APPAREIL GÉNITAL MASCULIN

APPAREIL G É NITAL MASCULIN

Salut ! Bienvenus dans ce nouveau chapitre consacré à l’appareil génital masculin. Il ressemble àcelui sur l’appareil féminin avec toujours plein d’épithéliums à apprendre (je sais c’est nul mais çarapporte des points surtout que vous les retrouverez au S2 !) mais il est plus long. Il faut bienconnaître les caractéristiques des cellules de Leydig et de Sertoli ainsi que la formation del’appareil génital. Je vous conseille de revoir régulièrement ce chapitre pour ne pas oublier lesdifférents épithéliums. Bonne chance !

I. STRUCTURE G É N É RALE DE L’AGM

A. Description anatomique

L’appareil génital masculin se compose :- des deux testicules (gonades mâles), - des voies génitales excrétrices (épididymes et canaux déférents) - des glandes annexes (vésicules séminales, prostate, glandes bulbo-urétrales) - du pénis

Les voies génitales excrétrices ont la particularité de partager une portion commune avec lesvoies excrétrices du système urinaire, contrairement à l’appareil génital féminin.

On retrouve des anomalies du développement sexuel dont la fréquence augmente (DSD : Disorderof Sex Development) autour desquelles on trouve de nombreux débats sur le genre. Est-ce uneanomalie ou une variation ?

1Il est strictement interdit de vendre toute production du tutorat sous peine de poursuites judiciaires. - C2SU

Schéma-appareil génital masculin

B. Origine embryologique (voir BDD)

Temps Les 5 premières semaines dedéveloppement

La 7e semaine de développement

Gonade Indifférenciée (= double potentialité) auniveau du rein intermédiaire(= mésonéphros)

Formation du testicule

Tractusgénital

Double :- Canal de Wolff = système

excréteur du mésonéphros- Canal de Müller = canal para-

mésonéphrotique qui se formepar invagination en gouttière del’épithélium de surface de lacavité interne

- le canal de Müller disparaît - le canal de Wolff se

différencie en tractus génitalmasculin (épididyme, canaldéférent)


Vers la 7e semaine de développement, si l’embryon est de sexe masculin, c'est-à-dire si saformule chromosomique est de type XY, le gène SRY porté par le chromosome Y va agir etpermettre la production des hormones suivantes :

Hormone RôlesTestostérone Développement et transformation du canal de Wolff en

tractus génital masculin (épididymes, canaux déférents) Développement des glandes annexes Formation des organes génitaux externes par la DHT = di-

hydroxy-testostérone (dérivée de la testostérone parl’enzyme 5α-réductase)

AMH (hormoneanti-müllerienne)

Régression du canal de Müller qui aurait dû donner lestrompes utérines, l’utérus et la partie supérieure du vagin


II. LES TESTICULES

A. Structure générale des testicules

1. Caractéristiques

2.

2. Enveloppes

Les testicules sont revêtus par une capsule conjonctive blanche épaisse et résistante : l’albuginée,dont la surface est parcourue par des vaisseaux sanguins, branches testiculaires de l’artèrespermatique qui chemine dans le cordon.

L’albuginée qui entoure complètement le testicule réalise une véritable charpente interne. Enregard de l’épididyme, elle s’épaissit et forme en profondeur un réseau de cavités conjonctives,largement anastomosées entre elles : le corps de Highmore (entourant le Rete testis).


Localisation Bourses (scrotum)Forme Ovoïde (4 cm dans leur grand axe)Poids 10-15g Pôleinférieur

Fixé à son bord inférieur auscrotum par le gubernaculumtestis (un ligament)

Pôlesupérieur

Prolongement du cordonspermatique qui contient lesvaisseaux et les nerfs

Pôle postéro-supérieur

Coiffé par l’épididyme

Les testicules sont entourés, de dedans en dehors par : L’albuginée La tunique vaginale, un repli du péritoine qui peut être le lieu d’épanchement liquidien

(=hydrocèle) qui peut comprimer le testicule Un tissu sous-cutané renfermant des cellules musculaires lisses La peau pigmentée, riche en follicules pileux, en glandes sudoripares et sébacées.

Tendus entre le corps de Highmore et la périphérie, on trouve 200 à 300 lobules par testicule,délimités par des cloisons interlobulaires discontinues, permettant la communication entre leslobules.

B. Origine embryologique

Vers le 6ème-7ème mois : migration des testicules depuis leur position initiale (=au niveau de larégion dorso-lombaire du mésonéphros) jusqu’aux bourses. Ils entrainent avec eux le péritoineformant une cavité virtuelle, la vaginale, constituée d’un feuillet viscéral et d’un feuillet pariétal.

