Arcand Adrien - Fascisme Ou Socialisme

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, ADRIEN ARCAND 1 '. . asc1sme · ou oc-1a 1sme. ·. Précédé allocution par Joseph MENARD MONTREAL, . 1933 ' . Edité par 11 Le Patriote 11 .. 1 ·J

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Essai

Transcript of Arcand Adrien - Fascisme Ou Socialisme

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    ADRIEN ARCAND

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    asc1smeou oc-1a 1sme. .

    Prcd dun~ allocution par Joseph MENARD

    MONTREAL, .1933

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    Edit par 11 Le Patriote 11 ..

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    ADRIEN ARCAND

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    asc1sme ou ocia isme 1

    Prcd dune allocution par Joseph MENARD

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    MONTREAL/ 1933

    Edit par 11 le Patriote 11

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  • ADRIEN ARCAND

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    JOSEPH MENARD

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    AVANT-PROPOS

    Fascis1ne on Socialism_e? .MM. Bennett et King ne ee.s:sent de rpter, depuis quelques .

    _,.mois, que la dmocratie est en grand danger, dans notre pays.,-La dmocratie a disparu en Russie, en Italie, en Allemagne, en Turquie, en Tchcoslovaquie, en Autriche. En Angleterre, o un rgi.me travailliste-socialiste en avait forh:~ment secou la ~onfiance, une vigour.euse raction, facilite par la trahison des chefs travaillistes contre leur propre parti, en a prolong la Qure de quelques annes. Au Japon, la -dmocratie a per'du son autorit aux mains des factions militaires. Aux Etts-

    . Unis, le chef le. plus dmocratique du plus grand parti dmo-crate, le prsident Roosevelt, a pris des pouvoirs dictatoriaux . qui font que, si la dmocratie amricaine existe encore en thorie, elle n'existe plus en pratique.

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    .Ces changements ont t occasionns par un esprit nouveau qui s'est empar ds populations. Cet esprit, quand on l'tudie attentivement, est mondialement identique dans ses causes et ses justifications. On peut en rsumer les facteurs agissants comme s.uit: les . populations sentent d'instinct que tous 'les partis politiques dmocratiques sont fondamentalement sem-blables; que la dmocratie n'a favoris que les puissants et les riches, en appauvrissant davantage les pauvres; que la dmo-cratie a refus de rgler la question sociale, et a antagonis les classes au lieu de les pacifier en leur rendant justice; que la dmocratie ne ,peut tr-ouver son principe d'autorit que daM un mode le.ctoral corr'uptible et corrompu; que la dmocratie, portant en elle-mme les germes du mal social et de la crise

    ' conomique, ne peut pas les gurir; que la dmocratie a fait faillite, a chou dans tout ce qu'elle avait promis et a fausse-ment substitu le matrialis~e aux forces spirituelles des na-tions. .Sans pouvoir lZ' dfinir, c'est ce que la population cana-dienne ressent aussi, comme celle des autres pays, et il n'est aucunemnt tonnant que les chefs de nos grands partis dmo-cratiques, mieux placs que quiconque pour observer les co~rants populaires, . admettent qu'au Canada la .dmocratie soit

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    .srieus:ement en danger. ~

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    10 ' FASCISME OU SOCIALISME?

    .Si la democratie doit disparatre et c'est plus qu'une probabilit - par quoi va-t~on la remplacer ? Voil la question

    Ia plus vitale qui se pose aujourd'hui aux esprits srieux. La qualt . dphomme d'tat exige une gr ari-de vision, capable de pntrer l'avenir' et de discerner les signes de notre poque. C'est pourquoi il est du .devoir de nos hommes d'Etat, d,e -ceux qui es:t confi le sort futur du pays, de prendre co-nscince du nouvel esprit populaire et de prparer les voies pour la rponse a la grande question, quelque regret qu'ils aient d'abandonner la routine tablie et de quitter les sentiers battus.

    L'opinion publique exige aujourd'hui une autorit ferme et responsable que la dmocratie ne peut donner; elle exige que la politique des .partis dmocratiques soit rem~place par une politique totalement nationafe sans voix disc-ordante, chose que

    la dmocratie ne lpeut , ap.porter; elle exige -un rglement ner!" giq:ue de la ques.tion sociale et que la dmo'c-ratie ne -peut lui procurer; elle exige la fin de !'exploitation populaire par un~ petite oligarchie tyrannique de grands -capitalistes, elle exige un redressement, une restauration, une renaissance, autant de choses. que la vieille dmocratie expirante ne peut produire.

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    Qu'est-ce qui s'offre l'opini-on publique pour rpondre aux exig~nce.s . de so11: esprit nouveau et son dsir d'un change-ment .? Deux seules is&ues, et il n'y en a pas d'autre: le fascisme et le socialism. L'un et l'autre prtendent rpondre aux demandes de l'opinion, l'un et l'autre prtendent avoir les

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    rem_des voulus pour gurir l'humanit, le socialisme par une plonge plus profonde dans le matrialisme, le fasci,sme par un retour aux forces spirituelles et morales refoules lors de la Rvoltion Franaise..

    ~conscient de son devoir de troupe d'avant-garde qu'il s'est ~ assign, le grou})e du "Patriote" a cru que l'heure avait sonn

    de faire sa contri'bution morale la plus importante. Les chefs plitiques du pays admettent que la dmocratie est gravement malade et en srieux danger", les chefs &ocialistes ont expos leurs doctrines et . leurs princip~s, la foule demande de la lumire, des exp-lications, . des directions; tout, croyons-nous, justifie notre contribution au grand combat d'ides qui vient de s'engager.

    Les discours que nous reproduisons, prononcs le 20 oct-obre 1933~ la Palestre Nati.onale~ n'ont pas d'autre but que d'.ex-poser., en :t~egard de ceux du socialisme, les doctrines et les prinCipes du fascisme, les formules qui devront animer plus tard tout mouvement d'action directe que la Providence pourra

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    FASCISME OU SOCIALISME? 11

    susciter. Toute action directe sans inspiration dfinie, sans comprhension parfaite des causes premires et des cons-quences ultimes, ne peut' tre que mauvaise. Il faut une base "fondamentale solide, immuable, et c'est cette base que nous avons voulu jetr. Sur elle devront s'chafauder tout mouve,. ment d'action fasciste, tout programme politique faS

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    Allocution JOSEPH MENARD

    _ Mesdames et Messieurs : La dernire fois que nous avions le plaisir de prononcer

    une allocution avant une confrence de notre ami Ad-rien Arca:ti:d, il y a djl trois ans, le .s-ujet choisi avait pour titre "Chrtien ou Juif". Pendant deux ans nous avions essay par tous les moyens d'attirer l'attention de nos compatriotes sur le pril juif et d'en faire voir les normes dangers. Ce . soir-l, nous avons r~sum le travail accompli et nous avons nonc nos projets pour l'avenir. ,

    .Depuis cette soire nous avons vogu sur les eaux d'une mer houleuse et la tempte a secou rudement notre bateau. Le vent a mme dchir les voiles et un moment, nous avons cru que tout tait perdu. La vie prend ;parfois plaisir nous enseigner que nous sommes impuissants rgler la mar{!he des vnements.

    Une prcieuse exprience Notre atelier d'imprimerie a .subi trois incendies, le dernier

    accompagn de destruction complte coups de masse; on nous a gratifi d'une vingtaine de procs, et .on a russi nous acculer' la faillite, faisant disparatre par ee m-oyen le "Miroirn, le "Goglu" et le "Chameau", les .trois annes dont nous noua servions pour diriger le feu vers la juiverie. .Pour qu'il ne manque rien notre :bonheur et pour nous faire aimer la bonne ,gouffrance, on a pouss la condescendance jusqu'l nous

    . imposer quinze jurs de prison. Plusieurs de nos amis ont voulu prtendre que ces misres taient grandes. Admettons leur prtention pour leur faire plaisir, .mais ils comprendront leur tour qu'il n'y avait pas lr de raisons suffisantes pour nous empcher de continuer la lutte entreprise il y a cinq ans. Permettez-nous d'ajouter que les souffrances imposes nos amis et ceux qui nous entourent nous furent autrement plus lourdes supporter que nos propres misres. Nous leur de-mandons pardon du mal involontaire que nous leur a von.s caus et nous les prions d' aecepter sans amertume les sacrifices imposs pour l'amopr de la cause.

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    FASCISME OU SOCIALISME?

    ' Comme .mesure de consolation, nous avons fond le "Patrio't". Chaq1,1e semaine, ce petit journal poursuit sa the qui est de ne laisser rien perdre de l'oeuvre de ses prd~esseurs. On y trouvera, dans les .numros prochains, le texte de la conf-rence ptononce ee soir par notre ami Arcand.

    Les ennemis peli'vent tre nombreux et puissants, mais nous vaincrons si nous savons. tre des soldats digne.s de la

    cam~e que nous dfendons et si nous savons recevoir avec rsi-. gnation les. coups qui nous .sont destins. La cause est teUement

    grande que les coups paraissent petits. La guerre contre la juiverie nous a entrans et nous

    entranera encore dans le domaine politique; . c' ~st pt> ur cette raison que les politiciens amis. des Juifs ont d et devront faire cause commune avec eux et .se liguer pour touffer le bruit de nos appels. Si nos amis veulent ,bien tendre l'on:!ille, ils enten-dront notre voix au milieu des clameurs de haine et des cris de rage. .,

    .Nous aurions pu vous parler ce soir des campagnes poli-tique3 o nous avons figur; mais nou.s avons cru qu'il n'y

    , aurait 1~ aucu:n "intrt pour vous . . L'avenir cause assez d'in-quitudes sans que nous nous plaisloris rabcher les tristesses du p-a.ss.

    ~Une lutte ncessaire . . '

    La lutte anti~juive parat plus ncessaire que..jamais. Si nous prenons la peine de jeter un regard sur l'tat actuel de notre p-rovince nous pourrons constater que la juiverie a russi faire pntrer" de faon alarmante ses ides subversives et ses mthode.s affreuses. dans nos lois tout autant que dans notre vie conom~que Ces ides ~et ces mthodes causent un malaise insupportable, et ceux qui croient que .notre race a droit la paix n'hsitent pas proclamer qu'il faut lutter sans trve pour obtenir que l'esprit juif disparaisse dfinitivement afin que notre peuple reprenne ses. traditions de foi, d'honneur et d'honntet. , .

    A ceux .qui di,sent que le Juif n'est pas le seul responsable Ji tous les. malaises que ressent le peuple, nous rpondons qu'il en est responsable puisque c'est lui qui dirioge les mou.vements sociaux et conomiques qui nt rendu notre poque aussi truble et inquitante.

    Deux doctrines en prsence Deux doctrines .se partagent le monde: le christianisme et

    l' anti-ehri stianisme. Le christianisme a besoin d'un organisme humain pour

    faire rayonner" sa doctrine de. paix et d'amour sur le monde.

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    Les glises .qui s'inspirent des enseignements du Christ corn-posent l'organisme chrtien; celle,s. des glises qui ont le mieux gard ces enseignements peuvent en faire profiter plus parfaite~ ment leurs adeptes. Nous reconnaissons la grande supriorit de l'Eglise catholique et nous .sommes heureux d'accepter en-tirement ses directives que ~e pape et se,s vques sont chargs de donner'. .

