Antidote n°93 (avril13)

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93 anepf-online.com P 3 P 3 Fermons Pessoa ! P 4•5 P 4•5 Quel avenir pour la PACES ? P. P. 6•7 P 11 P 11 ANEPF Réalisé en collaboration avec P 9 P 9 P 10 P 10 CESPHARM Trousse de secours, mode d’emploi Journal de l’Association Nationale des Étudiants en Pharmacie de France # Avril 2013 L’ANEPF et les structures professionnelles P 8 P 8 Les génériques mot Joyeux anniversaire, mot Le du président Cet Antidote est particulier puisqu’il me revient la tâche délicate d’in- troduire la célébration de la 45 e année d’existence de l’Association Nationale des Etudiants en Pharmacie de France. Voilà qui fera donc bientôt un demi-siècle que l’ANEPF défend sans relâche les études et étudiants en pharmacie. Aujourd’hui, grâce au travail de tout notre réseau et des précédents bureaux, nous avons vu l’ANEPF s’imposer dans le paysage de l’ensei- gnement supérieur et comme association représentative incontestable de l’ensemble des étudiants en pharmacie de France. En 45 ans l’ANEPF a régulièrement fourni un travail complet, de qua- lité, parfois critique, mais toujours constructif, avec toujours cette envie permanente de tirer nos études et notre formation vers l’avant, dans des contextes parfois difficiles voire hostiles. Nous pouvons être fiers de dire aujourd’hui que l’ANEPF n’a jamais dérogé à ses valeurs et son réseau, qui ont toujours été fermement défendus depuis sa création. Je vous laisse donc apprécier la lecture de cet Antidote dans lequel vous découvrirez les quelques surprises qui accompagnent l’anniver- saire de notre association. Réda AMRANI-JOUTEY. Président de l’ANEPF 2012-2013 [email protected] É Bonjour à tous, L’année 2013 est marquée par les 45 ans de l’ANEPF. À cette occasion comme vous avez pu le voir, en plus d’une campagne de communication, l’association se dote d’un nouveau site Internet à l’adresse www.anepf.org . Repensé pour être dynamique et moderne, il a pour vocation de devenir la vitrine de l’ANEPF. N’hésitez pas à le consulter régulièrement. La communication auprès des étudiants en pharmacie faisant partie de nos missions, voici donc le deuxième Antidote de mon mandat. Vous y trouverez de nombreux sujets qui nous intéressent: le Centre Universitaire Fernando Pessoa, les pistes pour remplacer la PACES, une présentation de l’Ordre des Pharmaciens et bien d’autres encore. N’hésitez pas à participer au concours organisé conjointement avec l’OCP en quatrième de couverture. Je vous souhaite une bonne lecture et «pour que vive l’information, vive l’Antidote!». Alexis BILLARD. Vice-président communication ANEPF 2012-2013 [email protected] É o d t i 6•7 Trousse de secours mode, d’emploi Trousse de secours mode, d’emploi 5 affiches pour réaffirmer nos missions

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P4•5P4•5Quel avenir pour la PACES?

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Trousse de secours, moded’emploi

Journal de l’Association Nationale des Étudiants en Pharmacie de France # Avril 2013

L’ANEPF et les structures professionnelles

P8P8Les génériques

motJoyeux anniversaire,

motLe duprésident

Cet Antidote est particulier puisqu’il me revient la tâche délicate d’in-troduire la célébration de la 45e année d’existence de l’Association Nationale des Etudiants en Pharmacie de France. Voilà qui fera doncbientôt un demi-siècle que l’ANEPF défend sans relâche les études etétudiants en pharmacie. Aujourd’hui, grâce au travail de tout notre réseau et des précédentsbureaux, nous avons vu l’ANEPF s’imposer dans le paysage de l’ensei-gnement supérieur et comme association représentative incontestablede l’ensemble des étudiants en pharmacie de France.En 45 ans l’ANEPF a régulièrement fourni un travail complet, de qua-lité, parfois critique, mais toujours constructif, avec toujours cette enviepermanente de tirer nos études et notre formation vers l’avant, dansdes contextes parfois difficiles voire hostiles. Nous pouvons être fiersde dire aujourd’hui que l’ANEPF n’a jamais dérogé à ses valeurs et sonréseau, qui ont toujours été fermement défendus depuis sa création.Je vous laisse donc apprécier la lecture de cet Antidote dans lequelvous découvrirez les quelques surprises qui accompagnent l’anniver-saire de notre association. ■

Réda AMRANI-JOUTEY.Président de l’ANEPF 2012-2013

[email protected]

ÉBonjour à tous,

L’année 2013 est marquée par les 45 ans de l’ANEPF. À cetteoccasion comme vous avez pu le voir, en plus d’une campagne de communication, l’association se dote d’un nouveau site Internetà l’adresse www.anepf.org .Repensé pour être dynamique et moderne, il a pour vocation

de devenir la vitrine de l’ANEPF. N’hésitez pas à le consulter régulièrement. La communication auprès des étudiants en pharmaciefaisant partie de nos missions, voici donc le deuxièmeAntidote de mon mandat. Vous y trouverez de nombreux sujets qui nousintéressent: le Centre Universitaire Fernando Pessoa, les pistes pour remplacer la PACES, une présentation de l’Ordre des Pharmaciens et bien d’autres encore. N’hésitez pas à participer au concours organiséconjointement avec l’OCP en quatrième de couverture. Je vous souhaite une bonne lecture et «pour que vivel’information, vive l’Antidote!».

Alexis BILLARD.

