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    Marcel Aubert

    loge funbre de M. Paul Monceaux, membre de l'AcadmieIn: Comptes-rendus des sances de l anne - Acadmie des inscriptions et belles-lettres, 85e anne, N. 1, 1941.

    pp. 36-44.

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    Aubert Marcel. loge funbre de M. Paul Monceaux, membre de l'Acadmie. In: Comptes-rendus des sances de l anne -

    Acadmie des inscriptions et belles-lettres, 85e anne, N. 1, 1941. pp. 36-44.

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    36SANCE DU 14 FVRIER

    PRESIDENCE DE M. MARCEL AUBERT.Le Prsident annonce l'Acadmie la perte qu'elle vient d'

    prouver en la personne de M. Paul Monceaux, dcd Sceauxle 7 fvrier, et dont les obsques ont eu lieu lundi dernier. Ilse fait en ces termes l'interprte des regrets de la Compagnie :Messieurs,

    La mort vient nouveau de frapper l'un des ntres, et certaines disciplines que nous aimons accueillir dans cette enceintenous paraissent particulirement prouves. Il y a quelquessemaines peine, nous avions la douleur de perdre l'historiende la littrature chrtienne grecque, et voici que, coup surcoup, disparaissent deux historiens de la littrature chrtiennelatine, deux latinistes minents, deux rudits qui, malgr leurdiffrence d'ge, malgr la diversit de leurs penses, s'taientrencontrs sur maints points au cours de leurs travaux. Notreconfrre Paul Monceaux a suivi de bien prs dans la tombePierre de Labriolle. Il est mort le vendredi 7 fvrier, dans sa82e anne, et ses obsques ont t clbres Sceaux lundidernier.Etienne-Paul-Victor Monceaux est n Auxerre le 29 mai1859. A sa sortie de l'Ecole normale suprieure, agrg deslettres, il fut nomm membre de l'cole d'Athnes, le 14 octobre1881. Les deux annes qu'il passa en Grce, sous la directionde Paul Foucart, furentparliculirement laborieuses et fcondes ;il voyagea beaucoup, visita Salamine, Mgare, Olympie, laThessalie, explora le fond du golfe pagastique, le versant occidental de l'Othrys, le versant oriental du Pinde, les acropolesde la rive gauche du Pne, recueillant de nombreuses inscriptions, massant des notes qui lui permirent d'crire plusieursarticle d'une rudition trs sre, et une solide tude sur la liguethessalienne parue dans la Bvue archologique de 1888-89 ; ilfit des fouilles Gorinthe o il dblaya et reconnut le sanc-

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    sa.nce du 14 fvrier 1941 37tuaire o se clbraient les jeux, l'Acropole, plusieurs tours del'enceinte, le thtre romain, les restes du canal de Nron ;il en a expos les rsultats dans la Gazette archologique de1884-85.Il mit encore profit sort sjour Athnes pour prparer sesthses de doctorat qu'il soutint ds 1885 devant la Facult deslettres de Paris, Tune sur les Proxnies grecques, c'est--diresur les relations internationales des Etats et des grands sanctuaires grecs, l'autre sur l'Assemble provinciale et le culteimprial dans la Province d'Asie : De commuai Asiae provinciae.Par ces premiers travaux, il semblait devoir se tourner versl'archologie grecque ; et il y songeait sans doute lorsqu'il entreprit, avec l'architecte Laloux, une restauration d'Olympie, deson sanctuaire, de ses monuments, prcde d'une tude surson culte et ses ftes, dans la srie de ces belles monographiesqui semblent sceller la collaboration de nos Ecoles d'Athnes etde Rome et de l'Acadmie de France : un peu plus tard, en1892, il crivait un manuel sur la Grce avant Alexandre,tude sur la socit grecque, du VIe au IVe sicle, et de 1896 1903, avec Haussoullier, .Fougre et Lechat un excellent Guidede la Grce, dans la collection Joanne.Le hasard de sa carrire universitaire, peut-tre aussi laforme particulire de son esprit et un got de l'indpendancequi s'tait dj manifest plusieurs reprises, en dcidrentautrement.Appel en 1884 Alger comme professeur l'Ecole suprieure aujourd'hui Facult des lettres, il se sentit attir par lessouvenirs antiques paens et chrtiens qu'voque cette provincede l'Empire : il tudia l'histoire du pays, lut les uvres desauteurs africains, parcourut les sites anciens, visita les monuments encore debout, suivit les fouilles, dchiffra et commentales inscriptions, et peu peu se forma en lu i la rsolution dese consacrer l'histoire de la littrature laline africaine.Ds 1886, il avait publi dans la Gazette archologique desstatues de Cherchel provenant du Muse grec des rois maures Gaesarea ; l'anne suivante il prludait aux travaux quidevaient occuper toute sa vie par une note critique sur la chronologie des uvres d'Apule, parue dans la Revue archolo-