    -L'anti-christianisme se sert de moyens humains pour rpandre dans tous les pays ses ferments de haine et ses ides destructrices; L'organisme qu1 a pour mission de faire triom- pher la doctrine ariti~chrtienne est la juiverie et ses ramifica-tions. Contrairement l'Eglise catholique qui lance ciel ouvert ses appels, la juiverie fait sa bataille dans les tnbres. Pendant que l'Eglise convie &es fidles dans les temples, por'OOs ouvertes, venir recevoir ses enseignements, la juiverie invite ses suppts et ses adeptes se runir en secret dans les loges maonniques pour y recevoir des mots d'ordre qu'elle cr'aindrait de donner ouvertement. :C'est pourquoi il est difficile "de -per-cevoir nettement l'action directe de la juiverie. Elle sait agir ans l'ombre et elle s~it manoeuvrer le.s pantins qu'elle choisit: Plusieurs des ntres qui se gourment parce .qu'ils croient faire preuve d'une grande intelligence en prnant des ides qu'ils nomment a vane:es se dgonfleraient trs vite s'ils pouvaient soulever le voile pais cachant leur's yeux les doctrinaires qui leur ont insuffl ces ides, avances peut-tre dans la voie de la destruction, mais rtrogrades assurment dans celle du bon-heur' et de la paix Nos libres-penseurs qui ne sont pa,s lilbres pourront souponner quelque peu la vrit de cette affirmation en rflchissant au fait -qu'ils ne peuvent tre ms par les mmes ides qui ,font agir les anti-chrtiens dans tous les pays, en mme temps, .sans qu'un matre invisible Ies fasse mouvoir.

    La lutte .entre les doctrines chrtienne et anti-chrtienne a commenc au Calvaire. Le Christ fut mis en croix par les Juifs et, depuis ce jour, ils ont tent de dtrire par tous les moyens sa doctrine d'amour.

    ~ Les ravages dans notre province ,Notre province n'a pas chapp la lutte que se livrent

    dans le monde .le christiAnisme et l'anti-chri.stianisme. A Ja fondation de notre pays, le christianisme, parce qu'il sait faire les sacrifices .matriels ncessaires au triomphe du -spiritua-lisme, a .imprgn notre 'peuij'le de . principes chrtiens; ces principes lui ont permis .d'accumuler pour nous des richesses morales et matrielles que nous ne savons pas .dfendre et que le Jif pour une bonne partie nous a enleves. ' .

    Jetons un simple coup d'oeil sur quelques lois passes en. notre province depuis vingt-cinq ans et nous verrons. jusqu'

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    quel poi,:~lt on a fauss la lign' de nos traditions. Pendant ce court . examen, ayons ~ :}a mmoire que nos lois ont subi l'in.;. fluence de l'une ou de l'autre doctrine qui s'affrontent dans le monde. , Dans 1~ srie des loi.~:! qui

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    FASCISME .OU SOCIALISME? 17

    apprendrons J.e nom du vritable chef de ce trust. Le Jui~, et lui seul, a profit de notre lgislation conomique depuis vingt-cinq ans.

    ~La lgislation sociale . ' .

    La lgislation sociale a t aussi dfavorable aux chrtiens qu'elle fut profitable aux Juifs. La loi de l'as,sistance publique protge toutes les institutions de charit et d'enseignement, sans distinction de race ou de religion. C'est dans cette sorte de lois, surtout, que cette fausse doctrine de neutralit joue' . l'avantage des anti-chrtiens. Sous prtexte que tous. sont gaux, puisque tous sont ta.~s, .on sUJbventionne toutes les insti-tutions. Comme les tf uifs ont le don de crier plus fort que les autres et que tous les moyens de persuasion et d'intimidation leur sont familiers, ils russissent o!htenir le double et le triple, quand ce n'est pas. plus, de ce qu'ils ont d-onn. Rappe-lons-nous que les chi.f.fres publis. en rapport avec le secours direct ont dmontr qu'une famiUe juive retirait vingt piastres par semaine pendant qu'une famille canadienne-franaise comp-tant le mme nombre d'enfants ne retirait que quatre piastres. Examinons toute la lgislation .sociale et nous verrons que tou-jours les Juifs sont bien protgs, .mais que les chrtiens doivent payer pour cette protection.

    Il .. serait beaucoup . trop long de rechercher les traces de l'esprit juif dans toutes nos loi&. Contentons-nous d'indiquer le fait .que, de plu.s en plus, no~ politiciens libraux ont v

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    q'ui nous assu1eront la -\7i-ctoire. De inme que le Juif, en assas-sinant le corps du Christ, ri'a remport qu'une victoire nia t.:. rielle qui se changea en un t riom-phe spirituel quand le Fils de Dieu ressuscita, de mme le matriali1:1me ne vaincra pas le spirituaJi:sme, mais il st de notre devoir d'em-pcher les ruines de. s'amonceler chez les . chrtiens, puisqu'il est possible de les viter en livrant une bataille sans merci a.u Juif . . A ceu~ qui croient qu'il est de bon ton de faire profession d'incroyance devant les enseignements de l'Eglise cathoUque, mais qui dsirent sincrement le bien de la race, nous laisserons le choix de leurs propre.s. moyens ; ils pourront choisir entre

    l~s questions de race, de civilisation et de sang. Nous sommes ' convaincus que, en fin de compte, ils devront revenjr la

    ~once1>tion qu'ils . doivent tre chrtiens ou anti-chrtiens et qu'ils .devront accepter le combat dans cet esprit.-

    Esprit mauvais combattre -

    Pour nous qui croyons que seule la doctrine chrtienne, commente dans les ncycliques des papes et diffuse. dans les directions donnes par les. vques .peut donner la p~ix au monde et permettre notre race de continuer ses gestes de beaut dans sa tradition spirituelle, nous travaillerons faire

    d_isparatre l'esprit maJ.tVais qui a corrompu nos lois. . Nous r clamerons pour notre clerg la libert de dnoncer

    ls prindpes faux que l'on tente d'appliquer, au~si bien en temps d'lections qu'en temps ordinaire. Quand on voit un gouvernement s'arroger le droit de r g-ler sa guise tous les problmes sociaux et religieux, il est plus que dangereux de priver qe leurs dr'oits les gardiens natur-els d~ la morale et de la justice. D'ailleur.s, nous n'~dmettons nul'lement la .supriorit de la politique ~ur la religion, mais. nous proclamons que les principes reli-gieux -doivent dominer la politique. A-t-On dj pris la peine de faire la comparaison, du simp-le point -de vue :humain, entre les membres. de notre clerg et les politiciens ? A vous . qui connaissez quelques-uns de .ces politiciens, nous. :pos-ons cette question: Quelle fut donc la formation de ces hommes et quelle est donc leur scie-nce, pour qu'ils se croient Jes seuls possder les connaissances qui permettent de donner a:u peuple des lois capaqles d'assurer son bonheur ? N'oublions pas que notre clerg est form d'hommes sortis des m-mes _ familles que les politiciens- et qu' ils ont eu, en plus, le grand avantage d'tr~ fqr~s diriger les groupements d'individus, pendant que les politiciens n'ont appris. q' couter les .cla-meurs de groupes bien organiss et se courber devant la

    ,;61ont de l-eurs baiHeurs de fonds. Ces J}oliticiens devraient c.omp.rndre que nos vques peuvent amliorer les lois en leur ins,pirant les principes qui doivent en former la base.

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    Dchance de l'ducation . .

    Nous rclamer_9ns pour notre enseignement qu'il redevienne ce qu'il tait, c'es.t-'-:dire chrtien. Nous savons que le gou-vernement est matre de notre enseignement et qu'il russit dicter les programmes d'tudes, en dpit .de r opposition de certains ducateurs qui voient le danger que pareils p:r.o-gram.mes constituent pour Jes gnrations futures.. En s'em-parant de l'universit, (dont le conseil administratif est compos de vingt-quatre laques libraux et de sept religieux), 1e.s lib-raux ont mis la haute main .sur notre enseignement et ont forc nos collges- conformer leur enseignement une formule qui permet leurs lves

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    parois.ses. sont beaucoup .moins endettes proportionnellentent et en bien _meilleure posture. Le cri contre nos curs plat norm-ment ,aux libraux et permet au gouvernement d'aug-ment-er son empri.se sur le domaine religieux. Parce que cinq ou six' curs onf failli . la tche, n;allons pas laisser .saboter tout notre merveilleux systme de f8.lbriques paroissiales par ]es politiciens. .

    En rclamant que le gouvernement se mle de ses affaires ~t -qu'il se contente de fa.ire des Ioi.s civiles poss-dant le sens hrtjen, nous n'avons nullement l'intention de dfendre n-otre clerg, .:mais simplement de protger leS meilleur.s intrts de notre peuple. Notre clerg n'a pas. besoin d'tre dd:endu, puisque ses oeuvres magnifiques d'enseignement et de charit imposent tout esprit sain l plus grand-e admiration . . Par_ contre, quand on prend la peine de con$tater l'norme recul subi p-ar notre race epuis. trente ans, c'est--dire de.pui,s que les politiciens ont cru que seuls ils pouvaient rgler de faon intelligente tous les problmes moraux et nationaux, n. n~ craint pas d'affirmer que nos intrts les plus sacrs ont besoin d'tre dfendus.

    En mme. temps que no-us exigerons. qu la chane de nos tr~ditions soit renoue en remettant en place les autorits reli-gieuses, nous devrons lutter nergiquement contr-e le Juif pour l'empcher de corrompre notre civilisation chrtienne.

    Le moyen le plus efficace .

    Les moyens de com-battre la jiverie sont 'no-mbr

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    FASCISME OU SOCIALISME? 21

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    mais ils n'ont . pas le droit d'exi-ger que nous offensions la vrit en refusant de constater la laideur de leur caractre. Est-ce notre faute s'ils ont, de mme que leur nez, l'me crochue ?

    Choses qu'on ne peut oublier

    Le .Juif, n suppliant que nous ne fassion,s p~s de distinc-tions de races ou de religions, comme si un homme pouvait

    oublier de quelle r a.ce il est issu et quelle religion l'a form, a voulu nous abaisser &on rang; quand il a lanc et soutenu son cri de tolrance, comme'si le bien avait besoin d' tre tolr, il a voulu nous faire accepter le mal que ,sa prsence causait. Pour son malheur, il s~est approch l'aide de ses cris, trop prs de nous, nous avons pu scruter le fond de sa pense, nous avons. pu constater la hideur de .ses traits crisps, nous avons U peur qu'il .souilll notre me et nous avons~ voulu le .chasser.

    Le Juif en tant que Juif n'a aucun droit en notre pays:-Puisqu'il veut rester Juif et qu'il refuse de vivre comme U:n (

    ~hrtien, qu'on lui donn-e l'}le de Mad~gas.car. pour .. qu;il s'en fasse un pays s-elon .ses gouts. ~cette 1le est Infestee de ser-pents, mais nous sommes convaincus qu'ils s'enfuiront la vue d'un Juif ou que, du moins, ih ne pourront rsister longtemps la senteur qui se dgage d'un ramas,sis de Juifs. _

    Nous sommes assez de deux rac-es au pays sans qu'une troisime vienne compliq}.ler le problme. Nous avons dj trop de mis.r dpartager le gteau, sans qu'un goinfre vienne a val-er nDtre part. .

    Grandes' souffrances du peuple A travers la fume de la bataille contre la juiverie, nou.s

    ne devrons pas perdre de vue les souffrances dont est accabl notre peupl-e. Une simple image nous fera v-oir jusqu' quel point le matrialisme qui prvaut dans notre systme cono-miqu a fait perdre le sens de la valeur d'un tre humain. Un bcheron nous racontait un jour que, dans -le calnp d'une co:in-pagni o on se S-rvit d'n,s, les ordr es le& plus ri-goureux taient donns pour que ces nes ne manquent d'aucun soin, qu'ils aient un bon lit de paille et .qu' ils soient bien l'abri du vent. Pendant ce temps, Jes hom.mes taient mal couchs, mal abrits et n'avaient que des c~uvertures humides pour s'enve-lopper. Notre bch-eron tirait une conclusion de c-es faits: "C'est bien .simple, la compagnie savait que si elle perdait un . ne, il faudrait le remplacer au prix de cent cinquante piastres. tandis qu'un homme, elle pouvait en avoir autant qu'elle vou-droit sans dbourser un sou." N'est-ce p31s, l l'in1age de ce

    .....

  • 22 FASCISME OU SOCIALISME?

    que l'on voit partout s-ous la civilisation matrialist-e et juive actuelle ?- L'tre humain est trait comme un chien .sans me.

