Ansyto sur de belles notes

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No 1267 - 9 Mars 2015 5 numéros par semaine • Gratuit avec Le Nouvelliste SUR DE BELLES NOTES ANSYTO

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No 1267 - 9 Mars 20155 numéros par semaine • Gratuit avec Le Nouvelliste

sur de belles notesansYto

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2 10 Mars 2015No 1268

46 456FANS

DIRECTEUR DE LA PUBLICATION Frantz DUVAL

RÉDACTEUR EN CHEFFrantz Duval

SECRÉTAIRE DE RÉDACTIONDaphney Valsaint MALANDRE

RÉDACTIONChancy VICTORINDimitry Nader ORISMAGilles FRESLET Myria CHARLESWinnie Hugot GABRIELTeddy Keser MOMBRUNJunior Plésius LOUISRaphaël FÉQUIÈREEnock NÉRÉLégupeterson ALEXANDRE

CORRECTION

CRÉATION ARTISTIQUEResponsable graphiqueRéginald GUSTAVEStevenson ESTÈVEPhotographesFrederick C. ALEXISHomère CARDICHONJean Jules Bernard DELVAMoranvil MERCIDIEUYonel LOUIS

Publicité: 2941-4646 [email protected]

Rédaction: 2945-4646

Une publication de Ticket Magazine S.A.

La Nationale numéro 6, allant du Cap-Haïtien à Ouanaminthe, comptant un aéroport interna-tional, un campus universitaire relativement moderne et des sites aux potentialités d’orpail-lage, est en train de devenir une mégapole à perte de vue. C’est sans nul doute l’endroit où se dessine l’avenir du Grand Nord.

Mais ce qui est notable dans cette cité en chapelet, c’est le paradoxe notable entre les deux extrémités notamment en matière culturelle. Le Cap, en plus d’offrir à ses visiteurs beaucoup d’urba-nité, est doté d’une cathédrale montée d’un rotunda d’une imparable beauté, d’espaces grouillant d’activités culturelles intenses d’activités artistiques. Ce n’est pas le cas pour Ouanaminthe, qui souffre malheureusement d’un manque d’équi-valences de ces joyaux-là.

Pour la tenue du lancement de Kay-Art, les responsables ont opté pour un restaurant, puisqu’il n’existe pas de centre de convention, de centre culturel capable de recevoir en moyenne 100 personnes.

Le peintre Edris Fortuné (qui a exposé plusieurs fois à l’étranger), natif de la ville, confirme que Ouanaminthe a toujours souffert d’une carence d’activités cultu-relles. ¨La décennie passée, on a essayé, mais c’est toujours avec très peu de suc-cès, le groupe Layite Dance a toujours tenté de tenir le flambeau mais...¨, a-t-il déploré.

Toutefois, les Ouanaminthais ne sont pas pour autant rétifs à la culture, selon lui. ¨Certes, dit-il, c’est une ville de com-merçants et d’ouvriers, mais juste pas

en contact trop souvent avec l’art.¨ Un groupe du nom de ¨ Plézirs Bèl¨ y joue, mais pas régulièrement.

Bernardy Sainvil, agronome, un autre fils de la ville, avoue sur ses 30 ans n’avoir jamais vu une affiche de festival d’envergure. Plus loin, il dénonce aussi le manque d’espace culturel aussi. ¨La seule bibliothèque de la ville est très peu pourvue et on ne lui connaît aucune acti-vité d’envergure destinée aux jeunes¨, regrette-t-il.

Où est le musée Kita-Nago ? Durant nos 48 heures dans la métro-

pole du Nord-Est, personne ne pouvait nous renseigner sur la situation du mu-sée Kita-Nago. On a vérifié de par nous même que le tronc d’arbre ne se logeait plus au centre VDH de la ville tel qu’on nous l’indiquait au départ. Quelqu’un dans cet espace nous explique presqu’à la dérobée que le fameux bois est quelque part où on ne peut le voir un dimanche.

Kay-Art, si l’on doit croire à ses pro-messes, se présente donc comme acteur de changement. La soirée de lancement le 8 mars en est bien une révélation. Le public était nombreux au restaurant « Plézirs gourmands » et n’a pas caché sa satisfaction.

