Aspect radiologique

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SCANNER DENTAIRE ET DU MAXILLAIRE :ATLAS DES IMAGES NORMALES ET PATHOLOGIQUES L. MEDIMAGH¹, C. ZARRAD¹, M. ABDELKEFI¹, N. MAMA¹, M. DHIFALLAH¹, A. SLAMA², K. MRADDALI¹, K. TLILI¹ 1-SERVICE D’IMAGERIE MEDICALE 2-SERVICE DE CHIRURGIE MAXILLO-FACIALE CHU SAHLOUL- SOUSSE- Tunisie

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Page 1: Aspect radiologique

SCANNER DENTAIRE ET DU

MAXILLAIRE :ATLAS DES IMAGES

NORMALES ET PATHOLOGIQUES

L. MEDIMAGH¹, C. ZARRAD¹, M. ABDELKEFI¹, N. MAMA¹,

M. DHIFALLAH¹, A. SLAMA², K. MRADDALI¹, K. TLILI¹

1-SERVICE D’IMAGERIE MEDICALE

2-SERVICE DE CHIRURGIE MAXILLO-FACIALE

CHU SAHLOUL- SOUSSE- Tunisie

Page 2: Aspect radiologique

Objectifs: Présentation non exhaustive à travers une étude

rétrospective des dossiers de malades explorés dans notre

service d’imagerie médicale et suivis dans le service de

chirurgie maxillo-faciale de notre institut ainsi qu’à travers

une revue de la littérature mondiale dont nous avons utilisé

quelques illustrations marquées par le symbole ☼. Nous

présentons quelques aspects radiologiques des affections

tumorales et pseudo-tumorales des maxillaires ainsi qu’un

rappel de l’apport du scanner dans l’exploration de l’appareil

dentaire (pathologies traumatique et infectieuse exclues).

Page 3: Aspect radiologique

RAPPEL ANATOMIQUE

Netter

Page 4: Aspect radiologique

la couronne: partie visible à l’examen clinique,

caractérisée par sa forme aplatie et son bord occlusal

tranchant.

la racine: partie intra osseuse enchâssée dans la cavité

alvéolaire avec laquelle elle est articulée par

l’intermédiaire du ligament alvéolo-dentaire.

le collet: est la zone de jonction entre la couronne et la

racine

Certaines dents ne comprennent qu’une racine (dents

mono-radiculées),d’autres possèdent deux ou trois

racines (bi- et tri-radiculées)

1) LA DENT (ou odente):est constituée par

Page 5: Aspect radiologique

2) STRUCTURES DE SOUTIEN DE LA DENT

OU PARODENTE: elles comprennent

-l’os alvéolaire: os spongieux histologiquement

indissociable de l’os maxillaire, creusé des alvéoles qui

reçoivent les racines dentaires.

L’alvéole est limité par une ligne dense: la lamina dura ou

mur alvéolaire. L’os alvéolaire interposé entre les

alvéoles est le septum inter dentaire ou inter radiculaire

qui unit les tables osseuses vestibulaire et linguale.

-le desmodente: unit la racine à l’os alvéolaire. l’espace

desmodental apparaît radiologiquement selon une image

radioclaire interposée entre le bord radiculaire et la ligne

dense du mur alvéolaire.

Page 6: Aspect radiologique

Schéma anatomique élémentaire de la dent

Page 7: Aspect radiologique

Incisives centrales maxillaires►

et mandibulaires►►

►►

► Canine

mandibulaire

permanente→

Molaires temporaires ►

molaires permanentes→

Germes de prémolaires ►►sous

les molaires déciduales

Prémolaires et molaires

mandibulaires

Page 8: Aspect radiologique

RADIOGRAPHIES STANDARD : L’orthopantomograhie (OPT):

Incidence de base

Quatre secteurs maxillaires

Définition insuffisante pour la modification de la trame osseuse

le film mordu ou occlusal:

Soufflure ou destruction d`une corticale de la portion dentée

L’incidence rétro alvéolaire:

Meilleure analyse de la trame osseuse

Rapports tumeur / dents adjacentes

MOYENS D’EXPLORATION

Page 9: Aspect radiologique

Autres incidences: Actuellement délaissées au profit de la TDM

pour la mandibule:

Défilé mandibulaire pour l’étude de la branche horizontale et la symphyse

Incidence face basse: Branche montante, col du condyle

pour le maxillaire:

Incidence de Blondeau

Radiographie du crâne (F+P)

Page 10: Aspect radiologique

LA TOMODENSITOMETRIE

Grace au progrès en matière de logiciels informatiques (dentascan,

scanner 3D, angio scan ), elle permet une excellente analyse des: --

- Lésions volumineuses (sup 2 à 3 cm)

- Lésions à développement postérieur

- Matrice lésionnelle et degré de prise de contraste

- Rapports de la lésion avec

les Structures anatomiques avoisinantes (sinus maxillaire,

cavité orbitaire, fosses nasales

les Racines dentaires (dentascan)

le Canal dentaire

le canal du nerf alvéolaire inférieur

Page 11: Aspect radiologique

LE DENTASCANNER : est un logiciel Informatique

semi automatique intégré à la console du scanner

permettant à partir d’une pile de coupes axiales maxillaire

et/ou mandibulaire une reconstruction bidimensionnelle

adaptée aux particularités anatomiques des arcades

dentaires.

TECHNIQUE: suivant le logiciel disponible

Patient en décubitus dorsal. On procède à une double

acquisition en coupes axiales :

La première parallèle au palais osseux allant des

couronnes des dents maxillaires jusqu’au tiers moyen

du sinus maxillaire

La deuxième parallèle au bord inférieur de la branche

horizontale de la mandibule ou au plan des crêtes

alvéolaires allant de bas en haut

Page 12: Aspect radiologique

Les coupes sont jointives de 1mm d’épaisseur en

acquisition séquentielle ou en collimation 1 et un pitch

d’irradiation inférieur à 1 pour les scanners multi-barrettes.

La matrice utilisée est de 512 x 512 avec un champs de vue

de 120 à 140 mm

Une fois l’acquisition terminée l’opérateur trace sur la

coupe axiale de référence une ligne courbe de la droite vers

la gauche passant par le centre des alvéoles . L’image de

référence choisie doit passer par les racines dentaires et

montrer les contours du maxillaire ou de la mandibule .

Cette ligne courbe définit le plan et le siège des images

reformatées dites panoscan.

Page 13: Aspect radiologique

Le logiciel analyse l’ensemble des données et affiche

d’une part les images dites panoscan et les

reconstructions obliques perpendiculaires à celles-ci. Les

images sont affichées en taille réelle .

Reconstructions sur la mandibule → et le maxillaire►

↑ ►

Page 14: Aspect radiologique

INDICATIONS :étaient initialement limitées au bilan pré-

implantologique puis elles se sont progressivement étendues à

une grande partie de la pathologie buccale et maxillaire.

Reconstructions obliques mandibulaires→ et maxillaires►

↑ ►

Page 15: Aspect radiologique

APPORTS: Permet l’étude du volume osseux

disponible par:

- la mesure du profil de résorption osseuse en

cas d’édentement,

- la détermination des obstacles et variantes

anatomiques,

- la mesure de la densité osseuse au site

d’implantation,

- l’étude des facteurs de risque implantaires tels

un foyer infectieux périapical ou parodontal

- le contrôle post implantaire.

Page 16: Aspect radiologique

Inclusions dentaires qui

Posent l’indication d’un

dentascanner

Page 17: Aspect radiologique

intérêt du dentascanner et des

reconstructions coronales obliques dans

l’étude du rapport d’un processus

ostéolytique avec le canal mandibulaire

droit → qui est ici refoulé

Page 18: Aspect radiologique

Différentes reconstructions déterminant les

Rapportsavec le canal mandibulaire →

Page 19: Aspect radiologique

IRM dans lésions maxillaires et mandibulaires : Elle est indiquée dans l’exploration des lésions bénignes très

évolutives ou d’aspect agressif, l’extension dans les parties molles

des tumeus malignes, l’atteinte de la médullaire osseuse, les Skip

métastase et dans le dépistage précoce des récidives tumorales

locales.

