Arcueil notre cité, novembre 2012

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novembre 2012 | n°232 | 11 | Actualités | Radiologie : l’ère du numérique 400 ans d’aqueduc Médicis | 7 Nouvelle table, nouveaux mammographe (notre photo) et panoramique dentaire : le centre municipal de santé propose désormais aux patients un service radiologie de haute technologie numérique. Tous les rendez-vous de novembre Photographie Philippe Lorette Jusqu’au 8 décembre : Palestine, œuvres choisies | 29 Maison de l’Environnement : entrée en matière | 2 Stars et figurants à Anis-Gras | 18

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Mensuel municipal d'informations de la ville d'Arcueil, Val-de-Marne, ile-de-France, france

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novembre 2012 | n°232

| 11 | Actualités |

Radiologie :l’ère du numérique

400 ans d’aqueduc Médicis | 7

Nouvelle table, nouveaux mammographe (notre photo) et panoramique dentaire : le centre municipal de santé propose désormais aux patients un service radiologie de haute technologie numérique.

Tous les rendez-vous de novembre

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Jusqu’au 8 décembre :Palestine, œuvres choisies | 29

Maison de l’Environnement :entrée en matière | 2

Stars et figurantsà Anis-Gras | 18

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Rencontre : le café-vélo SAMEDI 17 NOVEMBRE DE 9H30 À 12H

Conférence-débat : le compostage en habitat collectif, c’est possible ! SAMEDI 24 NOVEMBRE DE 11H À 12H 30 ENtRéE lIBRE, en partenariat avec « Lombric ethic »

Atelier : comment distinguer les bons labels SAMEDI 24 NOV. DE 15H À 16H

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C’est ouvert !

Les 200 élus de toute tendance politique réunis dans Paris Métropole formulent des propositions et les soumettent aux habitants pour les enrichir avant le vote de la loi.

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Venez partager et réagir sur

Premières rencontres de Paris Métropole

Les élus de Paris Métropole ont le plaisir d’inviter les habitants à participer à un grand débat public.

Demain, quel Grand Paris ?

À partir des différentes rubriques de l’accueilde Fabrique Paris Métropole, accédezaux applications pour participer aux débats.

QUELLE NOUVELLE GOUVERNANCE ?

Mener à bien ces chantiers suppose d’imaginer, avec les citoyens, la façon de gouverner notre métropole demain. C’est pour cela que les élus de Paris Métropole ont souhaité organiser un débat public. Le Livre (ou)vert qu’ils ont écrit ensemble propose 3 types d’orientations :

La métropole concertéeCette figure préserve le système institutionnel actuel, en considérant que l’on perdrait trop de temps à se mettre d’accord sur la manière de le changer et qu’il vaut mieux continuer d’avancer grâce à la concer-tation entre tous les acteurs, en s’appuyant sur l’expérience des institutions existantes.

L’idée de rassembler, de faire converger l’ensemble des parties pre-nantes s’inscrit dans le processus de travail qui a été engagé depuis 2001, et renforcé en 2009 avec la création de Paris Métropole. Il s’agit de prolonger cette démarche par un approfondissement et un élargisse-ment des coopérations entre les acteurs de la métropole. On aboutirait à une assemblée métropolitaine ouverte.

La métropole intégréeCette figure simplifie la carte des institutions en supprimant un ou deux échelons administratifs, considérant que ce sera sans doute dif-ficile à réaliser mais que les décisions et les choix seront plus efficaces ensuite.

L’idée est de partir des limites administratives existantes où le « cœur d’agglomération » est identifié comme le périmètre d’action (Paris et les départements dits « de petite couronne »). Deux scénarios sont possibles, soit une fusion des départements, soit une fusion des inter-communalités. Dans les deux cas, il y aurait un maire-président de la métropole.

La métropole confédéréeCette figure propose de partir de la dynamique territoriale où chaque habitant doit appartenir à un territoire qui compte et de renforcer les liens entre les territoires de la métropole en fédérant les collectivités. Il postule que l’éclatement actuel des lieux de pouvoir est inefficace mais que la diversité des territoires ne doit pas être ignorée pour autant.

L’idée est de s’appuyer sur les grands territoires de la métropole, en lien avec les communes, pour constituer des intercommunalités plus cohérentes et peuplées. Il s’agirait de renforcer les outils communs et les liens entre les collectivités pour arriver à une confédération. . .

Venez donner votre point de vue et en débattre !

Premières rencontres de Paris Métropole

Demain, quel

Grand Paris ?

éd

ito Mieux vivre dans le Grand Paris

L’agglomération parisienne exerce un rayonnement mondial. Forte de 10,5 millions d’habi-tants et de ses 5 millions d’emplois, c’est une métropole attractive. Et pourtant, les inéga-lités entre territoires et entre habitants ne cessent d’augmenter. A ces difficultés s’ajoutent des souffrances quotidiennes dans de nombreux domaines comme le logement ou les transports. La vision d’un petit Paris entouré de sa banlieue ne correspond plus à la réalité ; la métro-pole capitale est depuis longtemps l’espace de vie commun des habitants. Il est indispen-sable aujourd’hui de dépasser les frontières locales et d’agir à deux échelles : globalement et à partir de tous les territoires.

Pour trouver les réponses à ces enjeux, les élus locaux se sont réunis dans Paris Métro-pole. Leur coopération et la mise en cohérence de leurs actions fut une première étape, majeure car inédite. Aujourd’hui, nous avons besoin de vous pour avancer vers un projet métropolitain partagé, qui réponde mieux à vos besoins à l’heure où des réformes vont bientôt transformer la façon dont le Grand Paris est gouverné.

Parce que vous y vivez, y travaillez et vous y déplacez, l’avenir de la métropole vous concerne. Votre avis nous importe.

Patrick Braouezec, Président de Paris Métropole

PARIS METROPOLE : QUI SOMMES NOUS ?Paris Métropole rassemble des élus locaux,

toutes tendances politiques confondues,

qui ont souhaité travailler ensemble pour

une métropole plus humaine et plus harmonieuse. Ce sont ainsi plus de 200

collectivités locales de l’agglomération

francilienne - parmi lesquelles des com-

munes, des intercommunalités, ainsi que

les 8 départements et le Conseil régional

d’Île-de-France - qui s’expriment à égalité

au sein du syndicat.

Les élus, conscients que les enjeux dé-passent les limites administratives, tra-

vaillent ensemble à des propositions pour

améliorer le transport, le logement, l’em-

ploi, la santé, à l’échelle du Grand Paris. De-

puis trois ans, ils ont par exemple formulé

des préconisations pour une meilleure

répartition des richesses entre communes

riches et pauvres, et ont mis en valeur le ter-ritoire de la métropole à travers 83 initiatives.

Aujourd’hui, ils souhaitent aller plus loin et ont imaginé des propositions d’organisa-tion du Grand Paris de demain. Elles sont regroupées dans un « Livre (ou)vert » et sou-mises au débat public et sur internet.

Le gouvernement du Grand Paris est à créer, mais autour de valeurs partagées et d’un projet pour tous. Voici les chantiers priori-taires de Paris Métropole: à vous de réagir !

fabrique.parismetropole.fr

Habitat

Déplacements

Solidarité entre les territoires

Répartition des pouvoirs et des compétences entre les collectivités

Informez-vous, donnez votre avis, réagissez aux propositions sur le site www.fabrique.parismetrople.fr. Véritable think tank numérique, ce site est une boîte à outils pour le débat public.

Venez en débattre à la réunion publique du vendredi 16 novembre à 19h à l’hôtel de ville d’Arcueil

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ANC/Arcueil notre cité

Carnet de route du maireGrand Paris Express (suite) | 5

Vues – In situWeek-end champêtre | 6Rencontres à la médiathèque | 7400 ans d’aqueduc Médicis | 7Le Goût du jour sauvé des eaux | 8Inauguration des salles familiales | 8

ActualitésRetraitées hyperactives | 9Au conseil municipal : Grand Paris et développement territorial | 10Radiologie : l’ère du numérique | 11Référendum à la Vache-Noire | 12Fête du quartier Joliot-Curie | 12Pigeons : la fin de l’invasion ? | 13Lutte contre les violences faites aux femmes | 14Lutte contre les discriminations | 14Sport express | 14Devos par Dreyfus | 15

CentraleJardins et balcons enchanteurs | 16

DécouvertesTournage à Anis-Gras | 18Les jeunes font leur comédie | 20Le tour du monde en sept séances | 21Jeux | 22

Expression des groupesTextes des groupes politiques municipaux | 24

C’est vous qui le ditesLe tour du monde de Lucie | 27Non au blues de novembre ! | 28

ÉvénementsOuverture de la Maison de l’Environnement | 2Exposition Palestine, œuvres choisies | 29Temps forts à la Maison des Solidarités | 30

Week-end champêtre,

Goût du jour, son et lumière…

| 6 | Vues – In situ | Les images commentées

d’un mois d’animations tous azimuts.

Radiologie : l’ère du numérique

| 11 | Actualités | Au centre municipal de santé, le service d’imagerie médicale vient d’accomplir le

grand saut de l’analogique au numérique. 450 000 euros ont été investis en

nouveaux équipements de radiologie pour le bien (et le mieux) des patients.

Dans les quartiers…| 12 | Actualités | Mini-référendum à Laplace, dîner festif à Joliot-Curie et… pigeonnier à Jean Macé.

Tournage à Anis-Gras| 18 | Découvertes | Fin septembre, l’espace culturel Anis-Gras s’est métamorphosé en plateau de cinéma. Marion Vernoux y achevait le tournage de Les Beaux Jours avec Fanny Ardant et Fanny Cottençon en têtes d’affiche. Et avec une vingtaine de figurants arcueillais.

Première correspondance de Lucie, l’éco-globe-trotteuse

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mensuel d’informations locales et municipales Rédaction : 10 avenue Paul Doumer 94114 Arcueil cedexTél. : 01 46 15 09 56 Télécopie : 01 46 15 09 51Courriel : [email protected] de la publication : Daniel Breuiller, maire d’Arcueil Adjointe au maire, chargée de la communication : Marie-Pierre ReynaudDirecteur de la rédaction : Laurent de VillepinRédaction et SR/Editing : Philippe Lorette (journaliste territorial)

Ont collaboré à ce numéro : Sandra Deruère,Tristan Gaguèche,Colline Gori,Kevin Gouttegataet Sébastien NardotGraphisme : Gilles VérantPhotos : la rédaction, German Guzman N et Éric Demare (responsable photo : Philippe Lorette)Une : photographie Philippe LoretteSecrétariat : Christine Penchemel Régie publicitaire : Echom – [email protected] : Alliages C.I., Gentilly (13 000 exemplaires)Distribution : Proximes communication

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| 27 | C’est vous qui le dites | L’Arcueillaise Lucie Dauvergne est

partie le 27 septembre pour un tour du monde d’un an et vingt

escales, « à la rencontre d’inconnus qui œuvrent localement pour la planète, espérant leur faire

exprimer quelques bonnes pratiques en matière de développement

soutenable ». Premier courrier en provenance de Madagascar.

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Vendredi 28 septembre | De nombreux artistes et personnalités sont présents à la galerie Julio Gonzalez pour le vernissage de l’exposition présentant quelques-unes des œuvres collectées pour le futur musée d’art contemporain palestinien. Je suis heureux et fier que notre ville porte cette initiative.

Samedi 29 et dimanche 30 septembre | Week-end animé dans le quartier du centre historique avec la ferme dans la ville, organisée par les infatigables animateurs de l’association des commerçants Arcueil Village, et la fête des vendanges – sans beaucoup de raisins hélas, mais la bonne humeur et l’application des enfants à le cueillir constituent une source de jouvence.

Mercredi 10 octobre | Rendez-vous avec messieurs le préfet et le sous-préfet pour leur faire part de mon mécontente-ment causé par le retrait progressif de la commune des services publics et agences d’État qui pénalise les personnes les plus fra-giles. Après la fermeture de l’antenne de la CPAM il y a quelques années, la restriction des permanences des inspecteurs des impôts à la mairie cet automne, j’ai appris par hasard qu’il était question que l’agence Pôle emploi d’Arcueil soit fermée pour fusionner avec celle de Cachan. Autre exemple : deux boîtes à lettres ont été récemment supprimées dans la commune, sans que La Poste nous en informe. Monsieur le préfet est attentif à mes propos et s’en-gage à questionner les responsables des services concernés, avec le souci de préserver l’équité territoriale. À ce propos, une bonne nouvelle qui prouve que le courant peut s’inverser et que des solu-tions peuvent être trouvées : l’ouverture ce mois-ci d’une perma-nence de la CPAM dans notre centre municipal de santé.

Jeudi 11 octobre | Comité de pilotage du parc du Coteau. Enfin, après plusieurs mois d’interruption des travaux liée aux procédures des marchés publics pour sélectionner les entreprises, les travaux d’aménagement conduits pas le conseil général vont redémarrer en novembre. Cela permet d’entrevoir la livraison du skate-park l’été prochain, puis en 2014 celle des jeux d’eau (à la place de l’ancien par-king devant les gymnases) et des espaces de détente et de jeu pour les enfants sur le coteau. Il se confirme aussi que les travaux de réparation du gymnase Maurice Pigot seront lancés dans quelques semaines pour sa réou-verture en septembre prochain. En début de soirée, inauguration du nouveau service de radiologie de notre centre munici-pal de santé. Je suis sensible aux compliments des radiologues exerçant en ville (dont l’un rejoint l’équipe du centre) qui sont impression-nés par l’appareillage numérique dernier cri dont nous avons fait l’acquisition. Alors que d’un côté le phénomène de la désertification médicale touche déjà des territoires d’Île-de-France, et que de l’autre les dépassements d’honoraires deviennent trop souvent la règle, notre centre de santé répond plus que jamais au besoin d’une offre de soins de qualité et de proximité accessible à tous.

Mercredi 17 octobre | Pose de la première pierre d’un programme immobilier de très belle qualité qui sera livré fin 2013, rue Berthollet. Dix-neuf logements dits intermédiaires sont destinés principalement à des salariés d’ERDF et trente-sept loge-ments sociaux ont été acquis par l’Opaly.

Jeudi 18 octobre | Rencontre avec madame la procureure de la République au sujet d’occupations illicites d’immeubles et de points de trafic qui persistent dans quelques endroits pré-cis et connus de notre commune. À Arcueil comme ailleurs, les solutions juridico-policières pour résoudre ces problèmes ne sont pas faciles à trouver. Mais j’espère et j’attends de cette entrevue une meilleure réponse sur le terrain, à même d’améliorer la vie des habitants les plus concernés.

Vendredi 19 octobre | Comme nous l’avons déjà pra-tiqué à Arcueil, la municipalité organise un mini-référendum auprès des habitants de la Vache-Noire pour qu’ils choisissent eux-mêmes entre deux projets d’aménagement de voirie qui concernent directement leur environnement quotidien sans modi-fier l’ensemble du plan de circulation de la ville. Dans la soirée, ouverture d’un riche programme d’initiatives pour fêter les 400 ans de l’aqueduc Médicis avec un spectacle son et lumière organisé et joué avec brio par des habitants, via l’association Arcueil Animation.

