrib 10% 18 149 781 167 759 068 10,82%

Attijari bank Tunisie

(en milliers de dinar tunisien) RégulateurMinimum

requisFonds propres

Créances pondérés

Ratio

attijariwafa Europe BCT 8% 303 447 2 646 424 11,47%BCT : Banque Centrale de Tunisie

Attijariwafa Europe

(en milliers de dirhams) RégulateurMinimum

requisFonds propres

Créances pondérés

Ratio

attijariwafa Europe CBF 10% 27 133 232 652 10,66%CBF: Commission Bancaire Française

Wafasalaf

(en milliers de dirhams) RégulateurMinimum

requisFonds propres

Créances pondérés

Ratio

wafa salaf Bank Al Maghrib 8% 1 373 757 11 818 221 11,62%

Wafabail

(en milliers de dirhams) RégulateurMinimum

requisFonds propres

Créances pondérés

Ratio

wafa bail Bank Al Maghrib 8% 750 321 6 917 968 10,85%

Wafa Immobilier

(en milliers de dirhams) RégulateurMinimum

requisFonds propres

Créances pondérés

Ratio

wafa immobilier Bank Al Maghrib 8% 104 382 172 197 60,62%

Attijari Factoring

(en milliers de dirhams) RégulateurMinimum

requisFonds propres

Créances pondérés

Ratio

attijari factoring Bank Al Maghrib 10% 123 248 1 065 973 11,6%

Wafa Assurance

(en milliers de dirhams) Régulateur MargeMinimum de la Marge

de SolvabilitéRatio

wafa assurance DAPS 5 121 616 1 084 489 472,23%DAPS : Direction des Assurances et de la Prévoyance Sociale

CBAO

(en millions de FCFA) RégulateurMinimum

requisFonds propres

Créances pondérés

Ratio

cbao BCEAO 8% 63 215 427 652 14,78%BCEAO: Banque Centrale des Etats de l'Afrique de L'Ouest

4. Gouvernance d’entreprise

Le système de gouvernance mis en place respecte les principes généraux du gouvernement d’entreprise. Ce système se compose de six organes de contrôle et de gestion, issus du conseil d’administration.

Conseil d’administration

Le Conseil d’Administration (CA) est constitué d’un groupe de personnes, morales ou physiques (les administrateurs), chargé de diriger la banque. Ils sont nommés par l’assemblée des actionnaires. Le CA comprend plusieurs membres, dont un président et un secrétaire. Toute personne morale membre du CA désigne une personne physique pour la représenter.

L’organisation, le fonctionnement et les prérogatives du Conseil d’Administration sont fixés par le statut de la banque et dépendent du droit national.

3-1 comité de direction Générale

Le Comité de Direction Générale réunit les responsables de pôles sous la présidence du Président Directeur Général. Ce comité, qui se tient une fois par semaine, assure une vue synthétique des activités opérationnelles dans les différents secteurs, le pilotage des grands projets stratégiques et la préparation des questions à soumettre au conseil d’administration, dans une démarche collégiale.

Gestion Globale des Risques 10

Membres FonctionDate

d’entréeen fonction

M. Mohamed EL KETTANI

Président Directeur Général 2007

M. Boubker JAI Directeur Général Délégué 2003

M. Omar BOUNJOU Directeur Général Délégué 2003

M. Ismail DOUIRI Directeur Général Délégué 2008

3-2 comité exécutif Le comité exécutif, également présidé par le Président Directeur Général, assure la gestion opérationnelle et administrative du Groupe. D’une périodicité bimensuelle, le comité exécutif est composé des membres de la direction générale et des responsables des principaux domaines d’activité.

Membres FonctionDate

d’entréeen fonction

M. Mohamed EL KETTANI

Président Directeur Général 2007

M. Boubker JAI

Directeur Général Délégué - Pôle Banque de Financement et d’Investissement et Marchés et Filiales Financières

2003

M. Omar BOUNJOUDirecteur Général Délégué - Pôle Banque de Détail

2003

M. Ismail DOUIRI

Directeur Général Délégué - Pôle Finance, Transformation et Opérations

2008

Mme Wafaa GUESSOUS

Logistique & Achat Groupe et Secrétariatdu Conseil

2007

M. Youssef ROUISSI Banque de Financement 2005

M. Mouâwia ESSEKELLI

Administrateur Directeur Général Attijariwafa bank Europe

2008

M. Brahim SAID Audit Général 2007

M. Abdellatif SEDDIQI Rationalisation des Structures 2007

M. Abdeljaouad DOSS BENNANI Finances Groupe 2004

M. Omar GHOMARI Capital Humain Groupe 2007

M. Hassan BEDRAOUI Systèmes d’Information Groupe 2007

M. Hicham SEFFA Services et Traitements Clientèle 2007

Melle Mouna KADIRI Communication Groupe 2007

M.Talal EL BELLAJ Gestion Globale des Risques 2007

M.Saâd BENJELLOUN Banque de l’Entreprise 2007M. Chakib ERQUIZI Banque des Marchés 2007

M. Said SEBTI Banque des Particuliers et des Professionnels 2008

M. Abderrazak LAMRANI Conformité Groupe 2009

Mme Noufissa KESSAR Banque Privée 2008

3-3 autres comités issus du conseil d’administration

• Comité Stratégique :

Présidé par le Président Directeur Général, ce comité suit les réalisations opérationnelles et les projets stratégiques du Groupe. Ce comité se réunit tous les deux mois.

Membres Fonction

M. Mohamed EL KETTANI Président Directeur Général Attijariwafa bank

M. Hassan BOUHEMOU Représentant SNI

M. El Mouatassim BELGHAZI

Vice-Président, représentant de l’ONA

M. Antonio ESCAMEZ TORRES Vice-Président

M. José REIG Représentant Grupo Santander

• Comité des Grands Risques :

Le Comité des Grands Risques, qui se réunit sur convocation du Président Directeur Général, examine et se prononce sur le sort des engagements et les investissements au-delà d’un certain seuil.

Membres Fonction

M. Mohamed EL KETTANI Président Directeur Général Attijariwafa bank

M. Hassan BOUHEMOU Président Directeur Général SNIM. José REIG Représentant Grupo Santander

membres invités

M. Talal EL BELLAJ Directeur Gestion Globale des Risques

M. Said ENNABIH Responsable Risque de contrepartie

• Comité d’Audit et des Comptes :Le comité d’Audit et des Comptes assure le suivi des fonctions Risque, Audit, Contrôle Interne, Comptabilité et Conformité. Ce comité se tient tous les trimestres.

Membres FonctionM. Hassan OURIAGLI AdministrateurM. José REIG AdministrateurM. Abed YACOUBI-SOUSSANE Administrateur

membres invités

M. Abderrazak LAMRANI Directeur Conformité GroupeM. Brahim SAID Directeur Audit GénéralM. Abdeljaouad DOSS BENNANI Directeur Finances Groupe

M. Talal EL BELLAJ Directeur Gestion Globale des Risques

• Comité des Nominations et des Rémunérations : D’une périodicité annuelle, le comité des nominations et des rémunérations gère les nominations et les rémunérations des principaux dirigeants du groupe.

Membres FonctionM. Mohamed Mounir EL MAJIDI Représentant SIGER

M. El Mouatassim BELGHAZI Vice-Président

M. Hassan BOUHEMOU Représentant SNI M. José REIG Représentant Grupo Santander

119

Ra

pp

oR

t D

E G

ES

tIo

N

2010

• Première résolutionL’ Assemblée Générale, après avoir entendu la lecture des rapports du Conseil d’Administration et des Commissaires aux Comptes sur l’exercice clos au 31 décembre 2010, approuve expressément les états de synthèse dudit exercice tels qu’ils lui ont été présentés, ainsi que les opérations traduites dans ces états ou résumées dans ces rapports se soldant par un bénéfice net de 3 006 525 205,78 dirhams.

• Deuxième résolutionL’ Assemblée Générale, après avoir entendu la lecture du rapport spécial des Commissaires aux Comptes, sur les conventions relevant des articles 56 et suivants de la loi 17/95 relative aux sociétés anonymes telle que modifiée et complétée par la loi 20/05, approuve les conclusions dudit rapport et les conventions qui y sont mentionnées.

• Troisième résolutionL’Assemblée Générale approuve l’affectation des résultats proposée par le Conseil d’Administration à savoir :

− résultat net de l’exercice 3 006 525 205,78 DH

− mise en réserve légale -

− mise en réserve d’investissement -

− report des exercices précédents 6 323 802,09 DH

• bénéficE distribuablE 3 012 849 007,87 dH

• réPartition :

− dividende statutaire 6% 115 797 576,00 DH

− somme nécessaire pour porter le dividende par action à 8 dirhams 1 428 170 104,00 DH

• soit un total dE distribution dE 1 543 967 680,00 dH

− mise en réserves extraordinaires 1 462 000 000,00 DH

− report à nouveau 6 881 327,87 DH

En conséquence, l’Assemblée Générale Ordinaire décide la distribution d’un dividende, pour une année de jouissance, de huit dirhams par action qui sera mis en paiement à partir du 4 juillet 2011 au siège de la banque, conformément à la réglementation en vigueur.

• Quatrième résolutionEn conséquence des résolutions précédentes, l’Assemblée Générale confère aux membres du Conseil d’Administration, quitus définitif et sans réserve, de leur gestion pendant l’exercice dont les comptes ont été ci-dessus approuvés et aux Commissaires aux Comptes pour leur mandat durant ledit exercice.

• Cinquième résolutionL’Assemblée Générale fixe le montant des jetons de présence à allouer aux membres du Conseil d’Administration au titre de l’exercice 2011 à 4 000 000 DH. Le Conseil d’Administration répartira cette somme entre ses membres, dans les proportions qu’il jugera convenables.

• Sixième résolutionL’ Assemblée Générale prend acte de la démission de son mandat d’Administrateur, de la Corporacion Financiera Caja de Madrid actée par le Conseil d’Administration du 17 décembre 2010 et lui donne quitus entier et définitif pour sa gestion durant son mandat.L’Assemblée Générale le remercie pour sa contribution au développement de la banque.

• Septième résolutionL’ Assemblée Générale prend acte de la cessation du mandat d’Administrateur de FIII ( Financière d’Investissements Industriels et Immobiliers), suite à sa fusion absorption par ONA et de la fusion absorption d’ONA par SNI.

• Huitième résolutionL’ Assemblée Générale, après avoir constaté que les mandats d’Administrateurs de la SNI, représentée par Monsieur Hassan Bouhemou, et de Monsieur Abed Yacoubi Soussane venaient à échéance à l’issue de la présente Assemblée, décide de renouveler lesdits mandats pour la durée statutaire de six années qui expireront par conséquent le jour de l’Assemblée Générale devant statuer sur les comptes de l’exercice 2016.

• Neuvième résolutionL’Assemblée Générale décide de nommer Monsieur Hassan Ouriagli comme Administrateur pour la durée statutaire de 6 années . Son mandat expirera par conséquent le jour de l’Assemblée Générale devant statuer sur les comptes de l’exercice 2016.

• Dixième résolutionL’ Assemblée Générale constate que le mandat des Commissaires aux Comptes vient à expiration et décide de nommer aux titres des exercices clos au 31 décembre 2011, 2012 et 2013 les cabinets Deloitte et Mazars représentés respectivement par Monsieur Fawzi Britel et Monsieur Kamal Mokdad.

• Onzième résolutionL’Assemblée Générale donne tous pouvoirs au porteur d’un original ou d’une copie des présentes pour accomplir les formalités de publicité ou autres prescrites par la loi.

31 décembre 2010

Résolutions de l'assemblée Générale Ordinaire 10

COMptES COnSOlIdéS

121

Ra

pp

oR

t D

E G

ES

tIo

N

2010

Com

ptes

con

soli

dés

37 Bd. Abdellatif Ben Kaddour20 050 Casablanca - MAROC

288, Bd Zerktouni20000 Casablanca - MAROC

GROUPE ATTIJARIWAFA BANKRAPPORT D’AUDIT SUR LES ETATS FINANCIERS CONSOLIDÉS

EXERCICE DU 1ER JANVIER AU 31 DECEMBRE 2010

Nous avons effectué l’audit des états financiers consolidés ci-joints, de Attijariwafa bank et ses filiales (Groupe Attijariwafa bank) comprenant le bilan au 31 décembre 2010, le compte de résultat, l’état du résultat global, l’état de variation des capitaux propres, le tableau des flux de trésorerie pour l’exercice clos à cette date, et des notes contenant un résumé des principales méthodes comptables et d’autres notes explicatives.

Responsabilité de la DirectionLa Direction est responsable de l’établissement et de la présentation sincère de ces états financiers, conformément aux Normes Internationales d’Information Financière (IFRS). Cette responsabilité comprend la conception, la mise en place et le suivi d’un contrôle interne relatif à l’établissement et la présentation des états financiers ne comportant pas d’anomalie significative, que celles-ci résultent de fraudes ou d’erreurs, ainsi que la détermination d’estimations comptables raisonnables au regard des circonstances.

Responsabilité des Auditeurs Notre responsabilité est d’exprimer une opinion sur ces états financiers sur la base de notre audit. Nous avons effectué notre audit selon les Normes de la Profession applicables au Maroc. Ces normes requièrent de notre part de nous conformer aux règles d’éthique, de planifier et de réaliser l’audit pour obtenir une assurance raisonnable que les états de synthèse ne comportent pas d’anomalie significative.

Un audit implique la mise en œuvre de procédures en vue de recueillir des éléments probants concernant les montants et les informations fournis dans les états de synthèse. Le choix des procédures relève du jugement de l’auditeur, de même que l’évaluation du risque que les états financiers contiennent des anomalies significatives, que celles-ci résultent de fraudes ou d’erreurs. En procédant à ces évaluations du risque, l’auditeur prend en compte le contrôle interne en vigueur dans l’entité relatif à l’établissement et la présentation des états financiers afin de définir des procédures d’audit appropriées en la circonstance, et non dans le but d’exprimer une opinion sur l’efficacité de celui-ci. Un audit comporte également l’appréciation du caractère approprié des méthodes comptables retenues et le caractère raisonnable des estimations comptables faites par la direction, de même que l’appréciation de la présentation d’ensemble des états financiers.

Nous estimons que les éléments probants recueillis sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

Opinion sur les états de synthèseA notre avis, les états financiers consolidés cités au premier paragraphe ci-dessus donnent, dans tous leurs aspects significatifs, une image fidèle de la situation financière de l’ensemble constitué par les entités comprises dans la consolidation au 31 décembre 2010, ainsi que de la performance financière et des flux de trésorerie pour l’exercice clos à cette date, conformément aux Normes Internationales d’Information Financière (IFRS).

Casablanca, le 23 mars 2010

Les Commissaires aux Comptes

Comptes consolidés au 31 décembre 2010

RappoRt généRal des commissaiRes aux comptes

Comptes consolidés au 31 décembre 2010

Publication des comptes 10

1.1 ContexteL’application des normes IFRS est obligatoire à partir de l’exercice clos le 31/12/2008.

L’objectif primordial des autorités réglementaires est de doter les établissements de crédit d’un cadre de comptabilité et d’information financière conforme aux standards internationaux en termes de transparence financière et de qualité de l’information fournie.

Le Groupe Attijariwafa bank a anticipé la mise en œuvre du projet d’adoption des normes internationales d’information financière IFRS pour les comptes consolidés au premier semestre 2007 avec 2006 comme comparatif.

Le Groupe Attijariwafa bank a appliqué les nouvelles normes, amendements et interprétations approuvées par l'International Accounting Standards Board (IASB) pour ses comptes arrêtés au 31 décembre 2010.

Par ailleurs, le groupe n’a pas anticipé l’application des nouvelles normes, amendements et interprétations adoptés par l’International Accounting Standards Board (IASB) lorsque l’application en 2010 n’est qu’optionnelle.

Les changements essentiels en termes d’impacts notamment sur l’organisation des systèmes sont :

• de nouvelles catégories d’actifs financiers basés sur l’intention et le marché : titres en AFS (Available For Sale), titres détenus jusqu’à l’échéance, titres par juste valeur en résultat, titres classés en prêts et créances ;

• de nouveaux modes d’évaluation introduits pour les instruments financiers basés sur l’intention et le marché ;

• de nombreuses informations à gérer en attributs : caractère réescomptable ou non, agent économique, durée initiale, etc;

• l’application de la juste valeur pour l’évaluation de l’ensemble des éléments d’actif et du passif avec des tests de dépréciation chaque fois qu’il y a un risque de dépréciation de la valeur ;

• l’application du principe de la prééminence de la réalité économique sur l’apparence juridique. Ainsi, les biens acquis dans le cadre d’un contrat de crédit bail sont inscrits en tant qu’immobilisations dans l’actif ;

• la disparition de l’hors bilan.

• la suppression de la provision pour risques généraux dans la mesure où les provisions inscrites doivent être justifiées et mesurées ;

• le changement du périmètre de consolidation pour intégrer les entités ad-hoc et les OPCVM ;

• l’enrichissement des annexes pour donner à l‘investisseur une information fiable et exhaustive.

1.2 Normes Comptables appliquées1.2.1 Consolidation : La détermination d’un périmètre de consolidation suppose l’intégration de toutes les entités, étrangères et nationales, sur lesquelles le groupe exerce un contrôle exclusif.

La détermination d’un périmètre de consolidation suppose l’intégration de toutes les entités, étrangères et nationales, sur lesquelles le groupe exerce un contrôle exclusif, un contrôle conjoint ou une influence notable.

Parmi les entités sur lesquelles l’établissement de crédit exerce une influence notable et qui doivent être consolidées figurent les entités ad hoc quelle que soit leur forme juridique et le pays d’exercice de leur activité.

Une entité ad hoc doit être consolidée lorsqu’en substance elle est contrôlée par l’établissement de crédit assujetti, et ce même en l’absence d’un lien capitalistique entre eux.

Une entité ad hoc est une structure juridique distincte créée spécifiquement pour réaliser un objectif limité et bien défini (par exemple, effectuer une location ou une titrisation d’actifs financiers).

Une entité est exclue de la consolidation si :

• elle est contrôlée de façon temporelle ; c'est-à-dire acquise et détenue dans l’unique perspective de sa sortie ultérieure dans les 12 mois ;

• elle représente des actifs détenus à des fins de transactions et comptabilisés à la juste valeur et avec une variation de la juste valeur au compte de résultat (comptabilisation selon IAS 39).

La nature du contrôle détermine la méthode de consolidation. (Intégration globale ; consolidation proportionnelle et mise en équivalence).

Une filiale est incluse dans le périmètre de consolidation même si ses activités sont différentes de celles des autres entités du Groupe.

Concernant l’adoption de l’intégration globale, la norme IAS 27 ne prévoit pas de présomption de contrôle pour les filiales détenues entre 40% et 50%. Dans ce cas, le contrôle doit être démontré.

Aussi, les entités identifiées sous contrôle conjoint (coentreprises) sont soit consolidées selon la méthode de l’intégration proportionnelle, soit évaluées par mise en équivalence.

1.2.1.1 Options retenues par Attijariwafa bank :

Définition de périmètre

Afin de définir les sociétés à intégrer dans le périmètre de consolidation, les critères suivants doivent être respectés :

1. Normes et principes comptables appliqués par le Groupe

123

Ra

pp

oR

t D

E G

ES

tIo

N

2010

Com

ptes

con

soli

dés

• Attijariwafa bank doit détenir, directement ou indirectement, au moins 20 % de ses droits de vote existants et potentiels.

• L’une des limites suivantes est atteinte :

− le total du bilan de la filiale est supérieur à 0,5% du total bilan consolidé,

− la situation nette de la filiale est supérieure à 0,5% de la situation nette consolidée,

− le chiffre d’affaires ou produits bancaires de la filiale sont supérieurs à 0,5% des produits bancaires consolidés,

Les titres de participation sur lesquelles le groupe n’a aucun contrôle, ne sont pas intégrés au niveau du périmètre même si leur contribution remplie les critères présentés ci-avant.

Exception :

Une entité ayant une contribution non significative doit intégrer le périmètre de consolidation si elle détient des parts dans des filiales qui vérifient un des critères ci-dessus décrits.

La consolidation des entités ad hoc

La consolidation des entités ad hoc et plus particulièrement des fonds sous contrôle exclusif a été précisée par le SIC 12.

En application de ce texte, les OPCVM dédiés sont consolidés.

Les exclusions du périmètre de consolidation

Une entité contrôlée ou sous influence notable est exclue du périmètre de consolidation lorsque dès son acquisition, les titres de cette entité sont détenus uniquement en vue d’une cession ultérieure à brève échéance.

Ces titres sont comptabilisés dans la catégorie des actifs destinés à être cédés, et évalués à la juste valeur par résultat.

Les participations (hors participations majoritaires) détenues par des entités de capital-risque sont également exclues du périmètre de consolidation dans la mesure où elles sont classées en actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option.

Les méthodes de consolidation

Les méthodes de consolidation sont fixées respectivement par les normes IAS 27, 28 et 31. Elles résultent de la nature de contrôle exercé par Attijariwafa bank S.A. sur les entités consolidables, quelle qu’en soit l’activité et qu’elles aient ou non la personnalité morale.

1.2.1.2 Divergences avec les normes marocaines :

La détermination de la méthode de consolidation est en fonction de la nature du contrôle exercé par le groupe, mais aussi de la nature des activités des filiales contrôlées.

La méthode de la mise en équivalence pour les coentreprises est interdite en règles marocaines.

1.2.2 Immobilisations corporelles : Une immobilisation corporelle est un bien par nature durable détenue par l’entreprise pour être utilisé par elle même ou loué à des tiers.

Pour l’évaluation d’une immobilisation corporelle, une entité doit choisir une des méthodes suivantes : Le modèle du coût ou le modèle de la réévaluation.

Le modèle du coût

C’est le traitement de référence de toute évaluation ultérieure à la comptabilisation initiale d’une immobilisation corporelle.

Le coût correspond au coût diminué du cumul des amortissements et du cumul des pertes de valeurs.

Le modèle de la réévaluation

Après sa comptabilisation en tant qu’actif, une immobilisation corporelle dont la juste valeur peut être évaluée de manière fiable doit être comptabilisée à son montant réévalué. Il s’agit de sa juste valeur à la date de réévaluation diminuée du cumul des amortissements ultérieurs et du cumul des pertes de valeur ultérieures.

La fréquence de réévaluation dépend des fluctuations de la juste valeur des immobilisations en cours de réévaluation. Lorsque la juste valeur d’un actif réévalué diffère significativement de sa valeur comptable, une nouvelle réévaluation est nécessaire.

La juste valeur

La juste valeur est le montant pour lequel un actif pourrait être échangé entre des parties bien informées, consentantes et agissant dans des conditions de concurrence normale.

Les règles d’amortissement par composants significatifs :

Chaque élément significatif d’une immobilisation corporelle doit être comptabilisé séparément comme un composant et amorti de façon systématique sur sa durée d’utilité propre, de manière à refléter le rythme de consommation des avantages économiques.

Les conditions d’amortissement relatives au montant amortissable

La base amortissable d’un actif correspond au coût de l’actif (ou montant réévalué) diminué de sa valeur résiduelle.

La dotation aux amortissements d’un exercice est généralement comptabilisée dans le résultat. Toutefois, lorsque les avantages économiques futurs représentatifs de cet actif sont absorbés dans la production d’autres actifs, la dotation aux amortissements fait partie du coût des autres actifs et est considérée comme incluse dans leurs valeurs comptables. A titre d’exemple, l’amortissement des installations de production est inclus dans les coûts de fabrication des stocks (IAS2).

Les durées et méthodes d’amortissement doivent être revues périodiquement par l’entreprise.

En cas de révision de ces hypothèses, un changement d’estimation comptable doit être comptabilisé. De même, les dotations aux amortissements de l’exercice en cours et des exercices futurs doivent être ajustées.

L’amortissement est comptabilisé, même si la juste valeur de l’actif est supérieure à sa valeur comptable, et ceci tant que la valeur résiduelle n’excède pas sa valeur comptable.

La valeur résiduelle

C’est le prix actuel de l’actif en tenant compte de l’âge et de l’état estimés de l’immobilisation à la fin de sa durée d’utilité. En pratique, c’est souvent une valeur immatérielle qui n’inclut pas les effets de l’inflation.

Elle doit être réajustée à chaque date de clôture.

La durée d’utilité

La durée d’utilité est la période pendant laquelle l’entité s’attend à utiliser un actif.

Comptes consolidés au 31 décembre 2010Publication des comptes 10

L’amortissement d’un actif débute quand cet actif est disponible pour être utilisé. Par conséquent, l’amortissement d’un actif cesse quand l’actif est sorti du bilan.

Pour la détermination de la durée d’utilité, l’ensemble des facteurs suivants est pris en considération :

• l’usage attendu de cet actif : cet usage est évalué par référence à la capacité ou à la production physique attendue de cet actif ;

• l’usure physique attendue, qui dépend des facteurs d’activité telles que les cadences auxquelles est utilisé l’actif et le programme de maintenance, les soins apportés et la maintenance de l’actif en dehors de sa période d’utilisation ;

• l’obsolescence technique ou commerciale découlant de changements ou d’améliorations dans la préparation, ou d’une évolution de la demande de marché pour le produit ou le service fourni par l’actif ;

• les limites juridiques ou similaires sur l’usage de l’actif, telles que les dates d’expiration des contrats de location.

Les coûts d’emprunt

La nouvelle version d'IAS 23 « Coûts d’emprunt » supprime la possibilité de comptabiliser immédiatement en charges les coûts d'emprunt qui sont directement attribuables à l'acquisition, la construction ou la production d'un actif éligible. L'ensemble de ces coûts d'emprunt doit être incorporé dans le coût de l'actif. Les autres coûts d'emprunt doivent être comptabilisés en charges.

1.2.2.1 Options retenues par Attijariwafa bank :

Evaluation

La norme Groupe est de ne pas adopter l’option réévaluation prévue en IAS 16.

Cependant, il est possible pour une entité du Groupe d’opter pour l’option juste valeur (IFRS1) pour un ou plusieurs immeubles sans justification de ce choix avec comme contrepartie un compte de capitaux propres.

Durée d’amortissement

La norme Groupe est de ne pas multiplier les plans d’amortissement et d’avoir un plan d’amortissement identique dans les comptes consolidés IAS/IFRS.

Il est admis que les durées d’amortissement appliquées par les filiales du Groupe présentent des différences par rapport aux durées d’amortissement adoptées par le Groupe dans la limite d’une fourchette de 2 ans.

Approche par composants

Pour les besoins Groupe, il n’est pas nécessaire d’isoler des composants dont la valeur brute est inférieure à 1 000 KMAD.

Une décomposition de la valeur brute initiale des immobilisations en composants est nécessaire, notamment pour les constructions (gros œuvre, agencement et aménagements intérieurs, étanchéité, installations techniques fixes, menuiserie).

Cette proposition de découpage par composants est un minimum.

Les durées d’amortissement des composants d’un immeuble sont résumées dans le tableau suivant :

durée annuelle amortissement

durée mensuelle amortissement

Gros Œuvre 50 600

Etanchéité 20 240Agencement Aménagement intérieur 15 180

Installations Techniques fixes 20 240

Menuiserie 15 180

Les composants ci-dessus s’appliquent nécessairement aux sièges.

Pour les agences, une ventilation plus restreinte peut être effectuée, en fonction de la matérialité des enjeux.

Concernant les logements de fonction, il n’y a pas d’exonération au principe de ventilation des composants (IAS 16). Les logements de fonction sont aussi décomposés (IAS 16).

Les honoraires d’architecte sont à activer.

Par mesure de simplification, il a été décidé que ces honoraires ne sont pas à ventiler mais à intégrer dans le composant principal qui a « bénéficié » des travaux de l’expert.

Ventilation des composants

La méthode de reconstitution historique des composants à partir des factures d’origine a été rejetée par le Groupe.

Il est plus aisé de décomposer le coût historique d’origine selon la répartition du coût actuel à neuf en fonction des données techniques.

Ce coût d’entrée n’est pas à retraiter rétrospectivement en fonction de la répartition charge/immobilisation des frais accessoires d’acquisition. Par contre pour toutes les acquisitions postérieures au 01/01/2006, un suivi différencié est à opérer entre le coût d’entrée normes locales et normes IAS.

A cet effet, les frais d’acquisition non encore amortis en tant que charges à répartir au 01/01/06 sont à retraiter en contrepartie des capitaux propres.

Valeur résiduelle

La valeur résiduelle des composants autres que le terrain est supposée nulle. En effet, la valeur résiduelle est logée au niveau de la composante pérenne du bien qui n’est autre que le terrain qui par sa nature n’est pas amortissable.

1.2.2.2 Divergences avec les normes marocaines :

En règles marocaines, il est possible d’opter pour la comptabilisation groupée des immobilisations et de constituer des provisions pour réparations.

Contrairement aux règles marocaines, l’IAS16 :

• impose une revue et une révision régulière des méthodes et durées d’amortissement ;

• reconnaît la valeur résiduelle.

125

Ra

pp

oR

t D

E G

ES

tIo

N

2010

Com

ptes

con

soli

dés

1.2.3 Immeubles de placement :Un immeuble de placement est un bien immobilier (terrain ou bâtiment – ou partie d’un bâtiment – ou les deux) détenu (par le propriétaire ou le preneur dans le cadre d’un contrat de location financement) pour en retirer des loyers ou pour valoriser le capital ou les deux, plutôt que pour :

• l’utiliser dans la production ou la fourniture de biens ou de services, ou à des fins administratives ;

• le vendre dans le cadre de l’activité ordinaire.

Critère de distinction entre un immeuble de placement et un bien immobilier occupé par son propriétaire : un immeuble de placement génère des flux de trésorerie largement indépendant des autres actifs détenus par l’entreprise, ce qui n’est pas le cas pour la production ou la fourniture de biens ou de services qui est l’objet principal de l’utilisation d’un bien immobilier occupé par son propriétaire.

Dans le cas où une entité possède un bien immobilier loué à, et occupé par sa maison mère ou une autre filiale, dans les comptes consolidés, le bien immobilier ne remplit pas les conditions d’un immeuble de placement car du point de vue Groupe dans son ensemble, le bien est occupé par son propriétaire.

Une entité a le choix entre :

- Le modèle de la juste valeur : (Cf paragraphe 2.2)

Si l’entité opte pour ce traitement, il doit être applicable à tous les immeubles de placement. Notons que le recours à ce modèle est encouragé par les évaluateurs indépendants.

- Le modèle du coût : (Cf paragraphe 2.2)

Dans les deux cas, une estimation de la juste valeur des immeubles de placement reste obligatoire, pour la comptabilisation au bilan ou la présentation en annexes.

Les changements de modèles sont permis seulement s’il en résulte une présentation plus appropriée. Seul le passage du modèle du coût au modèle de la juste valeur est possible.

1.2.3.1 Options retenues par Attijariwafa bank :

Identification

Les immeubles de placement sont l’ensemble des immeubles hors exploitation hormis les immeubles destinés au personnel et les immeubles destinés à être vendus dans un délai d’un an.

Les biens immobiliers, ainsi que le mobilier, matériel et autres immobilisations corporelles y affectés, occupés par des membres du personnel ne sont pas considérés comme immeubles de placement.

Les immeubles destinés à être cédés sont pour la plupart des immeubles obtenus en dation, il n’y a pas de certitude de vente de ces immobilisations à un délai de moins d’un an, compte tenu des conditions de réalisation de ce genre d’opérations. De ce fait, l’enregistrement d’une immobilisation de placement en immobilisation destinée à être cédée devrait être formellement documenté par des indications fiables qui montrent que la probabilité de cession dans les 12 mois est imposante.

Les autres immobilisations corporelles hors exploitation liées aux immeubles de placement devraient suivre le même traitement.

Tous les immeubles d’exploitation loués à des sociétés hors Groupe

Les immeubles d’exploitation qui ne servent pas directement à des fins administratives sont considérés comme des immeubles de placement.

Cas particulier des opérations Intra-Groupe

Le bien immobilier loué par les filiales du groupe ne remplit pas les conditions d'un immeuble de placement car du point de vue du groupe, il est occupé par son propriétaire.