L’examen comporte systématiquement des séquences:

SE pT1 dans les plans axial et coronal

SE pT2, Fast ou Turbo SE dans l’un ou l’autre des plans.

Séquences avec annulation du signal de la graisse

Séquences en écho de gradient

l’Angio-IRM permet grâce aux séquences dynamiques d’étudier

le comportement vasculaire des lésions

Page 20: Aspect radiologique

Autres Techniques :

ECHOGRAPHIE : Permet de définir le caractère

solide ou kystique d’une tuméfaction et son degré de

vascularisation en mode Doppler

ANGIOGRAPHIE : But thérapeutique

SCINTIGRAPHIE OSSEUSE: permet de

rechercher une Hyper fixation infra radiologique ou

des Localisations multiples

Page 21: Aspect radiologique

SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE

D’UNE LESION DU MAXILLAIRE

Page 22: Aspect radiologique

Caractéristiques de la lésion

-Unique ou multiple

- Radio opaque ou claire ou mixte

- Mono ou poly ostotique

- Taille, Tonalité

- Siège : maxillaire ou mandibule

- Structure osseuse et segment d’os atteint :

corticale, médullaire, os basilaire, alvéolaire,

condyle

Page 23: Aspect radiologique

- Réaction de l’os péri lésionnel

- Aspect de la matrice

- Etat de la corticale osseuse

- Existence d’une réaction périostée et son

aspect

- Etat des parties molles

- Rapports de la tumeur avec: les dents

avoisinantes, le canal dentaire et les structures

avoisinantes ( Cavités sinusiennes, fosse infra

temporale, orbites, base du crâne..)

Page 24: Aspect radiologique

En faveur de la bénignité :

Image bien limitée , liseré de condensation

Zone de transition étroite entre os sain / os pathologique

Aspect en double contour

Refoulement harmonieux “en fil à linge“ du canal

dentaire

Bascule, Télescopage des dents avoisinantes

Rhizalyse +++

Soufflure, amincissement voire rupture des corticales

mais sans envahissement

Page 25: Aspect radiologique

En faveur de l’agressivité :

- Irrégularité

- Flou des bords

- Absence de ligne bordante

- Aspect de dents flottantes

- Réaction périostée complexe

- Rupture corticale

- Envahissement des parties molles

Page 26: Aspect radiologique

L´origine dentaire sera suspectée devant:

La présence d´opacité de tonalité dentaire ou la

présence d´une dent incluse au sein de la lésion. La

tonalité de l’image oriente le diagnostic:

- elle est radio-opaque, témoignant de la

composante odonto, cémento, ou ostéoformatrice

de la tumeur.

-ou plus souvent radio-claire, preuve du caractère

Ostéolytique ou kystique

-l’image est plus rarement mixte, signant d’autant

mieux le caractère odontogénique de la tumeur.

Page 27: Aspect radiologique

TUMEURS ET

PSEUDOTUMEURS

DES MAXILLAIRES

Page 28: Aspect radiologique

Introduction

Les tumeurs et pseudotumeurs des maxillaires représentent un groupe

de lésions polymorphes.

Les unes sont communes au squelette, d’autres sont électivement

localisées aux maxillaires

Malgré les particularités cliniques et radiologiques qui orientent parfois

le diagnostic, c’est l’étude anatomopathologique qui permet, en dernier

recours d’étiqueter correctement ces affections.

Reposant sur des bases embryologiques on oppose des lésions

odontogèniques à celles non odontogéniques.

Page 29: Aspect radiologique

Signes radiologiques et cliniques

communs aux TO et TNO:

Symptomatologie clinique:

Malgré leur grande diversité, les tumeurs odontogéniques et non

odontogéniques partagent la même symptomatologie qui de surcroît

est non spécifique.

La tuméfaction osseuse résume très souvent la symptomatologie.

Asymptomatologique ou inaugurée par un épisode Inflammatoire,

elle fait corps avec l’os. La muqueuse de recouvrement est normale

ou légèrement congestionnée.

Page 30: Aspect radiologique

les signes dentaires sont inexistants ou liées au devellopement tumoral

adjacent: mobilité, déplacement, anomalies d’évolution, retard de

cicatrisation alvéolaire après avulsion dentaire intempestive ou mal

documentée par un examen radiographique préalable.

Signes radiologiques

La radiographie nous renseigne sur:

La tonalité de l’image:

-Radio opaque, témoignant de la composante odonto, cémento, ou

ostéoformatrice de la tumeur.

-ou plus souvent radioclaire, preuve du caractère Ostéolytique ou

kystique;

-l’image est plus rarement mixte, signant d’autant mieux le caractère

odontogénique de la tumeur.

Page 31: Aspect radiologique

Les tumeurs bénignes

odontogéniques

Page 32: Aspect radiologique

L’ odontogenèse

Page 33: Aspect radiologique

I. Les tumeurs odontogéniques épithéliales sans induction du

mésenchyme

Classification

II. Les tumeurs odontogéniques mixtes (épithéliales et

mésenchymateuses) avec ou sans formation du tissu dentaire dur

III. Les tumeurs odontogéniques mésenchymateuses

Page 34: Aspect radiologique

I. Les tumeurs odontogéniques

épithéliales sans induction du

mésenchyme

•Améloblastome. ++

•Tumeur odontogénique épidermoïde (tum épith

odontogénique bénigne).

•Tumeur épithéliale odontogénique calcifiante ( ou

tumeur de Pindborg)++

•Tumeur odontogénique à cellules claires.

Page 35: Aspect radiologique

L’amèloblastome

• il représentent 10 % de l’ensemble des tumeurs bénignes des maxillaires.

• l ‘améloblastome est la plus fréquente des tumeurs odontogéniques.

• il s’agit d’une tumeur bénigne , mais localement agressive.

Régions atteintes

• La mandibule est atteinte dans

80 % des cas, plus

particulièrement dans la région

angulaire avec extension vers la

branche montante (70 % des

cas) ; viennent ensuite les

régions prémolaire (20 %) et

incisive (10 %) .

• Le plancher des fosses

nasales et les régions molaires

se partagent les localisations

maxillaires.

Page 36: Aspect radiologique

Signes

cliniques

Aspect radiologique

• Entre 20 et 40 ans

++

•Tumeur intra

osseuse+++.

• Des formes extra

osseuse sont

possibles, mais

exceptionnelles.

• Tuméfaction

indolore.

• mobilité dentaire,

déplacement dentaire,

apparition d’une

malocclusion

• selon le stade d’évolution de la tumeur, 2 types d’images:

l’image polygéodique: la plus évocatrice( aspect en bulle de

savon).

l’image monogéodique qui est plus rare, généralement

homogène, aux contours réguliers, svt rémarquée par son

extension importante.

refoulement des structures anatomiques ( canal mand),

respect du condyle mandibulaire,

refoulement des corticales (amincies avec solution de

continuité témoins du caractére progressif).

le contenu peut etre franchement kystique,

hypodense,ailleurs formé d’une masse tissulaire nettement

réhaussée par le produit de contraste.

l’ameloblastome peut prendre un aspect multilobé séparé par

des pseudocloisons fibreuses.

IRM; aspect hétérogène iso-intense aux muscles en T1 et

hyperintense en T2.

Page 37: Aspect radiologique

Représentation schématique des aspects radiologiques des

différents stades évolutifs de l’améloblastome.

