ARCHITECTURES ITALIENNES 1965 -1985 20 JUIN – 10...

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DIRECTION DE LA COMMUNICATION ET DES PARTENARIATS DOSSIER DE PRESSE LA TENDENZA ARCHITECTURES ITALIENNES 1965 -1985 20 JUIN – 10 SEPTEMBRE 2012 LA TENDENZA

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DIRECTION DE LA COMMUNICATIONET DES PARTENARIATS

DOSSIER DE PRESSE

LA TENDENZAARCHITECTURES ITALIENNES 1965 -1985 20 JUIN – 10 SEPTEMBRE 2012

LA TENDENZA

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LA TENDENZAARCHITECTURES ITALIENNES 1965 -1985 20 JUIN – 10 SEPTEMBRE 2012GALERIE DU MUSÉE ET GALERIE D’ART GRAPHIQUE, MUSÉE, NIVEAU 4

SOMMAIRE

1. COMMunIqué dE pRESSE pAgE 3

2. plAn Et pARCOuRS dE l’ExpOSItIOn pAgE 5

3. puBlICAtIOnS pAgE 8

4. BIOgRApHIES pAgE 12

5. VISuElS pOuR lA pRESSE pAgE 18

6. InFORMAtIOnS pRAtIquES pAgE 23

direction de la communicationet des partenariats75191 paris cedex 04

DirectriceFrançoise pamstéléphone00 33 (0)1 44 78 12 [email protected]

Attachée de presseAnne Marie pereiratéléphone00 33 (0)1 44 78 40 [email protected]

www.centrepompidou.fr

24 mai 2012

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COMMUNIqUé DE PRESSE LA TENDENZAARCHITECTURES ITALIENNES 1965 -198520 JUIN – 10 SEPTEMBRE 2012 GALERIE DU MUSÉE ET GALERIE D’ART GRAPHIQUE, MUSÉE, NIVEAU 4

le Centre pompidou consacre une exposition à la tendenza, mouvement international fondateur de l’architecture de l’après-guerre, venu d’Italie, avec Aldo Rossi en chef de file. Elle rassemble une sélection des œuvres majeures de la collection d’architecture du Centre pompidou, avecplus de 250 dessins, des maquettes historiques, des photographies, des peintures, des films, ainsi qu’une très riche documentation.

Tendenza signifie « tendance », une avancée critique qui récuse la notion d’avant-garde, considérée

alors comme idéaliste et irréaliste. Elle se refuse à l’utopie pour proposer une architecture politique

et critique en prise avec le réel.

Cette rétrospective retrace la genèse d’un mouvement architectural qui s’est interrogé sur

l’abstraction de l’architecture moderne, prônant un retour aux formes historiques, qui prendra

le nom de postmodernisme.

Le parcours de l’exposition permet de découvrir les travaux des architectes les plus connus

comme Mario Ridolfi, Alessandro Anselmi, Carlo Aymonino, Paolo Portoghesi, Ernesto N. Rogers,

Aldo Rossi, Massimo Scolari - et d’autres acteurs du mouvement ayant plus particulièrement animé

la scène italienne : Salvatore Bisogni, Gianni Braghieri, Arduino Cantafora, le G.R.A.U (Groupe

Romain d’Architectes Urbanistes), Edoardo Guazzoni, Antonio Monestiroli, Dario Passi, Franz Prati,

Franco Purini, Uberto Siola, Franco Stella, Daniele Vitale, Giangiacomo D’Ardia…

La Tendenza aura d’importantes répercussions internationales avec, notamment, Christian

de Portzamparc et Antoine Grumbach en France, Joseph Paul Kleihues, Oswald Mathias Ungers

en Allemagne - chez qui Rem Koolhaas se formera -, Mario Botta et Fabio Reinhart en Suisse,

le groupe 2C en Espagne, et enfin aux États-Unis grâce à la publication des écrits d’Aldo Rossi

par l’architecte Peter Eisenman.

Pour accompagner cette exposition, les Éditions du Centre Pompidou publient un catalogue

de 160 pages et de 200 illustrations, sous la direction de Frédéric Migayrou, directeur adjoint

du Musée national d’art moderne / Centre de création industrielle.

direction de la communicationet des partenariats75191 paris cedex 04

DirectriceFrançoise pamstéléphone00 33 (0)1 44 78 12 [email protected]

attachée de presseAnne-Marie pereiratéléphone00 33 (0)1 44 78 40 [email protected]

www.centrepompidou.fr

Aldo RossiPerspective Composizione, Teatro del Mondo, Venezia, 1980Centre Pompidou, Musée national d’art moderneDon de l’artiste en 1992© Eredi Aldo Rossi. Courtesy Fondazione Aldo Rossi

Avec le soutien de Molteni&C.

24 mai 2012

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Dans l’immédiat après-guerre, les architectes italiens sont confrontés à un contexte de crise. Certains

remettent en cause les préceptes du mouvement moderne ainsi que le culte voué aux références

classiques propres aux années fascistes. L’affirmation d’un réalisme, similaire au néo-réalisme

du cinéma italien, impose une préoccupation sociale qui répond au développement accéléré des villes,

à la construction de vastes ensembles péri-urbains et à de nouveaux programmes d’architecture sociale.

Sous l’égide d’Ernesto N. Rogers, de l’agence B.B.P.R. qui réalise la Tour Velasca à Milan (1950-1958),

la revue Casabella-Continuità (avec Ernesto Nathan Rogers, Vittorio Gregotti…) initie de nouveaux débats

sur la ville historique. L’urbanisme s’affirme comme une discipline majeure, principalement à l’Université

de Venise avec Giovanni Astengo et Giuseppe Samonà qui forment une nouvelle génération d’architectes.

Les quartiers expérimentaux de l’INA-Casa sont l’occasion d’une mise en application de cette théorie

urbaine, comme le quartier du Tiburtino à Rome par Ludovico Quaroni et Mario Ridolfi (1949-1954).

Associé très tôt à ces réalisations et appelé à l’école de Venise par Giuseppe Samonà, l’architecte

Carlo Aymonino est rejoint, dès les années 1960, par le jeune Aldo Rossi. Ils mettent en place un cercle

de réflexion, « Gruppo Architettura », qui jette les bases d’une nouvelle théorie du projet fondée sur

les notions de typologies architecturales et de morphologie urbaine.

L’apparition de nouvelles revues comme Contropiano, animée par Massimo Cacciari, Toni Negri

et Manfredo Tafuri... ou Controspazio avec Paolo Portoghesi et Massimo Scolari, d’influence marxiste,

ouvre un large débat et une réflexion sur l’histoire qui mène à la création du mouvement. À Venise,

à Milan, Rome ou Naples, de nombreux architectes s’engagent alors dans cette recherche d’un nouveau

langage architectural, la typo morphologie, qui connaîtra une importante fortune critique et mènera

à une intense production graphique, traduisant par le dessin cette nouvelle théorie architecturale.