Valorisation

L’option a été prise de valoriser les immeubles de placement au coût historique corrigé selon l’approche par composants.

L’information de la juste valeur devrait être présentée en annexes, la valorisation de la juste valeur devrait être faite par le biais de l’expertise interne.

Certains biens immobiliers comprennent une partie qui est détenue pour en retirer des loyers ou valoriser le capital et une autre partie qui est utilisée dans le processus de production ou de fourniture de biens ou de services ou à des fins administratives. Si ces deux parties peuvent être vendues ou louées séparément, l'entité les comptabilise séparément. Si les deux parties ne peuvent être vendues séparément, le bien immobilier est un immeuble de placement seulement si la partie détenue pour être utilisée dans le processus de production ou de fourniture de biens ou de services à des fins administratives n'est pas significative.

La valorisation de la juste valeur de ces parties séparées considérées comme immeubles d’exploitation devrait être effectuée de façon fiable.

1.2.3.2 Divergences avec les normes marocaines :

Contrairement aux IFRS, il n’existe pas de dispositions spécifiques aux immeubles de placement au PCEC :

• aucune présentation séparée au bilan n’est requise ;

• aucune option pour la juste valeur n’a été prévue ;

• aucune information en annexe n’est prévue sur la juste valeur de l’immobilier de placement lorsque la méthode du coût est choisie.

1.2.4 Immobilisations incorporellesUne immobilisation incorporelle est un actif non monétaire, identifiable et sans substance physique.

Elle est :

• identifiable : afin de la distinguer du goodwill ;

• contrôlée : si l’entreprise a le pouvoir d’obtenir les avantages économiques futurs découlant de la ressource sous-jacente et si elle peut également restreindre l’accès des tiers à ses avantages

Deux méthodes d’évaluation sont possibles :

Le modèle du coût

L’immobilisation est comptabilisée à son coût diminué du cumul des amortissements et des pertes de valeurs.

Le modèle de la réévaluation

L’immobilisation incorporelle doit être comptabilisée pour son montant réévalué correspondant à sa juste valeur à la date de réévaluation, diminué du cumul des amortissements ultérieurs et du cumul des pertes de valeur ultérieures. Ce traitement est applicable si le marché est actif.

Comptes consolidés au 31 décembre 2010Publication des comptes 10

L’amortissement d’une immobilisation incorporelle dépend de sa durée d’utilité. Une immobilisation incorporelle à durée d’utilité indéterminée n’est pas amortie et est soumise à un test de dépréciation au minimum à chaque clôture annuelle. Par contre, une immobilisation incorporelle à durée d’utilité déterminée est amortie sur cette durée.

La valeur résiduelle, la durée d’utilité et le mode d’amortissement sont revus à chaque clôture (IAS 8, changement d’estimation).

Pour apprécier si une immobilisation incorporelle générée en interne satisfait les critères de comptabilisation, il est nécessaire de classer la création de l’immobilisation dans :

• phase de recherche : Aucune immobilisation incorporelle résultant de la recherche ne doit être comptabilisée. Les dépenses de la recherche doivent être comptabilisées en charges lorsqu’elles sont encourues ;

• phase de développement : Une immobilisation incorporelle résultant du développement doit être comptabilisée si elle remplit les conditions suivantes :

− la faisabilité technique de l’achèvement de l’actif afin de pouvoir l’utiliser ou le vendre ;

− son intention d’achever l’immobilisation incorporelle et de l’utiliser ou de la vendre ;

− sa capacité de vendre ou d’utiliser l’actif produit ;

− l’aptitude de l’actif à générer des avantages économiques futurs ;

− l’existence des ressources suffisantes pour mener à bien le projet ;

− sa capacité de mesurer de façon fiable les coûts liés au projet.

1.2.4.1 Options retenues par Attijariwafa bank :

Amortissements

La norme Groupe est de ne pas multiplier les plans d’amortissement et d’avoir un plan d’amortissement identique dans les comptes consolidés et IAS/IFRS.

Les frais d’acquisition non encore amortis en tant que charges à répartir au 01/01/06 ont été retraités en contrepartie des capitaux propres.

Droit au bail

Les droits au bail doivent être valorisés de façon fiable par le biais d’un expert externe. Dans le cas où cette valorisation s’avère difficilement réalisable, ces baux doivent être annulés en contrepartie des réserves consolidées.

Le suivi des droits au bail doit être effectué selon une fréquence annuelle. Dans le cas ou ce suivi ne pourrait pas être effectué régulièrement ou les coûts générés par cette procédure s’avèrent très importants, ces baux doivent être annulés en contrepartie des réserves consolidées.

Fonds de commerce

Les fonds de commerce acquis doivent faire l’objet d’un suivi régulier et formalisé à chaque clôture. Dans le cas où le suivi de ces FDC est impossible, une option de les annuler est effectuée.

Logiciels

Les durées de vie des logiciels utilisés sont différentes selon que les logiciels en question soient des logiciels d’exploitation ou des logiciels de bureautique. Ces durées de vie sont à définir par la Direction des SI (Système d’Information).

Il est admis que les durées d’amortissements appliquées par les filiales du Groupe présentent des différences par rapport aux durées d’amortissement adoptées par le Groupe dans la limite d’une fourchette de 2 ans.

Valorisation des logiciels développés en interne

La direction des SI doit être en mesure de valoriser les logiciels développés en interne dans la phase de développement. Dans le cas ou la valorisation n’est pas fiable, aucune immobilisation n’est à enregistrer.

Les droits de mutation, honoraires commissions et frais d’actes

Les droits de mutation, honoraires, commissions et frais d’actes sont selon leur valeur enregistrés en charges ou intégrés au coût d’acquisition alors qu’en IAS, ces dépenses sont à activer.

Le suivi de deux plans d’amortissement distincts entre comptes marocains et comptes IAS est effectué dès lors que l’écart sera supérieur à 1000 KMAD.

1.2.4.2 Divergences avec les normes marocaines :

Les règles comptables relatives à la recherche et développement au Maroc diffèrent de celle des IFRS : En règles marocaines, les frais de recherche et développement sont immobilisés sous conditions. Leur durée d’amortissement maximum est de 5 ans sauf s’il y’a une dérogation.

Les droits de mutation, honoraires, commissions et frais d’actes sont, selon leur valeur, enregistrés en charges ou intégrés au coût d’acquisition.

1.2.5 Stocks :

Définition :

Les stocks sont des actifs :

• détenus pour être vendus dans le cours normal de l’activité ;

• en cours de production dans le but d’une vente future ;

• sous forme de matières premières ou de fournitures devant être consommées dans le processus de production ou de prestation de services.

Evaluation :

Les stocks doivent être évalués au plus faible du coût et de la valeur nette de réalisation.

La valeur nette de réalisation est le prix de vente estimé dans le cadre normal de l’activité, diminué des :

• coûts estimés pour l’achèvement ;

• coûts nécessaires pour réaliser la vente.

Le coût des stocks pour des éléments non fongibles doit être déterminé en procédant à une identification spécifique des coûts individuels.

127

Ra

pp

oR

t D

E G

ES

tIo

N

2010

Com

ptes

con

soli

dés

À contrario, le coût des stocks pour des éléments fongibles peut être déterminé selon deux méthodes :

• la méthode du premier entré – premier sorti (FIFO) ;

• la méthode du coût moyen pondéré.

Une même méthode de calcul du coût doit être utilisée pour tous les stocks de même nature et usage similaire.

1.2.5.1 Options retenues par Attijariwafa bank :

Les stocks sont valorisés selon la méthode du Coût Unitaire Moyen Pondéré.

Les titres destinés à la vente sont enregistrés au niveau des stocks.

Pas d’autres retraitements des IFRS.

Les participations dans les Sociétés Civiles Immobilières (SCI) doivent être reclassées au niveau des actifs détenus à la vente dans le cas où ces titres ne sont pas consolidés.

1.2.5.2 Divergences avec les normes marocaines :

Aucune divergence n’est à signaler concernant les principes d’évaluation des stocks.

Toutefois, les informations à fournir sont beaucoup plus complètes en IAS/IFRS.

1.2.6 Contrats de location

Un contrat de location est un accord par lequel le bailleur cède au preneur pour une période déterminée, le droit d’utilisation d’un actif en échange d’un paiement ou d’une série de paiements.

Un contrat de location-financement est un contrat qui transfère au preneur la quasi-totalité des risques et avantages inhérents à la propriété d’un actif.

Un contrat de location simple est un contrat de location autre qu’un contrat de location-financement.

Pour le preneur, la comptabilisation des contrats de location-financement, déterminée en début de période de location, doit être inscrite à l’actif et au passif du bilan pour des montants égaux :

• à la juste valeur du bien loué

• ou, si celle-ci est inférieure, à la valeur actualisée des paiements minimaux au titre de la location.

Le bailleur doit, quant à lui, comptabiliser dans son bilan les actifs détenus en vertu d’un contrat de location-financement et les présenter comme des créances pour un montant égal à l’investissement net dans le contrat de location. (IAS 17)

La comptabilisation de produits financiers doit s’effectuer sur la base d’une formule traduisant un taux de rentabilité périodique constant sur l’en-cours d’investissement net du bailleur dans le contrat de location-financement. (IAS17)

Définition du taux d’intérêt implicite (TII)

Le TII est le taux d’actualisation qui permet de rendre égales :

• la valeur actualisée des paiements minimaux à recevoir par le bailleur augmentés de la valeur résiduelle non garantie,

• et la valeur d’entrée du bien (= juste valeur à l’initiation augmentée des coûts directs initiaux).

Evolution de la valeur résiduelle d’un contrat de location financement

La norme IAS 17 exige que les valeurs résiduelles non garanties fassent l’objet d’une révision régulière. Une diminution de la

valeur résiduelle estimée non garantie doit entraîner une modification du profil d’imputation des revenus sur toute la durée du contrat (recalcule d’un nouveau plan d’amortissement).

La part de variation au titre des périodes échues est enregistrée flat en résultat et la part de variation au titre des périodes à venir est constatée par le biais d’une modification du taux d’intérêt implicite.

En normes IAS, la dépréciation est étalée sur l’ensemble de la durée de vie du contrat.

1.2.6.1 Options retenues par Attijariwafa bank :

Contrats de location simple donnés Attijariwafa bank

Les contrats de location simple donnés dont les durées sont déterminées et renouvelables par tacite reconduction, Aucun retraitement n’est à faire.

Contrats de location à durée indéterminée

Immeuble donné en location avec des contrats de durée 3 ans, 6 ans ou 9 ans. Le renouvellement tacite de la période de location fait que le contrat soit à durée indéterminée. Il a été qualifié de contrat de location-financement.

La durée du contrat prise en compte est de 50 ans.

Ces actifs doivent être comptabilisés dans le bilan du bailleur comme des créances pour un montant égal à l’investissement net dans le contrat de location.

À la date de début de contrat, les loyers sont actualisés au taux d’intérêt effectif (TIE). Leur somme correspond au montant initial de financement.

Contrat de leasing

Les contrats de Leasing sont des contrats de location-financement. Attijariwafa bank est le bailleur. La banque ne comptabilise dans ses comptes que sa part dans le contrat.

Ces actifs sont comptabilisés dans le bilan du bailleur comme des créances pour un montant égal à l’investissement net dans le contrat de location.

À la date de début de contrat, les loyers sont actualisés au taux d’intérêt effectif (TIE). Leur somme correspond au montant initial de financement.

1.2.6.2 Divergences avec les normes marocaines :

Une prédominance de l’approche juridique, en effet :

• aucune distinction entre la location simple et la location-financement n’est à faire ;

• en l’absence du transfert de la propriété du bien dans le patrimoine de l’utilisateur, le retraitement des contrats de location est interdit.

En règles marocaines, la dépréciation de la valeur d’actif concerné par le contrat de location est constatée flat. En effet, la révision régulière de la durée d’utilité est une disposition qui se substitue aux règles actuelles de provisionnement au titre des dépréciations de valeur d’actif.

1.2.7 Actifs et passifs financiers

Crédit

Le coût amorti d’un actif ou d’un passif financier correspond au montant auquel cet instrument a été évalué lors de sa comptabilisation initiale diminué des remboursements en principal, majoré ou diminué de l’amortissement cumulé calculé par la méthode du taux d’intérêt effectif, de toute différence

Comptes consolidés au 31 décembre 2010Publication des comptes 10

entre ce montant initial et le montant du remboursement à l’échéance et diminué de toutes les réductions pour dépréciations ou irrécouvrabilité.

Ce calcul doit inclure toutes les commissions et autres montants payés ou reçus directement attribuables aux crédits, les coûts de transaction et toute décote ou surcote.

La méthode du coût amorti consiste à étaler ces différentes composantes par l’intermédiaire du taux d’intérêt effectif.

Le taux d’intérêt effectif (TIE) est le taux qui actualise exactement les décaissements ou encaissements de trésorerie futurs, sur la durée de vie attendue de cet instrument financier ou, selon le cas, sur une période plus courte de manière à obtenir la valeur comptable nette de l'actif ou du passif financier.

Evaluation ultérieure d'actifs financiers :

Après leur comptabilisation initiale, une entité doit évaluer les actifs financiers, y compris les dérivés qui constituent des actifs, à leur juste valeur, sans aucune déduction au titre des coûts de transaction qui peuvent être encourus lors de leur vente ou d'une autre forme de sortie, sauf en ce qui concerne les actifs suivants :

• les prêts et créances qui doivent être évalués au coût amorti en utilisant la méthode du taux d'intérêt effectif ;

• les placements détenus jusqu'à leur échéance, qui doivent être évalués au coût amorti en utilisant la méthode du taux d'intérêt effectif ;

• et, les placements dans des instruments de capitaux propres qui n'ont pas de prix coté sur un marché actif et dont la juste valeur ne peut être évaluée de façon fiable, ainsi que les instruments dérivés liés à ces instruments de capitaux propres non cotés et qui doivent être réglés par remise de tels instruments, qui doivent être évalués au coût.

Emprunt et dépôt

Lors de sa mise en place, un dépôt ou un emprunt classé en IAS dans la catégorie « Autres passifs financiers » doit être évalué au bilan à sa juste valeur augmentée ou minorée :

• des coûts de transaction (ils correspondent aux coûts d’acquisition externes directement attribuables à l’opération),

• des commissions perçues correspondant à «des honoraires qui font partie intégrante du taux de rendement effectif du dépôt ou de l’emprunt.

Les dépôts et emprunts classés en IAS dans la catégorie « Autres passifs financiers » font l’objet en date d’arrêté d’une évaluation ultérieure au coût amorti en utilisant la méthode du taux d’intérêt effectif (taux actuariel).

Les dépôts classés en IAS dans la catégorie « Passifs détenus à des fins de transaction » font l’objet en date d’arrêté d’une évaluation ultérieure à la juste valeur. La juste valeur du dépôt est calculée intérêts courus exclus.

Un dépôt ou un emprunt peut être le contrat hôte d’un dérivé incorporé. Dans certaines conditions, le dérivé incorporé doit être séparé du contrat hôte et comptabilisé selon les principes applicables aux dérivés. Cette analyse doit être menée à l’initiation du contrat sur la base des clauses contractuelles.

1.2.7.1 Options retenues par Attijariwafa bank :

Crédit

La banque aura à appliquer le coût amorti sur les Crédits à plus d’un an en fonction de leur importance significative.

Les crédits à moins d’un an seront maintenus au coût historique.

Emprunt

Pour l’élaboration du comparatif 2006, les dettes et dépôts seront ventilés par nature entre les différentes catégories « Passifs financiers » / « Passifs de trading » / « Passifs à la juste valeur sur option ».

Dépôt

Pour les dépôts à vue :

Pour les dépôts à vue le Groupe Attijariwafa bank applique IAS 39 § 49

• La juste valeur d’un dépôt à vue ne peut être inférieure au montant payable sur demande

• Elle est actualisée à partir de la première date où le paiement de ce montant pourrait être exigé.

Pour les dépôts rémunérés :

dépôts rémunérés à des taux de marché

Pour les dépôts rémunérés à des taux de marché, la juste valeur sera la valeur nominale, sous réserve du non significativité des coûts marginaux de transaction.

• En cas d’existence de coûts corrélables et directement affectable, ces derniers devraient être inclus dans la juste valeur :

• Coût marginaux de transaction et de commissions directement affectables externes au groupe, comme par exemple des commissions d’apporteurs d’affaires ;

• Les coûts de transaction et les commissions directement affectables intragroupe devront aussi faire l’objet d’une analyse (identifier les opérations non neutre en inter compagnie avec impact résultat).

Il est nécessaire de conserver des historiques de taux, afin de pouvoir justifier que les taux étaient bien des taux de marché d’origine.

La période de conservation des taux est fixée à 10 ans à l’image du délai de conservation des documents comptables (voir le texte du code de commerce).

dépôts rémunérés à des taux hors marché

Pour les dépôts rémunérés à des taux hors marché, la juste valeur sera constituée de la valeur nominale et d’une décote.

Pour les produits de collecte vendus à des taux hors marché, la juste valeur n’est pas égale à la valeur nominale, il faut donc estimer cette juste valeur, c’est à dire déterminer la valeur d’entrée au bilan de ces opérations.

Il est donc nécessaire de recenser les opérations de collecte et apprécier si le taux consenti est sensiblement différent de celui accordé par les autres établissements de la place (cela pourrait être le cas pour certains DAT).

129

Ra

pp

oR

t D

E G

ES

tIo

N

2010

Com

ptes

con

soli

dés

Pour les dépôts rémunérés à des taux hors marché, il faudra tenir compte d’une décote pour la comptabilisation ultérieure. Si la société émet un prêt portant un intérêt à un taux différent de celui du marché et si elle reçoit des frais prélevés à l’émission à titre de rémunération, cette société comptabilisera le prêt à sa juste valeur, c’est à dire net de la commission qu’elle perçoit. La société portera la décôte dans le compte de résultat selon la méthode du taux d’intérêt effectif.

NB : Les avances sur dépôts rémunérés sont systématiquement comptabilisées en prêts et créances et traitées en IFRS en tant que tel.

Les comptes sur carnet

Un même taux réglementé appliqué par la grande majorité des établissements de crédit de la place est réputé être un taux de marché.

Par conséquent, Pas de retraitement IFRS pour les comptes sur carnet.

Position d’Attijariwafa bank

Les produits de collecte doivent être classés dans la catégorie des « autres passifs »

Le groupe Attijariwafa bank ne comptabilisera pas de passifs financiers à la juste valeur par résultat que par dérogation de la Direction Financière (Groupe)

En effet, par principe, l’activité de collecte faisant partie de l’activité d’intermédiation bancaire, doit être comptabilisée dans la catégorie des autres passifs, ce qui lui permet de garder le coût historique ( sous certaines conditions), et non à la juste valeur.

Sauf exception signalée explicitement, les options décrites ci-dessus s’appliqueront également aux titres de dette émis.

1.2.7.2 Divergences avec les normes marocaines :

Crédit

Les notions de coût amorti et de taux d’intérêt effectif n’existent pas dans le référentiel marocain.

En règles marocaines, les crédits sont enregistrés au bilan pour leur valeur nominale et sont comptabilisés au coût historique (taux facial).

Les commissions et les frais sont comptabilisés soit flat soit prorata temporis.

Emprunt et dépôt

Les dépôts et emprunts sont actuellement comptabilisés au coût historique.

En date d’arrêté, les intérêts courus calculés au taux facial (sur la valeur nominale nette des amortissements et depuis la mise en place ou depuis la date du dernier arrêté comptable ou depuis la date de dernière échéance d’intérêts) sont débités dans un compte de charges par le crédit au passif d’un compte de «Dettes rattachées ».

Ces intérêts courus sont calculés sur la base d'échelle d'intérêts quotidienne.

1.2.8 TitresLa norme IAS 39 définit quatre catégories d’actifs applicables aux titres :

• titres de transaction (Actifs financiers à la juste valeur par résultat) ;

• titres disponibles à la vente (Available For Sale – AFS) ;

• titres détenus jusqu’à l’échéance (Held To Maturity – HTM) ;

• prêts et créances (catégorie ouverte aux titres non cotés sur un marché actif souscrits directement auprès de l’émetteur).

Les titres sont classés en fonction de l’intention de gestion.

Les titres doivent être initialement évalués au coût qui est la juste valeur de la contrepartie donnée ou reçue pour les acquérir.

L’évaluation ultérieure des titres est, quant à elle, fonction de la catégorie dans laquelle ils ont été classés.

Il a été procédé à un recensement au sein du groupe aux opérations sur titres, par nature et par type de portefeuille. En analysant leurs caractéristiques, il a été défini les principes à retenir pour la classification des titres en normes IAS, leur méthode d’évaluation et le mode de calcul de dépréciation à appliquer.

Titres du portefeuille de Transaction : actifs financiers à la juste valeur par résultat affectation par nature ou sur option

Selon la norme IAS 39.9, les actifs ou passifs financiers à la juste valeur par résultat sont des actifs ou passifs acquis ou générés par l’entreprise principalement dans l’objectif de réaliser un bénéfice lié à des fluctuations de prix à court terme ou à une marge d’arbitragiste.

Un actif financier sera classé dans la catégorie des actifs financiers à la juste valeur par résultat si, indépendamment des raisons pour lesquelles il a été acquis, il fait partie d’un portefeuille pour lequel une indication d’un rythme effectif récent de prise de bénéfices à court terme existe.

N.B : Tous les instruments dérivés sont des actifs (ou passifs) financiers à la juste valeur par résultat, sauf lorsqu’ils sont désignés en couverture.

La norme IAS 39 limite la portée de l’option juste valeur par résultat quand :

• il existe toujours la catégorie qui enregistre les titres dont le classement en actif financier à la juste valeur par résultat résulte d’une réelle intention de gestion – affectation par nature ;

• la catégorie « option à la juste valeur par résultat »- affectation sur option- dans laquelle sont enregistrés certains actifs financiers acquis non dans une intention de trading mais dont l’évaluation en Juste valeur (avec enregistrement des variations de juste valeur en résultat) permet de répondre à un souci de gestion comptable et opérationnel (par exemple éviter la séparation de dérivés incorporés pour les actifs financiers qui doivent être comptabilisés séparément selon la Norme IAS 39).

Principes de comptabilisation

Evaluation initiale :

Les titres classés en actifs financiers à la juste valeur par résultat devront être initialement comptabilisés pour leur prix d'acquisition, hors coûts de transaction directement attribuables à l’acquisition et coupons courus inclus.

Evaluation ultérieure :

Les titres classés en actifs financiers à la juste valeur par résultat sont évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont comptabilisées en résultat.

Comptes consolidés au 31 décembre 2010Publication des comptes 10

Cette catégorie de titre ne fait pas l’objet de dépréciation.

Titres du portefeuille « Available For Sale » : « Disponible à la vente »

IAS 39 prévoit une deuxième catégorie de titre appelée : « titre disponible à la vente » dans laquelle on pourrait classer les titres de placement, les titres de l’activité de portefeuille, les titres de participation non consolidés et les autres titres détenus à long terme.

La catégorie « Disponibles à la vente » est définie comme étant la catégorie par défaut.

En effet, la norme stipule que sont classés dans cette catégorie les actifs et passifs qui ne répondent pas aux conditions de classification exigées par les trois autres catégories.

Principes de comptabilisation

En IAS 39, les principes de comptabilisation des titres classés en "Disponibles à la vente" sont les suivants :

Evaluation initiale :

Les titres disponibles à la vente devront être initialement comptabilisés pour leur prix d'acquisition, frais de transaction directement attribuables à l’acquisition (en théorie) et coupons courus inclus (dans un compte de créances rattachées),

Evaluation ultérieure :

Les variations de juste valeur des titres (positives ou négatives) classés en "disponibles à la vente" sont enregistrées en capitaux propres (recyclables). L’amortissement dans le temps de l’éventuelle surcote / décote des titres à revenu fixe est comptabilisé en résultat selon la méthode du taux d’intérêt effectif (étalement actuariel).

Dépréciation

En cas de signe objectif de dépréciation, significative et durable pour les titres de capitaux propres, et matérialisée par la survenance d’un risque de crédit pour les titres de dettes, la moins value latente comptabilisée en capitaux propres doit en être sortie et comptabilisée dans le résultat de l’exercice.

En cas d’amélioration ultérieure, cette dépréciation peut faire l’objet d’une reprise par résultat pour les instruments de taux mais pas pour les instruments de capitaux propres. Dans ce dernier cas, la variation de juste valeur positive sera comptabilisée dans un compte de capitaux propres recyclables et la variation négative sera enregistrée en résultat.

Principes de classification en résultat :

La valorisation en juste valeur des titres de ce portefeuille est répartie entre les lignes suivantes du compte de résultat :• « produits d’intérêts » pour le montant correspondant au

coût amorti de la période ;• « résultat net sur actifs disponibles à la vente » pour le montant

correspondant aux dividendes, aux dépréciations durables sur titres à revenu variable, aux résultats de cession ;

• « coût du risque » pour les dépréciations durables et réappréciation sur titres à revenu fixe ;

• et la ligne de capitaux propres « variation de valeur sur actifs disponibles à la vente » pour le montant correspondant au complément de juste valeur.

Titres du portefeuille « Held To Maturity » : « Détenus jusqu’à l’échéance »

La catégorie « Titres détenus jusqu’à l’échéance » (éligibles aux titres à maturité définie) est ouverte aux titres à revenu fixe ou déterminable que la banque a l’intention et la capacité de conserver jusqu’à leur échéance. (IAS 39.9) autres que :

a) ceux que l’entreprise a désigné lors de leur comptabilisation initiale comme des actifs évalués en juste valeur en contrepartie du résultat.

b) ou ceux que l’entreprise a désigné comme des actifs disponibles à la vente,

c) ou ceux qui répondent à la définition des prêts et créances. Ainsi, les titres de dettes non cotés sur un marché actif ne peuvent être classés dans la catégorie des actifs détenus jusqu’à l’échéance.

Intention de gestion et règle du "tainting"

Le classement dans cette catégorie présente l’obligation impérative de respecter l’interdiction de céder des titres avant leur échéance (sous peine d’entraîner la déclassification de l’ensemble du portefeuille en actif disponible à la vente et d’interdire l’accès à cette catégorie pendant 2 ans).

Néanmoins des exceptions à cette règle de "tainting" peuvent exister lorsque :

• la vente est proche de l’échéance (moins de 3 mois) ;

• la cession intervient après que l’entreprise ait déjà encaissé la quasi-totalité du principal de l’actif (environ 90% du principal de l’actif) ;

• la vente est justifiée par un événement externe, isolé ou imprévisible ;

• si l’entité n’escompte pas récupérer substantiellement son investissement en raison d’une détérioration de la situation de l’émetteur (auquel cas l’actif est classé en AFS)

• les ventes de titres entre les entités du Groupe (ventes intragroupe)

Capacité de conservation

L’entreprise doit attester de son intention et de sa capacité à conserver les titres jusqu’à l’échéance au moment de l’acquisition des titres et à chaque date d’arrêté.

Interdiction de toute couverture en taux

Si la couverture du risque de taux est interdite sur ce portefeuille, les autres types de couverture (risque de contrepartie, risque de change) sont autorisés.

Principes de comptabilisation

• Evaluation initiale :

Les titres détenus jusqu’à l’échéance devront être initialement comptabilisés pour leur prix d'acquisition, frais de transaction directement attribuables à l’acquisition et coupons courus inclus (dans un compte de créances rattachées).

• Evaluation ultérieure :

Par la suite, la comptabilisation sera au coût amorti avec amortissement de la surcote / décote selon la règle du taux d’intérêt effectif (étalement actuariel).

131

Ra

pp

oR

t D

E G

ES

tIo

N

2010

Com

ptes

con

soli

dés

Dépréciation

En cas de signe objectif de dépréciation, une provision doit être constatée pour la différence entre la valeur comptable et la valeur de recouvrement estimée (VRE).

La valeur de recouvrement estimée est obtenue par actualisation des flux futurs attendus au taux d’intérêt effectif d'origine.

En cas d’amélioration ultérieure, une reprise de la provision excédentaire est à constater.

Principe d’affectation en résultat

Le coût amorti est affecté en « produits d’intérêts et assimilés », les dépréciations et les reprises de provisions lors de la cession ainsi que les moins-values de cession, sont enregistrées en « coût du risque ».

Les plus-values de cession, dans les cas prévus par la norme IAS 39, sont enregistrées en « gains ou pertes sur actifs financiers disponibles à la vente ».

Titres du portefeuille "Prêts et créances"

La catégorie «Prêts et créances» est ouverte aux actifs financiers non cotés et non destinés à être cédés et que l’établissement a l’intention de conserver durablement.

Principes de comptabilisation

Comptabilisation au coût amorti (selon méthode du TIE) corrigé d’éventuelles provisions pour dépréciation.

Dépréciation

En cas de signe objectif de dépréciation, une provision doit être constatée pour la différence entre la valeur comptable et la valeur de recouvrement estimée (VRE).

En cas d’amélioration ultérieure, une reprise de la provision excédentaire est possible.

Remarque : les avances consolidables à des titres de participation non consolidés restent évaluées à leur valeur nominale, quel que soit leur mode de rémunération ou de remboursement.

Principe d’affectation en résultat

Le coût amorti est affecté en « produits d’intérêts et assimilés », les dépréciations et les reprises de provisions lors de la cession ainsi que les moins values de cession, sont enregistrées en « coût du risque ».

Les plus-values de cession, dans les cas prévus par la norme IAS 39 (résultat de cession de titres non cotés), sont enregistrées en « gains ou pertes sur actifs financiers disponibles à la vente ».

1.2.8.1 Options retenues par Attijariwafa bank :

Classification des portefeuilles

Attijariwafa bank et autres entités hors compagnie d’assurance

Les instruments détenus en portefeuilles sont classés actuellement dans les catégories suivantes :

HFT AFS HTM Prêts et créances

• Portefeuilles de Trading de la Salle des Marchés

• Bons du Trésor négociables classés en Portefeuille de placement

• Obligations et autres titres de créances négociables

• Titres de participation

• Néant • Dette CAM

• Dette CIH

• Bons Socio-économiques

• Bons du Trésor non négociables inscrits en comptes chez Bank Al-Maghrib

Options d’affectation des titres

• Non utilisation de la classe HTM ;

• Limitation de l’affectation à la classe AFS à 10% du total du bilan consolidé.

Critères de dépréciations des titres :

• Baisse continue de plus de 20 % du cours moyen sur une période de 6 mois consécutifs.

1.2.8.2 La juste valeur :

La valeur de marché est déterminée :

- soit à partir de prix cotés sur un marché actif,

- soit à partir d’une technique de valorisation faisant appel à des méthodes de calcul mathématiques fondées sur des théories financières reconnues et des paramètres de marché observables :

• cas 1: instruments traités sur des marchés actifs

Lorsque des prix cotés sur un marché actif sont disponibles, ils sont retenus pour la détermination de la valeur de marché. Sont ainsi valorisés les titres cotés et les dérivés sur marchés organisés comme les futures et les options. La majorité des dérivés de gré à gré, swaps et options simples, est traitée sur des marchés actifs, leur valorisation est opérée par des modèles communément admis (méthode d’actualisation des cash flows futurs, modèle de Black and Scholes, techniques d’interpolation) et fondés sur des prix de marché cotés d’instruments ou de sous-jacents similaires.

• cas 2: instruments traités sur des marchés inactifs

Produits traités sur un marché inactif valorisés avec un modèle interne fondé sur des paramètres directement observables ou déduits de données observables.

Certains instruments financiers, bien que n'étant pas traités sur des marchés actifs, sont valorisés selon des méthodes fondées sur des paramètres observables sur les marchés.

Les modèles utilisent des paramètres de marché calibrés à partir de données observables telles que les courbes de taux, les nappes de volatilité implicite des options, les taux de défaut et hypothèses de pertes obtenues à partir de données de consensus ou à partir des marchés actifs de gré à gré.

Cas des actions non cotées

La valeur de marché des actions non cotées est déterminée sur la base de la quote-part de la situation nette revenant au groupe calculée à partir des informations disponibles les plus récentes.

1.2.8.3 Divergences avec les normes marocaines :

La catégorie "Actif financier à la juste valeur par résultat" présente de grandes similitudes avec la catégorie "Titres de transaction" définie par le PCEC.

