Aphorismes de M. Mesmer dictés à l'assemblée de...

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Aphorismes de M. Mesmerdictés à l'assemblée de sesélèves et dans lesquels on

trouve ses principes, sathéorie et les [...]

Mesmer, Franz Anton (1734-1815). Aphorismes de M. Mesmerdictés à l'assemblée de ses élèves et dans lesquels on trouve sesprincipes, sa théorie et les moyens de magnétiser ... Ouvrage misau jour par M. C. de V.. 1785.

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APH ORÏSMESD E

M. MESMER,D~rr~ ~?,

6' dans /f~ oyifrOM~/<c~M f~<or~ 6- les moj M~77ï~f~r fo~f /b7~ïfcor~ -Dof?r~ï€ ~af~~op~~

.?~ ~r~gr<ïp/ pour faciliterl'application Co~~t~~r~ ~M~f~n~ff/?nc dnun~f

< ~r~e mis au jour par M. C. de V..M~~cmdcIaMâitbndcMoNSiEUK.

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~<f Mf ~o~/B CMr~o ~no/c~r~ r

r~<?M/72

~~M< ~~r~?~~~f~<< ~KMr~r~

porat.Liv. 11. Ep. 2.~r<

A p AR 1 S..«L JT ~TLl~ A J<E. (e trouve chez M. QUiKQUtT~

raîne M~cre en PharmtCîe, medu marche <ux Poiree~~au coiït~e Ja porte de l~ncienne hAih ~~tbled. 17 < ~y<~y~0~

A V E R T 1 S S E M E N T

D~ rrDjrrjLJL~ ~V

OL É par g~.u~ phy-~i~uc a ia. M~dcctnc je me fuisecujuu~ occupe d'approfe~du' Ie$flicï le': pj'js c:~r.iordt!~ircï. ~c cousceux qui ont picquc nt<â curioliccj,&ac~n ne m'a au.It vi/cmcnc f.appcuuc le M~gncc~me ~tima!.J'encen-d~is p~ict: des phcromenes qu'il

~produL~it: ~r ~ui ujericaieoc ai~rc-'mem r~teonou de t~nc philofophe.Cependant il ï'cn ~ill~ic de bc.mccnpquej~io'!CA~<- foi aia p!Mp3n:c;,iïs

me par~~i~nc ii econnans, que jeic~cfoy~ enfinccsp~r rer~hounaf-m? ou ~ond-s fur des rapporcs. On (hiccombicu la v~ritc s~cre, lor~u'ellccorn len..a v -:ntt: s a J :ere, or "1u e .e

C~ cr~n(m~e de bcuchc c~ bouche.Cette incerticude me ftc dehrer de

conua~rc p~ moi-même ce qu'on~cH~nai~ IcL's le ncm deMagnen(metnima! ôc 1~: propr~~c! de cenouvc!eue.

Pour parvenu- s~c~nc~r &: a ;u-~cr H n~ s~~ifaic p.~ iculc~encd'obfervcr cj '~n ('proLva c~rr les

~m~i~de~ &: les mc'yc~ qu'on em-~iQy~ic pom: Icn. p~cu~f ~he~

dent je fu~ devenu icmcin.Je d~r~t me ~e in~.L'Ir~ ptr-

f~.dc ~e~ fji. un .i~;e~jur~L ccca.'Ion de .c~L .er d~n"des S~Hes nctn'cs, 1 'up~J'~ de!ph~.cmencs ~u'. n m ~i~ di:av ;.roHc~'vcs ~i ccnaicu: d~ mc~~I!~ÏCL!

je pr~i "Y. Dcnon de n~ir~&: d~ m'aJrt.e::re a ma~c~cr i ic:b~c~uets.J'cn LC~ /rc~<.u:avccrh.jnn~cre qu'il ~p~. y~i: c~ver~tous !cs McdcC: .CpLC~K~lui pourj"imt!ic. Je ns cnvn'cn unmois (T.~ ~entiiT~e; ic'd~~mi i;ioi-mLm:~ ~~j ic~mi~ ~c~d~nc ce cem$al'a~icri d~ M~~m'r.~e anim.d,pcrfu~Jc, nuepojr .iLH~tL' ~rfaice-n~e~: une m~iad~e il fâU~ic F~voicépreuve.

Je pris donc phcc au bacquccj'obierv~i jvcc h plus fcru~uicu.c .1?-cen~cn les icn~ucus ~uc p. uvjieucm~prccu:er1..

les fers 'idd~cu~s &:~co~dcdcncjeu c cci~mis ic ccrps.Je p~ai ~ue :ous ics M~d~clU!m\Yjct~i!S donc 1<: nombre, .d'g:nd~tu~me:tC<c encore ccus ~sjou! d~ me ma~ne: Je pt~Iceux ~n p&t.ri~ic-Knncux Lju h'thcofiea i.i pL.mq'e. i~a~s ucmncpas ma!.id. &: peuc-e~e m.iu/a~~ujec[ tna~nc:r~up) cet ce~s je ?~i~~ns avciL éprouve aucnne ieni~~un

Cependant !es phénomènes quevcy usaucuur de un ncmep~ru-renc pa~ de conc~~e, de ce que~en'e~ruMvais rien que les aucrcs de-vat~nc ecrc d~< cu~vdiiionn~ircs on~~hoaaaire~.

(~ct~ir~u Puncems &: d~nsl'ccc.J'obtervA~conirimme~:-~nc ks joms

ne~ pnjs roues oc ~!us fr~~ncu-tc< cc~tcnc cc~'x en il dcvr'J'y ~vuit;c~:I'c~ragc, S~ iurcour a: ci:r.cr,dj rc'ragc ôc tdrco~ jp.e~ dir.cr,q!Jcdjscircon:Unccï v~uc~s ccmLi-bd~icuc beaucoup les ~u~mcntCL on

j- °à les diminuer.

EncouccemStUncmufi~'je cxpn-Tna=tc une ccmpcce ou un bruit de~nc<.Le &:c. ainmjn: les crhes lan-~ui~otet, décidât!: celles qui LcG-

meni indccHë~, candis que les per-fonrict en criie violente ctcuvaicncde i'adouci~cmcnc ou du calme dansun ~/ï~if~ ~~ff~u/b ou 3~n<que!qu'air p<nhctiqueenton mineur.Toucesics fones vibiacions de r.ucavaient é~alemenc le pouvoir de dé-cider les crifes ou de Ie< augmencer.

Le Therinofn~re & notre Hygro-mecre ne m'onc poinc paru prédjlcles cnies m~is le BArcmecfe annon-~anc roragc m'a L'aremenc ~Lompe,turcouc rapnjs-dmer.

Je ne rapporcerai point les di~e-

ïences criics .~n: j~i ob~v<:e3. Tous'

!es livres qui tracent feneu~emcn" duMagncdtme anima! même ceux quil'ont ccurne en dcLinon, en fonc aH?zmencion pour que )e ne cherche p<nà les rappclier ici; d~ucauc plus quemon dcilcm n'ei~ pas de publiée uneThéorie des criies, mais de mettre aujour celle ~u'er-~ploye M. Mctmerpour produire les c.te~s qu'il regardecom.~c des cri:cs p~rce qu'eiletdcivenc tendre à rappeller la ~me.

I.es peribnncs maigres biticufetfinguines & dont le genre nerveuxeH irritable ton: communémentcelles fur ~ui le Magnccifme animalin'a paru avoir plus d'avion.

Je n'ai pas ieulemenc faic ces ob-f:r varions dans les tai!es de M. Def-lon mais b plupatt des bac~uers deParis &: des environs m'onc confir-meces raies, cous les phénomènesque /y ai remarques, m'cnc paru àpeu près les mc~es. Ils fe ibnc tou-jours annonces par les mcmes fvmp-comes, (bit pendicuUcions baiiïe-mens~

eccou~ctnen~,

1peci~e roux,

trernblemcnc, ïbmmei~ ctonnemcnr,pa!pica:ion de fcci!, bourdonneîrcncd'oreille naruohre, gcnHemenc deFe~o nach des hypoco~dres ~c.Q.cIIequ'en foit la caufë ~aifemar~Lï~ d~ criles de la mtme nam~re à tous les b~cque~.

li ic~ir mut~e dans ce môm~n~de donner ~j Pu-ic 1~ Li~onc quejte ir~ ~.is ~i:c <dL cmc c~L.fc: E 'eierjK d .u.ari: ~<js d<.p .~L~c euepc! pn.-lic.

u Ut.c .hc~.ie c-.rc:~ oi'cc

au jit~cm.n. ~.L'.iic, i! i~Ld. i~d~nr.c. J<s ~Lt'tLniACs ~L' cLii~~tAU n'n.s i .d. de ce ~u c.L K'nc~i~e aitin.al, ~ui {:c~c lavc~t~ci' en i..«~ LU\-n~c<.CeUX QUt !CL\i: ..LL '~mvu~ d~ ~.C-jLi~cSy ~CL:n: ~.c ~es vt'is~u';e<~cia~uc.LK.n ~ui c~c le iu~.iicinccLc~in. I/cx~~L~.e icu~leur ~phuon fLr ie j~:mc~~ inaur! ne a porcer c- le ~.Li.ttCin.ic ~yanc une idcc c::$des ~rincipc~ c~ des d~ Ju ~:a-gn~nirnc ~hi~nal fe ~~nr~mcme de jcuir dc< ~v~rna~c~ qu'ily auraicconnjs<

Je nie.s c~s Aphonies au icur,pr:ncipn!cnienc peur Jcs M~dccintdon:: i'c'pimcn et<.(n~ c~d~c & ~uï,d~ns rii~ccr-icude~i~tcnLpa~ rotce~a (acri~er ur.nibn~~e a ~cdcpiA-ccrdc chc~ eux puuc Vt'nu ~iireces dictcc~, pr.3t~~uer le r'cd:n~tnifn~Ihcrsdu !Cin de Icjrs~~sire~

C'e~ a ~ur& {bi~kic-~om cue je~ercndtCM pu'r~ut cet ouvrée,au! m'a'~c d~aueptr und@< Ekvt$~e M.çr.

J espère que ?'!renrne s cf'cn~ri p.t~ de ce'-cc ii.~c. L~cx:a :cnde ~'i doctrine A.juvcni- ~cc ic vécu deics ecri~.

J~t~~ta'umcnc rien c~r~ccc?d:.t.?s, ~A de ne p.r. e.!e accu-fc j y ~v;i' vjuhi in~.cJji~e c"ïct-qu<* c~c.e d .L'er a I~o~tune.

L~ss l'r.p~~? tiens dei~y~c, n't"conncronc sn'e~ncne p.~s ceux ~Lit(aurc'rn: ~'u c~sS d~ ~~s n'en.: pr~ncct,c iccc donner': ~CLic e:r~ liUpri~LCs.

D\nneu~ c~ irc-i/cr~ que ~T.Marner q'0t ~n~€f s*y Liefcrc f.ten cn:C!idrc.

J'ai mis ces cahiers en ordre d*A-pho~ifh;cs, pcurdcnncr au Pu hcfacHicc d~ iAi:e d-s noces iL'" chaquep~ra~r~phc &: <tfin de ponvjtr appti-c~er, dmsq'tcLp~c:~s,Icscon'rHcn-'c~ircs oue ni~ ~burnu.'onc ex ~j"

t tLhcnccs les r~ncxicnsdcs piniolo-phe< qui s'en ~<etc~'c:~ occupes.

II m*c!)Ïi~ercnc en me !c~ ad'.eManc

porc f~nc. Je ic: empioycrai avecreconni~ti~nce an~rn: t~tm ne fe-ronrpoinc di~esp.n !'en!:h~mp.Je me~t~i m~.ue !? nom de ceuxqui me auront f~ic p~n~r a.:ï~que je p!1e donner a~ ~ub!ic J~ïpr~dvc~derin.n:iir<' qu~n refilei mon cc~t. Ce~x cni Jc~rcro~r d~kuf&o:UL~$ iuc~um te~tn

lignes par la lettre cu'I'! indiqueront.IIsaurent !accmp!ai(ancedemarquerle n'- du paragraphe auquel auroncrapport leurs riotes peur qu'ellesfoienr directement placées fous cha-que Aphorisme dont elles devicn-crciK ie commenraue.

Mon intention ei!: de donner auPublic un recueil1 d'opinions qu*ilm'aura remis lui-même en détail.

Difcip!e de M. Des!on, je n'en-freindrai pointt la parole d'honneureue )'ai,~gnce chez iuï de tt~in~ruireperibnne de procèdes tans leconfentemenc du comité. Mais cons-me fa mcci~de lui elt per(bnne!!e&:qu'il n'a jamais pr~endu qu'elle ruecelle de M. Mesmer je me fais uneJoi de ne poinc ampliner ce!~e-ci auxdcpens de raucre, même d'une croi-~cme méthode inr~rc~nce que jeconnais.

Le~ Médecins mftruics de la doc-trine de M. Deslon s'empreneioncde la confronter avec celle de M.Mehncr, &: ~e ne dcute pas que lesélevés de celui ci n'éprouvent lemême empreffemcnt Jorfque M.Deslon aura tenu la promeCte qu'il arécemment donnée de faire connai~elà propre doctrine.

Cette collection tournera au prorit~u public, qui pour lors ~ugcr~ lui-

fn~me les e~cs &' les propriétés duMagncciime animal.

Je me permeccrai feulement lesdeux remar~ics iuivances, pour de-mon'-rcr qu'il ne f~ur abfolumenc pasd~d.u~ner I~s phénomènes que nousoihc la nacure.

Qu'on imagine ce qu'on auraitpenf~: d'un homme qui aurait dit ily a deux cents ans, qu'un corps vi-trine était nacureUemem entouréd'un nuidedonc la (ubcilicc,

t péné-trait invitibicmenc presque cous !es

corps, ôcdonc racUvi!iemb!ab!c~la foudre, etait auni propre à détruirel'éccnomie animale qu'a rappellerdes organes du corps humain à leurstondions naturelles.

Si quelqu'un même dans ce necleccixire, difaic qu'il n'efc pas indif-férent d'avoir les mains couvercc~d'huile de vicriol, expofecs au (bicilou à l'ombre on pourrait négligercette découverte. Mais on ferait ce-pendanc bien furpris fi la mêmeperfbnnc ratfanc cette expériencefans aucune préparation préliminaireCe a l'ombre où cette huile le bru!e<raie dcmoncraic cn(uice que les

rayons du Soleil arrc:enc cette brû-lure, & qu'en y expofànt mains,il peur ie les laver avec la m~mc hui-le, fans éprouver aucune ieniatio~désagréable.

CcMC nouve!!e decouverce don:on pcurr~ ~ns dcuie cirer p~i, c~du? a M. QU'~QUPT j, Ma:re enPh~rm~cic, de~ conr'n p?r des ex-pu'Icnc"s i~ttrc~au:e'!fur I'c!cc:nci-ce, p~ les !a:~p~~ a cour~nc d'air&: j ci'mdre d~ verre donc il cf~ri~'vcnrcur jux-eH~s !j pcr~cc-ticn /t~ vicnc d'y ajeucer afïurc

jam.cis ~n nom.Gom.~e j~ n~e fms arrache à bj~er

les principes ladc~rine &: les pro-ced:s du M.nm me an~mi! dtrïl'cc~~ eu me fcnt parvenus jecrois ncccfla~rc de urcvcnir les cc!tre~)S, ~n .~omafc mon nom A

h de ces Aphonies ~m une(bm~e bhnc~ (jui pourra ecre ccu-pee p~rce que nous ne vendronsrottv.e <;u~ r'ivr~ ce~n-ci, &r pc~flequel j~i d~ rc.'j eauccup de rto"ces, 'a ceux ~ui n~cnvcrron': cettefc~iHc ibr h~td!e fcr~ ma ~g~A:ure.

A~ArYSE DE~ APHO.USME~.

ï Du pnn~pc increc ~c des deuxprmc!pes crc~.La tr.aricre c~~mCncaire.Du monve~'cr.t.iïe :nar!erc ~crc.nre donc o<peu:; le f.ure une tj.t:.D~ fbu im~en~c~bliic~

6 EUec~indifercntea ~re mifecamouvcmenc.

7 En mouvemenc c~e con~:ïcue lariuidicc en repos L iciiJ!~ dontil rciLiIcc une ccm! n~ii~i~.

4 De p!uiIeuL'sp~rncsdei~m~ncr<en rcpcï.

ïo Les rchmcnï f:nc la fource des~ricr~ pOit'L.'s d~nsiesicLA~ei&: les propner~.

ï i Les ~uancucs aL'i~i~ectques peu-VC~C exprimer l'idc~ d~s dirc.cmeïcoiT-bina~ons pc~ ics.

n Lx~eniijn dd mj.~e fu;er.i < Les aggrc~~rs form~ d'unies de

h m~e e(?cce ~bnc la manci.c no'-mo~cnc.

x6 De dinc'cnces espèces refuice 1~

ma:tere h~etC~cne.ï~ Les ccin' inaiicns inftnies don-

nencridccde couces lespciLb~es.t8 La macère citi~d.tcrcn:c acou-

re~ (br:cs de ccmbinau~ns eflfans propri~es.

ï9 Le corps eit ren~emb!e de h mo-dère en ccuibinaiion.

&o Les corps organiques ~bn~ les r~(ulcacs des nouvelles combi~iiOMmi!c: en ordres variés.

21 Le corps inorganique e(Uc rcibL-cacde l'ordre qu~fubi la mauer~combinée.Le corps inorganique eft unedi<~

ti~~ion me~apl.yii~?.

f23 La matière élémentaire de cousles corps e!t de la même nature.

24 Del'tdecdu feu.Exienhon du même f-ijec.

26 Les points imaginaires donnenci'idccde l'e~pAce.

~7 Le mouvefnenr e~ la maciere oc-cupanr iucce~ivemenc diHcrenrspoincs.

Il modine!~ matière.x~ IIe~re~ec immédiat de la créa-

cion.30 II ett entretenu par le nu!de.31 Le fluide en mouvcmenc donne

la dire~ion la ceïericc, le ton.3~ Leçon eitlemodedemouvemcnc

des parties entretenues en écat.33 Lacomr)inai(bn&:iadinb!ution

~onc deux directions oppofées.34 L~nuidite parfaire dépend de I~e-

galite des dire~ions opposée:3 La nuidite<diminueou augmente

en rahun de ces directions.36 De la cohcnon, combinaiibn &:c.

37 Lamatiei-eenrepos conftitue laibiidite.

38 De 1. premiere impuluon dumouvemenr.

39 La matière conferve le mouve-ment qu'elle a re~u.

~.o Din~erence de mouvemens conn-dcrce.

~i Des parties con~icucive~ de la

matiere ~uidecomMneesaPinfuuIu~ccp:ibles de mouvemens in-

nnis.~i Propriétés des corps crgani~t.~.3 Du courant des nnide~.

Des ccuranis ~ppeHcs HIiereï.Lesincer~icc~ de la n~cieLe ibnc

le reiulcic de la ccmbinaifcn.46 La maciere ~btile craver~e iec

incertUccs des mânes.0

~.7 Le corps obéit au mouvemcncdu Hwidc qui l'encoure.