Vice-président communication ANEPF [email protected]

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Trousse de secours mode,d’emploi

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réaffirmer nos missions

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Avril 2013

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Avril 2013

Inquiétudes et colères Ouvert en novembre dernier le Centre Universitaire Fernando Pessoa(CUFPF), propose des formations en orthophonie et en odontologie à des étudiants sélectionnés sur dossier, s’acquittant de frais descolarité allant de 7500€ (orthophonie) à 9500€ (odontologie) par an.Selon la direction de l’UFP France, 89 étudiants sont actuellementinscrits (29 en orthophonie et 60 en odontologie). Des études de pharmacie seraient proposées dès la rentrée 2013.

Le Centre Universitaire FernandoPessoa: un établissementcontestable et contestéDès son ouverture, l’ANEPF et tous les étudiantscomme les professionnels du monde de lasanté ont dénoncé le contournement du nume-rus clausus qui encadre le nombre de profes-sionnels français, le coût des formationsproposées, les incertitudes sur la qualité et lecontenu de l’enseignement dispensé, les pra-tiques commerciales de l’établissement ainsique le manque de clarté par rapport à la conti-nuité du cursus et la délivrance des diplômes.De nombreux flous ont plané sur le CUFPF dèsson ouverture. Les ministères de l’EnseignementSupérieur et de la Recherche, le ministère de laSanté, le président de l’Université de Toulon toutcomme le Rectorat de Nice n’étaient pas au cou-rant de l’ouverture de l’établissement.Geneviève Fioraso, ministre de l’Enseigne-ment Supérieur a donc décidé de porterplainte contre le CUFPF sur plusieurs critères :utilisation du terme « Université » (le CUFPFétait auparavant dénommé Université Fer-nando Pessoa), les cursus et les coursn’étaient pas décrits, aucune autorisation

d’ouverture n’a été déposée, et enfin pourpratiques commerciales trompeuses, voireescroquerie. De plus, le centre devra quitterles locaux du centre intercommunal de Tou-lon le 28 juin 2013 suite à la rupture de bailqui a eu lieu en décembre, même si des ru-meurs d’acquisition de nouveaux locaux cir-culent déjà. À noter que l’ouverture d’unnouveau centre est prévue à Béziers. Même sila pharmacie ne semble pas concernée pourle moment par cet établissement, l’ANEPF s’yopposera avec autant de fermeté que pour lecentre de Toulon.Les services du ministère de l’EnseignementSupérieur ont récemment annoncé que Pes-soa n’était pas habilité à délivrer des di-plômes sur le territoire Français. Ainsi, le floudu projet, les assertions contradictoires del’équipe dirigeante, décrédibilise cette univer-sité privée. Ces fluctuations sont perceptiblessur le site Internet régulièrement modifié :■ La direction a disparu. L’antenne est uneassociation dirigée par Bruno Ravaz (ancien-nement directeur de la structure). Sur le siteMr Ravaz se dit vice-président de FernandoPessoa et la mention de directeur a disparu.■ Le corps professoral est invisible. Aucunnom ne figure sur le site.■ Brouillard sur les conditions d’études et destages. Là aussi, les réponses sont fluctuantes.Un jour Bruno Ravaz nous parle de stages réa-lisés dans des cliniques ou cabinets privés. Au-jourd’hui, ce n’est plus d’actualité puisque lesdeux premières années seront effectuées enFrance et les trois dernières au Portugal. Cesinformations n’ont été portées à la connais-sance des étudiants déjà inscrits que le 18mars dernier, soit plus de 4 mois après leur ins-cription et près de la moitié des frais d’inscrip-

tion réglés (4500€). Les étudiants sont doncau pied du mur et pris en otage : leur cursusdéjà entamé, une partie de leurs études déjà fi-nancée… L’espoir d’une formation reconnueimpose désormais de partir à l’étranger, à plusde 1500 km de chez eux.

L’ANEPF, les étudiants etprofessionnels de santé mobilisésLe 15 mars dernier se tenait une manifestationsoutenue par l’ANEPF mobilisant profession-nels et étudiants en santé venant de toute laFrance pour demander la fermeture du CentreUniversitaire Fernando Pessoa France (CUFPF).C’est ainsi plus de 900 étudiants en pharma-cie dentaire ou encore médecine qui ont mon-tré leur implication et leur inquiétude enversl’avenir du système de soins français directe-ment menacé par le précédent que pourraitcréer Pessoa.

La manifestation a également trouvé échodans de nombreuses villes étudiantes. Les as-sociations locales ont affiché et distribué destracts tout en diffusant la pétition pour la fer-meture de l’établissement, qui a récolté plusde 8 000 signatures en trois semaines.

Cet établissement provoque colère et indigna-tion auprès de tous les représentants des ins-tances, gouvernement inclus. Le temps nousdévoilant à chaque fois un peu plus les incer-titudes, le flou et l’illégalité qui règne autourde cet établissement.

N’hésitez pas à signer la pétition pour la fermeture de cet établissement surhttp://www.fermonspessoa.org/. ■

AMRANI JOUTEY Réda.

Président de l’ANEPF

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Avril 2013

Quel avenir pour la PACES?Après une succession de rapports visant à réformer l’ancienne PCEM12,la PACES naît à la rentrée 2009, tout d’abord en tantqu’expérimentation, dans les universités de Bordeaux Segalen et Grenoble Joseph Fourier qui sont alors les deux universités à se présenter en tant que villes pilotes, puis est elle généralisée en septembre 2010 à l’ensemble des universités proposant des formations de santé. 2 ans et demi après sa mise en place, où en est-on? Vers quelles évolutions?