Image

polygéodique (en bulles

de savon)

Image

monogéodique

Page 38: Aspect radiologique

Patiente de 50 ans, tuméfaction mandibulaire

depuis quelques mois, douleurs et mobilité dentaire

Radiographie panoramique: →ostéolyse de

contours polycycliques de siège mandibulaire

antérieur avec rhizalyse 31 -34 et 41- 44

TDM coupes axiales en fenêtre osseuse et parties

molles APC: ostéolyse avec rupture corticale ,

rehaussement périphérique au PDC avec

extension vers la région du plancher. Traitement par

résection mandibulaire interruptrice. Histologie:

Améloblastome

Page 39: Aspect radiologique

Diagnostics différentiels

le kyste épidermoide: limite épaisse

le myxome odontogénique: cloisons à angles vifs.

le granulome centrale à cellules géantes.

les kystes péricoronaires aux stades tardifs (clichés standard).

le fibrome améloblastique.

la tumeur à myéoplaxe.

l’angiome osseux et le kyste anévrysmal (TDM et IRM avec

injection du produit d contraste sont plus caractéristiques)

Page 40: Aspect radiologique

La tumeur odontogénique épidermoïde

Signes cliniques Aspect radiologique

Sans prédilection de sexe,

la tumeur survient à tout

âge, avec cependant une

prédisposition pour la

troisième décade.

Souvent accolée à la face

latérale d’une racine

dentaire.

Elle se révèle souvent par

la mobilité d’une dent,

parfois des douleurs à la

percussion ainsi qu’une

tendance à la surinfection

la région antérieure incisivo-canine du

maxillaire et la région prémolo-molaire

mand.

Sa forme est semi-circulaire ou

triangulaire, insérée entre 2 dents ou elle

semble émaner d’une des racines.

la lésion est radiotransparente, bien

limitée, avec ou sans liseré dense

périphèrique.

l’infiltration des structures adjacentes

n’est pas rare, voire de la racine adjacente

et à distance des corticales tissus mous

voisins.

Page 41: Aspect radiologique

Patient de 38 ans, tuméfaction douloureuse de

la mâchoire gauche

évoluant depuis plusieurs mois

Cliché panoramique: plage ostéolytique de

l’angle et de la branche montante

de la mandibule gauche avec rhizalyse partielle

de la 36 →

Reconstruction TDM sagittale oblique :

Processus ostéolytique kystique

étendu avec soufflure et rupture corticale à

contenu hétérogène avec la présence

de bulles d’air témoignant de la fistulisation

dans la cavité orale Dg: Kyste épidermoïde

Page 42: Aspect radiologique

Jeune homme de 19 ans, tuméfaction et douleurs dentaires à la mastication

évoluant depuis quelques mois

Rx panoramique: image polygéodique étendue soufflant la corticale

de l’angle et de branche montante de la mandibule droite avec rhizalyse des

45;46,47

Dg: Kyste épidermoïde

Page 43: Aspect radiologique

Le kyste radiculaire: très fréquent,survient à tout âge

souvent en regard d’une dent mortifiée centré sur l’apex

radiculaire refoulant les structures adjacentes et pouvant

résorber les racines. Le Kyste dentigère (ou kyste péricoronaire) : très

fréquent, survient à tout âge avec un pic vers 30 ans souvent

en regard d’une dent incluse .Son point de départ est le

péricoronaire d’une dent incluse. Le kyste d’éruption : est un kyste régressant

spontanément après l’éruption d’une dent définitive.

Page 44: Aspect radiologique

kyste radiculo-dentaire

apico-dentaire kyste latéral kyste résiduel

Les kystes dits inflammatoires sont ainsi les

plus fréquents (60%).

infection dentaire un granulome apical

Ils entourent plus souvent une dent définitive

généralement mortifiée, qu’une dent lactéale

☼ ☼

Page 45: Aspect radiologique

Enfant agé de 11 ans, tuméfactionvestibulaire supérieure d’évolution lente

TDM, formation kystique possédant une paroi et englobant une dent incluse

Dg: Kyste péricoronaire

KYSTES DENTIGERES

Page 46: Aspect radiologique

Kyste péricoronaire entourant la racine d’une dent incluse → dans le sinus

maxillaire droit qui est comblé

Page 47: Aspect radiologique

La tumeur épithéliale odontogénique

calcifiée ( T. Pindborg)

Cette tumeur a été individualisée pour la première fois par Pindborg en

1955.

C’est une tumeur rare, ne présentant que 1% de toutes les tumeurs

odontogéniques

Signes cliniques Aspect radiologique

la 4 éme décennie, sans prédilection du sexe.

Région prémolo-molaire mand+++.

le maxillaire est rarement touché.

association le plus souvent avec une dent

incluse.

2 formes: intra osseuse et extra osseuse

(gingivale et labiale)

Ses aspects radiologiques sont

trés variables.

Classiquement , elle est bien

limitée, ostéolytique, uniloculaire

parfois polycyclique, parsemée de

petites opacités de densité osseuse

et dentaire.

Page 48: Aspect radiologique

Tumeur odontogénique à cellules claires

RADIOLOGIE: Au niveau maxillaire comme mandibulaire, la lésion

apparait trés aggressive sous forme d’une lésion lytique étendue associée

à une masse tissulaire envahissant les structures tissulaires adjacentes.

Histologie: la tumeur est constituée d’un stroma fibreux peu

abondant et de plages compactes de cellules épithéliales claires,

vacuolisées, riches en glycogène pouvant coexister avec des

structures folliculaires bordées de cellules cylindriques basophiles

rappelant l'améloblastome commun.

Page 49: Aspect radiologique

II. Les tumeurs odontogéniques mixtes

(épithéliales et mésenchymateuses)

avec ou sans formation du tissu

dentaire dur

Fibrome améloblastique.

Fibrodentinome améloblastique.

Fibro-odontome améloblastique.++

Odonto-améloblastome.

Tumeur odontogénique adénomatoïde (ou

adénoaméloblastome).++

Kyste odontogénique calcifié.++

Odontomes (complexes et composés) ++

Page 50: Aspect radiologique

Fibrome améloblastique.

Signes cliniques Aspect radiologique

jeune age ≈ 15 ans.

90% :région molaire et

prémolo molaire mandibulaire.

Discrete prédominance

masculine.

voussure locale.

le signe révélateur est plus

rarement une douleur ou une

sensation de tension locale.

lésion radiotransparente de taille

variable, bien limitée, .

uniloculaire lorsqu elle est de

petite taille.

multiloculaire au cours de son

évolution.

le dg differentiel :ameloblastome.

Traitement: énucléation simple

avec risque de récidive

Page 51: Aspect radiologique

Le fibro-dentinome

améloblastique

Signes cliniques Aspect radiologique

tumeur exceptionnelle

sujet jeune (entre 4 et 20 ans)

région molaire

mandibulaire++

l ‘atteinte maxillaire est rare

.lésion lacunaire délimitée

contenant une quantité variable de

matériel de densité dentaire

(dentine).

cette lésion siège très volontier au

dessus de la couronne d’une dent

incluse.

Page 52: Aspect radiologique

Evolution:

Malgré une évolution classiquement favorable, l'énucléation du

fibro-odontome peut se révéler délicate car il peut atteindre d'importantes

dimensions.

Le diagnostic différentiel du fibrodentinome et du fibro-odontome

améloblastiques s'avère parfois délicat avec certains odontomes

complexes en voie de formation ; il repose alors sur l'âge, la localisation

de la lésion et sur les caractères histologiques

Page 53: Aspect radiologique

Odonto-améloblastome.

Signes cliniques Aspect radiologique

tumeur exceptionnelle

Maxillaire et mandibule

nette prédominance féminine

sujets jeunes: 6 mois à 39 ans,

moyenne dage 11 ans.

très proche du fibro-odontome

améloblastique.

large image géodique plus ou

moins cloisonnée à limites nettes

contenants des opacités denses de

nature dentaire (dentine et émail).

