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dans le journal Atlas.Mtl: (514) 962-8527

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nº 203 du 11 au 24 avril 2013

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La Chambre de Commerce et d’industrie Canadienne au Maroc en action

Une mission, d’intenses échanges et un programme

En spectacle à MontréalIdir, Messager de paix

Fraude à l’immigration

Une ex-haute fonctionnaire condamnée Page 21Page 5 Page 15

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Éditorial

L’information est passée inaper-çue; ou presque.

Certes dans le monde des affaires, la discrétion reste-t-elle une valeur sûre, mais il est cer-tain que dans certains secteurs, tel celui de la coopération et des partenariats économiques et commerciaux, où les attentes sont fortes, lever un coin de voile sur les secrets d’entreprises ne peut pas tou-jours faire du mal.

Et pour cause! Si, depuis leur établissement il y a maintenant plus d’un demi-siècle, les rela-tions diplomatiques et politique se sont maintenue à un niveau d’excellence incontestable, en matière économique et de dével-oppement, pour rester dans un discours «soft», le potentiel du Canada et celui du Maroc n’ont guère trouvé à s’employer.

En matière d’investissements par exemple, les synergies pos-sibles sont encore très loin d’avoir atteints leurs limites avec le portant très considérable 200 millions de dollars consenti par Bombardier Aéronautique. Il y a lieu et place en effet pour un nombre inestimable d’opérations de même calibre pour que le Canada puisse béné-ficier des avantages géostraté-giques dont jouit le Maroc et que le Maroc puisse en retour profiter des transferts d’expertise que par ce biais le Canada sera amené à opérer.

Mais la situation est encore plus criante en matière d’échanges commerciaux.

Ainsi La valeur des échanges de marchandises entre le Maroc et le Canada s'est élevée à 522,6 millions de dollars en 2012; soit à peu près rien quand on com-pare ce chiffres à ceux des échanges internationaux glo-baux des deux pays. Et encore, ce chiffre se situe-t-il en pro-gression de 25 % pour l’année 2011 (418,9 millions de dollars en 2011). Comparons aussi ces chiffres avec la ligne de crédit récemment affectée au dével-oppement des partenariats com-merciaux et des investissements croisés. 500 millions d’Euro, soit 770 millions de dollars; soit une fois et demi le «chiffre d’affaires» annuel maroco-cana-dien actuel.

Si cette initiative signe et sou-ligne une réelle volonté poli-tique d’aller de l’avant, com-ment ne pas traquer la moindre bribe d’information qui permet de penser que les choses vont bouger?

Comment aussi ne pas soulign-er et saluer l’initiative de la Chambre de commerce et d’industrie Canadienne au Maroc et de ses 250 membres, dont une majorité d’entreprises, petites et moyennes, mais aussi grandes et très grandes?

Faut-il même s’étonner qu’elle ait été d’emblée reconnue par

le MAECI et qu’elle prenne déjà rang de partenaire privilé-gié de EDC.

Soulignons encore que, dans son action, la Chambre s’intéresse à 31 secteurs d’activité économiques porteurs dont l’aéronautique et l’aérospatiale, l’aménagement forestier, la chimie-parachimie, le pétrole-raffinage, le bâtiment-génie civil, la construction, les mines, les pêches-conserveries, les biotechnologies et les tech-nologies de l’information et de la communication; soit à tous ce qui constitue la force du Canada et couvre tous les secteurs émer-gents de l’économie marocaine.

Et enfin, relevons que pour la seule année en cours, outre la mission menée en mars avec des entreprises Québécoises et Ontariennes, sur le thème «Infrastructures et services des grands projets»; dans ses activi-tés à venir, sont prévues une mission au Canada d’entreprises marocaines et une mission au Maroc d’entreprises Québécoises et du Nouveau Brunswick, qui pourraient con-cerner des domaines tels que la pêche, les biotechs, les TIC etc.

Une manière de dire «Bonjour l’avenir!» et un espoir que le temps perdu a désormais toutes les chances d’être rattrapé…

Maroc-Canada : L’économique enfin !

ÉditorialEditeur :

Abdelghani Dades.

Directeur Général Rachid Najahi.

Rédaction : Hassan Boutabssil, Narjisse El-Bakkali, Radouane Bnou-Nouçair, Zahira EL, Wahid Megherbi, Mona Doutabaa

Publicité : Mohamed EzzemouriAhmed MendiliWahid Megherbi

Conception et Réalisation Graphique : Rachid Najahi.

Atlas.Mtl est un produit du. GROUPE ATLAS MEDIA

Editeur de. * La Voix des Marocains à Montréal et du site web: www.atlasmedias.com

(514) 962-8527(514) 994-9582Courriel: [email protected]

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Abdelghani Dades

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Coopération & partenariats

Un accompagnement de 500 Millionspour pousser au développement des échanges commerciaux canado-marocainsUn mémorandum d'entente a été signé, jeudi 28 mars 2013 à Rabat, entre le ministère de l'Économie et des finances et Exportation et dével-oppement Canada (EDC), visant à mettre à la disposition du Royaume une enveloppe financière de 500 mil-lions d'euros pour renforcer les inves-tissements et exportations des entre-prises canadiennes vers le Maroc.

Signé par le ministre de l'Économie, Nizara Baraka, et la directrice régio-nale pour l'Afrique au sein de l'EDC, Diane Belliveau, ce protocole d'entente encadrera désormais les relations de coopération financière entre le Maroc et l'EDC, à travers un accompagnement de 500 millions d'euros destiné à permettre d’une part aux entreprises canadiennes désirant investir au Maroc de financer leurs projets et d’autre part aux entreprises marocaines d'acheter des biens et ser-vices canadiens.

Un «cadre de coopération adéquat»

"Ce mémorandum ambitionne de mettre en place un cadre de coopéra-tion adéquat entre les entreprises et

investisseurs canadiens désirant accéder au marché marocain, qui pourrait faire du Royaume une plate-forme d'investissement et de com-merce, ainsi qu'une porte d'entrée en Afrique pour le Canada", indique le ministre.

M. Baraka a, dans ce cadre, souligné que le ministère de l'Économie va permettre aux entreprises canadiennes d'avoir une meilleure connaissance de l'économie marocaine et des opportu-nités d'affaires offertes par le Royaume, tout en leur apportant l'accompagnement nécessaire, à trav-ers les marchés publics, relevant l'importance de l'investissement du géant canadien "Bombardier Aéronautique" au Maroc.

Les investissements du Canada au Maroc seraient renforcés, grâce à la confiance dont bénéficie l'économie marocaine auprès des organismes internationaux (Investment grade) et à l'adoption de la loi sur le partenariat public-privé soumise au Conseil de gouvernement et à l'amélioration du climat des affaires au Royaume, a-t-il fait savoir.

Augmenter les flux commerciaux

Pour sa part, Mme Belliveau, après avoir salué les processus "transparents et équita-bles" des appels d'offres au Maroc, a invité les entreprises canadiennes à consult-er ces appels et à bénéficier de l'appui de l'EDC pour leurs projets d'investissement, de services et d'exportations au Maroc.

Mme Belliveau a noté que ce proto-cole qui vise à approfondir davantage les échanges commerciaux entre le Maroc et le Canada, porte sur le secteur industriel dans lequel le Canada détient une forte expertise.

Les deux parties ont, par ailleurs, émis le souhait de voir la dynamique que connaissent actuellement les rela-tions de coopération entre le Maroc et le Canada, contribuer à l'augmentation des flux d'investissements canadiens

au Royaume.

État des lieux

La valeur des échanges de marchan-dises entre le Maroc et le Canada s'est élevée à 522,6 millions de dollars en 2012, contre 418,9 millions de dollars en 2011, soit une progression d'environ 25 %. Le volume des importations marocaines s'est établi en 2012 à 368,5 millions de dollars alors que les exportations se sont chif-frées à 154,2 millions de dollars.

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À la Une

La Chambre de Commerce et d’industrie Canadienne au Maroc en actionUne mission, d’intenses échanges et un programmeDu 24 au 28 mars 2013, alors que la signature d’un protocole d’accord pour la mise en place d’une ligne de crédit dédiée au développement des relations économiques maroco-cana-dienne occupait l’attention des médias (voir page 4); le travail pour la con-crétisation de cet accord battait son plein.

Une mission de gens d’affaires cana-diens menait en effet, dans ce con-texte, d’intenses contacts avec les «majors» des principaux secteurs d’activités marocains, dans le but avoué, de découvrir les filières les plus prometteuses, menant vers une coopération qui mettrait enfin les rela-tions économiques bilatérales à la hauteur des relations diplomatiques depuis toujours décrites comme excel-lentes.

Avec l’appui et le soutien engagés de l’ambassade du Canada au Maroc et particulièrement de l’ambassadrice Sandra McCardell, du Ministère fédéral des Affaires étrangères et du Commerce International (MAECI) et de Développement Économique Canada (EDC); la Chambre de com-merce et d’industrie Canadienne au Maroc et 18 de ses membres – des entreprises «Major» Québécoises et Ontariennes représentées aux plus haut niveaux décisionnels – explo-raient ainsi les possibilités de parte-nariats offertes en matière d’infrastructure, un secteur ou le Maroc mérite assurément son surnom de »grand chantier».