Des expositions accompagnent la diffusion mondiale de ce mouvement : la 13ème Triennale de Milan

en 1964 tout d’abord, marquée par les premiers mouvements étudiants, puis la 15ème Triennale de Milan

en 1973, organisée par Aldo Rossi, qui affirme le courant d’une nouvelle architecture rationaliste

(Architettura Razionale). L’exposition Roma-Interrotta, en 1978, confronte un groupe de jeunes architectes

italiens et étrangers, qui composent de façon innovante les plans d’une nouvelle Rome avec ceux de

la ville historique. Elle anticipe les deux évènements majeurs que seront la présentation du Teatro del

Mondo d’Aldo Rossi, architecture post-moderne, flottant sur la lagune de Venise en 1979, et l’exposition

La Strada Novissima organisée par Paolo Portoghesi à la Biennale de Venise en 1980, manifestation qui,

circulant en France puis aux États-Unis, marque l’affirmation de cette école historiciste.

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2. plAn Et pARCOuRS dE l’ExpOSItIOn

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pARCOuRS dE l’ExpOSItIOn

ENTRÉE« La Tendenza » est le nom d’un mouvement qui symbolise les intenses débats ayant animé l’architecture italienne des années 1960 aux années 1980. Opposés à l’abstraction radicale du modernisme des années 30, nombre d’architectes ont recherché dans les formes historiques de l’architecture et des cités, des constantes permettant de nourrir un nouveau langage favorisant l’intégration et la cohérence d’une culture renouvelée du projet architectural. Au-delà de la personnalité marquante d’Aldo Rossi (1931-1997), la Tendenza n’a jamais constitué un véritable groupe mais reste le symbole du plus fécond laboratoire d’idées ayant animé l’architecture internationale de la seconde partie du XXème siècle. L’exposition permet de découvrir la grande diversité des acteurs, architectes et historiens rassemblés aussi bien à Venise, Rome, Milan ou Naples, qui au travers d’une recherche matérialisée tout à la fois par une intense production graphique, une énorme activité éditoriale et par la réalisation d’expositions manifestes comme Architettura Razionale (Triennale de Milan, 1973) ou La Strada Novissima (Biennale de Venise, 1980), auront réinventé l’idée d’une authentique « culture architecturale ».

SALLE 2lES FORMES dE l’HIStOIRELes grands programmes de la reconstruction en Italie (INA-CASA), marqués par l’affirmation d’une culture régionaliste auront affirmé, comme pour le cinéma ou la littérature, un « néo-réalisme » empreint d’un retour vers des formes historiques. Au-delà du quartier Tiburtino (1949-1954) ou des réalisations de Terni, les dessins de Carlo Aymonino marquent ce retour vers un vocabulaire géométrique riche que l’on retrouve dans les recherches de Paolo Portoghesi (Casa Baldi, 1959-1961) ou dans celles du G.R.A.U. (Groupe romain architectes urbanistes). La Torre Velasca (1956-1958) du groupe B.B.P.R restera, avec son crénelage moyenâgeux, l’emblème polémique de ce retour vers des formes historiques.

SALLE 3l’ARCHItECtuRE En déBAtDans l’immédiat après-guerre, les enjeux d’un nouvel urbanisme suscitent des polémiques qui s’expriment dans des revues comme Metron, Architettura, Urbanistica, Edilizia Moderna, marquant la dimension intellectuelle donnée à l’architecture. D’abord influencée par le structuralisme d’Enzo Paci, la revue Casabella-Continuità d’Ernesto N. Rogers où écrit le jeune Aldo Rossi s’oppose à Architettura Cronache e Storia dirigée par Bruno Zevi ou à la grande revue Domus de Gio Ponti. L’avènement de nombreuses revues d’influence marxiste comme Quaderni Rossi influera sur la création de Contropiano, où s’exprimera Manfredo Tafuri, l’historien et le théoricien qui marquera la période, puis des revues Controspazio, Hinterland et bien d’autres. Directement issus de ces articles, nombre de livres déterminants sont publiés par les architectes, donnant lieu à une intense activité éditoriale.

SALLE 4unE lOgIquE du pROJEttYpOlOgIE – MORpHOlOgIEL’affirmation d’une nouvelle logique architecturale, d’un langage fondé sur la recherche de constantes typologiques pour l’architecture ou morphologiques à l’échelle de la ville et du territoire imposera une nouvelle idéologie du projet architectural. La réalisation du complexe résidentiel du Gallaratese (Milan, 1967-1973) de Carlo Aymonino et Aldo Rossi envisagé comme un véritable morceau de ville sera l’emblème de cette nouvelle dimension du projet, revendiquée par nombre d’autres architectes instaurant une dimension critique des programmes architecturaux. L’exposition de la Triennale de 1973, Architettura Razionale, constituera le manifeste de la Tendenza, où sera présentée la « Città Analoga », ville composite de monuments architecturaux de toutes époques selon la peinture d’Arduino Cantàfora, ou assemblage de morceaux de ville selon le grand collage du même nom.

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SALLE 6l’ARCHItECtuRE EFFECtIVEAu-delà de l’intense production graphique, de la multiplicité de dessins publiés dans les revues, d’une « architecture de papier » qui aura concouru à la reconnaissance du mouvement et à une intense activité pédagogique dans les écoles d’architecture, il faudra attendre la fin des années 70 pour que des réalisations architecturales voient le jour : le Lycée scientifique Guglielmo Marconi à Pesaro (1970-1973) de Carlo Aymonino ; l’École de Traiano de Salvatore Bisogni (1978) ; les Cinque Piazze à Gibellina (1982) de Franco Purini et Laura Thermes ; le cimetière de Nice (1983) du G.R.A.U. ; les Uffici Estel à Thiene (1986) de Franco Stella ou le Cimetière de Voghera (1994) d’Antonio Monestiroli. Aldo Rossi lui-même construira peu ; le cimetière San Cataldo de Modene (1971-1978) réalisé avec Gianni Braghieri reste son œuvre la plus marquante.

SALLE 7unE dYnAMIquE IntERnAtIOnAlE : unE ARCHItECtuRE ExpOSéE

Dans une optique militante, dès les années 60, les architectes organiseront des expositions afin de défendre leur rapport critique à la ville, tentant de proposer de nouvelles stratégies d’intervention. La ville de Venise, véritable scène internationale lors des célèbres Biennales d’Art offrira à Aldo Rossi l’opportunité de concrétiser l’effet d’une analogie entre réel et simulacre, entre permanence historique et événement, avec la réalisation du Teatro del Mondo (1979), ce théâtre flottant changeant la vision sur la ville. En 1980, l’exposition La Strada Novissima, organisée par Paolo Portoghesi, reconstituant une rue fictive avec 20 façades conçues par des architectes italiens et internationaux, trouvera une fortune critique mondiale sous le titre général La Présence du Passé. Ce changement d’échelle, du dessin jusqu’à de véritables signes urbains - comme la porte d’entrée de l’exposition imaginée par Aldo Rossi ou les grandes fresques qu’Arduino Cantàfora réalisera pour l’exposition à Berlin, Idée, procès et évènement (1984) -, imposera une réalité nouvelle pour une architecture devenue dominante de par le monde.

