Arras Actualités mars 2010

L e m a g a z i n e d e s A r r a g e o i s www.arras.fr

Les enfants à la Saint-Gaston

Les travaux avancentPlace des Héros

Un nouveau centresocial Nord Est Centre

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N° 243 - Mars 2010

actualitésARRASP.

Santé : Arras de plusen plus performanteSanté : Arras de plusen plus performante

2 Mars 2010Arras Actualités

La demi-heure gratuite

Après le changement des horodateurs, il est encore temps derenouveler, ou de demander, votre carte de stationnementd’une demi-heure gratuite. Il vous suffit de vous présenter auservice concerné, au rez-de-chaussée de l’Hôtel de Ville, placedes Héros, muni de votre carte grise et d’un justificatif devotre domicile. Votre carte sera immédiatement établie. Lenuméro d’immatriculation de votre véhicule sera entré dans lapuce magnétique de votre carte, et il apparaîtra ainsi sur leticket que vous obtiendrez à l’horodateur et que vous appose-rez sur votre pare-brise. Ce nouveau dispositif d’intégration del’immatriculation évite qu’une même carte puisse être utiliséepour plusieurs véhicules.

Deux élèves de Baudimont-Saint-Charlesmeilleures apprenties régionales

Le lycée hôtelier Baudimont-Saint-Charles a remporté les troispremiers prix du premier concours régional organisé entre lescinq villes formant des apprentis dans ce domaine, Aulnoye-Aymeries, Bailleul, Cambrai, Valenciennes et Arras. Parmi sixcents concurrents au total, Elodie Foulon a été reconnuecomme la meilleure apprentie en cuisine, Cynthia Brunet enservice salle. Toutes deux donc élèves de Baudimont-Saint-Charles, elles ont en outre remporté le prix du meilleurbinôme.

« Art et Passion » :1616 euros pour les enfantshospitalisés

Quarante-trois artistes pein-tres avaient exposé du 13 au15 novembre dans la salle desFêtes de l’Hôtel de Ville. Solli-cités par l’une des leurs, Vio-lette Jouvenel, ils avaient accepté d’offrir la vente de leurstoiles à deux associations, « Aphas » et « Planète Enfant », dontle but est d’améliorer le quotidien des enfants hospitalisés.L’opération a permis de réunir 1616 euros divisés en deuxchèques, remis à l’une et l’autre des associations lors d’uneréception au centre hospitalier le 20 janvier. Un grand merci aété adressé à ces artistes au grand cœur.

Arras à la 14e place des villes accessiblesaux handicapés

Dans son édition du 11 février, le magazine « L’Express » a publiéune enquête sur l’accessibilité des villes pour les handicapés. Un pal-marès a été effectué selon des critères déterminés et Arras setrouve à la quatorzième place des quatre-vingt seize villes préfec-tures visitées. Nantes est première et Bastia dernière. Ce scorehonorable de la métropole artésienne est dû à des efforts remar-qués pour adapter le cadre de vie aux personnes se déplaçant enfauteuil roulant. La ville est également bien notée (18 sur 21) pour sapolitique volontariste. On se souvient notamment de l’installationd’ascenseurs pour simplifier l’accès aux quais de gare. En revanche,Arras pèche encore aux niveaux des équipements municipaux (8 sur22), mais la Ville s’est inscrite dans un plan d’aménagements des bâti-ments publics qui devrait lui permettre de gagner encore des pointssi une semblable enquête était réalisée dans quelques années.

Un professeur du Centre de Formation desApprentis champion du monde de glacerie

Tous les deux ans, le Salon International du gelato, de la pâtisserie etde la boulangerie artisanale organise à Rimini, en Italie, la Coppa delmondo della gellataria, considérée comme la plus importante récom-pense au monde dans le secteur de la glace artisanale. Sélectionnéelors du master international des desserts glacés, au salon Europain,l’équipe de France des concurrents 2010 comptait parmi elle un pro-fesseur du Centre de Formation des Apprentis d’Arras, Hervé Dar-tois, et c’est lui, avec deux équipiers venus de Bayonne et

Saint-Jean-Cap-Ferrat, qui apermis à la France de ravir letrophée aux Italiens ! Le 26janvier à Rimini, le trio fran-çais avait présenté au jurysix réalisations et un buffetsur le thème de la femme.Hervé Dartois, qui partici-pait pour la troisième fois àcette coupe du monde ets’était deux fois classédeuxième, était déjà cham-pion de France de sculpture

sur glace et son prochain challenge est de devenir meilleur ouvrierde France.

Le Kiwanis Arras Citadelle perpétuel’action de Patrice Darras

Atteint d’une grave maladie invalidante, Patrice Darras, malheu-reusement décédé il y a quelques mois, avait fondé l’association« Sogno di Cavalino », du nom de l’emblème des Ferrari, ces voi-tures qu’il aimait tant, pour venir en aide à des personnes souf-frant d’un handicap. L’action de l’association était particulière. Ense payant un baptême en Ferrari, chacun pouvait participer àl’achat de sièges aménagés pour permettre à des handicapés deconduire une voiture. Le club Kiwanis Arras Citadelle, actuelle-ment présidé par Wladimir Kopiloff, a montré son attache-ment à cette initiative en remettant à l’association « Sogno diCavalino » un chèque de 500 euros pour lui permettre, enmémoire de Patrice Darras, de poursuivre sa mission.

Puisqu’onvous le dit !

Un musicien arrageois au secours de Florence Cassez

Les médias se sont d’un bel ensemble aussi vite désintéressés dusort de Florence Cassez qu’ils s’étaient passionnés pour défendrel’innocence de cette Nordiste de trente-cinq ans détenue auMexique pour des faits qu’elle ne reconnaît pas. Elle est condam-née à soixante ans de prison pour complicité d’enlèvement avecson ex-compagnon autochtone. Pour l’avocat lillois Frank Berton,Florence Cassez est un « otage politique » et des artistes et per-sonnalités, comme Maurane, Patricia Kaas ou les joueurs de tennisAmélie Mauresmo et Roger Federer, se sont mobilisés pourdemander son transfèrement en France. Parmi eux, Frédéric Pon-thieux, un compositeur et guitariste professeur au Conservatoired’Arras, délégué aux actions artistiques de « United Artists for Flo-rence Cassez ». Il a écrit la musique de « Chère innocente », la« chanson officielle pour Florence Cassez » éditée en CD avecnotamment la voix de Patsy, la chanteuse du tube « Liverpool ». Pour contacter Frédéric Ponthieux : [email protected] ou06 20 59 86 57.

ARRAS ACTUALITÉS n° 243 Mars 2010Directeur de la publication :Jean-Marie VanlerenbergheDirecteur de la Communication de la Ville d’Arras :Christophe SerieysDirecteur de la rédaction - Rédacteur en chef : Claude MarneffeReporter photographe : Julien MellinConcepteurs graphiques :Béatrice Couadier - Mathieu LucasClaudine Stiévenard - Christine RousselSortir à Arras :Brigitte JoudPhotogravure et impression : Imprimerie Chartrez - Saint-Nicolas-les-ArrasDistribution : AdrexoFax : 03 21 50 51 79http://www.arras.frE-mail : [email protected]ée de Presse : Anne-Charlotte Derville 03 21 50 50 87Assistante de direction : Caroline Deleval 03 21 50 51 44

ÉditorialÉditorial

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L’AGAEM relanceses ateliers

Un tournoien hommageà Yannick-Dago

250 logementsétudiants programmés

Une cohésion sociale durable

Jean-Marie VanlerenbergheMaire d’Arras

Sénateur du Pas-de-CalaisPrésident de la Communauté

Urbaine d’Arras

Le début d’année est toujours pour nous une occasion sup-plémentaire d’aller vers vous. Les traditionnels échanges devœux sont une autre manière d’échanger, de vous présen-ter nos projets et d’entendre vos attentes.Une fois encore, auprès des associations et dans les quar-tiers, nous avons constaté l’attachement de toutes les géné-rations à Arras, cet amour de la ville qui lui donne sacohérence et son unité. C’est pour construire cette symbiose entre la ville et voustous que nous voulons apporter à chacun le meilleur quipermette son épanouissement quotidien, renouvelle sonbonheur d’être Arrageois et sa volonté de le rester. En ce début d’année, les exemples de ce développementdurable ne manquent pas. Autour du pôle santé d’abord. Lecentre hospitalier se porte de mieux en mieux et prendune dimension régionale. Nous sommes fiers du nouvelétablissement d’accueil que nous allons inaugurer pour nosaînés. Il marque la naissance d’un véritable service géria-trique avec une préoccupation essentielle tournée vers lessoins de la maladie d’Alzheimer, et surtout sa prévention. Arras est aussi une ville ouverte aux handicapés et nosefforts viennent d’être reconnus par une enquête natio-nale. Les jeunes attendent avec impatience le programme défini-tif du Main Square Festival. Ils y retrouveront à la Citadelled’autres jeunes venus de toute la France et d’au delà lesfrontières.Enfin, la programmation d’un nouveau centre social NordEst Centre avec le soutien de la structure existant à l’Ouestcontribue à rapprocher les quartiers et encourage les habi-tants à prendre ensemble leur avenir et leur ville en charge. Cette volonté de rapprocher les générations, les quartiers,d’échanger les plaisirs et les préoccupations participe àcette volonté de renforcer la cohésion sociale et de faired’Arras une ville à haute valeur humaine.

Sommaire - Edito I Actualité

3Mars 2010Arras Actualités

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Actualité I Santé

« Les vœux sont l’occasion deregarder le chemin par-

couru », affirmait le 15 janvierJean-François Cros, direc-teur par intérim du centrehospitalier. Et, comme leconstatait avant lui le docteurDelefosse, président de lacommission médicale d’éta-blissement, « l’année 2009aura été riche enaméliorations ».Ce fut d’abord le rapproche-ment géographique et fonc-tionnel des services avec lacréation de pôles qui permet-tront une meilleure efficacité,principalement aux urgences.Cette réorganisation pro-gressive a également été àl’origine de l’ouverture d’unservice de neurologie qui per-mettra un suivi plus sûr aprèsun accident vasculo-cérébral.Les services de chirurgie vas-culaire et orthopédique sedéveloppent avec l’embauchede nouveaux praticiens et lecentre hospitalier d’Arrass’est spécialisé en diabétolo-gie et endocrinologie avecune équipe complète pour letraitement de l’obésité. Lapédo-psychiatrie et le courtséjour en gériatrie ont égale-ment pris une autre place. Lesévaluations professionnellesont été bonnes et le CHA asigné des conventions avecLens et Béthune, « pour profi-ter des points forts des autres etles faire bénéficier des nôtres ».S’il reste à faire, c’est surtoutdans l’informatisation desdossiers et des ordonnances.Les soignants n’auront plus àdéchiffrer l’écriture des

médecins par principeillisible ! En 2009, l’hôpitald’Arras a reçu, en consulta-tion ou en séjour, 86 000 per-sonnes, soitun tiers de lapopulation duterritoire desanté. « Despatients, disaitle directeurintérimaire, qui font confianceà la compétence et au dévoue-ment de nos équipes et placentnotre établissement comme lepremier acteur de santé àArras ».Le centre hospitalier se classeaussi au deuxième rang régio-

nal pour la prévention desmaladies nosocomiales, parmiles vingt premiers en France.Ces progrès devraient garan-

tir l’autonomiede l’établisse-ment en luipermettant depeser sur leschoix que feral ’ A g e n c e

Régionale de Santé. « Monintérim ne sera pas une périoded’immobilisme. Nous devonsêtre un service public conqué-rant », lançait d’ailleurs Jean-François Cros.Pour Jean-Marie Vanleren-berghe également 2009 a été

une bonne année pour l’Hô-pital. « Il joue pleinement sonrôle comme acteur de la santéavec une restructuration effi-cace de l’offre de soins ». LeMaire, président du conseild’administration, se réjouis-sait aussi de la résorption dudéficit passé de 2,5 millionsd’euros en 2008 à un millionl’année dernière.L’activité progresse de cinqpour cent par an. Les deuxmille salariés, professionnelset consciencieux, peuventdonc continuer à démontrerque le centre hospitalierd’Arras a un rôle d’excellencerégionale à jouer.

C’EST la dernière fois que le Maire se rendait à la maison deretraite Pierre-Bolle à l’occasion des vœux. Les résidants

déménageront dans le cours de cette année pour s’installerdans le tout nouvel Etablissement pour Personnes AgéesDépendantes en cours d’achèvement en face de la maisonPierre-Brunet.Jean-Marie Vanlerenberghe était venu dire aux pension-naires combien leur vie allait changer en passant de locaux quiont fait leur temps à une structure à la pointe du confortmoderne pour la qualité de l’accueil et des soins. Se crée ainsi,encadré par le centre hospitalier, un véritable pôle de géron-tologie qui misera tout sur la prévention afin de permettreaux aînés de vieillir dans les meilleures conditions possibles.

L’hôpital vise l’excellence régionale

Des vœux de bon déménagement à Pierre-Bolle

Le docteur Delefosse, président de la commission médicale d’établissement, Jean-Marie Vanleren-berghe et Jean-François Cros, directeur par intérim du centre hospitalier lors de la cérémonie.

« Nous devons êtreconquérant »


Santé I Actualité


La gériatrie revalorisée

Hopale, un nouveau service de rééducation

2010 sera une année charnièrepour les maisons de retraite àArras. Comme le précisait Jean-François Cros, directeur par inté-rim du Centre hospitalier, ce seral’année de l’achévement des tra-vaux de modernisation à Pierre-Brunet.

ILS avaient débuté en 2007 et centsoixante-dix aînés avaient déménagé

dès 2008 dans les bâtiments nouvelle-ment construits. L’été prochain, lesanciennes ailes seront détruites et l’ac-cueil rénové sur place.2010 sera aussi l’année de l’ouverture àquelques pas de là du tout nouvel

Inaugurée le 25 février, uneantenne de la fondation Hopale deBerck-sur-Mer fonctionne depuisdécembre au quatrième étage duCentre Hospitalier.

« C’EST une enclave du privé dans lepublic et un bel exemple de partena-

riat », explique Marie-Jeanne Cousin,cadre supérieur de santé qui a eu encharge le projet pour le CHA. Spéciali-sée dans la rééducation post orthopé-dique, traumatologique et neurologique,cette structure cherchait à se décentra-liser du littoral dans notre région, où elleest déjà présente à Fouquières-lez-Lens.L’hôpital d’Arras a retenu cette candida-ture. Quarante lits ont été créés, dix-huit en orthopédie, vingt-deux enneurologie, et quatre dans chaque sec-teur en hospitalisation de jour. Lesséjours peuvent aller de six semaines àdeux mois.Hopale est locataire des locaux, par bail,et une convention de « continuité de

soins » a été signée qui permet auxpatients opérés ou traités à l’hôpital debénéficier des compétences des équipesd’infirmiers et de kinés d’Hopale autourd’un matériel de rééducation impres-sionnant que ne possédait pas le CHA.Bientôt sera créé au rez-de-chaussée del’hôpital un espace de balnéothérapie.Hopale dispose aussi d’un « atelierchute » où l’on apprend aux personnesâgées comment se déplacer en limitantles risques de tomber ou comment bientomber. Un atelier d’ergothérapie lesmet aussi en situation dans une cuisine,une chambre, une salle de bains afin degérer leur capacité de retour à domicile.« Nous avons répondu à une attente,déclare Philippe Lelong, directeur del’antenne arrageoise. Cela permet depoursuivre le circuit du patient sans l’en-voyer ailleurs, de continuer à le prendre encharge ». Soixante-cinq salariés appor-tent leur savoir-faire, certains mutés deBerck, d’autres recrutés localement cequi a créé de l’emploi à Arras.

EPAD, Etablissement pour PersonnesAgées Dépendantes.« Arras avait besoind’un véritable pôle gériatrique pour appor-ter aux plus anciens les soins qu’ils sont endroit d’attendre, et, notamment, prévenir etcombattre la maladie d’Alzheimer », affir-mait Jean-Marie Vanlerenberghe.Avec Jean-François Cros, KarineAyache, directrice adjointe de l’Hôpitalchargée du secteur gériatrie, et le doc-teur Delefosse, président du ConseilMédical d’Etablissement, il se félicitaitque les experts de la Haute Autorité deSanté, venus inspecter la maison Pierre-Brunet avec un préjugé plutôt défavora-ble, soient repartis en ayantcomplètement changé d’opinion devantla qualité des soins, le fonctionnementde la structure, l’investissement et lesconditions de travail du personnel. Ilsse seraient même dit « extrêmementimpressionnés devant le plaisir que les soi-gnants prenaient à leur travail ».Quelques jours plus tôt, la maison deretraite avait fêté sa centenaire, Antoi-nette Carnet, résidante depuis septans, et sa famille affirmait « qu’aumoment où certains avaient parlé de mal-traitances, c’est surtout de la « bientrai-tance » qu’ils avaient constatée ». Pour leMaire, « cette revalorisation de la géria-trie, devenue un service à part entière, par-ticipe à la réputation de l’hôpital ». Les aînés de la maison Pierre-Brunet ont applaudi les réalisations arrageoises.


Actualité I Logement - Déplacements

LE mea culpa est directement venu del’Université par la voix de son actuel

président : « Nous ne nous sommes paspréoccupés assez tôt du logement étu-diant à Arras. Peut-être parce qu’il s’agis-sait à l’origine d’une faculté deproximité ». Il est vrai qu’une récenteétude confirme toujours que soixantepour cent de ces jeunes vivent chezleurs parents. Mais pour cinquante-huitpour cent, c’est à plus de vingt kilomè-tres, et soixante-cinq pour cent nedemandent qu’à venir prendre leurautonomie à Arras.Le 22 janvier a été signé entre la Pré-fecture, le Rectorat, l’Université d’Ar-tois, le CROUS de Lille et laCommunauté Urbaine d’Arras, qui arri-vait ainsi au bout de l’une de ses préoc-cupations, un plan d’actionsopérationnel en faveur du logementétudiant.Avec le soutien du ministre de l’Ensei-gnement Supérieur, Valérie Pécresse,qui était venue les inaugurer, et dans lecadre du contrat de redynamisation dusite, la CUA avait déjà saisi l’opportu-nité du départ du 601e RCR pour créertrente-quatre nouveaux logementsdans un bâtiment de la citadelle.

