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ATELIER MUSEE VIRTUEL4ème ORANGE
Dans le cadre de la séquence sur la poésie lyrique, les élèves ont réalisé un diaporama par groupes. Le but était de mettre en perspective un poème du XIXème siècle avec un tableau ou
une sculpture pouvant lui faire écho.
LE VOYAGE
Les artistes du XIXème siècle expriment l’ailleurs.
BIOGRAPHIESWilliam Turner
• Le nom de William Turner est Joseph Mallord William Turner.
• William Turner est peintre, aquarelliste et graveur britannique.
• Il est né le 23 avril 1775 à Londres au Covent Garden et est mort le 19 décembre 1851 à l’âge de 76 ans à Chelsea.
• Il est de nationalité Britannique. • Il a été formé au Royal Academy of
Arts.• Ses maîtres sont Joshua Reynolds et il a
été influencé par Claude Gellée (dit « Le Lorrain »).
Charles Baudelaire• Son nom de naissance est Charles
Pierre Baudelaire. • Ses activités sont : poète, critique d’art,
essayiste et traducteur. • Il est né le 09 avril 1821 à Paris au
Royaume de France et il est mort le 31 août 1867 à l’âge de 46 ans à Paris.
• Ses langues d’écriture sont le français et le latin.
• Le mouvement auquel il appartient est celui de la modernité poétique, du Parnasse, du symbolisme et du romantisme.
• Il a écrit de la poésie en vers, des poèmes en prose, des essais et des critiques d’art.
• Ses principales œuvres sont : Les Fleurs du Mal (1857), Les Paradis Artificiels (1860) et Le Spleen de Paris.
LA TEMPETE DE NEIGEWilliam Turner
Il s’agit d’un bateau à vapeur pris dans une tempête de neige. Son style est typique de Turner qui se trouvait, par exemple, dans un navire lors d’une réelle tempête en mer. Le tableau est conservé à la Tate Britain de Londres. Il possède un titre précis qui nous permet de mieux comprendre la scène représentée et la conclusion des éléments.
« LA MUSIQUE »Charles Baudelaire
La musique souvent me prend comme une mer !Vers ma pâle étoile,Sous un plafond de brume ou dans un vaste éther,Je mets à la voile;
La poitrine en avant et les poumons gonflésComme de la toileJ'escalade le dos des flots amoncelésQue la nuit me voile ;
Je sens vibrer en moi toutes les passionsD'un vaisseau qui souffre ;Le bon vent, la tempête et ses convulsions
Sur l'immense gouffreMe bercent. D'autres fois, calme plat, grand miroirDe mon désespoir !
• Le poème « La Musique » est formé de 2 quatrains et de 2 tercets mais ce n’est pas un sonnet.
• Vers : alternance alexandrins et vers à 5 syllabes.
• Six rimes : les 2 premières strophes ont une rime en commune en –oile, rimes croisées sauf les 2 dernières qui sont plates, alternance rime féminine.
CONCLUSION
• Les deux artistes parlent de la mer et nous font voyager.
• Ils nous expriment leurs sentiments à travers le poème et la peinture.
La Solitude et La La Solitude et La Communion avec la NatureCommunion avec la Nature
BIOGRAPHIESBIOGRAPHIES
Jean-Baptiste ou Camille Jean-Baptiste ou Camille CorotCorot
Joseph Von EichendorffJoseph Von Eichendorff
Il est né le 16 juillet 1796 à Paris puis mort dans le 10e arrondissement
de Paris, au 56 de la rue du Faubourg-Poissonnière, le
22 février 1875. C’est un peintre français.
Il passa longtemps pour un peintre amateur qui avait tout loisir de voyager non seulement un peu
partout en France, mais aussi en Italie.
Au cours de ses Voyages, il ne cessa de peindre des paysages à peu
près identiques.
Il est né le 10 Mars 1788 et puis il est mort
26 Novembre 1857.
C’est un poète et un romancier allemand.
De 1935 à 1943, un prix Joseph Freiherr Von
Eichendorff a été accordé.
