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dans le journal Atlas.Mtl: (514) 962-8527

Pour le bien-être de ses habitants

Montréal veut planter 300 000 arbres d’ici 10 ans Page 17 Page 21

Mohamed El Fantouri : Un Marocain à la tête du club Rotary Rive-Sud de Montréal

nº 184 du 5 au 18 juillet 2012

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Opinions

Les semeurs de haine qui polluent le Québec

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2 Atlas.Mtl nº 184 du 5 au 18 juillet 2012

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3 Atlas.Mtl nº 184 du 5 au 18 juillet 2012

Éditorial

La citoyenneté commence, dit-on, par une interrogation. Quiconque veut assumer sa citoyenneté doit en effet se questionner d’abord sur l’histoire, le territoire et l’avenir de la collectivi-té dans laquelle il est né ou au sein de laquelle il a choisi de vivre.

Un certain nombre de conditions sont cependant à respecter dans cet exer-cice. D’abord, on ne doit ni ne peut exclure aucun des éléments du triptyque; ils sont en effet si étroitement liés que si l’on en retire un, tout le reste s’écroule, invalidant ainsi la totalité du raisonnement.

Ensuite, le questionnement ne peut se faire à partir d’idées préconçues ou de préjugés. Sinon, la réflexion devient non avenue. Il doit être courageux également, en ce sens qu’aucune cer-titude confortable ne doit hypothéquer les idées novatrices qui peuvent en surgir.

De surcroit, un tel exercice ne saurait être démocratique que si, étant forcé-ment le fait d’une minorité de leaders d’opinion, il n’est pas partagé et mesuré à l’aune de la majorité; et appuyé par des média cultivant une éthique ne se résumant pas unique-ment à une logique de popularité (ou de populisme) génératrice de profit pécuniaire sans souci de morale ou d’utilité publique.

Schéma idéal que celui-ci, tablant sur un improbable homo citoyensis ratio-nnel? Certes non, car d’autres Québécois s’y sont livrés avant nous, rendant possible une Révolution tran-

quille qui a produit le Québec dans lequel nous vivons. Un demi-siècle après ceux-là, le modèle, si l’on en croit la sourde colère qui nous agite depuis quelques mois, a atteint ses limites et doit être revisité.

On le sent, on le sait, bien des gens s’y essayent, mais pas toujours en posant les bonnes questions ni en pro-posant les bonnes réponses. Pour ceux-là nous ne pouvons avoir que le plus grand respect. Humains et donc faillibles, ils ont le droit à l’erreur; mais on ne pourra jamais leur repro-cher de ne pas avoir essayé.

En revanche, dans le décor, il y a aussi ceux qui ne répugnent jamais à aller fouiller dans les poubelles des idées, à remuer ce qu’il y a de plus bas dans les sentiments humains pour masquer leur incapacité de faire face à leurs propres doutes et incertitudes, pour cacher leurs lacunes, leurs limit-es, leur médiocrité et leur vacuité.

Il est un profil en particulier, qui se veut beau et intelligent mais qui n’est ni l’un ni l’autre; qui se rend compte de ses limites mais ni ne veut pas les reconnaitre et qui pour ce faire n’a d’autre ressource que de se prétendre meilleur que et supérieur à l’Autre; hier le Noir et sa culture, aujourd’hui l’Arabe et sa culture.

Ce profil n’est pas un, il est multiple et polyforme. Il jouit de complicité, notamment dans les média où il peut compter sur ceux qui dans ce monde se prennent pour de nouveaux Guignols de l’Info, mais qui, l’intelligence en moins, ne sont et ne

sauraient être que des guignols sans esprit.

Incapable de canaliser ses colères et d’en faire le carburant d’une pensée utile, il sème le fiel et la haine, regarde la vie par le gros bout de la lorgnette, plastronne à pleine Pages Unes de médiocres feuilles, pleines ondes de radios poubelles et pleins écrans de télé déchets.

Ambitieux aussi; se berçant de rêves fous, d’onirisme maladif dans lesquels il se voit éminence grise et homme providentiel dont la parole influencera maires, députés et minis-tres; les amenant par son seul verbe à construire un monde ou lui sera roi et les autres («différents» s’entend) seront serfs.

Mais l’avenir n’aura certainement pas cure de tels délires! Il se fera sans eux; avec tous ceux, en revanche qui ont compris que l’histoire ne s’est pas arrêtée au lendemain de l’arrivée des premiers colons; qui ont compris que qui dit territoire dit démographie (et tient compte donc aussi de l’immigration), qui ont compris que demain se construit aujourd’hui et qu’il promet d’être d’autant plus riche qu’il aura su assimiler différence et diversité. Qui ont compris enfin que la démocratie ce n’est pas l’ochlocratie et que ce pays mérite mieux que la médiocrité dans laquelle il veut nous entrainer.

Vrais questions et faux débats

Éditorial

Abdelghani Dades

Editeur : Abdelghani Dades.

Directeur Général Rachid Najahi.

Rédaction : Hassan Boutabssil, Narjisse El-Bakkali, Radouane Bnou-Nouçair, Zahira EL Wahid MegherbiMona Doutabaa

Publicité : Mohamed EzzemouriAhmed MendiliWahid Megherbi

Conception et Réalisation Graphique : Rachid Najahi.Younes Q

Atlas.Mtl est un produit du. GROUPE ATLAS MEDIA

Editeur de. * La Voix des Marocains à Montréal et du site web: www.atlasmedias.com

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4 Atlas.Mtl nº 184 du 5 au 18 juillet 2012

Débats

Avec les multiples révoltes dans différents pays arabes, il était inévitable que ces événements exceptionnels allaient un jour ou l’autre réveiller les sentiments de haine latents chez certains nostalgiques du colonialisme.

Au Québec, on s’est longtemps sentis épargnés face aux événements ayant ensanglanté des pays arabes et l’attitude de neutralité affichée par la société anoblissait notre région.Malheureusement, cette accalmie n’a pas pu durer longtemps et elle n’a pas résisté aux pressions intenses et sournoises de ceux qui se sont donnés pour mission de manipuler l’opinion publique et l’inciter à la haine.

Quand «doc» Mailloux remplace MartineauC’est ainsi que le journal de Montréal, le joyau de l’empire Péladeau, a ouvert sa «une» à un illuminé récidiviste, le «doc» Mailloux, lui offrant une large tribune pour tenter de discréditer un groupe ethnique(les arabes) aux yeux de la popu-lation du Québec.

Vu que le sieur Martineau et ses compars-es se sont vidés d’une grande partie de leur venin sur les étudiants, il fallait trou-ver d’urgence quelqu’un qui fasse le sale boulot. Le journal l’a trouvé en la per-sonne du charlatan «doc» Mailloux.

Propos hystériques et complaisance médiatiqueÉsope, écrivain grec de l’antiquité, avait, par ses fables, mis en évidence que la langue était la meilleure et la pire des choses. Concernant «doc» Mailloux, il serait étonnant que ce soit la meilleure des choses surtout lorsqu’il traite dans son relayeur, le journal de Montréal, les peuples arabes de «tarés» et condamne le «cannibalisme familial» dont ils font preuve. Le sieur Mailloux précise qu’en utilisant le terme cannibalisme, il vise la répression sexuelle que vivent les femmes musulmanes. Il ajoute que les hommes se nourrissent de l’oppression qu’ils font vivre aux femmes.

Pour éviter les polémiques inutiles qui font vivre ces médias à scandales et pour permettre d’éclairer l’opinion publique sur une ethnie assez méconnue, une présentation des arabes est nécessaire.

Qui sont les Arabes?Les Arabes constituent un groupe eth-nique composés d’individus s’identifiant par des liens linguistiques, culturels et géographiques. Ce groupe englobe à la fois les descendants d’anciennes tribus d’Arabie et les ethnies arabisées au long des siècles au Moyen Orient et en Afrique du Nord.

Aujourd’hui, l’identité arabe repose sur, au moins trois critères :1- Généalogie : est arabe, celui dont les ancêtres sont issus d’une des tribus d’Arabie;2- Nationalité : l’arabe est citoyen d’un des 22 pays membres de la ligue arabe, y compris les berbères d’Afrique du Nord;3- Langue : un arabe est une personne, dont la langue maternelle est l’arabe.

L’origine des ArabesLes arabes constituent un groupe ethnique utilisant la même langue, l’arabe, adoptant la même culture et vivant dans une vaste zone géographique s’étendant de l’Afrique du Nord au Moyen Orient.

Les arabes sont des sémites dont la dias-pora est estimée entre 30 et 50 millions de personnes réparties partout dans le monde.

L’historien Marc Bergé a écrit que les Arabes sont apparus en 854 avant JC, qu’ils étaient présents géographiquement sur un domaine s’étendant entre la Syrie et la Mésopotamie.

Selon la plupart des textes religieux, le prophète Abraham, via son fils Ismaël, est l’ancêtre du peuple arabe. Abraham a eu deux fils, Isaac, fille de sa première épouse Sara et Ismaël, fils de sa deuxième épouse, la servante Hajjar. Isaac est consi-déré comme l’ancêtre du peuple juif. Autrement dit, les peuples juifs et arabes sont des frères.

Dans l’antiquité, l’Arabie est une zone où circulent des marchandises et des hom-mes et où des populations sédentaires vivent de l’agriculture et de l’élevage transhumant. Les habitants de la Mecque sont des commerçants qui acheminent par caravanes des marchandises yéménites vers la Syrie et l’Irak et inversement.Les vestiges laissés par les grands royau-mes du Yémen antique, révèlent une civilisation raffinée et prouvent que les Arabes maitrisaient parfaitement l’art de la pierre et les techniques de travaux pub-lics.