Traitement: Cette lésion se distingue par son caractère agressif et une composante

Épithéliale proliférante jugée responsable du caractère récidivant de la

lésion aprés Énucleation compromettant ainsi le pronostic

Page 54: Aspect radiologique

Tumeur odontogénique adénomatoïde

(ou adénoaméloblastome).

Signes cliniques Aspect radiologique

tumeur rare de bon pronostic post

operatoire.

région antérieure canine

maxillaire+++

associée à une dent incluse (3/4

des cas).

tuméfaction indolore, augmentant

lentement de volume, entraînant

parfois un retard d'éruption ou des

déplacements dentaires.

Lésion unique,bien limitée.

Radiotransparente+ des

calcifications généralement en

péripherie de la lésion.

Taille variable parfois

volumineuse.

Les corticales peuvent etre

réfoulées, amincies

Dents voisinantes refoulées.

Page 55: Aspect radiologique

Kyste odontogénique calcifié

Signes cliniques Aspect radiologique

tumeur rare essentiellement

intra osseuse.

Le maxillaire et la mandibule

sont atteints avec la même

fréquence, dans les régions

antérieures jusqu'à la première

molaire dans 80 % des cas .

Associé à une dent incluse(1/3

des cas)

L’age moyen de découverte

vers 30 ans.

Voussure locale

Retard d’éruption dentaire.

lésion relativement volumineuse.

lésion lytique plus svt uni que

multiloculaire.

Des calcifications

intralésionnelles

Limites nettes.

Amincissement et refoulement des

corticales.

Ttt: énucleation sans recidive

Page 56: Aspect radiologique

Odontomes (complexes et composés )

Les odontomes résultent d'anomalies du développement et ne

constituent pas une réelle entité tumorale. Tous les tissus dentaires

normaux et minéralisés y sont représentés(émail,dentine,cément,pulpe).

La disposition plus ou moins organoide de ces tissus correspond à

l’odontome composé, tandis qu’une disposition plus anarchique

correspond à l’odontome complexe.

Signes cliniques:

• les 2 sexes sont touchés d égale fréquence.

•Découverte: fortuite, ou suite à des pb orthodontiques ou bien voussure

le plus svt non douloureuse, plus rarement à l’age adulte, il peut s’agir de

remaniements inflammatoires péri tumoraux douloureux, d’une

suppuration qui peut aboutir à une fistulisation voire à une extériorisation

tumorale.

Page 57: Aspect radiologique

Odontome complexe

Radiologie:

La lésion réalise une opacité irrégulière, de tonalité

dentaire, de siège postérieur, cernée par un halo clair et

constitué par le tissu lésionnel en cours de

minéralisation.

Refoulemnet des structures anatomiques avoisinantes

Page 58: Aspect radiologique

Patient de 45 ans, tuméfaction non douloureuse

Opacité mandibulaire droite au site de la 47 siégeant en regard de la 46 incluse

et refoulée→

Diagnostic: Odontome complexe

Page 59: Aspect radiologique

Odontome composé

Radiologie

•Région antérieure incisivo-canine, maxillaire+++

• Lésion extremement dense, composée de

multiples petites formations dentaires

monoradiculées dont la disposition de

l’émail,dentine, pulpe, et cément est respectée et

sont entourées d’une zone radio claire

•Refoulemnet des structures anatomiques

avoisinantes.

Page 60: Aspect radiologique

III. Les tumeurs odontogéniques

mésenchymateuses

•Fibrome odontogénique.

•Myxome.++

•Cémentoblastome

Page 61: Aspect radiologique

Il existe une variété gingivale qui consiste en un petit

bourgeon tumoral pédiculé sur la gencive maxillaire ou

mandibulaire chez la femme. Connue sous le terme

d'hamartome épithélial gingival odontogénique, la lésion

n'excède que rarement 1 cm de diamètre et n'entraîne pas de

destruction de l'os sous-jacent; Elle peut récidiver après

exérèse.

Des lésions extraosseuses sont décrites (fibrome

odontogénique périphérique).

Page 62: Aspect radiologique

Myxome odontogénique

C’est une tumeur bénigne mais relativement agressive localement

Signes cliniques Aspect radiologique

croissance lente.

Région premolo molaire mand

+++

l’age de decouverte vers 20-30

ans, sans prédominance du sexe.

voussure indolore,

deplacement et mobilité

dentaire.

. Lésion polygéodique à limites

nettes dont la confluence forme

des cloisons à angles vifs.

Refoulement des structures

avoisinantes.

Evolution:

Le myxome étant peu

encapsulé, son exérèse complète

est parfois difficile. Des récidives

sont décrites.

Page 63: Aspect radiologique

Cémentoblastome

C’est seule vraie tumeur d’origine cémentaire. Elle est constituée de

cémentoblastes actifs qui produisent un tissu cémentiforme non

minéralisé en périphérie comme dans les zones de croissance intense.

Signes cliniques Aspect radiologique

sujet jeune (entre 20 et

30 ans)

la région molaire et

prémolaire de la mandibule

croissance lente et

asymptomatique

. Il s’agit d’une lésion radio opaque

d’opacité cementaire accolée ou

fusionnée à la racine d'une dent

définitive, voire déciduale,

aspect arrondie, tres bien limitée,

cerné d’un halo clair

A la mand: aspect radiaire

Une résorption des racines dentaires

intéressées peut être observée.

Page 64: Aspect radiologique

Opacité dense cernée par un halo clair : cémentoblastome

Page 65: Aspect radiologique

Les tumeurs bénignes

non odontogeniques

Page 66: Aspect radiologique

Classification

Différents auteurs ont proposé leur classification ( Batsakis 1979,

Chuong 1985, Dahlin 1986, Huvos 1979, kragh 1970, Lucas 1984,

Schajowiz 1981, Standish 1970).

Des classifications cliniques en différenciant les lésions kystiques

( creuses), des lésions tumorales (pleines).

Des classifications radiologiques en différenciant les lésions claires

des lésions opaques, ostéolytiques et ostéocondensantes.

Actuellement, la classification basée sur les données de l’histogenèse

et de produits de différenciation cellulaire prédomine, mais en général,

elles s’associent à d’autres critères

Page 67: Aspect radiologique

Les tumeurs ostéoformatrices.

les tumeurs ostéocémentogènes.

les tumeurs cartilagineuses.

les tumeurs fibroblastiques.

les tumeurs à cellules géantes.

les dysplasies.

la tumeur mélanotique neuro-éctodermique de l’enfance

(mélanotic progonoma).

histiocytose langerhansienne ( ou histiocytose x).

les autre tumeurs (vasculaires, nerveuses, lipome).

les lésions pseudokystiques.

La nouvelle classification de l’OMS (1995) :

Page 68: Aspect radiologique

1. L’ostéome vrai

Signes cliniques:

les ostéomes sont souvent asymptomatiques (examen Rx de routine).

plus rarement, il peut être responsable d’obstruction sinusale

Sinusite ou lésions inflammatoires d’obstruction.

Fréquence +++ entre 50 et 60 ans.

Les ostéomes

-Ostéomes périphériques

Ils peuvent siéger isolés dans le sinus frontal, le

sinus maxillaire ou au niveau de la corticale surtout

mandibulaire.

-Ostéomes centraux qui peuvent être soit isolés ou

multiples(syndrome de GARDNER)

Tardivement déformation osseuse protubérante, circonscrite, dure et

bien limitée.

Page 69: Aspect radiologique

Signes radiologiques

-La lésion est bien limitée, très dense, supérieure à celle de l’os normal

environnant dont elle se distingue facilement.

-Le siége des ostéomes est très évocateur contre les parois ou les septa

des sinus.

-Leur volume est variable ( de quelques mm à plusieurs cm).