1~ e~ encramc par un cour.inc.~.9 Dc~onihtcion de cecce pro-po~cion.

;o Les courans rentrans (br~anxfont la caute de l'jcc~ùUcn ou delarcpuHIon.

~i Excenhondumcmc~ijec.~i Poinc de ccurants rentrans ~ans

des courais fbrcans,1

attendu leplein.

S 3 Il y a eu d~ns le corrmenccmencune fommc de mcuvemenc irn-pruucc A la matiere.

De rimprcinon primitive de cemouvement fur les fluides.

Re~ulcac de cette impcenion.~6 Dcmoli~racion figurée de ce r~

fukar.~7 Explication ccendne de cette ng.

Sommedu mouvementappliquéeaux parties de la ma::cre.

Les combinaient prenûcnt: leur~nrccs d~ns la mcdidcacion de cescourte.

<o Lc~ ~orps ~ocrent dans les cou-ran:s de!.i modère (bbt.He.

~ï La échelon eft !c rcihi~c des dt-régnons cppcfccs.

~i De raccel~~non de: ccar~nc!par la rcuni~nd~s ~licres vu'unes.

~3 L<s corps sohdcs acccIcLC~c lescourans.

Les ~ilerc~ g~denc ou~lqucfcnJeur~ prfn~crc~diic~n~ns.De rj'ncn de i~m~~c.

66 De la ïepnijon.6~ Un courant cirant d~ns un corps

il en do:c !bt'dr un p~j f~~LJetmais hmu!~ne.

Lam.nchedescorp~cclc~es cx-p!iqn~c.

69 Uae m jicc~egro~c~ce~deve-nue par h~xa.d le c~crc d'ja cou-rant p~L:icn!ie.

~o Ex:e.t'ioa d~ ccr:e propdidon.yi Lesiphe~csioncle ~c~ d'une

a~ion égale de la p~ip~cde veMJe cenrre.

72 La dhtcrencc des ~0~ ri ~epen"dd du hjxard dey combim~~ns.

73 Excen~on de ce~ce .tile~don.7~. Du mouvcmcnc de rotad~n de Je

macère.7 Excenfion de ce fujec.

Tendance réciproque des ccrpsce!e~e'e

77 Du Hux ~c du reflux.78 De l'influence encre les ccrps

ce!e:~cs.

79 Ccncluftonfurcecceloicon~anccde la n~cuLe.

<o ~~fj~~f~f efclercfulcacdei'inHuence rcciproque &: des ap-ports qu'ont cous les cotp~ cocjLi~tans.

DE LA COHESION.<I De la cohc'~n.Il Caufe de la coh~fion.<3 EiTect de -1 cchc~on.$~ De î~ rc!ti~.nce.<~ De h reMance totale.<6 Cohc~ons varices.16 ..0 u.:hons ces.$7 La matière refiihncc e~ !nvadab!c$< De la ceflacion de la cohétion.

DE i'EL A STI Cl T E.<9 D~nicion de rclai~iche.~o Pfoprietcsdg Pelaflicice des corps~1 Divihon cônccrnanc rc!aiUcice62 Du corps élaftique comprime.~3 Ex~nfiondeccfujer.~4. Des corps non elaiLiques.

Sc!udonde!a<:chéiton.ESc~del~IafUctce.

~7 Les e~roirs donnent une autre d~fc~ion aux parties ccn~imdvcï.

DE LA GRAVI TE.6T~ndenc~ cnti:c les corps cocxi~

~9 Chutes, couranrs environnant~oo ConclunonfurIagravKadon.loi1 Adion d'un courant général.loz Extention de ce fy terne.ÏOj Couches qui compcient le globe.104. De la force moirice appliquée.~05S Cc'en:e des courons augmenceeIo~ G~vir~iondeL-Merre.Y 07- Ce~cioadehgravice.Jop Gi.~vne augmentée par Fe~u.Iio Causes de la gravée.~il Solidité d~ la terre ~ugmence~i une certaine profondeur.

DU FEU.Hi Deux dire~ionsdemouvement.ïH Du feu, cau(cde!adi(Ibiucion.

14 Idée de la Hamme.~1 Idée de 1~ chaleur.Ï16 Conc!unon(ur l'état du feu.Yï7 De la matiere phiogi~ique.li8 De la combu(UbiIi<.e.DU FLUX ET DU REFLUXJjt7 La c~uiedc la gravice des corps

c~ celle de leurs propriec~s.~~o Du mouvement de rotation.lil De la furface du gtob:.

0Izz E&ccdu défaut de gravite~

Ii3 Appelle riux&~renux.124. Variauonsde fes caufes &c e~cM'

II De Fincennon & de la rerniuion126 Des cquinoxes.1.~7 Ii8 1ère ôc Ile preuve.j~~ Mcdi~ion du Hnx &: r€Hux.

130 Autre cau~fpcdale du f!u\ r.~31 I! y a i ibnes de nuxSc reflux.

DE L'E LEC TRI C 1TB.Ï3Z ~t~ec diviic de l'ele~icicc.~33 Excenncndecefuiec.33~ Courants, d~nsi c~ncice.

DE L'HOMME.Y~ Con~crvacionderhommc*13~ Excenhon de ce iujec.J37 RcparadoDaIimentane.m Reparaciondumouvenjcnc.Ï39 L'hommesdeux fortes de réfec-

tion s.1~.0 L'honmne dans le (bmmeil.J~.l Courans univerfels pendant le

fbmmeiLGravité du courant magnétique.

1~.3 Par quoi la veiHe eit déterminée.14+ De l'enfant.J~ Son expuluon par l'accouche.J~ De J'homme en état de fanté.1~.7 De l'eiac de l'harmonie.J~ l'harmonie troublée e~ la ma"

ladie.1~9 Il n'y a qu'une harmonie.J~o La ligne droite représente

~anre.1~1 La maladie c~ fon aberration.1~2 Du rerncde.1~3 Un principecoa~Kue l'harmonieJ~ Oliginede i'hoa.mepar lemou-

vcmcnt.~e mouvementeH le princ. vl~

~6 Y!entr€t!encles fbn~ioM.ï$7 Des vipères de l'homme.1~ Du principe VK~Ï~9 (~eqn'oa appelé Magncctft~e.l~o L'~jm.~c pc~enc par le: ccu~

r<m~ nniv~nc~.t6 i i ~~s courais r€n:ram ôc (bn<ms.16z 1)~$ poies m~g~cciqucs.Ï63 Dcc'unmanon des p6!e~.16. Cc~c~e ~m fcp.~rc dt jx po~.1$~ L?~ ccu~aric~ p~nvcnc e.L~pro-

p~~es~desdittatu~ïcon'idcrabiM.16~ ~s poinccs ibnc de bons coï~"

dn~eun.1~7 De~inicton des cond~eurt.!6~ Prcpiie~c'x des cour~tics.Ï<!9 Propa~~nGn dcscMir~nM.170 On pcm renforcer les couraic~.171 7~ 73. ï a.&: 3~oycn'J[7~. ln:e itUc des ccurancs au~mencee

Ï7; Cou~sre~eausp~r!~ gl~<?s.DPS SEtSSATIO~S.

Î7~ D~nmon de (eniacton.i77 B~e~Icretutcacdesimpr~on~178 De lapen~e.179 Causes du changement <te !â

pdYfce.t$o La ten~tion c~ rappcr~u de la

di.~rcnce.ï<! re~rjn~cion<:(bntmnomhr~b!€~t~~ L~ncrfï~nt organes d~ ~n~.«A Pc'nLm~ des p~~cmh~e~s.

Qutluon~ r~~tdic~t

~c<~ion< que peuvcnc nous occa"donner dct c:;e~ places en lignesCCU!S CU oHi LOS.

!8~ Uner~rcc icit.jucn cilace unepiL!~ fttUc.

ï8y ~ou<nc Icncons pas l'obier tel(~u'il L.t.

ï S8 ("c <ju' 'cnc nc~ tt~~ens.J 8~ Coiic~j. iuL' !cs .cr~jdoM.

DE i\S i J C T.Jpo Dcnn!:i -t.d~st:i~t.i~i Les an n)~ c..ion~Jou~.

ïH. De~vn?Lch:ivcmerc in~t.1~3 C(j.np.i'I~n.ï~~ L'ii~unct. c~~ rc~cc de l'harmo.

nie.l~~Derhomn~!n(en~b!ei!'in~in<~ï~6 De rhcr.:rr'c '~ui ie ~crc de ce

~u'iJ .~pc~~ i- !.Yi.c'

1~7 L'in.unLt <tna:urel,J~ raiibne~ fajj~c.

J~& La vie cih~rcicdmnouvcment.La niorc c-.i. !<: re~os.

200 DcveJo?. des corps organi~uet.201 L'hcm<nc parvenu ,au peint

d'équilibre, cen~mence a mourir.Ac~ Gérer p~~t~.on peut cccc crou-

Ueeda~s )e& prcporriom.SLO~ Si e~encic pjs ~hommc n-nit ians avcir cccma!sde.~o~ Le rcr~hn~menc des v~ccrc*

opère celui de l'harmonie.Î~C MA~ADH.

i03De<(yïMpt:6me!~ympcomatique$a

~o~ DïfUn~Uon des enen produitpar !a maladie ou les encres de lanature.

207 Importance de cette di(Un~!on.~o< Enrcs des coules des m~!adtes.~09 On rcincdie à la remhnon par

ritricâbiltc~ rcI~iUcïcc &c.210 Un corps en harmonie ettinfen-

Cible ~uxc~ets du Ma~c~ne.~i ï L'in(enfibi!iteau M~gncci~ec~

le cr/~r/~1 de la maladie

~12 LeM;tgncnime augmeticc~bu-vent les douleurs.

213 Il arrête l'aberration.2! I! fait cefter les tympromes..2 ï Il ~u~mence les cric~~ies.~t6 Par ces eftets on dittingue les

dtrrerens (ympiomes.17 Ils (e d~ve!oppcnc par Fordre in-veriede la formation de 1~ maladie

~18 La maladie elc un peloton.Aï 9 Poinc de guen~bn fans crife.~20 Les crifes onrencnois époques

DE L'EDUCATION.A~i1 Conndcr~cions de 1 homme.a. H doic vivre en fDcic:e.2~3 Den~icion de rcddc~cion.22~. Conclusion fur ~éducation.~~$ Elle commence avec l'exiftence226 De ia perre~ion des fens.2Z7 De la perfe~ion du mouvemcncxz3 Le deve!oppemenc de rhomme

e~ un progrès de l'edu~dou.

iT.9 ~?o 1er? ~c Ile rcg~c.3 L'entjiKdotc c~ouveL l'ordre &:c.

~33 Cotnm'.ïniquer tès tdccs.~3~. La langue aj~urclleeit laphuio-

notme, &:c.

a.s Y~c ia I~n~ucdeconvencion.THEORIE 10 ES PROC EUE S.~36 R~nme~~i~chconc.~3~ Gravuauon p~rucuiiere.~.3 <; Pomion de e~fes, a~ii!~nc,&:c.

239 ConhJcL~iûn de l~oinme.2.~0 Ourenfoice ration du .M~g.&rc.(~n~f..y/zr les mj/tï~f~j n~r~~y.~i De rirncjLbHicc exa~crec.

Vamcc~ des m~I~dtes.2~.3 Desdiviioas de ces injecs.2~ Pnenomencs uotubreux.~8 JL'exrenijon de nos or~nes e~

au~menccepar riMtcabliicé.i ~o F~cu!cc de iencir une unpre(Hon.z s A~ion d'un ohjec fur nos orgin.~~2 Bornas de rexcennon des iens.~~3 Admtraciond~iaPhiiotbphie.2 ~De Deicarces, G~IUee,Kepier,c2 L'excenhondecha~ueiens peut

eci-e porcce plus loin, ~cc.6 Concours des nuprenions, ~cc.

2~7 Rethtudoa fuppoiee des iensun tmbecile.

2~ ~enexions iur les impre~ionsIcgeres par rappo~c a notre ecac ~:cs 9 Les maladies rcndenc ces impfe~

lions plus vives.

~60 On(e famïHarifcavcc e~e~.

t6ï On perd 1~ n~moire dcsir~prc~-~cns quia~ectenc pcrd~nr !cs cri~et

t~ Phcnomcncs d~ns les Peribnncten crifc.

A6~ Propncr~ pcnccranrc des yeux.t6~ Exp~'Icnccs nombrenfes.~67 DccaHs d cbfcrvacions.

R~Hextons.~69 Pôles du corps h~m~m lumineux~"o Ob(crvanon<;(urcef~ir.~71 Vérification des principes.171 Rcrrexions. 3:3 Expériences.27~ O~f. <ur FirricabilKe exagérée.~76 V~~echa~p d'obierv~ions.~77 Reriexic~s3 7 S Projcr d~n~ru~icns.~7 9 Phénomènes ~u'c~enc !cscnfes,&SO OLicrv~ions fur le~n.j~~1 Sur !e gcuc.~~Râppor:-de (enlacions cconn~ntes~83 1/odor~: compare augcuc.~84. Du r'a.

Pro~jr ~f .~fj~~f(/nt? Mfyn~.tS~ Toucfecouch: dans l'univers.~6 Keccincc des courages.~<7 Moyens de !es forciner.2?~ Moyen d~n~ner une cr~e.~~9 ~~cge ordinaire des m~Iadiet.~90 Raifonde Loucher les viscère:.~91 O~couche~vecïe pouce,

J&:c,

~9~ On couche avec des baguettesSec

3 Oppofer un p6!e à raucre,

2~ rhïs d'avant. de coucher en face,~9 On magnc:iie un Dainn, &rc.Z96 Ccmpo~runLac.~uec.197 Onenraiciansc~u.298 Moyens deforiner une chaîne~2~9 Bce~ m~i~ne.300 H.~cq'lec def~nn!!c.30 1 L~dr/tL~ des bouceHIes dépend

de i.t dcnin:e des corps qu'ellesrcnfermenc.

302, Moyen de J~u~mencer.303 LeMagncchme a certaine d!f-

tance pruduic plus, qu~ppU~omcdiaccmenc.

~o~ Le! arbres fbnc !cs cofps les plusfuicep:ihles de Magncc.hhe.

~c$ MagnedicL' une hcuceiiic, &c.306 UnenedLiemag~mc,

t<o/ On magnétise une baignoire &:c.30~ Ajoucfr un verre ctHndique&.c.JVo~o~ fr~/f~nffzf ~j~v~f~

<09 II n~ qu'une maladie unremède.

Ho On a recoure ~l'~nccique, &'c.311 Manche contre les acides, i~

crème de rar~e contre Jesa!K~!i.3:3 Le tabac les Ii<]Li~~rs incerd~s.31~. Trùirem~nc de d~ ~ifhtd~i frane.uenc dcrcpyiephe.

3~ De i~poplexie.317 Des Maladies d'ereil~31 S Dc~alad~es des y eux.319 De ~~n?.~~o Dc~tu~ieu~ ulce!'<t.

321I Des mal. cutanées &: Internes321 Desmauxdcccte.323 Des maux de dents.3~4. De hylepre.3J~ De !a di!~cu!ccde parler.326 Des maux de gorge J

&c.327 De la migraine.32.X DeFa~me~ &:c.319 De l'incube.3 30 Des douleurs, engorgement, &'c,3 31 Des coliques, vominemen<,&:c.331 Des maladies de matrice.

-D~~ c~y.3 34 E!Ies fbnrplucou moins (a!utai,33~ Des crises nacurclles.336 Dcscrilesmoinscvidentes,337LeMagnccifmeAide!cscriie<~c.337 Lebacquec, redonne des crises,339 Une cri~e naturelle e~ falutaire.3~0 Le malade tombe en catalepfie.3~. t Dangers d?s crifes trop fortes.3~1 Suite des crues violences.3~3 Avantages &: abus des crifcs.3~ Le droit de cirer un parti avan-

tageux des crifes, appartient auMédecin observateur & pénètre deladodrinc du Magnétisme animal.

jF~Mfc~ corriger.Aphorifme 74. chaque central

1chaque corps central.i 4.. Un mounement /f/ mouvez

n cnc.~7. EU ~ch~e Haice.

A P H 0 R 1 S M E S

D~

M. MESMER.

L

j.f. ei!~e un principe incrcc~"Dieu il existe dans ta N~tnrc deux principes créés, !&

manere &: te mouveine~r.2.. La modère clë~enr~ir~

celle qui 2. ~u em~o~JL

MT ic Créateur pour la Cof-ma~io~ de tous les êtres.

Le mouvement opcre !e

'développement de toutes les~oilibiHtés.

~<Oa ne peut po!nt fe faire

une idée positive de la matièreélémentaire elle en: ptaccc

entre t'être Gmp!e & le com-mencement de t~:re compo-sé elle eft comme t'unité A

l'~ard. des q~anti~ arithiu~tiques.

L'impeneMabUite conO-

titue fon eflencc. l'impené-t~bilirë fait qu'une partien~ett pas t'autrc.

La matière cA l'~diiPe-'

ïente é:re en mouvement oua cire en repos.

~7. La manège en mouve~

ment congrue la fluidité, 1A

repos de la matière fait la fb~

IIdué.3. Si deux ou piuGeurs par-

ties de la matiere font cA

repos il réfulœ de cet c~t

une cotrbinaifon.L'ccat de la combmalfbd

eA un écat relatif du mouvement ou du repos de la ma~

tierc.to. Dans ces relations (eu-

les conflue la fource de toutesles variétés po~bles dans lesformes & dans les propriecc~

t T. Comme la maneren'eftfu(c<*p:ib!e que des d~crencescombinaifons, les idées quenous avo~s de celles des non~~

~rcs ou des quantités ~ihhmë-tiqucs peut fervir a nous faire~eD~ir l'immerfité du dévelop-

pement des pof~bl!!tcs.

ï ~<Considérant les particu-

les de la matière élémentaire

comme des unités~ on conce-.vra aifement que ces unités

peuvent s~flembler par deux,

par trois par quatreJ par

cinq, &c. &que de cet aHem-

blage,J

iiréfuhera des fommcs

ou des aggrégats qui peuvent~tre cominués a l'iniini.

1~. Cette maniere de réu-nir ces unités ces ~ggrcgatsconftituent lapremiere efpece<ies combinaifbns ponibles.

Y~. Considérant enMce cesprcmicres combinaisons com-

~nede nouvelles unités, nous

aurons autant d'espèces d'u-nités comme il y aura de nom*bres po~b!es &: nous pouronsconcevoir encore des afiem-blages de ces unités entr'elles.

i~. Si ces anemblages oaaggr~gats font formés d'uni-tés de la même cfpece ilscor~.ment un tout de matiereAo/no~n~.

i6. Si ces aggrégs~s fontformés d'unités de différentesefpeces, ils con(H:uencun toutde m~~rc A~~roy~

17. De ces diverfes com-b!naifons dont chacune peutaller à l'infini, on con~okl'immen~né de toutes les com"binaifoos pofUbles.