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3. puBlICAtIOnS

édItIOnS du CEntRE pOMpIdOu

CATALOGUE

lA tEndEnZA. ARCHItECtuRES ItAlIEnnES 1965-1985Sous la direction de Frédéric Migayrou

Format : 23 x 30 cm

160 pages, 214 illustrations couleurs

Broché, version bilingue français / anglais

Prix : 29,90 €

Sommaire

Préface

Alfred Pacquement

La Tendenza : l’histoire en retour

Frédéric Migayrou

Dossier

1. BBPR, Torre Velasca, Milan, 1950-1958

2. XIIIème Triennale de Milan, 1964

Projet 1 - Dossier

3. Carlo Aymonino, Aldo Rossi, Immeuble d’habitation Monte Amiata, Milan 1967-1974

4. XVème Triennale de Milan, 1973

Projet 2

Architecture italienne : années 1960 et 1970

Silvia Micheli

Architecture : entre engagement politique et autonomie de la discipline

Mario Viganò

Dossier

5. XXXVIIIème Biennale de Venise, 1976

6. « Roma Interrotta », Rome, 1978

Projet 3 - Dossier

7. Aldo Rossi, Teatro del Mondo, 1979

8. Strada Novissima, Biennale de Venise, 1980

Projet 4

Biographies

Anne-Marie Zuchelli

Bibliographie raisonnée établie par Frédéric Migayrou

Toutes les notices des dossiers ont été rédigées par Léa-Catherine Szacka.

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préface du catalogueAlfred Pacquement, Directeur du Musée national d’art moderne / Centre de création industrielle

L’image du Teatro del Mondo, ce pavillon en errance sur le grand canal, ainsi que la fameuse exposition

« La Strada novissima » dans la corderie de l’Arsenal de Venise lors de la Biennale de 1980, resteront

comme les jalons d’une reconnaissance du postmodernisme érigé en un phénomène culturel mondial.

Après la publication en 1979 de La Condition postmoderne par Jean-François Lyotard, l’exposition

semblait accompagner la crise des grands récits de légitimation issus du rationalisme des Lumières,

elle entérinait l’épuisement des discours réductionnistes et puristes des modernes, pour introduire

à un nouveau regard spéculatif sur l’histoire. Défini comme un véritable style par le monde anglo-saxon,

le postmodernisme, objet de tous les débats universitaires touchant aussi bien l’esthétique, le politique,

que toutes les sociologies du monde contemporain, marquera par la suite la scène artistique, brouillant

les hiérarchies entre culture dominante et culture populaire.

Au moment où des expositions s’interrogent sur la postmodernité comme phénomène culturel,

il semblait important de consulter les véritables sources italiennes de ce retour vers l’histoire, dont Aldo

Rossi reste la figure tutélaire (bien qu’il n’ait jamais revendiqué la notion même de postmodernité).

Focalisée sur une période de près de vingt ans (de 1965 à 1985) et constituée de dessins et de maquettes

sélectionnés au sein des très riches ensembles d’architectes italiens de la collection du Musée national

d’art moderne, l’exposition retrace les débats qui, du neo-liberty au néoréalisme, ont animé les différents

groupes d’architectes pour finalement laisser émerger l’école de la « Tendenza », qui connaîtra un succès

critique considérable. Cette « tendance », qui se refuse à l’avant-garde pour dénier tout irréalisme dans

la démarche utopique, défend un nouveau rationalisme ancré au cœur du réel et vivifié par un puissant

mouvement intellectuel s’exprimant dans une myriade de publications. D’inspiration structuraliste et

forte d’une volonté sociocritique militante, la Tendenza propose une lecture typologique de l’architecture,

recherchant des constantes formelles tout au long de l’histoire du bâti, mais aussi de celle des villes

et des morphologies urbaines. La typomorphologie ouvrira ainsi un vaste domaine de recherche, fondant

une nouvelle théorie de l’enseignement de l’architecture, mais aussi une approche inédite du projet

architectural reposant sur une réappropriation du dessin et de l’image.

À travers les projets néoréalistes de Mario Ridolfi, le manifeste polémique qu’a représenté la Torre

Velasca du groupe BBPR, les débats autour d’une nouvelle géométrie initiée par Paolo Portoghesi

et le groupe du GRAU à Rome, l’exposition du Centre Pompidou permet de découvrir le parcours

qui mène à l’événement « Architettura razionale » organisé lors de la Triennale de Milan de 1973,

où la notion de « ville analogue » devient un précepte qui s’incarne dans les dessins d’Arduino Cantàfora.

Rythmée par la présentation de quelques réalisations incontournables comme l’ensemble du Gallaratese

(1967-1974) de Carlo Aymonino et Aldo Rossi, l’exposition est tout d’abord une formidable exposition de

dessins, illustrant la quête d’un nouveau langage architectural – peut-être l’ultime expression graphique

de l’architecture avant la généralisation de l’outil informatique. On y retrouve de nombreuses sources

d’inspiration de l’architecture contemporaine, l’expression graphique et les stratégies urbaines de

l’architecture italienne ayant directement influencé l’école du Tessin avec Mario Botta ou Fabio Reinhart,

la scène allemande avec des architectes comme Oswald Mathias Ungers avec lequel travaillait le jeune

Rem Koolhaas, l’école française autour d’Antoine Grumbach ou Christian de Portzamparc, les Espagnols

du groupe 2C Construcción de la Ciudad, et enfin Peter Eisenman et son Institute of Urban Studies,

qui diffusera aux États-Unis l’œuvre d’Aldo Rossi.

Cette première rétrospective consacrée à la Tendenza est issue d’un patient travail de recherche

et de collecte, poursuivi de longue date par Frédéric Migayrou, directeur adjoint du Musée en charge de

la création industrielle, et Concetta Collura, attachée de conservation travaillant plus particulièrement

sur la situation italienne. Qu’ils soient ici remerciés pour la réalisation de cette exposition, ce travail

permettant de mieux comprendre l’apport d’une source essentielle de l’architecture contemporaine,

qui a connu ces dernières années une fortune critique mondiale.

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la tendenza : l’histoire en retourFrédéric Migayrou

Extrait du texte du catalogue

Formée autour d’Aldo Rossi, la Tendenza a toujours revendiqué l’autonomie de l’architecture et cherché

par ce mot à signifier la pleine contemporanéité d’un courant pris dans un dialogue avec l’histoire,

à échapper à l’image moderniste du concept d’avant-garde. Tendance contre toute mode, ce mouvement

a fait florès et pourtant dissimule une réalité complexe, des individualités et des discours souvent en

conflit. Reste néanmoins l’élaboration d’une discipline et d’une culture qui a su inventer les paradigmes

d’une architecture critique et irriguer pendant près d’un demi-siècle un débat mondial sur l’après-

modernisme. Lorsque l’on souhaite définir la singularité de l’architecture italienne contemporaine,

spécifier son identité, en s’appuyant notamment sur la bibliographie – tellement abondante qu’elle

en fait un phénomène culturel outrepassant la réalité construite –, on est immédiatement confronté,

dans nombre de ces publications, à un discours d’un autre ordre. L’architecture s’interroge sans relâche

sur ses moyens, ses méthodes, et porte un regard spéculatif qui interpelle la discipline et en problématise

toutes les dimensions (esthétiques, sociales, politiques).