Un agenda impressionnant

En quarante huit heures en effet, les membres de la mission ont rencontré, à Casablanca, Rabat et Tanger :

- Le ministre et le staff de l’Économie et des finances- Le ministre de l’Équipement et des

transports- Les dirigeants de l’Office National de l’Électricité et de l’eau potable- Les patrons de l’Office national des chemins de fer- L’agence marocaine de l’énergie solaire- L’office Chérifien des phosphates- CDG Développement- Naeva- Tanger Med,- Le Groupe Akwa- Le groupe Addoha- Delta Holding- La communauté urbaine et l’agence urbaine de Casablanca

Et cette liste n’est encore pas exhaus-tive, puisqu’en marge du programme officiel, certains chefs d’entreprises

canadiennes ont tenu des rencontres de travail avec d’autres décideurs administratifs et opérateurs économiques et financiers.

Autre événement à relever dans le cadre de cette mission : une séance de travail, décrite comme fructueuse, avec les représentants de la Banque Africaine de Développement au Maroc ; fait qui laisse supposer que d’autres pistes que la coopération bilatérales ont été empruntées.

Un bilan prometteur

À signaler également : au-delà du séjour «officiel», une partie des mem-bres de la mission a prolongé son séjour au Maroc; certains jusqu’au 6

avril. Ce qui laisse penser, mais on est dans le domaine du secret entrep-reurial puisque aucune information n’a filtré à ce sujet, que «les prises de contact» annoncées dans un commu-niqué de la Chambre de commerce et d’industrie Canadienne au Maroc, ont pu débouché sur es négociations plus poussées voire sur des protocoles d’accord ou des contrats.

La Chambre est cependant plus loquace sur ses projets : elle prépare déjà une mission de gens d’affaires marocains au Canada «avant la fin de l’année en cours» et une seconde mis-sion canadienne au Maroc en janvier 2014, à laquelle cette fois, seraient convié des entrepreneurs Québécois et du Nouveau Brunswick.

Un «Bras armé» pour la coopération bilatéraleSi elle a officiellement été créée en janvier 2013, à l’initiative notam-ment du blainvillois Mohamed Max Mahi et de ses homologues hommes d’affaires Étienne Bouchard et Luc Préfontaine, la Chambre de com-merce et d’industrie Canadienne au Maroc fonctionnait déjà, y compris sur le terrain, comme un réseau.

De ce fait, dès sa naissance juridique, elle comptait dans ses rangs 250 membres, dont une majorité d’entreprises, petites et moyennes, mais aussi grandes et très grandes.

La chambre présente juridiquement une particularité : elle est sujette de double droit, droit marocain et droit canadien. Elle est également membre du Forum Québec-Monde. Elle est également reconnue par le MAECI et prend déjà rang de partenaire de EDC.

Dans son action, elle s’intéresse essentiellement à 31 secteurs d’activité économiques porteurs dont l’aéronautique et l’aérospatiale, l’aménagement forestier, la chimie-parachimie, le pétrole-raffinage, le

bâtiment-génie civil, la construction, les mines, les pêches-conserveries, les biotechnologies et les technolo-gies de l’information et de la com-munication.

Pour l’année en cours, outre la mis-sion menée en mars avec des entre-prises Québécoises et Ontariennes, sur le thème «Infrastructures et ser-vices des grands projets»; dans ses activités à venir, sont prévues une mission au Canada d’entreprises marocaines et une mission au Maroc d’entreprises Québécoises et du

Nouveau Brunswick, qui pourraient concerner des domaines tels que la pêche, les biotechs, les TIC etc.

Après des années de tâtonnement et de volonté politique qui ne parvenait pas à trouver de prolongement chez les entrepreneurs, la coopération bila-térale maroco-canadienne a-t-elle enfin trouvé son «bras armé»? Nous sommes fortement tentés de répondre «Oui; Enfin!».

Site web: www.ccicanadamaroc.ca

Mohamed Max Mahi (deuxième à gauche), président de la Chambre de Commerce et de Industrie Canadienne au Maroc

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Économie & finances

Malgré un contrôle serré des dépenses publiques, des revenus moindres que prévu forcent le gouvernement Marois à piger dans les réserves et à s’appuyer sur des versements de péréquation plus élevés pour atteindre le déficit zéro l’an prochain.

« La partie que nous contrôlons le mieux, c’est les dépenses, et pour cette partie-là, on a livré la marchandise », a affirmé le ministre des Finances et de l’Économie, Nicolas Marceau, en dévoilant sa mise à jour économique et financière.

Le ministre refuse de reconnaître que la hausse des transferts fédéraux sauvera la mise. « On n’arrive pas à l’équilibre budgétaire parce qu’on est sauvé par quelqu’un, on arrive à l’équilibre bud-gétaire parce qu’on a fait des efforts considérables et on continue à en faire. Puis, à certains égards, on paie le prix pour ça. Puis, à certains égards, j’aimerais avoir le bénéfice de ça. »

Les objectifs fixés dans le budget de novembre quant à la hausse des dépens-es de programmes demeurent intacts, soit une croissance limitée à 1,9 % pour l’année qui s’achève et un autre du même pourcentage l’an prochain,

l’année de l’atteinte du déficit zéro.

Baisse des revenus

Or, le gouvernement Marois subira une baisse de ses revenus autonomes de 250 millions cette année et de 565 millions l’an prochain. « Quand on considère que le budget du Québec, c’est 90 mil-liards de dollars, on n’est pas dans des changements très importants », a rela-tivisé Nicolas Marceau.

Ainsi, le ministre table maintenant sur une croissance de 1,3 % en 2013 et de 1,8 % en 2014, soit 0,2 % de moins que les prévisions de novembre dernier. « On n’échappe pas au contexte mondial », a-t-il fait valoir, tout en rappelant que la croissance de l’économie canadienne avait elle aussi ralenti.

La chute des taxes à la consommation (- 135 millions), surtout à la fin de la dernière année, ainsi que la baisse de l’impôt des particuliers (- 125 millions) et de celui des sociétés (- 65 millions) expliquent l’écart en 2012-2013 par rapport aux prévisions faites il y a qua-tre mois à peine. Pour l’an prochain, les revenus provenant des taxes à la con-sommation diminueront davantage (- 183 millions), tout comme les revenus

issus de l’impôt des sociétés (- 138 millions), par rapport aux prévi-sions.

Alors que le gouvernement aug-mentera sous peu les redevances minières, les redevances sur l’exploitation de ressources naturelles, en provenance essenti-ellement de l’industrie minière, reculeront de 15 %, ou de 35 mil-lions, sur une somme prévue de 233 millions en 2012-2013. L’an prochain, ce sera 20 % de moins, ou 62 millions qui seront retran-chés des 300 millions attendus. « Les prix ont baissé », a indiqué le ministre. « C’est vraiment le contexte mondial. Vous irez voir les indices de prix des différents minerais. »

Résultats décriés

Pour combler le manque à gagner de 250 millions cette année, le gouverne-ment puise 150 des 200 millions de la provision pour éventualités. Un service de la dette moins cher apportera 95 mil-lions de plus.

L’an prochain, l’écart de 565 millions sera résorbé grâce à une hausse des transferts fédéraux, essentiellement la

péréquation, par une baisse du service de la dette de 85 millions et par une ponction de 200 millions dans la provi-sion pour éventualités qui était fixée à 400 millions.

L’opposition a décrié ces résultats en deçà des attentes. Pour le chef libéral, Philippe Couillard, cette chute de reve-nus s’explique par une baisse de l’investissement des entreprises dans le secteur minier et dans la fabrication.

« L’écart de richesse entre le Québec et l’Ontario, et entre le Québec et le reste du Canada, va augmenter », a déploré, pour sa part, le chef de la Coalition ave-nir Québec, François Legault.

Mise à jour économique et financière au QuébecObstacles sur le chemin du déficit zéro

Nicolas Marceau

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Politique provinciale

Le docteur Couillard était peut-être la médecine dont avaient besoin les libéraux. L’arrivée de Philippe Couillard comme chef du Parti libéral du Québec (PLQ) permet en effet à la formation poli-tique de distancer le Parti québécois (PQ), en tête des intentions de vote, révèle un sondage Léger Marketing.

Ce n’est pas nécessairement une lune de miel éclatante, mais l’effet est néanmoins réel. Si des élections avaient eu lieu cette semaine, le PLQ aurait obtenu 33 % des votes, contre 29 % pour le PQ de Mme Marois et 20 % pour la Coalition avenir Québec (CAQ) de François Legault (pour ce dernier, les appuis sont stables depuis trois mois). Québec solidaire aurait obtenu 9 %, le Parti vert 4 %, et Option nationale 3 %. Le sondage a été préparé pour Le Devoir et The Gazette.

C’est la première fois depuis septembre 2011 que les libéraux détiennent une avance de plus de deux points sur le PQ (selon les mesures de Léger). Si l’on se reporte à décembre dernier, on remarque que le tableau politique a passablement changé : le PQ dominait avec 33 % des intentions de vote, alors que les libéraux et les caquistes étaient à 27 %.