-Au niveau mandibulaire, ils se développent svt de façon exophytique

et refoulent les parties molles adjacentes.

-La forme cento osseuse est de diagnostic plus facile devant une

opacité bien limitée de tonalités similaire à celle des organes dentaires

dont elle reste indépendante.

Diagnostic s différentiels -Cémentome -Ostéochondrome

-Odontome -Lithiase salivaire submandibulaire

-Dent incluse ou résidu radiculaire

Page 70: Aspect radiologique

2.Torus palatin et torus mandibulaire

-Il s’agit d’une néoformation osseuse exophytique et de croissance

limitée.

-Prédispositions génétiques et raciales.

Torus palatin

Signes cliniques Aspect radiologique

- Une voussure dure recouverte

de muqueuse lisse située sur la

ligne médiane du palais osseux

-Sur les clichés occlusaux; très

opaque.

-TDM confirme son siége médian, sa

nature osseuse très dense, et sa taille

limitée à 2-3cm.

-Coupes coronales précisent l’aspect

lobulée avec parfois une gouttière

centrale.

Page 71: Aspect radiologique

Torus mandibulaire

Signes cliniques Aspect radiologique

-Tuméfaction dure

développée au niveau de la

corticale linguale

mandibulaire dans la région

prémolaire au dessus de la

ligne mylohyoidienne.

-Il est habituellement

bilatéral et symétrique.

-sur le cliché panoramique:

Une opacité irrégulière « en ruban »

superposant à l’opacité des dents

mandibulaires.

- Le cliché ortho occlusal

mandibulaire: la corticale linguale est

épaisse, polycyclique et de tonalité

homogène.

Traitement: Les tori gênent parfois le port

d’une prothèse adjointe, et leur exérèse est alors

indiquée par chirurgie modelante transmuqueuse

Page 72: Aspect radiologique

3.Ostéoblastome et ostéome ostéoide

La distinction est uniquement radioclinique

ces deux lésions présentent les mêmes aspects

anatomopathologiques

Ostéoblastome

Signes cliniques Aspect radiologique

- Tuméfaction osseuse, non

inflammatoire, rarement

douloureuse mais parfois

accompagné de déplacements

dentaires.

-Plage radiotransparente, arrondie ou

ovalaire, à limites nettes mais peu

marquées.

-De 1 à 10cm de diamètre.

-Renformant des zones plus au moins

calcifiées.

Page 73: Aspect radiologique

Le traitement de ces lésions bénignes se résume, selon la plupart des

auteurs, en une exérèse chirurgicale avec curetage ou résection.

L’ostéoblastome est réputé comme étant une tumeur très vascularisée

et bénéficie fréquemment d’un curetage appuyé.

Cependant, en raison de la possibilité de confusion diagnostique avec un

ostéosarcome , certains auteurs préfèrent une résection complète. La

radiothérapie est, en revanche, contre-indiquée.

Traitement

Aspect histologique

L’anatomopathologie met en évidence une prolifération d’ostéoblastes

sans atypies cytonucléaires au sein d’un stroma très vascularisée, des

ostéoclastes dont le nombre est inférieur aux ostéoblastes et la substance

ostéoide.

Page 74: Aspect radiologique

Ostéome ostéoide

Signes cliniques Aspect radiologique

-une douleur intermittente qui

devient permanente et présente

des paroxysmes nocturnes.

- classiquement, elle cède aux

salicylés.

-il se traduit par une image

typique; le nidus, petite géode

,arrondie ou ovalaire < à 1CM.

-le centre est +/- calcifié.

-le nidus est entouré d’une

réaction ostéocondensante

marquée et étendue.

+++ mandibulaire

Page 75: Aspect radiologique

L’ostéome ostéoïde se caractérise par des signes fonctionnels

douloureux parfois importants et par la difficulté de curetage complet

du nidus à l’origine de récidive. Il est donc du ressort d’une résection

complète mais non interruptrice au niveau mandibulaire.

Traitement

Page 76: Aspect radiologique

Le fibrome cémento-ossifiant

Il s’agit du fibrome ossifiant. Le fibrome cémento-

ossifiant est une néoplasie constituée de tissu fibreux

contenant en quantités variables du matériel minéralisé

ressemblant à de l’os et/ou du cément.

Page 77: Aspect radiologique

Signes cliniques Aspect radiologique

+++maxillaire et surtout la

mandibule dans le secteur

prémolo molaire.

-sujets jeunes entre 20 et 30 ans.

-tuméfaction lentement

progressive avec ou sans

déplacements dentaires.

-Si la lésion devient

volumineuse: asymétrie

faciale,exophtalmie, obstruction

nasale, compressions nx.

-une image bien circonscrite, de

tonalité variable selon les

proportions de matériel minéralisé

produites.

-uni ou multiloculaire.

-refoulant les corticales qui sont

progressivement amincies.

Diagnostic différentiel

-Dysplasie fibreuse, tumeur

Pindborg, les autres tumeurs avec

calcifications

Page 78: Aspect radiologique

jeune fille 19 ans, tuméfaction mandibulaire

droite d’évolution lente

TDM: processus expansif ostéolytique hétérogène

et soufflant de la région de l’angle et de

la branche horizontale de la mandibule droite

contenant une composante tissulaire réhaussée au

PDC

Dg :Fibrome ossifiant

Page 79: Aspect radiologique

Il s’agit généralement d’une tumeur bien limitée, de volume modéré.

Selon la majorité des auteurs, l’exérèse doit être réalisée de façon

complète afin d’éviter les récidives. Cependant, le fibrome ossifiant

présente fréquemment un plan de clivage entre lui-même et l’os sain,

le rendant ainsi accessible à l’énucléation suivie d’un curetage de la

cavité résiduelle.

Traitement

Page 80: Aspect radiologique

Fibrome ossifiant juvénile

(une forme clinique particulière)

Le fibrome ossifiant juvénile survient précocement durant la

deuxième décennie avec une légère prédisposition masculine.

L’aspect radiologique est voisin de celui du fibrome cémento

ossifiant avec destructions osseuses plus importantes.

Donc l’évolution du fibrome ossifiant juvénile est rapide et

agressive avec destructions osseuses importantes pouvant engager

même le pronostic vital.

Les récidives après chirurgie d’exérèse seraient fréquentes et

surviendraient dans les deux premières années post-opératoires.

Page 81: Aspect radiologique

Les tumeurs cartilagineuses bénignes se caractérisent globalement par

leur rareté et par leur localisation essentiellement condylienne et/ou

coronoidienne. Chondrome

Signes cliniques Aspect radiologique

-L’âge de survenue 50-60ans,

exepetionnel au niveau maxillaire.

+++au niveau de la région inc>, de

la symphyse, du corps mand, et du

condyle.

-tuméfaction indolore de croissance

lente.

-une zone d’ostéolyse mal limitée,

sans condensation périphérique.

-de petites hyperdensités

intralésionnelles ou de fines

trabéculations peuvent se voir avec

aspect inhomogène de la lésion.

Page 82: Aspect radiologique

Diagnostic

différentiel

Évolution

Toutes lésions

ostéolytiques:

-myxome,

-améloblastome,

-chondrosarcome.

L’évolution est svt agressive et la

survenue de chondrosarcome sur de telles

lésions bénignes reste un sujet de débat.

Les difficultés diagnostiques tant

radiologiques qu’histologiques

nécessitent un ttt chirurgical d’emblée.

Remarque: La localisation centrale correspond aux enchondromes, la localisation

juxtacorticale aux chondromes juxtacorticaux.

Page 83: Aspect radiologique

Bénigne, cette tumeur cartilagineuse est récidivante et concerne

volontiers l’articulation temporomandibulaire.

De plus, évaluer leur caractère malin est parfois difficile comme l’est

la discussion du potentiel évolutif du chondrome bénin vers un

chondrosarcome. Autant de raisons qui expliquent la nécessité d’une

exérèse chirurgicale élargie dès le premier traitement.

