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dans le journal Atlas.Mtl: (514) 962-8527

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Élections 2012

Dans le meilleur des mondes...

nº 186 du 2 au 15 août 2012

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Événement ramadanienLe jour où un muezzin lança son appel dans une église…

du 17 au 19 août 2012 à MontréalTournoi international de Beach soccer

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Éditorial

Au moment où nous écrivions ces lignes, ce n’était pas encore formel; mais au moment où vus les lisez – à moins d’une immense et fort improbable surprise – nous sommes partis pour cinq semaines de la campagne pour les élections législatives Québécoises 2012.

En pareille conjoncture, dans le meilleur des mondes, la société appelée aux urnes se penche sur son passé proche et regarde son avenir; elle revisite son mode de gou-vernance, examine des projets proposés par ses leaders politiques et leurs partis et consacre une partie de ses réflexions à lire entre les lignes de leurs discours pour, une fois franchie la ligne des isoloirs, choisir les député(e)s parmi lesquel(le)s seront désignés les ministres qui mèneront le pays vers le meilleur (ou le moins mauvais) des futurs possibles.

Ce débat de haute tenue, récompensé par le titre de Bon Citoyen ou à tout le moins de Citoyen Utile et la gratification d’avoir par le vote participé à l’accomplissement de la chose commune, se passe évidem-ment dans le meilleur des mondes; Car, dans la vie vraie, les choses sont autres. L’humanité étant ce qu’elle est, la politique s’est en grande partie revêtue des costumes du monde de la scène et nombre de politiciens ont par leur comportement sou-scrit à un genre de «star system» digne de «L’État spectacle» décrit il y a déjà un demi-siècle par Roger-Gérard Schwarzenberg.

C’est dans ce courant que réside l’explication de l’acharnement des partis politiques, lorsque sonne l’heure des con-sultations électorales, à aller chercher de «Candidats-vedette».

Candidats-vedetteMais qu’est-ce donc qu’une «candida-ture-vedette»?

Dans le meilleur des mondes à notre sens, ce serait une personne ayant démontré une réelle compétence dans un domaine donné, connaissant les arcanes de la gestion de la chose publique, capable de prendre les

bonnes décisions au bon moment. Mais ce profil, qui est celui d’un «manager» sans doute à même de répondre aux besoins de la fonction pour laquelle il est choisi et désigné, correspond généralement à des personnes austères, au discours rationnel et donc ennuyeux, à des «anti-stars» en fait; Trop peu payant en terme de votes parce que sans ce panache qui est l’atout premier du candidat politicien…

Aussi, petit à petit, sans trop que l’on y prenne garde et avec la complicité active de l’électeur de base, on est parti dans une direction strictement contraire et, aujourd’hui, la candidature-vedette est devenue celle d’une personne qui a su défrayer la chronique et occupé l’espace médiatique le plus longtemps possible avant le déclenchement des élections. En application du vieil adage «parlez -bien ou parlez-en en mal; mais parlez-en toujours!», la «candidature-vedette» est ainsi devenue celle de la per-sonne qui a su, aussi bien pour de bonnes que pour de mauvaises raisons nul n’en a cure, «tenir la Une» des media le plus longtemps possible. C’est ainsi qu’on a vu souvent des vedettes par exemple du sport ou du cinéma (y compris pornographique dans certains pays) devenir des candidats-vedettes en politique. Car, dans le «star-system», une performance classique ou une pantalonnade, peu importe le goût, pourvu que cela attire la foule…

Entre performance classique et panta-lonnadeOn peut rêver pour le Québec que son landerneau politique échappe à cette règle générale. Il n’en est hélas rien dans la mesure où nous sommes, rien de surpre-nant en la matière, dans la juste moyenne des peuples du monde et de la sociologie politique. À ce titre nos candidatures-vedettes n’ont rien à envier à celles propo-sées à nos congénères du reste du monde

démocratique. On a vu ainsi M. Bureau-Blouin faire son apparition sur la scène électorale. Mais cela ne nous dérange pas outre mesure; c’est même de bonne guerre. En revanche, une autre irruption nous met mal à l’aise. Il s’agit de celle d’une Mme Djemila Benhabib (ou Belhabib), d’origine Algérienne, immigrée en 1997 (ou 1998), fonctionnaire fédérale de son état, résidant en Outaouais, auteur d’un unique ouvrage-brûlot qui lui vaut la qualité d’écrivain (même si notre excellente consœur Rima El Kouri n’arrive pas à la considérer autre-ment que comme «l’idiote utile de l’islamophobie») et qui se présente dans Trois-Rivières sous les couleurs du Parti Québécois.

Qui est Mme Benhabib et comment s’est-elle fait connaître? Par un combat acharné contre l’Islam. Cause de son combat? Dans son pays d’origine elle a vécu des exac-tions motivées par son genre féminin. C’est vrai, nous compatissons, de telles choses ne devraient exister dans aucun

Élections 2012Dans le meilleur des mondes...

ÉditorialEditeur :

Abdelghani Dades.

Directeur Général Rachid Najahi.

Rédaction : Hassan Boutabssil, Narjisse El-Bakkali, Radouane Bnou-Nouçair, Zahira EL Wahid MegherbiMona Doutabaa

Publicité : Mohamed EzzemouriAhmed MendiliWahid Megherbi

Conception et Réalisation Graphique : Rachid Najahi.Younes Q

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Dates

pays du monde et nous consacrerons toujours toutes nos énergies pour des souffrances telles que celles qu’elle a pu vivre cessent d’exister. Mais de là à faire de ce triste parcours de vie; plus qu’une cause, une vendetta sans discernement; c’est comme si un collégien taxé dans la cours de son école se mettait à tirer à la kalachnikov dans la foule amassée les grands jours à l’aréna du Canadien!

Elle se présente de surcroît dans Trois-Rivières; Trois-Rivières, c’est aussi Hérouxville et son code de vie, ce qui nous ramène aux débats de triste mémoire par ce qu’ils ont révélé de tendances exclusives latentes chez les humains que nous sommes. La conjonction de ces deux éléments exhale des relents nauséabonds; mis bout-à-bout ils génèrent un vrai mal-aise; on a le sentiment de fouiller dans les poubelles de la société ou de remuer une gadoue infestée de sang-sues…

Quel est le message ?

Tout cela, succédant de peu à la dernière sortie de «Doc» Mailloux est-il incident?On se le demande! Car le parti qui adoube Mme

Benhabib ne peut pas être dans l’ignorance de tout ce contexte. Comme nous, ses stratèges ont vu le «radio trottoir» diffusé par Radio Canada après l’annonce de sa candidature et, s’ils ne le savaient déjà, auront compris qu’elle n’est pas et ne sera jamais la bienvenue dans le comté.

Et malgré tout, elle est candidate. Pourquoi? Telle est la question.

Pourquoi en effet un parti politique présenterait-il une candidature sachant que les électeurs ne veulent pas du ou de la candidat(e)?

La réponse qui vient en premier à l’esprit est que ce parti a adopté une position «stratégique» signifiant que «Nous sommes tellement forts que nous pouvons faire élire n’importe qui, n’importe où»; ce qui traduirait sans doute un réel mépris et pour les partis adverses et – plus grave encore – pour les électeurs et les citoyens.

La seconde réponse possible est que ce parti envoie ainsi un message qu’il considère plus important que le ou la candidat(e), plus important qu’un siège de plus sous la coupole de l’Assemblée Nationale.

Le Parti Québécois sachant que le mépris est d’un coût fort élevé en politique, se situe dès lors fort probable-

ment dans le second cas de figure.

Mais alors quel est le message implicite?

En l’absence (et dans l’attente d’une réponse claire et précise), il sera sans doute utile de dire que si je ne voterais certainement pas pour Mme Benhabib , il se pourrait que le parti qui la met en ligne puisse en souffrir aussi; ce qui serait bien dommage car ils compte dans ses rangs, aussi, de bonnes personnes capables de deve-nir de bons commis de l’État.

Cet impression n’est d’ailleurs pas si personnelle qu’il peut y paraître; elle risque même fort d’être partagée par quelques dizaines de milliers de Québécois, installés au pays entre 1995 et 2005, devenus citoyens depuis, revendiquant droits et devoirs (assez pour peser sur le résultat de la consultation dans les cinq ou six comtés dans lesquels ils sont concentrés) et qui verraient, assuré-ment la démarche péquiste dans Trois-Rivières comme un acte d’exclusion et de stigmatisation, comme la preuve qu’au regard du parti le «vote des étrangers» demeure, depuis 1994, forcément un vote hostile.

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Abdelghani Dades

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Monde

21 000 milliards de dollarscachés dans les paradis fiscauxAu moins 21 000 milliards de dollars d’actifs financiers étaient détenus par des particuliers fortunés dans des para-dis fiscaux à la fin 2010, a estimé dans une étude l’association Tax Justice Network (TJN).