« Philippe Couillard a un impact, peut-être pas très gros, mais quand même, sou-ligne Jean-Marc Léger, président de la firme. On a déjà eu des lendemains de course au leadership où un parti gagnait 10-12 points. Ce n’est pas le cas ici, mais M. Couillard permet aux libéraux de s’améliorer un peu partout, et on voit que le congrès à la chefferie a eu un effet positif pour le parti. »

Le PLQ arrive premier dans les intentions de vote à Montréal (37 %, dix points de plus que le PQ) et à Québec (33 %, une avance de cinq points sur la CAQ). Le Parti québécois conserve toutefois un léger avantage dans le reste du Québec (33 %, cinq points devant le PLQ). Chez les francophones, les libéraux remontent à 24 %, mais demeurent significativement

loin du PQ (36 %).

Des chefs moins populaires que leurs partis

Interrogés à savoir qui ferait le meilleur premier ministre, les répondants au sond-age choisissent d’abord Philippe Couillard (25 %), puis Pauline Marois et François Legault (17 % chacun). Jean-Martin Aussant (Option nationale) et Françoise David (Québec solidaire) suivent avec 7 %. Près du quart des répondants ne savent pas quoi répondre à cette question. Fait à noter, six électeurs péquistes sur dix ont choisi Pauline Marois comme meilleur premier ministre… ce qui en laisse près de 40 % avec une confiance relative.

« Ça reste des taux faméliques, commente M. Léger. C’est une bonne nouvelle pour Philippe Couillard, mais il ne dépasse pas la catégorie de ceux qui ne savent pas… Il y a un big bang politique au Québec qui fait que tout est dispersé. Aucun leader ne se démarque vraiment. Et dans chaque parti, le chef est moins populaire que le parti. »

Philippe Couillard apparaît être le plus

compétent en matière de santé, alors que François Legault est le choix des répon-dants en matière d’économie. Pauline Marois se distingue pour la défense des intérêts du Québec et, dans une moindre mesure, l’intégrité.

Le PLQ reprend des couleurs

Un répondant sur trois (34 %) a indiqué que l’élection de Philippe Couillard a eu un « impact positif » sur leur opinion à l’égard du PLQ. Pour 12 % des gens, cet impact est négatif. Une majorité de 41 % n’y voit aucun impact. « Le rapport posi-tif/négatif est de trois pour un, c’est bon », dit Jean-Marc Léger.

Sauf que le sondeur croit que l’élément important de cette question se cache ail-leurs : là où on indique que 34 % des électeurs de la CAQ ont une opinion plus positive du PLQ depuis l’arrivée de Philippe Couillard. « Ça nous montre que la CAQ est fragile, et qu’il y a proximité entre leur électorat », remarque M. Léger.

Moins de sept mois après son élection, Pauline Marois présente par ailleurs un taux d’insatisfaction digne des derniers

mois du régime de Jean Charest. Un total de 69 % des répondants au sondage se sont dits insatisfaits du gouvernement actuel, contre 28 % de satisfaits (un sond-age publié dans Le Journal de Montréal il y a deux semaines donnait les mêmes résultats). En un mois, Mme Marois a vu le soutien à son gouvernement fondre de près de 10 points. Un électeur péquiste sur cinq est aussi insatisfait…

Mais pas d’élections en vue…

Mais tout mis ensemble, les Québécois ne désirent pas que les libéraux renversent le gouvernement Marois et déclenchent des élections dans un avenir proche. Près de six personnes sur dix (58 %) sont oppo-sées à cette idée, alors que trois sur dix (28 %) y seraient favorables.

Le sondage a été réalisé en ligne entre le 25 et le 28 mars auprès de 1001 per-sonnes. Un échantillon probabiliste de cette taille aurait une marge d’erreur de 3,1 % dans 19 cas sur 20 (les sondages menés en ligne ne comportent officielle-ment pas de marge d’erreur).

Source : Presse Canadienne

L’Effet Couillard remet le PLQ en selleMais personne ne veut d’élections à brève échéance…

Philippe CouillardFrançois LegaultPauline Marois

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Politique fédérale

«Les gens se demandent encore si l’homme va être aussi fort que l’image qu’il projette», observe Jean-Marc Léger, président de la firme de sondage Léger Marketing.

Le 31 mars 2012, Justin Trudeau donnait une douloureuse leçon de boxe au séna-teur conservateur Patrick Brazeau lors d’un combat caritatif à Ottawa. Exactement un an plus tard, c’est mainte-nant tout le caucus conservateur - et des néodémocrates - que le député libéral menace, révèle un sondage national Léger Marketing-Le Devoir-The Gazette.

À quelques jours du couronnement annoncé de M. Trudeau comme chef du Parti libéral du Canada (PLC), le coup de sonde montre qu’un PLC dirigé par le député de Papineau serait propulsé aux portes d’un gouvernement majoritaire. Après répartition des indécis, le PLC obtiendrait 37 % des intentions de vote, contre 30 % pour les conservateurs et 20 % pour le Nouveau Parti démocratique (NPD) de Thomas Mulcair.

Aux élections de mai 2011, les conserva-teurs avaient obtenu près de 40 % des votes, le NPD 31 % et les libéraux 19 % (un creux historique). Le sondage de Léger montre que le PLC avec Justin Trudeau comme chef serait premier dans tout l’est du pays. En Ontario, le PLC obtiendrait 44 %, contre 32 % pour les conservateurs et 17 % pour le NPD.

Le Québec n’échapperait pas à l’effet Trudeau. Selon le coup de sonde, le PLC obtient 32 %, devant le NPD et le Bloc québécois (chacun à 25 %). Ces chiffres doivent être considérés avec prudence, les marges d’erreur des groupes régionaux étant importantes. « Mais ça démontre une forte tendance à la hausse », indique Jean-Marc Léger, président de la firme de sondage.

« On peut parler d’un impact très fort et positif, vraiment important », dit M. Léger à propos de l’arrivée probable de Justin Trudeau comme chef du PLC, le 14 avril. Par rapport au portrait de situation actuelle (qui donne 31 % aux conserva-teurs de Stephen Harper, 30 % aux libéraux et 24 % au NPD), M. Trudeau permettrait aux libéraux de gruger un point aux conservateurs, quatre aux néo-démocrates, deux au Parti vert et un au Bloc.

« Il ne touche pas beaucoup les conserva-teurs, mais il ramasse tout le vote d’opposition et grappille les insatisfaits, souligne M. Léger. C’est surtout frontal pour le NPD, qui perd plus de dix points par rapport aux élections de 2011. » En Ontario, où les libéraux de Michael Ignatieff avaient recueilli 25 % des votes il y a deux ans, Jean-Marc Léger évoque une véritable « Trudeaumania ». « Le phénomène est réel là-bas. C’est une province de tradition libérale qui pourrait

donc redevenir libérale. »

De manière globale, Jean-Marc Léger note que la course au leadership du PLC a profité au parti. En décembre, les conser-vateurs obtenaient 35 % des intentions de vote, le NPD 30 %… et les libéraux 18 %. « Il n’y a pas vraiment eu de course, mais la présence de Justin Trudeau dans la campagne a clairement profité aux libéraux. L’impact est positif pour tout le parti. »

Le corollaire, c’est que les attentes seront élevées, ajoute M. Léger. Et comme Justin Trudeau a mené une campagne comprenant peu de propositions politiques de fond, les questions demeurent. « Les gens se demandent encore si l’homme va être aussi fort que l’image qu’il projette.»

Budget mal reçuPar ailleurs, les Canadiens ont reçu froidement le budget Flaherty présenté le 21 mars. Un répondant sur trois (29 %) se dit satisfait, alors que 52 % pensent le contraire. Le taux d’insatisfaction est par-ticulièrement élevé au Québec, à 72 %, et dans les Maritimes (55 %). En Alberta, fief conservateur, la moitié des répondants se disent satisfaits du budget, mais près de quatre répondants sur dix sont insatis-faits.

Ces chiffres suivent ceux du taux de satis-faction générale du gouvernement Harper : 36 % des personnes sondées se disent

satisfaites, contre 58 % d’insatisfaits. En Atlantique (80 %) et au Québec (72 %), l’insatisfaction est très élevée (même en considérant le faible échantillonnage). « Les conservateurs donnent l’impression d’avoir sacrifié le Québec avec la réforme de l’assurance-emploi [qui touche surtout les travailleurs saisonniers, très nombreux au Québec et dans les Maritimes], la for-mation de la main-d’œuvre et l’abolition du crédit d’impôt pour les fonds de tra-vailleurs. Ils en paient le prix », dit Jean-Marc Léger.

Le sondage a été réalisé en ligne auprès de 1511 personnes à travers le Canada entre le 25 et le 28 mars. Un échantillon probabiliste de cette taille aurait une marge d’erreur de 2,5 % dans 19 cas sur 20.