Au VI ème siècle, les Aksoumites d’Éthiopie réussirent à imposer leur tutelle sur le Yémen. Le conflit entre les juifs(le judaïsme dominait au Yémen à l’époque) et les chrétiens amena au pou-voir, en 522, un prince yéménite juif Youssouf qui extermina les aksoumites.

Le négus d’Aksoum mobilisa alors 5000 hommes et 70 navires pour conquérir le Yémen après avoir tué Youssouf. Le pouvoir revint à Abraha, un yéménite chrétien qui étendit sa domination sur l’Arabie centrale et orientale.

La naissance du prophète Sidna Mohammed en 570 marque le début de la période islamique avec la révélation, l’apparition du livre saint, le Coran et la naissance de la communauté islamique(OUMMA).

L’Islam va s’étendre sur toute la partie Ouest de l’Arabie actuelle(le Hedjaz). Les Arabes, à partir du VII ème siècle, vont conquérir un grand territoire englo-bant les régions voisines du Proche Orient, l’Asie Mineure, l’Afrique du Nord, l’Espagne, une partie du Portugal et la Sicile.

Le génie arabeL’apport des Arabes aux différentes civilisations est d’une richesse insoup-çonnable.

Devenu maitre d’un immense empire, les

Arabes ont largement contribué au progrès dans plusieurs domaines comme l’Architecture, les Mathématiques, la Médecine, les Sciences, la Philosophie et même dans la gestion quotidienne.

1- Avec «les mille et une nuits», les Arabes inventent la stratégie du feuille ton;2- La richesse de l’Architecture : de nom-breuses villes qui ont constitué le centre du pouvoir musulman, affiche une per-sonnalité et une richesse architecturales indéniables. Les mosquées d’Al Azhar au Caire et celle d’Ispahan, l’option de la ville ronde et les palais d’Ukhaidir à Bagdad, la place fortifiée d’Alep, la superbe mos quée de Cordoue avec ses arcs, ses arcades, ses mosaïques et ses nom breuses voutes.

3- Gestion de la vie quotidienne : les Arabes sont les précurseurs de la notion de Poste avec des centaines de relais de transmission pour acheminer le courrier à travers leur immense territoire.

L’Art culinaire : les Arabes sont passés maitres dans l’alliance des gouts, des saveurs et des textures avec le sucré-salé, l’aigre-doux ou le croquant-fondant. Pour y arriver, il fallait inventer une multitude d’équipements comme les louches, les brochettes, les pots, etc.

La multitude des saveurs provient de la multitude des épices existants comme l’aneth, le cumin, la coriandre, le safran, le thym, l’ail, etc. Suite à la page 5

«Doc» Mailloux refait surface

Les semeurs de haine qui polluent le QuébecPar Radouane Bnou-nouçair

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5 Atlas.Mtl nº 184 du 5 au 18 juillet 2012

Débats

Suite de la page 4

Les premiers livres de recettes écrits bien avant le célèbre Viandier de Taillevent(1381) et de nombreux traités culinaires existaient avec, notamment, le premier kitâb al tabîkh (livre de cuisine) apparu au cours du X ème siècle. Le livre Fudalat al-khiwan(les délices de la table) avec ses 450 recettes est apparu en 1266.

Toutes ces œuvres témoignent de l’immense richesse de l’Art culinaire arabe.

4- l’enseignement : au VII ème siècle, tous les textes de sciences grecques ont été traduits en arabe.Les madrasas (écoles), centres d’enseignement religieux apparaissent, dès le XI ème siècle et couvre l’ensemble du monde musulman.Lieux de cultes et de prêches, les mos-quées accueillent les universités où l’on dispense l’enseignement de la poésie, de la Philosophie, etc.

5-les sciences : si l’Algèbre est né au IX ème siècle, à Bagdad, c’est loin d’être un hasard car les sciences dans cette capitale arabe ont connu, durant près de 5 siècles un essor décisif dont le point de départ fut l’héritage grec. Dès le VII ème siècle, les savants arabes traduisent les écrits de leurs prédécesseurs grecs tels les éléments

d’Euclide ou les coniques d’Apollonius.

6- d’illustres savants universels : Le monde arabe a connu tellement de savants qu’il faudrait plusieurs livres pour les traiter mais on se contentera d’en rappeler les plus illustres.

- Al Khawarizmi, mathématicien et astronome, «le père de l’Algèbre»;- Averroès ou Ibn Roshd, «l’Aristote andalou» (1126-1198);- Avicenne (980-1037) ou Ibn Sina, «le prince des savants», auteur du Canon de la médecine et de l’encyclopédie philos ophique; a rédigé plus de 240 ouvrages;- Al Kindi, le premier philosophe arabe; a écrit 241 ouvrages;- Ibn Khaldoun, historien et sociologue des sociétés arabe, berbère et perse;- Al Maghribi(1220-1283) a écrit de nombreux ouvrages sur la trigonométrie;- Ibn Nafis (1213-1288) est le premier savant à avoir décrit le processus de cir culation sanguine dans le corps humain;- Al Qualassadi(1412-1486), mathé maticien qui a introduit le symbolisme algébrique en employant des lettres au lieu de nombres;- Ibn Yaniss(950-1009) est connu pour ses tables astronomiques;- Abbas Ibn Farnass(810-887) scienti fique arabo-espagnol , a construit un planeur qui a volé pendant 10 minutes;- Ibn Al Haytam(965-1039) a écrit le

Kitab-al-manazir où il traite abondam ment des sciences de l’optique; précur seur du principe de la camera obscure, à l’origine de l’appareil photographique;- Ziryab, «l’oiseau noir» a inventé la NOUBA, la forme musicale la plus réputé d’Andalousie;- etc.

Quelques idées fausses sur les arabes Il y en a surtout deux qui sont les plus répandues :

1- Les arabes sont tous des musulmans : C’est faux car il existe près de 15 millions d’arabes chrétiens répartis en Égypte (8 à 16%), en Syrie (5 à 10%), au Liban (34 à 41%), en Palestine, en Israël, en Jordanie, en Irak et en Iran.

Aux États-Unis, la communauté arabe compte environ 3.5 millions de membres dont 63% sont chrétiens et 24% musulmans.

2- Les iraniens sont des arabes

C’est faux, les iraniens sont des perses et, contrairement à ce qu’a voulu faire croire le charlatan doc Mailloux, Amir Khadir, iranien d’origine n’est donc pas arabe.

Ceux qui veulent approfondir leurs con-naissances sur les perse peuvent relire

«les lettres persanes» de Montesquieu, regarder le film à succès «Persépolis» ou faire mieux encore : goûter à la poésie d’Omar Khayyâm.

Retour sur le duo Péladeau- MaillouxComme sa personnalité est facile à cerner, il n’est nul besoin d’être psychologue ou psychiatre et on peut, sans risques de se tromper, dire que doc Mailloux est un complexé à la base, devenu charlatan par nécessité, utilisant le scandale et la provo-cation pour attirer l’attention tout en culti-vant un look d’illuminé.

Sachant cela, ceux qui ont porté plainte ont surement du lui faire plaisir car ils sont, indirectement, entrés dans son jeu.Mais ce qui est choquant dans cette affaire, c »est cette complicité sournoise du groupe Péladeau, via son «joyau», le journal de Montréal, le véhiculateur con-sentant des obscénités. Mais que peut on attendre d’un journal qui ouvre sa tribune à des journaleux racistes, genre Martineau et aux aigris qui tirent sur leur propre communauté?

Avec ce modeste article, on espère rétablir des vérités que certains obscuran-tistes cherchent à dissimuler pour entrete-nir la haine d’ethnies ciblées par eux.

Finalement, le journalisme n’est-il; pas en fin de compte qu’une quête de la vérité?

«Doc» Mailloux refait surface

Les semeurs de haine qui polluent le Québec

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Identité

Forum mondial de la langue françaiseInquiétudes sur l’état de la langue de chez nousLa cérémonie d’ouverture du premier Forum mondial de la langue française a eu lieu lundi 3 juillet 2012 à Québec. La rencontre internationale, qui réunira une semaine durant, plus de 1200 par-ticipants venus de 75 pays, s’est ouverte sous le signe de l’inquiétude. Les inter-venants ont en effet multiplié les témoignages illustrant surtout leurs inquiétudes concernant l’état du fran-çais dans le monde.

« Par-delà les chiffres rassurants que nous connaissons, il y a des faits, des pratiques quotidiennes, des évolutions géopolitiques et géoculturelles lourdes », a déclaré le secrétaire général de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), Abdou Diouf. « Nous devons être des indignés linguis-tiques », a-t-il déclaré. « Nous ne pou-vons pas, dit-il, tout à la fois, dénoncer les dérives de l’économie et de la finance mondialisées et accepter, dans le même temps, de nous en remettre à une langue unique de l’économie et de la finance. »

Le secrétaire général de l’OIF s’est montré particulièrement sévère sur l’état du français. « Nous ne sommes pas prêts à confier à un globish concep-tuellement atrophié le soin d’exprimer toute la complexité et la diversité de la pensée en quelque 1500 mots », dit-il. Et Abdou Diouf de conclure : « On est au plus près du danger quand on croit

n’avoir rien à craindre. »

À l’autre bout du spectre, le premier ministre Jean Charest, hôte du forum avec son homologue canadien Stephen Harper, s’est montré beaucoup moins inquiet. Sans dire un mot de la situation linguistique du Québec, il a estimé que « deux écueils nous guettent. Une atti-tude qui consiste à se décourager sous les reculs avérés ou supposés du fran-çais. Le deuxième serait le déni, car il est tentant de parfois fermer les yeux sur des constats parfois incommodants. Ces constats sont en contradictions avec la vitalité et la créativité de cette langue ».