43% de boursiersFinancés par la CUA, trente nouveauxT2 seront disponibles en 2012 sur le Valde Scarpe. Le plan d’actions programmeune offre de deux cents cinquante loge-ments sur trois ans et d’autres sites

libérés par l’Armée, comme la caserneSchramm, pourrait ainsi trouver pourune part une nouvelle affectation.Arras, qui en 1989 à l’ouverture del’Université ne regroupait que centsoixante étudiants en faculté, en comp-terait aujourd’hui près de huit milletrois cents au total entre le pôle uni-versitaire, l’IUFM et les classes prépara-toires aux grandes écoles. La résidenceuniversitaire sur le campus n’offre pourl’instant que quatre vingt-seize cham-bres auxquelles sont venues s’ajouter

les trente-quatre de la citadelle. Etl’Université doit faire face à huit centsdemandes annuelles !Par ailleurs, les étudiants à Arras sont àquarante-trois pour cent boursiersalors que le taux national est de trente.« On a oublié l’aspect social de l’Universitéqui se traduit dans le logement », remarquait Jean-Marie Vanleren-berghe en rappelant que l’un desaspects positifs de la présence d’étu-diants dans une ville était aussi de luiapporter du dynamisme.

Un plan signé pour 250 logementsétudiants en trois ans

130 kilomètres de pistes cyclables

Le recteur Bernard Dubreuil a souligné lors de la signature de ce plan de logement« le volontarisme de la municipalité à vouloir des étudiants dans la ville ».

Un schéma directeurd’aménagement desvoies cyclables a été votépar le Conseil Commu-nautaire.

IL prévoit d’ajouter quatre-vingt-quinze kilomètres au

trente-cinq déjà existantspour parvenir à un linéairetotal de cent trente kilomè-tres. Quinze kilomètresseront réalisés dans un pre-mier temps, d’ici 2012.« Nous raisonnons selon unplan d’ensemble pour connec-ter avec bon sens un réseaumorcelé », explique PhilippeRapeneau, vice-président dela CUA chargé du Dévelop-

pement Durable et de l’Eco-logie Urbaine. Un comité de pilotage a étécréé, où l’association pour leDroit au Vélo joue son rôle.« Elle apporte l’éclairage desusagers dont nous avonsbesoin ». Les parcours sco-laires et les déplacementsdomicile-travail seront prio-ritaires. Mais le vélo loisirn’est pas oublié avec un pas-sage à travers la trame verte.La présence du vélo en villesera privilégiée avec un nou-veau mobilier urbain d’accro-chage, le droit de circuler àvélo dans les rues piétonneset à contre sens en certainsendroits.

Aménagement I Actualité


Place des Héros :collecteurs d’eau pluviale et dalle de béton

Les manèges s’installent à l’entrée Nord

Les travaux ont reprisdébut février avec ladépose des planchers deterrasses entre la rue dela Braderie et la rue de laTaillerie.

BEAUCOUP d’Arrageois sesont demandés pourquoi

l’on creusait de nouveau destranchées alors que lesréseaux avaient été installésen fin d’année dernière. Ils’agit cette fois de mettre enplace de gros tuyaux de PVCou de fibre de verre qui, à tra-vers des grilles régulièrementespacées, collecteront leseaux de pluie venant des toi-tures ou du sol puisqu’il n’yaura plus ni bordures, ni cani-veaux.L’installation de ces collec-teurs doit se faire indépen-damment des autres réseauxpuisqu’il faut respecter lapente naturelle, l’altimétrie,en partant du point le plusbas. C’est pourquoi, pour cesecteur, les travaux ont dûcommencer à l’entrée de larue Delansorne et passerdevant l’Hôtel de Ville. Leseaux pour l’instant partironten milieu naturel par infiltra-tion, mais lorsqu’il s’agirad’aménager la place de la Vac-querie une cuve sera enter-

rée et les eaux pourront êtrerécupérées, notamment pourle nettoyage municipal et l’ar-rosage des fleurs et espacesverts.

130 stationnementsGrand’PlaceEn mars, les travaux se pour-suivront, toujours du même

côté, par le dépavage et lecoulage d’une dalle de bétonsur la partie trottoir-ter-rasses, support sur lequelseront ultérieurement remisles pavés. Cette opération sefera en deux temps afin detoujours maintenir un couloirde circulation piétonne etl’accès aux commerces. Le

passage des voitures empié-tera alors sur le terre-plein.Quant au stationnement, ilcontinue progressivementd’être transféré selon les exi-gences des travaux. Fin mars,103 emplacements auront étécréés Grand’Place et il enrestera cinquante place desHéros.

En avril, les mêmes travaux se dérouleront entre la rue de la Taillerie et la rue des Balances et,en mai, de la rue des Balances à la rue Delansorne.

POUR la première fois, du 3 au 18 avril,la Foire aux Manèges s’installe sur

l’esplanade nord où elle prendra désor-mais chaque année ses quartiers de prin-temps. Soixante-quinze attractions etboutiques disposeront sur ces quinzemille mètres carrés aménagés d’unespace plus large que Grand’Place, etcela à dix minutes à peine à pieds de cetancien emplacement. Cette esplanade,qui jouxte les futurs centre balnéolu-dique et bowling, derrière le Quick etl’Hippopotamus, dispose en outre d’unavantageux environnement de parking.Ce nouveau champ de foire bénéficierad’une déambulation circulaire et d’uneallée centrale sur une largeur de sixmètres. Trois entrées conduiront lepublic vers les manèges.

Le samedi 3 avril pour l’ouverture de la foire sur le nouveau terrain en cours d’aménagement, un tourgratuit est offert pour un tour acheté. Les mercredi 7 et14 avril, 30 à 50 % de réduction sur tous les manèges.


Lors d’une assemblée généraleextraordinaire le 19 janvier, le cen-tre social Arras-Ouest a modifiéses statuts et élargi son conseild’administration.

IL s’agissait par cet aménagement de luipermettre d’intégrer une « association

de coordination des centres sociaux »,mise en place afin que l’Ouest apporteson expérience, ainsi que sa structureadministrative et financière, au nouveaucentre social Nord-Est-Centre en préfi-guration depuis 2008.« C’est une démarche éminemment symbo-lique que, pour la première fois, ce soient lesquartiers ouest qui viennent aider le centreville à créer un nouvel outil », affirmaitalors Frédéric Leturque, adjoint à laCohésion Sociale. Claude Féret devientprésident de cette nouvelle associationde coordination, demeurant responsabledu centre social Arras-Ouest, tandis queJean-François Guyo était élu vice-pré-sident et aura en charge les intérêts dela future structure Nord-Est-Centre.Sept autres habitants de ces quartiersrejoignent également le conseil d’admi-nistration. Cendrine Febvre devientdirectrice de la nouvelle association enrestant en même temps celle du centresocial Arras-Ouest. Nommée directriceadjointe de l’association, Elodie Provinsera donc responsable du centre socialNord-Est-Centre dont on a aussiannoncé, qu’après des travaux dans les

lieux, il s’installerait dans ce qui va deve-nir la « Maison Jean Amoureux », rue duCrinchon.

Plus de barrières entre les quartiersLe Centre Social Nord Est Centre (futureabréviation : CSNEC !) concernera unrayon de quinze mille habitants enregroupant le centre ville, les quartiersMéaulens, Saint-Géry et Crinchon, maisaussi Saint-Michel et Goudemand, etencore Saint-Sauveur et la résidence del’Europe, et aussi le quartier Vauban etcelui de la Préfecture.« Nous ne voulons plus que les quartierssoient des barrières, affirmait encore Fré-déric Leturque, mais que les habitantsvivent dans toute la ville. Nous avons ressentiun besoin fort de cohésion des quartiers.

C’est ce que nous souhaitons depuis desannées ».Pour l’élu, le diagnostic de territoire amontré qu’il existait aussi dans les quar-tiers du centre ville « des réalités socialesdifficiles dont il faut tenir compte ». LeCSNEC devra donc apporter desréponses en impliquant les habitants. LaCAF et le Conseil Régional, avec leuragrément, apporteront leur aide. Et laVille, avec une subvention de 540 000euros, accordera beaucoup de moyens àl’association de coordination qui dispo-sera d’une dizaine de salariés et où vonts’investir au total une soixantaine debénévoles dans chacun des deux centressociaux qui « pourront, disait Jean-FrançoisGuyo, avoir une démarche inter-quartiersavec des projets communs et des actionssimultanées pour créer du liant sur la ville ».

Le centre social Arras-Ouestarrive en ville !

La nouvelle équipe des deux centressociaux : à gauche Claude Féret, responsable à l’ouest, à droite, Jean-François Guyo qui veillera sur le futur Centre Social Nord Est Centre.

Les tarifs sociaux du gaz et de l’électricitéLes ménages modestes utilisateurs de gaz et d’électricité ignorent encore trop sou-vent qu’EDF et GDF ont mis au point des tarifs sociaux. EDF propose depuis janvier2005 une tarification spéciale aux foyers dont le quotient social est inférieur ou égalà celui ouvrant droit à la couverture maladie universelle complémentaire (CMUC).Pour une personne seule, ce seuil est de 620,58 euros par mois. Une aide du mêmetype est proposée par GDF. Ces tarifs sociaux donnent droit à une réduction surchacune des factures et à la gratuité de la mise en service. Par méconnaissance,40 % des ménages qui pourraient bénéficier de ces tarifs dits « d’électricité de pre-mière nécessité » n’en font pas la demande. Le CCAS se tient à votre disposition au03 21 50 50 97 pour vous renseigner et vous dire si, selon vos ressources, vouspouvez ou non en faire la demande.

Emploi - Animation I Actualité


Les enfants des « Sapins d’Or »au théâtre

Le contrat d’autonomie :suivre les jeunes dans un premier emploi L’OBJECTIF sur le départe-

ment est de deux milledeux cents en trois ans dontdeux cent quarante-cinq àArras. « On est donc quasi-ment arrivé à la moitié », sefélicitait Jean-Marie Vanle-renberghe en signant avec lePréfet le 4 février à la Maisonde Services de ProximitéMarie-Thérèse Lenoir le cen-tième contrat d’autonomie àune jeune habitante de larésidence Saint-Pol de vingt-deux ans, Julie Caudron.Ce dispositif national a étémis en place dans le cadre duplan « Espoir Banlieues »pour favoriser l’emploi desseize-vingt-cinq ans dans lesquartiers couverts par unContrat Urbain de CohésionSociale. Les bénéficiaires,volontaires pour un accom-pagnement vers l’autonomie,sont pris en charge pendantsix mois pour trouver undébouché, puis suivis pen-dant les six autres premiersmois de leur activité.La jeune Julie, par exemple,veut être infographiste. Lecontrat d’autonomie l’aideraà diffuser son CV et la met-tra en relation avec desemployeurs éventuels. « Rési-dence Saint-Pol, on est au cœur

de la difficulté à trouver un pre-mier emploi, remarquait Jean-Marie Vanlerenberghe, lecontrat d’autonomie est unoutil supplémentaire qui vients’ajouter à une panoplie de dis-

positifs dans le but de trouverdes solutions durables ».Le Préfet affirmait pour sapart qu’il s’agissait de dirigervers le monde du travail cesjeunes rebutés par le cursus

normal de recherche,comme le Pôle Emploi, etface auxquels les entreprisessont réservées parce qu’ilsproviennent de quartiersstigmatisés.

Julie Caudron, qui veut devenir infographiste, entourée du maire et du préfet : c’est pour ellequ’ils ont signé le centième contrat d’autonomie arrageois.

Depuis dix ans, la Ville installe dans les quartiers pourNoël des sapins géants dans le but de permettre auxenfants de les décorer.

C’EST l’opération des Sapins d’Or à laquelle ont participéen décembre quatorze comités d’habitants en organisant

la décoration selon les règles du jeu : uniquement des maté-riaux de récupération, les plus inattendus et originaux possi-bles, rien qui ait été acheté dans le commerce. Une délégationmunicipale est passée apprécier l’imagination des quartiers et,en récompense de leur investissement pour l’animation de laville, cent quatre-vingt-dix-sept personnes, parents et enfants,ont assisté le 24 janvier à une représentation de « La Maraudedes rêves », spectacle jeune public de la programmation duthéâtre, suivie d’un goûter. Depuis trois ans, cette fête a lieu authéâtre pour donner aux enfants des quartiers l’envie d’yrevenir.

Les enfants et les responsablesdes comités d’habitants ont beaucoup

apprécié le spectacle.


Actualité I Solidarité - Salon

Un salon pour se dire oui !

A la table du Kasino avec le Kiwanis !

ON se marie de plus en plus tard.Souvent à plus de trente ans,

révèlent des statistiques de l’INSEE.Mieux vaut alors que cette décisionsouvent issue d’une expérience duvivre ensemble s’exprime dans une

cérémonie réussie, et c’est sans doutecette préoccupation qui fait le succèsgrandissant des salons du mariage.Celui d’Arras est devenu l’un des plusfréquentés de la région et son édition2010, la dix-huitième, celle de la majo-

rité, a reçu plus de six mille visiteurs entrois jours, les 22, 23 et 24 janvier àArtois-Expo. Il est vrai qu’avec plus dequatre-vingt-dix exposants dans tousles domaines touchant aux justesnoces, il se confirme d’une année surl’autre toujours plus attractif.Au traditionnel défilé de robes et cos-tumes de mariés et affriolants sous-vêtements pour préliminairesnocturnes sont venus s’ajouter l’espacedu mariage oriental avec ses rites, sescostumes, ses falbalas et ses traditionsgastronomiques. De l’indispensablealliance aux compositions florales, durepas de fête au soleil de la lune demiel, jusqu’aux multiples possibilités desinterminables listes de cadeaux pourcompléter son ménage et son trous-seau comme disaient nos grand-mères,on trouve tout au salon du Mariage.Il ne resterait plus qu’à dire oui, ce quiest d’autant plus aisé que sur un standde la Ville d’Arras très accueillant desfonctionnaires de l’État-civil vous atten-daient pour vous fournir tous lespapiers nécessaires avec une gentillessequi vous forçait presque la main pourvous glisser la bague au doigt !

Avec ses tables de jeu debois verni, des chiffres develours, les cartes et lesjetons, Artois Expo s’étaittransformé en casinod’un soir, le 22 janvier, àl’initiative du Kiwanis,femmes d’Artois.

CE club service regroupevingt-cinq Arrageoises

dont le souci est d’organiserdiverses manifestations afinde financer des actions pourles enfants. « On emmène aucirque ou au cinéma des gaminsqui n’ont jamais l’occasion d’yaller ou on achète aussi deslivres et des jeux pour lesenfants hospitalisés », expli-quait l’actuelle présidente,Christine Peugnet. Black-jack, roulette et poker réson-naient ainsi tout à faitdifféremment ce soir-là.Douze croupiers profession-nels animaient les parties,mais bien sûr les jetons ache-tés trente euros à l’entréen’étaient pour le jeu quemonnaie de singe, les

sommes étant attribuées parle club service à son opéra-tion caritative en faveur desenfants. Faites vos jeux, rien

ne va plus… Tout est bien alléen tout cas pour les organisa-teurs qui ont rassembléautour des douze tables de

jeux plus de deux cents cin-quante personnes pour cettesoirée Kasino avec un Kcomme Kiwanis !

A voir le plaisir de nombreux arrageois autour des tables de jeux, un casino ferait recette à Arras !

Pour se mettre la bague au doigt, autant bien la choisir !

Vœux - Expo I Actualité


LE photographe Alain Deflesselles,membre de l’Arras Caméra Club, a

proposé du 12 au 24 février salle Robes-pierre une exposition retraçant un grandpériple à travers toutes les fascinantesfacettes de l’Inde. Il a saisi la vie quoti-dienne de ce pays toujours écarteléentre des traditions anciennes qui para-lysent son évolution et la volonté de sepropulser dans le monde moderne. Leparadoxe était à chaque détour desgrilles d’exposition. Ici, l’on étend dulinge à sécher sur des kilomètres de lon-gueur au bord d’un fleuve. Là seconstruit un building de béton et Bolly-wood triomphe. Alain Deflesselles estallé dans les villages, sur les places demarché, il a saisi les jeux des enfantsdévalant les interminables volées demarches des temples hindous commes’ils s’élançaient vers un avenir que d’au-tres visions confirment.

La Maison de l’Europetoujours aussi dynamiqueAvec les élections européennes etles vingt ans de la chute du mur deBerlin, 2009 aura été une annéeforte pour l’Europe, rappelaitGisèle Bassette, présidente de laMaison de l’Europe à Arras, lors del’assemblée générale de l’associa-tion le 4 février à l’Office Culturel.

LOCALEMENT, ces événements aurontmarqué la vie de la société comme

on a pu le revoir avec la projection d’unfilm vidéo de Maurice Dubrulle. Huitmanifestations importantes ont marquéla saison dernière le calendrier de la« Maison de l’Europe », association tou-jours aussi novatrice douze ans après sacréation, avec notamment de nom-breuses initiatives en direction desjeunes. « Notre objectif, affirmait précisé-ment Gisèle Bassette, c’est que les nou-velles générations deviennent véritablement

des citoyens européens ». Pour encoura-ger de nouveaux membres à adhérer, laprésidente précisait que l’association« n’imposait pas une vision de l’Europe,chacun étant libre de rêver la sienne, laseule condition étant de se sentir profondé-ment européen ».Cette assemblée générale a aussi étél’occasion de communiquer le palmarèsdu concours de photos organisé entreArras et ses quatre villes jumelées. Unconcurrent d’Herten a remporté le pre-mier prix d’un montant de six centseuros et le maire de la ville allemande luia remis un diplôme. Sur les quinzegagnants sélectionnés parmi les trente-neuf participants, quatre autres sontallemands, cinq de Deva, en Roumanie,deux d’Oudenaarde, en Belgique, und’Ipswich, en Angleterre, et il y a deuxArrageois, Jennifer Mahdjoub et IngridJoron.