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    SA1SCE DU 14 FVRIER 1941 39t. VU en 1923. Le premier volume est consacr Tertullien et aux origines, le deuxime saint Cyprien et son temps,le troisime au sicle, d'Arnobe Victorin, les quatre derniers aux crivains donatisles et leurs luttes avec saintOptt et saint Augustin. uvre magistrale qui, par la nouveautde son sujet, comme par l'importance de son dveloppement,laisse loin derrire elle l'lude qu'il avait consacre aux paens.De nombreux encouragements l'ont soutenu dans l'accomplissemente la lourde tche qu'il s'tait fixe : l'Acadmie franaise lui dcerne en 1902 le prix Halphen, l'Acadmie desInscriptions et Belles-lettres en 1907 le prix Bordin, l'Acadmiede Turin, en 1908, le prix du Concours international de littratureatine institu par Vallauri. Les sources dont il disposaitpour crire cette histoire de la litlralure chrtienne d'Afrique,taient nombreuses et varies, mais fort difficiles interprter.Il avait affaire non seulement des uvres purement littraires,mais encore des ouvrages de polmique religieuse, des traits didactiques, et aussi des documents qui semblaient premire vue plus prs de l'histoire ou de la thologie quepurement littraires : passions de martyrs, procs-verbaux sacrsou profanes, actes de conciles, lettres piscopales, textes assezmal publis encore et qu'il ne pouvait utiliser qu'aprs unecritique svre distinguant ce qui lait authentique de ce quitait fruit de l'imagination ou interpolation intresse et partiale. Il y avait l matire un travail prparatoire long etardu, mais qui devait conduire des rsultats fconds.Bien d'autres difficults restaient encore rsoudre. La plupart des crits d'auteurs secondaires, surtout parmi les hrtiques, ont disparu, par le fait du temps et des invasions,mais aussi sous les coups de leurs adversaires victorieux. Etcependant, leur place ne pouvait rester vide dans une histoirede la littrature chrtienne. La science ingnieuse et patientede Paul Monceaux a russi en reconstituer les principauxpassages, et c'est l un des rsultats les plus remarquablesauxquels il soit parvenu. C'est ainsi qu'il a su retrouver dansles crits o saint Augustin rfute les affirmations des dona-tistes, les phrases entires de ses advei'saires, de Petilianus,vque donatiste de Conslantine, de Gaudentius, Cresconius,

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    40 COMPTES RENDUS DE L'ACADMIE DES INSCRIPTIONSFulgentius, Pannenianus, dont il a pu ainsi reconstituer lescrits. Il a prouv ici mme, dans une importante communicationur le manichen Faustus de Milev publie au t. 43 desMmoires de notre Acadmie, en 19*24, la sret et la fconditde cette mthode conduite par un rudit prouv, laborieux, dou d'un sens critique aigu, et d'une linesse d'espritpeur commune.Pour que ces crits prissent toute leur valeur, il fallait lesreplacer au milieu des vnements qui en avaient provoqul'closion, dans l'histoire des variations de l'Eglise d'Afrique,des querelles et des luttes du donatisme et du christianisme.Or, de cette histoire n'existaient que des travaux superficielsou vieillis ; les dcouvertes faites en Algrie et en Tunisie depuisles trente dernires annes du xixe sicle, en avaient compltementenouvel la matire. Paul Monceaux dut reprendre celtehistoire son service, et, notamment, se constituer un fichierdes inscriptions de l'Afrique du Nord, d'o sortit sa belle publication sur l'pigraphie chrtienne d'Afrique prcde d'unesolide introduction sur les rgles en la matire, qui a paru, de1903 1906 dans la Revue archologique, et, en 1907, dans let. XII des Mmoires prsents a VAcadmie des Inscriptionspar divers savants .

