Appel à candidatures : l’ENSACF recrute 1 enseignant contractuel

pour le 2° semestre de l’année universitaire 2013/2014

Approfondissement au choix– L3L’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Clermont-Ferrand recrute, pour le deuxième semestrede l'année universitaire 2013-2014, un enseignant contractuel architecte dans le champ disciplinaire« TPCAU » (Théories et Pratiques de la Conception Architecturale et Urbaine) dans le cadre d’unenseignement optionnel d’architecture de la 3ème année du cycle licence (L3).

1) Principes de l’enseignementL’enseignement recruté co-encadrera avec des enseignants de l’école (maître assistant ou enseignantcontractuel Etat) un groupe de projet composé de 15 étudiants.Cet enseignement est conduit sur la durée d’une semaine intensive ( 1 au 8 mars 2014) et répond auxproblématiques de l’Unité d’Enseignement 6.3 (« instant city » définies dans le programmepédagogique de l’école. (Fiche ue 6.3 jointe). L’enseignement se déroule à Aurillac en partenariat avecl’association Eclat : Festival international de théâtre de rue d’Aurillac / Centre National des Arts de laRue

2) Thématiques de l’enseignement- Aiguiser des compétences réflexives sur des relations entre arts, évènement culturel, publics etterritoires,- Mobiliser les compétences disciplinaires acquises pour imaginer, prolonger par des architecturesdémontables, le projet artistique du Festival d’Aurillac,- Envisager le frottement pluridisciplinaire en dehors des schémas de productions traditionnels(installation, graphisme, vidéo etc. ...),- Envisager dès la conception l’édification d’une idée à partir de l’assemblage d’objets standards, peucouteux, démontable dans des délais très bref.Programme : lieu public éphémère et manifeste dédié à l’accueil, l’information et la billetterie et sadéclinaison sur les sites de représentations.

3) Qualités requises- Intérêt pour une démarche collective d’enseignement- Bonne maitrise des thèmes architecturaux sollicités par l’enseignement- Connaissance du festival d’Aurillac- Posséder un bon niveau de culture dans des domaines connexes et savoir transmettre cette cultureà des étudiants en début de cursus.- Posséder une expérience d'enseignement en licence.

4) Titres ou diplômes requis :- Architecte diplômé (DPLG ou DEA) ou un artiste

5) Précisions sur les postes à pourvoirL’encadrement à assurer correspond à une charge de 32 heures (du 1 au 8 mars) : semaine intensivein situ à Aurillac

Début de l’enseignement : semaine du 1 mars 2013

6) Modalités de candidatureLes dossiers de candidature comprendront les éléments suivants :- un CV détaillé- une note pédagogique précisant en quoi les compétences et expériences du candidat répondent auxspécificités du poste (copie à transmettre par mail à l’adresse suivante :fabienne.petitcolas@clermont-fd.archi.fr )- un dossier permettant de juger de l’implication du candidat dans le domaine de la conceptionarchitecturale (copie à transmettre par mail à l’adresse suivante : fabienne.petitcolas@clermont-fd.archi.fr )- les copies des diplômes- copie des pièces justifiant un emploi principal

Les dossiers de candidatures doivent être adressés au plus tard le 10 février 2014 le cachet de laposte faisant foi à :Monsieur le directeur de l'Ecole Nationale Supérieure d'Architecte de Clermont-Ferrand71 boulevard cote Blatin63 000 Clermont-Ferrand

Une commission enseignante procédera à la présélection des dossiers puis à l’audition descandidats le 19 février 2014 à 14h.

Des renseignements complémentaires peuvent être demandés par courriel au coordonnateur del’enseignement, Monsieur Jean-Dominique Prieur( jeandominiqueprieur@yahoo.fr) outéléphoniquement à :- Fabien Jubertie, directeur des études et de la recherche : 04 73 34 71 53- Fabienne Petitcolas, responsable du bureau de la pédagogie : 04 73 34 71 63Site Internet de l’ENSACF : www.clermont-fd.archi.fr

Approfondissement au choix

6.3Enseignement 4

«Instant City»Responsable d’enseignement | Jean-Dominique Prieur(En partenariat avec l’association Eclat : Festival international de théâtre de rue d’Aurillac / Centre National des Arts de la Rue)

