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Vendredi 16/12/2016 de 9h-11h Page 1 Association THANDIQUOI 91 THANDIQUOI est né de la volonté de jeunes femmes, travailleuses sociales (éducatrices spécialisées, et autres professions) convaincues que l’habitat partagé est une belle solution pour un de leurs proches. L’association a su générer les partenariats nécessaires pour créer l’écosystème ? Aujourd’hui, la convention cadre est signée par presque tous les participants. (SAP, SAVS, Bailleur social, asso Les travaux ont démarré (deux appartements T3 ouverts l’un sur l’autre, 117 m2 pour trois locataires, chambre individuelle avec 2 sdb dont 1 PMR avec des rails, cuisine ergonomique, placards motorisés…). Le chantier a bien avancé. Fin des travaux prévu pour la fin de l’année 2016, puis cuisine ergonomique et baignoire balnéothérapie. Tout ceci sera posé pour mi-janvier. Les locataires sont prêts, et ont eu des temps de rencontre, ensemble ces derniers mois. Tournant assez précipité, car le bailleur a démarré les travaux sans délai de prévenance. L’entrée a été avancée de six semaines. Les rendez-vous avec le SAP ont été réalisés. A l’IME, le travail d’accompagnement est également en cours. Un jeune homme viendra du domicile familial Deux jeunes femmes qui se connaissent viennent de l’IME (et y sont encore en amendement CRETON). Heures de PCH en prestataire : 24h+11+11 : 46 heures de PCH aide humaine par jour pour trois locataires. Ces trois locataires ont été jugés pas assez autonomes pour entrer en hébergement médicosocial. Pourtant il n’y a pas de difficultés particulières (pas de troubles du comportement).

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Association THANDIQUOI 91

THANDIQUOI est né de la volonté de jeunes femmes, travailleuses sociales (éducatrices spécialisées,

et autres professions) convaincues que l’habitat partagé est une belle solution pour un de leurs

proches.

L’association a su générer les partenariats nécessaires pour créer l’écosystème ? Aujourd’hui, la

convention cadre est signée par presque tous les participants. (SAP, SAVS, Bailleur social, asso

Les travaux ont démarré (deux appartements T3 ouverts l’un sur l’autre, 117 m2 pour trois locataires,

chambre individuelle avec 2 sdb dont 1 PMR avec des rails, cuisine ergonomique, placards motorisés…).

Le chantier a bien avancé. Fin des travaux prévu pour la fin de l’année 2016, puis cuisine ergonomique

et baignoire balnéothérapie. Tout ceci sera posé pour mi-janvier.

Les locataires sont prêts, et ont eu des temps de rencontre, ensemble ces derniers mois.

Tournant assez précipité, car le bailleur a démarré les travaux sans délai de prévenance. L’entrée a été

avancée de six semaines. Les rendez-vous avec le SAP ont été réalisés. A l’IME, le travail

d’accompagnement est également en cours.

Un jeune homme viendra du domicile familial

Deux jeunes femmes qui se connaissent viennent de l’IME (et y sont encore en amendement CRETON).

Heures de PCH en prestataire : 24h+11+11 : 46 heures de PCH aide humaine par jour pour trois

locataires.

Ces trois locataires ont été jugés pas assez autonomes pour entrer en hébergement médicosocial.

Pourtant il n’y a pas de difficultés particulières (pas de troubles du comportement).

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SNL Gestion locative

3F bailleur social

VITALLIANCE service à la personne

SAVS APF service médicosocial

Difficulté relationnelle avec le SAVS, pas envie de signer la convention. Service débordé.

Plus de problème sur la première partie (projet) mais plutôt sur la question de la coordination.

Formation des auxiliaires de vie sociale réalisée par le service prestataire.

Montée en charge progressive à partir du 1er Février. Les AVS sont en cours de recrutement

actuellement, pour que les 7 ETP soient opérationnelles.

Description du rôle des familles : mise en place d’un parent référent pour l’appartement par période.

