Août 2010
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Sous le même toit L’hôtel Château Bromont, l’Auberge
Bromont et le Golf Château Bromont chan-
gent de signature pour s’appeler Domaine
Château-Bromont. Ce changement s’accom-
pagne de la mise en ligne du nouveau microsite qui permettra
aux clients de mieux planifier leurs activités lors de leur séjour
dans l’un de ces trois établissements en bénéficiant d’un accès
rapide aux promotions, également intégrées aux médias sociaux
Facebook et Twitter. Ces plateformes interactives traduisent ainsi
un meilleur service à la clientèle.
Sur le Web : www.monevasion.ca
Une nouvelle norme est lancée Le Québec s’est doté d’une norme en gestion responsable
d’évènements. Initiée par le Conseil québécois des évènements
éco-responsables (CQEER), cette norme à pour but de réduire
l’impact de la tenue d’événements sur l’environnement. Cette
norme oriente l’organisateur dans ses choix des fournisseurs,
des moyens de transport, du matériel, des sources d’énergie
et d’eau et du traitement des matières résiduelles à privilégier.
Cette norme prévoit également un programme de compensation
de carbone pour minimiser les impacts environnementaux des
démonstrations publiques.
Sur le Web : www.evenementecoresponsable.com
Hausse des investissements en capital de risque au Québec
Selon Réseau Capital, Thomson Reuters, les investissements en
capital de risque au Québec ont augmenté de 10 % en 2009. Ces
derniers ont diminué de 27 % au Canada et de 37 % aux États-Unis.
Gare aux menteurs Professionnels du secteur du tourisme, gare aux touristes
européens ! En effet selon un sondage « hotels.com », certains
touristes ne sont pas à un mensonge prêt pour grappiller quel-
ques dollars ou repartir avec quelques « souvenirs ». L’étude
révèle que la palme du mensonge revient aux Français, les
Italiens arrivent en deuxième position, suivis des britanniques.
Ces derniers n’hésitent pas à ne pas signaler un oubli sur une
note, ou encore prétendre être en lune de miel pour obtenir une
chambre supérieure ou une bouteille de champagne gratuite
pour les Norvégiens et les Italiens.
Ça brasse au QuébecLes micro-brasseries détiennent 6,7 % des parts de marché au
Québec et ont augmenté leur présence de 12 % entre 2008 et
2009, une croissance deux fois plus rapide que celle des bières
importées, selon l’Association des micro-brasseries du Québec.
Comment s’agrandir et réduire de moitié sa consommation d’énergie ?
Voici une question à laquelle peut désormais répondre l’aéro-
port Montréal-Trudeau.
Aéroport de Montréal (ADM) a réduit sa consommation totale
d’énergie de 55 % depuis 2004, le tout en agrandissant ses ins-
tallations. Pour se faire, plusieurs changements on été opérés,
comme le changement de la centrale thermique, ou encore
l’acquisition de « rideaux intelligents » s’ajustant automatiquement
selon la température et le degré d’ensoleillement.
ADM est maintenant le premier aéroport en Amérique du
Nord à vendre des crédits carbone. Le gouvernement du Québec
a déposé un projet de règlement pour obliger les entreprises qui
émettent plus de 10 000 tonnes de gaz à effet de serre par an, à
déclarer leurs émissions.
En parlant d’ADM, le service de navette du bus 747 entre
Montréal et son aéroport en a séduit plus d’un ! Tant et si bien
que la fréquence de passage de la ligne régie par la Société de
transport de Montréal (STM) a doublé depuis fin juin. Ce service
express semble idéal pour vos déplacements professionnels ou
personnels vers l’aéroport, offrant un ramassage toutes les 10 à
12 minutes entre 8 h 30 et 20 h 00 pour une modique somme
comparativement à un taxi.
Sur le Web : www.admtl.com, www.stm.info
Les Québécois visitent le QuébecGaspésie, Saguenay, Québec ou encore Montréal, autant de
lieux que visiteront les québécois durant leurs vacances estivales.
Selon un sondage mené par Léger Marketing, il semblerait que
53 % des Québécois pensent rester dans leur province pour l’été,
contre 43 % des Canadiens. Le Nouveau-Brunswick serait, par
ailleurs, la destination première si le temps et l’argent le permet-
taient. Pour huit Canadiens sur dix, visiter le pays d’un océan à
un autre est important, même s’ils n’ont en moyenne, visité que
quatre provinces ou territoires.
L’hôtel Sépia se met au iPad L’hôtel Sépia de Québec offre la possibilité à ses clients durant
leurs séjours d’essayer la nouvelle tablette d’Apple. Sur une base
du premier arrivé, premier servi, les clients de l’hôtel pourront
jouir de cette nouvelle technologie deux heures à la fois. Ils
pourront ainsi l’essayer pour lire le journal, surfer sur le web ou
encore envoyer des courriels.
Sur le Web : www.hotelsepia.ca
Montréal polyglotteSelon Montréal International, 18,4 % des Montréalais parlent
trois langues ou plus, ce qui fait de la métropole, la première au
pays sur ce plan. Montréal devance donc Toronto, où 10,5 % de
la population parlent au moins trois langues.
> Ici et là Par Camille lay
www.leplanificateur.ca | Août 2010 | LePLANIFICATEUR 3
Le Planificateur est diffusé mensuellement aux professionels canadiens de l’industrie du tourisme et des affaires. Le Planificateur
utilise du papier recyclé à 30 %.
2105, de la Montagne, bureau 100Montréal, Québec H3G 1Z8
Téléphone : (514) 849-6841 poste 315 Télécopieur : (514) 284-2282
Vos commentaires sont appréciés : [email protected]
Le Planificateur est publié dix fois par année.Poste-publication No. 40934013
> Note de la rédactrice
LEPLANIFICATEURRédactRice en chef Camille Lay [email protected]
RédactRice en chef adjointe Aurélie Thirion [email protected]
GRaphiste Matt Riopel [email protected]
Ventes Céline Brondel [email protected]
administRation Patricia Lemus [email protected]
contRibuteuRs Lyne Branchaud, Johanne Fondrouge, Sylvie Lefebvre, Barry Siskind
Dans ce numéro
PAP – No d’enregistrement 11101Nous reconnaissons l’appui financier du gouvernement
du Canada par l’entremise du Programme d’aide aux publications pour nos dépenses d’envoi postal.
La seule publication canadienne pour les planificateurs francophones
Préparez votre avenirDans notre édition du mois d’août, notre attention porte
sur trois thèmes sur lesquels, selon nous, repose le futur
immédiat des planificateurs. Pour commencer, la créativité. Tout
comme la communication, l’organisation d’événements doit évo-
luer au fil des générations. Nous nous adressons aujourd’hui à
une population vieillissante qui travaillera plus longtemps que
prévu mais aussi à des plus jeunes avec qui l’on communique
de façon tout à fait différente de la génération de leurs parents.
Ce mois-ci, nous insistons également sur l’éducation. Dans un
monde qui change sans cesse, il en est de la responsabilité de
chacun de se tenir informé. Apprendre, c’est comme la vie : un
processus continu. Il ne s’agit pas seulement d’une question de
mémorisation, mais bien de savoir comment appliquer vos nou-
velles connaissances afin d’atteindre les objectifs que vous vous
êtes fixés pour votre futur. L’éducation, c’est aussi acquérir du
savoir afin de passer à l’action et obtenir des résultats.
Enfin, nous abordons le thème de l’environnement. Respecter
l’environnement n’est plus une tendance et un monde plus vert
commence chez nous : agissons-nous personnellement de façon
plus écologique dans nos vies ? Nos actions sont-elles plus res-
ponsables, et encourage-t-on les autres à en faire de même ? En
tant que planificateur(rice), il est de votre ressort de faire tout
votre possible afin de protéger l’avenir.
Comme vous le savez, nos actions d’aujourd’hui posent les
bases de notre futur. Nous espérons que les articles que nous
avons choisis pour vous sauront vous être utiles. Une dernière
idée pour terminer : réservez-vous 15 minutes par jour pour
apprendre, vous plonger dans une lecture d’affaires, écouter
un cours audio, etc.. Vous serez surpris des résultats dont vous
bénéficierez après un certain temps.
Si vous avez des idées ou suggestions, n’hésitez pas à nous en
faire part. Je vous souhaite une agréable fin d’été et espère vous
voir au prochain rendez-vous que vous donne Le Planificateur le
8 septembre prochain (Invitation ci-jointe) !
Camille lay
4 LePLANIFICATEUR | Août 2010 |www.leplanificateur.ca
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Les secrets de la créativité Créatifs ou pas, les organisateurs d’événements doivent constamment être à l’affût de nouvel-les sources d’inspiration… tout en respectant leur budget ! Une entrevue avec des experts du domaine nous montre comment concilier le tout.
Le savoir, ça s’entretient Le Planificateur en est une bonne source et d’autres moyens se prêtent à améliorer continuellement vos connais-sances. Les formations vous permettent de rester au fait des pratiques de l’industrie ; en voici un rappel.
Tenue de ville ou décontractée ?Entre les deux, existe tout un monde et c’est justement là que vous, professionnel, devez trouver « chaussure à votre pied ». Collaborateur de longue date et expert de l’industrie, Barry Siskind nous aiguille sur la tenue à porter lors d’un salon.
Édition VerteL’écologie ne devrait plus être qu’une tendance. Le Planificateur dédie toute une section de cette édition aux mesures écologiques que les organisateurs d’événements peuvent prendre. Le mot d’ordre : pensez local !B
ON
US
iPhone 4 : des problèmes de signal lui valent une note négative
Le magazine Consumer Reports a récemment déclaré qu’il
ne peut pas recommander le nouveau iPhone 4 aux acheteurs,
en raison de problèmes de réception persistants causés par le
simple fait de toucher le petit dernier d’Apple Inc.
Le magazine spécialisé dans les tests de produits a également
mis en doute sur son site Internet l’explication d’Apple pour ce
pépin. Selon Consumer Reports, qui aurait testé d’autres télé-
phones intelligents dans ses laboratoires, y compris l’iPhone
3GS, « aucun de ces téléphones ne pose le problème de perte
de signal des iPhone 4 ».
« Nos résultats remettent en question l’affirmation récente
d’Apple selon laquelle les déficiences des iPhone 4 au niveau du
signal ont été en grande partie une illusion d’optique causée par
un logiciel défectueux. En effet, une « erreur d’affichage indiquerait
deux barres de signal de plus que ce qu’elle devrait pour indiquer la
puissance de réception du terminal » a exprimé Consumer Reports.
Les commentaires de la publication viennent appuyer un
grand nombre de plaintes sur la capacité des iPhone 4 à gérer
les appels. Apple a réagi avec une promesse de mise à jour de
logiciel qui devrait changer la façon dont le téléphone affiche ses
barres de signal, mais les tests de Consumer Reports jettent un
doute sur la résolution du problème.