Arras Intergénérations,« dimension sociale du développement durable »

Claude Féret, président de l’association, mise toujours sur lemillier d’adhérents.

« Les vœux sont toujours unmoment important, celui où

l’on peut faire passer des mes-sages », affirmait ClaudeFéret, le président d’ArrasIntergénérations, en réunis-sant les membres de l’asso-ciation le 21 janvier dans lasalle des Fêtes de l’Hôtel deVille. Il reconnaissait que2009 avait été une année detransition, « parfois difficile etdélicate », mais ne renoncepas, avec sept cent cinquanteadhérents actuellement, aucap du millier. « Il faudra,disait-il, réfléchir aux causesqui ont fait que certaines activi-tés ne rencontrent plus lemême succès ».

Claude Féret veut « positi-ver » en se tournant versl’essentiel, et faire en sorte,disait-il, en remerciant lesanimateurs des différentessections, que « chacun trouvesa place au sein d’uneéquipe ». Le président d’Ar-ras Intergénérations souhaiteque son association soit l’en-droit où s’exprime « ladimension sociale du dévelop-pement durable ». Il a étéencouragé dans cette inten-tion par Jean-Marie Vanle-renberghe qui déclarait :« Tout se tient. On ne fait pasune ville uniquement avec despierres. La vie associative parti-cipe à la rendre attractive ».

Gisèle Bassette, président de la Maison de l’Europe,entourée de ses deux vice-présidents,

Christian Jailloux et François-Xavier Muylaert.

Une vision pluriellede l’Inde


Culture I Récompenses

Un prix nationalpour un fait divers du Moyen-AgeNouvelle distinction pour l’Asso-ciation des Chasseurs d’ImagesArtésiens. Son président, BenoîtDoorémont, a obtenu le premierprix dans la catégorie fiction auxrencontres nationales de la vidéode la Poste et des Télécommuni-cation. Le film primé, « L’affairedes trois marauds », met en scèneun épisode méconnu de l’histoirearrageoise. Il a été présenté le 22janvier à l’Office Culturel au coursd’un apéritif médiéval !

LE vin d’Hipocrass coulait à flots etl’on pouvait croquer des dattes à

satiété. Rien que de plus normalpuisque cette fameuse affaire ressusci-tée par le cinéaste et son équipe relateune histoire, retrouvée par l’archéo-logue Alain Jacques, qui défraya lachronique en 1374 ! Trois voleurss’étaient alors infiltrés dans l’abbayeSaint-Vaast pour y dérober de précieuxobjets liturgiques en empruntant unegalerie souterraine. C’est celle-là mêmequi fut redécouverte six siècles plustard lors de l’aménagement de la car-rière Wellington. Elle avait trouvé meil-leure destination en 1917.Cette « Affaire des trois marauds » futd’abord une saynète écrite par

Michèle Chmielina, de l’associationEsca’pad, qui en réalisa également lescostumes pour une représentation àCité Nature, puis lors de l’inaugurationde la carrière Wellington. Le film devingt-cinq minutes qui nécessita unevingtaine de techniciens, et autant decomédiens bénévoles, fut quant à luitourné dans les carrières évidemment,mais aussi à la maison diocésaine. Un

making off de ce court-métrage a étéen même temps réalisé, et l’on s’aper-çoit avec amusement à sa projectionque c’était une bonne idée lorsque, parexemple, on découvre Benoît Dooré-mont s’apercevant qu’il devra refaireun plan à Wellington pour avoir laissertraîner dans son champ un interrupteurélectrique tout à fait contemporain,mais anachronique !

Michèle Chmielina, metteur en scène, et le réalisateur Benoît Doorémont entourésdes comédiens en costumes.

Le préfet a remis à Bernard Sénéca une médaille peu attribuée.

Le maître horloger Bernard Sénécachevalier des Arts et Lettres

C’EST de la bouche même du Préfetune distinction dont la rareté fait

toute la valeur que s’est vu décernerBernard Sénéca le 29 janvier lors dudixième anniversaire de l’Office Cultu-rel. Il ne doit pas exister dans le Pas-de-Calais plus de dix chevaliers des Arts etLettres, affirmait Pierre de Bousquet deFlorian en décorant le récipiendaire enprésence de Jean-Marie Vanleren-berghe et de nombreux élus.Bernard Sénéca, qui a perpétué unefamille d’horlogers installée à Arras audix-neuvième siècle, est passé maîtredans son art et a restauré des pièces his-toriques uniques au monde. Ce réseaud’excellence lui a permis d’offrir à saville avec le concours des meilleurs col-lectionneurs l’exposition « Les Maîtresdu temps ». Président de l’Office Cultu-rel, Bernard Sénéca méritait bien cettedistinction qui honore une personnalitéd’une qualité unique à Arras.

13

Saint-Gaston était l’évêqued’Arras en 540 et c’est à lui,par ailleurs catéchèse du roiClovis, que revint la missiond’évangéliser la ville alorsenvahie par les Vandales.Selon la légende, Gaston,que les Flamands ont appeléSaint-Vaast, d’où le nomde l’abbaye qui de nos joursabrite médiathèque et musée,aurait apprivoiséun ours hantant les ruines.L’ours de la légende estaujourd’hui devenula mascotte des enfantsau Musée.Chaque année donc,à l’occasion de la Saint-Gaston,l’association « Muse, musons,musée » organise une fêteet des animations pour les pluspetits.

A la Saint-Gaston,les enfants donnent le ton

LE 7 février, des centaines d’enfants, accompagnés de leurs parents et répar-tis sur trois séances, ont suivi grâce aux comédiens de la compagnie « A

Livre ouvert », aux marionnettistes de « A bout de bras », aux musiciens de« Couleur Jazz », et avec quelques interventions de jonglage de « Ben AnCirq », une nouvelle aventure de l’ours de Saint-Vaast, cette fois perdu dans ledédale du musée et que, selon cet itinéraire festif, il fallait retrouver.Ce cheminement est avant tout, bien sûr, prétexte à faire découvrir à desenfants qui n’y sont peut-être jamais venus les collections du musée. Et, chaqueannée, l’astuce fait ses preuves.Après avoir regardé les marionnettes ou écouté la musique, les enfants setournent vers toiles et sculptures et ne sont pas en reste de questions perti-nentes sur l’art, son histoire et ses techniques. « Muse, musons, musée », uneassociation d’une cinquantaine de bénévoles présidée par Colette Dufremoy,réussit ainsi son pari d’intéresser un nouveau public au musée avec les atoutsdu divertissement.

Culture I Débat - Conférence

Arras ActualitésMars 201014

Le théâtre s’enrichit du public des étudiants

Avec Dominique Lapierre,le Rotary a sauvé cent enfants de la lèpre

Diversifier et multiplier les publicsest devenu une préoccupationessentielle du Théâtre d’Arras.

DES bus après spectacle sont propo-sés vers les quartiers (voir Arras-

Actualités, décembre 2009), l’ouvertureaux nouvelles générations se développe,« car, de l’école au lycée, il faut découvrir celoisir qu’est le théâtre avant de se laisseraccaparer par sa vie professionnelle »,remarque le directeur, Jean-MichelLejeune. Raison de plus pour convain-cre les étudiants qui, entre les écolespréparatoires et l’université, sont quandmême dix mille à Arras de sortir ducampus pour participer à l’animation dela ville.« Créer de nouveaux publics, telle est notredémarche », faisait remarquer François-Xavier Muylaert, adjoint à la Culture,lors d’un débat sur les rapports entre lavie estudiantine et l’activité du Théâtre,le 18 janvier. Avec Nathalie Gheer-brant, conseillère municipale déléguée, ilreconnaissait ce handicap de la facultéd’être éloignée des équipements du cen-tre ville. « Mais les choses évoluent. Lesétudiants commencent à arriver ».Des stratégies sont justement dévelop-pées dans ce sens quand la soirée declôture du festival Musikampus sedéroule au théâtre ou que des specta-cles du festival de théâtre universitaire ysont « délocalisés ». « Nous œuvrons pourune véritable et concrète intégration desétudiants à la vie locale, affirmait l’adjointà la Jeunesse et à la vie étudiante,

Alexandre Malfait. Nous les attendons toutautant sur le pôle culturel Arras-ouest où lasalle du Pharos va être transformée ».Pour cela des vél’ib sont à l’étude, destarifs adaptés et des animations existent.Récemment encore étudiant en arts duspectacle à l’université d’Arras, NicolasFabas est devenu l’interlocuteur desétudiants au théâtre « afin de mettre desliens en place ».Le directeur du théâtre a découvert,« atypique et précieux », ce festival annuelde création universitaire, parole d’une

jeunesse internationale dans des specta-cles qui rafraîchissent les professionnels.Deux cents étudiants sont cette saisonabonnés au théâtre. La symbiose arrivepour ce qu’Amos Fakombé, responsa-ble de l’animation culturelle sur le sitearrageois de l’Université d’Artois,appelle une « immersion totale dans lesespaces de vie ». Et pourquoi ne fonction-nerait-elle qu’à sens unique ! L’universitéattend aussi que les Arrageois viennent àelle et découvrent qu’elle est force deproposition culturelle.

Nathalie Gheerbrant, conseillère municipale déléguée, Alexandre Malfait, adjoint à la Jeunesse et à la Vie Etudiante, François-Xavier Muylaert, adjoint à la Culture,Jean-Michel Lejeune, directeur du Théâtre, Amos Fakombé, responsable de l’animationculturelle à l’Université d’Artois, et Nicolas Fabas, chargé des rapports avec l’univer-sité au Théâtre ont réfléchi à de nouveaux publics.

Invité du Rotary Club d’Arras, lejournaliste et écrivain DominiqueLapierre a donné une passionnanteconférence suivie par une sallecomble, le 22 janvier au Casino.

LES générations les plus anciennes sesouviennent qu’il fut en duo avec

Larry Collins l’auteur de l’inoubliable« Paris brûle t-il ? », devenu ensuite unclassique du cinéma. Les plus jeunesconnaissent Dominique Lapierre pourson action en faveur de l’Inde après yavoir longuement séjourné, dans l’entou-rage de mère Thérésa, pour écrire deuxautre best-sellers, « Cette nuit, laliberté » et « La Cité de la Joie », égale-ment porté à l’écran.

Et c’est précisément de cette aventureque le reporter était venu parler à Arrasen ayant toutefois cédé, en premièrepartie, à la curiosité du public toujoursféru de quelques anecdotes, plaisantesou émouvantes, sur une vie au contactdu monde. L’essentiel de la seconde par-tie de l’existence de ce bourlingueur estdévolu à la cause humanitaire, et c’estd’ailleurs pour cette raison qu’il acceptede donner des conférences : « les droitsd’entrée, confiait-il, sont toujours reverséspar les organisateurs aux associations dontje m’occupe pour réduire la misère dans lesbidonvilles de Calcutta et du delta duGange. Une salle pleine, comme à Arrasgrâce au Rotary, permet de sauver une cen-taine d’enfants de la lèpre ».

Autour de Dominique Lapierre, le docteur Gérard Derrien, BernardSénéca, Alain Petit, le président duRotary, et Claude Sanchez.

Exposition - Concert I Culture

Arras ActualitésMars 2010 15

Stéphanie Mansyet l’itinéraire imposé du consommateurArtiste originaire deBeauvais en résidence auQuai de la Batteriedepuis un an, StéphanieMansy a proposé du 22janvier au 6 février dansla petite galerie de l’Ecu-rie, à l’Hôtel de Guînes,une exposition quelquepeu impertinente.

NOUS voici obligés denous reconnaître en

moutons de la consomma-tion ! Par le procédé de lathermoformation, la plasti-cienne a reproduit en sériedes têtes de cet animald’abattage alignées sur lesmurs. Un mini caddie desupermarché spécialementconçu pour les enfants pen-dant au bout d’une chaîne au

centre de la pièce nous faitbien comprendre qu’il s’agitde dénoncer un système oùtout est imaginé pour fairedépenser au chaland plusqu’il n’aurait besoin.

De la production au déchet,avec l’étape parfois jouissivede la table, c’est le tourbillonde la consommation qui nousentraîne aussi maintenantdans piège du recyclage. Rien

ne se perd, tout se trans-forme. Et l’être humain n’aplus besoin de réfléchir pourrentrer dans le troupeau. Onl’a convaincu d’avance queconsommer, trier, et revenirà la case départ par le mira-cle de la transformation, estpreuve d’intelligence. L’art,par le choix de processuseux-aussi répétitifs, permitnotamment par la sérigra-phie, stigmatise ce condition-nement de la société.Stéphanie Mansy, avec iro-nie, montre aussi commentle fléchage, du parking auxrayons du supermarché, etsurtout jusqu’aux caisses,nous impose un itinéraire devie dans cette exposition quiétait surtout une volontéd’alerter les esprits.

LE club service Inner Wheel, la roueinterne féminine du Rotary, a orga-

nisé le 30 janvier salle des Fêtes à l’Hô-tel de Ville un grand concert demusique russe au profit de deux asso-ciations locales. Sur un piano Steinways’est exprimé Yakov Ayvaz à traversdes compositions de Rachmaninov,Scriabine et Prokofiev. L’actuelle prési-dente de l’Inner Wheel, Zoya Arrignon,a remis un chèque de 1 000 euros cha-cune à deux associations arrageoises.« Down Up » accompagne la scolarisa-tion ordinaire et l’insertion profession-nelle de jeunes handicapés mentaux.Quant à « Di Dou Da », organisatricede « Faites de la chanson », elle offriraainsi un stage « Oser chanter » à dixjeunes en difficulté sociale.

Chez les De Block,l’art en famille

Un pianiste russepour Inner Wheel

MARC, c’est le père, et il anime un ate-lier de céramiste d’art à Boiry-

Saint-Martin. Alexis, qui habite Arras, sefait appeler Johann pour écrire et éditerdes textes poétiques où s’exprime le tré-fonds d’un inconscient souvent sombre.Son frère Dimitri peint et dessine. On nepeut pas dire pour autant que chez lesDe Block, qui ont exposé le week-enddes 6 et 7 février salle Robespierre, l’artait un air de famille. Le père et les deux

fils confrontent la diversité qui les relie àune interrogation sur le sens de la vie. Siles terres cuites du père sont lisses etsensuelles, les écrits de Johann, ses des-sins, ses collages, sont tourmentéscomme une terre noire sous un cield’orage. Dimitri joue le jeu des pastelsimpressionnistes aiguisés, mais cetteconfrontation de trois expressions géné-tiques compose une exposition d’unebelle intensité artistique.

Johann De Block, le poète,et son père Marc, céramiste d’art.

Clin d’œil I


Le Lions Club informe sur Alzheimer

Le Lions Club d’Arras a organisé le 4 février àl’auditorium de l’Atria une conférence sur lamaladie d’Alzheimer. Ce rendez-vous, qui arempli tous les gradins de la salle, s’inscrivaitdans la préoccupation du club service de veniren aide aux malades et à leur famille aprèsnotamment l’ouverture d’une « haltedétente » fonctionnant chaque semaine avecla Croix Rouge au Coin Familial, 3 bis rue duCrinchon. Deux spécialistes, le docteur Jean-Charles Lambert, chercheur à l’Inserm, et leprofesseur Florence Pasquier, chef de serviceau CHR de Lille, sont intervenus pour expli-quer les causes de la maladie et l’état actueldes soins et de la recherche. Exposés pointus,mais néanmoins captivants. Les bénéfices surles entrées ont été versés à la recherchecontre cette maladie à l’Institut Pasteur deLille.

Quatre-vingt-dix couples de plus de cinquante ansde mariage

Hortense Gachet, cent deux ans et une mémoire parfaite

Une délégation emmenée par Nicole Canlers, conseillèremunicipale déléguée aux Personnes Agées, s’est rendue le 17février chez Madame Hortense Gachet, rue Charcot, afin departager avec elle, sa nièce Elisabeth, des voisins et des amis, legâteau d’anniversaire de ses … cent deux ans ! Née le 17février 1908, la centenaire a travaillé de l’âge de treize ansjusqu’à quarante ans dans le restaurant que tenait sa mère àHermies. Puis, mariée à un architecte, le couple s’est installédans cette maison de la rue Charcot où Hortense Gachethabite depuis soixante ans. A cent deux ans, notre conci-toyenne, qui vote encore par procuration, se lève à huitheures et se couche à dix-neuf heures avec l’aide d’une auxi-liaire de vie. Elle passe sa journée à lire, en s’aidant d’uneloupe, « mais, dit-elle, mes yeux pleurent vite ». Madame Gachetregarde aussi la télévision, « des émissions instructives » qui luifont dire avoir préféré son époque, « car, maintenant, ce n’estplus la même vie. On arrive à l’anarchie ». A cent deux ans, Hor-tense Gachet raisonne avec lucidité et tient conversation avecun riche vocabulaire, le ton clair et la voix nette : « Mon profes-seur, dit-elle, c’était Larousse » ! Elle lisait le dictionnaire dontelle apprenait les définitions par cœur et peut encore vous lesréciter mieux qu’une élève d’aujourd’hui !

Javeloteurs cherchent adeptes !

Les javeloteurs et boulistes du troisième âge ont fêtécomme chaque année nouvel an autour d’un goûter salleTorchy, en sous-sol de la halle des Sports Tételin, et Jean-Marie Vanlerenberghe et Annie Lobbedez, adjointe auxSports, sont venus leur rendre visite. L’Amicale des Javelo-teurs du troisième âge d’Arras compte toujours une cin-quantaine d’adhérents qui lancent la plume chaque jeudiaprès-midi sous la protection d’une cible fétiche, aujourd’huisimplement accrochée comme une icône, celle-là même quifut, il y a de nombreuses années, utilisée dans le cadre del’émission télévisée « La tête et les jambes ». Les javeloteursenvisagent cette année une journée portes ouvertes pourfaire connaître ce sport et peut-être faire de nouveauxadeptes.