1 mois gracieux négocié avec le bailleur, pour l’emménagement.

>> Problématique groupe miroir

Comment assurer la coordination dans le futur et le respect de la

convention cadre ?

Animateur : Fabien de « Active Action », association pour les chercheurs d’emploi

L'objectif de ce groupe pour l'association était de venir prendre un maximum d'informations sur tout ce qui concerne l'accompagnement des personnes en situation de handicap. Ce groupe a été très riche en conseils à ce sujet. Ce qu'il en ressort en priorité, c'est de trouver un SAVS et de salarier un coordinateur. Nous avions déjà envisagé de salarier une personne pour coordonner cette première colocation. Par la suite, promouvoir l'habitat partagé en proposant d'autres projets similaires. Or, pour le moment, nous n'avons trouvé aucun financement pour payer un tel poste. De plus les démarches à

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effectuer pour salarier une personne sont longues, nous manquons de temps au vu du nombre de choses à penser et à faire pour l'ouverture de la colocation au 1er février prochain. Voici la liste des pistes qui nous ont été proposés par tous les acteurs présents autour de la table :

Solliciter les écoles d’éducateurs spécialisés pour trouver un stagiaire intéressé par ce genre de projet.

Se rapprocher d'une plus grosse association et ne pas se limiter au territoire national.

Faire une présentation sur YouTube de l'association. Plus généralement, être plus visible sur

les réseaux sociaux.

Solliciter la presse.

Employer une personne en service civique. Se renseigner sur l'agrément pour employer quelqu'un de plus de 26 ans.

Favoriser le bénévolat et solliciter les associations de bénévoles.

Se renseigner sur des associations qui proposent des accompagnements éducatifs via la PCH.

Se renseigner sur les dispositifs de Maisons relais.

Insister auprès le conseil départemental pour obtenir des subventions (L’amendement Creton

coûte plus de 40 000 euros au Conseil Départemental)

Se renseigner sur des solutions d'avenir autre que ce projet pour les colocataires.

Faire une charte de vie pour la colocation.

Association la Clé des champs. Projet habitat sénior

milieu rural, SCHLEITHAL (67)

Projet : En cours

Public(s) : Personnes Agées

Nombre de locataires accueillis : 5 locataires

Spécificité(s) du public : Sans spécificité

Type d’habitat : Habitat regroupé (Appartements individuels proches les uns des autres avec des

espaces partagées)

Propriétaire : Foncière FAMILLES SOLIDAIRES

Mutualisation : Courses | Locaux communs

Porteur de projet : Association la Clef des Champs -Madame Catherine TETE

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>> Problématique groupe miroir

Déterminer un public et des services pour le projet.

Animatrice : Laurie du Mouvement des Entrepreneurs Sociaux (Mouves) Grand-Est

Après cinq années de réflexion, de tâtonnement, de revirement avec une constante cependant, celle

qui résume aux exclamations de mes interlocuteurs et que je vois livre…« ah c’est bien ce que tu veux

faire de l’habitat sénior en milieu rural », la fatigue s’est installée. Celle liée à l’immobilisme ambiant

du « on verra bien lorsque cela arrivera », des convenances et schémas de l’ordre du hiérarchique (toi

tu fais ça, lui ca..) cette grosse machine est bien difficile à mouvoir…. une grande différence entre le

handicap et la vieillesse est bien celle-là, dans le premier cas la solution à trouver est pour toute la vie,

pour la vieillesse la question de l’habitat se pose pour un bout de vie ….

Alors outre le regain d’énergie à poursuivre (ce qui est déjà énorme !!!), ce groupe miroir m’inspire les

remarques suivantes :

Concernant la question du public : « quel public ».

o Si avec ma connaissance du village je pourrai composer une communauté de 6 à 7 personnes (personnes âgées seules, personne avec une légère déficience mentale vivant avec sa mère très âgées, grand-père souhaitant transmettre sa maison à son petit-fils…) je reste dans une spéculation de bon sens qui m’est propre… Certaines questions n’auront pas de réponses avant que l’habitat ne soit construit ou que l’accident de la vie soit arrivé pour certains … Alors, le « qui peut faire le plus peut faire le moins » sera la base.