    . Nos classes. humbles souffrent terriblement. Si ceux qui ont du coeur ne viennent pas leur secours, elles s'lanceront derrire les S:Ociali.stes qui leur promettent mer et monde et elles les porteront au pouvoir.

    La question se pose : Notre pays sera-t-il fasciste ou socia-liste ? Fasciste ayec qes principes chrtiens ou socialiste avec des doctrines an ti-chrtiennes ? Qui mnera la barque: Rome ou. Moscou?

    Espoirs d'avenir '

    Nous ne sommes pas ici ce soir pour noncer un programme politique, .mais uniguement pour trouver les origines du mal dont nop.s souffrons. 1Si nous avons pu vous convaincre que le. danger est assez grand pour vous forcer agir, soyez assurs

    que nous saurons trouver l'occasion qui vous permettra de faire tout ce que vos convictions vous commanderont d'accom-plir. Le jour n'est -pas loin, nous l'esprons , o il sera possible de lancer un programme politique bien ordonn et f.ond sur les conceptions chrtiennes de la vie. Avec l'aide de .Dieu et le travail acharn des bons ouvriers de la cause, ce programme donnera, qua;nd il sera ralis, le bonheur et la paix notre province .et notre pays.

    .Nous cdons la parole Adrien Arca nd qui sa-ura vous dmontrer clairement ls normes avantages du fascisme sur le .socialisme. Nous sDmmes compagnons. de lutte de;puis quatre ans. D~rant -ce temps, de nombreux efforts. ont t tents

    . pour nous sparer, mais toujours ils ont chou. Une volont plus forte que les obstacles et les embehes nous a gard en-semble afin que nous puissions accomplir notre part dans l' immense lutte qui se prpare. Nous n'avons pas besoin de vous prsenter notre ami Adrien Arca nd ni de vous. faire. son loge, car vous le connaissez tous pour avoir lu ses articles solides et limpides DU pour l'avoir entendu faire l'expos de ses ides politiques.

    Mesdames et messieurs, nous vous remercions de votre bienveillante attention et nous for.mulons l'espoir de vous revoir bientt.

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    Confrence . ADRIEN ARCAND

    Mesdames, Mes.sieur.s, La cause dont je me suis fait, avec mes amis, le propa-

    . gat~ur, me rend agrable le devoir de vous remercier pour l'emp:resse,ment avec lequel vous avez rpondu notre invita-tion. Je sais qu'il y en a, par.mi vous, qui ont non seulement souscrit leur obole l'organisation de cette soire, mais qui se sont dpla.cs de rgions loignes pour tre avec nous ce

    , soir. C'est pour moi, en m.me tem:ps qu'un motif de gratitude, une consolante attes.tation que la cause qui nous intresse est bien vivante et .suscite dans toute la province une attentiqn significative. Gette cause, vous savez dans quelles circonstances nous l'avons entr'eprise, il y a plus de quatre ans; comment elle s'est inaltrablement poursuivie ; comment, avec les cir-constances, nous avons d en changer la forme, sans jamais en rien modifier de l'esprit et des principes; comment elle est enco-re aujourd'hui ce qu'elle tait hier, avec cette diffrence qu'elle est plus avance, parce que le travail prliminaire a fait son .oeuvre, qu'.e1le est mieux comprise parce que les esprits sont enrfin en veil, qu'elle est p~lus claire et plus comprhensible parce que la marche de.3 vnemtmts a en tous points donn

    raison tout ce que nous avions annonc plusieurs annes l'avance. Ce qui nou.s permis., dans le pass, de distinguer nettement le cours des vnements en :prparation, nous per-mettra encore, croyons-nous, de discerner pareillement dans l'avenir, afin que la cau.se que nous avons embras-se, plus grande .que les personnes et plus. forte que les chefs, atteigne sa ralisation malgr t-ous les obstacles qui continue;ront, avec p-lus. de furie,, de lui tre suscits.

    Vous .me permettrez de redire publiquement l'estime que j'entretiens l'endroit de celui qui m'a prcd sur cette . tri-bune, mon grand am~ J o,seph Menard. 1Si jamais un homme fut la peine, matriellement et moralement, .Pour une cause, c'est lui. Je ne -connais pas d'abngation, le renoncement et e sa;crifices p.lus .grands que les siens dans le travail que nous avons poursuivi, ni de vaillance et de force de caractre mieux trempes. Dans la cause qui nous es.t chre, il e.st grand par

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  • FASCISME OU SOCIALISME?

    sa fDi et grand par ses oouvres. Je ne crois pas que le mme idal .puisse . produire un plus prcieux et plus loyal soldat .

    . Je regrette d'avoir corriger une impression que certains se .sont faite sur le but de notr-e soire. Il n'est pas de prP.-senter un programme de politique applique, car ce serit devancer la maturit du temps, anticiper sur des vnements pour lesquels l'heure n'a pas encore sonn, l'ho.rloge du destin. Nous voulons simplement, ce soir, expos.er les bases. fondamen-tales. et les do,ctrines d'un systme poEtique qui commande l'attention mondiale : le. Fascisme. Avant .que ne s'laborent des programmes politiques fascistes, il est bon de dfinir et comprendre exact~ment ce qu'est ce systeme, d'o il vient et o il va, afin de pouvoir plus tard discerner quels sont les. vrais des faux programme,s fascistes, les bons des mauvais, les s-rieux des purils:. Cette tude, on. le comprend, doit tre ncessairement abstraite et, . cause de l'amp-leur du sujet , trs condense. Vous en tiendrez compte, je l'espre, pour m'ac-corder vohe indulgence.

    . ...

    Fin d'une civilisation -

    Nous assistons. en ce mo.ment l'effondrement d'une civiHsation qui a domin le monde depuis la Rvolution Fran-aise. Cette civilisation e,st celle de la dmocratie librale. Elle sombre dans un chaos inde.s,criptible, dans un tumulte de souffrances, de misres, de perturbations sociales, de boulever-sements politiques, de maux conomiques, de divisions inter-nationales et de diss,ens.ions religieuses comme jamais l'huma-nit n'en a t tmoin. Sur les ruines de cette dmocratie Ji:brale, dont la structure vermoulue cde gradueUemetit dans tous les pays., commence de surgir, dans un gigantesque enfan-tement douloureux et lent, la naissance d'un monde nouveau. Et, comme le monde . moderne qui agonise, le monde nouveau

    n~ pourra r evtir que deux aspects, mais plus prciss et plus . avanc.s: celui de gauche et celui de droite, jusqu'au jour o,

    dans un colos,sal combat mondial, l'un des aspects essaiera -d'absorber et annihiler l'autre. Ce sera alors la dernire ba-tHle, avant-coureuse de la fin de~. temps. Acteurs obligatoires dans le drame solennel et mouvant que nous rserve notre poque; nou.s. n'avons pas le droit de nous contenter du rle de tmoins et de chercher dans l'inaction un refuge pour notre indiffrence; notre tideur ou notre frayeur. Si peu que nous ayons de convictions., il va falloir les dfendre, car l'enn1lli qui les attaque est srans repos. et sans pardon. Et le danger devant lequel nous. sommes lancs :pour un combat dcisif, avec toutes les autres. races c.hrtiennes, est d'un .caractre et d'une gravit tels qu'il nous va falloir combattre non seulement pour triompher, mais pour que l'ennemi s:oit dfinitivement mis hors

  • FASCISME OU SOCIALISME? 25

    d'tat de nuite cLans l'avenir, et pour que nous puissions che-miner sans contra.i~te ver-s la fin ultime qui nous. est dvolu-e, comme colleetivit -et comme individus.

    La vritable crise . La crise conomique qui atteint s.i cruell~ment le monde

    entier n'est _que l'aspect extrieur et superficiel de la crise plus profonde qui secoue le monde et menace les fondements mmes

    ' de .la .civi-lisation chrtienne. A un moment .donn,. nous nous s?mmes engags dans la voie, sduisante mais faus;se, du mat-rialisme, parce qu'elle brisait l'armature spirituelle de notre socit occidentale, et cette voi' nous a conduits au dsastre ..

    Un simple coup d'oeil sur les quatre derniers .sicles nous permet de comprendre l'effroyable revirem~mt qui s'est opr dans l'es;prit humain, et le renversement des valeurs relles dans l'ap-prciation humaine.

    Les stages de Ia dchance Le moyen--ge fut,- en OcCident, l'a~oge de la civilts-ation

    chrtienne. L'autorit, reconnue et accepte comme de droit divin par les peuples, tait stable et effica-ce; les luttes de clas,ses taient inconnues; les travaille urs, organiss en corpo-rations et en guildes-, jouissaient d'une jus.tice et d'un bonheur qu'on n~ connat plus; la vie nationale tait surtout rurale, c'est--dire pli.ls conforme aux vritables instincts de l'homme et aux lois naturelles. Le moy-en-ge fut l're de la grande philosophie et du plus. _pur humanis.me; il se termina en apo-those avec l'poque classique, qui connut le plus beau sicle de -la .scu};pture, de la peinture, -d-e la musique, de la littrature qui, toutes, s'adres-saient aux plus belles facults de l'esprit. .

    Immdiatement aprs, on -ne s'adres-se plus aux fortes facults ni l'es-prit pur, mais aux faiblesses- de la raison et . au senthnnt. L'cole des Encyclop-distes masque d'un voile de . scepticisme les valeurs spirituelles, .et le monde descend l'chelle vers le romantisme. Le sentim-ent, facult secondaire, domine les arts. Les premires valeurs spirituelles tant car-tes, les troubles matriels surgissent: rvolutions-, ngation de l'autorit de droit divin, anticlri~alis:me, proclamation de l'ga .. lit des hommes qui amne les luttes de classes. Le culte de la matire, dans lequel on verse mes:ure que .se dveloppent les sciences et que se multiplient l~s inventions, tend graduelle-ment suppla-nter le culte de l'Immatriel.

    Puis, de l'poque romantique nos jours, l'humanit descend l'chelle avec une rapidit ef:farante, et l'on en arrive la destruction -ouverte des religions, aux luttes, de classe.s les plus passionnes,, la croyance en la seule .puissance de l'or

    ' .

  • Z6 FASCISME OU SOCIAL.ISME?

    et de la mat~re; la cr.ation dfie le Orateur. Les arts, ns dans le rythme; l'quilibre; le respect de la mesure, de la ligne . et de l'harmonie, deviennent un pouvantable dsordre de caco-phonie, de dissonance, de dsquHibre et .de sauvagerie vri-ta:ble qui ne s'adressent plus l'esprit ni .mme au sentiment, mais aux nerfs et aux instincts destructifs de la bte humaine.

    A la croise des chemins '

    .

    Le lihra.lisme .de la Rvolution Franaise affirmait l'galit . et le nivellement d'n'ne humanit divinise par elle-mme, auto-nome, indpendante, ne recevant de -lois que d' elle-mme et ne se devant qu' elle-m.me . . Ce ferment anti-chrtien, niant toute divinit en-dehors de l'homme lui-mme, a matrialis et bes-tia:l.s l'humanit. Celle-ci en est aujourd'hui rendue la crbis.e des chemins, o elle doit dcider si elle va continuer sa -descente vers un matrialisme .absolu, une destruction dfi-nitive des .religions, une rpublique qui englobera toutes les races sous un mme pouvoir central ; .ou si -eUe va effectuer un retour vers . le spiritualisme, vers la 'COnscience religieuse et nationale, et se dbarrasser des liens qui enchanent dj une grande partie des populations au matrialisme .

    . La .question se pose, devant le monde entier, d-evant chaque pays en particulier. Il va falloir y rpondre, pour nous comme pour iles autres. Et, cette question, il n'y a que deux alter-nativ~s po&si1bles.: le fascisme ou le socialisme. Il n'y a pas. songer la dmociatie, parce qu'elle est .faite de l'ide librale 'qui forme l'essence du socialisme, parce qu'elle est' moribonde et ex;pirante, parce qu'elle a fait fausse route, parce qu'elle a misrablement failli, parce qu'elle a provoqu la crise et le chaos dans lesquels le monde oo dbat prSntement et dont Il veut se dg~ger.