Les deux plus vieux couples présents,68 ans de mariage, Joseph et Lucienne

Moczaldo et Raymonde et Robert Vasseont été particulièrement honorés.

Mariés depuis plus de cinquante ans comme le veut la tradi-tion de l’invitation, à l’occasion de la Saint-Valentin, quatre-vingt-dix couples ont participé le 20 février à un goûterdansant offert par la Municipalité aux Grandes Prairies.Jean-Marie Truffier et ses deux partenaires féminines ontanimé l’après-midi en chantant les meilleurs et les plus célè-bres airs d’opérette, repris en chœur avec un évident plaisirpar les convives entre les petits pains et le gâteau.

Les javeloteurs du 3e âgesautour d’Annie Lobbedez,

adjointe aux Sports.

Nicole Canlers, conseillère municipale déléguée aux personnesâgées est venue souffler les bougies avec la famille et les voisins.


La Citadelle prête à vibrerpour le Main Square Festival !

� Billetterie2 juillet / jour 1 : 69 euros3 juillet / jour 2 : 59 euros4 juillet / jour 3 : 59 euros

La programmation complètesera dévoilée au fur et

à mesure des confirmationssur www.arras.fr

NB : Cette année, l’entréeest gratuite pour les enfants

de moins de 10 ans accompagnéset sous la responsabilité d’un

parent. Attention, nousdéconseillons l’accès aux enfants

de moins de 6 ans !

Locations surwww.mainsquarefestival.frFnac - Carrefour - Géant -

Magasins U0 892 68 36 22 (0.34 Euros /

min) - www.fnac.comAuchan - Cora - Cultura -

E.Leclerc - Furet du Nord -Le temple du disque

Virgin Megastore 0 892 390 100 (0,34 Euros/min)

www.ticketnet.frwww.digitick.com

Evénement I Culture

NÉ à l’état embryonnaireen 2004 avec la venue

de Placebo sur laGrand’Place, puis prenant uneforme plus développée en2006 autour de Muse etDepeche Mode, le MainSquare Festival a véritable-ment commencé à s’installerdans le paysage français eteuropéen en 2008 lors durapprochement entre FranceLeduc et le festival RockWerchter en Belgique, créantainsi Live Nation France Fes-tivals, adossé au plus grandproducteur de concerts aumonde (22 000 concerts,1 600 artistes, 33 pays !).Après une édition 2009 trèsréussie, et quelques soiréesmémorables autour notam-ment de Coldplay et de LennyKravitz, le Main Square a res-senti le besoin de gravirencore une marche supplé-mentaire, notamment dansl’accueil et le confort des fes-tivaliers, tout en proposantune jauge public plus impor-tante. C’est ainsi que saisis-sant l’opportunité du départde l’armée, le Main Squaretentera l’expérience de laCitadelle qui permet d’ac-cueillir près de 40 000 spec-tateurs à comparer aux25 000 autorisés sur laGrand’Place.Ce nouveau site, à la fois àproximité du centre-ville maisisolé par les remparts, offrira

la possibilité aux artistes depasser plus tardivement surscène, les grandes têtes d’af-fiches souhai-tant la plupartjouer lorsque lanuit est totale.Le citadelle etson absenced ’ h a b i t a t i o np e r m e t t ro n tégalement leseffets pyrotechniques tou-jours plus importants dans lesconcerts et que le site de la

Grand’Place ne permettaitpas en lui-même d’accueillir.En la matière, le show de

Rammstein, enclôture del’édition 2010,s ’ a n n o n c emémorable.La citadelleoffrira enfinun confortamélioré aux

spectateurs, grâce auxespaces verts présents sur età proximité du site.Le camping aussi changera desite. Après la réussite de soninstallation sur le complexesportif Grimaldi, il prendracette fois ses aises sur laplaine des Hautes-Fontaines,dans un lieu plus vaste et plusverdoyant. Surtout, les festiva-liers-campeurs auront moinsde cent mètres entre la cita-delle et leur tente ; un vraiatout dans le développementfutur du Main Square Festival.Avec une programmation trèsprometteuse, avec les BlackEyed Peas et David Guetta le2 juillet, Pearl Jam le 3 etRammstein et Pink en ferme-ture le 4 juillet, le Main Square

présentera le plus beau pla-teau des festivals français. En2010, l’événement arrageoisentend s’installer comme leplus grand et meilleur festivalfrançais du début de l’été.

Black Eyed Peas

David Guetta

Un nouveausite


Sport I Vœux

Le Racing Club d’Arras :on en parle depuis 107 ans !POUR apporter un peu de

renouveau à la traditiondes vœux, le Racing Clubd’Arras a lui aussi cédé auplaisir des trophées, et c’estainsi qu’une trentaine de sesmembres ont reçu qui le chal-lenge de la performance, quila plaquette de reconnais-sance, qui un Lion de bronze,d’argent ou d’or, le 18 décem-bre à l’Atria.Il est vrai qu’avec ses vingt-deux sections, ses trois millelicenciés, et des résultats quifont souvent monter Arrassur le podium, cette associa-tion omnisports pourraitaussi contribuer, comme lefaisait d’ailleurs remarquerson président, ChristianSérieys, à faire postuler Arrasau titre de la ville la plus spor-tive de France. Bien sûr,comme chaque année à pareilinstant, le président, tout enmanifestant sa reconnaissanceà la municipalité pour lesefforts accomplis en 2009 auniveau des équipements, s’estplaint de certains manque-ments encore qui réduiraientles chances de la ville d’obte-nir cette distinction !Le terrain synthétique Gri-maldi, c’est parfait, et il estl’un des plus performants enFrance au niveau des der-

nières technicités, l’aménage-ment du stade roller est unesatisfaction, lamain couranteau staded ’ a t h l é t i smeaussi, mais àquand une nou-velle piscineolympique pour un club quimultiplie les résultats en nata-tion, et faudra-t-il redouter

chaque saison de voirs’émietter les subventions ?

J e a n - M a r i eV a n l e r e n -berghe répon-dait donc àl’assemblée deslicenciés duRCA qu’il « ne

changerait pas de politique ».« Tous les sports et tous lesclubs, disait-il, méritent la

même attention. Et ce n’est pasparce que les résultats sontmeilleurs ici ou ailleurs que nousne devons pas continuer à aiderles autres sections ». Jean-Marie Vanlerenberghe félici-tait une fois de plus le clubpour ses succès, et notam-ment son vingt-deuxièmerang national en athlétisme etle maintien du water-polo enNationale 1.

Une trentaine de licenciés des différentes sections ont été récompensés lors de cette cérémonieoù le hockeyeur Lucien Huddlestone a également reçu la médaille de bronze de la Jeunesse etdes Sports.

Au 22e rang nationalpour l’athlétisme

Première nuit en Rose le samedi 20 marsDepuis plusieurs mois maintenant,Jean-Louis Monneret, le présidentd’Arras pays d’Artois basket fémi-nin, et toute son équipe, animentles soirées de match à la salle dessports Tételin.

POUR le samedi 20 mars, jour du prin-temps, le club veut associer le public

à la couleur du maillot de son équipe : lerose. « On voit que les joueuses et les sup-porters ont adopté cette couleur. L’idée estde donner un coup d’accélérateur à cetteidée. Toute personne qui se présentera à lasalle avec un haut rose (polo, tee-shirt, che-mise….) se verra offrir une invitation pourle match. » Et pour les autres alors ? « Ilsont la possibilité d’acheter le tee-shirt rosedu club à 10 € ou de payer leur place auprix fort. » Pour ceux qui ne se présen-

teront pas en rose, il faudra alorsdébourser vingt euros. « L’idée est quetout le monde joue le jeu ce soir-là. Je veuxque le public soit acteur de l’animation lorsdes matches, que le public s’identifie auxcouleurs du club. »Jean-Louis Monneret et toute sonéquipe ont prévu également de colorerla salle Tételin. « Il y aura des tenturesderrière les panneaux, un accueil VIP auxcouleurs roses, une luminosité d’avant-match rosée. Nous avons d’autres idéesencore que le public découvrira ce jour-là.Cette couleur sera la trame de la soirée. »Un rendez-vous à ne pas manquer à lahalle des sports Tételin (ouverture desportes à 19 h 15) pour pousser en rosel’équipe arrageoise vers une nouvellevictoire contre Limoges, adversaire dela soirée.

Chronique I Sport


Dernière ligne droitepour les basketteuses d’Arras pays d’ArtoisSi les footballeurs, les rugbymenet les poloistes sont encore loin deconnaître leur sort pour la fin desaison, les basketteuses d’Arraspays d’Artois attaquent en mars ladernière ligne droite de leurchampionnat. Qui devrait lesconduire vers une place en couped’Europe !

Avec mars, les bas-ketteuses d’Arraspays d’Artois débu-tent les travaux for-cés, avec pas moinsde six (voir sept)matches pour ladernière ligne

droite du championnat. Al’heure où nous imprimons ces pages,les filles de Bruno Blier pointent tou-jours à la troisième place du champion-nat de Ligue féminine. Elles jouerontleur qualification pour la Coupe d’Eu-rope avec d’abord un court mais péril-leux déplacement à Villleneuve-d’Ascqle samedi 6 mars. Elles enchaînerontensuite avec la venue de l’actuel leader,Tarbes, le mercredi 17 mars à 20 h à lasalle des sports Tételin. Trois jours plustard, le samedi 20 mars à 20 h, pour lanuit en Rose (voir page ci-contre), leséquipières de Leilani Mitchell accueil-leront Limoges. Elles se déplaceront àNantes (mercredi 24) avant d’accueillirToulouse (le mercredi 31 à 20 h salleTételin). Cette rencontre sera suivied’un nouveau derby à Armentières lesamedi 3 avril. Entre temps, et en cas dequalification au Hainaut en Coupe deFrance pour le compte des huitièmesde finale, Arras pays d’Artois pourraitdisputer son quart de finale le samedi27 mars. Un programme chargé pourune équipe qui a envie de faire retrou-ver au public arrageois les joies de laCoupe d’Europe la saison prochaine.

En water-polo, lespremières semainesde l’année ont étédifficiles pour leclub du présidentDemey. Lourde-ment pénalisés desix points, les Arra-

geois pointent aujourd’hui àune huitième place peu en rapport avecleurs possibilités et leurs moyens. Il fau-dra, en ce mois de retour du printemps,que le Racing cravache pour obtenir auplus vite son maintien. Tout débuterapar un déplacement à Fleury-les-

Aubrais (le samedi 6 mars), qui serasuivi, une semaine plus tard le 13 mars,de la réception de l’INSEP (20 h 30, pis-cine Desbin). Le 20 mars, les Arrageoisse rendront à Lille pour un derby tou-jours très attendu. Les hommes d’EddyHermant recevront Taverny le samedi27 mars à 20 h 30 à la piscine Desbinavant de défier Reims, le favori dugroupe, dans son antre (le samedi 3avril). Les Arrageois devront se mon-trer intraitables à domicile et réussir uncoup à l’extérieur, pourquoi pas lors duderby, pour assurer leurs arrières.

En rugby, leshommes d’AlexisKonieczny etMickaël Nogentont connu unretour à la compé-tition difficile enraison des condi-

tions météorologiques. Vain-queurs de Strasbourg, le leader, de laplus belle des manières, les Arrageoissont retombés dans leurs travers à Mai-sons-Laffitte (défaite 8-6). Les voilàdonc condamnés à réussir un mois demars plein s’ils veulent obtenir uneplace dans les six premiers et une quali-fication pour la suite du championnat.Ils devront pour cela s’imposer deuxfois à domicile contre Marcq pour lederby du Nord le dimanche 7 mars à15 h. Quinze jours plus tard, c’estDomont, une vieille connaissance quifoulera la pelouse du stade Grimaldi(dimanche 21 mars à 15 h). Enfin pour

finir le mois, les équipiers de VincentBerthelet se rendront à Sermoise-sur-Loire (dimanche 28 mars) pour affron-ter l’US Nivernaise, à la lutte avecStrasbourg pour terminer en tête duchampionnat. Un déplacement compli-qué mais le rugby-club d’Arras n’ajamais été aussi performant quelorsqu’il se présente en outsider.

En football, Arrasconnaît un débutd’année 2010 dés-ordonné en raisondes conditions cli-matiques. Avec seu-lement deuxjournées disputées

lors des sept premièressemaines de l’année, le calendrier deshommes de Stéphane Tousart s’estlourdement chargé de matches enretard. En espérant un retour à la nor-male pour ce mois de mars, les équi-piers du capitaine Mickaël Bellatrêcheauront un calendrier surchargé avecréception de Beauvais le 3 mars à 18 hau stade Degouve, déplacements dansl’Est (à Reims le samedi 6 mars et àMarnaval le dimanche 21 mars) etréceptions d’équipes de la banlieue pari-sienne. Aubervillers, grand favori pour lamontée en CFA, sera à Arras le samedi13 mars à 18 h au stade Degouve. Lemercredi 17 mars sera disputé le matchArras - Valenciennes à 18 h au stadeDegouve. Dix jours plus tard, le samedi27 mars, ce sera au tour des Lilas defouler la pelouse arrageoise.

BASKET-BALL

WATER-POLO

RUGBY

FOOTBALL

Jeunesse I Animation


Des souvenirs de vacances avec le CAJ et la base de loisirsPendant les deuxsemaines de vacances defévrier, plusieurs centainesde jeunes Arrageois sesont partagés, selon leurcatégorie d’âge, entre leCAJ, salle Léo Lagrange,pour les onze-vingt-cinqans, et les activités desGrandes Prairies, de troisà onze ans. Tous ont appré-cié ces animations super-visées par le servicemunicipal de la Jeunesse.

« NOUS avons eu cent cin-quante inscrits, avec une fré-

quentation moyenne de centquarante enfants par jour », ditLarbi Ouakid, directeur de laBase de Loisirs des GrandesPrairies. Répartis entre le sitemême et les écoles Pasteur etLa Fontaine, tous ont appréciédes activités passionnantes etoriginales dues à une équiped’animateurs qui s’est totale-ment investie, « et dont beau-coup, précise Larbi, ont unintérêt ou une formation pour lespectacle, ce qui change lesidées ! ».Il suffisait de voir, et forcémentd’applaudir, le spectacle de finde session présenté le 20

février aux Grandes Prairies.Sur le thème des « IncroyablesTalents », démarqué d’unecélèbre émission télévisée,petits et plus grands ont pré-senté des numéros, théâtre,cirque, danses et chants dont

certains révélaient pourdemain de véritables disposi-tions.Grafs et dessins réalisés pen-dant ces deux semaines ontaussi servi de toile de fond àce spectacle où un public de

parents pouvait, comme à latélé, voter pour les tours decarte du magicien ou les his-toires drôles du clown Diabo-lito. Une cinquantaine deneuf-douze ans revenaientégalement d’un séjour au ski àSaint-Gervais, et ils ne man-quaient pas de souvenirs !

Des sorties au CAJ Côté Centre d’Animation Jeu-nesse, le directeur, FrédéricBlondel, explique que lesonze-vingt-cinq ans ont évi-demment plus envie de bou-ger et l’on s’est fait de petiteset grandes sorties, on a multi-plié les tournois sportifs, dubaby foot au badminton, volley,basket, foot en salle. On seserait même cru à Fort-Boyard !Pour conclure la session, l’undes animateurs, AntoineMenuge, par ailleurs pompiervolontaire, a emmené les plusintéressés à la caserne afin deprésenter les réalités de ceservice et il a fait tellement depassionnés qu’il ne faudrait pass’étonner de voir de nouvellesvocations !

Une carrière s’annonce pour le clown Diabolito qui a beaucoup impressionné ses petits camarades.

Les grands du CAJ ont visité la caserne où l’un de leurs animateurs est pompier volontaire.


Tournoi - Animation I Jeunesse

Un tournoi Yannick-Dagose déroulera chaque année

Elmer, mascotte des enfantsà la médiathèque

C’EST un éléphant de lataille d’un éléphanteau,

accessible au toucher destout-petits du fait de sa com-position en différents tissus,carton et matières de cou-leurs attirantes. Il s’appelleElmer du nom de son sembla-ble, héros d’une série delivres illustrés pour enfantssignés David Mc Kee, qui estla coqueluche de la sectionenfantine de la médiathèque.« Nous voulions une sorte detotem pour marquer ce sec-teur », explique le directeur,Laurent Wiart. Les enfantsont choisi à l’unanimité deréaliser un Elmer à leurdimension qu’ils ont composéeux-mêmes depuis lesgrandes vacances avec l’aide

de la plasticienne MarieLichmann. « J’ai confectionnéune structure en contreplaquéet en lattes de frêne, un bois dela région, et, sur la carcasse degrillage et de carton contrecollé,les enfants sont venus appliquerdes matières de couleur »,expliquait-elle à AlexandreMalfait, adjoint à la Jeunesse,et Nathalie Gheerbrant,conseillère municipale délé-guée, lors de l’inauguration, le6 février.Patricia Grillon, l’animatricede la section jeunesse,cherche chaque année uneanimation. Nul doute qu’El-mer, l’éléphant arlequin, mar-quera longtemps le territoiredes enfants au rez-de-chaus-sée de la médiathèque.

Les enfants se sont tout de suite précipitéssur cet éléphant d’un mètre quatre-vingt.

Ce sont les jeunes eux-mêmes, lescopains de foot de Yannick Dago, ouceux tout simplement qui l’ai-maient et le côtoyaient dans la vie,dans son quartier des Hochettes,qui ont entièrement monté le pro-jet.