Le premier ministre dit ne pas croire « à la fatalité du recul qui entraînerait le français vers son déclin ». Selon lui, « l’histoire du Québec fournit une assise à cette conviction, alors que nous, en Amérique, sommes enracinés depuis plus de 400 ans ». Jean Charest veut que le prochain sommet de l’OIF, qui se tiendra à Kinshasa en octobre, adopte « une politique de promotion du français et du multilinguisme ».

Étrangement, c’est du maire de Québec, Régis Labeaume, que sont venues quelques-unes des déclarations les plus alarmantes. «J’espère que vous com-prenez que nous sommes inquiets […]. Nous souhaitons sincèrement que vous en preniez conscience», a déclaré le

maire aux jeunes participants du forum. Plus tard, il a confirmé aux media être « de plus en plus inquiet [de la situation du français].»

Ce jugement tranchait radicalement avec l’optimisme affiché par le pre-mier ministre Stephen Harper. Selon lui, « il n’y a pas de meilleur endroit [que le Canada] afin de discuter de diversité et de cohabitation linguis-tiques » puisque « notre caractère fran-cophone » est « primordial ». Après quelques mots prononcés en anglais par le premier ministre, un jeune homme s’est levé en s’écriant « Stop Harper ! Stop Charest ! Citoyens, levez-vous ! ». Le protestataire a été aussitôt expulsé sous les applaudisse-ments d’une partie de la salle.

On apprenait par ailleurs qu’au moins une centaine de visas auraient été refu-sés à autant de personnalités invitées et venant tout particulièrement d’Afrique. Sans faire référence directement à ce problème devenu récurrent lors de l’organisation de tels événements au Canada, Abdou Diouf a affirmé qu’« on ne peut vouloir le rayonnement de la langue française et, dans le même temps, fermer ses frontières à ceux qui parlent le français, qui étudient le fran-çais, qui créent en français ».

Lors de la première séance de débats, l’ancien ministre de l’Éducation du

Mali Adama Samassékou a proposé l’adoption à Québec d’une déclaration en faveur du multilinguisme.

Source : Presse Canadienne

Quand il est question de vie sociale, la majorité des Québécois croient que le français est la langue la plus importante au Québec. Mais quand il s’agit de réus-sir sa vie ou de dénicher un bon emploi, le français et l’anglais sont considérés comme des langues d’égale importance. C’est ce que montre l’étude dite « exploratoire » intitulée «Importance et priorité du français pour la population québécoise» qu’ont signée les chercheurs Michel Pagé et Charles-Étienne Olivier pour le compte du Conseil supérieur de la langue française (CSLF).

L’étude, rendue publique le 3 juillet 2012, découle d’une enquête menée entre janvier et mai 2010 auprès de 6700 per-sonnes au Québec.

Les chercheurs ont cerné quatre domaines. Pour le domaine sociétal, on posait notamment la question suivante : « Pour être vraiment Québécois, quelqu’un doit-il parler français ? ». La même ques-tion était posée pour l’anglais. Pour le domaine social, on soumettait l’affirmation suivante : « Pour avoir une vie sociale intéressante au Québec, il est préférable de pouvoir parler français ». De même pour l’anglais. Pour le domaine de la réussite, on faisait l’affirmation sui-vante : « Les enfants québécois réus-siront mieux dans la vie s’ils peuvent parler français », ou encore l’« anglais ».

Enfin, pour le domaine sociolinguistique, défini par les auteurs comme « la valori-sation personnelle associée à l’usage des langues », on demandait aux répondants s’ils étaient d’accord ou en désaccord avec les affirmations suivantes : « C’est valorisant au Québec de savoir parler français », ou encore « anglais ».

Dans les domaines sociétal et social, une majorité de francophones et d’allophones dits francotropes « favorisent une vie col-lective en français ». Pour les anglo-phones, les deux langues sont d’égale importance dans la société. Dans le domaine social, une majorité d’anglophones croit que le français est plus important que l’anglais ou tout aussi important. Seule une faible minorité con-sidère que l’anglais est plus important que le français.

Le tableau est différent si on parle de réussite individuelle. Que la question porte sur la réussite des enfants ou sur les chances de décrocher un bon emploi, « dans les deux cas, la plus grande partie de la population perçoit le français et l’anglais comme d’égale importance », notent les auteurs.Pour ce qui est de la réussite des enfants, le français vient en dernière place, derri-ère l’égalité entre les deux langues et l’anglais. « Une des interprétations possi-bles de ces résultats est qu’une partie de

la population perçoit que l’anglais sera plus important pour réussir dans l’avenir qu’il ne l’est actuellement », écrivent les chercheurs. Mais ils avancent une autre explication : « une partie de la population aurait répondu de façon à tenir compte du plus large spectre de possibilités sur les plans personnel et professionnel, ce qui inclut une mobilité professionnelle à l’échelle internationale ».

De façon générale, les auteurs relèvent des différences notables entre les allo-phones francotropes et les allophones non francotropes. Les perceptions des premiers suivent de près celles des fran-cophones, tandis que pour les seconds, elles se rapprochent de celles des anglo-phones.En matière de communication dans l’espace public, une très forte majorité, soit 95 % des répondants, est d’accord avec le fait que toute personne au Québec devrait savoir parler français, alors que 92 % d’entre eux estiment que les nouveaux arrivants allophones devraient apprendre le français en pre-mier.

Une plus faible majorité, soit 67 %, con-sidère que la communication dans un lieu public entre des francophones et des per-sonnes d’une autre langue qui ne se con-naissent pas devrait commencer en fran-çais.

Dans les magasins, près de 80 % des répondants croient que le commerçant qui ne connaît pas la langue parlée par son client devrait s’adresser à lui d’abord en français.

Fait surprenant : si on se fie à cette enquête, les Québécois s’opposent aux dispositions de la Charte de la langue française qui s’appliquent à l’administration publique. Ainsi, plus de 60 % d’entre eux croient que l’État québécois devrait communiquer en fran-çais ou en anglais avec les entreprises, selon la préférence de celles-ci, alors qu’en vertu de la Charte, toute communi-cation de l’administration publique avec les entreprises doit se faire exclusivement en français. De même, une majorité est d’avis que le gouvernement devrait envoyer des formulaires bilingues s’il ne connaît pas la langue parlée par les citoy-ens visés.

Généralement, les chercheurs ont noté peu de différence d’opinion entre les jeunes de 18 à 34 ans et leurs aînés au sujet de l’importance relative du français. Enfin, si les auteurs observent des dif-férences régionales entre les perceptions des résidants de l’île de Montréal et de sa couronne, d’une part, et celles des répon-dants du reste du Québec, d’autre part.

Source : Presse Canadienne

Le français, langue de la réussite de la vie sociale

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8 Atlas.Mtl nº 184 du 5 au 18 juillet 2012

Politique

(I)- Le Québec continue de «flirter» avec l’orangeLe NPD recueille 52% d’appuis dans la province…La lune de miel du Québec et du NPD commence finalement à ressembler à un mariage heureux. Plus d’un an après l’élection qui a conduit 59 députés néo-démocrates à Ottawa, les Québécois sont plus que jamais derrière le parti dirigé par Thomas Mulcair, et ce derni-er écrase littéralement la concurrence.

C’est du jamais vu pour le NPD, et du « rarement vu » au Québec même dans les années où le Bloc québécois domi-nait le paysage politique : 52 % des Québécois auraient ainsi voté pour le NPD si des élections avaient eu lieu la semaine dernière, révèle un sondage Léger Marketing préparé pour Le Devoir. Les néo-démocrates ne laissent que des miettes à leurs adversaires : 18 % pour le Bloc québécois - un creux historique -, 14 % pour les conserva-teurs et 13 % pour les libéraux.

La domination du NPD est totale et se décline dans chaque sous-catégorie. Ainsi, 54 % des francophones et 45 % des non-francophones encouragent les néo-démocrates, une donnée qui laisse présager qu’une vague orange encore plus forte que celle de mai 2011 aurait déferlé si des élections avaient eu lieu la semaine dernière. Tous les groupes d’âge adhèrent au NPD. Au final, seule la région de Québec paraît moins enthousiaste, alors qu’elle appuie le NPD à 40 %, contre 29 % pour les con-servateurs.

Record amélioréAvec 52 % d’appuis au Québec, le NPD améliore de cinq points son précédent record, établi en avril - soit quelques semaines après l’élection de Thomas Mulcair comme successeur de Jack Layton. Par rapport aux élections de l’an dernier, le parti engrange près de 10 points supplémentaires. Il a surtout complètement renversé la tendance à la baisse observée pendant la course au leadership, alors que le Bloc québécois avait pratiquement rattrapé le NPD dans les intentions de vote. En janvier, Léger

créditait le NPD de 28 % des intentions de vote, contre 27 % pour le Bloc, 22 % pour les libéraux et 15 % pour les conservateurs.