Au-delà des nombreuses réalisations, des bâtiments symboles d’une nouvelle vitalité de l’après-guerre,

au-delà des vastes projets urbains de l’Ina-Casa (1949-1963), l’Italie initie à cette époque une réflexion

sur les sources du modernisme, adossée à un nouvel humanisme formalisé par Enzo Paci dans

Esistenzialismo e storicismo (1950), qui énonce la « sévère leçon du fonctionnalisme » tendu vers

« la recherche d’une nature et d’une perception plus originaires », selon sa lecture de la Krisis d’Edmund

Husserl 1. Cet état de crise infuse alors dans les questions de la sécularisation et du déracinement, avec

pour toile de fond une culture historique héritée de la Renaissance, phare du monde européen ébranlé

par l’intenable schizophrénie entretenue par le fascisme entre exploitation de l’historicisme et arrogante

affirmation de la modernité. La quête d’un nouvel ancrage ontologique, d’une nouvelle approche, anime

l’Association pour l’architecture organique (Apao) que Bruno Zevi fonde à son retour des États-Unis,

où il a découvert l’architecture organique de Frank Lloyd Wright, architecture qu’il oppose – tout comme

celle d’Alvar Aalto – au fonctionnalisme de Le Corbusier : « L’architecture organique est une activité tout

à la fois sociale, technique et artistique, dont le but est de créer un nouvel environnement démocratique.

L’architecture organique signifie l’architecture pour l’homme, modelée selon l’échelle humaine, mais

aussi selon la nécessité spirituelle et matérielle de l’homme 2. »

Sous l’impulsion de Bruno Zevi et de Pier Luigi Nervi, la publication du Manuale dell’architetto 3

se confronte de la même manière à l’appareil normatif du Bauentwurfslehre (1936) d’Ernst Neufert. Mario

Ridlofi, qui en conçoit les dessins avec Mario Fiorentino, le définit comme un instrument d’assistance

pour le projet immédiatement applicable au programme de reconstruction. Révérence à l’artisanat

et aux méthodes constructives de l’architecture vernaculaire, l’ouvrage (largement diffusé en Italie)

cherche en outre à optimiser les méthodes de construction par l’emploi de procédés et de matériaux

novateurs. Revient en écho l’exposition sur l’architecture rurale de la Triennale de Milan de 1936, pour

laquelle Giuseppe Pagano avait réalisé de célèbres photographies, une première typologie de l’habitat

populaire qui résonne dans les dessins des typologies constructives de Mario Ridolfi.

Par ailleurs, s’affirme également avec la VIIIe Triennale de Milan de 1947, coordonnée par l’architecte

communiste Piero Bottoni, une nouvelle organisation de la production architecturale et urbaine,

une planification volontariste qui fait la part belle à la préfabrication et à l’industrialisation. La mise

en œuvre, à l’initiative de Bottoni, du programme expérimental de logements QT8 réintroduit les idées

rationalistes et accentue la tension entre artisanat et industrialisation, mais aussi celle existant

entre deux conceptions de la planification urbaine, poussant les architectes à réfléchir sur les moyens

et les principes, à inventer un nouveau vocabulaire et de nouvelles méthodes.

(…)

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notes

1. Enzo Paci fait paraître un premier livre sur l’existentialisme en 1943, puis Esistenzialismo e storicismo (Milan, Mondadori, 1950).

Proche d’Ernesto N. Rogers, il publie de nombreux articles dans Casabella-Continuità, dont « Problematica dell’architettura

contemporanea » (Casabella-Continuità, n° 209, janvier-février 1956, p. 41-46). Il introduit dans son pays la phénoménologie d’Edmund

Husserl – principalement à partir d’une lecture de La Crise des sciences européennes et la phénoménologie transcendantale (1935-1936) –

et le structuralisme, et sera le rédacteur en chef de la revue philosophique Aut Aut jusqu’en 1976. Fenomenologia e dialettica (Milan,

Feltrinelli, 1974) constitue une référence incontournable en Italie dans le débat entre structuralisme et marxisme.

2. Bruno Zevi, déclaration sur les principes de l’Apao, Metron, n° 2, 1945, p. 17. Zevi publie la même année son manifeste, Verso

un’architettura organica (Turin, Einaudi, 1945).

3. Mario Ridolfi, Pier Luigi Nervi, B. Zevi, Mario Fiorentino, Cino Calcaprina, Aldo Cardelli, Manuale dell’architetto, Rome, Consiglio

nazionale delle ricerche (CNR)/Ufficio informazioni degli Stati Uniti (Usis), 1946. Voir aussi M. Ridolfi, « Manuale dell’architetto »,

Metron, n° 8, 1946, p. 35-42, et Giorgio Muratore, « L’esperienza del Manuale », Controspazio, 6e année, n° 1, septembre 1974, p. 82-91.

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4. BIOgRApHIESAnne-Marie Zuchelli

Extrait du catalogue

Anselmi, Alessandro (Rome, 1934)

Diplômé de la faculté d’architecture de Rome en 1963, Alessandro Anselmi est un membre fondateur

du GRAU. Architecte, urbaniste, il est également enseignant et rédacteur pour la revue Controspazio.

En 1979, il participe au contre-concours pour le réaménagement des Halles de Paris.

Astengo, giovanni (Turin, 1915 – San Giovanni in Persiceto, 1990)

L’architecte et urbaniste Giovanni Astengo est lauréat de l’École polytechnique de Turin en 1938. Il est

rédacteur en chef, puis directeur de la revue Urbanistica (1949-1976). À la demande de Giuseppe Samonà,

il est nommé en 1949 enseignant à l’Institut universitaire d’architecture de Venise (IUAV), où il fonde

le premier diplôme d’urbanisme, en 1970.

Studio AuA, Architetti urbanisti Associati (1961 – 1965)

Le Studio AUA est fondé à Rome par des architectes, des urbanistes et des ingénieurs réunis autour

de Manfredo Tafuri pour offrir des solutions théoriques et techniques aux besoins d’aménagement

du territoire urbain et rural. L’AUA réalise les centres directionnels de Turin (1962) et de Fano (1962),

et participe au concours pour la construction d’un hôpital à Venise (1963).

Aymonino, Carlo (Rome, 1926 – 2010)

Diplômé de la faculté d’architecture de Rome en 1950, Carlo Aymonino développe, parallèlement

à sa carrière d’architecte, une activité d’enseignant dans les universités de Venise, Palerme et Rome.

Également théoricien, il est membre de la rédaction de Casabella-Continuità et publie de nombreux

essais consacrés à l’étude des phénomènes urbains.

Il participe, sous la direction de Ludovico Quaroni et Mario Ridolfi, à la construction du quartier Tiburtino,

à Rome, dans le cadre du plan Ina-Casa (1950-1954). L’ensemble résidentiel Monte Amiata pour le

quartier Gallaratese, à Milan (1967-1974), dont il confie une partie à Aldo Rossi, un groupe scolaire pour

la ville de Pesaro (1970-1984), le concours pour la reconstruction du Théâtre Paganini à Parme (1969)

ou la construction du palais de justice de Ferrare (1977-1984) sont caractéristiques de ses recherches

sur la typologie des édifices et la morphologie urbaine. Nommé adjoint au maire de Rome entre 1981

et 1985, il est chargé des interventions dans le centre historique.

Bisogni, Salvatore (Naples, 1932)

Architecte, théoricien et enseignant, Salvatore Bisogni est d’abord l’assistant de Ludovico Quaroni, dont il

a été l’élève, à la faculté d’architecture de Rome. Il prend part à la réalisation du quartier Zen à Palerme

(1969). Pour la ville de Naples, il construit le collège du quartier Trajan (1974-1978) et le marché couvert

(1980-1987).