Paysage
Paysage
Au Clair Au Clair
De LuneDe Lune
JB. Camille Corot,«Nuit De Lune»,Joseph Von Eichendorff
Ce Tableau a été peint en 1874.
On peut voir sur le tableau deux petits
personnages, un sur un petit bateau et l’autre
près du rivage. Les arbres noirs envahissent le
tableau et l’on peut voir à l’arrière plan la pleine
lune qui se reflète dans le lac.
Le Jeune
VoyageurQuand Dieu veut manifester une
vraie faveur,Il t’envoie dans le vaste monde,Il veut te montrer ses merveilles
Par monts, forêts, fleuves et champs.
Les fainéants sont dans leur litIgnorant la joie des aurores,
Ils ne connaissent que berceaux, Tracas, peines et soucis du pain.
Les ruisseaux dévalent des monts,Là-haut les alouettes s’égosillent,Que ne chanterais-je avec elles À tue-tête et clairs poumons ?
Je laisse faire simplement le bon Dieu :
S’il veille aux ruisseaux, aux alouettes,
À terre et ciel, forêts et champs,Il pourvoira au mieux pour moi.
Poème de Joseph Von Eichendorff, il décrit le vaste monde.Camille ou Jean-Baptiste Corot s’est inspiré de ce poème pour faire son tableau « Paysage au Clair de Lune ».Ce poème parle de la nature et de la solitude qu’il peut éprouver.
AMOUR
Il s’agit ici d’une histoire d’amour entre le fantôme d’une femme et un homme.
BIOGRAPHIES
Gustave Klimt :• Est né à Vienne en 1862 et mort
aussi à Vienne en 1918.• C’est un peintre autrichien.• Il est le créateur d’un art
spécifique qui associe réalisme et féérie.
• Il est une figure clé de l’art nouveau viennois.
Robert Desnos:• Est né à Paris en 1900 et mort à
Terzin en Tchécoslovaquie en 1945.• Il est attiré par la radio et le cinéma.• Il reconnaît l’apport émancipateur
du surréalisme , mais il donne un cours plus libre à son humour , à sa fantaisie et à son lyrisme en recourent aussi à des techniques rythmiques plus traditionnelles.
• Ses principaux poèmes sont : Liberté ou L’amour (1927) ; Corps et Bien (1930) ; Fortune (1942)
L’amour
Légende :« L’Amour »Gustave KlimtA était peint en 1895La toile fait 44x60 cm
Description :Cette peinture représente l’amour entre un mortel et une fantôme Le style de la peinture est « Art nouveau »
« J'ai tant rêvé de toi »
J'ai tant rêvé de toi que tu perds ta réalité.Est-il encore temps d'atteindre ce corps vivantEt de baiser sur cette bouche la naissance De la voix qui m'est chère?
J'ai tant rêvé de toi que mes bras habitués En étreignant ton ombreA se croiser sur ma poitrine ne se plieraient pasAu contour de ton corps, peut-être.
Et que, devant l'apparence réelle de ce qui me hanteEt me gouverne depuis des jours et des années,Je deviendrais une ombre sans doute.O balances sentimentales.
J'ai tant rêvé de toi qu'il n'est plus tempsSans doute que je m'éveille.Je dors debout, le corps exposéA toutes les apparences de la vie
Et de l'amour et toi, la seulequi compte aujourd'hui pour moi,Je pourrais moins toucher ton frontEt tes lèvres que les premières lèvreset le premier front venu.
J'ai tant rêvé de toi, tant marché, parlé,Couché avec ton fantômeQu'il ne me reste plus peut-être,Et pourtant, qu'a être fantômeParmi les fantômes et plus ombre Cent fois que l'ombre qui se promèneEt se promènera allègrementSur le cadran solaire de ta vie.
Légende:
« J’ai tant rêvé de toi »Le recueil est Corps et bien.L’auteur est Robert Desnos. La date de publication est le 31 janvier 1968.
Les relations entre le poème et la peinture
• La peinture et le poème sont reliés car ils parlent de la même chose c’est-à-dire la mélancolie et l’amour.
• La peinture image le poème et le poème d’écrit l’image.• Leurs artistes avait un but commun dans leurs œuvres , dire la mélancolie.