ILS ont effectué différentes démarcheset obtenu les soutiens qu’il fallait. Sous

le coup de l’émotion de la mort subite,le 24 janvier sur la pelouse du stadeDegouve, de leur jeune camarade dedix-sept ans, ils ont voulu lui apportercet hommage d’un tournoi en salle quiporterait son nom et dont les bénéfices,pour cette première édition en tout cas,permettraient de remettre à la familleun petit chèque qui allégerait le coût durapatriement de son corps au Came-roun. Le don a pu être de 529 euros.Avec une aide logistique du service jeu-nesse de la Ville, et organisée par le CAJ,la rencontre s’est déroulée le 16 févriersalle Léo Lagrange et a rassemblé entreneuf heures et vingt heures près de centvingt joueurs. Vingt-quatre équipes sesont succédées sur le parquet pourtaper du ballon le cœur serré au souve-nir de celui qui promettait une carrièreintéressante tant il avait révélé de quali-tés au sein de l’équipe des dix-huit ansde l’Arras Football.

Des spectateurs les encourageaient etapplaudissaient dans les gradins. A tousavait été demandée une participation dedeux euros minimum. Il n’y a pas eu depalmarès, de classement, d’équipegagnante, ni de trophée. « C’était avanttout pour Yannick, l’envie de se battre pourlui », affirmaient Dalil Ferahtia et Ste-phen Poundo, deux des jeunes organi-sateurs, regrettant que son équipe del’Arras Football ne se soit pas plus asso-ciée à cet hommage sur le terrain. « C’estsuper sympa au CAJ d’avoir assuré l’enca-

drement technique. On les remercie forte-ment ».Le tournoi a commencé et s’est terminépar une minute de silence, suivie d’unetout aussi émouvante minute d’applau-dissements. Il a été décidé que le chal-lenge Yannick Dago serait renouveléchaque année durant les vacances defévrier. Ses copains des Hochettes neveulent pas oublier leur grand frère quiavait remporté son premier trophéefootbalistique, une petite coupe en bois,lorsqu’il avait huit ans au Cameroun.


Pour la seconde annéeconsécutive, et comme ill’avait fait l’année der-nière autour du thèmedes discriminations, leCentre d’Education pourJeunes Sourds a organisé,du 25 au 29 janvier dansses locaux de la rue desAugustines, une semained’animation ayant traitcette fois à l’environne-ment.

« IL s’agissait, explique l’undes enseignants responsa-

bles de cette initiative, Sté-phane Glorian, de sensibiliserles jeunes, mais aussi lesparents, sur, notamment, la col-lecte organisée des déchets etle recyclage qui préservent lanature ». Un groupe d’élèvess’est ainsi amusé à ramasser

des boîtes métalliques sur lavoie publique : les jeunes enont récolté six cent soixantedix, autant de métal qu’il faut

pour fabriquer un vélo ! Leservice propreté de la Com-munauté Urbaine est égale-ment intervenu pour faire

une démonstration, fortappréciée, de son matériel etde son organisation.D’autres partenaires ont par-ticipé à cette semaine,comme Radio PFM ou Ciné-movida, et surtout le lycéeprofessionnel Jacques LeCaron dont des élèves sontvenus montrer les nouveauxmatériaux, normes et tech-niques de l’habitat répondantaux exigences de la protec-tion de l’environnement. Uneexposition de photos réali-sées par les élèves sur lesbeautés de la nature étaitégalement visible lors decette semaine d’animation enliaison par webcam avecl’Ecole Nationale de JeunesSourds à Paris qui a ainsireconnu la qualité de cetteinitiative locale.

Jeunesse I Formation - Animation

Les lycéens ont découvert les métiers de l’informatique grâce aux étudiants du CESIUne douzaine d’étudiants en cin-quième année de l’Exia, EcoleSupérieure d’Informatique Appli-quée, l’une des trois banches duCESI à Arras, ont eu la bonne idéed’organiser comme projet de finde promotion une Journée de l’In-formatique à destination deslycéens.

ELLE s’est déroulée le 3 février salledes Tisserands et des Orfèvres et on

y attendait quelque trois cents visiteurs.« Notre but, c’était de casser l’image de l’in-formatique statique, devenue traditionnelle,auprès de jeunes qui, à cause de cela, hési-teraient à choisir cette orientation », expli-quaient deux des organisateurs,Benjamin Flechel et Arnaud Herman,persuadés quant à eux que l’informa-tique, leur métier demain, a bien changé.« L’informatique aujourd’hui, ce n’est pluspasser des journées en solitaire devant unécran. C’est devenu un travail d’équipe, decommunication et de mobilité, notammentlorsqu’il s’agit de concevoir des pro-grammes ».Les jeunes, lycéens de classe terminaleet BTS, se sont donc intéressés à cesnouveaux aspects, comme les incidencesde l’ordinateur dans la domotique ou le

développement durable, en se faisantparfois un peu forcer, « car, reconnais-saient Arnaud et Benjamin, on a commisl’erreur d’installer un stand de jeux et les

jeunes ne voulaient plus le quitter ! On l’afermé pour leur montrer que l’informatique,c’était aussi autre chose, et peut-être poureux un avenir professionnel ».

Les lycéens se sont passionnés pour ces nouvelles technologies qui peuvent devenirleur métier.

Le Centre d’Education des Jeunes Sourdss’intéresse à l’environnement

Les équipes du service Environnement et Propreté de la CUAet de la Ville sont intervenues lors de cette animation.


• Résidence Baudimont

• Résidence Pierre Bolle

• Centre Ville Boulevards

• Centre Ville Places

• Résidence de l’Europe

• Goudemand -

Saint-Michel

• Hippodrome

• Jardins - Acacias

• Jean-Jaurès - Cheminots

• Les Blancs Monts

• Les Hautes Fontaines

Résidence Saint Fiacre

• Les Hochettes

• Méaulens

bd de la Liberté

• Mont Saint Vaast

• Résidence Saint-Pol

• Rietz Saint-Sauveur

• Ronville/Réaumur

Griffiths/Devillers

• Saint-GeryNo

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Une nouvelle cuisine à la Maison des Platanes

Santé, bonheur, c’est à l’heure desvœux la formule favorite du prési-dent de l’AGAEM, Philippe Arvel.

LE 21 janvier, à l’espace Marcel-Rogerplace de l’Ancien Rivage, elle

s’adressait à tous ceux qui soutiennentl’action de l’association, aux comitésd’habitants, aux commerçants, aux aînéset aux bénévoles qui prennent notam-ment en charge vingt-quatre enfants del’école Anatole-France pour le soutienà la scolarité. A l’heure du bilan annuel,l’AGAEM comptait huit cent cinquante-sept adhérents, sept cent onze dans lequartier Méaulens et cent quarante-sixrésidence de l’Europe, à l’espaceSimone-Veil, trois cent un adultes etcinq cent cinquante-six enfants.Ce secteur jeunesse est, à compter decette année, repris par la municipalité

dans sa volonté de créer sur toute laville un véritable secteur d’animationdes loisirs inter-quartiers. L’AGAEM,libérée de cette activité qui n’était pasforcément prévue être la sienne à sacréation, en revient ainsi à sa vocationpremière de pro-poser aux habi-tants des ateliersd’activités, pein-ture, dessin, tapis-serie, théâtre,couture, cuisine, etmaintenant infor-matique, qui ont fait sa réputation « his-torique », et pour lesquels elle disposed’une équipe d’animateurs dont lesqualités permettent aux adhérents demontrer régulièrement au public leursavoir-faire.Que ce soit le service jeunesse de la

Ville qui désormais s’occupe desenfants, en ayant intégré nos anciensanimateurs, ne change rien aux activitésoffertes, que ce soit le mercredi, lesamedi, ou pendant les vacances, bienau contraire, elles seront renforcées en

horaires et endiversité, a préciséPhilippe Arvel.« C’était une condi-tion à ce que nousacceptions cette évo-lution structurelle ».Quant aux ateliers,

l’AGAEM a défendu leur pérennité etils resteront majoritairement subven-tionnés par la Ville à hauteur de deuxcent quinze milles euros. L’AGAEM,poursuivait le président, « se recentreainsi sur sa vocation associative de lienentre les habitants ».

L’association revientà ses bases historiques :

les ateliers

LES vœux à l’AQS ont été le15 janvier l’occasion d’un

double événement, l’inaugura-tion de la cuisine de la Maisonde quartier des Platanes, où lacérémonie s’est d’ailleurspour l’occasion déroulée, etla présentation aux adhérentsdu nouveau directeur du cen-tre social Arras-Sud, RomainCoupé.La nouvelle cuisine, dontl’aménagement a été permispar la récente extension deslocaux, était attendue depuislongtemps par les habitantsqui n’ont d’ailleurs pas hésitéà mettre la main à la pâtepour la peinture, comme l’asouligné lors de son interven-

tion Nicole Canlers, prési-dente de l’AQS. Elle permet-tra d’accueillir l’activité

cuisine de l’association et dedonner ainsi aux mamans, etpourquoi pas aux papas, l’oc-

casion de se perfectionneraux fourneaux. Quant àRomain Coupé, il va s’attelerà l’élaboration du nouveauprojet social qui doit êtreprésenté à la CAF en juinprochain et est la clef dessubventions.Frédéric Leturque, adjoint àla Cohésion Sociale, a rappeléqu’un centre social devaitêtre une structure de proxi-mité et de rencontres pourles habitants, un lieu qu’ilspuissent fréquenter avec desprojets d’animation du quar-tier auxquels ils contribue-ront. Cela a toujours été lavocation de l’AQS, et elle doitencore se développer.

Nicole Canlers a coupé le ruban inaugural. Derrière elle, le nouveau directeur de l’AQS, Romain Coupé.

Philippe Arvel, président de l’AGAEM, entouré des responsables des associationset des comités d’habitants des quartiers sur lesquels est présente l’AGAEM.

L’AGAEM se recentre sur ses ateliers


LES deux animatrices du comité de quartier Baudimont,Sophie Duart et Muriel Csizmadia, avaient invité les

adhérents et les habitants à partager quelques crêpes maison àl’occasion de la Chandeleur, le 2 février, à la Maison Colucci.« C’était aussi pour nous l’occasion de faire le point sur nos activi-tés et de nous mettre à l’écoute des souhaits du quartier enmatière d’animation, confiait Sophie, car, malheureusement, c’esttoujours nous qui proposons alors que nous souhaiterions que lademande vienne des habitants ».C’est le comité Baudimont qui s’est occupé d’amener un magi-cien au Noël interquartiers des Grandes Prairies. On proposedes sorties, un bal, on a des idées. On est allé au Casino et auThéâtre. Mais lorsqu’il s’agit de se réunir autour d’une tablepour faire fonctionner le comité, les bonnes volontés sont peunombreuses. Le 2 février, les quelques présents ont eu d’autantplus de crêpes à déguster tandis que Sophie Duart remerciaitles Restos du Cœur qui avaient fourni les œufs et le lait.

Des crêpes pour la Chandeleurau comité Baudimont

« DES gens nous disent tout le temps,oui, le centre social, c’est loin, et on ne

sait pas ce que vous faites », dit l’un deses animateurs, Nicolas Garlinski. Il n’ya pourtant pas une grande muraille deChine entre le centre social Léon-Blumet le quartier Saint-Pol ! Mais, fort decette constatation, les responsables ducentre social Arras-Ouest ont décidéd’aller vers les habitants de la résidenceen organisant le 7 février, un dimanche

de marché place Verlaine, un petit-déjeuner sur le parvis de la Maison deServices de Proximité Marie-ThérèseLenoir.« Et ce fut extrêmement positif », noteClaude Féret, le président du CSAO.Une soixantaine de personnes sontvenues partager le long des tables lecafé, le jus d’orange, les brioches d’unpetit-déjeuner en toute simplicité.« Nous étions devenus visibles », poursuit

Nicolas. Et les habitants de Saint-Pol ontainsi découvert grâce aux animateursprésents la diversité des ateliers et desactivités qu’il est possible de fréquenterà Léon-Blum. Certains ont mêmeadhéré sur le champ.Cette expérience de plein air et deproximité sera donc reconduite, à Saint-Pol et dans d’autres secteurs des quar-tiers ouest, afin que des activités ducentre social nul n’ignore !

Le centre social Arras-Ouestà la rencontre des habitants de Saint-Pol

Sur la route du marché dominical, les habitants de la Place Verlaine sontvenus prendre un petit déjeuner sur le parvis de la Maison de Services.

Des membres du comité autour deSophier Duart et Muriel Csizmadia.

Petite fleurExposition.

Cité Nature, du mardi au vendredi de 9 h à 17 h.Le samedi et le dimanche de 14 h à 18 h.

Fermé les lundis et jours fériés.Tarif : individuel : 7 euros et enfant : 3 euros.

Jusqu’au mercredi 30 juin

Grammaire des mammifèresDe William Pellier.

Saison du Théâtre missionné d’Arras.Théâtre à l’italienne, 19 h 30. Traif : 22 euros

Vendredi 5 mars

5 ans – 5 continentsSpectacle Connaissance du Monde

Proposé par Loisirs Flandres Artois.Casino, 14 h 30 et 20 h 30. Tarif : 8 euros.

Vendredi 5 mars

Salon des vigneronsindépendants

Organisé par la fédération des vigneronsindépendants de Bourgogne et du Jura.

Artois Expo, vendredi de 15 h à 20 h, samedide 10 h à 20 h et dimanche de 10 h à 18 h.

Tarif : 6 euros. Vendredi 5, samedi 6, dimanche 7 mars


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Toutes les couleursde la musiqueavec la Semaine du ConservatoireAvec leurs professeurs, toutes les classes sortent désormais du Conserva-toire pour aller vers le public montrer, à travers leurs prestations, la qualitéde l’enseignement musical arrageois et la Semaine du Conservatoire consti-tue, dans cet esprit, un mini festival.

• Samedi 6 mars, à 15 h, au Théâ-tre : « Couleurs du temps », spec-tacle des classes d’initiation. • A 19 h 30, au Théâtre, concertd’ouverture par l’Orchestre d’Har-monie d’Arras.• Dimanche 7 mars, à 17 h, auThéâtre : « Couleurs exotiques »,concert de l’orchestre à cordes. • Mardi 9 mars, à 20 h, et mercredi10 mars, à 18 h, salle des Concerts,« La révolte des couleurs », specta-cle musical avec l’ensemble instru-mental des élèves cépistes et leschœurs des classes musicales desécoles.

Entrée : 3 euros (réservation obliga-toire)

• Jeudi 11 mars, à 19 h 30, salle desConcerts, « Clarinettissimo », cou-leurs d’Italie, concert des classesde clarinette. • Vendredi 12 mars, à 19 h 30, salleAndré-Reybaz au Théâtre, « Livingroom music », concert des classesde percussions. • Samedi 13 mars, à 16 h et à 20 h,au Théâtre, « La flûte en chantier », spectacle musical de clôture avec les classes deflûte, de danse et d’art dramatique.

Entrée : 3 euros (réservation obligatoire) L’entrée à tous les autres concerts est gratuite sur réservation au 03 21 71 50 44.

Du 6aumars 13

Festival universitairedes arts de la scène

L’antenne arrageoise del’Université d’Artois pro-pose une formation auxarts de la scène dont la qua-lité fait maintenant autoritéauprès des professionnels.Chaque année les étudiants

s’expriment et invitent leurs homologues de Franceet du monde entier à travers un festival internationaldésormais fort prisé qui regroupe théâtre, musique,danse et vidéo. Pour cette édition 2010, les specta-cles proposés nous viennent d’Espagne, d’Italie, duCanada et de Pologne aussi bien que de Paris, Lille ouValenciennes. Parmi la vingtaine de spectacles propo-sés, beaucoup émanent des étudiants arrageois. Cer-tains sont « décentralisés » au Théâtre afin d’ameneren ville la vie du campus.

Retrouvez le programme complet sur www.arras.fr

Du 17aumars 28

Une branche d’arbre s’ouvre comme un livre et en son cœur des pages s’effeuillent.C’est l’essence même de la naissance du papier, et le symbole du livre d’artiste dont lagalerie du Quai de la Batterie présente la huitième biennale, un événement que LucBrévart a créé à Arras il y a maintenant seize ans. Quatre vingt-cinq exposants y par-ticiperont, contre soixante en 2008, et la réputation de « Livres à voir » débouchecette année sur la création d’un double prix, celui de la bibliophilie de tradition,récompensant le savoir-faire en gravure et en reliure, et celui de la création, où l’on nedemande que de l’imagination, même iconoclaste. Un trophée de cristal, représentantune petite maison du livre avec, sous son toit, les lettres de l’alphabet, récompenserales deux lauréats dont le Quai de la Batterie achètera également les œuvres pour sacollection. « La biennale arrageoise, dit Luc Brévart, est un véritable rendez-vous d’artistesqui réinventent perpétuellement les formes du livre ». Etonnant, inattendu, le livre en l’oc-currence attire plus par son apparence, l’originalité de son matériau, l’élégance oul’inspiration de sa confection. C’est le livre devenu objet d’art. Deux mille visiteurs,dont un seul millier sur le week-end inaugural, sont en général au rendez-vous decette biennale. On pourra découvrir, par des démonstrations sur place, comment sefabrique un livre, du papier à la presse, comme au temps des origines où un ouvrageeffectivement était une œuvre d’art unique.

Quai de la Batterie, Hôtel de Guînes, vernissage le samedi 13 mars à 11 heures.

Au Quai de la Batterie, le livre est un objet d’art


Dumars13auavril 5

Martial Solal et le Golden Jazz Trophy Proposée par l’association Jazz en norden partenariat avec « Jazz and boves », lasalle des Concerts accueille le vendredi19 à 20 h 30 la première édition de cetremplin des jeunes talents du jazz par-rainé par Jean-Claude Casadesus avec laprésence effective du président du jury,Martial Solal. Les groupes candidatsviennent de la France entière et cinq fina-listes se dégageront de ce tremplin arra-geois. Le groupe qui remportera le prix du jury jouera en première partie d’unconcert de Martial Solal, le samedi 20 au Casino.