« C’est assez incroyable comme résul-tat, analyse Christian Bourque, vice-président chez Léger Marketing. Le Bloc a déjà franchi la barre du 50 % à quelques moments très précis de son histoire [notamment dans la foulée du scandale des commandites en 2004], mais ça a été quand même rare. »

Le sondage a été mené entre mardi et jeudi dernier, alors que le Parlement fédéral se penchait sur l’éléphantesque projet de loi C-38 et que l’opposition menait la charge d’un vote-marathon pour tenter de faire adopter des amen-dements. « Le sondage nous dit que les Québécois apprécient la gestion de ce dossier par M. Mulcair, dit M. Bourque.

L’effet Mulcair demeure très présent : le NPD avait pris 20 points au Québec au lendemain de son élection, et il con-tinue à faire des gains depuis. » C’est vrai au Québec, mais aussi ailleurs au Canada, où différents sondages placent désormais le NPD et les conservateurs à égalité statistique.

Christian Bourque fait remarquer que tant les libéraux que les conservateurs se retrouvent pratiquement au même niveau que lors des élections de l’an dernier (ils avaient obtenu 14 % et 16 %). Le taux d’insatisfaction à l’égard du gouvernement Harper demeure d’ailleurs très élevé (71 %).

C’est donc pratiquement seulement au détriment du Bloc québécois (23 % en 2011) que le NPD progresse dans les intentions de vote. « Pendant la course à la chefferie du NPD, le Bloc avait remonté dans les sondages, mais ce n’était qu’à cause du vide politique créé par la mort de Jack Layton. On le sen-tait alors, mais c’est évident depuis l’arrivée de M. Mulcair. »

De façon globale, M. Bourque pense que « les Québécois aiment concentrer leurs efforts de surveillance du gouver-nement fédéral. Pendant des années, c’était par le Bloc. Maintenant, c’est le NPD qui profite » du tir groupé, dit-il.

C’est là aussi une illustration probable du déplacement de l’axe souverainiste-fédéraliste vers l’axe gauche-droite dans le débat politique québécois.

Mené en ligne du 12 au 14 juin auprès de 1000 personnes, le coup de sonde présenterait une marge d’erreur de 3,1 %, dans 19 cas sur 20, si l’échantillon était « probabiliste ». Les sondages

menés par Internet ne sont pas consi-dérés comme étant probabilistes, con-trairement aux sondages menés autre-fois par téléphone (procédé de plus en plus rarement utilisé).

Léger Marketing considère toutefois que les sondages en ligne sont désor-mais aussi précis (les répondants sont sélectionnés aléatoirement à partir d’un panel Internet de plus de 400 000 ménages canadiens), ce qui lui permet d’accorder une marge d’erreur théorique (ce que d’autres firmes ne font pas).

Source : Presse Canadienne

M Thomas Mulcair

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Politique

(II)- …Mais le bleu veut «bâtir des ponts avec le Québec»Avec une offensive du PC contre Thomas MulcairÀ l’occasion de la Saint-Jean-Baptiste, le premier ministre Harper s’est présenté dans la circonscription de Lotbinière -Chutes-de-la-Chaudière en compagnie de 19 ministres de son cab-inet. Les conservateurs poursuivent leurs efforts pour bâtir des ponts avec le Québec.

Après une rencontre organisée une semaine auparavant entre le premier ministre Stephen Harper et Brian Mulroney pour discuter de la probable élection d’un gouvernement péquiste au Québec, le Parti conservateur (PC) a dévoilé sa plus récente offensive : une publicité ciblant directement le chef du Nouveau Parti démocratique (NPD), Thomas Mulcair, dont la popu-larité auprès de l’électorat québécois est incontestable.

La publicité mise en ligne par le gou-vernement conservateur place en oppo-sition les politiques économiques des deux chefs en interpellant les électeurs. « Connaissons-nous vraiment Thomas Mulcair ? », s’interroge le narrateur dans les premiers instants de la version française du message de 30 secondes. La publicité prétend que la taxe sur le carbone de Thomas Mulcair « aug-menterait le prix de l’essence, de l’électricité et plus encore ». Les con-servateurs y soulignent la volonté de M. Mulcair de s’opposer à des accords commerciaux qui augmenteraient les exportations, tout comme ses « théo-ries économiques dangereuses ».

Le Parti conservateur fait apparem-ment référence au « syndrome hollan-dais » évoqué à plusieurs reprises par le chef du NPD au sujet de l’exploitation des sables bitumineux. Ce concept apparu dans les années 1970 veut que l’exploitation rapide des ressources naturelles hausse la valeur de la monnaie locale et nuise à d’autres secteurs de l’économie.

De son côté, Stephen Harper est décrit

comme un chef incarnant la stabilité économique. Le message évoque notamment les centaines de milliers d’emplois créés dans le cadre du Plan d’action économique du Canada et la route vers l’équilibre budgétaire empruntée par le chef conservateur. La publicité conclut que « nous ne pou-vons pas nous permettre le NPD de Mulcair ».

Cette nouvelle publicité est diffusée au moment où les conservateurs glissent dans les sondages, autant au Québec qu’au Canada. Selon le dernier coup de sonde Léger Marketing-Le Devoir mené il y a deux semaines, plus d’un Québécois sur deux dit appuyer le NPD, tandis que seulement 14 % des répondants favorisent les troupes con-servatrices. À l’échelle du pays, les conservateurs ont glissé en deuxième position, quatre points derrière les néo-démocrates, selon un sondage com-mandé en mai par La Presse cana-dienne. La marge d’erreur de 2,2 % provoque toutefois une égalité approxi-mative entre les deux partis.

Le NPD a aussi préféré ne pas se pro-noncer au sujet de cette nouvelle offen-sive conservatrice. Le parti ne compte pas non plus répliquer prochainement par l’entremise d’un message publici-taire.

Travailler avec le PQÀ l’occasion de la Saint-Jean-Baptiste, le premier ministre Harper s’est présenté dans la circonscription de Lotbinière -Chutes-de-la-Chaudière en compagnie de 19 ministres de son cab-inet. « Il y a un gouvernement fédéral conservateur qui a à coeur les intérêts du Québec, a affirmé à cette occasion le lieutenant québécois du gouverne-ment conservateur et ministre de l’Industrie, Chritian Paradis. Je pense que le fait qu’il y ait une présence aussi massive des membres du cabinet, des ministres anglophones, ça démon-tre que, franchement, on veut que les

choses fonctionnent au Québec. »

M. Paradis est le seul élu à avoir accepté de répondre aux questions des journalistes en lien avec une rencontre qui a eu lieu la semaine dernière entre le premier ministre Stephen Harper et son prédécesseur Brian Mulroney, tel que le rapportait vendredi La Presse canadienne. Cette rencontre entre MM. Harper et Mulroney visait essentielle-ment à discuter de la probable élection d’un gouvernement péquiste au Québec et de la manière de rétablir les ponts avec la province francophone.

M. Harper a également rencontré le premier ministre Jean Charest en marge d’une conférence à Montréal, le 11 juin.

Le PC craint que la probable élection d’un gouvernement dirigé par un parti souverainiste au Québec ne nuise à l’unité nationale. « Peu importe le gou-vernement qui sera élu, nous, ce qu’on veut, c’est travailler avec le gouverne-

ment du Québec, a commenté M. Paradis. Ce qu’on veut pousser juste-ment, c’est assurer une prospérité pour les Québécois, pour les Canadiens. »

La réconciliation des conservateurs avec le Québec pourrait être compli-quée par une série de décisions qui ont irrité l’électorat de la province, telles que l’abolition du registre des armes à feu, l’adoption du projet de loi C-38 et la réforme de l’assurance-emploi. « On ne peut pas toujours être en constante harmonie avec la province de Québec, mais je pense que ce qu’il faut faire, c’est identifier nos intérêts communs et les pousser », a renchéri M. Paradis.

La chef du Parti québécois, Pauline Marois, s’est pour sa part réjouie de l’intérêt manifesté par Stephen Harper pour le Québec. Elle estime que le pre-mier ministre du Canada a bien raison de prendre son parti au sérieux.

Source : Presse Canadienne

M Stephen Harper

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Immobilier

Prêts hypothécaires : Resserrement des règles« Les acheteurs de maisons doivent être plus rigoureux» décrète OttawaOttawa resserre les règles hypothécaires pour une quatrième fois depuis 2008 afin de freiner l’endettement des ménages can-adiens. La mesure la plus importante est la réduc-tion de la période maximale d’amortissement d’un prêt hypothécaire de 30 ans à 25 ans, alors que cette limite était encore de 40 ans en 2008.Les ménages qui voudraient renouveler le montant de leur hypothèque à la hausse afin de s’en servir comme crédit à la con-sommation seront aussi soumis à un pla-fond équivalant à 80 % de la valeur de leur habitation, plutôt que 85 %.Le gouvernement fédéral cherche égale-ment à contenir l’endettement des emprunteurs en établissant une limite (39 % des revenus bruts) aux coûts totaux des versements hypothécaires, de l’impôt fon-cier et des frais de chauffage, ainsi qu’en abaissant légèrement (de 45 à 44 % des revenus bruts) les coûts de rembourse-ment de l’ensemble de leurs créances, y compris celles liées aux cartes de crédit ou aux prêts automobiles. Les maisons de plus d’un million seront aussi exclues désormais du programme d’assurance hypothécaire géré par la Société cana-dienne d’hypothèque et de logement (SCHL), forçant, par le fait même, leurs acheteurs à une mise de fonds minimale de 20 %.