LA MÉLANCOLIE
Au XIXème siècle, triomphe la mélancolie, ou le « mal du siècle”. L’échec de la Révolution, ainsi
que la chute de l’Empire ont jeté un trouble sur la société.
BIOGRAPHIESStéphane Mallarmé
• Étienne Mallarmé, dit Stéphane Mallarmé, né à Paris le 18 mars 1842 et mort à Valvins le 9 septembre 1898, est un poète français.
• Admirateur de Charles Baudelaire et Théodore de Banville, Stéphane Mallarmé fait paraître en revue quelques poèmes en 1862.
• Professeur d‘anglais par nécessité. Il fréquente alors des littérateurs comme Paul Verlaine , Emile Zola ou Auguste de Villiers de l’Isle Adam et des artistes comme Edouard Manet qui a peint son portrait en 1876.
• Il a écrit notamment « La Source ».
Edvard Munch
• Peintre et graveur norvégien marqué par Van Gogh.
• Ses thèmes dominants sont l’angoisse et la difficulté de vivre qu’il traite dans les toiles au couleurs contrastées, aux lignes arabesques ainsi que dans ses gravures sur bois et ses lithographies.
• Il a fortement influencé l’expressionisme allemand.
« SOUPIR »
Mon âme vers ton front où rêve, ô calme sœur,Un automne jonché de taches de rousseur,Et vers le ciel errant de ton œil angéliqueMonte, comme dans un jardin mélancolique,Fidèle, un blanc jet d'eau soupire vers l'Azur !Vers l'Azur attendri d'Octobre pâle et purQui mire aux grands bassins sa langueur infinieEt laisse, sur l'eau morte où la fauve agonieDes feuilles erre au vent et creuse un froid sillon,Se traîner le soleil jaune d'un long rayon.
En 1908, Munch retourne en Norvège à la suite d’une grave dépression.
Il peint (et photographie) alors de pathétiques autoportraits toujours plus expressifs et stridents.
Il est considéré comme l’un des précurseurs de l’expressionnisme et exerce une immense influence sur les artistes de Die Brücke en Allemagne. C’est pourquoi il a peint ce tableau.
L’année de publication est de 1894.
Melancoly Edvard Munch
1891 est la date où a été conçu le tableau.Le format est de 72 x 98 cmCela représente un homme pensif au bord de la mer.Cet homme semble un peu triste.
Cette peinture est assez mélancolique.
amour
Pour le poète l’amour c’est de la nostalgie.Et pour le peintre aussi.
BIOGRAPHIES
Le Caravage :• Peintre italien influencé par le Tintoret, il
se rend à Rome vers 1859 , où son tempérament violent fait scandale .
• Il se réfugie à Naples 1606, voyage à Mallé à Syracuse et à Messine.
• Il meurt de la malaria. • Ses œuvres natures mortes et ses scènes
mythologiques ou religieuses se caractérisent par des effets d’ombre et de lumière, une mise en scènes dramatique.
Labbé Louise :• Louise Labbé poètesse française. • On la surnomme la belle cordière car elle
est fille et femme de cordiers. • Elle a une vie brillante elle fréquente de
nombreux poètes et érudits. • Elle se marie environ en 1550 avec un
riche cordier de Lyon. • Elle aima Olivier de Maginy et écrivit le
Débat de Folie et l’amour qu’elle a à Clémence de bourges.
Ce qui est présenté est un homme qui joue du luth.
Année 1595.
Dimensions 1,476 × 1,152
Le Joueur de luth, Le Caravage
L’homme joue du luth symbole d’inspiration poétique au XVème siècle.
« Tant que mes yeux… »Tant que mes yeux » est un sonnet écrit par Louise
Labé. C’est le sonnet XIV de son texte « Evvres ». Le poème était publié en 1555 dans la période de la
Renaissance. Ce sonnet est un poème qui associe la perte d’amour
à la mort. Il exploitant les thèmes du temps qui passe et de la
nécessité du désir d'amour pour pouvoir vivre.
