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CRÉDIT SUISSE Martigny Monthey - Saxon La Banque de votre choix ANNONCES SUISSES S. A. RECEPTION d'annonces pour tous les journaux en Suisse et à l'étranger Ovronnaz se tourne vers le futur Mardi 5 juin 1973 50 et. No 41 - Journal fondé en 1860 JA Martigny Bi-hebdomadaire \ is- page 2 Impr. Montfort. Martigny articipation, M. Schurmann Benito Mussolini, cantons, partis La participation des travailleurs à la gestion des entreprises et l'initiative qui veut la promouvoir n'est pas de ces problèmes qui agitent les foules. Dommage car il y a tout de même un certain nombre de choses essen- tielles qui sont en jeu. Il y a d'abord à savoir si une entreprise peut être gérée d'une manière efficace avec des principes démocratiques. Cette ques- tion est d'ailleurs inséparable de la seconde : Qu'est-ce que la démocra- tie dans l'entreprise ? Il y en a enfin une troisième. La participation doit- elle s'arrêter aux portes des adminis- trations publiques ? Après tout, les PTT sont une entreprise en Suisse aussi importante que Brown Boveri. Dans une telle entreprise, la partici- pation est-elle suffisamment assurée parce que l'entreprise est publique. Parallèlement, la participation dans une entreprise publique comme les PTT ou les CFF est-elle concevable sans mettre en péril le contrôle du peuple par l'intermédiaire de l'Etat sur ces entreprises nationales. L'entre- prise des PTT devenue cogérée se- rait-elle encore totalement une entre- prise de services publics ? Si tout n'est pas simple en matière de participation, il n'y a cependant au- cune raison de ne pas chercher des solutions permettant une meilleure par- ticipation de tous les agents économi- ques au choix d'une entreprise. J'ai bien le sentiment qu'en 1848 il a dû se trouver pas mal d'honnêtes gens' pour prétendre que la démocratie politique était une pure utopie, qui allait con- duire à l'inefficacité totale des gouver- nements voire à l'anarchie. Et pourtant la démocratie fonctionne depuis un siècle et plus sans qu'on imagine aujourd'hui en Suisse une mar- che arrière. La participation sera in- troduite tôt ou tard. Il n'y a pas de raison de se crisper là-dessus. Le mieux est de chercher une formule qui con- jugue l'efficacité dans la gestion et l'as- piration (pas toujours évidente il faut le reconnaître, mais en 1848 aussi...) à plus de responsabilités de la part des travailleurs. Il y a peut-être là aussi un problème d'éducation à résoudre. Un essai L'initiative constitutionnelle déposée par les syndicats est un essai de solu- tion bien vague mais qui a au moins le mérite de lancer la discussion. Le Conseil fédéral le pense puisqu'il a pu- blié un avis concernant cette initiative. Le conseiller fédéral Brugger a préfacé le volume. Selon l'ATS, les avis critiques sont en majorité mais personne ne prétend sauf semble-t-il six cantons (lesquels ?) qu'il est urgent d'attendre ! Le Parti socialiste soutient le projet. Il ne pou- vait pas faire moins. Le Parti radical et le PDC demandent un contre-projet du Conseil fédéral. On peut faire le pari que le département de M. Brugger se rangera à cette opinion. M. Brugger n'est pas homme à laisser s'ankyloser un problème comme celui-là. Mais déjà d'autres idées que celles émises par l'initiative syndicale se font jour. M. P. Béguin consacre son éditorial de la « Gazette de Lausanne » du 2-3 juin 1973 à une idée de M. Schurmann, l'un des hommes qui compte dans cette ré- publique. Voici ce que dit entre autre M. Béguin : «... L'autre jour, si l'on en croit un compte rendu de presse, un homme politique éminent a fait au sujet de la participation des déclarations dont on peut dire qu'elles ont grandement sur- pris. A son avis, « les travailleurs, voire le pouvoir public, doivent disposer d'une influence suffisante pour être en mesure de modifier les équipes qui assument la gestion (d'une entreprise) ». «... Il ne s'agit plus seulement d'as- socier les représentants des travail- leurs au contrôle de la gestion et à certaines décisions fondamentales. Les pouvoirs publics, c'est-à-dire l'Etat, doi- vent être appelés à faire parallèlement et simultanément leur entrée dans le domaine de la direction de l'économie nationale en générale et des entreprises en particulier. » On croit rêver, mais réflexion faite, il vaut mieux faire appel à des souve- nirs, bien effacés aujourd'hui, mais pas si lointains que cela. La direction de l'économie par les soins d'institutions tripartites — capital, travail et l'Etat — c'est tout simplement le corporatisme, tel que l'avait conçu, et fort mal appli- qué, Benito Mussolini, tel que l'avait tenté plus sérieusement le chancelier autrichien Dollfuss dont les théories et la doctrine avaient trouvé un écho favo- rable en Suisse dans certains milieux de la droite catholique. » «... Mais il sera dit que l'on retom- bera toujours dans cette illusion qui donne à croire, même à des hommes intelligents, que l'Etat par définition re- présente dans une société contestable un élément de pureté irremplaçable. On est surpris qu'un Schurmann se lais- se séduire. Il est vrai qu'il fait actuelle- ment beaucoup de choses et même beau- coup trop de choses. » (Fin de citation.) Dommage En Valais, le débat sur ces problèmes n'est pratiquement pas encore ouvert sur la place publique. C'est dommage. C'est dommage aussi que nos industriels ne s'adressent pas plus au grand public pour donner leur point de vue à ce sujet. C'est dommage pour nous parce que leur voix de praticien de l'économie est essentielle aux débats. C'est dom- mage pour eux parce que les opinions se forment sans que leur avis y entre pour grand chose. Mais il n'est pas en- core trop tard. Ce journal entre autre s'y emploiera. P. C. Avril sur nos routes La Police cantonale vient de publier sa statistique du mois d'avril, statisti- que qui enregistre 254 accidents dont 71 avec des blessés. Le total des per- sonnes tuées s'élève à quatre et les rai- sons de ces accidents mortels sont dues à ,1'ivresse et à une mauvaise adapta- tion aux conditions de la route. En outre, la police a donné 55 aver- tissements et retiré 65 permis dont 38 pour cause d'ivresse. La situation était un peu meilleure en mars où 44 permis ont été retirés dont 26 pour ivresse. La prudence est donc une fois encore à conseiller. Conthey: La Lyre en habit neuf << Désireux de fonder une société de musique libérale dans le village de Plan-Conthey, les soussignés s'en- gagent à faire tout leur possible pour arriver à une réussite parfaite de ce noble projet. Ils déclarent en outre faire partie de ladite société comme membres actifs dévoués. » C'était le 10 décembre 1922. L'an- née suivante, La Lyre prenait nais- sance avec le premier comité cons- titué de MM. Martial Sauthier, prési- dent, Jules Dessimoz, Tobie Vergè- res, Alfred Germanier, Alphonse Ra- pillard et Emile Udry. Dimanche, 3 juin 1973, La Lyre, allè- grement fêtait son cinquantième anni- versaire. Douze sociétés de la Fédération des fanfares radicales sont venues ani- mer les rues de Conthey pour un grand cortège fleuri. Un anniversaire, ça s'ar- rose dignement mais quand il s'agit du