    Seulement deux alternatives 11 n'y a donc que deux ,seules alternatives : dtruire toute

    spiritualit, tout sentiment national et rel'gieux, toutes tradi-tions pas-ses, e.t c'est alors .Je socialisme; ou effectuer un retour la S'Piritualit, au sens ntiona1 et traditionnast, et c'est le fascisme. Avant d'entrer dans l'explication de ces deux modes poU tiques et sociaux, il est bon d'tudier comment il se fait que nous sommes en prsence de pareil problme, et quelles en s.ont les causes vritables ..

    Toutes les philo.sophies s'accordent dire que les modes politiques sont la forme extrieure de l'tat d'esprit des peuples. Et tous les penseurs s'accordent sur cet axiome que: la politique n'st, en somme, qu'lJ.ne question de race et de religion. La poli-

    . tique dfinit quels doivent tre les rapports entre l'individu et

  • FASCISME OU SOCIALISME? 27

    l'Etat, entre l'individu et ses semblables, entre l'Etat et l'tran-. ger. Mais avant de connatre ces dfinitions, il est absolument ncessaire. de dfinir ce qu'est l'individu lui .. mme. Et cela nous conduit une question lmentaire du petit catchisme .

    .

    . La clef de tout le problme L'homme est-il un tre compos d'un corps transitoire et

    passager, et d'une me immortelle qui doit atteindre Dieu? Ou bien l'homme est-il simplement un animal sans' me, qui n'existe que durant le court temps d'une vie humaine et qui, alor.s, doit jouir le plus possible de la vie prsente sans souci

    _d'un au-del1 ? Il y a la rponse chr~tienne, qui enseigne l'exis-tence de 'l'J.me et qui fait de la vie prsente un moyen d'atteindre la vie terneHe, et non une fin en soi. Il y a la rponse anti-chrtienne, qui nie c.ette dfinition. C'est pourquoi, il ne peut y avoir pour l'Etat que deux faons de dfinir que],s.doivent tre les rapports internationaux, nationaux et sociaux des indi-vidus, de faire des lois et des rglements leur sujet: en tenant compte de l'me humaine et des soins qui lui sont ds, ou en niant l'existence de l'me et en ignorant toute proccupation son sujet. .,

    Les gouvernements sont faits pour administrer des hommes. S'ils reconnaissent que l'homme a une me, ils ad-mettent l'exi-stence et la priorit ncessaire de la question religieuse. S'ils n'admettent pas !'existence de l'me, ils affir-meront l'inutilit des religions et travailleront les dtruire, comme le font les gouvernements de Russie, d'Espagne et du Mexique.

    Des consquences logiques '

    1

    . Ainsi, l'on voit que la questi-on politique, qui rgit des tres dont eUe reconnat ou mconnat la spiritualit est fondamen-talement et avant tout une question de religion ou d'irreligion. De faon ou. d'autre, la religion et l'irreligion sont des conclu-sions normales, logiques et consquentes de la dfinition que ron fait de l'tre humain. La politique, comme tout ce qui se rapt;)orte la gouverne -des tres humains, est .donc une question de foi. Toutes les autres questions qui se rattachent la poli-tique. sont accessoires et secondaires, puisque le r1e de la politique est moins .d'ad:rp.inistrer que de guider, gouverner et diriger.

    .

    La question de race La question de race elle-mme n'est, au fond, qu'une que,s ..

    ti on de religion. Il y a, dans chaque race, un code d'thique, u~ genre de vie, une particularit de moeurs, un ensemble de

  • 28 FASCISME OU SOCIALISME? .

    traditions qqi soht bass sur un~ seule chose: la faon dont les membres de cette race se sont comports entTte eux, socialement et individuellement, depuis les origin~s qe cette race. Et cette) faon de~ s comporter n'a trouv (sa rais-on d'tre, sa justifi-~ation et sa discipline que dans -des .prceptes r~ligieux reconnus

    . et admis. pr la race . . ..

    iMalgr ces vrits lmentairs, la politique dm-ocratique librale, depuis la Rvolution. Franaise dont elle est i.ssue, n'a cess de s'attaquer la ra.ce et la .religion, essayant .pa.r tous les moyens imaginables de les dissoudre, d'usurper leur autorit, de les remplacer -par une forme de tyrannie matrialiste. D'o vient don~ ce levain anti-religieux et anti,..racial qui .se rpand .sur le monde, quelle est la sour.ce de cette contagion, d'o part-

    . elle, qu'est~ce qui l'inspire et l'anime ? Dans ses mmoires, Stee.d a crit qu'aucun homme, qu'il soit philosophe, crivain politique. ou diplomate, ne peut tre considr co-mme mr ou comme connaissant les premiers lments de la question mon.., di-ale s'i.l n'-a tudi fond la question juive. Repassons donc rapidement cette question, pour voir s~ nous y trouverons la rponse que nous cherchons.

    Avilissement de la race juive Dans l'anttquit Dieu fit un pacte avec la race juive. Cette

    race tait tellement dgnre, sale, dchue, que l'Eternel, dans son infinie misricorde, crut devoir faire pius pour ell.e que pour toute autt oe race. C'est ce que permet de conclure la lc-ture attentive de l'Ancien Testament, dans lequel les justes et les saints s.ont tellement rares., en vingt .sicles d'histoire, qu'ils forment la faible exception qui confirme une rgle gnr'ale de corruption. Dans le dessein de relever cette race, Dieu lui

    . pro:tnit que . Son Divin Fils, le Messie, sortirait de ses rangs. Ainsi le Sauveur, pour vraiment subir les dernires humilia-tions, :ne devait pas s.eulem~mt natre parmi les animaux, dans . une table, mais il devait voi:i: le jour parmi la race la pl us avilie du monde. Cette faveur divine aurait d convaincre les Juifs de s'aJmliorer mais, tout au contraire; ils ne firent qu,e descendre p-lus profondment dans leur dgnrescence.

    !Cette race ne fut. jamais diste. Le dcret d'Aman, s-ous Assurus, nous fait voir . quel point de matrialisme elle tait rendue,. et quel pril religieux, national et politique elle tait pour le pays.. Ce qu'Aman leur reprochait a t reproch aux Juifs de tous temps, sous les pharaons, sous les empereurs romains; travers tout le moyen-ge et jusqu' no.s jours.

    J~mais., nulle part, on ne se plaint -de la reHgion des Juif.s, mais. partout et toujours de leur matrialisme.

  • FASCISME OU SOCIALISME?

    Engea.nce matrialiste et satanique Les Juifs, ~ause de leur profonde bassesse, ont justifiE

    de la Misricorde divine des interventions extraor~dinaires Mais cette race tait si peu diste que, chaque fois qu'un mes-sager de Dieu lui tait envoy, elle l'assassjnait. Les criu des prophtes sont distes mais les Juifs, en regard de ce~ crits, ont pos. des actes de rpudiation et d'assassinat. At moment o ils taient le plus prs de Dieu, sou.s leur gran chef et prophte Mose, les Juifs nous prouv-ent leur prorfon athisme. Ils venaient d'tre tmoins des dix plaies d'Egypte: ils venaient de voir la main de Dieu dans leut passage de la

    ~er Rouge, ils venaient d'entendre le tonnerre de l'Eternel promulguant la Loi .sur Je Sina, mais cela. ne les eml)c.ha' pas d'levr une idole au vritable die de leut coeur: le Veau d'r. Passe encore pour les prophtes. Mais que firent-ilf quand Dieu leur envoya sDn Fils, qui fit devant eu.X . de~ miracles et des proliges capables de dtruire tout doute et tout scep-ticisme ? Ils s'acharnrent contre Lui ds sa naissance, . Le.. poursuivirent durant toute sa vie publique et ne furent satis faits que lorS'qu'ils .L'eurent fait assassiner, demandant que sor sang retombe sur eux et toute leur de.scendance, malgr le jug

  • 30 FASCISME OU SOCIALISME?

    L'echo du cri lucifrien .

    Les_Juifs sont les. enfants de Satan, ils font l'oeuvre de lep.r pere~ a dclar Jsus-hrist dans son terrifiant jugement~ QueUe est la caractristique de Satan ? Le dsir de l'mand-pation; de la libert. "Je .ne servirai pas !" fut ,son premier cri de rvolte contre l'ordre tabli par Dieu lui-mme. Cette caract~ristique lucifrienne st aussi c~~le des Juifs, les enfants de .Satan. Comme leur pre, les Juifs ne veulent rien servir, ni la Gentilit, ni un drapeau, ni un souverain, ni_ une patrie, ni aucun otdre ta:bli, ni aucune loi existante, ni aucune auto-rit rgulire. !Comm-e leur pre, les Juifs demandent l'mancii-pation, la lilbert. Emancipation de tout ~equi n'est pas Juif ! Li~rt de poursuivre leur oeuvre sataniste.

    ' Nombreux sont les auteurs juifs qui on.t tent d'appro-fondir les causes de l'ternel esptit -de rvolte des Juif.s. Kurt Munzer, Osar Lvy, Bernard Lazare, Werner So-m bart, Elie

    , Eberlin et plu,sieurs autres penseurs juifs ont vainement de-mand, dans leurs livres, pourquoi la race juive, cntrairement toutes les .. -autres taces, est' une rebell ndom-ptable, une r-volte incui'aJble, une t ernelle mc

  • .

    FASCISME OU SOCIALISME? . 31 . .

    proclame que .le Messie est ven, qu'il ne faut plus l'attendre, que Dieu a dchir le voile : du Temple et remplac par une nouvelle alliance universelle l'ancienne alliance avec les Juifs, que c'est le Christ-Roi et non Isral qui doit conqurir le monde;, ces barrires, c'taient les caractristiques nationales de chaque peuple, caractristiques tablies. sur des traditions chrtiennes millnaires. Il fallait renverser :Comment s'y prit la juiverie ? E11e fit conime son pre Satan avait fait pour entraner sa &.uite les anges rebelles. Elle rpandit chez les. chrtiens le venfn U.bral, c-e poison qui fait demander de 'l'mancipation et des liberts, qui fait lancer le cri "non se-rviam" contre l'autorit et l'ordre tablis.

    Les dbuts de l're librale Bien prpare par la Renaissance, la Rvolution Franaise

    apporta dans le monde le cri libral, le cri sataniste de libert qui dtrui;sit une grande partie deSt libert.s. dont jouSiSaient jusque-l les Fra.nais, mais qui tendit tous le.s . . droits et privi-lges de la citoyennet franaise aux Juifs qui n'taient ni de -race franaise, ni de tradition frapaise. Innombrables sont les auteurs juifs qui proclament que la Rvolution Franaise fut l'oeuvre des. J-uifs et des s.ocits secrtes qu'ils contrlaient totalement, et que la Rvolution Franaise, tout en leur assurant une forte emprise sur la France, tablit la- pierre angulaire de leur oeuvre de rvolution mondiale.

    Les Juifs dans toutes les rvolutions Le libralisme de 1789 n'a libr et manep que d'une

    seule chose: de l'autorit de droit divin et de l'autorit du christianisme ainsi que des devoir& imposs par l'ide chr.tienne dans les manifestations publiques de l'individu, ,que .ce soit dans le. monde politique, dans le monde conomique ou dans le do-

    . maine social. Ce cri de rvo:Jte libertaire et mancipatrice, de la France, s'est rp~ndu dans le reste du monde, n'ayant tou-jours qu'un seul ennemi: le christianisme, et qu'un .seul remde lui opposer: le lacisme et le neutralisme, f ormes prliminaires de l'nti-christianisme.. Le mme ferment judo-libral, en se. rpandant dans les pays d'Europe, a apport partout le mme cri lucifrien "Non servi am" et la mme mthode rvolution-naire. Et, dans les. rvolutions qi s'nsuivirent, au ;por.tugal,. en Russ.ie, en Autriche, en' Hongrie, en Allemagne, en Turquie,. en Es~pagne, en Grce, etc., c'est toujours le Juif qui organise~ qui finance, qui excute, qui s'empare du pouvoir. Et, aussitt que la prise du pouvoir l'a re.ndu suffisamment fort pour ne rien crain:dre dans le pays qu'il a usurp, le Juif jette bas son masque, se montre tel qu'il est, terroriste, cruel, sanguinaire,

    .. .