Vendredi 19, salle des Concerts, 20 h 30. Samedi 20, Casino, 20 h 30.Entrée : 15 euros.

Du 19aumars 20

Retrouvez l’agenda complet sur www.ville-arras.fr/culture

OrigineDanse, chorégraphie et mise en scène :

Sidi Larbi Cherkaoui.Saison du Théâtre missionné d’Arras.

Casino, 20 h 30. Traif : 22 eurosLundi 8 mars

Les Ailes du Serpent Une nouvelle fois le Musée accueille un dispositif

conçu par l’association « Artesens » pour per-mettre un accès aux œuvres par le toucher.

Cette approche, par fac-similés, manipulations etjeux, concerne cette fois les collections médié-

vales. On pourra notamment toucher les ani-maux sculptés sur les chapiteaux romans.

Musée des Beaux-Arts d’Arras. Entrée : 4 euros.Du 10 mars au 2 mai

Gilles MéchinSpectacle cabaret proposé

par l’association Di Dou Da.Salle des Concerts, 20 h 30. Tarif normal : 8 euros.

Vendredi 12 mars

Les fourberies de ScapinInterprété par le Teatro Malandro,

mise en scène : Omar Porras.Saison du Théâtre missionné d’Arras.

Casino, 20 h 30. Tarif : 24 euros.Samedi 13 mars

Louis Armstrong& Hot Sevens

Atelier d’écoute de jazz animé par Jean Prince.Médiathèque du Palais Saint-Vaast, 20 h 30.

Mardi 16 mars

Concert – Carte blanchePar les musiciens du Centre des Musiques

Actuelles de Valenciennes.Saison du Théâtre missionné d’Arras.

Salle André Reybaz, 21 h. Tarif : 15 euros.Mardi 16 mars

Adapting for distortion hapticChorégraphies crées et interprétées

par Hiroaki Umeda.Saison du Théâtre missionné d’Arras.

Théâtre à l’italienne, 20 h. Tarif : 15 euros. Jeudi 18 mars

Petites et grosses bêtesCabaret chansons. En partenariat avec Di Dou

Da, inscription préalable en discothèque.Médiathèque du Palais Saint-Vaast, 20 h.

Jeudi 18 mars



Baptiste Trotignon TrioSaison du Théâtre missionné d’Arras

Théâtre à l’italienne, 20 h. Tarif : 22 euros.Mardi 23 mars

La ChineSpectacle Connaissance du Monde.

Proposé par Flandres Artois Tourisme.Casino, 14 h 30 et 20 h 30. Tarif : 8 euros.

Vendredi 26 mars

Week-end Art et cultureExposition des œuvres de la peintre-céramiste

Christine Chelini. Les bénéfices de cette exposi-tion, organisée par Inner Wheel club d’Arras,

sont reversés à l’association « Nénuphar ».Salle Robespierre de l’Hôtel de Ville.

Du vendredi 26 au dimanche 28 mars

Celtic Dances :la fête de la Saint Patrick

Casino, 15 h. Tarif : 43 euros.Dimanche 28 mars

Lire ô SudOrganisées par l’AQS et la bibliothèque Ronville,

des rencontres avec des auteurs et illustrateursde la littérature jeunesse, lectures, spectacles et

dédicaces. Centre Torchy, bibliothèque Ronville,de 10 h à 12 h et de 14 h à 18 h.

Mercredi 31 mars

`Ooorigines

Spectacle jeune public (dès 7 ans)par la Compagnie Tourneboulé.

Saison du Théâtre missionné d’Arras.Théâtre à l’italienne, 10 h 30 et 17 h. Tarif : 6 euros.

Mercredi 31 mars

Les Cosaques du DonMusiques, chants et danses russes.

Casino, 20 h 30. Tarif : 42 euros.Mercredi 31 mars

Don du sangJournée interclub Arrageois.

Hôtel de Ville, salle Robespierre, de 10 h à 19 h.Jeudi 1er avril

Chasse à l’œuf Pour les enfants jusqu’à 11 ans.

Structures gonflables, petit train, poneys…Base de loisirs des Grandes Prairies, de 10 h à 13 h.

Lundi 5 avril

Les bovesau centre de la terre

Depuis sept ans déjà, sur une idée conjuguée du direc-teur de l’Office de Tourisme, Jean-Marie Prestaux, etdu plasticien Luc Brévart, les boves, cet itinéraire sou-terrain de la place des Héros, se transforment en un jar-din insolite qui, pour les Arrageois, renouvelle chaqueannée l’intérêt de la visite. Une thématique inspire ledécor qui est une véritable mise en scène créant un uni-vers original complètement dépaysant dans l’univers desgaleries. Pour cette huitième édition, c’est dans le

monde de Jules Verne que Luc Brévart est allé chercher l’inspiration en reconsti-tuant différentes pages de ses plus célèbres romans. Il fallait bien évidemment quecet hommage soit ainsi rendu un jour en ce lieu prédestiné pour l’auteur de « Aucentre de la terre » ! Images et son au milieu des fleurs et de la végétation, méca-nismes étranges et jeux de lumière et d’eau transforme donc les boves en unebalade livresque où les amateurs du visionnaire qu’était Jules Verne retrouveronttout son imaginaire.

Visites individuelles ou visites guidées tous les jours. Entrée : 5 euros(tarif réduit : 2,80 euros). Visites en groupes ou visites guidées sur réservation

Entrée : 4 euros (tarif réduit : 1,90 euro).

Dumars 20aujuin 20

La légende d’Arlette Le cirque Arlette Gruss fête ses vingt-cinq ans de tournée et fait sa halte arrageoisehabituelle, mais, attention, cette année grand changement pour cause d’occupation dela Grand’Place par le stationnement transféré de la place des Héros en travaux, lechapiteau s’installera sur l’esplanade arrière d’Artois Expo, là où se trouvait récem-ment le cirque italien. Le spectacle 2010 promet d’être tout aussi étonnant et cha-toyant qu’à l’ordinaire avec, confie Gilbert Gruss, toujours soucieux de perpétuerl’esprit du cirque selon Arlette, « les disciplines légendaires de la piste, mais également denouvelles approches ». Le spectacle chez Arlette Gruss est toujours construit autourd’un thème et d’une mise en scène, et, pour ce vingt-cinquième anniversaire, il s’agirade l’univers du cirque lui-même. Nous pénétrerons dans l’intimité de la loge de Mon-sieur Loyal où débutent les rêves les plus fous et voici qu’apparaîtront sur la piste deséléphants des Indes, des tigres multicolores, et beaucoup d’autres animaux qui sontconsidérés comme de véritables artistes, des trapézistes de haute voltige, des jon-gleurs, des clowns et encore des équilibristes. Cette année sera aussi celle du retourdu clown blanc, personnage emblématique qui figurait sur l’une des premières affichesdu cirque Gruss. « Ce spectacle du vingt-cinquième anniversaire se devait d’être inoublia-ble », dit encore le fils d’Arlette.

Mercredi 24 mars, jeudi 25 à 19 h 30, vendredi 26 à 20 h 30,samedi 27 à 15 h et 20 h 30, dimanche 28 à 14 h 15 et 17 h 30.

Places de 13 à 32 euros. Renseignements et locations au 0825 825 660 www.cirque-gruss.com

Du 23aumars 28



Agenda sportifwww.arras.fr/sport

RugbyFédérale 2

Rugby club Arras – MarcqStade Grimaldi, 15 h.

Dimanche 7 mars

Rugby2e division féminine

Arras – Montigny le BretonneuxStade Grimaldi, 15 h.

Dimanche 7 mars

FootballCFA2

Arras FA – AubervilliersTerrain Brabant, 18 h.Samedi 13 mars

FootballChampionnat de France féminin

Arras FA – CormellesTerrain Pierre Bolle, 15 h.Dimanche 14 mars

Basket-ballLigue féminine

Arras Pays d’Artois – TarbesHalle des sports Richard Tételin, 20 h.

Mercredi 17 mars


Arras Pays d’Artois – LimogesHalle des sports Richard Tételin, 20 h.

Samedi 20 mars

FootballCFA2

Arras FA – Les LilasTerrain Brabant, 18 h.Samedi 27 mars


Arras Pays d’Artois – ToulouseHalle des sports Richard Tételin, 20 h.

Mercredi 31 mars

Rugby2e division féminine

Arras – Nancy SeichampsStade Grimaldi, 15 h.

Dimanche 4 avril

Mille jeunes attendusà la Semaine du BasketLa Semaine du Basket est chaque année salle Molière un événement qui mobilisetous les quartiers ouest et déplace les amateurs de toute la ville. Pour cette sei-zième édition, l’USAO, l’UnionSportive Arras Ouest organisa-trice, attend pas moins d’un millierde jeunes. Ce rassemblementunique dans la région a en effetune volonté pédagogique et pro-motionnelle en permettant ladécouverte des talents de demain,comme hier Nando De Colo.Sept coupes seront remises par laVille d’Arras, une à l’issue dechaque journée, et cinq médaillesaux clubs venus de l’étranger,notamment des villes jumelées àArras.

La Boucle de l’Artoisarrive boulevard Crespel La troisième et dernière étape de la 21e Boucle de l’Artois arrivera boulevard Cres-pel le samedi 3 avril vers 17 h. Les coureurs auront alors accompli quatre-vingt-quinze kilomètres au départ de Frévent. Toujours suivie par un nombreux publicd’amateurs, cette course qui rassemblera environ cent quatre-vingt participants estl’une des sept manches de la coupe de France des clubs Look, la seconde et la seulepar étapes. Cette coupe sélectionne les meilleures équipes françaises amateurs et lafinale arrageoise recevra la visite d’un sélectionneur de l’équipe de Franceespoirs.Vingt-trois équipes de DN1, trois de DN2 et une DN1 Espoir seront sur laligne de départ et l’on attendra à l’arrivée le régional Adrien Petit qui a compté lasaison dernière six victoires à son palmarès, dont l’Essor breton, et n’est autre quele fils de l’organisateur. Le vendredi 2 avril après-midi, les passionnés auront pu sui-vre la première étape de la Boucle, Sainte-Catherine-Bapaume, cent soixante huitkilomètres qui passent par Mont Saint-Eloi, et, dans la matinée du 3, la deuxième, uncontre-la-montre individuel sur vingt cinq kilomètres entre Auxi-le-Château etHesdin.

Samediavril 3

Du 4auavril 10


Blo

cN

ote

s

Mars - Avr i l

2010

• CINEMOVIDA……08 92 68 75 14(0,34 centimes la minute)

Grand’Place - http : //www.cinemovida.com

Mercredi3 marsThelma, Louise etChantal (comédie avecJane Birkin, Caroline Cel-lier).

Mercredi 10 marsLa Rafle (drame avecMélanie Laurent, JeanReno, Gad Elmaleh).

Mercredi 17 marsBad Lieutenant :Escale à la Nouvelle-Orléans (policier avecNicolas Cage, EvaMendes, Val Kilmer).

Mercredi 24 marsL’Immortel (policieravec Jean Reno, KadMerad).

Mercredi 31 marsDragons (animation).

Mercredi 7 avrilAlice au Pays des Mer-veilles (fantastique avecMia Wasikowska, JohnnyDeep).

Mercredi14 avrilLe Caméléon (drameavec Marc-André Gron-din, Framke Janssen).

Mercredi 21 avrilCamping 2 (comédieavec Franck Dubosc,Richard Anconina,Mathilde Seigner).

Mercredi 28 avrilIron Man 2 (fantas-tique avec Robert Dow-ney Jr, Don Cheadle).

Mercredi 5 maiWall Street : l’argentne dort jamais (divers,avec Michael Douglas,Shia LaBeouf).

CINEMA www.arras.fr/culture

Retrouvez dès le mardi matin les programmes du Cinémovida sur www.ville-arras.fr

• PLAN-SÉQUENCE JEUNE PUBLIC……03 21 15 54 39Tarif unique : 3,80 euros

Grand’Place - http : //www.arras.fr/jeunesse

Astérix et les Vikings (Film de Stefan Fjeld-mark et Jesper Moller).A partir de 5/6 ans. Séances à 14 hles 3, 6 et 7 mars.

Les rendez-vous « Ciné-goûter »Le ciné-goûter est une animation conviviale qui permet d'initier les enfants au cinéma etde leur donner la parole afin qu'ils s'expriment sur le film qu'ils viennent de voir. Chaqueenfant participant reçoit une fiche à la fois pédagogique et ludique sur le film.

Kérity la maison des contes : le mercredi 10 mars

Kérity la maison des contes (Film d’animation).A partir de 3/4 ans. Séances à 14 h, les 10, 13 et 14 mars.

Panda petit panda (Film d’animation).A partir de 2/3 ans. Séances à 14 h, les 17, 20 et 21 mars.

Max et les maximonstres(Film de Spike Jonze) A partir de 7/8 ans. Séances à 14 h, les 7, 10 et 11 avril.

Loup (Film de Nicolas Vanier).A partir de 7 ans. Séances à 14 h, les 24, 27 et 28 mars.

L’ours et le magicien (Courts-métrages).A partir de 2/3 ans. Séance à 14 h, les 31 mars, 3 et 4 avril.

La chasse aux sorcièresde Nicholas HytnerMardi 2 mars à 20 h 30.

Reviens-moi de Joe WrightMardi 27 avril à 20 h 30.

Programme Ciné-Littérature

15SAMU

18POMPIERS

17POLICE

0 825 81 28 22CENTRE ANTIPOISON

03 21 71 33 33MÉDECIN DE GARDE

06 07 10 90 82SERVICE SÉCURITÉ CUA

URGENCESURGENCESANIMAUXwww.arras.fr/vie-municipale/bloc-notes

• DOCTEURS VÉTÉRINAIRES

Mme Dupont 10 rue Abel Bergaigne……03 21 51 68 68M. Dupont-Minne 78 avenue Lobbedez……03 21 71 19 64M. Fabri-Simonis 78 avenue W. Churchill……03 21 71 16 40M. Lemal-MM Rasir-Vandewyncke10 boulevard de la Liberté……03 21 71 08 21M. Coronas 25 cours de Verdun……03 21 71 33 48Mme Charlet 133 avenue John Kennedy……03 21 71 02 15

• VÉTÉRINAIRE DE GARDE

……06 07 89 54 45

• CHENIL ……03 21 55 46 10avenue Jules CatoireDu lundi au samedi de 13 h 30 à 18 h.

• SPA ……03 21 60 09 74rue Laennet - ZI Est - Tilloy-les-Mofflaines

AVIS AUX LECTEURSLes pages blocs notes ne paraîtront plus qu’une fois tous les deux mois.Retrouver toutes ces informations sur le site de la ville

www.arras.fr

ENVIRONNEMENTwww.arras.fr/environnement

• SOS VOIRIE - ECLAIRAGE PUBLIC

……03 21 50 50 23E-mail : [email protected]

• SERVICE DÉGRAFFITAGE

……03 21 50 50 65E-mail : [email protected]

• POINT INFO DECHETS

Pour toutes questions relatives auxdéchets, contactez nous au 03 21 21 88 20ou à [email protected] Pour les Déchets d’Activités de Soins à Risques Infectieux (DASRI), contactez le 03 21 21 88 20.

• DÉCHETTERIES

- zone des trois Fontaines, avenue de l’Ermitage à Saint-Laurent-Blangy

- avenue de l’Hippodrome à Dainville- rue des Planquettes à AchicourtOuvertes du lundi au samedi de 9 h à 19 h.

Dimanche de 9 h à 12 h. Fermeture les jours fériés.

- Centre social Alfred Torchyrue du Docteur Baude, cité GriffithsLe mardi de 9 h à 12 h, le mercredi de 8 h à 12 het le jeudi de 9 h à 12 h et de 17 h à 18 h.- Centre social Léon Blumavenue de l’HippodromeDu lundi au vendredi de 9 h à 12 h et de 13 h 40 à 18 h.

- Vente par correspondance de cartes de restaurationPour cela, il suffit d’adresser votre demande enMairie d’Arras - Service Éducation - BP 70 913 -62022 Arras Cedex, en joignant un chèque ban-caire ou postal libellé au nom du Trésor Publicet en indiquant nom, prénom de l’enfant, école fréquentée, nom, prénom, adresse des parentset nombre de cartes désirées.

• SERVICE JEUNESSE……03 21 50 51 56• AQS……03 21 07 71 31• AGAEM……03 21 55 96 92• CENTRE SOCIAL ARRAS OUEST

……03 21 59 41 37• La BASE DE LOISIRS des Grandes Prairies accueille les enfants et les jeunes de 2 ans 1/2 à18 ans pendant les vacances scolaires, et de 2 ans1/2 à 13 ans les mercredis en période scolaire.

……03 21 51 52 05• MAISON DES JEUNES DU COCLIPAS

accueille les jeunes à partir de 7 ans les mercredis, samedis, dimanches et pendant les vacances scolaires

…03 21 55 96 69 ou 06 68 86 87 63

Vendredi : 10 h - 12 h / 14 h - 20 hSamedi : 10 h - 12 h / 14 h - 17 h 30

• MÉDIATHÈQUE RONVILLE

Centre Torchy - rue du Docteur Baude……03 21 07 18 39Mardi : 14 h 30 - 17 h 45Mercredi : 10 h - 12 h / 14 h 30 - 18 h 15Vendredi : 14 h 30 - 18 h 15Samedi : 14 h - 12 h 15 et 14 h à 17 h

• CITÉ NATURE

……03 21 21 59 5925 boulevard SchumanOuvert du mardi au vendredi de 9 h à 17 h. Lesamedi et dimanche de 14 h à 18 h. Fermé les lun-dis et jours fériés.