Consumer Reports a testé trois iPhone 4 et a constaté que
le fait de toucher un certain endroit sur le côté gauche du télé-
phone peut entraîner une baisse de réception « au point même
de vous faire perdre complètement votre connexion si vous êtes
dans une zone à faible signal. »
« En raison de ce problème, nous ne recommandons pas les
iPhone4 » a précisé le magazine dans un communiqué. « Il y a
certainement un problème. » Apple a recommandé que les clients
mettent une protection en caoutchouc, ou des « pare-chocs »,
autour du téléphone, une solution que Customer Reports a éga-
lement approuvée. Le magazine a aussi suggéré de couvrir l’écart
de l’antenne avec un morceau de ruban adhésif entoilé. « Ce n’est
peut-être pas très joli, mais ça fonctionne » selon le magazine.
Sur le Web : www.consumerreports.org
www.leplanificateur.ca | Août 2010 | LePLANIFICATEUR 5
Les femmes rêvent de voyage et non pas d’amour…
Selon un récent sondage mené par l’entreprise de voyage
en ligne Thelma & Louise, les femmes préfèrent voyager plutôt
que de tomber amoureuses, quand on leur parle de souhaits
non réalisés. Ce site Web pour femmes seulement, qui a effectué
la recherche, a su démontrer que seulement 10 % des femmes
interrogées ont mentionné « tomber en amour » comme rêve
de vie non concrétisé, tandis que plus d’un tiers ont évoqué le
« voyage », comme ambition non assouvie.
« Gagner à la loterie » est arrivé en tête de liste comme pre-
mier fantasme avec 57 % des votes, suivi du « Voyage » avec 37 %.
Les aspirations de carrière sont arrivées en troisième position et,
enfin, « obtenir un emploi de rêve » a reçu un bon 24 %.
Fait intéressant, les étudiantes et les femmes de 18 à 24 ans
ont été les seuls groupes qui ne considèrent pas que « gagner à
la loterie » soit une priorité absolue, classant l’argent après leur
carrière et fonder une famille.
Cela montre à quel point le voyage est important pour nombre
de femmes. Bien sûr, beaucoup rêvent de gagner à la loterie,
mais cela reste peu probable contrairement au voyage.
Enfin, l’enquête a démontré que le sens de l’aventure est
bien vivant chez les femmes, regroupant 15 % de l’ensemble des
femmes interrogées. Enfin, 29 % des 18 à 24 ans interrogées ont
sélectionné « vacances d’aventure » comme l’escapade qui les
attire le plus.
La salsa et le guacamole ont quelque chose en commun
Les planificateurs qui sont préoccupés par les intoxications
alimentaires nous amènent à porter notre attention sur un nou-
veau rapport qui suggère que la salsa et le guacamole, que l’on
nous sert dans les restaurants, deviennent des sources de plus en
plus communes de maladies d’origine alimentaire.
Aux États-Unis, ces plats que l’on privilégie particulièrement
pendant les mois d’été, sont liés, à peu de chose près, à une éclo-
sion sur 25 de maladies d’origine alimentaire contractées dans
des restaurants. Ce chiffre a plus que doublé de 1998 à 2008,
par rapport à la décennie précédente, selon une étude menée
par l’U.S. Center for Disease Control and Prevention, présentée
récemment à la Conférence internationale sur les maladies infec-
tieuses émergentes.
Selon le rapport, des endroits de stockage inadéquats et un
maniement incorrect des aliments par les travailleurs de la res-
tauration sont responsables d’environ la moitié des éclosions de
maladies impliquant la salsa et le guacamole.
6 LePLANIFICATEUR | Août 2010 |www.leplanificateur.ca
Malgré la crise que nous devançons
à peine et les baisses de budgets
affligées à certains projets, les événements
continuent de se bousculer. Un gala par
ci, une réunion annuelle par là… À vos
compétences d’organisateurs à qui rien ne
doit échapper, vient s’ajouter un brin de
créativité qui occupe de plus en plus de
place dans votre mandat de planificateur
d’événements. Comment entretenir votre
imagination et faire en sorte que chaque
nouvel événement surpasse le précédent ?
Les sources d’inspiration ne manquent pas,
encore faut-il les trouver et adapter vos
nouvelles idées à vos budgets.
Certaines questions clés posées à deux
professionnelles averties de notre industrie
révèlent un point important : rien n’est
impossible… tant que vous travaillerez
avec la bonne équipe !
Le désir d’apporter chaque mois un
vent de fraîcheur à votre profession nous
a amenés à parler « créativité » avec
Connie Tinney, Directrice nationale,
Gestion d’événements et Brenda Carter,
CMP, Gestionnaire, Gestion d’événements
chez KPMG. Lorsque nous avons décidé de
nous pencher sur le sujet, nos deux planifi-
catrices venaient de clôturer un événement
exclusif et des plus marquants de Toronto
au mois de juin : la soirée des anciens de
KPMG. Pour nombre d’entre vous, une
soirée des anciens est un rassemblement
traditionnel duquel surgit chaque année la
difficulté à le rendre toujours plus original.
C’est justement autour de ce point
que gravitait notre conversation avec nos
deux expertes en la matière : comment
faire d’une réunion traditionnelle un évé-
nement brillant dans toute sa splendeur
dont les invités se souviendraient pendant
des années ? N’est-ce pas une question à
laquelle tous les planificateurs sont amenés
à répondre de nos jours, quelque soit
l’événement dont ils ont la responsabilité ?
Où commence la créativité ?
Pour l’équipe événementielle de KPMG,
ce défi avait débuté en mai 2009, lorsque
la direction de l’entreprise souhaita
organiser un an plus tard une réunion
regroupant anciens et nouveaux employés
de KPMG, soit près de 1 300 invités. Le
lieu visé était le Bay Adelaide Centre, en
plein cœur de Toronto, qui allait accueil-
lir au 46ème étage leurs nouveaux bureaux
d’ici là. Aussi inspirant et innovant qu’il
semblait, cet immeuble massif, érigé sur
des baies vitrées aux allures très contempo-
raines, venait avec son lots de problèmes
logistiques que souleva très vite l’équipe
organisatrice. Cet événement se répétant
une fois tous les deux ans, il fallait mar-
quer le coup sans faux pas. Connaissant les
limites de capacité des bureaux de KPMG,
Connie Tinney et Brenda Carter ont énoncé
l’idée de tenir cet événement sous une
tente à l’extérieur. Non seulement le square
flambant neuf attenant à la tour s’y prêtait
parfaitement, mais il s’agirait du plus grand
espace pouvant accueillir une tente de ce
gabarit au centre-ville de Toronto. Selon
nos deux planificatrices, la tente elle-même
représenta « l’élément le plus créatif du
concept : un jardin citadin ouvert sur un
immeuble de verre ». L’idée était de rester
aussi « vert » que possible tout en préser-
vant le caractère urbain de la nouvelle
localité des bureaux de l’entreprise.
Le travail d’équipe demeure crucialSi l’endroit même de l’événement annon-
çait déjà un succès par son originalité, il
n’en demeurait pas moins que le thème et
la logistique devaient être à la hauteur du
site choisi. Connie et Brenda, largement
expérimentées en coordination événemen-
tielle, ont avoué que la clé de leur succès
résidait dans les relations exceptionnelles
qu’elles ont entretenues tout au long de la
production avec les différents acteurs impli-
qués. « Notre travail d’équipe a été crucial
et nous a permis de trouver des solutions
à chaque fois qu’un problème survenait
». Pour Brenda, l’obtention de son certi-
ficat de CMP (Certified Meeting Planner)
l’aida à mieux appréhender les objectifs
que les associés de KPMG avaient fixés
pour ce rassemblement et à poser ainsi
d’excellentes bases au concept créatif qui
allait suivre. Tandis que Brenda, Connie et
leur équipe se chargèrent de la logistique
dans son ensemble et de tous les éléments
qu’impliqua un tel déploiement (fermeture
de rues, restrictions de poids sur le site,
accès à l’immeuble, accès à l’électricité et
à l’eau dans la tente, sécurité, assurance,
etc.), ils confièrent à l’entreprise Décor &
More le mandat du décor. De cette asso-
ciation est né le concept « Quatre saisons »
s’intégrant parfaitement à l’architecture
de la tente et respectant les objectifs de
KPMG. En effet, les invités se retrouvaient
La créativité : de l’inspiration au succèsPar Camille lay
KPMG a tenu sa soirée des anciens dans une tente érigée au centre-ville de Toronto le 3 juin dernier.
www.leplanificateur.ca | Août 2010 | LePLANIFICATEUR 7
5 astuces pour attiser votre imagination
Recherchez l’inspiration : elle se trouve dans tout
et partout autour de vous, dans les magazines pro-
fessionnels mais aussi de loisir, sur Internet, dans
la rue, etc.
Votre plus grand risque est de ne pas prendre de
risques : osez !
Les détails font la différence, ne les négligez pas
Voyez grand avec un petit budget : focalisez-vous
sur un élément clé de votre concept et concentrez-
vous sur un endroit de la salle pour éviter de dis-
perser l’attention.
Émoustillez les sens : le thème des Quatre saisons
en est un bel exemple, offrant une multitude
d’options plus excitantes les unes que les autres au
niveau du goût, de l’ouïe, de l’odorat, etc.
non seulement plongés dans une saison distincte à chaque coin de
la tente, mais aussi dans une décennie différente, permettant ainsi
à tous les invités, anciens et nouveaux employés de l’entreprise, de
s’identifier à l’événement !
L’expertise de tous les fournisseurs impliqués et leur parfaite
compréhension du but de l’opération permirent de concrétiser un
concept créatif nourri au fil de la production. Remue-méninges,
réunions de production et partage des idées ont abouti au succès
indéniable de cet événement de grande envergure qui a dépassé les
attentes de la direction de KPMG et recueilli la gratitude des invités
ainsi époustouflés.
Faites de la créativité votre affaire et entourez-vous des
meilleurs pour parvenir à vos fins
Camille Lay est rédactrice en chef du magazine Le Planificateur. Elle est aussi Directrice des événements de l’entreprise CL Eventive, spécialisée dans la conceptualisation et la coordination d’événements corporatifs et spéciaux. On peut la joindre à [email protected]
*Offre en vigueur jusqu’au 31 decembre 2010. S’applique uniquement sur de nouvelles réservations. Cette promotion ne peut être jumelée à aucune autre. D’autres restrictions peuvent s’imposer.
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8 LePLANIFICATEUR | Août 2010 |www.leplanificateur.ca
Faire preuve de bonnes manières lors d’une conférence téléphonique
Comme dans toute situation qui implique d’autres person-
nes, il existe une étiquette à observer lorsqu’on effectue une
conférence téléphonique ou qu’on y participe.