Samedi 20 octobre | Inauguration de nos nouvelles salles familiales, installées dans la Maison de la Bièvre. De nombreux Arcueillais me font part de leur satisfaction de pouvoir ainsi disposer d’un lieu de qualité dans ce beau bâtiment en bois, pour fêter à un tarif abordable les événements de la vie. Par souci de bonne gestion, la Ville partage par moitié cet équipement avec la Communauté d’agglomération du Val-de-Bièvre qui ouvre un espace dédié à l’environnement.

carnet de route

« Moderniser notre centre de santé, c’est garantir aux Arcueillais une offre de soins de qualité et de proximité à un tarif normal » Daniel Breuiller, maire d’Arcueil, conseiller général D

R

DB – Oui, cela fait écho à la polémique sur le premier milliard de dotation attendu par la Société du Grand Paris et que l’État ne semble pas pressé de lui donner. Mais il faut savoir que ce mil-liard n’est nécessaire qu’en 2015. Chose plus grave à mon sens, le coût total du réseau de transport a été sous-estimé par le précédent gouvernement, et on le chiffre maintenant de façon plus réaliste à 27 milliards d’euros (contre 20 précé-demment). La ministre Cécile Duflot a donc indiqué qu’elle examinait le calen-drier de lancement du réseau en fixant deux critères de priorité pour l’ouver-ture de différents tronçons prévus : la

bonne interconnexion avec les lignes existantes et la desserte des territoires aujourd’hui enclavés. Ces critères me paraissent justes, et ils sont favorables à la « ligne rouge » passant par Arcueil. Quant au prolongement de la ligne 14 avec une station au Kremlin-Bicêtre et une autre à Villejuif, il doit encore être confirmé et je me battrai pour. En revanche, la « ligne verte » conçue pour desservir Saclay – et qui ressemble un peu trop pour moi à un « métro des champs » – risque de voir son lancement retardé. Cela dit, je n’oublie pas que la priorité immédiate est l’amélioration du RER B.

Dites-nous monsieur le maire…

On parle beaucoup du supermétro Grand Paris Express, mais certains disent que l’État n’est pas près de trouver les milliards pour réaliser ce projet…

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JArdin de lA MAison des solidAritésVendredi 21 septembre, la Maison des Solidarités (1) a inauguré, sous la pluie, son jardin. Les visiteurs n’ont pas pu participer à la cueillette prévue mais ont dégusté les tomates-cerises. Le projet avait débuté en mars. Le jardin se veut accessible à tous et notamment aux handicapés. Une trentaine de personnes ont planté et arrosé salades, haricots et aromates, à partager lors de futurs repas. La culture du potager rassemble bénévoles, jardiniers municipaux et enfants. L’accueil de loisirs maternel Louise Michel a par exemple construit l’épouvantail. Nicolas (sic), 13 ans, passionné de nature, souhaite devenir agriculteur. Dans le cadre du Green Club du collège Dulcie September, il a « aidé pour semer et pour construire les escaliers ». Les bénévoles confient même qu’il a donné des conseils aux autres et montré comment s’y prendre. ■ KG

(1) Maison des Solidarités, 102 rue Marius Sidobre, tél. 01 41 24 28 10.

Vues In sItu

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FerMe dAns lA ville et Fête des vendAnges L’association de commerçants Arcueil Village organisait les 28, 29 et 30

septembre un week-end champêtre avec ferme, produits du terroir et animations… Des animations jusqu’à l’effervescence rustique qui a envahi

« Arcueil-la-Ville », grâce aux démonstrations de danses du Berry au son des vielles à roue, grâce au tissage de la laine de mouton, grâce surtout à la

traditionnelle et spectaculaire transhumance de moutons et d’oies le long de la rue Émile

Raspail – et bien au-delà pour ces chers ovins, heureux (?) de visiter le parvis de la gare RER

Laplace, la cour de la Maison du grand cèdre ou les abords de l’aqueduc Belgrand. N’oublions

pas les vendanges, ou prosaïquement la récolte du raisin des vignes situées en contrebas de

la place de la République. Hélas, le millésime 2012 n’aura pas été aussi bon que l’an passé,

la vigne ayant souffert de parasites. Le raisin rebuté, les Arcueillais trouvèrent… du bon miel, celui produit par l’association Les butineurs du

Val de Bièvre, qui présenta au public une partie d’une ruche d’abeilles noires située dans le parc

du Coteau. ■ PhL (avec SD)

21/09 Pédagogique

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1. Au stand de l’association Les butineurs du Val de Bièvre, les visiteurs ont pu observer une partie d’une ruche d’abeilles noires du parc du Coteau, et déguster leur miel.

2. De nombreux enfants ont participé à la récolte du raisin des vignes arcueillaises, situées en contrebas de la place de la République.

3.Les stands de charcuterie, vins, miel, fromage, ail, épices, fruits déshydratés ou encore pâtisseries ont fait le bonheur des gourmets.

4. Les citadins ont pu voir de plus près les animaux de la ferme : poules, dindes, lapins, cochons, vaches, chèvres, sans oublier l’âne Willow très demandeur de caresses !

5. Cette année, en plus d’une transhumance de moutons, les Arcueillais ont pu assister à la promenade d’une vingtaine d’oies.

29/09 Champêtres

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À lA MédiAthèque, rencontre Avec hélène gestern

Vendredi 28 septembre, la médiathèque municipale Louis Pergaud accueillait Hélène Gestern, l’auteure de Eux sur la photo (1), prix du roman d’Arcueil 2012. Passionnée par le compositeur Erik Satie et sa musique, elle a tenu à lire en préambule une citation de Darius Milhaud concernant la vie discrète d’Erik Satie. Elle a ensuite répondu volontiers aux questions

du public, et expliqué notamment son choix d’articuler son roman autour de photographies : « Une photo est énigmatique. En apparence elle dit quelque chose, mais c’est un faux explicite. C’est une trace de lumière sur un objet, sur un visage, mais pas beaucoup plus. Une photo est un réservoir à fantasmes. » Elle a également confié que son deuxième roman sortirait en janvier prochain. Une œuvre qu’elle qualifie de « roman policier maoïste » ! ■ SD

(1) Éditions Arléa, collection 1er Mille.

rencontre Avec eMMAnuelle lAborit

Samedi 6 octobre, la médiathèque Louis Pergaud avait invité Emmanuelle Laborit à développer le thème de la culture des sourds. La comédienne

(Molière de la révélation théâtrale en 1993) a tout d’abord présenté un film retraçant l’histoire

de l’International Visual Theatre qu’elle dirige depuis 2003, avant d’expliquer son combat pour

promouvoir la place des sourds dans le monde artistique et faire reconnaître la Langue des signes

française (LSF). « Aujourd’hui, très peu d’écoles proposent l’enseignement en LSF aux enfants

sourds, a-t-elle regretté. Paradoxalement, il y a de plus en plus d’entendants qui apprennent la LSF et de moins en moins de sourds ! » Emmanuelle

Laborit a volontiers répondu aux questions du public et décrit ses spectacles regroupant comédiens sourds et entendants. Elle a enfin mis en avant le magazine Art’Pi (www.art-pi.fr),

qui est consacré à la culture des sourds et dont elle est la marraine (1). ■ SD

(1) Sur la photo ci-contre, Emmanuelle Laborit pose avec la rédactrice en chef de la revue, Noémie Churlet.

28/09 Énigmatique

son et luMière ANS d’Aqueduc MédiciS

L’association Arcueil Animation n’a pas attendu 2013 pour fêter le quatrième centenaire de la construction de l’aqueduc

Médicis (plus exactement de la pose de la première pierre, le 17 juillet 1613, par le tout jeune Louis XIII qui n’a alors

que onze ans et qui est accompagné de sa mère, la régente Marie de Médicis). Vendredi 19 octobre, au pied du pont-

aqueduc, dans la cour du conservatoire de musique de Cachan, un son et lumière d’une demi-heure, tout en

rythme et en (181 !) costumes, racontait cette ingénieuse édification monumentale de Rungis à Paris. Plus de trois

cents spectateurs ravis s’étaient pressés à quelques pas des cinquante acteurs et techniciens amateurs. Les prochains

temps forts arcueillais de la commémoration interviendront le 12 avril avec une exposition au centre Marius Sidobre et le

4 mai avec pique-nique, promenade et conférence. ■ PhL

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le goût du JourFinalement sauvée, la troisième édition du Goût du jour (1) s’est tenue le samedi 13 octobre au club Guy Môquet (16 rue du Colonel Fabien) et non au parc Erik Satie comme prévu initialement. Ensemble, les bénévoles, les habitants et les services techniques de la Ville ont bravé la pluie détestée pour déménager vers un havre de quiétude et de fête.Outre la dimension éducative sur la question de l’équilibre alimentaire, la journée prétendait aussi valoriser les différentes cultures grâce à des associations locales. Leurs plats traditionnels incitaient au voyage gustatif : thiou sénégalais, colombo antillais, bafrir marocain...De nombreuses activités étaient organisées, dont un concours pour cuisiniers en herbe. Nadine Aragon, infirmière et membre du jury, se réjouissait de leur engouement : « C’est bien que des jeunes aient envie de cuisiner à l’heure où la nourriture pose un problème de santé public. » Les plus motivés ont aussi participé à des démonstrations de danses. ■ KG

(1) Journée santé, ludique, éducative et gustative, organisée par le Service communal d’hygiène et de santé (SCHS) et ses partenaires.

Vues In sItu

SDinAugurAtion de l’espAce citoyen

Samedi 20 octobre, les Arcueillais étaient nombreux à venir à l’inauguration des salles familiales de la Maison de la Bièvre (1),

66 rue de la Division du général Leclerc, à côté du centre sportif François-Vincent Raspail. Certains venaient à titre personnel, d’autres pour leur

association. « J’attendais l’ouverture de ces salles depuis la fermeture des anciennes, appuie Jean-Paul Mauricout. Ma famille habite dans la Creuse

et j’avais l’habitude de louer une salle pour nos réunions familiales. D’ailleurs, j’en ai déjà réservé une ici début décembre pour les vingt ans

de mon fils. » Un peu plus loin, Ghislaine Shué, de l’association Shenyi, termine la visite et fait part de

son enthousiasme : « Les salles sont splendides, avec un espace cuisine pour chacune d’elles. En plus, c’est

très lumineux. Je pense qu’on en louera une pour le nouvel an chinois. » Les demandes de réservation

sont à effectuer auprès du service des relations publiques (01 46 15 09 66). ■ SD

(1) Lire ANC/Arcueil notre cité n° 230 septembre 2012, p. 22.

20/10 Pluvieuse (et heureuse)

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Actualités semaIne bleue

Accueil des nouveaux habitantsLes Arcueillais de fraîche date sont conviés le samedi 24 novembre à une matinée d’accueil pour faire connaissance avec leur ville et leurs élus. Au programme : une visite guidée de la commune (circuit en car) avec le maire, puis retour à la mairie pour une présentation des équipements et services municipaux, et enfin un apéritif avec les élus. Rendez-vous à 9h45 à l’hôtel de ville. Inscriptions : tél. 01 46 15 09 56 ; communication@ mairie-arcueil.fr.

Rédige assistance recherche des bénévolesVous avez du temps à offrir, vous aimez et savez rédiger (courriers, formulaires administratifs), vous souhaitez aider dans ce domaine : voilà d’excellentes raisons pour rejoindre Rédige assistance. Cette association a un urgent besoin de bénévoles pour ses permanences d’Arcueil (le jeudi matin ou le vendredi après-midi). Si vous êtes intéressé(e), adressez votre courrier à : « Rédige assistance », centre Marius Sidobre, 26 rue Émile Raspail, 94110 Arcueil.

Nouveau sophrologueKévin Saraiva fait part de sa nouvelle activité à Arcueil et ses environs, en tant que sophrologue diplômé de l’académie Sophrologie Caycédienne de Paris. M. Saraiva propose des méthodes d’harmonisation du corps et de l’esprit, de gestion du stress, de relaxation, de bien-être et de préparation aux examens. Sur rendez-vous, déplacements à domicile. Tél. : 06 76 65 64 14.

«L’envie de profiter. » Vo i l à commen t Sonia , 66 ans, commente la pre-mière édition de

la Semaine bleue à Arcueil (du 15 au 21 octobre). Il faut dire qu’avec un programme à la carte proposant, entre autres, film, débat philosophique, ateliers de cuisine, yoga et thé dansant, il y avait de quoi faire. Et les retraités (tout particulièrement les retrai-tées !) de la ville s’en sont donnés à cœur joie. « J’ai par-ticipé à l’atelier philosophie sur le thème “accepter son corps” et aux ateliers de cuisine marocaine et ayurvédique, reprend-elle. Ça m’a vraiment plu. Si je croise le maire, je lui ferai la bise pour le remercier. » Le premier élu n’en attendait certainement pas tant...