• OFFICE CULTUREL

……03 21 15 09 19……03 21 15 09 20 (fax)61 Grand’PlaceE-mail : [email protected]

• OFFICE DE TOURISME

……03 21 51 26 95……03 21 71 07 34 (fax)Hôtel de Ville place des HérosE-mail : [email protected] internet : http://www.ot-arras.frRéservations groupes……03 21 48 39 63 ……03 21 51 76 49 (fax)Ouvert du lundi au samedi de 9 h à 18 h 30 et le dimanche de 10 h à 13 h et de 14 h 30 à 18 h 30. A compter du 1er octobre, le lundi de 10 h à 12 h etde 14 h à 18 h ; du mardi au samedi de 9 h à 12 h etde 14 h à 18 h ; et le dimanche de 10 h à 12 h 30 etde 14 h 30 à 18 h 30.

• THEÂTRE D’ARRAS

……03 21 71 66 16 (Billetterie)……03 21 71 76 30 (Administration)7, Place du ThéâtreE-mail : [email protected]

• MUSÉE DES BEAUX-ARTS

……03 21 71 26 4322 rue Paul DoumerOuvert tous les jours de 9 h 30 à 12 h et de 14 hà 17 h 30. Fermé le mardi. Fermé les 1er et 8 mai.Tarif : 4 € tarif plein, 2 € tarif réduit.

• CONSERVATOIRE

……03 21 71 50 446 rue BeffaraE-mail : [email protected]étariat ouvert lundi, mardi et jeudi de 10 h 30 à12 h et de 14 h à 18 h 30 ; mercredi de 9 h à 18 h 30et vendredi de 14 h à 18 h 30. Samedi de 9 h à 13 h.

ÉDUCATION-JEUNESSEwww.arras.fr/education

www.arras.fr/jeunesse

• INSCRIPTIONS RESTAURATION SCOLAIRE

Pour toute délivrance d’une carte personnalisée,

se munir de la taxe d’habitation 2009- Mairie d’Arras Service Éducation - Rez-de-chausséeDu lundi au mercredi de 8 h à 12h et de 13 h à17 h, le vendredi de 8 h à 12 h et de 13 h à 16 h.Fermeture le jeudi et le dernier mercredi du mois.

CULTUREwww.arras.fr/culture

• MÉDIATHÈQUE PALAIS SAINT-VAAST

20 rue Paul Doumer……03 21 71 62 91- Action culturelle……03 21 71 39 04- Histoire locale fonds ancien……03 21 71 39 05Section adultes et discothèqueMardi : 10 h - 17 h 45Mercredi : 10 h - 12 h / 14 h - 18 h 15Jeudi : 13 h 30 - 17 hVendredi : 10 h - 12 h* / 14 h - 18 h 15Samedi : 10 h - 12 h 15 / 14 h - 17 h*discothèque fermée le vendredi matin

Section jeunesseMardi : 14 h - 17 h 45Mercredi : 10 h - 12 h / 14 h - 18 h 15Jeudi : 13 h 30 - 17 h Vendredi : 14 h - 18 h 15Samedi : 10 h - 12 h 15 / 14 h - 17 h

Bibliothèque de documentation localeMercredi : 10 h - 12 h / 14 h-18 h 15Vendredi : 14 h - 18 h 15Samedi : 14 h - 17 h

• MÉDIATHÈQUE VERLAINE

Pôle Culturel - rue Charles Péguy……03 21 23 43 03Mardi : 14 h - 18 hMercredi : 10 h - 12 h / 14 h - 20 hJeudi : 13 h 30 - 17 h

CIRCULER À ARRASwww.arras.fr/circulation

• POINT INFO STATIONNEMENT

……03 21 71 94 63Hôtel de Ville, place des HérosDu mardi au vendredi de 9 h à 12 h et de 14 h à 18 h. Le samedi de 9 h à 12 h et de 14 h à 17 h.

• PARKING CENTRE EUROPÉEN

……03 21 71 57 38Le samedi, une heure de stationnement gratuit.Ouvert du lundi au jeudi de 6 h à 0 h 15 ; le vendredi et le samedi de 6 h à 1 h, le dimanche etjours fériés de 6 h 45 à 0 h 15.

• PARKING GRAND PLACE SOUTERRAIN

……03 21 58 26 10Le samedi, une heure de stationnement gratuit.Ouvert du lundi au jeudi de 7 h à 20 h ; le ven -dredi et le samedi de 7 h à 21 h, fermeture le dimanche et jours fériés. Tarifs : 1 heure : 1,10 € -Forfait journalier 24 h : 10 €.

• PARKING PALAIS SAINT VAASTStationnement payant tous les jours de 9 h à 12 het de 14 h à 18 h, sauf dimanche et jours fériés. 1 heure : 1,30 €. Abonnement mensuel : 40 €

• STATIONNEMENT JOURNALIER

Zone jaune (2 h maximum) 10 minutes : 0,20 €

- 2 heures : 2,40 €

Zone verte (2 h maximum) 30 minutes : 0,50 €

- 2 heures : 1,80 €

Arras Ville Propre0 800 86 92 49


Bloc notes I Mars - Avril 2010

Mars - Avril 2010 I Bloc notes


SOCIALwww.arras.fr/social

• CENTRE COMMUNAL D’ACTION SOCIALEToute personne peut se présenter dans l’annexede son quartier pour toutes demandes d’aide sociale légale (RMA, APA, placement en maison de retraite…) et facultative (réduction cartes de cantine, cartes de bus, réductions pour les centres de loisirs…)Mairie d’Arras place Guy Mollet……03 21 50 50 50Les annexes :- Quartier Sud……03 21 55 27 63Maison de services Jean Jaurès, avenue Jean JaurèsLes mardis et jeudis de 8 h 15 à 11 h 45 et de 13 h 30à 16 h 45 et le vendredi de 8 h 15 à 11 h 45.- Quartier Ouest……03 21 71 48 40Maison de Services Marie-Thérèse Lenoir Rue Charles PéguyDu lundi au vendredi de 8 h 30 à 12 h et de13 h 30 à 16 h 45 (accueil public).

• PORTAGE DE REPAS À DOMICILE

Pour les personnes de plus de 60 ans : 7,50 €En s’inscrivant au 03 21 50 50 12 • ENTRAIDE ET RESPONSABILITÉ

1/2 rue Hoffbaüer, de 16 h à 17 h.Le 1er mercredi du mois pour les questionssociales ; le 2e mercredi du mois pour les pro-blèmes relatifs aux aides à la santé et à la préven-tion; le 3e mercredi du mois pour les problèmesde logement et le 4e mercredi du mois, un «écri-vain public» vous aide à rédiger vos courriers auxadministrations, notamment en matière juridique.

• Service de Médiation FamilialeUDAF62……03 21 71 21 5516 boulevard Carnot 62000 [email protected]

• Maison de l’Emploi et de la Formationdu Pays d’Artois125 rue Méaulens ……03 21 58 15 50Du lundi au vendredi de 8 h 30 à 12 h 30 et de13 h 30 à 17 h 30 (16 h 30 le vendredi).

• HÔTEL DE POLICE……1718 boulevard de la Liberté B.P. 908Ouvert 7 jours / 7 et 24 h / 24

• POLICE MUNICIPALE…03 21 23 70 70Hôtel de Ville, place des Héros

• SERVICE DES OBJETS TROUVÉS

……03 21 50 69 36Place Guy MolletDu lundi au jeudi de 9 h à 12 h et de 14 h à 18 h,17 h le vendredi.

• CRÈCHE COLLECTIVE MAURICE LEROY

Rue des Bleuets……03 21 23 46 45

• CRÈCHE FAMILIALE CENTRE LÉON BLUM

Av de l’Hippodrome……03 21 71 44 08

• RELAIS ASSISTANTES MATERNELLES

Foyer Soleil, 4 rue du Rivage……03 21 50 27 92Mardi de 13 h à 18 h. Jeudi de 9 h à 14 h.

Sur rendez-vous les autres jours.

• PETIT SQUARE

Lieu d’accueil d’enfants de 0 à 4 ans accompagnés

d’un parent ou d’un référent, anonyme, gratuit

dispose d’un lieu d’accueil :

- Tour CézanneLundi, mardi et jeudi de 14 h 30 à 17 h 30.

• ATELIER PETITE ENFANCE

……03 21 23 64 79Activité gratuite

- Foyer Soleil, salle de gymnastique1er étage

Lundi de 9 h 30 à 11 h.

- Halte-garderie Alfred TorchyMardi de 9 h 30 à 11 h.

- Halte-garderie Léon BlumLundi de 9 h 30 à 11 h.

• COORDINATION PETITE ENFANCE

……03 21 50 50 50 poste 6944

• CONSULTATIONS D’ENFANTSPAR LE SERVICE DE LA PROTECTIONMATERNELLE ET INFANTILE

Lundi, de 8 h 30 à 11 h, à l’Espace Petite Enfance,Maison de Services M.T. Lenoir ; Mardi, de 13 h 30à 16 h, à la Résidence Soleil, Grande Rue duRivage ; Mercredi, les 1er et 3e du mois, de 8 h 30à 11 h, à l’école Pierre Baudel, rue du Vercors ;Vendredi, de 8 h 30 à 11 h, au centre social LéonBlum, avenue de l’Hippodrome et les 1er et 3e dumois, de 13 h 30 à 15 h au centre social Jean Jau-rès, avenue Jean Jaurès.

MARCHÉSwww.arras.fr/vie-municipale

• PLACE DES HÉROS

Mercredi matin.

• PLACE MARC LANVIN

Jeudi matin• PLACE DES HÉROS - GRAND’PLACE

PLACE DE LA VACQUERIE

Samedi matin• PLACE VERLAINE

Dimanche matin

LA MAIRIEÀ VOTRE SERVICE

www.arras.fr/vie-municipale

• PLACE GUY MOLLET …03 21 50 50 50http : //www.arras.fr E-mail : [email protected] lundi au vendredi, de 8 h à 12 h et de 13 h à 17 h (fermeture à 16 h le vendredi).Le service de l’État Civil vous accueilledu lundi au vendredi de 8 h à 12 h et de 13 h à 17 h (fermeture à 16 h le vendredi). Le samedi de 9 h à 12 h.Les demandes de passeport biométrique sontenregistrées à la Maison de services M.T. Lenoir(rue Charles-Péguy) du lundi au vendredi de13 h 30 à 17 h 30, le mardi jusqu’à 19 h.

• CIMETIÈRE D’ARRAS

Ouvert du 1er octobre au 31 mars de 8 h à 18 h.Du 1er avril au 30 septembre de 7 h 30 à 19 h.

PETITE ENFANCEwww.arras.fr/social

Les haltes-garderies ont pour mission d’accueillirles enfants âgés de 1 mois à 4 ans pour une duréene pouvant excéder 20 heures par semaine. Vingtenfants peuvent être accueillis en même tempsdans chaque halte-garderie.

• HALTE-GARDERIE LÉON BLUM

Centre social Léon Blum, 39 avenue de l’Hippodrome ……03 21 71 60 96Lundi, mercredi de 13 h 45 à 18 h 15. Mardi, jeudi

et vendredi de 7 h 45 à 18 h 15.

• HALTE-GARDERIE MÉAULENS

Près du Foyer Soleil……03 21 71 07 75Du lundi au vendredi de 7 h 45 à 18 h 15. .

• HALTE-GARDERIE ALFRED TORCHY

Centre social Alfred Torchy, 29 bis rue duDocteur Baude……03 21 23 64 79Lundi, mardi de 13 h 45 à 18 h 15. Mercredi, jeudi

et vendredi de 7 h 45 à 18 h 15.

• HALTE-GARDERIE VERLAINE

9 rue Racine……03 21 23 36 98Du lundi au vendredi de 7 h 45 à 12 h 15

et de 13 h 45 à 18 h 15.

• DÉCHETTERIE MOBILE

……03 21 21 88 20ou [email protected] Square Cousteau, rue du Temple,

le vendredi 19 mars et 16 avrilde 12 h 30 à 18 h 30.

- Pierre Bolle, place de Bourgogne,le mardi 30 mars et le jeudi 30 avrilde 12 h 30 à 18 h 30.

• RECYCLERIE

Le Cercle des Objets……03 21 71 80 13Rue Henri Becquerelle - Zone des TroisFontaines - Saint-Laurent-BlangyLe mercredi de 13 h 30 à 16 h 30 et le samedi de 9 h à 12 h.

POLICEwww.arras.fr/vie-municipale

• HÔTEL DE POLICE……1718 boulevard de la Liberté B.P. 908Ouvert 7 jours / 7 et 24 h / 24

SANTÉwww.arras.fr/vie-municipale/bloc-notes

• POINT ECOUTE HENRI DARRAS……03 21 23 00 2140 boulevard de Strasbourg


Bloc notes I Mars - Avril 2010

SPORTwww.arras.fr/sport

• TENNIS

……03 21 23 28 68Base de Loisirs des Grandes PrairiesDu lundi au samedi de 9 h à 21 h. Le samedi de 9 h à20 h. Le dimanche de 9 h à 13 h et de 15 h à 19 h.• CENTRE MÉDICO-SPORTIF

……03 21 23 35 862 boulevard du Général de Gaulle

• POINT D’ACCÈS AU DROIT (PAD)……03 21 73 85 62Place des Écrins à Saint-Nicolas-lez-Arras(ligne bus n° 3) [email protected] pourrez être accueilli, écouté, informé etorienté gratuitement vers des interlocuteurs privilégiés que sont les avocats, notaires, huissiers,conciliateurs de justice, l’Aide aux Victimes (AVIJ 62) …- MÉDIATIONS FAMILIALESUDAF (Union Départementale desAssociations Familiales)Tous les mardis matin de 8 h à 12 h (informa-tions) et le dernier vendredi du mois de 8 h à12 h et de 14 h à 16 h (consultations) avec prisede RDV au PAD au 03 21 73 85 62.- MÉDIATEUR DE LA RÉPUBLIQUE

• Jean Carnel tient des permanences sur RDV les lundi 15 et 29 mars et 12 et 26 avril, de 9 h à12 h et de 13 h 30 à 16 h 30 au Point d’Accès auDroit ; les lundi 8 et 22 mars et 19 avril, de 9 h à12 h à la Maison de Services Marie-ThérèseLenoir, Résidence Saint-Pol et de 14 h à 16 h àl’Hôtel de Ville, place des Héros.• Gérard Billot tient des permanences sur RDV,chaque jeudi de 9 h à 12 h et de 14 h à 16 h 30,à la Préfecture d’Arras. Tél. 03 21 21 22 78.

- CONCILIATEUR DE JUSTICEPAD de la Communauté Urbaine d’Arras à Saint-Nicolas-lez-Arras•Michel Grenier, tous les mercredis à partir de17 h, sur rendez-vous.•Pierre Vallin sur rendez-vous.•Gérard Bouchend’Homme sur rendez-vous.• Virginie Hubau sur rendez-vous.Hôtel de Ville place des HérosDe 14 h à 16 h. • Pierre Vallin, mercredi 17 mars et 21 avril.• Gérard Bouchend’Homme, mercredi 3 mars, 7 avril et 5 mai.

Sainte-Catherine local des permanences,pré-fabriqué salle des fêtes. Dès 14 h. • Se rapprocher de la mairie.- ORDRE DES AVOCATSDU BARREAU D’ARRASPermanences gratuites des avocats au PADde la Communauté urbaine d’Arrasà Saint-Nicolas-lez-Arras les lundi 8 et 22 mars et 12 et 26 avril.Le nombre de consultations étant limité à 15, les numéros d’ordre sont à retirer à partir de 8 h 30.- AIDE AUX VICTIMES ET INFORMATIONJUDICIAIRE (A.V.I.J.62)……03 21 71 62 00http : //www.avij-62.fr [email protected]

Accueil gratuit du lundi au vendredi au PAD de la Com-munauté Urbaine d’Arras à Saint-Nicolas-lez-Arras.PLATE FORME TÉLÉPHONIQUEDEPARTEMENTALE D’ACCÈS AU DROIT……0810 205 004 (prix d’un appeldepuis un poste fixe)ou 03 21 15 70 20 (solution plus avanta-geuse si vous appelez d’un téléphone porta-ble ou si vous avez un abonnement avecappel restreint)Du lundi au vendredi de 8 h à 12 h et de 14 h à18 h.- CHAMBRE DÉPARTEMENTALEDES HUISSIERS…… 03 21 71 32 01 Permanence au 1 rue du Collège à Arras, lemardi de 10 h à 12 h et de 15 h à 17 h.- CHAMBRE DÉPARTEMENTALEDES NOTAIRESPermanence téléphonique le mardi de 14 hà 18 h - N° vert 0800 33 56 87 (appel gra-tuit). Permanence physique le 2e jeudi dechaque mois de 14 h 30 à 16 h 30.

• MÉDECIN DE GARDE

……03 21 71 33 33En cas d’absence de votre médecin traitant (lesoir, le week-end et les jours fériés, contactez lecentre de réception et de régularisation desappels libéraux qui vous indiquera le médecin degarde de votre secteur géographique.

• PHARMACIE DE GARDE

www.servigardes.frCe service sera complété par un dispositif d’appeltéléphonique au 0825 74 20 30.

• CENTRE HOSPITALIER D’ARRAS……03 21 21 10 10boulevard Besnier

• CENTRE DE DÉPISTAGE ANONYME ET

GRATUIT ……03 21 21 14 24situé au niveau des Consultations Ext. duCHA - Boulevard Besnier - Arras• Dépistage anonyme et gratuit (VIH-Hépatites-Syphilis…)• Réponse aux demandes d’informations• Conseils en matière de préventionMardi avec RDV de 16 h 30 à 18 h 30; Jeudi avecRDV de 13 h à 15 h et vendredi sans et avec RDVde 13 h 30 à 17 h 30.

• CENTRE DE SOINS SPÉCIALISÉ ENTOXICOMANIE……03 21 21 10 51CHA - Rue Auguste Dumand - Espace L. Weiss

• PAS-DE-CALAIS ALZHEIMER

Centre Hospitalier Boulevard Besnier Arras……03 21 71 35 28Permanence téléphonique : tous les joursau 03 21 71 35 28 (répondeur)Permanence accueil : 1er et 3e samedi du mois de 9 h 30à 12 h, maison des sociétés, rue Aristide Briand.