À la naissance, les testicules doivent être en position intra-scrotale. Si les testicules sont enposition intra-abdominale ou au niveau du canal inguinal, on parle de cryptorchidie. Elle peut êtreuni ou bilatérale et expose à un risque d’infertilité. La fréquence de cette anomalie augmente deplus en plus. La position des testicules doit être vérifiée à la naissance. En effet, à l’âge adulte si lestesticules sont laissés en position intra-abdominale ils peuvent être le siège d’une cancérisationsous la forme d’un gonadoblastome.

C. Vascularisation des testicules

Les branches artérielles : - cheminent à la surface de l’albuginée - pénètrent à l’intérieur du testicule en traversant l’albuginée et se ramifient en rameaux

interlobulaires. - se dirigent vers le corps de Highmore, qu’ils n’atteignent pas, en donnant des rameaux

récurrents à différents niveaux (rameaux interlobulaires courts et longs).

Les veines : - se regroupent à la face interne du testicule avec les veines d’origine épididymaire - forment le plexus spermatique antérieur ou plexus pampiniforme.

Les veines vont donc remonter par le cordon spermatique et se jeter dans la circulationveineuse. Mais il y a une différence entre la veine spermatique droite et gauche : celle dedroite va se jeter dans la veine iliaque rapidement alors que celle de gauche a un trajet pluslong en hauteur. Il y a donc une colonne de sang importante à gauche ce qui peut expliquerla formation de varicocèles (varices) à l’origine, dans certains cas, d’infertilité.


D. Tubes séminifères

Caractéristiques

2-3 tubes séminifères/lobule(700-900/testicule car 200 à 300lobules/testicule) entourés sur toute leurlongueur par une gaine péritubulaire etbaignant dans un tissu interstitiel

80 cm à 1 m de longueur (trajet très contournéexpliquant que plusieurs sections d’un mêmetube s’observent sur une même coupe detesticule)

150-300 µm de diamètreAnatomie Tube à l’extrémité périphérique borgne se

dirigeant dans la profondeur et pénétrant dansle corps de Highmore par de courts segmentsrectilignes, les tubes droits.

Dans le corps de Highmore (= à une sorted’éponge), on note la présence d’un réseaucanalaire, le rete testis (littéralement réseautesticulaire).

StructureEpithélium séminal contenant :- les cellules germinales à tous leurs stades dematuration (cf. cours sur la spermatogenèse)- les cellules de Sertoli (= cellules de soutien)

Fonction Production des spermatozoïdes (= fonction exocrinedu testicule)

E. Gaine péritubulaire

Elle entoure les tubes séminifères sur toute leur longueur.En microscopie photonique, elle apparaît comme une lame homogène de 3-5 µm d’épaisseur.En microscopie électronique, elle apparaît comme une structure hétérogène avec de l’intérieur(contact avec l’épithélium séminal) vers l’extérieur (tissu interstitiel) :

- une membrane basale bien définie (lamina rara et densa)- plusieurs couches de cellules péritubulaires (à l’aspect de cellules musculaires lisses)

entourées de fibrilles de collagène- des Co-cells (= cellules de compartimentation) qui sont des fibroblastes établissant un

contact avec les éléments du tissu interstitiel notamment les vaisseaux sanguins et lymphatiques(ces cellules réaliseraient une charpente « guidant » les vaisseaux au contact proche des tubesséminifères).


F. Cellules de Sertoli

Leurs caractéristiques cytologiques traduisent leurs fonctions :- de nutrition- de support/cohésion des cellules germinales- dans la maturation finale des cellules germinales- dans la spermiation (= libération des spermatozoïdes matures dans la lumière des tubesséminifères)

1. Nutrition

L’épithélium séminal n’est pas vascularisé : nutriments et oxygène viennent des vaisseauxsanguins situés dans le tissu interstitiel au contact de la gaine péritubulaire (rôle des Co-cells). Ilspassent à travers la gaine péritubulaire et le cytoplasme des cellules de Sertoli qui jouent doncun rôle majeur dans la survie des cellules germinales et dans le bon déroulement de laspermatogenèse.

Les cellules de Sertoli synthétisent un certain nombre de protéines spécifiques qui participent àcette fonction comme :- l’ABP (Androgen Binding Protein) qui transporte les androgènes (testostérone) vers la lumièredes tubes séminifères (≠ TGB plasmatique). - l’inhibine et l’activine qui participent à la régulation hormonale de la spermatogenèse (cf. laspermatogenèse) et au rétrocontrôle du testicule sur l’hypophyse. - l’AMH pendant l’embryogenèse (disparition du canal de Müller).

2. Support

Des jonctions Gap (Cx 33-43 = connexines spécifiques du testicule) assurent le contact descellules de Sertoli entre elles grâce à leurs prolongements cytoplasmiques. Cela permetd’entourer très étroitement les cellules germinales et ainsi d’assurer leur maturation etprogression dans l’épithélium séminal. Cette progression est permise par le cytosquelettetrès développé, riche en microtubules, en microfilaments d’actine et en filamentsintermédiaires (vimentine).


