Argelès-sur-Mer : Ici, les Pyrénées se jettent dans la mer en créant la Côte Vermeille, qui s'étend jusqu'à l'Espagne.

Une mer bleue, des plages à l’infini… C’est une des plus belles stations balnéaires de la côte.

Notre pigeon habituel s’est trouvé une compagne, aussi blanche qu’il est noir. Nous les avons suivis longtemps du regard, et ils sont restés fidèlement ensemble.

Ils pourraient illustrer un slogan : Argelès-sur-Mer, la station balnéaire ouverte à tous !

Il ne s’agit pas d’une raie Manta se trompant d’élément, mais d’un cerf-volant habilement manié !

Des mouettes dans le soleil, comme des oiseaux d’or…

Argelès-sur-Mer est une charmante ville qui reçoit chaque année un nombre impressionnant d’estivants. Et cela fait un drôle d’effet d’y circuler l’hiver, dans des rues désertes ! Nous étions là aux premiers jours de janvier, et voyez ce beau soleil !

Sans aller jusqu'à la mythologie qui voudrait qu'Hercule ait fondé Argelès, il est certain que le territoire de la commune était occupé par l'homme dès les temps préhistoriques, la présence de deux dolmens et d'un ossuaire de l'âge des métaux l'atteste.

Depuis le début du XXe siècle, la population d'Argelès est en constante augmentation, la ville s'agrandissant entre village et plage et vers la plaine, en respectant le massif des Albères. Le recensement de 1999 montre une impressionnante augmentation de 2000 habitants en 9 ans.

Les mouettes ? Elles sont partout ! Criardes piaillardes, merveilleuses !

Des maisons colorées qui donnent un air de gaieté.

L'église d'Argelès a été construite semble-t-il dans la première moitié du XIV° siècle. Elle succède à une autre église dont il est fait mention pour la première fois en 1178.

C’est Notre-Dame del Prat (Notre-Dame du Pré) car une statue de la Vierge aurait été découverte dans un pré par un berger parti à la recherche de son bœuf.

Photo prise sur Google

Nous avons pu admirer la crèche, qui était, bien sûr, encore en place.

De nombreux vitraux très lumineux. J’ai sé-lectionné St Jacques, mon saint patron et ce vitrail représentant Saint Isidore et St Gaudérique, car je ne connaissais pas du tout ce saint !

Saint Isidore et Saint Gaudérique sont les patrons des laboureurs. Saint Isidore est fêté le 4 avril. Il est né à Séville vers 560. Homme cultivé, il laisse de nombreux écrits.

Des autels richement décorés.

Ce retable est de la fin du XV° siècle. Il a été restauré en 1989. Saint Michel est le patron desparachutistes.Son nom signifie : "Qui est comme Dieu". Adversaire glo-rieux de Satan, il est aussi représenté comme celui quipèse les mérites de chacun à l'entrée du ciel.

Saint Jean l’Evangéliste et Saint Jean-Baptiste, réunis dans le même retable et sur le même autel.

St Côme et St Damien sont aussi présents dans cette égli-se, mais je préfère vous offrir cet extrait d’une photo d’un document rare (peut-être même un incunable) pris chez notre amie d’Argelès.

C’est une des premières images d’Epinal, gravée sur une plaque de bois pour pouvoir être im-primée.

Ce n’est pas une boutique ! C’est une façade aveugle, toute peinte en trompe-l’œil ! Statues, fenêtre, bande, boutique, tout !!!

J’ai beaucoup aimé les noms des rues ! Notamment la rue du Travail…

Ces fleurs sont peintes en trompe-l’œil sur la façade.

Les couleurs éclatent partout…

La végétation, à elle seule, donne un air de vacances à la ville.Et, en arrivant à notre hôtel, ce rond-point orné d’une lyre délicate en forme de croissant de lune…

Quelque elfe vient-il y jouer, le soir, lorsque la lune brille ?

Ce panneau porte l’inscription suivante

1939-200970ème anniversaire de la

Retirada.

Ce lieu marque la limite nord de ce qui fut le camp de concentration d’Arge-lès-sur-Mer.Les Républicains Espagnols réfugiés en France après trois ans de lutte contre le franquisme y furent enfermés dès les premiers jours de février 1939; Il compta jusqu’à 100 000 personnes qui y vécurent, des semaines durant, en-tre ciel et sable, sans eau potable, sans toilettes, mais entourés de bar-belés. Ce camp est resté gravé dans la mémoire des Républicains espagnols comme le premier camp français ré-servé à des combattants de la liberté.

Ce camp était installé en ce lieu. Au bout du chemin, la mer…

Ce plan (ou cette photo aérienne ?) absolument illisible et je m’en excuse, figurait aussi sur le même panneau. C’est un document d’époque.

Ce n’était pas vraiment une visite de la ville. Juste un aperçu pou vous donner envie d’y aller voir par vous-mêmes !

C’est vraiment une ville ou il fait bon flâner, découvrir, profiter de la nature et de la vie !

Photos : YvonneTexte : JackyMusique : Yvette Horner, La Java Bleue

Diaporama de Jacky Questel, ambassadrice de la PaixJacky.questel@gmail.comhttp://jackydubearn.over-blog.com/http://www.jackydubearn.fr/