Toutefois, la catégorie des titres classés en "Actifs financiers à la juste valeur par résultat" est plus large que dans le PCEC puisqu’elle supprime la limitation de détention fixée à 6 mois et offre l’opportunité, par l’enregistrement de titres à la juste valeur, d’éviter notamment la séparation du dérivé incorporé et les contraintes de documentation de certaines relations de couverture.

La norme IAS 39 prévoit une catégorie de titres "Disponibles à la vente" dont le mode de comptabilisation diffère de celui des titres de placement en normes marocaines.

Comptes consolidés au 31 décembre 2010Publication des comptes 10

En normes marocaines, les titres de placement sont enregistrés au coût avec provisionnement des moins values latentes.

La description des critères attestant de la capacité de l’entreprise à conserver les titres jusqu’à leur échéance est moins précise en norme IAS qu’en PCEC marocain.

En effet, la norme IAS 39.87 mentionne uniquement l’existence de ressources suffisantes et l’absence de contraintes juridiques affectant la capacité de détenir l’actif jusqu’à maturité alors que la réglementation comptable bancaire marocaine impose l’observation de certaines conditions restrictives.

1.2.9 Assurance

Contrat d’assurance

Le traitement des contrats qualifiés de contrat d’assurance au sens de la définition donnée par la norme IFRS 4 ainsi que des contrats d’investissement à participation discrétionnaire est régi par la norme IFRS 4 dont les principales dispositions sont récapitulées ci-après :

• la possibilité de continuer à comptabiliser ces contrats selon les principes comptables actuels, en distinguant les trois contrats d’assurance selon IFRS 4 :

• les contrats d’assurance purs

• les contrats financiers comportant une clause discrétionnaire de participation aux bénéfices

• et les passifs relatifs aux autres contrats financiers, qui relèvent de la norme IAS 39, sont comptabilisés dans le poste « Dettes envers la clientèle »,

• l’obligation de séparer et de comptabiliser en juste valeur par résultat les dérivés incorporés qui ne bénéficieraient pas d’une exemption selon IFRS 4,

• l’interdiction de constitution de provisions au titre de demandes d’indemnisation éventuelles selon des contrats d’assurance non encore souscrits à la date de reporting (telles que les provisions pour risque de catastrophe et les provisions pour égalisation).

• l’obligation de mettre en œuvre un test de suffisance des passifs d’assurance comptabilisés et un test de dépréciation relatif aux actifs au titre des cessions en réassurance.

• par ailleurs, l’assureur n’est pas tenu mais est autorisé à changer ses méthodes comptables relatives aux contrats d’assurance pour éliminer une prudence excessive. Toutefois, si un assureur évalue déjà ses contrats d’assurance avec une prudence suffisante, il ne doit pas introduire de prudence supplémentaire.

• un actif des cessions en réassurance est déprécié, en comptabilisant en résultat cette perte de valeur, si et seulement si :

− il existe des preuves tangibles, par suite d’un événement qui est survenu après la comptabilisation initiale de l’actif au titre des cessions en réassurance qui font que la cédante peut ne pas recevoir tous les montants qui lui sont dus selon les termes du contrat ;

− cet événement a un impact évaluable de façon fiable sur les montants que la cédante recevra du réassureur.

• l’obligation pour un assureur de conserver les passifs d’assurance dans son bilan jusqu’à leur acquittement ou annulation, ou expiration, et de présenter les passifs d’assurance sans les compenser par rapport aux actifs au titre des cessions en réassurance ;

• la possibilité d’appliquer une comptabilité reflet pour les contrats d’assurance ou d’investissement comportant une clause de participation bénéficiaire, ce qui permet de reconnaître les effets sur le passif de montants qui n’étaient pas comptabilisés à l’actif dans les normes comptables existantes, et de les enregistrer de manière symétrique (cas des plus values latentes sur les titres classés en catégorie « Actifs disponibles à la vente » en contrepartie desquelles une provision pour participation différée est reconnue directement par fonds propres)

• l’obligation de constater un nouveau passif d’assurance en IFRS 4 « shadow accounting » appelé la participation des assurés aux bénéfices différée et qui représente la quote-part revenant aux assurés des plus values latentes des actifs affectés aux contrats financiers, prise en charge par la norme IAS 39.

Placement assurance

La norme IAS 39 définit quatre catégories d’actifs financiers en fonction de l’origine de l’opération et de l’intention de détention :

• prêts et créances : cette catégorie regroupe les actifs avec un paiement fixe ou déterminable qui ne sont pas côtés sur un marché actif. Ces instruments financiers sont comptabilisés, à l’initiation, à leur juste valeur, complétée des commissions, coûts internes, et externes directement affectables à la mise en place du crédit et de toute sur-côte ou décote éventuelles pour constituer le coût d’entrée au bilan. Ces instruments financiers sont comptabilisés ultérieurement au coût amorti au moyen du taux d’intérêt effectif (TIE).

• instruments financiers en juste valeur par résultat : un actif peut être classé en :

- catégorie « trading » quant : il est acheté avec un objectif de revente à court terme ou inclus dans un portefeuille de trading.

- catégorie « option juste valeur par résultat » quand :

- l’actif est porteur d’un dérivé incorporé ;

- les variations de juste valeur de l’actif se compensent substantiellement avec les variations de juste valeur d’un passif ou d’un dérivé pour lequel la documentation d’une relation de couverture n’est pas souhaitable.

• investissements détenus jusqu’à l’échéance : sont des actifs financiers avec des paiements fixes ou déterminables et une échéance fixée que l’entité a l’intention explicite et la capacité financière de conserver jusqu’à l’échéance. Ces actifs financiers sont comptabilisés au coût amorti.

133

Ra

pp

oR

t D

E G

ES

tIo

N

2010

Com

ptes

con

soli

dés

• actifs disponibles à la vente : ce portefeuille regroupe tous les instruments qui n’ont pas été classés dans l’une des trois catégories précédentes. Il s’agit de la catégorie par « défaut ». Les actifs financiers disponibles à la vente sont évalués à leur juste valeur.

Remarque : En termes de présentation, les éléments de même nature évalués différemment doivent faire l’objet de présentation sur une ligne séparée du bilan. Dans la mesure du possible, les éléments sont ensuite répartis par type de contrepartie et par ordre de liquidité.

1.2.9.1 Options retenues par Attijariwafa bank :

Placement assurance

Classification du portefeuille des placements détenus chez Wafa assurance :

• les OPCVM non consolidés dans le cadre du périmètre de consolidation du Groupe Attijariwafa bank, sont classés en « Trading » pour être évalués à leur juste valeur par résultat.

• les bons de trésor et les obligations non cotés sont classés en « prêts et créances » pour être évalués à leur coût amorti. Quant aux obligations cotées, celles-ci sont classées en « Actifs disponibles à la vente » pour être évaluées à leur juste valeur.

• les bons de sociétés de financement et les prêts immobilisés sont classés en « prêts et créances » et sont évalués à leur coût amorti ;

• tous les autres placements sont classés en « AFS » et sont évalués à leur juste valeur par capitaux propres.

En matière de dépréciation, celle-ci est à effectuer en fonction de la classification adoptée ci-dessus.

1.2.9.2 Divergences avec les normes marocaines :

Contrat d’assurance

L’évaluation des provisions relatives aux contrats d’assurance (notamment provisions mathématiques en vie, provisions pour sinistres et provisions pour primes impayées) est effectuée suivant des méthodes encadrées par les dispositions réglementaires marocaines et basées sur des calculs statistiques et/ou forfaitaires.

Ainsi, les actifs et passifs liés directement aux contrats d’assurance tels qu’ils sont évalués en normes marocaines, pourraient ne pas refléter nécessairement la réalité économique.

Placement assurance

En règles marocaines, les placements affectés aux opérations d’assurance et les autres immobilisations sont présentés au niveau du bilan suivant leur nature, dans les catégories suivantes :

• placements immobiliers ;

• obligations et bons ;

• actions et parts sociales ;

• prêts et effets assimilés ;

• dépôts en comptes indisponibles ;

• autres placements.

Ces actifs sont tous évalués suivant leur coût historique diminué des provisions pour dépréciation éventuelles.

1.2.10 Provisions

Provisions pour risques généraux

Une provision doit être comptabilisée lorsque :

• l’entreprise a une obligation actuelle (juridique ou implicite) résultant d’un événement passé,

•i Il est probable qu'une sortie de ressources représentatives d'avantages économiques sera nécessaire pour éteindre l'obligation ; et

• le montant de l'obligation peut être estimé de manière fiable.

Si ces conditions ne sont pas réunies, aucune provision ne doit être comptabilisée.

En IFRS, lorsque l’effet est significatif, l’actualisation obligatoire des provisions pour risques et charges pour lesquelles la sortie probable des ressources est prévue, dépasse une année.

En IFRS les passifs éventuels, hors regroupements d’entreprises, ne sont pas provisionnés. La mention en annexe est impérative lorsque le passif ou l’actif éventuel est significatif.

Provisions sur créances clien

Il n’existe pas en IAS de catégorie comptable spécifique pour les encours douteux.

Une provision est constituée lorsqu’il existe un indice objectif de dépréciation sur des prêts classés en prêts et créances.

Les provisions sont déterminées par différence entre la valeur nette comptable du prêt (impact du coût amorti) et le montant recouvrable estimé, celui-ci représentant la valeur actualisée, au taux d’intérêt effectif (TIE) d’origine du contrat, des flux estimés recouvrables.

Provision pour dépréciation sur base individuelle

Dans le cas d’un prêt faisant l’objet d’impayés :

Les pertes sont déterminées sur la base de la somme des flux de trésorerie futurs estimés, actualisés aux taux effectif d’origine du prêt ; les flux futurs tiennent compte de l’évaluation des garanties reçues et des coûts de recouvrement.

Les données observables permettant d’estimer les flux futurs doivent être suffisantes et pertinentes afin d’obtenir une estimation fiable de ceux-ci. Au cas où les données observables se révèlent être limitées ou ne plus être pleinement pertinentes au vu des circonstances actuelles, la société aura recours à son jugement expérimenté.

Dans le cas d’un prêt sans impayé mais dont des indices objectifs de dépréciation indiquent des difficultés à venir :

La banque aura recours à des statistiques historiques de pertes pour des prêts comparables afin d’estimer et de positionner les flux futurs.

Dans le cas où les statistiques où les données observables se révèlent être limitées ou ne plus être pleinement pertinentes au vu des circonstances actuelles, la société aura recours à son jugement expérimenté et documenté.

Une fois positionnés dans le temps, les flux futurs seront actualisés au TIE d’origine du prêt.

Provisions pour dépréciation sur base collective

Lorsque le test de dépréciation individuel des créances ne révèle pas l’existence d’indice objectif de dépréciation, celles-ci sont regroupées par ensemble homogène de caractéristiques de risque de crédit similaires, afin d’être soumises à un test de dépréciation collectif.

Comptes consolidés au 31 décembre 2010Publication des comptes 10

appréciation des indices objectifs de dépréciation

Dans le cadre d’un examen collectif, un indice objectif de dépréciation peut se résumer à des événements observables indiquant qu’il existe une diminution mesurable des flux de trésorerie futurs estimés provenant d’un groupe de prêts depuis que ces actifs ont été comptabilisés pour la première fois, et ce bien que cette diminution ne puisse encore être rattachée aux divers prêts composant ce groupe notamment.

Parmi les indices objectifs on peut citer :• les modifications défavorables de la capacité de paiement

des emprunteurs faisant partie du groupe ou ;• une situation économique nationale ou locale corrélée aux

défauts de paiement sur les actifs faisant partie du groupe.

dépréciation sur base collective : calcul de la dépréciation

1. Utilisation de l’historique des pertes constatées sur des actifs présentant des caractéristiques de risque de crédit similaires à celles des actifs composant le groupe examiné, afin d’estimer de façon fiable l’incidence sur les flux de trésorerie du groupe d’actifs examiné.

Dans le cas où la société ne possède pas de tels historiques de pertes, celle-ci se référera à l’expérience de sociétés comparables pour des groupes d’actifs financiers comparables.

2. Prendre en considération les événements observables actuels, de manière à tenir compte des effets de conditions qui n’affectaient pas la période sur laquelle portent ces statistiques historiques.

Les statistiques historiques de pertes utilisées (notamment PD) devront être au besoin corrigées, au vu des données observables actuelles, de manière à tenir compte des effets de conditions qui n’affectaient pas la période sur laquelle portent ces statistiques historiques.

Dans le cas ou les historiques de pertes ne sont plus valables en raison d’une modification des conditions qui existaient pendant cette période, la société doit procéder à un ajustement en fonction du nouveau contexte actuel à l’aide de son jugement expérimenté et documenté.

3. Sur la base de l’historique des pertes (ajusté au besoin) survenues sur des actifs similaires à ceux examinés collectivement, on procède à l’estimation des flux futurs. La méthodologie et les hypothèses utilisées pour estimer les flux de trésorerie futurs doivent être examinées régulièrement pour réduire tout écart entre les pertes estimées et celles qui sont réellement subies.

4. Une fois les flux futurs estimés et positionnés dans le temps, il faut procéder à leur actualisation aux taux d’intérêt effectif (TIE).

5. Les provisions pour dépréciations comptabilisées au niveau d’un groupe sont une étape intermédiaire en attendant l’identification de la dépréciation de chacun des actifs faisant partie du groupe d’actifs financiers dont la dépréciation est évaluée collectivement. Dès qu’on dispose de suffisamment

d’informations permettant d’identifier spécifiquement les pertes afférentes à chacun des actifs dépréciés d’un groupe, évalué individuellement, ces actifs seront retirés de ce groupe. Ainsi, il faut examiner si une nouvelle information permet d’identifier l’un des prêts du groupe comme individuellement déprécié :

Dans la négative, aucun prêt n’est sorti du groupe.

Dans l’affirmative, le prêt identifié comme étant individuellement déprécié sera sorti du groupe et soumis à un examen individuel.

1.2.10.1 Options retenues par Attijariwafa bank

Provisions pour risques bancaires généraux

L’analyse des provisions pour risques et charges supérieures à 1 MDH, afin de s’assurer que les conditions IFRS sont respectées.

Provisions sur créances client :

Pour la provision des crédits sur base individualisée il a été décidé de :

• valoriser les garanties à la juste valeur pour 80% des dossiers ;

• déterminer les provisions collectives pour les créances individuelles non significatives sur la base du modèle statistique construit à cet effet en se basant sur les taux de récupération moyens pondérés par ancienneté des créances pour estimer les cash flow futurs des récupérations ;

• un modèle statistique a été élaboré par l’équipe projet et approuvé par BAM suite aux résultats de simulation obtenus.

• déterminer les flux de recouvrement pour déterminer les échéanciers de récupération par produits et par nature de clients ;

• la perte en cas de défaut sera déterminée selon les dispositions des règles baloises si la banque n’arrive pas à mettre en place un modèle permettant d’évaluer la valeur vénale des garanties d’une part et d’actualiser les flux futurs de récupération estimés au taux contractuel d’origine d’autre part.

Pour le calcul des provisions collectives :

En ce qui concerne les entreprises : se baser sur la notation interne de la banque (base MERCER OLIVER WYMAN actualisée en prenant en compte un périmètre post fusion)

En ce qui concerne les particuliers et professionnels, se baser sur un modèle statistique.

1.2.10.2 Divergences avec les normes marocaines :

Provisions pour risques bancaires généraux

En règles marocaines, cette rubrique enregistre les montants que l'établissement décide d'affecter à la couverture de risques futurs, à l’arrêté des comptes, actuellement non identifiés, non mesurables avec précision, avec une faible probabilité de se concrétiser à court terme, et qui sont disponibles pour faire face à ces risques lorsqu’ils se réaliseront.

Peuvent être classées dans ce compte, à titre d’exemple, les provisions pour risques sectoriels et les provisions pour risque de taux.

135

Ra

pp

oR

t D

E G

ES

tIo

N

2010

Com

ptes

con

soli

dés

Lorsque la date de survenance du risque ou de la charge est estimée à plus d'un an à la date du bilan, il s'agit de « provisions durables pour risques et charges ». Sinon, il s'agit d' « autres provisions pour risques et charges ».

Pas de référence au niveau des principes comptables marocains à des passifs éventuels.

Provisions sur créances client

Les indications objectives de dépréciation de créances client sont identiques en IAS et en référentiel marocain, l’IAS traitant de rupture de contrat plutôt que d’impayé.

Les provisions sont déterminées par différence entre la valeur nette comptable du prêt et le montant calculé sur une base se composant du capital restant dû déduction faite de la garantie après l’application de la quotité.

1.2.11 Impôt exigible et impôt différé

Un actif ou passif d’impôt différé est comptabilisé chaque fois que le recouvrement ou le règlement de la valeur comptable d’un actif ou passif augmentera ou diminuera les paiements futurs d’impôt par rapport à ce qu’ils auraient été si un tel recouvrement (règlement) n’avait pas eu d’incidence fiscale.

Il est probable que l’entreprise disposera d’un bénéfice imposable sur lequel elle pourra imputer une différence temporelle déductible :

- Lorsqu’il y aura suffisamment de différences temporelles imposables relevant de la même autorité et relatives à la même entité imposable et dont on attend à ce qu’elles s’inversent :

• au cours de l’exercice durant lequel on s’attend à ce que les différences temporelles déductibles s’inversent, ou

• au cours des exercices sur lesquels la perte fiscale résultant à l’actif d’ID pourra être reportée en arrière ou en avant.

- Lorsqu’il est probable que l’entreprise dégage un bénéfice imposable suffisant relevant de la même administration fiscale et pour la même entité imposable au cours des exercices appropriés.

- La gestion fiscale lui donne l’opportunité de générer un bénéfice imposable au cours des exercices appropriés.

Dans le cadre d’un regroupement d’entreprises, le coût de l’acquisition est affecté aux actifs et passifs identifiés acquis par référence à leur juste valeur sans que leur base fiscale soit modifiée : c’est une différence temporelle taxable dont résulte un passif d’ID.

Ce passif d’ID affecte le goodwill.

Dans un regroupement d’entreprises, lorsque le coût d’acquisition affecté à un passif n’est déductible fiscalement qu’au cours d’exercice fiscal ou lorsque la juste valeur d’un actif est inférieure à sa base fiscale, une différence temporelle déductible apparaît qui donne lieu à un actif d’ID.

Ce dernier affecte le goodwill.

Lorsqu’un actif d’ID de l’entreprise acquise n’a pas été comptabilisé par l’acquéreur en tant qu’actif identifiable à la date d’un regroupement d’entreprises et est comptabilisé ultérieurement dans les états financiers consolidés de l’acquéreur, le produit d’impôt différé qui en résulte est comptabilisé dans le compte de résultat. En plus, l’acquéreur ajuste la valeur

comptable brute du goodwill et les amortissements cumulés correspondant des montants qui auraient du être enregistrés, il comptabilise aussi la réduction de la valeur nette comptable du goodwill en charge.

Aucune modification ne devrait survenir au niveau du goodwill négatif.

L’IAS interdit l’actualisation des impôts différés.

En cas de changement de taux d’impôt ou de règles fiscales, l’impact sur les impôts différés est comptabilisé selon le principe de symétrie : si l’impôt différé a été comptabilisé initialement en capitaux propres, l’ajustement est également comptabilisé en capitaux propres, sinon comptabilisation de l’impact en résultat.

1.2.11.1 Options retenues par Attijariwafa bank

Appréciation de la probabilité de récupération des actifs d’impôt différé :

Les ID dont la probabilité de recouvrement est incertaine ne sont pas activés. La probabilité de recouvrement peut être appréhendée par les business plan des sociétés concernées.

En outre, en IFRS, l’expression « recouvrement probable » devrait être interprétée comme signifiant un « recouvrement plus probable qu’improbable », ce qui pourrait donner lieu, dans certains cas, à la comptabilisation davantage d’impôts différés actifs qu’en principes comptables.

Les actifs d’ID sur les déficits fiscaux

Comptabilisation d'impôt différé passif au titre des différences temporaires relatives à des immobilisations incorporelles générées dans le cadre d'un regroupement d'entreprise :

Les écarts d’évaluation liés à des immobilisations incorporelles crées dans le cadre d’un regroupement d’entreprises et non cessibles séparément de l’entreprise acquise génère un ID passif, et ce même si ces immobilisations ont des durées de vie indéfinies.

Impôt différé actif au titre des différences temporaires déductibles relatives aux titres de participation consolidés :

Comptabilisation obligatoire d’un impôt différé actif au titre des différences temporaires déductibles relatives aux titres de participation consolidés (différences liées, par exemple, à l’élimination de résultats internes sur titres de participation consolidés) dès lors que ces différences temporaires devraient se résorber dans un avenir prévisible (cas rare en l’absence de décision de cession) et que le recouvrement de l’actif d’impôt différé est probable.

Possibilité de corriger le GW si un ID est identifié après la période admise en IFRS pour la régularisation :

Un actif d’impôt différé considéré comme non identifiable à la date d’acquisition et ultérieurement réalisé, est comptabilisé en résultat consolidé et l’écart d’acquisition est corrigé de manière rétrospective même après l’expiration du délai d’affectation, l’impact de cette correction étant également comptabilisé en résultat consolidé.

Impôts différés initialement comptabilisés en capitaux propres :

Comptabilisation de l’impact des changements de taux d’impôt et/ou de modalités d’imposition en capitaux propres.

Comptes consolidés au 31 décembre 2010Publication des comptes 10

Non actualisation des ID

1.2.11.2 Divergences avec les normes marocaines

En principes comptables, l’expression «recouvrement probable » est souvent interprétée comme supposant un fort degré de probabilité.

En règles marocaines, il n’est pas requis de comptabiliser des impôts différés (obligatoires en IAS) relatifs à :

• des différences temporaires provenant des écarts d’évaluation portant sur des actifs incorporels généralement non-amortis ne pouvant être cédés séparément de l’entreprise acquise,

• des retraitements de l’hyperinflation,

• des réserves non distribuées des entreprises associées et coentreprises,

• des différences temporaires relatives aux titres de participation d’entreprises consolidées dont la cession est probable

L’écart de taux sur les impôts différés antérieurs est inscrit en résultat, en cas de changement de taux d’impôt ou de règles fiscales.

1.2.12 Goodwill

Coût d'un regroupement d'entreprises

L'acquéreur doit évaluer le coût d'un regroupement d'entreprises comme :

• le total des justes valeurs, à la date d'échange, des actifs remis, des passifs encourus ou assumés, et des instruments de capitaux propres émis par l'acquéreur, en échange du contrôle de l'entreprise acquise;

• plus tous les coûts directement attribuables au regroupement d'entreprises : honoraires versés aux comptables, aux conseils juridiques, aux évaluateurs et autres consultants intervenus pour effectuer le regroupement.

• déduit des coûts administratifs généraux, y compris les coûts de fonctionnement d'un service chargé des acquisitions, et les autres coûts qui ne peuvent être directement attribués au regroupement concerné en cours de comptabilisation ; ces coûts sont comptabilisés en charges au moment où ils sont encourus.

La date de l'acquisition est la date à laquelle l'acquéreur obtient effectivement le contrôle de l'entreprise acquise.

Affectation du coût d'un regroupement d'entreprises aux actifs acquis et aux passifs et passifs éventuels assumés :

L'acquéreur doit, à la date d'acquisition, affecter le coût d'un regroupement d'entreprises en comptabilisant les actifs, les passifs et les passifs éventuels identifiables de l'entreprise acquise qui satisfont aux critères de comptabilisation à leur juste valeur respective à cette date.

Toute différence entre le coût du regroupement d'entreprises et la part d'intérêt de l'acquéreur dans la juste valeur nette des actifs, passifs et passifs éventuels identifiables ainsi est constatée au niveau du Goodwill.

L'acquéreur ne doit comptabiliser séparément les actifs, passifs et passifs éventuels identifiables de l'entreprise

acquise à la date d'acquisition (c'est à dire qui existaient déjà à la date d'acquisition) que si, à cette date, ils satisfont aux critères suivants :

• dans le cas d'un actif autre qu'une immobilisation incorporelle, il est probable que tout avantage économique futur qui y est associé ira à l'acquéreur et que sa juste valeur soit évaluée de façon fiable ;

• dans le cas d'un passif autre qu'un passif éventuel, il est probable qu'une sortie de ressources représentatives d'avantages économiques sera nécessaire pour éteindre l'obligation, et sa juste valeur peut être évaluée de façon fiable ;

• dans le cas d'une immobilisation incorporelle ou d'un passif éventuel, sa juste valeur peut être évaluée de façon fiable.

Goodwill

L'acquéreur doit, à la date d'acquisition comptabiliser le goodwill acquis lors d'un regroupement d'entreprises en tant qu'actif.

• Evaluation initiale : ce goodwill devra être évalué initialement à son coût, celui-ci étant l'excédent du coût du regroupement d'entreprises sur la part d'intérêt de l'acquéreur dans la juste valeur nette des actifs, passifs et passifs éventuels identifiables.

• Evaluation ultérieure : Après la comptabilisation initiale, l'acquéreur doit évaluer le goodwill acquis lors d'un regroupement d'entreprises à son coût, diminué du cumul des pertes de valeur.

Si la comptabilisation initiale d'un regroupement d'entreprises ne peut être déterminée que provisoirement avant la fin de la période au cours de laquelle le regroupement est effectué, l'acquéreur doit comptabiliser le regroupement en utilisant ces valeurs provisoires. L'acquéreur doit comptabiliser les ajustements de ces valeurs provisoires liés à l'achèvement de la comptabilisation initiale dans un délai de douze mois à compter de la date d'acquisition.

1.2.12.1 Options retenues par Attijariwafa bank

• Option prise de ne pas retraiter les Goodwill existants au 31/12/05, et ce conformément aux dispositions de la norme IFRS 1 « FTA » ;

• Arrêt d’amortissement des Goodwill, car leur durée de vie est indéfinie selon la norme IFRS3 « regroupement d’entreprises » ;

• Des tests de dépréciation réguliers doivent être effectués pour s’assurer que la valeur comptable des Goodwill est supérieure à leur valeur recouvrable. Dans le cas contraire, une dépréciation devrait être constatée ;

• Les Unités Génératrices de Trésorerie sont définies à l’image des informations sectorielles à présenter au niveau du Groupe. Celles ci sont l’activité banque et l’activité assurance ;

• La valeur recouvrable est la valeur la plus importante entre la valeur de marché et la valeur d’utilité (Basée sur les cash flow actualisés) de la banque.

1.2.12.2 Divergences avec les normes marocaines

La notion « Goodwill » est une nouveauté par rapport aux règles marocaines, qui est venue remplacer la notion « écart d’acquisition ».

137

Ra

pp

oR

t D

E G

ES

tIo

N

2010

Com

ptes

con

soli

dés

Lors de l’entrée d’une entreprise dans le périmètre de consolidation, la différence entre le coût d’acquisition de ses titres de participation et la part de l’entreprise détentrice dans ses capitaux propres, y compris le résultat de l’exercice acquis à cette date, est appelée « Ecart de première consolidation ».

Les capitaux propres sont retraités pour tenir compte des règles d’évaluation utilisées pour la consolidation.

Qu’il soit positif ou négatif, l’écart de première consolidation doit être réparti entre :

• d’une part, des « écarts d’évaluation » positifs ou négatifs afférents à certains éléments identifiables du bilan qui sont ainsi corrigés pour les amener à la valeur retenue pour la détermination de la valeur globale de l’entreprise.

• d’autre part, un « écart d’acquisition » constitué par le solde non affecté.

Si l’écart d’acquisition est positif, il est amorti selon un plan préalablement fixé sur une durée qui est déterminée en fonction des objectifs de l’acquisition et qui ne peut excéder dix ans.

Si l’écart d’acquisition est négatif, il est repris au compte de produits et charges soit pour compenser une faiblesse attendue des résultats de l’entreprise, lors de son acquisition, et à concurrence de ceux-ci, soit suivant un plan de reprise préalablement fixé si l’écart n’est pas justifié par une évolution défavorable des résultats de l’entreprise consolidée.

1.2.13 Dérivés incorporés :

Un dérivé incorporé est une composante d’un contrat financier ou non qui a pour effet de faire varier une partie des flux de trésorerie de l’opération composée d’une manière analogue à celle d’un dérivé autonome.

La norme IAS39 définit un contrat hybride comme un contrat comprenant un contrat hôte et un dérivé incorporé.

Le dérivé incorporé doit faire l'objet d'une séparation si les trois conditions suivantes sont remplies :

• le contrat hybride n'est pas comptabilisé à sa juste valeur (avec prise en compte des variations de juste valeur dans le compte de résultat),

• séparé du contrat hôte, le dérivé incorporé possède les caractéristiques d’un dérivé,

• les caractéristiques du dérivé ne sont pas étroitement liées à celle du contrat hôte.

Par exemple :− contrats commerciaux libellés dans une devise différente de

la devise de la société;− contrat de location indexé sur l’inflation;− clauses contractuelles particulières, report du terme, options

de remboursement, option de prolongement, indexations des intérêts,

− option de conversion d’une dette en instrument de capitaux propres

Certains de ces dérivés nécessitent donc une comptabilisation séparée du contrat « hôte »: il faut donc être capable de les dépister.

Pour les dérivés inclus dans les instruments financiers, ces derniers sont comptabilisés indépendamment du contrat principal.

La norme IAS 39 préconise de valoriser le contrat hôte à l'initiation en effectuant la différence entre la juste valeur du contrat hybride (= coût) et la juste valeur du dérivé incorporé.

Si toutefois la juste valeur du dérivé incorporé ne peut être déterminée de façon fiable, IAS.39 permet de la calculer par différence entre la juste valeur du contrat hybride et celle du contrat hôte.

Dans le cas où aucune des solutions ne serait réalisable, IAS 39 impose de valoriser l'ensemble du contrat hybride à sa juste valeur (avec prise en compte des variations de valeur en compte de résultat).

Ceci revenant à enregistrer le contrat hybride en "Actif financier à la JV par résultat - affectation par option".

1.2.13.1 Options retenues par Attijariwafa bank

Si le résultat de chiffrage des dérivés incorporés à la juste valeur fait ressortir un impact significatif, le dérivé incorporé est à comptabiliser sous la rubrique trading.

1.2.13.2 Divergences avec les normes marocaines

La notion de dérivé incorporé n’est pas reconnue en normes locales. Un dérivé incorporé n’est donc jamais comptabilisé séparément de son contrat hôte.

1.2.14 Avantages au Personnel

Principe général :

L’entité doit comptabiliser non seulement l’obligation juridique ressortant des termes formels du régime à prestations définies, mais aussi toute obligation implicite découlant de ses usages. Ces usages génèrent une obligation implicite lorsque l’entité n’a pas d’autre solution réaliste que de payer les prestations aux membres du personnel. Il y a, par exemple, obligation implicite si un changement des usages de l’entité entraînerait une dégradation inacceptable des relations avec son personnel.

Typologie des avantages au personnel :

Les avantages au personnel sont classés en cinq catégories, selon la nature et les modalités de versement des prestations. On distingue :

les avantages à court terme :

Exemples : Congés payés, congés maladie, salaires, primes, cotisations de sécurité sociale, avantages en nature, bonus, intéressement, prévoyance…

Les avantages à court terme sont dus intégralement dans les douze mois suivant la fin de l’exercice pendant lequel les membres du personnel ont rendu les services correspondants pour les congés, bonus et intéressement. Leur comptabilisation ne pose pas de difficulté particulière. Ils sont enregistrés en charge de période.

Ces avantages sont à dissocier des indemnités de fin de contrat de travail et des avantages sur capitaux propres.

les avantages postérieurs à l’emploi :

Cette rubrique regroupe l’ensemble des prestations garanties à partir du départ en retraite : pensions, assistance médicale postérieure à l’emploi, avantages en nature, prévoyance, les indemnités de fin de carrière,….

La prévoyance couvre les risques en matière de décès, arrêt de travail pour le personnel actif et frais médicaux par le versement d’un capital, d’une rente (incapacité, invalidité) ou le remboursement de frais de santé.

Comptes consolidés au 31 décembre 2010Publication des comptes 10

L’engagement en matière de prévoyance et avantages en nature pour les retraités suit le même traitement comptable que la retraite.

