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PARTENARIAT POUR LA GOUVERNANCE ENVIRONNEMENTALE EN AFRIQUE DE L’OUEST (PAGE)
Hubert NDJAFA OUAGA Sylvain ZABRE
Mars 2015
Atelier de formation du 2ème pool d’experts formateurs à l’utilisation d’outils de planification et de suivi-évaluation des
capacités d’adaptation au changement climatique 23 au 27 février 2015
Abidjan (République de Côte d’Ivoire)
Sommaire I. INTRODUCTION ............................................................................................................................... 3
II. CONTENU DE L’ATELIER ................................................................................................................... 3
1.1. Objectifs....................................................................................................................................... 3
1.2. Résultats attendus ....................................................................................................................... 3
III. DE LA CEREMONIE D’OUVERTURE .............................................................................................. 3
IV. DU DÉROULEMENT DES TRAVAUX .............................................................................................. 4
4.1. De la présentation du PAGE ................................................................................................ 4
4.2. De la formation sur la TOP-SECAC ....................................................................................... 4
4.3. De l’évaluation de la formation ........................................................................................... 7
V. DE LA CLOTURE ................................................................................................................................ 7
5.1. MOTION DE REMERCIEMENTS .................................................................................................... 8
5.2. RECOMMANDATIONS .................................................................................................................. 9
VI. CONCLUSION ............................................................................................................................. 10
VII. ANNEXES .................................................................................................................................... 11
Annexe 1 : Liste des participants ................................................................................................... 11
Annexe 2: Termes de références de l’atelier ................................................................................ 13
Annexe 3 : Termes de références pour l’application des outils sur le terrain .............................. 17
Annexe 4 : Rapports CRiSTAL des groupes .................................................................................... 20
Annexe 5 : Évaluation de l’atelier .................................................................................................. 37
Annexe 6 : Discours ....................................................................................................................... 39
I. INTRODUCTION
Du 23 au 27 février 2015, s’est déroulé à l’hôtel la Nouvelle Pergola à Abidjan (République de Côte d’Ivoire), un atelier de formation d’experts formateurs à l’utilisation d’outils de planification et de suivi-évaluation des capacités d’adaptation au changement climatique. Cet atelier rentre dans le cadre de la mise en œuvre du « Partenariat pour la Gouvernance Environnementale en Afrique de l’Ouest »en abrégé (PAGE) du programme Afrique centrale et occidentale de l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature programme de l’Afrique centrale et de l’ouest (IUCN/PACO).
L’atelier, qui visait à doter la sous-région ouest africaine d’une masse critique de cadres capables de constituer des relais aussi bien nationaux que sous régionaux dans la dissémination de la trousse à outils de planification, de suivi-évaluation des capacités d’adaptation au changement climatique (TOP-SECAC), a enregistré au total 16 participants (10 de la Côte d’Ivoire, 04 de la Guinée, 01 du Mali et 01 de la CEDEAO) issus des ministères en charge de l’environnement, de la planification, des services de la météorologie nationale, des Universités et des organisations de la société civile (cf. liste des participants en annexe 1). Cet atelier fait suite à celui organisé en juillet 2014 à Cotonou au Bénin et qui avait regroupé les experts du Bénin et du Togo.
II. CONTENU DE L’ATELIER 1.1. Objectifs
L’objectif principal de l’atelier était de former le 2ème d’experts formateurs de la Côte d’Ivoire et de la Guinée à l’utilisation de la Trousse à Outils de Planification, Suivi et Évaluation des capacités d’adaptation au changement climatique (TOP-SECAC). (cf. Tdr en annexe 2).
1.2. Résultats attendus Au terme de cette session de formation, les résultats escomptés étaient :
i. Les participants sont outillés pour une meilleure utilisation et réplication de la TOP-SECAC ; ii. Un 2ème pool d’experts du Bénin et du Togo est constitué est constitué; iii. Le pool sous régional d’experts formateurs est constitué.
III. DE LA CEREMONIE D’OUVERTURE
La cérémonie d’ouverture a été marquée par trois interventions dont successivement le mot de bienvenu de Monsieur KOUADIO Kumassi Philippe, Sous-directeur de l’informatique et de la Planification, Représentant le Docteur Ahossane KADIO, point focal du Bureau changement climatique de Côte d’Ivoire; l’allocution de Monsieur Maxime SOMDA, Coordonnateur du PAGE , représentant le Directeur Régional de l’UICN-PACO et l’intervention du Professeur Georges KOUADIO, Directeur Général de l’Environnement, représentant du Ministre Ivoirien de l’Environnement, de la Salubrité Urbaine et du Développement Durable.
Félicitant l’UICN à travers le PAGE pour ce renforcement de capacités, Monsieur Kumassi Philippe, par ailleurs, membre du Comité d’Organisation, a remercié les participants pour leur présence à cet atelier. Il a souligné l’importance de cet atelier qui permettra aux participants de mieux appréhender les outils de planification et de suivi-évaluation des capacités d’adaptation au changement climatique. C’est pourquoi, il a suggéré une assiduité des participants, en vue d’une meilleure prise en compte dans les projets, plans et programmes nationaux des préoccupations liées au Changement Climatique.
Monsieur Maxime SOMDA, Représentant du Directeur Régional de l’UICN-PACO, a remercié les autorités Ivoiriennes pour leur adhésion et leur engagement à cette initiative. Il s’est également félicité du bon esprit qui a prévalu lors des différents contacts avec les organisateurs du Ministère de l’Environnement, de la Salubrité Urbaine et du Développement Durable (MINESUDD). Il a ensuite rappelé la vision de l’UICN qui est « Un monde équitable qui comprend la valeur de la nature et la préserve ». Il a ensuite soutenu que l’UICN a accompagné plusieurs États et institutions dans le renforcement des capacités de leurs ressources humaines. Ainsi, Monsieur SOMDA a présenté cette session de formation du deuxième pool d’experts formateurs, comme s’inscrivant dans le cadre du Partenariat pour la Gouvernance Environnementale en Afrique de l’Ouest (PAGE), avec l’appui financier de la Coopération Suédoise (Asdi). Il a profité de la tribune pour réitérer sa gratitude à tous les partenaires du programme PAGE et de l’UICN.
Abordant l’objet de la formation, Monsieur Maxime SOMDA a indiqué que la TOP-SECAC était l’un des outils le plus utilisé de nos jours en Afrique pour l’intégration du changement climatique dans la planification du développement, tant au niveau communal, régional et national. Selon lui, ce sont à ce jour plus de 200 experts Africains qui ont acquis des connaissances sur cette trousse. C’est pourquoi, il a conclu son intervention en exhortant tous les participants à s’approprier cet outil pour son utilisation effective dans la révision et/ou la formulation des plans, programmes et projets de développement.