  • 32 FASCISME OU SOCIALISME?

    dootructeur, et il s'empresS d'abattre dfinitivement les grandes barrires qui arrtaient sa m-arche vers la conqute mondiale: les caractristiques religieuses et nationales.

    ]:/aboutissement final Le Hbralisme, cri de rvolte contre l'autorit et la disci-

    pline-chrtiennes (car, il n'est pas. oppos autre chose), n'est que le . cri prcurseur du socialisme. Ce dernier, comme les faits le prouvent abondamment, conduit invitablement au bolchvisme. Et quoi conduit en dfinitive le bolchevisme, avec son athisme, sa destruction de toute ide religieuse et nationale ? Au culte de Satan, que l'on adore maintenant dans de ' nombreux cercles de la Russie s-ovitique. Tant il est vrai que le cri de rvolte conduit au pre de la r volte, que la juiverie fille -de Satan eonduit Satan lui-mme; que, pour les soi-disants athes et Sans-Dieu, la politique f in it, com'me partout ail:leurs, pour aboutir une question religieuse, la religion ft-elle celle du diable !

    . .

    . Le Iibralism~ est anti-spirituel Les Juifs, et leur Talmud les force d'y ajouter foi, croient

    que les Gentils, ou goyim, sont. des chiens sans me. La plus rcente des .ditions du- Talmud, publie Paris. en 1932, sous rautorit du Collge rabbinique de France, assimile les non-juifs aux animaux, dans presque tms ses chapitres. S i nous,

    Gentils-, n'avons pas :d'me~ il n peut y avoir d'au-del pour nous et il n{)US est donc absolument inutile d'avoir des reli-gions ; i1 nous est donc futile de dpensr de l'argent difier des glises, des couvents, de.s monastres, des colleges:, des _coles confes~sionnelles, financer des missions et faire des oeuvres charitables., quand cet argent pourrait tre port dans les bo'uges, les th-tres, les cabarets, les antres d'agiotage et d'usure -du peuple-lu ! Si nous, Gentils, n'avons pas d'me, nous avons tort d'avoir des. traditions ~t des. agpirations base religieuse, et il convient de les dtruire ! Est-il tonnant alors que le liberalisme, -dont l'unique source est la juiverie, s'attaque ees aspirations et ces traditions~ ? Est-il tonnant que le

    libralis~me fasse appel notre tolrance pour ce qui s'oppose notre hritage s-pirituel ? Est-il tonnant que le libraJisme nous demande de ne pas affirmer nos distinctions de race et de religion ? Est-il tonnant que le libralisme rclame de nous un anonymat internationaliste plutt qu'une identit nationa- . liste fermement affirme ? Est-il tqnnant que le libralisme , s,.Toigne des principes immatriels inhrents notre race et soit histoire, pour n'imposer que des aspects matrialistes dans toutes no.s manifestations ? Non, ce n'est pas tonnant, puisque

  • - / .'

    ' ..

    ' ' ' . . . . ..

    FASCISME OU SOCIALISME? . 3 ~- ' . . .

    le libralisme n'est qu'un ide juive invente pour nous faire renoncr nous-mmes, au profit d'une race qui veut vivre dans toutes les patries nationales sans en reconnatre une seu'le

    comme &lenne. Le Juif n'ajoute rien la richesse spirituelle ou matrielle

    d'une nation. Il arrive toujours en immigrant pauvre et, force d'expdients malhonntes, finit par s'emp51rer de toute la richesse matrielle. Il se sert ensuite de celle-ci pour dtruire, par de multiples organisations de propagande et d'action irecte, la richesse spiritue1le du pays. Dans. le domaine spi-rituel, le Juif, matrialiste, ne peut gagner aucune bataille. Dans le domaine matriel, il les gagne toutes, parce qu'il joue de malhonntet avec d-es rivaux que leurs traditions et leur formation forcent d'tre .honntes. Aussi, le Juif ne voit-il la poss1bilit de sa conqute mondiale qu'en faisant descendre l'humanit dans le domaine matrialiste.

    Ce n'est pas l'effet du hasard ' 1 -

    'Le Juif est la seule source de ,satanism-e, d'anti-christianisme et de matrialisme, dans les pays civiliss. Il y a des personnes, ce-pendant, qui dis-ent que -la question juive est un mytb-e, que les antism~tes sont des hallucins qui voient du~ juif par-tout, des toqus qu'une haine injustifie-, des intolrants qu'un fanatisme aveugle font crier sans rais-on c.ontre les Juifs. Je ne vous demande pas de lire le Ta~lmud, ni les innombrables livres crits par les Juifs eux-inmes sur leur plan de r:volution mon-diale et de conqute 'universelle, ni les- proclamations de leur~

    . chefs, ni leurs discours significatifs reproduits d.ans les pu-blications juives. Voyez simpl-ement -.ce qui se passe au-jourd'hui dans le monde entier; voyez quel est le but du bolchevisme, qui le propage, qui le conduit; voyez quels sont les chefs rvolutionnair-es de tous les pay.s; voyez quels sont les prophtes du socialisme et quels groupes le rpandent; voyez quels sont les matres de la finance mondiale, de la presse mon.-diale, du c-ommerc-e int-etnational; voyez quels $Ont les assa.ssins .du clerg- chrtien et les d-estructeurs ' d-es institutions. chr-t iennes dans les pays

  • 34 FASCISME OU SOCIALISME?

    tique grecque, est un demi-juif; si c'est par hasard que le dicta-tur de la Turquie, Mustapha Kemal, est un Juif originaire de. -salonique; si c' e&t par hasard que le gnral Cohen, qui porte aussi un noJn chinois, est le matre de la Chine sovitique ; si c'est par hasard que Hymans et Vandervelde, les matres de la politique internationale de Belgique, sont des Juifs; si c'est par hasa.rd que le ministre de la J ustice du Danemark, le plus :influent ch~f~ politique du pays, est un Juif; .si c'est par hasard. que les trois premiers a viseurs -imposs Roosevelt par la banque internation;ale: Morgenthau, Baruch et Warburg, sont trois Juifs; si c'e&t par hasard que Sir Her-bert Samuel, chef du principal parti libral d'Angleterre, et ses premiers lieute-nants, ,sont des Juifs ; si c'est par hasard que, avant l're hitl-rienne, les gouvernements d'Allemagne tai en~ de forte propor-tion juive ; si c'est par hasard que la. ManJdchurie, jusqu' l'an: dernier, tait totalement aux mains de Juifs.; s. c'est par hasard que l'Australie, la Franee, une dizaine de r publiques de l' Am-rique du Sud et de l'Amrique Centrale, La Havane, la Rou-manie, la Suis-se sont de sintples instruments entre les mains des Juifs, qui y contrlent toute la vie politique et conomique. La juiverie oomma.ndoe dj directement plus de la moiti du g.Jobe. Et tout cela ne serait que sim,ple concidence, pur

    . hasard ? N0n, c'est la preuve tangible de l'excution d'un vaste plan de. conqute, conqute qui s'teng sans c~sse avec .chaque rvolution, a vee, Chaque emprunt consenti par la banque inter--nationale de l'or, conqute qui .se' consolide davantage mesure que le libralisme juif, que le socialisme juif, que le matria-lisme juif sont rpandus par mille moyens diffrents dans l'esprit des masses. - .

    .

    Une question basique . La juiverie, cause de son essence mme, cause de ses

    instincts destructifs, cause de son immmorial atavisme de c .. orruption, cause de son sentiment exclusivement matrialiste, voil le grand danger, le seul, l'unique, tant pour le matriel que pour le spirituel des peuples. tC' est pourquoi la question juive dqit tre la base de tout vritable fascisme, de tot. mouvement srieux de rg~nration nat i

  • FASCISME OU SOCIALISME? 3 '

    le Juif Sir Herbert Samuel, chef du libralisme britannique venir confrer privm~mt avec l'hon. W.-L. Mackenzie King, Ottawa, pour lui transm.ettre ses mots d'ordre ..

    , . Philosophie dtruire

    . Les antismites n'ont pas de griefs personnels contre l~s Juifs pris isolment. Ce qu'ils veulent dtruire, c'est la philo-sophie librale des Juifs, parce que cette philosophie est l'antl-

    th~e et l'ennemie de la philosophie chrtienne, et p-arce que l'organisation interntionale secrte des Juifs e.st le systme politique de cette philosophie a.structrice. Et comme les JuifS' malgr toutes. les qualits que les meilleurs d'entre eux peuvent avoir, sont les propagateurs de cette philosophie et les instru-ments de ce _s.ystme, ils doiv-ent, dans les. pays chrtiens, tre placs. dans un tat tel ~qu'ils ne puissent Consci.emment ou inconsdemment, poursuivre leur Oeuvre de satanisme.

    Le mQyen-ge et le ghetto C'est parce que les Juifs taient contenus dans leurs ghettos

    et mis hors d'tat de nuire, durant le moye~ge, que oot1e poque fut .si briUante, si po.Uce, socialement si pacifique, si

    pos~itivement chrtienne. C'est pour la mme raison que ](!S Juifs, a.vecleur libralisme, appellent le moyen-ge l'poque la plus obscure, la plus tnbreuse, -la plus 'intolrante et la plus fanatique d~ l'histoire de l'humanit. Et, ql1.~Ud i.Js laneent ce qualificatifs., c:est toujours avec des al~.,;;1on.s. contre la chr ~ient et ses chefs. du temps. Depuis que le libraJisme a ren-vers les murs du ghetto et mis les anti-chrtiens d'Isral sur le mme pied que les chrtiens, dans les pays chrtiens, on peut constater la rapide dchance du spiritualisme, et paralllement la rapide moTiit:.e du matrialiSJme. Si longtemps que l'on cherche, il est imposs~ble d'en trouver une autre cause que la prsence du Juif et son action au sein de la socit chrtienne. Ert :l'action anti~hrtienne du Juif a toujour.s: t parallle l' .action chrtienne, depuis le -dbut .de cette dernire, car. a~ moment mme o les ap,tres et leurs disciples pa~couraient le monde pour _"enseigner toutes les nations", les Juifs, chas~s d'Isral et disperss su-r .toute la terre, niaient partout 1-e. mes ... sianisme du Christ et ,

    La question juive, aver! ses multiples aspects et ses cons-quences dans tous l~s domaines, est donc basique et fonda-mentale dans tout -projet de restauratin nationale et politique et elle doit tre 'autant plus considre que chaque axiorr\e fasciste, nationa.iiste ct chrtien trouve dans la philosophie judaque et son action un axiome oppos qui tend le dtruire - .

  • 3'6 .. . .

    FASCISME OU SOCIALISME?