«Cela représente le poids cumulé des économies des États-Unis et du Japon», souligne l’organisation non-gouverne-mentale dans cette étude publiée diman-che et menée par un ancien expert du cabinet McKinsey, James Henry.

Selon la fourchette haute de son estima-tion, le montant des actifs financiers (hors oeuvres d’art, biens immobil-iers...) détenus dans des territoires off-shore à l’abri des administrations fis-cales pourrait atteindre 32 000 milliards de dollars. Dans l’hypothèse où ces sommes rapporteraient un «modeste» rendement de 3 % par an et si un pré-lèvement de 30 % était appliqué sur ce revenu, TJN affirme que cela générerait entre 190 à 280 milliards de recettes fis-cales, soit près du double du l’aide au développement versée chaque année par

les pays riches de l’OCDE.

«Ce nouveau rapport se concentre sur un énorme trou noir de l’économie mondiale [...] à un moment où les gou-vernements à travers le monde man-quent de ressources», a souligné M. Henry, cité dans un communiqué.

D’après son étude, les cinquante pre-mières banques destinées aux clients fortunés ont collectivement géré en 2010 plus de 12 100 milliards de dollars dans des investissements transfront-aliers (contre 5400 milliards en 2006), via notamment des trusts qui permettent de dissimuler le nom du bénéficiaire réel de ces placements.

Les établissements UBS, Credit Suisse et Goldman Sachs forment le trio de tête des banques ayant géré le plus d’actifs offshore pour le compte de leurs clients fortunés, selon cette étude baptisée The Price of Offshore revisited (Nouveau regard sur le coût de l’offshore).

À Vendre4 hectares avec titre situés au 10km route Sidi Abdallah Ghiyat Douar benamaar, MarocContacter : au canada Mona Doutabaa par [email protected]

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Politique fédérale

Conseil de la fédérationDiscordes sur l’argent, le pétrole et la santéLes premiers ministres des provinces et des territoires canadiens, réunis à Halifax en Nouvelle-Écosse dans le cadre du Conseil de la fédération, ont mis fin à leur rencontre, après trois jours de discussions, sur fond de diver-gences notamment sur une stratégie nationale pour encadrer et développer l'énergie.

La Colombie-Britannique n'apportera pas son soutien au plan national sur l'énergie. La première ministre, Christy Clark, l'a confirmé à une heure de la clôture du Conseil de la fédération. Il a été question d'importants enjeux financiers, notamment avec l'intention de l'Alberta de construire l'oléoduc Northern Gateway qui traverserait la Colombie-Britannique jusqu'au Pacifique pour atteindre les marchés asiatiques.

Mais Victoria exige toujours de meil-leures compensations financières pour ce droit de passage sur son territoire. La province a menacé carrément de faire échouer ce projet si elle n'obtenait pas ce qu'elle veut.

Québec a aussi été critiqué par la pre-mière ministre de Terre-Neuve-et-Labrador, Kathy Dunderdale, pour sa politique de transport de l'électricité.

Terre-Neuve, qui compte développer son potentiel hydro-électrique, voudrait exporter son électricité aux États-Unis en passant par le Québec.

Mais Hydro-Québec répond qu'elle ne dispose pas des infrastructures néces-saires pour le transport de cette énergie jusqu'aux États-Unis. Il faut savoir qu'Hydro-Québec est peu encline à accommoder son voisin, qui viendrait la concurrencer sur le marché américain, et ce, en utilisant son propre réseau de transport.

Transfert fédéral en santéPar ailleurs, un nouveau rapport men-tionne que le transfert canadien en matière de santé sera réduit de près de 36 milliards de dollars en dix ans par rapport aux arrangements actuels qui expireront en 2014. Ce rapport a été présenté vendredi matin par le premier ministre du Manitoba, Greg Selinger.

Ainsi, la part des coûts de la santé assu-mée par le gouvernement fédéral passera à moins de 20 % comparative-ment à environ 50 % à l'origine. Le premier ministre du Québec, Jean Charest, s'est offusqué une fois de plus du refus du gouvernement fédéral de

préciser sa contribution au financement de la santé des provinces.

Comme il le fait à chaque occasion depuis des mois, il a profité de la con-férence de presse de clôture de la réunion annuelle du Conseil de la fédération, vendredi, à Halifax, pour dénoncer l'absence de dialogue avec Ottawa dans ce dossier, et la propension du gouvernement Harper à prendre des décisions unilatérales sans consulter les provinces.

La santé était aussi au menu des débats, jeudi, notamment l'achat de médica-ments génériques par l'ensemble des provinces et des territoires afin d'en réduire le prix.

Les premiers ministres semblaient for-mer un front commun contre le gouver-nement fédéral sur la question de la réduction d'une façon unilatérale des transferts de fonds aux provinces.

Source : Radio-Canada.ca

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Politique Québécoise

La Bourse des candidatures en prévision des législatives tient tou-jours séance, à la veille du déclenchement du processus élector-ale.

Au Parti libéral du Québec (PLQ), on affirme ne plus attendre que le signal du départ : les 125 candidats sont choisis et prêts à mener la bataille électorale, qui devrait début-er le 1er août, selon toute vraisem-blance, pour un scrutin le mardi 4 septembre.

Dans le camp libéral, parmi ceux qui avaient fait l’objet de rumeurs, le président de l’Assemblée nationale, Jacques Chagnon (Westmount-Saint-Louis), et la ministre de l’Emploi, Julie Boulet (Laviolette), ont décidé de rester et de tenter leur chance à nouveau.

Les libéraux gardent dans leur man-che quelques candidats vedettes à annoncer en temps et lieu. Parmi eux, l’ex-députée libérale fédérale d’Ahuntsic, Eleni Bakopanos, doit se présenter dans Crémazie, le fief de Lisette Lapointe, qui va tirer sa révérence. Le coeur de cette circon-

scription montréalaise multiethnique balance entre le PQ et le PLQ depuis des décennies. Il s’agira sûrement d’une des luttes à surveiller le soir du scrutin.

Au total, en incluant le ministre délégué aux Transports, Norman MacMillan, quatre ministres auront décidé de quitter le navire libéral au terme du présent troisième mandat.

Le prochain conseil des ministres aura lieu le mercredi 1er août et le premier ministre Jean Charest pour-rait saisir cette occasion pour lancer un appel au peuple. S’il fait ce choix, cela pourrait avoir des con-séquences sur la tenue du congrès-jeunes du parti, qui doit avoir lieu du 10 au 12 août à Victoriaville. Les coûts liés à l’organisation du con-grès devraient alors être comptabili-sés comme dépenses électorales.

Au parti, en cas de déclenchement précipité d’élections, on songe déjà à un plan B visant à écourter le con-grès à un seul jour au lieu d’un week-end complet.

À moins d’imprévu, on ne note que

trois départs dans les rangs libéraux : Johanne Gonthier, Mégantic-Compton, Vincent Auclair, Vimont, et Daniel Bernard, Rouyn-Noranda-Témiscamingue.

Dès que le premier ministre don-nera le signal du départ, la machine se mettra en branle : la date du 30 juillet a été fixée pour la location des locaux des candi-dats et le retour de vacances du personnel des cabinets de minis-tres.

À la permanence du parti, on ne veut surtout pas répéter le scénario de 2007, alors que le premier min-istre Charest avait déclenché les hostilités sans que la machine soit vraiment bien huilée, avec pour résultat l’élection d’un gouverne-ment minoritaire.

Cette fois, on soutient qu’on ne se fera pas prendre : les photos des candidats sont prises, les pancartes faites, les autobus réservés, les stratégies concoctées, les cam-pagnes de publicité prêtes à diffus-er, les slogans trouvés, sans compt-

Élections 2012La Bourse des candidatures

M. Jean Charest

Mme Pauline Marois

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Politique Québécoise

er la multiplication d’annonces à faire en régions.

Il ne manque plus qu’une chose : la décision finale du premier min-istre.

Le Parti québécois (PQ) et la Coalition avenir Québec (CAQ) cprésenter ontinuent chaque jours de nouveaux candidats accréditant ainsi l’hypothèse de la tenue imminentes d'élections au Québec.

L'avocat Stéphane Labrie, qui siège aux conseils d'administration de la Fondation Hôtel-Dieu de Lévis et de la Chambre de commerce, portera les couleurs du PQ dans la circon-scription de Lévis.

Également sous la bannière péquiste, le maire de Saint-Cyprien, Michel Lagacé, briguera la nouvelle circonscription de Rivière-du-Loup-Témiscouata. Celui qui est aussi président de la Conférence régionale des élus du Bas-Saint-Laurent affrontera le candidat libéral Jean D'Amour, qui avait obtenu près de 50 % des

voix lors de l'élection partielle de 2009.