Le Professeur Georges KOUADIO, Directeur Général de l’Environnement, représentant du Ministre de l’Environnement, de la Salubrité Urbaine et du Développement Durable de Côte d’Ivoire a procédé à l’ouverture de l’atelier. En souhaitant la bienvenue aux participants venus de la Guinée, du Mali et de l’Union Internationale de la Conservation de la Nature (UICN), le Professeur KOUADIO s’est félicité également de la tenue de cet atelier en Côte d’Ivoire. Selon lui, les acquis de cet atelier, viendront consolider et améliorer les processus d’élaboration des plans communaux et régionaux des différents programmes de développement et indiquer des actions prioritaires à conduire en étroite adéquation avec les capacités des différentes populations.
Le représentant du Ministre a invité tous les participants à s’imprégner et à s’approprier la Trousse à Outils de planification, de suivi évaluation des capacités d’adaptation aux Changements Climatiques, mais surtout à les appliquer en Côte d’Ivoire en disséminant cette trousse à outils dans le cadre des nouvelles initiatives en cours.
IV. DU DÉROULEMENT DES TRAVAUX 4.1. De la présentation du PAGE
La présentation du "Partenariat pour la Gouvernance Environnementale en Afrique de l’Ouest (PAGE)" a été faite par Monsieur SOMDA Maxime, Coordonnateur Régional dudit Programme. Cette présentation avait pour but de permettre à tous les participants de mieux connaître le PAGE. Sa présentation a porté sur la justification du PAGE, les objectifs, les résultats attendus et les partenariats nécessaires pour une meilleure atteinte des objectifs.
4.2. De la formation sur la TOP-SECAC
Cette formation s’est déroulée en quatre étapes :
La première étape, plus théorique, a porté sur l’introduction aux concepts généraux et à la TOP-SECAC, ainsi que sur les trois (3) premiers modules du programme. Ce sont respectivement : (I) concepts liés au changement et à l’adaptation climatique et au suivi-évaluation, (II) analyser et identifier les capacités d’adaptation au changement climatique portant sur les outils d’analyse de la Vulnérabilité et de la capacité d’adaptation au changement climatique (Outil 1), CRiSTAL
(Community-based Risk Screening Tool – Adaptation and Livelihoods version5 (outil 2), analyse participative des facteurs de vulnérabilité liés aux aléas climatiques (outil 3), et, (III) lier les capacités d’adaptation du local au global par (l’outil 4) Vision-Action-Partenariat. Aussi, les participants ont-ils pu bénéficier d’informations sur les différentes notions et modules pouvant permettre de se familiariser, de comprendre et d’avoir les outils nécessaires pour une meilleure utilisation de la TOP-SECAC.
La deuxième étape a consisté, pour les participants, à expérimenter /pratiquer les outils 1 et 3 sur le terrain à Adiopodoumé dans la sous-préfecture de Songon, dans le District Autonome d’Abidjan. Cet exercice a eu lieu le mardi 24 février 2015, et a permis aux participants de collecter des informations en s’appuyant sur les outils de l’analyse de la vulnérabilité et de la capacité d’adaptation au changement climatique (AVCA) sur la base des TDR préalablement discutés. Les participants repartis en deux groupes ont travaillé en focus groupe avec la communauté du site. Ainsi, un groupe a travaillé avec les femmes et l’autre groupe avec les hommes. Du retour du terrain, les participants et les formateurs ont donné leurs impressions, les avis conseils par rapport à la pratique des outils sur le terrain (voir encadré)
Impressions générales : Exercice intéressant et enrichissant; Grosses lacunes dans la préparation de terrain (Est-ce que le Chef de village ou autorités
locales ont été contacté ou informé) en témoin le mécontentement des acteurs sur le temps (perte de temps) ;
Lieu de la rencontre non approprié (Champs et non village) ; Difficulté à identifier le village ; Difficulté à introduire les objectifs de la mission; Difficulté pour traduire les concepts en langue locale; Contradiction entre les membres de l’équipe (confusion dans les interventions, manque de
discipline) ; Elaboration de la carte des champs et non celle des ressources ; Participants venus de plusieurs villages ; Ressources des participants et non celles du village?; la pluridisciplinarité des acteurs au sein des groupes a permis une bonne participation de
tous et permis d’aborder plus ou moins aisément les différents cas pratiques. Ce qu’il faut éviter : Rassembler des personnes de plusieurs villages en un seul lieu ; Choisir un lieu non approprié pour les rencontres : Champs par exemple ; notion de village devient difficile à appréhender en ce moment ;
Les participants qui abandonnent leur travaille ont le sentiment «perdre leur temps » Choisir une communauté où on n’intervient pas et/ou, on n’est pas sûr d’intervenir dans un
proche avenir ; S’habiller en costume et cravater : cela intimide souvent les communautés et crée une
barrière; Discuter devant les communautés sur ce qu’on va faire : cela donne l’impression qu’on ne
sait pas ce qu’on est venu faire; Parler tous ensemble: le chef d’équipe doit veiller à maîtriser la prise de parole des
membres de l’équipe; Remplacer les communautés: éviter de répondre à leur place; Les lieux de travail pour tenir la rencontre.
Ce qui est conseillé : Introduire par les salutations d’usage ; Présenter des membres de l’équipe ; Présenter les objectifs de la mission: cela évite que la séance ne se transforme en séance de
recueil des doléances ; Bien gérer l’animation : rôle du chef d’équipe ; Maitriser le cheminement ; Toujours recadrer les communautés et les ramener au sujet ; Maitriser les différents concepts et leur traduction en langue locale. Bien choisir l’endroit de la rencontre afin que tous soient à l’aise.
La troisième étape consistait à l’application de l’Outil CRiSTAL en vue de l’intégration des données collectées sur le terrain. Deux jours ont été consacrés à cet exercice pratique. Les résultats des travaux de groupe se trouvent en annexe 4. Chaque groupe a ensuite partagé ses impressions sur l’application de l’outil CRiSTAL. Il en ressort les leçons apprises ci-dessous :
La majorité découvrait le logiciel CRITAL pour la première fois. Un temps initial important
devrait être dévolu à la présentation du logiciel et à l’explication pas à pas de certaines rubriques dont la compréhension est souvent difficile;
Le modèle du logiciel CRISTAL est accessible et permet de prendre en compte tous les détails;
Le temps de la formation a été trouvé assez court pour mieux maitriser les exercices ; L’outil CRISTAL est un bon tremplin pour avoir les mesures et les capacités d’adaptation; la pluridisciplinarité des acteurs au sein des groupes a permis une bonne participation de
tous et permis d’aborder plus ou moins aisément les différents cas pratiques ; L’exercice d’apprentissage devrait être conduit à terme afin de permettre à chacun de
pouvoir conduire et finaliser le processus tout seul. Les participants ont compris l’importance des données secondaires et une meilleure
formulation des stratégies ; L’application est pratique et rend fidèlement les inputs; la majorité des participants estiment avoir les arguments nécessaires pour la réplication de
la formation.
