Atelier méthodologique La en santé pour des écrites - … · Expliquer les facteurs qui...

Atelier méthodologique

La littératie en santé pour des communications écrites compréhensibles

Véronique Dorval, consultante et enseignante

1er décembre 2011

Margot Kaszap, professeure titulaire, Département d’études sur l’enseignement et l’apprentissage, Université Laval

Mot de bienvenue et présentations

• Geneviève Beauregard, Institut national de santé publique du QuébecResponsable du comité scientifique et animatrice

• Irène Langis, Institut national de santé publique du QuébecCoresponsable du comité scientifique

• Isabelle Clerc Université Laval• Isabelle Clerc, Université LavalMembre du comité scientifique et coconceptrice de la formation

• Margot Kaszap, Université LavalCoformatrice et membre du comité scientifique

• Chantale Audet, Institut national de santé publique du QuébecAnimatrice et membre du comité scientifique

• Louise Sirard, Centre de santé et de services sociaux Jeanne-ManceMembre du comité scientifiqueq

• Marie-Christine Leblanc, Université LavalAnimatrice

• Catinca-Adriana StanAnimatrice

• Véronique Dorval, consultante

Coformatrice et membre du comité scientifique

15es Journées annuelles de santé publique 1

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Texte tapé à la machine

Cette présentation a été effectuée le 1er décembre 2011, au cours de la journée « La littératie en santé pour des communications écrites compréhensibles » dans le cadre des 15es Journées annuelles de santé publique (JASP 2011). L’ensemble des présentations est disponible sur le site Web des JASP à la section Archives au : http://jasp.inspq.qc.ca/.

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1er bloc - Concepts et facteurs influençant la compréhension d’un texte

10 h à 12 h

Objectifs et déroulement de l’atelier

Objectifs– Définir l’alphabétisme et la littératie en santé

– Expliquer les facteurs qui influencent la compréhension d’un texte

Déroulement1. Exercice de sensibilisation

2. Questions de réflexion

3. Échanges en petits groupes

4. Échanges en plénière et synthèse

2e bloc : Des concepts à la pratique

13 h 30 à 15 h


ObjectifAppliquer les principes d’une écriture compréhensible

Déroulement1. Première lecture des produits de communication1. Première lecture des produits de communication

2. Analyse en petits groupes



3e bloc – La prise en compte de la littératie en santédans le contexte de travail

15 h 30 à 17 h


Objectif Identifier les conditions favorables et défavorables à la prise en compte de la littératie en santé dans l’organisation du travail

Déroulement1. Témoignage 1 : Chantale Audet sur l’expérience du Mieux

vivre avec notre enfant de la grossesse à deux ans

2. Témoignage 2 : Mélanie White et Marion Schnebelen sur le monoxyde de carbone


3e bloc – Déroulement… suite

4. Conclusion

5. Présentation du document de référence


6. Mot de la fin


1er bloc – Concepts et facteurs influençant la compréhension d’un texte

10 h à 12 h

Quelques exemples

La littératie et vous


1. Qui est ce grand public auquel on s’adresse avec nos communications ?

Questions de réflexion

(à répondre en atelier, 10 minutes)

nos communications ?

2. Qu’est‐ce que l’alphabétisme ? la littératie en santé ?

’ f ’ ff é à3. Qu’est‐ce qui fait qu’un individu a de la difficulté à comprendre un texte?

4. Qu’est‐ce qui se passe quand on lit ?

Schéma de la communication

Mise en contexte de l’atelier

Émetteur Message Récepteur

Nous n’analyserons pas :

‐ le contexte de production;

‐ l’intention de communication;

‐ la forme des documents.




2. Qu’est‐ce que l’alphabétisme ? la littératie ?

3. Qu’est‐ce qui fait qu’un individu a de la difficulté à comprendre un texte?


• Monsieur et madame Tout le monde n’existent pas dans la réalité (âge origine lieu de résidence

Qui est le grand public?

dans la réalité (âge, origine, lieu de résidence, culture, connaissances, expériences, croyances, etc.) !

• Sinon, prendre un dénominateur commun f d t l (l i l t i itif) t

• Segmenter l’auditoire quand cela est possible.

fondamental (lexical, syntaxique, cognitif) et se référer le plus possible au bagage universel.