Bien que plus exigeantes pour les éven-tuels acheteurs de maisons, toutes ces nouvelles règles les obligeront à accélérer le remboursement de leurs dettes hypothé-caires et, par conséquent, leur permettront entre autres de verser moins d’intérêts, a plaidé le ministre des Finances, Jim Flaherty. « Prudentes et mesurées »Annoncé mercredi soir, ce nouveau resserrement des règles hypothécaires a pris par surprise les institutions finan-cières, mais n’a pas semblé leur déplaire, plusieurs d’entre elles ayant déjà com-mencé à resserrer leurs propres règles en la matière. « Les modifications annoncées par le ministre Flaherty sont prudentes, mesurées, responsables et elles arrivent à point nommé », a déclaré hier Frank Techar, président et chef de la direction Services bancaires Particuliers et entre-prises, BMO Banque de Montréal.On a cru un instant qu’Ottawa augmenter-ait la mise de fonds minimale actuelle-ment fixée à 5 % de la valeur de la mai-son. Une telle décision risquait toutefois de porter un trop dur coup à un marché immobilier qui donne déjà des signes de fragilité, a commenté Benjamin Tal, ana-lyste à la Banque CIBC.L’impact de la réduction de la période maximale d’amortissement des prêts hypothécaires ne doit pas être sous-esti-

mé, a noté Michael Gregory de la Banque de Montréal. Plus de 40 % des acheteurs de nouvelles maisons optent actuellement pour des hypothèques de 30 ans.Le resserrement graduel des règles hypothécaires permet de s’attaquer au problème de l’endettement des ménages de manière plus précise et mieux dosée que ne le ferait une simple hausse des taux d’intérêt, a dit pour sa part Craig Alexander, de la Banque TD. Cette approche semble d’ailleurs donner cer-tains résultats. Déjà à 152 % du revenu disponible des ménages, l’endettement des Canadiens dépasserait les 160 % sans cela.

Ces nouvelles règles, qui entreront en vigueur le 9 juillet, enlèveront un peu de poids sur les épaules de la Banque du Canada, ont noté les analystes. Son gou-verneur, Mark Carney, a multiplié les mises en garde, ces derniers mois, contre les dangers de l’endettement grandissant au Canada. La banque centrale aurait voulu remonter les taux d’intérêt pour freiner les ardeurs des Canadiens, mais en a, jusqu’à présent, été empêchée par la morosité de l’économie mondiale, la souplesse extrême de la politique moné-taire américaine et la force du huard.

Source : Presse Canadienne

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Actes

Montréal a dévoilé la semaine dernière son Plan d’action canopée pour 2012-2021, qui fixe comme cible la planta-tion de 120 000 arbres sur le domaine public et de 180 000 arbres sur les pro-priétés privées. Cet objectif correspond à 2333 hectares de canopée supplémen-taire, soit l’équivalent de 65 fois la superficie du parc Lafontaine, précise-t-on. Une telle opération nécessitera des investissements estimés à 158 millions, dont 70 millions devront être assumés par le secteur privé.

« C’est à peu près l’équivalent des efforts qu’on a demandés après le ver-glas de 1998, signale Daniel Desjardins, chef de division à la Direction des grands parcs. C’est pour ça qu’on pense que ce n’est pas impossible. »

Si le projet se concrétise, l’indice de canopée passera de 20,3 % à 25 % sur l’île de Montréal, qui compte 16 munic-ipalités. La contribution demandée aux propriétaires privés sera plus élevée que celle demandée aux villes, car dans plu-sieurs arrondissements, l’ajout d’arbres sur le domaine public s’avère limité compte tenu du peu d’espace dis-ponible. Dans d’autres arrondissements, tels Anjou et Saint-Laurent, la présence importante d’industries et de centres commerciaux crée des zones fortement minéralisées où les arbres sont rares. Dans ces secteurs où l’indice de cano-pée est réduit à 2 ou 3 %, la Direction des grands parcs recommande de viser un taux de 15 %.

« Les déficiences les plus importantes se retrouvent sur le domaine privé,

institutionnel et industriel », confirme Pierre Bélec, directeur de projets chez Soverdi, un organisme sans but lucratif qui travaille auprès d’entreprises pour favoriser le verdissement. « Dans les parcs industriels, vous avez typique-ment la table de pique-nique sur l’asphalte attachée avec une chaîne après le poteau de téléphone. Il y a quelque chose à faire pour le bien-être des employés. »

«Tout le monde a un rôle à jouer»Pour Alan DeSousa, responsable du développement durable au comité exécutif de la Ville et maire de Saint-Laurent, la participation du secteur privé est indispensable. « Tout le monde a un rôle à jouer. La plantation d’arbres n’est pas une obligation qui revient seulement à la Ville. La canopée doit donner des bénéfices à tout le monde », insiste-t-il.

Dans son arrondissement, plusieurs pro-jets de plantation en milieu industriel ont vu le jour au cours des dernières années. « Il reste beaucoup de travail à faire, reconnaît-il. Les quatre dernières années nous ont permis de planter plus de 4500 arbres et arbustes, mais je ne peux pas corriger les effets du passé du jour au lendemain avec une baguette magique. »

Si l’indice de canopée est généralement plus élevé dans les villes de banlieue de l’île de Montréal à faible densité, comme Senneville (56,4 %) ou Beaconsfield (40,8 %), le palmarès des 19 arrondissements montréalais révèle que les arrondissements de l’ancienne

ville de Montréal présentent générale-ment un meilleur indice de canopée que les nouveaux arrondissements nés des fusions comme Saint-Léonard, Anjou, Saint-Laurent et Lachine. Daniel Desjardins attribue cette performance au fait que la Ville de Montréal dispose de sa propre pépinière et qu’elle oblige, depuis des décennies, les arrondisse-ments à planter un minimum d’arbres chaque année.

Comparaisons difficilesSur son site Internet, la Ville de Toronto affiche un indice de canopée de 20 %, mais selon Daniel Desjardins, il serait hasardeux de se livrer à des comparai-sons, car les méthodologies diffèrent. « On a les données les plus précises parce qu’on a pris des photos aériennes avec un petit pixel et on a mesuré toutes les couronnes d’arbres pour additionner ces surfaces. On a donc éliminé tout ce qui

est arbuste. À Toronto et ailleurs, cette mesure a été faite à partir d’échantillonnages ou de photos satel-lites avec un gros pixel », explique-t-il.

Le Plan canopée sera soumis pour con-sultation à la Commission de l’eau, de l’environnement, du développement durable et des grands parcs l’automne prochain. Josée Duplessis, conseillère de Projet Montréal dans l’arrondissement du Plateau-Mont-Royal, croit qu’on ne pourra pas limiter le débat à la simple plantation d’arbres. « Planter de nouveaux arbres, c’est bien, mais entretenir ceux qui sont existants et ne pas les perdre, ça doit faire partie du plan d’action d’après nous, dit-elle. C’est le genre de choses dont on devra parler aussi. »

Source : Ville de Montréal

Pour le bien-être de ses habitantsMontréal veut planter 300 000 arbres d’ici 10 ans

L’indice de canopée est calculé en fonction de la superficie des couronnes d’arbres ou groupes d’arbres projetés au sol par rapport à la superficie du territoire. Les données pour chaque arrondissement de l’agglomération montréalaise ont été déterminées à partir de photographies aériennes prises en juin 2007. Les vertus des arbres en milieu urbain ne sont plus à démontrer, notamment dans la lutte contre les îlots de chaleur. La Ville de Montréal a décidé qu’elle en vou-lait davantage et vise la plantation 300 000 arbres sup-plémentaires d’ici 10 ans afin de faire passer l’indice de canopée, ou surface du couvert arborescent, de 20 à 25 % sur le territoire de l’île de Montréal. Les proprié-taires privés devront mettre la main à la pâte puisqu’ils devront contribuer à plus de la moitié des plantations.

Voici l’Indice de canopée par arrondissement mon-tréalaisAhuntsic-Cartierville : 25,32 %Anjou : 10,19 %CDN-NDG : 25,80 %Lachine : 11,34 % LaSalle : 10,04 %L’Île-Bizard -Sainte-Geneviève : 42,87 %Mercier -H.-M. : 12,78 %Montréal-Nord : 14,50 %Outremont : 34,43 %Pierrefonds-Roxboro : 33,31 % Plateau-Mont-Royal : 18,71 %RDP-PAT : 17,93 %Rosemont -La Petite-Patrie : 19,44 %Saint-Laurent : 10,80 %Saint-Léonard : 9,43 %Sud-Ouest : 14,90 %Verdun : 17,05 % Ville-Marie : 21,98 % Villeray -Saint-Michel -Parc-Ex. : 12,24 %

L’Indice de canopée Terrains à Vendre

Deux terrains agricoles fertiles: 2,5 hectares (arbres fruitiers) et 1,5 hectare (céréales). Les deux situés dans les envi-ronts de la ville de Tiflet au Maroc (à 30 km de Rabat).

Les deux terrains reliés à une route secondaire, ont l'électricité et l'eau potable avec un habitat de 100 m2. Si vous êtes intéressés, communiquez avec Aï-cha au 1506-8597587 ou par courriel [email protected]

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Votre été

Avis à ceux qui souhaitent inclure le prix de l’essence dans leur budget de vacances : en plus de la crème solaire, mieux vaut se munir d’une calculatrice et de quelques connaissances en économie.