Projet de ville nomade, Instant City marque l'aboutissement d’une démarche d'aporie architecturale entamée par Archigram avec Plug-in-City (1964). L'architecture disparaît, laissant place à l'image, à l’événement, à l'audiovisuel, aux gadgets et autres simulateursenvironnementaux. Instant City développe l'idée d'une « métropole itinérante », un package qui s’infiltre provisoirement dans unecommunauté. Cette ville superpose, le temps d'un instant, de nouveaux espaces de communication à une ville existante : unenvironnement audiovisuel (des mots et des images projetés sur des écrans suspendus) s'associe à des objets mobiles (des ballonsdirigeables avec des tentes suspendues, des capsules et des mobile-home) et à des objets technologiques (des grues à portique, desraffineries, des robots) pour créer une ville de consommation d'informations, destinée à une population en mouvement. Première étaped'un réseau d'information, d'éducation, de loisirs et d'équipements, Instant City est livrée aux secteurs périphériques entourant unemétropole par une équipe de véhicules tout-terrain et d'hélicoptères. Ainsi, la communauté locale est intégrée dans la communautémétropolitaine. Cette idée d'infiltration vise alors à être complémentaire, plutôt qu'étrangère, aux communautés qui sont visitées. Par lasuite, les véhicules seront transformés en dirigeables. Instant City est une ville instantanée qui arrive sur un site, crée unévénement et ensuite disparaît, signifiant ainsi que l’architecture peut ne pas être construction et n’être qu’événement, actiondans le temps présent. Instant City est aussi l’une des premières architectures de réseau, 25 ans avant l’Internet : réseaud’informations, flux, vecteur, rassemblant des fragments urbains dispersés. Elle est un scénario qui, une fois mis en acte, est soumis àune réécriture, celle de tous ses habitants qui vont l’animer. Instant City n’a donc aucune forme fixe, aucun préalable. Elle témoigned’une représentation impossible, celle d’une ville qui n’a pas d’existence en soi, qui n’est qu'un incident dans le temps et dans l’espace.Dialectique entre permanent et transitoire, mobile et éphémère, Instant City incarne l’utopie d’une architecture libérée de tout

ancrage, d’une ville volante et aérienne et transforme l’architecture en situation, en environnement réactif. L’architecture s’y donne à lafois comme objet de consommation et création d’un environnement artificiel.

http://www.frac-centre.fr/collection/collection-art-architecture

EnseignantsJean-Dominique Prieur (VT)Marc Brunier Mestas (ATR) Simon Teyssou (TPCAU) X contractuel

Type d’enseignement : Obligatoire au choixModalités : Travaux dirigés en semaine intensiveOrganisation : Une semaine intensive du samedi 1er au samedi 8 mars 2014Heures semestre : 38h

Objectifs de l’enseignement- aiguiser des compétences réflexives sur des relations entre arts, évènement culturel, publics et territoires,- mobiliser les compétences disciplinaires acquises pour imaginer, prolonger par des architectures démontables, le projet artistique duFestival d’Aurillac,- envisager le frottement pluridisciplinaire en dehors des schémas de productions traditionnels (installation, graphisme, vidéo etc. ...),- envisager dès la conception l’édification d’une idée à partir de l’assemblage d’objets standards, peu couteux, démontable dans desdélais très bref.

Contenu de l’enseignementAujourd’hui, on assiste au retour d’expériences architecturales et artistiques qui ont en commun de chercher à produire des espacespublics, du partage et de la médiation. Elles font le choix d’intervenir de façon nomade et éphémère. Elles tentent de créer un nouveaurapport entre concepteurs, artistes et société, de favoriser les échanges entre les disciplines, de sortir des cloisonnements pour créerdes objets d’expérimentations et de débats.

Aurillac, métamorphosée grâce à son Festival, est un espace de frottements, ou l’on vient vivre des expériences artistiques, culturelleset humaines ; rencontrer dans un même temps des artistes, des voisins, se sentir spectateur et acteur. L’exigence artistique du Festivaln’est donc pas la condition exclusive de la fréquentation. L’échange culturel s’opère également à travers le partage de moments deconvivialité, un repas, une rencontre, un débat...

Contrepied des logiques usuelles portées par les aménageurs urbains, il sera question dans cette unité d’enseignement et par le projetde donner à un fragment de la ville une couleur de place publique «utopique» identifiable comme lieu central d’accueil qui se transforme4 jours par an.

Les projets s’adressent davantage à une population qu’à des spectateurs ; vise à renouveler la relation aux différents publics (spectateurvers l’habitant citoyen). En d’autres termes, comment incarner au travers d’un artefact, un espace dont l’objet est l’accueil généraldu Festival (information et billetterie) et l’envisager sous l’angle d’un projet architectural et artistique imaginé commeprocessus de la rencontre sociale, et de le décliner sous forme légère sur l’ensemble des sites de représentations.

Organisation pédagogique- semaine intensive dans les bureaux du Festival d’Aurillac du 1 er au 8 mars 2014, hébergement au domaine de Tronquières (espace derésidence du CNAR),- 10 étudiants maximum organisés en binôme (séquence 1), puis travail collectif de faisabilité sur l’un des projets (séquence 2). Si lenombre d’inscrit est supérieur à 10, une lettre de motivation sera demandée. - l’enseignement se déroulera avec la participation de l’équipe du Festival (direction artistique, administration, technique), selon leplanning de la semaine et en fonction des disponibilités de chacun.

Nature des travaux demandés :

Programme : lieu public éphémère et manifeste dédié à l’accueil, l’information et la billetterie et sa déclinaison sur les sites dereprésentations.

• Séquence 1 (du samedi au mardi) : Un dossier de plan format A3 + une maquette d’étude + une notice de présentation (rendu enbinôme). - Séquence 2 (du mercredi au samedi) : Un dossier format A3 avec plans coupes échelle 1/50, et détails significatifs, approche del’enveloppe financière pour la réalisation et notice de montage).