Tant que mes yeux pourront larmes épandreA l'heur passé avec toi regretter,Et qu'aux sanglots et soupirs résisterPourra ma voix, et un peu faire entendre ;
Tant que ma main pourra les cordes tendreDu mignard luth, pour tes grâces chanter ;Tant que l'esprit se voudra contenterDe ne vouloir rien fors que toi comprendre,
Je ne souhaite encore point mourir.Mais, quand mes yeux je sentirai tarir,Ma voix cassée, et ma main impuissante,
Et mon esprit en ce mortel séjourNe pouvant plus montrer signe d'amante,Prierai la mort noircir mon plus clair jour.
La contemplation
L’amour, la natureAu XIX siècle
BiographiesGérard de Nerval
• Gérard de Nerval, pseudonyme de Gérard La brunie, est un écrivain et un poète français né le 22 mai 1808 à Paris, ville où il est mort le 26 janvier 1855.
• Il est essentiellement connu pour ses poèmes et ses nouvelles, notamment son ouvrage Les Filles du feu, recueil de nouvelles (la plus célèbre étant Sylvie) et de sonnets (Les Chimères) publié en 1854.
Vincent van Gogh
• Artiste non reconnu et incompris de son vivant, Van Gogh est l’un des grands peintres du XIXème siècle.
• Hésitant un temps entre la vocation artistique et religieuse, il choisit de se consacrer à la peinture.
• On peut dire aujourd’hui qu’il a eu raison. Son style très coloré a une vitalité et une tension particulière qui n’ont pas fini de marquer les esprits.
Vincent van GoghLe Jardin du Luxembourg
Peint en 1886 on voit un jardin situé au bord d’un fleuve, la Seine.
Il y a beaucoup de verdure , c’est un lieu reposant .
Gérard de Nerval« Une Allée du Luxembourg »
Elle a passé, la jeune filleVive et preste comme un oiseauÀ la main une fleur qui brille,À la bouche un refrain nouveau.
C'est peut-être la seule au mondeDont le cœur au mien répondrait,Qui venant dans ma nuit profondeD'un seul regard l'éclaircirait !
Mais non, - ma jeunesse est finie ... Adieu, doux rayon qui m'as lui, -Parfum, jeune fille, harmonie...Le bonheur passait, - il a fui !
Une allée du Luxembourg est un poème de Gérard de Nerval de 1832,.
Il décrit le passage d'une jeune fille et les émotions que cela entraîne chez le poète.
Lien entre les deux œuvres
Elle font référence toute les deux au jardin du Luxembourg à Paris.
Elles ont été peintes à la même époque (Entre1830 et 1890).
Toutes les deux évoquent un sentiment chez le lecteur ou le spectateur.
L’amour
L’amour est peut être une source d’inspiration pour les artistes et sûrement moyen de réconfort.
Biographie
• Camille Claudel, sculpteur français. Elle fut l’élève et la campagne de Rodin. Elle passa les trente dernières années de sa vie dans un asile d’aliénés.
• Paul Eluard: Poète français, il est né en 1895 et mort en 1952, aucune étude spécifié. Il adhère à un groupe de communiste.
La valseCette sculpture à était réalisée par Camille Claudel en 1905 .Cette sculpture est exposée au Musée Rodin à Paris.La dimension de cette statue est de 1.m20 de hauteur.
« L’amoureuse »
• Le titre du recueil est Capitale de la douleur.
• Ce poème à été réalisé par Paul Eluard.
• Texte daté de 1923.
Elle est debout sur mes paupières Et ses cheveux sont dans les miens, Elle a la forme de mes mains, Elle a la couleur de mes yeux, Elle s'engloutit dans mon ombre Comme une pierre sur le ciel.
Elle a toujours les yeux ouverts Et ne me laisse pas dormir. Ses rêves en pleine lumière Font s'évaporer les soleils Me font rire, pleurer et rire, Parler sans avoir rien à dire.
La comparaison.
Le rapport entre la statue et le poème est l’amour, le rapprochement entre les personnages, la douceur de l’amour.