Source : Presse Canadienne

Justin Trudeau pas encore en selle……mais le PLC passe déjà devant le PC et le NPD dans les faveurs du public

Justin Trudeau

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Diplomatie

Le Canada nomme son tout premier Envoyé spécial auprès de l’Organisation de la coopération islamique (OCI)

À la recherche de nouveaux partenariatsLe ministre des Affaires étrangères John Baird a annoncé le 2 avril 2013, que l’ambassadeur Arif Lalani assumera de nouvelles fonctions comme tout premier envoyé spécial du Canada à l’Organisation de la coopération islamique (OCI).

« Cette nomination est un autre exemple de l’application de la politique étrangère du Canada fondée sur des principes, a déclaré le ministre Baird. Elle s’inscrit dans les efforts concer-tés que déploie notre gouverne-ment pour établir de nouveaux partenariats et trouver de nou-veaux marchés ainsi que de nou-velles façons de promouvoir les valeurs canadiennes partout dans le monde. »

L’OCI, qui a son siège à Djedda en Arabie saoudite, regroupe des membres provenant de quatre continents. Le Canada apportera son aide pour que l’Organisation

trouve des solutions aux dossiers qui préoccupent ses membres.

« L’expertise que possède l’ambassadeur Lalani en matière de politique inter-nationale et son approche différente de la diplomatie moderne font de lui le candidat parfait pour rem-plir ce nouveau rôle, a déclaré le ministre Baird. Il contribuera à bâtir de nouveaux ponts vers une prospérité collective à long terme, fondée sur des valeurs communes de plu-ralisme, de respect des droits de la personne et de primauté du droit. »

Le ministre Baird a annoncé cette nomination lors d’une visite bilatérale aux Émirats arabes unis, où l’ambassadeur Lalani est présentement affecté. Il occu-pera les deux postes simultané-

ment. Sa nomination comme envoyé spécial à l’OCI entre en vigueur immédiatement.

Source : Affaires étrangères et Commerce international Canada

Arif Lalani

L’ambassadeur Arif LalaniM. Arif Lalani (B.A. [rela-tions internationales], Université de la Colombie-Britannique, 1989; M.Sc. [gestion, organisations et gouvernance], London School of Economics, 2009) a com-plété diverses affectations à l’administration centrale et à l’étranger. En 1994, il a été affecté à l’ambassade du Canada en Turquie.

M. Lalani a également été en affectation à la Mission per-manente du Canada auprès des Nations Unies à New York pendant le mandat du Canada au Conseil de sécurité et, par la suite, il a été con-seiller à Washington. En 2006, M. Lalani a été nommé ambassadeur du Canada en Jordanie avec accréditation auprès de l’Iraq et, en 2007, ambassadeur du Canada en Afghanistan.

À l’administration centrale, M. Lalani a travaillé comme coordonnateur pour les Balkans au bureau du coor-donnateur principal pour le processus de paix au Moyen-Orient, a été directeur de la Direction de l’Asie du Sud et directeur général de l’Asie du

Sud et de l’Asie du Sud-Est ainsi que des Politiques stra-tégiques. Il a fondé le groupe de travail sur les relations avec les collectivités musul-manes et en a été le directeur en 2005 et 2006. Il est mem-bre du conseil d’exploitation du Centre pour l’innovation dans la gouvernance interna-tionale. Il est également agré-gé supérieur de recherche à l’École Munk des affaires internationales de l’Université de Toronto et membre de son conseil consultatif.

En août 2012, M. Lalani a été nommé ambassadeur aux Émirats arabes unis et, en avril 2013, premier envoyé spécial du Canada à l’Organisation de la coopéra-tion islamique. Il a reçu la médaille Alam Sayad Jamal-u-Din al Afghani en 2008 pour sa con-tribution à l’édification de la paix et de la stabilité en Afghanistan. Il est récipien-daire de la Médaille du jubilé de diamant de la reine pour services rendus au Canada et aux Canadiens.

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Droits

Une compagnie d'assurance a été condamnée à payer près de 9 000 $ en dommages matériels et moraux à un couple de Longueuil après avoir résilié leur contrat d'assurance parce que leur fils avait un casier judiciaire.

Le Tribunal des droits de la personne vient de donner raison à la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse et au couple qui avait porté plainte pour discrimination fondée sur l'état civil, en reconnaissant que la compagnie Industrielle Alliance a porté atteinte à leur droit à l'égalité.

En effet, la compagnie d'assurance avait mis fin à leurs contrats d'assurance automobile et habitation lorsqu'elle a appris que leur fils, incarcéré dans un pénitencier fédéral, passerait 72 heures par mois sous leur toit dans le cadre du Programme pour permissions de sortir sans escorte pour rapports familiaux, perfectionnement et responsabilité parentale.

Le Tribunal a conclu que la résiliation des contrats d'assurance était « intrin-sèquement liée à leur statut de parents » puisque la présence de leur fils, chez

eux était « indissociable » du fait qu'il soit leur fils. Leur fils pouvait effective-ment profiter de sortie de prison sans escorte justement pour entretenir des liens avec sa famille pour qu'elle l'encourage durant sa détention et le soutienne à sa mise en liberté.

La représentante de la compagnie Industrielle Alliance avait affirmé lors du procès devant le Tribunal, que la présence du fils chez ses parents, qui découlait d'une décision rendue par la Commission nationale des libérations conditionnelles dans le cadre du pro-gramme visant les rapports familiaux, était sans pertinence. Elle avait soutenu « qu'une personne ne se comporte pas en bon père de famille en accueillant sous son toit une personne ayant un dossier criminel. »

La juge en chef Michèle Pauzé a rejeté cette explication en précisant « Paradoxalement, en ce qui concerne les plaignants, c'est le fait de vouloir agir en bons parents, en contribuant à la réinsertion sociale de leur fils, qui les a privés de leur couverture d'assurance habitation et d'assurance automobile.

Elle a ajouté « S'il est discut-able d'inférer qu'une personne soit moins digne de confiance du fait qu'elle partage le toit d'une personne en voie de réhabilitation, il est tout par-ticulièrement injustifié de le faire lorsque cette cohabita-tion est prévue par règlement et ordonnée par la Commission nationale des libérations conditionnelles pour des fins de réhabilita-tion. »

Les parents ont pour leur part témoigné qu'ils ont accueilli l'annulation de leurs assur-ances avec stupeur, craignant de perdre leur maison puisque le prêteur hypothé-caire exigeait une assurance habitation. De plus, cette nouvelle leur a causé un grand stress et leur fils a même offert de renoncer à ses sorties sans escorte pour épargner des soucis à ses parents.

La compagnie d'assurance a été condamnée à verser 1 148,36 $ à titre de réparation pour le préjudice matériel puisqu'il s'agit des coûts supplémen-

taires que le couple a dû payer pour trouver à la toute hâte un autre assureur. Le Tribunal a aussi condamné la com-pagnie à verser aux parents 7 500 $ à titre de dommages moraux.

Source : CDPJ/ Source : CNW Telbec

Un assureur abusif……condamné à dédommager un couple pour avoir résilié son contrat d'assurance en raison des antécédents judiciaires de son fils

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Justice

Une ancienne haute fonctionnaire du gouvernement fédéral est condamnée à quatre ans de prison, jeudi 28 mars 2013, pour avoir accéléré des demandes d'immigration en échange d'argent et de cadeaux. À sa sortie de prison, Diane Serré sera en probation pendant six mois.

Diane Serré, 41 ans, faisait l'objet de 23 chefs d'accusations de fraude et d'abus de confiance dans l'exercice de ses fonctions alors qu'elle était gestionnaire des opérations à Citoyenneté et Immigration Canada.

Selon la police, la haute fonctionnaire se servait de son influence au sein du ministère pour accélérer le traitement de demandes d'immigration en échange de sommes pouvant atteindre 25 000 $.

Diane Serré n'aura pas de possibilité de libération conditionnelle avant d'avoir purgé le tiers de sa peine. La Couronne, qui avait demandé six ans d'emprisonnement, est tout de même satisfaite de la sentence.

Diane Sauvé avait été arrêtée à Ottawa avec quatre autres personnes (Issam Dakik, Vivian Badaan-Dakik, Roger Harper et Ali Nasser) en décembre 2004, à la suite d'une enquête de 11 mois. Issam Dakik, un autre employé du Ministère, avait été condamné à un peu moins de trois ans de prison dans cette affaire, après avoir plaidé coup-able en 2006.

La juge Catherine Aitken a expliqué que la preuve qu'elle a entendue contre Mme Serre, âgée de 41 ans, était «écrasante». Même ses avocats ont admis dans leurs plaidoiries qu'ils n'avaient «pratiquement rien» à dire sur sa culpabilité, au-delà du fait que Mme Serre est moins responsable que le coaccusé Issam Dakik.

«But malhonnête, partial et corrompu»

Mme Serre s'était liée d'amitié avec Issam Dakik par l'entremise de sa femme Vivian Badaan-Dakik, qui était son esthéticienne. Ce dernier faisait savoir à qui voulait l'entendre au sein de la communauté libanaise qu'il pouvait «faire bouger les choses» concernant les

dossiers d'immigration, en utilisant une personne-ressource au sein du ministère et en y mettant le prix.

«Je suis convaincue hors de tout doute raisonnable que Diane Serre a agi avec l'intention d'utiliser [sa position au sein de la fonction publique] dans un but autre que le bien public, à savoir dans un but qui a été malhonnête, partial et corrompu», a affirmé la juge Aitken dans une décision de 86 pages.