Concernant la question du socle des services proposés pour être attractif, pour être différent

tout en restant financièrement surmontable. Il y a l’habitat en lui-même, une téléassistance,

une assistance personnelle ponctuelle…le reste devra évoluer en fonction du public présent

et leurs besoins.

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Concernant la récolte des fonds : je ne suis pas inquiète….ce sera un gros travail de

démarchage mais rien d’insurmontable. Nous saurons convaincre !

o Si « Innover est une transgression réussie », alors transgression…. Innovons mais

surtout partageons !

Association Amélie La Vie. Création de lieu de vie sur

Lyon (69)

L’association Amélie La Vie en faveur des cérébro-lésés et traumatisés crâniens, située à Cailloux sur

Fontaines, dans le Rhône. http://www.amelielavie.com/

L’association Amélie la Vie, a été créée en 2006 pour financer aux USA l’opération d’une tumeur au

cerveau d’une jeune fille, Amélie, et pour financer la recherche médicale dans ce domaine.

Contact : Dominique GILDAS (06 10 83 02 83 ; [email protected])

Projet actuel de l’association Amélie La Vie

Créer un lieu de vie pour 4 ou 5 personnes cérébro-lésés leur permettant de vivre seules mais sur un

même terrain dans des petits appartements séparés, avec des pièces communes, telles que cuisine, salle

d’activité et de repos, bureaux pour les intervenants, buanderie, débarras (entrepôt de matériel commun).

Moyens

L’achat d’un terrain par les parents aux alentours de Lyon Le terrain doit être situé près d’une gare qui mène à la gare de Lyon Part-Dieu (centre de la ville). Un même terrain sera acheté par les parents et subdivisé en 2 : une partie sera réservée aux parents pour y construire leur domicile (Les parents souhaitent vivre à proximité de leur enfant.), une autre, aux enfants handicapés.

Le Financement des appartements

Pour les handicapés Appartements financés par des bailleurs sociaux avec un bail emphytéotique (pendant X années, le terrain appartient au bailleur social)

Pour les parents Les parents financent eux-même leurs appartements.

La location des appartements

Pour les personnes handicapées L’association Amélie la Vie demanderait l’agrément d’intermédiation locative pour se charger de gérer les locations (rôle d’intermédiation locative). L’Association éviterait ainsi la CAL (Commission d’Accès aux logements) et sera complètement libre de choisir ses locataires. Ce ne seront donc pas les bailleurs sociaux qui devront supporter d’éventuelles vacances de location qui resteront à la charge de l’association, ni s’occuper de manière générale des locataires et de l’entretien de ces habitats.

Pour les parents Les parents ne louent pas ; ils sont propriétaires de leur appartement.

L’accompagnement de personnes handicapées

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SAMSAH (Service d’Accompagnement Médico-social pour Adultes

handicapés qui dépend du ARS, Agence Régional de Santé)

L’association Amélie la Vie compte passer une convention avec un SAMSAH pour répondre aux besoins d’aide dans les domaines médical, social, professionnel, etc. à partir d’un projet individualisé réalisé pour chaque locataire. Des démarches sont en cours pour approcher des associations ayant créé des SAMSAH (APF, etc.).

GEM (Groupe d’Entraide Mutuelle qui

dépend du Département) L’association Amélie la Vie compte créer un GEM. Le Département finance à hauteur de 75,000 € chaque année cette structure qui accueille des personnes handicapés intéressées par se regrouper pour organiser des activités, aidées d’un salarié du GEM dont l’association gère l’emploi.