« Un tel programme nous motive pour faire un maximum de choses, plutôt que de rester à la maison », poursuit Émilienne, 74 ans, venue à Anis-Gras se faire masser, lors de la « Journée bien-être ». À peine extraite de son massage énergétique chinois, Line, qui file à une séance de yoga, affiche un large sourire : « Bravo à la Mairie pour cette prise de conscience des problèmes des personnes âgées ! »

Du yoga à la polkaMaria, 67 ans, participe quant

à elle à l’atelier de cuisine ayur-védique (nourriture végétarienne et diététique issue de la méde-cine traditionnelle indienne). « Mon fils me dit que je cuisine tout le temps la même chose. Alors j’ai voulu apprendre de nouvelles recettes », justifie-t-elle. Au menu : raïta de concombre, chutney de pommes ou encore curry de légumes. « J’ai aussi vu le film Indian Paradise [projeté à l’Espace Jean Vilar], qui raconte

l’histoire de deux retraités qui plaquent tout pour s’installer en Inde. Cela m’a donné envie de faire pareil... Mais malheureu-sement mon mari n’aime pas voyager. »

La convivialité était évidem-ment au rendez-vous de cette déclinaison arcueillaise de la Semaine bleue. Hélène, 76 ans, confirme : « On ne se connaît pas toutes, mais avec ces activités, ça crée du contact et des échanges. C’est une excellente initiative. »

Seul hic : Hélène regrette un programme très (trop ?) dense : « C’était la semaine de toutes les activités. J’aurais voulu parti-ciper à tout ! » Lors du thé dan-sant – qui bouclait la semaine –, Yvette, 78 ans, enchaîne scot-tishs, polkas et autres cercles circassiens (danses folkloriques traditionnelles) interprétés par le groupe arcueillais Mazurcade. « Je suis bretonne d’origine, alors forcément j’adore danser... Mais la semaine est déjà terminée, regrette la danseuse émérite. Il faut absolument renouveler cette expérience et vous pouvez

compter sur moi pour faire venir des copines. » Et quelques mes-sieurs aussi ?■ Sébastien Nardot

Hélène, 76 ans : « On ne se connaît pas toutes, mais avec ces activités, ça crée du contact et des échanges. C’est une excellente initiative. »

en très court

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Retraitées hyperactivesOù sont les hommes ? C’est la question que l’on pouvait se poser à l’aune de la version arcueillaise de la Semaine nationale des retraités et personnes âgées. Les femmes, elles, n’ont pas boudé les nombreux ateliers proposés.

marcher plus pour vivre mieuxAfin d’encourager les personnes âgées à maintenir une activité physique et un contact avec l’extérieur, le service Animation vie sociale de la Mairie (tél. 01 46 15 09 47) a décidé de les inciter... à marcher. Dans le cadre de la Semaine bleue, était ainsi organisée la première réunion d’information de D-Marche, un programme visant à auto-évaluer ses efforts et à mieux prendre conscience de son activité physique réelle. Un podomètre sera remis aux participants le 16 novembre et un premier bilan personnalisé sera effectué en décembre. Le dispositif est ouvert à tous les retraités de la ville.■ SN

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De façon exceptionnelle, compte tenu d’un ordre du jour chargé jeudi 4 octobre, le conseil municipal a débuté dès 18 heures pour un débat (sans vote) autour des pro-positions lancées par Paris Métropole sur le

thème « Demain, quel Grand Paris ? ». Paris Métropole rassemble des élus de deux cents

collectivités locales de diverses tendances politiques qui planchent sur des sujets comme le logement, les transports et la solidarité entre les territoires, mais aussi sur la « gouvernance ». Ce mot à la mode désigne la répartition des pouvoirs entre les diverses collectivités que sont les Villes, Agglomérations, Départements et la Région, une nouvelle loi sur ce sujet de la décentralisa-tion étant prévue d’ici quelques mois.

Plusieurs conseillers s’interrogent : comment faire en sorte que les habitants puissent se saisir de ces questions apparemment complexes qui demeurent aujourd’hui l’apanage des élus ? Paris Métropole lance justement un portail Internet participatif, ainsi qu’une série de rencontres publiques. Le maire indique qu’il tient absolument à ce qu’une de ces rencontres, même si elle n’est pas encore programmée, se déroule à Arcueil (1).

Un peu de miel… Après une interruption, le conseil reprend de façon

plus légère : Daniel Failler, responsable des butineurs du Val-de-Bièvre, vient apporter un pot de miel, échantillon des 40 kilos récoltés dans les trois pre-mières ruches installées l’année dernière dans le parc du Coteau. Il annonce que la récolte sera bien plus importante la saison prochaine, puisque huit ruches sont aujourd’hui en activité dans la commune, dont deux sur le toit de l’hôtel de ville.

Le débat reprend sur un autre sujet démontrant concrètement la dynamique du Grand Paris : la signa-ture d’un contrat de développement territorial (CDT). Ce contrat, mûri au sein de la Vallée scientifique de la Bièvre, concerne pour l’instant les sept villes de la Communauté d’agglomération du Val-de-Bièvre plus Bagneux. Il fixe les engagements et les partenariats entre l’État et les communes signataires sur des objec-tifs liés à la construction de logements et au dévelop-pement urbain et économique.

Outre la reconnaissance de Cancer Campus comme un futur pôle du Grand Paris, le maire souligne « l’avancée que représente l’objectif d’un emploi pour un habitant sur notre territoire ; en effet, il y a encore quelques années, on considérait encore en hauts lieux que “ les emplois c’était à La Défense et qu’ici nous étions les cités-dortoirs ”. On est heureusement sorti de

cette logique désas-treuse de zonage et d’étalement urbain qui crée les pro-blèmes bien connus de mode de vie et d’engorgement des transports ».

Le CDT pointe deux projets de longue date qui concernent direc-tement Arcueil : la requalification de la RD 920 (ex-nationale 20), et le réaménagement du carrefour des quatre chemins (accès à l’autoroute). D’autres sites de la commune sont visés : la ZAC du Coteau (construc-tion de logements et de bureaux, aménagement de la dernière tranche du parc); le quartier de l’hôtel de ville (construction d’environ 150 logements, extension de la mairie, requalification des espaces publics) et le sec-teur de l’avenue de la Convention (construction d’une centaine de logements et réouverture de la Bièvre). Tous ces projets d’aménagement programmés à plus ou moins long terme bénéficieront donc du soutien de l’État grâce à ce CDT, dont le conseil approuve la signa-ture à l’unanimité.

Déclaration pour le vote des étrangersDernier temps fort de cette longue séance : la dis-

cussion autour de deux déclarations soumises au vote du conseil (2). La première, en faveur du droit de vote et d’éligibilité des résidents étrangers aux élections locales, rappelle, entre autres arguments, que ce droit a été donné dès 1999 aux ressortissants de plus de cinquante nationalités différentes résidant à Arcueil, lors du référendum organisé par la municipalité sur le projet d’aménagement urbain des Portes d’Arcueil. Dans sa conclusion, cette déclaration demande au gouvernement d’inscrire à l’ordre du jour parlemen-taire un projet de loi instaurant ce droit, pour qu’il puisse s’exercer de façon pleine et entière dès 2014. Elle a été adoptée à l’unanimité, avec une abstention d’une élue du MoDem.

La seconde déclaration s’oppose à la ratification du traité de stabilité européen, au motif qu’il aggra-verait les politiques d’austérité déjà appliquées, et demande l’organisation d’un référendum sur le sujet. Elle a donné lieu à un vote beaucoup plus partagé : 11 conseillers pour, 8 contre, 8 abstentions et 4 ne parti-cipant pas au vote. ■ Laurent de Villepin

Jeudi 4 octobre, la séance du conseil municipal a été consacrée à un débat sur les propositions de Paris Métropole et à l’examen d’un contrat de développement territorial qui concrétise la dynamique du Grand Paris.

Grand Paris Du débat au contrat

Le carrefour des quatre chemins est une entrée dans Arcueil fort peu attrayante et valorisante. Le contrat passé avec l’État prévoit son réaménagement.

(1) Dans la foulée du conseil municipal, Paris Métropole a ajouté une réunion à Arcueil à son programme initial. Elle se tiendra le vendredi 16 novembre à 18h30 à l’hôtel de ville (voir annonce p.2).

(2) Le texte intégral de ces déclarations est disponible sur le site de la Ville, arcueil.fr.

Actualités conseIl munIcIpal

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Le service d’imagerie médicale du centre municipal de santé vient de faire sa révolution, grâce à un investissement en matériel de 450 000 euros. Pour le bien (et le mieux) des patients.

Depuis une quinzaine de jours, les patients du centre municipal de santé Maï Politzer ont retrouvé leur service

radiologie. Pourtant, en 2012, tout a changé, ou presque tout.

Le sous-sol de la « maison du parc » abrite désormais des équi-pements flambant neufs, d’un blanc médical nacré et imma-culé. Et surtout, table radio, panoramique dentaire et mam-mographe ne sont plus analo-giques mais numériques. Une petite révolution.

« C’est remotivant, lâche Rachida Miellin, une des trois manipulatrices du service. D’abord parce que les patients seront mieux soignés. » La photo analogique doit être développée dans des bains chimiques et donne un résultat figé, tandis que l’image numérique est sèche, quasi immédiate et souple dans son traitement assisté par ordi-nateur. Et cette image est suscep-tible d’être corrigée dans sa lumi-nosité ou son contraste, totale-ment ou partiellement, pour une lecture plus fine et plus efficace par les médecins radiologues.

La table, l’appareil conven-tionnel de radiologie, est télé-commandée et équipée de deux tubes de rayons X. Elle remplace un matériel normé vieux de plus de trente ans. Il est à noter que

cette table est produite et distri-buée par la société stéphanoise Stephanix, un des rares construc-teurs français de matériel de radiologie.

Le panoramique dentaire est muni d’un céphalostat afin d’effectuer des radios de profil du crâne, un vrai plus pour les dentistes et l’orthodentiste qui peuvent ainsi juger des positions dentaires et parfaire les poses d’appareils.

Le mammographe avec support numérique intégré ne diffuse plus qu’un milligray (mGy) environ de rayonnement, soit six à dix fois moins que le précédent équi-pement qui était évidemment normé. Il constitue un atout essentiel pour le dépistage systé-matique, avec double lecture, du cancer du sein chez les femmes de 50 à 74 ans.

Le service d’imagerie médi-cale du centre municipal de santé (CMS) se situe ainsi à la pointe de la technique et du concours au soin. Aussi bien que nombre de cabinets privés. Et on n’ou-bliera pas de signaler que le CMS applique des honoraires secteur 1 (sans dépassement) et que les patients peuvent y bénéficier du système du tiers payant.■ Philippe Lorette

Radiologie L’ère du numérique

LE PRIx450 000 euros

(dont 100 000 euros subventionnés par la Région Île-de-France) de matériels comprenant les nouveaux appareils de radiologie numérique (lire ci-contre), ainsi que les stations de traitement informatique et leurs périphériques.

200 000 euros de travaux comprenant surtout le désamiantage du sol et du sous–sol du centre municipal de santé, mais aussi l’aménagement des pièces du service d’imagerie.

LE sERVICELes radiographies effectuées

au sein du centre municipal de santé sont multiples : radiologie conventionnelle ; traumatologie ; mammographie ; panoramique dentaire ; doppler et échographie (sauf pour les soins de grossesse).

Deux médecins radiologues : Dr Rozenn Coursaut-Durand et Dr Bernard Brami.

Trois manipulatrices radio : Rachida Miellin, Claudine Pontiac et Martine Stinchi (responsable du service imagerie et manipulatrice).

Centre municipal de santé Maï Politzer :

3 rue du 8 mai 1945 (accès par la rue du 8 mai 1945 et par la rue Berthollet), tél. 01 46 15 08 09.

s La station de mammographie.

ActualitésActualitéscentre munIcIpal de santé

s L’appareil pour effectuer les images panoramiques dentaires et les profils crâniens.

Derrière les écrans et le télé-commandement : la table de radiologie conventionnelle numérique.Ph

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Samedi 29 septembre, le collectif du quartier Joliot-Curie a organisé à l’école Olympe de Gouges un dîner festif, qui a rassemblé près d’une centaine d’ha-bitants. Ces rendez-vous conviviaux attirent de plus en plus de monde, puisque quarante Arcueillais s’étaient inscrits en 2010 et soixante-dix l’année dernière.« Ce genre de soirée nous donne l’occa-sion de faire connaissance avec nos voi-sins, des personnes que l’on croise tous les jours, mais qu’on ne connaît pas vrai-ment », fait remarquer une habitante du Chaperon-Vert. Sans parler des nouveaux habitants qui arriveront d’ici quelques semaines dans les nouveaux bâtiments de la cité. « Nous allons d’ailleurs orga-

niser une fête courant novembre pour les accueillir », annonce Guy Bachelet, conseiller municipal délégué à la poli-tique de la ville et élu référent du quartier.Fin novembre, se tiendra la prochaine assemblée de quartier. Les habitants pourront débattre de quelques grands projets, notamment celui d’un centre socio-culturel dans la cité du Chaperon-Vert, un centre pour lequel une concer-tation a été lancée auprès des Arcueillais à la mi-octobre. ■ SD

Joliot-Curie

cent à table

Actualités quartIers

La municipalité a renoué avec une pratique « made in Arcueil » en propo-sant aux riverains de la Vache-Noire de décider d’un aménagement de voirie concernant directement leur environ-nement quotidien sans modifier le plan général de circulation dans la ville. En l’espèce, il s’agissait de choisir entre l’autorisation et l’interdiction de la cir-culation automobile sur le tronçon de la rue du Général de Gaulle qui fait le tour du petit bâtiment HLM réhabilité au-dessus d’Anis-Gras. Sur les 318 résidents de plus de 16 ans appelés à voter, 74 ont participé au scrutin qui s’est tenu les 19 et 20 octobre. Une participation mitigée, donc, mais avec une forte majorité (54 bulletins) en faveur du projet autorisant la circulation. Ce n’est pas celui qui avait la préférence

de la municipalité, qui souhaitait réduire la place de la voiture pour sécuriser et « apaiser » cette rue dans la continuité de l’aménagement piétonnier réalisée entre la maternelle Casanova et l’école élémentaire Aimé Césaire, mais c’est bel

et bien celui qui sera réalisé d’ici la fin de l’année. Une chose est certaine : les rive-rains et les autres trouveront une nette amélioration avec la fin des installations provisoires de chantier, en particulier la disparition des antipathiques bornes

de béton. L’aménagement des trottoirs n’attend plus que la fin de la construction des nouveaux immeubles voisins du haut de l’avenue de Laplace, qui sont en cours de livraison. La bonne nouvelle à retenir : tout le quartier va bientôt retrouver un environnement moins chamboulé, plus agréable à vivre pour les riverains et à fréquenter par tous. ■ LdV

Mini-référendum à la vache-noire

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Laplace

Ces blocs de béton de chantier protégeant le passage des piétons vont enfin laisser la place à de vrais trottoirs.

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Les pigeons. Sujet fiscal, écono-mique, social… Mais d’abord, même si cela peut faire sourire ceux qui ne subissent pas les nui-sances, sujet animalier et sani-

taire. Les pigeons prospèrent, notamment dans la cité des Irlandais, grâce ou plutôt à cause de quelques habitants nourriciers. Et là où se forment de grandes concentra-tions d’oiseaux, se multiplient les déjec-tions et s’intensifient bruit et odeur.

Mardi 16 octobre, lors de l’assemblée du quartier Jean Macé, Carine Delahaie, adjointe au maire chargée de la santé, puis Cédric Gendry, de la Société de régulation et d’entretien des pigeonniers (SREP), ont expliqué devant une ving-taine d’habitants l’utilité (lire ci-contre) du pigeonnier qui sera installé au mois de novembre dans le parc Erik Satie.

Nourriciers et incivilitésLà, au milieu de la cité des Irlandais,

un peu plus de cent vingt pigeons ont été scientifiquement dénombrés par la SREP. À raison de sept couvées annuelles de deux œufs, les pigeons bisets des villes n’appliquent aucun contrôle des nais-sances ! Le pigeonnier permettra de sté-

riliser plus de 90% des œufs, dès la deu-xième couvée des oiseaux fidélisés par l’installation de l’abri.

Mais la SREP, comme certains habi-tants présents à la réunion d’ailleurs, a insisté sur la condition sine qua non du bon fonctionnement du futur pigeon-nier du square Erik Satie : surtout, ne plus nourrir les pigeons. « Une personne donne à manger aujourd’hui à 80 % des oiseaux », appuie un riverain. Mais pour M. Gendry cette personne serait « l’arbre qui cache la forêt », le spécialiste ayant recensé une dizaine de nourriciers. À ceux-ci, s’ajoutent les « nombreuses inci-vilités », c’est-à-dire toutes les nourritures jetées par terre, sans intention particu-lière, seulement motivées par de vagues je-m’en-fous.