La quatrième phase a porté sur la présentation du Module IV : (Planifier le suivi-évaluation des capacités d’adaptation au changement climatique (Outil 5) : Les incidences visées par partenaire, (Outil 6) : Les marqueurs de progrès gradués, (Outil 7) : La chaîne des résultats et (Outil 8) : Le tableau d’informations de suivi – évaluation des actions identifiées) et le Module V : (Mettre en œuvre le suivi-évaluation des capacités d’adaptation au changement climatique (Outil 9) : Protocole de suivi-évaluation des produits, résultats/incidences, (Outil 10) : Les changements les plus significatifs et (Outil 11) : Journal des incidences).
4.3. De l’évaluation de la formation
Tous les participants à la formation ont répondu au questionnaire d’évaluation de l’atelier. Les graphiques en annexe 5 montrent la tendance globale de l’acquisition des connaissances par les participants suivant la grille d’évaluation établie au niveau du programme PAGE. Tous les participants estiment avoir acquis de nouvelles connaissances. On en déduit que la majorité des participants a acquis des connaissances dans le domaine. 60% des participants sont confiants et 27% sont optimistes quant à leur capacité à transmettre ces connaissances à d’autres.
V. DE LA CLOTURE Trois allocutions dont successivement celles de Messieurs Raoul Kouamé, Coordonnateur du projet changement climatique à la Commission de la CEDEAO, Maxime Somda, Coordonnateur du PAGE et Dr Ahoussane Kadio, Point focal UNFCC, représentant le Ministre de l’Environnement, de la Salubrité Urbaine et du Développement Durable, ont ponctué la cérémonie de clôture de l’atelier. Le représentant de la CEDEAO a exprimé l’intérêt que la CEDEAO porte sur la TOP-SECAC dans le cadre des initiatives en cours sur le changement climatique. Quant au représentant du Directeur Régional de l’UICN/PACO, il a émis le vœu de voir les participants poursuivre l’appropriation de la trousse pour devenir des relais dans sa dissémination. Il a par ailleurs indiqué que cette formation vient clôturer l’action du PAGE visant la constitution d’un pool sous régional d’experts formateurs sur l’utilisation d’outils de planification et de suivi-évaluation des capacités d’adaptation au changement climatique. Le Représentant du Ministre, tout en souhaitant un bon retour aux participants dans leur foyer respectif, a remercié l’UICN pour l’opportunité ainsi offerte aux experts des pays concernés pour l’acquisition des connaissances sur cet aspect précis de l’intégration du changement climatique dans la planification du développement. Il a conclu en disant que la Côte d’Ivoire ne ménagera aucun effort pour une véritable appropriation et dissémination de la TOP-SECAC. A noter que cette cérémonie a été précédée par la lecture des motions de remerciements et des recommandations ci-dessous.
5.1. MOTION DE REMERCIEMENTS
Nous, participants à l’atelier régional de formation du pool d’experts formateurs sur l’utilisation des outils de planification et de suivi-évaluation des capacités d’adaptation aux changements climatiques, tenu à l’Hôtel « LA NOUVELLE PERGOLA » d’Abidjan, du 23 au 27 février 2015,
Considérant que les changements climatiques constituent non seulement une question de développement mais aussi de survie pour les populations vulnérables ;
Ayant conscience que les impacts des changements climatiques n’épargnent aucun secteur socio-économique et risquent d’annihiler les efforts des États dans l’atteinte des objectifs nationaux de développement ;
Conscients que les changements climatiques étant une thématique transversale et complexe, non encore appréhendée par la grande majorité des cadres et des décideurs ;
Notant avec appréciation que l’intégration des changements climatiques dans les politiques, plans, programmes et projets de développement est l’un des objectifs de la Convention-Cadre des Nations Unies sur les changements climatiques ;
Constatant la prise en compte des effets des changements climatiques dans la politique environnementale de la CEDEAO et son adhésion au principe de suivi-évaluation des engagements de la Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (UNCCCC),
Considérant que la Cote d’Ivoire qui vise une émergence en 2020, bien qu’étant un pays en voie de développement, et la Guinée, sont aussi vulnérables aux impacts des changements climatiques et partagent les mêmes aléas et contraintes climatiques ;
Exprimons nos sincères remerciements à l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN) pour avoir initié et financé l’organisation de l’atelier régional de formation du pool d’experts formateurs sur l’utilisation des outils de planification et de suivi-évaluation des capacités d’adaptation aux changements climatiques en faveur des cadres de la Cote d’Ivoire et de la Guinée ;
Nous nous réjouissons de la pertinence et de la qualité de cet atelier de formation et adressons toutes nos reconnaissances à nos émérites formateurs ;
Nous nous engageons à continuer à approfondir les enseignements dispensés à cet atelier et de les restituer aux autres cadres dès que les conditions s’y prêtent ;
Tenons à présenter nos chaleureux remerciements au Gouvernement ivoirien, notamment au Ministre de l’Environnement, de la Salubrité Urbaine et du Développement Durable, Chargé de la Gestion des Changements Climatiques, pour avoir autorisé la tenue de cet atelier à Abidjan et pour sa parfaite organisation ;
Remercions les partenaires techniques et financiers du PAGE en particulier l’Agence Suédoise pour le Développement International (ASDI) dont l’appui appréciable a rendu possible l’organisation de cet atelier ;
Remercions la CEDEAO qui a autorisé la participation d’un expert a cette formation et souhaitons son appui pour les prochaines formations ;
Voudrions que cet atelier soit organisé au niveau de chaque pays avec l’appui de l’UICN et de ses partenaires pour optimiser et étendre ses acquis.
Abidjan, le 27 février 2015,
LES PARTICIPANTS
5.2. RECOMMANDATIONS i. A l’intention de l’UICN
Programmer des activités de consolidations des capacités acquises à cet atelier à l’endroit des experts formés ;
Financer au moins un atelier national dans chacun des pays pour former d’autres cadres des ministères sectoriels, des communes des zones d’intervention du PAGE et d’ONG ;
Impliquer les experts formés dans le développement et la mise en œuvre des activités du PAGE sur le terrain dans les communes de la Cote d’Ivoire et de la Guinée ;
Mettre en place un mécanisme de suivi-évaluation de la mise en œuvre des enseignements dispensés par les experts formés ;
Mettre en place une plate-forme d’échange entre les experts du Bénin, du Togo, de la Côte-d’Ivoire et de la Guinée.
ii. A l’intention des pays bénéficiaires
Restituer les enseignements de la formation aux cadres des ministères impliqués dans la mise en œuvre des projets du PANA (Coordonnateur PANA);
Établir un partenariat avec l’UICN dans l’élaboration des Plans Nationaux d’adaptation et la mise en œuvre des projets des PANA (Ministère en charge de l’environnement).
iii. A l’intention des Universités
Établir des partenariats avec les Ministères en charge de l’environnement et les Communes pour amener des étudiants à développer les thèmes de leurs mémoires sur l’intégration des changements climatiques à travers l’utilisation de la TOP-SECAC ;
Négocier des financements auprès de l’UICN à travers le PAGE en faveur des chercheurs et étudiants pour que les travaux de recherche et de mémoire se conduisent dans le domaine de l’adaptation dans la zone d’intervention du PAGE.
iv. A l’intention de la société civile
Restituer les enseignements de la formation aux autres ONG activement impliquées dans l’adaptation aux changements climatiques et établir des partenariats pour ce faire.