En amuse-gueule, ils ont été polis en écoutant Dana Bazile, 22 ans, jeune prodige capoise qui veut se frayer un chemin dans les ballades romantiques. Ensuite Plézirs Bèl, le groupe local, a démontré ses capacités à reprendre des classiques du rythme roi d’Haïti. En résis-tance, le public a adopté Kébert Bastien. Connaissant son répertoire anarchiste, on craignait que le publi nec le chasse pour sa chanson ¨Je dis merde à la vie¨. Les gens ne se sont pas fait prier pour l’accompagner. Lui en retour leur a dit merci pour leur engouement. Ruth Jo-seph Courtois, qui a eu l’idée de Kay-Art, a honoré quelques VIP dont les artistes et des ¨personnalités de la ville¨. La jeune femme promet de multiplier les rendez-vous culturels et souhaite ardemment à d’autres acteurs culturels de faire montre de leur créativité.

En continuité de son projet, Mlle Courtois annonce que du 10 au 15 avril, cinq femmes du Nord-Est, grâce à Kay-Art, bénéficieront d’une formation en écriture dramatique dans le cadre du projet ¨Les Hélènes¨ organisé par l’atelier Toto Bissainthe.

Chancy [email protected]

OUANAMINThE IS OpEN FOR ARTS

Après deux années sabbatiques, Ayiti Deploge revient ce mercredi 11 mars 2015 sur les scènes nocturnes et sur le petit écran. Ce show, qui a fait école depuis son initiation en Haïti il y a tantôt sept ans, annonce les couleurs pour cette nouvelle saison baptisée « Check Sound ».

Le dernier numéro de Ayiti Deploge a eu lieu en décembre 2013. Il a mis sur scène, au restaurant La Réserve, BélO, BIC, Ruthshelle, Roody Roodboy, entre autres. Depuis, les organisateurs, notamment Steeve Azor, se sont mis à d’autres tâches, comme l’amélioration de la programmation de sa télé Tripp TV. Pour ce grand retour, une nouvelle équipe est mise sur pied. « Les artistes et les groupes continuent à produire, et malheureusement il y a un déficit au niveau de ces genres de soirée qui ont pour principal objectif de les mettre sous les projecteurs », explique Steeve Azor. Ce dernier est heureux d’avoir initié ce concept, même si selon lui c’est au mou-vement troubadour qu’on doit ce format « unplogged », ou « deploge » en créole. Guitare ou piano, tambour, la formule ne change pas. L’idée est de créer cette proximité entre le public et les artistes qu’on ne retrouve pas dans les festivals, les bals et autres grandes festivités.

La saison Check Sound ne mettra

pas l’accent sur les groupes et artistes. Les affiches sont parfois préjudiciables, selon Steeve, surtout quand il s’agit d’un artiste underground qui devrait susciter l’intérêt. Au lieu de créer une pub autour d’un ou de deux artistes ou groupes particuliers, les responsables optent pour des soirées surprises bien concoctées. Elle permettra aussi de voir le talent de

Ayiti DepLoGe is back

MC de Roody Roodboy aux côtés de Carel Perde et Esmeralda Milcé qui ont été contactés pour animer le show.

Ce mercredi 11 mars, Ayiti Deploge se tient à Point Bar, à Pétion-Ville et l’entrée est gratuite. Il sera diffusé sur la TNH et la Tripp TV, affirme Steeve Azor.

Joël Fanfan

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310 Mars 2015No 1268

Dans le cadre des activités visant à marquer la Journée internationale des droits des femmes, le Prix des Jeux de la francophonie a donné rendez-vous au Bamboo Lounge situé à l’avenue Charles Sumner, le samedi 7 mars écoulé. Ce nou-veau sport-bar très attrayant et sympa accueille depuis son inauguration au mois de décembre 2014 des soirées où l’on peut profiter à la fois de l’ambiance, mais aussi des charmes de l’espace. Il

JeAN JeAN RooseveLtAu BAmBoo LouNGe Une soirée familiale

était donc de bon aloi d’écouter Jean Jean Roosevelt, celui dont le répertoire regorge des chansons dédiées à la gent féminine, à l’aube de cette journée mar-quée par tant d’autres événements.