La nature
« La nature est une œuvre d’art, mais Dieu est le seul artiste qui existe. Et l’homme n’est qu’un arrangeur de
mauvais goût. »
BiographiesDavid Friedrich
Alfred de Musset• Caspar David Friedrich né en 1774 à Greifswald et meurt
en 1840 à Dresde .• Il a fait des formations à Copenhague ( 1794-1798 )• Il aimait peindre des tableau de la nature, il fréquentait
à Dresde des écrivains comme : Arnim, Brentano, Kleist et Tieck.
• Son genre artistique est la peinture.• Le principal thème abordé est la nature.• Les œuvres les plus célèbres sont:
La croix sur la montagne ( 1807 )L’épave prise dans la glace ( 1824 )
Rocher blanc a Rügen ( 1818 )Citation: "
Pas seulement peindre ce qu'il voit devant lui, mais aussi ce qu'il voit en lui-même.«
• Alfred de Musset naît en 1810 à Paris et meurt en 1857.
• Il était écrivain français .• Il aimait faire des poésies et des peintures.• Sont genre littéraire c’est la poésie.• Ses œuvres les plus connues sont:
Les caprices de Marianne (1833)Fantasio (1834)
Lorenzaccio (1834)Le chandelier (1835)
Il ne faut jurer de rien (1836)Citation: le vie est un sommeil, l’amour en est le
rêve, et vous aurez vécu si vous avez aimé
Arbre solitaire
C’est un arbre tout seul au milieu de nulle part avec des montagnes que l’on peut distinguer au loin.
Il y a aussi une marre d’eau juste devant l’arbre.
Extrait de « Souvenir des Alpes »• «Souvenir des Alpes» écrit par Alfred de Musset
en 1852.• Ce poème parle de voyage et de la nature .
•
Fatigué, brisé, vaincu par l'ennui,Marchait le voyageur dans la plaine altérée,
Et du sable brûlant la poussière dorée Voltigeait devant lui.
Devant la pauvre hôtellerie, Sous un vieux pont, dans un site écarté,
Un flot de cristal argenté Caressait la rive fleurie.
Deux oisillons, dans un pin d'Italie, En sautillant s'envoyaient tour à tour
Leur chansonnette ailée, où la mélancolie Jasait avec amour.
Pendant qu'une mule rétive Piétinait sous le pampre où rit le dieu joufflu,
Sans toucher aux fleurs de la rive, Le voyageur monta sur le pont vermoulu.
Là, le cœur plein d'un triste et doux mystère, Il s'arrêta silencieux,
Le front incliné vers la terre; L'ardent soleil séchait les larmes de ses yeux.
Aveugle, inconstante, ô fortune Supplice enivrant des amours Ote-moi, mémoire importune,
Ote-moi ces yeux que je vois toujours !(…)
Comparaison
Ces deux œuvres sont reliées par le thème de la nature .
Le voyage
Le thème du voyage est l’un des plus anciens de la littérature universelle. Il
symbolise la découverte toujours recommencée
du monde et l’aventure de la connaissance.
BiographiesJoachim du Bellay
Herbert James Draper• Joachim du Bellay né en 1522 à Liré en Anjou, et meurt le 1er janvier 1560 à Paris.
• Il part faire ses études de droit à l’Université de Poitiers.
• Ses goûts étaient la poésie et l’écriture.• Ses fréquentations étaient : Jacques Peletier
du Mans et Pierre de Ronsard.• Son genre littéraire était la poésie.• Le thème abordé est le voyage.• Défense et illustration de la langue française
(1549)• L’Olive (1549)• Les Regrets (1558)• Les Antiquités de Rome (1558)• La citation: «Plus l‘homme est grand, plus il a
de soucis.»
• Herbert James Draper né en 1863 en Grande-Bretagne, meurt en 1920.
• Il fait ses études artistiques à la Royal Academy de Londres.
• Il aime beaucoup peindre.• Son genre est la peinture.• Les principaux thèmes abordés sont : la
mythologie, le voyage. • Ulysse et les sirènes (1909)• Pleurs pour Icare (1898)• La toison d'or (1904)• Poisson volant (1910)
Ulysse et les sirènes
• « Ulysse et les sirènes » de Herbert James Draper.