L’alphabétisme c’est…

« L’habileté à comprendre et à utiliser de l’information écrite dans les activités de la vie quotidienne à la maison, au travail et dans la communauté afin d’atteindre ses buts de développer ses savoirs et son potentiel »buts, de développer ses savoirs et son potentiel. » (1ère Enquête internationale : International Adult Literacy Survey, 1993).

Niveaux d’alphabétisme

Lire, écrire et compter

On peut en mesurer le niveau

Moins de 9 ans de scolarité(secondaire 3)

p(niveaux 4-5) élevé(niveau 3) moyen(niveau 2) faible(niveau 1) très faible


Niveaux de

Population de 16 ans et plus, Québec, 2003Source : Enquête internationale sur l’alphabétisation et les compétences des adultes (EIACA), 2003

Compétences en lecture

Niveaux de compétence par types de texte,

en %

Ni-veau

1

Ni-veau

2

Ni-veau

3

Ni-veau4/5

Compréhension de textes suivis

22,3 32.3 32.8 12.6

Ces personnes n’ont pas les compétences suffisantes pour «comprendre et utiliser l’information écrite dans la vie courante».

54,6 %

Au Québec, niveau 1 + niveau 2 = 2,5 millions de personnes

Qui sont ces adultes qui se retrouvent dans les 2 premiers niveaux d’alphabétisme au Canada ?

Pourcentage de personnes âgées de 16 à 25 ans, de 26 à 45 ans et de 45 à 65 ans par niveau de compréhension de p p

documents schématiques

13.0 25.1

25.4

37.4

42.1

24.5

23.09.5

de 26 à 45

de 16 à 25

Âge

Niveau 1

Niveau 2

Niveau 3

Niveaux 4/538 %

35 %

22.2 30.4 33.3 14.1

0% 20% 40% 60% 80% 100%

de 46 à 65 Niveaux 4/5

Source : ELCA, 2003Satya Brink, Ph.D. (2005)

52 %


Personnes âgées au Canada

Niveau de littératie• 1 % (Level 4‐5) élevé• 19 % (Level 3)

Elderly Literacy Level in Canada

(plus de 65 ans)(plus de 65 ans)

• 27 % (Level 2)• 53 % (Level 1 = faible)

80% des personnes âgées au Canada, ont besoin d’aide pour comprendre

Level 153%Level 2

27%

Level 319%

Level 41%

d aide pour comprendre les informations de la vie quotidienne.

Canadian report on the findingsof the International Adult LiteracySurvey (IALS) (Fellegi, 1995)

Personnes âgées 12% de la population canadienne

La littératie est une pratique sociale. (Barton, 1998, 2000)

La littératie en santé, un nouveau concept

«La littératie en santé d’un individu désigne à la fois sa culture sanitaire, c’est‐à‐dire la somme de ses acquis familiaux, scolaires, sociaux, culturels, professionnels auxquels s’ajoutent : ses peurs, ses croyances, ses conceptions ses attitudes et ses comportements enconceptions, ses attitudes et ses comportements en santé, de même que …


… ses pratiques d’alphabétisme :

‐ d’utilisation de la lecture et de recherched’information en santé

La littératie en santé, un nouveau concept

‐ d’expression orale et écrite pourcommuniquer des informations en santé

‐ de calcul et de résolution de problèmes ensanté

dans toutes les situations de la vie courante, tout au long de la vie. »







Le lecteur : facteurs qui influencent la compréhension

Cadre de l’interaction/contexte de lecture

Lecteur-citoyen

Situation de communication

Âge, sexe, lieu de naissance et de résidence, statut, emploi, etc.

- Limitations, handicaps, etc.- Problèmes de santé ou état de

vulnérabilité momentané

Conditions physique, psychologique et socioéconomique

Profil sociodémographique

- Travail, revenus, chômage, etc.

Motivation, intérêt, etc.

Culture sanitaire et pratiques d’alphabétisme

socioéconomique

Disposition mentale

Littératie

Le texte : facteurs qui influencent la compréhension

1er coup d’oeil

Texte

Architecture visuelle

Police de caractères

Choix des mots et structure des phrases

Lexique et syntaxe

Typographie

Ordre des idées

L’information fait écho chez le lecteur

Structure textuelle

Choix de l’information


Les facteurs qui influencent la compréhension

Lecteur-citoyen

Situation de communication

Texte

Architecture visuelle

Conditions physique, psychologique et socioéconomique

Profil sociodémographique

Lexique et syntaxe

Typographie

socioéconomique

Disposition mentale

Littératie

Structure textuelle

Choix de l’information

L’efficacité communicationnelle

« La communication est efficace lorsqu’elle produit l’ ff t té h l é tl’effet escompté chez le récepteur. » (Clerc, Kavanagh, 2006)

Comment faire pour y arriver?