cinquantième, on fait presque des folies. Ainsi, la cantine de Conthey a accueilli durant trois soirs une foule de sympa- thisants. L'après-midi du dimanche était spécialement réservé aux musiciens : défilé, concert, discours, poignées de mains. Les membres de La Lyre cepen- dant faisaient attention à leur costume et veillaient à ne pas renverser de verre sur leur pantalon car. le cinquantenaire coïncidait avec l'inauguration des nou- veaux uniformes. Elle est toute pimpante maintenant, La Lyre, dans sa tenue rouge et grise avec la casquette haute garnie d'un plumet. La société a franchi de nombreux obs- tacles mais sa ténacité est couronnée de succès. mtm///tmt/mmnmmnmmmtmimmimmnmimtmimtmmminmnnmmmumrti^ X arrive a déplorer plu- ies Il nous est déjà sieurs reprises de conditions actuelles de travail du Grand Conseil. Ceux qui ne fré- quentent pas les travées du Grand- Pont ni la tribune public ignorent que les travaux parlementaires se déroulent selon un rite et à une vi- tesse de croisière qui doit surpren- dre ou décevoir les champions de course contre la montre que sont devenus les managers de toutes ca- tégories, voués avant tout au culte de l'efficacité. Si l'on était dans l'aéronautique, on dirait que le meilleur président est celui qui, à l'ouverture des débats, enclanche le pilotage automatique et s'impose comme travail la surveil- lance vigilante des appareils de me- sure et l'étude des réactions du con- voi dans ce que l'on appelle les zones de turbulence locale... Comme les voyageurs d'un Boeing, les députés ne doivent pas subir les inconvénients du voyage. Le ronron- nement régulier de la machine leur permet de réfléchir, de voir venir les propositions et amendements, de prendre des contacts, de préparer une intervention ou d'en polir les argu- ments. Si les débats étaient menés au pas de charge, le Parlement devien- drait un organe de digestion et d'en- registrement qui serait gavé de pa- perasses comme un silo, et contraint de les restituer dans les plus brefs délais, avec la mention vu et approu- vé. Cette dernière image correspond hélas à l'ambiance des travaux de la récente session de mai. Les interven- tions des députés sur le compte d'Etat 1972 ont été inépuisables, souvent inutiles et dilatoires. Un grand nom- bre d'entre elles auraient pu être avantageusement remplacées par de simples questions adressées orale- ment ou par écrit aux services ad- ministratifs cantonaux qu'elles con- cernent. On a rompu le sain équili- bre qui doit exister entre l'efficacité une fois pour toute et répéter que le pilier principal du contrôle parlemen- taire actuel est formé par la Com- mission permanente des finances à laquelle on ne donne pas les outils de travail appropriés. Les comptes et budgets sont remis « en catastrophe » aux commissaires qui doivent les examiner en survol, et préparer leur rapport montre en main pour respec- ter les délais. On a vu dernièrement que le Con- seil d'Etat n'a pas réussi à présenter' son rapport de gestion conjointement avec les comptes 1972. Le groupe ra- dical a dit ce qu'il en pensait. Interventions inépuisables et inutiles du contrôle parlementaire et l'inten- tion louable de chaque député de dé- fendre les intérêts de sa circonscrip- tion. Certaines interventions, la plu- part du temps assez banales, ne sont développées par leur auteur que dans la mesure où il espère en trouver un large écho dans les journaux du len- demain. On ne peut plus continuer ainsi, sans courir le risque de dévaluer le rôle du parlement en favorisant l'om- nipotence de l'Exécutif. Bien sûr, la procédure parlemen- taire en régime démocratique n'a ja- mais péché par excès de vitesse. Pour le Valais, cela tient avant tout aux dispositions constitutionnelles fi- xant les règles pour l'élaboration de la législation, d'une part, et à la dili- gence de l'administration cantonale, d'autre part. Dans ce domaine, il faut être clair Toujours en mai dernier, l'ordre du jour de la session était à ce point bourré que le nouveau décret concer- nant les frais de justice et les hono- raires des avocats a été traité par chapitre et non article par article. Donc, ou bien l'Etat s'attelle rapide- ment à une réforme parlementaire fondamentale, d'entente avec les dé- putés, en commençant par le règle- ment du Grand Conseil et l'élabora- tion d'une nouvelle loi sur les rap- ports entre l'Exécutif et le Législatif ; ou bien les députés respectant et voulant sauvegarder le rôle du Par- lement refusent de s'associer doréna- vant à une telle parodie. Présider une Chambre dans les conditions d'aujourd'hui tient de l'exercice de virtuosité et de l'épreu- ve nerveuse. Le président en fonction n'en a que plus de mérite. JEAN VOGT w///////////////////^^^ VÊ0 Un musicien, M. André Sauthier, a suivi l'évolution mouvementée de la fan- fare dès 1923. Membre actif depuis l'âge de 18 ans, M. Sauthier garde dans sa mé- moire une foule de souvenirs. Ce sont cependant les voyages en char à banc pour se rendre au Festival qu'il revoit encore avec le plus de plaisir : — Pas de problème de 0.08 ? lui de- mande-t-on. — Aucun répond-il en riant... parce qu'on avait déjà tous bu un bon verre avant de partir ! Les Contheysans ont de l'humour et M. Roland Jeltsch ne fait pas trahir la tradition. Major de table avisé, il sa- lue chaque société par une petite his- toire du coin. A la joie de la fête s'est joint le sé- rieux des discours officiels qui abordent des problèmes brûlants de notre actua- lité valàisanne. M. Charles-Marie Crit- tin. président du Grand Conseil, apporte ses félicitations à l'heureuse jubilaire, encourage les jeunes radicaux de Con- they, rappelle à tous la nécessité de sou- tenir le « Confédéré » pour que le Valais puisse équilibrer ses organes de presse. Mme Mayor pose le grave problème de l'environnement. Sa voix féminine mais assurée retient l'attention d'une cantine qui fait silence. « Nous ne devons pas attendre que ce soit le voisin qui fasse le premier pas, dit Mme Mayor. Nous serons jugés par les jeunes générations. La vigilance est nécessaire mais l'action est primordiale. Nous devons tout mettre à contribution pour sauver nos richesses naturelles. Mais attention, nous ne devons pas nous contenter de solution hâtive. » Notre photo présente MM. Emmanuel Rémondeulaz. président, Fontannaz et Trincherini dans leur nouveau costume SIERRE Garderie d'enfants Le Service social de la commune de Sierre, en collaboration avec la Direc- tion des écoles et l'Institut Sainte-Fa- mille (Beaulieu), étudie la possibilité de mettre sur pied une éventuelle gar- derie pour les enfants en âge de scola- rité. Cette garderie compléterait la crè- che et le jardin d'enfants qui accueille aujourd'hui les enfants en âge pré- scolaire, de 18 mois jusqu'à 5 ans. Plusieurs parents nous ont demandé de pouvoir placer leurs enfants en de- hors des heures de classe, notamment, de 7 h. 30 à 8 h. 30, de 11 à 14 heures, et de 16 à 18 h. 15. Les parents intéressés à la réalisation d'une telle garderie sont priés de s'an- noncer soit à la directrice de l'Institut Sainte-Famille, soit au secrétariat du Service social, jusqu'au 15 juin au plus tard. Service social de Sierre