    Deux consciences diffrentes

    . La dmocratie .librale .a provoqu la pius grande catas-trophe d t ous les temps. Pourquoi ? .P arce que l'es:p:rit de r v{)lte qui form-e son essence rlle .a in1pos aux oocits occi-

    d~mta;.les un genre de vie publique contraire et oppee la vie prive et aux croyances personnelles des individus. -

    Dans sa vie prive, le -chrtien croit l'existence et l'hn-nwrtalit de l'me; le libralisme a pass des. lois qui ne r-p{)ndent pas cette croyance fondamentale. Dans sa vie priv-e, le chrtien accepte un code 1bien dfini -de justice sociale et d'quit; le li.bralisme a fabriqu une foule de lois, telles que nos J.ois des compagnies anonymes et des faillites; qU:i forcent l'ind~vidu aercepter publiquement une malhonntet que sa conscience rprouve. Dans. sa vie prive, le chrtien c.roit au principe d'une atorit de droit divin, personnell~, responsable; a-vec son suffr.a.goe univer sel, le libralisme lui jmpose une autorit anonyme, impersonnelle, irresponsable : l'autorit de l.a 1najorit du . nombre. Dans .sa vie :prive, le chrtien croit ; l'obligation de la pratique des vertus, et par-dss:us toutes, ce11le de la Charit-, base de tout christianisme; le -libralisirne inspire de-s lois qui tendent ~ faire disparatre com-pltement la -charit individuelle, en en faisant retomber la respons.abilit sur l'E.tat. Dans sa vie prive, le chrtien se soumet I discipline d'un certain code de lecture, d'amuse-ments, de rcrations; le libralisme, au nom de la libert, fabri-que des lois qui invitent ['individu :~ outrepasser impun-ment les bornes morale~ fixes par sa .conscience. Dans sa vie prive, le chrtien croit !'.autorit- patriar chale dans la fa-mille, a droit de p-roprit; le libralisme, .dans ses _lgisla-tions, attaque et comprime l'autorit paternelle, .cre des n1onopoles et des cartels qui tendent annihil&, en l'absorbant, toute :proprit prive. E t. ill en est de m:me de tout. Est-il torin.ant qu la dmocratie .librale ait conduit au dsastre et au dsquilibre quand on ralise qu'elle ,force l'fndivilu se comporter de fa{)n contraire ses convictions et ses principes; avoir deux -consci~nccs diffrentes, l'une spiritualiste pour sa vie prive, l'autre matrialiste pour .sa vie publique ? Non, rar . ce n' ~~st que -la consquence . de la dfinition que le libra-lisme fait :de l'tre hurpn.in : un tre purement matriel et s.a.ns me, c'est--dire le. goy _.dfini rpar le Talmud. Sur la dfinition de -l'homme, comme. sur tout le .reste, Ta:lmud et libralisme s'enoondent parfaitement. C'est naturel, .l'un et l'autre sont . .f ' J Ul s. .

    Quand nous parlons de la .dmocratie librale, nous parlons de tous -les partis "PDlitiques, s.ans exception, qui ont accept le systrfle dmocratique. Ges partis se rangent sous les deux appellations gn.rales de libralisme et de

  • FASCISME OU SOCIALISME? 3

    Le ''libralisme conomique" Des chefs libraux sincres ont commenc; depuis. quelqu

    temps, de raliser l'erreur librale. Soit qu'ils ne voient qu'un partie du danger, soit .qu'ils en voint l a totalit mais n _veulent en admettre qu~une partie, ils .ctnoncent prsentemen ce qu'ils app1lent le libralisme conornique. C'est futile primaire ! Le lib-ralisme cononlique n'est qu'une cons quence de l'application du libraUs1ne philosophique. Le lib ralisme pur, le libralisme intgral, 1 libralisme p:hilosophiqu en un mot, est le vritable et 1e seul mal; c'est le mme :libra lisme qui, suivant ses applications, devient le liibrwlisme rel] gieux, 1 libralis~m-e politique, 'J.e libralisi:Ue ,s.ocial, le libra lisme conomique, le libralisme internationaliste; partout, c'es toujours la philosophi librale, la cause 1premire, la pissanc 8gissante, l'ide inspiratri0e, :le principe dirigeant, dont toute les formes librales n~ Snt que les .consquences. Quand le chefs de la .chrtient ont .conda-mn le libralisme, quand S; Saintet PiB XI a p.rOinulgu: ."Le socialisme a le libralis.m pour pre et le bolchevisme pour hritier", ils n'avaient p:as eJ vue [a combinaison idiote que l'on dnomm-e depuis quelqu temps "libralism-e conomique", mais la philosophie lib-ral le libralisme in se.

    Le conservatisme n'a pas rpondu sa mission . .

    Quant au conservatisme tel que le reprsentent aujourd'hu nos partis conservateurs, il ne vaut gure mieux que le libra lisme. Le conservati~.me, en se soumettant ~u ~mod-e drnocra tique et toutes .ses combinaisons, a absol'b .et fait sienn l'ide lilbrale.. La politi.que conservatrice est exactement h n1me que ~a politique librale, au point .de vue des principe: philosophiques, et elles ne se .distinguent.que par des liffrence: administra ti v es. Les. Iois passes en ce pay.s par nos deu) partis font l'affaire .de l'un et de l'autre, et l'on n'a pas encon vu le parti conservateur ni le parti libral .altrer les lois d~ grand-e porte so.ciale qu'Us. ont tous deux alambiques dans l sens des principes .de f1789.~~'::,N otre grand parti conservateur assez franc pour arbOrer SS vraies couleurs, se no.mme 1E

    "P.~rti Libral-Conservateur du Canada" ~t, s'il prsente de~ dangers 1noins immdiats et moins extrmoo que le parti libra et le parti socialisrte, il 'est ~out .de mrrie"J{hral avant d.'tr~ .eonservateur, il partag-e la mme -doctrine que les deux autref sur les rap;ports. qui doivent exister entre 'l'individu et l'Etat C' e.st pou1-iquoi le parti conservateur, qui subit comp1aisammen1 les vieNles lois libral~s du pnss, ne saurait tre le parti de ra.venir. Il partage dans. les responsabilits .du .chaos actuel

    . .

  • ..

    FASCISME OU SOCIALISME?

    avec 1-e parti libral, :puisqu'il n'a pas su dans le pass rpondre sa mission vritable, qui tait de .dtruire la philosophie liprale, .et non. de s'en nourrir.

    ' Besoin de formules -neuves .Ce dont chaque pays a 'besoin, et le n-tre en particulier, ce sont des formules jeunes et vigoureuses, qui pourrO.nt oprer un redressement et provoquer une renaissance. Les vieilles ides dmocratiques sont de.s couleurs dteintes, un sel affadi; Ja viei:lle structure dmocratique tombe de dcr-pitude, rien ne pet la relever; la dmocratie lib-rale a fait ses preuves, elle n'a apport .que des misres et des malheurs. Le nionde a fait fausse r-ouit.e, il faut changer de voi-e, les circonstances mate~

    rielles et l'tat des es-prits l'exigent. Aux fourres qui cherchent et attendent une solution ne. s'offrent, rptons-le, que deux alternatives: le fa:seisrrte ou 'l-e socialisme. La question a dj t soumise sous d'autres formes: chrtien ou juif, Rome ou :Moscou. .

    Le socialisme Le so.cialisme, prch- depuis plus d~un demi-sicle, est plus

    connu qu le fascisme, il a. t plus tudi, plus commenrt, .il a f.ait ~s pre.uves dans un plus grand nombre de pays .. Il ne sera donc pas ncessaire de nous y attarder p~us -que de rai~on.

    Le socialisme .est la conclusion logique du libralisme dmocratique. Il en partage les mfaits, en les aggra'Vant. Aucun auteur n'a plus laconiquement et plus clairement expos les rapports de l'un et l'autrre .que S. S. Pie XI, dans la phra,se cite tout l'heure: 11Le ~so.cialism-e a 1e lihra[isme pour pr et. le b-olchevisme pour hritier". Le socialisme, c'est la ques- . -tion sodale i~jecte dans le libralisme, qui en a. prpar la discussion obligatoire en prparant et susdtant les. 1ut.tes de class:es. Un -coup d'odl rapide sur les accomplis'Sements du lihrailisme dmocratique penmettra de mieux comprendre com-rnent est devenue ncessaire la consdence de la question sociale.

    Faux principes qui servent de base . La dmocratie, ccmsacre par la R!volution Franaise, a

    elle-m-me consacr les faux principes d'galit pour tous et de 'li!bert pour tout. Oes principes se sont imp0ss gra-duelle-ment daNs toutes le1s nations oocidentales, avec des c-onsquences qui lpeuvent se r sumf\r par ces mots: la perte relle de la libert. Les races nationales, sous la dmocratie, ont perdu

    . la suprmatie terrienne de leur pays, par la libert 3/CCorde aux trangern de s'en emparer. Les religions nationales ont

  • '

    FASCISME OU SOCIALISME? 39

    p-erdu leur suprmatie, par la libert accor,de toutes les rli:gions. trangres. de .devenir leurs ga:les. Les races natio-nales ont perdu leur su:p=rmatie nationale, par la Hbert ac-corde toutes les races trangres de devenir 1-eurs gales chez elles, avec la libert- de partager leurs .droi.ts., leurs -privi-lges, leur patrimDine. Les races. nat ionales orit perdu leur 8uprmatie financire~ Industrielle et commerciale chez elles, par la libert accorde tous les lments trangers de venir leur .livrer .comp-tition. En accordant une reconnaissance offi-cielle -aux trangers, leurs ,cara.ctristiques raciales et reli-

    . gieuses, la dmocratie a noossairement .d faire disparatre les protections dont jouissaient les races nationales., pour elles ~eules, sur leur territoire. Gette dmo.cra.tie, et c'est l son

    .seul car.a.ctre d'unit~ et de permanence, a eu partout pour rsultat identique d'manciper et relever le Juif, qui tait en tat d'infriorit .civile, et de faire perdre aux races nationales ce qui constituait 1eur .droit d'anesse.

    Corruption, principe d'autorit Cette dmocratie. 11brale a substitu l'autorit relle,

    personnelle et responsable des gouvernants, l'irresponsabilit. des masss aveugles. En effet, dans la dmocratie. 'la sel!lle autorit est celle de la majorit du nom.bre, exprime par le m'Ode -lectoral. Oetift? m-ajorit est une masse incohrente, anonyme, impersonnelJe, i:gnor.ante et, . .cause. de ses vices . mmes., elle est plus tyranniqu-e et plus despotique que n'importe quelle autre. Comme .cette majorit est presque toujours le fruit de la corruption lectorale, ~comme I.a masse est corrup-tib1e, .comme l'lu responsable seulement un groupe anonyme est plac dans des conditions qui le rendent- plus corruptible encore, iQ s 'ensuit que .la dmocratie ne vit qU:e de corruption. Les conditions mmes du mode lectoral dmocratique forme:qt un inexpurge[l)ble foyer de eorruption.

    Dsquilibre gnral et complet Cette dmocr:atie libr'ale, au lieu de gu-rir les maux ilont

    les peuples souffraient, n'a fait que les aviver. Les class-es rich-es sont devenues plus riches, et les classes pauvres sont devenues. plus pauvrBs, ca:use de la corruptibilit lgislative dmocratique. Les das~s rurales. ont t violemment dra-cines de leurs domaines, les .classes ouvrires ont t plus durement enchanes. A cause de son ,caractre, la dmocratie n'a su former que des politiciens: ,professionnels, au lieu de for~ mer des hommes d',Etat. Comme elle est elle-mme un dsqui-libre, la dmocratie a compltement dsquilibr les parties cons-tituantes de la nation, lanant les

  • 40 .. FASCISME OU SOCIALISME? . .

    antagoriisant les force~ diff.r.entes, .avilissant la justice~ ne faisant des lois et ,des dpen:s-es profitables qu.e pour les uuissants du ll1atrialisme .

    Une rvolte plus accentue . .