Braghieri, gianni (Villa d’Adda, 1945)

Diplômé de l’École polytechnique de Milan en 1970, Gianni Braghieri collabore entre 1970 et 1986

à plusieurs projets avec Aldo Rossi, notamment celui du cimetière San Cataldo à Modène (1970-1971).

Il enseigne dans les universités de Palerme, de Milan et de Bologne. Il est président de la faculté

d’architecture de Bologne depuis 1999.

Cacciari, Massimo (Venise, 1944)

Le philosophe Massimo Cacciari enseigne l’esthétique à l’Institut universitaire d’architecture de Venise

(IUAV). Il fonde avec Cesare De Michelis la revue d’esthétique Angelus Novus (1964-1971) et avec

Alberto Asor Rosa, Contropiano (1968-1971). Il collabore à Aut Aut et Nuova Corrente. Membre du Parti

communiste italien, il est élu député (1976-1983), puis maire de Venise (1993-2000 ; 2005-).

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Canella, guido (Bucarest, 1931 – Milan, 2009)

Lauréat en 1959 de l’École polytechnique de Milan, où il suit l’enseignement d’Ernesto Nathan Rogers,

Guido Canella mène une carrière d’architecte, de théoricien et de professeur à Milan et à Venise.

Il réalise des projets pour l’aménagement des banlieues de Milan, comme la mairie de Segrate

(1963-1964) ou le centre-ville de Pieve Emanuele (1968-1982). De 1979 à 1982, il fait partie du comité

d’organisation de la XVIe Triennale de Milan. Entre expérimentations et rappels de la tradition,

ses travaux et ses recherches sont publiés dans les revues qu’il dirige, Hinterland (1978-1985) et Zodiac

(1989-1999).

Cantàfora, Arduino (Milan, 1945)

L’architecte Arduino Cantàfora est diplômé de l’École polytechnique de Milan en 1971. Entre 1971 et

1978, il collabore avec Aldo Rossi à l’élaboration d’importants projets, comme la maison pour étudiants

de Trieste (1974). Enseignant à Venise, à Yale et à Lausanne, Cantàfora se fait également connaître

comme peintre et présente à la Triennale de Milan de 1973 La Città analoga, point de départ de

ses recherches picturales sur les modes de représentation de l’architecture. En 1984, il réalise, pour

l’Internationale Bauausstellung (IBA), deux grandes toiles intitulées L’Altra Berlino [L’autre Berlin].

dal Co, Francesco (Ferrare, 1945)

L’historien de l’architecture Francesco Dal Co enseigne dans plusieurs universités, dont l’Institut

universitaire d’architecture de Venise (IUAV), où il dirige le département d’histoire de l’architecture.

Auteur de nombreux essais, il rédige, en collaboration avec Manfredo Tafuri, Architettura contemporanea

(1976, Electa). Il dirige la revue Casabella depuis 1996.

dardi, Costantino (Cervignano del Friuli, 1936 – Tivoli, 1991)

Diplômé de l’Institut universitaire d’architecture de Venise (IUAV) sous la direction de Giuseppe Samonà,

Costantino Dardi construit ses premiers projets en collaboration avec Daria Ripa Di Meana.

Architecte enseignant et théoricien, il participe à l’exposition « Roma interrotta » [Rome interrompue]

en 1978 et, en 1980, à la Biennale d’architecture de Venise, intitulée « La presenza del passato ».

d’Ardia, giangiacomo (Rome, 1940)

L’architecte Giangiacomo D’Ardia dirige le département d’architecture et d’urbanisme de l’université

La Sapienza de Rome. Ses recherches et son travail montrent son intérêt pour la ville et l’aménagement

du territoire. Il participe aux éditions de la Triennale de Milan et de la Biennale de Venise, où il reçoit

le Lion de pierre en 1985.

grassi, giorgio (Milan, 1935)

Diplômé de l’École polytechnique de Milan en 1960, Giorgio Grassi enseigne en Italie, en Espagne et en

Suisse. Ses articles publiés dans Casabella-Continuità, et ses essais invitent à une approche typologique

fondée sur l’étude de l’architecture vernaculaire et sur l’histoire. Il réalise une maison au bord du lac

d’Iseo (1962), une résidence pour étudiants à Chieti (1976-1979), et participe au concours pour un

immeuble résidentiel à Berlin (1981). Il est l’auteur de nombreux projets pour la réhabilitation de centres

historiques ou pour des reconstructions en Italie, en Allemagne ou en Espagne, parmi lesquelles on peut

citer celle du Théâtre romain de Valence (1985-1986).

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gRAuLe Gruppo romano di architetti e urbanisti (GRAU) est créé en 1964 à Rome par quinze architectes que

réunit une même opposition à l’enseignement en vigueur à la faculté d’architecture de Rome. Par des

projets communs et une réflexion sur la référence à l’histoire, menée dans le cadre d’une méthodologie

marxiste, ils engagent un travail de reconstruction de la discipline architecturale et de la planification

urbaine.

Parmi leurs projets, les maisons Eletti (Rome, 1965, Federico Genovese) ; Cui (Pomezia, 1966,

Massimo Martini et Gianpietro Patrizi) ; les cimetières de Parabita (Lecce, 1967, Alessandro Anselmi

et Paola Chiatante) ; Modène (1971, Massimo Martini, Giuseppe Milani, Patrizia Nicolosi)

et Santa Severina (1974, A. Anselmi, G. Patanè) ; l’hôtel Marina di Copannello (Catanzaro, 1975,

Gabriella Mariotti, Massimo Martini, P. Nicolosi) ; l’immeuble d’habitations IACP (Aprilia, 1978,

Pierluigi Eroli, Franco Pierluisi, Gianni Accasto, Renato Nicolini) ; des unités d’habitation familiale

(Marina di Pietrasanta, 1980, Francesco Montuori) ; le concours pour un institut technico-agricole

(Maccarese, 1980, G. Colucci, R. Mariotti, M. Martini, P. Nicolosi, F. Pierluisi et Corrado Placidi) ;

le groupe scolaire Tedeschi, (Rome, 1980-1981, R. Mariotti et M. Martini). Le groupe est actif jusque

dans les années 1980.

gregotti, Vittorio (Novare, 1927)

Diplômé en 1952 de l’École polytechnique de Milan, où il suit l’enseignement d’Ernesto Nathan Rogers,

Vittorio Gregotti crée, en collaboration avec Lodovico Meneghetti et Giotto Stoppino, l’agence Architetti

Associati (1953-1968). Rédacteur pour la revue Casabella-Continuità (1955-1963), il en prend la direction

entre 1982 et 1996. Gregotti publie également dans Edilizia moderna, Il Verri, Linea e Struttura, Il Marcatrè,

Lotus ou Rassegna, qu’il fonde en 1979. En 1964, il est nommé professeur à Milan, puis à Venise en 1978.

