38 MULTIMÉDIA LeMatinDimanche I 4MAI 2014

Contrôle qualité

Bouquet fête des mèresCode: Lmd Bouquet

Le paradis sur terreCode: Lmd paradis

mamma miaavec coccineLLes en chocoLat

Code: Lmd choc

de tout cœur merci!(Bouquet)Code: Lmd merci

chœur s’oiseauxde paradis

Code: Lmd oiseauxChoisissezun bouquetde fleurset offrez-leà votre maman

Fête des Mères le 11 Mai 2014Gagnez 50 magnifiquesbouquets livrés à votre domicilele samedi 10 mai 2014 parwww.fleurop.ch

Par sms (Fr. 1.50/sms)1. Tapez à choix lMd suivi du code(exemple: lMd BOUQUet)2. Envoyez le message au 8000

Par internetwww.lematin.ch/services/concours

COnditiOns de partiCipatiOn Délai de participation: mardi 6 mai 2014 à minuit. Les employés de Tamedia sA et de ses sociétés affiliées, del’entreprise partenaire du concours ainsi que leur famille ne sont pas autorisés à participer. Cette offre n’est pas convertible en espèces. Tout recoursjuridique est exclu. Les coordonnées des participants peuvent être utilisées à des fins marketing. Les gagnants seront avertis par courrier.

PUB

Apprendre aux jeunesà programmer est un jeu d’enfant

APPRENDREAVECDESBIDULES

PÉDAGOGIE Encouragerles enfants à se familiariseravec l’informatique devientà la mode. Les initiativesse multiplient partout dansle monde grâce à des sites dejeux en ligne, des petits robotsde l’EPFL ou des bananesen guise de télécommande.

François Piletfrancois.pilet@lematindimanche.ch

Entre deux métros et les enfants à al-ler chercher à l’école, Claude Terosierraconte comment son idée s’esttransformée en une start-up vibrion-nante en quelques mois seulement.«Je cherchais un atelier pour appren-dre à mes enfants à programmer, sesouvient cette jeune mère de deux en-fants installée à Paris. Ne trouvantrien, j’ai décidé d’en monter un moi-même.»

Ingénieure en télécoms de forma-tion Claude Terosier a créé MagicMakers, qui organise des «ateliers deprogrammation créative» d’uneheure et demie par semaine pour lesenfants dès 10 ans. Elle a choisi de selancer en dehors du système scolaire,ce qui lui offre «plus de liberté».Même dans une ville comme Paris, ilexiste encore peu d’offres de ce type,s’étonne Claude Terosier. Mais peu àpeu, les initiatives locales et indépen-dantes se «mettent en réseau» et«s’organisent en collectifs».

Le projet de Claude Terosier estdans le vent. A la suite d’Israël, de laNouvelle-Zélande et de l’Allemagne,l’Australie et le Danemark ont intro-duit des cours d’introduction à laprogrammation dans les cursus sco-laires. Cet apprentissage de la méca-nique informatique par les enfants estgrandement facilité par l’émergencede nouveaux outils comme des sitesde jeux et des robots programmables.

Claude Terosier a commencé parsuivre un cours en ligne sur la plate-forme Scratch (scratch.mit.edu) dé-veloppée par le Massachusetts Insti-tute of Technology de Boston. Lancécomme un jeu de programmation

pour enfants, le site s’est développécomme une communauté rassem-blant les éducateurs actifs dans l’ap-prentissage de l’informatique auxenfants, dans le monde entier. Le siteScratchEd, qui a donné de nombreu-ses pistes et contacts à Claude Tero-sier pour lancer Magic Makers,compte des centaines de membres,mais pas un seul en Suisse. En France,le site Je.code.org réunit une demi-douzaine d’initiatives de ce type àtravers l’Hexagone, comme les «Co-ding Goûters» à Paris ou «les petitshackers» en Bretagne. En Suisse,l’EPFL organise des cours de roboti-que pour les enfants dès 10 ans ausein du centre Roberta (ro-berta.epfl.ch).

«ScratchEd réunit toute une com-munauté d’éducateurs où il est pos-sible de se former et d’entrer en con-tact avec d’autres», explique ClaudeTerosier. Ces échanges l’ont aidée àmettre sur pied son propre «cursuspédagogique». Par des jeux simples,

ces activités sont pensées pour in-troduire progressivement des no-tions de causalité «si, alors», typi-que de la programmation algorith-mique, et pour promouvoirl’entraide. «Peu à peu, c’est l’ap-prentissage d’une méthode de projetqui se développe», explique la fon-datrice de Magic Makers.

Tout de suite du concretLes jeux comme Scratch ou certainspetits robots comme le Thymio, dé-

veloppé à l’EPFL (lire ci-contre),permettent d’entrer dans le mondede la programmation de façon ludi-que et visuelle. Les enfants peuventdécider des instructions à donner aurobot en glissant des icônes l’une au-dessus de l’autre. «Ils voient immé-diatement le résultat, et l’exercicedevient tout de suite très concret»,explique Claude Terosier. D’autresoutils, comme Makey Makey, per-mettent de contrôler un ordinateuravec… une banane, ou n’importequel fruit ou objet légèrementconducteur d’électricité.

La marque de jouet Lego a déve-loppé deux gammes de robots pro-grammables pour les enfants dès 8 et12 ans, les Lego WeDo et Minds-torms. «Tous ces outils permettentmaintenant à quiconque de se lancertrès facilement dans l’apprentissagedes bases de la programmation», seréjouit Claude Terosier. Et si l’ateliern’existe pas près de chez vous,créez-le vous-même! x

Scratch, le jeuscratch.mit.edu/

Le site Scratch, développé par leMIT, permet de programmer sespropres jeux avec une interface trèssimple et de les partager avecd’autres.

En utilisant des méthodes ludiques, il est possible d’initier les bambins dès 8 ans aux prémices de la programmation, pour leur plusgrand plaisir, et pour leur avenir. www.plainpicture.com

Thymio, le robot de l’EPFLaseba.wikidot.com

Le robot Tyhmio, inventé à l’EPFL,se déplace, change de couleur etdétecte les objets autour de lui. Ilpeut être programmé depuis unordinateur grâce à un logiciel trèssimple et ludique. 119 francs.

MakeyMakeymakeymakey.com

Un petit boîtier avec des fils qui sepincent sur tous types d’objets, parexemple des fruits, et peuvent êtreutilisés pour commander un ordi-nateur. Dès 34 francs.

DRas

eba.

wik

idot

.com

DR

«Ils voientimmédiatement lerésultat, et l’exercicedevient tout de suitetrès concret

CLAUDE TEROSIERCréatrice des ateliers Magic Makers