Établir un partenariat avec l’UICN pour le financement d’au moins un projet élaboré sur la base de ces outils au profit des communautés vulnérables de la Côte d’Ivoire et de la Guinée.
Abidjan, le 27 février 2015
LES PARTICIPANTS
VI. CONCLUSION
Cette seconde session de formation, destinée à former les experts de Côte d’Ivoire et de la Guinée, auxquels s’est joint le Chef de programme de l’UICN au Mali, a bénéficié du soutien au plus niveau des autorités de la Côte d’Ivoire, notamment le Ministère de l’Environnement, de la Salubrité Urbaines et du Développement Durable. L’engagement des parties prenantes montre que la problématique de l’intégration du changement climatique reste une préoccupation pour les pays en voie de développement et le souci de sa prise en compte dans la planification du développement est d’actualité. Cinq jours durant, les participants ont montré leur intérêt pour l’acquisition des connaissances et la pratique de la TOP-SECAC. L’évaluation de la formation indique sans ambiguïté que la transmission des connaissances est effective et les attentes comblées. Les participants ont pris l’engagement de poursuivre le processus d’appropriation de la TOP-SECAC afin d’assumer pleinement leur mission d’experts formateurs.
En somme, cet atelier vient clôturer les sessions de formation prévues par le PAGE et qui ont permis la formation de plus de 30 cadres issus du Bénin, de la Côte d’Ivoire, de la Guinée et du Togo, devant constituer le pool régional d’experts sur l’utilisation des outils de planification et de suivi-évaluation des capacités d’adaptation au changement climatique.
VII. ANNEXES Annexe 1 : Liste des participants
N° NOM ET PRENOMS INSTITUTIONS - PAYS CONTACTS E-MAIL
1 KEITA Manda Sadio Chef de programme UICN –MALI +223 66 73 90 99 [email protected] 2
Roger BAMSSIE Ministère de l’Environnement, de la Salubrité Urbaine et du Développement Durable - Côte d’Ivoire
+225 07 77 00 73 [email protected]
3
Armand KOIDIANE Ministère de l’Environnement, de la Salubrité Urbaine et du Développement Durable - Côte d’Ivoire Sous-direction de la Planification
+225 47 93 54 36 [email protected] [email protected]
4
Nicolas Kouakou LELA MINESUDD (Ministère de l’Environnement, de la Salubrité Urbaine et du Développement Durable) - COTE D’IVOIRE
+225 07 29 19 20 [email protected]
5 Philippe Kumassi KOUADIO
Ministère de l’Environnement, de la Salubrité Urbaine et du Développement Durable - Côte d’Ivoire/ Sous-direction de l’Informatique et de la Planification
+225 07 92 43 34 [email protected] [email protected]
6
Boniface KOMENA Centre Ivoirien de Recherches Economiques et Sociales (CIRES) Université FHB- Cocody- Côte d’Ivoire
+225 58 00 34 44 [email protected]
7
COULIBALY Kolotioloma ALAMA
Société d’Exploitation, et de Développement Aéroportuaire, Aéronautique et Météorologique (SODEXAM) - CÔTE D’IVOIRE
+225 05 86 19 06 [email protected]
8 Sayon DIOUBATE Ministère du Plan/Guinée +224 621 05 31 35 [email protected] 9 Mamadou DIA Ministère Environnement Eaux et Forêts/Guinée +224 62 24 07 753
+224 66 96 71 816 [email protected]
10 Mamadou Hady BARRY DNPP/ Ministère du Plan/Guinée +224 628 42 59 14 [email protected] 11 Abdoulaye Kouyé BAH UICN/PAGE/Guinée +224 62 85 84 671 [email protected] 12 KOUAME Konan Raoul CEDEAO/Nigéria
+234 814 6907 393 +225 07 98 28 23
13 Elvyre B. HOUSSOU Ministère de l’Environnement, de la Salubrité Urbaine et du Développement Durable /Côte d’Ivoire, Service communication
+225 08 11 53 31
14 GBALE Koffi Jean Fourier Ministère de l’Environnement, de la Salubrité Urbaine et du Développement Durable /Côte d’Ivoire, Service communication
+225 49 75 22 91 [email protected]
15
BAHI Z. Maxime CI-ECOLOGIE /ONG FEREADD (Fédération des Réseaux et Associations de l’Energie, de l’Environnement et du Développement Durable)- Côte d’Ivoire
+225 05 93 10 78
16
KOFFI Kacou Charles CI- ECOLOGIE /ONG FEREADD (Fédération des Réseaux et Associations de l’Energie, de l’Environnement et du Développement Durable- Côte d’Ivoire
+225 02 35 27 50 [email protected]
17 SERY Idrissa UICN-PACO/Burkina Faso +226 76 48 49 36 [email protected] 18 Sylvain ZABRE UICN/Burkina Faso +226 70 26 29 69 [email protected]
N° NOM ET PRENOMS INSTITUTIONS - PAYS CONTACTS E-MAIL
19 Maxime SOMDA UICN-PACO/Burkina Faso +226 70 25 48 12 [email protected] 20 Hubert N’DJAFA OUAGA UICN-PACO/Burkina Faso +226 70 17 12 28 [email protected]
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Annexe 2: Termes de références de l’atelier
1. Contexte et justification Le changement climatique est admis comme une réalité avec laquelle, les communautés humaines doivent désormais composer. En effet, tous les différents rapports du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) sont formels : la température moyenne de surface de la terre a augmenté de 0,3 à 0,6°C environ depuis la fin du XIXe siècle. La décennie 1990 compte parmi les dix années les plus chaudes du XXe siècle avec pour conséquence, l’élévation du niveau moyen des mers de 10 à 25 cm. Le 4ème rapport du GIEC (2007) indique que le changement climatique en Afrique subsaharienne se traduira par une réduction de la pluviométrie pouvant atteindre 20 à 30% en moyenne annuelle vers la fin du 21e siècle (par rapport à la période actuelle), une élévation de la température de 0,6 à 0,7°C, plus rapide que la moyenne globale et une augmentation du niveau de la mer affectant ainsi les écosystèmes naturels et socioéconomiques. Dans le chapitre 9, du groupe de travail II, du 4ème rapport du GIEC et consacré à l’Afrique, le continent africain reste le plus vulnérable d’où, la nécessité d’intensifier des actions d’adaptation, voire d’atténuation, mais aussi produire des informations