«Elle a utilisé sa position pour faire de l'argent en fournissant des informations, de la documentation, des conseils et/ou un traitement préférentiel aux clients d'immigration de M. Dakik, d'une manière qu'elle espérait ne jamais être découverte par quelqu'un d'autre au sein de CIC.»

«Elle a pris les précautions nécessaires pour garder secrète son activité, a-t-elle ajouté. Toutefois ces précautions ne furent pas suffisantes.»

6000$ pour une résidence permanente

L’affaire avait éclaté suite aux plaintes d’un immigrant qui était prêt à payer 6000 $ pour que son amoureuse obti-enne sa résidence permanente, dans une affaire qui met en cause une employée de Citoyenneté et Immigration Canada.

Mahmoud Samih Zbib a obtenu sa citoyenneté canadienne en 1998, mais il avait besoin d'un document pour per-mettre à sa conjointe de rester au pays, puisque son visa d'un mois était expiré.

M. Zbib pensait que la demande de résidence permanente de celle-ci serait approuvée, mais la lenteur du processus commençait à peser lourd sur sa com-pagne.

Il a alors accepté de rencontrer une per-sonne qui se vantait d'être directement en communication avec Citoyenneté et Immigration Canada. Cet entremetteur, Issam Dakik, a déjà plaidé coupable pour son rôle dans cette affaire de trafic d'influence.

M. Zbib lui a d'abord remis une somme de 300 $, mais il s'est fait dire qu'il en coûterait 6000$ pour obtenir les docu-

ments. Il devait payer en deux verse-ments. Le 24 novembre 2004, la police a enregistré M. Zbib en train de remettre 3000$ à M. Dakik.

Dans les jours qui ont suivi, Diane Serre de Citoyenneté et Immigration Canada a téléphoné à l'épouse de M. Zbib et les policiers ont enregistré la conversation.

«Nous espérons pouvoir finaliser cela

dans les quatre à six prochaines semaines», a dit la femme, dans un enregistrement présenté à la cour.

Mme Serre, M. Dakik et d'autres indivi-dus ont été arrêtés avant que la femme de M. Zbib n'obtienne sa carte de rési-dence permanente, en 2009.

Source : Presse Canadienne

Fraude à l’immigrationUne ex-haute fonctionnaire condamnée

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Emploi

Le maire de Montréal, M. Michael Applebaum, Mme Émilie Thuillier, vice-présidente du comité exécutif et responsable du développement social et communautaire, de la famille et des aînés, de la condition féminine et de la jeunesse, et Mme Mary Deros, membre du comité exécutif et responsable des communautés d'origines diverses, sont heureux d'annoncer que le comité exécutif a procédé le 3 avril 2013 à l'adoption d'un second plan d'action en matière d'accès à l'égalité en emploi.

Ce plan triennal (2013-2015) comprend vingt mesures principales permettant de rencontrer les quatre engagements suiv-ants : augmenter l'embauche et les pro-motions des membres des groupes visés; assurer une intégration optimale des nouveaux employés dans la fonc-tion publique montréalaise; développer les compétences des employés et soute-nir l'évolution de leur carrière, ainsi que communiquer le plan d'action en accès à l'égalité en emploi et sensibiliser aux avantages de la diversité en emploi.

Égalité genre et diversité

« Avec près de 28 000 employés, la Ville de Montréal est un employeur de premier plan. Notre fonction publique doit être le reflet de la diversité de la population montréalaise d'aujourd'hui. Tout en agissant dans le respect des val-eurs de compétence et d'impartialité, nous prenons les moyens nécessaires pour embaucher et promouvoir au sein de l'appareil municipal des personnes

de tous les groupes d'âges et issus de divers horizons. Montréal est une métropole diversifiée qui a besoin des talents de tous pour assurer son dével-oppement », a déclaré M. Applebaum.

De façon spécifique, les arrondisse-ments et les services centraux de la Ville de Montréal réitèrent leur engage-ment à appliquer un taux de nomination préférentielle énoncé comme suit : « Lors des embauches, des nominations et des promotions, la Ville s'engage à accorder une préférence à une personne compétente membre de l'un ou l'autre des groupes visés sous-représentés. À cet effet, la Ville entend appliquer un taux global de nomination préférentiel d'au moins 50% pour l'ensemble des groupes jusqu'à l'atteinte de tous les objectifs de représentation et ce, dans le respect des conventions collectives en vigueur ». D'autre part, la Ville s'engage à poursuivre son programme de parrain-age professionnel qui a permis d'accueillir 329 stagiaires depuis 2006.

« Nous souhaitons voir les femmes, les personnes handicapées, les autochtones, les membres des minorités visibles et des minorités ethniques faire bénéficier la Ville de Montréal de leur riche exper-tise, et ce, à tous les niveaux. D'ailleurs, n'oublions pas que la diversité en emploi est un facteur de qualité pour la prestation des services aux citoyens », a ajouté Mme Émilie Thuiller.

« Je souligne le bon travail de concerta-tion qui a été réalisé avec divers organ-

ismes qui sont nos partenaires dans cette démarche. Leur apport était essen-tiel pour bonifier notre plan d'action. Je tiens à remercier le Conseil interculturel de Montréal, le Conseil des Montréalaises, le Conseil jeunesse de Montréal ainsi que la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse pour leurs avis et recomman-dations qui auront permis de bonifier ce plan d'action », a conclu Mme Deros.

Rappelons qu'en vertu de la première phase d'implantation du plan d'action en accès à l'égalité en emploi (2008-2012), les arrondissements et les services cen-traux ont implantés une majorité des

mesures prévues dans ce plan d'action. Cela a permis de nombreux progrès au niveau de l'embauche. Ainsi, 6 per-sonnes sur 10 embauchées en 2012 étaient issues des groupes visés par l'accès à l'égalité en emploi.

Finalement, mentionnons que les mesures contenues dans le second plan d'action (2013-2015) feront l'objet de suivis réguliers à l'aide d'indicateurs et d'une reddition de comptes annuelle aux citoyens, aux élus, aux employés et à leurs représentants.

Source : Ville de Montréal

Accès à l'égalité en emploiLa Ville de Montréal adopte son plan d'action 2013-2015

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Communautés

Compétences marocaines à l’ÉtrangerLe bilan d’un quart de siècle d’actionLe CCME a organisé le vendredi 5 avril à Casablanca, un séminaire pour la restitution de l’étude « Les compétences marocaines de l’étranger : 25 ans de politiques de mobilisation». Commanditée par le Conseil, cette étude a été con-sacrée à l’évaluation des politiques publiques de mobilisation des compétences marocaine à l’étranger, menées depuis le début des années 90.

La rencontre, en deux tables rondes, a vu la participation d’une cinquantaine de personnes représentant les institutions natio-nales intéressées par le sujet ainsi que des compétences marocaines de l’étranger venues de cinq pays différents.

Un quart de siècle d’expérimentations

La première table ronde a été con-sacrée à la méthodologie, aux résultats de l’étude et à un survol de la situation internationale des politiques de mobilisation des compétences, pour s’achever sur une esquisse de bilan des démarch-es entreprises en la matière au Maroc au cours du dernier quart de siècle.

De ce débat, il est notamment res-sorti que les ressources humaines en science et en technologies con-stituent désormais une ressource activement recherchée, dans un marché globalisé de l’économie du savoir et de la connaissance extrêmement compétitif. Leur mobilisation est ainsi au cœur de politiques spécifiques menées, avec des moyens et des succès div-ers, autant par les pays hautement industrialisés que par bon nombre de pays émergents.

Le Maroc est quant à lui parmi les premiers à s’être intéressé à ses compétences à l’étranger. Depuis le début des années 1990, de mul-tiples tentatives ont été menées en ce sens sans êtres constitutives d’une stratégie inscrite dans la durée. Il a également été relevé que les connaissances précises concernant ces compétences fai-saient défaut ; on évalue toutefois à 14% la proportion des personnes hautement qualifiées dans les com-munautés marocaines de l’étranger et il est apparu patent que si ces compétences sont fortement enracinée dans les sociétés d’accueil, elles maintiennent un fort attachement au Maroc, leur pays d’origine.

De nouveaux défis

La deuxième table ronde s’est plus précisément penchée sur les poli-

tiques de mobilité et de mobilisa-tion à mettre en œuvre pour per-mettre aux compétences marocaines du monde de répondre efficacement aux projets marocains de développement humain.

Dans le marché globalisé de l’économie du savoir et de la con-naissance, sachant également que le Maroc, pays traditionnel d’émigration est dorénavant, égale-ment, un pays de transit et d’immigration. Ce constat a amené les participants à insister sur la nécessité d’inscrire toute démarche de mobilisation dans le cadre général des évolutions des flux migratoires mondiaux sans jamais omettre de tenir compte de la mobilité impliquée par ces évolu-tions.