En les efforts de traitement de l’information.

En les effets cognitifs lors du traitement.







Qu’est-ce qui se passe quand on lit ?

Architecture visuelle (1er coup d’œil)

Processus de lecture

Balayage/repérage Architecture visuelle (1er coup dœil)Balayage/repérage

Décodage

Reconnaissance Typographie (lisibilité des caractères)

Lexique/syntaxe (mots et phrases)

Choix de l’information (liens avec connaissances et schémas mentaux)

Interprétation

Figuration

Organisation logique (ordre des idées)






Décodage




Interprétation

Figuration


Exemples d’architecture visuelle (balayage-repérage)

DETAILLERDETAILLER

Le 25 avril 2014Le 25 avril 2014

Monsieur Martin MartineauMonsieur Martin MartineauMartineau & Martineau Martineau & Martineau inc.inc.47, boulevard Martineau47, boulevard MartineauQuébec (Québec) G1S 4B6Québec (Québec) G1S 4B6

N/Réf. : Commande CDFN/Réf. : Commande CDF‐‐334334‐‐665665

EndosEndos : : PonserePonsere de de gablementaillegablementaille

LoremLorem,,

Nous avons reçu, il y a deux jours, notre commande de matériel et d’équipement Nous avons reçu, il y a deux jours, notre commande de matériel et d’équipement de bureau. Cependant, nous avons dû refuser la plus grande partie de la de bureau. Cependant, nous avons dû refuser la plus grande partie de la marchandise, qui avait subi d’importants dégâts pendant son transport.marchandise, qui avait subi d’importants dégâts pendant son transport.

Il est inutile de vous dire que nous sommes très déçus de la piètre qualité de vos Il est inutile de vous dire que nous sommes très déçus de la piètre qualité de vos services. En effet, c’est la troisième fois que de la marchandise nous arrive en services. En effet, c’est la troisième fois que de la marchandise nous arrive en mauvais état.mauvais état.

Dans l’attente d’une réponse dans les tout prochains jours, nous vous présentons, Dans l’attente d’une réponse dans les tout prochains jours, nous vous présentons, Monsieur, nos salutations distinguées.Monsieur, nos salutations distinguées.

Pierre Pierre MaheuxMaheuxService des ventesService des ventes

c. c. M. Louis Martineau, vicec. c. M. Louis Martineau, vice‐‐présidentprésident



LOREM FE IPSUM

Lorem ipsum lorem ipsFosdfhsd kuse fdfuhas sdufh lukh gh ukfh sdfff f

Do 29 lorem 2008 à 13 h

Collège Alfred‐De Musset, auditorium 1A

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5. Mpsum faer lotemad bejelorem français écrit

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Exemples de problèmes d’architecture visuelle


Problèmes d’architecture visuelle




Problèmes d’architecture visuelle (balayage-repérage)

– Architecture visuelle difficile à distinguer

• pas de séparation claire entre les sections

• manque d’espaces blancs• manque d espaces blancs

• trop ou pas assez d’alignements

– Choix d’images, de graphiques et de photos inapproprié






Décodage




Interprétation

Figuration


Exemples de problèmes typographiques


Problèmes typographiques




Trop devidevide

inhabituel



Problèmes typographiques (reconnaissance)

– Manque de contraste • vert sur violet• noir sur rouge

– Mauvais choix typographique • polices de caractères trop originales • polices de caractères trop nombreuses

– Abondance de procédés de mise en relief • gras• gras• majuscules• souligné• couleurs





Décodage




Interprétation

Figuration



Problèmes de rédaction

’ f l’ i d« L’enfant est l’agent premier de son

développement. »


« L’infection du col de l’utérus par le VPH est le plus souvent détectée à l’aide de la cytologie du col de y gl’utérus « test de Pap » qui est utilisée pour le dépistage du cancer du col. En fait, la cytologie détecte les lésions précancéreuses et cancéreuses causées par le VPH et non le VPH lui‐même. Dans certains cas des tests supplémentaires peuvent êtrecertains cas, des tests supplémentaires peuvent être utiles. » (Dépliant Le virus du papillome humain et l’infection du col de l’utérus.MSSS, 2008)



« L’infection du col de l’utérus par le VPH est le plus souvent détectée à l’aide de la cytologie du col de l’utérus « test de Pap » qui est utilisée pour le dépistage du cancer du col.dépistage du cancer du col.