scientifiques fiables sur le changement climatique. En Afrique de l’Ouest, on assiste depuis quelques décennies à la recrudescence des évènements climatiques extrêmes en amplitude et en fréquence avec des impacts directs sur les secteurs clés de l’économie. Les conséquences sont l’accélération d’autres phénomènes tels que la désertification, la déforestation, la migration des populations des zones hostiles vers des régions plus accueillantes. Les inondations de 2000 à 2009 dans la zone UEMOA ont touché plus d’un million de personnes et occasionné des dommages très importants sur les secteurs clés de l’économie (production, transports, infrastructures) estimés à plusieurs centaines de millions de dollars USD (PAM, 2007). Le rapport bilan du projet CILSS/ACDI (N’DJAFA O. H. et al, 2010), conclut également à une accentuation de la fréquence et de l’intensité des phénomènes climatiques extrêmes au Sahel. Les impacts attendus contribuent l’augmentation de la vulnérabilité pour ces pays d’où, la nécessité de développer des initiatives d’adaptation et/ou de gestion des effets néfastes du changement climatique et aussi de la prise en compte du changement climatique dans la planification du développement. Dans la mise en œuvre du projet « Intégration de l’adaptation au changement climatique dans les stratégies de réduction de la pauvreté en Afrique de l’Ouest » en abrégé CC_PREMI, l’UICN/PACO a fait la promotion d’outils d’intégration du changement climatique dans la planification locale. Parmi ces outils, nous citerons la Trousse à Outils de Planification, Suivi Evaluation des capacités d’adaptation au changement climatique (TOP-SECAC). L’utilisation de la TOP-SECAC dans le cadre de CC-PREMI a donné des résultats satisfaisants de par son efficacité et sa pertinence en matière d’intégration du changement climatique dans la planification du développement. Le Partenariat pour la Gouvernance Environnementale en Afrique de l’Ouest (PAGE) s’appuie sur les acquis du PREMI et d’autres programmes de l’UICN et de ses membres dans la région pour mettre en œuvre des idées nouvelles qui ont fait consensus et changer l’échelle de ses interventions dans les grands bassins hydrographiques ouest‐africains. L’objectif global du programme est de contribuer à l’amélioration des conditions de vie des populations d’Afrique de l’Ouest grâce à des politiques et un cadre institutionnel environnemental renforcé. Dans son objectif spécifique n°4 « Contribuer à l'intégration du changement climatique dans la planification nationale et locale dans les bassins du Niger, de la Volta, du Sénégal et du
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Mono », le PAGE entend poursuivre la promotion des outils permettant une meilleure intégration du changement climatique dans la planification du développement. Cela passe nécessairement par le renforcement des capacités des premiers acteurs chargés de la planification. C’est dans ce sens que l’activité A4.1.1 : Former un pool régional d'experts formateurs à l’utilisation d’outils de planification et de suivi-évaluation des capacités d’adaptation au changement climatique a été planifiée pour combler cette lacune. Après le Bénin et le Togo, les présents termes de référence sont élaborés en vue de la tenue d’un atelier de formation du groupe 2ème pool d’experts formateurs au profit de la Côte d’Ivoire et de la Guinée. Cette dernière formation permettra de clôturer l’activité de formation du Pool d’experts formateurs à l’utilisation de la TOP-SECAC pour soutenir les actions du PAGE en Côte d’Ivoire, en Guinée, au Benin et au Togo. Ainsi la sous-région ouest africaine disposera d’une masse critique de 30 experts capables de dupliquer et de disséminer la TOP-SECAC pour soutenir la prise en compte du changement climatique dans la planification du développement. 2. Objectifs L’objectif principal de l’atelier est de former le dernier groupe du pool d’experts formateurs sur l’utilisation de la TOP-SECAC. 3. Résultats attendus Au terme de cette session de formation, les résultats escomptés sont :
i. Quinzaine (15) participants sont outillés sur l’utilisation et la réplication de la TOP-SECAC ; ii. Un pool d’experts est constitué en Côte d’Ivoire et en Guinée.
4. Méthodologie de travail Deux approches seront utilisées pour atteindre les résultats :
i. Une formation théorique sur les outils de la TOP-SECAC pour permettre aux apprenants d’avoir une bonne connaissance du contenu de la trousse ;
ii. Un test pratique dans une communauté pour la maîtrise des outils. iii. Une évaluation permettra de s’assurer du niveau d’acquisition des connaissances des
participants. De même, des recommandations pourront être formulées par les participants sur le rôle que doit jouer chaque pool d’experts dans son pays respectif.
5. Participants L’atelier regroupera une quinzaine de participants des structures de la planification nationale, des points focaux changement climatique et des universités de la Côte d’Ivoire et de la Guinée. Chaque pays désignera sept participants pour cet atelier. Les points focaux changement climatique dans ce pays aideront à l’identification des participants. 6. Date et lieu L’atelier se déroulera du 23 au 27 Février 2015 à Abidjan en République de Côte d’Ivoire.
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7. Agenda Provisoire Heure Activités Responsable Jour 1 (23/02/2015) 8h00 - 8h30 Accueil et installation des participants Organisateur 8h30 - 10h00 Cérémonie d’ouverture :
Mots de bienvenue du Point Focal UNFCCC/Côte d’Ivoire ; Allocution du Directeur Régional de l’UICN ou son représentant ; Discours d’ouverture du Ministre de l’Environnement ou son représentant ; Présentation du programme PAGE.