Si l’effort devient celui de la commu-nauté, alors le pigeonnier, dont la mise en service opérationnel devrait intervenir en décembre, produira tous ses effets, gran-dissants de saison en saison. Alors cela vaudra le coût (de la location et du fonc-tionnement) du pigeonnier : soit 8 350 euros par an – moins que la somme des captures facturées chacune 7 000 euros. ■ Philippe Lorette

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Pigeons La fin de l’invasion ?L’installation à la fin du mois de novembre d’un abri adapté dans le square Erik Satie permettra, avec l’aide des riverains, la régulation des pigeons.

À quoi sert un pigeonnier ?

À diminuer les dégradations des bâtiments dues aux fientes en les concentrant, ce qui permet un net-toyage plus facile et plus régulier d’un seul endroit, le pigeonnier. Les fientes sont ramassées et éliminées. Les abords du pigeonnier sont nettoyés.

À surveiller l’état sanitaire des pigeons, notamment en leur appor-tant à l’intérieur du pigeonnier une alimentation saine et adaptée. Tout pigeon malade ou blessé est retiré immédiatement du pigeonnier et soigné en collaboration étroite avec l’association de protection des oiseaux.

À réduire le nombre de pigeons en contrôlant les naissances. Le pigeon-nier permet de fixer durablement la population de pigeons par le biais d’un nourrissage exclusivement réalisé à l’intérieur, et de réguler le nombre d’individus par une technique simple. La première couvée de chaque couple est préservée, mais les pontes sui-vantes sont contrôlées pour stopper leur développement.

À limiter le nourrissage incontrôlé qui augmente de façon exagérée la population de pigeons dans certains lieux. IMPORTANT : pour que le pigeonnier fonctionne, les riverains ne doivent pas nourrir les pigeons.Le pigeonnier est installé dans un endroit stratégique, c’est-à-dire à proximité du lieu où vit la colonie existante. Des pigeons sont captu-rés et enfermés dans le pigeonnier pendant trois à six semaines environ avec une nourriture saine et de l’eau. Ces pigeons, alors fidélisés, sont relâ-chés et vont à la recherche des autres oiseaux non capturés de leur colonie qu’ils vont ramener dans leur nouveau lieu de vie familiale et sociale qu’est le pigeonnier. ■

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Opérationnel dès le mois de décembre, le pigeonnier permettra de réduire les nuisances et de contrôler les naissances.

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Dans le cadre de la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes (le 25 novembre), le « Réseau d’Arcueil de lutte contre les violences conjugales et intra- familiales » organise une exposition du 19 au 30 novembre dans le hall de l’hôtel de ville. Le vernissage, jeudi 22 novembre à 18h30, à la mairie, est également ouvert à toutes et tous. Le réseau organise aussi une représentation théâtrale suivie d’un débat, mardi 27 novembre dès 19h, à l’Espace Jean Vilar. La pièce Et si c’était cette nuit, de Garcia Morales, interprétée par la compagnie Le Mimosa, sera précédée d’une collation. Enfin, le public est invité à participer à « La Mirabal – marche – course, pour l’égalité et contre les violences faites

aux femmes ». Cette initiative de l’association Tremplin 94 se déroulera, pour sa troi-sième édition, le dimanche 25 novembre au parc du Tremblay à Champigny-sur-Marne.Ces actions seront l’occasion d’informer et de sensibiliser les Arcueillais sur les graves réalités de la violence faite aux femmes.Le réseau d’Arcueil, composé de professionnels intervenant dans différents domaines (santé, social, éducatif, judi-ciaire…), se donne pour objectif d’être en capacité d’ac-cueillir, d’écouter, de décrypter les situations et d’orienter qua-litativement les victimes.Pour plus d’informations, vous pouvez contacter le service Prévention de la Ville d’Arcueil au 01 41 98 61 30. ■

Actualités en court

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Aujourd’hui encore, en France, une femme meurt tous les trois jours sous les coups du conjoint.

restos du cœur - campagne 2012/2013

FutsalDébut de saison compliqué pour les deux équipes de futsal Vision Nova : cinq défaites en cinq confrontations en championnat de France et deux défaites pour autant de matchs en division d’honneur régionale. « Des blessés importants, des petites erreurs et un manque d’expérience nous ont coûté cher, analyse le capitaine de l’équipe première, Yannick Manset, 26 ans. Cela n’est pas catastrophique en ce qui concerne la qualité du jeu pratiqué, mais on attend impatiemment le déclic de la première victoire. »Le derby contre Bagneux (6e de la poule au 19 octobre) aura lieu le 24 novembre chez nos voisins au gymnase Henry Wallon (1 avenue de Stalingrad). Un match particulier, d’autant plus que les deux équipes partagent le même terrain en attendant la réfection du gymnase Maurice Pigot. Les deux formations joueront donc à domicile ! KG

Gymnastique douce et sophrologieL’association Expressions propose des cours de gymnastique douce et de sophrologie tous publics sans distinction d’âge. L’échauffement, les étirements ou encore les exercices d’abdos-fessiers se font par petites séries. Ils ne nuisent donc ni aux muscles ni au cœur. Devant mener à la relaxation profonde, la sophrologie est basée sur des mouvements de tai-chi ou des méthodes de kinésithérapie. Le credo d’Expressions : prendre conscience de son corps, travailler sa respiration, se relâcher, et lutter ainsi contre le stress, l’insomnie ou le mal de dos.Horaires des cours : mardi et samedi de 10h à 11h15 au gymnase Lucien Dimet ; mercredi de 20h15 à 21h30 au gymnase Dulcie September ; jeudi de 10h à 11h15 au gymnase de la Caisse des Dépôts ; deux samedis par mois de 14h à 16h dans le préau de l’école Jules Ferry (cours axé principalement sur la sophrologie). Renseignements : tél. 01 46 64 95 04 (Mme Maximovitch). KG

sport express

Les inscriptions au Resto du Cœur du Kremlin-Bicêtre se dérouleront du lundi 19 au vendredi 30 novembre, de 9h à 11h, 11 rue du 14 Juillet (Maison de la Citoyenneté) et 25/29 avenue Charles Gide (Centre d’Animation) au Kremlin-Bicêtre.Il convient de se munir des documents originaux suivants : carte d’identité ou titre de séjour ; carte de sécurité sociale et attestation ; certificat de scolarité des enfants ; justificatifs de ressources ; bordereau CAF ; quittance de loyer ; feuille de non imposition de l’année 2011. La distribution commencera à une date qui sera précisée lors de l’inscription.

Dans le cadre de la semaine pour l’emploi des personnes handicapées, la commission communale pour l’accessibilité aux per-sonnes handicapées de la Ville Arcueil, en partenariat avec la Communauté d’agglomération du Val-de-Bièvre, organise une soirée théâtrale avec débat, le jeudi 22 novembre à 19h, à la médiathèque Louis Pergaud.

Entretiens d’embûches, par la compa-gnie Hercub’, est un spectacle d’une demi-heure composé de quatre saynètes (Discriminante ; La Mouche du Coach ; Disponible à partir de quand ? ; On ne donne pas sa langue au bois) qui abordent

sans trop de gravité les discriminations à l’emploi, notamment celles qui concernent les personnes handicapées.Les questions soulevées invitent cependant à la discussion. En présence des comédiens, le débat fera appel à un juriste et à des res-ponsables d’associations d’insertion profes-sionnelle et de formation.Cette soirée, dont l’entrée est libre, est accessible aux personnes sourdes (grâce à un interprète en langue des signes), aux malvoyants (grâce à la présence d’accom-pagnateurs). Les personnes handicapées moteur peuvent accéder à la médiathèque grâce à la passerelle, néanmoins la pente du trottoir d’accès est supérieure à 5 %. ■

Quatre saynètes et un débat

une initiativePour sensibiliser sur la lutte contre les discriminations à l’emploi des personnes handicapées.

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Jeudi 4 octobre, le public s’est pressé dans la petite Graphisterie (99 rue Marius Sidobre) pour entendre vibrer les « Perculinaires » de Jean-Claude Roche. Le concert s’inscrivait dans les rencontres musicales de L’Épicerie Sonore dont Jean-Claude Roche est un membre fondateur. Depuis deux ans, ce musicien amateur crée des instruments à partir d’ustensiles de cuisine. Manu Le Houezec (cuivres) et Bruno Desmouillières (percussions traditionnelles) l’accompagnaient. Sa trentaine de percussions a ensuite été exposée durant deux semaines au Garage Pierre (63 avenue Jean Jaurès), partenaire de l’événement comme la Maison des Solidarités qui organisera des ateliers musicaux les 21 et 24 novembre. ■ KG

Le douzième Maxxi-Games a ouvert ses portes le 29 août au rez-de-chaussée du centre com-mercial La Vache Noire. « Dépensez moins, jouez plus », c’est ce que proposent Rachid Saghir, le gérant, et ses employés Samir et Rocky, venus de Champigny-sur-Marne. Avis aux amateurs de jeux vidéo, accessoires et autres figurines : la carte privilège gratuite offre de 5 à 10 euros de réduction immédiate, dès le premier achat. Neufs ou d’occasion, consoles et jeux sont garantis un an ou six mois. Ils sont repris en échange d’espèces ou de bons d’achat. Bonne nouvelle pour les geeks de tout âge : le Mario géant, qui a distribué des bons de réduction lors de l’ouverture de la boutique, devrait réappa-raître à l’occasion des fêtes de fin d’année. ■ CGMaxxi-Games, centre commercial La Vache Noire, du lundi au samedi de 10h à 20h, tél. 09 80 71 48 67.

A-t-on le droit de l’écrire ? Jean-Claude Dreyfus a débuté sa carrière ciné-matographique à vingt-sept ans, en transformiste de cabaret, auprès de Jean Carmet et Jean-Pierre Marielle dans Comment réussir quand on est con et pleurni-chard, de Michel Audiard, une des comédies cultes de l’auteur de cette annonce. Après une telle intro, on se sent obligé d’ajouter : quel chemin parcouru depuis ! Ce qui est en fait la pure ou l’irréfragable vérité. L’acteur particulièrement apprécié par Yves Boisset, Claude Lelouch et Jean-Pierre Jeunet s’amuse ici – à l’Espace Jean Vilar, jeudi 29 novembre – avec les bons mots du génial Raymond Devos : « Je m’attaque à un maître du mot motivé par l’émotion qu’il me transmet à chaque moment. » Vous avez dit « mimétisme » ? Non, il s’agit d’hommages, sans interdits ! ■ PhL

Batterie de cuisine

Maxxi-Games

Jeux, tu, il, elle…

une photo

un commerce

en breFActualités en court

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JEuDi

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raymond devos par Jean-claude dreyfus

D’hommages sans interditsJeudi 29 novembre, 20h30Espace Jean Vilar1 rue Paul SignacInfos et réservations : 01 46 15 09 77

le conseil du moisINf’EAu-ÉNERGIE

traquer les fuites, ça rapporteUn robinet qui goutte, c’est jusqu’à 119 € sur sa facture d’eau à la fin de l’année. Pour éviter ça, il suffit de changer le joint d’étanchéité quand le problème apparaît. Une fuite sur une chasse d’eau, c’est jusqu’à 746 € sur sa facture d’eau. Elles sont

parfois visibles ou non ; un bon bricoleur ou un plombier pourra vous en débarrasser. Astuce : pour détecter les fuites que l’on ne voit pas, regardez le numéro de votre compteur d’eau avant de vous coucher et si au réveil le matin les chiffres ont bougé c’est qu’il y a une fuite.

■ Espace INFO→ÉNERGIE La Bouilloire – Cachan

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Premier prix : Yamina Godet, 21 rue Florentin Lareyre (quartier du Plateau).C’est aussi le coup de cœur ANC/Arcueil notre cité. Chaque année, on a hâte de découvrir les nouvelles couleurs de ce jardin du bout d’Arcueil. Et chaque année le ravissement est au rendez-vous. Les yeux brillent, les appareils photo crépitent. Et si on restait là, à savourer.

Deuxième prix : Josette Laurens, 34 rue Maurice-Henri Guilbert (quartier du Plateau).

Troisième prix : François Fouet, 73 bis rue de la Citadelle (quartier Jean Macé).

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catégorie maisons et jardins

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enchanteursLe 14 septembre, le jury, co-présidé par Christiane Ransay, adjointe au maire chargée du Cadre de vie, et Jean-Marc Locoste, responsable du service communal des Parcs et Jardins, a noté chaque candidat minutieusement et dans la bonne humeur. Après un mois de suspense, la remise des prix (photo ci-dessous) a récompensé les lauréats mais également tous les participants et membres du jury lors d’un apéritif convivial.

Compte tenu des caprices de la météo tout au long de l’été, les vingt-sept participants (dont trois nouveaux) de l’édition 2012 du concours des balcons et jardins fleuris ont eu, plus qu’à l’accoutumée, bien du mérite de chercher à embellir leur vie et leur ville.

Jardins

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ANC / Arcueil notre cité n° 232 novembre 2012 | 17

Premier prix : Janine Bortési, 13 rue du Colonel Fabien (quartier Jean Macé).

Deuxièmes prix :

Claudine Bertin (à g.), 33 rue de Reims (quartier Joliot-Curie).

Christine Kazantsen (à dr.), 7 rue de la Division du général Leclerc (quartier Jean Macé).

Troisième prix : Catherine Vissault, 13 rue du Colonel Fabien (quartier Jean Macé).

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catégorie balcons et fenêtres

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(et balcons)

Cette année, Janine Bortési avait bien fait de voir la vie en rose puisqu’elle a remporté le premier prix dans la catégorie balcons. Dans la catégorie jardins, celui de Yamina Godet a fait l’unanimité une fois encore auprès d’un jury enchanté. Les jardins familiaux, quant à eux, avaient déclaré forfait. ■ CG

PhotograPhies Colline gori

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Découvertes

«Moteur ! Ça t o u r n e ! Silence ! » C’est à ces mots que

l’espace pluri culturel Anis-Gras et une vingtaine d’Arcueil-lais ont vibré pendant plus d’une semaine, fin septembre.

Après Love, etc., Reines d’un jour et À boire, Marion Vernoux, ex-épouse du cinéaste Jacques Audiard, y tournait les dernières séquences de son sixième long métrage, Les Beaux Jours, démarré le 13 août dans le Nord.

Les Beaux Jours, inspiré du roman de Fanny Chesnel, Une jeune fille aux cheveux blancs, c’est l’histoire d’une jeune retraitée dentiste, Fanny Ardant, qui tombe sous le charme de son professeur d’informatique, Laurent Lafitte, au grand dam de son époux, Patrick Chesnais.