Finalement, Élizabeth Larouche se portera candidate dans la cir-conscription d'Abitibi-Est, où elle s'implique dans les secteurs de la santé et du développement.

Par ailleurs, la chef du PQ, Pauline Marois, a annoncé vouloir abolir les indemnités accordées aux élus qui ne terminent pas leur mandat. Elle a notamment cité en exemple l'ex-ministre libérale Monique Jérôme-Forget, qui a quitté ses fonctions en avril 2009 quatre mois après avoir été élue.

Mme Marois s'inquiète du coût engendré par ces démissions, qui mènent souvent à des élections partielles. Elle n'exclut pas la pos-sibilité d'adopter l'imposition de pénalités au régime de retraite des démissionnaires.

De son côté, François Rebello, qui avait quitté le PQ en janvier dernier pour se joindre à la CAQ, restera aux côtés du chef caquiste François Legault. Il sera candidat dans la circonscription de Sanguinet, sur la Rive-Sud de Montréal.

Les autres candidats annoncés par

la CAQ sont : Étienne Boulrice, dans Hull; David Monette, dans Hochelaga-Maisonneuve; Bernard Flebus, dans Rouyn-Noranda-Témiscamingue; Sébastien Schneeberger, dans Drummond-Bois-Francs.

Le chef François Leagult a égale-ment annoncé la nomination de Richard Thibault à titre de directeur des communications pour la prochaine campagne élec-torale. M. Thibault a déjà été ani-mateur des débats à l'Assemblée nationale, ainsi qu'attaché de presse et chef de cabinet ministé-riel pour Robert Bourassa et Daniel Johnson.

Il dirige depuis 18 ans Thibault Communications Inc. (RTCOM), une entreprise spécialisée en ges-tion de risques et de crises.

Cette annonce survient quelques jours après que le chef de la CAQ eut limogé le candidat caquiste dans Chomedey, Kamal G. Lutfi, pour des propos tenus sur Twitter, où il accusait notam-ment les souverainistes de

Source : Presse canadienne

Élections 2012La Bourse des candidatures

M François Legault

M Amir Khadir

Un originaire du Maroc candidat dans la circonscription de HullLors de la prochaine campagne électo-rale québécoise, les résidents de la cir-conscription de Hull devront faire un choix entre au moins quatre candidats parmi lesquels seul le représentant de la Coalition avenir Québec (CAQ) n’a pas encore été annoncé.

Le dernier candidat en lice est Kamal Maghri qui se présente sous la ban-nière de l’Union citoyenne du Québec (UCQ), un parti fédéraliste de gauche créé en 2011 par le biais des médias sociaux. Le directeur général des élec-

tions du Québec a reconnu ce parti le 13 juillet dernier.

Le Gatinois d’origine marocaine s’est notamment opposé à l’énoncé de val-eurs de la Ville, destiné aux nouveaux arrivants. À la suite de critiques, la municipalité a récemment décidé de ne pas rééditer ce document.

Plusieurs éléments d’actualité en 2007 avaient ébranlé Kamal Maghri, dont les commentaires de citoyens durant la commission Bouchard-Taylor sur les

immigrants et la publication des normes de vie par la municipalité de Hérouxville. « J’ai toujours eu envie de m’engager politiquement », expli-que Kamal Maghri, ajoutant que l’énoncé de valeurs de Gatineau a agi comme catalyseur.

« Quand ç’a été publié ici, je me suis dit “ Non, pas ici, pas chez moi ”. Pour moi, c’était une réaction tout à fait naturelle de juste dire : “ Non, ça ne se passera pas près de ma porte ”. » — Kamal Maghri, can-

didat de l’UCQ

Kamal Maghri a d’abord pris contact avec la CAQ, mais il « ne se sentait pas proche de (ses) valeurs. [...] L’UCQ me paraît très équilibré par rapport à ses idées. Ce sont des jeunes très dynamiques. »

L’UCQ a précisé, vendredi, dans un message Twitter que le parti a jusqu’à présent plus d’une quinzaine de candi-dats dans la province.

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Pacte de non-agression entre QS et ONQuébec solidaire et Option nationale ont conclu un pacte de non-agression dans deux circonscriptions lors des prochaines élections, question de ne pas diviser le vote de gauche. En effet, les deux formations politiques se sont entendues pour que la co-chef de Québec solidaire, Françoise David, ait le champ libre dans la circonscription de Gouin et que le chef d’Option natio-nale, Jean-Martin Aussant, bénéficie du même traitement dans Nicolet-Bécancour pour tenter de se faire rééli-re.

« C’est tout à fait pertinent et cohérent avec nos positions parce qu’on veut un

scrutin plus proportionnel au Québec. […] Le jour où il va y avoir un scrutin proportionnel, il n’y aura plus jamais de question de vote stratégique, de vote utile ou de division de votes », a affir-mé Jean-Martin Aussant.

Pour les deux partis, il s’agit d’une ini-tiative locale qui a été relativement facile à sceller compte tenu de la nature progressiste des deux pro-grammes politiques. Malgré cette entente et les similitudes sur le plan idéologique, les deux partis affirment avoir chacun leur raison d’être. Il n’y a pas de discussions pour élargir ce pacte de non-agression à d’autres circon-

scriptions. Il ne faut donc pas y voir d’alliance stratégique, a-t-on précisé.

Les deux partis ont l’intention de présenter 124 candidats aux prochaines élections. Option nationale en a presque la moitié de choisis alors que Québec solidaire en compte 103.

Françoise David a bon espoir de voir s’agrandir l’équipe d’élus de Québec solidaire en regard des résultats obte-nus lors de la partielle de décembre dernier dans Bonaventure (9 %).

À l’heure actuelle, seul Amir Kadhir siège à l’Assemblée nationale. «

L’important, c’est que le candidat soit connu dans son comté, qu’il y soit enraciné et apprécié », a affirmé Mme David, qui était interrogée sur la présence de candidats-vedettes dans son parti.

En janvier dernier, le député péquiste Bernard Drainville avait exprimé le souhait que les forces souverainistes forment une alliance stratégique en vue du prochain scrutin. La chef du PQ, Pauline Marois, a rejeté cette possibili-té en juin, alors que Québec solidaire s’était montré ouvert à l’idée d’une alliance ponctuelle.

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Politique Québécoise

Ça sent les élections au Québec. Pendant qu’un Jean Charest déjà en campagne distribue des bonbons aux quatre coins du territoire (entente avec les Cris, 500 000 $ à la Cinémathèque québécoise, annonce de l'installation de 700 MW d'énergie éolienne), le PQ accumule les candidatures d’envergure.

Après Pierre Duchesne fin juin et Jean-François Lisée début juillet, c’était au tour de Léo Bureau-Blouin de débarqu-er au PQ, mardi. Du haut de ses 20 ans, l’ex-président de la FECQ en a fait l’annonce via Twitter, « par respect pour les milliers de concitoyens qui [lui] ont fait confiance au cours des der-niers mois ».

Aucun doute, voilà trois candidats de qualité. Ils jouissent tous d’une belle reconnaissance au sein de la population en plus d’inspirer le respect. Mais Duchesne et Lisée amènent expérience et savoir dans leurs bagages. Éminemment ministrables, ils s’en vont directement au cabinet advenant une victoire péquiste en septembre. Et Léo? Léo paraît bien, a de la verve, de l’assurance et… un DEC. Inscrit en droit à l'Université de Montréal, il ne pourra entamer son BAC que s’il perd ses élections. Entre temps, il est voué à servir de chair à canon dans la guerre d’image, ce vide intersidéral qui com-pose 95% de la joute politique.

Car, tout mature qu’il soit, Léo Bureau-Blouin n’a pas l’étoffe d’un député de premier plan. Du moins pas encore. Il

semble posséder tout ce qu’il faut pour rendre de fiers services à sa nation, mais il lui aurait fallu attendre 10, 15, 20 ans avant de se présenter. Avec sa décision de mardi, il met une croix sur l’expérience professionnelle, la meil-leure arme d’un serviteur de l’État.

En 1996, quand François Rebello ter-mine un mandat fort médiatisé à la tête de la FEUQ, il ne se présente pas en politique le lendemain. Il fonde plutôt un organisme de défense de la cause des jeunes pour ensuite devenir PDG du Groupe Investissement Responsable. Bref, il acquiert des compétences pou-vant être mises à profit.

Léo est sur la voie rapide pour devenir un politicien de carrière, cette plaie de la démocratie moderne. Sans grande substance, ceux-là savent négocier, se faire des amis, récolter des fonds et sur-tout, se faire élire. Denis Coderre et Jean Charest en sont de bons exemples.