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CRÉDIT SUISSE Martigny

Monthey - Saxon

La Banque de votre choix ANNONCES SUISSES S. A.

RECEPTION d'annonces pour tous les journaux en Suisse et à l'étranger

Ovronnaz se tourne

vers le futur

Mardi 5 juin 1973 50 et.

No 41 - Journal fondé en 1860

JA Martigny

Bi-hebdomadaire \

i s - page 2

Impr. Montfort. Martigny

articipation, M . Schurmann Benito Mussolini, cantons, partis

La participation des travailleurs à la gestion des entreprises et l'initiative qui veut la promouvoir n'est pas de ces problèmes qui agitent les foules. Dommage car il y a tout de même un certain nombre de choses essen­tielles qui sont en jeu. Il y a d'abord à savoir si une entreprise peut être gérée d'une manière efficace avec des principes démocratiques. Cette ques­tion est d'ailleurs inséparable de la seconde : Qu'est-ce que la démocra­tie dans l'entreprise ? Il y en a enfin une troisième. La participation doit-elle s'arrêter aux portes des adminis­trations publiques ? Après tout, les PTT sont une entreprise en Suisse aussi importante que Brown Boveri. Dans une telle entreprise, la partici­pation est-elle suffisamment assurée parce que l'entreprise est publique. Parallèlement, la participation dans une entreprise publique comme les PTT ou les CFF est-elle concevable sans mettre en péril le contrôle du peuple par l'intermédiaire de l'Etat sur ces entreprises nationales. L'entre­prise des PTT devenue cogérée se­rait-elle encore totalement une entre­prise de services publics ?

Si tout n'est pas simple en matière de participation, il n'y a cependant au­cune raison de ne pas chercher des solutions permettant une meilleure par­ticipation de tous les agents économi­ques au choix d'une entreprise. J'ai bien le sentiment qu'en 1848 il a dû se trouver pas mal d'honnêtes gens' pour prétendre que la démocratie politique était une pure utopie, qui allait con­duire à l'inefficacité totale des gouver­nements voire à l'anarchie.

Et pourtant la démocratie fonctionne depuis un siècle et plus sans qu'on imagine aujourd'hui en Suisse une mar­che arrière. La participation sera in­troduite tôt ou tard. Il n'y a pas de raison de se crisper là-dessus. Le mieux est de chercher une formule qui con­jugue l'efficacité dans la gestion et l'as­piration (pas toujours évidente il faut le reconnaître, mais en 1848 aussi...) à plus de responsabilités de la part des travailleurs. Il y a peut-être là aussi un problème d'éducation à résoudre.

Un essai

L'initiative constitutionnelle déposée par les syndicats est un essai de solu­tion bien vague mais qui a au moins le mérite de lancer la discussion. Le Conseil fédéral le pense puisqu'il a pu­blié un avis concernant cette initiative. Le conseiller fédéral Brugger a préfacé le volume.

Selon l'ATS, les avis critiques sont en majorité mais personne ne prétend sauf semble-t-il six cantons (lesquels ?) qu'il est urgent d'attendre ! Le Parti socialiste soutient le projet. Il ne pou­vait pas faire moins. Le Parti radical et le PDC demandent un contre-projet du Conseil fédéral. On peut faire le pari que le département de M. Brugger se rangera à cette opinion. M. Brugger n'est pas homme à laisser s'ankyloser un problème comme celui-là. Mais déjà d'autres idées que celles émises par l'initiative syndicale se font jour. M. P. Béguin consacre son éditorial de la « Gazette de Lausanne » du 2-3 juin 1973 à une idée de M. Schurmann, l'un des hommes qui compte dans cette ré­publique. Voici ce que dit entre autre M. Béguin :

«... L'autre jour, si l'on en croit un compte rendu de presse, un homme politique éminent a fait au sujet de la participation des déclarations dont on

peut dire qu'elles ont grandement sur­pris. A son avis, « les travailleurs, voire le pouvoir public, doivent disposer d'une influence suffisante pour être en mesure de modifier les équipes qui assument la gestion (d'une entreprise) ».

«... Il ne s'agit plus seulement d'as­socier les représentants des travail­leurs au contrôle de la gestion et à certaines décisions fondamentales. Les pouvoirs publics, c'est-à-dire l'Etat, doi­vent être appelés à faire parallèlement et simultanément leur entrée dans le domaine de la direction de l'économie nationale en générale et des entreprises en particulier.

» On croit rêver, mais réflexion faite, il vaut mieux faire appel à des souve­nirs, bien effacés aujourd'hui, mais pas si lointains que cela. La direction de l'économie par les soins d'institutions tripartites — capital, travail et l'Etat — c'est tout simplement le corporatisme, tel que l'avait conçu, et fort mal appli­qué, Benito Mussolini, tel que l'avait tenté plus sérieusement le chancelier autrichien Dollfuss dont les théories et la doctrine avaient trouvé un écho favo­rable en Suisse dans certains milieux de la droite catholique. »

«... Mais il sera dit que l'on retom­bera toujours dans cette illusion qui donne à croire, même à des hommes

intelligents, que l'Etat par définition re­présente dans une société contestable un élément de pureté irremplaçable. On est surpris qu'un Schurmann se lais­se séduire. Il est vrai qu'il fait actuelle­ment beaucoup de choses et même beau­coup trop de choses. » (Fin de citation.)

Dommage

En Valais, le débat sur ces problèmes n'est pratiquement pas encore ouvert sur la place publique. C'est dommage. C'est dommage aussi que nos industriels ne s'adressent pas plus au grand public pour donner leur point de vue à ce sujet. C'est dommage pour nous parce que leur voix de praticien de l'économie est essentielle aux débats. C'est dom­mage pour eux parce que les opinions se forment sans que leur avis y entre pour grand chose. Mais il n'est pas en­core trop tard. Ce journal entre autre s'y emploiera.

P. C.

Avril sur nos routes La Police cantonale vient de publier

sa statistique du mois d'avril, statisti­que qui enregistre 254 accidents dont 71 avec des blessés. Le total des per­sonnes tuées s'élève à quatre et les rai­sons de ces accidents mortels sont dues à ,1'ivresse et à une mauvaise adapta­tion aux conditions de la route.

En outre, la police a donné 55 aver­tissements et retiré 65 permis dont 38 pour cause d'ivresse. La situation était un peu meilleure en mars où 44 permis ont été retirés dont 26 pour ivresse. La prudence est donc une fois • encore à conseiller.

Conthey: La Lyre en habit neuf << Désireux de fonder une société

de musique libérale dans le village de Plan-Conthey, les soussignés s'en­gagent à faire tout leur possible pour arriver à une réussite parfaite de ce noble projet. Ils déclarent en outre faire partie de ladite société comme membres actifs dévoués. »

C'était le 10 décembre 1922. L'an­née suivante, La Lyre prenait nais­sance avec le premier comité cons­titué de MM. Martial Sauthier, prési­dent, Jules Dessimoz, Tobie Vergè-res, Alfred Germanier, Alphonse Ra-pillard et Emile Udry.

Dimanche, 3 juin 1973, La Lyre, allè­grement fêtait son cinquantième anni­versaire. Douze sociétés de la Fédération des fanfares radicales sont venues ani­

mer les rues de Conthey pour un grand cortège fleuri. Un anniversaire, ça s'ar­rose dignement mais quand il s'agit du cinquantième, on fait presque des folies. Ainsi, la cantine de Conthey a accueilli durant trois soirs une foule de sympa­thisants. L'après-midi du dimanche était spécialement réservé aux musiciens : défilé, concert, discours, poignées de mains. Les membres de La Lyre cepen­dant faisaient attention à leur costume et veillaient à ne pas renverser de verre sur leur pantalon car. le cinquantenaire coïncidait avec l'inauguration des nou­veaux uniformes.

Elle est toute pimpante maintenant, La Lyre, dans sa tenue rouge et grise avec la casquette haute garnie d'un plumet. La société a franchi de nombreux obs­tacles mais sa ténacité est couronnée de succès.

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X arrive a déplorer

plu­ies

Il nous est déjà sieurs reprises de conditions actuelles de travail du Grand Conseil. Ceux qui ne fré­quentent pas les travées du Grand-Pont ni la tribune public ignorent que les travaux parlementaires se déroulent selon un rite et à une vi­tesse de croisière qui doit surpren­dre ou décevoir les champions de course contre la montre que sont devenus les managers de toutes ca­tégories, voués avant tout au culte de l'efficacité.

Si l'on était dans l'aéronautique, on dirait que le meilleur président est celui qui, à l'ouverture des débats, enclanche le pilotage automatique et s'impose comme travail la surveil­lance vigilante des appareils de me­sure et l'étude des réactions du con­voi dans ce que l'on appelle les zones de turbulence locale...