PCH-Aide humaine (Prestation de Compensation qui

dépend de la MDPH)

On part du principe que chaque locataire bénéficie de la PCH-Aide humaine. Chacun devra donner quelques heures de sa PCH-Aide humaine, ce qui fera un montant X au total pour financer des auxiliaires de vie intervenant quotidiennement sur le lieu de vie.

Problématique Quel plan d’action construire pour générer l’écosystème nécessaire au projet,

notamment sur :

o Le suivi médicosocial o Le service à la personne o La gestion locative o La coordination de la vie des habitats

Comment garantir dans le temps le fonctionnement de ces futurs habitats, au-delà de l’impulsion

initiale des parents ?

>> Problématique groupe miroir

Quel genre de lieu de vie : colocation ou appartements groupés ?

Animatrice : Valérie de « Active Action », association pour les chercheurs d’emploi

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Les participants du groupe miroir ont éliminé a priori la colocation en évoquant ses inconvénients :

La proximité plus forte qu’offre la colocation pouvant rendre plus difficile l’intégration d’un futur conjoint

La réticence des bailleurs sociaux pour s’engager dans une petite construction colocative

Réflexion sur l’habitat en appartement regroupés

Enoncé de plusieurs solutions :

1. S’intégrer dans un projet déjà en cours Exemple : le quartier de la Soie, à Lyon, à Vaux en Velin

Contacter Valérie Morel d’Habicoop et voir leur site

2. Créer un lieu de vie

L’étude de la création d’un lieu de vie

La création

Ce groupe miroir nous a permis de tracer une première feuille de route des actions à poser au tout

début de la réalisation de notre projet.

1) Visite de lieux de vie

Prendre le temps de continuer à visiter des lieux de vie déjà existants pour s’imprégner des expériences

des autres, ce qui nous permettra progressivement d’intégrer aux principes de base communs à tous

les habitats partagés et accompagnés, nos propres facteurs pour en faire un lieu de vie réaliste, viable

mais nécessairement unique.

Exemples de lieux à visiter :

o Ilot du Bon secours (Arras 62) Habitat inclusif pour des personnes trisomiques

o Association R’Eveil (Wasquehal 59) Habitat partagé pour personnes traumatisées crâniennes/AVC

o Habited (Ronq 59) Habitat accompagné et adapté pour dix jeunes autistes

Regarder aussi la carte de France des JAHPA pour localiser d’autres lieux de vie.

Contacter l’URIOPSS-Rhône Alpes

L’URIOPSS est un organisme qui unit les associations pour développer les solidarités en faveur des

personnes vulnérables, dont les personnes handicapées. L’URIOPSS peut avoir connaissance des

expériences réalisées dans le domaine de l’Habitat partagé avec une mutualisation des moyens. Elle

est à l’origine d’un colloque qui s’est tenu dans ce domaine récemment (Cf : Mr Jallaguier).

A Lyon, les résidences pour personnes âgées relativement autonomes ont du mal à se remplir. Depuis

peu, ces résidences peuvent accueillir des personnes en situation de handicap.

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Point important à aborder lors de ces visites : l’intermédiation locative

Rencontrer des associations qui font de l’intermédiation locative. Si l’intermédiation locative est retenue, l’association porteuse de projet doit penser, le

moment venu, à déposer auprès de la Préfecture une demande d’agrément. Il est également impérieux d’estimer la capacité de l’association de compenser le manque

locatif avec ses propres fonds.

2) Enquêtes auprès de personnes handicapées

Enquêter auprès de personnes handicapées pour connaître leurs besoins dans les domaines du

logement (quel type d’habitat ont-ils envie d’avoir ?), de la mobilité, des loisirs, de soins et autres

secteurs de la vie.

Les visites et les enquêtes favoriseraient la rédaction d’un questionnaire détaillé et précis de la

représentation qu’ont les personnes porteuses du projet (membres actifs de l’association et futurs

locataires pressentis).

Exemples :

o Colocation ou appartements regroupés ? o Ruralité ou urbanité ?

o Mixité du handicap ou similitude des incapacités ?