Que feraient ces deux-là sans la poli-tique? À l’inverse, Jean-Martin Aussant est un bollé des sciences économiques qui, quelques années avant d’être élu, roulait en limo en tant que VP chez Morgan Stanley. Disons qu’il ne dépend pas de son salaire de député pour bien vivre. Ni de sa pension.

Souvent indépendant de fortune, ce type d’élu a tendance à demeurer intègre et à se battre pour ses convictions sans craindre les sondages. Indépendantiste convaincu, Aussant a d’ailleurs claqué

la porte du PQ, en juin 2011, jugeant que le parti n’adoptait pas la bonne stratégie référen-daire. Il a fondé Option Nationale, un parti qui n’a que peu, voire aucune, chance de faire élire des députés. À la limite, Aussant s’en fout, car le programme d’ON, il en est fier. Venu en politique pour défendre des idées, pas pour gagner un emploi, il est aller-gique à la langue de bois et sa réélection lui passe 10 pieds par-dessus la tête, soit 10 pieds de plus que la majorité des députés.

En tant que candidat dans Laval-des-Rapides, circon-scription libérale remportée avec 1 365 voix de majorité en 2008, à quel point Léo pourra-t-il dire ce qu’il pense? A-t-il des idées à défendre, outre l’accessibilité aux études? Mis à part le fait de représenter les jeunes, aura-t-il un rôle à jouer au sein de la députation péquiste? Qu’apporte-t-il à la table?

C’est du gaspillage, cette candidature. Voilà un jeune homme voué à un avenir prometteur qui met son développement en plan pour… mais pour quoi au juste? « Je crois qu'un Québec plus juste, plus vert et plus fort sur la scène internatio-nale est à portée de main, a-t-il expli-qué. La réélection du Parti libéral entraînerait davantage de cynisme,

d'inégalités sociales et de désintérêt envers la chose publique. »

Soit. Mais je doute fort que le jeune et fringant Léo ait un rôle à jouer dans tout ça. Au pire, il servira le café à Duchesne et Lisée. Au mieux, il entamera ses études en droit en septem-bre.

Ce texte à été posté sur Twitter parJulien McEvoy

Vaticinations électoralesLettre à Léo Bureau-Blouin

M Léo Bureau-Blouin

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Économie & finances

Alors que débutent les vacances de la construction, la Commission de la construction du Québec confirme que l'activité de l'industrie maintient la croissance anticipée en 2012 et pourrait battre un record de tous les temps.

Ainsi, selon la CCQ, le volume de travail s'élèvera à au moins 159 millions d'heures d'ici la fin de l'année, soit deux pour cent de plus qu'en 2011.

L'an dernier, le volume de tra-vail de 156 millions d'heures avait dépassé légèrement le record établi en 1975, alors que les chantiers de la Baie-James et du Parc olympique, à Montréal, étaient en cours.

A l'exception du résidentiel, les autres grands secteurs que sont l'industriel, le commercial et l'institutionnel, ainsi que le génie civil et la voirie seront en crois-sance cette année.

La grande majorité des régions du Québec verront leur vol-ume de travail augmenter. Ce sont la Côte-Nord et le Saguenay-Lac-St-Jean qui devraient connaître les taux de croissance les plus importants.

Pour leur part, les investisse-ments dans le secteur de la construction s'élèveront à 50 milliards de dollars, soit six pour cent de plus qu'en 2011.

ConjonctureLe bâtiment va…

Les Canadiens continuent à s’endetter mais à un rythme moindre. L’agence Equifax Canada observe également que la majorité de la croissance vient du crédit déjà émis. S’ajoute une diminu-tion constante des défauts de paiement et des faillites.

Les données colligées par l’agence de renseignements Equifax Canada font ressortir une amélioration de l’endettement hors hypothèque des Canadiens. Du moins, ils se sont endet-tés moins rapidement au deuxième tri-mestre. Sur 12 mois, l’endettement non hypothécaire était en hausse de 3,1 % au deuxième trimestre, comparative-ment à une croissance de 4,4 % au cours de la période correspondante de 2011, soit une décélération de 30 % entre les deux trimestres de comparai-son. L’analyste Nadim Abdo, d’Equifax, observe également que « la

majeure partie de la croissance provi-ent des facilités de crédit existantes des personnes, contrairement à l’ouverture de nouveaux comptes ». En fait, la demande pour du nouveau crédit « est à présent 6 % plus basse qu’elle ne l’était avant la crise financière de 2008 ».

Plus en détail, la dette moyenne sur carte de crédit a diminué de 3,8 % au deuxième trimestre de 2012. Ce type de dette est en baisse continue depuis sept trimestres maintenant. Les prêts bancaires à tempérament ont augmenté de 3,4 % et les lignes de crédit, de 0,5 %. Selon l’indice d’Equifax mesurant « la vitesse à laquelle les consommateurs cherchent de nouvelles facilités de crédit », la majeure partie de la crois-sance vient des prêts automobiles non bancaires et des locations. C’est aussi dans ce dernier segment que l’agence a

mesuré la plus forte augmentation des soldes impayés, pour une hausse de 8 % au deuxième trimestre.

Malgré cette dernière statistique, « nous constatons une diminution con-stante des défauts sérieux de paiement et de faillites », poursuit Equifax. Les soldes impayés de 90 jours ont diminué pour atteindre un taux de 1,37 % au 30 juin dernier. Et les faillites de consom-mateur étaient également en recul de 4,5 % par rapport au deuxième trimes-tre de 2011.

Ce recul s’ajoute à celui du premier tri-mestre, au cours duquel le nombre de consommateurs se déclarant insolv-ables avait baissé de 3,8 % selon le volume. Selon les données du Bureau du surintendant des faillites, une dimi-nution de 8,9 % des faillites était en partie contrebalancée par une hausse de

5,2 % des dossiers aboutissant à une proposition concordataire. EmbellieCes dernières données s’insèrent dans un environnement de taux d’intérêt se maintenant à des niveaux historique-ment bas et viennent prolonger l’embellie mesurée l’an dernier. Au Canada, les cas d’insolvabilité de con-sommateurs ont reculé de 8,9 % entre 2010 et 2011, impliquant un actif de 11,2 milliards et un passif de 20,8 mil-liards. Les faillites étaient en baisse de 15,6 % alors que les dossiers aboutis-sant au dépôt d’une proposition aux créanciers affichaient une hausse de 6,1 %. Au Québec dans l’intervalle, le nombre total de dossiers d’insolvabilité a reculé de 5 % entre 2010 et 2011, mettant en jeu 2,1 milliards de dollars d’actif et un passif de 5,1 milliards.

ConsommationLes Canadiens s’endettent et mieux…

Un problème de fabrication chez une entreprise produisant des conduites d'alimentation en carburant a forcé Ford à annoncer le rappel de milliers de ses nouveaux VUS Escalade et de demand-er à leurs propriétaires de cesser immé-diatement de les conduire.

Le fabricant automobile américain a annoncé le rappel jeudi, affirmant qu'il y avait un risque d'incendie du moteur.

Dans des documents déposés par Ford et publiés vendredi sur le site Internet de la National Highway Safety Administration, l'entreprise précise que

les conduites d'alimentation ont été endommagées sur leur paroi extérieure lors de leur fabrication. Ces conduites, produites par une usine de TI Group Automotive Systems en Indiana, peu-vent fendre lorsqu'elles sont poussées contre un raccord, et le carburant qui fuit pourrait prendre en feu.

Le rappel concerne 11 500 Escape. Environ 4800 ont été vendus; les autres sont encore chez les concessionnaires.

Ford a demandé à ses clients aux États-Unis et au Canada de ne pas conduire les véhicules et de contacter leur con-

cessionnaire, qui récupéreront le VUS et prêteront une voiture. Le problème ne touche que les Escape 2013 équipés de moteurs d'1,6 litre à quatre cylindres.

Le problème a été découvert le 9 juin lorsqu'un nouvel Escape a pris feu tan-dis qu'un employé de Ford le conduisait d'une usine d'assemblage de Louisville, au Kentucky, vers un dépôt en vue de son expédition, précisent les docu-ments. Après deux autres incendies, dont l'un survenu le 18 juin et concer-nant un client canadien, les ingénieurs de Ford ont déterminé que le problème concernait la conduite d'alimentation en

essence du compartiment du moteur.Personne n'a été blessé dans les incend-ies, mentionnent les documents.

Il aura fallu 40 jours entre le premier incendie et le rappel.

Il s'agit du deuxième rappel du nouvel Escape en moins d'une semaine. Ford a déjà commandé le retour de 10 000 de ces VUS pour corriger des tapis qui pourraient interférer avec le freinage. L'Escape était le VUS le plus vendu aux États-Unis en juin, et est l'un des véhicules les plus populaires de Ford.