Il est ainsi apparu nécessaire de disposer de données précises, fiables et actualisées sur les com-pétences marocaines du monde comme pré requis pour l’élaboration d’une politique rénovée, intégrées et pérenne de mobilité et de mobilisation des compétences, à même de permettre la réalisation des objectifs assignés : l’inversion des flux nets de mobilité des compétences. Dans le cas du Maroc, toute politique devra ainsi se donner pour finalité d’amener les flux nets - aujourd’hui négatifs - vers l’équilibre; voire vers une inflex-ion positive.

De nouvelles approches

Pour la réalisation d’un tel objec-tif, les participants ont considéré nécessaire d’accompagner la mobilité, quel que soit son sens (étudiants, migration de départ, migration de retour) d’une part ; et d’autre part, mettre en œuvre des moyens efficients pour de mobili-

sation des compétences permet-tant la collaboration à distance, les séjours de courte et moyenne durée, sans oublier de nécessaires actions sur les conditions et envi-ronnement d’accueil, etc.

En conclusion de la rencontre, les participants ont suggéré un certain nombre de propositions et de piste de réflexions pouvant permettre l’affinement des travaux présentés. Ils ont également tenu à féliciter le CCME et particulièrement le

Groupe de travail sur la mobilisa-tion des compétences pour la qual-ité du travail accompli.

Le texte intégral de l’étude « Les compétences marocaines de l’étranger : 25 ans de politiques de mobilisation» est disponible sur demande auprès du CCME ainsi qu’en version numérique, sur le site www.ccme.org.ma

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Arts & spectacles

23 eme Musique Multi-Montréal90 artistes à l’afficheDédié à la promotion de toutes les Musiques du Monde, le Festival MMM est l’un des moteurs de la créa-tion québécoise. La 23e édition (du 24 avril au 6 mai 2013) réunira plus de quatre-vingt dix artistes locaux, nationaux et internationaux, pour qua-tre séries de concerts.

En ouverture de sa 23e édition, le Festival MMM présente Chaca-Zam Gotàn, une collaboration inédite entre l’harmoniciste argentin, Franco Luciani, et Irem Bekter, s artiste mon-tréalaise.

Invités pour la première fois au Québec, Franco Luciani et le pianiste Daniel Godfrid transportent avec eux le son de Buenos Aires. Irem Bekter & son Quintet, et Franco Luciani, offrent un superbe voyage musical à travers les Amériques. Ils sont rejoints par le quatuor d’harmonicistes mon-tréalais, D’Harmo. Un spectacle unique où les racines argentines et québécoises s'entremêlent et où les rythmes Chacarera, Zamba et Milonga

sont parfois teintés de jazz.

Le duo Franco Luciani (Argentine)

Franco Luciani est considéré par la presse comme l'un des ambassadeurs les plus éclatants de la nouvelle génération de la musique populaire argentine. Auteur-compositeur et har-moniciste, il a déjà huit albums per-sonnels à son actif. Il s'est produit de nombreuses fois aux États-Unis, en Europe et en Asie. Il a également accompagné Mercedes Sosa en Europe et la chanteuse péruvienne Eva Ayllon aux États-Unis. Depuis le décès de Hugo Diaz, il est le premier harmoniciste de cette magnitude, et capable d’une improvisation hors-norme dans tous les genres musicaux.

Daniel Godfrid a fait partie de l’Orchestre École de Tango dirigé par le maestro Emilio Balcarce.

Irem Bekter et son quintet

Chanteuse, danseuse et comédienne

née en Turquie, artiste poly-morphe tant par la multiplicité de son expression artistique que par le foisonnement de ses origines culturelles, Irem Bekter forme son quintet en 2006. À l'image de Primero, premier album du Irem Bekter Quintet (2011), le groupe innove avec une grande richesse, en fusionnant au genre traditionnel argentin des influences contemporaines, classiques et jazz. irembekter.com

D’Harmo

Délicieusement original et musicalement sophistiqué, D'Harmo réunit quatre har-monicistes virtuoses de la scène québécoise. Avec une énergie débordante, D'Harmo explore tous les types d’harmonicas, en interprétant un répertoire inspiré des musiques tradi-tionnelles juives et québécoises, du jazz, du classique et de l’avant-garde.

www.dharmo.ca

Info; www.festivalmmm.ca / [email protected]

La 16e édition du festival international du film franco-phone se déroulera à Toronto du 5 au 14 Avril 2013.

Conformément à ses habitudes, l’organisation propose aux cinéphiles un choix de films exceptionnels.Le Maroc sera représenté cette année par l’œuvre de Lahcen Zinoun «Femme écrite».

La projection du film est programmée le 13 Avril 2013 à 13:30 au Royal cinema 608 College street, Toronto.

Débat avec Lahcen Zinoun

L’association marocaine de Toronto en collaboration avec CinéFranco organisera pour la communauté une rencontre/débat avec M. Lahcen Zinoun après le film. Le lieu vous sera communiqué dans les jours qui viennent.

Deux films à ne pas manquer

Dans le cadre de ces Cinéfranco 2013, ARGANA, l’association des femmes maroco canadiennes, se joint par ailleurs à la Diaspora Film Festival pour co-présenter deux films qui traitent de la condition socio-culturelle des femmes arabes : «Cairo 678» et «À perdre la raison».

Informations :http://2013.cinefranco.com/index.php/en/general-festival/item/83-written-woman

Pour un Maroc Meilleur7éme édition de l'Opération Sou Noir du 20 Mars au 19 Avril L'Opération Sou Noir (OSN) 2013 initiée par l'association P.M.M est officiellement lancée.Cette opération est l’occasion pour les sympathisants de PMM de recycler leurs sous noirs sous forme de gestes cari-tatifs surtout que La Monnaie royale cana-dienne a mis fin à la production de la pièce d’un cent et à sa distribution au Canada depuis le 4 février 2013.

Pour PMM, vos sous noirs ont sûrement encore une grande valeur puisqu’ils con-tribueront au financement de projets d’éducation pour des enfants démunis! L’expérience des éditions antérieures s’est révélée être un succès dans la mesure où la somme des contributions collectées, a per-mis en bout de ligne de réunir des mon-tants non négligeables (519$ en 2011). Sachant que les fournitures scolaires par cartable au Maroc coûterait environ 20$, vos gestes symboliques réunis pourront scolariser des dizaines, voir des centaines d'enfants cette année. Pour récupérer vos

dons, les bénévoles de l’association se déplaceront jusqu’aux donateurs.

Les Bénévoles à contacter Pour Montréal - Centre-Ville: Reda E.: 514-836-7720; Khalil A.: 438-888-0252

Pour Côte-des-neiges: Ranya: 514-663-5639 Reda E.: 514-836-7720 Khalil A.: 438-888-0252

Pour Mont-Royal/Montréal Est: Najia I.: 514-607-2943

Pour Ville Saint-Laurent/Île des Soeurs: Ali O.:514-690-2105

Pour Laval: Najia I.: 514-607-2943

Pour Brossard: Fadwa: 514-714-1028

Informations complémentaires : http://www.pourunmarocmeilleur.com/

La Cabane à Sucre annuelle du CCA Le Centre Culturel Algérien (CCA) organise une excursion d’une journée à la cabane à sucre Paquette. Voici les détails de cette excursion : Destination : Cabane à sucre

Date départ : Samedi 20 avril 2013

Durée de l'excursion : Une journée

Heure de Départ : 9h du matin

Point de départ : Devant le local du CCA: 2348 Jean-Talon Est Bureau 307 Montréal (Qc.) H2E 1V7 (Métro D'Iberville).

Heure prévue de Retour : 16h00 à Montréal

Enfants de 2 ans et moins : Gratuit s'ils n'occupent pas de siège

Réservation : Sur la base «Premier arrivé, premier servi».

Information : Par Téléphone (514) 721-4680, par Courriel: [email protected] prix de l’excursion com-prend : Un déjeuner inclus pour tous le groupe incluant : Pain cana-dien, Soupe aux pois, salade de choux, Marinades maison, Sirop d'érable, Omelettes, Pommes de terre bouillies, Œufs cuits dans le sirop Crêpes, Pouding au chômeur, Tarte au sucre, Crème glacée molle, Thé, café, lait.

Cinéma«Femme écrite» de Lahcen Zinounau 16e CinéFranco de Toronto

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Associations

La dernière assemblée générale annuelle (AGA) de l’Association pour un Maroc meilleur a eu lieu à Montréal le 17 février 2013. 31 participants y ont pris part pour arrêter les comptes, revoir les struc-tures organisationnelles et dresser le bilan des actions de l’exercice 2012. L’année 2012 a été, pour PMM dont la mission fondamentale est la lutte contre l'analphabétisme et le décrochage scolaire, une année riche en réalisations et en nouveaux partenariats avec différentes organisations œuvrant dans le même domaine.

Les levées de fonds et profits réalisés tout au long de l’année ont permis d’amasser des fonds impor-tants pour financer des projets de réhabilitation d’infrastructures scolaires et d’amélioration du quo-tidien de plusieurs centaines d’écoliers dans le milieu rural.