C’est par amitié pour le chef décorateur, Yann Dury, dont l’association Tiltus était en résidence il y a quatre ans dans « le lieu de l’autre » (l’autre nom de la friche Anis-Gras), que la directrice du site, Catherine Leconte, a accepté de recevoir l’équipe.

« Les extérieurs ont été tournés à Dunkerque. Ici, on a de la brique rouge, comme sur les docks », explique Yann Dury. Le décor à Anis-Gras repré-sente un centre culturel pour jeunes retraités appelé « Les beaux jours », proposant atelier de poterie, espace ping-pong, cours d’œnologie, informa-tique, art floral, yoga et théâtre.

Sur place dès huit heures du matin pour préparer (le café et) le cadre de la première scène, M. Dury profite du tournage de cette séquence initiale, à midi, pour s’atteler au décor suivant, mais en silence. Car sur un pla-teau de cinéma, le maître mot est bien celui-là : silence ! La réalisatrice n’a pas hésité à le rappeler elle-même aux novices qui bavardaient innocemment dans la cantine.

Il y a Fanny et FannySur les lieux de 10h30 à

20h, les retraités arcueillais, qui tous participaient à leur premier tournage, en ont pris plein les mirettes. Le spectacle était devant et à côté d’eux : des câbles par ici, des projec-teurs par là, tout un bric-à-brac d’accessoires et d’ustensiles

Fin septembre, l’ancienne distillerie et actuel centre culturel Anis-Gras (appelé aussi « le lieu de l’autre ») accueillait les comédiens (notamment Fanny Cottençon, que l’on peut reconnaître sur la photo ci-contre) et les techniciens du film Les Beaux Jours. La sortie publique dans les salles est prévue pour le printemps 2013.

Le plateau de l’atelier poterie : (de g. à dr.) Catherine Lachance, deux figurantes dont Colette Engrand (en fauteuil roulant) et la comédienne Claire Castillon, dont c’est le premier rôle.

cInéma

Une semaine et demie de tournage à Anis-GrasDu 17 au 25 septembre, l’espace culturel Anis-Gras (55 avenue Laplace) s’est métamorphosé en plateau de cinéma. Marion Vernoux y achevait le tournage de Les Beaux Jours avec Fanny Ardant et Fanny Cottençon en têtes d’affiche. L’occasion pour une vingtaine de figurants arcueillais d’expérimenter de l’intérieur le monde fascinant du septième art.

La réalisatrice Marion Vernoux (à g.), à la fois « très sympa et très exigeante », a l’œil partout.

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les beaux Jours, la fiche technique

Réalisation : Marion VernouxScénario : Marion Vernoux et Fanny Chesnel, d’après Une jeune fille aux cheveux blancs de Fanny Chesnel (éditions Albin Michel)Production : Les Films du Kiosque et 17.11 ProductionBudget : 3,5 millions d’eurosSortie : printemps 2013

Distribution :Fanny Ardant : CarolinePatrick Chesnay : PhilippeFanny Cottençon : ChantalLaurent Lafitte : JulienCatherine Lachance : Sylviane Jean-François Stévenin : Roger Marie Rivière : JocelyneAlain Cauchy : JackyMarc Chapiteau : HuguesFéodor Atkine : PaulMarceline Loridan-Ivens : l’octogénaireJeanne AudiardClaire Castillon

Et les Arcueillais :Saliha Azib, Claire Bailly, Jacqueline Bazille, Jean-Luis Bardos, Jane Drouillat, Colette Engrand, Denis Galindo, Jeanne Hernandez, Monique Hibon, Véronique Huet, Simone Lacassagne, Françoise et Daniel Mari, Ramona Moreno, Farida Ouali, Guiomar Picod, Renée Simon, Jean-Pierre Sopranzi, Micheline Teffaine, Micheline Tollet, Colette Touillier, Daniel Veltin.

ANC / Arcueil notre cité n° 232 novembre 2012 | 19

Une semaine et demie de tournage à Anis-Gras

Pause ou révision pour Jean-François Stévenin, Laurent Lafitte et Fanny Cottençon.

en tout genre, un décor monté et démonté en deux temps trois mouvements, des acteurs en chair et en os qui révisent leur rôle, lisent en attendant leur scène, pestent contre leur nouveau portable, sirotent un café, sourient, papotent, vont et viennent le plus naturel-lement du monde, de répéti-tions en essais, de « Action ! »

à « Coupez ! » et de « On recom-mence ! » à « En place ! ».

Si Patrick Chesnais n’était pas de la partie arcueillaise, tout le reste de la distribution était présent, Fanny Ardant en tête. Il était interdit de photo-graphier la dame, pas bégueule pourtant, mais confinée dans sa bulle. Tous les autres – notam-ment Fanny Cottençon – étaient

particulièrement simples et chaleureux. Pour compenser la froideur de la star, peut-être. Rendez-vous au printemps 2013 pour découvrir « nos » Arcueillais sur l’écran de l’Espace Jean Vilar. En présence de la réalisa-trice et de toute la distribution ? ■ Colline Gori

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3 figurants

arcueillaismonique Hibon, 69 ans : « comme une princesse ! »« J’ai tourné trois jours. Le premier à Calais. Marc [Milani, responsable de la figuration] m’a appelée pour savoir si j’acceptais de tourner en maillot de bain. Je me suis dit : « J’ai plus rien à craindre. » Finalement, on n’a pas tourné cette scène. Un

taxi m’attendait pour me conduire à la gare, comme une princesse. J’ai chanté Renaud et Hugues Aufray avec Jean-François Stévenin et Catherine Lachance.

J’ai adoré. Ça m’a sorti de mon monde. Un film, c’est comme un puzzle. J’ai l’impression que tout se joue au montage. Quand on est figurant, on est pris entre mille choses. On doit faire semblant. On ne sait pas si on peut oser. Marion Vernoux, elle, elle voit tout. Quand elle est contente, elle nous le dit. Un tournage, c’est une grosse machine. C’est un miracle quand on voit tout ce monde qui s’entrecroise. La préparation technique, ça doit être quelque chose ! J’aimerais bien voir comment on en arrive là. »

Jean-louis bardos, 66 ans : « Fanny ardant a dû recommencer la scène dix fois »« J’ai eu deux jours de tournage à Anis-Gras, dans la salle d’informa-tique et à l’espace ping-pong [les décors du film]. J’ai discuté avec la réalisatrice [Marion Vernoux], très sympa. Sur le plateau, c’est une autre petite bonne femme, très exi-

geante. Fanny Ardant a dû recommencer la scène dix fois. Mme Vernoux a l’œil partout. L’ingénieur du son nous a demandé de faire un bruit de fond dans la salle

informatique. Mais après nous avoir dit tout le temps de ne pas faire le moindre bruit, je n’ai rien dit. Monique [Hibon] me disait : « Mais parle ! » Mais rien n’est sorti. Ce sont les techniciens qui font le film. Maintenant je vois le cinéma autrement. C’est tout un monde. C’est à la dernière prise que je me suis le plus éclaté avec un autre figurant. On a bougé à l’aise. On n’a regardé ni la caméra, ni Fanny Ardant, ni Laurent Lafitte. On n’a rien vu. On a fait notre truc, on a oublié tout le monde autour. »

colette touillier, 81 ans : « quelle pagaille autour du plateau ! »« J’ai eu deux jours de tournage. J’y suis allée par curiosité et pour voir l’envers du décor. Quand on voit quarante personnes et toute cette pagaille autour du plateau, alors que sur les rushes ça a l’air rangé... C’est vraiment très étonnant. J’irai

aussi voir le film pour me rendre compte de quelle manière tout cela apparaît. Les chefs, les vrais, ce sont

les techniciens. Il ne fallait pas faire de bruit du tout. On devait faire semblant de parler, de jouer aux dominos et aux dames, même s’il manquait des pions ! Entre les séquences, Fanny Ardant s’asseyait, on la remaquil-lait, on la recoiffait. Sa présence n’était pas écrasante. Je l’ai vue parler davantage avec les acteurs qu’avec les techniciens, mais elle n’a pas joué les vedettes. Moi, je me suis amusée et je me suis fait des amis. » ■ Propos recueillis par CG

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20 | ANC / Arcueil notre cité n° 232 novembre 2012

Découvertes

Depuis le mois d’avril, six adolescents arcueillais participent à un projet artistique intercommunal au titre accrocheur, Les 7 Péchés capitaux. L’Espace Jean Vilar accueille ce spectacle vendredi 30 novembre.

Les 7 Péchés capitaux, la première comédie musicale made in Val-de-Bièvre, arrive enfin à Arcueil. Rendez-vous le soir du 30 novembre à l’Espace Jean Vilar.

Imaginée par le service Jeunesse de L’Haÿ-les-Roses et organisée par l’asso-ciation l’haÿssienne Cercle familial, elle réunit une trentaine de jeunes chanteurs, comédiens et danseurs de quatre villes de la Communauté d’agglomération du Val-de-Bièvre, âgés de 11 à 24 ans. Leurs coachs, PIM, JLS et Timox, n’ont rien à envier à Kamel Ouali et autre Oscar Sisto de la Star Academy.

Ils en ont fait du chemin, les jeunes Arcueillais du club Guy Môquet, depuis la générale du spectacle au Foyer de Cachan en avril dernier (1) ! Valérie Lesourd, leur animatrice et première fan, a d’excel-lentes raisons de se féliciter d’avoir embarqué Alan (14 ans), Samy (12 ans), Amaury, Idriss, Ryan et Yann (11 ans) dans cette aventure hors du commun. « Ils ont beaucoup gagné en confiance et en concentration », se réjouit-elle.

Drôle et touchantEn quelques répétitions et deux repré-

sentations seulement (à L’Haÿ en juin et à Villejuif en septembre), les « petits » Arcueillais ont mûri, tant sur le plan artistique que sur le plan humain. Ils se sont fait des copains et ouvert des hori-zons nouveaux. Leur présence sur scène est devenue une évidence et leur plaisir communicatif.

« Au début, je ne voulais pas y aller parce que je ne connaissais personne », raconte Amaury. Aujourd’hui, il est mordu de hip-hop. Ravi de l’expérience,

il estime cependant que « les répétitions ne sont pas assez nombreuses ». Pour Alan, qui rêve d’improviser, d’imposer ses propres chorégraphies pour épater tout le monde, c’est décidé : il sera dan-seur professionnel, « comme ma tante qui a monté une école de hip-hop ». Yann aurait bien voulu faire de la danse lui aussi, mais faute de place il s’est retrouvé

parachuté comédien. « Ça m’a plu et ça m’a donné envie de continuer le théâtre », confie-t-il, très fier de tenir le rôle du patron de la boîte de nuit « Les 7 Péchés capitaux ». Un spectacle aussi drôle que touchant à découvrir en famille. ■ Colline Gori

(1) ANC/Arcueil notre cité n° 228 juin 2012, p. 16.

Les jeunes font leur comédie (musicale)

club Guy môquet

Le spectacle réunit une trentaine de jeunes chanteurs, comédiens et danseurs de quatre villes de la Communauté d’agglomération du Val-de-Bièvre, âgés de 11 à 24 ans.

L’animatrice Valérie Lesourd, aux côtés des jeunes Yann, Samy et Alan (debout), Amaury et Ryan (au premier plan).

Les 7 Péchés capitaux,vendredi 30 novembre, 21h15,Espace Jean Vilar, 1 rue Paul Signac, entrée gratuite,réservations : 01 46 65 21 39 / 06 12 29 35 45

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La nouvelle saison de Connaissance du Monde a débuté samedi 6 octobre. Nouveau programme, nouveaux tourbillons d’images. Tel ce Brésil, un jardin pour la planète réalisé par

Mario Introia, documentariste et naturaliste de terrain.

Le film, beau et intense, projeté dans la salle 2 du cinéma Jean Vilar devant une vingtaine de spectateurs, acquiert une force, un relief particuliers avec la présence du réalisateur. Mario Introia, carburant à l’eau minérale, déroule sa voix chaude au pied de l’écran. Ça sonne bien, ça sonne vrai. Il y a du spectacle et de l’émotion. Seulement vingt fauteuils occupés, mais un espace totalement empli par le film, la musique et un commen-taire sans fausse note et sans précipitation qui exalte cette exploration du Brésil.

« On croit dominer la forêt amazonienne, mais c’est elle qui nous engloutit dans sa déme-sure », scande Introia. Devant l’évidence, on n’imagine pas un seul instant le contredire. Et l’on plonge dans le plus grand bassin forestier de la planète Terre. Avec délectation, même s’il souffre de la conversion de nombreuses zones boisées en champs d’agriculture.

Le voyage se poursuit au Pantanal (au centre-ouest, près de la Bolivie et du

Paraguay), véritable sanctuaire ornitholo-gique, gigantesque plaine humide débordante de vie. Anaconda sans fin, loutre géante – le plus grand rongeur du monde -, ara rouge, ara vert, le Pantanal est un festival.

« Un souvenir d’enfance et une redécouverte »

Comme l’est aussi la Mata Atlântica (la forêt atlantique, côtière, du Rio Grande do Sul au Rio Grande do Norte). Celle-ci, qui représentait jusqu’à 15 % de la superficie du Brésil se réduit aujourd’hui à une bande de chagrin (95 000 km², soit 1 % du pays). Pourtant le spectacle est encore au rendez-vous. La Mata Atlântica abrite plus de vingt-cinq mille espèces vivantes. Alors…

Alors « les images sont belles, très belles », commente simplement Philippe à la sortie de la séance. Il ajoute : « Le commentaire est étayé. C’est tout l’intérêt du voyage. » La magie a aussi opéré auprès de Josiane qui a été « agréablement surprise ». « Je gar-dais une idée vieillotte de Connaissance du Monde, concède-t-elle. C’était un souvenir d’enfance. On y allait religieusement. Avec ce film récent, et qui fait débat, c’est une belle redécouverte. ■ Philippe Lorette

Deux images emblématiques du Brésil (à g.): les chutes d’Iguaçu (au sud-ouest, à la frontière avec l’Argentine) et les aras du Pantanal (au centre-ouest).Yémen, 30 ans plus tard (à dr.), d’Alain Saint-Hilaire : un voyage marquant d’une heure et demie entre rêve et réalité.

Connaissance du Monde a fait sa rentrée à l’Espace Jean Vilar. En 2012-2013 sont proposées sept ciné-conférences, pour autant d’explorations, du Brésil au Viêtnam, avec à chaque fois la présence de l’explorateur.