AutomobileFord rappelle 11 500 véhicules

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Dialogue

Le jour où un muezzin lança son appel dans une église…C’est une initiative sans précédent que celle accomplie mercredi 22 août 2012 par les membres du Congrès National Syrien – Canada, en l’Église Notre Dame Des Anges, à l’angle du boulevard Gouin et de la rue des Serres, en face de l'hôpital du Sacré Cœur.

À l’heure du Maghrib, qui sonne le moment de la rup-ture du jeun de Ramadan pour les musulmans, l’appel à la prière prononcé par un Imam, a retenti dans les locaux de l’église.

L’église et les chrétiens originaires de Syrie vivant à Montréal, conviaient en effet une centaine de musul-mans et leur offraient l’Iftar.

L’initiative était de surcroît rehaussée par la présence d’une personnalité hors du commun : le Révérend père Paolo Dall’Oglio, jésuite d’origine italienne qui s’est fait connaître à travers le monde par ses expéri-ences en matière de dialogue des religions, notam-ment dans le contexte syrien, de dialogue islamo-chrétien.

Dans cette mission, le Père Paolo a décidé de recon-struire le vieux Monastère Mar Musa, près de Damas et de le rendre célèbre à nouveau. Il attira, jusqu’aux derniers jours de sa présence en Syrie des visiteurs de partout à travers le monde ont afflué vers Mar Musa, devenu lieu de rencontre physique et spiritu-elle entre chrétiens et musulmans.

Lorsque les problèmes dramatiques vécus aujourd’hui encore par ce pays martyr, le Père Paolo, charité chrétienne, s’est rangé derrière tous ceux qui souffrent encore aujourd’hui, sous les bombes et le feu. Il a payé pour cela; il a été expulsé sans autre forme de procès.

Mais s’il a quitté la Syrie, la Syrie ne l’a pas quitté et depuis son expulsion, il sillonne le monde pour attir-er l’attention sur le drame que vit ce pays merveil-leux et qui emporte dans un torrent de sang, chré-tiens, musulmans, alaouites, kurdes et circassiens, tous personnes humaines, semblables et égales et ayant des droits égaux à la vie et à la dignité.

Au-delà de la question syrienne, le Père Paolo a apporté son message de paix transcendante comme viatique dans son séjour au Canada; et il a été enten-du; par des chrétiens et par des musulmans.

Le Révérend pèrePaolo Dall'Oglio Né le 17 novembre 1954 à Rome, c’est est un reli-gieux jésuite italien, refondateur dans les années 1980 du monastère catholique syriaque de Mar Mûsa (monastère de Saint Moïse l'Abyssin), dans le désert au nord de Damas, en Syrie. Il est très engagé dans le dialogue islamo-chrétien.

En 2011, Paolo Dall’Oglio écrit un texte - La démocratie consensuelle, pour l’unité nationale -

publié le 27 juillet 2011 sur le site officiel du monastère de Deir Mar Musa al-Habashi[1], dans lequel il propose une solution pacifique aux prob-lèmes posés par les soulèvements populaires qui ont éclaté en Syrie depuis le début de l'année, en indiquant le chemin d'une transition politique vers l'instauration d'institutions démocratiques, fon-dées sur le consensus entre les différentes com-posantes de la sensibilité sociale et religieuse, qui cohabitent dans le pays[2].

La publication de ce texte a été suivie par une réaction immédiate du régime de Bachar el-Assad, impliqué dans la répression féroce des manifestations, qui a déclaré le père Dall'Oglio personna non grata et a décrété son expulsion de la Syrie et expulsé en juin 2012.

le Révérend père Paolo Dall’Oglio

«Amoureux de l’Islam, croyant en Jésus »Au cœur du désert syrien, Paolo Dall’Oglio, a fondé la communauté monastique de Deir Mar Moussa. Dédiée au dialogue islamo-chrétien, la communauté, mixte et œcuménique, accueille tout au long de l’année des milliers de musulmans ainsi que des visiteurs de toutes nationalités. Fort de ses trente ans d’expérience et d’engagement, Paolo Dall’Oglio, en dialogue avec Églantine Gabaix-Hialé, prend ici position sur la rela-tion entre l’Église, plus spécifiquement l’Église catholique, et la religion musulmane. Comment vivre ensemble et à quoi bon vivre ensemble ? Quelle est l’originalité des deux religions ? Comment s’opèrent l’évangélisation et l’inculturation de la foi chrétienne en milieu musulman ? Quelle est la valeur théologique de la prophétie de Muhammad du point de vue chrétien ?

Face à la résurgence des théologies exclusives, à la mode depuis qu’une certaine peur de l’Islam a fait sur-face, le lecteur trouvera ici une position de théologie d’ouverture, explicitement assumée comme inclusive, les exigences radicales de la foi chrétienne y étant vécues en profondeur. L’ambition de cet ouvrage est de proposer une espérance que seul l’engagement en faveur de l’autre rendra légitime et réaliste.

Paolo Dall’Oglio est italien. Il a étudié l’arabe au Liban et rédigé une thèse sur L’Espérance en Islam. Ordonné prêtre dans le rite syriaque catholique, il rebâtit le monastère avec l’aide de volontaires et fonde la communauté de Deir Mar Moussa réputée pour son action en faveur de la paix et du dialogue des cultures et des religions. Il vient d’être fait docteur honoris causa à Louvain (Belgique).

Pour rendre justice au Père Paolo, les participants à la rencontre ont adopté la déclaration suivante :«Jésuite d’origine italienne, le père D’all Oglio est connu et reconnu, à travers le monde, pour son engagement dans le dialogue islamo-chrétien. Vous le savez tous sans aucun doute et, tous, vous avez eu connaissance de sa longue expérience d’action pour la paix, avec pour seules armes la foi, le jeune et la prière.

Lorsqu’il a choisi de s’établir à Qussaïr, au sud de Homs, une ville martyrisée, ses convictions pacifistes se sont essentiellement exprimées à travers une action constante destinée à réparer les injustices, à réduire les fractures et à alléger les souffrances de la population. Cette manière de témoigner sa foi en le Christ au milieu du conflit ne pouvait être considérée, évidemment, que comme séditieuse par des autorités qui ne savent être que répressives. Il a en conséquence, fort injustement, été déclaré «persona non grata» et expulsé de Syrie.

Nous le recevons donc aujourd’hui autant pour l’écouter et profiter de ses ensei-gnements que pour réparer cette injustice et lui dire que pour nous, pour tous les syriens du monde, il est une incarnation de la dignité syrienne et à ce titre nous le déclarons syriens à part entière.»

Justice

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Diplomatie

Alors que les violences s’enveniment en Syrie, le ministre des Affaires étrangères John Baird évoque déjà l’ère « post-Assad ». Mais quant aux moyens de convaincre Bachar al-Assad de quit-ter le pouvoir, pas question d’une inter-vention armée, a réitéré le ministre Baird. Pour le moment, les Syriens pourront toutefois compter sur une hausse de l’aide humanitaire offerte par le Canada. « C’est un domaine dans lequel le Canada peut faire plus, et va faire plus », a promis le ministre Baird hier, à l’issue d’une rencontre avec des représentants de la communauté syri-enne au pays et du Conseil national syrien (CNS). Et Ottawa est prêt à aider non seulement la Syrie, mais aussi ses pays voisins, qui ont accueilli des cen-taines de milliers de réfugiés qui fuyaient les violences. Le Canada a offert 8,5 millions de dollars aux pays du Moyen-Orient, la troisième contribu-tion en importance, selon le ministre. Il est trop tôt cependant pour connaître le montant additionnel prévu, et à quel moment celui-ci pourra être annoncé.

Ni le ministre ni son bureau n’ont donné plus d’informations à ce sujet.Des membres du Conseil canadien syrien (CCS) - qui regroupe des mem-bres de l’opposition à l’intérieur et à l’extérieur de la Syrie - ont cependant

indiqué qu’ils souhaitaient qu’Ottawa égale la contribution humanitaire offerte par les États-Unis, laquelle atteint 25 millions. Le ministre Baird ne leur a rien promis, mais les représentants ont « senti que ces demandes vont être con-crétisées », a commenté Faisal Alazem, qui tenait à son tour un point de presse pour commenter avec ses collègues la rencontre avec le chef de la diplomatie canadienne. « Plus d’un million de per-sonnes ont dû quitter leur maison. Si vous considérez qu’on va donner un dollar par jour à ce million de per-sonnes, cela veut dire un million de dol-lars par jour », a-t-il illustré.

