Le SSPHQ vous souhaite bonnes vacances et bon repos.

Journal du Syndicat des spécialistes et professionnels d’Hydro-Québec

PorteS ouverteS Pour LeS JeuneS .......2

fin de La Lutte au JournaL de Québec .......3

Signature de La convention coLLective .......4

mot du PréSident et de La Secrétaire généraLe .......8

volume 7 | numéro 3 |Juillet 2008

Les membres du comité exécutif du SSPHQ ont tous été reconduits dans leurs fonctions au terme des élections provinciales.

Le processus électoral a été lancé au mois de mai der-nier par le comité d’élection. On a dû avoir recours au scrutin pour trois des sept postes, soit ceux de prési-dent, de secrétaire général et de vice-président, région Métropolitaine Centre. Les quatre autres vice-présidents régionaux ont été élus par acclamation (voir le tableau des résultats en page 4).

Le comité d’élection pro-vinciale s’est réuni le 20 juin 2008 afin de procéder au dépouillement des bulletins de vote. Benoit Bouchard a été réélu au poste de prési-dent, Solange Bourgeois a été

réélue au poste de secrétaire générale et Catherine Bert, au poste de vice-présidente, région Métropolitaine Cen-tre.

Si J’avaiS un cHar éLectriQue .......7

L’@robaS eSt imPrimé Sur du PaPier recycLé

Suite en Page 4

éLectionS au SSPHQ

L’ensemble du Comité exécutif demeure en place

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Le 11 juin dernier, dix spécialistes de moins de 35 ans ont participé à la toute première journée « portes ouvertes » pour les jeunes du SSPHQ.

Le Comité des jeunes du SSPHQ, en collaboration avec le Comité exécutif, a organisé cette journée afin de savoir ce que les jeunes spécialistes et professionnels attendent d’un syndicat au XXIe siècle.

« C’est important pour le syndicat d’être à l’écoute

de tous ses membres,» a expliqué Jonathan Bellemare, responsable du Comité des jeunes. « Chaque génération a des priorités qui lui sont propres et il faut constamment être à l’affût. En plus, cette initiative nous a aussi permis de démystifier certaines idées préconçues sur le syndicalisme

et de faire connaître le travail que nous accomplissons sur une base quotidienne.»

Pour l’occasion, chaque membre du Comité exécutif a invité 2 jeunes de moins de 35 ans par région à participer à cette journée d’échange sur les perceptions et réalités du mouvement syndical.

La journée a été un si grand succès que le SSPHQ tentera de reprendre la formule quelques fois par année. Si vous avez moins de 35 ans et voulez participer à la prochaine journée portes ouvertes pour les jeunes, faites-le savoir à votre directeur syndical ou contactez le comité des jeunes en écrivant à jonathan.bellemare@ssphq.org

Journée portes ouvertes pour les jeunes au SSPHQ

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Quand communiQuer avec votre Syndicat LorSQue vouS n’êteS PaS d’accord avec Le ProceSSuS d’embaucHe ?

Dès que vous savez que votre candidature n’a pas été retenue sur un poste vacant, communiquez sans tarder avec votre syndicat.

En interpellant votre syn-dicat dès le premier jour, vous établissez un lien de communication essentiel permettant au comité de mener une enquête appro-fondie dès le départ. Il peut s’ajouter à l’enquête une démarche en relation de travail avec la Direction, ce qui pourrait finalement mener au dépôt d’un grief, s’il y a lieu. En procédant ainsi, vous aurez un dossier d’enquête complet et serez mieux placé pour prendre une décision concernant le dépôt d’un grief.

Prenez note qu’une des pré-occupations particulières de votre comité Dotation est le respect de la priorisa-tion des spécialistes 4250, comme prévu dans notre convention collective (article 14.06). Nous som-mes très vigilants quant aux nominations de personnes hors de notre accréditation. dot

act ion

Une entente de principe est finalement intervenue entre le Journal de Québec et les syndiqués du quotidien après presque 15 mois de lockout. Les employés l’ont accepté à très forte majorité. Plus précisément, les employés de bureau ont accepté l’entente à 98%, les employés de l’im-primerie, à 85%, et ceux de la rédaction, à 98%. Cette rati-fication est le dénouement du plus long conflit de l’histoire de la presse écrite francopho-ne au Canada.