Connaissance du Monde, saison 2012-2013Au cinéma Jean Vilar, 1 rue Paul Signac, tél. 01 41 24 25 55Tarifs : 7 €, adhérents 5,50 €, moins de 12 ans 2,50 €Samedi 6 octobreBrésil. Un jardin pour la planète(lire ci-contre)Samedi 17 novembreYémen. Trente ans plus tardFilm d’Alain Saint-HilaireEn présence d’Olivier Hour (qui remplace M. Saint-Hilaire, malade)Samedi 15 décembreNorvège et les îles Lofoten. Voyages aux quatre saisonsFilm de Gérard BagèsEn présence du réalisateurSamedi 12 janvierMassaïs. Les Seigneurs de l’AfriqueFilm de Pierre DuboisEn présence du réalisateurSamedi 2 févrierArchipels sauvegardé de Polynésie. Les Marquises – Les AustralesFilm de Michel AubertEn présence du réalisateurSamedi 23 marsOuest américain, au bout des pistes… La Beauté intemporelleFilm d’Eric CourtadeEn présence du réalisateurSamedi 13 avrilViêtnam. Les Princesses et le DragonFilm de Christian VérotEn présence du réalisateurOrganisation (délégation locale de Connaissance du Monde) : Centre culturel Erik Satie, 26 rue Emile Raspail, 94110 Arcueil, tél. 01 45 47 76 72

DécouvertescInéma Jean VIlar

ANC / Arcueil notre cité n° 232 novembre 2012 | 21

Le tour du monde en sept séances

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Mots CRoIsÉs

A B C D E F G H I J

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Jeux

Solutions des mots croisés du numéro précédent Horizontalement : 1. Portugaise 2. Rieuses - Ru 3. Ibérique 4. Nine - Œuf 5. Tu - Run 6. Algérienne 7. Né - Mutin 8. Estonien 9. Elles - Etre 10. Réussite.Verticalement : A. Printanier B. Oi - Iule - Le C. Rein - Elu D. Tubéreuses E. Use - Ur – Tss F. Géronimo G. Asie - Eunet (tenue) H. Quantité I. Sauf – Nier J. Eue - Rennes.

horizontalement : 1. Se prend uniquement en poudre 2. Bacchantes 3. Arbuste – Dégoulinent 4. Qui s’y frotte, s’y pique - Voie ordinaire 5. Conjonction - Tempête outre-atlantique 6. Le bonheur y est, paraît-il - Pronom - Fait ceinture au Japon 7. De perdrix quand il fait cor - Chef éthiopien 8. Allégeai 9. Filles de famille - Belle immortelle 10. Pesés - Soustraire.verticalement A. Surcharge b. Banane - Accord breton c. Pas cru - Porte plumes d. Sur le cul - Drôlement caché e. Mot sans cœur - Épargne la suite - Article courant F. Mauvais gardiens g. Ancien bou-clier - Champion h. Contrôle la température i. Bien obligé - Noyau J. Transformer en ester. ■ CG

CG

Créée en 1960, LA PLACE MARCEL CACHIN est à cheval sur les territoires d’Arcueil et de Gentilly, au cœur de la cité du Chaperon-Vert. Elle est bordée de commerces, d’un bureau de poste et d’une bibliothèque.Professeur de philosophie durant quinze ans et très attaché à sa Bretagne natale, Marcel Cachin (1869-1958) est un des membres fondateurs du Parti communiste français. Candidat aux élections présidentielles de 1953, où il obtint 12,18 % des suffrages, Marcel Cachin a été député de Paris, député de la Seine et séna-teur. Il a dirigé le journal L’Humanité de 1918 à sa mort. À l’âge de 88 ans, il a été le premier étranger à être décoré en Union soviétique de l’ordre de Lénine.Question : Que se passe-t-il deux fois par semaine sur la place Marcel Cachin ?Réponse : Source : Arcueil, rues d’hier et d’aujourd’hui, par Robert Touchet (éd. Centre culturel communal Erik Satie) ; www.arcueilhistoire.fr.

Un marché, chaque mercredi et samedi matin.

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ArCueiL D’hier Et D’AuJouRD’huI

22 | ANC / Arcueil notre cité n° 232 novembre 2012

Que représente cette photo ?Où a-t-elle été prise ? Retourner votre réponse en

mentionnant vos nom et adresse, y compris pour les internautes, avant

le 8 novembre à ANC/ Arcueil notre cité, hôtel de ville, concours photo, 10 avenue Paul

Doumer, 94110 Arcueil, ou à [email protected] ou

encore à l’accueil de la mairie. Les quinze premières bonnes réponses

seront retenues. Les gagnants recevront chacun

deux places de cinéma valables à l’Espace Jean Vilar.

La photo représente les escaliers qui donnent accès au mail Gaston Doiselet, devant le collège Dulcie September et derrière l’hôtel de ville. Elle a été prise depuis le toit de la mairie.Bravo aux lauréats : Léa Amiot, Danielle

Ricciardi, Patricia Wolff, Alexandre Deveaux, M. Manus, Ludovic Boulet, Mylène Pataud, Daniel Simon, Nicole Breton, Hervé Houchoua, Laurette Miagoux, Thierry Pape, Florian Rabeau, Danielle Viaud et Mathieu Poitou.Ces lecteurs, à la fois perspicaces et diligents, gagnent chacun deux places de cinéma valables à l’Espace Jean Vilar. Chacun de ces lecteurs gagne deux places de cinéma valables à l’espace Jean Vilar.

Qu’Est-CE QuE soLutioN Du CoNCouRs

Du N°231

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CG

CoNCouRs photo Qu’Est-CE QuE C’Est ?

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ANC / Arcueil notre cité n° 232 novembre 2012 | 23

ils sont Arrivés Lilia Mecabih • Mornae Aït Abdelkarim • Angela Chen • Ruben Riconneau • Belle-Grâce Bayinama Kolela • Noham Da Piedade • Ethan Berry • Raphaël Thibault • Selma Ben Smail • Kenza Hamouda • Venance Mehdi-Souzani • Lilou Dedebant • Olivier Szczech • Lorina Di Gennaro • Taesan Duran • Camille Peyré Guichaoua • Maêlyne Rivaillon.

ils se sont dit oui Farid Guettari et Emilie Lardon • Joachim Rocha et Jacqueline Conte

ils sont pArtis Mireille Bruneau veuve Normand, 79 ans •Gisèle Doumic, 87 ans •Aymen Kahri, 30 ans •Renée Collignon, 98 ans •Jacky Guillaumain, 61 ans •Gaspard Louiset, 64 ans •

Yvon Le Vaillant, 78 ans •Tozur Souri veuve Bettiche, 87 ans •Pierre Guillaume, 83 ans •Jean Strullu, 89 ans •Robert Balageas, 86 ans •Denise Buignet épouse Dhavernas, 78 ans •Lucette Masson veuve Poty, 92 ans •Huguette Verdun veuve Féry, 87 ans •Sosthène Nivert, 71 ans

État civil

MAirie 01 46 15 08 80 [email protected] 10 av. Paul Doumer. Ouverte le lundi et le mercredi de 9h à 12h, de 13h30 à 17h30, le mardi de 9h à 17h, le jeudi de 13h30 à 19h et le vendredi de 8h30 à 12h et de 13h30 à 17h30.Fermeture le jeudi matin.

oFFice public de l’hAbitAt Arcueil-gentilly (opAly) 01 46 15 32 00 51 rue de Stalingrad

urgences En cas d’urgence médicale grave : sAMu : 15 pompiers : 18Numéro vert pour les urgences : 0 825 00 15 25SOS Médecins : 01 47 07 77 77Pharmacies ouvertes 24h/24h :01 45 62 02 41

centre coMMunAl d’Action sociAle

dominique raynaud (vice-président) : 01 46 15 09 23

sécurité sociAle: Permanence de la Caisse primaire d’assurance maladie tous les lundis matin de 9h à 11h30 dans une camionnette stationnée devant le centre Marius Sidobre (ancienne mairie).

Infos pratiques

Vos élusPour rencontrer vos élus, prenez rendez-vous en appelant au numéro indiqué pour chacun.

MAireconseiller généraldaniel breuiller 01 46 15 09 00

AdJointschristian Métairiepremier adjoint01 46 15 09 24Développement durable – Démocratie – Affaires généralesvice-président de la communauté d’agglomération du val-de-bièvre, délégué à la protection et mise en valeur de l’environnement

denis Weisser01 46 15 08 96Développement urbain – Finances conseiller régional d’île-de-France

Max staat01 46 15 08 96Personnel – Services publics locaux

Anne-Marie gilger-trigon01 46 15 09 23Action sociale – Prévention / sécuritévice-présidente de la communauté d’agglomération du val-de-bièvre, déléguée à l’habitat

sylvie sapoval01 46 15 09 23Solidarité (petite enfance, intégration, handicap)

carine delahaie01 46 15 09 24Santé – Travail de mémoire Lutte contre la discrimination – Anciens combattants

Marie-pierre reynaud 01 46 15 09 24Logement – Communication

patrick Mirville01 46 15 08 96Culture – Vie associative - Commerce

christiane ransay01 46 15 09 23Cadre de vie / travaux - Espaces verts – Artisanat

ANC / Arcueil notre cité n° 232 novembre 2012 | 23

la pharmacie pong,anciennement située à l’angle de l’avenue

Laplace et de l’avenue Jeanne d’Arc, s’est

installée plus bas, sur le même trottoir, au

38 de l’avenue Laplace. Tél 01 42 53 17 68.

phArMAcies de gArde1er novembre – delpech 40 avenue de Tassigny Cachan – 01 46 65 68 604 novembre – nguyen 6 rue de la Citadelle Cachan – 01 45 47 34 4011 novembre – Kéou 11 avenue Aristide Briand Cachan – 01 46 65 17 7918 novembre – talbot 4 rue Galliéni Cachan – 01 46 64 09 3625 novembre – tran van thoan 75 avenue Aristide Briand Arcueil – 01 45 46 04 502 décembre – Kerveillant 13 avenue de la Div. Leclerc Cachan – 01 46 64 05 469 décembre – huynh hoa 4 avenue de la Div. Leclerc Cachan – 01 45 46 16 16

centre de sAntécentre Municipal de santé Maï politzer 3 rue du 8 mai 1945 01 46 15 08 09

cAdre de viesvp cadre de vie 01 82 01 20 10collecte sélective des déchets01 41 24 22 80

enlèvement des encombrants 01 82 01 20 15

déchèterie mobileChaque premier samedi du mois (sauf août), de 9h à 13h, sur le parking de la mairie : dépose d’encombrants, gravats, déchets toxiques, appareils électriques et électroniques.

conseillers déléguéspatrice deveaux01 46 15 09 24Education et enseignementAmigo yonkeu01 46 15 09 23Jeunesseconseiller régional d’île-de-FranceFrancine Ketfi01 46 15 09 24Temps du repas – Restauration scolaireAntoine pelhuche01 46 15 09 24Retraités –Personnes âgéesAnne rajchman 01 46 15 09 23Enfancesophie labrousse01 46 15 09 24Transports – Déplacement Stationnement /énergie (Plan-action climat)Jean-Michel Arberet01 46 15 08 96Sport – Nouvelles technologies de l’information et de la communicationemmanuel blum01 46 15 08 96Accès à l’emploi, à la formation et à la citoyenneté des jeunesJean-François Marguerin01 46 15 08 96Education populaire / Anis Grasguy bacheley 01 46 15 09 24Assemblées de quartier – Politique de la ville

députéJean-yves le bouillonnec01 49 69 69 66 / 62 2e lundi de chaque mois de 16h30 à 18h30 à l’hôtel de ville d’Arcueil

sénAtriceesther benbassaPermanence le jeudi, de 15h à 17h, tous les quinze jours à partir du 8 novembre, à l’hôtel de ville d’Arcueil. Prendre rendez-vous au 07 78 87 10 95 ou à l’adresse : [email protected]

Page 24: Arcueil notre cité, novembre 2012

Expression des Groupes La responsabilité des textes des groupes politiques municipaux incombe à leurs auteurs.

Réduire la facture d’énergie des foyers modestes : une préoccupation majeure

S’associer pour être moins fragile et cheminer vers un cadre de vie plus apaisé...

Entre 4 et 5 millions de Français ne pour-raient plus payer les charges d’énergie de leur logement. Face à l’ampleur du phénomène, il est urgent d’agir.

À cause de la hausse permanente des prix de l’énergie, de plus en plus de Français sombrent dans la précarité énergique. C’est le cas à Arcueil comme pour plus de 4 mil-lions de Français qui seraient en situation de « précarité énergétique » , c’est-à-dire qu’ils consacrent plus de 10% de leurs revenus au budget « énergie du logement », et qu’ils éprouvent des difficultés à payer leurs fac-tures. Avec des énergies fossiles de plus en plus rares (pétrole et gaz notamment), il est à craindre que la part du coût de l’énergie dans les dépenses des ménages augmente encore si des mesures fortes ne sont pas prises rapi-dement.

Pour faire face à ce phénomène, plusieurs aides existent déjà, mais elles demeurent notoirement insuffisantes. C’est le cas des tarifs sociaux de l’énergie (mais il reste encore néanmoins environ 15 000 coupures d’électri-

cité par an). Il existe également des aides indi-viduelles tirées d’un fonds de solidarité, mais le vrai sujet, c’est la révolution thermique des logements anciens (l’isolation surtout).

Les solutions locales se développent

Le projet intercommunal Arcueil/Gentilly de géothermie, un projet évalué à plus de 32 M€ d’investissements qui chauffera d’ici l’été 2015 près de 9 000 logements collectifs sur nos deux communes. On en attend une baisse immédiate sur le coût des charges (et, qui plus est, à coût de l’énergie constant) avec une source d’énergie propre et renouvelable : l’eau chaude de notre sous-sol.

La réhabilitation des logements est un levier important, comme c’est le cas dans le projet de réhabilitation des Irlandais avec l’affectation à Opaly par la Ville d’une sub-vention de 2,5 millions d’Euros pour réaliser l’isolation complète des bâtiments.

Il convient également de rappeler la construction de plusieurs centaines de loge-ments à haute performance énergétique

(ZAC du Coteau, dans le secteur Laplace et évidemment les nouveaux logements inclus dans le programme de rénovation urbaine du Chaperon -Vert).

Au niveau national, nous serons vigilants à la concrétisation des engagements présiden-tiels repris par le gouvernement en matière d’un ambitieux programme de rénovation thermique des logements anciens, ainsi que des avancées importantes concernant la fac-turation sociale et progressive de l’eau et de l’énergie : il s’agit de garantir l’accès à tous à ces biens essentiels, et d’inciter à une consommation responsable tout en permet-tant de faire sortir de la précarité énergétique des millions de ménages

À court terme, nous demandons l’instau-ration d’une trêve des coupures d’énergie pour ces familles en difficultés. A Arcueil, nous avons exigé d’EDF/GDF qu’aucune cou-pure ne soit faite sans examen préalable de la situation

Les derniers chiffres publiés par l’ob-servatoire des inégalités confirment que depuis 2002, le taux de pauvreté a aug-menté de près de 20% et qu’il touche d’abord les personnes les moins quali-fiées, les étrangers, les chômeurs, les familles monoparentales. L’analyse des besoins sociaux, établie annuellement à Arcueil, exprime malheureusement le même constat : 1300 personnes sont sans emploi soit 400 de plus qu’en 2002. Cette situation est source d’une fragili-sation croissante, physique et psychique exacerbée par une crise structurelle de grande ampleur. La ville déploie chaque année plus de services pour lutter contre l’isolement, soutient la maison des soli-darités, un lieu de rencontres et d’ac-compagnement, …Cependant, force est de constater que l’état dégradé de cer-tains espaces publics partagés de notre ville contribue à amplifier l’état de fra-gilité et à affecter le moral de chacun, au quotidien.