3) Rédaction d’un projet humain

Ces préalables nourriraient une représentation précise et cohérente du lieu de vie et faciliteraient la

rédaction d’un projet qui raconte l’humain pour le juxtaposer aux montages financier et économique.

En particulier, les élus (mairies) peuvent être sensibles à la dimension humaine du projet et consentir

plus facilement à mettre à disposition des lots communaux.

Donc, il est important de ne pas faire l’impasse sur le projet humain en abordant en particulier l’origine

du projet, son sens, ses valeurs dans le contexte actuel des logements des personnes handicapées en

France

4) Financement d’un chargé d’étude

Contacter « Rhône France Active » pour le financement d’un chargé d’étude, personne experte dans

l’étude de la faisabilité du projet.

Pour le financement, ne pas oublier de prendre en compte les surcoûts liés aux équipements adaptés

de l’emménagement des pièces.

Ne pas hésiter à négocier auprès du bailleur la gratuité des loyers pendant un an (ça s’est déjà fait).

5) Prise de contact avec les partenaires

Prendre contact avec les partenaires concernés :

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Les Communes environnantes de l’agglomération lyonnaise

L’élu en charge de l’Habitat et l’élu en charge de l’Urbanisme de la Métropole et du Grand Lyon (deux services séparés et deux secteurs géographiques différents)

Les services de Lyon Métropole Habitat

Les Mutuelles

Les bailleurs sociaux

Autres

Conseils par rapport aux bailleurs sociaux :

Présenter le projet comme un projet collectif. Le bailleur doit sentir que derrière l’association, des

partenaires intéressés nous suivent (mutuelles, grandes associations nationales, etc.).

Notre association doit être parrainée par l’AFTC de Lyon, ce qui rassurerait le bailleur qui cherche à

éviter de prendre des risques.

6) Prise de contact avec le CCHA

CCHA : Comité National de Coordination Action Handicap

Organisme chargé de collecter des fonds pour aider financièrement au démarrage de projets comme

la création de lieux de vie pour personnes handicapées

7) Montage financier

Plusieurs solutions :

Le « bail à construction » Achat par une commune (ou un particulier) d’un terrain

La commune (ou le particulier) établit un bail en faveur de l’association pour une longue durée (60 ou

99 ans…).

Au bout de l’échéance, la commune reprend le terrain et les constructions qui y figurent.

Le bail emphytéotique A établir avec le bailleur social

Le fonctionnement

Les candidatures des locataires

Le choix des premiers locataires

Comment juger de leur entente ?

Idée : proposer qu’ils passent des vacances ensemble pour faire connaissance avant d’occuper les

appartements

L’accueil d’un nouveau locataire parmi les anciens

Idée : proposer au locataire pressenti un essai d’une semaine dans une chambre réservée à cet effet

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Après cette semaine, le locataire échange avec les autres locataires pour voir si c’est OK des deux côtés.

La PCH-Aide humaine

Il est préférable d’envisager d’emblée une baisse possible de la PCH-Aide Humaine en faveur de

l’ensemble des locataires pour réfléchir au moyen d’y pallier en amont, la baisse pouvant survenir

pour deux raisons : en cas de vacance locative ou en cas de nouvelle notification de la MDPH.

La solution d’un gardiennage est alors proposée. Il a été donné en exemple un couple de gardiens qui

a accepté bénévolement de veiller sur des personnes handicapés vivant dans un immeuble. Leur rôle

était de s’assurer qu’elles ne se mettaient pas en difficulté, a fortiori en danger.

L’idée nous a paru bonne mais le principe du bénévolat a été discuté : un doute sur sa pérennité a

été émis et la préférence va à une rémunération des gardiens dans ce type d’intervention.

LA MAISON NELLY BERTHOLD

Historique du projet :

Depuis 2008, la commune de Dieue-sur-Meuse (15km au sud de Verdun), souhaite créer une

structure d’hébergement pour personnes âgées autonomes, sur un terrain de 10000m2, comprenant

une maison de maître du début 20ème, en proximité des services, de la maison de santé et des

commerces.