La responsabilité première d’une conférence téléphonique
incombe, de toute évidence, à l’organisateur. Tout d’abord, on
doit avertir, à l’avance, les participants de la date. L’organisateur
doit ensuite faire un suivi confirmant la date et l’heure, et fournir
une liste des personnes qui participeront à l’appel.
En annonçant la date de la conférence téléphonique, il ne
faut pas oublier d’indiquer le fuseau horaire. Si un participant
de l’extérieur du pays est impliqué, l’appel devrait être organisé
en tenant compte du décalage horaire. En plus d’une annonce
générale, un ordre du jour doit être envoyé à chaque personne
à l’avance. L’ordre du jour permet à chacun d’en savoir plus
sur les objectifs de la réunion téléphonique et sur sa propre
participation.
Il existe généralement deux catégories d’appel. Soit vous appe-
lez toutes les parties concernées et les raccordez par votre propre
système téléphonique, soit les participants sont tenus d’appeler
un certain numéro pour se connecter à l’appel conférence. Si
votre appel tombe dans cette dernière catégorie, vous devez
absolument vous assurer que votre mémo fournit tous les détails
de connexion.
Comme pour toute autre réunion, la ponctualité est essentielle.
Que vous soyez l’organisateur ou un participant, vous devez être
au poste à l’heure dite. Si vous avez organisé l’appel, vous devez
également respecter une certaine étiquette lorsque vous appelez
les participants. La première personne doit être jointe dans les
cinq minutes avant l’heure indiquée, et la dernière, une minute
ou deux avant le début de la réunion.
Ceux qui sont « au bas de la hiérarchie » doivent être en ligne
en premier, et le plus haut dirigeant ou un client doit être bran-
ché en dernier. Si la réunion exige que les autres participants
appellent d’eux-mêmes, vous devriez vous assurer que toutes
les parties concernées soient présentes avant de commencer la
réunion.
Une fois que tout le monde est connecté, l’hôte de la confé-
rence téléphonique doit saluer le groupe dans son ensemble et
présenter toutes les personnes, qui doivent ensuite confirmer leur
présence par une courte salutation. Une fois cette politesse de
base accomplie, la réunion doit commencer selon l’ordre du jour
auparavant communiqué.
Une difficulté majeure concernant ce genre d’appels est, bien
sûr, l’incapacité de voir vos correspondants et collègues. Cela
vous empêche d’observer le langage corporel, qui permet de
détecter si une autre personne veut prendre la parole.
En outre, les participants prenant la parole délibérément
peuvent interrompre ou occulter la personne au bout du fil, qui
pourrait s’avérer être la personne la plus importante. Il peut
être extrêmement déconcertant d’avoir plusieurs personnes qui
parlent en même temps. Les appels se déroulent mieux quand
une personne détermine à qui appartient le tour de prendre la
parole - et quand les autres s’abstiennent de parler jusqu’à ce
que leur tout arrive.
Quand vient le temps de mettre fin à l’appel, l’hôte doit
fournir un résumé, d’au plus quelques phrases, décrivant ce
qui a été discuté ou décidé. Après l’appel, l’hôte ou la person-
ne qui a été désignée pour prendre des notes doit rapidement
envoyer une lettre de suivi à chaque membre du groupe afin
de confirmer tout plan d’action discuté et confirmer les respon-
sabilités de chaque personne du groupe.
Tout est une question d’équilibre
8 conseils pour réconcilier votre vie de travail et votre vie personnelle
1 Planifiez une sortie en milieu de semaine avec un
être cher.
2 Rencontrez un ami au gymnase. Si quelqu’un vous
attend, vous vous y rendrez certainement plus souvent.
3 Participez à un événement caritatif. Vous pouvez
même faire partie du comité d’organisation.
4 Suivez un cours du soir dont le sujet est sans rap-
port avec votre travail, par exemple, la céramique,
le français ou le yoga.
5 Rentrez chez vous à dix-huit heures, prenez
un repas en famille, mettez les enfants au lit et
ENSUITE, regardez vos courriels.
6 Achetez des billets de saison pour l’orchestre
symphonique ou le théâtre. Vous vous sentiriez
coupable de manquer un spectacle déjà payé.
7 Choisissez deux soirs par semaine pour quitter le
travail à dix-huit heures. Restez aussi tard que
nécessaire les trois autres soirs. Évitez de travailler
les fins de semaine.
8 Planifiez de nombreux voyages de fin de semaine
ainsi que différentes activités.
www.leplanificateur.ca | Août 2010 | LePLANIFICATEUR 9
La formation étant plus qu’un sujet d’actualité en ce moment
avec la reprise de septembre qui arrive à grand pas, nous y
consacrons encore un peu d’attention ce mois-ci. Si vous sou-
haitez obtenir plus d’information, écoutez le Podcast de Lyne
Branchaud sur notre site Internet www.leplanificateur.ca.
Le marché change et la planification d’événements aussi. De
nos jours, il est essentiel de suivre des formations continues
pour rester au top de sa profession. Effectivement il y a plus-
ieurs années, Internet n’existait
pas et les SMS encore moins. De
nouveaux outils de communica-
tion se créent chaque jour et il
est essentiel d’élargir son réseau
de contacts en permanence. C’est
à ce moment précis où la forma-
tion entre en jeu car elle per-
met de développer toutes sortes
d’objectifs, d’acquérir une qualifi-
cation plus élevée, de rencontrer
des gens ou tout simplement, de
rester informé sur notre marché en expansion.
Il existe des formations dites « traditionnelles », comme l’ITHQ
(L’Institut de Tourisme et d’hôtellerie du Québec), le Collège
Mérici à Québec, l’école du Showbusiness, la Zoom Académie,
le Collège Lasalle, l’Académie de formation en événements et
l’UQAM.
D’un registre moins traditionnel, d’autres sources d’éducation
sont aussi disponibles. On peut notamment en bénéficier au sein
d’associations comme MPI (Meeting Professionals International ;
renseignez-vous auprès de votre chapitre local MPI Montréal) qui
encourage la certification CMP (Certified Meeting Professional)
reconnue à travers le monde ; Infopresse, qui offre des cours
en commandite et Le Planificateur, qui propose des journées
d’information. À ce propos, la prochaine aura lieu au Centre Bell
le 8 septembre 2010.
Il existe également des salons et des conférences dont vous
pouvez tirer un grand nombre d’informations. Le Groupe Média
des événements corporatifs propose ainsi des rendez-vous ici
même au Québec, offrant des journées d’information et de
réseautage en français.
Rester informé des tendances n’est pas simple, mais aujourd’hui
nous avons la chance de disposer de différents outils adaptés à
nos envies et besoins pour parvenir à notre but. Parmi eux,
il y a l’infolettre ou le bulletin d’entreprise, grâce auxquels
l’information nous est directement envoyée à notre adresse
courriel gratuitement ; rien de plus simple lorsque l’on est très
occupé. Les blogues et forums regorgent d’informations et de
critiques afin de vous aider à forger votre propre opinion. Ces
derniers vous assurent un gain de temps considérables : posez
votre question et d’autres internautes y répondront en plaçant
conseils et astuces.
Il y a de bonnes idées partout et les meilleures surgissent
lorsque l’on regarde autour de soi. La plupart du temps, nos
grandes idées proviennent d’un
mot glissé dans une conversation
avec notre entourage et de notre
imagination qui s’est mise à tra-
vailler autour de ce dernier.
On peut apprendre de nos
concurrents, employés, col-
lègues, ennemis, amis, profes-
seurs, mentors, enfants et gens
dans la rue. Adoptez cette atti-
tude et vous serez surpris de
découvrir à quel point il est vrai
que tout le monde a quelque chose à vous apprendre.
Aujourd’hui, il ne vous reste plus qu’à piocher dans la mine
d’or qui est à votre portée pour enrichir votre vie professionnelle
et personnelle.
Par le PlanifiCateur
Comment rester informé dans un monde qui change ?
De nos jours, il est essentiel de suivre des
formations continues pour rester au top de sa profession.
Des profs entrepreneurs de renom
Que diriez-vous d’avoir des professeurs comme Marc
Dutil (Groupe Canam), Alain Lemaire (Cascades) ou
Ève-Lyne Biron (Biron Groupe Santé) ? Une première
cohorte de 25 entrepreneurs qui font partie de la relève
du Québec auront un accès privilégié à des entrepre-
neurs de renom à la nouvelle École d’entrepreneurship
de Beauce qui amorce ses activités en septembre 2010.
« On veut accélérer le développement de la relève en les
mettant directement en contact avec des entrepreneurs
aguerris », dit la directrice générale de l’École, Nathaly
Riverin, connue notamment pour son engagement dans
la Fondation de l’entrepreneurship.
Les entrepreneurs-étudiants débourseront 50 000 $
pour 100 jours de scolarité échelonnés sur deux ans.
Sur le Web : www.eebeauce.com
10 LePLANIFICATEUR | Août 2010 |www.leplanificateur.ca
Le pouvoir de l’apparence
Récemment, j’ai lu un article de journaux
concernant Debrahlee Lorenzo, une
belle femme qui a travaillé à la Citibank.
L’histoire relatait qu’elle perdit son emploi à
cause de sa façon de s’habiller trop provoca-
trice, qui « dérangeait » l’image du domaine
financier. Elle intenta un procès basé sur le fait qu’il s’agit selon
elle de discrimination sexuelle, rétorquant qu’elle ne peut con-
trôler son apparence. La poursuite va probablement durer des
années.
La question que l’on doit se poser est la suivante : quelle est la
tenue vestimentaire idéale que devraient ceux et celles qui ont un
rapport direct avec la clientèle ?
Il y a quelques années, la réponse était simple. Les personnes qui
rencontrent des clients doivent devraient avoir l’air professionnel : les
hommes en veston-cravate et les femmes en robe tailleur. Pas besoin
de chercher plus loin que la populaire émission de télévision Mad
Men pour voir comment on s’habillait dans les années 60. Mais tout
cela a changé, de même que la définition de « tenue vestimentaire
professionnelle ». Dans les années 80 et 90, les chefs de la direction
des entreprises « dot-com » de la Silicon Valley se montraient pieds-
nus, en jeans et tee-shirt. Puis quelqu’un a inventé les vendredis
décontractés, durant lesquels on s’habille décontracté, indépendam-
ment de l’industrie dans laquelle on travaille.
Aujourd’hui, lorsque je participe à un événement marketing, je ne
sais jamais à quoi à m’attendre.
Parfois, certaines personnes sont plus habillées qu’il ne faut et ne
semblent pas s’intégrer dans l’industrie qu’elles représentent, tandis
que d’autres optent pour les tenues les plus confortables qui soient
dans leur garde-robe.
Dans les années 60, le psychologue Albert Mehrabrian a écrit
une thèse intéressante intitulée « Communication sans paroles ».