Traitement

Page 84: Aspect radiologique

L’ostéochondrome

(ou exostose ostéocartilagineuse)

C’est une tumeur bénigne très rare au niveau maxillo-facial

Signes cliniques

-Evolution lente.

-La symptomatologie en dehors d’une asymétrie faciale et donc surtout

liée à un dysfonctionnement de l’ATM plus marquée au niveau du

processus coronoide (troubles de l’occlusion, béance, asymétrie.)

-Douleurs liées à phénomènes d’irritation musculo tendineuse.

L’aspect histologique:

La tumeur est formé de tissus cartilagineux qui s’ossifient de manière

centrifuge.

Page 85: Aspect radiologique

Aspect radiologique Diagnostic

différentiel

-une déformation des structures

condyliennes ou coronoidiennes, élargies et

épaissies.

-La densité est similaire à celle de l’os

normal avec une continuité des corticales

avec celle de l’os adjacent.

Maxillaire: orthopantomogramme montre

un épaississement et une condensation des

structures entourant l’épine nasale

antérieure.

-Hyperplasies

condyliennes

-Ostéomes

-Chondromes

-Plus rarement des cas de

dysplasie fibreuse.

Le traitement repose sur l’exérèse chirurgicale complète, de principe, et

souvent associée à une prise en charge orthognathique pour les

localisations temporo mandibulaires.

Traitement

Page 86: Aspect radiologique

Exostose de la branche montante de la mandibule gauche en regard de l’ATM

Page 87: Aspect radiologique

Chondroblastome

La localisation maxillo-faciale de chondroblastomes est exceptionnelle.

Cette tumeur s’inscrit exclusivement au niveau du condyle mandibulaire.

Signes cliniques Aspect radiologique

-Tuméfaction indolore,

d’évolution progressive, touchant

les sujets jeunes avant 25 ans et

avec une prédominance

masculine.

-une ostéolyse inhomogène pouvant

contenir de petites calcifications de

types cartilagineux ou une

réticulation intralésionnelle.

L’évolution du chondroblastome est bénigne, rarement émaillée de

récidives après énucléation.

Page 88: Aspect radiologique

Le fibrome chondromyxoide

Signes cliniques Aspect radiologique

-C’est une tumeur très rare à

localisation quasi exclusive

mandibulaire.

-Elle se révèle par une

tuméfaction douloureuse

lentement progressive chez des

sujets jeunes (20 ans environ)

de sexe masculin.

Son aspect radiologique est peu

spécifique, sous forme d’une

ostéolyse bien limitée d’aspect

trabéculaire.

Page 89: Aspect radiologique

Le fibrome desmoÏde

C’est une tumeur rare bénigne caractérisée par son aspect

localement infiltrant et par son potentiel récidivant d’où le diagnostc

différentiel avec les tumeurs malignes

Similitude structurale avec le fibrome desmoide des parties

molles.

C’est une tumeur blanc-grisâtre à la consistance ferme,

caoutchouteuse, non encapsulée contient lorsqu’elle devient

volumineuse des foyers kystiques.

Page 90: Aspect radiologique

Signes cliniques Aspect radiologique

-Tableau clinique est sans

particularité.

-(+++) chez des sujets

jeunes avant 30 ans.

- Voussure locale avec

déformation faciale et

déplacements dentaires.

-Des limitations de

l’ouverture buccale sont

plus rares.

-Atteinte maxillaire(---).

-Des douleurs, des

paresthésies sont +rares.

-Lésion lytique, unique ou rarement

multilobée.

-(+++) mandibulaire molaire, de l’angle et

du ramus.

-Bien limitée dont les limites sont +/- nettes

en fonction de son stade évolutif et sa taille.

-Une bordure irrégulière et dense est

fréquente.

-La zone claire peut contenir des opacités

en rayon de miel.

-élargissement progressif de la tumeur avec

amincissement et rupture des corticales +

des zones spiculées.

-infiltrations des structures de voisinage.

Page 91: Aspect radiologique

Le granulome réparateur central à

cellules géantes

C’est une lésion proliférative réactionnelle de type

granulomateux, non néoplasique déterminée par des actions irritatives

chroniques locales, mécaniques ou inflammatoires chroniques, dues

aux extractions, aux dents en éruption, aux restes radiculaires et aux

prothèses mal adaptées.

Page 92: Aspect radiologique

Signes cliniques Aspect radiologique

++féminine avec un pic

(10-25 ans).

-Tuméfaction osseuse

recouverte d’une muqueuse

brunâtre, des sensations de

tension, mais des

phénomènes douloureux,

des anesthésies locales voir

des diplopies ou des

épistaxis ont été décrits

témoignant du caractère

parfois agressif.

-Dents adjacentes

fréquemment mobiles et

déplacées

-L’aspect est très variable en fonction

de sa taille et de son stade évolutif.

-Soit une lésion de petite taille, lytique,

bien limitée sans liseré périphérique.

-Soit une vaste géode à contour bien

limitée, uni ou plurilobulée, svt parcourue

par quelques cloisons cotonneuses, ou au

contraire très fine, conférant un aspect

géométrique en nid d’abeilles.

-On peut aussi retrouver un aspect soufflé

de la mandibule.

-Les racines des dents implantées dans la

lésion sont toujours refoulées, souvent

résorbées.

Page 93: Aspect radiologique

Aspect histologique Diagnostic différentiel

Le granulome se compose de

cellules fusiformes de type

fibroblastique et de cellules

géantes (100µm) polynuclées

de type ostéoclastique autour

d’un dense réseau capillaire

interstitiel. Mais ces cellules

géantes sont irrégulièrement

distribuées au sein de ce

granulome.

Des travées de tissu ostéoide ou

osseux peuvent être observées

en périphérie de ce granulome.

-Il se pose essentiellement avec:

-l’améloblastome.

-Le granulome éosinophile.

-Les kystes odontogéniques

-Les kystes solitaire et anévrysmal.

Page 94: Aspect radiologique

Les tumeurs à myéloplaxes (tumeur

vraie à cellules géantes)

Signes cliniques Aspect radiologique

-Elle survient entre l’âge

de 20 et 40 ans.

-Exceptionnelle au

maxillaire, touche le plus

svt les os longs siégeant

parfois à la mandibule.

-Elle ne surviendrait

pratiquement que dans des

zones osseuses

d’édification enchondrale.

-Plusieurs images:

La plus typique: lacune aux contours

arrondies, à limites floues soufflant les

corticales, parcourue de fines cloisons de

refend anastomosées entre elles à angles

vifs, réalisant des images aréolaires.

Les cloisons vont se lyser s’estomper

progressivement, aussi bien les bords de la

tumeur.

d’autres images: géodiques, pseudo

kystiques, des plages ostéolytiques.

Page 95: Aspect radiologique

Fillette âgée de 12 ans

TDM, Coupes axiales SPC puis après injection iv

de produit de contraste:→

Processus tumoral ostéolytique de la branche

horizontale gauche de la mandibule responsable

d’une soufflure et rupture corticale avec un

réhaussement modéré au PDC sans signe

d’infiltration des structures parties molles en

regard..Histologie: Tumeur à cellules géantes

Page 96: Aspect radiologique

Traitement

Une tumeur vraie à cellules géantes doit être réséquée largement, en tissu

osseux sain, avec ou sans rétablissement de la continuité au niveau

mandibulaire par greffon. Cette attitude permet de diminuer les risques

de récidives et surtout de transformation maligne de cette exceptionnelle

tumeur

Page 97: Aspect radiologique

La tumeur brune de

l’hyperparathyroide

C’est une tumeur rare en raison de la détection précoce

des hyperparathyroidies.

Sa localisation au maxillaire est rare.