Depuis fin 2014, Guillaume Boutterin, en tant que chargé de mission pour la commune, est porteur

du projet social, apporte l’ingénierie sociale et financière pour la construction du projet social, des

études de marché, financière, économique et architectural.

Descriptif du projet :

La Maison Nelly Berthold permettra d’offrir (en 2 tranches de travaux) :

Un lieu d’hébergement pour personnes âgées autonomes de 30 logements individuels

(du T1bis au T3), adaptés, sécurisés et fonctionnels ;

Des espaces d’accueils ouverts sur la vie de la commune (restauration, blanchisserie,

gymnastique, bien-être, bibliothèque, …) et accessibles à tous ;

Une offre de services (télé-vigilance, petits travaux, restauration, blanchisserie,

ménage, …) délivrée par le personnel de la Maison ;

Un panel d’activités axé sur le développement de la santé et le maintien du rôle social

des personnes âgées, en partenariat avec le tissu associatif du territoire ;

Un espace d’activités socio-économiques (habitats locatifs, commerces, locaux

associatifs, …).

L’objectif est de créer une vraie dynamique de développement du lien social entre les résidents, les

personnes âgées à domicile et les autres publics du territoire toutes générations confondues.

Acteurs du projet :

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Maître d’ouvrage : Commune de Dieue-sur-Meuse, 1500 habitants. Une commission spécifique a été

créée constituée de 15 personnes du conseil municipal, d’un membre de la communauté de

commune et du représentant du club du 3ème âge.

Maître d’œuvre : Artech Conseils, cabinet d’architectes basé à Metz

Exploitation : Association Maison Nelly Berthold – en cours de constitution

Charte du projet :

Vision

Une personne âgée doit pouvoir conserver et développer son rôle social au sein de sa communauté.

Mission

Préserver l’autonomie, en combattant l’isolement des personnes âgées, grâce à un lieu d’accueil, de

vie et d’hébergement favorisant l’épanouissement personnel, en lien avec l’ensemble de la

communauté.

Objectifs

Créer un lieu de vie convivial et chaleureux pour les personnes âgées autonomes, comprenant des logements individuels et des espaces collectifs ouverts sur l’extérieur.

Proposer aux personnes âgées des services et des activités personnalisées axées sur l’autonomie, la prévention des pertes liées à l’âge et le renforcement des liens sociaux.

Garantir aux bénéficiaires la dimension d’ouverture de la Maison, en interactions permanentes avec les besoins et les ressources de l’ensemble des acteurs du territoire.

Principes d’action

Permettre à la personne âgée de continuer à gouverner sa vie et de faire elle-même les choix correspondant à son rythme, ses aspirations et ses propres valeurs.

Avoir le souci de l’autre, être et rester sincèrement à l’écoute des attentes de chaque bénéficiaire, pour les accompagner et contribuer à leur bien-être.

Favoriser et développer constamment le rôle social des bénéficiaires avec les parties prenantes de l’environnement local (associations, école,…).

Garantir un accueil chaleureux de chaque personne en lien avec la Maison Nelly Berthold.

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Problématique groupe miroir

Comment allier au niveau architectural,

o une bonne prise en charge du public résident (personnes âgées ou handicapées

vieillissante) mais autonomes,

o une ouverture de la structure pour en faire un véritable lieu de vie, pour

l’ensemble des habitants du territoire, non stigmatisé « personne âgée »,

o une optimisation des espaces collectifs (non rentables car associés au projet

social) par rapport aux logements, et

o une préservation du bâti historique qui crée l’attractivité du projet ?

Sur cette base, quel argumentaire déployer auprès de la maîtrise

d’ouvrage (la commune) afin que le projet social du projet puisse se

retranscrire au niveau architectural ?

Animatrice : Emmanuelle de « Active Action », association pour les chercheurs d’emploi