Point Focal DR UICN/PACO ou son représentant Ministre ou son représentant Coordonnateur du PAGE
10h00 - 10h30 Pause-café Organisateur 10h30 - 12h30 Introduction aux concepts généraux
Introduction à la TOP-SECAC Module I : Concepts liés au changement et à l’adaptation climatique et au suivi-évaluation Module II : Analyser et identifier les capacités d’adaptation au changement climatique Outil 1 : Analyse de la Vulnérabilité et de la capacité d’adaptation au changement climatique (AVCA) Echanges
Hubert N’Djafa Sylvain Zabré
12h30 - 14h00 Pause déjeuner Organisateur 14h00 – 17h00 Module II (suite)
Outil 2 : CRiSTAL (Community-based Risk Screening Tool – Adaptation and Livelihoods) Outil 3 : Analyse participative des facteurs de vulnérabilité liés aux aléas climatiques Echanges
Hubert N’Djafa Sylvain Zabré
Jour 2 (24/02/2015) 8h30 - 17h00 Application sur le terrain : Outils 1 et 3 Hubert N’Djafa et Sylvain
Zabré Jour 3 (25/02/2015) 8h30 12h30 Application : Outil 2 (par groupe de travail) Hubert N’Djafa et Sylvain
Zabré 12h30 - 14h00 Pause déjeuner Organisateur 14h00 - 17h00 Application : Outil 2 (suite) (par groupe de travail) Hubert N’Djafa et Sylvain
Zabré Jour 4 (26/02/2015) 8h30 - 10h30 Application : Outil 2 (suite) (par groupe de travail) Hubert N’Djafa et Sylvain
Zabré Pause-café Organisateur 10h30 - 12h30 Restitution des travaux de groupe Hubert N’Djafa et Sylvain
Zabré 12h30 - 14h00 Pause déjeuner Organisateur
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Heure Activités Responsable 14h00 - 17h00 Module III : Lier les capacités d’adaptation du local au global
Outil 4 : Vision-Action-Partenariat (VAP) Echanges
Hubert N’Djafa et Sylvain Zabré
Jour 5 (27/02/2015)
8h30 - 10h00 Module IV : Planifier le suivi-évaluation des capacités d’adaptation au changement climatique Outil 5 : Les incidences visées par partenaire Outil 6 : Les marqueurs de progrès gradués Outil 7 : La chaîne des résultats Outil 8 : Le tableau d’informations de suivi – évaluation des actions identifiées Echanges
Hubert N’Djafa et Sylvain Zabré
10h00 – 10h30 Pause-café Organisateur
10h30 - 12h30 Module V : Mettre en œuvre le suivi-évaluation des capacités d’adaptation au changement climatique Outil 9 : Protocole de suivi-évaluation des produits, résultats/incidences Outil 10 : Les changements les plus significatifs (Most significant changes -MSC) Outil 11 : Journal des incidences Echanges
Hubert N’Djafa et Sylvain Zabré
12h30 - 13h00 Lecture des recommandations Clôture de l’Atelier
Hubert N’Djafa et Sylvain Zabré
13h00 Déjeuner Organisateur
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Annexe 3 : Termes de références pour l’application des outils sur le terrain
1. Elaboration de la carte des ressources stratégiques pour la communauté et des aléas
a. Identifier toutes les ressources par catégories de ressources • Lister toutes les ressources et classer les par catégorie • Choisir par catégorie les trois (3) plus importantes • Dresser le tableau suivant
Catégories de ressources
Types de ressources (les 3 principaux par catégorie)
Qui a accès Qui contrôle l’accès
Naturelles 1……………… 2……………… 3………………
Physiques
Humaines
Financières
Sociales
Politiques
b. Identifier les aléas (risques) climatiques et non climatiques
• Identifier tous les aléas (risques) • Classer les en aléas climatiques et non climatiques • Décrire les aléas climatiques (utiliser le tableau ci-dessous)
Aléas Fréquence Intensité Evolution future de l’aléa
dans le contexte du CC (fréquence et intensité)
Aléa 1 Aléa 2 Aléa 3
c. Dessiner la carte du terroir
• Dessiner la carte du terroir (village) ave les limites et les villages voisins • Localiser les types de ressources importantes • Localiser les principaux aléas
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2. Matrice de vulnérabilité Evaluer l’impact négatif des aléas climatiques sur chaque ressource en utilisant la grille de notation suivante :
3 = impact négatif élevé ; 2 = impact négatif moyen ; 1 = impact négatif faible ; 0 = pas impact X = impact positif
Types de ressources (les 3 plus importantes ou stratégiques par catégorie)
Aléa 1 Aléa 2 Aléa 3 TOTAL
Naturelles 1 2 3
Physiques 1 2 3
Humaines 1 2 3
Financières 1 2 3
Sociales 1 2 3
Politiques 1 2 3
TOTAL
3. Analyse des aléas (risques) climatiques sur les ressources
Aléas Impacts directs
Impacts indirects
Autres facteurs aggravant les impacts
Types de ressources impactés
Aléa 1 Aléa 2 Aléa 3
N.B : Un aléa peut avoir plusieurs impacts directs et indirects
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4. Elaboration de la matrice de stratégies
Aléas Impacts directs
Stratégie actuelle
Analyse de la stratégie actuelle (durabilité)
Stratégie alternative
Evolution de la stratégie alternative dans le contexte du CC
Types de ressources nécessaires pour adopter la stratégie alternative
Moyens disponibles pour adopter la stratégie alternative
Facteurs empêchant l’adoption de la stratégie alternative
Rappel su les catégories de ressources 1. Ressources Naturelles : Produits de la forêt (combustible, construction, revenu, nourriture, médicaments), Bétail (revenu, nourriture), Terre, Huile, Tourbe,
Récifs de coraux marins, Grès, Forêts de palétuviers, Estrans, Zones humides, fleuves, etc. 2. Ressources Physiques : Outils agricoles, Sites aéroportuaires/pistes d’atterrissage, Bicyclettes/pousse-pousse, Ponts, Bateaux, Voitures/camions, Ordinateurs,
Conteneurs, Camions, Chariots, Étangs, Systèmes de collecte de l’eau de pluie, Routes, Systèmes d’évacuation des déchets, Réseau d’acheminement de l’eau, Pompes à eau, Installations d’assainissement de l’eau, Réservoirs d’eau, Puits, Brouettes, etc.
3. Ressources Financières : Accès aux marchés, Espèces, Systèmes de crédit, Assurance, Actifs liquides (bétail, etc.), Prêts, Pensions, Envois de fonds, etc. 4. Ressources Humaines : Connaissances/formation agricoles (exemple : la pratique des cultures commercialisées au niveau local), Élevage,
Compétences/formation en artisanat, Compétences/formation pour les industries familiales, Compétences/formation en gestion de l’eau, Compétences/formation en soins de santé, Compétences/formation vétérinaires, etc.
5. Ressources Sociales: Organisations communautaires locales, Institutions de gouvernance locale, Groupes d’hommes, ONG (locales), ONG (régionales/nationales), Institutions gouvernementales régionales/nationales, Groupes religieux, Associations commerciales, etc.
6. Ressources politiques: Accès aux sphères de décision
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Annexe 4 : Rapports CRiSTAL des groupes
Groupe 1 (focus groupe femmes)
21
22
23
24
25
26
27
Groupe 2 (focus groupe des hommes)
28
29
30
31
32
33
34
35
36
37
Annexe 5 : Évaluation de l’atelier
Sur les 15 participants à la formation, tous ont répondu au questionnaire d’évaluation de l’atelier. L’évaluation ci-dessous ne concerne portent sur les réponses reçues.
1) Satisfaction par rapport aux contenus de la formation ?