Les syndiqués avaient attiré l’attention et la sympathie de la population en adop-tant une approche innova-trice dans le choix de leurs moyens de pression. Au lieu du piquetage traditionnel, les syndiqués produisent et distribuent 40 000 copies du premier quotidien gratuit

de la région de Québec, le MédiaMatinQuébec.

Le retour au travail au Jour-nal de Québec n’aura pas lieu avant quelques semaines. Les parties doivent maintenant convenir du redémarrage de l’entreprise. D’ici là, le quotidien gratuit MédiaMa-tinQuébec continuera d’être publié et distribué par les syndiqués.

L’action des syndiqués a le mérite d’être à la fois un moyen efficace de se faire remarquer et écouter par Quebecor ainsi qu’un geste contre la convergence et la «montréalisation» de l’infor-mation. Ces derniers enjeux étaient au coeur du conflit de travail.

Le porte-parole des tra-vailleurs en conflit, Denis Bolduc, s’est dit «très satisfait

de l’entente et fier de la soli-darité et de la détermination de ses 252 membres». Il a aussi remercié la population et les annonceurs de leur sou-tien depuis plus de 14 mois. Il les a de plus invités à conti-nuer à «les appuyer jusqu’au retour au travail».

JournaL de Québec

La fin d’une longue lutte

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Le taux de participation était de près de 50 %.

« Nous sommes évidemment très contents du résultat et avons surtout hâte de nous remettre au boulot », affirme Benoit Bouchard, « et au nom de toute l’équipe, je voudrais remercier les nombreuses personnes qui nous ont fait confiance et qui ont pris le temps de participer à cet exer-cice démocratique.»

Le SSPHQ voudrait remercier les membres du Comité d’élec-tion pour tout leur travail. Merci à Réjean Carrier, Michel Dion et Louise Houde !

éLectionS ProvinciaLeS 2008 - SSPHQ- réSuLtatS officieLS / Suite de La Page 1

Élection au poste de Candidats Nombre de votes

PRÉSIDENT

BOUCHARD, Benoît 1346 Élu

CLOUTIER, Julie 177

Bulletins rejetés 6

SECRÉTAIRE GÉNÉRAL

BOURGEOIS, Solange 1347 Élue

GRENIER, Anne 177

Bulletins rejetés 4

VICE-PRÉSIDENT Région Métropolitaine Centre

BERT, Catherine 292 Élue

LÉGARÉ, Johanne 58

MARCOTTE, Charles 41

Bulletins rejetés 0 VICE-PRÉSIDENT Région Métropolitaine Est et Montérégie

ROCHELEAU, Denis Élu par acclamation Élu

VICE-PRÉSIDENT Région Métropolitaine Ouest LAFONTAINE, Robert

Élu par acclamation Élu

VICE-PRÉSIDENT Région Centre et Nord du Québec

LUPIEN, Mario Élu par acclamation Élu

VICE-PRÉSIDENT Région Québec et Est du Québec

GAUDREAULT, Claude Élu par acclamation Élu

Le 10 juin dernier, les représentants du SSPHQ ont apposé leur signature sur une nouvelle convention collective, officialisant ainsi le contrat qui régira les conditions de travail des 3700 spécialistes jusqu’en 2014, à compter du 1er janvier 2009.

Cette signature est l’aboutis-sement d’une négociation his-torique entre Hydro-Québc et sept de ses syndicats. Les négociations ont pris fin le 5 mars avec une entente de principe qui touche les salai-res, les indemnités, les alloca-tions, le régime d’intéresse-ment et le régime de retraite.thierry vandal, Pdg d’Hydro-Québec, avec le comité

de négociation du SSPHQ après la signature de la nouvelle convention collective.

Signature de la convention collective

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bien que le grief demeure le recours principal pour un salarié qui se croit lésé, il est important de savoir que la grande majorité des dossiers se concluent avant d’arriver à l’étape ultime : l’arbitrage.

Le SSPHQ a toujours préconisé le dialogue et les relations de travail. Ces rencontres avec la gestion sont fort utiles pour s’expli-quer, argumenter et tenter de régler.

En effet, les relations de travail règlent en moyenne 75 % des dossiers problé-matiques et ce en la faveur des membres.