L’agence Gregotti Associati, fondée en 1974 avec Augusto Cagnardi et Pierluigi Cerri, réalise le quartier

ZEN (Zona Espanzione Nord) (1969) et l’université de Palerme (1969), celle de Calabre à Cosenza (1973),

des logements sociaux à Cefalù (1976), des chantiers navals (1980) et des logements d’habitation

à Venise (1981), ainsi que le réaménagement du quartier de la Bicocca à Milan (1985), autant de projets

basés sur une révision historique de la conception architecturale déclinée à l’échelle géographique

du territoire.

Studio labirinto (Rome, 1969 – 1980)

Fondé en 1969 à Rome par Paolo Martellotti, Pia Pascalino, Antonio Pernici, Paola D’Ercole, rejoints par

Guiseppe Marinelli et Carlo Jacoponi, le Studio Labirinto expérimente un langage architectural qui tente

de dépasser le rationalisme et porte une attention particulière à l’univers technique de la machine.

gruppo Metamorph (Rome, 1965)

Le groupe Metamorph se constitue à Rome en 1965 autour des architectes Gabriele De Giorgi,

Alessandra Muntoni et Marcello Pazzaglini pour opposer à l’architecture rationaliste une conception de

la ville en mutation. En 1985, le groupe fonde la revue Metamorfosi, qui compte parmi ses collaborateurs

Alessandro Anselmi, Patrizia Nicolosi, Franco Pierluisi ou Vieri Quilici.

Monestiroli, Antonio (Milan, 1940)

Diplômé de l’École polytechnique de Milan en1965, Antonio Monestirolli y est assistant et collaborateur

d’Aldo Rossi (1968-1972), puis professeur et directeur du département de conception architecturale

(1988-1994). Il a, en outre, enseigné aux universités de Chieti e Pescara et de Venise. Il réalise la maison

pour étudiants de Chieti avec Giorgio Grassi (1976) et un projet d’école élémentaire à Fagnano Olona

(1977). Il publie Realtà e storia dell’architettura. Note per una teoria della progettazione architettonica (Clup,

1977).

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paci, Enzo (Monterado, 1911 – Milan, 1976)

Le philosophe Enzo Paci, élève d’Antonio Banfi, professeur dans les universités de Pavie et de Milan,

fonde en 1951 Aut Aut, revue de philosophie, littérature, sociologie, linguistique et ponctuellement

architecture et urbanisme. Paci est l’un des représentants les plus importants de l’existentialisme

italien.

passi, dario (Rome, 1939)

L’architecte et enseignant Dario Passi, diplômé de la faculté d’architecture de Rome sous la direction de

Ludovico Quaroni, porte dans son travail une attention particulière à l’histoire de l’architecture romaine,

au réaménagement de centres historiques et à la peinture, à laquelle il se consacre définitivement dans

les années 1980.

polesello, gianugo (Castions di Strada, 1930 – Udine, 2007)

Gianugo Polesello est diplômé en 1956 de l’Institut universitaire d’architecture de Venise (IUAV), où il

devient l’assistant d’Ignazio Gardella et de Giuseppe Samonà et où il mène une carrière d’enseignant

et de directeur. Son œuvre architecturale est caractérisée par une volonté d’économie du répertoire

formel et un travail sur la planification urbaine.

portoghesi, paolo (Rome, 1931)

Après des études à la faculté d’architecture de Rome, achevées en 1957, Paolo Portoghesi y est nommé

professeur d’histoire de la critique (1962-1964). Il enseigne ensuite à l’École polytechnique de Milan,

puis à l’université La Sapienza à Rome. Auteur de nombreux ouvrages sur la Renaissance, le baroque

et l’architecture contemporaine, il fonde les revues Controspazio (1969-1983), Eupalino (1983-1990) et

Materia (1990-).

Dans ses essais théoriques comme dans son architecture, Portoghesi se distancie de la tradition

rationaliste et réévalue la place accordée à l’histoire dans la création architecturale. Entre autres

projets, il réalise les maisons Baldi (Rome, 1959), Bevilacqua (Gaeta, 1964), Papanice (Rome, 1969),

le théâtre de Cagliari (1965), l’église de la Sacra Famiglia à Salerno (1969-1974), la mosquée et le Centre

culturel islamique de Rome (1974-1995), en collaboration avec Vittorio Gigliotti et Sami Mousawi.

De 1979 à 1982, il est nommé responsable de la section architecture de la Biennale de Venise et organise,

en 1980, la manifestation « La presenza del passato » (qui sera présentée en France, puis aux États-Unis,

sous le titre « L’Après-Modernisme »). Il devient président de la Biennale d’architecture de 1983 à 1992.

prati, Franz (Venise, 1944)

L’architecte Franz Prati, diplômé de l’Institut universitaire d’architecture de Venise (IUAV) en 1969,

enseigne dans diverses universités italiennes. Également peintre, il développe l’image d’une architecture

urbaine complexe. Lors de la Triennale de Milan de 1987, il présente les dessins de neuf projets pour

une ville nouvelle, Le Città immaginate [Les villes imaginées].

purini, Franco (Isola del Liri, 1941)

Franco Purini étudie l’architecture à Rome auprès de Maurizio Sacripanti et Ludovico Quaroni, et obtient

son diplôme en 1971. Dès 1966, il fonde son agence à Rome avec sa compagne, Laura Thermes. Autour

des thèmes qu’ils travaillent ensemble – l’habitat populaire, les espaces collectifs et la notion de

quartier –, Purini élabore un langage graphique complexe, structuré et autonome, caractéristique de ses

recherches sur la typologie et l’histoire des signes architecturaux. Il participe à la réalisation du quartier

Zen à Palerme (1969). Il enseigne à l’université de Reggio de Calabria, et à l’université La Sapienza

à Rome.

quaroni, ludovico (Rome, 1911 – 1987)

Dans son essai L’architettura della città (1939), l’architecte Ludovico Quaroni est l’un des premiers

à développer une réflexion théorique sur les liens entre architecture et urba¬nisme. Il réalise le quartier

Tiburtino à Rome (1950-1959), dans le cadre du plan Ina-Casa, en collaboration avec Mario Ridolfi

et l’aménagement du bourg rural de La Martella, près de Matera (1951).

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Ridolfi, Mario (Rome, 1904 – Marmore, 1984)

Mario Ridolfi est diplômé en 1929 de la faculté d’architecture de Rome, où il rencontre Adalberto Libera

et Mario Fagiolo. Ses premiers projets sont des exemples significatifs du rationalisme italien. Après

la Seconde Guerre mondiale et la publication de son Manuale dell’architetto (1945-1946), il réalise dans

un langage fondé sur la récupération des valeurs formelles de l’architecture vernaculaire et du travail

artisanal, le quartier Tiburtino à Rome (1950-1954), dans le cadre du plan Ina-Casa, en collaboration

avec Ludovico Quaroni. Il s’installe à Terni, ville dont il conçoit le plan d’aménagement du territoire

(1955-1960) et du centre historique (1968).

Rogers, Ernesto nathan (Trieste, 1909 – Gardone, 1969)

Diplômé de l’École polytechnique de Milan en 1932, Ernesto Nathan Rogers fonde alors l’agence BBPR,

avec Gian Luigi Banfi, Ludovico Belgiojoso et Enrico Peressutti. Architecte et théoricien prolifique,

Rogers devient rédacteur pour la revue Quadrante (1933-1936), puis il prend la direction de Domus

(1946-1947) et enfin de Casabella (1953-1964), à laquelle il donne le titre de Casabella-Continuità pour

insister sur la nécessité dans la création contemporaine d’une conscience historique qui s’oppose à tout

formalisme. La revue fédère les talents de jeunes collaborateurs, comme Aldo Rossi et Vittorio Gregotti.