• PRÉVENTION ALCOOLOGIE……03 21 21 19 96Rue Auguste Dumand. Espace Louis Weiss.

• RÉTINA FRANCEPermanences les 17 mars et 20 avril à la mai-son des sociétés, rue Aristide Briand, de14 h 30 à 16 h 30. Contact : Nadine Gingem-bre au 06 76 49 73 03Informations pratiques et juridiques afin d’aiderles personnes atteintes de déficience visuelle àmieux vivre leur handicap.

• CENTRE DE PLANIFICATION

ET D’ÉDUCATION FAMILIALE

……03 21 15 22 33- 17, boulevard de StrasbourgLundi : 13 h - 18 h - Mardi : 13 h - 18 hMercredi : 9 h -18 h - Jeudi : 13 h - 18 h Vendredi : 13 h - 18 h. (Fermé pendant lesvacances scolaires, se rapprocher du CHA).

……03 21 21 17 60- boulevard Besnier, au CHA……03 21 21 17 60Du lundi au vendredi de 8 h 30 - 18 h.

• EPILEPSIE-FRANCEPermanence le 2e mardi de chaque mois, de14 h à 17 h 30, à la Maison des Sociétés.

• PISCINE GEORGES DAULLÉ

……03 21 07 16 674 rue Rouault.Période scolaire• Lundi : 12 h - 19 h 45*• Mardi : 17 h 30 - 19 h*• Mercredi : 9 h 30 - 11 h 45* / 14 h 15 - 16 h 45*• Jeudi : 17 h 30 - 20 h*• Vendredi : 12 h - 14 h* / 17 h - 19 h 45*• Le samedi et le dimanche : fermeture* Sortie obligatoire des bassins 15 mn avant l’heure

de fermeture* Port du bonnet obligatoire

Vacances de printemps• Fermée du 3 au 18 avril pour arrêt technique.

Aquagym• Lundi (petit bain) de 18 h 15 à 19 h.

• PISCINE ELIE DESBIN …03 21 58 00 33Rue Bocquet FlochelPériode scolaire• Lundi : fermeture hebdomadaire• Mardi : 11 h 45 - 14 h* / 16 h 30 - 19 h*• Mercredi : 9 h 30 - 11 h 45* / 15 h 30 - 18 h*• Jeudi : 11 h 45 - 14 h* / 16 h 30 - 19 h 30*• Vendredi : 16 h 30 - 20 h*• Samedi : 8 h 30 - 11 h 45* / 15 h 30 - 18 h*• Dimanche : 9 h 30 - 12 h 30** Sortie obligatoire des bassins 15 mn avant l’heure


Vacances de printemps• Du mardi au vendredi de 14 h à 18 h 30.• Samedi de 8 h 30 à 11 h 45 et de 14 h 30 à 18 h• Dimanche de 9 h 30 à 12 h 30.* Réservée aux centres de loisirs le matin* Sortie obligatoire des bassins 15 mn avant l’heure


Aquagym• Mardi (petit bain) de 17 h 45 à 18 h 30.


Mars 2010 I Tribunes

La Majorité Municipale Le groupe « ARRAS en Mieux »

Les Verts / L’Echappée Belle Le Front National

A quoi servirait le rite s'il n'y a pas la foi ?

Le schéma directeur d'aménagement des voies cyclables voté par le ConseilCommunautaire en date du 5 février constitue une avancée que les élusécologistes tiennent à saluer.Permettre et améliorer la circulation des vélos comme mode de déplace-ment urbain, c'est implicitement reconnaître qu'il faut réduire de manièresignificative la place de la voiture en ville.Cela, il faut le dire et l'expliquer ! Il faut le concrétiser par un engage-ment cohérent pour qu'Arras et son agglomération développent vraimentune alternative durable en matière de déplacements :• Un véritable plan de déplacements urbains prenant en compte globale-ment la question du déplacement dans toutes ses modalités, les élus écolo-gistes préconisent la mise à l'étude d'un tramway ;• Un retrait du stationnement dans le centre historique, pour y laisser laplace aux piétons ;• Un travail dans la durée avec l'ensemble des citoyens, pour construire,accompagner et faciliter les changements d'habitudes (par exempledes pédibus et vélobus pour aller à l'école autrement qu'en voiture).Les élus écologistes seront vigilants à ce que ce schéma directeurdébouche sur des réalisations concrètes. Du PDU (plan de déplacementsurbains ) à l'Agenda 21 ou aux PADD (plans d'aménagement et de dévelop-pement durable), on en connaît des dossiers qui sont restés de belles pagesd'écriture…Il faut le dire, l'expliquer et le faire !

Laure OLIVIER / Alain [email protected]

Mobilisons-nous pour le TGV

Beaucoup des nouveaux Arrageois qui sont venus augmenter la populationde notre ville reconnaissent que la facilité des transports ferroviaires afortement influencé leur décision. Beaucoup d’Arrageois aussi, parfois pour leurs loisirs, essentiellementpour leur travail, empruntent quotidiennement, aller et retour, l’un desTGV qui mettent la capitale de l’Artois à cinquante minutes de Paris. Aussi l’annonce d’une éventuelle réduction de la fréquente de cette des-serte a-t-elle immédiatement suscité un tollé général, non seulement chezles usagers, mais dans la population tout entière. Nous avons immédiatement agi. Nous avons aussitôt contacté la directionrégionale de la SNCF, qui, certes, nous a rassurés, mais cela ne suffisait pas.Nous avons suscité des rendez-vous avec le Ministre des Transports,Dominique Bussereau, et des responsables de la SNCF. Un comité dedéfense s’est créé. Il a tout notre soutien. C’est un instrument de lutte etde vigilance. Nous sommes présents et nous ne laisserons pas des déci-sions se prendre sans nous. Cette mobilisation a déjà été payante auprèsde la SNCF avec qui, depuis des années, nous avons toujours dialoguépour obtenir la transformation de la gare et, précisément, ces treize allerset retours quotidiens de TGV entre Arras et Paris.Nous ne nous laisserons pas faire et, pour de prétendues raisons de ren-tabilité, réduire la fréquence d’une liaison qui contribue au développementéconomique et démographique de notre ville. Tous les Arrageois se doi-vent de participer à cette mobilisation générale afin de montrer à la SNCFcombien cette liaison ferroviaire est vitale au moment où notre ville esten train de se positionner comme un phare économique, culturel et tou-ristique au nord de Paris.Vous pouvez rejoindre le groupe « Contre la diminution de la desserte TGVArras - Paris » sur Facebook.

On laisse mourir ARRAS

La SNCF vient de planter une nouvelle banderille à ARRAS en projetant dediminuer encore plus les lignes TGV entre PARIS et ARRAS.Avant les élections, le gouvernement a tenté de désamorcer cette bombecar c’est bien un nouveau désastre, après la suppression des casernes quel’on veut produire à ARRAS.Combien de milliers de personnes choisissent le TGV pour résider dansl’Arrageois et travailler à Paris et quelle chance ce trajet en 50 minutes pourdévelopper le tourisme de notre ville et de notre région lorsque par exem-ple le Louvres premier musée du monde ouvrira ses portes à Lens.Au nom de la rentabilité, le service public du transport est une nouvelle foisbafoué. Ce sont des milliers de personnes concernées par leur travail, leursconditions de vie, leurs loisirs que la SNCF ignore.Dans une région comme le Nord – Pas-de-Calais qui axe, depuis plus de 20ans, tous ses efforts pour développer le TER (1,4 milliards d’euros au coursdes 6 dernières années) 100 000 voyageurs transportés chaque jour, destrains rapides (TRGV) au départ d’Arras vers Lille dont la capacité va dou-bler au printemps prochain.Une région Nord – Pas-de-Calais qui investit dans les autoroutes ferro-viaires pour transporter les camions sur trains luttant ainsi contre la pollu-tion et la saturation des autoroutes.Supprimer de nouvelles lignes TGV entre Paris et Arras est un non sens enmatière d’aménagement du territoire, une insulte pour notre région, unenouvelle très grave, agression contre notre ville et notre CommunautéUrbaine.

Le groupe ARRAS EN [email protected]

Le bonheur est dans la grande distribution

Les chaînes de restauration ne semblent pas connaître la crise. Après l’arri-vée récente d’un QUICK et d’un HIPPOPOTAMUS à l’entrée nord d‘Arras,la ville a décidé la vente de terrains situés aux Bonnettes, aux enseignesLEON de Bruxelles et la BOUCHERIE.Depuis trois décennies, les centres commerciaux ont le vent en poupe enFrance, aidés par nos différents gouvernements. Pendant ce temps là, notrecentre ville comme beaucoup d’autres a perdu un nombre important demagasins. Le principal point d’attraction commerciale d’une ville qui autre-fois était son cœur, s’est déplacé vers la périphérie. Ainsi, le consommateurdoit se déplacer, parfois sur des dizaines de kilomètres, pour trouver un ser-vice, qui il y a quelques années encore, se trouvait en bas de chez lui.A l’heure de la prise de conscience des problèmes liés au réchauffement cli-matique et d’Internet, qui permet d’acheter presque tout sans bouger dechez soi, je pense que l’avenir est dans la réduction des déplacements etdans le service de proximité et que nos dirigeants doivent favoriser ce phé-nomène. Dans ce cadre, les centres villes ont un rôle important à jouer. Ilsdoivent redevenir attractifs.Qui mieux que le cœur d’une ville chargée d’histoire, jalonné de lieux derencontres (cafés, restaurants…) et de détente (espaces verts, bancs, pro-menades…) peut répondre à cette demande ? Le cœur de la ville doit axerson offre commerciale sur le service de proximité, sur la culture et sur lebien être des habitants.Il y a un véritable travail d’animation à mener que la commune doit impul-ser. Ce n’est malheureusement pas la préoccupation de la majorité munici-pale qui sans cesse prend les mauvaises décisions : travaux intempestifs,suppression de places de parking, augmentation des tarifs de stationnement,absence de périmètre pour exercer un droit de préemption sur les ventesde fonds de commerce…

Jean Marc Maurice – conseiller municipal FNmail : [email protected]

Permanences et coordonnées sur

www.arras.fr

CONSEILLERS DE LA MAJORITÉ

Zohra OUAGUEF - [email protected] à La Personne et InsertionSur rendez-vous en mairie. Contact : 03 21 50 51 86.

Marylène [email protected] rendez-vous en mairie. Contact : 03 21 50 51 87.Danièle [email protected] - Conseillère déléguée de la CUASur rendez-vous en mairie le jeudimatin. Contact : 03 21 50 50 81 (ser-

vice logement) ou 03 21 50 51 86 (pour tout autreproblème).

Jeannine [email protected] Public, Cadre de Vie et Exécution BudgétaireSur rendez-vous le mardi matin et le

jeudi toute la journée en mairie. Contact : 03 21 50 51 82.

Nathalie [email protected] Etudiante et UniversitéSur rendez-vous le mercredi de 10 h 30à 12 h en mairie.

Contact : 03 21 50 51 85.

David [email protected]ôle de gestion, nouvelles technologies,commission des impôts directsSur rendez-vous le samedi 27 mars en

mairie. Contact : 03 21 50 51 87.Nicole [email protected] Agées et Personnes HandicapéesSur rendez-vous en Mairie. Contact : 03 21 50 51 86.

Hugues MORTIER [email protected] Juridiques, Commission d’Appel d’Of-fres et Assurance, Commission de Sécurité etd’Accessibilité - Conseiller délégué de la CUA

Sur rendez-vous le mardi en mairie. Contact : 03 21 50 51 87.

Philippe [email protected]éveloppement de la démocratie participa-tive et à la mise en œuvre des conseils dequartier

Sur rendez-vous le premier jeudi de chaque moisde 9 h à 10 h en mairie. Contact : 03 21 50 51 82.

Mickaël [email protected] municipalVice-président de la CUA, délégué à la Promo-tion de la Santé

Sur rendez-vous le vendredi 26 mars de 14 h à16 h, au Centre Social Alfred Torchy. Contact : 03 21 50 51 82.

Claude [email protected] municipal, Vice-Président de la CUAchargé de la Cohésion Sociale et de la SécuritéPermanence le mercredi 24 mars de

9 h 30 à 11 h 30 au CSAO, 39 avenue de l’Hippo-drome. Contact : 03 21 50 51 82.

Jean-François [email protected] municipal, Vice-Président de la CUAchargé des transportsSur rendez-vous en mairie.

Contact : 03 21 50 51 82.

Dominique [email protected]Équipements CulturelsSur rendez-vous en mairie. Contact : 03 21 50 51 85.

Yves [email protected] Militaires et Patriotiques, Vice-Président de la CUASans rendez-vous le mardi de 10 h à

11 h en mairie. Contact : 03 21 50 51 85.

Claire [email protected] EnfanceSur rendez-vous en mairie.Contact : 03 21 50 51 86.

Marc [email protected] SportifsSur rendez-vous en mairie. Contact : 03 21 50 51 82.Véronique [email protected] marchés publics et excécution budgétairePermanence le mardi 9 mars de 10 h à11 h en mairie.

Contact : 03 21 50 51 87.

Matthieu [email protected] CulturelSur rendez-vous le lundi de 9 h à 12 h,en mairie. Contact : 03 21 50 51 82.

Alain FAUQUET Arras en MieuxPermanences à l’Hôtel de Ville lesamedi de 10 h à 12 h, bureau 23 ou surrendez-vous. Contact : 03 21 21 60 15.

Denise BOCQUILLET [email protected] Humaines Conseillère déléguée de la CUAPermanences de 10 h à 12 h, le 3 mars à la Mai-

son de quartier Colucci. ; 10 mars à l’Hôtel de Ville ; 17 mars aucentre social A. Torchy ; 24 mars au centre socail L. Blum et 31mars à la Maison des Sociétés. Contact : 0321505183.

ADJOINTS

Frédéric LETURQUE [email protected]ésion Sociale et Renouvellement Urbain,Conseiller Régional, Vice-Président de la CUAPermanences les jeudi 4 mars et 1er avril

de 9 h à 11 h 30 en mairie. Contact : 03 21 50 51 86ou 06 08 74 89 75.

Philippe [email protected], Patrimoine et ConstructionsDurables, Conseiller Régional, Vice-Présidentde la CUA

Permanence le mercredi 31 mars de 10 h 30 à 12 hen mairie.Contact : 03 21 50 51 87.

Annie [email protected] rendez-vous le jeudi de 14 h 30 à18 h en mairie. Contact : 03 21 50 51 82.

Hélène [email protected] Civil, Elections et Relations InternationalesSur rendez-vous en mairie. Contact : 03 21 50 50 15.

Thierry [email protected]

Domaine PublicSur rendez-vous en mairie le mercredide 10 h 30 à 12 h.

Contact : 03 21 50 51 82.

Thérèse [email protected] Verts et à la PropretéSur rendez-vous en mairie le mercredide 14 h à 17 h. Contact : 03 21 50 51 82.

François DESMAZIÈ[email protected] et Administration ElectroniqueSur rendez-vous en mairie le samedi27 mars de 9 h 30 à 11 h. Contact :

03 21 50 51 87.www.desmaziere.com

Evelyne [email protected] rendez-vous en mairie. Contact : 03 21 50 51 85.

Alexandre [email protected] et Vie EtudianteSur rendez-vous en mairie. Contact : 03 21 50 51 85.

François-Xavier [email protected] et Tourisme Conseiller délégué de la CUASur rendez-vous en mairie.

Contact : 03 21 50 51 85.

Nadine [email protected]êtes et CommerceSur rendez-vous en mairie. Contact : 03 21 50 51 85.

Jean-Marie [email protected] d’Arras, Sénateur du Pas-de-Calais, Président de la Communauté UrbainePermanences de 9 h à 11 h, les

jeudi 4 mars, en Mairie ; 18 mars au centre social JeanJaurès. Contact : 03 21 50 51 82.

CONSEILLERS DE L’OPPOSITION

Bertrand ALEXANDRE Arras en MieuxPermanences à l’Hôtel de Ville lesamedi de 10 h à 12 h, bureau 23 ou surrendez-vous. Contact : 03 21 21 60 15.Bertrand LOUCHART Arras en MieuxPermanences à l’Hôtel de Ville lesamedi de 10 h à 12 h, bureau 23 ou surrendez-vous. Contact : 03 21 21 60 15.

Colette VILETTE Arras en MieuxPermanences à l’Hôtel de Ville lesamedi de 10 h à 12 h, bureau 23 ou surrendez-vous. Contact : 03 21 21 60 15.Jean-Pierre FERRI Arras en MieuxPermanences à l’Hôtel de Ville lesamedi de 10 h à 12 h, bureau 23 ou surrendez-vous. Contact : 03 21 21 60 15.

Françoise DUFORETS Arras en MieuxPermanences à l’Hôtel de Ville lesamedi de 10 h à 12 h, bureau 23 ou surrendez-vous. Contact : 03 21 21 60 15.Alain SELLIER é[email protected] à l’Hôtel de Ville, bureau22, le jeudi de 9 h 30 à 11 h 30 et surrendez-vous. Contact : 06 82 11 21 62.Laure OLIVIER é[email protected] rendez-vous à l’Hôtel de Ville,bureau 22. Contact : 06 85 92 66 30.

Jean-Marc MAURICE Front NationalPermanence les lundis de 15 h à 18 h àl’Hôtel de Ville, bureau 21 ou sur ren-dez-vous. Contact : 06 77 20 11 81.

Karine BOISSOU Arras en MieuxPermanences à l’Hôtel de Ville lesamedi de 10 h à 12 h, bureau 23 ou surrendez-vous. Contact : 03 21 21 60 15.


Permanences d’élus I Mars 2010

Arras Actualités mars 2010

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