ÉducationÉducation

À l’époque, la réforme de la première annéenourrit plusieurs grandes ambitions ;La volonté première est d’inculquer une cul-ture commune aux professionnels de santé,afin de faciliter leur collaboration future. En-suite, il est nécessaire que les études de santés’intègrent dans le système LMD3, c’est alorsle début de la réforme de nos études, qui,progressivement se mettra en place, de lapremière à la sixième année.De plus, la réforme de la première année avaitpour but de faciliter les réorientations et de lut-ter contre le gâchis humain en limitant certainsparcours chaotiques que l’on pouvait rencon-trer; à savoir des étudiants se retrouvant aprèsau moins 4 ans d’études (2 PCEM1 et 2PCEP14) avec un niveau bac. Enfin, la mutuali-sation des enseignements avait pour but de di-minuer les coûts des ces 2 premières années.

Deux ans après la réforme, la plupart des ob-jectifs n’étaient pas atteints, la filière pharma-cie avait énormément pâti de cette réforme, ilfallait donc revoir la copie.

De grandes consultations pour réformerOr dans le même temps, suite à l’élection dunouveau gouvernement, la ministre de l’Ensei-gnement Supérieur et de la Recherche, Gene-

viève Fioraso,lançait les Assi -ses de l’Ensei-gnement Supé-rieur, grandesconsultationsayant pour butde réformer levisage de l’en-seignement su-périeur, avec

ses acteurs (enseignants, BIATSS5, étudiants).Un comité de pilotage des assises a été misen place dont le rapporteur est Vincent Berger,

il a pour but desynthétiser l’en-semble des dis-cussions qui onteu lieues, au ni-veau local dansun premiertemps puis auniveau national,et enfin lescontributions ré-

digées. Naturellement, au cours des débats et dansles contributions est abor dé le problème de laPACES et quelques propositions sont formu-lées. À la suite de la publication du rapport na-tional des Assises de l’Enseignement Supé-

rieur et de laRecherche findécembre, ledéputé Jean-Yves Le Déaut,missionné parle premier mi-nistre, publie àson tour sonrapport, large-ment inspiré durapport précé-

dent début janvier, et il amène sa contributionsur la réforme de la première année desétudes de santé. Enfin, dans la continuité, le ministère de l’En-seignement Supérieur et de la Recherche sortfin janvier un projet de loi, rendu public. Démarre alors une grande vague de consulta-tion avec les différents représentants (syndi-cats, associations étudiantes, présidentsd’universités…).

À l’heure des expérimentationsDepuis les consultations des Assises et lespremières ébauches du projet de loi, plusieurs

universités se sont montrées candidates pourlancer des expérimentations. Les universités parisiennes se montrent trèsintéressées puisque pas moins de trois d’en-tre elles se sont proposées :• L’Université Pierre et Marie Curie (Paris VI),

et particulièrement le doyen de médecineenvisagent un cursus adapté à l’étudiant,qui pourrait apprendre à sa vitesse. Lemodèle de sélection se rapprocherait decelui de plusieurs grandes écoles : unesélection à différents niveaux. Au coursd’une licence de type santé-sciences-humanités, il y aurait possibilité deprésenter un premier concours en fin depremière année, et pour les étudiants ayantéchoué et passant en deuxième année decette licence généraliste, un secondconcours en fin de 2e année, à conditionqu’ils ne redoublent pas leur premièreannée.

Le projet de loi du 20 marsCe projet de loi, lors de sa présentation enconseil des ministres le 20 mars, contient unarticle dédié à la réforme de la PACES qui pré-voit la possibilité d’expérimentations pour unedurée de 6 ans, dans les universités qui lesouhaitent. Deux cadres assez larges sont définis : • Une orientation précoce des étudiants de la

PACES à l’issue d’épreuves portant sur lesenseignements du début d’année, accom -pagné d’une réorientation, au sein del’université, des étudiants ayant échoué.

• Une admission directe en deuxième outroisième année de nos études après unpremier cycle adapté.

Enfin, il est prévu une évaluation l’année pré-cédent la fin de l’expérimentation. À terme, la volonté est d’harmoniser à un seulsystème de sélection qui aurait fait sespreuves au cours des expérimentations.

.Geneviève Fioraso.

.Vincent BERGER.

.Yves Le Déault.

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Avril 2013

• L’Université Paris Descartes (Paris V), etson président Frédéric Dardel envisagent

quant à eux, lasup pres sionprogressive dupremier cyclede nos étudespour introduireune entrée parpasse relle en3e année, pourles étudiantsdiplômés d’unelicence généra -

liste en 3 ans. Les cursus en lien avec lebiomédical ou les sciences seraient alorsfavorisés.

• L’Université Paris-Nord (Paris XIII) et sonprésident Jean-Loup Salzmann imaginent

un cycle desétudes desanté en troisans, à l’issueduquel les étu-diants seraientsé lect ionnéssur leurs notes,mais aussileurs stages etleurs moduleshors cursus

avant d’entrer dans la filière qu’ils souhai-tent. La volonté est aussi d’ouvrir les passe-

relles notamment aux étudiants venantd’IUT, de droit, ou des filières sciences hu-maines et sociales afin introduire une cer-taine variété dans le public étudiant desétudes de santé.