• Ce tableau a été peint en 1909.• Sur ce tableau sont représentées
des sirènes qui essayent de grimper sur le bateau d’Ulysse.
« Heureux qui comme Ulysse » Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage,
Ou comme cestuy-là qui conquit la toison,Et puis est retourné, plein d'usage et raison,Vivre entre ses parents le reste de son âge !
Quand reverrai-je, hélas, de mon petit villageFumer la cheminée, et en quelle saisonReverrai-je le clos de ma pauvre maison,Qui m'est une province, et beaucoup davantage ?
Plus me plaît le séjour qu'ont bâti mes aïeux,Que des palais Romains le front audacieux,Plus que le marbre dur me plaît l'ardoise fine :
Plus mon Loire gaulois, que le Tibre latin,Plus mon petit Liré, que le mont Palatin,Et plus que l'air marin la doulceur angevine.
«Heureux qui comme Ulysse» de Joachim du Bellay, a été écrit en 1558.
Le titre du recueil est Les Regrets.
Ce tableau parle du voyage d’Ulysse, et qu’il est impatient de rentrer chez lui.
Ces deux œuvres sont reliées par le thème du voyage et elles parlent également toutes les deux d’Ulysse.
La communion avec la nature La communion avec la nature
Le poète considère la nature comme une personne. Il la personnifie à travers l’emploi d’ expressions qui pourraient
lui être attribuées.
BIOGRAPHIES• Alphonse de Lamartine est né à Macon le 21
octobre 1790 et mort le 28 février 1869 à Paris.• Il était écrivain, poète romantique, homme
politique, historien, ministre des affaires étrangères en février 1848. Il faisait aussi des récits autobiographiques .
• Il faisait partie du mouvement du romantisme.• En 1821 c’est la naissance de son premier fils
Alphonse et en 1822 la naissance de Julia avec sa femme Marianne-Elisa Birch.
• Il aimait beaucoup la littérature.• Il a écrit "Jocelyn" en 1836, "La Chute d'un Ange" en 1838. ...
• Alphonse de Lamartine est né à Macon le 21 octobre 1790 et mort le 28 février 1869 à Paris.
• Il était écrivain, poète romantique, homme politique, historien, ministre des affaires étrangères en février 1848. Il faisait aussi des récits autobiographiques .
• Il faisait partie du mouvement du romantisme.• En 1821 c’est la naissance de son premier fils
Alphonse et en 1822 la naissance de Julia avec sa femme Marianne-Elisa Birch.
• Il aimait beaucoup la littérature.• Il a écrit "Jocelyn" en 1836, "La Chute d'un Ange" en 1838. ...
• John Martin est né le 19 juillet à Northumberland et mort le 17 février 1854 à Londres.
• Il allait à l'école "Grammaschool" ďHaydon Bridge, puis en 1803 il suivit les cours de peinture de Léonard Wilson. Il apprit aussi les cours du peintre italien Boniface Musso dans la porcelaine.
• En 1806 il s‘en alla à Londres travailler dans un atelier de porcelaine.
• Il donne des cours dessins et pratique l'aquarelle et la peinture sur verre et porcelaine; John Martin consacre son temps libre à l'étude de l‘ architecture.
• En 1881 à la Royale Academy puis en 1817 il est appelé à la cour de la princesse Charlotte pour pratiquer la peinture d’histoire.
• Il exposa à la Society Of British et à Bruxelles.• Il fréquente Léopold roi des belges et Louis –Phillipe.• Il a peint The End of the World en 1853,
• John Martin est né le 19 juillet à Northumberland et mort le 17 février 1854 à Londres.
• Il allait à l'école "Grammaschool" ďHaydon Bridge, puis en 1803 il suivit les cours de peinture de Léonard Wilson. Il apprit aussi les cours du peintre italien Boniface Musso dans la porcelaine.
• En 1806 il s‘en alla à Londres travailler dans un atelier de porcelaine.
• Il donne des cours dessins et pratique l'aquarelle et la peinture sur verre et porcelaine; John Martin consacre son temps libre à l'étude de l‘ architecture.
• En 1881 à la Royale Academy puis en 1817 il est appelé à la cour de la princesse Charlotte pour pratiquer la peinture d’histoire.