Type Cellules somatiques qui ne se divisent pluschez l’adulte

Forme Cellules pyramidales et allongées Noyau Forme polygonale, souvent encoché avec une

chromatine fine et un ou plusieurs nucléolesvisibles Situé au pôle basal

Pôle apical Lumière du tube Pôle basal Repose sur la membrane basale de la gaine

péritubulaire Relation avecles cellulesgerminales

Entourent ces cellules par leurs expansionscytoplasmiques

Cytoplasme Limites peu visibles à cause des interactions

Des jonctions serrées continues assurent le contact des cellules de Sertoli entre elles dansleur tiers inférieur. Cela permet la formation d’une barrière hémato-testiculaire empêchanttout contact entre les vaisseaux sanguins et les cellules germinales. Cette barrière assureainsi une protection immunitaire (certains hommes peuvent développer des anticorps,dirigés contre leurs propres cellules germinales, après effraction de cette barrière par lesvaisseaux (les anticorps sont en effet transportés dans le sang à l’intérieur des vaisseaux))en séparant l’épithélium séminal en deux :- compartiment basal: spermatogonies + spermatocytes I- compartiment adluminal: spermatocytes II + spermatides + spermatozoides

3. Rôle dans la maturation finale des cellules germinales

Fonction macrophagique caractérisée par : - la présence de nombreux lysosomes et vacuoles de phagocytose dans leur cytoplasme- la sécrétion d’interleukines IL1/IL6

Fonction assurant :- la phagocytose des corps résiduels (résidus cytoplasmiques) générés au cours duprocessus de réduction cytoplasmique des spermatides (cf. spermatogénèse)- l’élimination de certaines cellules germinales qui dégénèrent par apoptose au cours deleur maturation

4. Rôle dans la spermiation

Synthèse de protéases comme l’activateur du plasminogène qui cassent les complexestubulo-bulbaires (= liens spermatozoïdes-épithélium). Cela permet de détacher lesspermatozoïdes de l’épithélium et les libérer dans la lumière des tubes séminifères(=spermiation).

Dans certaines azoospermies, les tubes séminifères ne renferment que des cellules deSertoli : les cellules germinales ont disparu, c’est le syndrome des cellules de Sertoli seulesou SCO (Sertoli Cell Only)

G. Tissu interstitiel

Il comprend tous les espaces situés entre les tubes séminifères. Il est constitué d’un tissuconjonctif renfermant :

- Des fibroblastes, des lymphocytes, des macrophages, etc… impliqués dans la régulationparacrine de la spermatogenèse (régulation intra-gonadique).

- Des vaisseaux sanguins et lymphatiques, - Des nerfs - Un réseau de fibroblastes différenciés reliés à la gaine péritubulaire (Co-cells). - Les cellules de Leydig, isolées ou regroupées en amas, responsables de la synthèse des

androgènes testiculaires.8

Il est strictement interdit de vendre toute production du tutorat sous peine de poursuites judiciaires. - C2SU

H. Cellules de Leydig

Localisation Isolées ou en petits groupes dans le tissu interstitiel, à proximité desvaisseaux sanguins et lymphatiques

Diamètre 15µm à 20µmForme PolyédriqueCaractéristiquescytologiques

Propres aux cellules élaborant des stéroïdes : - un noyau rond, légèrement excentré, avec un volumineux nucléole- un réticulumendoplasmique lisse trèsdéveloppé- très nombreuses mitochondries à crêtestubulairesElles contiennent égalementdes inclusions lipidiques,pigmentaires ou protidiques(cristalloïdes de Reinke).

Sécrétion Androgènes testiculaires et, en particulier, la testostérone(responsable du développement du tractus génital masculin, de ladifférenciation des OGE par son métabolite la DHT, et du maintien descaractères sexuels secondaires)


III. LES VOIES G É NITALES EXCR É TRICES

Les voies génitales excrétrices transportent les spermatozoïdes depuis leur site de fabrication, lestubes séminifères, jusqu’à la jonction avec le tractus urinaire où ils cheminent ensuite par l’urètredans le pénis jusqu’au méat urinaire au moment de l’éjaculation. Elles comprennent dans l’ordre :

- les voies spermatiques intra-testiculaires, - les canaux efférents, - le canal épididymaire,- le canal déférent.

A. Voies excrétrices intra-testiculaires

Ce sont les voies excrétrices à l’intérieur de l’albuginée :

Les tubes droits Courts segments rectilignes de 25 µm dediamètre

Dans le prolongement des tubesséminifères

Leur paroi contient une seule assise decellules cubiques (cellules de Sertolitransformées)

Assurent la jonction entre les tubesséminifères et le rete testis

Le rete testis (= réseau de Haller)

Canalicules anastomosés entre eux dansle corps de Highmore faisant suite auxtubes droits

Diamètre irrégulier Leur paroi est constituée de cellules

épithéliales aplaties reposant sur unemembrane basale


B. Canaux/Cônes efférents

Localisation Faisant suite au rete testis, les canaux efférents sortent du testicule entraversant l’albuginée.