Dans le cadre de ce mandat, la muni-cipalité a entrepris des actions pour reconquérir l’espace urbain collectif, c’est à dire la rue, «au profit de ceux qui bougent à pied, en vélo en poussette, ou en fauteuil.. C’est l’enjeu du Plan de Déplacements : 2 zones « 30 » ont été installées en 2012, les carrefours Lénine et Laplace ont été aménagés cet été, le quartier de l’ancien centre doit faire l’objet d’une requalification dés 2013. Mais nous avons conscience que cela n’est pas suffisant et qu’il nous faudra veiller toujours mieux à rassembler les conditions pour que les acteurs comme le Conseil Général et l’Agglomération du Val de Bièvre interviennent dans le cadre de leurs missions, selon des calen-driers raisonnables et avec un niveau de qualité à la hauteur des aspirations des habitants.

Par ailleurs, nous sommes extrême-ment reconnaissants aux associations qui en investissant l’espace public

contribuent également à le qualifier et à inciter les habitants à le vivre en mode apaisé et obligent le politique à innover ; par exemple de « Mieux se déplacer à Bicyclette » (MDB) qui accompagne ceux qui souhaitent « monter sur leur vélo dans la ville » et organise son premier café vélo le 17 novembre prochain, ou Arcueil Village qui multiplie les initia-tives dans le quartier du Centre Ancien…

Nous sommes convaincus, en tant que socialistes, que le travail de collabora-tion et de partenariat avec les associations devra s’intensifier pour améliorer les conditions du vivre ensemble, «pour faire société dans la ville ».

24 | ANC / Arcueil notre cité n° 232 novembre 2012

groupe Parti socialiste http://www.ps-arcueil.org

groupe Gauche citoyenne Entente Citoyenne, Arcueil Alternative, des Citoyens

Anne-Marie Gilger,Christian Métairie

Sophie Labrousse,conseillère municipale,

déléguée aux déplacements et plan climat

Gauche Citoyenne organise un forum des pratiques de la démocratie participative avec des débats autour de présentations d’exemples concrets tels que la Maison des solidarités à Arcueil, la Régie de quartier à Limeil-Brévannes, les « Rencontres » d’Orly, les comités de quartier en action à Cachan et à Gentilly. Samedi 10 Novembre à 15h au centre Jean-Jaurès à Arcueil – 8, rue du Président Salvador Allende.

Page 25: Arcueil notre cité, novembre 2012

L’État entent-il remettre en cause ou même retarder la réalisation du « Grand Paris Express » et par la même le projet de métro souterrain « Orbival » qui, reliant le Pont de Sèvres (92) et Noisy (93), tra-verse le Val-de-Marne en dix stations dont une dans notre ville : la station Arcueil/Cachan ? Notre inquiétude repose sur le fait que, contrairement aux engagements pris, le gouvernement n’a pas inscrit dans la loi de programmation budgétaire (2012-2017) le milliard d’euros prévu à la dotation de la Société du Grand Paris (SGP) pour réalisation du « Grand Paris express ». Milliard qui est indispensable à la SGP pour lui permettre de lever des emprunts auprès des banques et ainsi commencer, dans les temps, les travaux du tronçon sud (Orbival) qui, selon le plan de marche prévu, doit être le premier à être réalisé. Certes, la ministre du Grand Paris, Cécile Duflot, a déclaré « l’état tiendra son engagement d’apporter à la SGP le financement néces-saire à ses emprunts, à hauteur d’un mil-liard d’euros…s’il le faut ». Ce « s’il le

faut » renferme toutes nos inquiétudes à un moment ou le gouvernement s’ap-prête, dans le cadre du projet de loi de finance 2013, à réduire de dix milliards la dépense publique. Diminuant d’autant l’investissement public et les moyens pour les services public. L’objectif avancé, réduire les dettes de l’Etat et sortir de la crise. Mais, il n’y a aucun exemple en France, et actuellement en Europe (Grèce, Espagne, Portugal…), qui montre que des politiques d’austé-rité n’aient amené autre chose que de plus grandes difficultés pour les peuples et des risques de récession. Alors que d’autres solutions existent comme la mise en œuvre d’une véritable réforme fiscale mettant réellement à contribution les plus riches contribuables et taxant le capital à la même hauteur que le tra-vail. Nous ne sortirons de la crise que par le redressement social et productif. Pour cela, il faut investir dans des pro-jets utiles aux populations. C’est facteur de développement économique, de créa-tion d’emplois, de nouvelles ressources

financières pour l’Etat. C’est pourquoi nous refusons et appelons les arcueillais à refuser toute remise en cause du projet de « Grand Paris Express ». Surtout qu’il répond au droit, pour des millions de franciliens et des milliers d’arcueillais, de disposer de moyens de transports de qualité, modernes, efficaces et rapides. Avec nous exiger de l’Etat qu’il tienne sans attendre ses engagements et verse le milliard d’euros prévu à la Société du Grand Parti.

« Grand Paris Express » : exigeons le milliard d’euros prévu

Avec la flambée de l’immobilier dans la région parisienne, le logement social devient le seul recours possible pour de plus en plus de personnes, y compris celles de la « classe moyenne ». La conception même du logement social, et les dispositifs qui vont avec, évoluent en fonction de cette nouvelle donne: son accès s’élargit à des ménages dont les ressources dépassent les anciens plafonds de base. C’est ainsi que plus des deux tiers des franciliens sont éligibles au logement social.

Mais, dans les faits, tout ou presque dépend de la volonté de la commune: si celle-ci ne soutient pas la construction de logements dits « intermédiaires » (le nom exact étant PLS, abréviation d’un système de financement dénommé prêt locatif social),

le logement social reste quantitativement très peu accessible aux ménages de la classe moyenne. C’est pourquoi il faut souligner les avancées de la politique menée à Arcueil en la matière depuis plusieurs années. Ainsi, d’abord, pour la première fois, la municipa-lité a voulu et soutenu la promotion d’un programme de 53 logements en accession sociale à la propriété qui a été lancé en 2011 au Chaperon-Vert. Tant mieux pour les ménages arcueillais qui s’y installeront l’année prochaine ! Ensuite, plusieurs pro-grammes actuellement en construction (rue de Stalingrad, avenue Malleret-Joinville, rue Berthollet, avenue Laplace, îlot Curie) incluent pour partie des logements « inter-médiaires »: au total, 150 logements PLS dont les premiers seront livrés dans quelque

semaines avenue Laplace. Ces nouveaux logements PLS permettent de doubler l’offre existante sur la ville (300 logements) pour les ménages dont les revenus dépassent jusqu’à 30% les plafonds de base. Cela parait juste, nécessaire et équilibré quand on sait que l’ensemble du parc social arcueil-lais compte près de 4 000 logements au total. Dans ANC (n° 226), l’adjointe au logement Marie-Pierre Reynaud expliquait que la volonté de la municipalité de diversifier l’offre de logements au sein du parc social vise à « favoriser une vraie mixité sociale au sein de chaque quartier, et même de chaque résidence ». Oui à la diversification, oui à la mixité sociale ! Nous approuvons cette poli-tique, nous la soutenons et continuerons de la soutenir !

Dans le même bâtiment qui abrite les nouvelles salles familiales tant attendues par les Arcueillais, l’agglomération du Val-de-Bièvre ouvre un espace dédié à l’environne-ment. Documentation et expositions, point conseil-info sur les économies d’énergie, ateliers pédagogiques, conférences et débats,

café-vélo… : ce nouvel équipement va per-mettre de relayer, soutenir et intensifier les nombreuses initiatives locales (tri et réduc-tion des déchets, thermographie et rénova-tion du bâti, réouverture de la Bièvre, géo-thermie…) qui vont dans le bon sens de la transition écologique.

groupe Front de gauche, communistes et citoyens

Amigo Yonkeu,président du groupe EE-LV,

conseiller régional d’Île-de-France

ANC / Arcueil notre cité n° 232 novembre 2012 | 25

Oui à la mixité dans le logement social !

Double bravo pour la Maison de la Bièvre

groupe Europe écologie - Les Verts / Arcueil

Max Staat,adjoint au maire,

conseiller communautaire du Val-de-Bievre

Page 26: Arcueil notre cité, novembre 2012

Expression des Groupes La responsabilité des textes des groupes politiques municipaux incombe à leurs auteurs.

26 | ANC / Arcueil notre cité n° 232 novembre 2012

Irresponsabilité ou laxisme ?Nous indiquions dans ANC du mois de sep-tembre dernier qu’une fuite d’eau, bien que signalée à plusieurs reprises par nos soins auprès de l’élue responsable, se poursuivait.Un mois après, rien a changé ! Cela fait donc

presque deux mois que l’eau (potable) coule sans que personne ne s’en préoccupe. Cette attitude laxiste va à l’encontre des idées éco-logistes défendues par la majorité.En plus de l’impact sur l’eau et l’environne-

ment, demandons-nous qui paye. Devons-nous, par nos impôts locaux déjà parmi les plus élevés de la région, payer la note ? Pourquoi ce serait aux Arcueillais et non aux laxistes de régler l’addition ?

La majorité des élus faisait, début octobre au conseil municipal, le vœu de voir voter aux prochaines élections municipales les étran-gers résidant dans notre commune. Nous trouvions alors cette démarche d’intégration réjouissante !À présent, nous nous interrogeons sur les intentions réelles de la majorité… En effet, quelques jours après ce conseil municipal, avait lieu à la Sous-Préfecture de L’Haÿ-les-Roses, la cérémonie de remise de la nationa-

lité française aux étrangers résidant en France et ayant fait la demande et les démarches nécessaires. Comme nous le savons tous, il s’agit d’un événement marquant, puisqu’il est l’aboutissement d’un véritable « parcours du combattant » administratif. Plus que l’ob-tention d’un papier, il s’agit d’une véritable volonté de devenir citoyen français !Ce jour-là, trois Arcueillais recevaient leur nationalité française. Leur joie a été cepen-dant entachée par l’absence des élus de

l’exécutif arcueillais. Ils se sont sentis d’autant plus seuls que toutes les autres villes du Val-de-Bièvre avaient des représentants présents pour cet événement. La majorité municipale démontre encore une fois son manque de suivi et d’intérêt pour ses concitoyens. Les Arcueillais ne sont pas que des électeurs ! Nous vous laissons tirer les conclusions qui s’imposent…

Intégration : des paroles et des actes

Charles Di Gennaro,

conseiller municipal et communautaire

Maurice Serber,conseiller municipal

Karim Makouf,conseiller municipal

Plus d’Infos avec le MoDem arcueillais http://democrates-arcueil.weebly.com

Tél. : 06 20 76 96 72Dominique Jacquin

Sarah Ganne-Levy

Lors du conseil municipal d’octobre nous avons débattu d’un vœu du Front de Gauche condamnant le Traité européen de stabilité monétaire. Le maire, une partie des élus EE-LesVerts et le Front de Gauche ont voté ce voeu. Les élus socialistes et MoDem ont défendu une politique de retour aux équilibres budgétaires. La division met en évidence la fracture qui s’ouvre entre une gauche seulement contestataire et irréaliste et une gauche pragmatique et

réformiste soucieuse de sortir de l’abyssale dette publique. Si nous voulons sauver notre contrat social il faut relancer la production sur le territoire et sortir de la fuite en avant que constitue le recours permanent à l’emprunt. En 2012 la France emprunte 22 millions d’euros par heure et paie 6 millions d’intérêts par heure !

Les Démocrates d’Arcueil

Pour nous contacter : courriel : [email protected] ; téléphone : 06 09 14 24 81 ;adresse postale : Charles di Gennaro, mairie d’Arcueil, 10 avenue Paul Doumer, 94110 Arcueil cedex.

26 | ANC / Arcueil notre cité n° 232 novembre 2012

IMPôTS LOCAUX : TOUJOURS TRèS LOURDS

ENDETTEMENT PUBLIC : DIVISION À GAUCHE

Le Millefeuille territorialLa disparité des collectivités locales a favorisé l’édification d’un véritable mil-lefeuille administratif. Nous comptons les communes, les intercommunalités (communautés de communes et communautés d’agglomération, exemple la CAVB), les départements, les régions, et s’ajoutent les nombreux établisse-ments publics de coopération qui s’occupent de l’alimentation en eau, des ordures ménagères, de l’électricité, du transport (ex. le STIF), etc. Tous les experts constatent que plus on crée d’échelons territoriaux plus on dépense. Ainsi la communauté d’agglomération du Val De Bièvre qui regroupent sept villes dont Arcueil a vu ses budgets et son personnel considérablement aug-menter sans qu’un centime de moins soit dépensé dans nos villes. Les dépenses des collectivités locales augmentent plus fortement que la pro-duction nationale et cela indépendamment des transferts de compétences de

l’État. Et comme l’Etat finance une grande partie de leur budget cela signifie que toute collectivité, même peu endettée, participe de la dette publique.

La QuestionNotre ville a d’importantes rentrées fiscales et son budget de fonctionnement est largement au dessus de la moyenne des villes de 20.000 habitants. La question pour le citoyen contribuable est de juger si les investissements correspondent à ses besoins et si les couts de fonctionnement corres-pondent à une meilleure qualité des services publics.C’est ce débat que nous souhaitons constructif et ouvert à l’approche des municipales de 2014. Il devra tenir compte des réalités économiques natio-nales desquelles les municipalités ne peuvent se soustraire. Réduire la dette publique est l’affaire de tous les territoires.

Page 27: Arcueil notre cité, novembre 2012

« c’est Vous qui Le dites », c’est Votre PAge ! Pour y prendre place, deux adresses : ANC-Arcueil notre cité, hôtel de ville, 10 avenue Paul doumer, 94110 Arcueil et [email protected].