Enfin, le seul projet provincial vraiment avancéà l’heure actuelle est à l’initiative de ladoyenne de médecine d’Angers et pourraits’étendre aux universités du pays de Loire(Nantes et le Mans). Sur un modèle de licence,la première année serait composé de trois «teintes » : sciences de la vie, « sciences dures »(mathématiques, physique, chimie) etsciences humaines et sociales. Comme le pro-jet de Paris VI, une première partie du nume-rus clausus serait choisie à la fin de la pre-mière année. La deuxième année verraitl’étudiant se spécialiser progressivement et nechoisir plus que deux teintes, pour ensuitesélectionner la deuxième partie du numerusclausus à l’issue de la deuxième année etpossibilité pour les étudiants non-reçus defaire une dernière année afin d’obtenir un di-plôme de licence.L’ensemble de ces projets s’inscrit dans lesecond cadre du projet de loi avec une admis-sion directe en deuxième ou troisième annéeaprès un premier cycle adapté.

Un projet est en réflexion autour du premiercadre qui consisterait à un premier semestrecommun aux filières de santé, à l’issue duquel

il y aurait un concours d’admissibilité qui sé-lectionnerait 2 à 2,5 fois le nombre d’étu-diants par rapport au numerus clausus, et lesétudiants choisiraient donc leur filière audeuxième semestre, et passeraient leconcours d’admission correspondant au nu-merus clausus de la filière choisie.Ces projets ne sont que des réflexions, et nesont pas définitifs. Nul doute qu’ils évolue-ront beaucoup jusqu’à leur expérimentation àla rentrée 2014, s’ils sont acceptés par le mi-nistère. Pour l’avenir définitif de la PACES, ilfaudra donc être patient…■

Maxime VILLORIA.Vice-président

éducation et réformes

de l’ANEPF

ÉducationÉducation

1 Première Année Commune aux Etudes de Santé

2 Premier Cycle des Etudes Médicales 1

3 Licence (3 ans) Master (2 ans) Doctorat (3 ans), soit, au total, 8 ans d’études pour un doctorat

4 Premier Cycles des Etudes Pharmaceutiques 1

5 Bibliothécaires, Ingénieurs, personnels Administratif, Techniciens, de Service ou de Santé = l’ensemble des personnels de l’université non

enseignants-chercheurs

.Frédéric Dardel.

.Jean-Loup Salzmann.

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pharmacienspharmaciens

L’ANEPF et les structuresprofessionnellesComme expliqué dans un ancien numéro, l’ANEPF est le relais entre les étudiants et les structures professionnelles du mondepharmaceutique. De ce fait, l’ANEPF occupe une place privilégiéedans ses relations avec l’Ordre et les syndicats pharmaceutiques.Mais concrètement, que sont ces structures et quel est leur rôle?Focus sur l’organisation de la représentation professionnelle.

Ordredes

L’idée de créer un Ordre régulant l’exercice de la profession pharma-ceutique date de la IIIe République, et c’est par une ordonnance du 5mai 1945 que ce dernier fut créé, avec pour seule vocation la défensede la santé publique et des patients.

■ Ses missions:• La régulation professionnelle :• La promotion de la santé publique :• La représentation de la profession (art. L 4231-2 du CSP) :

■ Sa composition :L’Ordre est composé d’un conseil national, présidé par Isabelle Adenotet divisé en plusieurs sections de A à H (la section F ayant fusionnédans la section E).

Seule la section A dispose d’une structure régionalisée : chacune des21 régions définies par le législateur, dispose d’un Conseil Régionalde l’Ordre des Pharmaciens (CROP), qui s’occupe des demandes d’ins-criptions et constitue la chambre disciplinaire. Le Conseil Central de lasection A est constitué des présidents de chacun des CROP et de dé-légués supplémentaires pour les régions comportant le plus de phar-maciens titulaires. Le conseil central de la section A permet unecoordination de l’ensemble des CROP.

■ Les actions de l’Ordre avec l’ANEPF :

Deux principales actions sont en cours d’élaboration :– Refonte de la campagne «Pharma c’est pour moi» : le but de cette

campagne est de promouvoir la filière pharmacie pouvoir en infor-mant et renseignant les étudiants de lycée et ceux inscrits en PACESsur les multiples carrières de pharmacien.

– Pré-inscription à l’Ordre des étudiants en 6e année: comme expli-qué plus haut, il faut être inscrit à l’Ordre pour exercer le métier depharmacien quelle que soit la branche choisie (dans une officine, àl’hôpital en laboratoire, dans l’industrie…). Or 26% des pharmacienssortants ne sont pas inscrits. Cette pré-inscription permettra à la fois de savoir ce que deviennent ces 26% à la sortie de l’Université, maisaussi aux étudiants de 6e année de pouvoir accéder à l’intégralitédu site de l’Ordre ainsi qu’au CESPHARM. ■

Pour toute information complémentaire, connectez-vous surwww.ordre.pharmacien.fr

Charles DEGUARA .

VP en charge des relations professionnelles ANEPF (2011-2012)

Conseilnational

Isabelle AdenotPrésident

Conférencebureau-

présidents

Conseil central AOfficines titulaires

Alain DelguttePrésident

Conseil central BIndustrie

Jean-Pierre Pac-cioni

Président

Conseil central CDistribution

Philippe GodonPrésident

Conseil central DOfficine adjoints

et diversJérôme

Parésys-BarbierPrésident

Conseil central EOutre-mer

Norbert ScagliolaPrésident

Conseil central GLaboratoire de biologie

Robert DesmoulinsPrésident

Conseil central HÉtablissements

de santéBadr Eddine Teh-

haniPrésident

CROP

CROP

CROP

DL

DL

DL21 conseils régionaux

4 délégations locales + 3 délégués

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pharmaceutiquespharmaceutiquesLes syndicats

– la dynamisation et la valorisation des acteset services rendus par le pharmacien.