Prenez cet exemple récent. À la suite du congédiement d’un spécialiste, le syndicat a déposé, au nom du membre, plusieurs griefs. Puisqu’il s’agissait d’un congédiement, le dossier était prioritaire et nous avons rapidement obtenu plusieurs dates d’arbitrage. Le dialogue s’est toutefois poursuivi et l’ensemble des griefs s’est réglé en relation de travail. Finalement, le spécialiste a réintégré son poste et a récupéré les sommes perdues.

LeS reLationS de travaiL

Principal moyen pour régler les conflits

Le 27 mai 2008 Hydro-Québec était devant la Cour d’appel pour demander la révision d’une sentence arbitrale concernant l’Assurance-vie collective supplémentaire (AVCS).

C’est en 2000 que débute cette histoire lorsque des syndicats d’Hydro-Québec, dont le SSPHQ, déposent des griefs suite à la décision de l’entreprise de faire des

changements majeurs à l’AVCS. Les syndicats ont gain de cause et obtiennent de la part de l’arbitre une ordonnance de sauvegarde qui gèle les cotisations à cette assurance-vie.

Déjà devant la Cour supérieure, l’entreprise avait argumenté que l’arbitre avait erré dans l’interprétation et avait dépassé ses pouvoirs. La Cour supérieure a rejeté toutes les prétentions d’Hydro-Québec sauf une.

Pour cette raison, Hydro-Québec s’adresse maintenant à la Cour d’appel. Les juges délibèrent et le SSPHQ espère avoir une décision avant la fin de l’année.

aSSurance-vie coLLective SuPPLémentaire

Hydro-Québec devant la Cour d’appel

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connaiSSeZ-vouS votre convention coLLective ?

articLe 16 – Semaine et HeureS de travaiL

L’article 16 de la convention collective est très clair sur ces points :

L’horaire variable doit favori-ser un aménagement du temps de travail souple. (16.01 a)

La participation à l’horaire variable, lorsque possible, est un choix individuel. (16.02 a)

La journée régulière de tra-vail est de 7 heures consécu-tives, excluant la pause repas, entre 7 h et 18 h. (16.01 c)

L’horaire que s’établit l’em-ployé à l’intérieur de la période de référence ne doit pas avoir pour effet de perturber ses rela-tions professionnelles à l’inter-ne ou avec les tiers. (16.02 b)

Le crédit d’heures correspond au total des heures de pré-sence effectuées sur la propre initiative de l’employé au-delà des 70 heures régulières de travail par période de réfé-rence. (16.02 g)

Quelle incidence l’horaire de travail a-t-il sur votre rémunération? Penchons-nous sur un cas.

Vous bénéficiez des avan-tages de l’horaire variable et l’horaire de travail que vous vous êtes établi débute habituellement à 9 h 30 et se termine habituellement à 17 h 15, avec une pause de 45 minutes pour le repas. Toutefois, le jeudi, vous

avez l’habitude de prolonger votre journée jusqu’à 18 h.

Vos collègues bénéficient comme vous des avantages de l’horaire variable. Marie débute habituellement sa journée de travail à 7 h et la termine habituellement à 15 h 30, avec une pause de 60 minutes pour le repas. Josée n’a pas vraiment d’ho-raire établi mais respecte l’horaire des plages fixes.

Certains de vos collabora-teurs, dont Christine, ne pouvant bénéficier comme vous des avantages de l’ho-raire variable, doivent être au travail de 8 h 30 à 16 h 30, avec une pause de 60 minutes pour le repas de 12 h à 13 h.

Exceptionnellement, vers 14 h 30, le chargé de projet vous convoque tous les qua-tre en réunion pour 7 h 30, jeudi matin.

Que faire ?

Le chargé de projet, s’il n’est pas votre supérieur

hiérarchique, ne peut pas autoriser de travail en temps supplémentaire. Vous devez donc faire préalablement approuver le temps supplé-mentaire par votre supérieur hiérarchique, faute de quoi votre chargé de projet devra reporter sa réunion de quel-ques heures.

Le fait de devoir vous pré-senter au travail à 7 h 30 vous donnerait le droit d’appliquer l’article 17.04 et de réclamer vos cinq (5) premières heures de travail au taux de travail supplé-mentaire, parce que votre horaire de travail débute à 9 h 30.