Modalités de validation :

• Esquisse de projet en binôme 40% - dimension manifeste et créative de la proposition, - capacité à articuler programme d’usage et créativité, - prise en compte des conditions d’une réalisation possible : assemblage d’objets standards, faible coût, montage rapide.

• Projet commun : vers la réalisation (en groupe) 60% - capacité à s’inscrire dans un travail collectif,- enrichissement de la séquence 1,- faisabilité technique et économique.

Eléments de références/bibliographie

« Alexandre Chemetov ou la logique du vivant », Place Publique #4, « Nantes-Saint-Nazaire », Revue urbaine, juillet-août 2007.

Ardenne Paul, Un art contextuel : création artistique en milieu urbain, en situation, d'intervention, de participation, Paris, Flammarion,2002.

Ardenne Paul, « art et politique : ce que change l’art contextuel », revue L’art mêmen°14, 2001.

Armengaud Marc « HQAC : le temps du chantier, nouveau matériau de l’art », entretien avec l’artiste Stefan Shankland, D’Architectures,n°185, octobre 2009.

Augé Marc, Non lieux, introduction à une anthropologie de la surmodernité, Le seuil, 1992.

Buren Daniel, À force de descendre dans la rue, l’art peut-il enfin y monter ?,Paris, Sens & Tonka, 1998.

Chaudoir Philippe, dossier spécial « Terrains d’aventures - Ecrire pour et avec le territoire », Stradda n°9, juillet 2008.

Chaudoir Philippe, « Arts de la rue et espace urbain», L’Observatoire n°26, été 2004. Clément Gilles,

Clidière Sylvie, « Arts de la rue : un peu d'histoire... » [en ligne]. In horslesmurs : www.horslesmurs.fr/-Definition-.html#histoire

Masboungi Ariella, Penser la ville par l’art contemporain, Paris, Editions de la Villette ,2004.

Lieux publics : www.lieuxpublics.fr

Banlieues d’Europe : www.banlieues-europe.com

Art-public : www.art-public.com

Réseau culture 21 : www.reseauculture21.fr

Labforculture : www.labforculture.org

Institut des villes : www.institutdesvilles.com

Hors les Murs : www.horslesmurs.fr

Observatoire des politiques culturelles : www.observatoire-culture.net

Illustrations : Archigram : « Instant city » http://archigram.westminster.ac.uk/

LE PARAPLUIE - CENTRE INTERNATIONAL DE CREATION ARTISTIQUEEn 2004, l’Association ECLAT, productrice du Festival s’est doté du PARAPLUIE – Centre international de création artistique, de recherche et de rayonnement pour le théâtre de rue et premier CNAR (Centre National des Arts de la Rue) construit de toutes pièces et dédié au théâtre de rue.

Situé sur la commune de Naucelles, et sur la Communauté d’Agglomération du Bassin d’Aurillac, le Parapluie est composé de véritables espaces de travail (ateliers spécifiques de construction, studio de répétition et espace extérieur aménagé pour l’installation de chapiteaux) et permet ainsi la construction et la mise en oeuvre des projets de spectacles des compagnies accueillies en résidence. S’ajoutant au lieu d’hébergement et de résidence d’écriture le Domaine de Tronquières, ce lieu donne aujourd’hui au Festival d’Aurillac les moyens d’accueillir et d’accompagner les artistes au cours de leur processus de création, et ce, toute l’année.

Le Parapluie se compose de deux bâtiments :- un espace de construction (1375 m2). Elément principal, il est destiné à la fabrication des éléments scénographiques et aux répétitions. Pour être adaptable à différents types de créations, l’espace principal dégage un volume libre de tout élément de structure de 27x27 m avec une hauteur de 11 m. Cet espace de création est composé de plusieurs éléments :· un espace central (712 m2) pour les répétitions, assemblage et montage des décors· un atelier couture et accessoire (30 m2)· un atelier fer et bois (117 m2)· un atelier peinture-matières plastiques (30 m2)· un espace de stockage de matériel (82 m2)· des loges et des sanitaires (70 m2).

Pour optimiser les conditions de travail, l’espace central et les ateliers ont fait l’objet d’un traitement phonique intérieur. Pour permettre la meilleureaccessibilité, les ateliers sont desservis par une rue intérieure large de plus de 5 m, où les camions peuvent arriver pour le chargement/déchargement du matériel. Trois portes sectionnales de 4,20 m de hauteur permettent d’avoir accès à tous les espaces intérieurs.- un studio (316 m2). Il propose différents espaces spécialisés dans le travail de l’acteur et la recherchedocumentaire. Plusieurs éléments le composent :· un espace de répétition équipé d’un parquet de danse (200 m2)· un foyer, salle de réunion et espace catering (38 m2)· deux bureaux équipés multimédia (25 et 13 m2)· des vestiaires et des sanitaires (26 m2).

A l’extérieur, 3 000 m2 sont aménagés (espace minéralisé en goudron et béton, bornier électrique, point d’eau) pour l’implantation de chapiteaux. Cet espace peut être aussi utilisé comme lieu de travail et de répétition. Les travaux ont aussi inclus l’aménagement des voiries, la restauration oula création d’espaces verts.