Les régimes d’avantages postérieurs à l’emploi sont classés en régimes à cotisations définies ou en régimes à prestations définies selon la réalité économique du régime qui ressort de ses principaux termes et conditions :

régimes à cotisations définies :

Dans les régimes à cotisations définies, l’obligation juridique ou implicite de l’entreprise se limite au montant qu’elle s’engage à payer au fonds, le risque actuariel et le risque de placement incombant aux membres du personnel.

régimes à prestations définies :

Dans les régimes à prestations définies, l’entreprise s’engage sur le montant de la prestation à verser aux membres de son personnel en activité et aux anciens membres, et assume donc le risque actuariel et financier.

avantages à long terme :

Cette rubrique comprend notamment les congés liés à l’ancienneté, les jubilés (telles que « wissam schorl »), les indemnités d’incapacité de longue durée, s’ils sont payables 12 mois ou plus après la clôture de l’exercice, les primes et les rémunérations différées...

Ces avantages sont à dissocier des indemnités de fin de contrat de travail, des avantages sur capitaux propres et des avantages postérieurs à l’emploi.

indemnités de fin de contrat de travail :

Cette rubrique concerne principalement les avantages payables suite à une décision de l’entreprise de mettre fin à l’emploi avant l’âge de la retraite permis par la convention collective ou accord d’entreprise (indemnités de licenciement...) ou du salarié d’accepter le licenciement en échange de ces avantages (départ volontaire).

avantages sur les capitaux propres :

Les avantages sur capitaux propres peuvent prendre la forme d’instruments de capitaux (actions, stock options…) ou de paiements en trésorerie dépendant de l’évolution du cours de l’action.

Avantages postérieurs à l’emploi : régimes à prestations définies

Ecarts actuariels :

Des écarts actuariels pourront résulter d’augmentations ou de diminutions de la valeur actuelle d’une obligation au titre de prestations définies ou de la juste valeur des actifs du régime correspondant. Parmi les causes susceptibles de générer ces écarts actuariels, on peut citer :

• les taux exceptionnellement élevés ou faibles de rotation du personnel, de départ en retraite anticipée, de mortalité ou d’augmentation des salaires, des avantages du personnel ou des coûts médicaux;

• l’incidence d’un changement dans l’estimation des taux futurs de rotation du personnel, de départ en retraite anticipée, de mortalité ou d’augmentation des salaires, des droits à prestations (si les termes formels ou implicites d’un régime prévoient des augmentations des droits à prestations liés à l’inflation) ou des coûts médicaux;

• l’impact de l’évolution du taux d’actualisation; et

• les différences entre le rendement attendu des actifs du régime et le rendement effectif.

méthode du corridor :

L’entité doit comptabiliser une fraction de ses écarts actuariels en produits ou en charges si les écarts actuariels cumulés non comptabilisés à la fin de l’exercice précédent excèdent la plus grande des deux valeurs ci-dessous :

• 10 % de la valeur actuelle de l’obligation au titre des prestations définies à la date de clôture (avant déduction des actifs du régime); et

• 10 % de la juste valeur des actifs du régime à la date de clôture.

Ces limites doivent être calculées et appliquées séparément pour chaque régime à prestations définies.

La fraction des écarts actuariels à comptabiliser pour chaque régime à prestations définies est l’excédent divisé par la durée de vie active moyenne résiduelle attendue des membres du personnel bénéficiant de ce régime.

coût des services passés :

Le coût des services passés est généré lorsque l’entité adopte un régime à prestations définies ou change les prestations à payer en vertu d’un régime existant. Ces changements sont opérés en contrepartie des services que ces membres du personnel rendront au cours d’une période prenant fin lorsque les droits à prestations concernés seront acquis. Par conséquent, le coût des services passés est réparti sur cette durée sans tenir compte du fait qu’il concerne des services accomplis au cours d’exercices antérieurs. Le coût des services passés est évalué par le changement du passif résultant de l’amendement.

L’entité doit comptabiliser le coût des services passés en charges, selon un mode linéaire, sur la durée moyenne restant à courir jusqu’à ce que les droits correspondants soient acquis au personnel. Dans la mesure où les droits à prestations sont déjà acquis lors de l’adoption du régime à prestations définies ou de sa modification, l’entité doit comptabiliser immédiatement le coût des services passés.

réductions et liquidations :

Une réduction intervient lorsqu’une entité :

• peut démontrer qu’elle s’est engagée à réduire de façon significative le nombre de personnes bénéficiant d’un régime; ou

• change les termes d’un régime à prestations définies de sorte qu’une partie significative des services futurs des membres du personnel actuels ne leur donnera plus de droits à prestations ou ne leur donnera que des droits réduits.

139

Ra

pp

oR

t D

E G

ES

tIo

N

2010

Com

ptes

con

soli

dés

réduction :

Cela peut résulter d’un événement isolé comme la fermeture d’une usine, l’abandon d’une activité, la résiliation ou la suspension d’un régime. Un événement est suffisamment important pour être qualifié de réduction lorsque le fait de reconnaître un profit ou une perte de réduction aurait un impact significatif sur les états financiers. Les réductions sont souvent liées à une restructuration. Par conséquent, une entité comptabilise une réduction en même temps que la restructuration correspondante.

liquidation :

Lorsqu’une entité conclut une transaction éliminant toute obligation juridique ou implicite ultérieure pour tout ou partie des prestations prévues par un régime à prestations définies, par exemple lorsqu’elle règle aux bénéficiaires du régime ou pour leur compte une somme forfaitaire en échange de leurs droits à recevoir des prestations spécifiées postérieures à l’emploi.

Une entité doit comptabiliser les profits ou pertes enregistrés au titre de la réduction ou de la liquidation d’un régime à prestations définies au moment où se produit la réduction ou la liquidation. Le profit (ou la perte) lié à une réduction ou à une liquidation doit comprendre :

• tout changement de la valeur actuelle de l’obligation au titre des prestations définies en résultant;

• tout changement de la juste valeur des actifs du régime en résultant;

• tous écarts actuariels correspondants et coût des services passés qui n’avaient pas été comptabilisés antérieurement.

Avant de déterminer l’effet d’une réduction ou d’une liquidation, une entité doit évaluer à nouveau l’obligation (et, s’il y a lieu, les actifs correspondants du régime) au moyen des hypothèses actuarielles actuelles (notamment des taux d’intérêt actuels du marché et autres prix de marché actuels).

Avantages à long terme

La norme IAS 19 impose une méthode simplifiée de comptabilisation des autres avantages à long terme. Cette méthode diffère sur les points suivants de celle imposée pour les avantages postérieurs à l’emploi :

• les écarts actuariels sont comptabilisés immédiatement et aucun corridor n’est appliqué; et

• l’ensemble du coût des services passés est comptabilisé immédiatement.

Indemnités de fin de contrat de travail

Une entité est manifestement engagée à mettre fin à un contrat de travail si et seulement si elle a un plan formalisé et détaillé de licenciement sans possibilité réelle de se rétracter. Ce plan doit indiquer, au minimum :

• l’implantation, la fonction et le nombre approximatif de personnes pour lesquelles il doit être mis fin au contrat de travail;

• les indemnités de fin de contrat de travail prévues pour chaque fonction ou classification professionnelle; et

• la date à laquelle le plan sera mis en oeuvre. La mise en oeuvre doit débuter dès que possible et sa durée doit être telle que des changements importants du plan ne soient pas probables.

Une entité doit comptabiliser les indemnités de fin de contrat de travail au passif et en charges si et seulement si elle est manifestement engagée :

• à mettre fin au contrat de travail d’un ou de plusieurs membres du personnel avant l’âge normal de leur départ en retraite; ou

• à accorder des indemnités de fin de contrat de travail suite à une offre faite pour encourager les départs volontaires.

Couverture des engagements :

Les engagements peuvent être couverts de deux manières :

1. par la constitution d’une provision en interne, uniquement ou en complément d’actifs de couverture ou de droits à remboursements

2. par l’externalisation de son obligation de verser les prestations par la souscription d’un contrat d’assurance (l’entreprise transfère son obligation de verser les prestations : les risques actuariels et de placement sont gérés par l’assureur, qui verse les prestations ; la seule obligation de l’entreprise est de payer des cotisations - régime à cotisations définies-).

La version révisée de la norme (révision de 2000) a défini trois critères caractérisant les actifs de couverture (ou contrats d’assurance admissibles) :

• l’entité juridique détenant ces actifs doit être juridiquement distincte de la société,

• les actifs doivent être affectés exclusivement au financement des prestations payables au titre du régime étudié,

• si les actifs sont suffisants pour couvrir les engagements, l’entreprise n’a aucune obligation juridique de payer les prestations directement au titre du régime.

Tout actif destiné à couvrir les engagements mais ne vérifiant pas les critères ci-dessus est un « Droit à remboursement ». Les droits à remboursements sont comptabilisés comme un actif séparé. Ils ne viennent pas en réduction des engagements, contrairement aux actifs de couverture.

Evaluation des engagements

méthode :

La valorisation des régimes à prestations définies implique notamment l’obligation d’utiliser des techniques actuarielles pour estimer de façon fiable le montant des avantages accumulés par le personnel en contrepartie des services rendus pendant l’exercice et les exercices antérieurs.

Cela suppose d’estimer les prestations, les variables démographiques du type mortalité et rotation du personnel, les variables financières du type taux d’actualisation, augmentations futures des salaires qui influeront sur le coût des prestations.

La méthode préconisée par la norme IAS 19 est la méthode des unités de crédit projetées « Projected Unit Credit », qui est aussi celle à retenir en normes françaises dans le cadre de la méthode préférentielle.

Elle équivaut à reconnaître, à la date de calcul de l’engagement, un engagement égal à la valeur actuelle probable des prestations de fin de carrière estimées multipliée par le rapport entre l’ancienneté à la date du calcul et à la date de départ en retraite du salarié.

Comptes consolidés au 31 décembre 2010Publication des comptes 10

Cela revient à considérer que l’engagement se constitue au prorata de l’ancienneté acquise par le salarié. En conséquence, le calcul des droits est effectué en fonction de l’ancienneté du salarié et du salaire estimé au jour de la fin de carrière défini.

Hypothèses

Les hypothèses actuarielles sont les meilleures estimations faites par l’entité des variables qui détermineront le coût final des avantages postérieurs à l’emploi. Ces hypothèses comprennent :

Hypothèses démographiques :

Elles sont relatives aux caractéristiques futures du personnel ancien et actuel (et des personnes à leur charge) réunissant les conditions requises pour bénéficier des avantages. Ces hypothèses démographiques portent sur les éléments suivants :

• la mortalité, pendant et après l’emploi;

• la rotation du personnel, l’incapacité et le départ en retraite anticipée;

• la proportion des membres affiliés au régime et des personnes à leur charge réunissant les conditions requises pour avoir droit aux prestations; et

• les taux de demandes d’indemnisation en vertu de régimes médicaux.

le taux attendu de rendement des actifs du régime :

Ce taux doit être établi sur la base des attentes du marché à la date de clôture pour la période au cours de laquelle les obligations doivent être réglées.

Il doit refléter la composition du portefeuille d’actifs. La composition des actifs de couverture du régime (obligations, actions, immobilier, …) et le rendement attendu utilisé pour chaque catégorie d’actifs devront être précisés dans le rapport actuariel.

taux d’actualisation / taux d’inflation :

Le taux à appliquer pour actualiser les obligations au titre des avantages postérieurs à l’emploi (que ceux-ci soient financés ou non) doit être déterminé par référence à un taux de marché à la date de clôture fondé sur les obligations d’entités de première catégorie. Dans les pays où ce type de marché n’est pas actif, il faut prendre le taux (à la clôture) des obligations d’État. La monnaie et la durée des obligations d’entités ou des obligations d’État doivent être cohérentes avec la monnaie et la durée estimée des obligations au titre des avantages postérieurs à l’emploi.

La durée des engagements doit être appréciée à partir du calendrier des versements futurs (moyenne pondérée unique) pour l’ensemble des participants au régime au jour de l’évaluation.

salaires, avantages du personnel et coûts médicaux :

Les obligations au titre des avantages postérieurs à l’emploi doivent être évaluées sur une base reflétant :

• les augmentations de salaires futures estimées;

• les droits à prestations selon les termes du régime (ou résultant de toute obligation implicite allant au-delà de ces termes) à la date de clôture; et

• les changements futurs estimés du niveau des prestations payées dans le cadre de tout régime général et obligatoire affectant les prestations à payer au titre d’un régime à prestations définies, si et seulement si:

• soit ces changements ont été adoptés avant la date de clôture;

• soit l’expérience passée ou d’autres indications fiables, démontrent que ces prestations payées dans le cadre d’un régime général et obligatoire évolueront d’une manière prévisible, par exemple qu’elles suivront l’évolution du niveau général des prix ou du niveau général des salaires.

Les hypothèses relatives aux coûts médicaux doivent prendre en compte les variations futures estimées du coût des services médicaux résultant à la fois de l’inflation et de l’évolution spécifique aux coûts médicaux.

1.2.14.1 Options retenues par Attijariwafa bank

Il a été convenu pour le cas d’Attijariwafa bank que les prestations de retraites relevaient du régime à contributions définies. Par conséquent, leur comptabilisation ne requiert aucun retraitement IFRS.

Dans le cas de la couverture médicale postérieure à l’emploi (CMIM), Attijariwafa bank ne dispose pas d’informations suffisantes pour comptabiliser comme tel ce régime multi-employeurs à prestations définies.

1.2.14.2 Divergences avec les normes marocaines

Les règles comptables relatives aux avantages au personnel au Maroc diffèrent de celles des IFRS : Les normes marocaines n’indiquent pas de constituer une provision concernant les engagements envers de prestations de fin de carrière.

1.2.14.3 Paiements à base d’actions

Les paiements à base d’actions sont constitués par les paiements fondés sur des actions émises par le groupe qu’ils soient dénoués par la remise d’actions ou par un versement de numéraires dont le montant dépend de l’évolution de la valeur des actions.

Ces paiements peuvent se faire par attribution d’option de souscription (stock option) ou par une offre de souscription d’action au salarié (OPV).

Attijariwafa bank accorde à ses salariés une offre de souscription d’action (OPV) et s’est engagée sur un plan à long terme qui permettra de porter l’actionnariat salarié à 3% du capital de la banque, le but étant de développer une épargne salariale durable et de constituer un surplus de prévoyance sociale.

Pour les offres de souscription d’action aux salariés, une décote est octroyée par rapport au prix moyen de marché sur une période donnée. La charge de cet avantage est constatée en tenant compte de la période d’incessibilité.

141

Ra

pp

oR

t D

E G

ES

tIo

N

2010

Com

ptes

con

soli

dés

1.2.15 Capitaux propres recyclables ou non recyclablesLes ajustements FTA ont été inscrits dans les comptes consolidés de la banque en contrepartie des capitaux propres.

Les impacts des corrections de valeur sur les capitaux propres peuvent être définitifs ou temporaires :

Si l'ajustement FTA a pour origine une écriture IFRS qui aurait du impacter le résultat, l'écart de valeur est définitivement gelé en capitaux propres à travers l’utilisation d'un compte de capitaux propres non recyclables.

Si l'ajustement FTA a pour origine une écriture IFRS impactant les capitaux propres, le recyclage en résultat est possible lors de la cession ou lors de la matérialisation de la couverture à travers l’utilisation d'un compte de capitaux propres recyclables.

1.2.16 Impôts différés

L’impôt différé actif correspond à une économie d’impôt latent alors que l’impôt différé passif est un gain latent d’impôt.

1.2.17 Tableau des flux de trésorerie

Le solde des comptes de trésorerie et assimilés est constitué des soldes nets des comptes de caisse, banques centrales, CCP ainsi que les soldes nets des prêts et emprunts à vue auprès des établissements de crédit.

1.2.18 Estimations utilisées dans la préparation des états financiers

La confection des états financiers du groupe Attijariwafa bank nécessite la formulation d’hypothèses et l’utilisation d’estimations dont la réalisation future peut être influencée par de nombreux facteurs notamment :

• les activités des marchés nationaux et internationaux ;

• les fluctuations des taux d’intérêt et de change ;

• la conjoncture économique et politique dans certains secteurs d’activité ou pays ;

• les modifications de la réglementation ou de la législation

Ces hypothèses concernent essentiellement :

• l’usage de modèles internes pour la valorisation des instruments financiers pour lesquelles on ne dispose pas de cotations sur les marchés organisés ;

• les tests de dépréciation relatifs aux actifs incorporels ;

• la détermination des provisions pour dépréciation des prêts et créances et des provisions pour risques et charges ;

• l’estimation des valeurs résiduelles relatives aux actifs valorisés au coût amorti, aux contrats de location financement et de location simple.

Comptes consolidés au 31 décembre 2010Publication des comptes 10

PASSIF IFRS NOTES 31/12/2010 31/12/2009

Banques centrales, trésor public, Service des chèques postaux 164 915 111 049

passifs financiers à la juste valeur par résultat 2,11 3 390 320 2 145 888

Instruments dérivés de couverture - -

Dettes envers les Etablissements de crédit et assimilés 2,12 23 006 975 26 093 428

Dettes envers la clientèle 2,13 201 447 928 194 705 935

titres de créance émis 2,14 11 872 036 6 550 653

Ecart de réévaluation passif des portefeuilles couverts en taux - -

passifs d'impôt courant 2,5 133 609 804 006

passifs d'impôt différé 2,5 1 837 115 1 498 993

Comptes de régularisation et autres passifs 2,6 8 350 041 8 481 286

Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés - -

provisions techniques des contrats d'assurance 17 579 940 15 628 317

provisions pour risques et charges 2,15 1 123 111 1 062 927

Subventions, fonds publics affectés et fonds spéciaux de garantie 207 289 210 746

Dettes subordonnées 2,14 9 516 757 8 271 775

Capital et réserves liées 7 366 523 7 366 523

Réserves consolidées 14 992 969 12 123 880

- part du groupe 11 578 042 9 149 861 - part des minoritaires 3 414 927 2 974 019

Gains ou pertes latents ou différés,part du groupe 921 357 700 923

Résultat net de l’exercice 4 744 433 4 590 892

- part du groupe 4 102 489 3 940 837 - part des minoritaires 641 944 650 055

TOTAL PASSIF IFRS 306 655 318 290 347 222

Bilan IFRS consolidé au 31 décembre 2010 (en milliers de dirhams)

ACTIF IFRS NOTES 31/12/2010 31/12/2009

Valeurs en caisse, Banques Centrales, trésor public, Service des chèques postaux 13 374 249 13 937 027

actifs financiers à la juste valeur par résultat 2,1 23 776 381 23 415 807

Instruments dérivés de couverture

actifs financiers disponibles à la vente 2,2 29 921 521 25 812 646

prêts et créances sur les Etablissements de crédit et assimilés 2,3 16 912 923 27 240 871

prêts et créances sur la clientèle 2,4 200 216 617 178 992 641

Ecart de réévaluation actif des portefeuilles couverts en taux - -

placements détenus jusqu'à leur échéance - -

actifs d'impôt exigible 2,5 135 373 60 972

actifs d'impôt différé 2,5 625 727 732 402

Comptes de régularisation et autres actifs 2,6 7 011 157 6 539 854

participation des assurés aux bénéfices différée 2,2 816 307 317 846

actifs non courants destinés à être cédés - -

participations dans des entreprises mises en équivalence 2,7 108 935 97 734

Immeubles de placement 2,8 1 319 993 1 077 449

Immobilisations corporelles 2,9 4 647 412 4 490 309

Immobilisations incorporelles 2,9 1 396 860 1 222 753

Ecarts d'acquisition 2,10 6 391 864 6 408 911

TOTAL ACTIF IFRS 306 655 318 290 347 222

143

Ra

pp

oR

t D

E G

ES

tIo

N

2010

Com

ptes

con

soli

dés

Compte de résultat IFRS consolidé au 31 décembre 2010 (en milliers de dirhams)

NOTES 31/12/2010 31/12/2009

Intérêts et produits assimilés 3,1 14 075 852 12 298 097

Intérêts et charges assimilés 3,1 5 177 078 4 929 556

MARGE D' INTÉRÊT 8 898 774 7 368 541

Commissions perçues 3,2 3 113 089 2 407 257

Commissions servies 3,2 234 668 203 683

MARGE SUR COMMISSIONS 2 878 420 2 203 574

Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat 3,3 1 801 666 1 510 262

Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente 3,4 776 999 1 556 706

RÉSULTAT DES ACTIVITÉS DE MARCHÉ 2 578 664 3 066 969

produits des autres activités 3,5 4 584 467 4 337 748

Charges des autres activités 3,5 4 273 749 3 721 661

PRODUIT NET BANCAIRE 14 666 576 13 255 170

Charges générales d'exploitation 5 705 321 4 762 794

Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations incorporelles et corporelles 717 088 642 495

RÉSULTAT BRUT D'EXPLOITATION 8 244 167 7 849 881

Coût du risque 3,7 -1 218 243 -988 329

RÉSULTAT D'EXPLOITATION 7 025 925 6 861 552

Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence 18 156 12 394

Gains ou pertes nets sur autres actifs 3,8 2 622 -6 262

Variations de valeurs des écarts d'acquisition - -

RÉSULTAT AVANT IMPÔTS 7 046 703 6 867 684

Impôts sur les bénéfices 2 302 270 2 276 792

RÉSULTAT NET 4 744 433 4 590 892

Résultat hors groupe 641 944 650 055

RÉSULTAT NET PART DU GROUPE 4 102 489 3 940 837

Résultat par action ( en dirham) 21,26 20,42

Résultat dilué par action ( en dirham) 21,26 20,42

État du résultat net et des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propresau 31 décembre 2010 (en milliers de dirhams)

31/12/2010 31/12/2009

Résultat net 4 744 433 4 590 892

Variations d'actifs et passifs comptabilisées directement en capitaux propres 279 056 -299 472

Ecarts de conversion -72 094 8 773

Variations de valeur des actifs financiers disponibles à la vente 358 104 -300 015

Réévaluation des immobilisations - -

Variations de valeur différés des instruments dérivés de couverture,rapportées au résultat de la période - -

Eléments relatifs aux sociétés mises en équivalence -6 954 -8 230

Total cumulé 5 023 489 4 291 420

part du groupe 4 269 568 3 686 709

part des minoritaires 753 921 604 711

Comptes consolidés au 31 décembre 2010Publication des comptes 10

Capital

(1)

Réserves liées

au capital

(2)

Actions propres

(3)

Réserveset résultats consolidés

(4)

Total d'actifset passifs

comptabilisés directement en capitaux propres

(5)

Capitaux propres part

Groupe

(6)

Intérêts minori-taires

(7)

Total

(8) Capitaux propres clôtureau 31 décembre 2008 1 929 960 5 436 564 -1 856 688 12 234 594 989 223 18 733 652 2 357 106 21 090 758

Changements de méthodes comptables - - Capitaux propres clôture au 31 décembre 2008 corrigés 1 929 960 5 436 564 -1 856 688 12 234 594 989 223 18 733 652 2 357 106 21 090 758

opérations sur capital 251 503 251 503 211 616 463 118 paiements fondés sur des actions - - opérations sur actions propres -195 496 -195 496 -195 496 Dividendes -737 072 -737 072 -77 065 -814 137 Résultat de l'exercice au 31 décembre 2009 3 940 837 3 940 837 650 055 4 590 892 Variations d'actifs et passifs comptabilisées directement en capitaux propres (a) -264 208 -264 208 -44 037 -308 245

Ecarts de conversion (B) 9 972 9 972 -1 352 8 621 Gains ou pertes latents ou différés (A)+(B) - - - - -254 235 -254 235 -45 389 -299 624 Autres variations -595 913 -595 913 156 218 -439 695 Variations de périmètre 14 763 108 14 870 371 534 386 404 Capitaux propres clôtureau 31 décembre 2009 1 929 960 5 436 564 -2 052 185 15 108 711 735 096 21 158 145 3 624 074 24 782 219

Changements de méthodes comptables Capitaux propres clôtureau 31 décembre 2009 corrigés 1 929 960 5 436 564 -2 052 185 15 108 711 735 096 21 158 145 3 624 074 24 782 219

opérations sur capital 54 072 54 072 53 023 107 095 paiements fondés sur des actions - - opérations sur actions propres -134 389 -134 389 -134 389 Dividendes -1 102 738 -1 102 738 -230 647 -1 333 385 Résultat de l'exercice 4 102 489 4 102 489 641 944 4 744 433 Variations d'actifs et passifs comptabilisées directement en capitaux propres (C) 213 479 213 479 137 671 351 150

Ecarts de conversion (D) -46 400 -46 400 -25 694 -72 094 Gains ou pertes latents ou différés (C)+(D) - - - - 167 079 167 079 111 977 279 056 Autres variations -276 247 -276 247 -143 500 -419 747 Variations de périmètre - - Capitaux propres clôtureau 31 décembre 2010 1 929 960 5 436 564 -2 186 574 17 886 287 902 175 23 968 411 4 056 871 28 025 282

Tableau de variation des capitaux propres au 31 décembre 2010 (en milliers de dirhams)

Tableau des flux de trésorerie au 31 décembre 2010 (en milliers de dirhams)

31/12/2010 31/12/2009Résultat avant impôts 7 046 703 6 867 684+/- Dotations nettes aux amortissements des immobilisations corporelles et incorporelles 816 383 642 495+/- Dotations nettes pour dépréciation des écarts d’acquisition et des autres immobilisations+/- Dotations nettes pour dépréciation des actifs financiers -255 -3 874+/- Dotations nettes aux provisions 1 236 644 1 186 570+/- Quote-part de résultat liée aux sociétés mises en équivalence -18 156 -12 394+/- perte nette/(gain net) des activités d’investissement -702 366 -1 619 232+/- perte nette/(gain net) des activités de financement+/- autres mouvements 154 986 -40 709Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net avant impôts et des autres ajustements 1 487 235 152 856+/- Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit et assimilés 449 292 6 533 307+/- Flux liés aux opérations avec la clientèle -16 871 624 -7 847 641+/- Flux liés aux autres opérations affectant des actifs ou passifs financiers -473 872 -2 616 781+/- Flux liés aux autres opérations affectant des actifs ou passifs non financiers- Impôts versés -2 286 326 -1 982 353Diminution/(augmentation) nette des actifs et des passifs provenant des activités opérationnelles -19 182 530 -5 913 467Flux net de trésorerie généré par l’activité opérationnelle -10 648 591 1 107 073+/- Flux liés aux actifs financiers et aux participations -841 345 -2 070 358+/- Flux liés aux immeubles de placement -113 526 -104 049+/- Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles -838 293 -682 519Flux net de trésorerie lié aux opérations d’investissement -1 793 165 -2 856 926+/- Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires -1 333 385 -814 137+/- autres flux de trésorerie nets provenant des activités de financement 6 453 433 3 792 590Flux net de trésorerie lié aux opérations de financement 5 120 048 2 978 453Effet de la variation des taux de change sur la trésorerie et équivalent de trésorerie 61 459 12 634Augmentation/(diminution) nette de la trésorerie et des équivalents de trésorerie -7 260 250 1 241 234

31/12/2010 31/12/2009Trésorerie et équivalents de trésorerie à l’ouverture 16 937 843 15 696 610Caisse, Banques centrales, CCp (actif & passif) 13 825 978 15 612 813Comptes (actif & passif) et prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit 3 111 866 83 797Trésorerie et équivalents de trésorerie à la clôture 9 677 594 16 937 843Caisse, Banques centrales, CCp (actif & passif) 13 209 333 13 825 978Comptes (actif & passif) et prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit -3 531 740 3 111 866Variation de la trésorerie nette -7 260 250 1 241 234

145

Ra

pp

oR

t D

E G

ES

tIo

N

2010

Com

ptes

con

soli

dés

2.1 Actifs financiers à la juste valeur par résultat au 31 décembre 2010 (en milliers de dirhams)

2.2 Actifs financiers disponibles à la vente

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

Actifs financiers à la JV par résultat sur option

Créances sur les établissements de créditCréances sur la clientèleactifs représentatifs de contrats en unités de comptesValeurs reçues en pension - - Effets publics et valeurs assimilées 6 729 660 Obligations et autres titres à revenu fixe 3 254 030 -

• titres côtés 1 889 759 • titres non côtés 1 364 270

Actions et autres titres à revenu variable 10 127 400 199 066 • titres côtés 10 127 400 199 066 • titres non côtés -

Instruments dérivés 3 215 493 Créances rattachées 250 732 Juste valeur au bilan 23 577 315 199 066

31/12/2010 31/12/2009Titres évalués à la juste valeur• Effets publics et valeurs assimilés 12 723 561 10 407 041 • Obligations et autres titres à revenu fixe 9 397 217 7 831 176

• titres côtés 7 768 767 5 449 661 • titres non côtés 1 628 450 2 381 515

• Actions et autres titres à revenu variable 3 936 525 4 456 556 • titres côtés 2 289 368 2 294 464 • titres non côtés 1 647 157 2 162 092

• Titres de participations non consolidés 4 680 524 3 435 719 Total des titres disponibles à la vente 30 737 828 26 130 492

Les actifs financiers disponibles à la vente détenus par Wafa assurance s'élèvent à 10 177 millions de dirhams à fin décembre 2010 contre 8 035 millions de dirhams à fin décembre 2009.

2.3 Prêts et créances sur les établissements de crédit

2.3.1 Prêts et créances sur les établissements de crédit au 31 décembre 2010 (en milliers de dirhams)

2.2.1 Actifs financiers disponibles à la vente au 31 décembre 2010 (en milliers de dirhams)

2.2.2 Gains et pertes latents sur actifs financiers disponibles à la vente au 31 décembre 2010 (en milliers de dirhams)

31/12/2010 31/12/2009

Etablissements de créditComptes et prêts 15 417 505 25 606 437Valeurs reçues en pensionprêts subordonnés 28 371 20 663autres prêts et créances 1 336 234 1 458 094Total en principal 16 782 109 27 085 195Créances rattachées 205 291 230 295provisions 74 478 74 618Valeur nette 16 912 923 27 240 871Opérations internes au groupeComptes ordinaires 2 749 713 2 298 031Comptes et avances à terme 24 368 172 23 072 119prêts subordonnés 410 075 432 423Créances rattachées 510 186 52 536

31/12/2010 31/12/09

Juste valeur Gains latents Pertes latentes Juste valeur Gains latents Pertes latentesEffets publics et valeurs assimilées 12 723 561 394 980 -4 149 10 407 041 318 765 -2 672 obligations et autres titres à revenu fixe 9 397 217 115 554 -3 978 7 831 176 186 372 -5 070 actions et autres titres à revenu variable 3 936 525 1 351 062 -17 355 4 456 555 187 820 -2 528 titres de participation non consolidés 4 680 524 496 061 -329 997 3 435 719 968 858 -273 732 Valeur au bilan des actifs financiers disponibles à la vente 30 737 828 26 130 492 total gains et pertes latents 2 357 657 -355 479 1 661 815 -284 001 Impôts différés -857 283 130 007 -558 414 97 413 Gains et pertes latents sur actifs financiers disponibles à la vente nets 1 500 373 -225 473 1 103 402 -186 589

Gains et pertes latents sur actifs financiers disponibles à la vente nets, Part du groupe 1 124 345 -202 988 870 680 -169 757

2. Notes relatives au bilan

Comptes consolidés au 31 décembre 2010Publication des comptes 10

2.4.1 Prêts et créances sur la clientèle au 31 décembre 2010 (en milliers de dirhams)

31/12/2010 31/12/2009Opérations avec la clientèleCréances commerciales 32 103 164 33 022 389autres concours à la clientèle 141 731 025 123 561 385Valeurs reçues en pension 5 000 80 304Comptes ordinaires débiteurs 22 320 303 18 858 439Total en principal 196 159 492 175 522 518Créances rattachées 1 419 937 1 293 782provisions 7 720 910 7 236 974Valeur nette 189 858 519 169 579 326Opérations de crédit bailCrédit-bail immobilier 2 203 953 1 808 350Crédit-bail mobilier, Loa et opérations assimilées 8 565 189 7 977 650Total en principal 10 769 142 9 786 000Créances rattachées 5 631 7 884provisions 416 675 380 570Valeur nette 10 358 098 9 413 315Total 200 216 617 178 992 641

2.4 Prêts et créances sur la clientèle

31/12/2010 31/12/2009

Pays Encours sains

Encours dépréciés

Provisions individuelles

Provisions collectives

Encourssains

Encours dépréciés

Provisions individuelles

Provisions collectives

Maroc 162 737 136 7 396 650 4 542 367 852 348 143 298 473 6 736 519 4 515 306 589 263tunisie 15 828 155 1 355 885 744 523 332 117 13 635 211 1 480 551 847 953 171 865afrique subsaharienne 15 803 482 2 190 682 1 652 042 14 188 14 781 438 1 750 598 1 482 625 6 788Europe 49 608 38 1 672 148 4 426 3 744autres 1 566 998 1 949 154Total en principal 195 985 380 10 943 255 6 938 932 1 198 654 175 336 424 9 972 094 6 849 628 767 915Créances rattachées 1 425 568 1 301 667Valeurs nettes au bilan 197 410 948 10 943 255 6 938 932 1 198 654 176 638 091 9 972 094 6 849 628 767 915

2.4.2 Prêts et créances sur la clientèle par zone géographique au 31 décembre 2010 (en milliers de dirhams)

2.4.3 Prêts et créances sur la clientèle par agent économique au 31 décembre 2010 (en milliers de dirhams)

31/12/2010 31/12/2009Entreprises 148 507 478 128 956 795Dont Grandes Entreprises 98 815 748 97 774 967particuliers 50 283 570 48 734 179Total en principal 198 791 048 177 690 974Créances rattachées 1 425 568 1 301 667Valeurs nettes au bilan 200 216 617 178 992 641

2.4.4 Ventilation des prêts et créances sur la clientèle par durée restant à courir au 31 décembre 2010 (en milliers de dirhams)

2.5 Impôts courants et impôts différés2.5.1 Impôts courants et impôts différés au 31 décembre 2010 (en milliers de dirhams)

31/12/2010 31/12/2009Impôts courants 135 373 60 972Impôts différés 625 727 732 402Actifs d’impôts courants et différés 761 100 793 374Impôts courants 133 609 804 006Impôts différés 1 837 115 1 498 993Passifs d’impôts courants et différés 1 970 724 2 302 999

< = 3mois Entre 3 mois et 1an Entre 1 an et 5 ans > 5 ans Total

prêts et créances émis sur la clientèle 63 062 090 34 130 502 53 143 639 45 649 149 195 985 380La juste valeur des encours sains des prêts et créances sur la clientèle et sur les établissements de crédit est estimée à 213 711 millions de dirhams.