Après avoir observé des milliers de travailleurs, il a constaté que
55 % de leurs clients les jugeaient sur leur attitude non-verbale,
leur apparence, leur langage corporel et leur façon de se vêtir,
qu’ils soient aimés ou qu’ils leur fassent confiance. Le travail
d’Albert Mehrabrian est tout aussi pertinent aujourd’hui qu’il
l’était il y a un demi-siècle.
Lors d’événements marketing aujourd’hui, les entreprises font
face au dilemme de définir la tenue vestimentaire professionnelle et
donc appropriée que devrait porter leur personnel. Je pense qu’il y
a deux réponses à cela :
1. S’habiller de façon professionnelle, ce qui signifie porter ce qui
serait perçu comme approprié lors d’une réunion avec un client,
du lundi au jeudi.
2. S’habiller de façon homogène dans le groupe, afin de donner à
l’entreprise et à ses représentants la possibilité de se démarquer
lors d’un événement auquel ils participent.
Si cette dernière option est retenue, voici quelques considérations
à prendre dans le choix des thèmes vestimentaires :
a) Veillez à la grande variété des thèmes vestimentaires disponibles
pour élargir votre choix au-delà des tee-shirts et pulls molleton-
nés. Il peut s’agir de vestes, brassards, cravates, chapeaux, fou-
lards, etc.
b) Choisissez une couleur et un thème qui agrémenteront votre
présentation. Cela confirmera l’idée que votre choix de vêtements
est intentionnel et que votre personnel fait partie d’un tout.
c) N’imprimez ni logos ni messages illisibles de loin. Que vos visuels
se trouvent à l’intérieur de votre espace ou soient « ambulants »,
votre personnel devient alors un « panneau » d’affichage mobile.
d) Choisissez des vêtements qui iront aussi bien aux femmes qu’aux
hommes, sans que cela ne remettent en cause leur confort. Ainsi,
personne ne sera mal à l’aise lorsqu’il s’agira de porter les vête-
ments que vous aurez choisis.
e) Obligez tout le personnel de première ligne à être d’apparence
semblable.
f) Choisissez des vêtements de bonne qualité.
g) Ajustez votre choix à la culture et au pays où vous vous présentez.
Dans certaines régions du monde, un code vestimentaire plus
formel peut être la norme.
h) Permettez à votre personnel de garder les vêtements après
l’événement. S’ils les portent en fin de semaine, cela démontre
un sentiment de fierté personnelle et d’appartenance à leur entre-
prise.
Maintenant, le choix demeure le vôtre. Votre professionnalisme
pourra se définir selon ce que vous porterez pour assister à une
réunion client ou vous pourrez aussi créer un look qui agrémentera
votre présentation et livrera votre message marketing.
Barry Siskind est président de l’International Training and Management Company et auteur de plusieurs livres. Visitez son site Web : www.siskindtraining.com.
Par Barry SiSkind
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-7 % de voyageurs provenant des États-Unis vers le Canada en 2009
Le marché américain du voyage vers l’étranger a totalisé 61,5
millions en 2009, soit -3 % par rapport à 2008. Les voyages outre-
mer ont baissé de 2 %, tandis que le Mexique et le Canada ont
respectivement écopé d’une diminution de 4 et 7 %.
Les cinq premiers pays en 2009 accueillant des voyageurs
provenant des États-Unis ont été : le Mexique (19,5 millions), le
Canada (11,7 millions), le Royaume-Uni (2,7 millions), la France
(1,9 million) et l’Italie (1,8 million).
En 2009, les Américains ont établi des records pour ce qui
est du tourisme vers l’Amérique Centrale, l’Afrique et le Moyen-
Orient. Ils ont aussi été nombreux à visiter des pays comme la
Grèce, la République Dominicaine, Israël et l’Inde.
Les dépenses des résidents américains voyageant à l’étranger
(importations) ont totalisé 99,2 milliards de dollars, en baisse de
12 % par rapport à 2008. Les dépenses dans les pays étrangers
se sont élevées à 73,2 milliards de dollars, en baisse de 8 %, et
les dépenses de transport aérien, en passant par les transporteurs
aériens étrangers (billets d’avion), ont totalisé 26 milliards de
dollars en 2009, en baisse de 20 %. Notons que les Américains
ont dépensé en priorité au Mexique (9,6 milliards de dollars), au
Royaume-Uni (7,8 milliards de dollars), au Canada (6,2 milliards
de dollars), au Japon (4,8 milliards de dollars) et en Allemagne
(4,6 milliards de dollars).
Deerhurst est à vendre Le centre de villégiature Deerhurst, dans la région de
Muskoka, est mis en vente seulement quelques semaines après
avoir accueilli le sommet du G8. Ses propriétaires américains
essaient de profiter de la soudaine popularité de cette presti-
gieuse propriété et de la sécurité perçue du marché immobilier
canadien.
Les ramifications s’étendent bien au-delà des centres de villé-
giature de l’Ontario. La récession a été brutale pour les stations de
l’Amérique du Nord, et, par conséquent, les initiés de l’industrie
n’ont aucune idée du prix qu’on pourra obtenir pour la propriété
de 114 ans. Colliers International, un conseiller en immobilier, a
déclaré dans sa revue annuelle que le nombre de ventes d’hôtels -
y compris les centres de villégiature - a chuté de 20 % en 2009. Le
volume des ventes a dégringolé de 61 % à 414 millions de dollars,
car les acheteurs ont quitté le marché en prévision de temps plus
difficiles pour ce secteur dépendant du tourisme.
Il y eut une avalanche de ventes à sacrifice chez des hôteliers
qui n’arrivaient pas à payer leurs factures. Un géant de l’indus-
trie, Intrawest ULC, quant à lui, suffoquait sous le poids de ses
dettes et a dû refinancer ses avoirs pendant les Jeux Olympiques
d’hiver afin de conserver sa précieuse et renommée station
Whistler-Blackcomb en Colombie-Britannique.
Deerhurst a été fondé en 1896 et géré par la famille Waterhouse
jusqu’en 1990, quand il a été vendu à Barry Sherman, président
et chef de la direction d’Apotex Corp., qui espérait y établir
un casino. Il a été acheté en 1998 par Cornerstone Real Estate
Advisers LLP, un fonds d’Hartford au Connecticut, pour un mon-
tant qu’on estime à 21 millions de dollars. Cornerstone a depuis
dépensé plus ou moins 60 millions de dollars en rénovations.
Deerhurst peut accueillir 1 000 invités et dispose de salles
de conférence, de sept restaurants et d’un salon-spa. On peut
profiter de ses deux terrains de golf et de sa bande d’atterrissage
de 3 000 pieds. Les propriétaires ont déclaré que la décision de
vendre a été prise en raison d’une amélioration du marché immo-
bilier commercial, et non pas de difficultés financières.
Sur le Web : www.deerhurstresort.com
Un nouvel hôtel à Manhattan L’InterContinental du Times Square à New York, hôtel tout
neuf de 607 chambres, a commencé à recevoir ses premiers
clients. L’édifice dépasse le Skyline de 36 étages, et représente
le plus grand hôtel nouvellement construit à Manhattan depuis
2002. Il sera le plus grand hôtel de New York à atteindre les
normes LEED (Leadership in Energy and Environmental Design),
offrant aux visiteurs non seulement une expérience d’un luxueux
hôtel, mais également un espace respectueux de l’environnement.
Situé sur la 44ème rue juste à l’ouest de Times Square, l’hôtel
est au cœur du quartier des théâtres de Broadway, à quelques
pas de la Cinquième Avenue et des musées de classe mondiale,
ce qui en fait un endroit idéal pour partir à la découverte de la
ville. « Nous sommes confiants que notre situation au cœur du
centre-ville ainsi que la bannière InterContinental vont attirer des
visiteurs de partout dans le monde. L’hôtel a beaucoup à offrir,
de ses caractéristiques de conception, à la vue imprenable sur
la ville, sans oublier son restaurant bistrot Ça va, d’inspiration
française, créé et exploité par Todd English », a déclaré Drew
Schlesinger, directeur général de l’InterContinental New York
Times Square.
Dotées de fenêtres du sol au plafond, les chambres de l’Inter-
Continental New York Times Square comptent en moyenne 350
pieds carrés (32,5 mètres carrés) et comprennent une grande
salle de bains de style spa avec douche-pluie de plain-pied.
L’hôtel possède 25 suites panoramiques avec vue imprenable
sur la ville qui permettent aux clients de faire du tourisme sans
bouger. En outre, l’hôtel dispose d’une suite de trois chambres
à coucher de 2 700 pieds carrés (250,8 mètres carrés), sur deux
étages, au penthouse, d’où l’on peut admirer Times Square,
Broadway, l’horizon de New York et la rivière Hudson.
L’hôtel offre 10 salles de réunion totalisant 10 000 pieds carrés
(929 mètres carrés) d’espace modulable, y compris une salle de
bal de 4 000 pieds carrés (371 mètres carrés). En outre, 25 suites
flexibles peuvent être utilisées comme espace d’événement.
Sur le Web : www.interconny.com
12 LePLANIFICATEUR | Août 2010 |www.leplanificateur.ca
Vous organisez un événement et vous
savez que plusieurs de vos partici-
pants s’y rendront en voiture ? Pour aider
vos convives à se stationner rapidement,
ou pour leur éviter de braver les intem-
péries, pourquoi ne pas faire appel à un
service voiturier ?
Un voiturier peut vous aider à gagner
du temps, tout en ajoutant un certain raf-
finement à votre événement.
Disponibilité et efficacité sont les maître-
mots du voiturier : il saura rendre agréable
l’arrivée de vos en leur permettant de ne
pas se soucier des places de stationnement.
Ce service sera d’autant plus apprécié si
vos invités méconnaissent les lieux. Que
ce soit pour un gala, un mariage, un lance-
ment de produit ou toute autre célébration,
un service de voiturier est toujours utile et
bien apprécié des convives.
Le système est simple : les invités lais-
sent leurs clés de voiture au valet à leur
arrivée sur les lieux, en échange d’un
coupon de stationnement afin d’identifier
rapidement et sans confusion leur véhi-
cule à l’heure du départ. À la sortie des
convives, leur voiture les attend devant la
porte d’entrée.
Il n’existe pas de réglementation tari-
faire, chaque entreprise de service voitu-
rier appliquant les prix qu’elle souhaite.
Cependant, vous pouvez compter un bud-
get allant de 300 $ à 400 $ pour une récep-
tion de 100 personnes, ou encore 1 500 $
à 2 000 $ pour une réception de 500 per-
sonnes. Tout dépend du nombre de valets
dont vous avez besoin et de combien de
temps vous louerez leurs services.
Sur Web :
www.valetquebec.com
www.vipvalet.ca
www.valetparkingbobperras.ca
Service voiturier : comment faciliter la venue de vos invités ?Par l’équiPe du PlanifiCateur
Quelques astuces pour un événement sans embûches :
Pensez à discuter à l’avance
avec l’entreprise retenue de
l’uniforme des valets. ette tou-
che de distinction ajoute un
professionnalisme certain et
une harmonie à l’accueil de
vos invités.
