ARIEL TOAFF ET LE NOUVEAU CONTE DE FÉES DES · PDF fileof Ritual Murder. Jews and Magic...
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ARIEL TOAFF ET LE NOUVEAU CONTE DE FES
DES "DONATEURS BNVOLES".
Bref rsum
Par Carlos W. Porter
Rvis le 24 fvrier 2011
Traduit par Didi18
Le professeur Toaff s'est depuis partiellement rtract, et il maintient aujourd'hui que :
- Oui, les juifs sont un lment corrompu et perturbateur de la socit ;
- Oui, les juifs prtent de l'argent 40% et semblent ne pas faire grand-chose d'autre ;
- Oui, les juifs achtent et vendent la justice avec d'normes pots-de-vin ;
- Oui, les juifs font toutes sortes de faillites frauduleuses et d'escroqueries ;
- Oui, les juifs ont recours l'empoisonnement et l'assassinat lorsqu'ils sont mis en chec ;
- Oui, les juifs sont obsds par la haine des chrtiens et de la religion chrtienne ;
- Oui, les juifs ont enlev et castr des garons chrtiens grande chelle et les ont vendus en esclavage
en Espagne islamique pendant des sicles ;
- Oui, les juifs utilisaient [et utilisent encore ?] le sang humain dans toutes sortes de remdes charlatans,
malgr l'interdiction biblique, mme pour les petites afflictions ;
- Oui, les juifs utilisaient [et utilisent encore ?] du sang humain chrtien dans leurs boules de matzoh
Pessa'h ;
- Oui, les juifs utilisaient [et utilisent encore ?] du sang humain chrtien dans leur vin Pessa'h ;
- Oui, le sang devait provenir de garons chrtiens gs de moins de 7 ans ;
- Oui, le sang devait tre certifi casher par un rabbin ;
- Oui, il y avait un commerce important et rentable de faux produits sanguins et de sang animal, qui
n'taient pas adapts ce but ;
- Oui, les chrtiens ont essay de vendre le sang des garons chrtiens aux juifs, mais ils ont t rejets
parce que les juifs craignaient que ce soit du sang animal ; mais non, aucun garon chrtien n'a jamais t
tu pour obtenir le sang. Jamais, jamais ! Ou presque jamais. Tout est venu de "donneurs volontaires" !
https://www.cwporter.com/toaffdonor.htm
LE SANG DES ENFANTS CHRETIENS
DE SEXE MASCULIN SEULEMENT
ET NAYANT PAS PLUS DE 7 ANS
EST ACHETE AU PRIX FORT
Le nouveau conte de fes de Toaff sur les "donateurs volontaires" est bas sur une seule phrase, mal cite, mal traduite et sortie de son contexte, de la page 92 du MYTHE OF RITUAL MURDER de Ronnie Po-chia Hsia. L'affirmation des "donneurs volontaires" est faite quatre fois :
1) Page 111, nouvelle dition, Pasque di Sangue :
" part quelques accidents de travail dsagrables et involontaires, ce sang appartenait des donneurs
vivants dont les familles, du fait de leur indigence, avaient l'intention de complter leur maigre revenu par
un commerce considr comme lgitime, certainement pas sortant de l'ordinaire, et en aucun cas
embarrassant."
Original italien :
"A meno di spiacevoli e involuntari incidenti sul lavoro, questo sangue apparenteneva a donatori vivi, le
cui famiglie, a causa della loro indigenza, intendevono impinguare le loro magre entrate con un
commercio ritenuto legittimo e certamente non fuori dellordinario, senza sentirsi in alcun modo in
imbarazzo.
(Aucune rfrence la source);
2) Page 365, nouvelle dition, Pasque di Sangue :
"Entre ce sang sch, utilis dans le rite - obtenu de donneurs inconnus mais intresss, qui sont rests en
vie et en bonne sant, mais qui venaient de familles indigentes, et les prtendus meurtres rituels, il n'y
avait aucun lien, sauf dans l'esprit des juges (et pas seulement ceux de Trente), intresss associer les
juifs cette accusation."
Original italien :
"Tra questo sangue essicato, utilizzato nel rito, che provveniva da ignoti e interessati'donatori', vivi e
vegeti e per lo pi appartenenti a famiglie indigenti, e i presunti omicidi rituali non esisteva rapporto
alcuno se non nella mente dei giudici (e non solo quelli di Trento), interessati a collegare gli ebrei a
quell'accusa".
(Aucune rfrence la source) ;
3) Page 388, nouvelle dition, Pasque di Sangue :
"Les 'donneurs' de ce sang, toujours contre rmunration, taient vivants et en bonne sant, et venaient
de familles indigentes la recherche d'argent facile." Comme l'a soulign Ronnie Po-chia Hsia (The Myth
of Ritual Murder. Jews and Magic in Reformation Germany, New Haven, Connecticut, 1988), "pour un
parent rduit la misre, pour quiconque se trouvant dans le besoin d'argent, le sang, mme celui de son
propre fils, tait un produit vendre, comme tout autre".
Il tait rare qu'un pre, dans la tentative maladroite d'extraire le sang de l'artre carotide, ait
accidentellement caus la mort du fils. Dans cette affaire, l'accident tragique tait suivi d'une punition
exemplaire du coupable, malgr le caractre involontaire de son acte..."