2.3.3 Ventilation des prêts et créances sur les établissements de crédit par durée restant à courir (en milliers de dirhams)

< = 3mois Entre 3 mois et 1an Entre 1 an et 5 ans > 5 ans Totalprêts et créances sur les établissements de crédit 13 847 181 2 351 903 299 057 201 767 16 699 907

2.3.2 Ventilation des prêts et créances sur les établissements de crédit par zone géographique au 31 décembre 2010 (en milliers de dirhams)

31/12/2010 31/12/2009Maroc 8 686 155 12 745 425tunisie 1 726 063 1 533 924afrique subsaharienne 3 289 888 4 621 610Europe 2 137 217 7 432 312autres 942 787 751 924Total en principal 16 782 109 27 085 195Créances rattachées 205 291 230 295provisions 74 478 74 618Valeurs nettes au bilan 16 912 923 27 240 871

147

Ra

pp

oR

t D

E G

ES

tIo

N

2010

Com

ptes

con

soli

dés

2.5.3 Le taux effectif d'impôt au 31 décembre 2010 (en milliers de dirhams)

31/12/2010 31/12/2009Résultat net 4 744 433 4 590 892Charge d’impôt sur les bénéfices 2 302 270 2 276 792Taux d'impôt effectif moyen 32,7% 33,2%

Analyse du taux effectif d'impôt au 31 décembre 2010

31/12/2010 31/12/2009taux d'impôt en vigueur 37,0% 37,0%Différentiel de taux d'imposition des entités étrangères -0,5% -0,3%Imposition forfaitaire -0,1%Différences permanentes -2,1% -0,5%Changement de taux Déficit reportable autres éléments -1,8% -2,90%Taux d'impôt effectif moyen 32,7% 33,2%

2.6 Comptes de régularisation2.6.1 Comptes de régularisation et autres actifs au 31 décembre 2010 (en milliers de dirhams)

31/12/2010 31/12/2009Autres Actifs 3 730 244 3 452 175Débiteurs divers 1 748 769 1 675 330Valeurs et emplois divers 162 766 186 928autres actifs d'assurance 1 606 461 1 406 193autres 212 247 183 724Comptes de régularisation 3 280 913 3 087 679produits à recevoir 1 129 515 1 152 897Charges constatées d'avance 109 322 103 860autres comptes de régularisation 2 042 076 1 830 923Total 7 011 157 6 539 854

2.6.2 Comptes de régularisation et autres passifs au 31 décembre 2010 (en milliers de dirhams)

31/12/2010 31/12/2009

Autres Passifs 6 330 290 3 998 196opérations diverses sur titres 18 209 57 802Créditeurs divers 5 909 100 3 666 516autres passifs d'assurance 402 980 273 878Comptes de régularisation 2 019 751 4 483 089Charges à payer 893 810 756 006produits constatés d'avance 209 944 199 719autres comptes de régularisation 915 997 3 527 364Total 8 350 041 8 481 286

Les autres comptes de régularisation Actif et Passif comprennent essentiellement les opérations qui ne sont pas définitivement imputées au moment de leur enregistrement au bilan. Ces dernières sont réimputées à leurs comptes définitifs dans les plus brefs délais

2.7 Participations dans les entreprises mises en équivalence (en milliers de dirhams)

Valeur de mise en équivalence Résultat Total bilan Revenu (CA)

Quote-part de résultat dans les

sociétés MEESociétés financièresSociétés non financières 108 935 54 457 688 201 281 062 18 156 Valeur nette au bilan des quotes-parts dans les sociétés MEE 108 935 54 457 688 201 281 062 18 156

La participation du groupe dans les sociétés mises en équivalence concerne uniquement la sociéte Moussafir Hotels.

2.8 Immeubles de placement (en milliers de dirhams)

31/12/2009 Variation périmètre Acquisitions Cessions et

échéancesAutres

mouvements 31/12/2010

Valeur brute 1 266 290 147 656 26 030 149 475 1 537 392 amortissements et provisions 188 842 27 961 596 217 398 Valeur nette au bilan 1 077 449 119 696 26 030 148 879 1 319 993

Les immeubles de placement sont comptabilisés au coût selon une approche par composants.

31/12/2010 31/12/2009Charge d'impôts courants -2 227 489 -2 286 326Charge nette d'impôts différés de l'exercice -74 780 9 535Charges nettes de l’impôt sur les bénéfices -2 302 270 -2 276 792

2.5.2 Charge nette de l'impôt sur les bénéfices au 31 décembre 2010 (en milliers de dirhams)

Comptes consolidés au 31 décembre 2010Publication des comptes 10

Composants Durée annuelle d'amortissementGRoS oEUVRES 50EtaNCHEItE 20aGENCEMENtS/aMENaGEMENtS 15INStaLLatIoNS tECHNIQUES 20MENUISERIE INtERIEURE Et EXtERIEURE 15

La valeur de marché des terrains et constructions classés en immeubles de placement est estimée en 2010 à 1 596 millions de DH.

31/12/2010 31/12/2009

Valeur BruteCumul des

amortissementset pertes de valeur

Valeur Nette Valeur BruteCumul des

amortissements et pertes de valeur

Valeur Nette

terrains et constructions 2 518 546 768 068 1 750 479 2 480 881 730 451 1 750 429Equip. Mobilier, installation 2 709 475 2 022 607 686 868 2 490 202 1 844 891 645 311Biens mobiliers donnés en location 516 700 183 731 332 970 506 133 187 707 318 426autres immobilisations 3 604 766 1 727 670 1 877 096 3 239 172 1 463 030 1 776 142Total Immobilisations corporelles 9 349 487 4 702 075 4 647 412 8 716 388 4 226 080 4 490 309Logiciels informatiques acquis 1 419 014 587 980 831 034 1 048 091 397 521 650 570autres immobilisation incorporelles 986 127 420 301 565 826 1 034 960 462 777 572 183Total Immobilisations incorporelles 2 405 141 1 008 281 1 396 860 2 083 051 860 298 1 222 753

2.9 Immobilisations corporelles et incorporelles

Composants Durée annuelle d'amortissementConstructions par composant 15-50 ansEquip. Mobilier, installation 4-10 ansBiens mobiliers donnés en location N/aautres immobilisations 15-20 ans

Composants Durée annuelle d'amortissementGros Œuvre 50Etanchéité 20agencement aménagement intérieur 15Installations techniques fixes 20Menuiserie 15

par ailleurs les composants des constructions ont été amortis de la façon suivante :

attijariwafa bank a opté pour une évaluation au coût de l'ensemble des immobilisations.

L'amortissement est linéaire et s'étale sur les durées d'utilités suivantes :

Immobilisations corporelles :

Composants Durée annuelle d'amortissementLogiciels informatiques acquis 5 ansLogiciels informatiques produits par l'entreprise N/aautres immobilisations incorporelles 15-20 ans

Le groupe attijariwafa bank n'a pas généré en interne d'immobilisations incorporelles. Les durées d'utilitées de ces immobilisations sont les suivantes :

Immobilisations incorporelles hors goodwill :

Durée résiduellePour le bailleur

Montant des paiements futurs minimaux à recevoir au titre des contrats de location simple non résiliables

≤ 1 an 21 494> 1 an ≤ 5 ans 299 120> 5 ansTotal 320 613

2.9.2 Locations simples : informations complémentaires (en milliers de dirhams)

2.9.1 Immobilisations corporelles et incorporelles au 31 décembre 2010 (en milliers de dirhams)

31/12/2009 Variation périmètre Ecart de conversion Autres mouvements (*) 31/12/2010Valeur brute 6 408 911 -11 557 -5 490 6 391 864Cumul des pertes de valeursValeur nette au bilan 6 408 911 - -11 557 -5 490 6 391 864

2.10 Écarts d'acquisitions au 31 décembre 2010 (en milliers de dirhams)

(*) Il s'agit des ajustements des écarts d'acquisition des filiales suivantes :

Le mode de calcul des amortissements pratiqué est linéaire. Les durées d'amortissements retenues correspondent aux durées d'utilité par composants suivantes :

149

Ra

pp

oR

t D

E G

ES

tIo

N

2010

Com

ptes

con

soli

dés

31/12/2010 31/12/2009Valeurs données en pension 63 705 1 688Instruments dérivés 3 326 614 2 144 200Juste valeur au bilan 3 390 320 2 145 888

2.11 Passifs financiers à la juste valeur par résultat2.11.1 Passifs financiers à la juste valeur par résultat au 31 décembre 2010 (en milliers de dirhams)

31/12/2010 31/12/2009

Etablissements de créditComptes et emprunts 15 057 526 18 557 233Valeurs données en pension 7 640 219 7 344 817Total en principal 22 697 745 25 902 050Dettes rattachées 309 230 191 378Valeur au bilan 23 006 975 26 093 428Opérations internes au groupeComptes ordinaires créditeurs 2 749 713 1 705 218Comptes et avances à terme 24 436 286 23 534 474Dettes rattachées 107 505 45 122

2.12 Dettes envers les établissements de crédit2.12.1 Dettes envers les établissements de crédit au 31 décembre 2010 (en milliers de dirhams)

31/12/2010 31/12/2009Comptes ordinaires créditeurs 133 154 529 122 522 024Comptes d’épargne 50 648 991 52 254 462autres dettes envers la clientèle 9 922 544 8 685 200Valeurs données en pension 6 784 871 10 261 172Total en principal 200 510 936 193 722 858Dettes rattachées 936 992 983 078Valeur au bilan 201 447 928 194 705 935

2.13.1 Dettes envers la clientèle au 31 décembre 2010 (en milliers de dirhams)

2.13 Dettes envers la clientèle

31/12/2010 31/12/2009Maroc 122 913 337 121 303 233 tunisie 17 121 286 15 178 294 afrique subsaharienne 22 763 285 21 450 302 Europe 35 702 160 33 632 399 autres 2 010 868 2 158 631 Total en principal 200 510 936 193 722 858 Dettes rattachées 936 992 983 078 Valeur au bilan 201 447 928 194 705 935

2.13.2 Ventilation des dettes envers la clientèle par zone géographique au 31 décembre 2010 (en milliers de dirhams)

Valeur comptable MontantnotionnelPar type de risque Actifs Passifs

Instruments dérivés de taux de change 125 293 188 950 27 838 131Instruments dérivés de taux d'intérêt 438 490 211 272 8 224 208Dérivés sur matières premières 1 954 946 1 947 519 7 011 637autres instruments dérivés 696 764 978 873 6 470 417Total 3 215 493 3 326 614 49 544 392

2.11.2 Instruments dérivés par type de risque au 31 décembre 2010 (en milliers de dirhams)

2.12.2 Ventilation des dettes par durée restant à courir au 31 décembre 2010 (en milliers de dirhams)

< = 3mois Entre 3 mois et 1an Entre 1 an et 5 ans > 5 ans TotalDettes envers les établissements de crédit 16 995 251 4 272 175 1 142 057 288 263 22 697 745

Filiale GW Définitif AjustementCrédit du Sénégal 111 650 6 646Union Gabonaise de Banque 561 139 -32 576Crédit du Congo 427 589 18 701Société Ivoirienne de Banque 458 602 1 739

Le groupe Attijariwafa bank opère régulièrement des tests de dépréciation pour s’assurer que la valeur comptable des Goodwill (GW) est supérieure à leur valeur recouvrable.Dans le cas contraire, une dépréciation devrait être constatée.Pour l'exercice 2010, aucune dépréciation n'a été constatée.

Comptes consolidés au 31 décembre 2010Publication des comptes 10

Stock au 31/12/2009

Variation de périmètre Dotations Reprises

utiliséesReprises

non utiliséesAutres

variationsStock au

31/12/2010provisions pour risques d’exécution des engagements par signature 76 314 29 601 7 018 -14 663 84 235

provisions pour engagements sociaux 281 521 10 391 11 760 303 671autres provisions pour risques et charges 705 093 140 135 49 318 64 519 3 814 735 205

Provisions pour risques et charges 1 062 927 - 180 127 49 318 71 536 912 1 123 111

2.15 Provisions pour risques et charges au 31 décembre 2010 (en milliers de dirhams)

< = 3mois Entre 3 mois et 1an Entre 1 an et 5 ans > 5 ans TotalDettes envers la clientèle 159 035 396 21 539 977 10 163 621 9 771 941 200 510 936

2.13.4 Ventilation des dettes par durée restant à courir (en milliers de dirhams)

31/12/2010 31/12/2009Autres dettes représentées par un titre 11 872 036 6 550 653

titres de créances négociables 11 809 139 6 063 227emprunts obligataires 62 896 487 425

Dettes subordonnées 9 516 757 8 271 775Emprunt subordonnés 9 516 757 8 271 775à durée déterminée 9 516 757 8 271 775à durée indéterminée

Titres subordonnésà durée déterminéeà durée indéterminée

Total 21 388 793 14 822 428

2.14 Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées au 31 décembre 2010 (en milliers de dirhams)

31/12/2010 31/12/2009Entreprises 75 436 672 69 370 967

Dont Grandes Entreprises 42 758 687 35 224 650particuliers 125 074 263 124 351 891Total en principal 200 510 936 193 722 858dettes rattachées 936 992 983 078Valeurs nettes au bilan 201 447 928 194 705 935

2.13.3 Ventilation des dettes envers la clientèle par agent économique (en milliers de dirhams)

31/12/2010 31/12/2009

Produits Charges Net Produits Charges NetOpérations avec la clientèle 12 193 215 2 956 350 9 236 866 10 445 330 3 156 183 7 289 148Comptes et prêts / emprunts 11 361 859 2 718 967 8 642 892 9 610 151 2 878 847 6 731 304opérations de pensions 575 237 383 -236 807 13 048 277 335 -264 288opérations de location-financement 830 781 830 781 822 132 822 132Opérations interbancaires 889 652 1 254 073 -364 421 928 995 1 079 382 -150 387Comptes et prêts / emprunts 884 141 1 206 347 -322 206 920 560 1 064 032 -143 472opérations de pensions 5 510 47 726 -42 216 8 434 15 350 -6 915Emprunts émis par le groupe 966 655 -966 655 693 992 -693 992Actifs disponibles à la vente 992 985 992 985 923 772 923 772Total des produits et charges d'intérêts ou assimilés 14 075 852 5 177 078 8 898 774 12 298 097 4 929 556 7 368 541

3.1 Marge d’intérêt au 31 décembre 2010 (en milliers de dirhams)

Produits Charges Net

Commissions nettes sur opérations 1 708 773 27 695 1 681 079 avec les établissements de crédit 51 987 18 687 33 299 avec la clientèle 1 029 506 1 029 506 sur titres 179 732 9 007 170 725 de change 103 055 - 103 055 sur instruments financiers à terme et autres opérations hors bilan 344 493 - 344 493

Prestation de services bancaires et financiers 1 404 316 206 974 1 197 342 produits nets de gestion d’opCVM 274 216 17 216 256 999 produits nets sur moyen de paiement 794 220 137 380 656 840 assurance 74 797 74 797 autres 261 083 52 378 208 705

Produits nets de commissions 3 113 089 234 668 2 878 420

3.2 Commissions nettes au 31 décembre 2010 (en milliers de dirhams)

3- Notes relatives au compte de résultat

151

Ra

pp

oR

t D

E G

ES

tIo

N

2010

Com

ptes

con

soli

dés

31/12/2010 31/12/2009

Produits Charges Nets Produits Charges Netsproduits nets de l’assurance 3 969 137 3 849 177 119 960 3 853 128 3 389 207 463 921produits nets des immeubles de placement 27 326 27 326 38 966 38 966produits nets des immobilisations en location simple 1 608 8 761 -7 153 260 4 331 -4 071autres produits 586 395 415 810 170 585 445 393 328 123 117 271

Total des produits et charges des autres activités 4 584 467 4 273 749 310 718 4 337 748 3 721 661 616 087

3.5 Produits et charges des autres activités au 31 décembre 2010 (en milliers de dirhams)

31/12/2010 31/12/2009

titres à revenus fixes 587 999 587 256 titres à revenus variables 303 426 99 433 Instruments financiers dérivés 799 348 722 641 Réévaluation des positions de change manuel 110 893 100 933

Total 1 801 666 1 510 262

3.3 Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat au 31 décembre 2010 (en milliers de dirhams)

31/12/2010 31/12/2009

produits des titres à revenu variable 248 841 288 400Résultats de cession 516 947 1 264 432plus-value 516 947 1 264 432Moins-valueGains ou pertes de valeur des titres à revenu variable 11 211 3 874

Total 776 999 1 556 706

3.4 Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente au 31 décembre 2010 (en milliers de dirhams)

31/12/2010 31/12/2009

primes acquises brutes 4 467 730 4 273 981 Variation des provisions techniques -1 478 627 -1 827 963 Charges des prestations des contrats -2 843 708 -1 870 817 Charges ou produits nets des cessions en réassurance -25 434 -111 280

Total 119 960 463 921

3.6 Produits nets de l’activité de l’assurance au 31 décembre 2010 (en milliers de dirhams)

31/12/2010 31/12/2009

Dotations aux provisions -1 445 594 -1 480 598 provisions pour dépréciation des prêts et créances -1 260 427 -1 368 143provisions engagements par signature -29 601autres provisions pour risques et charges et emplois divers -155 567 -112 456Reprises de provisions 800 092 1 113 154 Reprises de provisions pour dépréciation des prêts et créances 674 797 701 439Reprises de provisions engagements par signature 7 018 238 613Reprises des autres provisions pour risques et charges et emplois divers 118 277 173 102Variation des provisions -572 741 -620 884 pertes sur prêts et créances irrécouvrables non provisionnées -31 501 -11 634pertes sur prêts et créances irrécouvrables provisionnées -593 483 -640 493Récupérations sur prêts et créances amorties 93 577 119 646autres pertes -41 334 -88 403Coût du risque -1 218 243 -988 329

3.7 Coût de risque au 31 décembre 2010 (en milliers de dirhams)

31/12/2010 31/12/2009

Immobilisations corporelles et incorporelles d’exploitationplus-values de cession 3 382 5 724Moins-value de cession -760 -11 986Gains ou pertes nets sur autres actifs 2 622 -6 262

3.8 Gains ou pertes nets sur autres actifs au 31 décembre 2010 (en milliers de dirhams)

Comptes consolidés au 31 décembre 2010Publication des comptes 10

4. Information par pôle d'activitéL'information sectorielle d'attijariwafa bank est articulée autour des pôles d'activité suivants :

. Banque Maroc, Europe et Zone Offshore comprenant attijariwafa bank Sa, attijariwafa bank Europe, attijari International bank ainsi que les holdings portant des participations dans les filiales consolidées par le Groupe

• Sociétés de Financement Spécialisées comprenant les filiales marocaines de crédit à la consommation, crédits immobiliers, leasing, factoring et transfert d'argent cash

• Banque de détail à l'international comprenant attijari bank tunisie, et les banques de la zone subsaharienne

• Assurance et Immobilier comprenant notamment Wafa assurance

COMPTE DE RESULTAT DÉCEMBRE 2010

Banque Maroc, Europe et Zone

Offshore

Sociétés de Financement

Spécialisées

Assurance et Immobilier

Banque de Détail à l'International Eliminations TOTAL

Marge d'intérêt 5 705 124 1 105 362 318 984 1 759 181 10 123 8 898 774Marge sur commissions 1 620 684 461 877 -25 597 1 197 737 -376 281 2 878 420produit net bancaire 8 304 781 1 886 965 1 333 946 3 232 826 -91 943 14 666 576Charges de fonctionnement 3 062 737 647 497 304 293 1 782 736 -91 943 5 705 321Résultat d'exploitation 4 350 802 849 520 922 175 903 428 7 025 925Résultat net 2 836 191 520 748 657 223 730 272 4 744 433Résultat net part du Groupe 2 804 896 368 943 520 696 407 954 4 102 489

BILAN DÉCEMBRE 2010Banque Maroc, Europe et Zone

Offshore

Sociétés de Financement Spécialisées

Assuranceet Immobilier

Banque de Détail à l'International TOTAL

Total Bilan 204 395 553 23 636 084 22 596 034 56 027 648 306 655 318dontEléments d'Actifactifs financiers à la juste valeur par résultat 16 829 545 6 811 421 135 415 23 776 381actifs disponibles à la vente 13 566 264 162 854 10 179 433 6 829 277 30 737 828prêts et créances sur les établissements de crédit et assimilés 10 967 041 59 062 16 021 5 870 798 16 912 923

prêts et créances sur la clientèle 144 651 222 20 931 513 1 955 426 32 678 456 200 216 617Immobilisations corporelles 2 395 825 521 464 183 162 1 546 961 4 647 412Eléments du PassifDettes envers les établissements de crédit et assimilés 18 767 251 1 895 565 3 225 2 340 935 23 006 975

Dettes envers la clientèle 157 303 940 1 287 154 2 214 42 854 619 201 447 928provisions techniques des contrats d'assurance 17 579 940 17 579 940Dettes subordonnées 9 347 844 105 642 63 272 9 516 757Capitaux propres 18 881 228 2 328 487 3 888 262 2 927 306 28 025 282

(en milliers de dirhams)

5.1 Engagements de financement au 31 décembre 2010 (en milliers de dirhams)

5. Engagements de financement et de garantie

5.2 Engagements de garantie au 31 décembre 2010 (en milliers de dirhams)

31/12/2010 31/12/2009

Engagements de financement donnés 17 600 357 16 969 431 aux établissements de crédit 1 866 71 237 a la clientèle 17 598 491 16 898 193Engagements de financement reçus 2 209 546 1 249 827 des établissements de crédit 2 209 546 1 249 827 de l'état et d'autres organismes de garantie

31/12/2010 31/12/2009

Engagements de garantie donnés 34 730 438 37 182 853 D’ordre des établissements de crédit 5 008 842 5 955 951 D’ordre de la clientèle 29 721 596 31 226 902Engagements de garantie reçus 28 512 534 29 816 379 des établissements de crédit 16 251 238 18 758 229 de l'état et d'autres organismes de garantie 12 261 296 11 058 150

153

Ra

pp

oR

t D

E G

ES

tIo

N

2010

Com

ptes

con

soli

dés

Entreprises consolidées par intégration gobale

ActifPrêts, avances et titres 29 152 557Comptes ordinaires 3 671 931prêts 25 350 626titres 130 000opération de location financementActif divers 186 692

Total 29 339 249PassifDépôts 28 674 564

Comptes ordinaires 4 005 505autres emprunts 24 669 059

Dettes représentées par un titre 477 994Passif divers 186 692

Total 29 339 249Engagements de financement et de garantie

Engagements donnés 7 846 492Engagements reçus 7 846 492

6.1.1 Relations entre les sociétés consolidées du groupe au 31 décembre 2010 (en milliers de dirhams)

6. Informations complémentaires6.1 Parties liéesLes transactions opérées entre attijariwafa Bank et les parties qui lui sont liées sont réalisées aux conditions de marché prévalant au moment de la réalisation de ces transactions.

Entreprises consolidées par intégration gobale

Intérêts et produits assimilés 527 276Intérêts et charges assimilées 537 399Commissions (produits) 450 749Commissions (charges) 74 468produits des autres activités 111 008Charges des autres activités 385 224autres charges 91 943

6.1.2 Eléments de résultat relatifs aux opérations réalisées avec les parties liées (en milliers de dirhams)

Relations avec les membres des organes d'administration et de direction :La rémunération du conseil d’administration d’Attijariwafa bank s’établit à 4 millions de dirhams, au titre des jetons de présence. Cette somme globale inclut tous les frais annexes inhérents aux déplacements liés au conseil.Par ailleurs, la rémunération brute annuelle des membres de direction (21membres) au titre de l’exercice 2010 s’élève à 67 millions de dirhams contre 48,6 millions de dirhams en 2009. Les prêts de ces membres totalisent 77,3 millions de dirhams à fin 2010 contre 74,8 millions en 2009.

6.2 Wafa Assurance au 31 décembre 2010 (en milliers de dirhams)

Bilan 31/12/2010 31/12/2009

Eléments d'Actifactifs disponibles à la vente 10 177 135 8 035 437prêts et créances sur les établissements de crédit et assimilés 14 521prêts et créances sur la clientèle 1 955 426 2 047 646Immobilisations corporelles 153 033 205 854Eléments du PassifDettes envers les établissements de crédit et assimilés - - provisions techniques des contrats d'assurance 17 579 940 15 628 317Capitaux propres 2 134 573 1 559 915

Compte de résultat 31/12/2010 31/12/2009

Marge d'intérêt 306 447 166 568Marge sur commissions -23 229 -27 151Résultat net des autres activités 180 972 509 500produit net bancaire 869 961 1 522 586Charges de fonctionnement -326 711 -338 776Résultat d'exploitation 438 946 1 158 971Résultat net 256 123 704 152Résultat net part du Groupe 202 918 557 876

Comptes consolidés au 31 décembre 2010Publication des comptes 10

7. Autres informations complémentaires :7.1 Dettes subordonnées et certificats

de dépôt émis en 20107.1.1 Dettes subordonnéesEn date du 14 juin 2010, Attijariwafa bank a reçu l’aval du conseil déontologique des valeurs mobilières (CDVM) pour l’émission d’un emprunt obligataire subordonné d’un montant global de 1,2 milliard de dirham, réservé aux investisseurs institutionnels.

Cette émission s’inscrit dans la poursuite par Attijariwafa bank de la mise en place de sa stratégie de développement à l’international, notamment à travers le renforcement de sa présence au Maghreb et le développement des activités en Afrique Centrale et Occidentale.

Cet emprunt de 1,2 milliard de dirhams est scindé en 12 000 obligations de valeur nominale de 100 000 dirhams à maturité de 7 ans. Il est ventilé en quatre tranches dont deux cotées à la bourse de Casablanca (tranches A et B), les deux autres étant non cotées (tranches C et D).

Le taux d’intérêt nominal relatif aux tranches A et C est fixe et s’établit à 4,78 % dont une prime de risque de 80 points de base, celui applicable aux tranches B et D est révisable annuellement et s’élève pour la première année à 4,35 % dont une prime de risque de 80 points de base.

Le résultat global des souscriptions des quatre tranches est résumé dans le tableau suivant :

(en milliers de dirhams)

Tranche A Tranche B Tranche C Tranche DMontant retenu 80 300 30 600 642 900 446 200

6.1.2 Certificats de dépôts :L’encours des certificats de dépôts d’Attijariwafa bank à fin décembre 2010 s’élève à 8,2 milliards de dirhams.

Au cours de l'exercice 2010, 7,1 milliards de dirhams de certificats ont été émis dont la maturité est comprise entre 12 mois et 4 ans et les taux entre 3,70 % et 4,37%.

7.2 Le capital et résultat par action7.2.1 Nombre d’actions et valeurs nominalesA fin décembre 2010, le capital d’Attijariwafa bank est constitué de 192 995 960 actions de 10 DH de nominal.

7.2.2 Actions Attijariwafa bank détenues par le GroupeÀ fin décembre 2010, le Groupe Attijariwafa bank détient 15 291 564 actions Attijariwafa bank représentant un montant global de 2 187 millions de dirhams qui vient en déduction des capitaux propres consolidés.

7.2.3 Résultat par actionLa banque n’a pas d’instruments dilutifs en actions ordinaires. Par conséquent, le résultat dilué par action est égal au résultat de base par action.

(en dirhams)

31 décembre 2010 31 décembre 2009Résultat par action 21,26 20,42Résultat dilué par action 21,26 20,42

6.2.4 Avantages au personnelLes avantages postérieurs à l’emploi accordés par le Groupe varient en fonction des obligations légales et de la politique locale en la matière.

Les salariés du groupe bénéficient d‘avantages à court terme (congés payés, congés maladie), d’avantages à long terme

(médaille du travail "Ouissam Achoughl", prime de pèlerinage) et d’avantages postérieurs à l’emploi à cotisations ou prestations définies (indemnités de fin de carrière, régimes de retraite complémentaire, couverture maladie).

Les avantages à court terme sont comptabilisés en charge de période par les différentes entités du groupe, qui les accordent.

Régimes postérieurs à l’emploi à cotisations définies

Ces régimes se caractérisent par des versements de cotisations périodiques à des organismes extérieurs qui en assurent la gestion administrative et financière. Ces régimes libèrent l’employeur de toute obligation ultérieure, l’organisme se chargeant de verser aux salariés les montants qui leur sont dus (CNSS, CIMR…). Les paiements du Groupe sont constatés en charge sur la période à laquelle ils se rapportent.

Régimes postérieurs à l’emploi à prestations définies

Ces régimes se caractérisent par une obligation de l’employeur vis-à-vis des bénéficiaires ou futurs bénéficiaires. S’ils ne sont pas entièrement préfinancés, ils donnent lieu à constitution de provisions.

L’engagement actualisé est calculé selon la méthode des unités de crédits projetées en tenant compte des hypothèses actuarielles, d’augmentation de salaires, d’âge de départ à la retraite, de mortalité, de rotation ainsi que de taux d’actualisation.

Les modifications d’hypothèses actuarielles, ou la différence entre ces hypothèses et la réalité, donnent lieu à des écarts actuariels qui sont constatés en contrepartie du résultat de l’exercice lors de leur survenance conformément aux principes comptables appliqués par le Groupe.