Son diagnostic est suspecté devant des lésions multiples

(bilatérales) associées à un bilan phosphocalcique

perturbé.

Le traitement est celui de l’hyperparthyroidie

Page 98: Aspect radiologique

Le chérubisme

Le chérubisme est une affection rare, familiale, à transmission

autosomique dominante.

Signes cliniques Aspect radiologique

-Vers 1 à 3 ans, pour progresser

jusqu’à la puberté( les lésions

classiquement se stabilisent), puis

régressent de façon de+/-complète;

des observations plus tardives vers

20-30 ans ne sont pas

exceptionnelles.

- Les déformations sont indolores, -

- Dans les formes très volumineuses

des troubles de l’élocution, voire de

la déglutition ainsi que des troubles

oculaires peuvent survenir.

-Lésions multiples, bilatérales,

multikystiques, adossées les unes

aux autres, réalisant des images

diffuses ostéolytiques bien

limitées, de tonalité claire ou

ouatée.

- ces images inhomogènes sont

parcourues par un réeau irrégulie

de lignes opaques +/- épaisses.

Page 99: Aspect radiologique

L’abstention thérapeutique est la règle dans la plupart des cas

vue la stabilité des lésions à la puberté. Cependant, il peut être

nécessaire d’intervenir du fait d’un retentissement soit

esthétique soit fonctionnel inacceptable.

Sur le plan chirurgical, le curetage des lésions associé au

remodelage cortical semble être la technique la plus

appropriée.

Traitement

Page 100: Aspect radiologique

La dysplasie fibreuse

Cette anomalie provient d’un trouble de la différenciation osseuse.

L’os spongieux étant initialement remplacé par de la substance

fondamentale fibreuse, avec ensuite formation d’un os fibreux.

Signes cliniques

-Elle touche des sujets jeunes ( 2ème et 3ème décennies) avec une discrète

prédominance féminine +marquée dans le syndrome de Mc CUNE

ALBRIGHT.

-Une déformation faciale progressive , indolore et asymétrique qui peut

aller d’une minime déformation asymptomatique à des déformations

monstrueuses.

Les troubles de l’articulé dentaire sont fréquents et dus aux déplacements

des organes dentaires.

La grossesse est un facteur favorisant de réactivation ou d’apparition de

nouvelles localisations.

Page 101: Aspect radiologique

Aspect radiologique

L’aspect diffère selon le stade évolutif.

-Le secteur osseux est augmenté globalement de volume et décalcifié,

voire radioclair dans les lésions jeunes.

-Puis, la trame prend un aspect « en verre dépoli ».

-Peu à peu, des foyers relativement denses et homogènes, ou ouatés de

façon irrégulière apparaissent.

-Les lésions plus évoluées ont une structure dense et plus homogène.

-Le fait caractéristique de la DF est la dédifférenciation cortico

spongieuse (pour les lésions évoluées).

-Les déformations oblitèrent les cavités sinusiennes et grèvent le

pronostic vital en intéressant les structures de la base du crâne.

-La recherche d’autres localisations dans la forme polyostotique doit être

systématique (côtes, fémur…).

-Une prise de contraste est observée après injection intraveineuse de

gadolinium.

Page 102: Aspect radiologique

Dysplasie fibreuse dans sa forme condensante avec un os

épaissi et dense d’ aspect floconneux ou en verre dépoli des

limites nettes ou se raccordant progressivement à l’os

normal et à la corticale.

☼ ☼

Page 103: Aspect radiologique

Rx incidence de Blondeau: opacité de densité

osseuse , comblement hétérogène du sinus

maxillaire droit .TDM coupe axiale et reconstruction

coronale , épaississement et hypertrophie osseuse

Opacité mixte déformant et comblant le sinus

Maxillaire avec retrecissement de la fosse nasale

et déformation par soulèvement du plancher de

l’orbite homolatérale : Dysplasie fibreuse maxillaire

Page 104: Aspect radiologique

TDM coupes axiales en fenêtre osseuse et parenchymateuse

Aspect en verre dépoli hétérogène, comblement et élargissement du sinus

maxillaire droit avec déformation de l’orbite homolatérale sans retentissement

évident sur le nerf optique. Dg: Dysplasie fibreuse

Page 105: Aspect radiologique

55 ans, tuméfaction mandibulaire droitedepuis

Plusieurs mois, fistule cutanée→

Panoramique: opacité dense hétérogène symphysaire

Mandibulaire

TDM: processus ostéolytique soufflant la corticale

hétérogène de densité mixte de siège symphysaire

Débordant vers la branche horizontale droite

Résection chirurgicale, histologie: Dysplasie cémentaire

Pièce de résection chirurgicale

Page 106: Aspect radiologique

Aspect hypertrophié dédifférencié et épaissi de la mandibule

prédominant sur la branche horizontale gauche

Page 107: Aspect radiologique

Dysplasie fibreuse

multifocale

Page 108: Aspect radiologique

Diagnostic différentiel -Avec le fibrome cémento-ossifiant (très limitée).

Traitement

La prise en charge thérapeutique des patients est difficile, dictée par

la localisation de la lésion et son rétentissemnt fonctionnel et

esthétique.

Après chirurgie modelante ou résection osseuse, les poursuites

évolutives demeurent très fréquentes et imprévisibles, d’où la

nécessité d’un suivi radio clinique à long terme des patients.

Page 109: Aspect radiologique

Les dysplasies cémento-osseuses

-Les dysplasies cémento-osseuses sont considérés aujourd’hui comme des

lésions fibro-cémento-osseuses dysplasiques ou réactives non tumorales.

La dysplasie cémento-osseuse périapicale:

-C’est la plus fréquente des tumeurs bénignes fibro osseuses.

-Elle se traduit ; soit par une image claire bien limitée, soit par une image

révélant la présence associée de calcifications, soit, plus rarement, par une

image opaque.

-Cependant dans plus de 50% des cas, elle est mal limitée.

-Elle est en étroite relation avec les apex dentaires ou siège sur le site

préalable d’une extraction dentaire.

Devant un tableau radioclinique typique de

dysplasie cémentaire périapicale, si les dents sont

vivantes, l’abstention thérapeutique est la règle.

Page 110: Aspect radiologique

La dysplasie cémento-osseuse floride

-Elle est beaucoup plus rare et touche les quatre quadrants des

maxillaires.

-Les radiographies révèlent des opacités denses, lobulaires,

distribuées de manière symétrique dans les maxillaires .

Y sont associées d’autres plages inhomogènes et mal délimitée

ainsi que des lésions cémentaires périapicales.

- L’association des lésions jeune et matures sont possibles.

Page 111: Aspect radiologique

Elle dérive des cellules issues des crêtes neurales

Elle se rencontre chez l’enfant de moins d’un an sans prédominance

sexuelle

Elle survient principalement dans le système nerveux central,mais il

y’a des cas décrits au niveau des maxillaires Surtout supérieur dans sa

partie antérieure

L’étiopathogénie est actuellement considérée comme étant

malformative plutôt que néoplasique

Le tableau clinique est dominé par une tuméfaction gingivale

indolore recouverte de muqueuse saine pigmentée (rouge foncée, bleu-

noir et même brune) augmentant rapidement de volume en quelques

semaines et entraînant des destructions osseuses sous-jacentes et

refoulement des dents qui restent cependant vivantes

Page 112: Aspect radiologique

Radiologiquement, on observe une image ostéolytique, mal

limitée, compartimentée par des septa-osseux.

Les germes dentaires sont refoulés en périphérie.

Microscopiquement, la tumeur est très cellulaire et à double

composante l’une évoquant des neuroblastes immàtures, l’autre des

mélanoblastes

Malgré son agressivité clinique primitive, cette lésion est d’une

constante bénignité et guérit après exérèse

Page 113: Aspect radiologique

Sous ce terme sont regroupés 3 syndromes cliniques ayant le même

support histologique: le granulome éosinophile.

la maladie de Hand-ShÜller-Christian.

la maladie de Letterer-Siwe.