Comme les voyageurs d'un Boeing, les députés ne doivent pas subir les inconvénients du voyage. Le ronron­nement régulier de la machine leur permet de réfléchir, de voir venir les propositions et amendements, de prendre des contacts, de préparer une intervention ou d'en polir les argu­ments. Si les débats étaient menés au pas de charge, le Parlement devien­drait un organe de digestion et d'en­registrement qui serait gavé de pa­perasses comme un silo, et contraint

de les restituer dans les plus brefs délais, avec la mention vu et approu­vé.

Cette dernière image correspond hélas à l'ambiance des travaux de la récente session de mai. Les interven­tions des députés sur le compte d'Etat 1972 ont été inépuisables, souvent inutiles et dilatoires. Un grand nom­bre d'entre elles auraient pu être avantageusement remplacées par de simples questions adressées orale­ment ou par écrit aux services ad­ministratifs cantonaux qu'elles con­cernent. On a rompu le sain équili­bre qui doit exister entre l'efficacité

une fois pour toute et répéter que le pilier principal du contrôle parlemen­taire actuel est formé par la Com­mission permanente des finances à laquelle on ne donne pas les outils de travail appropriés. Les comptes et budgets sont remis « en catastrophe » aux commissaires qui doivent les examiner en survol, et préparer leur rapport montre en main pour respec­ter les délais.

On a vu dernièrement que le Con­seil d'Etat n'a pas réussi à présenter' son rapport de gestion conjointement avec les comptes 1972. Le groupe ra­dical a dit ce qu'il en pensait.

Interventions inépuisables et inutiles du contrôle parlementaire et l'inten­tion louable de chaque député de dé­fendre les intérêts de sa circonscrip­tion. Certaines interventions, la plu­part du temps assez banales, ne sont développées par leur auteur que dans la mesure où il espère en trouver un large écho dans les journaux du len­demain.

On ne peut plus continuer ainsi, sans courir le risque de dévaluer le rôle du parlement en favorisant l'om­nipotence de l'Exécutif.

Bien sûr, la procédure parlemen­taire en régime démocratique n'a ja­mais péché par excès de vitesse. Pour le Valais, cela tient avant tout aux dispositions constitutionnelles fi­xant les règles pour l'élaboration de la législation, d'une part, et à la dili­gence de l'administration cantonale, d'autre part.

Dans ce domaine, il faut être clair

Toujours en mai dernier, l'ordre du jour de la session était à ce point bourré que le nouveau décret concer­nant les frais de justice et les hono­raires des avocats a été traité par chapitre et non article par article.

Donc, ou bien l'Etat s'attelle rapide­ment à une réforme parlementaire fondamentale, d'entente avec les dé­putés, en commençant par le règle­ment du Grand Conseil et l'élabora­tion d'une nouvelle loi sur les rap­ports entre l'Exécutif et le Législatif ; ou bien les députés respectant et voulant sauvegarder le rôle du Par­lement refusent de s'associer doréna­vant à une telle parodie.

Présider une Chambre dans les conditions d'aujourd'hui tient de l'exercice de virtuosité et de l'épreu­ve nerveuse. Le président en fonction n'en a que plus de mérite.

JEAN VOGT

w///////////////////^^^ VÊ0

Un musicien, M. André Sauthier, a suivi l'évolution mouvementée de la fan­fare dès 1923. Membre actif depuis l'âge de 18 ans, M. Sauthier garde dans sa mé­moire une foule de souvenirs. Ce sont cependant les voyages en char à banc pour se rendre au Festival qu'il revoit encore avec le plus de plaisir :

— Pas de problème de 0.08 ? lui de-mande-t-on.

— Aucun répond-il en riant... parce qu'on avait déjà tous bu un bon verre avant de partir !

Les Contheysans ont de l'humour et M. Roland Jeltsch ne fait pas trahir la tradition. Major de table avisé, il sa­lue chaque société par une petite his­toire du coin.

A la joie de la fête s'est joint le sé­rieux des discours officiels qui abordent des problèmes brûlants de notre actua­lité valàisanne. M. Charles-Marie Crit-tin. président du Grand Conseil, apporte ses félicitations à l'heureuse jubilaire, encourage les jeunes radicaux de Con­they, rappelle à tous la nécessité de sou­tenir le « Confédéré » pour que le Valais puisse équilibrer ses organes de presse.

Mme Mayor pose le grave problème de l'environnement. Sa voix féminine mais assurée retient l'attention d'une cantine qui fait silence.

« Nous ne devons pas attendre que ce soit le voisin qui fasse le premier pas, dit Mme Mayor. Nous serons jugés par les jeunes générations. La vigilance est nécessaire mais l'action est primordiale. Nous devons tout mettre à contribution pour sauver nos richesses naturelles. Mais attention, nous ne devons pas nous contenter de solution hâtive. » Notre photo présente MM. Emmanuel Rémondeulaz. président, Fontannaz et Trincherini dans leur nouveau costume

SIERRE

Garderie d'enfants Le Service social de la commune de

Sierre, en collaboration avec la Direc­tion des écoles et l'Institut Sainte-Fa­mille (Beaulieu), étudie la possibilité de mettre sur pied une éventuelle gar­derie pour les enfants en âge de scola­rité. Cette garderie compléterait la crè­che et le jardin d'enfants qui accueille aujourd'hui les enfants en âge pré­scolaire, de 18 mois jusqu'à 5 ans.

Plusieurs parents nous ont demandé de pouvoir placer leurs enfants en de­hors des heures de classe, notamment, de 7 h. 30 à 8 h. 30, de 11 à 14 heures, et de 16 à 18 h. 15.

Les parents intéressés à la réalisation d'une telle garderie sont priés de s'an­noncer soit à la directrice de l'Institut Sainte-Famille, soit au secrétariat du Service social, jusqu'au 15 juin au plus tard.

Service social de Sierre

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CONFÉDÉRÉ-FED — MARDI 5 JUIN 1973

Pupilles et pupillettes

bas-valaisans à Charrat 1 AVai i i j | i i \ Q u e l l e s résultats

Des efforts coyronnés de succès Beaucoup d'énergie, de force, de

souplesse, d'élégance et de jeunesse, dimanche, lors de la Fête valaisanne des pupilles et pupillettes de la région Conthey-Léman. Entraînés durant tou­te la saison d'hiver, les petits gym­nastes ont enyahi Charrat de leurs chants et de leur joie.

Près de deux mille enfants se sont appliqués dans les productions de sec­tions, les jeux, les concours individuels. Le jury a pu décerner de très bonnes mentions et apprécié l'accompagnement musical lors des exercices. Les pupilles de Charrat et de Vernayaz se sont par­ticulièrement distingués avec note « très bien » et « excellent ». Quant aux pupil­lettes de Monthey, elles remportent un 10 bien mérité.

Riddes et Port-Valais se sont attribués }es deux premières places du cortège. Celui-ci s'est déroulé sous le signe du printemps en un grand flot de culottes blanches et de robes bleues. Chaque section a déployé une grande somme d'originalité. Au rythme des tambours et de « l'Indépendante » de Charrat, on a pu voir défiler de vrais bouquets d'en­fants. Les pupillettes de Martigny se ca­chaient sous de grands chapeaux fleuris. Vernayaz présentait un panier plein d'enfants déguisés en fruits. Des abeil­les jaunes et noires butinaient dans les rangs de Fully. Un mulet philosophe ac­compagnait Saxon. Les pupilles'ei, pu­pillettes de Bagnes ont dû courir dans, les champs de la vallée pour récolter ces beaux bouquets de marguerites. En­fin, Riddes portait fièrement ses lettres

Cerceaux et jleurs pour marquer le printemps lors du cortège à travers Charrat

memenw Pharmacie de service : Loi i-ber, 2 20 05.