Trajet En forme de spirale de plus en plus large, à base externe et à sommettesticulaire.

Paroi Epithélium prismatique comportant 3 typescellulaires : - des cellules prismatiques ciliées- des cellules prismatiques glandulaires- des cellules basales disposées sporadiquemententre les pôles basaux des précédentes cellules.

Cet épithélium est entouré par un manchon decellules musculaires lisses disposées dans du tissuconjonctif.

FonctionSous l’effet de la pression intra-testiculaire, du mouvement des cils etdes contractions rythmiques des cellules musculaires lisses, le fluideséminal contenant les spermatozoïdes est poussé à l’extérieur destesticules.Les cellules épithéliales glandulaires, grâce à leurs propriétés desécrétion et de réabsorption, modifient quant à elles la compositionde ce fluide séminal.

Fin Au niveau de leur base, les canaux efférents confluent pour constituerle segment initial du canal épididymaire.

C. Canal épididymaire

Il se situe dans l’épididyme, au pôle postérieur destesticules, naissant de la confluence des canauxefférents. Très long tube (3m à 6m) avec un trajet trèscontourné, son organisation anatomique est la suivante :- la tête située au pôle supérieur - le corps qui s’allonge au pôle postérieur du testicule - la queue située au pôle inférieur.

Son épithélium est prismatique pseudostratifiécomportant deux types cellulaires : - des cellules principales dont le pôle apical présente desstéréocils. Le cytoplasme de ces cellules est riche envacuoles d’endocytose et de pinocytose, en lysosomeset en corps multi-vésiculaires (traduisant desmodifications importantes de la composition du fluideséminal). La hauteur de ces cellules principales et celledes stéréocils diminuent de la tête vers la queue. - des cellules basales interposées entre les précédentescontre la membrane basale de l’épithélium.


Cet épithélium est bordé par un chorion conjonctif riche en capillaires sanguins et par une couchede cellules musculaires lisses dont l’épaisseur augmente de la tête vers la queue.

Il exerce deux fonctions :

Lieu de transport des spermatozoïdes :

- Moteur = pression intraluminale + contraction des cellules musculaires lisses- Temps de transit = 1 jour dans la tête et 5 jours dans le corps et la queue

Lieu de maturation des spermatozoïdes (acquisition du pouvoir fécondant le long de leurtrajet). Il modifie la composition du fluide séminal induisant la transformationmembranaire des spermatozoïdes et ayant pour conséquence :

- L’acquisition d’une mobilité unidirectionnelle- D’une capacité à se fixer sur la zone pellucide de l’ovocyte (cf. cours sur la fécondation)- La condensation accrue de l’ADN- Le blocage de certaines réactions pour éviter une manifestation précoce de leur pouvoir

fécondant.

D. Canal déférent

Localisation Fait suite à la queue de l’épididymeForme Tube à peu près rectiligneTaille Environ 45 cm pour un diamètre de 2 à 3 mmTrajet Vertical, le ramenant à proximité de la prostateLumière Etroite et festonnée en coupe transversale (traduisant des replis

longitudinaux de la muqueuse).Paroi Epithélium prismatique pseudostratifié à stéréocils.

Cet épithélium repose sur un chorion conjonctif riche en élastine. La tunique musculaire est épaisse et comporte 3 couches :

- une couche longitudinale interne, - une couche circulaire moyenne, - une couche longitudinale externe.

L’adventice est composé de tissu conjonctif lâche.


Fin Il se termine par une région dilatée, l’ampoule déférentielle, impliquéedans le stockage des spermatozoïdes avant éjaculation. L’ampoule déférentielle estbordée par un épithéliumprismatique simple.

Les vésicules séminales (cf V)s’abouchent au niveau decelle-ci.

Le canal déférent se terminepar une courte portion, lecanal éjaculateur, qui pénètredans la prostate et rejoint le tractus urinaire au niveau de l’urètreprostatique.

Rôle Rôle purement mécanique detransport et de stockage desspermatozoïdes. Sa coupure parvoie chirurgicale, ou vasectomie(canal déférent = vas deferens), estun moyen courant de stérilisationmasculine. Cette pratique doits’accompagner d’une propositiond’autoconservation de sperme defaçon à préserver une fertilité future (changement d’avis, de compagne,etc…).