Y 8. La matiere proprementdite n'a.par elle-mcme ,aucunepropriété; elle efUnditîéreme

a toute forte de combinai-ions.

ïp. L'enfemble de la quan-tue de ta madère en cm decombinaison~ confidérée com-me formant un touc~e~ ceque nous appc!tons co~.

:o. Si dans la combinai(oodes parties con~itutives d'un

corps, il exi~e un ordre telqu'en confequence de cet or~dre, il ïétute de. nouveauxe~ers ou de nouvelles com'-binaifons, e!!es conHicuencun

tout que nous appelions corps07~~ï.Si les parties de lam~'

dere font combinées dans untel ordre qu'il ne rëtuhe au"cun nouvel effort de cet or<drc,

yil en rëfuhe un tout que

nous appelions corps ~or~-TM~M~.

11. Ce que nous appellons

corps inorganique eft une dif-nn~ton puremcnc métaphysi-

que, putfque s'il ne rëfu!ca!ta~folumenc aucun effet d'uaL

corps, il n~exifteraic pas.~La maciereëlemencairc

dt toutes les parties con~i:u:i-

v-es des corps eA de la même

nature. Cette idencicé fe

tîo~ve dans la dernière dii!o-lution des corps.

14.. Si nous confidérons fe~

parties con~itudves des corp$

comme ex!Aanies l'une hor:de l'autre, nous avons l'idée

lieu.

i~.Lcs lieux font des points

imagmAires dans lefquels il fe

tYouve ou peut fe trouver dela matiere.

2.~ La quantité de ces po:ntsImaginaires détermine l'idéede r~/p~c~.

17.Si la maMerc change de

!ieu,& occupe (ucce~vementdifférens poii ts,

J ce change-

mer.t ou cet ~e de la matiere-c& ce que nous appelions mo~~nc/

18. Le mouvement modiS~

la matière.Le premier mouvement

$R un c~et immédiat de la

création, & ce mouvementdonné à la matiere eA!a feulecaufe de toutes les din~erence$

combinaisons, & de routes tesformes qui exiftenr.

~o.Ce mouvement primicifeu univerfèllement & conf-

tammenc enrrerenu par lesparries de la matière les plusdéitées que nous appelions

31. Dans tous les mouve-me ~s de la manere fluide, nouscon~dérons crois chofes, !a

~o/ï la c~r~edo & le ton.} i. Le to.i eft le genre ou

le mode de mouvemenr qu'oseles parties entretenues en état.

3 II n'y a que deux (or~e$

de dirc~ions dire~emenc op-

po~cs l'une à l'autre. Toutesles autres font compofces de

de ces deux; par l'une de ces d~

relions les parties fé rappro-chent & par l'autre elles s'c<

loignent. Par l'une ~opere lala combinaifon par Fautre lacH~propornon..

34.1/égalicë da~s la forcede ces deux dirc~ions, fait

que les parties ne s'ëloigneRtni ne fe rapprochent par con-fëquenc qu'elles ne (on: nidans l'état de cohc~on nidans celui de dinolucion, cequi conAitue rétac de fluiditéparfaite.

3~. A mefure que les di-rcGions s~ëloignenc de cee étatd'cgaUtë~ la fluidité diminue,

& la fblidité augmente & wcc~M.

3 6. La combinaifon ou lacohé~on primitive s~eft ooë-rée lorfqu: les directions de

monvemenc des pardes n:fbnctrouvées oppofecs,

J ou queleur cëlcrité vers la mêmedirc<3:ion:s'c~ (rouvéeincgaîe.

3 7. U ne quantité de ma-t'ere dans l'état de cohefion

ou <~e rfpos conAirue la fo-iic!h<e ou !a ma~c du corps.

~8. La première inipulfiondu mouvemenr que la matièreavait réunie dans un efpaceabfbiumcnc plein était fuf-

fifante pour lui donner toutesles directions & toutes les gra-dations de célcrifé pofHbles.

~9. La matiere conrerve la

quantité de mouvement qu'elle

a réunie dans le principe.

~o. Lès différens genres de

mouvement peuvent ~trecon-Cd~rés, ou dans les corps en-tiers, ou daM les parties conC~

titutivese

41. Les parties con~icutives-de !a matière fluide peuventêtre combinées de toutes lesmanieres po~Ibles ,& recevoir

tous les genres de mouvementpoflibles entr'elles..

~z Toutes les propriétésJ

foie des corps organises, foit

des corps inorganifes, dépen-denc de la maniere dont leurs

parties font combinées, & du

mouvement de ces parties en'ïl'eUes.

4; Si une quantité de fluideeft mife en mouvement dans

une mcn~edire~ion~ cela s'ap-pelle courant.

44. Si on fuppofe un cou-'rant,qui en s'infinuant dans uncorps, fe partage en une infi-mité de petits courans infini-

ment minces, en forme delignes

J on appelle ces fubdi-vivons ,w~.

43. Loï(que la matiere élé-mentaire, par des directionsopposes ou par des célëïitësinégales fe met en repos

J&

acquiert quelque cohédon,t

il?é(ulte de la maniere doncles particules font combinées,des intervalles ou ~~r/?~

46. Les mterfUces des ma~

fes reftent perméables aui.courans ou filieres de la ma-

<tiere fubtile.

~7 Tout corps plonge d~ns

un fluide obéi: un mouvementde ce 8u!de.

8.1! s'enfu!c que fi un corpseft plongé dans un cour~nc,il eit entraîné dans fa direc-tion, ce qui n'arrive pas a uncorps obcifTant à plufieurs di-ïc~ions confufes.

Son ~–C–J?.~p. Si fe meut vers J9

& fi la caufe du mouvementeft jB, ce ferait ce qu'on ap-pelle ~~r~o/t,G ~4femeuc

en jS, & fi la caufe de cemouvement eft en C, alors cene ferait qu'un entfa!ncmcnt

ou ce qu'on peut appeler unec~r~Jfo~ jpp~2~.

So. La caufe de l'actra~ion

apparenre & de la Teputdon

eR dans Iadire<fHon des cou-rans rentrans ou fortans.

i. Lorfque les filieres des

courans oppo(es s'in:erca!encl'un dans rautre immédiate-'

ment,J

il y a a~ra~ion lorf-qu'eDes (e heurcenc en oppo-Ution, il y a répufion.

~i. Attendu que tout eftplein il ne peut exiger uncourant fortant fans un cou-rant rentrait &' vice ~r~.

II exi~e, dans t'UnI«

vers une (bmme déterminëe,uniforme & contante de mou-vement, qui dans le commen-

cement e<t Imprimé à la nu-ticre.

Cette impreffion du

mouvement s~cit faire d~bordfur une maiTe de fluide defa~on que toutes les partiescomiques du t!u:de ont re-~u les mêmes impressions.

Il en cft rcfuhé deux di-Tc~io s opposes & toutesles progrc ~(jns des autresmouvemens compofes.

(~)(~)~6. rou: étant p!ein 6 Jf

fe meut vers j~?, il faut deuxchofes ,aue Z? foit dcptacé par~f, & ~4 Coit remplace par B.

~7.Ce:tefIgure exp'iquei~.

toutes tes ~r~da:ions & toti-tes ~cs dire~ions du mouvc~-

~ent.

lUn mouvement de rota-tion univerfei & parricutier.

Ce mouvcmcnr n'en:

propage qu'à une certaine dif-

tancc de l'impreilion primi--

tive.Des courans universels

& plus ou moins compotes.S 8. ~.Moyennant ces cou-

rans la fomme du mouvementeft diftribuée & appliquée itoutes les parties de la ma-tiere.

6~. Dans les mod~ca-thons des courans exifte laJ~urce de toutes les combi-Daifbns &: de tous les mou-vemens po~nblcs~ développes

& a développer. Ainfi dans lenombre inani des combinai

&ns de la rnatiere, que lemouvement de l'une ou del'autre efpece avait ha(ardëe

celles qui étaient parfaites,c'e~-a-dire, ou il n'y avaitpoint decontrad~ion de mou-vement 0)~1 fub<t~é & fe fontconfervécs, & en fe perfec-

tionnant, fonc parvenuesformer des moules potir lapropaganon des efpeces. On

pourra fe faire une idée de

cette opération. par la corn"parai~bn des cr~altifanons.

60 7~. Tous les corps Hoc*-

tent dans'un courant de lamatière fubrile.

~ï. 8~. Ainfi par des dl"Tenions oppofees, & des cé-Icntés inégales~ les .particules

s'étant touchées Se étant reP.

tées fans mouvement, forme~

rent le premier degré de co-hésion, une in6nnc de molé-cules plus groflieres ont étéamenées & appliquées auxpremicres plus confidérables,

Jqui étaient en repos, & conf-tiluerent~ne rnafre qui eft de-

venue le germe & l~ongme de

tous les grands corps.6~.Deux particules qui font

en repos mettent un obf~acle

aux deux filieres des couransqui leur répondent. Ces deuxfilieres ne pouvant pas paffer

en droiture fe joignent endeux filieres voifines, & accé-lerent leur mouvement, &

cette accélération e~ co ra~

fon de ce que les pacages ou~nter&'ces font pîus rétrécis.

A l'approche d'un corpsfolide tout courant cA accé-léré, & cette accélération eA

en rai(on de la compaAibué oude la folidité de la matière.

Ou ces filieres en paC-

fant gardent leur premiere di-tre~ion & leurs parties obélC'font à un mouvement confus.

6 s. Si ce courait en traver-sant un corps eft modifié enfiliere ~parëe & les 6bresopposes partant de deux

corps,s'in(tnuencmutuellementdans les interfUces l'une -de

rautre,fans troubler leur mou-Temcnt, il en rëfulie rattrac-

non apparence ou le phcno-

nomene de I~iman.65. Si les Hères au lieu de

s5infinucr, fe heurccnt ou quei'u~e prédomine l'autre, il enrefu!ce la répulhon.

67. L'équilibre exige quequand un courant entre dans

un corps un autre en forteégalement & cependant le

mouvement des rayons for-

tans eft p!us foible parcequ'ils font divergens & ëpars.

68. La nature des couransuniverfels & particuliers étantainfi déterminée, on expliquel'origine & 1~ marche des

corps céle~es.i~.LamuIécuîe la plus

grofSere que le hazard a tbr-

mée e~ devenue le centrad'un courant particulier.

70. ~Le courant, à mefurequ'il a entraîné la matière ~oc-

tante dont il était environne,J

a groni ce corps central, le

courant a été accélère,t

Se il

eft devenu plus gérerai & il

s'ett emparé de la matiere laplus grcniere; cette a~tons~ftétendue ~u~qu~ la d!A<mce onelle s'eft trouvée contre ba-lancée par l'avion Semblable

d~un autre corps central.7T.Ï~. Puifque l'avion fe

faifait également de la pér~phéne vers le centre, les corpsfont devenus nécenairement~pA~r~

L& di~Férence delcm

matle à dépendu du ha(ard, de

la combin~iibn des premieresmolécules, qui leur a donneplus ou moins de groHeur.7~ La ditFérence de leurm~fic. répond à l'étendue del'espace qui fe trouve en-tr'eux.

7~. Comme toute lamacère a re~u un mouvementde roranon,ilen ré(ul:e danschaque central un mouvementfur fon axe.

7~. 7~. Comme ces corpsfont excentriques relativement

au tourbillon dans lequel ilsfont plongés ils ~éloignentdu centre jufqu~ ce que le

mouvementcentrifuge foitpr.o*

portiooné à la force du courant

qui les porte vers le centre.7~. 8~. Tous les corps cé-

leftes ont une tendance réci-

proque les uns vers tes autres,qui cft en raifbn de leur maffe

& de leur difiance: cette ac-tion s'exerce plus diref~emenc

entre les points de leur furface

qui fc regardent.77. Ces corps fphériques

tournant fur leur axe &s\)ppo-fant réciproquement une moi-tié de leur furface reçoiventles impreflions mutuelles fur

cette moitié. Ces imprégnonsmutueUcs & alternatives cons-tituent le flux & le reflux dansch a.cune de leur fpherc.

78. io~. Ces a~:ion< & cesapports réciproques expliqua,

condiment FinHuencc entrecolis les corps céieftes Ils fbnc

manife~cs dans les corps les

p! is e!oig~cs par les citées

q'i'its prodlitfenc les uns (ur les

~.u:rcs. Ils fc troubic-nc d~ns

fcurs révolutions arrêtentrec~rden: ou accélèrent lemou-vemenc de leurs orbices.

7~. il Ii eft donc une loiconfiance dans la nature, c'eftqu'ityauMeinHuencemutueUefur la totalité de ces corps &:

confequemmenc e!te ~exercefur coûtes les parcies conAitu'-

tives & fur leurs propriétés.80~ Cette in~uence récipro-

que & les rapports de tous les

corps cocxifi'ans forment cequ'on appeUc ~z~

if.0 E LA C 0 II E S 1 0 N.

81. LA Cohé~on eft l'état~e la matière~ on tes pardcu-ks fe trouvencenfcmbtc fdns

mou~emenc local,t

& ne peu.vent fe quncer fans un cfFof:

ëtraDger.81. La mancre peur cire ïe-

ftutte en cct état par les di-~ec~ions du mouvement direc-

tement oppofées, ou par l'iné-galité de vitefle dans les mêmesdire~ions.

83. Deux particules qui fe

touchentt

excluent dans le~oinc de contai la mariere

Subtile~!a réparation ne peut~& f~re fans un effort contre

h matière ~ubc!lequ!Ie~€n~vironne & l'e~orc néceflair~

pour l'opérer fera égal à h'ré~iftance.

8- La réfiAancee~ cgalela colonne entiere qui répond

au point de conca~,8~. La rédfcance totale n~e~

qu'un moment,1

6ccc momenceftcetuide !a(eparanon.

86. La ré finance ou la co"Lédon e~: donc en raiton corn-'binée des points de conca~: &

de ta grandeur de la colonnedu~uide univerfel dars lequelle corps eft plonge & qui a

pour baie les points de con-tai.

&7. La colonne de la ma-tiere réfIHan:eeft invariable p

&p. la cohc~on eft c~ raifondire~e des points de conra~.

88. La cohésion n'étant quele moment ou la continuité du

Ruide eft interrompue par le

contai <nôt que la continuitéeft rétablie, la cohésion cef~e.

y.. vyv yv~ y v< A A A

<

DE L'ELASTICITE.

8~. UN corps eft étatique,qui~ lorfqu'it eH: compriméefe rétablie dans fon premier

état.~o. L'cIaAicité dans les

coyps eit la propnëcé de leTctablir dans !eur ancien ëtat

.aptes avoir été comprimés.

pt. Un corps eA donc cla~-

~iqne,

Y~. Quand les parties qui lecompofenr peuvent, par leur6gure, erre rapprochées ouéloignées fans être dcpidcéesentr'ettes.

i~. Quand ces mêmes paf~ticulcs fbufFrent un effort pourpour discontinuer la cohë~on

fans que l'effort foit (u(R(anc

pvur l'opérer.pour l'opérer.Au premier cas, c'e~ à-dire,

quand les molécules fe rappro-chent les filieres du courantfont rétrécis fans être difcon-tinuées~ & elles a~iftenr com-me autant de coins furles pointslatéraux des molécules, avecd'autant plus de force que leur~ccëlcr~tion ëié augmente

par te rcirécifïeincnt des inïerfUces.

Dans le fecond cas, il fe fait

un effort pour vaincre le mo-ment de la cohchon ;cec effort

étant impuiffantfub~e ju(qu~

ce qu'il foit vaincu & anéanti

par la caufe de la cohcfion.

pi. Le corps ëIafHoue com~-primé~ Jans l'infant de la com-prc~non foudre la rL.ii~ancc

de la cohé~on fans qu'ellepuiHc être vaincue entière-

ment. C'c~ le moment de layéfiftance au plus grand ef*

fore de la f~paradon commc!cée, qui t~eH pas achevée, quiconnue le plus haut dc~ré derëla~icité d'un cojrps dans cocétat il fcu&e l'avion de laco~

!onne du fluide, c'e~-a-dire

~e l'c~orc opéré pour vaincrelacoliëdon cil ega! rationde la colonne de ~uidc quiprcf[c fur les parties latérales

des molécules~ & qu'il fautfoulever pour la vaincre.

Plus un corps ciafUqueeft comprime, plus la rëditance

augmente; la caufe de l'élaf-tLcicc étant en parcle celle de

la concfion, la re~i~ancee~ enraifon de !a cuandré des pointsde con:aû fur lesquels les ef-farts ~e fonc~ & qui ~oppofenc

aces eiforts.

~4.. Les corps nonela~iquesfont ceux dor.t les parties coM"

primées peuvenc, par leurs ii<

gures être dcp!acce~ ~ns c.re

difcontinuëes emr'eHe~Dans un corps étatique

les parties ne peuvent fe dé-placer (ans la fol.ution de lacoheilon.

jp 6< Les nuances d'efforts

contre la cohélion & les nuan-ces de récita'ce pour )acan(ede la cohéfion 1 produifent tous

tes effets de t'é!a~Hcité.

p7. Ces etFoîts donnent auxparties con~itunves une autredire~ion fans pouvoir lesdi~oudre. Ces parties confti-tutives le déplacent par rapportà la rnaffe, fans fe déplacerencr~el!e<, en fe quittant fansquitter la place.

DE LA GRAVITÉ.98. IL y a une tendance rë<

ciproque entre tous les corpsCoexiftdBS. Cette tendance eft

en raifon des malles & des dis-

tances.

~p. Les caufes de cette ten-dance font les courants danslefquels ces corps fe trouventplongés & dont la. force & laquantité de mouvement eft enraifon compofée de leur mafle

& grandeur & de leur célérité.

100. C'eA cette tendance

que Fon appelle gtavitë ,donc

tous les corps coexiitans gra-vitent les uns fur les autres.

~0~ Un courant généraï

Je la matiere fubt!le élemca-'

taire dirigé vers le centre de

noire globe, entraine dans fadire~Uon toute la matière com-binée qu'il rencontre & qui

par fa composition oppofe unetcfi~ance à ce fluide.

ïoi. Dans le principeJ

il fe

Ht vers un centre une précipi-tation de toutes les particulesqui fe crouveec dans toute l'é-tendue d'a~ivicc de ce courant,dans Fordrc de leur rcMance,de forte que la matiere quiétant la plus gro~ere, prêtaitle plus de léMancc, fe prëc~-

pita la première.

10;. Ainfi fe font formées

toutes les couches de la ma-Mrc qui compote les diRcrcQ$

objets

ï0~ La force motrice étantappliquée a chacune des par'ticu!es de la coa~binaifon pri-mitive, la quantité de l'effetde la gravée ou pesanteur, e~

en raifon de la cdéruc du

courant & de la reilRance de

la manere.

10~. Comme la cetcnc~ des

courans augmente en appro-chant de la terre~ la gravite

augmente dans la même pro-portion.