    Le socialisme, sous un aspect diffrent, continue le mme tat de choses. c'est une rvolte plus a.cc~mtue, plus. violente que la rvolte dmocrnti.que. Au Heu de rtablir :l'harmonie entre les das1ses dsaxeE, le ~socialisme veut l'arbo1ition de toutes celles qui ne font pas so:q, affaire. Parce que la religion est une soupap contre les abus, une protection pour to~tes l~s classes, le socialisme veut l'abolition de la religion. Parce qu.e le nationalisme est une prote-ction pour les nationaux du pays contre l'invasion conomique et sociaJle des trangers, le socia-lisme veut J'abolition dfinitive du natio-nalisme, et son r;em-placement .par un intrnationali~m~ oppos i tout intrt national. Parce que le oeapitalisme a fait souf!frir les masses i)auvres, le socialisme veut l'abolition du ca,pital. :Parce que le libralisme a encourag d.e graves abus dans l'exercice du droit de proprit, le soda11isme veut l'abolition de ce droit. Parce que la . -cellule familiale est la plus sre protection pour les. individus et pour l8 classes, mm.e celles que le 'socialisme . veut voir disparatre, le socialisme :vise la diminution, la di,ssolution puis a c;lis,parition de la famille, dont le libra-Hsme a dj ananti de nombreux droits. Parce que l'ingalit naturelle est la cause. mme de la multiplicit des .classes, le FJocialisme, qui ne veut qu'une :seule classe "standardi~e" ,_pro-clame }'.galit de tou~, non seulement dans leur importance sociale, mais aussi dans 'le partage des 'biens (ou plutt leur privation) et des responsabilits. Le socialisme ne veut qu'une seule _classe : une cla~se d'esdaves sans mes ..exploits par

    quelques tyrans proltariens; c'est pourquoi il doit liminer tout prix, parUe massacr- ou autrement, tous ceux qui ne sont pas ap-tes au nivellement. -n conoit .que l'aboutissement final de pareilles doctrines soit le bolchevisme,. tel qu'H existe au-

    . j~ourd'hui en .Russie snviti1que. Et, comme des gens de for-mation chrtienne ne peUivent pas tre les animateurs de pa-

    . re_illes erreurs politiquos, sociales et religieuses, on comprend que, partout, ,ce s-oient des Juifs qui dominent le sociaHsme et le ,bol-chevisme, eomme ils dominent les hautes sphres du libralisme mondial. .

    . .

    On se demande, parfois, eomment il se fait queT mmes ~sociallistes, des Russes de Russie 1se laissent conduire par des .Juifs; .'que des Espagno]s d'E~s.p:agne, des Franais de France, de Mexicains du Mexique, abandonnent leur s~rt ntre des mains j-uives. Quand -on examine le travail prliminaire ae-

  • FASCISM OU SOCIALISME? 41

    compli par la dn1ocratie libr~le, on comprend plus clairemen1 cet. tat d.e soumission .des races nationales. et chrtitmnes au~ chefs internationalistes et anti-chr-tiens.

    La sduction des paradoxes et des cris habiles Le Juif, en tant :

  • 42 FASCISME OU SOCIALISME?

    d'injonction contre le "Miroir'' et l-e "Goglu", les commen-taires du premier, ministre Taschereau la suite de ces sugges-t ions, la .dclaration tratresse d.e ClamiHieii Houde sur les "droits" .de 1~ "minorit'' ju1v-e, voil atant d'a vif!, depuis trois ans, . de ne pas f .aire en e~ pays de distinctions de r.ces et de re1igions, et d'avoir renoncer nos caractristiques nationales et r1i:gieuses. ,

    Le Jui~, toujours seul en profiter La meilleure ipreuve que ces cris d'abdication ont t

    invents seulement par les Juifs et pour les Juifs. c'est que les autres raoos ne les fo).lt pas entendre, c'est que nos lois font des. distinctions contre l-es Chinoises, contre Les Hindous (pour-tant sujets hritanniqn~s) ; c'est .que les lois amricaines font des distinctions contre les Asiatiques, entre autres il:es Japonais si civiliss, mais nulle part on n'en fait contre les Juifs qui sont l~s plus dangereux, '1es plus ,corrupteurs et les ;plus nuisibles de tous les Asiatiques.

    Il est une chose qui devrait facilement ouvrir les yeux des :sceptiques. C'est que partout o il y a des rgimes socia-

    listes~ ce sont des Juifs qui ont le pouvoir et le :Contrle. Ce n'est pas un effet du hasard. .Et, quand un rgime socialiste tombe du pouvoir, c'est en mme temps la chute {le la :puiBsance

    juiv. Durant les douz.e annes que dura le r gime socialiste-travailliste, en Angleterre, Les Juifs avaient 'le contrle du c~binet anglais. Depuis que le soc.iali~Sme y a t renvers, il .n'y a plus un seul Juif dans le cabinet anglais pour connatre

    . les secrets du gouvernement britannique. Lorslque, par tac-tique, des Juifs pur~sang ne figurent pas la tte d'un groupe socia:liste, les chefs sont alors des demi-j us ou des irreligieux anti-nationaux et internationalistes qui ne jurent que par les auteurs juifs. que par leurs matres juifs, et qui dfendent la juiverie avec plus d'ardeur que les Isral'ites eux-mmes. La per,manence de cet tat de choses dfend de croire que ce sont l '(je simples concidences.

    Doctrine de n~gation . Comme le libra1nn~ , le soci.alisme est l'adversaire .du nationalis.me et du .christianisme, l'ennemi du droit de proJ}ri~t et .de l'autorit de Ja famille, l'ennemi de la loi naturelle en ltaquelle il refuse de reconnatre l'ingalit des hommes. C'est le libralisme plus avanc, plus prononc, plus rapproch de ses consquences finales. Le liberalis,me, en favorisant un -capitalisme corrompu et qui dvorait tout, a fait disparatre une forte proportion de la proprit individuelle; l socialisme

    -

  • FASCISME OU SOCIALISME?

    veut faire disparatre toute proprit. C'est la doctrine dE gauche, la doctrine de ngation, qui nie tout ce qui dcoule de~ lois naturelles, divin~s et religieuses.

    Il n'y a pas de "socialisme chrtien" Contraire~nt c~ que certains illusionns prrendent, f

    n'y a ni ne peut y avoir de socialisme chrtien. Ce mythe a t confondu par la plus haute autorit chrtienne, celle du Va tican, lorsque .Pie X .a condamn les erreurs du "Sillon". D'aHl,eur\S, les grands .doctrinaires du socialisme, entre autre~ Proudhon, Millerand, J a:urs, ont affirm que toute prtentioiJ un s.o:cialis~m-e chr~tien est aussi illusoire qu'idiote. Papes: v.ques, rabbins., chefs maonniques et socialistes admetten1 tous qu'il y a une incompatibilit absolu-e entre 1-e socialismE:

    ~t le ~hrisiianisme. Il y a une ~sociologie chrtienne, une doc trine s-ociale ~chrtienne, 1mais pas de -sodalisme .chrtie-n, dan~ le :Sens. que tous les auteurs dol}nent au socialisme. La diff-renc-e entre le sociaUsme et la dotrine sociale chrtienne es1 celle-ci: le socialisme prne ex.clusivement l'individualisme e1 repouS'se toutes les rgles qui s'y opposent; la doctrine sodal chrtienne combat l'individualisme, force l'individu appli-quer la rgle d'aimer son prochain comme soi-mme et soutien1 fermement toutes l-es lois naturel[8, di,vines et religieuse.sJ parce ;qu'elles liminent l'gosm~e 1par l'enseignement de la soli-darit sociale, parce .qu'elles condamnent l'individualisme par les ordonnances concernant le prochain. Pour pouvoir prner

    rindividuaJis~m-e comme le font le libralisme et le socialisme, depuis 1789, il faut partir du !principe que l'me humaine n'existe pas. Aussi cmnprend-on que la doctrine sodale chr~ tienne ne puisse pas Se .concilier, en aucune faon, avec ces conceptions purement n1atrial~stes. . Ces considrations nous f.eront mieux .comprendre ce qu'est

    le fsdsme, le but qu'il se p-ropose et la procdure qu'il suit pour y parvenir.

    Le Fascisme Attaques contre la charit

    Pourquoi les chefs de ~la chrtient combatteht-ils avec tant d'ardeur tout ce que 1~ socialis:Ine (hritier du lib-ra-Hsme) pr.clan1e et revendique: abolition de la famille et des droits. p-atriar-chaux, aholition .du -droit de prop;rit, interna-tionalisme, assurances sociales, galitarisme et nivellement des individus, isolment et antagonisme de'S cloasses, abolition du capital, sparation d l'Eglise et de l'Etat, limination de l'au-

  • 44 FASCISME OU SOCIALISME?

    torit r.eligieuse .dans la rgie de la morale publique ? N o:n seulement par:ce que ces r~vendilcations. portent atteinte toute l'conomie de droit dirvin et aux lois naturelles, mais encore pa:r: qu'ellAs visent directement la DESTRUCTION DE LA CHARITE, p.rin~ipe et base de tout christianisme. Faisons disparatre la eharirt, et le ehristianisme n'a plus sa raison d'tre.

    Quand un homme ne se devra plus sa famille, son pouse et ses enfants ; .quand il ne pourra pl us rien possder et par consquent .s.era dans l'tmpossibilit d'aider son sem-blable; quand les as!snrances s-ociales (inspires par la franc-mEVonnerie juive). auront enlev aux hommes l'obligation indi-vidu'lle de secourir ,Jes pauvres, les misreux, les malades, les orphelins 'et les vi~illards; quand l'inwrnationalisme aura fait dis,p:ara.tre toute discipline nationale et toute obligation de dvouement envers la grande famille qu'est la patrie ou la race; quand la haine aveugle des. autres classes sera suffisam-ment inculque 'chez ~les indivi4us pour ne leur permettre aucun bon mouveme:nt envers les membres de ,ces classes; quand l'galit naturelle sera suffisamm.ent admise pour croir-e qu'il n'y a plus ni suprieurs ni infrieurs auxquels l'homme doit quelque chos ; quand l'autorit religieuse, la sule qui rgit la conscience individuelle, ne sera plus l: pour garder la con6-d-ence vivante et -veill, eh ! bien, je vous ~e demande, quelle ncessit, quel besoin y aura-t-il de parle:r devantage de cha-rit ? ce serait alors, si les races chrtiennes refusaient de r agir, le judasme taln1udique unvvers-el que les rabbins nous prdisent tous les jours, puisque le Talmud ne reconnat que le circoncis. judasant comme "prochain" du Juif conqurant et, pour obtenir un sort raisonnable du Juif vainqueur, il faudra tre devenu -son prochain, c'est--dire Talmu.distet. a.depte comn1e. lui de la religion de uson pre, qui est Satan".

    La cause vritable de la monte fasciste

    Le Fascisme, devant e pril imminent, se lve en inl-. placable ennemi du socialisme et de toutes ses eonsquence3 ~ Cep-endant, il ne faut p.as croire que c'est 1-e pril du soc'a~isme qui a caus et occasionn le fasdsme. Il . ne faut pas croire, non plus, .que

  • FASCISME OU SOCIALISME? 45

    une rvolte contre ce qui peut rester d' 01~dre moral et spirituel, contre Ie.s. lois naturelles et .divineos qui n'ont pas encore t rpudies, le fascisme est une rvolte contre le dsordre sodal et cono;mique .rpandu par le libralisme. Comme le socia-lisme, le fascisme exige une autorit ferme et stable, avec cette diffrence qu'.il la veut r-eprsentative de toutes les classes . .au lieu d'une seule, qu:il .la v~mt reller personnelle et respon-sable. Si le socia.Iisme, doctrine de gauche, est essentiellement ngatif, le fascisme, c~octrine de droite, est essentiellement positif. _Si le socialisme est destructif et veut faire dispa-ratre les derniers vestige-s de la spiritualit, avant .de cons-truire s-on athisme et son .ma;trialisme, le fasdsme .comporte aussi un travail de des.truction, destru.ction de tout le dsordre accumul par la dmocratie moribonde, avant de construire son r gime spiritua:list, .q.~li .doit i.mposer le respect de la charit dans toutes les manifestations sociales de l'indi'Vidu.