Bien qu’il semble logique de penser qu’une baisse du prix du pétrole brut devrait se refléter par une baisse du prix de l’essence à la pompe, la réalité est tout autre.

Comme l’explique Emmanuel Tessier-Fleury, conseiller à la Banque Nationale, il est impératif de tenir compte de la val-eur du dollar canadien pour comprendre la fluctuation des prix de l’essence.

Parce que les produits de base comme le pétrole sont négociés en dollars améric-ains, leur prix augmente partout au Canada quand le dollar canadien perd de la valeur. Ainsi, si le marché du pétrole

brut aux États-Unis est en baisse de 20 %, par exemple, mais que le dollar canadien perd également 20 % de sa valeur, le prix, « au net », demeure le même partout au Canada, explique M. Tessier-Fleury.

Marchés financiersIl ajoute que les taxes sont très élevées au Canada. La taxe d’accise, sorte d’impôt sur une quantité donnée de pétrole, est de 10 cents le litre au Québec.

La taxe sur les carburants est de 7,2 cents le litre et, à Montréal, la taxe sur l’essence, de 3 cents le litre, s’ajoute au prix de l’essence. En tenant compte de la TPS et la TVQ, M. Tessier-Fleury estime donc que 40 % du montant payé par les consommateurs est dû aux taxes.

Au final, il semble qu’il sera donc plus difficile de prévoir le prix de l’essence que les conditions météorologiques, cet

été. « Il y a beaucoup d’éléments à consi-dérer, notamment les marchés financiers, qui vont guider l’évolution du prix de l’essence en Amérique du Nord et qui sont très volatils », explique M. Tessier-Fleury.

« On a beaucoup de craintes par rapport à la demande mondiale, mais l’offre mon-diale de pétrole à plus long terme reste limitée », rappelle le conseiller de la Banque Nationale.Source : Presse Canadienne

Deux ingrédients-vacances imprévisiblesLe prix de l’essence et le temps qu’il fera

Taxes Québécoises: Les hausses du 1er juilletQuelques hausses de taxes sont entrées en vigueur le 1er juillet pour plusieurs Québécois. Ainsi, le montant de la prime annuelle maximale payée par les personnes couvertes par le régime public d’assurance médicaments augmente de 2,9 %. Il sera dorénavant de 579 $. La prime est payable à Revenu Québec au

moment de remplir la déclaration de reve-nus. En pharmacie, la participation finan-cière d’une partie des personnes couvertes par le régime public est aussi modifiée. Ainsi, la franchise payée sur les premiers achats du mois passe de 16 $ à 16,25 $, soit une hausse de 1,6 %. Par ailleurs, une hausse de la taxe sur l’hébergement a été

imposée à partir de dimanche dans trois régions touristiques, soit l’Abitibi-Témis-camingue, le Centre-du-Québec et l’Outaouais. Elle passe de 2 $ à 3 $ par nui-tée. Enfin, la taxe sur l’essence dans la région administrative de la Gaspésie -Îles-de-la-Madeleine a été majorée de 0,01 $ le litre dimanche. Les sommes supplémen-

taires ainsi perçues seront versées au Fonds des réseaux de transport terrestre. Elles ser-viront au financement des services de trans-port collectif de la région.

Source : Presse Canadienne

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Votre été

La responsable des sports, des loisirs et des événements sportifs internationaux au comité exécutif de la Ville de Montréal, Mme Manon Barbe, invite les jeunes Montréalais à profiter pleinement de leur été en participant aux nombreus-es activités sportives, culturelles et de loisirs offertes par la Ville et ses dif-férents partenaires, dans les 19 arrondissements.

« L'épanouissement de la jeunesse est une priorité à laquelle nous sommes heu-reux de consentir beaucoup d'efforts. Cela fait partie de notre mission d'offrir des activités de divertissement diversi-fiées et abordables. C'est pourquoi le cirque, le théâtre, le soccer et la natation seront notamment au menu cet été. Il y a de tout, pour tous et à petit prix, si ce n'est pas carrément gratuit! Les camps de jours, les activités sportives, culturelles et de loisirs sont de grands succès popu-laires et nous invitons tous les jeunes Montréalais à y participer », a mentionné Mme Barbe.

Baignade et activités dans les parcs La Ville de Montréal a sous sa respon-sabilité 74 piscines et 116 pataugeoires extérieures qui permettent aux jeunes et moins jeunes de se rafraîchir les chaudes journées d'été. L'entrée est gratuite dans plusieurs piscines municipales.

Pour leur part, les amateurs de plein-air seront heureux de savoir que de nom-

breuses activités sont organisées dans l'ensemble des parcs de la métropole. À titre d'exemple, dans plusieurs arrondissements, des animateurs organ-isent des joutes amicales de basketball ou de soccer avec les jeunes du quartier. Nul besoin de s'inscrire et c'est gratuit! Camps de jour scientifiques, artistiques et sportifs

Vos jeunes aiment le cirque, la danse, le tennis, la gymnastique ou la natation? Les différents camps de jour thématiques offerts par les partenaires des 19 arrondissements sauront stimuler l'intérêt des jeunes et piquer leur curiosité. Les jeunes scientifiques en herbe ne sont pas en reste. L'Espace pour la vie qui regroupe le Biodôme, le Jardin bota-nique, l'Insectarium et le Planétarium offre des camps de jour scientifiques qui permettent aux jeunes de vivre un con-tact privilégié avec la nature. Des places en camps de jour réguliers sont égale-ment disponibles dans chacun des arrondissements.

TAZLe TAZ invite les planchistes, patineurs et adeptes du BMX à venir s'amuser cet été! Plusieurs activités sont à l'honneur : patinage libre, slalom, roller hockey, ini-tiation à la planche à roulettes, au vélo BMX ou au patinage acrobatique! Situé au 8931 avenue Papineau, près de la TOHU et du Complexe sportif Claude-Robillard, le TAZ est ouvert tous les

jours, sauf les lundis.

Théâtre et lecture en plein airL'été à Montréal, c'est aussi le pro-gramme d'animation Livre dans la rue qui propose aux jeunes âgés de 4 à 12 ans, une activité de lecture collective en dehors des murs des bibliothèques. C'est également le Théâtre La Roulotte qui célèbre ses 60 ans cet été et qui, pour l'occasion, présente dans les parcs de la métropole la pièce Peter Pan, un specta-cle qui se veut un mélange festif de clown, de théâtre d'objets et de musiques

éclatées.

RenseignementsLa Ville de Montréal invite les personnes qui voudraient avoir plus de renseigne-ments sur ces activités à se renseigner auprès des arrondissements. Cependant, elle attire l'attention des citoyens sur le fait que, dans plusieurs camps de jour, la période d'inscription est déjà terminée.

Source : Ville de Montréal

Depuis quelques jours, les médias du Québec ont fait état de plusieurs cas de noyade d’enfants et d’une importante augmentation du nombre de noyades dans la province. En effet, le nombre de cas serait passé de 22 à 33 par rapport à l’an dernier à pareille date. Dans ce contexte,

l’Association pulmonaire du Québec (APQ) rappelle qu’elle offre des cours de secourisme d’urgence et de réanimation cardio-respiratoire (RCR) aux particuliers et aux pro-fessionnels, et ce, à prix modiques.

Un tout petit investissement peut prévenir le pire

Les cours sont dispensés par nos for-mateurs certifiés FMCQ. L’Association pulmonaire du Québec est d’ailleurs reconnue comme organisme formateur en RCR/secourisme par le Gouvernement du Québec. Les for-mations sont d’une durée de quelques heures. Très peu de temps à investir, donc, pour être capable de sauver une vie.

Ainsi, les personnes intéressées peu-vent s’inscrire à l’une ou l’autre des

formations suivantes, qui sont don-nées régulièrement :

- RCR-DEA – Réanimation cardio-respiratoire et utilisation des défi-brillateurs externes automatisés

- Secourisme d’urgence – formation pour toute la famille, premiers soins et traumatismes (incluant RCR)Pour les personnes intéressées, l’APQ offre également des cours sur les chocs anaphylactiques, qui apprennent à la personne à réagir adéquatement à une réaction aller-gique sévère

Pour toute information sur les for-mations en RCR et secourisme de l’Association pulmonaire du Québec, ou tout simplement pour vous inscrire, contactez-nous au 1 888 768-6669.

Cette année, préparez-vous aux acci-dents et profitez de votre été en toute sécurité.

Renseignements : 514 287-7400, poste 230

Face aux taux alarmant de noyadesDes cours de secourisme offertspar l’association pulmonaire du Québec

Pour ceux qui ne quitteront pas la MétropoleDe tout, pour tous les goûts

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Actes

M. Driss Khrouz met en exergue à Montréal les valeurs de tolérance et de coexistence qui ont toujours prévalu au Maroc Le Directeur de la bibliothèquenationale du Maroc, M. Driss Khrouz, a mis en exergue, mardi soir à Montréal, les val-eurs de tolérance et de coexistence qui ont toujours prévalu au Maroc.

Lors d'une rencontre organisée conjointe-ment par la Communauté sépharade unifiée du Québec, la Congrégation Or Hahayim et le Think tank Mémoires et dialogue, M. Khrouz a appelé les membres de la commu-nauté juive marocaine à "montrer que nous sommes porteurs d'unehistoire commune, en la reconnectant avec son contexte".