Devant à peu près une centaine de personnes, accompagné d’un pianiste, d’un tambourineur et d’un batteur, Jean Jean Roosevelt (qui part en tournée au Vietnam la semaine prochaine) a su trouver facilement les mots et notes

pour rendre la soirée magique. Il s’est donc démarqué du format habituel de concert pour proposer un show interactif qui implique un public très enjoué. De « Donnez le monde aux femmes » à « Ya manman Ye » en passant par « Gade lè w », ou encore une interprétation de « Stand By Me » à la Sean Kingston, le charisme et le talent d’entertainer du chanteur ont été mobilisés comme s’il s’agissait d’un grand public dans cet espace qui met artiste et assistance en parfaite proximité.

Roosevelt au tambour, Roosevelt qui expérimente une nouvelle chanson (On est fatigué), Roosevelt dans son show de danse rara (inévitable dans « Agoe ») qui convie aussi des membres de l’assistance à la danse, haïtiens et étrangers, un vrai régal.

Minuit tapant, soit le 8 mars, dans des cris fous dans l’interprétation de « Criez », on a mis fin à ces deux heures de divertissement où le plaisir et la bonne musique n’ont pas laissé de place à l’ennui et la solitude.

Joël Fanfan

Bamboo Lounge a marqué la Journée internationale des droits de la femme par une soirée acoustique où la voix et le charisme du chanteur Jean Jean Roosevelt ont rehaussé, le samedi 7 mars écoulé, l’éclat de cette journée de réflexion. Plus qu’un concert, on était dans une am-biance conviviale, familiale…

pRemièRe DiffusioN De L’émissioN « Le chef » à LA RéseRveChefs, amants de la bonne cuisine, sponsors, représentants de la presse et curieux se sont réunis dans les jardins du Restaurant la Réserve le samedi 7 mars pour une diffusion exclusive d’un épisode de l’émission de téléréalité « Le chef ». Au cours de cette soirée, l’on a pu faire connaissance avec toute l’équipe de l’émission dont le staff de Graphcity, les réalisateurs du show et Stanley Figaro, présentateur du show et MC de la soirée. Les participants ont aussi pu assister à un battle en direct entre les chefs David Destinoble et Alain Lemaire, duquel ce dernier est sorti vainqueur après l’appréciation d’un jury de quatre membres. Une soirée placée sous le signe de la convivialité, de la bonne bouffe et de la bonne ambiance ! L’émission « Le chef » sera diffusée sur Télé Métropole à partir du 13 mars à 7 h p.m. le vendredi et rediffusée les dimanche et mardi à 3 h p.m.

Chef Lemaire, vainqueur du battle ! Les membres du jury

Ala bèl chef... Hummm...

Melissa Etienne, la relationnisteLes jumelles Vanessa et Valérie Etienne gfhgjhghjgjhgjhjh Matti Domingue de Zoule MakeUp

Chef Destinoble à l’oeuvre Le staff réalisateur de l’émission

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4 10 Mars 2015No 1268

Qui est Homère L. Jean ?Je suis né à Cavaillon, dans le sud

d’Haïti. Homère L. Après avoir fait mes études primaires, je suis rentré à Port-au-Prince pour des cours classiques et uni-versitaires. J’ai étudié le journalisme, les relations internationales et la diplomatie. À l’initiative de l’ANDC, j’ai bénéficié d’un voyage de formation à Washington où je devais étudier le fonctionnement du système institutionnel américain. Très jeune, j’ai fait mes débuts à la Radio Caraïbes. Peu après, j’ai fondé mon journal, Détente Magazine, une revue de variétés, un magazine socioculturel. En 1990, j’ai intégré la Radio Nationale sous l’administration d’Ady Jean Gardy. Chro-niqueur, j’ai publié des articles dans les colonnes des journaux dont Le Nouvel-liste, l’Union, La Réforme, Le Rouleau, etc. J’ai été présentateur d’émission, attaché de presse, directeur de communica-tion de ministère, membre de cabinet ministériel, entre autres. Je suis aussi gradué en administration des affaires au Florida Career College (FCC). Me consi-dérant comme un être « transculturé », c’est dans ce contexte que je présente ce roman de famille native de l’Afrique immigrée aux États-Unis d’Amérique confrontant les nouveaux défis culturels de l’immigration et de la transnationali-

sation. Actuellement je travaille sur une émission télévisée titrée « RÉFORME ». Je convoite la Radio-Télé Galaxie pour sa diffusion prochaine.