IV. UR È TRE ET P É NIS

A. Urètre

Localisation Fait suite aux canaux éjaculateurs

Fonction Canal commun des systèmes excrétoiresgénital et urinaire

Organisation anatomique 3 segments : Urètre prostatique (3 cm) Urètre membraneux (1cm, traverse

les plans musculaires et fibreux dupérinée)

Urètre spongieux (12-13 cm, entourépar le pénis)


Structure histologique Muqueuse urétrale irrégulière dans sa formeavec de nombreux replis et dont l’épithéliumla bordant varie : - de type urinaire près de la vessie(épithélium pseudo-stratifié polymorphe oude transition), - il devient ensuite cubique stratifié - puis pavimenteux stratifié non kératiniséprès du méat urinaire.

Il renferme des petites glandes intra-épithéliales (qui peuvent aussi être extra-épithéliales dans le chorion et alorstubuleuses ramifiées : glandes de Littre).

Le chorion conjonctif est entouré par unemusculeuse en deux couches, longitudinaleinterne et circulaire externe.

B. Pénis

3 organes érectiles

Le corps spongieux :- unique et médian- entourant l’urètre spongieux- présentant 2 renflements : le bulbe, postérieur et le glandantérieur Les 2 corps caverneux - au-dessus du corps spongieux- 2 demi-cylindres séparés par une cloison conjonctive et centrés parune artère

Les corps spongieux et caverneux sont entourés chacun par unealbuginée riche en cellules musculaires lisses. Cette albuginée envoiedes cloisons conjonctives à l’intérieur des corps érectiles quidélimitent des cavités (aréoles ou cavernes) susceptibles de seremplir de sang.

Mécanisme de l’érection Double phénomène vasculaire et musculaire : - Sous l’effet de stimuli nerveux, les corps érectiles se


remplissent de sang grâce à des dispositifs de bloc situés surles artères et à un retour veineux brutalement diminué(également grâce à des dispositifs de bloc).

- La contraction des cellules musculaires lisses de l’albuginéecomplète le phénomène.

V. GLANDES ANNEXES

Elles comportent les vésicales séminales, la prostate et les glandesbulbo-urétrales.

A. Vésicules séminales

Organes pairs (une vésicule de chaque côté) branchés sur les voiesexcrétrices génitales au niveau de l’ampoule déférentielle. Elles ontune forme de petit sac bosselé.Leur muqueuse dessine des replis internes délimitant des cavités detailles variables. L’épithélium qui borde ces cavités est identique à celui de l’ampouledéférentielle, prismatique simple, et renferme deux typescellulaires :

- des cellules principales riches en grains de sécrétion- des cellules basales.

Les vésicules séminales élaborent une grande partie du plasma séminal qui constitue la plusgrande partie du volume de l’éjaculat. Ce plasma renferme :

- de l’eau et des électrolytes - des sucres, surtout du fructose, assurant la nutrition et la mobilité des spermatozoïdes (le

fructose est dosé comme marqueur des vésicules séminales dans les bilans d’infertilité)- des protéines comme la lactoferrine qui intervient dans la composition du SCA (sperm

coating antigen) dont le rôle est de masquer les antigènes de surface des spermatozoïdeset d’empêcher, en particulier, leur agglutination.

- des prostaglandines

B. Prostate

La prostate est une glande unique, d’une vingtaine de grammes disposée autour de l’urètreprostatique. Elle est constituée d’une partie crâniale et d’une caudale formées de 3 lobes chacune.La prostate est composée d’une cinquantaine de glandes tubulo-alvéolaires ramifiées, disposéesen 3 groupes concentriques par rapport à l’urètre :

- Les glandes de la muqueuse qui possèdent chacune leur propre canal excréteur - Les glandes de la sous-muqueuse qui sont ramifiées - Les glandes principales, ramifiées, plus externes et plus nombreuses


L’épithélium est plissé, cubique ou prismatique simple. Les cellules qui le composent ont lescaractéristiques des cellules élaborant des protéines et contiennent de nombreux lysosomes. Ellespossèdent une activité phosphatase acide (qui est aussi mesurée comme marqueur de la fonctionprostatique dans les bilans d’infertilité). Elle peut être occupée par des formations lamellaires, de nature glycoprotéique, ou sympexionsde Robin (que les chirurgiens appelaient « sable prostatique » et qui peut être à l’origine decalculs). La prostate comporte une capsule conjonctive fibro-élastique, riche en cellules musculaires lisses,qui envoie des travées à l’intérieur de la glande, formant le stroma conjonctivo-musculairedisposé entre les unités glandulaires.

La prostate est une glande exocrine non vitale, indispensable à la fonction de reproduction. Sasécrétion, représentant environ 1/6ème de l’éjaculat, est riche en acide citrique, en albumine, enenzymes protéolytiques, en phosphatase acide et en ions (Zn, Mg, Ca).