Tenue sous le thème "Mémoires et plural-isme: quel avenir pour les juifs du Maroc", cette rencontre a été l'occasion pour le con-férencier de rappeler l'attachement des Juifs marocains au Royaume, qu'ils vivent à l'intérieur ou à l'extérieur du pays, en s'interrogeantcomment faire qu'un patrimoine dans sa plu-ralité soit "un élément de connaissance des autres dans le monde, et de connaissance que les autres ont de nous".

"Nous sommes une société arabe, musul-mane, juive, amazighe, porteuse d'une cul-ture multiple et riche" et c'est cette diversité et ce "patrimoine précieux que le Royaume s'attache à préserver comme une richesse socioculturelle unique", a-t-il fait observer, rappelant la nouvelle constitution marocaine, adoptée massivement par référendum en juillet 2011, dans laquelle il est établi que "l'unité nationale,

forgée par la convergence de ses com-posantes arabo-islamique, amazigheet saharo-hassanie, est nourrie et enrichie de ses affluents africain, andalou, hébraïque et méditerranéen".

Pour lui, le patrimoine est un instrument à interroger et cette reconnaissance de l'identité plurielle marocaine mérite d'être saluée et appréciée en tant que valeur sym-bolique, notamment dans le contextemondial actuel. Il a aussi rappelé à l'assistance la haute sollicitude avec laquelle SM le Roi Mohammed VI entoure Ses sujets de confession juive, suivant en cela l'exemple du Père de la Nation feu Mohammed V et de Son auguste père, le Regretté SM Hassan II.

M. Khrouz a également rappelé le refus catégorique opposé par feu SMMohammed V à l'introduction de lois anti-juives du temps du régime de Vichy. Aujourd'hui, le Maroc entreprend des réformes en profondeur, a-t-il souligné, évo-quant le discours historique du 9 mars 2011, dans lequel SM le Roi a souligné "sa volon-té et sa détermination" pour lechangement en dessinant les grandes lignes des réformes politique et constitutionnelle afin de "consolider la démocratie, garantir les libertés, le respect des Droits humains et restaurer l'espoir, la paixsociale et les règles de coexistence" pour un lendemain meilleur.

Depuis le début de Son règne, le Souverain a décidé d'instaurer une

véritable égalité entre toutes les com-posantes historiques de la Nation, a encore insisté le Directeur de la bibliothèque natio-nale du Maroc, soulignant aussi la constitu-tionnalisation des recommandations judi-cieuses de l'Instance Equité et Rconciliation (IER).

M. Khrouz a d'autre part exprimé la "fierté des Marocains d'appartenir à une Nation unique à l'identité plurielle", relevant que la communauté juive marocaine a su préserver ce patrimoine et établir"des ponts de paix et de coexistence avec toutes les autres communautés".

Le conférencier a saisi cette occasion pour appeler les juifs marocains à tenir "vivant" cet héritage avec "une continuation au dia-logue interreligieux judéo-musulman" en vue de permettre aux deuxcommunautés de "mieux se comprendre et d'éloigner la haine".

A une question sur le conflit israélo-palesti-nien, M. Khrouz a estimé que "malgré les efforts de part et d'autre, il y a encore des tabous et des préjugés qu'il faut briser".

Le conflit israélo-palestinien ne cesse de déchirer la région du Moyen-Orient et le "dialogue responsable" reste le meilleur moyen en vue de trouver un terrain d'entente entre Palestiniens et Israéliens,a-t-il dit, lors de cette rencontre qui s'est déroulée en présence de nombreuses person-nalités, dont l'ambassadeur du Maroc au Canada, Nouzha Chekrouni, le Consul général du Royaume à Montréal, ZoubairHakam, en plus des membres des commu-nautés juives et musulmanes établies au Québec.

Source: MAP

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Actes

Un Marocain à la tête du club Rotary Rive-Sud de MontréalMohamed El Fantouri : «Poursuivre les actions phares du Club»…Les membres du club Rotary Rive-Sud de Montréal ont récemment élu le marocain Mohamed El Fantouri, au poste de prési-dent pour les douze prochains mois. Il succède ainsi à Dominique Larson qui a occupé le même poste au cours de l’année précédente.

Lors d'une cérémonie organisée le 22 juin dernier à Montréal, le président sortant a passé le collier à Mohamed El Fantouri. A cette occasion, M. Larson a pu émettre sa satisfaction quant aux initia-tives du club prises par l’ensemble de ses membres, "qui ont apporté un regain d’énergie au Club".

Évoquant les actions accomplies durant le mandat écoulé, le président sortant a par la suite souhaité bon courage au nou-veau bureau.

Dans son allocution, le maroco-canadien El Fantouri a pour sa part remercié son prédécesseur et exprimé sa fierté en tant que premier marocain élu Président du club Rotary Rive-Sud de Montréal.

Pour son mandat 2012-2013, il a décidé, en collaboration avec d'autres partenaires, d’accorder une attention particulière aux questions de la santé avec notamment une mission : venir en aide à l'hôpital psychi-atrique de Berrechid, dans le cadre de ses actions locales et internationales, tout en assurant la continuité des actions phares du Club.

Cette action, en soutien au Club Rotary Mers-Sultan de Casablanca, et qui va s'étaler sur trois ans, a-t-il ajouté, s'inscrit dans le cadre de nombreuses initiatives des Clubs Rotary à travers le monde, visant à entreprendre ou soutenir des pro-jets à caractère humanitaire à l'étranger.

Depuis sa création le 13 janvier 2003, le club Rotary Rive-Sud de Montréal a choi-si d'orienter son action principalement envers la jeunesse de la Rive-Sud de la métropole du Québec et l'action humani-taire internationale, a rappelé El Fantouri, soulignant les divers projets soutenus notamment en Afrique et en Asie.

Pour le nouveau président du club Rotary

Rive-Sud de Montréal, sa force, a-t-il dit, réside dans le fait qu’il a su "grandir" tout en conservant l’esprit des fondateurs du club qui est de "partager la volonté de ser-vir et l’esprit de camaraderie".

Source: Abou Yassine

Des membres du club Rotary Rive-Sud de Montréal et de la région du Québec se rendront, en janvier prochain au Maroc, pour des rencontres avec les membres du Club Mers-Sultan.

Lors de cette visite, des responsables du club Rotary Rive-Sud de Montréal effectueront des visites à l'hôpital psy-chiatrique de Berrechid pour s'enquérir du projet de réfection de cet établisse-ment et à l'hôpital Sidi Othmane, le but étant de sensibiliser les rotariens cana-diens à entreprendre des actions simi-laires au Maroc, a confié à la MAP le nouveau président du club Rotary Rive-Sud de Montréal, Mohamed Fantouri.

Le maroco-canadien Fantouri a été élu président du club montréalais pour un mandat d'une année en remplacement de

Dominique Larson.

M. Fantouri s'est engagé, pour son man-dat 2012-2013, à entourer la question de la santé d'un soin particulier, en se fix-ant pour mission de venir en aide à l'hôpital psychiatrique de Berrechid, dans le cadre d'actions locales et inter-nationales.

Cette initiative, en soutien au Club Mers-Sultan, s'étalera sur trois ans et s'inscrit dans le cadre des actions des clubs Rotary à travers le monde, visant à entreprendre ou à soutenir des projets à caractère humanitaire à l'étranger, a-t-il relevé.

Source: MAP

Des Rotariens montréalais en janvier prochain au Maroc

Mohamed El Fantouri

À Vendre4 hectares avec titre situés au 10km route Sidi Abdallah Ghiyat Douar benamaar, Maroc

Contacter : au canada Mona Doutabaa par [email protected]

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Arts et Cultures

Le groupe musical marocain Fnaïre vient de lancer son nouvel album intit-ulé « Al Basma » (Sourire).

Ce nouvel opus du groupe originaire de Marrakech reste fidèle à la même recette qui fait le succès du trio, un mix entre sonorités locales, rythmes et ten-dances musicales internationales.Intitulé Al Basma (sourire), l’album comprend 15 titres et contient des fea-turings avec le rappeur français Soprano, Raiss Tijani, Cheb Bilal, « Abidates R’ma » mais aussi avec Akhenaton du mythique groupe IAM.

Le lancement de l'album a été précédé de la sortie du single "Hdi rassek", le 9 mai, comme avant goût de cette nou-velle naissance d'un groupe excellem-ment créatif.

Les enregistrements ont eu lieu au Maroc, en France et à Dubaï, dans l’un des plus grands studios du monde arabe, celui du chanteur émirati Hussein El Jasmi.

Rappelons que le groupe Fnaïre a scellé la clôture de la 11ème édition du festi-val Mawazine, Rythmes du monde, en donnant un concert, époustouflant, où se sont mêlés rythmes, chorégraphies et chants.

Sur la scène de Salé, où Fnaïre ont, lit-téralement, mis le public en transe, le groupe a réuni la foule des grands jours.

En communion avec le public, le groupe a fait danser des milliers de per-sonnes charmées avec un show détonant.

Subjuguée par leur prestation, la foule a repris en chœur les paroles de leurs plus gros succès.

Véritable apothéose, les membres du groupe ont quitté la scène sous les applaudissements et sifflements, très chaleureux, des spectateurs qui en vou-laient encore.

Sans aucun doute, un nouveau succès est à prévoir pour ce nouvel album aux sonorités, certes, originales et entraînantes mais surtout un travail aux normes internationales.

Le groupe Fnaïre compte aujourd'hui parmi les rares formations de la nou-velle scène qui ont su imposer leur pro-pre griffe. Leur rap, dit «traditionnel», distille intelligemment sonorités mod-ernes et patrimoine. Aujourd'hui Mohcine, Khalifa et Achraf enchaînent les succès.