Les projets réalisés

Le total des appuis financiers portés par P.M.M. s’élève à 20 280 $. Ils ont permis la réalisation de projets diversifiés dont:

· Opération bus scolaire pour Taksbite, province Chtouka Aït Baha (200 enfants bénéficiaires),

· Opération pompe d'eau pour Amsale et tenues sportives pour Aslah, province Tétouan (222 enfants bénéficiaires),

· Opération Pikala (bicyclette) pour Taghjijt, prov-ince Guelmim (100 enfants),

· Opération soutien projet pré-scolaire pour Aït Souka, province El Haouz (40 enfants),

· Opération équipement d’un centre multifonction pour Ait Abdellah, prov-ince Ouarzazate (32 enfants).

Tous ces projets ont été réalisés en col-laboration avec des partenaires locaux dont : Association Alwahda Taksbite, Association Femme Méditerranéenne pour le Développement, Réseau d’associations Iguidar, Association d'Aït Souka pour la Solidarité et le Développement et Association Tinissan pour le Développement Rural.

Renforts dans l’Exécutif

Au cours de l’AG, de nouveaux membres ont été élu au bureau exécutif de l’association. Il s’agit de Les participants ont élu les membres du bureau exécutif. Les nouveaux membres exécutifs sont :

- Younes Marach, Zakaria Khattabi et Mehdi Taobane qui intègrent le Pôle Action- Med Amine Ikhouane, Najia Izirri et Khalil Allioui qui rejoignent le Pôle Évènementiel- Aouatif El harchaoui, Fatima-Zahra Zakaria et Rachid Dammou qui font leur entrée au Pôle Communication- Et Adnane Zizi qui agira désormais en qual-

ité de Trésorier.

Plan d’action 2013

Afin de maintenir le développement des projets et continuer à agir en tant qu’acteur dynamique auprès de plusieurs organismes et intervenants, l’association pour un Maroc meilleur (P.M.M.) con-tinuera à améliorer ses procédures, ses structures fonctionnelle et organisationnelle au sein de chaque pôle.

La recherche de nouvelles sources de financement des projets demeure une des préoccupations de P.M.M. afin de permettre une pérennité des actions menées sur le terrain.

PMM : Une année dans le feu de l’action

5ème tournoi FIFA/PESBilan et résultatsCette année, le tournoi s’est joué sur FIFA 2013 de la console Playstation 3.

Cet événement s’est déroulé comme d’habitude dans une ambiance conviviale et décontractée couronnant Fares comme vainqueur face à Youssef, qui a été notre finaliste. La troisième place est reve-nue à Jalil suite à sa victoire contre Simo.

Les récompenses de cette année ont été remises aux vainqueurs comme suit :

1- Fares : Bon d'achat de 50$ de chez Evangelista.

2- Youssef : Bon d'achat de 30$ de chez Evangelista.

3- Jalil : Bon d'achat de 20$ de chez Evangelista.

Les deux finalistes vont par ail-leurs recevoir deux billets d’entrée pour le prochain match à domicile de l’équipe de soccer

‘Impact de Montréal’ et ce la veille du match.

Le tournoi a été appuyé cette année par les sportifs d’élite Achraf Tadili et Reda Agourram.

Au plan non-compétitif, les frais d’inscriptions des participants et les donations faites pour cette 5ème édition ont permis de récolter un bénéfice net de 520$ qui s'ajoutera aux moyens inves-tis dans les projets d’amélioration du quotidien des petits écoliers en difficultés.

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nº 203 du 11 au 24 avril 201327 Atlas.Mtl

Arts & spectacles

En spectacle à MontréalIdir, Messager de paix

Par Wahid Meghrebi

À l’invitation du Festival Nuits d’ Afrique, Idir a animé une soirée mémorable le 15 Mars 2013 à la salle Olympia de Montréal, qui a permis à une large assistance de se remémorer les moments passés dans leur pays de naissance. Il a également réaffirmé la mission de sa Musique, qui est celle d'unifier les cœurs et d'être un messager de Paix.En marge de sa performance, Idir à ren-contré notre collaborateur Wahid megherbi. Entretien. Wahid Megherbi: Monsieur Idir, vos albums sont très rares, mais votre premier album Avaye Nouva, sorti en 1976, continue de marquer les esprits. Comment expliquez-vous ce succès qui reste gravé dans les cœurs et les esprits des gens?

Idir : On ne peut pas expliquer cer-taines choses qui arrivent, a un moment donné, a des oreilles qui sont prêtent à les recevoir. On réveille des gens avec des choses enfuies, qui ressortent à l’intérieur d eux-mêmes. La musique doit réveiller quelque chose chez eux ou peut-être la voix. On ne pas expliquer ce phénomène ; on ne peut que le con-stater. Comment a évolué votre art depuis le son authentique Kabyle en passant par les expériences de fusion, avec Corneille, Goldman et Grand Corps Malade qui a écris pour vous « Lettre

à ma fille» chanson mise en musique par votre fille Thalina?

C’est comme ca que je conceptualise la transmission de la mémoire, des mémoires. Je n’ai jamais voulu imposer à mes enfants leur identité. Ils vivent en France, ils étudient en France, leurs copains et copines sont en France. Ils vivent d’autres réalités. Je leur ai dis que votre père est Algérien, votre pays est l’Algérie. Voilà comment est votre pays et voilà sa musique. Voici ce qu’aime votre père et voici ce qu’il n aime pas. Je leur ais laissé le choix de bâtir leur vie. Ils ont, ainsi, choisi, libre-ment la voix à suivre. Ma fille défend, bec et ongle, la culture en général et la musique berbère en particulier. Qu’est-ce qui décrit le mieux l’originalité de la musique Kabyle, le son, la tonalité, la mélodie ?

La musique Kabyle n’a pas plus d’originalité que les autres musiques du monde. Il n’y a pas de recette particu-lière. Ce n’est pas parce qu’une chan-son est chantée en Kabyle qu’elle réus-sit forcément. Vous connaissez la chan-son algérienne de Feu Dahmane El Harrachi «Ya Rayah», qui a fait le tour du monde. Elle a été chantée en Arabe et c’est devenu un tube planétaire. Vous une personne discrète malgré votre renommée mondiale, pourquoi ce choix de vie. Vous êtes, également, connu pour être un rassembleur ?

J’essaye d’être rassembleur le plus possible. Il ne sert à rien de rentrer dans des polémiques qui nous amènent vers des chemins complètement néga-tifs. Je connais mon Algérianité et mon Amazighité que je défends avec force. Je ne serai jamais quelqu’un que je ne suis pas. J’ai un destin qui est lié à une terre à un pays qui m’a vu naitre. Nous sommes dans un même territoire qui s’appelle l’Algérie, rassemblés avec un même destin pour avoir les mêmes droits et devoirs. Je veux que mon identité soit absolument la même que celles qui existent en Algérie. Il n’y a pas de raison qu’il y ait des Algériens moins Algériens que les autres.

Vous n’êtes pas seulement l’icône des Kabyles, mais vous êtes l’icône de tout un peuple . Ne pensez-vous pas que la nouvelle génération est davan-tage disponible à accepter cette diver-sité en Algérie ?

L’idéologie qui a prévalu après 1962 a mené nos dirigeants vers d’autres hori-zons. Les jeunes de ton âge sont décomplexés de ce coté la. Si je leur demande s’ils accepteraient qu’il y ait des Algériens moins que les autres, ils refuseraient sûrement. On arrivera, sûrement, à bâtir une Algérie qui s’accepte dans ses différences.

Quel est votre message aux Algériens et aux Maghrébins du Canada ?

Je m’adresse toujours à tous les Algériens. Je ne fais aucune discrimina-tion entre eux. En 1962, on a recouvré notre indépendance. Une discrimination perdure et qu’on doit régler au plus vite. J’ai deux questions à poser, com-ment se fait-il que des gens qui ont combattu autant que d’autres et qui sont la depuis la nuit des temps ; On leur dénie le droit d être Algériens.Mon message c’est d’aller ensemble vers le même chemin pour construire une Algérie qui s’accepte et qui ne fait pas de distinction entre ses fils en le traitant de la même manière.

Idir : Quatre albums et un renom universelIdir, de son vrai nom Hamid Cheriet, né en 1949 en Algérie, dans le village d'Aït Lahcène dans la commune actuelle de Beni Yenni en Grande Kabylie, est un chan-teur, auteur-compositeur-interprète et musicien.

Il ne se destinait pas à la chanson. Son nom d'artiste signifie d'ailleurs en berbère : « Il vit », nom traditionnellement donné à un enfant né difficilement, pour l'encourager à vivre. Mais un de ses premiers titres, A Vava Inouva devient rapidement un tube planétaire, dans les années 1970, le premier grand tube venu directement d'Afrique du Nord. Sa carrière est marquée par une irruption soudaine au premier rang, puis une éclipse volontaire d'environ une dizaine d'années à partir de 1981. Ses albums solo sont rares, quatre en quatre décennies. Mais l’œuvre d'Idir a contribué au renouveau de la chanson amazigh, et a apporté à la culture berbère une audience internationale.

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nº 203 du 11 au 24 avril 201328 Atlas.Mtl

Action

Un duo de tonnerre pour animer le Gala des Lys 2013

L’animation de la première édition du Gala des Lys de la Diversité sera assurée par deux professionnels qui se connaissent extrêmement bien en la matière. Les deux élus répondent aux noms de Caroline Codsi et de Félix Zogning, a révélé l'Agence de presse Médiamosaïque.