Assurez-vous que votre service
de valets utilise un système
efficace d’entreposage des
clés : une boîte à clés prête à
l’emploi, suffisamment de cou-
pons et un système de surveil-
lance élevé. Ceci assurera une
remise rapide et sans problème
des clés à vos invités.
Vérifiez également que des
enseignes indiquent clairement
le service de valets à vos con-
vives. Équiper vos valets de
parapluies peut aussi figurer
sur la liste de vos petits « plus »
de la soirée.
Lorsque l’entrée du site de
votre événement se trouve sur
la voie publique (un trottoir par
exemple), songez à réserver
auprès de la ville les bornes de
stationnement afin qu’aucune
voiture indésirable ne l’obstrue.
Ceci permettra aux invités de
remettre leur véhicule et de
le récupérer à l’entrée même
du site. Une réservation des
bornes la veille plutôt que le
jour même de votre événe-
ment vous évitera d’appeler
une entreprise de remorquage
si une voiture s’y trouve.
Vous faites appel à des hôtels pour de
nombreuses raisons dans le cadre de
vos événements, comme pour y tenir une
fonction dînatoire, utiliser leurs espaces
de réunion, louer des chambres, etc. Si
les initiatives écologiques ne sont pas à
la portée de tous les hôtels, certains en
ont fait une priorité et vantent aujourd’hui
leurs efforts écologiques mis aux services
des planificateurs d’événements. De nom-
breux organismes fiables ont également
vu le jour et accompagnent aujourd’hui les
établissements qui le souhaitent dans leur
démarche de certification écologique. Par
exemple, le programme Clé verte est un
organisme qui inspecte, classe et certifie
des lieux de séjours en Amérique du Nord
selon un système d’estimation écologique.
Sur le Web : www.greenkeyglobal.com
Voici quelques faits parmi d’autres que
nous souhaitions souligner et qui vous
mettront sur la bonne piste lorsque vous
souhaiterez faire affaires avec un hôtel
respectueux de l’environnement.
L’hôtel Maritime Plaza passe
l’inspection Clé verte
En obtenant récemment une certifica-
tion 2 dans le cadre du programme Eco-
évaluation Clé verte, le Maritime Plaza
de Montréal démontre que le virage vert
est pris avec sérieux. Cette certification
est le fruit d’efforts considérables de la
part de l’hôtel pour identifier les impacts
de son activité sur l’environnement, et
mettre en œuvre des moyens afin de
minimiser son empreinte écologique. En
effet, l’établissement a changé plus de 90
% de ses ampoules pour des ampoules
basse consommation, et offre aux clients
la possibilité de conserver leurs draps et
leurs serviettes plus d’un jour. Enfin, le
recyclage de l’aluminium, des cartons et
des savons non utilisés est entré dans les
mœurs de l’hôtel. Comme le dit l’écologiste
Nicolas Hulot : « L’écologie est aussi et
surtout un problème culturel. Le respect de
l’environnement passe par un grand nom-
bre de changements comportementaux »,
et ça, l’hôtel Maritime Plaza de Montréal l’a
bien compris.
Sur le Web : www.hotelmaritime.com
Une nouvelle clé entre les mains du
W Montréal
Déjà titulaire de trois clés vertes du
programme Clé verte depuis l’été 2009, le
W Montréal a obtenu sa quatrième clé le
19 juillet dernier. Par le biais de multiples
actions comme la conservation de l’énergie
et de l’eau, la réduction des déchets
et des procédés d’achats responsables,
l’amélioration de la qualité de l’air inté-
rieur ou encore le suivi énergétique et la
sensibilisation, l’hôtel répond aux attentes
d’une clientèle de plus en plus sensible aux
problèmes environnementaux. En menant
ces actions, l’hôtel réduit son impact sur
l’environnement mais satisfait également
ses clients. C’est sur la base du volontariat
que les établissements hôteliers se portent
candidats au programme clé verte. Une
vérification est alors programmée à la suite
de laquelle le lieu court la chance d’obtenir
de une à cinq clés vertes. Cet audit est
l’occasion d’analyser et d’identifier les
opportunités pouvant réduire l’impact que
l’activité de l’établissement peut avoir
sur l’environnement.
Sur le Web : www.whotels.com
Le groupe hôtelier Delta
« s’écologise »
Delta Hôtels et
Villégiatures fait de
l’écologie sa priorité, en
mettant en place des
actions qui impliquent
ses clients, ses employés
et ses fournisseurs, afin
de réduire son impact
sur l’environnement et par
la même occasion, faire des
économies à certains postes de dépenses.
Dans cet objectif, le groupe a créé un outil
(« Guide et standards de Delta s’écologise »)
qui facilite la formation du personnel et
la performance du programme « Delta
s’écologise ». C’est donc progressivement
que la chaîne Delta Hôtels et Villégiatures
s’implique dans le développement durable
en se fixant des objectifs comme la mini-
misation des pertes et des émissions de
CO2, la conservation des ressources comme
l’énergie, l’eau et le matériel, l’amélioration
des équipements ou encore l’implication
de ses employées, des clients et des com-
munautés locales. À l’échelle locale, le
Delta Centre-Ville est déjà fort actif en
ayant adopté des mesures efficaces de
recyclage et d’économie d’énergie, mais
aussi une entente depuis avril 2010 avec
« La Tablée des chefs » pour redistribuer
des surplus de nourriture pendant un
congrès. Cette année, apparaîtront aussi
des forfaits réunions éco-responsables, un
recyclage plus approfondi de certaines
matières résiduelles et une participation au
Défi-Climat.
Sur le Web : www.deltacentreville.com
Nos hôtels se montrent-ils respectueux de l’environnement ?
www.leplanificateur.ca | Août 2010 | LePLANIFICATEUR 17
18 LePLANIFICATEUR | Août 2010 |www.leplanificateur.ca
Développer un événement éco-responsable
Saviez-vous que 85 % des matières rési-
duelles générées lors des événements
sont recyclables ou compostables1 ? Et qu’un
délégué produit en moyenne 30 kg de
déchets pendant un congrès de 3 jours2 ? Les
événements éco-responsables font de plus en plus parler d’eux !
Il est de votre devoir, en tant qu’organisateur, de connaître et
d’instaurer des méthodes de travail écologiques et des program-
mes de récupération et de gestion des déchets pour tous vos
événements.
Plusieurs sites ou établisse-
ments sont déjà sensibilisés à la
gestion écologique des matières
résiduelles et ont mis en place
des programmes de récupération,
de recyclage et de compostage.
Demandez à la personne-ressour-
ce si le site ou l’établissement
bénéficie d’un tel programme. Si
ce n’est pas le cas, il est possible
d’engager une entreprise spéciali-
sée en gestion environnementale.
Avec elle, vous pourrez établir
des objectifs, évaluer la nature
et la quantité des déchets (matières recyclables, réutilisables —
métal, plastique, aluminium, verre, papier ou carton, ou compos-
tables — aliments), déterminer les méthodes de collecte sur le site
et le transport vers les entreprises de récupération.
Je vous suggère de désigner une personne de votre équipe res-
ponsable pour la mise en place, le suivi, la gestion et l’application
de ce programme. Elle devra communiquer votre engagement et
transmettre les outils offerts aux différents intervenants — par-
ticipants, employés de l’établissement, personnel d’entretien,
équipe d’opérations, fournisseurs, exposants, etc. – afin qu’ils
puissent s’investir personnellement dans votre « programme
vert ». Ce responsable pourra également organiser des rencontres,
prévoir de l’affichage sur le site et des mentions sur les outils de
communication en plus de mettre sur pied un « comité vert » qui
assurera le respect des pratiques éco-responsables tout au long
de l’événement.
Les efforts déployés dans votre programme peu-
vent cibler cinq grands objectifs :
Utiliser des méthodes de travail écologiques
Récupérer, recycler ou composter
Réduire la quantité de déchets produits
Favoriser l’utilisation de produits recyclés
Économiser l’énergie
Voici une liste d’actions suggérées afin de rendre votre événe-
ment plus « responsable », à réaliser selon les objectifs, le budget
et l’implication environnementale de votre entreprise.
DeS méthODeS De travail écOlOgiqueS Établir une politique, des stratégies et un plan d’action de déve-
loppement durable.
Privilégier des sites et des fournisseurs qui ont adopté des poli-
tiques environnementales (recyclage, compostage, fréquence de
changement des serviettes de bain, récupération de l’eau des
pichets pour arroser les plantes, etc.). Choisir également des
fournisseurs localisés à proximité du site de l’événement.
Privilégier l’envoi et l’échan-
ge d’information (inscrip-
tions, confirmations, contenu
des conférences, pochette
de renseignements, etc.) par
voie électronique – courriel
ou site Internet — plutôt que
par la voie imprimée. Réaliser
votre sondage post-événement
en ligne.
Réduire les déplacements pour
les différentes réunions et ren-
contres tout au long de l’événe-
ment et privilégier l’utilisation
de vidéoconférences, webcon-
férences ou téléconférences.
Numériser les documents papier reçus ; ceci vous permettra de
les envoyer par courriel aux autres intervenants et d’éviter les
photocopies.
Les renseignements, contenus des conférences et documents
complémentaires peuvent être disponibles par voie électronique
seulement – sur une clé USB, un CD/DVD réinscriptible, un
envoi par courriel ou une possibilité de téléchargement sur le
site de l’entreprise.
Conservez vos échanges de renseignements et de documents
sur support électronique et n’imprimez pas tous les courriels
ou documents que vous recevez. Si vous devez le faire, pensez
à imprimer en noir et blanc, recto verso, et à utiliser du papier
recyclé 100 % post-consommation - non glacé ou certifié FSC,
sans chlore.
Récupérer le papier au bureau durant tout le processus de pla-
nification d’un événement.
Favoriser l’utilisation de cartouches recyclées pour le photoco-
pieur et l’imprimante.
Lors de la production du matériel imprimé, concevoir l’affichage
de façon à ce qu’il soit réutilisable pour les années suivantes (en
utilisant du matériel résistant et en ne mettant pas l’année par
exemple) et privilégier l’utilisation de papier recyclé à contenu
élevé en fibres post-consommation, non-chloré et/ou faisant
l‘objet d’une certification écologique reconnue. Vous pouvez
Par lyne BranChaud
Je vous suggère de désigner une personne de votre équipe responsable
pour la mise en place, le suivi, la gestion et l’application de ce
programme.
www.leplanificateur.ca | Août 2010 | LePLANIFICATEUR 19
également remplacer l’impression par de la projection - télé,
écran, mur, etc.
Inciter les exposants à donner des articles promotionnels éco-
logiques et à prendre les coordonnées des gens intéressés pour
leur faire parvenir de l’information par courriel par la suite.