(Rfrence : Ronnie Po-chia Hsia, MYTHE OF RITUAL MURDER, p. 92-94) ;
Original italien :
"I 'Donatori' di quel sangue, sempre a pagamento, erano vivi e vegeti e apparententi a famiglie indigent all
ricerca di denaro facile. Venez sottolinea Ronnie Ronnie Po-chia Hsia (Le mythe du meurtre rituel. Jews and
Magic in Reformation Germany, New Haven, Conn., 1988),'per un genitore ridotto alla miseria, per chi
come lui si trova in bisogno di denaro, anche quello del proprio figlio, era un prodotto come un altro da
vendere". Rara era l'eventualit in cui un padre, nel maldestro tentative di estrarne il sangue del carotide,
provocasse accidentalmente la morte del figlio. In quel caso al tragico al incidente seguiva la punizione
esemplare del colpevole, a dispetto dell'involontariet della sua azione".
4) Page 109, Ebraismo Virtuale, novembre 2008
"Ce sang, toujours pay trs gnreusement, provenait de familles indigentes, avec beaucoup d'enfants
charge, la recherche d'argent facile. Ronnie Po-chia Hsia a d'ailleurs raison de souligner que pour un
parent rduit la pauvret, ou quelqu'un comme lui, qui a besoin d'argent, le sang, mme celui de son
propre fils, tait un produit vendre comme tout autre".
(Rfrence : Ronnie Po-chia Hsia, MYTHE OF RITUAL MURDER, p. 92-94).
Original italien :
"Quel sangue, pagato sempre profumatament, proveniva da famiglie indigenti, con molti figli a carico e in
cerca di denaro facile. Ronnie Po-chia Hsia ha infatti ragione nel sottolineare che 'per un genitore ridotto
in miseria, per chi come lui si trova in bisogno di denaro, il sangue, anche quello del proprio figlio, era un
prodotto da vendere come un altro.'"
Cite correctement et dans son contexte, la citation proprement dite est cependant quelque peu
diffrente :
"Tout a commenc dans le village de Benzhausen, dans la seigneurie de Buchheim, situ au Nord-Ouest de
Fribourg [note supprime] [en 1504]. Le Vendredi Saint [1504], le vacher Andreas s'occupait de son
troupeau dans les champs quand les beuglements de son btail lui signalrent le cadavre d'un petit
garon, Matthew Bader [illustration], qui s'est avr tre un de ses compagnons de jeu. Les cris de ce petit
vacher ont attir les villageois sur place ; en juger par le ple cadavre, ils ont suppos qu'il tait l depuis
au moins trois jours. Le corps a t enlev et enterr dans le cimetire. Six jours plus tard, le pre du
garon mort Philip Bader, a t arrt pour vol. Aprs avoir avou le vol, l'huissier a confront Bader au
sujet de la mort de son enfant [...]. Au dbut, Bader a ni connatre les circonstances du meurtre, mais
quand on l'a amen au cimetire et prsent le corps de son enfant, que les autorits avaient trouv, il fut
prt 'avouer'. Comme le raconte un pome contemporain commmorant l'vnement, et selon les
paroles de Philip Bader, les juifs fous se sont adresss lui et lui ont offert de l'argent en change d'un
enfant chrtien pour clbrer la Pque. Parmi la foule de garons qui jouaient proximit, les juifs
auraient choisi le fils de Bader. Ils lui assurrent, dit Bader l'huissier, que l'enfant ne serait pas tu ; tout
ce qu'ils voulaient, c'tait un peu de sang chrtien, et ils avaient l'intention den prlever celui du garon
Bader, qui avait peine sept ans. Un march a t conclu. Bader emmena son fils chez les juifs de
Waldkirch en change d'une belle somme. Aprs ces premiers aveux, l'huissier a appliqu la torture et
Bader a chang la version de son histoire. Maintenant, il admettait qu'il avait agi de son plein gr : il avait
entendu dire que les juifs payaient cher le sang chrtien et avait prlev du sang sur le cou de son propre
fils pour le vendre aux juifs. Mais quand il s'approcha des juifs, ils se dtournrent de lui et le grondrent
pour avoir essay de leur vendre du sang animal. Rejet, Bader a jet le sang. Comme ses deux
tmoignages se contredisaient, Bader fut tortur davantage, et l'huissier de justice du village renvoya
l'affaire son matre, le Seigneur de Buchheim [...].
[Note 26] : [...] Bien que [sic] le pome reprsente un compte rendu contemporain du procs, les faits
semblent trs fiables. Le pote raconte les deux ensembles d'aveux mme s'il rejette fermement la seconde
confession de Bader, l'attribuant au " travail du diable ", pour faire avouer le pauvre homme afin de
disculper les juifs [...] [?] [NOTE : la "seconde confession" tait celle qui EXONRAIT les juifs, la seule
obtenue par la torture. Les documents originaux semblent avoir plus ou moins disparu. -C.P.]
[...] Au cours de l'interrogatoire, les juifs arrts ont clam leur innocence et dclar que le pre Bader
devait en fait avoir tu son propre enfant pour le prix du sang [