Quand tu as eu l’idée d’écrire le livre « Rebecca & Family » ?

Après l’élection de Barack Obama comme président des États-Unis en 2008.

Pourquoi l’as-tu écrit ?Pour plusieurs raisons : a) pour mon-

trer l’importance de l’éducation ; b) pour motiver les gens à faire plus d’efforts ; c) pour encourager les vertus familiales et les valeurs sociales d) pour faire croire aux gens qu’ils peuvent réaliser leur rêve ; et enfin pour faire croire aux gens que les Etats-Unis est un pays qui offre des opportunités mais qui ne fait pas de cadeau, etc.

Pourquoi ce titre, « Rebecca & Family » ?

Ce titre a rapport à l’histoire. Rebecca est le nom d’un enfant intelligent du livre. Rebecca et ses parents (sa mère et son père) sont les personnages clés du livre.

De quoi parle le livre, quel message veux-tu faire passer dans « Rebecca &

Family » ?Il parle d’un couple qui vient d’Afrique

pour s’établir aux États-Unis avec un de ses fils. Tous deux meurent en laissant seul leur fils de 16 ans se débrouiller seul dans un piteux job de nettoyage de vais-selle. Ce dernier se marie et a une fille qui s’appelle Rebecca. Après avoir entendu le discours du président Obama qui encou-rage les gens à aller à l’école, l’homme prend la décision de retourner à l’école. Sa femme Nicole, fâchée, divorce d’avec lui et part vivre avec leur fille Rebecca. L’homme a eu promotions et augmen-tations de salaire grâce à l’éducation obtenue. Rebecca, très intelligente, écrit un poème qui est publié dans un grand journal américain. Elle a eu le temps de conseiller à sa mère de retourner à l’école. Elle a même exigé à ses parents de se remarier. Ils ont fait ça. Le président Obama invite Rebecca et ses parents à la Maison Blanche. Un mélange de réalité et de fiction.

ReBeccA & fAmiLy »oeuvRe De homèRe L. JeANHomère L. Jean, qui a fait ses débuts à Radio Caraïbes FM, est l’auteur d’un livre ayant pour titre « Rebecca & Family ». Écrit en anglais, ce roman est déjà en vente dans de nombreuses librairies aux États-Unis et sur Amazon, Trimark Press et sur le site du livre www.rebeccaandfamily.com. L’écrivain nous en parle.

Pourquoi tu l’as écrit en anglais et non en français ?

Nous voulions attirer un plus grand lectorat et l’histoire se développe aux États-Unis. Toutefois j’annonce que le livre sera bientôt disponible en français et en espagnol.

Y aura-t-il une vente-signature de « Rebecca & Family » en Haïti ?

Certainement. Mon équipe travaille avec d’autres instances pour trouver une date.

Le livre est-t-il déjà disponible dans les librairies en Haïti et à l’étranger ?

Il est en librairie aux Etats-Unis. Il est aussi disponible sur Amazon, Trimark Press et sur le site du livre www.rebec-caandfamily.com.

Gilles [email protected]

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510 Mars 2015No 1268

Environ un an après son ACV (accident cardiovas-culaire), Ansyto se réta-blit progressivement. Avec des séances thé-rapeutiques régulières, le maestro recouvre ses facultés motrices. Les trois mois en semi coma à Cuba ont eu de graves répercutions sur sa santé. Pour l’heure, Ansyto Mercier souffre de paralysie partielle du coté droit. Mais avec conviction il s’accroche à remonter la pente grâce au support de sa famille.

ANSyTO« Mon papa veut recommencer à

parler normalement. Il veut pouvoir à marcher à nouveau et à jouer piano comme auparavant », explique Vanessa la fille d’Ansyto qui se fait interprète de son père depuis cet accident.

Lorsque Ansyto a revu son keyboard durant son hospitalisation à Cuba, il ne pouvait pas s’empêcher de pleurer. Depuis l’âge de 14 ans, jamais l’artiste n’avait pris autant de congé de son instrument de musique préféré. Les retrouvailles se faisaient en silence, sans élan de joie. Le musicien ne voulait plus toucher à ces touches noires et blanches auxquelles il était si proche de peur de ne pas être déçu de ne pas pouvoir réagir à ses émotions. Puis le jour venu, il a trouvé le courage et le feeling des pre-miers jours pour se remettre au piano.