Médecin de garde : En se­maine (urgence seulement), adressez-vous à l'Hôpital, 2 26 05.

Hôpital : Heures de visites, chambres communes et se­mi-privées, tous les jours de 13 h. 30 à 15 heures et de 19 à 20 heures. Chambres privées tous les jours de 13 h. 30 à 20 heures

Ambulances officielles : 2 26 88 - 2 24 13 - 2 15 52

Service médico-social : 2 30 31, si non réponse (027) 2 37 29.

Pompiers : 18

A.A. : SOS d'urgence, 2 11 55 2 32 50 et 2 12 64. Réunion le vendredi à 20 h. 30 au DSR.

Service médico-pédagogique 2 18 36.

Service dentaire d'urgence : pour les week-end et les jours de fête, appelez le 11.

Pompes funèbres : R Gay-Balmaz, 2 22 95 - Gilbert Pa-gliotti, 2 25 02 - Marc Chap-pot et Roger Gay-Crosier, 2 26 86 - 2 24 13 - 215 52 Barras, Sion, (027) 212 17.

Police secours: 2 6161.

Police cantonale: 2 20 21

Police municipale : 2 27 05.

Vétérinaire de service : M. Filliez, 2 24 29.

A.C.S. : Sion, (027) 2 11 15. Service de dépannage : Car­rosserie Granges, 2 26 55.

Administration municipale : 2 24 64.

Touring-Club Suisse : (027) 2 26 54.

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TINTIN ET LE LAC AUX REQUINS C'est plein de gags extravagants !

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Gérard M e i H a n d proclamé conseiller

La nouvelle est officielle : M. Gérard Meilland, premier des viennent ensuite de la liste conservatrice a été appelé, selon la loi sur les votalions, à succéder à M.. Henri Dorsaz au Conseil commu­nal.

Il lui appartient désormais d'assurer, en collaboration avec ses collègues, la continuité de la politique administra­tive. Cette tâche n'est pas facile. Elle réclame des qualités d'intelligence et de générosité. M. Meilland les possède, con­venons-en. A preuve, son action effi­cace au sein des nombreuses organisa­tions agricoles et politiques de notre cité.

Élection à la présidence

à 22 heures — 18 ans Un « policier >• débordant d'humour !

PAS FOLLE LA GUEPE avec Françoioo Roaay .et Philippe Clay

Sur le front des élections à la prési­dence, la situation se clarifie. Ce soir, mardi, les partis de la coalition admi­nistrative, radicale et conservatrice, tiendront assises. Nous en saurons plus mercredi à l'issue de leurs délibérations. Mais, déjà, il semble bien que, face à une candidature démocrate-chrétienne, les partis de la majorité adopteront une position ouoiiRmje et unitaire. F. B»

fleuries tandis que Port-Valais distri­buait un petit aii* frais cjù lç>c.

Le vent de Charrat était le bienvenu sur le terrain. Il devait ûp peu pousser les pupilles lors de l'estafette. Il y a eu tout de même quelques coups de soleil et: une ou deux' insolations. Les bobos, inuiije de les compter. f-e service sani­taire a soigné 97 gosses: Je rie pourrais dévoiler le nombre de glaces et de li­monades vendues. Les mamans seraient effrayées. Mais, le soir déjà, papiers, bouteilles, bancs, engins, tout était mis en ordre par les gymnastes de la sec­tion de Charrat, sous la direction' de 'M. Michel Luy. Le Comité ; d'organisation dirigé par M. Raymond Darioly a mené cette fête sans accroc. Que tous ses membres soient félicités et comme l'a souligné M- Roland Gay-Crosier, prési­dent de là Cqmrni'ssion jeunesse, que" He tel rassemblement s e v i v e encore long­temps.

M.-J. Luisier

ESTAFETTES GRANDES PUPILLETTES

1. Mont'hêy ; " 2. Saint-Maurice ; 3. Saxon ; 4. Collombey ; 5. Martigny-Au-rore ; 6. Riddes ; 7. Fully.

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Nationaux 1. Grept Jacques? 'Port-Valais ; 2.

Chappaz Philippe, Port-Valais ; 3. Rouge Dominique, Saint-Maurice ; 4. Coutaz Martial. Saint-Maurice.

Départ d'une estafette de petits pu­pilles. Crispés ou décontractés ?

POUR L'AMÉNAGEMENT D'UN VASTE DOMAINE SKIABLE

Téléovronnaz regarde vers l'avenir... C'est samedi, en fin d'après-midi,

qu'a eu lieu, à la Pension Ovronnaz, l'assemblée générale annuelle des actionnaires de Téléovronnaz SA qui exploite lec moyens de remontées mécaniques de cette coquette station.

Il appartint au président, Me Charles-Marie Ci if tin, de mener les débats. L'ortteur précisa d'emblée que l'objec­tif premier des responsables a été d'at­teindre un niveau de recettes d'exploi­tation qui permette d'opérer non seule­ment les amortissements nécessaires sur les installations et les comptes, mais également c'e créer des réserves pour la modernisation et le développement fu­turs.

Malgré les conditions d'enneigement défavorables, les hôtes de Ja station pra­tiquant le ski ont été beaucoup plus nombreux de telle sorte que les re­cettes effectives de la période du 15 au 31 décembre 1972 ont atteint le chiffre de 108 000 francs contre 100 000 en 1971.

Les responsables ont pu constater les effets positifs de la campagne de pu­blicité organisée au Centre Carrefour de Romand au printemps et en été 1972. Jamais une clientèle en provenance du canton de Vaud n'avait été aussi nom­breuse.

Le Conseil d'administration chargea alors Me Crittin et le secrétaire M. Che-seaux de prendre contact avec les com­munes intéressées afin d'obtenir d'elles une participation à ces frais.

C'est ainsi que le 22 février 1973, à la salle de l'Union à Leytron, une réunion fut aménagée au cours de laquelle les responsables de la société exposèrent aux délégations communales les raisons et l'intérêt de cette étude.

RIORITC

Un petit 2°/e

Le résultat de cette campagne sera encore plus marqué dans les comptes 1973.

Ainsi donc malgré une saison de ski marquée par des conditions d'enneige­ment en dessous de ia moyenne dans la plupart des stations valaisannes à l'exception de Zermatt et Saas Fee, Téléovronnaz enregistre une augmenta­tion de recettes de l'ordre de 13,5 % en passant de 235 000.— en 1971 à 266 700 — en 1972. Si cette augmentation est agréable à constater il faut, souligner qu'elle est encore insuffisante. Car, par ailleurs, il faut relever que les salaires ont augmenté dans une proportion de 15 % et les frais de choses de 8 %. Les salaires passent de 83 500.— en 1971 à 96 679.— en 1972 -et les frais de choses de 101 500.— à 109 000.—.

Cela fait une augmentation moyenne des charges de 11,5 % qui ramène l'aug­mentation nette des recettes à un petit 2 %.

Au printemps 1972, une commission fut chargée d'étudier et d'apprécier les possibilités d'exploitation qu'offre le do­maine skiable situé sur les communes de Chamoson, Leytron, Saillon et Fully.

Le Conseil d'administration s'es.t rendu i immédiatement compté qu'une telle étude ne pouvait être confiée à des amateurs. C'est ainsi qu'il s'adressa à la Maison Electro-Watt, ingénieurs-conseils SA à Sion. Cette maison fut priée d'établir un devis des travaux envisagés. Le montant du devis fut ar­rêté à 32 000 francs. Il n'était évidem­ment pas possible à la société de pren­dre en charge l'ensemble de cette somme.