– l’adaptation du réseau pharmaceutique.C’est un syndicat très libéral qui représentedavantage les grosses officines

• USPO (Union Syndicale des Pharmaciens d’Officine)

Président : Gilles Bonnefond

Créée le 22 octobre 2001, elle a pour objet ladéfense des intérêts professionnels despharmaciens d’officine :– Défendre les intérêts matériels et moraux

des pharmaciens d’officine.– Renforcer les moyens d’action des syndicats

de pharmaciens d’officine qu’elle agrège.– Définir et promouvoir toutes actions per-

mettant aux officines de remplir leur rôle desanté publique.

– Promouvoir et coordonner toutes étudesintéressant l’exercice de la pharmacie d’of-ficine.

– Entreprendre et soutenir toutes actionsconcourant à la défense des intérêts géné-raux de la pharmacie d’officine.

– Créer ou participer à la gestion de tousservices utiles à l’exercice de la pharmacied’officine.

– Représenter les pharmaciens d’officine au-près des Pouvoirs Publics et de toutes ins-tances nationales.

– Agir devant toutes juridictions pour la dé-fense de l’intérêt collectif des pharmaciensd’officine qu’elle représente.

■ Le syndicat des grossistes répartiteurs

La Chambre Syndicale des Répartiteurs Phar-maceutique (CSRP), a pour rôle de représen-ter la « profession » auprès des interlocuteursde ce secteur d’activité – pouvoirs publics,presse, syndicats professionnels de la phar-macie (industrie et officine), partenaires so-ciaux – pour défendre les intérêts communsà l’ensemble des grossistes-répartiteurs.Elle a également la responsabilité de faire«vivre» la Convention Collective Nationale de laRépartition Pharmaceutique, au travers de saCommission Sociale. Depuis 1985, date de sacréation, elle fonctionne grâce aux cotisationsversées par ses sociétés adhérentes.

■ Les syndicats industrielsIl existe deux syndicats représentant l’indus-trie pharmaceutique sans distinction de labo-ratoire : le LEEM et le GEMME.

• Les Entreprises du Médicament (LEEM)

Le LEEM représente les entreprises implan-tées dans l’Hexagone, défend leurs intérêtset assure la promotion de leur démarche col-lective. Son rôle consiste également à élabo-rer et à faire respecter l’éthique de laprofession, à faciliter les échanges entre sesmembres, à établir et à faire vivre des liensavec les autres professions de santé et avecles acteurs de la société, à promouvoir desdémarches collectives de progrès, de qualitéet de valorisation du secteur.Créé il y a plus de 130 ans, le LEEM compteaujourd’hui près de 270 entreprises adhé-rentes, qui réalisent plus de 98 % du chiffred’affaires total du médicament en France.De plus, le LEEM possède sur son site inter-net une bourse à l’emploi où l’on peut trouverdes offres de stage, des offres de CDD ou CDIdans les entreprises pharmaceutiques. LeLEEM possède aussi une section d’apprentis-sage en alternance regroupant des forma-tions de master et autres.

• Le GEMME (Génériques, Même MEdicament)

Le GEMME représente les laboratoires géné-riqueurs du marché français. Il fait valoir sespropositions et participe aux actions et auxréflexions dans le domaine de la politique desanté afin de concevoir et promouvoir touteaction visant à développer le marché du gé-nérique. Le Gemme est l’interlocuteur desprofessionnels de santé et des pouvoirs pu-blics pour les questions relatives au dévelop-pement de la politique générique. ■

Pour plus d’informations, n’hésitez pas àconsulter leurs sites

Charles DEGUARA .VP en charge des relations professionnelles ANEPF

(2011-2012)

■ Les syndicats officinauxIl en existe beaucoup mais nous nous limite-rons aux 3 syndicats majoritaires, qui ontseul pouvoir de décision au niveau deshautes instances. Une de leur grande mis-sion est de négocier les signatures conven-tionnelles, et ont été force de persuasionpour permettre la mise en place des entre-tiens pharmaceutiques dans les officines.

• FSPF (Fédération des SyndicatsPharmaceutiques de France)

Président : Philippe Gaertner

Créée en 1878, c’est la première organisationprofessionnelle syndicale de la pharmacie d’of-ficine, par le nombre de ses adhérents, son an-tériorité et son implantation territoriale, tantmétropolitaine qu’outre-mer.De type fédéral, elle soutient, coordonne etrenforce l’action des syndicats départementauxqu’elle agrège, en métropole et Outre-mer.La FSPF défend depuis toujours les trois fonda-mentaux de l’exercice du métier de pharmaciend’officine:– le monopole de dispensation des médica-

ments en officine, véritable monopole decompétence;

– l’indivisibilité de la propriété de l’officine etde son exploitation, rempart incontournablecontre les dérives capitalistiques de l’exercicede la pharmacie;

– la répartition démo-géographique des offi-cines, garante d’un accès de proximité à l’en-semble de la population, élément essentielde la permanence des soins.

• UNPF (Union Nationale des Pharmacies de France)

Président : Françoise Daligault

Syndicat représentatif au plan national de lapharmacie d’Officine, crée en 1899, qui assurela défense des intérêts des professionnels au-près de l’Administration, des gouver nants etdes élus, et participe à la négociation avec lespartenaires sociaux pour la Convention collec-tive et la formation continue.Pour demain, l’UNPF défend trois dossiersprioritaires :– la préservation du monopole du médica-ment à l’Officine.