« On devrait retourner à Cuba avec lui, mais comme on a constaté qu’il est plus motivé, poursuit la jeune dame. Il fait beaucoup plus d’efforts lorsqu’il a retrouvé ses amis et est dans sa chambre habituelle.»

Avec seulement la main gauche, Ansyto réussit à faire les accords de plusieurs groupes musicaux qui lui viennent à l’esprit. Evidement les accom-pagnements de Sweet Micky étaient des premiers accords qu’il s’est rappelé.

« Je m’inquiétais pour lui avec l’arrivée du carnaval national. Je ne voulais pas que ça l’affecte du fait de ne pas pour pouvoir y participer. Mais il a gardé les défiles à la télé sans se plaindre et s’ennuyer. Pour le réconforter, T-Ansyto l’avait préparé la playlist des meringues qu’il a réalisé cette année, et ça l’a beau-coup amusé.

Rentré de Cuba en novembre 2014, Ansyto qui passait autrefois ses journées en répétition, prestation et deux avions, mène désormais une vie paisible en sa résidence privée. Quand T-Ansyto, son

fils aîné qui assure bien la relève, le rend visite c’est Top Digital et Digital Express qui jouent en tandem. Mais Vanessa qui a grandit avec une grande estime pour le talent hors pair de son père ne souhaite pas revoir Ansyto reprendre ce genre d’activité.

« Même après son rétablissement je m’opposerai à ce qu’il refasse partie de groupes musicaux ou s’adonner totale-ment à la musique comme il le faisait. Je n’ai jamais autant besoin de lui et de le voir sourire à mes côtés comme aujourd’hui. Entre lui et moi il existe une complicité rare entre père et fille. J’hérite de son tempérament et c’est ce qui me permet le comprendre mieux que quiconque », confie Vanessa qui joue les rôles de maîtresse pour son papa divorcé de sa mère.

Tous les jours avant se rendre chez elle à Laboule, Vanessa fait escale reli-gieusement à l’Ave Jean-Paul II. C’est le moment le fort de sa journée lorsqu’elle rencontre son père. Si pour T-Ansyto, Ansyto était un père sévère qui dic-tait ses principes comme du papier à musique, pour Vanessa c’est le meilleur père du monde. « Ça n’existe pas des gens parfaits. Mais pour moi, mon papa est plus que parfait et je n’avais pas rêvé d’avoir autre que lui. Si m fè yon 2 jou san m pa wè papa m, mwen malad. E m pa renmen malad », plaisante-t-elle.

Pour tenter de faire le portrait de Ansyto, Vanessa n’a pas su trouver les mots. A l’aide de quelques vidéos et quelques indices qu’elle nous a soufflé, on a recollé tant bien que mal les traits de caractère de ce musicien incontour-nable du compas direct.

Air taquin, sourire au coin, l’homme est timide et réservé. On ne marchande pas son amitié, c’est offerte à tout venant. Jusqu’à ses 49 ans, Ansyto a cultivé un langage teenager. A l’entendre lâcher à

l’antenne : « sak gen la bebi ! » comme salutation, il est clair qu’il ne se prend pas trop au sérieux. L’ex keyboardiste de Sweet Micky a un abord facile et possède les attributs que devrait avoir une vraie star. Enthousiasme, générosité, humilité et professionnalisme, ce sont les princi-pales qualités que sa fille lui reconnaisse. Et c’est la forme de la règle d’or qui le permet de traverser sans ride plusieurs générations de musiciens. Ses services à Kreyòl La confirment en partie son génie à pouvoir s’adapter à la nouvelle génération. Tambourineur, bassiste, gui-tariste, batteur… Ansyto résume en lui les talents potentiels d’un orchestre. S’il n’était pas devenu musicien, il aurait été comédien, a-t-il fait comprendre.

Pour sa contribution à la musique haïtienne, nul n’est censé ignorer qui est Ansyto Mercier. Son parcours musical dépoussière des chansons à succès de DP Express, Sweet Micky, Digital Express, Gemini 9, Super Star Music Machine… Un trajet lourd en collaboration musicale qui pèse pourtant légère face à l’immen-sité de son talent. De Compas Express à Kreyòl La, le musicien formé sur le tas a su toucher le plafond tout en restant fidèle à sa dévotion.