106. La terre gravite égale-

ment vers tous les corps péfans

& vers toutes les particules

con~itutives.

to/. Dans les points o~ les

courans fe trouvent en équi-libre la gravité c~tle.

~o8. A une certaine pro~fondeur de la maHede la terre,.la gravité cefle.

lop. Les eaux capables de

changer la co~p~M~de la

matiere combinée, & cellesqui font en état de changerl'intenfité descourans, peuventau<n augmenter ou diminuer lagravité des corps tels font lechangement du mouvement de

Totanon une variété d'intenfnédans la caufe du Hux& du re-<!ui,

t encore comparativementla calcination & la vunSca"

don.

i î o. Les eau r~s de la gravité& leur modification font layai~on de la fbiidifé di~féren~e

~es parties con~itudvct de la

~erre.

T M. ta fbliditë ou ta ~o~p<ï~3f7~ de la terre augmentea une certaine profondeur,après laquelle elle diminue &ceffe probablement.~f

D U r E U.

11~. I! y a deux dire~ionsdu mouvement. Selon runeles parties de la matiere (e rap-prochent & iuivant l'autre,elles ~'éloignent. L'une e~ leprincipe de la combinaifonraut~e opere fa difiblution.

T ï}. Un mouvement de lamatière extrêmement rapide,ofcillatoire qui par fa direc-tion oit appliqué à un corpsdonc la combinaison ne f?

trouve que dans un certain de-gré de cohéHon, en produit ladiflo!udon c'e~ !e feu.

11~. Le feu considéré rela-tivement nos fens produitfur le Huide univerfct un mou-remenc ofcillatoire qui étant

propagé jufqu~ la rétine, do n<

ne ridée de la~/Tz~~ ou tueurdu feu, & étant réfléchi pard'autres corps donne l'idée de

la lumière.

11~. Le même mouvementpropagé rappliqué aux partiesdevinées auract, en diminuant

ou a~aibnflant plus ou moins

la cohefion donne ridée dela c/r.

t T~. L'état du feu eft donc

un état de la matiere oppofc

celui de la cohésion par coo~féquent ce qui peut dimi uerla cohëfion de la matière~ enapproche plus ou moins.

l 7. La matiere phlogi~?quceft celle qui par fa légère com<-binaifon ne rë~~e pas à l'ac-tion du mouvement oppofé.

n8. La combu~ibHItë eft

en rairon de la légèreté de lamatière. Les différentes nuan"ces de ce mouvement & de cerapprochement vers ~c~at dafeu, produifcnt les divers dé-grés de la chaleur & de leuf$effets.

DU FLUX ET DUREF LUX.

i ïp. LA caufe de la gravhéde tous les grands corps l~eft

~uïlt de toutes les propriécésd.s corps org~nifes & in.or-

gantes.1~0. Le mouvement de to-

Mïion des fphercs rieurs dif-férentes diftances font que lescaufes de ['inHuence mu~ueficfont appliquées ~cce.fnvem~nt

& alcernadvemenc aux parties

de ces g!obes qui fbntencon/~jp'c~? les uns des autres.

ïi ï. Lafmface dug!obeef):

couverce de la matiere !iqm-~e ~'j~~o~A~~ & ~J~~ qui

jR* conforment exa~ement auxloix hydro~atiqucs.

111. La partie qui Ce trouvedans ce confpc~ ayant perdude fa gravirë, les parties l~tera"les compriment & élevent cettepornon~ ju(qu\l ce qu'eite te

trouve en equi!ibre avec lerefte. La furface de !~aimof-

phere & ce! le de la mer de-viennent auïH un fphëroïdedont l'axe le plus long eA

tourné vers la lune & la fuitdans fon cours. Le (bleit con-court a cette opération quoi-

que plus faiblement.

il;. On appelle cet effet

alternatif des principes degra~v~~ le Bux & 1~ ïeHux.

i i~.Lorfque différenteseau"fes concourent, foit relative-

ment a divers a~res, (ouretad-

venient à la ce~ dans taqueUe

cette a<~ioa devient communea touces Ie$ parties con~ituci-

ves, & a tous les êtres quiles occupent, il y a donc des

~ux & des reflux plus ou moinsgénéraux plus ou moins com-pofés ?

il y. Les e~:s de cette ac"tion alternative & réciproque,q.ïi augmen:e & diminue les

propriétés des corps or~nifës,feron: nommés ~i~o~& re~m~o/?. Am~L donc par cettea~ion (eroncaugmencées& di-minuées iacohéfion, la gravicé,l'électridcé, l~éta~icicé, le Ma--GQedfme. l'irricabHi~~j

îi6\ Cette a<on à l'égardde la portion reipe~tive de la

terre & de la lune efc l'lusforce dans Ici équinoxes.

117. i~. Puifque la tendancecentrifuge fous 1'cauateur c~:

plus considérableJ

la gravitedes eaux & det'atmofphereplusfaible.

n8. 2~. Puisque facHondafoleil concoure avec celle dela lune cetre a~ion eft en-core plus forte lorfquc la lune

eft dans les jfignes boréaux

ioifqu'e!Ic eft en oppofition

ou en conjon~ion avec le fo-!ei!.

1~9. Les divers concours de

ces caufes modifient différem~

ment rinteniion du flux & le-9ux.

~;o. Comme tous les corpsparticuticrs fur la furface de la

terre onc !eur influence outendance mutuelle & récipro-

que il ext~e encore u~e caufe

fpëci~te du ~ux & refhtx.

t~. Indépendamment du

~ux &. re~ux obfervé ju~qu~prêtent, il en exifte de fecul~i-

Tcs~ d'annuels de mcn~ruels,de journaliers &: de di~éreM

autres irréguliers & acciden-tels.~x~

DE L~LECTRICIT~.

i}i. Si deux ma(Ïes, char~

gées de quantités inégales de

mouvement le yencontrentcites ïe communiquent le

furptus pour fe mettre en é.quitibre. La maiTe la moinschargée reçoit de l'autre cequ~ette a d: ptus.Cecte chargefe fait ou en quantité conddc<rable à la fois, ou fucceinfivc-

ment comme par filieres.

Le prem!er cas fe manifeste

par une explo~on capable deproduire le phénomène du~~& duyorï.

Le fécond cas produit leseffets de l'arcrafHon de la ré-pulfion apparente le produitde ces efFecs s'appelle ~ccM-cité elle fe manife~e dans les

nuages d'une chaleur inégale

ou même en:re les nuages &:

la terre.

i~ ;.Lc furplus de mouve-

ment excité par le frottementd'un corps é)aRique, qui le

trouve expofe à un autre defa~on a pouvoir fe déchargerforme l'e~r/cf~ artificielle.

ï Dans toute é!e<~ric~c

oaobfervedescouransrentrans& (ortans.

D E L' H 0 M M E.

î~ L'HOMME a raifon defa coniervation eft considère,

en état de fommeil, en ecarde veille en état de fanté~ enéc~c de maladie; de même ouepour toute La nature, dansl'homme if n'y a que deux

principes 1~ matière & le mou-vemenc.

ï 3~. La maiïe de la mad-erc

qui le conftitue peut-être aug-mentée ou diminuée.

13 7. La diminution doitctreréparée) la matiere perdue eiï:

donc réparée de la maiïe ~ë-nérale moyennant les alimens.

~~8.La quantité du mouve-ment eâ répatée de la fommedu mouvement général par lefbmmei!.

~p. Comme l'homme faitdeux fortes de dcpenfes, il ade même deux forres de réfec-tion, par les alimens & leSommeil.

1~0. Dans l'état de (bmmeUl'homme agit en machine donc

les principes du mouvement~bn: imcrnc~

t~i. 1/érat '4e fommeil deHiommeett, quand l'exercice

& les fo niions d'une partieconddérabte de fon être fonc

fufpendues pour un cems, du-

rant lequel la quantité de mou-vement perdue pc'~dan~ la veil-le e~ repavée par les propriétésdes courans univerfels dans lef-quels il eAplacc.

j~i.H y a deux fortes de

courans univerfels relative-ment à l'homme la gravité &le cour~n~ magnétique d'unpole a l'autre.

143. L'homme re~o!t &tanembte une certaine quantitéde mouvement

Jcomme dans

un réservoir le furptus du

Dio~vecnem ou la pténitude du

ré~rvoir détermine la veille.

144.. L'homme commenceton exiftence dans l'état defommeil, dans cet état la por-tion du mouvement qu'il reçoitproportionnée à fa mafle c~employée pour la formation& le développement des rhu-dimens de fes organes.

Y~.y. Si-tôr que la formationeft achevée il fe réveille faitdes efforts fur (a mère, afïez.

puiHans pour le faire mettre aujour.i~ L'homme e~ en état

de famé quand coûtes les par-tics donc il eft compote ont lafaculté d'exercer les forionsauxquelles elles font devinées.

7. Si dans toutes fes fonc-

uon$. règne un ordre parfaiso n appelle cet état, état de7'7/icn~

14.8. La maladie eft l'étatoppofe

Jc~eû-a-dirc, celui ou

rharmon!e eA troublée.

ï~p. Comme l'harmonien'e~ qu'une~

1it n'y a qu'une

~amë.

t ;o. La fantë e~ repr~fen-:éc par la iigne droite.

i~ï. La maladie eft l~ber-i a'Ion de cette ligne, cetteaberration~ plus oumoiasconCdérabIe.

i ~i.Le r~/yï~ efMe moyenqu' remet l'ordre ou t'harmo-nie qui a étë troublée.

~jf; Le principe q~i conP-

~ue r~blit ou e.n:retieor

rharmome cA le principe ci~

la confcrvation; le principe d~)a ~uerifon eft donc nccellaire

c?

mentle même.i~ La portion du mouve

ment univeriet que ~hommes

re~u en partage dans fon ori-gine,

J& qui d'abord modifié

dans fon. mon!e matrice eitdevenu tonique, a déterminefa formation & le développe-

ment des vifceres & de toutesles autres parties organiquesconfUtucivcs.

ï~. Cette portion du mou-vemen:~e~ le principe de lavie.

ï~. Ce mouvement entre-tien: & réside les fondionsde tous les viscères.

1~7. Les vifceres font lesparties conftitutives organi-q~s,qul préparent ~re<~i6ent

& afnmilenc toutes leurs hu-

meurs, en déterminant le mou-vement, les fécrétions & lesexcrétion s.

1~8. Le principe vita! étant

une partie du mouvement uni-verfel &: obëifTant aux loix

communes du ~uide univcrfeheft donc fournis toutes lesimpre~ionsde rihSuencc des

corps célefles de la terret

&des corps particuliers qui l'en-vironnent.

i~p. Cette faculté ou pro-priété de fbomme d'être fuf-ceptible de toutes ces relacions,eft ce qu'on appelle Af~g~~/Ï~.

0

Y~o. L'homme étant cons-

tamment placé dans les cou<

tans universels & particuliers,

en eft pénétré; le mouvementdu fluide modiHé par les di~Fé<

rentes organihtions, devienttonique. Dans cet état il fuit lacontinuité du corps, le plus!ong-tems qu'il peut c'eA~-dire, vers les parties les plus

éminentes.i~ De ces parties éminen-

tes ou extrémités, s'écoulent &

rentrent descourans,tor(qu'un

corps capable de les recevoit

ou de les rendre leur eft op-pofé. Dans ces cas les couran$étant rétrécis dans un point,leur célérité eft augmentée.

ï~.Ces points d'écoutcmcns

on d'entrée de courans ron!-ques,(o'~t ce que nous appelIonspj/ Ces pôles étant analo-

gues a ceux qu'on obferve dansl'a!manr.

ï ~3 II y a donc des couransrentrans & fbrtans, des pôles

qui te décruifent, qui ~e renfcr-

cent comme dans l'a!manc

leur communication eu ta mê-me. Il furRi d'en déterminer unr

pour que l'autre oppofé foit£formé en meme-tems.

1~4.. Sur une ligne imagir ce

entre les deux pôles, il y aun centre ou point d'équilibreo~ l'adion eA nulle

tc'c1t-

i-dirc od aucune dire~ion

ne prëdomine.Ces courans peuven~

~re propagés & communiquesà une d~ance considérable,foit par une continuicé ou en-chaînement des corps, foit parcelle d'un flaide, comme l'air& l'eau.

66. Tous les corps dont la6-gure eft décerminëe en pointeou en angle, fervent à recevoirles courais & en deviennentco/r.9.

t ~7. On peut regarder les

conducteurs comme des ou-vertures des trous ou des ca-

naux qui fervent à faire écou-ler les courais.

ï~3.Ces couransconfervanstoujours leur caraCterc toniquequ'ils avaient reçu peuventprjnétrer tous les corps folijes

& liquides. C~

i~. Ces courans peuvent~tre communiqués & propagés

par tous les moyens o~ itexi~econtinuité

Jfoit fbhde, foit

Oulde,J

dans les rayons de lalumière, & par la continuitédes ofcillations des (bns.

17~. Ces courans peuventêtre renforcés,

17 ï. i Par toutes les cau-fes du mouvement communtels font tous les mouvemensinteflins & locaux~ les fons,les bruits le vent le frotte-

ment ëtc~nque tout autre,t& par les corps qui font déjàdoués d~un mouvement~ com-me Faimant ou par les corpsanimés.

~71. i~. Par leur commu-

mention a des corps durs danslefquels ils peuvent ~tre con-centrés & raHemblés commedans un réfervoir pour êtrediAribués eniune d&ns diverfes

dire~ions.

!7;. Parla quantité descorps à qui les courants fontcommuniqués ce principe n'é-

tant pas une fubftance niais

une modi6cationJ

(b effet

augmente comme celui du feu

a mefure qu'il c~ communi-qué.

174.. Si le courant du Ma-gnédHTte concourt dans la di"région avec le courant général

ou avec le courant Magnétiquedu monde, l'e~et générdi qui

en ïéfult~ eA l'augmentation

~intentué de tous ces cou-irans.

17~. Ces courans peuventencore erre réHechis dans lesglaces, d'après les lo!x de lalumiere.

DES SENSATIONS.

ï7~. ~M~r eft la matiereorgani(ee, la faculté de rece-voir des itDpretnons.

17 7. Comme le corps Ce

forme par la connnuicé de lanntiere, ai la fentanon ré-futce de la continuné des im-prefUons ou affectons d'un

corps organifé.t/S. Cette cont!nuifé d'af-

~~ions conRhue cntemb!e~ u~

tout qui peut Ce combler, fe

composer fe comparer femodilier

Js'organifer le

féfuha.t de ce couc eit une pen-fcc.

ï 7p. Tout changement dansles proportions &: dans les rap-

porcs des aif~~ions de notrecorps produit une penfée qui

1n'était pas avant.i3o. Cette penfée repré-

fente la d'i~crence entre l'étatantérieur & rétat changé Illa fenfacion eft donc rapportde la diSérence & la ienfa-tion eft en raifon de la diffé-

rence.t8i. Il y a autant de tenta-

tions pofHb!cs qu'il y a de dif-

férences poCIbles entre les pro-

pornons.

ï 3l. Les initrumens ou or-~gancsqui fervent à appercevoiïles di~Férences des aidions,ionc nommés ~n~espar-ties principales conftitutives de

ces organes, dans tou., les ani-

maux, font les nerfs quit en

plus ou moins grande quan-tité, font expofés plus oumo!ns a être a~e~és par lesdigère n s ordres de la matière.

ï 83. Outre les organes connus nous avons encore diffé-

tens organes propres à rece-voir rimprenion;deI'eiiHancedefquels nous ne doutons pasa caufe de l'habitude ou nousjfbmmes de nousfervir des or-g~nes connus d~unc manieregro<Eere,& parce que des im"

prenons fortes auxquelles nous

fommes accoutumes, ne nouspermettent pas d~appercevoiïdes imprefHons plus délicates

18~ Il eft probable, & il y ade fortes raisons prfo~ quenous fbmmes doués d un fensinterne qui eft en relation avecl'enfembie de touc ~univers;des obfervations exactes peu-vent nous en afiurer de là onpourrait comprendre la potH-

bilité des preHentimens.i8~ S'il eft pofÏible d'errc

afte~é de manière d avoir l'i-dée d'un être à une diAanceinËnic ainti que nous voyonsles étoiles dont l'imprefCoa

nous eftenvoyée en ligne droite par la fuccenion d'une ma--

tiere coexistante cnir'eMes<nos organes pourquoi nejfcraic-il pas po~Hb'e d'être af-ic~U perdes êtres dont le mou~

vcment fucccfnf eft propagé

juf~u'A nous en lignes conrbes

ou obliquesJ

dans une direc"~on quelconque, pourquoi nepourrions-nous pas e:re aAe~cs

par l'enchaiaement des êtresqui fe fdcceden~

i3o. Une loi de lafen~uon~it que dans toutes les affec-

tions quii fe font fur nos orga*nos, celte H devient fenfible

Jq'ji eft la p:us force. La. plus

forte f~nfadon ctface la p!us

fo~b!e.

187. Nous ne fencoas pasrobjet tel qu'il cft; nlais icuie-

~ent t'impre(t!on~ la nature &la difpofition de i'organe quila revoie & les imprentonsqui l'ont précédées.

ïS8. Nos fenfations jfodonc le réfuttat de tous leseffets qae fbnc les objets fur

nos organes.18~. De-là nous voyons qije

nos fens ne nous préfcntcnc pasles objets tels q~iis font onp~ut feulement fe rapprocherplus ou moins de la con~oif-fance de la nature des objets

par un u~ge & une ~pp!!catio~combinée & réif!échi2 de diffc-

rcns fens mais jamais on ce~eut atteindre à leur vcritc.

D E L'I N S T 1 N C T.

1~0. La faculté de fentirdans l'harmonie universelle

Je rapport que les êtres & les~vénemcns o~t avec la confer-

vanon de chaque Individu eft

ce qu'on Joit appeUer I'in(Hn<3:.

ïpt. Tou~ les animaux fontdoués de cette faculté elle eftfbumife aux loix communesd~s fenfations. Cette fenfacioncn:p!us~)rcccn raifon du plus

g 'and nuëret que les événemens

onc fur notre confervation.v~~J-avue eft un exemple

d~un fens par lequel nous pou-vons appcrcevoir les rapportsque les êtres cocxiHans ont

Mtr~euv a!nfl que leurs rc!a-tioes & avions fur nous avantqu'ils nous touchent immédia-

tement.

ï~ Cette relation ou dif-férence dl~ërêc.e~ à r:nf-tin<ft,

1ce que la grandeur & la

di~ance des objets font à la

vue.194.. Comme cet m<t!n~ eft

un effet de l'ordre de l'har-monie,

1il devient une regtc

s~re des avions & des fenfa-tions it s'agit feulement decu!tiver & d'entretenir cetteicndbilicé dire~rice.l~ Un homme infen6b!e

à l'in~in~ e~ ce qu'eA unang!e à l'égard des objets vi-Rbles~

ip?. L'homme qui feu! fcfort de ce qu'il appelle fa r~ton, e~ cornue celui qui Ce

fert d'une lunette pour voir

tout ce qu'il veut regarder

il eft difpofe par cette habitu-de à lie pas voir avec fes pro-rres yeux & à ne jamais voirles objets comme un autre.