En fait, la cytologie détecte les lésions précancéreuses et cancéreuses causées par le VPH et non le VPH lui‐même.

Dans certains cas, des tests supplémentaires , pppeuvent être utiles. » (Dépliant Le virus du papillome humain et l’infection du col de l’utérus.MSSS, 2008)


« Sachez que deux types de vaccins sont disponibles : un vaccin conjugué inclut dans le programme deun vaccin conjugué inclut dans le programme de vaccination des enfants du Québec; et un vaccin polysaccharidique. […] Habituellement, le vaccin polysaccharidique est donné une seule fois au cours de la vie. Pour vous rappeler que vous avez reçu le vaccin contre le pneumocoque conservez votrevaccin contre le pneumocoque, conservez votre preuve de vaccination. »(Contre les infections à pneumocoque. La vaccination, une bonne décision! MSSS, 2010)



Sachez que deux types de vaccins sont disponibles :‐ un vaccin conjugué inclut dans le programme devaccination des enfants du Québec;

‐ un vaccin polysaccharidique.un vaccin polysaccharidique.

Habituellement, le vaccin polysaccharidique est donné une seule fois au cours de la vie.

Pour vous rappeler que vous avez reçu le vaccin contre le pneumocoque, conservez votre preuve de vaccinationvaccination.(Contre les infections à pneumocoque. La vaccination, une bonne décision! MSSS, 2010)

Problèmes de rédaction (décodage)

– Usage d’un jargon administratif (langue de bois) ou scientifique

Vocabulaire spécialisé non expliqué– Vocabulaire spécialisé non expliqué

– Complexité de la syntaxe ou surcharge d’information dans une seule phrase

– Usage de synonymes qui portent à confusion

– Maladresses de style • écrans entre le sujet et le verbe • écrans entre le verbe et le complément• cascades de compléments






Décodage




Interprétation

Figuration


Problèmes d’interprétation

« Assurez‐vous d’une entrée d’air permanente ainsi que de l’évacuation des produits de combustion à q pl’extérieur pour tout appareil fonctionnant au combustible. » (Dépliant Le monoxyde de carbone tue, MSSS, 2005)

A t il f ti tAssurez‐vous que tous vos appareils fonctionnant au combustible ont une entrée d’air permanente et une sortie d’évacuation donnant sur l’extérieur.


Problèmes d’interprétation

« Prenez garde au refoulement des gaz de tout appareil fonctionnant au combustible à l’intérieur de la maison si vous l’utilisez simultanément avec la hotte de la cuisinière ou le ventilateur de la salle de bain. » (Dépliant Le monoxyde de carbone tue, MSSS, 2005)

Lorsque vous utilisez la hotte de la cuisinière ou le ventilateur de la salle de bain en même temps pqu’un appareil fonctionnant au combustible à l’intérieur de la maison, prenez garde au refoulement des gaz. Le refoulement des gaz se produit lorsque…

Problèmes d’interprétation (ordre des idées)

– Mauvais regroupements de l’information

– Mauvaise hiérarchisation (titres et sous‐titres au a se é a c sat o (t t es et sous t t esabsents)

– Mauvais ordre de succession (ne partant pas du point de vue du lecteur)






Décodage




Interprétation

Figuration


Problème de figuration

« Le revenu assurable maximal considéré pour le calcul du montant des prestations est identique à p qcelui qui est prévu par la Commission de la santé et de la sécurité du travail (CSST). Il est indexé le 1er janvier de chaque année, selon le taux qui est fixé par la CSST. »(Brochure Régime québécois d’assurance parentale MESS 2010)(Brochure Régime québécois d assurance parentale, MESS, 2010)



• Le sentier longeait la falaise. Il était bordé de calamines en fleur et de brouillouses un peu passées dont les pétales noircis jonchaient le solpassées dont les pétales noircis jonchaient le sol. (L’Arrache cœur, Vian, 1962)

• Plan vertical pivotant autour d’un axe situé au milieu de l’arrière d’un navire et servant à diriger lcelui‐ci. (Dictionnaire anglais‐français du commerce maritime,

Figuière et Reynier, 1996)

Extraits tirés de La communication écrite : Une matière en quête de substance, Bertrand Labasse, 2002


• Le rishi entra dans le vihara et s’approcha de la devadasi.