L’affection est caractérisée par la pullulation de cellules

langerhansiennes, formes particulières de macrophages nés dans la

moelle osseuse et ayant secondairement migré dans la peau, les

muqueuses, les gonglions et le thymus .

Page 114: Aspect radiologique

Le granulome éosinophile

Signes cliniques Aspect radiologique

-Elle atteint l’enfant et

l’adulte jeune de sexe

masculin.

-Prédominance

mandibulaire.

-La gingivite ulcérée, la

mobilité anormale d’une

ou quelques dents voisines,

en un ou plusieurs secteurs,

la lenteur de cicatrisations

après extraction dentaire.

-Une ostéolyse massive, au contour précis

mais non tracé.

-Ce contour est très finement grignoté et

sans aucune densification périphérique.

-L’ostéolyse homogène se prolonge dans

les espaces interdentaires par des

digitations « en respectant dans une phase

initiale la pointe du septum ».

-L’os alvéolaire est parfois détruit.

-La lacune figure alors une image en

demi-lune.

-Le dg # se pose avec le lymphome

malin.

Page 115: Aspect radiologique

Granulome éosinophile de la branche horizontale droite de la mandibule avec

lyse corticale sans densification périphérique et rhizalyse étendue

Page 116: Aspect radiologique

La maladie de Hand Shuller-Christian

Caractérisée durant l’enfance par un diabète insipide, une exophtalmie et

des lacunes crâniennes, l’affection peut s’accompagner de géodes

mandibulaires avec ulcérations gingivales et luxations dentaires

spontanées.

La maladie de Letterer-Siwe

-Intéressant le nourrisson et le jeune enfant, elle s’accompagne de signes

Généraux (fièvre), de manifestations cutanées et hématologiques (anémie,

adénopathies, hépathosplénomégalies).

-Au niveau maxillaire, l’ostéolyse est diffuse.

-L’affection résulte d’une prolifération massive d’histiocytes malins dans

les espaces médullaires.

Page 117: Aspect radiologique

Neurinomes

Signes cliniques Aspect radiologique

-La forme intraosseuse est très svt

cliniquement asymptomatiques

révélée par une voussure locale;

plus rarement des phénomènes

douloureux ou une hypoesthésie

peuvent être associés.

-Le neurinome apparaît sous

forme lacune bien limitée, uni

ou plurilobée.

-La lésion se caractérise par son

siège mand central occupant la

région du canal mandibulaire

réfoulé le plus svt dans la

région angulaire.

-L’IRM précise l’extension de

la lésion réhaussée par le

gadolinuim.

Page 118: Aspect radiologique

Neurofibromes

-Le plus souvent associés à une fibromateuse.

-Ils se traduisent par des masses parfois volumineuses situées sur le

trajet d’une structure nerveuse en l’occurrence le trijumeau

-La TDM et l’IRM sont les principaux examens permettant d’apprécier

l’élargissemnt des structures foraminales et canalaires, l’extension

précise des masses le long du V depuis l’espace intracranien jusqu’au

niveau maxillo facial, ainsi que la présence éventuelle des autres

lésions classiquement associées à la neurofibromateuse.

Traitement L’évolution est bénigne et le traitement est chirurgical.

Page 119: Aspect radiologique

L’angiome

Il affecte plus volontiers la mandibule, avec une prédominance

féminine dans la 2ème décennie et se traduit par une tuméfaction à

caractère pulsatil avec une muqueuse d’aspect angiomateux

-L’aspect radiologique évocateur est celui d’une tuméfaction

osseuse dense souvent hétérogène contenant de fins spicules osseux

d’aspect réticulé, plus rarement par une simple image ostéolytique

bien limitée.

Si une IRM est réalisée, elle montre un intense rehaussemnt

lésionnel témoin de Son caractère vasculaire.

Le traitement est de type embolisation endovasculaire et/ou

chirurgie selon la lésion.

Page 120: Aspect radiologique

Le kyste anévrysmal

Signes cliniques

ll se révèle le plus souvent par une tuméfaction responsable d’une

asymétrie faciale indolore dont l’évolutivité est variable souvent

lente, parfois plus rapides avec des poussées séparées de phases de

rémission. Il peut induire un déplacements des dents adjacentes

vivantes.

Aspect radiologique

Très variable allant d’une image cavitaire radiotransparente bien

limitée endo osseuse uni ou pluriloculaire, jusqu’à prendre un aspect

plus invasif. Des niveaux liquides évocateurs peuvent se voir en

TDM et/ou en IRM

Page 121: Aspect radiologique

Processus expansif ostéolytique et soufflant de la branche horizontale droite

de la mandibule à contenu multiloculaire rehaussé de façon hétérogène

après injection i.v. de PDC. Dg: Kyste anévrysmal→

Page 122: Aspect radiologique

Le kyste solitaire

-Il s’agit d’une lésion bénigne à l’étiopathogénie encore discutée.

La théorie d’une hémorragie intramédullaire initiale post traumatique

semble aujourd’hui abondonnée au profit d’une hypothèse dystrophique

osseuse ou d’une anomalie du développement et de croissance osseuse.

Signes cliniques

-La lésion est habituellement cliniquement muette, parfois de découverte

radiologique fortuite.

-Si la lésion devient volumineuse, on a la présence d’une voussure locale.

Aspect radiologique -Il apparaît sous forme d’une lésion lytique bien limitée, mais souvent

sans liseré d’ostéocondensation bien individualisé.

-La forme est variable arrondie ou ovoïde, pouvant prendre dans la région

dentée, un aspect festonné entre les racines dentaires .

Page 123: Aspect radiologique

Multiples images ostéolytiques et condensantes diffuses

du maxillaire en rapport avec des séquelles post radiothérapie

Page 124: Aspect radiologique

Les tumeurs malignes

des maxillaires

D’origine dentaire tel que le sarcome améloblastique,

ou non dentaire comme entre autres l ‘ostéosarcome, le chondrosarcome,

le lymphome malin non Hogkinien primitif et les lésions secondaires

Page 125: Aspect radiologique

Jeune femme, 44 ans, tuméfaction mandibuliare

Antérieure déformante évoluant depuis quelques mois

TDM coupe axiale et reconstruction coronale

Processus destructif trés agressif de la symphyse

mandibulaire avec réaction périostée en feu d’herbe

et importante extension tumorale vers la région du

plancher

Histologie: ostéosarcome

Page 126: Aspect radiologique

Carcinome odontogénique: rare, il s’agit d’une ransformation

maligne d'une tumeur odontogénique à partir de vestiges d'épithélium

odontogénique . Il est issus du revêtement épithélial de certains kystes

odontogéniques→

Processus ostéolytique très destructif de la symphyse et branche horizontale

gauche de la mandibule se rehaussant intensément après injection de PDC

des structures avec importante infiltration des structures parties molles et

de la région du plancher →

Page 127: Aspect radiologique

37 ans, tuméfaction palatine gauche

Depuis 2 mois, mobilité dentaire en regard

TDM: comblement du sinus maxillaire droit

par un processus tissulaire et ostéolytique

infiltrant réhaussé au PDC détruisant la

paroi du sinus et s’étendant vers l’orbite

homolatérale

Dg: Lymphome malin non hogkinien primitif

Page 128: Aspect radiologique

Conclusion

Même si le diagnostic de nature d’une tumeur du maxillaire est le

plus souvent anatomopathologique, ce sont les données cliniques et

radiologiques en particulier tomodensitométrique qui permettent de

faire une approche diagnostique le plus souvent déterminante dans

la prise en charge thérapeutique et le suivi.

Page 129: Aspect radiologique

Merci