1~7. L'inâin~ eft dans lanature, la raifon e~ fâchée

chaque homme a fa raifon à

lui i'mftin~ eft un effet dé-terminé invariable de Fordrede la nature fur chaque indi-

vidu.

~~8. La v!e de l'homme eft

!a portion du mouvement uni-verfel qui dans fon origine de~

~ient tonique & appliqué à une

partie de la matière, a été de~rinée à former les organesles vifceres & enfuite entre-tenir & résilier leurs fonc-

tions.ïp9. Lamone~~abo!inon

entiere du mouvement toni-

que t~vie de l'homme com-mence par le mouvement &:

finit par le repos de même

que da'~s tou''e la nature~ le

mouvement eft la fburce descombinaifons & du repos de

même dans l'homme le princi-

pe de. la vie devient caufe de la

more.

100. Tout developpemenc

& formation du corps orga-nique confifte dans les rela-tions dn~rïes & fucecHIve~

entre le mouvement & le re~pos leur quantité étant déter-minée, le nombre des rela-tions poffibles entre Fun &l'autre doit être aLuiH déter-miné. La diftance entre deux

termes ou points peut être con-sidérée comme repréfeniant ladurée de la vie.

a.o i. Si l'un de ~es termeseft le mouvement & l'autrele repos la progreHion fuc-ceffive de diverfes proportionsde l'une & de Fautrc confti-

tue la inarche & la révolutionde la vie pailc ce point, oncommence a mourir.

~01. Cette progreïnon de

diverfes modifications entre le

mouvement & le repos peut

être exa~ement proportion-

née, ou cette proportion pêne

être troublée.

10;. Si l'homme parcourtcette progrcfllon fans que lesproportions en fbienc trou-blées, il exifte en parfaite fan-té & parvient à fon dernier

terme fans maladie ces pro-portions font lioublees lamalaiie commence. La ma-

tladie n~eft donc autre chofequ'une perturbation dans laprogre~ton du mouvement dela vie. Cette perturba:ion peutêtre considérée comme exif-

tante dans les fblides ou dansles Hdides, exilant dans lesfbtides, elle dérange l'harmo"nie des propriétés des pâmes

ofgamques en diminuant les

unes & augmentant les sucres;c?

cxift~nt dans les Guides, elletrouble leur mouvement locai& Inie~!n. L'aberration du

mouvement dans les fondes,

en. altérait leurs propriétés

troub!e les fondions des vif-

cerc~, & les différences q' i

doivent s~y faire. L'aberrationdu mouvement inte~in des hu-

meurs produit leur dégénéra-tion l'aberration du mouve-ment local produit ob~ru~ion& 6evre obïtru~ion par lera!IentiHementou abolition du

mouvement; fievre par l'accéléraiion. La perfe~ion des

folidesoudes vifceres, con~~

te dan? rharmonie de toutes

leurs propncrés &r dans !et?ts

fo~~ions la qu~Iicë des flui-

des leur mouvement Inte~n&: local font 1~ réfulcat des

fondions des vifceres.

204. II fui~Icdonc pour éta-b!ir l'harmonie générale du

corps, de récab!ir!es fondionsdes vifceres, parce que leursfondions une fois rc:abl~es, ils

a(Cmi!eonoucce qui peut !'écre;

& fepare~t tou: ce qui ne peutêtre affimilé. Cet effet de la

nature fur les vifceres, s'ap-pe!!e crife.

D E LA M AL A I) 1 I?.

lo~. LA ma!aJ~e crâne Faber-r~ion de 1'LarmoLi.e~ .ce::c

aberration peut être plus oumoins considérable, & produitdes effets plus ou moins (end"bles; ces effets fort appelés/ympfoy~~ fymptomatiques.

10~. Si ces effets font pro-duits par la caufe de la mala-die, on les appelle ~y~pfo<

mes fi au contraire ces ei~tsfont des efforts de !a na-ture contre les caufts de lamaladie & tendent à la dé-truire & ramc~crrharmonie~

on les appelles fymptômes cri-

nques.

107. Dans la pratiquey

il

importe .de les bien di~inguer,afin de prévenir ou d'arr~tetles uns & de favorifer les au-ws,

io~. Toutes les caufcs Je?m~LaJIcs dcnaturem ou déran-~en~plus ou moins lespropo?"nous e"nre 1~ mariere &: ie

mouvement des v~ceres encr~!es fb!ides ou ies n'ndcs, ellesprodu:fcnc par le'jrs JiiFëre'~es

a plicaiions, uneremi~Iio~ enpcrurbacionptus ou moins'nar-qu~e dans les propriétés de la

macère & des organes.iop. Pour remédier au? ef-

ic"s de ta remifMon & de ia

percurbanon, & pour les de-tr~re H faut donc provoquerFi~~i~on, c'cit-i-dire, il faur

a'j~ venter ~M~J~j7~/7~6' ~o;

~f.2.10. Un corps c:am ~a har-

monic eft infen~ble~l'e~etduMagnétinne,

Jpuifque la pro-

portion ou l'harmonie établie

ce varie point, par l'apptica-tion d'une ~.on umformegénérale au contraire un corpsétant en desharmonie, c'eûdire, d~Qst'écac dans ie~uet lesproportions font troublées i

dans cet état quoique par ha-bicude,on n~y loicpas Ien&-

6ble il le devient par rappli-cation du Magnétiime, & cela

parce que la proportion ou ladiflonance eft augmentée parcette application.

i i. De-là on comprend en-core que la maladie étant gué-

xie, on devient intenable auMagnécifme, &c'c~ le c/~~de laguénfon,

lu. On comprend encore

que l'application du Magnétis-

me augmente fuovent les dou-leurs.

113. L'avion du Magnc-tifme arrête l'aberration Jel'état de l'harmonie.

ii4.1t fuit de cette a~onque les Symptômes ceHen: parl'application du Magnetifmc.

2! De-là il Cuit encore que

par le Magnétifme,1

les c~ortsde la nature contre les caufesdes maladies font augmentée

que par confequent les Symptô-

mes critiques font augmentern6. C~eA par ces effets di-

vers qu'on parvient à diRin-

guer ces différens fymptômes.

117. Le développement des

fymptAmcs fc fm dansi'crdrc:nver(e dans )equel la maladies'efl formée.

218. Il fauc (e reprcfenter)~maladie comme un peloton quife dévide exa~emenc comme il

commence & comme il s~cH

accru.iî~. Aucune Ma!adie ne fc

gucm fans unectife.

~10. Dans une crife on doitobferver ~'ois époques princi-pales la pcïcurbac:on, la coc-tion, jk l'évacuation.

DE L'ÉDUCATION.

i~î. L' H O M NIE. peut être<on(Idérë comme exilant indi<

vidnclicmen~ou comme con~

bruant une~artic de!a fociccc-

fous ces deux po~nrs de vue i~

ticn~ à l'harmonie univerfe[!e'

it~ L'ho~meeU parmi te~

animaux une e~ecc devinéepar)a nature a vivre en fociccc.

n]i. Le développement defes facutcës la tormacion de

fcs habitudes fous ces deux

rapports~ font ce qu'on apcMe

éducation.ii4.Lareg!cde l'éducation

ctt donc ï~. t.i pcrfeftion des

premières facultés; 2~. l'har-monie de fes habitudes avecl'harmoY~e univerfelle.

2~. L'cduca:io de l'ho m.

me commence avec fon exif~

tence. D~s ce momenc l'en-fant commence, i~. expoïef

les organes de fes fens aux !m<-

prenons des objets externes~à déployer & a exercer les

mouvements de fes membres11~. La per~~ion des <)r~

g~nesd~sfensconti~e i~.dan&l'irricabUi~, i~. dans toutes lescombinaifon~ poïnbles de leursufages.

1~7. Laperfe~!on du mou*vement de les membres con-~~e,

tï~. dans lafacilité, i~

~?~~ ~f&o~y

la farce r~f//M/118. Ce dëvcloppcmcnt

étant un progrès de végéta-tion, !a regle de ce dévelop-

pement doit être prife dan~I~organifation de chaque in-dividu, qui dev!eat fournis

l~Uondu mouvement univer-~1, de l'in~aence générale& particutiere.

2.i.j;. t~ La première regleeft donc d'ëloig'icr tous lesob~acles qui pourraient trou<bL.r & empcchef ce dcvelop-

peme c.

2~0. i~. De placer fucceHI-

vement l'eaianc dans la po~~bli~é ou liberté entière defaire tous les mouvemens

tous les cil&ïs poIHbles.

i~t. L~enfantobeinancun!-

<~iemem au pri: cipe de lanu~urequi a formé fes organes,trouvera tout feul i'ordre dans

lequel il coo vien: de s~n~ruire,ie développer fe former.

3.~2. L'hoinme con~dere ea3 ¡. L 0 lU 111C' con .1 e rc ea

~ciëtë, a deux manieres d~tre en région avec fes fem<

hiab!es, par les idées & fes

avions.

i Pour communiquet fes

idées aux autres homi-nes, il y& deux moyens, la kn~ue &l'écriture naturelle ou de con-vention.

L~ t~n~uenatare!!e e~!aphy<ionotnie, la voix & lesge~es t'ëcrirure narurelle Cit

la f~cu!~é de defimer tout cequi peut parler aux yeux.i; ~~t~ngu~ de convenution con~ft~ dansics paroles;

ou t'ëcrinre de convention,dans les lettres.

THÉORIE DESPRO-< <-< t-~C i. L.S.i; H c.d x~c)fc d~ns ta

théorie du fy~eine gênera! queles courant univerfels étaientla cxufe de l'exigence des

Corps, que tcm ce (jm €cjp~b!cd'acce!crerces couransproduifaic i~nrcnflon onFaug-memation despropriccésdeces

corps. D'âpres ce pn tcipeil cft a~fé de concevoir ques'il ëra!c en notre puif!ance

d'4ccé!crer ces courans, nouspourr!on~enau~men~nc t'c-n.r~ie de IaiY<tn!re. ëcendre a

t-y

no:re gré dans cous les corpsleurs prQpric:es &: mc~e

t~ablir celles qu'un acci-dent aurait a~iblies, mais de

même que les eajx d'un H~uve

ne peuvent remo.~er vers leuriburce pour augmenter la ra-pidité de l:ur courant, demême les parties confticutivesde la terre, (bumi~cs auxioixdes courants univerfels, ne peu-

vent agir furla fource primici-

ve de leur exigence Si nousne pouvons agir immédiate-

ment fur les courts univer-jfels n'exi~-t-il ponc pouttous les corps en général des

moyens particuliers d'agir les

uns tur les autres en accélé-Itant réciproquement entr'eux

tes 61ieres des courans qui tra-verfent leurs intcrfiices.

1~7- Comme il cuire unegravitationgénérale & récipro-

que de tous les corps cétef~sles uns vers les autres, Hexif-

te de même une gravitationparticulière & réciproque de~

parties confHruuves de la terrevers le tout & de ce tout verschacune de ces p&rties, & enfin de tou tes ces parties les uresvers les aurres cette a~ion ré-ciproque de tous les corps s'e-

xerce par les courants rentrants& fortants, d'une maniere plus

ou moins directe fuivant l'a-patogiedescorps.Ain~ de tousles corps celui qui peut agiravec plus d'cHiçacité furrhom~'

me, cnfbn femMab!c. Il fu~Ht

~u'un homme foit auprès d'ui\

~utre homme pour ag!rf~n-!u~

en provoquas l'inren~o i defes propriétés.

~;8. La poficion rcfpe~tvedes deux êtres qui aginencI~n fur t'aucre n'eA pas in<

diiT-crence; pour juger quelledoit être cette pofidon il fautconfidércr chaque être commeun tout compofe de diverfesp arties poHedanc chacune

une forme ou un mouvementtonique particulier; on con-çoit par ce moyen que deuxêtres ont l'un fur l'autre la p!us

grande influence po~nblejorf-qu'ils font placés de maniere

que leurs parties analogiesag!{Ienc les unes fur les autresdans!'oppoCcion lapt~sexa~e.

Pour que deux hommes a~if-fen: le plus fortement pofiï-

b !e l'un fur l'autre, il f~uc doncqu~ils fbicnrpLiccsenface l'unde Fourre. D~ns c~cre pof~iony

ils provoquen: l'intcn~on de

leurs pTopricccs d'une manièreharmorrqje & pcuvcnc erreconftdcrës comme neformantq~~un tcuc. Dans un hommeIfbté) !orfq'ï'un? par:!2 fouf-fre touce ra<fi:i on de la. vi~ f;dirige v~rs el!e pour décruirc

caufcdc la fjuHFrance; demême lorCq~e deux Lomtre<agHIe~J'un fur t'autre, !~c-tion ennere de cerce réunionagic ~ur la partie ma!ade~ avecune force propornoneilc .tJ'augmemtacioQ de la malle'

0~ peut donc dire en général

que Fanion du Magr-enfmes~ccroit en rdi~bn des ma(~es.

t! eft pombte de diriger i'ac-tion du Magnedfme plu~ par-ticulicremcnt fur telle ou teller~rcie il fuiHc pour cela d~era-'

mr uneconcinuKe plusexa~c

entre les parries qnc l'on doittoucher & rmdividu qui tou<che. Nos bras peuvent être con-fidérés comme des corï~r~propres à établir une continuité.Jt(uitdoncdece quenous avonsdit tur la portion la plus avan-tageufe de deux êtres agifïansl'un (ur l'autre que pour en-tretenu l'harmonie du tout, ondoit toucher la partie droits

avec le bras gauche, & recipr~-

cément. De cette n(!cei?i:e,il retire l'oppofitton des pôlesdans le corps humain. Ces p6-les comme on le remarquedsnsl'aimanc, font oppofitionl'u.Y à réga.rd de l'aurrc ils

peuvent être changés~ commu.-niqncs ~décruics renforces.

i~p. Pourcoaccvoirl~oppo~6:ion des potes il fauc con~-d~rer l'homme comme par-tagé en deux par une lignetirée de hauc en bas. Tous lespoints de la partie gauche peu-vent être considérés comme lespôlesoppofesa ceux desponicscorrefpo~dans de la partiedroicc.Maisrémifnon des cou-rans te faifant d~ne manièreplus fenflb!c par les exrrcm:-

tes, nous ne considérons ven-t~b~mcnt comme pôles quecjs extrémités. La m~i'~ g~"c~e fera le pôle oppofe de ta

m~m droice & ainfi de fuire.(~oaudcranc enfune ces rncmes

cx:rcnu:cs comme un cou~ onconUJérjnt encore dans ch<~

€U~c d'eHes des pôi-s o?po~~dans la main le pein doigi Icr~

le pô!e oppofë du pouce, lefécond do~t participera de

vertu du pouce, & le quatrièmede ccHe du pem doigc, <~ ce!tndu m tieu fembiable au centreou ëq~atcur de l'aimanc, fera,

denuc d'une propriété fpéc:e.Lc<; pôies du corps humain.

peuvent e're commun~esd.s corps aRia~s & inanimés,

les uns & les autres en foitï

plus fufccptibles en raifbn deleur plus ou moinsgrande ana-logie avec fhomme, &: de Ja

ténuité de leurs parties. Il f~tf-

lit de déterminer un pote dan?

un corps quelconque pourque !e pote oppofé s~ciab!nle

iatmédiatement. On décruic

cc~e dé~rminaifbn en tou<-chant te même corps en (eusrenverfe de cc'ut ou on t~ d.~

bord touché, <~ l'on renforcele pote déjà étabU, en icu-chan!' ie pôle o~pofc avec i'au*

t~main. i .1

lAO. L'avion du Ma~néc!

me animai pem ecre renforcée

&: propagée par des corps ani"

inanimés. Com~ece~e

X~ion augmente en raison dM

méfies, plus on ajoutera de

corps magnétiques les uns aubou: des autres de manière

que les p&.es ne fc concranern

pas, c'eft-a-dirc, qu'ils (e cou-chent par les pôles oppofés,plus on renforcerd l~:on duMagnëtIfLDe. Les. corps lesplus propres a propa~~r~ren~forcer le MA~nën'm~ ~umal

Dfont les corps a ~més les vé-gétaux viennent enfuie &dins les corps prives de la vie

le ~er & le verre font ceux quiag'Hent avec le plus d~a~n"6:e.

O~ryjj/o~ fur les ~ï~yï~r~c~/c~ &' fur r~7?~~J~?ru 6' ~~propr~~du corps A~~ï~.

i4.t. L'irritabi!ité exagéréedes nerfs produite pari~bcrra-tiooderhârmo: le dans le corpshumaii e(t ce qu'on appelleplus particulièrement yy~~<~nc/

i~. IIy a autant de variétésdans ces maladies qu'on peutfuppofer de combinaifons en-tre tous.les nombres Roubles.

~4;. ïo.L'irritabilhégene-rate peut ~tre augmentée oudiminuée par des nuances In-~nies~

i< i~. Diifcrents organespeuvent ~cre pardcutieremencai~e~es & primadvemcncd~u~es.

i~y. ~.Onpeutconcevoirune immense infinie de ra-ports réfu!tants de divers de-grés dont chacun de ces oT~a-

nes p~ut être atfe~é parrca-lierement.

i~. Un obfervateur fb!"

~nenï & a~en~f trouvera dansles phénomènes fans nombre

que produifent les ~n~i~Jies

nerveufes,me fource d~n~ruc-nons;c'e~d~ns ces m~t~diesq'i'it peut alternent étudier lespropriétés & les facultés du

corps humain.

~7. C'e~ encore dans ces

~a!adhs qu'il peut fe pcrfh~der par tes f~irs,combien nousfbaimes dépendais de l'avionde tous !e$ êtres qui nous cn-vironnenc & comment aucunch~ngemenc dans ces êtres oudans leurs rapports cntr'cux/~e

peut jamais nous ecre abfb!u-

mène indiiFcrenr.

1~.3. L~cx'enfion des pro-pneces &' des facu!cës de nosorganes ëcanc conddcrab!e-'

mène âu~~encce dans ces (or<

tes de maladies, doit nous met-tre à msiTre de reculer !e ter-me de nosconnoinances~ euno'js donnant à conna~e unemu!d:ude d'impr~ons dontfans cela nous n'R'jrio~s aucu-

ne idée,

2~p. Pour bien concevoir

tout ce que je vais dire & pou-rvoir Fapprccicr, il faut Ce rap-peller le mcchanifmc des fen-ladons fuivant mes pnnr!pes.

~~o. La faculté de fentir

~yec imprefnoQ eft dansrhoirme le réfulcac de deuxconditions principales,

Jrure

externe l'autre t~tcrne. La

première eft le degré d'inten-fité avec lequel un objet ex:c<rieur a~!c fur nos organes la.

iecondeeA le degré de (ufccn~

tibilité avec lequel l'organereçoit ration, d'un objet ex-térieur.