Ces mêmes responsables ont trouvé auprès des autorités concernées la plus large compréhension et c'est ainsi qu'une proposition de répartition pré­sentée par le secrétaire fut admise et qu'elle reçut ensuite l'approbation des conseils communaux respectifs.

Cette répartition a été arrêtée sur les bases suivantes : Téléovronnaz 9000 — Commune de Leytron 9000.— Commune de Chamoson 6000.— Commune de Saillon 4000.— Commune de Fully 4000.— Total 32 000.—

En outre, ces responsables ont solli­cité des communes intéi-essées le droit exclusif d'exploiter les moyens de re­montées mécaniques et leurs complé­ments, sur leur territoire.

Le principe de cette exclusivité a été admis, les communes de Fully et de Sail­lon ayant cependant réservé l'approba­tion de leur conseil, une fois connu les résultats de l'étude.

Le 15 mars 1973, la société, agissant au nom d'elle-même et des communes intéressées, pouvait confirmer à la Mai­son Electro-Watt le mandat définitif.

L'exposé présenté par M. Raymond Abbet fut très technique. La station peut multiplier par six son domaine skiable qui, de 125 ha, actuellement, pourrait passer à plus de 700 ha exploitables. Dans ce même contexte, M. Abbet pré­cisa qu'Ovronnaz pourrait quintupler le nombre de skieurs et en recevoir en­viron 5000 répartis sur un « territoire », vaste de plus de dix kilomètres — de la région de la Loutze, au lac de Fully.

Avec ses 3000 lits, la station offre un degré de sportivité de 30 %. Le chiffre est assez bas, mais il peut croître, car jusqu'à maintenant, Ovronnaz était sur­tout considéré comme un lieu de séjour pour les vacanciers d'été. Si les possibi­

lités » skiables » vont en augmentant, nul doute que le nombre de sportifs pourrait suivre la même trajectoire et atteindre — pourquoi pas ? — le 50 % de l'occupation.

A l'heure actuelle, souligna encore M. Abbet, les pistes ont une pente moyen­ne relativement élevée, et seuls les skieurs de 3e et 4e degrés peuvent s'adonner à leur sport favori. Ainsi, Ovronnaz. de par ce simple fait topo-graphique, ne connaît pas l'affluence de plusieurs autres stations valaisannes. par exemple. L'ingénieur-conseil Abbet, dans une de ses conclusions, a trouvé assez remarquable que les installations peuvent être rentables dans de telles conditions.

Le développement de la région don­nerait la possibilité d'ouvrir les pistes entièrement nouvelles et susceptibles d'accueillir des skieurs qui ne font point partie de... l'élite ! Une piste de fond a même été envisagée.

Ovronnaz regarde vers le futur avec optimiste. Les responsables savent, avant, prendre toutes les précautions adéquates. C'est heureux !

Marc Soutter

Fully a enterré Jeannot Dorsaz Dimanche à 15 heures, une foule im­

mense conduisait Jean-Marie Dorsaz à sa dernière demeure. La veille déjà, parents, enfants et amis émus rendaient un hommage à la victime de la terrible avalanche du 5 mai, à la chapelle ar­dente érigée dans le bâtiment com­munal.

Ce n'est que vendredi matin vers 5 h. 30 que M. André Bender découvrit le corps de son neveu, prisonnier de la glace depuis vingt-cinq jours. Moment bouleversant pour tout le monde. Jean-Marie laisse une famille dans la dou­leur, des amis dans la tristesse et un petit Sébastien qui n'aura pas eu le temps de se souvenir de son papa.

A tous, le « Confédéré-FED » renou­velle ses sincères condoléances.

MARTIGNY

Avec les chasseurs Le Groupement des chasseurs de Mar­

tigny et environs organise son Ile Tir du Plan-au-Zan à Ravoire s/Martigny, le samedi 16 juin de 8 à 16 heures. Chal­lenge et distinctions récompenseront les meilleurs. Inscription : Fr. 20.—. La mu­nition est disponible au stand.

LES V A L A I S A N S MÉCONNAISSABLES

rg » Sion 2-1 Fribourg, on le sait, est menacé par

le souffle de la relégation. Aussi, depuis quelque temps, l'équipe déploie une énergie farouche et rue littéralement...

TCS : M. P. Boven se retire, M. 8. Dupont, nouveau président Samedi après-midi, à Cliâteauncuf-

Conthey, la section valaisanne du TCS a tenu son assemblée annuelle. l'Ile était présidée, pour la dernière fois, par M. Paul-Boven qui, après douze ans de fruc­tueuse direction, quitte son poste. M. Boven a eu la joie d'accueillir, il y a quelque temps, le 20 000e membre du TCS Valais qui compte aujourd'hui en­viron 20 500 técéifites. D'autre part, M. Boven peut dresser pour l'année 1972 un bilan trèt> BofcàtiL L'aceça* a ,ë## jmis

spécialement sur la sécurité routière avec l'organisation des patrouilleurs, l'éducation dans les écoles, les contrô­les des véhicules à moteur.

M. Boven est chaleureusement remer­cié .et félicité pour l'excellent travail ac­compli à La présidence du TCS. Il reçoit le titre de président d'honneur tandis que AI. Bernard Dupont, maire de Vou-vo' et .président du PRDV, est acclamé à la présidence de la section.

Le FC Sion — qui, pourtant, possède des atouts de rêve — n'a pas réussi à franchir l'obstacle.

Après avoir marqué le premier but, les Valaisans ont cru — certains en tout cas — que l'affaire était conclue. Vidjak, l'entraîneur des « Pingouins » sentit qu'il pouvait, au vu de ce qui se passait, renverser la vapeur. Continuant sur un rythme de... sénateurs, les Sédunois ne purent quasiment rien faire devant les assauts répétés de leurs adversaires. Et dès lors, la partie bascula. En cinq mi­nutes, l'opportuniste Hollenstein mit Donzé... dans le vent.

Certes la Coupe UEFA demeure une... probabilité, pour ne pas dire une certi­tude. Servettc, en effet, peut rattraper les Sédunois théoriquement.

Le suspens continue iâ aussi... FED

Page 3: articipation, M. Schurmann Benito Mussolini, cantons, partisdoc.rero.ch/record/133949/files/1973-06-05.pdf · Benito Mussolini, cantons, partis La participation des travailleurs à

FED 3 CONFÉDÉRÉ-FED — MARDI 5 JUIN 1973

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Une lacune... Ayant souvent l'occasion de venir

dans votre si beau canton, j 'ai pu cons­tater les efforts qui ont été faits notam­ment pour tout ce qui a trait au domaine artistique, voire historique.

La nuit venue, d'heureuses « touches » de lumières éclairent, comme des flam­mes les plus merveilleux vestiges d'une époque lointaine.

Permettez-moi, tout de même, et pour rester dans ce contexte, de vous faire part de mon étonnement de constater qu'une église, celle de St-Pierre-de-Clages, reste... dans la nuit. Son clocher est un bijou, et il est fort regrettable que les amoureux de belles choses ne puissent le contempler que de jour. Une lacune que l'on pourrait combler !

— R. —

Confédéré — FJBB Editeur : Coopérative « Le Confédéré » Rédacteur responsable : Marc Soutter Rédaction - Administration : avenue de la Gare 21 - 1920 Martigny - Case pos­tale 295 - CCP 1 9 - 5 8 - 0 (026) 2 56 27, 2 65 76. Publicité : Annonces Suisses S.A., place du Midi, 1950 Sion - <$ (027) 2 30 43 et 11, rue du Grand-Verger, 1920 Martigny, (fi (026) 2 56 27. Impression : Impr. Montfort, Martigny.