Les syndicats à la loupeIl existe plusieurs syndicats de pharmaciens couvrant les différentesbranches de la profession. Présentation.

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génériquesgénériquesLes

Le médicament générique, vous savez bien ce que c’est. Vous l’avez certainement déjà rencontré à travers les enseignementsthéoriques, ou bien directement lors de vos stages. Si pour les pharmaciens le générique à déjà bien fait ses preuves, il n’en reste pas moins vecteur de polémiques au comptoir. Retour sur une innovation majeure en terme d’économie de la santé.

Pour commencer, voyons ce que dit la loi. Lemédicament générique est défini par l’articleL5121-1 du Code de la Santé Publique, sui-vant trois critères :• avoir la même composition qualitative et

quantitative en principe actif que leprinceps,

• avoir la même forme pharmaceutique quele princeps,

• avoir la même biodisponibilité et la mêmebio-équivalence.

Pour rappel, les études de bioéquivalenceconsistent à comparer la concentration plasmatique du médicament générique aveccelle du princeps après administration à unmême temps t0. On tolère des variabilités del’ordre de 20 à 25 %, liée aux variations inter-humaines.

Mais en fait, pourquoi en est-onvenu au médicament générique? Tout simplement pour des questions d’écono-mie. On commence à parler de générique dès1996, et en 1999 les pharmaciens obtien-nent le droit de substitution.En octobre 2003, on voit apparaître le TFR,ou Tarif Forfaitaire de Responsabilité. Celui-cialigne le taux de remboursement du princepssur le prix du générique. Comme son nom l’in-dique, le TFR a été mis en place pour respon-sabiliser la dispensation de médicaments.

Et les économies d’argent, elles sont faites où? Contrairement à ce que les détraqueurs dugénérique prétendent, l’économie n’est pasfaite sur la qualité du produit, mais sur lescoûts de la recherche. En effet, puisque le

médicament princeps existe, il n’y a pas d’ar-gent à investir en screening pharmaceutique,en études de toxicologie, d’efficacité de la mo-lécule choisie... Des économies sont égale-ment faites sur le packaging, puisque chaquelaboratoire applique une même charte gra-phique pour ses génériques (ce qui peut alorsinciter le patient à penser que c’est un pro-duit discount »). D’où un médicament en sor-tie de ligne environ 30 à 50 fois moins cher.

Pourtant aujourd’hui des questions demeu-rent quant à l’emploi du générique dans certaines pathologies. C’est par exemple lecas de l’épilepsie, lors de traitement par acidevalproïque (DEPAKINE®) et lamotrigine (LAMICTAL®). En effet, en 2007, la Ligue Fran-çaise Contre l’Épilepsie s’est positionnéecontre la substitution des anti-épileptiques.Leur communiqué de presse indiquait laconstatation de cas de convulsions, et de re-crudescence des crises, voire d’inefficacité.Parmi les différentes hypothèses, les plus pro-bables sont l’anxiété anticipatoire généréepar la substitution et les variabilités de la bio-disponibilité des anti-épileptiques (princepscomme génériques). Bien évidemment, il nefaut pas perdre de vue que l’épilepsie est unepathologie très particulière. Il est donc préco-nisé de ne pas substituer si le traitement aété commencé avec le princeps et inverse-ment.

La substitution peut également poser pro-blème au niveau des dysthyroïdies traitéespar lévothyroxine (LEVOTHYROX®). Ce médica-ment a une marge thérapeutique étroite etmalgré des études de bio-équivalence à +/-10 % de variabilité par rapport au princeps

(contre 20 à 25 % en général), la plus hautesurveillance est préconisée en cas de substi-tution (ou de changement de génériqueur).

Et aujourd’hui, où en est-on? Depuis le mois d’avril 2012, l’objectif a étéporté a 85 % de taux de substitution à l’offi-cine avec introduction d’une rémunération àla performance. De plus, depuis cet été, le pa-tient refusant la substitution (hors mention« non substituable » en toutes lettres) doitavancer le règlement des médicaments. Mal-gré de nombreux refus à l’officine au début del’application de cette règle, les patients ontglobalement fini par l’accepter. Des sanctionssont également prévues au cas où certains of-ficinaux ne joueraient pas le jeu, et donc ou-vriraient la porte à une certaine forme deconcurrence. ■

Geoffrey FOULON .

Secrétaire

et délégué ANEPF ACEPC

(2012-2013)

Sources : http://www.medicamentsgeneriques.info/

http://sante.lefigaro.fr/actualite/2012/02/24/17477-lefficacite-certains-generiques-mise-doute

http://ansm.sante.fr

Pharmacie Clinique et Thérapeutique – Calop, Limat, Fernandez, Aulagner – Elsevier Masson, 4e édition.

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MémoMémo

Une trousse desecours adaptéeLa composition de votretrousse à pharmaciedépend de votre lieu devacances. Si vous par-tez à l’étranger, hors

des zones à climat tempéré, prévoyez àl’avance un rendez-vous chez le médecin,impératif pour faire le point sur les vaccinsnécessaires.

N’oubliez pas de mettre dans vos valises car-net de santé et un thermomètre incassable.

Pensez à emporter en plus des traitementsprescrits pour les maladies chroniques les or-donnances correspondantes. Conservez lesmédicaments dans leurs emballages d’ori-gine afin d’éviter toute confusion.