Christine, votre collabo-ratrice, dont l’horaire de travail débute à 8 h 30, pourrait aussi appliquer l’article 17.04 et réclamer la première heure de travail au taux de travail supplémen-taire.

Pour Marie et Josée? Une histoire à suivre…

pour l’originalité de leurs actions et leur ténacité. L’hiver dernier a parfois été long dans les rues enneigées de la capitale nationale. Pourtant, le succès de pareille entreprise n’aurait pas été possible sans le soutien du SCFP, de la FTQ et des autres grands syndicats au pays. Contre un empire tel Quebecor, qui avait décidé de briser les reins à 252 travailleurs, il faut pouvoir compter sur des moyens humains et financiers à

la hauteur de la bataille à mener. Quand la grande famille syndicale serre les rangs et appuie des syndiqués qui mènent une lutte propre et intelligente, il faut avoir l’honnêteté de reconnaître que le syndicalisme québécois se renouvelle et évolue.

Aujourd’hui, ces hommes et ces femmes pourront retourner au travail la tête haute, en ayant conscience d’avoir participé à une action historique qui pourrait fort

bien marquer un tournant dans les relations de travail au Québec. Quand le protocole de retour au travail sera complété, les presses arrêteront de tourner pour le MédiaMatinQuébec et les rues de Québec ne vibreront plus au rythme de cette expérience syndicale unique, qui aura permis de résister aux lubies de Pierre Karl Péladeau.

mot du PréSident et de La Secrétaire généraLe / Suite de La Page 8

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Si J’avaiS un cHar éLectriQue !

À l’heure de la lutte contre les émissions de gaz à effet de serre et de l’explosion des prix de l’essence à la pompe, la création d’une voiture électrique est d’une rare actualité. Et les

politiciens québécois se bousculent au portillon pour défendre de nouveaux projets potentiellement

créateurs d’emplois chez nous.

Tout d’abord, profitant de la tenue du Salon national de l’environnement, Pauline Marois a annoncé le 14 juin dernier son intention de créer un fonds québécois de 3 milliards de dollars sur 10 ans pour le développement de la filière des véhicules électriques au Québec. La chef du Parti Québécois miserait d’abord sur l’expertise d’Hydro-Québec, mais également sur un réseau d’entreprises privées qui pourraient mettre en marché

leurs produits. L’objectif serait, en une décennie, de mettre sur nos routes 100 000 véhicules fonctionnant à l’électricité, soit environ 20% de la flotte automobile.

Ne voulant pas être en reste, le gouvernement libéral a affirmé être en accord avec le Parti Québécois pour aller dans la même direction. La ministre des Transports, Mme Julie Boulet, a annoncé dès le lendemain la mise sur pied d’un projet pilote sur l’utilisation de véhicules à basse vitesse (VBV) dans les municipalités. La ZENN et la camionnette Nemo, seuls véhicules autorisés pour l’instant, sont fabriquées au Québec.

Par ailleurs, l’entreprise qui a conçu la ZENN (Zero Emission No Noise), basée à Toronto, affirme qu’elle prévoit lancer l’an prochain un véhicule électrique pouvant atteindre 125 km/h et possédant une autonomie de 400 km.

En terminant, soulignons qu’Hydro-Québec est également dans la course. Récemment, quatre prototypes de véhicules électriques ont été produits en collaboration avec SVE et Dassault, des entreprises françaises. Ces automobiles ont pour l’instant des performances supérieures au projet de la future ZENN, avec une autonomie d’environ 500 km et une vitesse maximale de 130 km/h.

environnement

une lettre d’entente signée par Hydro-Québec et le SSPHQ a permis d’excéder le maximum de jours de vacances (2007-2008) reportés, mais ce pour une dernière année.

Les spécialistes d’Hydro-Québec ont normalement jusqu’au 1er mai pour prendre leurs vacances annuelles mais

à partir du 1er mai 2009, il ne sera plus possible de reporter plus que l’excédent de trois semaines de vacances annuel-les à l’année suivante.

Malgré cela, il existe toujours une possibilité de reporter des vacances, mais les limi-tes et les conditions (article 21.09) de la convention col-lective s’appliqueront.