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FED 4 CONFÉDÉRÉ-FED — MARDI 5 JUIN 1973

N. ESCHMANN : MARTIGNY AURAIT MÉRITÉ UN POINT !

F.C. Martigny - C.S. Chênois 0-1

(encore lui) lui adressa un centre par­fait que le Noir ne put... exploiter.

En dépit des ruades incessantes des hommes de Massy, le résultat ne changea plus. Il fallait voir la joie des Genevois à la fin de la rencontre — pourquoi l'arbitre a-t-il écourté la partie de deux minutes ? — pour se rendre compte qu'ils revenaient... de loin !

Mille spectateurs seulement ont gagné samedi en fin d'après-midi le stade municipal pour assister à la rencontre qui opposait Martigny au CS Chênois, une partie capitale pour les Genevois qui se devaient de remporter l'enjeu pour briguer l'ascension en ligue supérieure.

L'avantage qu'ils ont réussi à acquérir, « contre ». Sarriba, peu à l'oeuvre au à la 35e minute de la première mi-temps cours des quarante-cinq dernières minu-— un tir de Samba sur une magnifique tes, restait à l'affût. Brusquement, Hosp ouverture de R. Hosp — leur laisse tou­tes les chances d'atteindre l'objectif fi­nal. Certes, on pourrait épiloguer long­temps sur le penalty que l'arbitre — assez quelconque — n'a pas sifflé, lors­que Breggy a été « parachuté » dans les seize mètres adverses. Il n'empêche qu'à la fin de la première mi-temps, les pou­lains de Pazmandy méritaient, en toute objectivité, de mener à la marque.

Dès la reprise, par contre, les Valai-sans, eux aussi, ont voulu démontrer ce dont ils étaient capables. Le public a pu applaudir de très beaux mouve­ments d'ensemble qui, hélas, ne prirent pas en défaut le gardien genevois, excel­lent par ailleurs. Ce dernier s'est, no­tamment, mis en évidence à la 22e mi­nute sur un tir de Poli. Trois minutes plus tard, il était sauvé par le poteau, sur une reprise de Breggy. A la 33e minute, sur un cafouillage énorme de­vant ses buts, il fut assisté par la... chan­ce. Quelques instants plus tard, alors que tout le monde croyait au but, le ballon fit une corte de ricochet avant de sortir quelques centimètres à côté des montants...

Martigny, poursuivant sur un rythme d'enfer menait le bal avec une rare au­dace. Mais, il était à la merci d'un

L'avis de N. Eschmann :

Norbert Eschmann, qui assistait à ce match nous le précisait : « Nul doute, les Valaisans auraient mérité le match nul. Martigny ? C'est une bonne équipe, travailleuse cl qui donne le maximum. ».

A notre question « Chênois est-il mûr pour la LNA ? » Eschmann eut cette sournoise réplique : « Si c'est une bou­tade, elle est jolie ! Non, voyez-vous, je connais bien ce team ; pour qu'il puisse se maintenir et jouer un rôle en ligue supérieure, il faudrait l'apport de cinq, voire six joueurs supplémentaires ! J 'es­time que Lucerne est plus fort. Et je ne parle pas de Neuchâtel-Xamax. Cette formation a une classe de plus que tou­tes les autres équipes. A mon avis, le club de Mantula n'aurait même pas

La fausse joie de Pazmandy

A la fin de la rencontre, un mau­vais plaisant annonça que Carouge avait battu Lucerne 2-0. Cet exploit ne paraissait pas impossible puisque les Carougcois menaient 1-0 à la mi-temps. La joie éclatait alors dans les vestiaires de Chênois et l'entraîneur de Chêne, interrogé à ce sujet, nous déclarait : « Je sais Carouge capable d'un exploit semblable et je suis d'autant plus heureux que ce soit un club genevois qui nous accorde cette faveur. Mais attention, la com­pétition n'est pas finie, il y a une autre échéance dimanche prochain. Ce qui est acquis, n'est plus à faire. » La joie aura été de courte durée car le chef de presse du Martigny-Sports, notre confrère Johnny Bau-mann vint rétablir la vérité et ce 7-1 fit l'effet d'une douche froide, ce qui n'empêcha pas les esprits de con­tinuer à s'échauffer à la sortie du match. Le reflet que nous en avons vu dimanche soir à la télévision n'est guère reluisant pour nous.

besoin de renfort, tellement il a fait des progrès... ».

A Carouge

Voici une phase montrant le gardien valaisan Travalletti soufflant une balle devant Liechti que surveille Gysin

Samedi le FC Martigny se déplacera à Carouge pour y affronter le club local.

Une victoire des Valaisans n'est pas impossible, car l'affront subi par Ca­rouge samedi dernier risque bien d'avoir des répercussions psychologiques !

Les poulains de Massy peuvent pro­fiter de cet état de fait. Us occuperaient.

dès lors, une place honorable au classe­ment général final...

Marc Soutter

(Suite de la page 2)

I jçônômkïucmcïrt votre.,. 1 FONDATION UBS

Le 22 mars 1973 a été créé la Fonda­tion UBS pour l'investissement du pa­trimoine d'institutions de prévoyance. Notre banque complète ainsi ses pres­tations de services dans le domaine du placement de capitaux en y ajoutant un instrument qui s'adresse exclusive­ment aux institutions de prévoyance en faveur du personnel.

Bien qu'elle ait été conçue par l'UBS et que des experts en placement de la banque lui soient adjoints à titre de conseillers, cette fondation a la person­nalité juridique indépendante. Ses par­ticipants sont en majeure partie des entreprises ou des institutions de pré­voyance non contrôlées par notre ban­que. Au sein du conseil de fondation de dix-huit membres, l'UBS est représen­tée par MM. N. Senn, directeur général, et A. Weber, directeur. Les seize autres membres sont des personnalités diri­geantes de l'industrie et du commerce de toute la Suisse. La Fondation UBS pour l'investissement du patrimoine d'institutions de prévoyance profitera, outre de l'expérience des membres du conseil de fondation, de la compétence éprouvée de la plus grande banque suisse.

La Fondation UBS pour l'investisse­ment offre à ses participants six caté­gories de placement formant chacune une quote-part de son patrimoine, soit « obligations suisses », « actions suisses », «obligations étrangères», «actions étran­gères », « hypothèques suisses » et « im­meubles suisses », l'entrée en activité de ce dernier groupe n'étant toutefois pré­vue que pour une date ultérieure.

Les organes responsables des institu­tions de prévoyance ont la possibilité de choisir eux-mêmes sur quelle caté­gorie de valeurs l'accent doit être mis

. en ce qui concerne les placements qu'ils confient à la Fondation, tout en délé­guant aux organes de celle-ci la déci­sion effective quant à l'investissement proprement dit. La Fondation se charge en outre de la récupération de l'impôt anticipé sur les répartitions effectuées sur les diverses quotes-parts du patri­moine de la Fondation, ce qui évite aux participants un travail administratif fas­tidieux.

La nouvelle Fondation pour l'investis­sement, créée par l'UBS, constitue une contribution importante à la mise en oeuvre du principe du 2e pilier de la prévoyance vieillesse et ouvre à cette dernière des perspectives pour son déve­loppement futur.