Fnaïre a été couronné, l’année dernière, par le trophée Afric Music Award, pour leur duo avec la chanteuse Samira Said avec le titre « Be Winner ».

Les membres du groupe tiennent à rest-er fidèles à la mémoire de leur collègue

Hicham Belkas, tragiquement décédé, en 2008, dans un accident de voiture, et lui dédient ce nouvel album.

Source : Mounya Boushaba ([email protected])

Musiques du mondeUn groupe à découvrir : «Fnaïre»et un album époustouflant, «Al Basma»

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Arts et Cultures

L'année 2012 semble donner des ailes à Lynda Thalie. L’artiste «miel et sirop d'érable» qui n’a pas hésité à aller défi-er la crise économique en donnant une prestation époustouflante en Grèce, s'envole de nouveau pour de prestigieux horizons puisqu'elle chantera lors des festivités entourant les Jeux olympiques de Londres.

On entendra donc sa voix unique trois fois plutôt qu'une, d'abord en plein cen-tre-ville de Londres le 28 juillet en plein air, à la maison de l’Afrique, le 29 sur Exhibition Road, puis en salle le 30 juillet, cette fois pour le plus grand bon-heur de la Délégation pour la fran-cophonie dans le monde.

Lynda Thalie est de retour depuis à peine 3 mois d’une tournée en Grèce où elle a été invitée, dans le cadre des célé-brations de la semaine de la fran-cophonie en Grèce, à présenter son

spectacle «La rose des sables» et à part-ager son art et un peu de cette richesse culturelle de notre beau pays. Plus récemment, la chanteuse nous a fait découvrir le documentaire Mon Algérie… et la vôtre diffusé sur les ondes de RDI et dans lequel elle nous fait voyager aux quatre coins du pays, enveloppés par la voix de sa narration et de sa musique.

Récipiendaire il y a quelque temps du prix Ambassadeur de la MRC Roussillon pour avoir fait rayonner l'art de la région au niveau national et inter-national, Lynda Thalie continue de séduire par l'unicité et l'authenticité de sa musique mais aussi par ses opinions, ses prises de position et son engage-ment à l’égard de la protection de la langue française.

Cet engagement prend également la forme d’une participation au Forum de

la langue française qui se déroule présentement à Québec. Pour l’occasion, elle sera du spectacle monté et orchestré par Monique Giroux pour

l’Organisation mondiale de la fran-cophonie.

Informations : www.lyndathalie.com

Lynda Thalie chantera aux Jeux olympiques de Londres 2012

Lynda Thalie

Nuits d’Afrique à l’année dévoile la série Rythmes au Féminin du mois de juillet. Une programmation spéciale qui viendra ouvrir et clôturer un mois placé sous le signe de l’évènement musical attendu : le Festival Nuits d’Afrique qui aura lieu du 10 au 22 juillet. Les productions Nuits d’Afrique vous con-vient donc a deux représentations spé-ciales les jeudis 5 et 26 juillet au Club Balattou, à découvrir deux artistes prometteuses ! Une programmation aux couleurs de ce Festival révélatrice et colorée !

K-Bust (Chili - Québec) Jeudi 5 juillet 2012 à 21h – Club BalattouK-Bust est une artiste internationale pop, R&B, et néo-soul, qui nous provi-ent de la ville côtière du Chili nommé Valparaiso. Autodidacte, cette Auteure-Compositrice-Interprète de toute ses chansons, possède l’habilitée de s’exprimer et chanter couramment en Anglais, Espagnol et Français.

Dès son jeune âge, K-Bust a étudiée le piano classique au conservatoire, et

développe ses talents d’Auteure-Com-positrice-Interprète. Déménagée à Montréal, Canada en 2003 pour se dédier à la musique, elle se fait rapide-ment un nom sur la scène locale.

Parmi ses succès, elle a fait la première partie du groupe Los Prisioneros (le groupe rock Chilien le plus connu), et a performé à plusieurs festivals musicaux à Montréal et Toronto. Après avoir collaboré avec plusieurs artistes locaux, la carrière de K- Bust a pris son envol en 2009, alors qu’elle a enregistré une chanson de Benoit Jutras (compositeur pour le Cirque du Soleil) pour le nou-veau spectacle de Franco Dragone; (The House of Dancing Water) à Macao, Hong-Kong. Peu après, elle a uni ses forces avec le réputé producteur montréalais Sonny Black, l’homme derrière les succès internationaux d’artiste comme Corneille, Dubmatique, Sheryfa Luna, K’maro, Shy’m, et Kulcha Connection.

Sonny and K-Bust ont développé une extraordinaire chimie musicale, qui a résulté en 11 chansons qu’ils ont co-

produites pour un premier album, “Urban Stories.” Dévoilant une combi-naison de la sensibilité néo-soul d’Alicia Keys, du style urbain de Gwen Stefani, de l’attitude osée de Madonna et de sons Afro-Latins, l’album est une fidèle réflexion des différentes facettes de la personnalité de K-Bust. Avec “Urban Stories”, K-Bust s’apprête à envahir le marché mondial de la musique pop-Soul / R&B.

Henza Benty (Cameroun) Jeudi 26 juin 2012 à 21h – Club BalattouHENSA BENTY fait partie des célè-bres femmes Camerounaise, qui par leur parcours et leur talents révèlent au monde la force des femmes africaines, tant ses nombreuses prestations et réal-isations artistiques sont impression-nantes. Ce qui lui vaut une consécra-tion bien méritée comme en témoignent ses multiples prix et distinctions honor-ifiques qu’elle a gagné en un temps record.

Sa carrière musicale est remarquable, elle remporte le prix de l’espoir de la

chanson féminine en 1998 offert par la célèbre émission de variété musicale ‘’TUBE VISION’’ diffusée sur la télévision nationale camerounaise CRTV.

En octobre 2000, elle reçoit le prix de la meilleure voixFéminine par le CAMEROUN AWARDS 5ème édition patronnée par le ministre d’état chargé du développe-ment industriel et commercial son excellence M. BELLO BOUBA MAIGAR.

Une artiste aux multiples talents vu qu’elle mène avec brio deux carrières remarquables dans la musique et le stylisme.

On vous invite à venir découvrir son univers musical et sa riche personnalité le jeudi 26 au Balattou lors d’une soi-rée qui s’annonce exceptionnelle.

Informations : www.festivalnuits-dafrique.com

Rythmes au Féminin des Nuits d’AfriqueUn si riche mois de juillet

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Arts et Cultures

Les partenaires du programme Vivacité Montréal ont annoncé le 21 juin écoulé l’attribution de 168 000 $ en bourses à 24 créateurs issus de l’immigration ou appartenant à une minorité visible et qui résident dans la région administrative de Montréal, pour l’année 2011-2012. Ces bourses permettront de soutenir des projets personnels d’exploration, de création, de production, de diffusion, de perfec-tionnement ou de déplacement. Un comité de sélection pluridisci-plinaire a analysé 113 demandes. Le nombre élevé de demandes ainsi que la qualité des dossiers attestent de la pertinence de ce programme qui per-met notamment d’appuyer financière-ment des artistes et des écrivains pro-fessionnels dans leurs premières démarches d'intégration et de partici-pation aux milieux professionnels des

arts et à les accompagner dans le développement de leur carrière.

Le programme Vivacité Montréal vise à soutenir des projets artistiques qui contribuent à la professionnalisation des créateurs, à encourager les initia-tives artistiques et littéraires réalisées en collaboration avec les milieux artistiques professionnels de la région de Montréal et à encourager la réalisa-tion de projets favorisant l'accès du public montréalais aux œuvres et aux productions artistiques des créateurs immigrants ou des minorités visibles.

Ce programme est issu d’une entente de partenariat qui a été signée pour la première fois en 2007 et renouvelée en 2011 pour une période de trois ans par le Conseil des arts et des lettres du Québec, le Conseil des arts du Canada, la Conférence régionale des

élus de Montréal, le ministère de l’Immigration et des Communautés culturelles, le Conseil des arts de Montréal et la Fondation du Grand

Montréal.

Source : www.calq.gouv.qc.ca

Créateurs issus de la diversitéVivacité Montréal accorde 168 000 $ à 24 projets

Arts médiatiques : Nika Khanjani (8 000 $) Kiarash Anvari (8 000 $)

Arts multidisciplinaires : Maria Isabel Rondon (8 000 $)

Arts visuels : Émilie Régnier (6 000 $) Esther Guzman Martin (7 000 $) Elisha Lim (8 000 $) Melissa Morris (9 000 $) Manuel Mathieu (6 000 $)

Danse : Zohar Melinek (6 400 $) Rhodnie Désir (8 000 $) Valérie Lessard (6 400 $) Frédéric Tavernini (9 000 $)

Littérature : Timothy Mook Sang (1 700 $)

Musique : Olivier Laroche (8 000 $) Abdel Karim Benzaïd (8 000 $) Jocelyn Bruno (9 000 $) Geeta Pearson (9 000 $) Radwan Moumneh (8 000 $) Sountou Goumba Diarra (5 000 $) Martin Rodriguez (8 000 $) Kevin Asha John (7 000 $) Javier Sebastián Asencio (4 000 $) Kimihiro Yasaka 3 500 $

Théâtre : Marcelo Arroyo (7 000 $)

Les 24 attributaires

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