    Ide ni italienne ni allemande Fastisme vient du mot italien fasc_io, faisceau. A l'origine

    du f-asds;mB italien, la nouvelle formule tait symbolise par l'ancien faisceau romflin, dans ~equel on interprtait la hache comme le pouvoir souverain d e l'Etat, et les faisceaux lis au-tour d~elle comme les diffrentes parties composantes de la nation: tous ces lments tant solidaires, responsables et en troite coopration avec l'autorit suprme .de l'Etat. Le fascisme n'est pas plns une ide italienne -ou allemande ou aut richh:mne ou roum.eJne que le socialisme n'est une id-e fran-aise, ru;sse, es.pagnole ou tchcosJ.ovaque. Tous deux sont des ides mondiales, des thories politiques adaptables en n'importe quel pays. Le socialisme est une formule politique, sociale t-t conomique qui r ejette tout nationali'sme et tout christia-nisme; le fas-cisme -est une formule politiquez sociale et _cono-mique qui s.'ap:puie sur les deux bases du nationalisme et du christianisme. Le fascisme porte un nom d'origine italienne et,. faute d'autr-e appell.atio.n, ,c'est le nom g-nrique qui semble

    d~voir 1-ui rester, malgr les dnominations particulires qu'il porte suivant les p.ays. QueUes que soient les diff.r~nces se-condaires qu'ii ait dans ses div-erses manifestations, le fascisme est fondamentalement le mmepartout, comme l'est d'ailleurs 1e socialism~, aovec ses .multiples variantes suivant le pays ou la race qui l'adopte. ,Quelles sont les doctrines et les applica,.. tions pratiques du faGcisme .dans les diffrentes cha.mps de l'activit humaine ? C'est la :partie la plus intn~ssante de

    l' ~~de que nous fa:isons ensemble ce soir.

  • 46 FASCISME OU SOCIALISME?

    Le fascisme et le pouvoir

    . Le .fascisme. n'admet pa-s que le pouvoir mane, dans J'Etat fasciste, d'une sction .du peuple .ou .l'une majorit lec-iOl'"~ale a~ocorde un parii politique, pui'sque l'Etat com-prend tout. le peuple. N de1te que tout pouvoir vient de Dieu; que le pouvoir n'est pas u.:n dr-oit, :m.ais un dev.oir qu'on ne peut r evendiquer au nom d' :1n group-e, -de -certains intrts ou voire de soi-mme, mais seulement au nom de Dieu et de la vrit.

    Le voeu et ls aspirations du peuple doivent _servir l'enseigner le gouverne1nent sur les besoins du 'Peuple, mais ]a popularirt ne c01nporte par elle-mme aucun titre au pouvoir. Gette diffrence av{?c la doctrine librale parat!'la tout l'heure plus .claire lorsque nous :tudierons Te fonctionnement gouver--~ nemental et lectoral du fas1cisme.

    Le fascisme con.'3idre 1que la loi humaine est un rerflet de la loi divine, et qne tout ehef tire son autorit de la. loi divine qu'i1l est -charg -de faire respecter et d'appliquer. Mais, quelque haut pklJC ;qU .soit le chef, quelque grand qu'il soit, il reste 1lui-m.me sou1n~s l cette loi, qu'il ne saurait .enfreindre sans :s:aper les hases o .sa propre autorit. C'est pou~quoi la .c-onception fas.ciste s'o-ppose la tyrannie du pouv,oir d-mo-

    . crati.que issu de la majorit du nombr-e, -comme la tyrannie du pouvoir personnel .wbsolu, puisque personne dans l'Etat fasciste ne peut tre .au-dessus de la loi. Un chef fasciste peut, -en tout temps, -be destitu rpar le grand conseil politique de .la nation s'il 'trahit la charte -qui a t confie . sa .direction, chart-e 'la.queUe il est le premier souanis et dont il doit tre le servit~ur modle. .

    Q-ui doit d.cider la forme de gouvernement que l'Etat doit ndopter, pour amener lin rgime fasciste ? A cette question nms rpondons: quiconque est, en ralit, au m.oment du choix, l'autorit effective. :Si une autorit nominale cesse de fonc-tionner, une autorit relle doit tre mise sa place.

    Le fascisme et l'Etat r.l suffira de donner la dfinition que Mussolini fait de

    J'Et-at, dfinition identique ; 1ceUe d'Hitler, pour savoir quelle conception s'en f.ait Je :fascisme.

    "L'Etat tel que le fas-cisme le eonoit, dit 1\f;Ussolini, est une entit spirituelle (.'t morale, })arce :qu'il incarne l'organisme 11olitique, juridique et Conomique de la nation, et cet orga-J.lsme, tant dans sa cration que '

  • FASCISME OU SOCIALIME? 4

    coutumes et par -sa foi. L'Etat ne vit pas seulement dans 1 prsent, mais aussi dans le pass et, pardessus tout, dan l'avenir. C'est l'tat qui, transcendant les brves limites de vies indi~Viduelles, reprsente la conscience immortelle de 1 11ation''. .

    -E.n un n1ot, le fasciSJme considre .que nos anctres on t nos cooprateurs pour tablir le pays dans lequel nou vivons. et que n:ous devons, 1 notre tour, cooprer avec no des.cendants. LJEtat fnsdste est donc un Etat avant tout tra ditionnaliste, qui fait -de la traxlition son guide ver s la rall sation des .asp-irations nationaies. 0' e-st pour cela que, san prescri:r:e -aucune forme particulire de gouvernement, le fas cisme cherche . viter les dfauts. de la dmocratie, en pr frant les intrts .PERMAN,EN':DS .de Ja nation et l'incorpo ration de ses traditions et ses aspirations ETHNOLOGIQ.UE~ n'importe queUe srte d'agitation politique TE.M.POiRlAIR;E En ~somme, le fascisme prfre l' ethnocr.':ie la dmocratif Le go-uvernement de l'Etat fas-ciste cherche constamment :

    raliser les intrts. suprmes de la nation, tels que confirm p.ar une large consultation

  • 48 FASCISME OU SOCIALISME?

    fessionnelles, tous les.stages. Le fas-cisme reconnat que la teligion est- la dpositaire, la gardienne et l'interprte de Ia 1norale. :Le fas1cisme, et 1a constitution de Potsdam le dfinit clairement, est le premier d.fenseur et soutien de la religion. Le fascfsilne rpudie entirement le rve de l'homme di:vini~s et du paradis s:ur terre, rve issu de la Rvolution de 1789, et i1 veut imposer un retour aux principes de la pure tr.adition chrtienne. Et quand nous parlons de tradition chrtienne, iJ. n'est aucunement question de ce qu'on pourrait ap.peler la bigoterie, I.e clricalisme ou J.e puritanisn1e, puisque l'Etat est une forme de pouvoir purement laque.

    Le fascisme et l'individu Le fascisme dcrte, .contrairement au sodalis:me librait

    que les individus. sont natur11~ement ingaux. En vertu de ce principe, l'organisation sociale ne peut plus tre individualiste; elle est entirement ~socia~le. L'individualism est un crime qui est puni stiivant les maux qu'il occasionne. L'individu, dans l'Etat fasciste, appartient la dasse laquene il es.t normalem.ent dvolu par naissance, atavi.sme, ducation, .apti-tude et avancement personnel. Cependant, l'individu n'est pas abandonn A ses prop1es re&sources, mais encadr et soutenu par des organtsations corpor,atives.

    . . .

    ~e travail .est considr par le fascisme comme un devoir _ ~Social obligatoire pour tous les individus. Il ne tolre pas. plus

    les i)aresseux riches que les paresseux pauvres. Et, dans tout ce qu'il fait, l'individu n'a pas .}e droit de s'o0cuper seulement de lui-mme; il doit aussi s'occuper des autres. L'ihdividu doit subordonner ses intrts per.sonnels ceux .du bien gnral et ceux de l'Etat qui exerce l'autorit ncessaire. U n'est pas seulement une unit indpendante, dans la nation, mais membre d'une communaut pour le bonheur prsent et futur de laquene il porte .de graves responsabilits. Il peut, et .mm-e il doit avoir. des intrts personnels, mais il ne doit pas chercher son avantage d.ans ne direction oppose : ~celle du bien c-ommun. Il doit donc agir dans un esprit corporatif et patriotique. Sa vie, dans la socit, .dflit se modeler sur les devoirs de sa vie individuelle dans sa famille, 1qui e.st naturellement corporative, guide .p.ar une . autorit permanente et stable, et dont l'Etat .se fait le pl\].s. ferme Routien et dfenseur. L'Etat considr-e la nation comme la gr~nde famille nationale, extension de la 1)etite famill-e, et il se fait le dfens-eur naturel de la grande. et de la petite famille. .

    Cette doctrine faisait crire Harold-E. 1Goad, M.A., qui a particu[irement tudi la question :"Le principe f.a.sdste, c'est le princfpe ehrtieri. .Le fascisme forme un tourt logique et n'est pas; comme on le prtend, un assemblage de thoris

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  • FASCISME OU SOCIALISME? 4

    diffrentes. :C'est le principe chrtien paree qu'il astreint tou homme accomplir son devoir envers .s

  • 50 FASCISME OU SOCIALISME?

    maximum, pour l'intrt commun en mme temps que le sien, cette part du sol national ou de capital ou d'industrie qui est laisse entre ses. 1nains.

    ..

    Le fascisme dcrte qu'aucun homn1e n'a le droit de laisser une portion de bonne terre improductive pour d soeules fins gostes de 8port ou de plaisir; encore moins qu'un individu puisse appauvrir ses proprits en les dboisant sans besoin ou en y occasionnant des foyers malsains par ngligence de les .drainer. Aucun propritaire n'a le drpit de laisser des

    . maisons habitables tmber en ruines; s'il n'a pas le moyen de tenir .sa proprit en bon tat, le propritaire doit la v~mdre, ou l'Etat ..se charge de la dvelopper pour lui, moyennant rmu-nration. L'inertie ou ~.la ngligence Ide produire est considr inexcusable pour tout possesseur de capitaux. Ghaque fois qu'un possesseur de

  • FASCISME OU SOCIALISME?. 51

    Le fascisme et le capital Le fasrism-e tablit une dmarcation trs nette entre le

    capital et le capitalisme. Le .capital est un lment conomique absolument indispensable pour la vie d'une nation. Le capi-talism-e est une tyrannie conomique et sociale exer;ce par certains dtenteurs de capitaux. L.a dmocTati librale est directement responsable de la tyrannie capitaliste qui a .fini par rompre tout quilibre en absorbant la majeure partie du capital des nations, en exploitant cruellement les classes faib~es pour augmenter sa puissance, en corrompant les partis poli-tiques en sa faveur, en chafaudant tout un difice de lgis-lations dtrimentaires aux autres classes. -

    Le fa~r.isme est peut-tre plus fanatiquement anti-capi-taliste que le socialisrne, par.ce .qu'il peroit plus sainement les mfaits du capitalism.f\ et les remdes qu'H faut apporter au~ maux .qu'il occasionne. Par.ce que la chirurgie fait souffrir, ce n'est pas un-e raison pour abolir I.a chirurgie. Pourtant, telle est la logique du socialisme :. parce que le capital a .commis des. abus, il faut aibolir le ;capital ! . Le fascisme a une. faon plus intelligente de rgler le problme.

    Il se propose d'abord, par des lois prconises dans ses programmes politiques, lois qui diffrent suivant les lieux et les genres d'abus, d'craser dfhdti-w;ment le despotisme et la tyrannie du capital:me~ Dans :le domaine positif, il dcrte que les rles jusqu'ici maintenus doivent tre renvers.s. et que la finance -doit cesser d'tre la matresse, pour devenir la ser-vante de ;}':agriculture, de rindustrie et du commerce. La force inerte de l'argent doit tre assujettie la fo:r.ce vive des activits humaines.

    Le fascisme pose aussi en principe que seuls de travail un individu ou une mise relle de fonds peuvent rapporter des profits. C'est dir~ que le capital ne pourra plus tre sp-culatif, mais devra devenir purement productif. La spculation sur des titres sans tValeur relle, sur des stocks de valeur fictive U imaginaire, est ce qui cause la grande misre moderne et la ma1distribution des richesses. Le c:apitalisme actue.l exige de la nature et des c1a~ses travaiJ.ileuses., .des produits naturels ~t u:ii travail humain qui sont compenss p:ar. des valeulis dont les trois quarts ne valent pas 'Un sou.

    Le fascisme considre co