LeS vacanceS : rePoS néceSSaire

À partir de 2009, il n’y aura donc plus de lettre d’entente

sur le report des vacances. La conciliation travail-famille est un principe cher aux mem-bres du SSPHQ et ne pas respecter les règles régissant les vacances annuelles serait en contradiction avec ce prin-cipe.

Aussi, trop souvent la possi-bilité de reporter des vacances permettait à certains gestion-naires de limiter les congés des employés et nous voulons éviter cette situation.

De plus, le fait de reporter des vacances peut, dans cer-

tains cas, mener à l’épuise-ment professionnel. Il va sans dire que la santé de ses mem-bres est au coeur des préoccu-pations du SSPHQ.

rePort deS vacanceS

Une dernière lettre d’entente

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mot du PréSident et de La

Secrétaire généraLe

L’@robas est publié par le Syndicat des spécialistes et professionnels d’Hydro-Québec, section locale 4250 du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), affilié à la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ).

Les articles de ce bulletin peuvent être reproduits pourvu qu’on en mentionne la source.

Dépôt légal : Bibliothèque nationale du Québec

ISSN 1499-8955 (imprimé) ISSN 1499-8963 (en ligne)

Équipe de rédactionLisa DjevahirdjianRobert Lafontaine

SSPHQ565, boul. Crémazie EstBureau 6300Montréal (Québec) H2M 2V6

Syndicatdes spécialistes

et professionnelsd’Hydro-Québec

SECTION LOCALE 4250 SCFP-FTQ

Retourner toute correspondance ne pouvant

être livrée au Canada au Syndicat des

spécialistes et professionnels d’Hydro-Québec

565, Crémazie Est Bureau 6300

Montréal QC H2M 2V6

Numéro de Convention de la Poste-publications 41450535

Une confi ance renouveléeTout d’abord merci. Pour un militant syndical, il y a peu de choses plus réjouissantes que de constater la confiance et la reconnaissance des personnes que nous représentons. Cela s’est produit le 20 juin dernier lorsque vous avez massive-ment choisi de reconduire l’équipe actuelle à la tête de notre syndicat. Votre appui a validé le travail que nous avons effectué au cours des trois dernières années. Nous tenons à débuter cette chro-nique en vous disant combien cela nous a fait chaud au cœur et a réitéré, si besoin était, notre détermination à vous servir le plus efficace-ment possible. Nous sommes conscients de nos respon-sabilités et poursuivrons la défense des valeurs qui nous sont chères avec ardeur et professionnalisme. Ces élec-tions passées, nous continue-rons sans relâche à défendre nos droits et à oeuvrer pour l’amélioration de nos condi-tions de travail.

une grande victoire SyndicaLe

Difficile de faire un bilan des activités des dernières semai-nes sans exprimer notre joie de voir le trop long conflit du Journal de Québec prendre fin. Nous tenons à souligner cet exploit unique de persévéran-ce et de solidarité qui a finale-ment porté fruit. Le 3 juillet dernier, après un lock-out de plus de 14 mois, les syndiqués ont accepté par une écrasante majorité l’entente de principe conclue par les comités de négociations.

On doit insister sur la mise en oeuvre de moyens de pressions professionnels et innovateurs qui ont réussi à mobiliser l’opinion publique, les décideurs et même les commerçants locaux qui les ont appuyés. Le lancement du quotidien gratuit, le Média-MatinQuébec, distribué à 40 000 copies, a été un coup de génie. Pendant 14 mois, ils ont réalisé ce qu’ils savent

faire de mieux : un journal. Et les lockoutés ont tenu bon, poursuivant ce moyen de pression fort sympathi-que tout en dénonçant les manoeuvres déloyales d’un employeur pour qui les res-sources humaines sont jeta-bles après usage.

Information-spectacle oblige, on entend trop souvent par-ler des syndicats de façon négative dans les médias. On insiste sur les dérapages, les étrangetés et les grèves un peu musclées. On passe sous silence le fait que 98 % des conventions collectives sont renouvelées au Québec sans conflits de travail et on ne fait pas de manchettes avec les entreprises où les relations patronales-syndicales sont orientées sur des stratégies ou tout le monde sort gagnants.

La réussite de nos collègues du Journal de Québec est digne de mention ne serait-ce que

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