Les représentants du CNS et du CCS ont quelques projets en tête pour le Canada, notamment la construction d’hôpitaux mobiles, car les hôpitaux du pays servent maintenant de centres de détention, a expliqué M. Alazem. M. Baird avait lui-même évoqué plus tôt l’aide médicale qui pourrait être appor-tée en Syrie. Le CCS souhaite en outre la mise sur pied d’un réseau de commu-nications sécuritaire, afin que les jour-nalistes puissent faire état des affronte-ments sans risquer de représailles de l’armée du régime.

Mais hormis ces efforts humanitaires, les Syriens qui ont rencontré le ministre

Baird veulent aussi que le Canada mène un nouvel effort diplomatique, notam-ment en faisant pression auprès de la Russie, qui a opposé son veto - tout comme la Chine - à une résolution du Conseil de sécurité de l’ONU pour l’imposition de sanctions contre le régime Al-Assad. Si Ottawa parvient à tenir des pourparlers avec les Russes au sujet du territoire arctique, le gouverne-ment canadien devrait pouvoir aussi discuter du sort de la Syrie, a plaidé le père Paolo Dall’Oglio. « Il y a des canaux, une connaissance, un savoir-faire dans la relation avec la Russie. […] Nous demandons au Canada d’utiliser ce savoir-faire pour entamer une nouvelle ronde d’efforts diploma-tiques », a sommé ce prêtre d’origine italienne qui a été expulsé de la Syrie le mois dernier après avoir critiqué le régime Al-Assad, alors qu’il y séjour-nait depuis plus de 30 ans.

Rejetant une fois de plus l’idée d’une intervention militaire - même s’il argue qu’il n’y a « pas de place pour Assad dans tout effort de négocier une solu-tion » -, M. Baird a convenu que le Canada continuerait ses efforts diplo-matiques. « Nous n’allons pas simple-ment jeter l’éponge, a-t-il dit.

Ces conflits ne peuvent pas tous être

réglés par le biais d’interventions mili-taires extérieures et de changements de régime imposés par l’extérieur. »

Le ministre a par ailleurs reconnu que son gouvernement n’était pas rassuré de savoir que l’armée syrienne a entre les mains des armes chimiques et biologiques, ce qu’a reconnu le régime cette semaine. « Nous nous inquiétons qu’elles soient utilisées contre le peuple syrien et nous sommes préoccupés quant à la sécurité avant et après le moment où le régime tombera », a-t-il commenté au sujet du Canada et de ses alliés.

Source : Presse Canadienne

Drame SyrienLe Canada «fera plus»…particulièrement en aide humanitaire

Mme John Braid

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Solidarité

Le Fonds Maghrébin de Solidarité (FMS) a été fondé en janvier 2007 pour venir en aide aux membres de la communauté en difficulté. Depuis, il ne cesse de multiplier les actes de soli-darité, le tout dans la plus grande transparence, notamment en publiant périodiquement des bilans et compte-rendu de ses démarches.

Voici la dernière en date de ces com-munications, portant sur les six pre-miers mois de l'année 2012, au cours desquels, cinq cas humanitaires ont reçu le soutien du FMS.

La somme totale utilisée à date pour l’année 2012 est de 6330,00 $. Le solde du compte s’établit maintenant à 4606.00$

Le fonds rappelle à cette occasion que l’attribution des aides du FMS est sou-mise à des critères détaillé décrivant plusieurs catégories admissibles et à un barème précis.

Il tient à remercier les généreux dona-teurs pour leur engagement et leur implication dans le soutien des cas humanitaires qui se produisent au sein de la communauté.

En ce mois de Ramadan, il encourage les membres de la communauté à don-ner généreusement pour alimenter ce fonds de solidarité et d’entraide des Maghrébins du Québec.

Pour toute information supplémen-taire :(514) 721-4680 [email protected]

Fonds Maghrébin de Solidarité (FMS) Une action et un appel

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Arts & cultures

Le film La Source des femmes, du réalisateur Radu Mihaileanu qui a été projeté en avant première le 31 juillet dernier, sera en salle au Québec à partir du 10 août

Ce film relate l’histoire d’un petit village, quelque part entre l'Afrique du Nord et le Moyen-Orient, où la tradition impose aux femmes d'aller chercher l'eau à la source, en haut de la montagne, sous un soleil de plomb. Leïla, jeune mariée, propose aux femmes de faire la grève de l'amour : plus de sexe tant que les hommes n’apportent pas l’eau au village. Le film met en vedette Leïla Bekhti, Hafsia Herzi, Biyouna, Sabrina Ouazani, Saleh Bakri, Hiam Abbass et Mohamed Majd.

La direction artistique en a été assurée par Radu Mihaileanu et Alain-Michel Blanc, avec la col-laboration de Catherine Ramberg

La source des femmesEn salle à Montréal à partir du 10 août

Cinéma

Depuis le 17 juillet etjusqu’au 9 août prochain, en collaboration avec le Partenariat du Quartier des spectacles, l’ONF proposera Place aux DOCS! – Les soirées ON,F une série de projections qui se tiendront dans le Parc Émilie-Gamelin à tous les mar-dis et jeudis soirs dès 20h30. En tout, 8 longs métrages seront présentés, à commenc-er par Les États-Unis d’Afrique de Yanick Létourneau, un documentaire qui suit le rappeur africain Didier Awadi dans la réalisation d’un album en hommage à ceux qui se sont battus pour l’idéal d’une Afrique unie et indépendante; et de Socalled, le film de Gary Beitel qui dépeint la démarche artistique du rappeur montréalais d’origine juive Socalled.La semaine suivante, seront respectivement présentés Une force de la nature de Sturla Gunnarsson qui expose des scènes de la vie de David Suzuki et illustre des événements marquants de l’actualité sociale des dernières décennies, de même que Trou Story de Richard Desjardins et Robert Monderie qui analyse les profits engen-drés par les activités des compagnies minières canadiennes versus leurs impacts sur l’environnement et la vie des travailleurs.Les 31 juillet et 2 août, nous aurons droit à Symphonie Locass de Martine Asselin et Marco Dubé qui ont tous deux suivi, en 2005, les membres du groupe Loco Locass alors qu’ils étaient de passage dans un camp musical auquel participaient de nom-breux jeunes musiciens; et Les Fros de Stéphanie Lanthier qui raconte la vie des débroussailleurs québécois en Abitibi.Enfin, les 7 et 9 août, respectivement grâce à Les porteurs d’espoir de Fernand Dansereau et Wapikoni – Escale à Kitcisakik de Mathieu Vachon, nous pourrons à la fois assister à la nouvelle méthode pédagogique mise à l’épreuve par un enseignant québécois qui souhaitait préparer les enfants à relever les défis environnementaux, et à la rencontre entre une équipe de cinéastes blancs et des créateurs autochtones qui ont profité du passage du Wapikoni mobile dans leur village pour raconter certains aspects de leur vie.Les projections sont gratuites et débuteront dès 20h30 au Parc Émilie-Gamelin.

Place aux Docs !Huit films qui donnent à réfléchir

C'est le projet de Jamel Ben Mahammed qui a été choisi comme affiche du 8e Festival International du Film Black de Montréal, qui se tiendra du 20 au 30 septembre et, qui est présenté par Global Montreal en col-laboration avec la Fondation Fabienne Colas. Cette affiche a été choisie à la suite d'un concours ouvert à des graphistes et illustrateurs des 4 coins du monde. « Pour la création de l'affiche du 8e Festival International du Film Black de Montréal, j'ai voulu illustrer le fait que cette manifestation posait un regard nouveau sur les réalités noires des 4 coins du monde. C'est pour-quoi j'ai utilisé tous ces regards qui peuvent correspondre à ceux des cinéastes mais aussi à ceux du grand public qui finissent par former un seul regard, celui de ce festival dont l'objectif est de donner une vision moderne du cinéma Black. » - Jamel Ben mahammed. Jamel Ben mahammed a fait ses études en arts appliqués à l'école Estienne (ESAIG) en France. Après une expérience enrichissante de graphiste pendant plus de 10 ans en agences de publicité, les projets sur lesquels il a participé lui ont permis d'aborder différents domaines de la communication publicitaire comme l'institutionnelle, le packaging, les événements culturels et le cinéma. C'est son expérience pour la création d'affiches de films et de festivals qui l'a poussé à travailler pour le Festival du film Black. À propos du Festival International du Film Black de Montréal - FIFBMPrésenté par Global Montréal, le Festival International du Film Black de Montréal (FIFBM) a été créé en 2005 par la Fondation Fabienne Colas, organisme à but non lucratif voué à la promotion du Cinéma, de l'Art et de la Culture. Le FIFBM a pour mission de favoriser le développement de l'industrie du cinéma indépendant et mettre en valeur plus de films sur les réalités des Noirs de partout dans le monde. Il veut privilégier un cinéma autre, un cinéma qui vient d'ici ou d'ailleurs et qui ne reçoit pas forcément l'éclairage des projecteurs, un cinéma inédit, qui émeut, qui sensibilise et qui surprend ! Le tout, en abordant des sujets et en présentant des œuvres qui interpellent, qui provoquent, qui font sourire, qui laissent perplexe, qui choquent... Un regard nouveau et rafraichissant sur le cinéma noir des quatre coins du globe!