S’ils doivent donner de la documentation, s’assurer qu’elle soit
la plus éco-responsable possible et qu’ils rapportent les surplus
avec eux à la fin de l’événement.
Utiliser des tableaux blancs avec marqueurs effaçables plutôt
qu’à feuilles mobiles.
Choisir des piles rechargeables et privilégier l’utilisation de
caméras numériques aux traditionnelles.
Favoriser la location ou le prêt de produits plutôt que l’achat.
Éviter les produits à usage unique.
Bannir les sacs de plastique et distribuer des sacs recyclables.
Mettre un concours en place pour récompenser l’exposant au
kiosque et méthodes les plus écologiques.
récupérer, recycler et cOmpOSter Disposer les îlots de collecte multimatières (matière
compostable, recyclable et déchets) à différents
endroits stratégiques sur les lieux de l’événement.
Prendre soin de bien identifier visuellement les
différents récipients et ce qui peut y être déposé.
S’assurer que ces zones soient vérifiées, nettoyées et
que les bacs soient vidés régulièrement. Recycler les matières
dangereuses séparément (piles, peinture, huiles usées).
Planifiez un système de récupération des cocardes et de papier
près de la sortie du site et n’oubliez pas de rapporter ce matériel
après l’événement.
Demander au directeur des banquets que les résidus d’aliments
utilisés pour tous les repas, pauses café, etc. soient compostés.
Plusieurs établissements hôteliers négocient des ententes avec
des organismes à but non lucratif afin que ces derniers puissent
bénéficier des surplus d’aliments non consommés durant un
événement. Informez-vous auprès du directeur des banquets
s’ils disposent d’une telle politique et déterminez avec eux un
organisme qui pourra profiter de cette donation.
Récupérer l’affichage que vous pourrez utiliser les années sui-
vantes ou pour d’autres événements.
réDuire la quantité De DéchetS prODuitS
Privilégier l’utilisation de nappes, de serviettes de table, de
vaisselle et de centres de table réutilisables, recyclables, com-
postables ou à base de fibres recyclées.
Éviter les accessoires inutiles lors des repas (pailles, bâtonnets
à café).
Déterminer le nombre de repas commandés le plus précisément
possible.
Offrir de l’eau et des jus naturels et pas seulement des boissons
gazeuses. Utiliser des pichets au lieu de bouteilles individuel-
les. Vous pourriez également remettre un verre ou une tasse
aux participants qu’ils utiliseront durant tout l’événement.
Choisir un traiteur qui se démarque par ses efforts pour réduire
son impact sur l’environnement.
Privilégier des produits équitables, biologiques, végétariens,
locaux et saisonniers.
Commander les produits en vrac plutôt qu’emballés individuel-
lement (surtout pour les condiments, lait, crème, etc.) et favori-
ser les mets végétariens.
Éviter de choisir des produits avec un emballage excessif.
Choisir un site près du lieu de travail ou d’un moyen de trans-
port en commun et privilégier ces méthodes de transport. Vous
pouvez remettre des billets de métro et d’autobus à vos invités,
inciter le covoiturage ou prévoir une flotte de vélos ainsi qu’un
stationnement pour les deux roues.
Prévoir des transports de groupe (navette) ou un service d’auto-
bus qui conduira les employés de l’entreprise à la salle à l’aller
et au retour, pour éviter qu’ils prennent leur voiture ou pour les
déplacements entre les diverses activités.
Calculer et compenser vos émissions de gaz à effet de serre via
un organisme reconnu comme www.planetair.ca,
www.carboneboreal.quac.ca ou www.treecanada.ca
écOnOmiSer l’énergie Favoriser l’éclairage naturel et l’utilisation d’ampou-
les énergétiques ou D.E.L. qui consomment très
peu d’électricité contrairement aux lumières tradi-
tionnelles ou fluorescentes.
Privilégier les appareils ENERGY STAR.
Éteindre les lumières, les téléviseurs, les ordinateurs et le maté-
riel informatique dans les chambres et à la sortie des salles s’ils
ne sont pas utilisés.
Demander au personnel d’entretien de ne pas changer les draps
et les serviettes chaque jour.
En mettant en pratique ces suggestions, vous contribuerez
à la protection de l’environnement et démontrerez l’engage-
ment social de votre entreprise. Après l’événement, calculez
ou demandez les données qualitatives et quantitatives relatives
au nombre de matières récupérées, recyclées ou compostées et
communiquez les résultats de votre programme environnemen-
tal à tous les participants et intervenants du projet.
Le conseil québécois des événements éco-responsables offre
différentes formations, conférences et service d’accompagnement
aux entreprises qui désirent mettre en place des événements éco-
responsables. Pour plus d’information, visitez le www.evenemen-
tecoresponsable.com. Une certification en gestion d’événements
éco-responsables sera disponible en 2010.
Le Consortium écologique peut également vous aider à mettre
sur pied votre « programme vert ». www.echologique.ca
(1) selon le Consortium Echo-Logique www.echologique.ca
(2) selon la United States Environmental Protection Agency
Lyne Branchaud est consultante et formatrice en organisation d’événements. On peut la joindre par courriel à [email protected] ou consulter son blogue au http://www.lesblogues.com/guideevenement
Par Johanne fondrouge
20 LePLANIFICATEUR | Août 2010 |www.leplanificateur.ca
Les questions à poser afin de choisir un traiteur éco-responsable
Vous devez choisir un traiteur pour
votre événement que vous désirez éco-
responsable, et ce, en respect à la nouvelle
norme en gestion responsable des événe-
ments ? Voici quelques pistes afin de bien
choisir le traiteur qui répondra à vos objectifs.
Où eSt Situé le Siège SOcial Ou la SuccurSale De vOtre traiteur ?
Dans un événement, les gaz à effet de serre (GES) sont très
néfastes pour l’environnement et sont surtout générés par le
transport. Alors l’emplacement de votre fournisseur est primor-
dial. Si vous faites un événement en région éloignée, assurez-
vous de choisir un traiteur dans cette région, à un maximum
de 100 km, ou un traiteur qui a une succursale dans la région
de votre événement.
vOtre traiteur S’eSt-il engagé enverS le DévelOppement Durable ?
Choisir un traiteur qui possède un plan d’action en développe-
ment durable structuré vous facilitera la vie ! Si votre traiteur ne pos-
sède pas de plan mais intègre des mesures, ceci peut être également
pris en compte. Si toutefois aucune démarche n’est faite mais votre
fournisseur est prêt à implanter certaines mesures, vous pouvez
tout de même travailler avec lui. Cependant, ceci vous demandera
plus d’efforts et de temps à lui consacrer. Vous pouvez identifier
différentes actions en développement durable qu’il sera prêt à
implanter et dont il devra compiler les résultats et effectuer le
suivi sur une base continue, même après votre événement.
la cOnSiDératiOn SOciale De vOtre traiteur Est-ce que votre traiteur est un organisme à but non lucratif,
une coopérative ou une organisation qui encourage une meilleure
répartition des retombées positives dans la communauté, l’amé-
lioration du degré d’autonomie des personnes et la participation
à des programmes de formation, d’accès à l’emploi ou d’équité
salariale ? Toutes ses considérations sont importantes dans le
choix de votre fournisseur.
Sur quelS critèreS le chOix De prODuitS alimen-taireS eSt-il baSé ? Sont-ils achetés localement ?
Afin de consommer de façon responsable, il est important de
faire les bons choix afin de préserver la biodiversité, l’efficacité
économique et la protection du patrimoine culturel. Il est bien
important de privilégier autant que possible des produits qui sont
faits le plus près possible du lieu de l’événement. Ceci permettra
d’assurer la subsistance des producteurs à proximité et de réduire
les impacts sur l’environnement causés par le transport, donc les
émissions de GES.
Sont-ils biologiques ?Les produits biologiques, issus d’une agriculture n’utilisant
pas de pesticides ou d’engrais chimiques, sont de plus en plus
plébiscités. Ils sont non seulement bons pour la santé à l’ère où
une alimentation saine peut réduire les risques de maladies, mais
ils démontrent également une volonté de retour aux sources dans
un monde en constante évolution ; sans oublier leurs bienfaits
sur l’environnement quand on sait que les pesticides et autres
polluants lui sont très nocifs. Certes, l’alliance du biologique et du
local est la combinaison idéale, mais elle n’est malheureusement
pas toujours possible à mettre en œuvre.
Sont-ils équitables ?De nombreux produits provenant du commerce équitable
sont disponibles. Pour le seul domaine de l’alimentation, nous
pouvons citer une liste non exhaustive de tels produits : café,
cacao, chocolat, jus de fruits, thés, quinoa, confiseries, fruits…
Le commerce équitable contribue à une amélioration sociale
puisqu’il permet en principe la juste rémunération du producteur.
Cependant, attention tout de même aux dérives occasionnées par
des personnes peu scrupuleuses surfant sur la vague du commer-
ce équitable. Assurez-vous donc que les produits soient certifiés
par un organisme reconnu.
Faites l’évaluation des critères suivants avec votre traiteur avant de définir un menu.
qu’arrive-t-il DeS SurpluS alimentaireS ?Dans un événement quel qu’il soit, les surplus de nourriture
sont fréquents. Il est alors important de bien évaluer la quantité
de nourriture offerte par personne selon le profil de la clientèle.
De plus, toujours confirmer le nombre d’invités présents nous
permettra de mieux juger les quantités requises et de faire des
économies en évitant le gaspillage. Même après ces étapes, les
surplus demeurent bien souvent. Quelques solutions existent
comme organiser une collecte de nourriture par un organisme
de charité à la fin de votre événement. Voyez si votre traiteur
peut vous aider à ce niveau. Vous pouvez aussi offrir le surplus
de repas à vos bénévoles ou vos employés. Pour toute nourriture
qui ne peut être donnée, vous pouvez soit le composter grâce à un
service de collecte de composte qui prend également les protéines.
Habituellement le service de composte offert dans les villes ne prend
aucune protéine (viande ou autres) dans la collecte.
que Fait-il DeS DéchetS ?Un événement génère toute sorte de déchets et particulière-
ment du côté alimentaire. Dès la préparation des menus, com-
ment votre traiteur traite-t-il les déchets ? Pratique-t-il le tri sélec-
tif ? Fait-il du recyclage et compostage ? Par ces démarches, votre
traiteur contribue à détourner une grande partie des déchets des
sites d’enfouissement traditionnels.
www.leplanificateur.ca | Août 2010 | LePLANIFICATEUR 21
D’origine japonaise, chaque case doit contenir un chiffre de 1 à 9 de façon à n’utiliser chaque chiffre qu’une fois par ligne, colonne et grille.
Sudoku Sur le WeB :www.websudoku.com
www.sudoweb.comwww.dailysudoku.comwww.sudokupuzz.com
Niveau facile Réponse à la page 26.
Niveau moyen Réponse à la page 26.