« Le thème du Gala des Lys de la Diversité me touche particulière-ment, étant moi-même issue de l’immigration », a déclaré la Québécoise d'origine franco-liba-naise Caroline Codsi qui estime qu’un tel événement offre « une chance unique au Québec (à la diversité) de prendre sa place sans discrimination et de faire une dif-férence».

« C'est avec plaisir et par devoir que j'animerai le Gala des Lys de la Diversité cette année, a, de son côté, affirmé le Montréalais d'origine camerounaise Félix Zogning. « Animer ce gala revient pour moi à contribuer substantielle-ment à donner de la vie à ce Québec pluriel et uni qui nous ras-semble et pour lequel nous travail-lons sans cesse à porter haut les couleurs », a soutenu Zogning.

Parcours de Félix

Homme de médias et universitaire féru d'économie et de finance, Félix Zogning est Vice-président de l’Association Canadienne des Journalistes (ACJ) pour le chapitre de Montréal, rédacteur en chef du Mt-Cameroon Magazine, et le chef du desk économique de Radio Cameroonvoice. Il tient depuis qua-tre ans la barre d'Omnivox, une émission qui campe un portrait pro-fessionnel des talents, émergents ou confirmés, dans tous les domaines de la vie publique.

Parmi ses plus récentes prestations comme modérateur et/ou maître de cérémonie, figurent les Journées culturelles et économiques burkinabè, l’exposition du styliste Alphadi aux Journées culturelles du Réseau des Nigériens du Canada, le Gala du cinquantenaire de l’indépendance du Cameroun au Canada, la conférence de lancement du Programme Leaders & Personnalités Noirs, le Forum Jeunesse Afro-Québécois, et la Foire africaine de Montréal, entre autres.

Profil de Caroline

Douée et très demandée, Caroline Codsi dispose de tout un portfolio en matière d’animation. Sa touche a transformé en succès différents galas et événements de calibre, que ce soit pour l’Armée du Salut, Enfant-Retour, l’OSM, le Y des femmes, le Réseau des femmes d’affaires du Québec, ActionS pour le bien-être de l’enfance, Espace Femmes Arabes, etc.

Brillante professionnelle et femme d'affaires, Mme Codsi est aussi Vice-présidente (pour le Québec) de l'entreprise canadienne Solutions de carrière -

Est du Canada/ Knightsbridge. Elle éprouve en revanche un très grand intérêt pour les milieux communau-taires montréalais. Caroline Codsi est la fondatrice de La Gouvernance au Féminin et est la première personne d’origine liba-naise à être finaliste du prestigieux TOP 25 pancanadien du Groupe financier RBC.

MEDIAMOSAIQUE.Com

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nº 203 du 11 au 24 avril 201329 Atlas.Mtl

À nos lecteurs de faire la différence…Ensemble pour mettre en valeur l'apport de la communauté des originaires du Marocau déveoppement du QuébecLa communauté marocaine au Québec constitue une composante importante de la société québécoise. Ses membres contribuent, chacun à sa manière, au développement, à l'essor et à l'épanouissement du Québec, à la promotion et à la préservation de ses valeurs qui sont nos valeurs communes. Or, cette contribution n'est pas foncièrement connue par nos élus, l'opinion pub-lique, nos voisins, nos collègues et, fait surprenant, même par plusieurs d'entre-nous. Pour être connue, une chose doit être communiquée. Effectivement, ce qui n'est pas communiqué n'existe tout simple-ment pas.

Notre communauté dispose de plus-ieurs canaux pour faire valoir sa richesse, l'apport et les compétences de ses hommes et de ses femmes. Il ne tient qu'à nous de capitaliser sur ces canaux.

Atlas.Mtl consacrera, à partir du mois de mars, une chronique pour publier dans chacun de ses

numéros, le portrait d'une femme ou d'un homme qui se distingue par ses compétences, par son savoir-faire, sa fierté de vivre au Québec, son attachement à ses valeurs, etc.

Pour assurer le succès de cette chronique, nous avons besoin de vous. Pour faire connaître le capital humain de la communauté marocaine établie au Québec, nous vous invitons à nous communiquer les coordonnées d'une personne qui se démarque dans son milieu, qui a raflé des trophées, qui s'est méritée des distinctions dans un domaine culturel, politique, économique, sportif, communautaire, qui a réali-sé des recherches ayant mérité des prix ou fait l'objet d'une publica-tion, etc.

En nous communiquant les coor-données de cette personne, nous vous prions de nous expliquer en deux ou trois paragraphes les rai-sons qui justifient votre choix. Autrement dit, pourquoi Atlas Médias devra-t-il publier le portrait

de la personne que vous recomman-derez.

Merci de nous faire parvenir le tout

par courriel aux adresses suivantes :[email protected]

www.atlasmedias.com

Portrait

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Sports

Les Jeux du Québec 2016 à Montréal pour célébrer

Le 40e anniversaire des Jeux OlympiquesLe président de SportsQuébec, M. Denis Servais, en présence du maire de Montréal, M. Michael Applebaum, a annoncé que dans le cadre de la commémoration du 40e anniversaire des Jeux olympiques de Montréal, la 51e Finale des Jeux du Québec à l'été 2016 se déroulera dans la métropole, à même les principales installations olympiques.

Près de 4 000 jeunes athlètes prove-nant des 19 régions du Québec évolu-eront dans les trois pôles principaux que sont le bassin olympique, le Complexe sportif Claude-Robillard et le Parc olympique. Le président Servais rappelle que « Les Jeux du Québec sont nés en 1970 de l'engouement pour le sport généré par la confirmation de Montréal comme ville olympique ; à nos yeux, il était incontournable de souligner cet anni-versaire important en donnant accès aux jeunes d'ici à ces lieux qui ont marqué notre histoire sportive ».

C'est pourquoi le conseil d'administration de SPORTSQUÉBEC a convenu de surseoir à son processus habituel de sollicitation et de sélection des milieux et d'octroyer à Montréal la 51e Finale des Jeux du Québec. Il s'agit là d'une mesure exceptionnelle, permettant la réalisation d'un projet unique en son genre ; SPORTSQUÉBEC amorcera mainte-nant avec Montréal un mécanisme de planification conduisant à la réalisa-tion de l'événement. Le comité exécu-tif de la Ville de Montréal a adhéré à cette initiative le 23 janvier dernier.

« Montréal est une ville reconnue pour son accueil et elle vibre au rythme du sport. Notre métropole est l'hôte, chaque année, de nombreux événements sportifs d'envergure inter-nationale, nationale et métropolitaine. La tenue de ces Jeux permettra de souligner de façon remarquable le 40e anniversaire des Jeux olympiques de Montréal et de rappeler l'importance que revêt l'activité sportive pour Montréal et les Montréalais. Si les Jeux olympiques de 1976 ont marqué l'histoire du Québec, les Jeux du Québec ont quant à eux marqué la vie de 3 millions de jeunes depuis qu'ils existent », a déclaré le maire de Montréal.

Plusieurs organismes ont également endossé ce projet novateur. Au nom-bre de ceux-ci, on compte notamment le Parc olympique qui a souscrit d'emblée à la 51e Finale des Jeux du Québec, permettant ainsi de consolid-er la vocation sportive des installa-tions olympiques et leur accessibilité.

Coordonnés par SPORTSQUÉBEC, les Jeux du Québec font découvrir aux jeunes les valeurs du sport : le plaisir, le bien-être physique et men-tal, le sentiment d'appartenance, l'entraide, l'accomplissement de soi et l'ouverture aux autres. Puissante source d'inspiration et de mobilisa-tion, ils favorisent aussi la détection du talent: Alexandre Despatie, Sylvie Bernier Gaétan Boucher, Nathalie Lambert, Pierre et Alex Harvey sont au nombre des 3 400 000 athlètes qui ont vécu leurs premières compétitions

importantes aux Jeux du Québec. SPORTSQUÉBEC voit donc, dans les commémorations spéciales qui entoureront la 51e Finale des Jeux du

Québec, l'opportunité de rassembler tous ceux et celles qui, pendant plus de quatre décennies, ont été touchés par ce programme unique au monde.

Les 36es Jeux de MontréalC'est sous le thème « Des Jeux dont vous êtes le héros! » que du 3 au 7 avril pro-chains, quelque 5 500 jeunes athlètes de 6 à 12 ans, représentant les arrondissements et des villes liées de l'île de Montréal, ont vécu une première expérience de compé-tition dans l'une ou l'autre des 27 disciplines sportives inscrites au programme au complexe sportif Claude-Robillard et 14 autres sites. Les Jeux de Montréal offrent aussi une panoplie d'activités ludiques et instructives aux athlètes, à leur famille et à leurs nombreux partisans, le tout dans une ambiance festive où l'esprit sportif était à l'honneur.

La cérémonie d’ouverture s’est déroulée en présence des présidents d'honneur, M. Philippe Beaudry, olympien en escrime et M. Jasmin Roy, comédien, animateur et auteur, d'athlètes ainsi que des mascottes des Jeux de Montréal.

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