• Il exposa à la Society Of British et à Bruxelles.• Il fréquente Léopold roi des belges et Louis –Phillipe.• Il a peint The End of the World en 1853,
Manfred sur la montagne, John Martin
John Martin a peint Manfred sur la montagne en 1837 à l'aquarelle.
La taille du tableau est de 97,5×146cm.
Ce tableau représente deux ombres, la nuance des couleurs avec la montagne.
L'isolementSouvent sur la montagne, à l'ombre du vieux chêne, Au coucher du soleil, tristement je m'assieds;Je promène au hasard mes regards sur la plaine, Dont le tableau changeant se déroule à mes pieds.
Ici gronde le fleuve aux vagues écumantes;Il serpente, et s'enfonce en un lointain obscur;Là le lac immobile étend ses eaux dormantesOù l'étoile du soir se lève dans l'azur.
Au sommet de ces monts couronnés de bois sombres, Le crépuscule encore jette un dernier rayon; Et le char vaporeux de la reine des ombresMonte, et blanchit déjà les bords de l'horizon.
Cependant, s'élançant de la flèche gothique, Un son religieux se répand dans les airs:Le voyageur s'arrête, et la cloche rustiqueAux derniers bruits du jour mêle de saints concerts.
Mais à ces doux tableaux mon âme indifférenteN'évoque devant eux ni charme ni transports; Je contemple la terre ainsi qu'une ombre erranteLe soleil des vivants n'échauffe plus les morts.
De collines en collines en vain portant ma vue,Du sud à l'aquilon, de l'aurore au couchant, Je parcours tous les points de l'immense étendue, Et je dis : " Nulle part le bonheur ne m'attend."
Que me font ces vallons, ces palais, ces chaumières, Vains objets dont pour moi le charme est envolé?Fleuves, rochers forêts solitudes si chères, Un seul être vous manque, et tout est dépeuplé!
Que le tour du soleil ou commence ou s'achève, D'un oeil indifférent je le suis dans son cours; En un ciel sombre ou pur qu'il se couche ou se lève, Qu'importe le soleil? Je n'attends rien des jours.
Quand je pourrais le suivre en sa vaste carrière, Mes yeux verraient partout le vide et les déserts:Je ne désire rien de tout ce qu'il éclaire; Je ne demande rien à l'immense univers.
Mais peut - être au-delà des bornes de sa sphère, Lieux où le vrai soleil éclaire d'autres cieux, Si je pouvais laisser ma dépouille à la terre, Ce que j'ai tant rêvé paraîtrait à mes yeux!
Là, je m'enivrevrais à la source où j'aspire; Là, je retrouvais et l'espoir et l'amour, Et ce bien idéal que toute âme désireEt qui n'a pas de nom au terrestre séjour!
Que ne puis-je, porté sur le char de l'Aurore,Vague objet de mes voeux, m'élancer jusqu'à toi! Sur la terre d'exil pourquoi resté-je encore? Il n'est rien de commun entre la terre et moi.
Quand la feuille des bois tombe dans la prairie,Le vent du soir s'élève et l'arrache aux vallons; Et moi, je suis semblable à la feuille flétrie:Emportez-moi comme elle, orageux aquilons!
"L'isolement" a
été écrit par
Alphonse de
Lamartine,en
1820 et a tiré
du recueil
Méditations
poétiques.
Le rapport entre le poème d'Alphonse de Lamartine et le tableau de John Martin est:Le titre du poème est "L'isolement" , Manfred semble isolé du monde. Au moment où le poème d'Alphonse de Lamartine a été écrit, "L'homme et la Nature" était un thème très populaire chez les peintres et les écrivains romantiques. Le tableau représente un homme, Manfred se préparant à se jeter de la montagne comme le poème.
La beauté
La beauté est ressentie dans les œuvres de Monet et Rostand par la
forte exposition des œuvres à la lumière.