Les principaux avantages sont : — Administration commune du patri­

moine, experts qualifiés prêtant conseils et assistance ;

— Large répartition des risques assu­rée par la diversité des catégories de placement ;

— Droit d'intervention dans la politique de placement ;

— Simplification administrative (parti­cipation à la fondation pour l'inves­tissement, ce qui évite la gestion d'un important portefeuille-titres) ;

— Utilisation de possibilités de place­ment dans des domaines jusqu'à pré­sent inaccessibles aux petites et moyennes caisses de pension ;

— Seuls les frais effectifs sont débités sans aucune commission ;

— Les participants de la Fondation pour l'investissement reçoivent une information exî.nustive sur l'évolu­tion de la fccu.je, du marché des capitaux, etc. ;

— Une fois par an, les revenus sont portés globalement au crédit de l'ins­titution de prévoyance ;

— La Fondation procède pour les par­ticipants à la récupération de l'im­pôt anticipé ;

— Possibilité de tenir compte pleine­ment des prescriptions de chaque canton en matière de placement du capital des fondations ;

— Pleine liberté en ce qui concerne le versement ou le retrait des mon­tants ;

— Les participants ne sont plus seuls à porter l'entière responsabilité d'un investissement optimal des fonds ;

— Parfaite transparence.

Accroissement des taux d'intérêt Au cours des dix dernières années (à

l'exception de 1970 et 1971), le niveau international des taux d'intérêt a suivi une courbe croissante. Selon une étude de l'Union de Banques Suisses concer­nant 11 pays industriels (Belgique, Alle­magne fédérale, France, Grande-Breta­

gne, Italie, Japon, Canada, Pays-Bas, Suisse, Espagne, Etats-Unis), les taux d'intérêt des prêts et dépôts bancaires ainsi que des emprunts obligataires, qui étaient de 4,52 % à fin 19G3, ont haussé à 6,5G % à fin 1969. Après un recul en 1970 et 1971, ils se situaient à 6,02 % à fin 1972. Durant cette décennie, le ni­veau de l'intérêt moyen des pays exami­nés s'est élevé de 1,5 %, la hausse étant de 2,5 % en Allemagne fédérale et en France, et de 3,4 % en Grande-Bretagne.

Pendant la même période, la disparité des taux d'intérêt, c'est-à-dire l'écart entre le taux "maximum et le taux mi­nimum s'est légèrement accentuée pour atteindre 2,7 % à fin 1972. A cette date, les taux d'intérêt les plus élevés étaient enregistrés en Grande-Bretagne (7,45 %) et en Allemagne fédérale (7,32%), et les plus bas en Suisse (4,71 %), au Japon (4,85 %), seul pays où les taux d'intérêt aient baissé pendant la dernière dé­cennie, et en Espagne (4,90 %). Pour les autres pays, la moyenne pondérée des taux se situait entre 5,5 et 6,5 %.

La pénurie des capitaux, cause de la hausse des taux d'intérêt

Le niveau de l'intérêt en tant qu'indi­cateur de la masse des' capitaux dispo­nibles et du rendement des capitaux investis est déterminé par des facteurs économiques et monétaires. Ainsi, la hausse de l'intérêt enregistrée ces dix dernières années s'explique par le fait que la demande de capitaux s'est ac­crue nettement plus vite que l'offre, et aussi parce que l'on prévoyait un ren­chérissement massif.

L'essor continu de l'économie, le ren­forcement des tendances inflationnistes dans les grands pays industriels ont créé un climat favorable aux investisse­ments. Dans ce secteur l'activité a, en effet, été très vive et a entraîné un accroissement correspondant des besoins financiers. En outre, la raréfaction de la main-d'œuvre et les progrès rapides de la technique ont fait de notre écono­mie une économie à coefficient de capi­tal toujours plus élevé, et provoqué une accélération du rythme des investisse­ments. Par ailleurs, les investissements des pouvoirs publics ont considérable­ment augmenté ; l'amélioration de l'in­frastructure a aussi créé les conditions pour de nouveaux investissements de la part de l'économie privée. Signalons en­fin les exportations croissantes de capi­taux vers les pays en voie de déve­loppement.

L'amplification de la demande de capitaux ne s'est pas accompagnée d'une augmentation correspondante de l'offre. Ces dernières années, la propension à l'épargne des ménages privés a été infé­rieure à l'accroissement des revenus. En outre, les possibilités d'autofinancement des entreprises privées se sont plutôt réduites et le déficit des pouvoirs pu­blics s'est alourdi. Il en est résulté une

Evolution du parc automobile

jusqu'en 1980 La motorisation dans les pays indus­

trialisés a sensiblement augmenté au cours des années soixante. La progres­sion la plus forte a été enregistrée au Japon, où de 5 pour 1000 habitants en 1960, le nombre des voitures particuliè­res a passé à 85 en 1970. Mais en Europe également, le parc de voitures a connu une expansion très rapide. Ainsi, en Italie, on dénombrait, en 1970, 190 voi­tures pour 1000 habitants soit près de 5 fois plus qu'en 1960. Durant la même décennie, le nombre des nouvelles im­matriculations a passé de 92 à 242 en Allemagne fédérale et de 95 à 221 en Suisse.

Les raisons du développement de la motorisation

L'automobile sert principalement de moyen de transport entre le domicile et le lieu de travail, pour des voyages d'af­faires, pour des achats dans les hyper­marchés, pour les vacances et les ran­données dominicales. A part ces utilisa­tions de la voiture privée, divers fac­teurs jouent un rôle déterminant dans le développement du parc automobile. Certes, l'amélioration des prestations et du confort offert par les services publics entraîne, dans une certaine mesure, un déplacement des transports individuels vers les transports en commun. Mais les possibilités qu'ont les services publics d'améliorer leurs prestations dépendent

diminution de l'épargne globale de l'éco­nomie. De plus, la lutte contre la sur­chauffe a incité certains pays industriels à limiter l'offre de moyens financiers par une politique restrictive du crédit.

L'inflation influence la formation des taux d'intérêt

A part l'expansion rapide de la de­mande de capitaux, la flambée inflation­niste a aussi été un élément de hausse des taux d'intérêt. Il ressort de diffé­rentes enquêtes qu'une dépréciation mo­nétaire continue se répercute à concur­rence de 80 % sur les taux d'intérêt. Le taux nominal se compose ainsi du taux de rémunération moyen du capital et du taux de renchérissement escompté. L'inflation galopante des quatre der­nières années a particulièrement mis en évidence les effets exercés par le niveau des prix sur les taux d'intérêt. Dans les onze principaux pays indus­triels, le taux d'inflation moyen a passé de 3,9 % entre 1963 et 1968 à 5,5 % entre 1969 et 1972, alors que le taux d'intérêt moyen s'est élevé de 5,15 à 6,20 %. Pendant cette décennie, les prix ont haussé de 50 % et les taux d'intérêt de 33 %.

aussi de la densité des zones d'habita­tion. Les banlieues comportant un ha­bitat dispersé (zone de villas en parti­culier) seront nettement moins bien des­servies que les zones à forte densité de population. Mais la tendance à la pro­priété d'une maison individuelle a aussi pour effet d'allonger les distances entre le domicile et le lieu de travail d'une part, et les centres d'achats d'autre part, de sorte que la population est toujours plus tributaire de moyens de transport. La hausse du niveau de vie incite tout naturellement à l'achat d'une voiture, pour des raisons de prestige également.

Densité du parc automobile et niveau de vie

Dans une étude qu'elle vient de pu­blier, la Compagnie Suisse de Réassu­rances conclut que la densité du parc automobile d'un pays dépend en premier lieu du bien-être de la population. Sur la base des données réunies dans douze pays industrialisés (rapport entre le parc de voitures et les revenus de la popula­tion, étude prospective de l'évolution des revenus et de la progression démogra­phique), cette étude établit la densité probable du parc automobile en 1980. La projection s'appuie sur le fait que le prix des voitures, en raison d'exigences technologiques accrues (sécurité, protec­tion de l'environnement) augmentera sensiblement plus que durant la décen­nie précédente. Néanmoins, le renché­rissement des voitures particulières de­vrait être inférieur à l'augmentation du coût de la vie et des salaires nominaux, si bien qu'en 1980 l'achat d'une voilure absorbera une moins grande part du re­venu personnel moyen qu'aujourd'hui.

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