Prime fin de carrièreCes régimes prévoient le versement d’indemnités forfaitaires calculées sur la base de l’ancienneté au sein du Groupe des salariés et de leur salaire au moment du départ en retraite.Elle est servie aux employés qui arrivent à l’âge de retraite. Le nombre d’années passées au service de la compagnie donne droit à un nombre de mois de salaire. La prime de fin de carrière est égale au produit des éléments suivants :- nombre de mois de salaire acquis par l’employé en raison de

son ancienneté à l’âge de retraite.- salaire brut mensuel.- probabilité d’être en vie à l’âge de retraite.- probabilité d’être présent à la compagnie à l’âge de la retraite.- facteur d’actualisation des engagements portant sur "n" qui

est le nombre d’années restant à la retraite tenant compte du taux de valorisation du salaire

Prime Ouissam AchoughlElle peut être servie plusieurs fois dans la vie d’un employé au sein de la compagnie. Le nombre d’années passées au service de la compagnie donne droit à un nombre de mois de salaire. La prime Ouissam Achoughl à 15 ans d’ancienneté par exemple est le produit des éléments suivants :- nombre de mois de salaire acquis par l’employé correspondant

à 15 ans d’ancienneté - salaire brut mensuel.- probabilité d’être en vie à 15 ans d’ancienneté.- probabilité d’être présent à la compagnie - facteur d’actualisation des engagements portant sur "n" qui

est le nombre d’années restant à 15 ans d’ancienneté tenant compte du taux de valorisation du salaire.

155

Ra

pp

oR

t D

E G

ES

tIo

N

2010

Com

ptes

con

soli

dés

Dénomination Secteur d'activité (A) (B) (C) (D) Pays Méthode % Contrôle % IntérêtATTIJARIWAFA BANK Banque Maroc TopATTIJARIWAFA EUROPE Banque France IG 100,00% 100,00%ATTIJARI INTERNATIONAL BANK Banque Maroc IG 50,00% 50,00%COMPAGNIE BANCAIRE DE L'AFRIQUE DE L'OUEST Banque Sénégal IG 83,07% 51,93%

ATTIJARIBANK TUNISIE Banque Tunisie IG 54,56% 45,66%LA BANQUE INTERNATIONALE POUR LE MALI Banque Mali IG 51,00% 51,00%CREDIT DU SENEGAL Banque (1) Sénégal IG 95,00% 95,00%UNION GABONAISE DE BANQUE Banque (1) Gabon IG 58,71% 58,71%CREDIT DU CONGO Banque (1) Congo IG 91,00% 91,00%SOCIETE IVOIRIENNE DE BANQUE Banque (1) Côte d'Ivoire IG 51,00% 51,00%WAFA SALAF Crédit à la consommation Maroc IG 50,94% 50,94%WAFA BAIL Leasing Maroc IG 97,83% 97,83%WAFA IMMOBILIER Crédit immobilier Maroc IG 100,00% 100,00%ATTIJARI IMMOBILIER Crédit immobilier Maroc IG 100,00% 100,00%ATTIJARI FACTORING MAROC Affacturage Maroc IG 75,00% 75,00%WAFA CASH Activités cash Maroc IG 99,13% 99,13%WAFA LLD Location longue durée Maroc IG 100,00% 100,00%ATTIJARI FINANCES CORP. Banque d'affaire Maroc IG 100,00% 100,00%WAFA GESTION Gestion d'actif Maroc IG 66,00% 66,00%ATTIJARI INTERMEDIATION Intermédiation boursière Maroc IG 100,00% 100,00%FINANZIARIA SPA Société financière Italie IG 100,00% 100,00%FCP SECURITE OPCVM dédié Maroc IG 79,23% 79,23%FCP OPTIMISATION OPCVM dédié Maroc IG 79,23% 79,23%FCP STRATEGIE OPCVM dédié Maroc IG 79,23% 79,23%FCP EXPANSION OPCVM dédié Maroc IG 79,23% 79,23%FCP FRUCTI VALEURS OPCVM dédié Maroc IG 79,23% 79,23%WAFA ASSURANCE Assurance Maroc IG 79,23% 79,23%BCM CORPORATION Holding Maroc IG 100,00% 100,00%WAFA CORP Holding Maroc IG 100,00% 100,00%OGM Holding Maroc IG 100,00% 100,00%ANDALUCARTHAGE Holding Maroc IG 83,70% 83,70%

KASOVI Holding Iles vierges britaniques IG 50,00% 50,00%

SAF Holding France IG 99,82% 49,98%FILAF Holding Sénégal IG 100,00% 50,00%CAFIN Holding (3) Sénégal IG 100,00% 100,00%MOUSSAFIR Hôtellerie Maroc MEE 33,34% 33,34%ATTIJARI SICAR Capital risque Tunisie IG 67,23% 30,70%PANORAMA Société immobilière Maroc IG 79,23% 79,23%

7.4 Périmètre de consolidation

1- Acquisition. 7- Changement de méthode - Intégration proportionnelle à Intégration globale.2- Création, franchissement de seuil. 8- Changement de méthode - Intégration globale à Mise en équivalence.3- Entrée de périmètre IFRS. 9- Changement de méthode - Mise en équivalence à Intégration globale.4- Cession. 10- Changement de méthode - Intégration globale à Intégration proportionnelle.5- Déconsolidation. 11- Changement de méthode - Mise en équivalence à Intégration proportionnelle.6- Fusion entre entités consolidées. 12- Reconsolidation.

A) Mouvements intervenus au premier semestre 2009B) Mouvements intervenus au second semestre 2009C) Mouvements intervenus au premier semestre 2010D) Mouvements intervenus au second semestre 2010

Hypothèses de calcul :

31 décembre 2010 31 décembre 2009Début de période 01 janvier 2010 01 janvier 2009Fin de période 31 décembre 2010 31 décembre 2009Taux d'actualisation 3,84% 3,81%Taux d'augmentation des salaires 4,00% 4,00%Taux de rendement attendu des actifs de couverture NA NA

Les résultats des calculs sont comme suit : (en milliers de dirhams)

Variation de la dette actuarielle 31 décembre 2010 31 décembre 2009Dette actuarielle N-1 281 521 231 231Coût des services rendus sur la période 19 100 13 927Effet de l'actualisation -7 250 3 476Cotisations de l'employé - -Modification/réduction/liquidation de plan - -Acquisition, cession (modification du périmètre de consolidation) - 27 125Indémnité de cessation d'activité - -Prestations versées (obligatoire) - -Gains/pertes actuarielles 10 301 5 761Dette actuarielle N 303 671 281 521

Charge comptabilisée 31 décembre 2010 31 décembre 2009Coût des services rendus sur l'exercice -19 100 -13 927Effet de l'actualisation 7 250 -3 476Rendements attendus des actifs sur la période - -Amortissement du coûts des services passés - -Amortissement des gains/pertes actuarielles - -Gains/pertes sur les réductions et liquidations - -Gains pertes sur les limitations de surplus 1 459 -7 876Charge nette comptabilisée au compte de résultat -10 391 -25 280

COMptES SOCIAux

157

Ra

pp

oR

t D

E G

ES

tIo

N

2010

Com

ptes

soc

iaux

37 Bd. Abdellatif Ben Kaddour20 050 Casablanca - MAROC

288, Bd Zerktouni20000 Casablanca - MAROC

GROUPE ATTIJARIWAFA BANKRAPPORT GENERAL DES COMMISSAIRES AUX COMPTES

EXERCICE DU 1ER JANVIER AU 31 DÉCEMBRE 2010

Conformément à la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée Générale, nous avons effectué l’audit des états de synthèse ci-joints de Attijariwafa bank, comprenant le bilan, le hors bilan, le compte de produits et charges, l’état des soldes de gestion, le tableau des flux de trésorerie, et l’état des informations complémentaires (ETIC) relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2010. Ces états de synthèse font ressortir des capitaux propres et assimilés de KMAD 29.181.658 dont un bénéfice net de KMAD 3.006.525.

Responsabilité de la direction La direction est responsable de l’établissement et de la présentation sincère de ces états de synthèse, conformément au référentiel comptable admis au Maroc. Cette responsabilité comprend la conception, la mise en place et le suivi d’un contrôle interne relatif à l’établissement et la présentation des états de synthèse ne comportant pas d’anomalie significative, ainsi que la détermination d’estimations comptables raisonnables au regard des circonstances.

Responsabilité de l’auditeur Notre responsabilité est d’exprimer une opinion sur ces états de synthèse sur la base de notre audit. Nous avons effectué notre audit selon les Normes de la Profession au Maroc. Ces normes requièrent de notre part de nous conformer aux règles d’éthique, de planifier et de réaliser l’audit pour obtenir une assurance raisonnable que les états de synthèse ne comportent pas d’anomalie significative.

Un audit implique la mise en œuvre de procédures en vue de recueillir des éléments probants concernant les montants et les informations fournis dans les états de synthèse. Le choix des procédures relève du jugement de l’auditeur, de même que l’évaluation du risque que les états de synthèse contiennent des anomalies significatives. En procédant à ces évaluations du risque, l’auditeur prend en compte le contrôle interne en vigueur dans l’entité relatif à l’établissement et la présentation des états de synthèse afin de définir des procédures d’audit appropriées en la circonstance, et non dans le but d’exprimer une opinion sur l’efficacité de celui-ci. Un audit comporte également l’appréciation du caractère approprié des méthodes comptables retenues et le caractère raisonnable des estimations comptables faites par la direction, de même que l’appréciation de la présentation d’ensemble des états de synthèse.

Nous estimons que les éléments probants recueillis sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

Opinion sur les états de synthèse Nous certifions que les états de synthèse cités au premier paragraphe ci-dessus sont réguliers et sincères et donnent, dans tous leurs aspects significatifs, une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de Attijariwafa bank au 31 décembre 2010 conformément au référentiel comptable admis au Maroc.

Vérifications et informations spécifiquesNous avons procédé également aux vérifications spécifiques prévues par la loi et nous nous sommes assurés notamment de la concordance des informations données dans le rapport de gestion du Conseil d’Administration destiné aux actionnaires avec les états de synthèse de la banque.

Conformément aux dispositions de l’article 172 de la loi 17-95 telle que modifiée et complétée, nous portons à votre connaissance que la banque a procédé, au cours de l’exercice, à :

- la création de « Atiijariwafa Bank Afrique Participations », holding au capital de MMAD 52, détenue en totalité par la banque.

- la création de « Dar Essafaa Litamwil », banque de droit marocain au capital de MMAD 50, détenue en totalité par la banque.

Casablanca, le 23 mars 2011

les commissaires aux comptes

Comptes sociaux au 31 décembre 2010

RappoRt généRal des commissaiRes aux comptes

Comptes sociaux au 31 décembre 2010

Publication des comptes 101. PrésentationAttijariwafa bank est une société de droit commun constituée au Maroc. Les états de synthèse comprennent les comptes du siège ainsi que les agences établies au Maroc à l’étranger et les succursales de Bruxelles. Les opérations et soldes significatifs internes entre les entités marocaines et les succursales à l’étranger sont éliminés.

2. Principes générauxLes états de synthèse sont établis dans le respect des principes comptables généraux applicables aux établissements de crédit.

La présentation des états de synthèse d'Attijariwafa bank est conforme aux dispositions du Plan Comptable des Établissements de Crédit.

3. Créances et engagements par signaturePrésentation générale des créances• Les créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle

sont ventilées selon leur durée initiale ou l’objet économique des concours :

- créances à vue et à terme, pour les établissements de crédit,- créances de trésorerie, crédits à l’équipement, crédit à la

consommation, crédit immobilier et autres crédits pour la clientèle.• Les engagements par signature comptabilisés au hors bilan

correspondent à des engagements irrévocables de concours en trésorerie et à des engagements de garantie qui n’ont pas donné lieu à des mouvements de fonds.

• Les opérations de pension, matérialisées par des titres ou des valeurs, sont enregistrées sous les différentes rubriques de créances concernées (établissements de crédit, clientèle).

• Les intérêts courus sur les créances sont portés en compte de créances rattachées en contrepartie du compte de résultat.

Créances en souffrance sur la clientèle• Les créances en souffrance sur la clientèle sont comptabilisées et

évaluées conformément à la réglementation bancaire en vigueur.

Les principales dispositions appliquées se résument comme suit :- les créances en souffrance sont, selon le degré de risque, classées

en créances pré-douteuses, douteuses ou compromises.

Les créances en souffrance sont, après déduction des quotités de garantie prévues par la réglementation en vigueur, provisionnées à hauteur de :- 20 % pour les créances pré-douteuses,- 50 % pour les créances douteuses,- 100 % pour les créances compromises.

Les provisions affectées relatives aux risques crédits sont déduites des postes d’actif concernés.• Dès le déclassement des créances en créances en souffrance, les

intérêts sur créances ne sont plus décomptés et comptabilisés. Ils sont constatés en produit à leur encaissement.

• Les pertes sur créances irrécouvrables sont constatées lorsque les chances de récupération des créances en souffrance sont jugées nulles.

• Les reprises de provisions pour créances en souffrance sont constatées lorsque les créances en souffrance ont connus une évolution favorable : remboursements effectifs (totaux ou partiels) de la créance ou une restructuration de la créance avec un remboursement partiel de la créance.

• La banque a procédé à un abandon de créances en souffrance par utilisation des provisions correspondantes constituées.

Cette opération a porté sur un montant de 420 millions de dirhams, sans se traduire par un impact sur le résultat de l'exercice.

4. Dettes à vue et à termeLes dettes envers les établissements de crédit et la clientèle sont présentées dans les états de synthèse selon leur durée initiale ou la nature de ces dettes :- dettes à vue et à terme pour les établissements de crédit,- comptes à vue créditeurs, comptes d’épargne, dépôts à terme

et autres comptes créditeurs pour la clientèle.

Sont incluses dans ces différentes rubriques, en fonction de la nature de la contrepartie, les opérations de pension, matérialisées par des titres ou des valeurs.

Les intérêts courus sur ces dettes sont enregistrés en compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

5. Portefeuille Titres5.1. Présentation généraleLes opérations sur titres sont comptabilisées et évaluées conformément aux dispositions du Plan Comptable des Établissements de Crédit.

Les titres sont classés d’une part en fonction de la nature juridique du titre (titre de créance ou titre de propriété) d’autre part en fonction de l’intention (titre de transaction, titre de placement, titre d’investissement, titre de participation).

5.2. Titres de transactionSont inscrits dans ce portefeuille, les titres dont la liquidité est assurée et qui ont été acquis avec une intention de revente à brève échéance.

Ces titres sont enregistrés à leur valeur d’achat (coupon inclus). À chaque arrêté comptable, la différence entre cette valeur et la valeur de marché est inscrite directement en compte de résultat.

5.3. Titres de placementSont inscrits dans ce portefeuille, les titres acquis dans un objectif de détention supérieur à 6 mois à l’exception des titres à revenus fixes destinés à être conservés jusqu’à leur échéance. Cette catégorie de titres comprend notamment les titres qui ne satisfont pas aux conditions nécessaires leur permettant d’être classés dans une autre catégorie de titres.

Les titres de créances sont enregistrés au pied de coupon. La différence entre le prix d’acquisition et le prix de remboursement est amortie sur la durée résiduelle du titre.

Les titres de propriété sont enregistrés à leur valeur d’achat hors frais d’acquisition.

À chaque arrêté comptable la différence négative entre la valeur de marché et la valeur d’entrée des titres fait l’objet d’une provision pour dépréciation. Les plus-values potentielles ne sont pas enregistrées.

5.4. Titres d’investissementLes titres d’investissement sont des titres de créance qui sont acquis ou qui proviennent d’une autre catégorie de titres, avec l’intention de les détenir jusqu’à l’échéance, pour procurer, sur une longue période, des revenus réguliers.

À leur date d’acquisition, ces titres sont enregistrés coupon exclu. La différence entre le prix d’acquisition et le prix de remboursement est amortie sur la durée résiduelle du titre.

À chaque arrêté comptable, les titres sont maintenus pour leur valeur d’acquisition quelle que soit la valeur de marché du titre. En conséquence, la perte ou le profit latents ne sont pas enregistrés.

159

Ra

pp

oR

t D

E G

ES

tIo

N

2010

Com

ptes

soc

iaux

5.5. Titres de participationSont inscrits dans cette catégorie, les titres dont la possession durable est estimée utile à la banque.

À chaque arrêté comptable, leur valeur est estimée sur la base des éléments généralement admis : valeur d’usage, quote-part dans la situation nette, perspectives de résultats et cours de bourse. Les moins-values latentes donnent lieu, au cas par cas, à la constitution de provisions pour dépréciation.

5.6. Pensions livréesSont inscrits dans cette catégorie, les titres dont la possession durable est estimée utile à la banque.

À chaque arrêté comptable, leur valeur est estimée sur la base des éléments généralement admis : valeur d’usage, quote-part dans la situation nette, perspectives de résultats et cours de bourse. Les moins-values latentes donnent lieu, au cas par cas, à la constitution de provisions pour dépréciation.

6. Les opérations libellées en devisesLes créances et les dettes ainsi que les engagements par signature libellés en devises étrangères sont convertis en dirhams au cours de change moyen en vigueur à la date de clôture.

La différence de change constatée sur les dotations des succursales à l’étranger et sur les emprunts en devises couverts contre le risque de change est inscrite au bilan dans la rubrique autres actifs ou autres passifs selon le sens. La différence de change résultant de la conversion des titres immobilisés acquis en devises est inscrite en écart de conversion dans les postes de titres concernés.

La différence de change sur les autres comptes tenus en devises est enregistrée en compte de résultat. Les produits et charges en devises étrangères sont convertis au cours du jour de leur comptabilisation.

7. La conversion des états financiers libellés en monnaie étrangère

La méthode utilisée pour convertir les états financiers libellés en monnaie étrangère est celle dite du « taux de clôture ».

conversion des éléments du bilan et hors bilan

Tous les éléments d’actif, de passif et de hors bilan des entités étrangères (Succursales de Bruxelles) sont convertis sur la base du cours de la devise à la date de clôture.

Les capitaux propres (hors résultat de l’exercice) sont évalués aux différents cours historique. L’écart résultant de la correction (cours de clôture – cours historique) est constaté parmi les capitaux propres au poste « écart de conversion ».

conversion des éléments du compte de résultat

À l’exception des dotations aux amortissements et provisions convertis au cours de clôture, l’ensemble des éléments du compte de résultat sont convertis au cours moyen de la devise constatée sur l’exercice.

8. Les provisions pour risques générauxCes provisions sont constituées, à la discrétion des dirigeants, en vue de faire face à des risques futurs relevant de l’activité bancaire, actuellement non identifiés et non mesurables avec précision.

Les provisions ainsi constituées font l’objet d’une réintégration fiscale.

9. Les immobilisations incorporelles etcorporelles

Les immobilisations incorporelles et corporelles figurent au bilan à la valeur d’acquisition diminuée des amortissements cumulés, calculés selon la méthode linéaire sur les durées de vie estimées.

Les immobilisations incorporelles ventilées en immobilisations d’exploitation et hors exploitation sont amorties sur les durées suivantes :

Nature Durée d’amortissement- Droit au bail Non amortissable- Brevets et marques N/A- Immobilisations en recherche

et développement N/A- Logiciels informatiques 6,67- Autres éléments du fonds de commerce 5

Les immobilisations corporelles ventilées en immobilisations d’exploitation et hors exploitation sont composées sont amorties sur les durées suivantes :

Nature Durée d’amortissement- Terrain Non amortissable- Immeubles d’exploitation 25- Mobilier de bureau 6,67- Matériel informatique 6,67- Matériel roulant 5- Agencements, aménagement et installations 6,67

10. Charges à répartirLes charges à répartir enregistrent les dépenses qui, eu égard à leur importance et leur nature, sont susceptibles d’être rattachées à plus d’un exercice.

Les durées d’amortissement appliquées sont les suivantes :Nature Durée d’amortissement- Frais préliminaires 3- Frais d’acquisition

des immobilisations 5- Frais d’émission des emprunts N/A- Primes d’émission

ou de remboursement de titres de créance N/A- Autres charges à répartir Entre 3 et 5 ans selon le cas

11. Provisions réglementéesLes provisions réglementées sont constituées en application de dispositions législatives ou réglementaires, notamment fiscales. Leur constitution facultative relève d’une décision de gestion motivée notamment par le souci de bénéficier d’un avantage fiscal.

Dès lors que les conditions de constitution et d’utilisation sont réunies et ayant été constituées pour bénéficier d’un avantage fiscal certain, les provisions réglementées, à l’exception des amortissements dérogatoires, ont un caractère de réserves libérées d’impôt.

12. Prise en charge des intérêts et commissions dans le compte de produits et charges

IntérêtsSont considérés comme intérêts les produits et charges calculés sur des capitaux effectivement prêtés ou empruntés.

Sont considérés comme intérêts assimilés les produits et charges calculés sur une base prorata temporis et qui rémunèrent un risque. Entrent notamment dans cette catégorie, les commissions sur engagements de garantie et de financement (caution, crédit documentaire …).

Les intérêts courus sur les capitaux effectivement prêtés ou empruntés sont constatés dans les comptes de créances et dettes rattachées les ayant générés par la contrepartie du compte de résultat.

Les intérêts assimilés sont constatés en produits ou en charges dès leur facturation.

CommissionsLes produits et charges, déterminés sur une base « flat » et qui rémunèrent une prestation de service, sont constatés en tant que commissions dès leur facturation.

13. Charges et produits non courantsIls représentent exclusivement les charges et produits à caractère extraordinaire et sont par principe rares puisque de nature inhabituelle et de survenance exceptionnelle.

Comptes sociaux au 31 décembre 2010Publication des comptes 10

ACTIF 31/12/2010 31/12/2009

Valeurs en caisse, Banques centrales, Trésor public, Service des chèques postaux 9 704 499 11 073 971 Créances sur les établissements de crédit et assimilés 29 580 619 37 210 728 . a vue 3 136 973 6 355 600 . a terme 26 443 646 30 855 128 Créances sur la clientèle 138 803 053 122 321 368 . Crédits de trésorerie et à la consommation 46 871 043 44 002 865 . Crédits à l'équipement 43 032 617 34 396 158 . Crédits immobiliers 45 069 432 40 194 664 . autres crédits 3 829 961 3 727 681 Créances acquises par affacturage - - Titres de transaction et de placement 29 908 542 37 649 961 . Bons du trésor et valeurs assimilées 16 594 647 24 369 175 . autres titres de créance 5 292 932 4 986 564 . titres de propriété 8 020 963 8 294 222 Autres actifs 3 725 029 2 325 996 Titres d'investissement - - . Bons du trésor et valeurs assimilées - - . autres titres de créance - - Titres de participation et emplois assimilés 10 859 413 10 630 925 Créances subordonnéesImmobilisations données en crédit-bail et en location 550 404 302 292 Immobilisations incorporelles 1 775 679 1 748 994 Immobilisations corporelles 2 552 874 2 616 074

Total de l'Actif 227 460 112 225 880 310

PASSIF 31/12/2010 31/12/2009

Banques centrales, Trésor public, Service des chèques postaux Dettes envers les établissements de crédit et assimilés 21 921 800 21 832 616 . a vue 7 076 666 3 279 834 . a terme 14 845 134 18 552 782 Dépôts de la clientèle 157 047 962 154 216 342 . Comptes à vue créditeurs 91 145 133 84 654 088 . Comptes d'épargne 18 961 677 17 795 778 . Dépôts à terme 39 751 445 45 115 781 . autres comptes créditeurs 7 189 707 6 650 695 Titres de créance émis 8 334 259 4 311 376 . titres de créance négociables 8 334 259 4 311 376 . Emprunts obligataires - - . autres titres de créance émis - -

Autres passifs 10 124 681 18 670 722 Provisions pour risques et charges 849 752 745 324 Provisions réglementées - - Subventions, fonds publics affectés et fonds spéciaux de garantie - - Dettes subordonnées 9 347 844 8 118 729 Ecarts de réévaluation 420 420 Réserves et primes liées au capital 14 896 000 13 262 667Capital 1 929 960 1 929 960 Actionnaires. Capital non versé (-)Report à nouveau (+/-) 909 -4 853 Résultats nets en instance d'affectation (+/-)Résultat net de l'exercice (+/-) 3 006 525 2 797 007

Total du Passif 227 460 112 225 880 310

Bilan agrégé au 31 décembre 2010 (en milliers de dirhams)

161

Ra

pp

oR

t D

E G

ES

tIo

N

2010

Com

ptes

soc

iaux

HORS BILAN 31/12/2010 31/12/2009

ENGAGEMENTS DONNÉS 43 357 299 41 730 273Engagements de financement donnés en faveur d'établissements de crédit et assimilés 533 1 211Engagements de financement donnés en faveur de la clientèle 14 380 260 13 511 736Engagements de garantie d'ordre d'établissements de crédit et assimilés 4 932 906 5 755 938Engagements de garantie d'ordre de la clientèle 24 043 600 22 461 388titres achetés à réméréautres titres à livrerENGAGEMENTS RECUS 15 255 228 15 556 918Engagements de financement reçus d'établissements de crédit et assimilésEngagements de garantie reçus d'établissements de crédit et assimilés 15 188 837 15 474 570Engagements de garantie reçus de l'Etat et d'organismes de garantie divers 66 391 82 348titres vendus à réméré autres titres à recevoir

Hors bilan agrégé au 31 décembre 2010 (en milliers de dirhams)

31/12/2010 31/12/2009

PRODUITS D'EXPLOITATION BANCAIRE 13 301 271 11 927 690 Intérêts et produits assimilés sur opérations avec les établissements de crédit 1 152 758 1 202 733 Intérêts et produits assimilés sur opérations avec la clientèle 7 619 171 6 768 349 Intérêts et produits assimilés sur titres de créance 421 715 497 284 produits sur titres de propriété 855 487 563 440 produits sur immobilisations en crédit-bail et en location 117 287 103 704 Commissions sur prestations de service 1 073 729 998 760 autres produits bancaires 2 061 124 1 793 420 CHARGES D'EXPLOITATION BANCAIRE 5 063 038 4 877 113 Intérêts et charges assimilées sur opérations avec les établissements de crédit 739 081 658 435 Intérêts et charges assimilées sur opérations avec la clientèle 2 428 329 2 711 104 Intérêts et charges assimilées sur titres de créance émis 205 109 154 726 Charges sur immobilisations en crédit-bail et en location 99 295 89 489 autres charges bancaires 1 591 224 1 263 358 PRODUIT NET BANCAIRE 8 238 233 7 050 577 produits d'exploitation non bancaire 64 100 673 017 Charges d'exploitation non bancaire 32 781 56 292 CHARGES GÉNÉRALES D'EXPLOITATION 3 113 867 2 881 043 Charges de personnel 1 377 972 1 286 307 Impôts et taxes 91 593 84 078 Charges externes 1 220 930 1 117 635 autres charges générales d'exploitation 9 280 15 804 Dotations aux amortissements et aux provisions des immobilisations incorporelles et corporelles 414 092 377 218

DOTATIONS AUX PROVISIONS ET PERTES SUR CRÉANCES IRRÉCOUVRABLES 1 768 831 1 798 805 Dotations aux provisions pour créances et engagements par signature en souffrance 1 095 966 823 398 pertes sur créances irrécouvrables 434 499 605 337 autres dotations aux provisions 238 366 370 070 REPRISES DE PROVISIONS ET RÉCUPÉRATIONS SUR CRÉANCES AMORTIES 966 429 1 301 868 Reprises de provisions pour créances et engagements par signature en souffrance 760 714 948 342 Récupérations sur créances amorties 72 645 112 081 autres reprises de provisions 133 070 241 446 RÉSULTAT COURANT 4 353 283 4 289 323 produits non courants 1 265 826 Charges non courantes 9 338 40 120 RÉSULTAT AVANT IMPÔTS 4 345 210 4 250 029 Impôts sur les résultats 1 338 685 1 453 022 RÉSULTAT NET DE L'EXERCICE 3 006 525 2 797 007

Compte de produits et charges agrégé au 31 décembre 2010 (en milliers de dirhams)

Comptes sociaux au 31 décembre 2010Publication des comptes 10

I- TABLEAU DE FORMATION DES RÉSULTATS 31/12/2010 31/12/2009

+ Intérêts et produits assimilés 9 193 644 8 468 366 - Intérêts et charges assimilées 3 372 520 3 524 265 MARGE D'INTÉRÊT 5 821 124 4 944 102 + produits sur immobilisations en crédit-bail et en location 117 287 103 704 - Charges sur immobilisations en crédit-bail et en location 99 295 89 489 Résultat des opérations de crédit-bail et de location 17 992 14 215 + Commissions perçues 1 073 729 998 760 - Commissions servies - 4 Marge sur commissions 1 073 729 998 756 + Résultat des opérations sur titres de transaction 429 170 443 755 + Résultat des opérations sur titres de placement 41 995 40 323 + Résultat des opérations de change 513 569 502 889 + Résultat des opérations sur produits dérivés 162 199 139 467 Résultat des opérations de marché 1 146 933 1 126 434 + Divers autres produits bancaires 855 487 563 440 - Diverses autres charges bancaires 677 033 596 369 PRODUIT NET BANCAIRE 8 238 233 7 050 577 + Résultat des opérations sur immobilisations financières 2 295 598 395 + autres produits d'exploitation non bancaire 36 369 58 762 - autres charges d'exploitation non bancaire - - - Charges générales d'exploitation 3 113 867 2 881 043 RÉSULTAT BRUT D'EXPLOITATION 5 163 029 4 826 692 + Dotations nettes des reprises aux provisions pour créances et engagements

par signature en souffrance -697 106 -368 312

+ Autres dotations nettes des reprises aux provisions -112 640 -169 058 RÉSULTAT COURANT 4 353 283 4 289 323 RÉSULTAT NON COURANT -8 073 -39 294 - Impôts sur les résultats 1 338 685 1 453 022 RÉSULTAT NET DE L'EXERCICE 3 006 525 2 797 007

État des soldes de gestion agrégé au 31 décembre 2010 (en milliers de dirhams)

II- CAPACITÉ D’AUTOFINANCEMENT 31/12/2010 31/12/2009

+ RÉSULTAT NET DE L'EXERCICE 3 006 525 2 797 007 + Dotations aux amortissements et aux provisions des immobilisations

incorporelles et corporelles 414 091 377 218

+ Dotations aux provisions pour dépréciation des immobilisations financières 40 395 8 194 + Dotations aux provisions pour risques généraux 150 000 300 000 + Dotations aux provisions réglementées - - + Dotations non courantes - - - Reprises de provisions 106 984 141 554 - plus-values de cession sur immobilisations incorporelles et corporelles 142 5 335 + Moins-values de cession sur immobilisations incorporelles et corporelles - - - plus-values de cession sur immobilisations financières 27 732 614 255 + Moins-values de cession sur immobilisations financières 32 781 56 292 - Reprises de subventions d'investissement reçues - - + CAPACITE D'AUTOFINANCEMENT 3 508 934 2 777 567 - Bénéfices distribués 1 157 976 964 980

+ AUTOFINANCEMENT 2 350 958 1 812 587

Créances en souffrance sur la clientèle au 31 décembre 2010 (en milliers de dirhams)

Tableau de présentation du chiffre d'affaires au 31 décembre 2010 (en milliers de dirhams)

Crédits par décaissement

Crédits par signature Total provisions Crédits

par décaissementprovisions Crédits

par signature Total

déc.-10 5 072 345 512 981 5 585 326 4 062 274 122 292 4 184 566

2010 2009 2008

13 301 271 11 927 690 10 703 738

163

Ra

pp

oR

t D

E G

ES

tIo

N

2010

Com

ptes

soc

iaux

31/12/2010 31/12/2009

1. (+) produits d'exploitation bancaire perçus 12 445 784 11 364 250 2. (+) Récupérations sur créances amorties 72 645 112 081 3. (+) produits d'exploitation non bancaire perçus 65 365 54 253 4. (-) Charges d'exploitation bancaire versées (*) -5 450 306 -5 004 926 5. (-) Charges d'exploitation non bancaire versées -32 781 6. (-) Charges générales d'exploitation versées -2 699 775 -2 503 825 7. (-) Impôts sur les résultats versés -1 338 685 -1 453 022I. Flux de trésorerie nets provenant du compte de produits et charges 3 062 247 2 568 811 Variation des : 8. (±) Créances sur les établissements de crédit et assimilés 7 630 109 -912 440