BiographiesClaude Monet Edmond Rostand• Né à Paris en 1840 et mort à Giverny en 1926.• Peintre Français.• Il aime l’art.• Devient l’ami de Renoir, Sisley, Bazille après
son service militaire.• Son genre artistique est la peinture.• Ses œuvres les plus célèbres sont: Régate à
Argenteuil 1874, La Seine à Argenteuil 1874 et Impression soleil levant 1872.
• Né à Marseille 1868 et mort à Paris 1918.• Poète et auteur dramatique français.• Il aime l’art.• Il rencontre dans sa carrière Sarah Bernhardt.• Il fait de la poésie.• Ses œuvres les plus célèbres sont: Les
Romanesques 1894, La Samaritaine 1897 et La Dernière Nuit De Don Juan 1912.
Les nénuphars
Peint en 1905 par Claude Monet, « Les Nénuphars » est une peinture de type huile sur toile exposée au Museum of Fine Arts, Boston, USA. Cette oeuvre, representée à la lumière, nous montre un pont magnifique, qui surplombe une rivière pleine de nénuphars étincelante de lumière et de beauté !
« Les nénuphars »
Ce poème a été écrit par Edmond Rostand à vingt-deux ans, en 1890, à la veille d’épouser Rosemonde.
Gérard, Edmond Rostand (1868-1918) fait paraître son premier recueil de vers, Les Musardises, qui ne connaîtra guère d'écho. Dans cette suite de quatrains, le jeune poète file la métaphore du nénuphar, image de la pensée qui germe silencieusement et ne demande qu’à s’exprimer.
L'étang dont le soleil chauffe la somnolenceEst fleuri, ce matin, de beaux nénuphars blancs ;Les uns, sortis de l'eau, se dressent tout tremblants, Et dans l'air parfumé leur tige se balance.
D'autres n'ont encor pu fièrement émerger :Mais leur fleur vient sourire à la surface lisse.On les voit remuer doucement et nager :L'eau frissonnante affleure aux bords de leur calice.
COMPARAISON
la beauté est ressentie dans les deux œuvres composees par claude
monet et edmond rostand.
La tristesse
Le malheur et le regretAu XIX siècle
BiographiesArthur Rimbaud John Everett Millais
Arthur Rimbaud est un poète français du XIX siècle né en
1854 à Charleville et décédé à Marseille en 1891
(œuvre célèbre : La Bohème en 1870)
John Everett Millais est un peintre dessinateur et graveur anglais. Il est né à Southampton en 1829 et
est décédé à Londres en 1896 (œuvre célèbre : Le christ dans la maison de ses parents en 1850)
Ophélie
Ophélie, en anglais Ophélia, est un tableau du peintre britannique
John Everett Millais réalisé en 1851-1852 Cette huile sur toile
représente Ophélie, un personnage de William Shakespeare, chantant juste avant sa noyade.
Elle fait partie d'une exposition avec Un
Huguenot, le jour de la Saint-Barthélemy, un
autre tableau de Millais de cette année. Elle est
conservée à la Tate Brittan , à Londres
Extrait d’ « Ophélie »
Le poème Ophélie est extrait du recueil Poésies.
Ce poème communique la relation entre le personnage, repris par
Rimbaud, de Shakespeare et la Nature, que Rimbaud révère.
Sur l'onde calme et noire où dorment les étoilesLa blanche Ophélia flotte comme un grand lys,Flotte très lentement, couchée en ses longs voiles...On entend dans les bois lointains des hallalis.
Voici plus de mille ans que la triste OphéliePasse, fantôme blanc, sur le long fleuve noirVoici plus de mille ans que sa douce folieMurmure sa romance à la brise du soir
Le vent baise ses seins et déploie en corolleSes grands voiles bercés mollement par les eaux ;Les saules frissonnants pleurent sur son épaule,Sur son grand front rêveur s'inclinent les roseaux.
Les nénuphars froissés soupirent autour d'elle ;Elle éveille parfois, dans un aune qui dort,Quelque nid, d'où s'échappe un petit frisson d'aile :Un chant mystérieux tombe des astres d'or
O pâle Ophélia ! belle comme la neige !Oui tu mourus, enfant, par un fleuve emporté !C'est que les vents tombant des grand monts de NorvègeT'avaient parlé tout bas de l'âpre liberté ;
(…)