C. Glandes bulbo-urétrales ou de Cowper (le prof est passé très vitedessus l’année précédente)

Type de glande Glandes tubulo-alvéolaires d’aspect lobuléTaille Petit poisFin S’abouchent au niveau de l’urètre membraneuxRôle Elles élaborent une sécrétion mucoïde responsable de la

lubrification de l’urètre avant l’éjaculation et de la protection desspermatozoïdes contre l’acidité de l’urine lors de leur passage dansl’urètre. Leur lumière peut contenir des spermatozoïdes.


QCMs

QCM 1 : Concernant l’appareil génital masculin :A. Il est constitué, entre autres, de deux testicules et des voies génitales excrétrices (canaux efférents,

épididyme et canaux déférents).B. Lors des 4-5 premières semaines, il n’est pas possible de dire s’il s’agira de futurs testicules ou

ovaires.C. Le canal de Wolff donnera le sexe masculin.D. Le gène SRY porté par le chromosome X va orienter le développement vers le sexe masculin.E. La testostérone agit notamment sur la régression du canal de Müller.

QCM 2 : Concernant l’origine embryologique :A. Le canal de Müller est le canal para-mésonéphrotique.B. A la 7ème semaine, la testostérone agit directement sur les organes génitaux externes.C. Au 6ème-7ème mois, les testicules migrent vers les bourses.D. A la naissance, les testicules doivent se trouver en position intra-scrotale.E. Une cryptorchidie n’a jamais de répercussion sur la fertilité.

QCM 3 : Concernant le testicule, indiquer la/les proposition(s) exacte(s) :A. Le testicule est fixé par son bord inférieur aux bourses.B. Il est fixé au scrotum par le rete testis.C. L’albuginée est une capsule conjonctive fine et résistante.D. La tunique vaginale est l’enveloppe la plus au centre du testicule.E. La veine spermatique droite se jette rapidement dans la veine iliaque.

QCM 4 : Concernant le testicule, indiquer la/les proposition(s) exacte(s) :A. Le réseau artériel chemine à la surface de l’albuginée puis atteint le corps de Highmore.B. On trouve 200-300 lobules par testicule délimités par des cloisons interlobulaires (continues),

tendues entre le corps de Highmore et la périphérie.C. On trouve 2-3 tubes séminifères par lobule entourés par une gaine péritubulaire continue et

baignant dans un tissu interstitiel.D. Les tubes séminifères se prolongent par les tubes droits.E. En MO, la gaine péritubulaire apparaît comme une lame homogène.

QCM 5 : Concernant le testicule, indiquer la/les proposition(s) fausse(s) :A. Les tubes séminifères font 80cm-1m de diamètre et 150-300 µm de longueur.B. Ils sont constitués d’un épithélium germinal.C. Ils exercent la fonction exocrine du testicule.D. La gaine péritubulaire possède une membrane basale bien définie, une couche de cellules

péritubulaires et des fibroblastes.E. Le tissu interstitiel est un tissu lymphatique renfermant, entre autres, des macrophages et des

fibroblastes.

QCM 6 : Concernant les cellules de Sertoli, indiquer la/les proposition(s) exacte(s) :A. Les cellules de Sertoli sont des cellules germinales.B. Elles ne se divisent plus chez l’adulte.C. Elles sont de forme prismatique et allongée.D. Les limites du cytoplasme sont peu visibles, le noyau, au pôle basal, possède une chromatine fine

sans que l’on puisse distinguer les nucléoles.E. Les limites du cytoplasme peu visibles sont dues à l’interaction avec les cellules de Leydig.


QCM 7 : Concernant les cellules de Sertoli, indiquer la/les proposition(s) exacte(s) :A. Dans le tissu interstitiel, on trouve des fibroblastes, des lymphocytes, des macrophages, des

vaisseaux sanguins et lymphatiques, des nerfs, des co-cells et des cellules de Sertoli.B. L’ABP joue un rôle dans la maturation finale des spermatozoïdes.C. Les cellules de Sertoli jouent 4 rôles différents.D. Les cellules de Sertoli sécrètent de l’IL1/IL6.E. La nutrition des cellules germinales passe par les cellules de Sertoli (l’épithélium étant vascularisé).

QCM 8 : Concernant les cellules de Sertoli, indiquer la/les proposition(s) exacte(s) :A. Les jonctions serrées participent à la formation de la barrière hémato-testiculaire.B. L’inhibine et l’activine participent au rétrocontrôle du testicule sur l’hypothalamus. C. Leur cytosquelette est très développé (microtubules, microfilaments de vimentine, filaments

intermédiaires d’actine).D. Ces cellules permettent la phagocytose des corps résiduels.E. Dans certaines azoospermies, on ne trouve que des cellules de Sertoli (SCO).