Également professeur à Milan, Rogers interroge dans son enseignement les relations entre les pratiques

architecturales et une recherche théorique ouverte sans arbitraire à de multiples champs disciplinaires,

tels que l’histoire, la psychanalyse, la philosophie ou la politique. Les productions architecturales

de BBPR, les théories et l’enseignement de Rogers font de lui un acteur majeur du débat architectural

italien. En 1958, le groupe construit à Milan la Torre Velasca, qui témoigne, dans sa forme,

de la permanence de la ville historique.

Rossi, Aldo (Milan, 1931 – 1997)

Aldo Rossi obtient son diplôme d’architecte en 1959 à l’École polytechnique de Milan, où il est nommé

professeur à partir de 1965. Il enseigne ensuite dans les universités de Zurich, Venise, et aux États-Unis.

Il collabore dès 1955 à Casabella-Continuità. Ses articles et ses essais engagent l’architecture à renouer

avec son histoire et à considérer la ville comme le lieu d’une mémoire collective, chargé de valeurs

symboliques. Il construit la monumentale fontaine de Segrate (1965). Sous l’impulsion de Carlo Aymonino,

il édifie une barre de logements (Monte Amiata) dans le quartier Gallaratese à Milan (1969-1973).

Les travaux pour le cimetière San Cataldo de Modène (1971-1978) amorcent la collaboration avec Gianni

Braghieri. Il réalise l’école élémentaire de Fagnono Olona (1972), gagne le concours de l’Internationale

Bauaustellung (IBA) à Berlin (1981), construit la maison Aurora à Turin (1984) et l’hôtel Il Palazzo

à Fukuoka, au Japon (1986). Il dirige la section internationale d’architecture à la Triennale de Milan

de 1973 et participe à la Biennale de Venise de 1976 avec un tableau-collage, La Città analoga, et à celle

de 1979 en présentant le Teatro del Mondo. Il reçoit en 1990 le Pritzker Price.

Samonà, giuseppe (Palerme, 1898 – Rome, 1983)

L’architecte Giuseppe Samonà, diplômé de l’école de Palerme, dirige l’Institut universitaire d’architecture

de Venise (IUAV) de 1945 à 1972. Son enseignement, ses projets réalisés pour les quartiers populaires de

Mestre (1951), Sciacca (1952), Padoue (1953) ou Palerme (1956), ainsi que la publication d’essais, comme

L’urbanistica e l’avvenire della città (1959, Laterza) marquent le début des études urbaines en Italie.

Scolari, Massimo (Novi Ligure, 1943)

Diplômé de l’École polytechnique de Milan en 1969, Massimo Scolari y devient l’assistant d’Aldo Rossi

dans son cours de composition architecturale. Il enseigne ensuite aux universités de Palerme et

de Venise. Dans son travail, le dessin occupe une place centrale : il est le lieu de rencontre de l’histoire

et du projet, et une invitation à découvrir un nouveau territoire. Scolari est rédacteur en chef de la revue

Controspazio (1969-1973), publie dans Casabella (1982-1992) et dirige la revue Eidos (1986-1995). En 1980,

l’Institute for Architecture and Urban Studies de New York lui consacre une exposition intitulée

« Architecture Between Memory and Hope ».

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Siola, uberto (Naples, 1938)

L’architecte Uberto Siola, président de l’université Federico-II de Naples (1979-1996), développe

des séminaires d’études urbaines qui permettent à des représentants de l’architecture internationale

de se rencontrer et fonde le Centre de recherche en analyse et projets urbains Luigi Pisciotti.

Stella, Franco (Thiene, 1943)

Étudiant à l’Institut universitaire d’architecture de Venise (IUAV), où il obtient son diplôme en 1968,

Franco Stella intègre le Gruppo Architettura (1968-1974), dirigé par Carlo Aymonino. Enseignant

et architecte, il réalise, entre 1975 et 1985, un ensemble de bureaux à Thiene et des groupes scolaires

dans la province de Vicence, caractéristiques de l’attention qu’il porte à l’architecture classique.

tafuri, Manfredo (Rome, 1935 – Venise, 1994)

Élève à la faculté d’architecture de Rome, Manfredo Tafuri suit l’enseignement de Giulio Carlo Argan

et de Ludovico Quaroni. Nommé en 1968 professeur à l’Institut universitaire d’architecture de Venise

(IUAV), il constitue une équipe comprenant les historiens Francesco Dal Co, Marco De Michelis, Massimo

Cacciari, et des architectes romains, tels que Giorgio Ciucci et Mario Manieri Elia, et fonde le premier

Institut d’histoire, doté d’un programme pédagogique novateur et précurseur de ceux qui seront ensuite

créés dans les universités italiennes. Directeur de la collection « Architettura » chez Officina Edizioni,

Tafuri édite les travaux de recherche collectifs et interdisciplinaires menés à l’IUAV.

Membre actif du parti communiste, héritier d’un courant de critique idéologique né au sein du marxisme

italien des années 1960, il élabore dans ses essais une histoire de l’architecture comprise comme un

fragment de l’histoire du travail. Il revient sur la crise de la modernité et énonce les tâches d’une critique

opérative, point de rencontre nécessaire entre l’histoire et le projet.

thermes, laura (Rome, 1943)

Laura Thermes fonde en 1966 une agence avec Franco Purini. S’ils réalisent ensemble de nombreux

projets, comme la maison du Pharmacien à Gibellina (1980), son travail personnel se caractérise par une

rhétorique complexe et la recherche d’une synthèse imaginaire de ses sources d’inspiration. Elle est

également enseignante dans les universités de Rome et de Reggio de Calabre.

Venezia, Francesco (Lauro, 1944)

Francesco Venezia, diplômé de l’université de Naples en 1970, enseigne à l’Institut universitaire

d’architecture de Venise (IUAV). Attentif aux traditions locales et à la réutilisation de l’architecture

ancienne, il participe à la reconstruction des zones urbaines détruites par le tremblement de terre

du Belice en Sicile, en particulier la ville de Gibellina, dont il réalise le musée (1981-1987).

Vitale, daniele (Muralto, Suisse, 1945)

Architecte, enseignant et théoricien, Daniele Vitale, diplômé de l’École polytechnique de Milan en 1969,

collabore avec Ignazio Gardella au projet pour le centre historique de Gênes (1969-1974) et pour la villa

Eremo à Lecco (1984-1986). Avec Aldo Rossi, il travaille à l’organisation des XVe et XVIe Triennales

de Milan.