2) Compréhension des thèmes développés
3) Satisfaction par rapport aux compétences acquises
4) Aptitude à utiliser les connaissances acquises
1 7%
4 27%
10 67%
Niveau de satisfaction par rapport au contenu de la formation
Peu satisfait
Satisfait
Très satisfait
2 13%
11 73%
2 13%
Appréciation de la compréhension des thèmes développés
Un peu compris
Suffisamment compris
Tout à fait compris
2 13%
10 67%
3 20%
Satisfaction par rapport aux compétences acquises
Peu satisfait
Satisfait
Très satisfait
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5) Possibilités de transfert des compétences acquises
6) Evolution des compétences après la formation
* Il n'y a pas d'appréciation "Pas du tout capable" dans compétence après formation ** Capable = capable + tout à fait capable
0 0%
15 100%
0 0%
Aptitudes à utiliser les connaissances acquises
Peu apte
Apte
Très apte
2 13%
9 60%
4 27%
Possibilités de transfert des compétences acquises
Sceptique
Confiant
Optimiste
1 6,67% 0
0%
12 80%
0 0%
2 13,33%
15 100%
0
2
4
6
8
10
12
14
16
Compétence avant Compétence après
Pas du tout capable* Peu capable Capable**
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Annexe 6 : Discours
Discours de Monsieur Georges KOUADIO, Directeur Général de l’Environnement, Représentant, Monsieur Le Ministre de Ministère de l’Environnement, de la Salubrité Urbaine et du Développement Durable de Côte d’Ivoire
A la cérémonie d’ouverture de l’atelier régional de formation du 2ème pool d’experts formateurs sur l’utilisation des outils de planification et de suivi-évaluation des capacités d’adaptation au changement climatique
Abidjan, le 23 février 2015
- Monsieur Le Représentant du Directeur Régional de l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature/Programme Afrique Centrale et Occidentale (UICN/PACO) ;
- Monsieur le Directeur de Cabinet du Ministre,
- Monsieur le Secrétaire Général du Ministère,
- Monsieur les Points Focaux de la Convention-Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatique de la Guinée et de la Côte d’Ivoire;
- Mesdames, Messieurs ;
- Chers Participants.
Après le Bénin, la Côte d’Ivoire abrite cette semaine la 2ème session de formation du Pool d’experts de la sous-région ouest africaine sur l’utilisation des outils de planification des capacités d’adaptation au changement climatique. C’est donc pour moi un honneur et un immense plaisir pour mon pays de vous accueillir ici à Abidjan, à l’occasion de cet important atelier. Je voudrais au nom du Gouvernement du Côte d’Ivoire et Son Excellence Allassane Dramane Ouattara, Chef de l’Etat, Chef du Gouvernement, souhaiter la bienvenue à nos frères venus de la Guinée, de l’UICN/PACO et de la CEDEAO et leur dire toute notre fierté d’abriter cette rencontre. Je tiens à exprimer à l’UICN/PACO et à ses autorités la reconnaissance du Gouvernement de Côte d’Ivoire d’avoir choisi notre pays pour abriter cet atelier dont la pertinence est évidence.
Mesdames et Messieurs ;
Cette initiative de mettre en place un Pool d’experts sous régional dont ceux de Côte d’Ivoire feront partie constitue assurément un évènement majeur pour la sous régional dans la prise en compte de la dimension changement climatique dans les perspectives de développement socio-économique de nos pays. La prise en compte du changement climatique dans la planification du développement est de ce fait une application indispensable pour le renforcement des capacités spécifiques de nos structures nationales et des organisations de la société civile. Former et mettre à la disposition de nos pays et de notre sous-région une masse
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critique de cadres sur cette thématique est une œuvre combien utile et salutaire. Nous disons merci au partenariat entre l’UICN et à la Coopération suédoise qui se traduit dans la mise en œuvre du programme "Partenariat pour la Gouvernance Environnementale en Afrique de l’Ouest" - PAGE.
L’UICN est la plus ancienne des institutions non gouvernementales travaillant sur les questions environnementales et dont l’autorité est reconnue au plan international. Elle s'est toujours placée au centre des grandes réflexions qui ont influencé positivement la conduite des politiques nationale, sous régionale et internationale.
Elle a toujours su faire du partenariat, un axe incontournable qui connecte les Etats, la société civile et le secteur privé dans la conduite de leurs activités en lien avec l'environnement.
La Côte d ‘Ivoire ne peut que se réjouir de cette initiative heureuse qui vient en synergie avec les nombreuses initiatives en cours dans les pays de l’Afrique de l’ouest, sous-région confrontée à d’énormes défis environnementaux.
Mesdames et Messieurs ;
Chers Participants ;
Les effets du changement climatique sont multiples et multiformes en Côte d’Ivoire. A titre d’exemple, je citerai la dégradation continue des zones côtières, la perte de la diversité biologique marine, qui mettent en péril la vie de millions de personnes vivant de ces ressources. Le stress hydrique consécutif à une pluviométrie capricieuse, affecte les ressources en eaux de surface, et tarit la nappe phréatique. Parfois, ce sont des inondations dévastatrices qui ravagent en un jour, les espoirs d’une saison qui s'était pourtant montrée généreuse.
La Côte d’Ivoire est Partie aux différents Accords Multilatéraux Environnementaux de la Génération de RIO et a toujours rempli autant que possible ses obligations. Depuis qu’il a signé et ratifié la Convention sur le Climat respectivement le 13 juin 1992 et le 30 juin 1994. Notre pays en est à la préparation de sa 3ème communication nationale dans un environnement institutionnel en constante amélioration. La détermination de la Côte d’Ivoire s’est traduite par la mise en œuvre de nombreux programme comme le Programme National Changement Climatique sous la supervision de mon département ministériel.
Mais, il faut aller plus loin pour sortir de la gestion hasardeuse et épisodique du changement climatique et s’engager résolument vers une véritable planification de l’adaptation qui tienne compte d’une vision holistique du développement.
Mesdames et Messieurs
Dès lors, vous comprendrez l’engagement de mon département à soutenir l’organisation de cet atelier. Ainsi, des instructions ont été données pour la tenue de cet atelier en Côte d’Ivoire et les hautes autorités du pays en sont tenus informées.
Vous comprendrez donc toute la joie qui m'anime aujourd’hui de devoir ouvrir le présent atelier.
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En faisant le choix de constituer un Pool d’experts sous régional sur cet aspect particulier du changement climatique, l'UICN une fois de plus, vient de faire œuvre utile pour nos pays. La Côte d’Ivoire est fier d’abriter cette rencontre sur ce sujet qui permettra à la sous-région de bâtir des programmes et projets d’adaptation au changement climatique fondés sur des approches scientifiques.
Les acquis de cet atelier viendront consolider et améliorer les processus d’élaboration des plans communaux et régionaux de développement de nos différents programmes de développement et indiquer des actions idoines à conduire en étroite adéquation avec les capacités de nos populations. Aussi, j’invite tous les participants à s’imprégner et à s’approprier la Trousse à Outils de planification, de suivi des capacités d’adaptation au changement climatique, qui vous sera présentée et enseignée.