9. (±) Créances sur la clientèle -16 481 685 -13 107 34110. (±) titres de transaction et de placement 7 741 419 -7 555 33511. (±) autres actifs -1 399 033 725 12712. (±) Immobilisations données en crédit-bail et en location -248 112 31 41013. (±) Dettes envers les établissements de crédit et assimilés 89 184 2 155 14914. (±) Dépôts de la clientèle 2 831 620 3 062 00915. (±) titres de créance émis 4 022 883 977 50816. (±) autres passifs -8 546 041 10 808 273II. Solde des variations des actifs et passifs d'exploitation -4 359 656 -3 815 640III. FLUX DE TRESORERIE NETS PROVENANT DES ACTIVITES D'EXPLOITATION (I + II) -1 297 409 -1 246 82917. (+) produit des cessions d'immobilisations financières 95 000 1 534 95418. (+) produit des cessions d'immobilisations incorporelles et corporelles 18 21719. (-) acquisition d'immobilisations financières -291 574 -3 532 31120. (-) acquisition d'immobilisations incorporelles et corporelles -377 852 -525 02521. (+) Intérêts perçus22. (+) Dividendes perçus 855 487 563 440IV. FLUX DE TRESORERIE NETS PROVENANT DES ACTIVITES D'INVESTISSEMENT 281 061 -1 940 72523. (+) Subventions, fonds publics et fonds spéciaux de garantie reçus24. (+) Emission de dettes subordonnées 1 200 000 2 000 00025. (+) Emission d'actions26. (-) Remboursement des capitaux propres et assimilés27. (-) Intérêts versés -395 148 -299 83028. (-) Dividendes versés -1 157 976 -964 980V. FLUX DE TRESORERIE NETS PROVENANT DES ACTIVITES DE FINANCEMENT -353 124 735 190VI. VARIATION NETTE DE LA TRESORERIE (III+IV+V) -1 369 472 -2 452 364VII. TRESORERIE A L'OUVERTURE DE L'EXERCICE 11 073 971 13 526 335VIII. TRESORERIE A LA CLOTURE DE L'EXERCICE 9 704 499 11 073 971(*) : y compris les dotations nettes de provisions

Tableau des flux de trésorerie au 31 décembre 2010 (en milliers de dirhams)

INDICATIONS DES DÉROGATIONS JUSTIFICATIONS DES DEROGATIONS

INFLUENCE DES DEROGATIONS SUR LE PATRIMOINE, LA SITUATION FINANCIERE ET LES RESULTATS

I. Dérogations aux principes comptables fondamentaux NÉANT NÉANTII. Dérogations aux méthodes d'évaluation NÉANT NÉANTIII. Dérogations aux règles d'établissement et de présentation

des états de synthèse NÉANT NÉANT

État des dérogations au 31 décembre 2010

NATURE DES CHANGEMENTS JUSTIFICATIONS DES CHANGEMENTS

INFLUENCE SUR LE PATRIMOINE, LA SITUATION FINANCIERE ET LES RESULTATS

I. Changements affectant les méthode d'évaluation NÉANT NÉANTII. Changements affectant les règles de présentation NÉANT NÉANT

État des changements de méthodes au 31 décembre 2010

Comptes sociaux au 31 décembre 2010Publication des comptes 10

Créances sur les établissements de crédit et assimilés au 31 décembre 2010 (en milliers de dirhams)

CRÉANCES

Bank Al-Maghrib, Trésor Public et

Service des Chèques Postaux

Banques

au Maroc

Autres établisse-ments de crédit et

assimilés au Maroc

Etablissements de crédit à l'étranger

Total31/12/2010

Total31/12/2009

COMPTES ORDINAIRES DEBITEURS 7 764 278 1 598 640 1 219 867 10 582 785 15 527 122VALEURS REÇUES EN PENSION - au jour le jour - à termePRÊTS DE TRESORERIE 20 000 12 628 748 212 665 12 861 413 17 730 539 - au jour le jour 276 485 - à terme 20 000 12 628 748 212 665 12 861 413 17 454 054PRETS FINANCIERS 3 161 986 10 303 821 13 465 807 12 973 924AUTRES CRÉANCES 147 442 1 521 2 344 151 307 156 629INTERETS COURUS À RECEVOIR 154 033 131 059 285 092 248 722CRÉANCES EN SOUFFRANCE

TOTAL 7 764 278 3 329 428 24 686 763 1 565 935 37 346 404 46 636 936

Créances sur la clientèle au 31 décembre 2010 (en milliers de dirhams)

CRÉANCES Secteur publicSecteur privé Total

31/12/2010

Total

31/12/2009Entreprises financières

Entreprises non financières Autre clientèle

CRÉDITS DE TRÉSORERIE 2 451 900 196 414 35 355 832 2 007 251 40 011 397 37 894 957 - Comptes à vue débiteurs 12 178 196 414 15 722 632 1 595 842 17 527 066 14 557 530 - Créances commerciales sur le Maroc 4 445 067 4 445 067 3 814 379 - Crédits à l'exportation 33 521 352 132 39 385 692 335 146 - Autres crédits de trésorerie 2 406 201 14 836 001 411 370 17 653 572 19 187 902CRÉDITS À LA CONSOMMATION 4 006 553 404 5 651 677 6 209 087 5 430 755CRÉDITS A L'ÉQUIPEMENT 12 094 176 26 836 508 3 639 897 42 570 581 34 104 324CRÉDITS IMMOBILIERS 2 718 12 890 718 32 164 472 45 057 908 40 177 188AUTRES CRÉDITS 1 846 261 601 642 341 401 30 493 2 819 797 2 809 896CRÉANCES ACQUISES PAR AFFACTURAGEINTÉRÊTS COURUS A RECEVOIR 656 595 467 617 1 124 212 986 556CRÉANCES EN SOUFFRANCE 1 980 4 435 294 924 708 732 1 010 071 917 692 - Créances pré-douteuses - Créances douteuses - Créances compromises 1 980 4 435 294 924 708 732 1 010 071 917 692

TOTAL 16 401 041 802 491 76 929 382 44 670 139 138 803 053 122 321 368

Ventilation des titres de transaction et de placement et des titres d’investissementpar catégorie d’émetteur au 31 décembre 2010 (en milliers de dirhams)

TITRESÉTABLISSEMENTS

DE CRÉDIT ET ASSIMILÉS

ÉMETTEURSPUBLICS

ÉMETTEURS PRIVÉSTOTAL AU

31/12/2010TOTAL AU

31/12/2009FINANCIERS NON FINANCIERS

TITRES COTES 166 194 - 7 814 008 147 066 8 127 268 8 678 362 . Bons du trésor et valeurs assimilées - - . Obligations - - - - . Autres titres de créances 165 544 165 544 434 678 . Titres de Propriété 650 7 814 008 147 066 7 961 724 8 243 684 TITRES NON COTES 121 043 17 526 667 6 032 4 127 532 21 781 274 28 971 599

. Bons du trésor et valeurs assimilées 16 878 654 16 878 654 24 369 175 . Obligations 648 013 927 417 1 575 430 2 556 847 . Autres titres de créances 119 969 3 147 982 3 267 951 1 995 039 . Titres de Propriété 1 074 6 032 52 133 59 239 50 538

TOTAL GENERAL 287 237 17 526 667 7 820 040 4 274 598 29 908 542 37 649 961

165

Ra

pp

oR

t D

E G

ES

tIo

N

2010

Com

ptes

soc

iaux

Valeurs des titres de transaction, de placement et des titres d’investissement au 31 décembre 2010 (en milliers de dirhams)

TITRES Valeur comp-table brute Valeur actuelle Valeur de

remboursementPlus-values

latentesMoins-values

latentes Provisions

TITRES DE TRANSACTION 16 906 132 16 906 132 - - - -

.BONS ET VALEURS ASSIMILEES 6 222 270 6 222 270 - - - .OBLIGATIONS 2 038 2 038 - - - .AUTRES TITRES DE CRÉANCES 2 746 017 2 746 017 - - - .TITRES DE PROPRIÉTÉ 7 935 806 7 935 806 - - -

TITRES DE PLACEMENT 13 021 878 13 002 410 - 298 986 19 468 19 468

.BONS ET VALEURS ASSIMILEES 10 660 532 10 656 384 244 067 4 149 4 149 .OBLIGATIONS 1 577 370 1 573 392 54 301 3 978 3 978 .AUTRES TITRES DE CRÉANCES 687 478 687 478 618 .TITRES DE PROPRIÉTÉ 96 498 85 157 11 341 11 341

TITRES D'INVESTISSEMENT - - - - - -

.BONS ET VALEURS ASSIMILEES - - - .OBLIGATIONS - - - .AUTRES TITRES DE CRÉANCES - - -

Détail des autres actifs au 31 décembre 2010 (en milliers de dirhams)

ACTIF MONTANT AU 31/12//2010 MONTANT AU 31/12/2009

INSTRUMENTS OPTIONNELS ACHETES 50 721 27OPÉRATIONS DEVERSES SUR TITRES (1)

DÉBITEURS DIVERS 510 252 225 234 Sommes dues par l'Etat 229 631 133 528 Sommes dues par les organismes de prévoyance Sommes diverses dues par le personnel Comptes clients de prestations non bancaires Divers autres débiteurs 280 621 91 706VALEURS ET EMPLOIS DIVERS 42 309 44 936COMPTES DE REGULARISATION 3 022 867 1 962 625 Comptes d'ajustement des opérations de hors bilan 48 774 224 857 Comptes d'écarts sur devises et titres 75 77 Résultats sur produits dérivés de couverture Charges à répartir sur plusieurs exercices 20 266 26 090 Comptes de liaison entre siège, succursales et agences au Maroc 193 130 Produits à recevoir et charges constatées d'avance 1 143 471 940 117 Autres comptes de régularisation 1 810 088 771 354CRÉANCES EN SOUFFRANCE SUR OPERATIONS DIVERSES 98 880 93 174

TOTAL 3 725 029 2 325 996

(1) PCEC 341, 3463 et 3469 si débiteur

Créances subordonnées au 31 décembre 2010 (en milliers de dirhams)

CRÉANCES

Montant Dont Entreprises liées et Apparentées

31/12/2010 31/12/2009 31/12/2010 31/12/2009

Brut Prov. Net Net Net Net1 2 3 4 5 6

Créances subordonnées aux établissements de crédit et assimilés N É A N TCréances subordonnées à la clientèle

TOTAL

Comptes sociaux au 31 décembre 2010Publication des comptes 10

Date de cession ou de retrait Nature Montant brut Amortissements

cumulésValeur

comptable netteProduit

de cessionPlus-values de cession

Moins-values de cession

déc.-10 VEHICULE 273 046 273 046 - 142 000 142 000 -

CAMION MUTSUBISHI MLE 152-A-6

273 046 273 046 - -

TOTAL GENERAL 273 046 273 046 - 142 000 142 000 -

Plus ou moins values sur cessions ou retraits d'immobilisations au 31 décembre 2010 (en milliers de dirhams)

NATURE

Montant brut au

début del’exercice

Montant des acqui-sitions aucours de l’exercice

Montant des

cessions ou retraits au cours de l’exercice

Montant brut à

la fin de l’exercice

Amortissements Provisions

Montant net à la fin de l’exercice

Dotation au titre de l’exercice

Cumul des amortis-sements

Dotation au titre

de l’exer-cice

Reprises de provi-

sions

Cumul des

provi-sions

IMMOBILISATIONS DONNÉES EN CRÉDIT-BAIL ET EN LOCATION AVEC OPTION D’ACHAT

785 681 356 593 90 452 1 116 627 99 295 566 223 550 404

CRÉDIT-BAIL SUR IMMOBILISATIONS INCORPORELLESCRÉDIT-BAIL MOBILIER 756 307 327 016 90 452 1 083 323 99 295 544 287 539 036- Crédit-bail mobilier en cours 756 307 327 016 90 452 1 083 323 99 295 544 287 539 036- Crédit-bail mobilier loué

- Crédit-bail mobilier non loué après résiliation

CRÉDIT-BAIL IMMOBILIER 25 647 25 647 25 647 21 936 3 711- Crédit-bail immobilier en cours- Crédit-bail immobilier loué 25 647 25 647 25 647 21 936 3 711

- Crédit-bail immobilier non loué après résiliation

LOYERS COURUS À RECEVOIR LOYERS RESTRUCTURÉSLOYERS IMPAYÉS 3 727 3 930 7 657 7 657CRÉANCES EN SOUFFRANCE

IMMOBILISATIONS DONNÉES EN LOCATION SIMPLE

BIENS MOBILIERS EN LOCATION SIMPLEBIENS IMMOBILIERS EN LOCATION SIMPLELOYERS COURUS À RECEVOIRLOYERS RESTRUCTURÉSLOYERS IMPAYÉSLOYERS EN SOUFFRANCE

TOTAL 785 681 356 593 90 452 1 116 627 99 295 566 223 550 404

Immobilisations données en crédit-bail, en location avec option d’achatet en location simple au 31 décembre 2010 (en milliers de dirhams)

167

Ra

pp

oR

t D

E G

ES

tIo

N

2010

Com

ptes

soc

iaux

Immobilisations incorporelles et corporelles au 31 décembre 2010 (en milliers de dirhams)

NATURE

Montant brut au

début de l’exercice

Montant des acquisitions au cours de l’exercice

Montant des cessions ouretraits au cours de l’exercice

Montant brut

à la fin de l’exercice

Amortissements et/ou provisions

Montantnet à

la fin de l’exercice

Montant des amortisse-ments et/ou provisions

au début de l’exercice

Dotation au titre de l’exercice

Montant des amortisse-ments sur

immobilisa-tions sorties

Cumul

IMMOBILISATIONS INCORPORELLES 2 174 103 160 137 - 2 334 240 425 109 133 452 - 558 561 1 775 679

- Droit au bail 291 829 4 237 296 066 296 066

- Immobilisations en recherche et développement -

- Autres immobilisations incorporelles d’exploitation 1 882 274 155 900 2 038 174 425 109 133 452 558 561 1 479 613

- Immobilisations incorporelles hors exploitation

IMMOBILISATIONS CORPORELLES 5 304 219 217 975 273 5 530 375 2 697 145 280 640 273 2 977 501 2 552 874

- Immeubles d’exploitation 1 724 787 16 387 - 1 741 173 507 397 54 662 - 562 059 1 179 114

. Terrain d’exploitation 288 495 3 373 291 868 291 868

. Immeubles d’exploitation. Bureaux 1 360 480 13 014 1 373 494 455 156 52 082 507 238 866 256

. Immeubles d’exploitation. Logements de fonction 75 811 75 811 52 241 2 580 54 821 20 990

- Mobilier et matériel d’exploitation 1 894 689 87 754 273 1 991 171 1 423 118 118 966 273 1 541 811 449 360

. Mobilier de bureau d’exploitation 404 905 18 495 423 400 287 479 27 818 315 297 108 103

. Matériel de bureau d’exploitation 862 338 28 659 890 997 689 320 42 749 732 069 158 928

. Matériel Informatique 626 914 40 292 667 206 436 917 48 199 485 116 182 090

. Matériel roulant rattaché à l’exploitation 9 533 308 273 9 568 9 402 200 273 9 329 239

. Autres matériels d’exploitation - - -

- Autres immobilisations corporelles d’exploitation 994 279 96 600 1 090 333 607 608 90 250 697 848 392 485

- Immobilisations corporelles hors exploitation 690 464 17 234 - 707 698 159 021 16 762 - 175 783 531 915

. Terrains hors exploitation 219 947 1 343 221 290 221 290

. Immeubles hors exploitation 320 070 9 420 239 490 89 564 11 956 101 520 227 970

. Mobiliers et matériel hors exploitation 38 104 618 38 722 35 552 1 492 37 044 1 678

. Autres immobilisations corporelles hors exploitation 112 343 5 853 118 196 33 905 3 314 37 219 80 977

TOTAL 7 478 322 378 112 273 7 864 615 3 122 253 414 092 273 3 536 062 4 328 553

Comptes sociaux au 31 décembre 2010Publication des comptes 10

Détail des titres de participation et emplois assimilés au 31 décembre 2010 (en milliers de dirhams)

Dénomination ou raison sociale

de la société émettrice

Secteurd'activité

Capital social

Part du capitaldétenue

Valeurcomptable

brute

Valeurcomptable

nette

Extrait des derniers états de synthèse de la société émettrice

Produitsinscrits

au CPC de

l’exercice

Date de clôture de l’exercice

Situation nette Résultat net

A - Participations dans les entreprises liées 9 990 089 9 834 437 4 664 234 1 085 672 802 388

ATTIJARI FINANCES CORPORATE BANQUE D'AFFAIRE 10 000 000 100,00% 10 000 10 000 35 000

OMNIUM DE GESTION MAROCAIN S.A."OGM" HOLDING 885 000 000 100,00% 2 047 900 2 047 900 31/12/10 1 766 747 594 195 450 000

SOMACOVAM GESTION D'ACTIF 5 000 000 100,00% 30 000 6 108 WAFA GESTION GESTION D'ACTIF 4 900 000 66,00% 236 369 236 369 80 168 ATTIJARI INVEST. 5 000 000 100,00% 5 000 5 000

WAFA BOURSE INTERMEDIATION DE BOURSE 20 000 000 100,00% 40 223 40 223

WAFA PATRIMOINE GESTION DE PATRIMOINE 10 000 000 66,00% 1 700 1 700

STE MAROCAINE DE GESTION ET TRAITEMENT INFORMATIQUE "SOMGETI"

INFORMATIQUE 300 000 100 100 31/12/10 603 -34

AGENA MAGHREB VENTE MATERIEL INFORMATIQUE 11 000 000 74,96% 33 -

ATTIJARI CAPITAL DEVELOPEMENT CAPITAL RISQUE 10 000 000 100,00% 10 000 10 000

ATTIJARI PROTECTION SECURITE 4 000 000 83,75% 3 350 3 350 31/12/10 4 694 33 BCM CORPORATION HOLDING 200 000 000 100,00% 200 000 200 000 31/12/10 207 457 2 956 3 000 CASA MADRID DEVELOPPEMENT

CAPITAL DEVELOPPEMENT 10 000 000 50,00% 5 000 4 765 31/12/10 9 876 248

DINERS CLUB DU MAROC GESTION DE CARTES DE PAIEMENT 1 675 - 31/12/10 1 264 -250

MEDI TRADE TRADING 1 200 000 20,00% 240 135 AL MIFTAH IMMOBILIER 100 000 100,00% 244 68 WAFA COURTAGE 1 000 000 100,00% 2 397 2 397 10 000 WAFA COMMUNICATION 3 000 000 86,67% 2 600 617 WAFA FONCIERE GESTION IMMOBILIERE 17 000 000 100,00% 3 700 2 012

WAFA INVESTISSEMENTHOLDING DE PROMOTION DES INVESTISSEMENTS

55 000 000 100,00% 55 046 15 010

WAFA SYSTEMES CONSULTING

CONSEIL EN SYSTEMES INFORMATIQUE

5 000 000 99,88% 4 994 4 994

WAFA SYSTEMES DATA INFORMATIQUE 1 500 000 100,00% 1 500 1 500

WAFA SYSTEMES FINANCES INGENIERIE INFORMATIQUE 2 000 000 99,85% 2 066 2 066

WAFA TRUST CONSEIL ET INGENIERIE FINANCIERE 5 000 000 100,00% 5 000 964

WAFATRADE 1 000 000 100,00% - - ATTIJARIA AL AAKARIA AL MAGHRIBIA STÉ IMMOBILIERE 10 000 000 100,00% 9 999 6 517

SOCIETE IMMOBILIERE ATTIJARIA AL YOUSSOUFIA STÉ IMMOBILIERE 50 000 000 100,00% 51 449 51 449 31/12/10 61 172 -7 772

STE IMMOB.BOULEVARD PASTEUR " SIBP" STÉ IMMOBILIERE 300 000 50,00% 25 25 31/12/10 1 022 52

SOCIETE IMMOBILIERE RANOUIL STÉ IMMOBILIERE 3 350 400 100,00% 11 863 3 901 31/12/10 4 455 360

SOCIETE IMMOBILIERE TAN STÉ IMMOBILIERE 300 000 100,00% 2 841 - SOCIETE IMMOBILIERE DE L'HIVERNAGE SA STÉ IMMOBILIERE 15 000 000 100,00% 15 531 1 679 31/12/10 5 823 -1 266

SOCIETE IMMOBILIERE MAIMOUNA STÉ IMMOBILIERE 300 000 100,00% 5 266 4 542 31/12/10 3 886 -204

STE IMMOBILIERE MARRAKECH EXPANSION STÉ IMMOBILIERE 300 000 100,00% 299 299 31/12/10 777 73

SOCIETE IMMOBILIERE ZAKAT STÉ IMMOBILIERE 300 000 100,00% 2 685 255 31/12/10 292 -40 AYK 100 000 100,00% 100 - CAPRI IMMOBILIER 124 000 000 99,76% 187 400 137 000 ATTIJARI IMMOBILIER IMMOBILIER 50 000 000 99,99% 71 686 71 686 31/12/10 77 287 4 513 ATTIJARI INTERNATIONAL BANK BANQUE OFFSHORE 23 187 000 50,00% 13 183 13 183

WAFACASH MONETIQUE 35 050 000 99,57% 323 071 323 071 31/12/10 336 791 43 748 WAFA IMMOBILIER IMMOBILIER 40 000 000 100,00% 164 364 164 364 31/12/10 107 381 52 333 47 000

WAFASALAF CREDIT A LA CONSOMMATION 113 179 500 50,91% 634 783 634 783 31/12/10 1 463 126 299 181 46 096

WAFA LLD LEASING 20 000 000 100,00% 20 000 20 000 31/12/10 36 575 9 269 15 000 WAFABAIL CREDIT-BAIL 150 000 000 57,83% 86 983 86 983 31/12/10 575 006 88 278 DAR ASSAFAA LITAMWIL BANQUE 50 000 000 100,00% 50 510 50 510 ANDALUMAGHREB HOLDING 1000 KEURO 100,00% 10 950 10 950

ANDALUCARTAGE HOLDING 126 390 KEURO 83,70% 1 190 815 1 190 815 31/12/10 126 733 KEURO -486 KEURO

ATTIJARIWAFA FINANZARIA SPA 600 KEURO 100,00% 6 590 6 590 31/12/10 603 KEURO -106 KEURO ATTIJARIWAFA EURO FINANCES 33907 KEURO 100,00% 288 711 288 711 31/12/10 33 764 KEURO -28 KEURO

169

Ra

pp

oR

t D

E G

ES

tIo

N

2010

Com

ptes

soc

iaux

Dénomination ou raison sociale

de la société émettrice

Secteurd'activité

Capital social

Part du capitaldétenue

Valeurcomptable

brute

Valeurcomptable

nette

Extrait des derniers états de synthèse de la société émettrice

Produitsinscrits

au CPC de

l’exercice

Date de clôture de l’exercice

Situation nette Résultat net

CAFIN HOLDING 1 122 000 KFCFA 100,00% 257 508 257 508 31/12/10 3 188 208

KFCFA 866 059 KFCFA

KASOVI HOLDING 50 KUSD 50,00% 731 264 731 264 31/12/10 19 367 KUSD 9 480 KUSD 38 000 COMPAGNIE BANCAIRE DE L'AFRIQUE OCCIDENTALE"CBAO" BANQUE 11 450 000

KFCFA 4,90% 35 979 35 979 31/12/10 75 793 000 KFCFA

7 559 000 KFCFA 8 034

BIM SA BANQUE 5 002 870 KFCFA 51,00% 689 599 689 599 31/12/10 17 594 424

KFCFA 2 003 118

KFCFA SOCIETE IVOIRIENNE DE BANQUE BANQUE 10 000 000

KFCFA 51,00% 648 084 648 084 31/12/10 25 422 548 KFCFA

6 091 315 KFCFA 19 004

CREDIT DU SENEGAL BANQUE 5 000 000 KFCFA 95,00% 292 488 292 488 31/12/10 13 440 000

KFCFA 2 115 000 KFCFA

CREDIT DU CONGO BANQUE 5 010 610 KFCFA 91,00% 608 734 608 734 31/12/10 13 844 643

KFCFA 4 451 726 KFCFA 25 455

UNION GABONAISE DE BANQUES "UGB GABON" BANQUE 7 400 000

KFCFA 58,71% 848 842 848 842 31/12/10 25 240 280 KFCFA 6 500 849 KFCFA 25 631

ATTIJARIWAFA BANK AFRIQUE PARTICIPATIONS BANQUE 3 398 600

KMRO 100,00% 52 545 52 545 31/12/09 2 917 616 KMRO -159 826 KMRO

WAFACAMBIO 100,00% 963 963 WAFABANK OFFSHORE DE TANGER BANQUE 100,00% 5 842 5 842

B - Autres titres de participation 442 329 423 644 - 36 308

NOUVELLES SIDERURGIES INDUSTRIELLES MÉTALLURGIE 3 415 000 000 2,7% 92 809 92 809 11 239

SNI HOLDING - - SONASID MÉTALLURGIE 28 391 17 838 621 ATTIJARIWAFA BANK BANQUE 623 623 SINCOMAR 300 000 47,5% - - AGRAM INVEST 10 000 000 34,9% 10 938 8 711 AM INVESTISSEMENT MOROCCO

PRISE DE PARTICIPATIONS 400 000 000 3,3% 13 000 13 000

BOUZNIKA MARINA PROMOTION IMMOBILIèRE 500 500

C.M.K.D. 829 483 000 1,4% - - EUROCHEQUES MAROC 364 364 FONDS D'INVESTISSEMENT IGRANE 72 500 000 18,3% 13 239 11 072

IMMOBILIERE INTERBANCAIRE "G.P.B.M."

Groupement profes-sionnel des Banques 19 005 000 20,0% 3 801 3 801

IMPRESSION PRESSEEDITION (IPE) EDITION 400 400

MOUSSAFIR HOTELS HôTELLERIE 193 000 000 33,3% 64 343 64 343 31/12/10 304 189 48 035 10 050 SALIMA HOLDING HOLDING 150 000 000 13,3% 16 600 16 600 S.E.D. FES 10 000 000 10,0% - - SOUK AL MOUHAJIR 6 500 000 15,2% 991 991 STE D'AMENAGEMENT DU PARC NOUACER"SAPINO"

PROMOTION IMMOBILIèRE 60 428 600 22,7% 13 714 13 714 6 857

TANGER FREE ZONE PROMOTION IMMOBILIèRE 105 000 000 25,7% 28 306 28 306 2 700

TECHNOLOPARK COMPANY "MITC"

PRESTATION DE SERVICE 8 150 7 784

WORLD TRADE CENTER - -

MAROCLEAR DÉPOSITAIRE DES VALEURS MOBILIèRES 20 000 000 6,8% 1 342 1 342

HAWAZIN IMMOBILIER 960 000 12,5% 704 - - INTAJ IMMOBILIER 576 000 12,5% 1 041 549 -

EXP SERVICES MAROC S.A.SERVICES DE CENTRALISATION DES RISQUES

20 000 000 3,0% 600 600 -

H PARTNERS 1 050 007 500 7,1% 75 000 72 823 - BANQUE D'AFFAIRE TUNISIENNE BANQUE 2 583 2 583 -

VISA - - MOROCCAN FINANCIAL BOARD 20 000 20 000 CENTRE MONETIQUE INTERBANCAIRE MONÉTIQUE 98 200 000 22,4% 22 000 22 000 4 840

SOCIETE INTERBANK GESTION DE CARTES BANCAIRES 11 500 000 16,0% 1 840 1 840 -

MAROC NUMERIQUE FUND 10 000 10 000 FONCIERE EMERGENCE 100 100 ALTERMED MAGHREB EUR 6 673 6 673 SMAEX 37 450 000 11,4% 4 278 4 278 C - Emplois assimilés 601 621 601 334 - - C/C ASSOCIES 585 786 585 499 - -AUTRES EMPLOIS ASSIMILEES 15 835 15 835 - -Total Général 11 034 039 10 859 413 - 838 695

(Suite) Détail des titres de participation et emplois assimilés au 31 décembre 2010 (en milliers de dirhams)

Comptes sociaux au 31 décembre 2010Publication des comptes 10

Dettes envers les établissements de crédit et assimilés au 31 décembre 2010 (en milliers de dirhams)

DETTES

Établissements de crédit et assimilés au MarocÉtablisse-ments de

crédià l’étranger

Total

31/12/2010

Total

31/12/2009

Bank Al-Maghrib, Trésor Public et Service des

Chèques Postaux

Banques au MarocAutres établisse-ments de crédit et

assimilés au Maroc

COMPTES ORDINAIRES CRÉDITEURS 2 383 590 477 1 524 752 2 117 612 971 609VALEURS DONNÉES EN PENSION 5 940 190 1 700 030 7 640 220 7 854 876 - au jour le jour 1 500 444 1 500 444 510 059 - à terme 4 439 746 1 700 030 6 139 776 7 344 817EMPRUNTS DE TRÉSORERIE 4 433 468 3 715 411 3 787 460 11 936 339 12 804 186 - au jour le jour 3 747 253 432 947 307 069 4 487 269 1 123 294 - à terme 686 215 3 282 464 3 480 391 7 449 070 11 680 892EMPRUNTS FINANCIERS 8 796 23 12 156 20 975 42 264AUTRES DETTES 45 195 13 378 58 573 54 363INTÉRÊTS COURUS À PAYER 21 027 127 055 148 082 105 317

TOTAL 5 994 181 6 170 286 4 305 911 5 451 423 21 921 800 21 832 616

Dépôts de la clientèle au 31 décembre 2010 (en milliers de dirhams)

DÉPÔTS Secteur publicSecteur privé

Total31/12/2010

Total31/12/2009Entreprises

financièresEntreprises non

financières Autre clientèle

COMPTES A VUE CRÉDITEURS 1 080 768 4 202 060 18 086 585 67 753 274 91 122 687 84 352 621COMPTES D'EPARGNE 18 819 518 18 819 518 17 654 922DEPôTS À TERME 675 000 9 649 754 12 579 821 16 207 957 39 112 532 44 402 097AUTRES COMPTES CRÉDITEURS 8 834 71 900 6 538 498 570 475 7 189 707 6 939 719INTÉRÊTS COURUS À PAYER 803 519 803 519 866 984

TOTAL 1 764 602 13 923 714 37 204 904 104 154 743 157 047 962 154 216 342

NATURE TITRES

Caractéristiques

Montant

Dont Montant non amorti des primes d’émission ou de remboursement

Date de jouis-

sance

Date d’échéance

Valeur Nominale Unitaire

TauxMode de

rembourse-ment

Entreprises liées

Autresapparentés

CERTIFICATS DE DÉPôTS 29/01/2010 29/03/2011 200 000 4,00% IN FINE 200 000 CERTIFICATS DE DÉPôTS 07/04/2010 06/04/2011 150 000 3,90% IN FINE 150 000 CERTIFICATS DE DÉPôTS 30/04/2010 29/04/2011 588 000 3,84% IN FINE 588 000 CERTIFICATS DE DÉPôTS 04/05/2009 04/05/2011 679 000 4,05% IN FINE 679 000 CERTIFICATS DE DÉPôTS 31/05/2010 30/05/2011 709 300 3,87% IN FINE 709 300 CERTIFICATS DE DÉPôTS 04/06/2010 03/06/2011 100 000 3,87% IN FINE 100 000 CERTIFICATS DE DÉPôTS 24/06/2010 24/08/2011 150 000 3,90% IN FINE 150 000 CERTIFICATS DE DÉPôTS 14/09/2009 01/09/2011 240 000 4,00% IN FINE 240 000 CERTIFICATS DE DÉPôTS 25/10/2010 24/10/2011 60 000 3,70% IN FINE 60 000 CERTIFICATS DE DÉPôTS 15/12/2010 14/12/2011 2 000 000 4,15% IN FINE 2 000 000 CERTIFICATS DE DÉPôTS 31/03/2010 31/03/2012 940 000 4,35% IN FINE 940 000 CERTIFICATS DE DÉPôTS 31/05/2010 31/05/2012 120 000 4,10% IN FINE 120 000 CERTIFICATS DE DÉPôTS 08/07/2010 08/07/2012 1 000 000 4,10% IN FINE 1 000 000 CERTIFICATS DE DÉPôTS 27/08/2010 08/07/2012 600 000 4,10% IN FINE 600 000 CERTIFICATS DE DÉPôTS 09/04/2010 09/04/2013 250 000 4,31% IN FINE 250 000 CERTIFICATS DE DÉPôTS 21/10/2009 21/10/2014 200 000 4,30% IN FINE 200 000 CERTIFICATS DE DÉPôTS 16/12/2010 16/12/2014 100 000 4,37% IN FINE 100 000