    Les mmes qualits littraires, qui avaient signal l'attentionon livre sur les crivains paens d'Afrique, se retrouventici, qui font de cette uvre d'une rudition sre, un travailachev plein de sens et de pense. 11 a atteint le but qu'il s'taitpropos : l'objet dernier de toute critique, crivait-il, dansl'introduction au t. l de l'ouvrage, c'est de comprendre, depntrer aussi avant que possible. Le travail de l'rudit resteincomplet, sans porte, donc superficiel, si, de tant de science,il ne tire pas des ides et des jugements. Depuis la publication de son grand ouvrage, Paul Monceauxa repris tel ou tel passage, tel ou tel chapitre, qu'il a dveloppou rsum dans des livres ou des articles parus dans la Bvuearchologique, la Revue de philologie, la Revue des tudesjuives, le Journal des savants, les Comptes rendus de l 'Acadmie des Inscriptions et le Bulletin de la Socit des Antiquaires, telle cette nolice sur Un couvent de femmes a Hippone

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    SANCE DU 14 FVRIER 1941 41au temps de saint Augustin, lue dans la sance publique del'Acadmie des Inscriptions en 1913.Paul Monceaux n'est pas seulement philologue, archologue,historien des premiers temps chrtiens de l'Afrique du Nord,il est aussi latiniste et excellent latiniste. Il le prouva dans saclasse de rhtorique suprieure au lyce Henri IV, o il avaitt nomm aprs quelques annes passes Alger. Il y formaaux meilleures disciplines de nombreuses gnrations d'lves :l'un d'eux m'a dit la qualit de son enseignement, mais aussila svrit de ses mthodes, soit dans les corrections des dissertations latines o il s'arrtait aux premiers solcismes oubarbarismes, ce qui gnralement ne l'entranait pas fort loin,soit dans les explications de textes o il exigeait une prcisionde termes excluant toute paraphrase, le mot juste exprimantpleinement le mot latin, exercice redoutable, mais singulirementropice l'assouplissement de l'esprit.Il prouva encore ses qualits de latiniste dans la chaired'Histoire de la littrature latine du Collge de France, o ilavait t nomm le 18 janvier 1907, en remplacement de Gaston Boissier. Dans les premires annes, il avait cru devoirrserver un de ses cours aux grands potes latins, Horace,Lucrce, Lucain, tandis que le second cours portait sur sonauteur favori, saint Augustin; ds 1911, il abandonnait lesauteurs profanes, et depuis, il consacra ses deux cours saintAugustin, sa correspondance, notamment avec Paulin deNoie, et ses deux grandes uvres, les Confessions et la Citde Dieu. En 1917 il n'interrompit ses cours aucun moment,mme dans les priodes les plus difficiles de la Grande Guerre, il commena, paralllement cette enqute approfondie surL'vque d'Hippone, une lude d'ensemble sur la vie, la correspondance et l'uvre de saint Jrme, qui tait loin d'tre termine lorsqu'il quitta le Collge de France, en 1934.Il a donn des traductions qui sont des chefs-d'uvre deprcision et d'exactitude, mais aussi de comprhension relle,des Pages choisies de Cicron, un Saint Martin, rcils de Sul-pice Svre mis en franais par lu i et prcds d'une longueintroduction historique, archologique et iconographique, 1927,qui eut une dition anglaise. Il existait de ces textes plusieurs