La Côte d’Ivoire pour sa part, ne ménagera aucun effort pour accompagner la dissémination de cette Trousse à Outils dans le cadre de nouvelles initiatives en préparation et en faire un bon usage.
Avant de terminer, je voudrais une fois de plus exprimer toute ma gratitude à l’UICN, à tous les autres partenaires du PAGE, à l’Asdi pour sa contribution financière. Aux participants, je souhaite un bon séjour à Abidjan et une très bonne assimilation de la TOP-SECAC et fonder un réel espoir, qu’il ait un impact réel au profit de nos futures initiatives d’adaptation au changement climatique en faveur de nos populations vulnérables.
Sur ce, je déclare ouvert l'atelier de formation du 2ème Pool d’experts formateurs à l’utilisation d’outils de planification et de suivi-évaluation des capacités d’adaptation au changement climatique.
Je vous remercie de votre aimable attention.
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Allocution du Coordonnateur Régional du PAGE, représentant du Directeur Régional de l’UICN/PACO
- Monsieur le Directeur Général de l’Environnement de Côte d’Ivoire;
- Monsieur le Point Focal UNFCCC de la Côte d’Ivoire;
- Monsieur le Représentant de la CEDEAO;
- Mesdames et Messieurs ;
Je voudrais saisir cette opportunité qui m’est offerte pour remercier les autorités
de Côte D’Ivoire au nom du Directeur Régional de l’UICN/PACO pour
l’engagement et l’adhésion à cette initiative; je tiens à saluer le bon esprit qui a
prévalu lors des différents contacts avec les organisateurs du Ministère de
l’Environnement pendant l’organisation.
Mesdames, Messieurs ;
L’UICN est une des plus vielle organisation internationale dont la vision est : "Un
monde équitable qui comprend la valeur de la nature et la préserve." Sa
mission est : "d’influencer; d’encourager et d’aider les sociétés à conserver
l’intégrité et la diversité de la nature et d’assurer que les ressources naturelles
soient utilisées d’une manière équitable et durable".
L’UICN est présente dans la sous-région ouest africaine et centrale depuis
plusieurs années. Elle a ainsi accompagné plusieurs États et institutions dans la
génération de connaissances et la mise au point de normes et méthodes de
gestion des écosystèmes naturels, la construction de législations et de politiques
environnementales par le renforcement des capacités des acteurs.
Mesdames, Messieurs ;
La présente session de formation, du 2ème Pool d’experts formateurs à
l’utilisation d’outils de planification et de suivi-évaluation des capacités
d’adaptation au changement climatique de Guinée et de Côte d’Ivoire, s’inscrit
dans le cadre de la mise en œuvre du programme « partenariat pour la
gouvernance environnementale en Afrique de l’Ouest (PAGE) »; ce programme est
financé par la Coopération Suédoise à travers l’Asdi. IL a pour objectif,
l’amélioration des conditions de vie des populations de l’Afrique de l’Ouest, grâce
à des politiques plus adaptées et un cadre institutionnel environnemental
43
renforcé. Pour sa mise en œuvre, le PAGE s’appuie sur des institutions sous
régionales dont la CEDEAO, l’UEMOA, le CILSS, et des organismes de bassins tels
que l’ABV, l’ABN, l’OMVS, … pour ne citer que celles-ci, ainsi que des structures
nationales. C’est ici l’occasion pour moi de renouveler mes vifs remerciements à la
Coopération suédoise pour sa confiance continue à l’UICN.
Mesdames et Messieurs,
Rappelons que la TOP-SECAC a été développée en 2011 dans le cadre du projet
« Développement d’une boite à outils et approche expérimentale de suivi-
évaluation des capacités dans les initiatives d’adaptation au changement
climatique » sur financement du Programme ACCA –CRDI/DFID par le CILSS à
travers le Centre Régional AGRHYMET, la Communauté Économique pour
l’Afrique (CEA) et l’Observatoire du Sahel et du Sahara (OSS) avec le soutien
technique de l’UICN/PACO. Son objectif global est de promouvoir des dispositifs
de planification et de suivi-évaluation harmonisés qui intègrent les indicateurs
des capacités d’adaptation au changement climatique en vue de renforcer
l’effectivité des projets et programmes.
Mesdames, Messieurs ;
La TOP-SECAC est aujourd’hui l’un des outils le plus utilisé en Afrique pour
l’intégration du changement climatique dans la planification du développement,
tant au niveau communal, régional et national. En effet, plus de 200 experts du
Burkina Faso, d’Éthiopie, du Kenya, du Ghana, de Malawi, du Mali, du Niger,
d’Ouganda, du Sénégal, et de Zambie ont bénéficié de sessions de formation sur
cet outil.
Mesdames, Messieurs ;
Notre souhait est de voir cet outil disséminé à travers toute l’Afrique au regard de
l’importance des enjeux et de l’urgence à la réduction des effets néfastes sur le
climat. C’est pourquoi j’invite tous les participants à cette session de formation à
s’approprier cet outil pour son utilisation effective dans la révision ou la
formulation des plans, programmes et projets de développement dans vos pays
respectifs.
Je souhaite plein succès à vos travaux et merci pour votre attention.
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DISCOURS DE CLOTURE DU POINT FOCAL UNFCCC
• Monsieur le Représentant du Directeur Régional de l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature/Programme Afrique Centrale et Occidentale (UICN/PACO) ;
• Monsieur les Directeurs et chefs de service de la Côte d’Ivoire,
• Monsieur les Représentants de la Guinée et du Mali;
• Mesdames, Messieurs ;
• Chers Participants;
L’Atelier régional de formation du 2ème pool d’experts formateurs sur l’utilisation des outils de planification et de suivi-évaluation des capacités d’adaptation au changement climatique en Côte d’Ivoire, ouvert depuis le lundi dernier, marque le point de départ de la planification des projets et plan national d’adaptation aux changements climatiques.
En tant qu’appui pour l’organisation de cet atelier, le point focal de la Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatique que je suis, est heureux de constater que les participants repartent avec des connaissances renforcées en matière d’utilisation de l’outil CRISTAL, l’un des meilleurs progiciels de planification et suivi évaluation des capacités d’adaptation au changement climatique. Cela permettra aux différents pays participants de participer pleinement à l’élaboration des projets et au développement de stratégies d’adaptation aux changements climatiques dans leur pays.
Mesdames et Messieurs,
Tout en réitérant mes remerciements à l’UICN pour son appui matériel et financier, au Bureau Changement Climatique pour son appui technique et à l’ensemble des futurs formateurs pour leur participation effective et distinguée pour la réussite de cet atelier,
Je déclare clos l’Atelier régional de formation du 2ème pool d’experts formateurs sur l’utilisation des outils de planification et de suivi-évaluation des capacités d’adaptation au changement climatique.
Je vous remercie