SudokuCommandité par La Taverne Magnan
quel type De vaiSSelle utiliSe-t-il ?
vaisselle durable ?La vaisselle durable, soit des couverts habituellement en inox,
des verres en verre et des assiettes en verre, céramique ou porce-
laine, est le choix le plus éco-responsable qui existe. Encore faut-il
que votre événement tolère ce type de vaisselle qui demeure plus
agréable et pratique pour les convives et plus chic pour votre décor !
vaisselle compostable ?Dans certaines situations, la vaisselle durable n’est pas idéale,
notamment lors de pique-niques, tournois de golf et événements
sportifs en plein air. Ainsi, pour ces événements, une « boîte à
lunch » peut être le choix le plus approprié. Mais il est toujours
possible de limiter l’impact de tels contenants sur l’environne-
ment. L’une d’entre elles est la « boîte à lunch » compostable.
Cependant, considérez que si vous optez pour de la vaisselle
compostable faite à partir de maïs ou autre aliment, vous créerez
un impact négatif sur le coût de l’alimentation première.
vaisselle recyclable ?Enfin, vous pouvez opter pour de la vaisselle recyclable qui sera
transformée puis réutilisée après usage. Là encore, sachez que la
vaisselle recyclable est souvent faite à partir de produits pétroliers.
autres options ?Diverses alternatives sont aujourd’hui dis-
ponibles sur le marché. Citons notamment les
assiettes faites à partir de feuilles mortes ou
encore la vaisselle comestible qui est encore
en phase de test. Les assiettes faites à partir
de feuilles mortes sont une invention américaine. La vaisselle est
censée être réutilisable et lavable et peut passer du réfrigérateur
au micro-ondes sans problème. Cependant, leur réutilisation reste
à confirmer si vous les utilisez pour servir un plat en sauce ou
une salade en vinaigrette par exemple car les feuilles absorbent
les liquides et restent tachées. Cependant, vous
pourrez toujours créer l’événement en com-
mandant ces assiettes originales pour une soi-
rée. Elles sont compostables après utilisation.
contenants collectifs ou individuels ?Privilégiez les contenants collectifs aux contenants individuels.
De cette façon, vous éviterez le suremballage et le gaspillage.
Ainsi, demandez toujours à votre traiteur des sucriers, crémiers,
pichets en gros format. C’est esthétiquement plus joli et plus
facile d’usage.
Johanne Fondrouge est présidente de Thèm concept, une entreprise spécialisée en développement de marché, communications événementielles et solutions marketing éco-responsables. Thèm concept propose à ses clients des stratégies marketing qui intègrent les pratiques qui prévalent en développement durable. On peut la joindre par courriel à [email protected] ou au 514 274-0151 poste 101.
22 LePLANIFICATEUR | Août 2010 |www.leplanificateur.ca
Le Palais voit la vie en vertEn juin 2010, le Palais des congrès de Montréal inaugurait le
nouvel aménagement de sa terrasse de 10 000 pi2 qui comprend
un chapiteau en saison et une zone cocktail, en plus d’offrir une
vue imprenable sur la métropole. Dans le cadre de son projet
pilote de jardin potager, 108 plants de tomates de trois varié-
tés ont déjà été plantés.
Une première tomate
a déjà été cueillie, et
Capital Traiteur, parte-
naire exclusif du Palais
des congrès, prévoit
déjà inclure les récoltes
dans ses menus spé-
cialement concoctés
pour les événements du
Palais. Reconnu comme
un chef de file en matiè-
re de gestion environ-
nementale, le Palais a
aussi intégré des prati-
ques touchant plusieurs
aspects de l’exploita-
tion de ses installations,
dont la réduction de la
consommation d’eau, le
recyclage du papier, du bois, du verre, des métaux et du plasti-
que, ainsi que la récupération d’articles promotionnels pour les
redistribuer aux organismes locaux. Ces pratiques sont d’ailleurs
régies par une politique environnementale de gestion de l’im-
meuble et par un plan de développement durable. Au cours des
dernières années, le Palais a obtenu le prix Énergia de l’Associa-
tion québécoise de la maîtrise de l’énergie (AQME) en 2006 et a
accédé au réseau Écolectrique d’Hydro-Québec en 2008. En 2009,
le Palais des congrès
a obtenu la certifi-
cation nationale du
programme de ges-
tion environnemen-
tale BOMA BESt du
Building Owners and
Managers Association
(BOMA). Programme
avant-gardiste de cer-
tification qui souligne
des efforts exception-
nels en matière de
gestion environnemen-
tale d’immeubles com-
merciaux, le niveau 3
de BOMA BESt a été
accordé au Palais des
congrès pour sa perfor-
mance supérieure en
gestion énergétique et environnementale.
Sur le Web : www.congresmtl.com
Médaille d’argent pour la région de Montréal
Devancée par Seattle, aux États-Unis et succédée par Toulouse,
en France, la région montréalaise se place au deuxième rang
mondial en matière de densité d’emplois dans l’industrie
aérospatiale, représentant ainsi 1 emploi sur 95, selon Aéro Montréal.
Un début prometteurLa saison touristique s’annonce plus fructueuse que l’année
dernière qui fut lestée par la crise économique mondiale. Plus
fructueuse que l’an passé oui, mais pas prête de battre des
records pour autant. Stimulée par certains événements comme
le Grand Prix de Formule 1 ou encore le congrès international
du club Rotary, le secteur du tourisme a pu enregistrer un taux
d’occupation des chambres d’hôtel de 80 % en juin 2010, contre
66 % en juin 2009, ce qui représente un écart considérable. Autre
différence, le prix moyen des chambres à augmenté de 30 $
entre juin 2009 et juin 2010.
Alors que certains acteurs du tourisme se disent enthousias-
tes, certain sont plus préoccupés voire un peu inquiets, surtout
quand on sait que 40 % des touristes à Montréal viennent de
l’extérieur du Québec. L’économie américaine reste fragile et
l’euro est quant à lui en baisse, ce qui ne favorise pas la venue
de touristes américains et européens.
La météo est un facteur décisif dans le choix d’une destination
et influence donc la saison touristique. Si le temps se maintient,
la saison estivale sera prometteuse.
La terrasse du Palais des congrès de Montréal a acueilli ses premiers groupes en juin.
www.leplanificateur.ca | Août 2010 | LePLANIFICATEUR 23
Au fil des années, on a pu constater une
nouvelle mode, celle d’être écolo. La popula-
tion se sent plus concernée qu’auparavant
par la sauvegarde et la protection de la
planète. On peut retrouver cette tendance
partout autour de nous : chez nous, chez nos amis et voisins et
sur notre lieu de travail.
De simples changements dans la vie quotidienne peuvent
aider à ralentir le changement climatique : réduire notre con-
sommation d’énergie, recycler, choisir des moyens de transport
durable alors, pourquoi ne pas organiser un événement éco-
responsable ?
Les changements climatiques sont un phénomène occasionné
principalement par le dioxyde de carbone émanant de la combus-
tion des énergies fossiles. Organiser un événement carboneutre
est une façon facile de responsabiliser votre entreprise face aux
émissions de gaz à effets de serre que celle-ci engendre en plani-
fiant son événement.
Organiser un événement éco-responsable est un défi car celui-
ci doit être planifié et organisé selon les principes du développe-
ment durable. Des règles sont à respecter et heureusement sur ce
marché prometteur des entreprises spécialisées en finance
environnementale ont vu le jour.
Carbone Finance Intel est l’une d’elles. Créée en 2008 par
Simon Lanoie, elle a pour but de vous aider à réduire votre
impact environnemental et valoriser l’image de votre entreprise,
le tout en vous faisant profiter de la valeur ajoutée d’un événe-
ment vert. L’entreprise vous propose de compenser l’emprunte
écologique découlant de votre événement en achetant les crédits
carbone. Pour cela un calcul incluant les émissions de gaz à effet
de serre (GES) engendré est fait, incluant le déplacement des
marchandises liées à votre événement, le déplacement de vos
invités, la préparation du site mais aussi les impressions réalisées
pour l’occasion.
Voici comment cela fonctionne : si vous ajoutez des émissions
polluantes dans l’atmosphère, vous pouvez les soustraire de
façon efficace en achetant des crédits de carbone. Ces derni-
ers sont simplement des crédits visant à réduire les émis-
sions qui sont obtenues par le biais de projet tel que la
reforestation qui permet le retour de la biodiversité
dans les régions les plus atteintes. Carbone Finance
Intel prévoit de mettre sur pied un nouveau pro-
jet de reforestation en Haïti afin de participer à
sa reconstruction depuis le séisme de janvier
dernier. De tels projets ont l’avantage d’avoir
une plus-value sociale, puisqu’ils permettent la
création d’emplois.
En conclusion, si vous organisez un événe-
ment carboneutre, vous n’avez rien à perdre
mais tout à gagner, tant sur le plan social, que
sur l’image de votre entreprise. Alors foncez !
Pour plus d’information, on peut joindre
Simon Lanoie, fondateur de Carbone Finance
Intel par courriel à [email protected] ou par
téléphone au 514 999-1592.
Sur le Web : www.carbonfinance.ca
Par aurélie thirion
Organiser un événement éco-responsable est un
défi car celui-ci doit être planifié et organisé selon les principes du
développement durable.
L’éco-responsabilité tout en aidant Haïti
Pensez global, mangez local La plupart des aliments que vous avez mangés aujourd’hui ont
parcouru en moyenne 2 500 km pour arriver à votre table, en plus
d’avoir émis des quantités importantes de carbone en cours de
route. Vous pouvez réduire cet impact néfaste à l’environnement
en choisissant, lorsque c’est possible, des produits de saison et
cultivés localement.
Pourquoi ne pas essayer de cultiver votre propre nourriture ?
Vos aliments seront ainsi à votre portée et non à des milliers de
kilomètres de votre domicile.
Non seulement le jardinage vous permettra de réduire les
émissions de carbone, mais il représentera un passe-temps for-
midable propice à la détente. Si l’idée d’avoir votre propre jardin
vous tente, pourquoi ne pas joindre vos efforts à ceux de vos
voisins en cultivant vos plants communément ? Vous pourrez
ainsi bénéficier d’une plus grande variété de produits plutôt que
d’avoir un surplus d’une ou deux cultures.
Il existe un mouvement croissant de personnes que l’on
nomme « locavores » qui limitent leur alimentation à des produits
qui locaux, par exemple, d’un rayon de 150 km. Pourquoi ne
pas essayer de faire partie de ce groupe ? Si vous trouvez cette
décision trop stricte, n’hésitez pas à vous offrir une gâterie occa-
sionnelle, un fruit tropical, par exemple, et appliquez cette règle
essentiellement aux denrées alimentaires quotidiennes.
Pour ne pas exagérer votre empreinte carbone, évitez les
trajets inutiles en voiture pour vous rendre à des centres com-
merciaux situés en périphérie. Faire ses emplettes à proximité de
votre domicile, voire même à vélo a du bon !