QCM 9 : Concernant le testicule, indiquer la/les proposition(s) exacte(s) :A. Dans le compartiment basal des cellules de Sertoli, on trouve des spermatogonies et des

spermatocytes I.B. Les cellules de Leydig possèdent les caractéristiques des cellules produisant des stéroïdes.C. Les cellules de Sertoli activent le plasminogène qui casse les complexes tubulo-alvéolaires.D. Les cellules de Leydig sont exclusivement groupées au sein du tissu interstitiel.E. Les cellules de Leydig sont de forme polyédrique, de 15-20µm de diamètre, ont un noyau polygonal

avec un nucléole volumineux, un REL très développé et de très nombreuses mitochondries à crêtes tubulaires.

QCM 10 : Concernant les voies génitales excrétrices : A. Elles permettent le transport des gamètes.B. Elles sont constituées des voies spermatiques intra-testiculaires puis des canaux efférents puis le

canal épididymaire et enfin le canal déférent.C. Les voies spermatiques intra-testiculaires sont les tubes droits et le rete testis à l’intérieur de

l’albuginée.D. Le canal épididymaire est constitué d’un épithélium prismatique pseudo-stratifié.E. Les cônes efférents sont constitués de trois types cellulaires.

QCM 11 : Concernant les voies génitales excrétrices :A. Le rete testis est constitué de cellules de Sertoli modifiées.B. Les canaux efférents sont à base externe et sommet testiculaire.C. Le canal épididymaire fait entre 300 et 600 cm. D. Le canal épididymaire possède deux fonctions.E. Le canal déférent se poursuit par le canal éjaculateur qui rejoint l’urètre membraneux.

QCM 12 : Concernant les voies génitales excrétrices :A. Le chorion sous-jacent au canal épididymaire est constitué de tissu conjonctif peu vascularisé.B. La lumière du canal déférent est étroite et festonnée (plis transversaux en coupe longitudinale).C. Son adventice est un tissu conjonctif lâche.D. Le canal déférent possède un rôle mécanique et de transformation.E. Le canal épididymaire permet l’acquisition d’une mobilité unidirectionnelle.

QCM 13 : Concernant l’urètre et le pénis :A. L’urètre est le canal commun entre les systèmes excrétoires génital et urinaire.B. Il est constitué d’une muqueuse irrégulière.C. Le gland du corps caverneux est antérieur.


D. L’érection est un double phénomène nerveux et musculaire.E. L’urètre spongieux est entouré par le pénis.

QCM 14 : Concernant les glandes annexes :A. Les vésicules séminales ont un épithélium prismatique simple à trois types cellulaires.

B. Elles élaborent une petite quantité du plasma séminal.

C. La prostate a une partie crâniale et une partie caudale formées de deux lobes chacune.

D. Elle est constituée d’une cinquantaine de glandes tubulo-alvéolaires ramifiées.

E. Les glandes de Cowper sont des glandes situées au niveau de l’urètre spongieux.

QCM 15 : Concernant les glandes annexes, indiquer la/les proposition(s) fausse(s) :A. La prostate est bordée par un épithélium plissé, prismatique ou cubique simple.B. Les glandes principales sont les plus externes et les plus nombreuses.C. Les sympexions de Robin sont des formations lamellaires de nature glycolipidique.D. La prostate est une action exocrine vitale et indispensable à la fonction de reproduction.E. Sa sécrétion représente 1/6ème du volume de l’éjaculat et est riche en acide citrique, en albumine,

en enzymes protéolytiques, en phosphatase acide et en ions (Zn, Mg, Ca).


Correction

QCM 1 : ABC QCM 6 : B QCM 11 : BCDQCM 2 : ACD QCM 7 : CD QCM 12 : CEQCM 3 : AE QCM 8 : ADE QCM 13 : ABEQCM 4 : CDE QCM 9 : AB QCM 14 : DQCM 5 : ABDE QCM 10 : ABCDE QCM 15 : ACD

QCM 1 : ABCA. VRAIB. VRAI : c’est ce que veut dire indifférencié.C. VRAI : du cours.D. FAUX : erreur facile à remarquer, c’est le chromosome Y et non X.E. FAUX : et oui ce n’est pas la testostérone mais l’AMH ! Pour récapituler, la testostérone permet,

elle, le développement du canal de Wolff en tractus génital masculin, glandes annexes et de formerles organes génitaux externes (avec la DHT).

QCM 2 : ACDA. VRAI : il se forme par invagination en gouttière de l’épithélium de surface de la cavité interne et

donnera le sexe féminin.B. FAUX : pas directement mais par l’intermédiaire de la DHT (via la 5 alpha-réductase).C. VRAI : de la région dorso-lombaire du mésonéphros vers les bourses (= scrotum) et en entraînant le

péritoine.D. VRAIE. FAUX : il y a un risque d’infertilité.

QCM 3 : AEA. VRAIB. FAUX : attention par le gubernaculum testis !C. FAUX : elle est épaisse, dites vous que son épaisseur lui permet d’être résistante, fine: elle ne

résiste pas. D. FAUX : c’est l’albuginée.E. VRAI : la veine spermatique gauche, quant à elle, a un trajet beaucoup plus long en hauteur.