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    42 COMPTES RENDUS DE L'ACADMIE DES INSCRIPTIONStraductions, mais qui n'taient plus selon notre got. Nousn'admettons pas ces faons de mutiler ou parer un texte,d'habiller ou dguiser un auteur, et il dfinit ce qu'il a tenl : Etre exact, naturellement, mais ce n'tait que la moindrepartie de notre tche ! Nous avons voulu rendre non seulementl'ide avec ses nuances, mais le mot dans sa plnitude,mme le mouvement du rcit, le relief, la couleur, le pittoresque, et il y trouvait une grande satisfaction : A qui liraces vieux rcils sur saint Martin, nous souhaitons la moiti duplaisir que nous avons eu les mettre en franais. J'imagine qu'aprs saint Augustin, c'est saint Jrme qui, desPres de l'glise, l'attirait le plus, et qu'il se sentait un penchant particulier pour ce fin lettr, ce grand rudit, avec lequelil se rencontrait sur bien des points, latiniste et hellnistecomme lui, critique sagace, comme lui, traducteur trs intelligent, si intelligent, cril-il, que sa traduction latine de laBible, adopte officiellement par l'glise, est devenue notreVulgate, et retentit chaque jour dans tout le monde catholique et il ajoute : Voil des titres littraires qui n'ont riende banal, mme pour un saint et un Pre de l'Eglise. 11 avait publi dans Syria et dans la Revue des deux mondes,des articles sur la vie de saint Jrme au dsert de Syrie, o ilrsumait la longue enqute qu'il avait poursuivie dans soncours du Collge de France. Ce sont ces articles qu'il repritet dveloppa dans son charmant livre : Saint Jrme, sa jeunesse, l'tudiant et l'ermite, paru en 1932, o il nous montre laformation spirituelle et intellectuelle de Jrme, ses dlectations ans sa retraite d'Aquile au milieu d'une socit d'lile le chur des bienheureux , puis brusquement, en 374, sondpart pour l'Orient o il veut raliser son rve de vivre audsert, ralisation quelque peu retarde par l'agrment dusjour Antioche, son entre au dsert, son hymne de joievite interrompu par ses batailles avec les diables et aussi avecles moines indignes, voisins incommodes et hargneux, et sondpart au milieu d'un concert de maldictions rciproques. Etil conclut par ce portrait de son hros, je dirais mme, de sonami : un malade irascible, au cur d'or, mais l'espritinquiet et la dent dure mme pour gagner le Paradis, il

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    44 COMPTES RENDUS DE l'aCADMIE DES INSCRIPTIONStout ce qui touchait l'histoire des origines du christianismeet tout particulirement au pass chrtien de l'Afrique, excitaitson intrt et sa curiosit : communication, publication, dcouverte d'inscriptions, d'objets, donnaient lieu des commentairesxplicatifs pleins de perspicaces observations, d'indicationsrcieuses que lui suggraient une exprience relle etune parfaite connaissance du pass chrtien de l'Afrique romaine.Il avait t longtemps un de nos membres les plus assidus.Depuis quelques annes, ses absences se faisaient plus frquentes : 1 ge, l'loignement de son domicile, les deuils et lestristesses qui s'abattaient sur son foyer, l'empchaient d'assister nos sances. Il s'tait repli sur lui-mme, s 'isolant dans lasocit, seul avec ses penses, avec ses peines. Les vnementsde juin dernier le terrassrent. Malgr les soins qui lui furentprodigus par les siens, ses forces s'puisrent, et il a quitt cemonde vendredi dernier.Nous ne le verrons plus venir d'un pas accoutum reprendresa place habituelle, ct de ses voisins qui, hlas, ne sontplus l non plus. Nous conserverons le souvenir d'un grand travailleur, dur pour lui-mme comme pour les autres, d'un espritdroit et fier, d'une indpendance farouche, plein de finesse etparfois de mordant, ne ddaignant pas la polmique, mais lafaisant courtoisement, srieux et net dans ses crits commedans sa vie. C'est, je crois, de tous les loges qu'on et pu fairede lui, celui qui lui et t le plus cher; j'ai voulu le rappelerici devant ses enfants, en les priant d'agrer les condolancessincres de l'Acadmie.

    M. Fernand Binoit, Bibliothcaire de la ville d'Arles, adresseune note intitule : Essai de quadrillage d'un plan d'Arles.Renvoi M. Adrien Blamchet.M. Edmond Faral donne lecture des rapports suivants : La commission du prix Bordin extraordinaire, rserv en1941 des travaux sur le Moyen Age ou la Renaissance, a dcidd'attribuer le prix Dom Gottineau pour son Rpertoire topobibliographique des prieurs. La commission du prix Saintour, destin en 1941 rcompenser des ouvrages imprims relatifs au Moyen Age ou la