Achetez en saison. Vous pourrez ainsi profiter d’une multitude
de denrées produites près de chez vous et jouir de leur fraîcheur
tout au long de l’année. Manger des produits locaux et de saison
pourrait réduire votre empreinte carbone de 1 000 kilos par an.
Faites des provisions de vos aliments préférés pour en avoir
toute l’année et ainsi éviter de les faire venir, hors saison, de
l’autre bout du monde. Achetez-les en vrac, en pleine saison, et
faites de délicieux condiments, gelées et confitures.
Passez le mot. Conviez vos amis à un repas aux saveurs loca-
les. Montrez-leur comme il est facile de bien manger en utilisant
uniquement des produits du terroir, en saison.
Vous pourrez même agrémenter votre menu d’eau minérale,
du vin et de bière produits près de chez vous.
Les dirigeants d’entreprise pensent investir dans les changements climatiques
Selon un récent sondage mené par Ernst & Young, 82 % des
cadres canadiens ont indiqué que la réponse au changement
climatique est « primordiale ». Ils prévoient donc d’augmenter
les dépenses liées aux initiatives qui permettent de contrer le
changement climatique. Les réponses des Canadiens faisaient
partie d’une enquête menée à l’échelle mondiale à laquelle 300
dirigeants d’entreprises de 16 pays ont participé. Plus de 90 % des
personnes interrogées sont persuadées qu’il incombe aux cadres
supérieurs et aux conseils d’administration de prendre en charge
le dossier des changements climatiques, mais « les politiques
gouvernementales influencent fortement ces stratégies » et 94 %
ont mentionné qu’une réglementation nationale transparente est
importante. L’enquête a par ailleurs révélé que 71 % des entre-
prises canadiennes ont déjà implanté des initiatives sur le chan-
gement climatique.
L’hélicoptère se démocratise Spécialiste du tourisme en événementiel, Guy R. Godin se
lance un nouvel objectif : démocratiser les vols en hélicoptère !
Pour cela, il vient de créer Héli Gourmet, Héli pour hélicoptère
et Gourmet car les forfaits incluent un repas gastronomique axé
sur la cuisine du terroir dans l’un des hôtels membres du réseau
Hôtellerie Champêtre.
Tous les départs se font dans un luxueux appareil Bell 206
JetRanger III, à partir d’un héliport situé aux studios de cinéma
Mel’s dans le Technoparc. À quatre, il faut compter 395 $ par
personne (vol seulement) ou 550 $ par personne incluant le vol
et le repas gastronomique. Laissez-vous éblouir par la vue avec
ce nouveau concept permettant aux gens d’affaires d’épater leurs
clients ou de souligner un événement d’importance.
Héli Gourmet dessert actuellement 12 établissements membres
du réseau Hôtellerie Champêtre.
Sur le Web : www.volhelicopterequebec.com www.hotellerie-
champetre.com
Vous ne résistez pas aux jeux de hasard ? Grattez pour la bonne cause !
Un nouveau jeu à gratter a fait son apparition cet été. Sortant
des sentiers battus, les lots à gagner ne sont pas des sommes
d’argent. Le principe demeure le même que les billets à grat-
ter usuels, mais les prix mis en jeu ont pour but de vous faire
découvrir la ville de Québec. Avec « Découvrez Québec », on peut
courir la chance de gagner l’un des 200 forfaits, parmi lesquels
24 LePLANIFICATEUR | Août 2010 |www.leplanificateur.ca
www.leplanificateur.ca | Août 2010 | LePLANIFICATEUR 25
les forfaits « gastronomie », « arts et divertissement », « maga-
sinage », « détente » ou encore, « golf ». Chaque forfait est doté
de 350 $ d’argent de poche et comprend deux nuits dans un
hôtel, ainsi que deux soupers. Si les jeux de hasard sont pour
vous un divertissement, ce dernier apaisera votre conscience car
il semble être une bonne manière d’explorer Québec et vous
donner des idées de forfaits ! Loto-Québec, avec la participation
des commerçants du milieu touristique de la Ville de Québec,
fait preuve de pertinence avec ce nouveau procédé qui nous a
paru plus intelligent que cette loterie on ne peut plus loufoque
jouée en Bretagne. En effet, le principe de la loto bouse-de-
vache consiste à attendre qu’une vache veuille bien déposer une
bouse sur l’une des cases tracées sur un champ de 15 hectares.
Trois vaches y sont ainsi lâchées, jusqu’à ce que l’une d’entre
elles ait fait ses besoins sur une case, faisant gagner 650 $ au
propriétaire du billet correspondant à la case. Jusqu’où irons-
nous pour gagner de l’argent ?Sur le Web : www.lotoquebec.com
Le dernier « gratteux » de Loto Québec devrait ravir les planificateurs d’événements !
Exit les dates d’expiration
Si vous êtes en possession d’une carte-cadeau, sachez que la
date d’expiration, si elle n’est pas déjà passée, n’est plus d’actua-
lité. En effet, la date d’expiration vient de disparaître pour toutes
les cartes en circulation, avec l’entrée en vigueur des modifica-
tions à la Loi sur la protection du consommateur (LPC). Plusieurs
nouvelles réglementations s’appliquent. Désormais, la loi interdit
les frais de délivrance et d’utilisation sur les nouvelles cartes ou
encore, un commerçant doit rendre la monnaie lorsqu’il reste un
solde de 5 $ ou moins. Les nouveaux articles de la LPC visent les
cartes prépayées, incluant ainsi les chèques-cadeaux, les cartes-
cadeaux et les cartes d’appels interurbains. Certaines exemptions
sont toutefois accordées comme pour les cartes multi enseignes,
les cartes prépayées d’institutions financières, les cartes pré-
payées pour les téléphones mobiles, les cartes associées à un
service déterminé et les cartes-cadeaux offertes gratuitement par
un commerçant.
Identité nationale canadienne
Selon un sondage sur les symboles nationaux canadiens,
réalisé à l’occasion de la Fête Nationale du Canada, la poutine a
raflé 53 % des suffrages apparaissant ainsi comme le met national
canadien. Ce sondage se divise en cinq catégories de symboles,
révélant au grand jour la plante nationale, l’animal national, le
vêtement national et l’équipe nationale. L’érable à sucre est le
grand gagnant de la catégorie plante nationale avec 51 % des
suffrages (l’ortie n’arrive qu’en dernière position, mais fait bel
et bien partie du classement !). Le castor se place en première
position dans la catégorie « animal national », le caribou n’occu-
pant que la quatrième place, alors que dans la catégorie « vête-
ment national », la tuque arrive première, suivie de près par la
veste rouge de bûcheron. Ultime catégorie : « l’équipe de hockey
nationale » nommant l’Équipe Canada 1972 grande gagnante du
classement. Amateurs de hockey, rassurez-vous, le Canadien de
Montréal arrive sur la deuxième marche du podium.
26 LePLANIFICATEUR | Août 2010 |www.leplanificateur.ca
Le 31 août 2010
Comment tripler les résultats de vos foires commerciales ?
Chambre de commerce du Montréal Métropolitain, à
l’hôtel InterContinental, Montréal, QC
Contact : Line Leblond, 514 871-4002 poste 6214,
www.ccmm.qc.ca/fr
Le 6 septembre 2010 - Fête du travail
Le 8 septembre 2010 Speed Dating d’affaires et conférences
Le Planificateur, au restaurant La Mise au jeu au
Centre Bell, Montréal, QC
Contact : 514 849-6841 poste 315
Le 15 septembre 2010 5 à 7, cocktail entre planificateurs
Le Planificateur, au restaurant Le Newtown,
Montréal, QC à 17h.
Contact : 514 849-6841 poste 328
Le 20 septembre 2010 Grande Vitrine de conférenciers – 4ème édition
Groupe Média des événements corporatifs , au Centre
de Congrès Renaissance, Montréal, QC
Contact : Carole Vallée, 514 278-5639 poste 210,
www.conferenciersformateurs.com
Le 11 octobre 2010 - Action de grâce
Le 18 octobre 2010 Colloque des organisateurs d’événements corpora-
tifs – 5ème édition
Groupe Média des événements corporatifs , au
Château Taillefer-Lafon, Laval, QC
Contact : 514 278-5639 poste 202,
www.colloque-organisateurs.com
Du 21 au 24 novembre 2010
Convivium 2010
MPI Montréal, au Château Cartier, Gatineau, QC
Contact : www.mpimontreal.com
QUESTION QUIZ DU MOIS
Droits d’auteur : Êtes-vous à la hauteur ?
Le droit d’auteur est un droit de propriété au même titre que le droit
de propriété immobilière
VRAI OU FAUX ?
Pour toute question sur les droits d’auteur et les droits de
reproduction, n’hésitez pas à contactez Copibec, société
de gestion collective des droits de reproduction, l’unique
en matière de publications imprimées au Québec :
[email protected] / www.copibec.qc.ca.
RÉPONSE :
VRAI. Bien qu’il porte sur un bien plus intangible que
d’autres droits de propriété, le droit d’auteur est un droit de
propriété privée.
SOLUTiON SUdOkU FACiLE pAgE 21
SOLUTiON SUdOkU mOyEN pAgE 21
L’industrie perd deux grands joueursNotre industrie a perdu deux grands joueurs emportés par le cancer. En effet, c’est avec tristesse que nous avons appris les récents décès de M. Nat Raider et Mme Linda Jalbert, qui nous ont quittés respective-ment le 24 juillet et le 6 août.
Linda Jalbert, connue de tous dans l’industrie comme « Madame ventes et marketing » est décédée le 6 août. Linda a travaillé dans plusieurs des hôtels les plus presti-gieux de Montréal, dont Le Ritz, Le Quatre Saisons et le Vogue. Durant sa carrière, elle a formé un grand nombre des directeurs des ventes et du marketing qui sont en poste dans plusieurs hôtels aujourd’hui. Linda avait quitté Montréal pour suivre son époux à Toronto, M. Re-naud Payette, directeur général de l’InterContinental Toronto Cen-tre. Nos condoléances à Monsieur Payette et aux proches de Linda ; elle nous manquera à tous.
Nat Raider a urait eu 81 ans le 3 août. Né à Montréal de par-ents Lithuaniens, il a étudié la mu-sique au Conservatoire de musique de McGill, sous Léon Barzin, Leonard Ber-nstein et Aaron Copland. Il gagna sa vie en jouant de la trompette sur les bateaux de croisières et dans les clubs de nuit. En 1962, il est de-venu directeur musical du Forum et le resta durant 28 ans. Les soirées ne se passaient plus de son orchestre jouant tantôt pour Barry White, Rod Stewart, Michael Bublé ou d’autres. Nous souhaitons nos plus sincères condoléances à son épouse Béatrice et ses deux filles Barbara et Cindy qui opèrent les Productions Nat Raider.