Extraits tirés de « Perception et compréhension de l’écrit » in M. Combier et Y. Perez, La chose imprimée, Paris : Retz, p. 458‐462

• Le détective entra dans le café et s’approcha de la serveuse.


Problèmes de figuration

– Information incomplète

– Surcharge d’information

–Complexité de l’information



Balayage/repérageve Balayage/repérage

Décodage

Reconnaissance

sion cogniti

Interprétation

FigurationDim

ens




Balayage/repérageveDim

e

Balayage/repérage

Décodage

Reconnaissance

sion cogniti

ensio

n ém

ot

Interprétation

FigurationDim

ens tio

nnelle

Dimension émotionnelle

Elle comprend :

sens critique‐ sens critique‐ capacité décisionnelle‐ intérêt‐ motivation‐ interpellation‐ etc.


Problèmes liés à la dimension émotionnelle

‐ L’architecture visuelle contient des éléments impertinents ou de mauvais goût;

‐ Les illustrations sont inappropriées;La police de caractères ne retient pas l’attention;‐ La police de caractères ne retient pas l attention;

‐ Les mots utilisés dans le texte sont incompréhensibles;

‐ Les phrases obligent à reprendre la lecture;‐ Les informations ne sont pas présentées du point de

vue du lecteur;;‐ Le contenu n’interpelle pas le lecteur, n’a aucun

écho;‐ Le texte n’est pas personnalisé;‐ Le texte me fait me sentir incompétent;‐ Etc.

Transition

‐ Fin du Bloc 1 – Présentation des concepts

‐ Bloc 2 en pm – Des concepts à la pratique


1. Nommer un rapporteur par équipe.

d l d l à

Consignes – Exercice Bloc 2

2. Se mettre dans la peau de la personne à qui le document est destiné.

3. Identifier les obstacles à la compréhension.

4. Proposer des suggestions pour une refonte éventuelleéventuelle.

• Est‐ce que la structure visuelle facilite le balayage/repérage des informations?

• Est‐ce que la présentation typographique facilite la reconnaissance des caractères?

Questions-guide pour l’analyse des documents

reconnaissance des caractères?

• Est‐ce que le choix du vocabulaire et la structure des phrases facilitent le décodage?

• Est‐ce que les termes complexes sont expliqués et illustrés (décodage)?

• Est ce que l’enchaînement des informations suit une• Est‐ce que l’enchaînement des informations suit une progression logique (interprétation)?

• Est‐ce que le choix de l’information tient compte de la littératie du public cible (figuration)?

• Est‐ce que l’aspect émotionnel est pris en compte?


2e bloc – Des concepts à la pratique

13 h 30 à 15 h

1. Nommer un rapporteur par équipe.

d l d l à

Consignes

2. Se mettre dans la peau de la personne à qui le document est destiné.

3. Identifier les obstacles à la compréhension.

4. Proposer des suggestions pour une refonte éventuelleéventuelle.


• Est‐ce que la structure visuelle facilite le balayage/repérage des informations?

• Est‐ce que la présentation typographique facilite la reconnaissance des caractères?

Questions-guide pour l’analyse des documents

reconnaissance des caractères?

• Est‐ce que le choix du vocabulaire et la structure des phrases facilitent le décodage?

• Est‐ce que les termes complexes sont expliqués et illustrés (décodage)?

• Est ce que l’enchaînement des informations suit une• Est‐ce que l’enchaînement des informations suit une progression logique (interprétation)?

• Est‐ce que le choix de l’information tient compte de la littératie du public cible (figuration)?

• Est‐ce que l’aspect émotionnel est pris en compte?

Le VPH


Le VPH

Le VPH


Le VPH

Alcool et boisson énergisantes


Tatouage et piercing




ITSS


ITSS

ITSS


ITSS

Travailler à la chaleur



Au petit coin


Au petit coin

Au petit coin


Le rédacteur : attitudes à développer

• Pour assurer la clarté du message sur le plan informatif, il faut que l’information soit :

• Pour assurer la clarté du message sur le plan interprétatif, il faut que la structure présente :

– Adaptée à la littératie du lecteur

– Complète (suffisante pour la compréhension, sans surcharge)

– Des repères visuels (titres, sous‐titres, etc.)