06/10/2010 06/10/2017 100 000 4,45% IN FINE 100 000

TOTAL 8 186 300

Titres de créance émis au 31 décembre 2010 (en milliers de dirhams)

171

Ra

pp

oR

t D

E G

ES

tIo

N

2010

Com

ptes

soc

iaux

Détail des autres passifs au 31 décembre 2010 (en milliers de dirhams)

PASSIF Montant au 31/12//2010 Montant au 31/12/2009INSTRUMENTS OPTIONNELS VENDUS 23 569 11 288OPÉRATIONS DIVERS SUR TITRES (1) 5 374 470 13 563 726CRÉDITEURS DIVERS 3 429 413 1 531 698 Sommes dues à l'Etat 480 172 850 767 Sommes dues aux organismes de prévoyance 73 723 62 530 Sommes diverses dues au personnel 194 653 186 943 Sommes diverses dues aux actionnaires et associés 2 411 2 131 Fournisseurs de biens et services 2 511 925 374 478 Divers autres créditeurs 166 529 54 849COMPTES DE RÉGULARISATION 1 297 229 3 564 010 Comptes d'ajustement des opérations de hors bilan 25 155 Comptes d'écarts sur devises et titres Résultats sur produits dérivés de couverture Comptes de liaison entre siège, succursales et agences au Maroc Charges à payer et produits constatés d'avance 733 682 461 151 Autres comptes de régularisation 538 392 3 102 859TOTAL 10 124 681 18 670 722(1) PCEC 341, 343, 344, 3462 et 3464 si créditeur

Provisions au 31 décembre 2010 (en milliers de dirhams)

PROVISIONS Encours 31/12/2009 Dotations Reprises Autres variations Encours 31/12/2010PROVISIONS, DEDUITES DE L'ACTIF, SUR: 3 952 842 1 107 980 773 403 462 4 287 880 Créances sur les établissements de crédit et assimilésCréances sur la clientèle 3 718 908 1 064 522 721 610 461 4 062 281 Titres de placement 21 758 3 063 4 055 -1 298 19 468 Titres de participation et emplois assimilés 195 800 40 395 47 739 1 298 189 754 Immobilisations en crédit-bail et en locationAutres actifs 16 377 16 377

PROVISIONS INSCRITES AU PASSIF 745 324 229 415 124 435 -552 849 752 Provisions pour risques d'exécution d'engagements par signature 130 413 31 445 39 105 -461 122 292

Provisions pour risques de changeProvisions pour risques généraux 300 000 150 000 59 245 390 755 Provisions pour pensions de retraite et obligations similaires 82 505 24 157 17 263 89 399

Provisions pour autres risques et charges 232 406 23 813 8 822 -90 247 307 Provisions réglementées - TOTAL GÉNÉRAL 4 698 167 1 337 395 897 838 -90 5 137 633

OBJETECONOMIQUE

MONTANTGLOBAL

MONTANT A FIN 2009

UTILISATION 2010

MONTANT A FIN 2010

SUBVENTIONS

NÉANTFONDS PUBLICS AFFECTESFONDS SPECIAUX DE GARANTIETOTAL

Subventions fonds publics affectés et fonds spéciaux de garantie au 31 décembre 2010 (en milliers de dirhams)

Dettes subordonnées au 31 décembre 2010 (en milliers de dirhams)

Monnaie del’emprunt

Montanten monnaiede l’emprunt

Cours (1) Taux Durée (2)

Condition deremboursement

anticipé, subordination

et convertibilité (3)

Montant del’emprunt en

monnaie nationale(ou contrevaleur

en KDH)

dont entreprises liées dont autres apparentésMontant2009 (en

contrevaleurKDH)

Montant2010 (en

contrevaleurKDH)

Montant2009 (en

contrevaleurKDH)

Montant2010 (en

contrevaleurKDH)

MAD 3,85% 7 ANS 2 000 000 MAD 5,10% 10 ANS 1 000 000 MAD 4,60% 5 ANS 1 000 000 MAD 5,60% 10 ANS 1 120 400 MAD 4,37% 10 ANS 879 600 MAD 5,00% 10 ANS 710 000 MAD 4,47% 10 ANS 290 000 MAD 4,76% 7 ANS 1 000 000 MAD 4,78% 7 ANS 1 200 000 TOTAL 9 200 000

(1) cours BAM au 31/12/2010 - (2) éventuellement indéterminée - (3) se référer au contrat de dettes subordonnées

Comptes sociaux au 31 décembre 2010Publication des comptes 10

ENGAGEMENTS 31/12//2010 31/12/2009

ENGAGEMENTS DE FINANCEMENT ET DE GARANTIE DONNÉS 43 870 280 42 213 080Engagements de financement en faveur d’établissements de crédit et assimilés 533 1 211 Crédits documentaires import Acceptations ou engagements de payer 533 1 211 Ouvertures de crédit confirmés Engagements de substitution sur émission de titres Engagements irrévocables de crédit-bail Autres engagements de financement donnésEngagements de financement en faveur de la clientèle 14 380 260 13 511 736 Crédits documentaires import 12 169 979 11 610 629 Acceptations ou engagements de payer 2 210 281 1 901 107 Ouvertures de crédit confirmés Engagements de substitution sur émission de titres Engagements irrévocables de crédit-bail Autres engagements de financement donnésEngagements de garantie d’ordre d’établissements de crédit et assimilés 4 932 906 5 755 939 Crédits documentaires export confirmés 1 330 28 698 Acceptations ou engagements de payer Garanties de crédits données Autres cautions, avals et garanties donnés 4 931 576 5 727 241 Engagements en souffranceEngagements de garantie d’ordre de la clientèle 24 556 581 22 944 194 Garanties de crédits données 3 772 726 3 084 536 Cautions et garanties en faveur de l’administration publique 14 199 783 13 161 886 Autres cautions et garanties données 6 071 091 6 214 966 Engagements en souffrance 512 981 482 806ENGAGEMENTS DE FINANCEMENT ET DE GARANTIE REÇUS 15 255 228 15 556 918Engagements de financement reçus d’établissements de crédit et assimilés Ouvertures de crédit confirmés Engagements de substitution sur émission de titres Autres engagements de financement reçusEngagements de garantie reçus d’établissements de crédit et assimilés 15 188 837 15 474 570 Garanties de crédits Autres garanties reçues 15 188 837 15 474 570Engagements de garantie reçus de l’État et d’organismes de garantie divers 66 391 82 348 Garanties de crédits 66 391 82 348 Autres garanties reçues

Engagements de financement et de garantie au 31 décembre 2010 (en milliers de dirhams)

Capitaux propres au 31 décembre 2010 (en milliers de dirhams)

CAPITAUX PROPRES Encours 31/12/2009 Affectation du résultat Autres variations Encours 31/12/2010

Écarts de réévaluation 420 420Réserves et primes liées au capital 13 262 667 1 633 333 14 896 000Réserve légale 192 996 192 996Autres réserves 7 633 107 1 633 333 9 266 440Primes d’émission, de fusion et d’apport 5 436 564 5 436 564Capital 1 929 960 1 929 960Capital appelé 1 929 960 1 929 960Capital non appeléCertificats d’investissementFonds de dotationsActionnaires. Capital non verséReport à nouveau (+/-) -4 853 5 698 63 909Résultats nets en instance d’affectation (+/-)Résultat net de l’exercice (+/-) 2 797 007 -2 797 007 3 006 525

TOTAL 17 985 201 -1 157 976 63 19 833 814

173

Ra

pp

oR

t D

E G

ES

tIo

N

2010

Com

ptes

soc

iaux

Opérations de change a terme et engagements sur produits dérivés au 31 décembre 2010 (en milliers de dirhams)

Opérations de couverture Autres opérations

31/12/2010 31/12/2009 31/12/2010 31/12/2009Opérations de change à terme 38 946 930 44 603 419Devises à recevoir 14 124 932 10 266 584Dirhams à livrer 4 334 687 3 956 468Devises à livrer 15 215 615 18 282 187Dirhams à recevoir Dont swaps financiers de devises 5 271 696 12 098 179Engagements sur produits dérivés 10 011 585 7 804 930Engagements sur marchés réglementés de taux d'intérêt 35 005 61 573Engagements sur marchés de gré à gré de taux d'intérêt 8 426 006 5 970 051Engagements sur marchés réglementés de cours de change 288 097Engagements sur marchés de gré à gré de cours de change 7 896Engagements sur marchés réglementés d'autres instruments 1 542 677 1 485 209Engagements sur marchés de gré à gré d'autres instruments

MontantEngagements donnésTitres achetés à réméré

NÉANTAutres titres à livrer

Engagements reçusTitres vendus à réméré

NÉANTAutres titres à recevoir

Engagements sur titres au 31 décembre 2010 (en milliers de dirhams)

Valeurs et sûretés reçues en garantie Valeur comptable nette

Rubriques de l'actifou du hors bilan

enregistrant les créances ou les engagements par

signature donnés

Montants des créances et des engagements

par signature donnés couverts

Bons duTrésor et valeurs assimiléesAutres titres N/DHypothèquesAutres valeurs et sûretés réelles

TOTAL

Valeurs et sûretés données en garantie Valeur comptable nette

Rubriques du passif ou du hors bilan

enregistrant les dettes ou les engagements par

signature reçus

Montants des dettes ou des engagements par

signature reçus couverts

Bons du Trésor et valeurs assimilées 1 656 197 Autres titres HypothèquesAutres valeurs et sûretés réelles 911 837 Autres valeurs et sûretés

TOTAL 2 568 034

Valeurs et sûretés reçues et données en garantie au 31 décembre 2010 (en milliers de dirhams)

Comptes sociaux au 31 décembre 2010Publication des comptes 10

D ≤ 1mois 1mois < D ≤ 3mois 3 mois < D ≤ 1 an 1 an < D ≤ 5 ans D > 5 ans TOTAL

ACTIF

Créances sur les établissements de crédit et assimilés 21 108 161 3 654 217 4 534 656 29 297 034Créances sur la clientèle 42 482 844 7 230 468 20 316 823 29 718 885 37 929 820 137 678 840Titres de créance 8 920 464 1 509 130 8 494 832 6 470 397 4 028 639 29 423 462créances subordonnéesCrédit-bail et assimiléTOTAL 72 511 469 12 393 815 33 346 311 36 189 282 41 958 459 196 399 336

PASSIFDettes envers les établissements de crédit et assimilés 16 625 450 1 090 072 4 058 197 21 773 719

Dettes envers la clientèle 122 668 982 15 207 796 15 882 799 2 473 682 11 184 156 244 443

Titres de créance émis 200 000 4 676 300 3 210 000 100 000 8 186 300

Emprunts subordonnés 3 000 000 6 200 000 9 200 000

TOTAL 139 294 432 16 497 868 24 617 296 8 683 682 6 311 184 195 404 462

Ventilation des emplois et des ressources suivant la duree résiduelle au 31 décembre 2010 (en milliers de dirhams)

Commentaires:- Les créances à moins d'un mois comprennent les comptes à vue sur les établissements de crédit, les comptes chèques et les comptes courants de la clientèle- Les dettes à moins d'un mois comprennent les dettes à vue sur les établissements de crédit, les comptes chèques et les comptes courants de la clientèle

NOMBRE DE BENEFICIAIRE TOTAL ENGAGEMENT

14 39 007 413

Concentration des risques sur un même bénéficiaire au 31 décembre 2010 (en milliers de dirhams)

BILAN 31/12//2010 31/12/2009

ACTIF 24 135 444 29 744 294Valeurs en caisse, Banques centrales, Trésor public, Service des chèques postaux 97 030 83 153Créances sur les établissements de crédit et assimilés 10 148 728 15 180 997Créances sur la clientèle 5 462 841 6 018 655Titres de transaction et de placement et d'investissement 2 464 030 2 672 956Autres actifs 104 674 41 335Titres de participation et emplois assimilés 5 834 535 5 723 316Créances subordonnéesImmobilisations données en crédit-bail et en location Immobilisations incorporelles et corporelles 23 606 23 882

PASSIF 12 011 189 9 166 259 Banques centrales, Trésor public, Service des chèques postaux Dettes envers les établissements de crédit et assimilés 10 157 253 7 152 254 Dépôts de la clientèle 1 252 988 1 959 788 Titres de créance émis Autres passifs 598 676 51 918 Subventions, fonds publics affectés et fonds spéciaux de garantie Dettes subordonnées Capital et réserves Provisions 7 687 7 777 Report à nouveau -5 415 -5 478 Résultat netHORS BILAN 32 958 905 32 460 582

Engagements donnés 19 924 159 19 536 132 Engagements reçus 13 034 746 12 924 450

Ventilation du total de l'actif, du passif et de l'hors bilanen monnaies étrangères au 31 décembre 2010 (en milliers de dirhams)

175

Ra

pp

oR

t D

E G

ES

tIo

N

2010

Com

ptes

soc

iaux

31/12//2010 31/12/2009

intérêts et produits assimilés sur opérations avec la clientèle 7 619 171 6 768 349 dont : Intérêts 7 419 935 6 579 643 Commissions sur engagements 199 236 188 706 intérêts et produits assimilés sur opérations avec les établissements de crédit 1 152 758 1 202 733 dont : Intérêts 1 128 115 1 184 527 Commissions sur engagements 24 643 18 206 intérêts et produits assimilés sur titres de créance 421 715 497 284 INTÉRÊTS ET PRODUITS ASSIMILÉS 9 193 644 8 468 366 intérêts et charges assimilées sur opérations avec la clientèle 2 428 329 2 711 104 intérêts et charges assimilées sur opérations avec les établissements de crédit 739 081 658 435 intérêts et charges assimilés sur titres de créance 205 109 154 726 INTÉRÊTS ET CHARGES ASSIMILÉS 3 372 519 3 524 265 MARGE D'INTÉRÊTS 5 821 124 4 944 102

Marge d'intérêts au 31 décembre 2010 (en milliers de dirhams)

CHARGES 31/12//2010 31/12/2009

Charge de personnel 1 377 972 1 286 307 Impôts et taxes 91 593 84 078 Charges externes 1 220 930 1 117 635 Autres charges générales d'exploitation 9 280 15 804 Dotations aux amortissements et aux provisions des immobilisations incorporelles et corporelles 414 092 377 218 TOTAL 3 113 867 2 881 043

Charges générales d'exploitation au 31 décembre 2010 (en milliers de dirhams)

COMMISSIONS 31/12//2010 31/12/2009Commissions sur fonctionnement de comptes 203 585 198 725 Commissions sur moyens de paiement 390 290 352 727 Commissions sur opérations sur titres 59 357 64 134 Commissions sur titres en gestion et en dépôt 64 582 61 903 Commissions sur prestations de service sur crédit 88 859 81 779 Commissions sur activités de conseil et d'assistance - Commissions sur ventes de produits d'assurance 70 757 74 234 Commissions sur autres prestations de service 196 299 165 258 TOTAL 1 073 729 998 760

Commissions sur prestations de service au 31 décembre 2010 (en milliers de dirhams)

PRODUITS ET CHARGES 31/12//2010 31/12/2009

+ Gains sur les titres de transaction 525 305 570 608 - Pertes sur les titres de transaction 96 135 126 853 Résultat des opérations sur titres de transaction 429 170 443 755 + Plus value de cession sur titres de placement 41 003 28 486 + Reprise de provisions sur dépréciation des titres de placement 4 055 15 012 - Moins value de cession sur titres de placement - - - Dotations aux provisions sur dépréciation des titres de placement 3 063 3 175 Résultat des opérations sur titres de placement 41 995 40 323 + Gains sur opérations de change virement 584 036 608 603 + Gains sur opérations de change billets 92 525 89 153 - Pertes sur opérations de change virement 160 384 194 376 - Pertes sur lopérations de change billets 2 608 491 Résultat des opérations de change 513 569 502 889 + Gains sur les produits dérivés de taux d'intérêt 559 924 301 138 + Gains sur les produits dérivés de cours de change 218 276 180 120 + Gains sur les produits dérivés d'autres instruments 35 998 300 - Pertes sur les produits dérivés de taux d'intérêt 488 972 205 924 - Pertes sur les produits dérivés de cours de change 135 081 136 168 - Pertes sur les produits dérivés d'autres instruments 27 946 - Résultat des opérations sur les produits dérivés 162 199 139 467

Résultat des opérations de marché au 31 décembre 2010 (en milliers de dirhams)

Comptes sociaux au 31 décembre 2010Publication des comptes 10

CATÉGORIE DES TITRES 31/12//2010 31/12/2009

Titres de placement 1 065 3 308 Titres de participation 854 422 560 132

TOTAL 855 487 563 440

Produits sur titres de propriété au 31 décembre 2010 (en milliers de dirhams)

Autres produits et charges au 31 décembre 2010 (en milliers de dirhams)

AUTRES PRODUITS ET CHARGES BANCAIRES 31/12//2010 31/12/2009

Autres produits bancaires 2 061 124 1 793 420

Autres charges bancaires 1 591 224 1 263 358

TOTAL 469 900 530 062

PRODUITS ET CHARGES D'EXPLOITATION NON BANCAIRE 31/12//2010 31/12/2009

Produits d'exploitation non bancaire 64 100 673 017

Charges d'exploitation non bancaire 32 781 56 292

TOTAL 31 319 616 725

Dotations aux provisions et pertes sur créances irrécouvrables 1 768 831 1 798 805

Reprises de provisions et récupérations sur créances amorties 966 429 1 301 868

PRODUITS ET CHARGES NON COURANTS 31/12//2010 31/12/2009

Produits non courants 1 265 826

Charges non courantes 9 338 40 120

I. DÉTERMINATION DU RESULTAT Montant

. Résultat courant d'après le compte de produits et charges 4 353 283

. Réintégrations fiscales sur opérations courantes (+) 189 929

. Déductions fiscales sur opérations courantes (-) 917 072

. Résultat courant théoriquement imposable (=) 3 626 140

. Impôt théorique sur résultat courant (-) 1 341 672

. Résultat courant après impôts (=) 3 011 611

II. INDICATIONS DU REGIME FISCAL ET DES AVANTAGES OCTROYES PAR LES CODES DES INVESTISSEMENTS OU PAR DES DISPOSITIONS LEGALES SPECIFIQUES

Détermination du résultat courant après impôts au 31 décembre 2010 (en milliers de dirhams)

Détail de la taxe sur la valeur ajoutée au 31 décembre 2010 (en milliers de dirhams)

NATURESolde au début

de l'exercice1

Opérations comptables

de l'exercice2

Déclarations TVA de l'exercice

3

Solde fin d'exercice(1+2-3=4)

A. TVA collectée 82 725 1 152 350 1 119 149 115 926B. TVA à récupérer 96 810 358 027 353 352 101 485Sur charges 68 965 269 877 280 983 57 860Sur immobilisations 27 844 88 150 72 369 43 625

C. TVA due ou crédit de TVA = (A-B) -14 085 794 323 765 797 14 441

177

Ra

pp

oR

t D

E G

ES

tIo

N

2010

Com

ptes

soc

iaux

Passage du résultat net comptable au résultat net fiscal au 31 décembre 2010 (en milliers de dirhams)

INTITULÉS Montant Montant

I - RÉSULTAT NET COMPTABLE 3 006 525 . Bénéfice net 3 006 525 . Perte netteII - RÉINTEGRATIONS FISCALES 1 528 614 1- Courantes 1 528 614

- Impôt sur les sociétés 1 338 685 - Perte relative au contrôle fiscal - Pertes sur créances irrécouvrables non couvertes par les provisions 14 312 - Dotations aux provisions pour risques généraux 150 000 - Dotations pour pensions de retraîte et obligations similaires 24 157 - Cadeaux personnalisés 1 460

2- Non courantesIII - DÉDUCTIONS FISCALES 917 072

1- Courantes 917 072 - Abattement 100 % sur les produits de participation 840 564 - Abattement sur cession actions - Abattement sur cession titres de participation - Abattement sur cession des immobilisations - Reprise de provisions pour investissement - Reprise de provisions utilisées 17 263 - Reprise de provisions pour risques généraux 59 245 - TVA déductible / contrôle fiscal - IGR / salaires - IGR / RME

2- Non courantes -

TOTAL (T1) 4 535 139 (T2) 917 072

IV - RÉSULTAT BRUT FISCAL 3 618 067 . Bénéfice brut si T1 > T2 (A) 3 618 067 . Déficit brut fiscal si T2 > T1 (B)V - REPORTS DEFICITAIRES IMPUTES (C) (1) . Exercice n-4 . Exercice n-3 . Exercice n-2 . Exercice n-1VI - RÉSULTAT NET FISCAL 3 618 067 . Bénéfice net fiscal ( A - C) 3 618 067 . Déficit net fiscal (B)VII - CUMUL DES AMORTISSEMENTS FISCALEMENT DIFFÉRÉSVIII - CUMUL DES DEFICITS FISCAUX RESTANT A REPORTER . Exercice n-4 . Exercice n-3 . Exercice n-2 . Exercice n-1(1) Dans la limite du montant du bénéfice brut fiscal (A)

Affectation des résultats intervenue au cours de l'exercice au 31 décembre 2010 (en milliers de dirhams)

Montant Montant

A- Origine des résultats affectésDécision a.G.o du 2009

B- Affectation des résultats

Report à nouveau -4 853 Réserve légaleRésultats nets en instance d'affectation Dividendes 1 157 976 Résultat net de l'exercice 2 797 007 autres affectations 1 633 269 prélèvement sur les bénéfices Report à nouveau 909 autres prélèvements

TOTAL A 2 792 154 TOTAL B 2 792 154

Comptes sociaux au 31 décembre 2010Publication des comptes 10

Nom des principaux actionnaires ou associés Adresse

Nombre de titres détenusPart du capital

détenue %Exerciceprécédent Exercice actuel

A- ACTIONNAIRES MAROCAINS

* S.N.I ANGLE RUES D'ALGER ET DUHAUME CASA 83 886 190 93 365 684 48,40%* WAFACORP 42 BD ABDELKRIM AL KHATTABI CASA 1 929 960 1 929 960 1,00%* AL WATANIYA 83 AVENUE DES FAR CASA 5 414 712 3 719 712 1,90%* WAFA ASSURANCE 1 RUE ABDELMOUMEN CASA 13 711 660 13 421 478 7,00%* GROUPE MAMDA & MCMA 16 RUE ABOU INANE RABAT 15 047 303 15 047 303 7,80%* AXA ASSURANCES MAROC 120 AVENUE HASSAN II CASA 4 061 740 2 658 127 1,40%* REGIME COLLECTIF D'ALLOCATION ET DE RETRAITE 140 PLACE MY EL HASSAN RABAT 6 810 864 7 839 293 4,10%* CAISSE MAROCAINE DE RETRAITE 140 PLACE MY EL HASSAN RABAT 3 422 979 4 443 754 2,30%* CIMR BD ABDELMOUMEN CASA 4 697 256 4 697 256 2,40%* CDG 140 PLACE MY EL HASSAN RABAT 4 694 810 4 694 810 2,40%* OPCVM ET AUTRES DIVERS ACTIONNAIRES ************************** 40 532 272 32 392 369 16,80%

TOTAL - I 184 209 746 184 209 746 95,40%

B - ACTIONNAIRES ÉTRANGERS

*SANTUSA HOLDING PASEO DE LA CASTELLANA N° 24 MADRID (ESPAAGNE) 8 786 214 8 786 214 4,60%

TOTAL - II 192 995 960 192 995 960 100,0%

Répartition du capital social au 31 décembre 2010

RÉSEAU 31/12/2010 31/12/2009

Guichets permanents 863 795Guichets périodiques 2 2Distributeurs automatiques de banque et guichets automatiques de banque 819 752Succursales et agences à l'étranger 41 41Bureaux de représentation à l'étranger 17 17

Réseau au 31 décembre 2010

EFFECTIFS 31/12/2010 31/12/2009

Effectifs rémunérés 6 473 6 039 Effectifs utilisés 6 473 6 039 Effectifs équivalent plein temps 6 473 6 039 Effectifs administratifs et techniques (équivalent plein temps)Effectifs affectés à des tâches bancaires (équivalent plein temps)Cadres (équivalent plein temps) 3 181 2 888 Employés (équivalent plein temps) 3 292 3 151 dont effectifs employés à l'étranger 35 21

Effectifs au 31 décembre 2010

179

Ra

pp

oR

t D

E G

ES

tIo

N

2010

Com

ptes

soc

iaux

Comptes de la clientèle au 31 décembre 2010

31/12/2010 31/12/2009

Comptes courants 95 425 107 384Comptes chèques des marocains résidant à l'étranger 485 337 569 408Autres comptes chèques 974 088 1 022 294Comptes d'affacturageComptes d'épargne 504 747 519 708Comptes à terme 16 846 17 255Bons de caisse 4 765 4 571Autres comptes de dépôts 139 958 89 231

2 221 166 2 329 851

II. ÉVÉNEMENTS NÉS POSTÉRIEUREMENT A LA CLÔTURE DE L'EXERCICE NON RATTACHABLES À CET EXERCICE ET CONNUS AVANT LA 1ERE COMMUNICATION EXTERNE DES ÉTATS DE SYNTHÈSE

Dates Indications des événements

. Favorables N É A N T

. Défavorables N É A N T

Datation et évenements posterieurs au 31 décembre 2010

I. DATATION . Date de clôture (1) 31 DÉCEMBRE 2010. Date d'établissement des états de synthèse (2) FÉVRIER 2011

(1) Justification en cas de changement de la date de clôture de l'exercice(2) Justification en cas de dépassement du délai trois mois prévu pour l'élaboration des états de synthèse.

Résultats des autres éléments des trois derniers exercices au 31 décembre 2010 (en milliers de dirhams)

NATURE DÉCEMBRE 2010 DÉCEMBRE2009

DÉCEMBRE2008

CAPITAUX PROPRES ET ASSIMILES 19 833 814 17 985 201 16 236 524 OPERATIONS ET RESULTATS DE L'EXERCICEProduit net bancaire 8 238 233 7 050 577 6 567 724 Résultats avant impôts 4 345 210 4 250 029 3 404 563 Impôts sur les résultats 1 338 685 1 453 022 1 046 936 Bénéfices distribués 1 157 976 964 980 964 980

RESULTAT PAR TITRE ( en dirhams)

Résultat net par action ou part socialeBénéfice distribué par action ou part sociale 6,00 5,00 5,00

PERSONNEL

Montant des charges du personnel 1 377 972 1 286 307 1 206 955 Effectif moyen des salariés employés pendant l'exercice

Contacts 10

Wafa Assurance1, boulevard abdelmoumen, Casablanca, Maroc

téléphone 05 22 54 55 55

Fax 05 22 20 91 03

Wafasalaf5, boulevard abdelmoumen, Casablanca, Maroc

téléphone 05 22 54 51 00

Fax 05 22 29 49 63

Wafacash5, rue Driss Lahrizi, Casablanca, Maroc

téléphone 05 22 20 80 80

Fax 05 22 27 23 83

Wafa Immobilier5, boulevard abdelmoumen, Casablanca, Maroc

téléphone 05 22 22 92 92

Fax 05 22 20 19 35

Wafabail5, boulevard abdelmoumen, Casablanca, Maroc

téléphone 05 22 26 55 19

Fax 05 22 27 74 11

Wafa LLD5, boulevard abdelmoumen, Casablanca, Maroc

téléphone 05 22 43 17 70

Fax 05 22 20 53 03

Wafa Bourse416, rue Mustapha El Maâni, Casablanca, Maroc

téléphone 05 22 54 50 50

Fax 05 22 47 46 91

Information Financière et Relations Investisseurstéléphone +212 (0) 5 22 29 88 88e-mail : [email protected]

Siège social2, boulevard Moulay Youssef, 20000 Casablanca, Maroctéléphone +212 (0) 5 22 22 41 69 ou +212 (0) 5 22 29 88 88Fax +212 (0) 5 22 29 41 25

www.attijariwafabank.com

Attijari Factoring Maroc19, boulevard abdelmoumen, Casablanca, Maroc

téléphone 05 22 22 93 01

Fax 05 22 22 92 95

Wafa Gestion163, avenue Hassan II, Casablanca, Maroc

téléphone 05 22 54 50 54

Fax 05 22 22 99 81

Attijari Finances Corp.163, avenue Hassan II, Casablanca, Maroc

téléphone 05 22 47 64 35

Fax 05 22 47 64 32

Attijari Intermédiation163, avenue Hassan II, Casablanca, Maroc

téléphone 05 22 43 68 09

Fax 05 22 20 25 15/95 25

Attijari Invest163, avenue Hassan II, Casablanca, Maroc

téléphone 05 22 20 08 78/20 86 68

Fax 05 22 20 86 46

Attijari International bankLot n° 41, Zone Franche d’Exportation,

route de Rabat - tanger, Maroc

téléphone 05 39 39 41 75/77

Fax 05 39 39 41 78

filiales au maroc

181

Ra

pp

oR

t D

E G

ES

tIo

N

2010

Con

tact

s

filiales à l’internationalMaghrebAttijari bank Tunisie95, avenue de la liberté,1002 tunis, tunisietéléphone +216 71 141 400

Afrique de l’OuestCBAO1, place de l’indépendance, Bp.129 Dakar, Sénégaltéléphone +221 33 839 96

Banque Internationale pour le Mali (BIM) avenue de l’indépendance, Bp.15 Bamako, Mali téléphone +223 222 51 11

Crédit du SénégalBvd Djily Mbaye, ex rue paul Huart. Bp. 56 Dakartéléphone +221 849 33 00 00

Société Ivoirienne de Banque 34, bvd de la république, Bp.1300 abidjan téléphone +241 77 70 00 / 74 31 23

Afrique Centrale

Crédit du CongoBrazzaville, Bp.2470téléphone +242 810 714

Union Gabonaise de Banque Rue du colonel parant, Libreville, Bp. 315 téléphone +241 77 70 00 / 74 31 23

EuropeAttijariwafa bank Europe6, rue Chauchat - 75009 paris, France téléphone + 33 (0) 1 53 75 75 00 Fax + 33 (0) 1 53 75 75 26 ou 25

Succursale Belgique126-130, boulevard Maurice Lemonnier 1000 Bruxelles, Belgique téléphone + 32 (0) 2 218 14 45 Fax + 32 (0) 2 504 00 34

Succursale AllemagneMünchener strasse 24 60329 Frankfurt, allemagne téléphone + 49 (0) 69 23 46 54 Fax +49 (0) 69 25 06 77

Succursale HollandeWagenstraat 64-2512aXtel : +317 03 88 21 21

Succursale Italieattijariwafa FinanziariaVia abbadesse, 44 - 20124 Milan, Italietél : +39 02 87 38 32 17Fax : +39 02 69 90 04 68

Desk commercial MilanUnicredito Milano, Commercial International Viale Bodio 29 - B3, 3o piano, 20158 Milan, Italie téléphone + 39 (02) 37 724 675 Fax + 39 (02) 37 724 662

Desk commercial MadridC/Bravo Murillo 210, 28020 Madrid, Espagne téléphone + 34 915 795 434 Fax + 34 915 795 799

Desk commercial BarceloneCalle tuset, n° 8, 2° 3a, Escalera, Derecha 08006 Barcelone, Espagne téléphone +34 934 155 899 Fax +34 934 160 952

Bureaux de représentationTripoliBorj al Fatih, tripoli, Libyetéléphone + 218 21 33 62 256/258GSM +218 91 47 60 342Fax + 218 21 33 62 257

LondresC/o abbey Bank, 170 QueenswayLondon W2-6Nt, Englandtél: +44 79 56 11 88 64

RiyadhDirection Régionale Moyen orientpo Box 94392-11693 Riyadhtél : +966 1 480 19 15Fax : +966 1 481 00 58

Abu Dhabiabu Dhabi Commercial Bank khalidia branchpo Box 29923 abu Dhabitél: +971 2 665 52 59Fax: +971 2 666 32 99

Dubaiabu Dhabi Commercial Bank Riggah Branchpo Box 5550 Dubaitél: +971 4 295 80 64Fax : +971 4 295 02 99