Après la visite du prince-président à Lyon en 1851, le pouvoir central parisien, soucieux du...

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H istoire de l’H ôpitalde La Croix-Rousse De l’ annexe de l’ H ôtel-Dieu (1861) au Centre-Hospitalier-Nord de L yon Pierre CO EU R

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Histoire de

l’Hôpital de La Croix-Rousse

De l’annexe de l’Hôtel-Dieu (1861)

au Centre-Hospitalier-Nord de Lyon

Pierre COEUR

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Après la visite du prince-président à Lyon en 1851,

le pouvoir central parisien, soucieux du maintien de l’ordre,

annexe à la ville, en 1852,

comme celles de Vaise et La Guillotière,

la commune de La Croix-Rousse.

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La ville de Lyon, alors sous l’autorité du préfet Vaïsse, décide de mettre dans la « corbeille de mariage », avec des « canuts » très particularistes et révoltés vingt ans plus tôt,

l’Hôpital de La Croix-Rousse, rattaché aux Hospices Civils de Lyon (Hôtel-Dieu, Charité, Perron et Antiquaille) qui ouvre en 1861 au milieu des jardins et des vignes ;

de plus, l’Hôtel-Dieu était fortement encombré et l’on avait fermé l’hôpital de la Quarantaine en 1855.

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PlanIntroduction

Construction de 1856 à 1861

Les débuts

Les guerres

Entre les deux guerres

L’après-guerre

Fin du XXè siècle

Projets pour le 3è millénaire

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CONSTRUCTION de 1856 à 1861

Une commission de 7 administrateurs des Hospices choisit la propriété Chazal au 72 - 74 rue de Cuire et fit acheter des lots limitrophes à Bouteille et surtout à la Veuve Guillot pour ouvrir l’hôpital sur la Grand’Rue de La Croix-Rousse

entre deux immeubles ... toujours debout en 2 000 ;

on passait de 2,8 à près de 7 hectares, mais l’enclavement derrière « la paroisse » devait perdurer, malgré des acquisitions au sud en 1898 et 1900. En novembre 1855, le Conseil d’Administration des Hospices décida de

la réalisation en pierre du Beaujolais selon les plans de l’administrateur Saint-Clair Duport et de l’architecte Christot qui s’inspira de réalisations françaises et belges.

Le 7 décembre 1861, on inaugurait, sous le vocable éphémère de Saint-Joseph, cette annexe de l’Hôtel-Dieu qui ne s’autonomisera qu’en 1890.

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« Sur le plateau , lieu aéréavec un air pur qui circulait

librement dans tous les bâtiments »

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LES DEBUTS en MEDECINE

On ouvrit 330 lits de médecine générale (surtout phtisiologie et rhumatologie) dont 60 payants, répartis en 8 salles (de 60 malades au plus)

à la disposition des malades de La Croix-Rousse, et dans la mesure des places disponibles, de Lyon ou Caluire-et-Cuire, soignés par

4 médecins (Frêne, Drutel, Chatin et Faivre) et 4 internes de l’Hôtel-Dieu, des frères et 6 sœurs recrutés dans les quatre autres établissements existants.

En 1871, on ouvrit une consultation gratuite qui reçut 2 000 personnes dans cette première année.