– Une bonne organisation des idées : • Regroupements thématiques

• Hiérarchisation

• Ordonnancement de l’information du point de vue de lecteur


• Pour assurer la clarté lexico‐syntaxique, il faut :

– Éviter le jargon (administratif, scientifique, autre).

– Expliquer le vocabulaire spécialisé lorsque son emploi est p q p q pnécessaire.

– Toujours utiliser le même mot pour désigner une même notion.

– Construire des phrases autour d’une seule unité d’information.

– En général, suivre l’ordre habituel de la phrase (S‐V‐C).

– Éviter les écrans entre le sujet et le verbe, et entre le verbe et ses lé tcompléments.

– Éviter les cascades de compléments.

– Utiliser une ponctuation claire et adéquate, particulièrement dans des phrases complexes.



• Pour assurer la clarté visuelle, il faut :

– Limiter le nombre d’alignements.g

– Aérer le texte.

– Placer les photos, illustrations, graphiques de manière à supporter le texte.

– Respecter le parcours normal de l’œil dans l’agencement des éléments du contenu.


• Pour assurer la lisibilité typographique, il faut :

É it d lti li l li d tè– Éviter de multiplier les polices de caractères.

– Éviter d’utiliser plusieurs procédés pour la mise en relief.

– Augmenter le contraste.



• Pour personnaliser le discours, il faut :

– Aborder l’information du point de vue du lecteur.

– S’adresser à lui directement lorsque cela est possible.

– Éviter de lui parler à la 3e personne.

– Éviter les doubles adresses (Monsieur, Madame) ou les doubles cas engendrés par les lettres types (si vous êtes enceinte ou vous avez accouché).

Soigner le ton (éviter le ton menaçant)– Soigner le ton (éviter le ton menaçant).

Elle sert à créer un rapprochement avec le lecteur, suscite son intérêt, le motive à lire. Elle a une influence plus psychologique que cognitive.


15 h 30 à 17 h

Transition

Objectif Identifier les conditions favorables et défavorables à la prise en compte de la littératie en santé dans l’organisation du travail

Déroulement1. Témoignage 1 : Chantale Audet sur l’expérience du Mieux

vivre avec notre enfant de la grossesse à deux ans

2. Témoignage 2 : Mélanie White et Marion Schnebelen sur le monoxyde de carbone



3e bloc – Déroulement… suite

4. Conclusion



6. Mot de la fin


15 h 30 à 17 h


Objectif :

Atelier – Bloc 3

Identifier les conditions favorables et défavorables à la prise en compte de la littératie en santé dans l’organisation du travail

Déroulement :

1. Témoignage 1 : Chantale Audet

Atelier – Bloc 3

2. Témoignage 2 : Mélanie White et Marion Schnebelen

3. Échanges en plénière

4. Synthèse


6. Mot de la fin


Témoignage 1

Chantale Audet

Mieux vivre avec notre enfant de la grossesse à deux ans

Témoignage 2

Mélanie White et Marion Schnebelen

Le monoxyde de carbone tue !


Échanges :

Plénière

Témoignage 1

Témoignage 2

SynthèseSynthèse

Un outil

Document de référence


Hâtez‐vous lentement, et, sans perdre courage,

Vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage :

Mot de la fin

Vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage :

Polissez‐le sans cesse et le repolissez ;

Ajoutez quelquefois, et souvent effacez…

éNicolas Boileau, 1674, L’art poétique

• Geneviève Beauregard, Institut national de santé publique du QuébecResponsable du comité scientifique

• Irène Langis, Institut national de santé publique du QuébecCoresponsable du comité scientifique

• Isabelle Clerc Université Laval

Nos remerciements à

• Isabelle Clerc, Université LavalMembre du comité scientifique et coconceptrice de la formation

• Margot Kaszap, Université LavalCoformatrice et membre du comité scientifique

• Chantale Audet, Institut national de santé publique du QuébecAnimatrice et membre du comité scientifique

• Louise Sirard, Centre de santé et de services sociaux Jeanne-ManceMembre du comité scientifiqueq

• Marie-Christine Leblanc, Université LavalAnimatrice

• Catinca-Adriana StanAnimatrice

• Véronique Dorval, consultante

Coformatrice et membre du comité scientifique


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La littératie en santé pour des communications écrites compréhensibles

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1er décembre 2011


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