Tout pour soigner les petitsincidents de l’étéPour désinfecter les lésions résultant de pi-qûres d’insectes ou les petites écorchures,procurez-vous un flacon de solution antisep-tique. Ajoutez-y des pansements adhésifsprédécoupés et de l’arnica, en crème ou engel, pour prévenir l’apparition des bosses oudes bleus si votre enfant se cogne. Enfin, unepince à épiler vous sera d’une grande utilitépour extraire les échardes.

Les indispensables de l’étéComplétez cette base par un collyre pour net-toyer les yeux. N’oubliez pas le paracétamolpour lutter contre la fièvre.

Pas de coups de soleilPorter tee-shirt et chapeau reste la meilleureparade contre les agressions du soleil. Com-

plétez cette protection par une crème solaired’indice 30 au minimum, protégeant desUVA et des UVB. Renouvelez l’applicationtoutes les deux heures.

En cas de coup de soleil, il existe des crèmesapaisantes visant à diminuer la douleur. S’il ya brûlure, utilisez de la Biafine®.

Méfiez-vous des lunettes de soleil gadgets,dont les verres, bien que teintés, ne filtrerontpas les rayons ultraviolets. Assurez-vousqu’elles portent la mention CE et optez pourdes montures «enveloppantes ». ■

Hervé DE LA BARDONNIE .

VP Santé Publique et Humanitaire

ANEPF (2007-2008)

La trousse de secours, mode d’emploi

Inutile d’emporter toute une armoire à pharmacie en vacances !Quelques produits, indispensables, suffisent. Oui, mais lesquels?Passage en revue de ce qu’il ne faut pas oublier.

À EMPORTER DANS VOTRE TROUSSE A PHARMACIEVotre traitement médical en cours accompagné de votre ordonnance. Votre traitement médical traitant un problème médical qui peut risquer de ressurgir (douleur dentaire, mal de dos, …)

Plaies, coupures, ampoules Antiseptiques, compresses stériles, sparadrap, pansements, gel anti-inflammatoire

Coup de soleil, brûlure Crème anti-brûlure (biafine®), une protection solaire (minimum indice + 30) et un après-solaire apaisant

Piqûre d’insectes Répulsif anti-moustiques (crème, spray, prise électrique, moustiquaire…) + Crèmes ou pommades calmantes ou comprimés anti-démangeaison (antihistaminique)

Diarrhée Ralentisseur intestinal, antisécrétoire intestinal, désinfectant intestinal

Douleurs Antalgique et paracétamol. Certains paracétamols sont pratiques en voyage car ils ne nécessitent pas d’eau.

Mal de gorge Spray ou pastille (courants d’airs, climatisation, ...)

Mal des transports Anti-émétique

Sexualité Contraceptifs (préservatifs, pilule en quantité supérieur à la durée du séjour), protections périodiques(parfois coûteux ou plus rares dans certains pays), Thermomètre, Coton, Lingettes anti-bactériennes

Toute utilité Ciseaux, pince à épiler et pince à échardesPour les longs voyages en avion : bandes de contention (bas, chaussettes ou collants)Pour les destinations tropicales, un sérum antivenimeux

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Le Comité d’Éducation Sanitaire et Sociale de la Pharmacie françaiseL’éducation pour la santé est une obligation déontologique pour le pharmacien. L’article R. 4235-2 du Code de la santé publique précise en effet que le pharmacien «doit contribuer à l’information et à l’éducation du public en matière sanitaire et sociale». Le Cespharm est là pour l’y aider.

CESPHARMCESPHARM

L’article L. 5125-1-1 A du Code de la santé pu-blique définit les missions des pharmaciensd’officine. Il mentionne notamment que lespharmaciens officinaux «contribuent aux soinsde premier recours » (parmi lesquels l’éduca-tion pour la santé, la prévention et le dépis-tage) et «peuvent participer à l’éducation thé-rapeutique et aux actions d’accompagnementde patients ». Selon la HAS (2007), l’éducation thérapeu-tique du patient (ETP) concerne l’ensembledes professionnels de santé impliqués dans laprise en charge des patients ayant une mala-die chronique, dont les pharmaciens. Pourêtre efficace, l’ETP doit être réalisée par uneéquipe multi-professionnelle et interdiscipli-naire, intégrant un travail en réseau (formel ouinformel).

Parmi les missions reconnues des pharma-ciens, figurent l’éducation pour la santé, laprévention et l’éducation thérapeutique despatients (ETP). Bien que nos confrères soient

déjà largement impliqués dans l’éducation dupublic et l’aide personnalisée au patient, le pé-rimètre des compétences et d’interventiondes pharmaciens est en pleine évolution.Prochainement, les « entretiens pharmaceu-tiques » permettront aux pharmaciens d’aiderleurs patients atteints de maladies chroniquesà mieux comprendre et donc mieux suivre leurtraitement (suivi des patients sous AVK,…).

Le Cespharm (Comité d’Éducation Sanitaire etSociale de la Pharmacie Française) est unecommission permanente de l’Ordre des phar-maciens qui a pour vocation d’aider les phar-maciens (de métropole et d’outre-mer) no-tamment ceux en contact avec le public(officinaux, biologistes, hospitaliers…) à s’im-pliquer dans la prévention, l’éducation pour lasanté et l’éducation thérapeutique du patient.Les principales missions du Cespharm sont : •Contribuer à l’information et à la formation

des pharmaciens dans le domaine de lasanté publique

•Fournir aux pharmaciens des outils d’infor-mation et d’éducation du public

•Relayer auprès des pharmaciens les cam-pagnes nationales et mondiales de santépublique

•Concevoir et réaliser des actions de santépublique menées par les pharmaciens

•Collaborer avec les différents acteurs de laprévention et de l’éducation sanitaire.