Informations : www.montrealblackfilm.com

Festival international du Film Black de Montréal 2012Découvrez l’affiche !

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Arts & cultures

Signalons la récente publication de l'e-book «Diasporas, migrations, technologies de la communication et identités transnationales»; ouvrage co-dirigé par le Pr. Moha Hajji, la Pre Denise Cogo ( de l’Université de Porto Alegre) et du Pr Amparo Huerta (de l’Université de Barcelone).

L’ouvrage réunit un échantillon représentatif de la littérature scien-tifique internationale actuelle sur la thématique des diasporas, migrations transnationales et tech-nologies de la communication. Le e-book a été édité par InCom-UAB (Instituto de la Comunicación de la Universidad Autónoma de Barcelona) et peut être consulté et téléchargé libre-ment à l'adresse: http://incom.uab.cat/diasporas/

Le livre, publié sous licence de creative commons, est composé de 27 chapitres, rédigés en 04 langues, par 32 chercheurs issus d'institutions universitaires de 10 pays différents.

L'avant-propos est signé par Thomas Tufte, de la Roskylde Universitet de Copenhague (Danemark).

Le premier chapitre est l’œuvre du chercheur et universitaire marocain, enseignant à l’Université de Rio, Moha Hajji, qui traite notamment dans ce travail de la situation de l’immigration à Montréal, une ville avec laquelle il entretien de solides relations universitaires.

Recherches

Montréal et sa diversitéVus depuis Rio deJaneiro

Sira, la route vers l’Afrique, un salon alliant art, culture et découverte touristique, tiendra sa 2ème édition du vendredi 14 au dimanche 16 septembre 2012À la Maison de l'Afrique – MontréalObjectifs - Faire découvrir au public montréalais la diversité des arts et des cultures d'Afrique - Promouvoir la destination "Afrique" - Établir un espace de rencontres entre les amoureux de l'Afrique et ceux qui en font la promotion - Construire une plateforme regroupant les professionnels du tourismeActivités Conférences, projections, dégustations, danses, contes, musique,Thème "Arts de vivre africains"

SIRA, la route vers l'AfriqueUn Salon de l'art, de la culture et du tourisme

Les artistes et les écrivains domiciliés à Montréal ont jusqu'au 24 août 2012 pour soumettre leur candidature à un nouveau prix créé par le Conseil des arts et des lettres du Québec (CALQ). Assorti d'un montant de 5 000 $, le Prix du CALQ à la création artistique de Montréal récompensera une œuvre originale publiée ou présen-tée publiquement entre le 1er juillet 2011 et le 30 juin 2012 par un créateur ou un collectif de création montréalais, dont l'excellence a été reconnue par ses pairs, les médias et le grand public.

Tous les détails et le formulaire sont sur le site Web du CALQ: http://www.calq.gouv.qc.ca/prix/montreal.htm

Pour en connaître davantage sur le CALQ : www.calq.gouv.qc.ca.

Appel à candidature1re édition du Prix du CALQ pour les créateurs artistiques montréalais

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À découvrir à MontréalLe Wichita PalaceUn espace où l’on pourra toucher la magie des Milles et une NuitsAprès Dar Al Maghrib, qui héberge le Centre culturel marocain de Montréal, la communauté d’origine marocaine de la population métropolitaine vient de se voir dote d’un nouveau motif de fierté.

Il s’agit d’une initiative privée qui pourrait aisément devenir à très brève échéance un point de ralliement, un centre de découverte de l’art de vivre marocain et prendre la dimension d’un véritable centre communautaire.Il s’agit de la salle de réception Wichita, œuvre de M. Bouchaïb Zahraoui.

Le lieu, aménagé est décoré avec un goût sûr, alliant l’authenticité marocaine et le confort propose dès l’entrée un restaurant pouvant offrir 160 couverts simultanément et qui, en plus de menus gastronomiques délicats proposera, du jeudi au dimanche, des prestations artistiques animées par les artistes montréalais issus de la diversité.Il proposera également, dès la rentrée, une salle de réunion et un centre d’affaires entièrement équipée.Il proposera enfin, une salle de réception dont l’originalité est qu’elle est modulable et peut accueillir, selon la demande, 50, 100, 200, 400, 600 ou 800 invités; dans des conditions de confort optimales, y compris sans problème de stationnement.

Réalisé sur une superficie de 20 000 pieds carrés, le Wichita se présente donc d’emblée comme un lieu à découvrir et à fréquenter, en famille ou entre amis.Son promoteur promet par ailleurs de nouvelles surprises qu’il annoncera à la rentrée, promet-il.

Wichita Palace: 8386 St-Laurent, Montréal, H2P 2M5. 514 382-3214 / 514 382-3100 / 1 888 382-3100

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Arts & cultures

La 26e édition du Festival International Nuits d’Afrique s’est clos sur un con-cert événementiel à la hauteur des attentes, faisant suite à 13 jours de fes-tivités qui ont permis à des dizaines de milliers de festivaliers de venir à la ren-contre des plus grands noms de la musique du monde. Les Nuits d’Afrique ont en effet à nouveau, offert un programme à la fois authentique et moderne, permettant au plus grand nombre de profiter d’un maximum de découvertes, notamment avec le Passeport Nuits d’Afrique qui a conquis encore plus de curieux. Avec des con-certs en salle qui ont remporté le succès escompté ; une programmation extéri-eure innovante avec encore plus d’activités ; de grands concerts événe-mentiels en soirée soutenus par des pro-jections originales de décors vivants animant littéralement la façade de la Maison Symphonique de Montréal, cette 26e édition propulse le Festival vers de nouveaux sommets !

AchalandageLa billetterie a augmenté de 11 % dans les salles par rapport à l’an dernier. Quant au site extérieur, bien qu’aucune étude d’achalandage n’ait été effectuée, l’achalandage a atteint les attentes. Dès jeudi, le site était couvert de gens et

l’affluence a connu un crescendo jusqu’à dimanche. Les festivaliers arriv-aient tôt et restaient jusqu’à la ferme-ture. Autre signe, les ventes dénombrées sur le site ont battu de nouveaux records.

Site webDe manière générale, une forte fréquen-tation du site internet www.festivalnu-itsdafrique.com ainsi qu’un intérêt mar-qué pour la recherche d’information. Entre le lancement de la programma-tion et la fin du Festival, 102 215 per-sonnes ont visité le site web. De ce nombre, 60 % sont de nouveaux visit-eurs. Plus de 450 000 pages ont été vues. Les visiteurs provenaient de 135 pays.

Réseaux sociauxSuivant la même tendance, l’affluence sur les réseaux sociaux de l’événement a augmenté. La page Facebook du Festival compte maintenant 7871 fans et l’ascension se poursuit. Notons que depuis la conférence de presse du Festival, le nombre de fans a été majoré de 36 %. Une augmentation en partie attribuable au remaniement de la page d’accueil du site web qui affiche désor-mais la page Facebook du Festival. Les interactions sont nombreuses entre

les fans, qui sont d’ailleurs très dynamiques lorsqu’on leur pose des questions sur les artistes, la programma-tion, le Festival, leurs coups de cœur, leurs attentes, etc. Le must demeure les vidéos. Sans oublier les 1557 (955 en 2011) abonnés du compte Twitter qui échangent ensemble tous les jours et qui permettent de nouvelles interac-tions.

Programmation Chaque jour, chaque soir, un univers différent a été exploré. Les concerts en salle ont permis de voyager à travers toutes les nuances des musiques du monde. La série Grands Événements a dépassé les attentes avec Sierra Leone’s Refugee All Stars, Madagascar Wake Up, Gnawa Diffusion, Oliver Mtukudzi and the Black Spirits, et spéciale-ment Les Tambours de Brazza qui ont créé la surprise générale avec leur for-mule innovatrice mélangeant les styles, un véritable coup de cœur du Festival ! Autres coups de cœur, Emel Mathlouthi et BélO, tous deux issus de la populaire série Révélations. À noter également, le concert de Zal Sissokho et de Fabrice Koffy, qui se sont mérités une ovation du public. N’oublions pas la série Nuits d’Afrique Sound System, développée cette année avec des figures internation-

ales, des prestations remarquables de Spoek Mothambo et de celui qui a tant fait jaser et qui s’est avéré être un moment fort du Festival, Awadi. Une formule gagnante que les Nuits d’Afrique comptent bien pousser encore plus loin.