~ï.St l~~ion d'un objetextérieur fur uri de nos orga-ucs eft comme deux. &

~ue cet organe (oie fufceptillede ne tranime~rc l'idée d'uneaction que comme trois, alorsileft clair que je ne dois avoir

aucune connoiflance des objecsdonc l'avion eft comme deux.M~is fi par un moyen quei-

conque je parvenais à rendre

mort organe fufceptibie d'ap_précier les a~tio~s commedeux, ou bien que je tiile queks objets agincnc naturelle-

mène comme trois, il e~ clair

~ue dans ces deux ca~, rac~ioade ces objets me deviendrak

cg~emenc (en~ble~ d'mco~cuequ'elle érai:.q~i'clve et~L:.

1~1. Jutqu~ prêtent l'in-tel!igcnce humaine n'a cn-ccro longea poner plus loia

t meneur de nos fens qu'en

augmentant la condirion desfenfaMo's c'e~ a-dire enaugmentant /r/ï~ de t'ac-

noa q~e ces objecs exercent fhr

nous. C'cft ce qu~on a fa~c

pour !a vue, par l'inventionde luneces mfcToicopes & des:cic(copes. Par ce moyen nousav.ons percé !a nun qui nouscachai: un un:vers enncr &:

u~nRnunencpen~s~ & d'inll-nimcnc grands.

2~Combicn!a phHofbphie

n'a-c-eile pas proiitc de certeingénieur dccouvcrcc qued~bfdrj~cs n'a t-e!~e pa~d~monrrecs dans!es anciens fy~c-

mes (ur la na:ure des corps? <3c

d~ v~ri:~s nouv~Ies

t-e!!e pas fait appercevoir al~œi! atcentifd'un obfervateur!

i~. Qu'euHent produit lesgénies de Defcarte, de Ga!i-Ice, de Newton Kepler, Buf-fon, fans l'extension de l'or-

gane de la vue ? peut-être de

grandes chofes; m~is l'a~ro-'nomir & l'h~oire naturelle fe.raient encore au point od ils

les ont trouvées~Sirc~en~oo d'un fens

a pu produire une révolutionc jnlidérabic dans nos connaîtlances, quel champ plusv~~e encore va s~ouvnr à notreoblervation, fi, comme je lepe'~fe, rexten~oo des facultésde chaque fens de chaque

organe pcu~etre portée a~

îo!n &: m~me plus que les !o~

nettes n'ont porté l'exten-tion de la vue fi cetteextendon peut nous mettrea portée d'apprécier une mul-titude d'impreff!oDS qui nousTeitaient inconnues, de com-;parer ces impreffions, de lescombiner & par-là de par-venir une connaiffance in-time & particulière des objets~ul les produifent, de la for-

me de ces objets, détours pro-priétés~ de leurs rapports en-tr'eux & des particules même

-qui les concluent.a~6. Dans t'ufage ordinaire

iRous ne jugeons de rien quepar le concours des impref-~ons combinées de tous nosI&ns. On pourrait dire que

nous femmes par rapportaux objets que l'extension

d'un fens nous a fait apperce-voir~ comme un individuprivede coût fes fens excepté de la

vue ferait à l'égard de toutce qui nous environne. Certai-

mène fi un être aufll denuë

pouvait exiger la fphere defes connaiflances ferait très-rctrëcie & nous pouvons pen-fer qu'il n'aurait pas la mêmeidée que nous des objets lesplus fenfibles.

i~.Suppofczque~on rendefucceHivementa cet être imbé-cile chacun des fens qu'il n'avaitpas,,quelle foule de découvertes

ne ferait-il pas à l'in~nc Cha-que imprcnion qu'un même ob-

jet lui produirait fur un autreorgane lui fournirait une nou-velle idée de cet objet. Il fe-r-ait bien difficile de lui fairecomprendre queces idées diter-fes appartiennent au même ob-jec. II faudrait auparavant qu'illes combinat, qu'it en vën6atles rëMtats par nombre d'ex-périences dans l'enfance de fesfacultés cet homme ferait peutêtre plus d'un mois avant depouvoir apprécier ce que c~eA

qu'une bouteille un chande-lier &c. pour' s'en faire laj~éme idée que nous.

~8. Toutes les impre~Ionslégères que produit fur nousFanion des corps qui nous en-vironnent, font par rapporta

notre état habite! beaucoupmoins connues de nous, quene tenue la bouceitic à l'hom-

me dont je Vtcns de parler. Lespropt iétés de nos organes dansl'harmonie néceifaire pourcon"Aituer l'homme,n'oncponrcha-'

cun o'cuY Qu'un certain dégréd'exccnflon,

tau-dcl~ duquel

nous ne favons rien apprécier.

t~ 9. Mais lorsque par uneP~rJz~o~ des faculcés dansque!quesparue~ les proprié-tés d'un autre organe le trou-··vent portees a un certain pointd'extcndon nous devenons

alors fuiccptibles d'apprecieit

& de connaître des impreffions

qui nous étaient abfblumentîn-

connues. C/eAceau~onremar-~HLmoment en obicï-

vant les individus attaqués demaladies nerveufes

160. Quantité d~impretKon~

dont ils ont alors la connaif-ia ce, font absolument neuves

pour eux; d'abord ils font écon-

nés, enrayés; mais bientôt parl'habitude, ils fe tamiliarifem

avec elles, & parviennent quel-quefois a s'en feïvir pour leurutilité du moment commenous nous fervo ns des connai~.fances que l'cxpëricnce nousdonne en état de famë.Ain~c'eA à tcrc que l'on taxe defantai~es toutes les fingularités

que l'on Temarquedans la ma-nière de faire de ces individus;

ce qui les meut, ce qui les dé~

termine eft une caufe auHï

ï~cUc que les ~aulc~ qui d~

terminent l'avion de l'hommele plus raifonnabte. II n'exigede ditférence que dans la mo-bilicé de ces êtres qui les rendfenfibles à une foule d'impref-~tons qui nous font inconnues.

i~î.Cc qu'il y a de fâcheux

pour la commodicé de notreinftru~ion c~e&queces perfon-

nes fujettes aux crifes perdentprefque toujours la mémoirede leurs imprégnons en reve-nant dans l'état ordinaire ;fanscela, fi elles en conservaient 1~dée parfaite elles nous fe-raient elles-mêmes toutes tes

obfervations que je vouf pro-pote, avec plus de facilite quemoi; mais ce que ces perfon-

Res ne peuvent nous retracer

en l'état ordinaire,ne pouvons~

nous pas nous en informerd'elles-mêmes.quand elles font

en état de crifes. Si ce font de

véritables fenfations qui lesdéterminent elles doivent

lorfqu'eltes font en état de les

apprécier & de raifbnner enrendre un. compte autH exa~

que celui que nous poumonsren ire nous-mêmes de tous les

objets qui nous atte~ent ac-tuellement.

t~i. Je fais que ce que ~a*

vance doit paraître exagéréïmpo~bte aux perfonnes queles circonstances n'ont pu met-tre a portée de faire ces obfer-vadon~mais je les prie de fuf-pendre encore leur jugement.

Ce n'eA pas fur un feul fait

que j~appuie mon opinion. LaHngularitë de ces faits m~a

porte a ajouter preuve fur

preuve pour m'aflurer de leurïeaiifé.

~~ï Je penfe donc qu'il eftpofiible en étudiant les person-

nes nervpufes~ iujettes aux cri-fes, de (e faire rendreparelles-mêmes un compte cxaA desfenfations qu'elles éprouventJe dis plus, c'eA qu'avec dufoin & de la conftance,

ton

peut en exerçant en elles

cette faculté d'expliquer cequ'elles renentent, perfe~ion-

ner leur maniere d'appréc'et

ces nouvelles fen(a:ions &

pour ain6 dire, faire leur édu-

cation pour cet état. C'eft avec~tlon pouf cet état. C'e~ avec

ces fujets aind dre~s qu'il eftfatisfaifantde travailler as'in(~

trulrc de tous les phénomènesqui réMtent de l'irritabilitéexagérée de nos lens. Au boutd'un certain tems il arrived'ailleurs que !'obfervareur ~t-tentifdevient lui-mcme fufcep-nble d'apprécier que!qu'unesdes (enfations que ces indivi-dus éprouvent par la compa*Tai(bn, fouvent r~pccée de Ces

propres imprégnons avec cellesde la perfbnne en crife. L'ufage-de cette propriété qui eft eonous, peut être conf!dérécotn-

me un art di~cile à la véritét

mais qu'il eft cependant pofnbted'acquérir, comme les autres

par Fétude & l'application.i~ J'en parlerai plus en dé-

tail dans m autre tems. Parlonsdes divers phénomenes que )~remarques dans les perfonnes

en crife tout autre pourra lesvériHer lorfqu'il fe trouveradans des circonitances fembla-bles à celles ou je me fuistrouvé placé.

i~. Dans les maladies ner-veufes, loifque dans un ératde crife rirrhabili:ë fe porteen plus grande quantué fur larétine Foeil devicat fufceptibled~ppercevoir les objets microf-copiques. Tout ce que l'art de

l'Opticien a pu imaginer nepeut .approcher de ce dégré de

perception. Les ténèbres les

plus obfcures confervent en~

core aHcz de lumières pourqu'il puifre, en ra~cmbtant unequantité fuf!ifante de rayons,diftinguer les formes des dif-férens corps & déterminerleurs rapports. Ils peuvent mê-

me difhnguer des objets à tra-vers des corps qui nous paraif-fent opaques ce qui prouveque ropacitë dans les corps~'cA pas une qualité particu-liere, mais une circon~anccrelative au dégré d'irritabilitéde nos organes.

a. 6~. Une malade que j'aitraitée, & plufieurs autres quej'ai observés avec foin m'ontfourni nombre ~expériences

cet égard.

&~7' L'une <Te!!es appetce~vaic les pores de la peau d'unegrandeur co~fiderab!e, elle encxpiiquait la ~ru~rure confor-mén'ent a ce que le microscope

nous en fait connaicre. Alais

elle aMan plus loin. Cette peaului parai~icuncrible,eHedi(-tinguaic à travers Ja telture desmufctes furtes endroics charnus& la jon~ion des os dans lesendroits dépourvus de chairelle expliquait tout cela d'unemaniere fort !ngénieufe &quelquefois elle s'impatientaitde la Acfilicc & de rinfuHifancede nos expreUtons pour rendrefes idées. Un corps opaqueires-mincc ne l'empéchaic pas~e di&!ngHcr les objets, il ne

f~ifalt que dimiuuer lenfible-

ment t'imprefHon 'qu'elle earecevait, comme ferait un verre~<i!e pour nous.

168. C'e~ aufH pourquoi el-le y voyait encore mieux euemoi, ayant les paupières b~C-

jfees & maintes fois dans cetil if .fi l'

r la r' ea-0ctac pour véri6~r la rea-lice de ce qu'elle me difz~t jelui ai fait porter la main furtel ou tel objet, fans qu'cMefe foie jamais ~rompce.

169. C'eft cette même per-fonne qui dans l'obfcuricé ap-percevait tous les pôies du

corps humain éclairés d'une

vapeur lumineufe; ce notait

pas du feu, mais l'imprenion

que cela faifait (ur fes organex~

lui donnait une idée appro~chance, qu'elle ne pouvait ex-primer que par le mot, lu-~~r~.

~70. J'obfervais ~mp!e<-

Unent qu'il ne faut confidé rer

tout ce qu'elle difait des varié-tés qu'elle obfcrvait, que coin-me rimpre~on parriculiere

que ces pôles faifaient fur t'or-gane de la vue & non commel'idée finie qu'on doit enpren-'dre.

17 r. C'eA dans cet état qu'ileft infiniment curieux de vén-fier ~ous les principes que j'aidonnés dans ma Théorie des

pôles du corps.171. Si je n'euHe rien (u

& que le hazard m'eût ~~tcea*

ter cette expérience cettedame me l'aurait enseignée.

17; De ma tête elle apper-cevaic les yeux & le nez Les

rayons lumineux qui partentdes y~ux vont fe réunir ordi-nairement a ceux du nez pourles renforcer, & de-ta le toutfe dirige vers la pointe la pIusproche qu'on lui oppo(e. Ce-pendant fi je veux considérer

mes objets de côte fans tour-ner la tête, alors les deux layonsdes yeux quitttent le bour de

mon nez pour fe porter dans ladire~ion que je leur comman-de.

174.. Chaque pointe des cils

des fourcils & des cheveux.,donne une tbible lumière le

cou partie un peu lumineux, lapoitrine un peu éct~rée; fi jelui préfente m?s mains, le

pouce (e fait au~i tôt rem~r"quer par une lumière vive,

tle

pêne do:g~ l'eA moitié moins,le fécond & le quatrième neparaiflent qu'éc!airés d'une lu-miere empru ~tée, le doigt du

milieu eft obfcur,t

la paumede la main e~ aufH tumi ieufe.

Paifons a d'autres ob(erva~'

tlons.

17 Si !'irr!rablliceexagéréefe porcj fur d~autrcs organes

Jils devie' nent de même que la

vue, fufccprib!es d'apprëclefles inipteflions les ptus Icge-

res,t analogues leur confli-Wion~ leiquelles leur étaient

totalement inconnues aupara~

va:t.17~. Voilà le va~e champ

d'obfervanonsqui nous e& ou-verc,

tmai. il e~ bien décile

à défricher. Ici l'art nous aban-donne, il ne nous fournit au-cune moyens de vérifier par lacomparaifon ce que nous ap-prennent les perfonnes encrife.

3.77. Nous n'avons que detrès-mauvais microscopes d'o-reIHe nous n'en avons d'au-

cune espèce pour t'odorat ni

pour ie taA j, & plus encore

nous n'avons aucune habitude

pour apprécier les réfuttaM

provenans de la comparaifba-de tous ces fcnsper~~ionnés~

tefuliats qui doivent être va"ries a l'infini.

i ~78. Mais fi l'art nousabandonne la nature nousTeAe elle nous fuiÏit. L'en-fant qui vient au monde avec

tous fes organes en ignoreles reffources; en développantfuccefnvemcntjfes facultés~ la

nature lui en montre l\i(age

cette éducation (e fait fans fyC-

t~me, elle eft fbumite aux cir-con~anccs. L~inûru~ion queje propofe, doit faire de me"me c~câen renonçant a touteefpece de routire qu'il fauc

s~abandonner a l'observation6mp!e que les circon~ancesfburninent. D'abord vous n'ap-

percevrez qu'un étang immea-&~ vons ne diAingueïcx rien,

mais peut-a-petr,J

le jour fe

lèvera pour vous & la fphercde vos connaifiances s'au~men-

c*

tera en même tems que la peT-ception des objets.

179. Souvent les perfonnes

en criïes font courmenrëcs parun bruit qui les étourdit qu'el-les car~erifent tel qu'il eA réel-lement, fans qu'en approchantde beaucoup plus près qu'ellesde la caufe qui produit ce bruit,

vous puiIHez en avoir la conf~

cience.180. J'ai beaucoup obfervé

une perfonne a&e~ëc de mala-dies nerveufes, qui ne pouvait

pas entendre le fon du cor,fans tomber dans les crifes lesplus fortes. Souvent je l'ai vuete plaindre de ce qu'elle en en"

rendre un & 6-ir par tomberdans des convul fions trcs for-

tes, en difanr qu'i! approchait,& ce n'ccai: quetquefois qu'aubout d'un quart d'heure queje pouvais les diftinguer.

181. On obfervera tes mêmesphénomènes pour le gouc. Surv!ngc mecs qu'on (e fera appli-

que à faire d'uue fadeur exrr~-

me ) u ~e perfonne en crifedont i'irruabhité fera confidé-Tablemenc augmentée fur laiangue & !e palais, appercevradans ces mets une variété defaveur & de goût.

i8z. Je connais une per-fonne très fpiricuelle donc

les nerfs font très irrita-bles qui ayanc uniquemencfur la langue cette irrita-

t:on & confervant fa tête

m'a dit plufieurs fois » en

» mangeant cette petite croure» de p~tn, gro~Te comme la

» tête d'une épingle J il mefcmble que je tienne une

» bouchée con~dërabte &d'une faveur exquise; mais

» ce qu'il y a debiennnguHer~

» non feulement je fens la fa-

veur d'un bon morceau depain, mais je feus fepare-

» ment le goût de toutes les

» particules qui le compoienc,

» l'eau, la farine, tout enfin» me produit une multitude

» de fenfations que je ne puis

» exprimer, & qui me donnent

» des idées qui fe fuccedent

)) avec une rapidité cxtrcmc

» mais qui ne font appréc~*bles par des mots~8; L'odorac eft peut être

encore plus fufceptible d\megrande exten(ton de f~cu~é

que le goût. J~i vu fentir des

odeurs les plus légères à desdiftances tres-eloignées & mê-

me i travers des portes decloifons. D'autrefois des per-onncs dont l'odorat elt fend-

ble, difUnguenc toutes ~esd!-verfes odeurs primitives que leParfumeur avait cmptoyées à

compofer un parfum.18~ Mais de tous les Cens,

celui qui nous prëfenie le plusde phénomènes à observerc'cft celui dont on a eu jufqu'aprc(ent le moins de connaif-tances

xle tau,

PROCEDES DUMAGNETISMEANIMAL.

18~ On a vu par laDo~ri-ne, que tout fe touche dans l'u-nivers, au moyen d'un fluide

univerfel dans lequel tous les

corps font plongés.~8~. Il fe fait une circulation

continuelle qui établit la nécc~-

fité des courans rentrans & for-

tans.2,87. Pour les établir & les

fortifier fuir l'homme 3 il eftplufieurs moyens. Le plus sureft de le mettre en oppofition

avec la perfonne que l'on veuttoucher c~cA-a-d~e en face,de manière que l'on préfente

le- côté droit au c6ré gauche dumalade. Pour ~e mertrc en har-

monie avec lui, il faur d'abord

mettre les mains fur les cpau-Ics, fuivre tout le long desbras jufqu~ l'extrémité desdoigcs en tenant le pouce dunaïade pendant un moment;recommencer deux ou tîoisfois, après quoi vous étabHfIe~

des courans depuis la tête juf-qu'aux pieds vous cherchez

encore la caufe & le lieu de lamaladie & de la douleur

3 lemalade vous indique celui de ladouleur & Souvent fa caufe:mais p!u6 ordinairement c'eit

par le toucher & le raifonnc~

mentque vous vous ajflurez dufiege & de la caufe de la ma-

îa~!e <k de la douleur quidans la plus grande partie desmaiadies rcfide dans le cocë

oppofé à la douleur furcouc

d~ns les paralyses, rhumarif-

mes & autres d~ ce:te cfpece.~23. Vous bien allure

de ce préliminaire, vous cou-chez con~ammenc la caufc de

la maiadie vous entretenezles douleurs fympcomatiques;jufqu~ ce que vous les ayezreoduescriciques; par-là vousfecondez redore de la naturecontre la caufe de la maladie,

& vou~j l'amenez à une crife

fa!uraire feul moyen de guérirla~iicalemenc. Vous calmez les

couleurs que l'on appelt~mp.~~ncs <ymj)torMt!ques & qui

cèdent au toucherJ

fa'~s ~u:cela a~iHe fur la caufe de la

C3maladie,ceq'ji dif~'ngue ccc:e

forte de douleur de celles que

nous nommons iimp'emencfymp:6matiqnes & qui s'irri-

tent d'abord p:irle toucher~

pour fè terminer parure crife~

~prcs I~queHe le malade

trouve fouJa~e & ta caufe dec?

la maladie diminuée.