Depuis 2009 et la mise en place du répertoiredes professionnels de santé (RPPS) tout étu-diant en 6e année de Pharmacie peut accéderà la partie professionnelle du site et ainsi com-mander des brochures, affiches mais égale-ment des dossiers professionnels. ■

Hervé DE LA BARDONNIE.

VP Santé Publique et Humanitaire ANEPF (2007-2008)

Sources :

www.cespharm.fr

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Le deuxième concours UNSPF-ANEPF, un bilan positifLe 22 Décembre 2012 était lancé la deuxième édition du concoursorganisé conjointement par l’Université Numérique des SciencesPharmaceutiques Francophone (UNSPF) et l’ANEPF. Cette année,l’opération a pu être renouvelée grâce au soutien financier du Ministèrede l’Enseignement Supérieur et de la Recherche. (MESR).

ANEPFANEPF

Après une campagne de communication locale et nationale (affiches, réseaux sociaux,site internet, présentiel…), l’appel à pré-projetss’est terminé le 15 février 2013. Dans un pre-mier bilan, effectué lors d’une réunion organiséeà la faculté de Pharmacie de Paris-Descartes, 51 pré-projets ont été déposés. Ces dernierssont issus de 19 facultés: Paris XI, Dijon, Bor-deaux, Clermont-Ferrand, Lille, Caen, Poitiers,Angers, Grenoble, Tours, Rouen, Nancy, Nantes,Marseille, Besançon, Paris-Descartes, Lyon,Montpellier, Amiens. Cette année, un thème était imposé aux partici-pants: «La santé des étudiants». Parmi les sujetsqui seront traités par ces derniers, on retrouvenotamment la contraception, l’éthylisme, la nutri-tion, le sommeil, les IST, ou encore le stress ou

le tabac. Au final, ce concours permettra auxparticipants de gagner jusqu’à 1000€ en produi-sant une ressource numérique destinée à ali-menter une base de données consultable sur lesite internet de l’UNSPF par le grand public.Comme l’an dernier, chaque participant recevraun prix. Rappelons que lors du premier concours,seules 9 facultés de pharmacie en France étaientreprésentées. Le bilan est donc très positif. Resteà attendre la rédaction des projets dont la dead-line est fixée en Mai puis la sélection et enfin laremise de prix, pour l’instant prévue pour l’AG deSeptembre à Grenoble… ■

Alexis BILLARD.

Vice-président communication de l’ANEPF

C’était dans vos facsSix mois déjà que nous sommes tous retournés sur les bancs de la faculté, l’occasion de faire le bilan sur tous les événements de santé publique déjà menés grâce à vous!

Le téléthonLe weekend du 8 décem-bre était l’occasion de sen-sibiliser au handicap et de

récolter des fonds afin d’aider la recherche surles maladies rares et neuromusculaires. Vousqui avez peut-être aidé en achetant une crêpe,en participant à des soirées ou des challengessportifs… Grâce à vous, les 24 facultés depharmacie ont récolté 39000 €! Bravo à tous!

JMS/SidactionLa journée mondialecontre le sida et le

sidaction : deux évènements qui ne sont pasde trop pour informer sur les IST et le VIH ! Actuellement, 1 étudiant sur 5 n’utilise pas depréservatif et seulement 30% ont déjà fait un

dépistage. En faites-vous partis? Aujourd’hui,vous avez la possibilité de vous faire dépistergratuitement et anonymement dans plusieursstructures : CDAG (Centre de Dépistage Ano-nyme et Gratuit), centre de planification etc. Etbonne nouvelle : de nouveaux tests rapidespermettent d’établir un premier diagnostic àpartir d’une goutte de sang en 30 minutesseulement ! Alors n’hésitez pas à sauter le paset même avec les beaux jours qui reviennent :sortez couverts !

Défi Sang LimiteLe Défi Sang Limite, c’est le résultat de la fusionentre le projet Défi Don de Soi de l’ANEMF et no-tre Vampire Cup. Le projet évolue donc avec lapromotion sur toute l’année du don du sang

mais aussi celle des 5 autres types de dons:plasma, plaquettes, moelle osseuse, organe etcordon. Depuis le début de l’année, c’est déjà2944 dons de sang et 441 inscriptions au regis-tre de moelle osseuse qui ont été enregistrés!Côté pharma, c’est Bordeaux qui mène suiviede près par Nantes, Poitiers, Toulouse, Lyon etMarseille. Cependant les résultats sont loind’être définitifs et vous pouvez toujours fairepencher la balance! Pour cela il suffit d’aller devous même donner à l’EFS (établissement fran-çais du sang) en précisant que vous participezau DSL, alors n’hésitez pas à être sang poursang solidaire ! ■

Julien DÉSIRANT.

Vice-Président Humanitaire et Santé Publique de l’ANEPF.

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Annonceurs, des espaces vous sont réservés :

Pour tout renseignement : A.N.E.P.F. , 4, avenue Ruysdaël 75008 Paris Alexis Billard – 58, Avenue de la Libération 63000 Clermont-Ferrand - Tél. : 06.72.60.30.83 [email protected]

Directeur de Publication : Réda Amrani-Joutey - ISSN 1294 - 3819 Dépôt légal : à parutionCréation maquette : Publicorp Crédits photos : A.N.E.P .F.Réalisation et impression : OCPR Tirage : 10 000 ex.

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