La programmation extérieure réunissait des artistes de tous horizons, locaux et internationaux. C’est d’ailleurs avec Benkadi, l’un des trois lauréats des Syli d’Or de la Musique du Monde que s’est ouverte la programmation extérieure. Les deux autres lauréats de cette dis-tinction, King Shadrock and the Untouchable et Heavy Soundz, ont quant à eux foulé la scène le dernier jour.Galvanisé par cet immense succès, le Festival International Nuits d’Afrique, maintenant bien implanté au cœur du Quartier des Spectacles, souhaite à nou-veau multiplier les concerts et activités offerts à un public qui en redemande et dont le nombre ne cesse de croître d’année en année !

L’événement a franchi une étape importante l’an dernier et compte bien poursuivre son élan pour atteindre encore de nouveaux sommets affirment ses organisateurs.

26ième édition du Festival International Nuits d’AfriquePlus haut, plus fort !...

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Sports

Tournoi international de Beach soccerdu 17 au 19 août 2012 à Montréal

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Immédiatement après les « Internationaux de ten-nis du Canada », le week-end du 17 au 19 août, le Stade Uniprix de Montréal sera l’hôte d’un autre événement international à savoir le « Beach Soccer Montréal 2012 », un événement sportif à saveur festive et ludique, unique en son genre.

Au cours des 10 dernières années, le Beach Soccer a quitté les plages du Brésil pour être adopté par des milliers de fans dans le monde entier.

Aujourd’hui, ce sport connaît un très grand engouement dont le nombre d’adeptes est expo-nentiel. Retransmis dans plus de 170 pays, les gestes techniques et spectaculaires font partie inté-grante du Beach Soccer. La maîtrise aérienne et la technicité sur le sable participent au dynamisme des rencontres. Aujourd’hui, le Beach Soccer est l’un des sports dont l’ascension est la plus rapide au monde, ce qui en fait une réussite commerciale internationale.

« Le Beach Soccer a tout pour plaire ! ». Ce sport a connu un développement et un engouement con-sidérable au cours des dernières années, un essor qui s’explique en grande partie par les valeurs fes-tives et spectaculaires qui le lie directement à ses origines, soit un sport pratiqué par les Brésiliens et brésiliennes sur les pages de Copacabana à Rio de Janeiro.

Plus de 20 000 personnes sont attendues sur les trois jours. Dans le cadre de la compétition, les spectateurs auront aussi droit à une ambiance unique rappelant ces plages brésiliennes, des spec-tacles, des matchs amicaux, un match mettant aux prises une équipe composée de policières de la ville de Montréal à des célébrités du monde artis-tique et sportif.

L’événement débutera le vendredi 17 août de 17 heures à 23 heures pour se poursuivre le samedi 18 août de 15 heures à 23 heures et se conclure le dimanche de 11 heures à 17 heures 30.Les équipes qui y prendront part proviendront des pays suivants :

Beach soccer masculin• Maroc• Brésil• Italie• Mexique

Beach soccer Féminin• Québec• Brésil• Etats-Unis• Mexique

En famille ou entre amis allez découvrir cette compétition montréalaise qui regroupera des équi-pes du Brésil, du Mexique, d’Italie, du Maroc, des États-Unis et du Québec dans des sections mascu-lines et féminines. Source : communiqué de presse

Fiche techniqueQUOI : Tournoi international de beachsoccerDATE : 17-18-19 août en après-midi et en soiréeOÙ : Court central, Stade Uniprix, 285, rue Faillon Ouest, Montréal, Métro de Castelnau (ligne bleue)PRIX : Billets individuels : de 10 $ à 65 $Billets de séries : à compter de 100 $BILLETTERIE : En personne à la billetterie du Stade Uniprix (tous les jours de 10 h à 22 h)Réseau Admission– 514790-1245Accessible par téléphone intelligent via application

À COMPTER DU MERCREDI 20 JUINCAPACITÉ DU STADE : 11 700 spectateurs

ÉQUIPES : Masculines (4) Féminines (4) Brésil Brésil Italie Québec Maroc États-Unis Mexique MexiqueNBRE DE JOUEURS : 80FORMAT DU TOURNOI : Tournoi à la ronde avec une finaleDURÉE DES MATCHS : Trois tiers-temps de 12 minutes entrecoupés de deux périodes de repos de 9 min-utes

GRANDEUR DU TERRAIN : 23 m x 36 mDIMENSION DES BUTS : 2,2 m x 5,5 mTYPE DE SABLE : Mélange de sable naturel calibré, tamisé et lavé, conforme au standard FIVB (volley-ball de plage)

QUANTITÉ DE SABLE : 800 tonnes métriques ou 40 camions de 10 rouesPRÉSIDENT DU TOURNOI : Francis MillienDIRECTEUR TECHNIQUE : ChristianPrévostNO DE TÉLÉPHONE DU COMITÉ ORGANISATEUR : 514-686-3432

SITE WEB : www.beachsoccermontreal.com

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nº 186 du 2 au 15 août 201230 Atlas.Mtl

Sports

Au moment ou débutaient les Jeux de la XXXe Olympiade, Mme Manon Barbe, responsable des sports, des loisirs et des grands événements sportifs au comité exécutif, a adressé ses meilleurs vœux de succès aux athlètes montréalais qui con-courront aux Jeux olympiques et aux Jeux paralympiques de Londres.

« Nous sommes tous derrière ces grands athlètes, des êtres d'exception qui con-juguent excellence et dépassement afin de nous représenter lors des plus grandes manifestations sportives. Ces modèles de persévérance et d'accomplissement sont une immense source d'inspiration et de fierté pour l'ensemble de la population. Nous leur souhaitons le meilleur des suc-cès à ces Jeux et nous ne manquerons pas de souligner leurs exploits », a déclaré Mme Barbe.

L'héritage des Jeux olympiques de MontréalL'héritage des Jeux olympiques de 1976 a notamment laissé un parc d'infrastructures de haut niveau et fut une véritable cure de jouvence pour de nombreux autres. Consciente de l'importance de ces instal-lations sportives pour la population et le développement des athlètes de haut niveau, la Ville de Montréal n'a pas hésité à y investir les sommes nécessaires au fil des années. « À titre d'exemple, uniquement pour le

complexe sportif Claude-Robillard, c'est 28 M$ qui ont été investis lors de la dernière décennie. D'autres sites olympiques ont aussi bénéficié d'investissements en protection et mise à niveau tels que les installations d'athlétisme au parc Étienne-Desmarteau (3,2 M$), le Centre Pierre-Charbonneau (3,7 M$), le Bassin olympique du parc Jean-Drapeau (1,6 M$) et l'aréna Maurice-Richard (11,8 M$) », a conc-lu Mme Barbe.

Rappelons que Montréal est une ville sportive de premier plan qui fait preuve d'un leadership reconnu dans le dével-oppement de l'élite sportive au Québec et au Canada. On y compte plus d'une cen-taine de clubs sportifs d'élite et de centres d'entraînement de haute performance où s'y entraînent assidûment plus de 1000 athlètes d'élite (sports d'été et d'hiver). Ils représentent approximativement 40 % de l'ensemble des athlètes identifiés par les fédérations sportives québécoises et cana-diennes. Montréal, fière de ses athlètes à LondresDe tous les athlètes qui participent aux Jeux olympiques de Londres 2012, du 27 juillet au 12 août, plusieurs sont nés à Montréal, y demeurent ou s'y entraînent. La liste de ces 57 athlètes montréalais est actuellement disponible sur le portail

Internet de la Ville de Montréal : ville.montreal.qc.ca.

Les renseignements concernant les ath-lètes paralympiques montréalais seront mis en ligne quelques jours avant les Jeux paralympiques, qui auront lieu du 29 août au 9 septembre.

Pendant toute la durée des Jeux olympiques de Londres, les Montréalaises

et les Montréalais sont également invités à se déplacer vers le complexe sportif Claude-Robillard alors que deux aires avec téléviseur ont été aménagées pour suivre les performances des athlètes mon-tréalais à Londres.

Source : Cabinet du maire et du comité exécutif, Ville de Montréal

Jeux olympiquesL’héritage montréalais

AffairesPermis de taxi à vendre

Permis T05T05 : (514) 290-2765 T05 : (514) 831-8667 T05 : (514) 692 5146 T05 : (514) 569-0358 T05 : (514) 206-5551

Permis T11T11 (514) 276-2388 ou (514) 731-7324 T11 (514) 910-6897 T11 (514) 886-1100 T11 (514) 721-2306 T11 (514) 688-5441

T11 (514) 813 9242 ou (450) 664 0535T11 (514) 219-6715T11 (514) 991-4543T11 (514) 885-6227T11 (438) 664-4657T11 (514) 352-4921T11 (514) 318-5320T11 (514) 688-5441T11 (514) 593-0186T11 (514) 402-9495T11 (514) 823-6513

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