18" Le nege de prefque

toutes les maladies e~ ordi-nairement dans les vipères du

bas ventre l'eftomach la

raie le foye, l'cpiploon~ lele mëfenrcrre les reins, &c.& chez les femmes dans la

macricc & fes dépendances. Lacaufe de toutes ces maladies

ou l'aberration e~ un engor-gement~uneob~ru~ion~ une

gène ou fuppreffion de circu-lation dans une partie quicomprimant les vaiheauxian*guins ou lymphatiques &

GirtoucJes rameaux de nerfs

plus ou moins confidcrab)es

~ccadonnent un fpafine ou unetenfion dans l~s parties où ilsaboutiflenc & iurtouc danscellesdont les fibres ont moinsd'ëla~icitë naturelle commedans le cerveau t

le poumon&c. ou dans celles où circule

un fluide avec lenteur & épaiC~

Vilement, comme la finorie

devinée à tacHuer le mouve-ment des articulations. Si

ces engorgemens compriment

m tronc de nerfs ou un ra"meau confidérabte~ le mouve-ment & !a (cnfibUirc des par-tics auxque!!cs il correfponde~ entierement fuppnmë com"me dans l'apoplexie, la para-Me~ &c. &c.

1.90. Outre cette raison detoucher d'abord les vifccres,

tpour découvrir la caufe de lamaladie, il en eft une autre plus

déterminante les nerfs fontles meilleurs condu~eurs duMag ëtifn~e~ qui exifte dansle corps; ils font en <! grandnombre dans ces parties queplusieurs Physiciens y ont placé

le fiege des fenfations de l'a-me les plus abondans & lesphis fenfibles iont,

Jle centre

nerveui du diaphragme les

plexus ~omachique,J

ombili-cat, &c. Cet amas d'une inH"

nhë de nerfs correfpond avec

toutes les parties du corps.~On :ouche, dans tapo<

iinon ci-devant indiquée~ avecle pouce & ~indicateur,

Jou

avec la paume de la main, ouaLvec un doigt feulement ren-forcé par l'autre, en d~crivanc

une ligne fur la partie que l'on

veut toucher, & en fuivant, !c

plus q~it eft potlible,J

la direc-tion des nefs,

t ou enfin avecles cinq doigts ouverts & re-courbés. Le touchera une pe~tice diftance de la partie

teft

plus fort, parce qu~t exi0'c uncourant entre la main ou lecondu~eur & le malade.

ipi. On touche med!<ttc-

ment av~c avancag'cn fe ~er-

vanc d'u i conducteur étran-ger. On Ce ferc le ptuscommu'

ncincnr d~ur.e pen~e baguccce~

loi~ue de dix a qu'nz pouces,de forme conique & termiacc

par une poince tronquéet

labafe eA de trois, cin ou fix

tigncs &: !d pointe d'une a.

deux. Apr~s le verre qui eftle meilleur conduf!:eur, on em-ployé le ter, l'acier, forj~r-gent, &:c. en p efëranc le corpsle plus denfc parce que les fi-

lieres etancptusrccrécies & plus

muhipiiées donnenc une ac-tion proportionnée à la moin-dre largeur des inrer~ices. Si

la baguette eft aimantée clic

a plus <Tâ~!on, mais i! faut ob"

ferver qu'il eft des circonH'an-

ces comme dans i'inHirn-macioD des yeux le trop grandérëcifme, &c. où elle peutnuire il eft donc prudent d'en~voir deux. L'on magnéufe

avec une canne ou tel autreconducteur en faifant atten-tion que fi c'eft avec un coîpsétranger, le pôle eft change

& qu il faut toucher diiFérem-

ment c'eft-a-dire de droite adroite & de gauche à gauche.

~~3. Il eft bon aufli d'oppo-fer un pote à l'autre, c~eA-dire,

Jque fi on touche la tete~

la poitrine )e vencre, &c. avecla main droite, il faut oppoferla gauche dans la partie poft~

rieure furtout dans la lign~qui parcage le corps en deuxparties, c~e~-a-dire, depuis lemilieu du front ju fqu 'au pubis

parce que le corps reprë~en'-

tant un aimant fi vous a~ezétabli le nord à droite la gau-che devient Cud & le milieu

equaceur~ qui eft fans a~ionprédominance; vous y écabfif-fez des pûtes en oppotanc unemain a l'autre.

~4' On renforce rationdu mag ëdfme en mu!d-pliait les courans fur le ma-lade. II y a beaucoup plusd~avancages a toucher en face

que de touce autre manière,

parce que les courans émanéesde vos vifceres & de toute l'é-

tendue des corps établirent

une circulation avec le mala"de; la me~erai(bnprouve Fu<

tdité des arbres, des cordesdes fers &: des chaînes, &c.

a. U~ Ba(Hn te magn~ti~e de la même manière qu'unbain

t en plongeant la canneou tel autre conducteur dans

Feau, pour y établir un cou-Mnc en l'agitant en lignedroite la personne qui feraplacée vis-à-vis en reiîentiral'ciFet. Si le Ba~n e~ grand,

oa établira quatre points quiferont les quatre ~oin~ card~

naux, l'on tracera une lignedans Feau en fuivant lebord du bafïln de l'eft au nord,~c Je roue& au mcmc point;

on répétera la même cbofepour le fud pluHcurs per-fonnes pourront être ptacces

autour de ce badin & y éprou-ver des effets magncciq~es; fi

elles font en grand nombre

on tracera plusieurs rayonsaboudïlans à chacune d'eues

après avoir a!;Ke la ma~fe d'eau

autant qu'il fera pofUbIc.

t~ Un bac quet eft

nne efpece de cave ronde

quarrée ou ovale d'un dia-

mecre proportionné au nombredes matades que l'on veut trai-

ter. Des douves épaifles, a~em"blées peintes & jointes demaniere à pouvoir contenir del'eau, profondes d'environ uapied~ la partie fupéneurc plus

large que le fond, d'un oudeux pouces rec<~uvertes d'uncouvercle en deux pièces, donc

FaHembIage eft encha~ïe dansla cuve & le bord ap-puyé immédiatement fur celui

de la cuve auquel ite~aHujetd

par de gros clous à vis dansl'interieui vous rangez desbouteilles en rayons conver*gens de la circonference aucentre vous en placez d'au-

très couchées dans tout le

tour le cul apuyé contre la

cuve une feule de hauteur, enlaifrant entr'elles, l'efpace né-'

cenatre à recevoir le goulotd'une autre cette première dif~

pofition faite, vous pofëz dansle milieu du vafc~uncbomciMe

droite ou couchée d'où par~

tent tous les rayons que vousformez d'abord avec des demi-boureitics,

Jenfuie avec des

grandes quand la divergencele permet; le cul de la pre-miere cft au centre foncol entre dans le cul de !<~

fuivante de maniere que legoulot de la derniere abou-tit a la circonférence. Ces bou"teilles doivent être remplies<Teau bouchées & magnéti-tifées de la même maniere il

ferait à défirer que ce fut paila même perfonne.Pour don-

ner plus d'a6Uvitcau bacquet.

on met un fecond &: un troi-~

fieme lit de bouteilles fur lepremier, mais communément

on en fait uu fécond qui,J

par-tant du centre recouvre le

tiers la moine ou les trois

~uarcs du premier. On remplitenfuite lacuved~eau à une cer-taine hauteur, mais toujours~Hez pour couvrir toutes lesbouteilles l'on peut y ajouterde la limaille de fer, du verrepilé & autres corps fcmbla-bles fur lefquels~ai diitcrensfennmens.

2<<?7. On fait Mfn des bac-

quets fans eau, en rempliûamrincervale des bouteilles avecdu verre, de la limaille, dumache-fer & du fable. Av~ tde mettre Feau ou les autrescorps on marque fur le cou<verclc les endroits où doivent

être faits les trous dermesrecevoir les fers qui doiventaboutir enrre les culs des pre-mières bouteilles à quatre oucinq pouces de la parois dubacquet. Les fers font des c(-peces de tringles faites d'unfer afïoupli

tqui entrent en

droite ligne prefque jufqu'aufond du bacquer, & fo~t re-pliées à leur forcie de fa~onqu'cHes puillent aboudr en unepointe ob~ufe à la partie queFon veut toucher,

J comme lefront, l'oreille t'oeil, FcAo-mach, &c. &c.

1~8. De l'intérieur ou de~extérieur du bacquet part at-tachée à un fer, une cord. tres-~mp!e, que les malades appl!

quent fur la partie dont ils fouf-

frent ils forment des chaînes

en tenant cette corde, & ap-puyant le pouce gauche fur le

droit ou le droit fur le gauchede fon voifin, de maniere quel'intérieur d un pouce touchel'autre. Ils s~approchentle plusqu~ils peuvent, pourfe toucher

par les cuiire~, les genoux lespieds, &ne forment, pour ain~I

dire qu'un corps contigudans lequel le fluide ma~néd-

que circu!e concinuellement~

& eft re: forcé par tous tes dif-férons points de contai aux-quels ajo'jie encore la portiondes malades, qui font en faceles uns des autres. On a auHI

des fers allez longs pour abou~

tir ceux du fecond rang pairFinrervale de ceux du premier.

~9. On fait de petits bac-

quecs particulierst

nommesboëtes magiques ou magnéti-ques, l'ir (âge des rn~ades

qui ne peuvent point ai'er autraicemcnc, ou qui, par la na~-

ture de leur maladie ont be-Ibi.i d'un traicemenc continuel.Cts boéter fbmpius ou moinscompoiées les plus hmp!es necontiennent qu~u ~e bouœi!!e

couchée & remplie d'eau oude verre pile, renfermée dans

une boëte d'où part ou uneverge ou une corde. Une fim-pIe bouteille iiolée &

l'on applique fur la partie, vau~

encore mieux. On peut en pla"

cer plusieurs fous un lit, jro!ce3

~concenans des ters luttes dansle goûter qui produiront uneffet très fenfibte. Les boeres

les pt'js ordinaires fonc de<

CoH'recs e~ quarré long, hauK

ion~! en proportion de cequ'ils doivent contenir. La h~-teur ne doit pas excéder ordi-nairement ce!!c des coucher-

tes, qui cft de dix a douze

pouces. On y pt~ce quatre on

u~ ptus gr~~d norr~re de bou-

teilles a votontcJ

pTeparées &:

r ing~es co~me celles du bac-

qucc. Si la bocie e(t devinée

&trc mife fous un lit on prend

~ê$\mi-bou:eit!es, remplies,

uhe moicié d~eau, & i~u~re ae

veïfe. C;elles ï~pMe~ d'e~~

font bouchées, celles qui !e fbnrde verre, ~om armccs d'un petitcondu~curen fer, parcanc dela boutei!le~ dajs le col deIaque!Ie il cft fce~e <5c excè-de d'un pouce 1~ couverclede t~Docce qu'il rr~r~e.i~n-ter~~Ie des bc~rciiles <e rein-plit de verre piij ou !cc ou hu-mc~e; une c~rdc encorrilice

autour du ~ou!oc de chaquebouccii!e~ les ialct commnnt-quer enfemble & fort de laBocue par un trou fait auxparois. Le couvercle e~ àcouillie & 6xc parunevis. Onplace cette bo~e fous le lit,& I~s cordes qui en fortent dedroite & de gauche, ~ont <Mne-

nées fur le lit ou entre k~

draps, ou fur les couvertures y)ufqu'du ma)adc.

}oo. Les boëtes qui doiventfervir dans le jour Ce font avecdes bouteilles rempties d'eau

ou de verre préparées Sccou~chces comrne dans les grandsbacquecs l'on y peut mettreune corde & des fers & enfaire un bacquet de famille.

~ot. Mus la matiere quiremplie ces bouteilles eft denfep!us elle eft a~ive. Si I~oa

pouvait les remplir avec dudu mercure elles jouiraientde beaucoup plus d'a~on.

~o~. Il eft plu~~urs moyensd'augmenter le nombre & l'ac-tivitë des courants. Si vousvous voulez toucher un mala*

de avec force, reum~e~ dans

fon appartement le plus de per"fonnes poHibte,

Jëtabiiffez une

chaîne qui parte du malade &

abouciifc au magnë:i(~nc, unepersonne adofiée à lui ou la

main fur (on épaule, augmen-te fon ~~ion. H e~ une infi-nitë d'autres moyens impoliblés adëcaHIer,com:ne le fon,lamud~ue, la vue, les glaces,&c.

~o~ Le courant magnétotique confcrve encore quelque

tem$ (on effet après être fortiJn corps a-peu-près commele fon d'une flûte qui diminue

en s'éloignant.Le Magnëtifme

t une certaine diftance produitplus d'effet que lorfqu'il ~&

applique immédiatemenc.

~o~. Apres l'homme,J

lesaBimaux~cefbnc les végecaux

& furtout les arbres qui font !e

plus ~(cepcibles du Ma~ncuF.

me animal. Pour ma~rY~ifef

un arbre fous teq~el vous vou-lez ccablir un rr~emenc, vousenchoifiirczu:i jeune, vi~oLi"

reux branchu Lms noeuds

autant qu'il eft pofGbIe JL

Rbres droi:es. Quoique conccefpece d'arbuftes pui~e fcrvir,les plus dcnfLs comme le chc-

ne, l~or~e !c charme fontpréférer. Vocrc choix f<m, vous

vous me~ex une certaine d~tance du co!:edu(ud vous et.~

bliiïez un côté droit & un c~cgauche qui fbfinenc les deux

p61es&a ligne de démarcationdu miiieu ,1'cquateur. ~~vcc ledo'gt le fer ou une canne

vous fuivez depuis les feudies,J

les ramifications & les bran-ches après avoir amené piu-iieurs de ces lignes à une bran-che principale~ vous condui-ftz les courants au tro~c juf-qu'aux racines. Vous recom-mencez )uiqu\t ce que vousayez magnëtife tout le côté,cnfuite vous magnëtitez l'au-tre de la même maniere &

avec la même main parce queles rayons (orians du conduc-

teur en divergence, (e conv~gène une certaine di~~ncc,

&. ne font pas fujcrs a la répuI-Cou le nord fe magneufe p~

Ie3 mêmes procédés. Cet:eopération fai:c vous vous rapprochez de l'arbre & âpresavoir magnécife les racines

ts'il en exiAe de vidbtes vousl'embrailez & lui prétendez

tous vos pôles fuccefnvemenc.L'arbre )ouiC alors de toutesles vertus du Magnénfme. Les

Perfonnes faines en re~ancquelque tems aupies ou en letouchant,

Jpourront en renen-

tir l'cifec & les malades,

ceux furtout déjà magnétifés

le renendronc violemment &

éprouveront des crifes. Pour

y établir un traitement vousattachez des cordes à u ve cer-taine hauteur au tronc <!c auxprincipales branches

Jplus ou

jHoins nombreufes & plus owmoins longues à proportiondes perfonnes qui doivent s'yrafïembler & qui, la face tour-née l~rbre & placées circu-laircmen:, foie fur des Ce~eswfoie fur de la paille, les mec"

tront autour des parties ~ouf<

fraotes comme au bacquet, yferont des chaînes le plus frd"quemmentpofnbïc,& yéprou~

veront des crifes comme aubacquet, mais bien plus dou-*

ces ~e~et curatifeu eit bienplus prompt & plus aûifen proporcion du nombre desmalades qui e~ augmente 1~"

nefgie en multipliant les

courants, les forces & les coa~ta~ JLç rent agitant les

bouches de l'arbre ajoutefon a~ion. Il en cft de mêmed\in ruineau ou d'une cafca-de, d rôti eft aHez heureux

pour en rencontrer dans l'eu-droic que l'o n aura choif!. Siplufieurs arbres s'avoifinent

J

on les ma~ncnfcra & on les<-?fera communiquer par des cor-

des qui iront de t'uo a Fautre.Les malades trouvent aux ar-bres une odeur qu'ils ne peu-vent deSoir, qui leur cft très-défa~rëable, qu~its conferventquelque tems âpres les avoitqu!tté~ & qu'ils renenient en yrevenant. On r'e peut pas ai~-rer combien de tems un arbreconferve le Magnénfme. Oncroie que cela peut aller jufqu'a

plufieurs mois le plus sûr eftde le renouvetler de teins entems.

30~. Pour m~gnetifer unebouteille, vous la prenez pafles deux extrémités que vousfrôlez avec les doigts, e'~r~-men&~t le mouvement au bord.Vous écàï'cex la main fucceïn-

vemeot de ces deux eurcmucse~ comprimant pour ainn direle fluide vous prenez un verreou un vafe quelconque de la

même manière,t

& vous ma-gnétifez auuafi le Sdide qd'ncontienc,

J en obfervant de lepTcfe~ter celui qui doit leboire, en le tenant entre le

pouce & le petit dotgi, & f~L

~nt boire d~Q~ccicc dire~ion,

Ïe malade y trouve un goût quin~exiAerait pas, s'il buvait dansJe fens oppofé.

o~. Une ~ec?~ un corpsquelconque~ eft niagnécifé par

j'acrouchement fait avec prin-cipes & intention.

}C7. En frottant les deux

extrëmnés d~uncbaignoire avecles dcigts, la baguette ou la

canne, les dcfccDdant jufqu~a

l'eau dans laquelle on décric

une ligne, dans la m~me direc-tioo & répétant plufieurs fois

J

on magnétife un bain. On peutencore agiter Feau en digéronsfcn~en inH~ant toujours furla ligne décrite, dont le grand

courait réunit les petits quil'avoi~nMt & en eft renforcé?

fi le malade étant dans le bain

trouve l'eau trop froide, on yplonge une canne, on y dirige

un courant par le frottement

cette a~ion fait éprouver aamalade une fenfation de cha-leur qu'it attribue à celle del'eau. Dans les endroits o~ il y

a un bacquet ou des arbres,

oo amene une corde qui (up-

plée a toutes les autres pr~p~-irations;~ on nepeut magnétifer

par foi-même, je penfe queptuSeurs bouteilles rempliesd'eau magnétifëc & mifes

dans le bain fuivant la direc-tion du corps, pourront pro-duire le même effet. Un peu de

tel marin jette da:is le bain enaugmente la ro~fc~.