Marc Pélissier,Association des usagers des transports / FNAUT Île-de-France,

délégué du Val-de-Marne. www.aut-idf.org

ANC / Arcueil notre cité n° 232 novembre 2012 | 27

Histoire d’eau à MadagascarANAKAO, Longo Vezo – 7 octobre 2012

Pourtant accessible par la route en 4x4 depuis Tulear, mais en huit heures de mauvaise piste, Hector, mon tout nouveau compagnon de voyage, et moi-même préférons rejoindre Anakao (au sud-ouest de Madagascar) par la mer, en bateau à moteur, pour 40 000 ariarys (4 euros environ).Arrivés sur « le plancher des zébus », deux corbeaux nous saluent. Sable blanc, mer translucide. « Bienvenue au paradis », semblent-ils nous dire. On nous conduit à notre bungalow et on nous donne les consignes. Un seau d’eau douce non potable par jour et par personne pour la douche. Un container d’eau de mer pour les toilettes. L’eau douce est apportée tous les matins par pirogue à voile, depuis le fleuve voisin (celui-là même qui empêche les voitures de ville d’accéder à Anakao). Il faut voir ces hommes arpentant la dune jusqu’aux bungalows, portant jerrycans d’eau douce et seaux d’eau de mer sous un soleil de plomb.L’eau du robinet de Tulear servira au café, au thé et à la cuisine (elle n’est pas potable pour nous) et de l’eau en bouteille sera utilisée pour les glaçons et pour boire. Elles sont toutes deux apportées par bateau à moteur lors des traversées de personnes.Une douche chaude ? Un ingénieux dispositif solaire (et donc extérieur) équipe chaque bungalow.Depuis ce paradis, je pense à toute cette eau potable qui coule - froide et chaude - de nos robinets et que nous utilisons comme si elle était intarissable et pour tous les usages. À méditer, non ?

Veloma (au revoir) !

NDLR – Lucie Dauvergne, Arcueillaise de 41 ans et écologiste dans l’âme, est partie le 27 septembre pour un tour du monde personnel d’un an et vingt escales. Son mobile : « Rencontrer des inconnus qui œuvrent localement pour la planète, en espérant leur faire exprimer quelques bonnes pratiques en matière de développement soutenable. » Ou lorsque l’écologie s’allie à l’économie.

NDLR – Voici donc le trajet 4 d’Arcueil (mairie) à L’Haÿ (sous-préfecture, 2 avenue Larroumès) : prendre le bus 184 en direction de Fresnes-Pasteur avenue François-Vincent Raspail, au niveau de l’allée Paul Doumer. Descendre à l’arrêt « Sous-Préfecture/Église ».Durée du trajet estimé : 15 minutes environ.Fréquence du bus 184 : entre 10 et 20 minutes.Observations : avant 9h30 et après 16h17, le bus ne dessert pas systématiquement la sous-préfecture, il peut avoir pour terminus l’arrêt « Carrefour des Poulets » à Cachan. SD

Comment faire pour aller d’Arcueil (hôtel de ville) à L’Haÿ-les-Roses (sous-préfecture) ?Dans ANC/Arcueil notre cité n° 230 (le numéro de septembre), j’ai lu avec intérêt votre dossier sur les transports à Arcueil, bien documenté sur les dernières évolutions dans ce domaine. Toutefois, je voulais vous signaler mon étonnement sur certains des itinéraires proposés page 17.En effet, pour aller de la mairie d’Arcueil à la sous-préfecture de L’Haÿ-les-Roses, vous proposez trois itinéraires, dont deux avec la ligne 187 qui ne passe ni près de l’origine ni près de la destination. Il existe pourtant la ligne 184 qui passe à proximité des deux par un trajet direct.

11 novembre 1918 – 11 novembre 2012La section de l’Association républicaine des anciens combattants (Arac) appelle les Arcueillais à venir commémorer le 94e anniversaire de l’armistice du 11 novembre 1918 qui mit fin à la première guerre mondiale. Nous exigeons d’ailleurs le maintien de toutes les dates commémoratives historiques.Le 11 novembre 1918, la France faisait partie des pays vainqueurs, et à ce titre retrouva son intégralité territoriale. Mais ce conflit fut une tuerie immonde, une guerre de masse où des millions d’hommes périrent sous des orages d’acier. Tous les peuples des pays belligérants payèrent un lourd tribut à la guerre en pertes humaines. Dix millions de morts, dont un million cinq cent mille Français, deux millions de blessés, un million d’invalides, et des dizaines de milliers de veuves et d’orphelins.Commémorer aujourd’hui des événements aussi importants que le 11 novembre 1918, c’est non seulement se souvenir des faits, mais aussi les comprendre afin de les transmettre dans leur globalité aux générations futures.Notre souhait à nous, association d’anciens combattants, qui luttons depuis notre création pour un monde de paix, est que dans ce vingt-et-unième siècle tous les conflits se règlent par la négociation sous l’égide des instances de l’ONU qui doivent jouer pleinement leur rôle.

Anakao. Livraison d’eau en pirogue.©

L. D

auve

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C’est vous quI le dItes

m o n [ 1 e r ] t o u r d u m o n d e . . .

chaque mois

dans anc

Lucie Dauvergnemtdm1-l.blogspot.frfacebook.com/LaPisteBleue

Marc Pialoux,pour le bureau de l’Arac d’Arcueil

Page 28: Arcueil notre cité, novembre 2012

28 | ANC / Arcueil notre cité n° 232 novembre 2012 28 | ANC / Arcueil notre cité n° 232 novembre 2012

ProPoS rECuEiLLiS PAr PHiLiPPE LorEttE Et triStAN GAGuèCHE - iNtErviEwS rÉALiSÉES à ArCuEiL LE 5 oCtobrE

TG

Michel BaumontDenise Gosselin

Chantal Billaudel

Rayan Baklouti

C’est vous quI le dItes

PHL

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Paul Nguon

PhL

denise Gosselin, 72 ans, retraitée (ancienne technicienne en électro-radiologie), habitante du quartier Jean macé :« Je dis non, je lutte contre ce blues, je fais en sorte qu’il n’y en ait pas ! À la maison, je lis beaucoup, j’invite des amis, je joue au scrab-ble, je surfe sur Internet… Dehors, je fais un peu de shopping à La

Vache Noire, et mieux, je marche, je marche beaucoup, notamment au parc de Sceaux. Enfin, je fais du tennis, à Arcueil, et de la gym-nastique, à Montrouge. Voilà mon antidote. »

manoela santidrian, 23 ans, étudiante en langues étrangères appliquées, habitante du quartier Jean macé :« Mais pourquoi la déprime ? À cause du changement d’heure et de la nuit qui prend le pas sur le jour ? Franchement, je n’avais jamais pensé que le mois de novembre pouvait occasionner davantage de dépressions ! Au contraire, je trouve que c’est une période propice au travail et durant laquelle j’avance beaucoup dans la préparation

aux examens de fin d’année. À ceux qui subiraient une chute du moral, je leur conseille de se plonger dans la lecture, dans les bons livres qu’ils n’ont pas pu lire cet été parce qu’ils étaient dehors et multipliaient alors les activités à l’extérieur. »

paul nguon, 35 ans, ingénieur en informatique à arcueil, habitant de cachan (Val-de-marne) :« Moi, je ne déprime jamais, je prends toujours les choses du bon côté. La vie est bien trop courte pour passer son temps à pleurer sur son sort, même si la vie, c’est vrai, est parfois difficile, très dif-ficile. L’automne est une belle saison, on fait des bons repas, on

accommode les champignons… Mieux, on prépare les vacances d’hiver, de réjouissantes vacances à la montagne et sur les pistes de ski, si l’on a un peu d’argent évidemment. »

michel baumont, 70 ans, retraité (ancien électronicien), habitant du quartier Jules Ferry :« C’est vrai qu’en novembre, les journées sont courtes, le soleil rare et les températures basses et que ça joue un peu sur le moral. Idéalement, pour rester positif, il faudrait pouvoir partir en vacances là où il fait chaud. Mais ce n’est pas facile avec la crise et

toutes les augmentations qui touchent notre budget. Ma solution est donc de sortir, de prendre l’air. Je me promène souvent à pied près de l’aqueduc, côté Cachan. Là, j’ai un peu l’impression d’être à la campagne. »

rayan baklouti, 21 ans, guichetier à la poste, habitant du quartier Jean macé :« Moi, le blues de novembre, ça ne me concerne pas vraiment. Je ne fais pas de différences avec les autres mois de l’année. Comme je travaille toute la journée dans un bureau, la météo ne me touche pas. Mais pour faire face à une éventuelle baisse de moral,

je conseillerais de multiplier les activités : une soirée au bar avec des copains ou une séance ciné les soirs de semaine, et du sport le week-end. Ça fait toujours du bien de voir du monde. Et plus l’agenda sera rempli, plus le mois passera vite. »

chantal billaudel, 47 ans, conseillère en formation continue, habitante du quartier Jules Ferry :« Je ne me sens pas du tout concernée par le vague à l’âme de novembre ! Seul le changement d’heure de fin octobre est un peu dur, car du coup il fait nuit quand on sort du travail. C’est vrai que ça ferait du bien de sortir mais, entre le tiers des impôts en

septembre et Noël qui arrive, il faut faire attention à son budget. Donc, en novembre, je passe sans doute un peu plus de temps dans le confort douillet de mon chez-moi. »

Manoela Santidrian

on a changé d’heure, les jours raccourcissent, la nature est en berne et la météo un peu tristoune. Le blues de novembre, ça vous concerne ? Et quel est votre (bon) plan pour y faire face ?

Comment lutter Contre le blues de novembre ?

Page 29: Arcueil notre cité, novembre 2012

Événement

Le 28 septembre, la galerie municipale d’art contemporain Julio Gonzalez honorait la Palestine avec le vernissage de la prestigieuse exposition Œuvres

choisies, co-organisée par les services Arts plastiques et Relations internationales de la Ville d’Arcueil, sous le patronage d’Elias Wadih Sanbar, ambassadeur, délégué permanent de la Palestine auprès de l’Unesco.« L’idée, c’est de faire un musée avec de belles œuvres, pas de faire une œuvre militante », confiait l’artiste Ernest Pignon Ernest, initiateur du projet et fort de deux expériences simi-laires au Chili et en Afrique du Sud.Soutenue activement par le patron de la Maison Marin, Philippe Marin, l’exposition qui court jusqu’au 8 décembre regroupe vingt-huit tableaux, sculptures et photographies destinés au futur musée d’art contemporain de Jérusalem Est.Outre M. Sanbar, de très nombreux artistes, élus et personnalités étaient présents : Hael Al Fahoum, ambassadeur de la Palestine en France, Mounir Anastas, premier conseiller, délégué permanent adjoint de la Palestine auprès de l’Unesco, Esther Benbassa, séna-trice du Val-de-Marne, Linda Showgwe, ministre plénipotentiaire de l’ambassade d’Afrique du Sud, Jacques Perreux, conseiller général du Val-de-Marne et conseiller régional, Jacques Picard, conseiller régional, et la plupart des artistes donateurs.« La culture rapproche les hommes et élimine les différences. Cette exposition représente un espoir et un symbole », déclarait le maire d’Arcueil, Daniel Breuiller. Pour Elias Wadih Sanbar, « ce projet est un acte de résistance. Il signifie que la vie est plus fort que tout ».Avant le buffet servi dans la cour, Wassim Ben Chaouacha, fonda-teur de l’École des musiques méditerranéennes de Paris, a donné un petit concert de musique orientale. ■ CG

Vingt-huit œuvres choisies pour la Palestine

palestine - Œuvres choisies est une collection de vingt-huit œuvres offertes par des artistes de renommée nationale et internationale pour le futur musée d’art contemporain en Palestine. Elle regroupe des œuvres de Pat Andrea, Ashley Ashford-Brown, Mark Brusse, Pierre Buraglio, Bruce Clarke, Alexis Cordesse, Henri et Marinette Cueco, Pierren-Marc De Biasi, Hervé Di Rosa, Robert Doisneau, Erro, Gérard Fromanger, Valérie Jouve, Claude Lazar, Julio Le Parc, Jean Legac, Chantal Petit, Ernest Pigon Ernest, Antonio Segui, Dorothée Selz, Jacques Tardi, Djamel Tatah, Hervé Télémaque, Barthélémy Toguo, Vladirmir Velickovic, Géard Voisin et Jan Voss.

ANC / Arcueil notre cité n° 232 novembre 2012 | 29

De g. à dr. : Ashley Ashford-Brown, Vladimir Velickovic, Marinette Cueco, Hervé Télémaque, Mark Brusse, Chantal Petit, Dorothée Selz, Hael Al Fahoum (ambassadeur de la Palestine en France), Ernest Pignon Ernest, Pierre-Marc De Biasi, Mercédès Pascual (service Relations internationales), Bruce Clarke, Pat Andrea. Assis, devant : Henri Cueco. À dr. : le maire d’Arcueil, Daniel Breuiller

Palestine - Œuvres choisiesGalerie Julio Gonzalez, 21 avenue Paul Doumer, jusqu’au 8 décembre, les mercredis et samedis de 14h à 19h, les jeudis et vendredis de 16h à 19h.

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Page 30: Arcueil notre cité, novembre 2012

Temps forTs à la maison des solidarités

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la Maison des solidarités Un lieu à découvrir et des projets dans lesquels s’investir. La Maison des Solidarités est un lieu d’information, d’échange et de rencontre qui promeut toutes les formes de solidarité : épicerie solidaire, AMAP, réseau d’échanges réciproques des savoirs, soutien aux parents… Venez rejoindre un collectif de travail, prendre part à une activité et faire de la Maison des Solidarités un lieu de mixité en toute convivialité !lamaison.asso.fr 01 41 24 28 10

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Mercredi 21 et samedi 24 novembre

de 10h à 12h Avec les Perculinaires, ça joue fort ô grenier !

Ateliers musicaux pour les familles (enfants de plus de 6 ans). Découvrez et manipulez de drôles de percussions !

C’est tout un programme quand les ustensiles de cuisine se prennent pour des instruments de musique.

Du 20 au 29 novembre, ateliers à la Maison des solidarités

Et si on parlait d’argent ?Mardi 20 de 14h à 16h ou jeudi 29 de 18h à 20h :

un animateur décrypte les mécanismes des crédits, assurances, banques pour mieux les comprendre et éviter les pièges.

Jeudi 22 de 18h à 20h ou mardi 27 de 14h à 16h : l’UFC Que Choisir Ouest 94 vous aide à échapper aux

pièges des achats en ligne, de la téléphonie mobile...

Vendredi 7 décembreSoirée « scène ouverte » Oyez, oyez les jeunes et ceux qui ne le sont plus : vous avez un groupe de musique, vous faites du rap, vous slamez… et vous souhaitez vous produire : la Maison des Solidarités fait place à la création musicale. Contactez Alexandra ou Stéphanie au 01 41 24 28 10.

Samedi 17 novembre à partir de 10h et toute la journéeà Anis Gras Le grand jour de la solidarité A l’occasion de la semaine de la solidarité, le collectif « SSI » qui rassemble 21 associations locales propose une grande journée d’informations et d’animations tous azimuts : projection de films et débats, ateliers cuisine, jeux de piste, concerts… Pour mieux connaître, et pourquoi pas s’engager dans les actions de solidarité qui se mènent ici et ailleurs.

À partir de novembre, retrouvez toutes nos infos sur notre site Internet : www.lamaison.asso.fr

30 | ANC / Arcueil notre cité n° 232 novembre 2012

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Page 31: Arcueil notre cité, novembre 2012

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