QCM 4 : CDEA. FAUX : il n’atteint pas le corps de Highmore.B. FAUX : les cloisons sont discontinues.C. VRAID. VRAI : la continuité des différents éléments est à bien connaître.E. VRAI : contrairement en ME, où elle apparaît hétérogène. Dites-vous que la résolution en ME est

beaucoup + importante que celle en MO, donc on voit + de détails (les différents types de cellules etc): la gaine péritubulaire apparait donc hétérogène en ME.

QCM 5 : ABDEAttention ici on vous demande les réponses FAUSSES !

A. FAUX donc VRAI : le diamètre et la longueur sont inversés.B. FAUX donc VRAI : c’est un épithélium séminal.C. VRAI donc FAUXD. FAUX donc VRAI : plusieurs couches et non pas une seule couche de cellules péritubulaires.


E. FAUX donc VRAI : c’est un tissu conjonctif et non lymphatique.

QCM 6 : BA. FAUX : ce sont des cellules somatiques.B. VRAIC. FAUX : pyramidale et non prismatique.D. FAUX : le ou les nucléoles sont bien visibles.E. FAUX : avec les cellules germinales. Les cellules de Sertoli, situées dans le tube séminifère, ne sont

pas en contact direct avec les cellules de Leydig situées, elles, dans le tissu interstitiel. En effet, le tube séminifère et le tissu interstitiel sont séparés par la gaine péritubulaire.

QCM 7 : CD

A. FAUX : des cellules de Leydig et non de Sertoli ! Il faut bien lire les phrases jusqu’au bout. ;)B. FAUX : elle joue un rôle dans la nutrition, en permettant le transport d’androgènes vers la lumière

des tubes séminifères.C. VRAI : rappelons-les : fonction de nutrition, de support des cellules germinales, rôle dans leur

maturation et la spermiation.D. VRAI : pour assurer la fonction macrophagique.E. FAUX : l’épithélium n’est pas vascularisé. Attention à lire les parenthèses ! Il faut être vigilant

jusqu’au bout !

QCM 8 : ADEA. VRAIB. FAUX : sur l’hypophyse.C. FAUX : filaments intermédiaires de vimentine et microfilaments d’actine ! Il faut toujours lire les

parenthèses.D. VRAIE. VRAI

QCM 9 : ABA. VRAIB. VRAIC. FAUX : complexes tubulo-bulbaires. (note de la relectrice: je suis tombée dans le piège à pieds joints

:|).D. FAUX : elles peuvent être isolées. Faites attention aux termes exclusivement, uniquement,

seulement, … ça rend très souvent l’item FAUX !E. FAUX : et oui, leur noyau est rond ! (note de la relectrice: #$@u!z* Je me suis encore fait avoir! Quel

troubadour je fais !😬 Accrochez-vous, vous allez y arriver, vous êtes les + bô!<3).

QCM 10 : ABCDE

QCM 11 : BCDA. FAUX : les cellules de Sertoli modifiées se trouvent dans les tubes droits.B. VRAIC. VRAI : 300 et 600 cm correspondent à 3 et 6 m.D. VRAI : c’est le lieu de transport et de maturation des spermatozoïdes.E. FAUX : c’est l’urètre prostatique (puis ensuite vient l’urètre membraneux et enfin l’urètre

spongieux).

QCM 12 : CEA. FAUX : richement vascularisé.B. FAUX : les plis sont longitudinaux en coupe transversale.C. VRAI


D. FAUX : uniquement mécanique. (Transport et stockage).E. VRAI

QCM 13 : ABEA. VRAIB. VRAI C. FAUX : le gland est sur le corps spongieux.D. FAUX : c’est un phénomène vasculaire et musculaire.E. VRAI

QCM 14 : DA. FAUX : que deux types : les cellules principales glandulaires et des cellules basales. Courage! Je sais

que c’est horrible tous les épithéliums/types de cellules à apprendre, mais faites-vous un tableau comparatif avec pour chaque partie du tractus génital masculin son type d’épithélium avec les cellules qu’il contient + son rôle et ça va finir par rentrer ! Vous êtes les meilleurs.

B. FAUX : la majorité.C. FAUX : trois lobes chacune.D. VRAIE. FAUX : urètre membraneux.

QCM 15 : ACDAttention, ici on vous demande les réponses FAUSSES !

A. FAUX donc à cocher, c’est l’inverse, prismatique simple et cubique !B. VRAI donc à ne pas cocher.C. FAUX : donc à cocher, c’est glycoprotéique.D. FAUX : donc à cocher, elle n’est pas vitale. Mais bien indispensable à la reproduction.E. VRAI donc à ne pas cocher.


APPAREIL GÉNITAL MASCULIN

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