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Aldo RossiTeatro del Mondo, Venise 1979 - 1980Projet réalisé CompositionMine de plomb, crayons de couleur et pastels sur panneau de bois60,5 x 33 cm Don de l’architecte, 1992Centre Pompidou, Musée national d’art moderne Photo : Philippe Migeat / Georges MeguerditchianCentre Pompidou, MNAM-CCI / Dist.RMN-GP© Eredi Aldo Rossi. Courtesy Fondazione Aldo Rossi

Aldo RossiNero, bianco, rosso, 1972Composition avec des éléments empruntés au cimetière de Modène, à l’immeuble du Gallaratese à Milan et à la mairie de ScandicciCollage, duplicata, pastels et gouache sur papier64 x 47,5 cmAchat, 1992Centre Pompidou, Musée national d’art moderne Photo : Philippe Migeat / Georges MeguerditchianCentre Pompidou, MNAM-CCI / Dist.RMN-GP© Eredi Aldo Rossi. Courtesy Fondazione Aldo Rossi

4. VISuElS À dISpOSItIOn dE lA pRESSE

tout ou partie des œuvres figurant dans ce dossier de presse sont protégées par le droit d’auteur. utilisation

pour la seule promotion presse de l’exposition présentée au Centre pompidou du 20 juin au 10 septembre 2012.

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Carlo Aymonino Unité d’habitation Monte Amiata, quartier Gallaratese, Milan, Lombardie, 1967-1974Projet réalisé en collaboration avec M. Aymonino, A. De Rossi et S. MessarèAxonométrie. 44 x 34 cm. Mine de plomb et feutres de couleur sur calque Achat, 2007Centre Pompidou, Musée national d’art modernePhoto: Philippe Migeat / Georges MeguerditchianCentre Pompidou, MNAM-CCI / Dist.RMN-GP

BBPRTorre Velasca, Milan, Lombardie, 1950-1958Maquette, plastique peint, bois – 107 x 120,50 x 106,50cmAchat 2008Centre Pompidou, Musée national d’art modernePhoto: Philippe Migeat / Georges Meguerditchian. Centre Pompidou, MNAM-CCI / Dist.RMN-GP© Arch. Prof. Alberico Barbiano di Belgiojoso

Carlo Aymonino Concours pour le Centre Pompidou, Paris, 1971. Projet non réalisé. 47 x 82 cm Perspective.Mine de plomb. Feutres et crayons de couleurs sur calques raboutés sur carton Achat, 2007Centre Pompidou, Musée national d’art modernePhoto: Philippe Migeat / Georges Meguerditchian Centre Pompidou, MNAM-CCI / Dist.RMN-GP

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Carlo Aymonino Concours pour l’université de Florence, Toscane, 1971Projet non réalisé. Circulation, coupe et perspective. 43 x 34 cm Feutre noir, mine de plomb et films autocollant sur calque Achat, 2007Centre Pompidou, Musée national d’art modernePhoto: Philippe Migeat / Georges Meguerditchian Centre Pompidou, MNAM-CCI / Dist.RMN-GP

Aldo Rossi Composition pour le cimetière San Cataldo, Modène, Émilie-Romagne, 1971-1978Avec un élément emprunté au projet pour le théâtre Paganini, La Pilotta, ParmeProjet réalisé en collaboration avec G. BraghieriChapelle, columbarium et cône. Élevation et perpective.Collage et aquarelle sur papier. 12,5 x 21 cmDon de l’architecte, 1992Centre Pompidou, Musée national d’art modernePhoto: Philippe Migeat / Georges Meguerditchian Centre Pompidou, MNAM-CCI / Dist.RMN-GP© Eredi Aldo Rossi. Courtesy Fondazione Aldo Rossi

Arduino Cantafora La Città Analoga, 1973. Étude IIIAquarelle et crayons gras sur papiers raboutés montés sur cartonAchat, 2006Centre Pompidou, Musée national d’art modernePhoto: Philippe Migeat / Georges Meguerditchian Centre Pompidou, MNAM-CCI / Dist.RMN-GP

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Carlo Aymonino Bibliothèque nationale , Rome, 1959Projet non réalisé, en collaboration avec B. De RossiMaquette, bois massif et placages - 37 x 93,5 x 64 cmDon de l’architecte, 2007 Photo: Philippe Migeat / Georges Meguerditchian Centre Pompidou, MNAM-CCI / Dist.RMN-GP

Aldo Rossi Projet pour Cannaregio Ouest avec le Théâtre du monde, Venise, 1979 - 1980Projet réalisé – Stylo noir et pastels sur papier49,5 x 53 cmDon de la Société des amis du Musée national d’art moderne, 2003Photo: Philippe Migeat / Georges Meguerditchian © Eredi Aldo Rossi. Courtesy Fondazione Aldo Rossi

Franco Purini, Laura Thermes Maison Parcheggio, Foggia, Pouilles, 1976Projet non réalisé. Etude. Encre de Chine et graphite sur calque. 58 x 57,5 cm Don de l’architecte, 2011Photo: Philippe Migeat / Georges Meguerditchian Centre Pompidou, MNAM-CCI / Dist.RMN-GP

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GRAU Paola Chiatante, Aldo Coacci, Gabriella Colucci, Roberto Mariotti et Franco Pierluisi Cimetière de Nice, (version 2), Alpes-Maritimes, 1983Projet partiellement réalisé, en collaboration avec X. MargueritaFaçade. Pastel et aérographe sur calque. 64 x 107 cmAchat, 2010Centre Pompidou, Musée national d’art modernePhoto: Philippe Migeat / Georges Meguerditchian Centre Pompidou, MNAM-CCI / Dist.RMN-GP

GRAU, Alessandro Anselmi, Giuseppe Milani et Francesco Montuori Concours pour le Palais des sports, Florence, Toscane, 1965Projet non réalisé (3ème prix). Façade, développement géométrique. Graphite sur calque. 71 x 349 cmDon des architectes, 2009Centre Pompidou, Musée national d’art modernePhoto: Philippe Migeat / Georges Meguerditchian Centre Pompidou, MNAM-CCI / Dist.RMN-GP

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6. InFORMAtIOnS pRAtIquES

Centre pompidou75191 paris cedex 04téléphone00 33 (0)1 44 78 12 33métro Hôtel de Ville, Rambuteau

HorairesExposition ouvertetous les jours de 11h à 21h,sauf le mardi

tarifs13 € à 11 €, selon périodetarif réduit : 10 € à 9 €Valable le jour même pour le Musée national d’art moderneet l’ensemble des expositions

Accès gratuit pour les adhérentsdu Centre Pompidou (porteurs du laissez-passer annuel)

Billet imprimable à domicilewww.centrepompidou.fr

gERHARd RICHtER6 JUIN – 24 SEPTEMBRE 2012 Céline Janvier01 44 78 45 49 [email protected]

AnRI SAlA3 MAI – 6 AOUT 2012Thomas Lozinski01 44 78 46 [email protected]

MultIVERSItéS CRéAtIVES3 MAI – 6 AOÛT 2012Anne-Marie Pereira01 44 78 40 [email protected]

On AIR23 JUIN – 12 SEPTEMBRE 2012Thomas Lozinski01 44 78 46 [email protected]

pORtRAItS dE FAMIllE16 JUIN – 24 SEPTEMBRE 2012Thomas Lozinski01 44 78 46 [email protected]

Commissaire Frédéric MigayrouDirecteur adjoint du Musée national d’art moderne, Conservateur en chef pour l’architecture et le design

Commissaire associéeConcetta ColluraAttachée de conservation

Scénographelaurence FontaineArchitecte

INfORMATIONS PRATIqUES AU MêME MOMENT AU CENTRE COMMISSARIAT