3oS. Dans le centre du bac-

quel oo pourrit placerun va(e

de verre cylindrique ou d'une

autre forage, qui prëfcnierait

<n$ ouverture dans le dcMu~

propre à recevoir un cooduc-teur qui viendra ou du dehorsde l'appartement ou de t'inté-n~ur, une tringle de fer, lon-

gue i proportion, de 1. hau..

teur du plancher dont l'eitrë-mité inférieure fe terminerait

en entonnoir ou en J~~o~aboutirait pM un trou fait à

rouverture du BAcquct, où elleferait fccllée celle du v~de verre, dont le pourtour ~e<

rait percé de plufieurs trouslatéraux qui communiqueraient

~vec les rayons d~t bome~k$;

~e conducteurpourr~it~ufll êtreverre.

<k~~4~ -tk~<~t~<<ME<<<<\t*t'<~J*J<J*<J*<t*J*JtJt<it(r~~o~t~rj~r fr«~~f ~jj~

~o~. It n'y qu'une maladie

& qu'un remède. L~ p~rf~KC

harmonie de ~ous nos organes& de [eur-~ fondions con~icue

fA~té. LA m~die n'en: quel'abernitio"! de cette h~riuoiue'La cur~uon coudre donc l rë<-

tablir i'h~rmonte troublée. Letemede genér~IcfH'.ipptic~c:on.

duMagaéntme par les moyensdc~g 'es. Le mouv.'menc eftaugmenté ou dhninuc dans te

co~ ps, il tau: donc le tempérer~H r~xciter. C'cA fur tes ibU-

des que porte l'effet du Magné"ti~mc l'avion des vifceres

étant le moyen dont (e ferc

nature pour préparer triturer,animitcr les humeurs,ce font lestondions de ces organes qu'dfaut rcfttUcr. Sansprofcnreea-tieretnMn les remedes foit in~

ternes, (o~ exterocs, it faut lesemployer avec beaucoup deménagement, parce qu'ils font

contraires. ou inutiles contratres en ce que la plus grandepartie ont beaucoup d'~cret~& qu'ils augmenrcnt rirrita~tion, le fpa~e & d'autres c<-

p:ts contraires a l'harmoniequ'il faut rétablir & entretenir,tels que les purgatifs violons,1~ diurétiques chauds Ie$

apér!t!fs j, les ve~catoire: &Ious)<sépifpaRiques; inutiles,

parce que les. remedes rc~u<dans l'cftomach & les pre~-tnleres voyes y éprouvent 1~

même élaboration que les dH-

~en~, dont les parties analo-gues à nos humeurs y font a(H<-

milées par la chili6canon &

les hétérogènes font expulfée<

parles excrétions.

io. t.e fluide magnétiquen'agitant pas fur les corpsétrangers ni (ur ceux qui fonthors du fyftéme vafculeux

quand l~eitomach contient de

la ~burre~ de la putridué, dela :~urabondante ou viciée~

on a recours à Fémétiquc onMl pur~~

~iî. Si l'acide domine,J on

~cnae des~btbrbâns, teisqocl~magnede; [<] fi c'eAdc 1~1-

kati oa préfère Ic~ acides.

comme lacTe~ue de car:rc.[:].M J(t) Il ci~ e~c~nci ~t'cllcfcic ctl-

cince Rcur en ccccnu' I~s Ci~~ qu'cade~re accc~dn ~u~ l~ir qu'elle c~n-tienc, lor~'on n'a pas eu la pre-caudcn de la pK~pjtcr ainh occ~(ionne dcs ~onHemem d'eiLomach~quipr~vicnncnc de t'~ir~ui t~cnd~-g~ge par la comUna~bn qu'élit fd-bit dans 1 ei~madiavec i<:j i.~ueursacides (ju'el'c y LC~concre.

(2.) Cène .ibtt~ncc~tc In~aimcncmieux ailHi ~ne jcm'cniuis~u~quand eliee'<: pr~paLC~ pOLtf e~LC cc-nue c.t d~Io'ucion a la dc~ d'uneonce dj~s quatre oncc~ de~u. Ua en~aic ato~ un: limonade ~rc~c~ie,dont le gûm e": a~e'aHe 6~ qui nerépugne pas .L avaicr comme Io~-qu'elle eit en poudce~ ~t'ii f~uc !.i

mâcher nucouc ~u~nd on en veucprends une dclc ~M f~c pc~:t~c p~rge.

S! on ve~t les administrer con~me purgadf~, il f~ut les don-ner à la dote d'une ou deux

onces. A une moindre dofe~

ils ne font qu'aherans, & pro-pret neucmtifcr les acides oules alkâ!i, & en procurer Fe-v~cu~cio par une voie quel-

conque. Comme t~Ik~H do-nuoe plus fouvent que l'acide,

on prcfcrit ordinairement lerégime acide. La ~!ade~ lagrofcille, la cerife là linio-nade les firops acides, roxi-crâttéger,&c. &C.

La diminutAon du mou<

vcment &: des forces ccant lacaufe de la plus graodc partiedes ma!adies, non-feu!emcor

on a'ordonne poiat de diece,,

mais on engage les mallesprendre de la nourriture. Aprèsle régime dont on vient de

parler, lesalimcnsque les ma-lades défirent font ceux qu'onleur permet il eft rare quela nature les trompe.

~t). Le vin violent, les li-

qucurs, IccatFë~ les alimenttrès-chauds par eux-mêmes oupir leurs ingrédiens font dé-fendus, ain~que le tabac dontFimpreinon irritante eft pro-pagée par la membrane pitui-taire dans la gorge, la poitr~

ne,J

la tête, & occafionne descrispations contraires à l'har-monie. La boi~on ordinairefera de bon vin étendu de beau"

~up d'eau de l'eau pare ou

acidulée, les lavement lesbains font fouvent utiles onL

ufe des (el~nées dans t'i .~am<

motion ou difpodtion ioSam-matoire ou da~ la pléthorevraie ou faufle.

3 î~. N'écant point dansPin-'

temioh de doaner une histoiregénérale des maladies& de leurtraitement,on cuera feulementcelles qui fe préiement le plusfouvent à traiter par le Magne-tifiTne~ & la iF~~on de l'appli-

quer, d'après les obfervationsfaites fur-tout au traitement deM. le Marquis de TiJardBeaubourg.

}T y. Dans rEpiIcp~ oatouche la tece foit fur le fom-

met foit fur la racine du nez

~une ma!o,y

& la nucque de

l'autre. On cherche dans lesvifceres la caufe première quis~y rencontre aHcz ofdinaiïe-

ment; par le double artouche-

menton réfoud les ob<truûioosdans ces vKccrcs & t'engorgr-

ment qui fe trouve dans le

cerveau des épileptiques dont

on a fait rouvenuree

& lIon

met en jeu presque tout le (yf~

terne nerveux. La catalepfie~e traite de même.

~i~. Dans l'apoplexie !e

toucher fe porte fur les pr!n<

cipaux organes comme lapoitrine, l'c~oïDach,

Jfur-tout

à l'endroit que Fon nomme le

creux au-deflous du cartilageJ~Ac~~ lieu ou fe trouve le

centre neïveui du diafragmc,qui réunit une inHn~é de nerf?.

0 touche aufiï par opofttion

l'épine du dos en fuivant !c

tgrand mtercoiUtc hmë a uti

pouce ou deux de l'épine, de.puis le col jufqu'au bas du

tronc. Il faut ind~er ;ufqu\~

ce qu~on obtien e une crife

& réurur tous !cs moyens d~ug.-

mcncer l'in~nt~é du Magne<tiGne, fbir par le fer foit par

la chaîne que vous formez

avec le plus de perfonres quevous pouvez ndiembler. Lemalade rendu aux imprégnonsordinaires, & lacn!e ob~nuc,l'eiat de< premieres voies &: la

cauie de la maladie~ vousiudi-

queroac ce qu'il conviendra Je

~aire~ & fi les ëvacuans do!<-

vent être employés.

3 ï7. Dans tes maladies des

crellics~emalade met la corde

autour de la tête un fer dubacquet dans roreille avec labaguette dans la bouche, poufla (urdité comme chez les pa-Tatirqu~souia parole eit em~pêchce,& chez les muets &ratcouchcmenciefait eo me:-tant rcxtrémhé des poucesdans ForcIHe~ en écartant les

autres doigts & les présentant

au courant du fluide magtique, ou en r~maifant a unecertAinc diitance les courans.,& les ramenant avec la paumede la main contre ta tête où

~n lai~e la <nam appliquéependant quelque tems.

ï8.1.es maladies des yeu~fe traitent aufiï avec le fer oule bout des doigts

tqu'on pré-

featc fur la part;eJ

&. qu'on

promené furle globe & les pau-picres. & la baguette fur toutdans 'les tayes. Il faut touchertres-tegérement dans le casd~Haminauon.

~ij? On touche médiate-

tnem la teigneJ en ba~oant

foir & matin avec l'eau magné-tise la corde j la t~ce.

}~o. Les tumeurs de touteefpece, les engorgemens lym-phatiques & fanguins,lesplaie~les ulcères mêmes éprouveatd'excellens effets. t es lotions

avec l'eau magnétifce Ie<

~m$ locaux ~vcc cette ca~

froide ou tiede0

le traitementordinaire font un ettec écon<

oanc. Lesm~adcs fb~ifr~nc d~s

douteurs vives dAns les parties

utcérees ou btetléeï~ les cal-

ment (iLbitemern, en les en-tourant avec la corde.

n. PAr ces petits dcrai!$, it

c~ évident que le M~gnëtifmceft unie JLins les m~I~dies eu-tances & internes.

1 ~~x. Les imux de tête f~

touchenc f~r le fronc, le fbn~

m?c, tes pari~a.t

les (mus

fr ont~uxt

&: les fonrcit!és,fir t'citomtc!i& les autres viC-

cer~s a.u peuvent en recetetla cau~.

~i~ Le< m3LUY deden~,t

fjfles ~r~iculmons d ~s mâchoires

& les trous menconaiers.

;i4. La Icpre fe traite com-me la teigne en menant lucorde aux endroits ane~tes.

D~fts la diHiculté de

pa.Tler, ou la négation totaleocc~fionnëc fur tout par la pa~fa'y~e on m~g énfe la bou-che avec ie ter & ~exccricurdet

moteurs de c~t organe par letoucher.

;i<?. On en ufe de même<!atas les maux de gorge prin-cipa'emcnt dans les lymphati-~qu<'s; on magnétife aLft! lahvembrane pituitaire, de même

que pour l'cnchifrcncment &tesaSc~ions desparues où elle~e répand jufqu~ la poitrine.

3~7. Dans la migraine oatouche l~~om~h <k le tempo*

Tàl, o~ le fait renenur la doa<

Jeur.~S.L'a~hme, roppre~Ion

& les autres attelions de lapoitri'ie fe touchent fur la par"tie me.ne~ ea paffanc lentement

une main fur le dLcv:tnt de lapoicrine~& l'autre le long del1épine

Jles laifïant un certain

temps fur la partie fupérieure~

& defcendant avec lenteur )uf-qu'a l'eAomacti od il faut ia"Mer aujfÏi furtout dans i'af-thme humide.

3ip. L'mcube fe traite de

mêlne, en recommandant de

ne pas fe coucher fur le dos)ufqu'a la guénfon.

3~0. Les douleurs les en"gorgemens les obHru<~ion~

de reitomach~i

du foye de la

rate & des autres viscères, fe

touchent localement &deman<dent plus ou moins de conftance

& de teins, à proportion duvolume

yde l'ancien :etc & de

la dureté des tumeurs.Y. Dans les coliques, le

vomiflement l'érënfme & lesdouteurs des mteftins~ & de

toutes les parties du bas-venirCt

on touche le mal avec beau"

coup de légèreté s'il exii~e

hHammation, ou disposition

inH~mmatoire circon~ancesda~as lefquefles il faut évitertes fro:temens& le toucher entous fens.

~i.Dans les maladies de

la matrice oa touche non-~ulementcc viscère mais le!

~pendancc~J

les ovaires &

lig~mcns !a~cs qui ton: iirucs

d~n~ta p~r~c [A~cr~!c & po~c-ticurc, les ronds dans l~!nc.D'après des obiervjnons, la

pAume de ta mA!i appliquéefur !a vu~ve haLe le ~tuT menf-

tue!, & remédie aux peinesce!~ doit ttie <iufti ucilc d~ns

Je relâchement & les c)iu:esde 1~ matrice & du vagm.

DES CRI SES.3~ Uoe maladie ne peuc

pas ecre guérie f~ns crife lacrife cR un e&ort de la naturecontre la maladie, tendantpar une augmencanon de mou-V~ïncac~ de ton & d'mccuCon. i

d'a<o& du fluide magnéto

q!!e, a di~per les obitactes

qui (e rencontrent ~~ns la cir-culation

Jà d:i!oudre & éva-

cuer les motécu!~<! qui tes for-maie &: rétablir l'harmo-nie & !'équilibre dans toutesles parn~s du corps.

j~Les crifes fbnrp'us ouîT!0!Qsé~iden~es,p!us ou moinsfahinircs, naturelles ou ccca-fion nées.j; Les crifes narure!!es nedoivent être imputées qu'à !a

nature qui agit e~cacemercfur la caufe de la mat.utie &s'en débaraf!e par di~érenccsexcrétions, comme dans lesRevres~ ou la nature trion~phefeule de ce. qui lui nuifait~ &

r~pulte par vomiflemeatfpontane, les fueurs

Jles uri-

nes le~ux hcmmoroidal &:c.

6. Les moins évidentes~om ceUes dans lefquelles la

nature agit (ourdemenc,J

fansviolence, ea brifant lencemcnrles obftades qui gênaient la

4circulation & les chaffe pMri'~en(Ib!e tranfpiration.

3 !7' Quand la nature eft in-fuS(aote a t~ecabliilemenc des

crifes on l'aide par le Ma-gnëcKme qui, étanc mis en ac-tion par les moyens indiqués,

y

opere conjointement avec ellela révolution défirée. Elle eft

&Iutaire lorfqu~apres l'avoiréprouvée

Jle malade reffent

un bien~ Se un Ibutagemenc

fcnïibles, & principalement

quand elle eft fuivie d'cvacua"

Mons avanragcufes.

8. Le bacquet, le fer~

la corde & la chaîne donncncdes crifes; fi e!!es font jugces

trop faibles pour agir vi~oricu-femenc fur la maladie, on les

augmente en touchant le f!cgede la douleur &: de la caufe.Lorfqu'on la juge parvenue àfon état ce qui s~annonce parte calme on la taiïle fe cermi-

ner d'clle-m~me ou quand

on la croie futHfance, on re-rire le malade de l'état de dom-

meil & de fiupcur dans lequelUeftrc~.

I! eA rare qu'une cnfeDa~rcHc M foit pas falutaire~

3~0. Les unes & les autres

)et:ent fouvent le malade dans

un état de catalepfie qui nedoit pas effrayer & qui fe

termine avec la cnfe.

3~ î. Dans un état d'ércdfL

me, d'irritabilité & de tropgrande fufccptibilité il eft dan-

gereux de provoquer & de

jmaincenfr de trop forces crifes#

parce qu'on augmente le trou-ble que ces difpojHcions an"

noncent dans ~cco'~omie ani-male, on donne de l'incentionoù il faut apporter de larémip'fion on accroît la tendence

à l'inflammation, on fufpend

on fupprime les évacuationsqui doivent opéref lacuTation~& on s'oppoïc di&ïnctr~e-

j~enc auY vues & aur eCbîCg

de la nature.~~z. Quand on excire des

entes violentes da'n un fu)et'

qui y e~ difpofë on entre~nenc dans les organes un étatd'ë!a~icnë forcée qui dimi-

nue dans la fibre la faculté deréagir fur ette-meme, fur leshumeurs quitte contient, d'o~i

s'en fuie une force d'inertiequi entretient I~érac contre Da"

ture quet~onoccaGo~ne; cecétat habituel s'oppofe à tous les

efforts de la narure contre lacaufe de !a maladie, augmen-te l'aberration & forme dansles organes le pli, comparé <I

Ingénicufemenc à celui d'une

étoffe qui s'éiface trcs'diiR-

cilement.

34~,t

On v oit d'un côte l'a~

vint&ge & la nëcefUté des cri-fe~ & de l'autre l'abus qu'on

en peut faire.

3~, Un médecin penetTe

de la do~rtne du MagnétiGneanimât~ & 6dc!e obferva:eurdes effets des crifes, en tirera

tout le bien qu'elles pTefentenc

& Ce garantira du mal de leurabus.

APPROBATION.TT~AIM par ordre dcMon~eigncQf

le Garde des Sceaux, un M~nurf-nu~cnmy~nt pourmre, ~pAorï/fMf~dt ~f..M~n~r. Je le crois intércf-~Mit à ~mptimer dans les ciconIbM!-ces préfentes. A I?â~r'<<ïo De-~mbre~

'ACREME DE TARTREDISSOLUELB.

Y! faut d'abotd avoir la precautiotide faire bouilir dan~ un vai~cau deterre neuf, de verre, porcelaineou d'argent crcs-propre.

Comme on peut en di~oudre uneonce dans quaere oncet d'eau, onefi libre de remployée dans la pro-portion qu'on de~re. Lorsque laCrcme de Tartre ioluble a bouilliquatre ïninuce!: environ on paffe ladinoïunon par un linge propre;dans cec ccac on peut en faire ufage

Jmême à froid, dans la proportiond.'un gros ou deux par pince; elledevient rafraichiflance, cemperanceanti-putride anci-plogi~ique, ape<ritive & diurécique on peut mêmel'admettre dans le tems des maladiesfebr~e: inHamatoires; elle e~ pTO-

pré dans toutes les ardeurs d'e~o"mach On en fait une limonade tar"tarcufe &c falutaire,

Jen r~Kbn-

nanc de ~ucre, avec lequel on <r

tappe l'écorce fupérieure d'un cicton.Si on porte la do(e de Crème de

Tartre ibiubic de trois à quatrepospar pwc, ~I~~H c~f

1° 1bo '1 &ccniUp~ucn habicue~e, &: pr~-vicncJe.~ maladies provenant d'une bilea~k~line. A la dcfe d'une once end'une once &r demie rcur les tempcramens forts dif~buce dans undenu-iepcier chopine ou pint&d'eau, pri.es en pluhcun voues, .tune heure ou demi-heurt de dh-Mnce l'un de l'antre c!Ie devicn:un euce!!cnc pu~a:ifrafraichif!anL;&: previenc les envies de vomir quedonnent les aurres purgatifs, iori-qu'on la leur affocie en petite dofe.

Les personnes cbftruces, hydropi'*qucs, les cachectiques en éprouventun trc~-grand bien; mais on doits~cn abitenir lorfque re~cm~ch fetrouve chargé de crudiccs acides.

Dans les nev~es intermittente:elle a d'heureux fucccs, Icr~u'elle

etcaHocicc arinfunon de camo-tiiiHe romaine, ~e pri(e 'd c'u~"mcncemenc du frifton.

La Crème de Tartre dii~uluble ftVenj hnic francs la livre chc~QuiNQUET~ Apothic~re, rue dumarche aux Poirces a !a Ha!ie,vis-à-vis la rue de la Cofibnneric~

A PARIS.P. S. On fro~n~ f/ m~<~P~ï~ Cr~ ~rM<