Après avoir rompu avec Sweet Micky, il n’a pas vendu son âme aux plus offrants. Ansyto a rejoint les rangs de Kreyòl La juste pour faire plaisir à son fils aîné. « Je voulais faire plaisir à mon fils, c’est l’unique raison qui m’a poussé à intégrer cette jeune formation. Mais ce n’est pas à cause de Kreyòl La que j’ai quitté Sweet Micky comme certains le pensent. C’était le rêve de T-Ansyto de nous voir évoluer au sein d’un même groupe. »

A l’image d’un chef de l’Etat, mon-sieur reçoit beaucoup de visites depuis son ACV. Michel Martelly, Laurent, Lamothe, Fabrice Rouzier, Kéké Bélizaire,

Choupite, Stanley de Kreyòl La… sont des personnalités, entre autres, qui lui ont honoré de leur de présence. C’est dommage qu’une telle célébrité n’a pas signé un cd pour sa discographie. Mais Vanessa promet bientôt de passer le génie de son père à la postérité avec un album solo.

DP Express, son onze d’orComme on se rappelle de l’onze d’or

du Brésil 94, Ansyto Mercier se souvient de presque tous les noms de ses coéqui-piers de DP Express. Même leur tech-nique de jeu n’a pu s’évanouir dans sa mémoire. A l’entendre parler de…, DP est sans doute l’équipe type de sa carrière musicale. Toutes catégories et saisons confondues. Bien que fan authentique de Scorpio, le maestro toutefois a trouvé sa voix dans les rangs de DP, le camp adverse. Rigueur professionnelle, frater-nité et bonne orchestration, c’est le team dont il a toujours rêvé de faire partie. En période carnavalesque, la rivalité entre DP et Scorpio se disputait comme le derby madrilène au Champ de Mars dans les années 80. Et les solos de Ansyto a fait les beaux jours de cette époque mémo-rable de la musique haïtienne. Son talent l’a propulsé au rang des keyboardistes séniors au palmarès compas extraordi-naire. C’est peu dire que les tiroirs de DP Express archivent ses meilleures parti-tions composées à l’encre indélébile. A travers l’émission Le Divan de Monsieur Jean, le keyboardiste convoité des mini-jazz a révélé que le « DP est la plus belle expérience musicale de ma vie. Et c’est à partir de cette expérience que j’ai déve-loppé ma capacité et acquis toute ma force musicale. » L’artiste a profité de son entretien avec Evens Jean pour critiquer. « C’est dommage de voir que de nos jours le public accepte n’importe quoi de la part des musiciens », a déploré le vétéran contraint de prendre sa retraite. Une subtile façon pour Ansyto Mercier d’insinuer qu’avec DP Express, il accordait guitare et piano sans se fatiguer, contrai-rement à ses dernières collaborations.

Dimitry Nader Orisma

sur de belles notes

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Mercredi 11 mars 20156

La Fédération haïtienne de cy-clisme (FHC) informe le public en général, la presse sportive

en particulier, la composition du nouveau comité exécutif lors des élections suite à l’assemblée générale extraordinaire tenue au local du comité Olympique haïtien

(COH) le dimanche 8 mars 2015.

Ce comité élu pour une période de quatre ans (2015-2019) est composé comme suit :

1- Kénelt Léveillé . Président2- Pierre Romel 1er vice pré-

sident3- Laude Bernard 2e vice pré-

sident4- Gracien Joël Secrétaire

général5- MIrtho Venerait Secrétaire

général, adj 6- Desgrange Dufaide Tré-

sorier7- Chéry Henry Trésorier, adj8- Cayard Henry Conseiller9- Dr. Hans Larsen Conseiller1 0 - G a e t a n t M e n t o r

Conseiller 1 1 - S e r g e J e a n L o u i s

Conseiller

Election à la Fédérationhaïtienne de cyclisme

Kénelt Léveillé, réélu président (Photo : Yonel Louis)

Natcom mate DigicelLe choc des Titans du championnat

de l’ASHBAC disputé le week-end écoulé a tourné à l’avantage

de la Natcom, victorieuse, au bout du suspense, de son grand rival, la Digicel (78-75) au terme d’un match fou et interdit aux cardiaques. Entre-temps, l’équipe de Marché Ti Tony a fait son boulot contre Apollo All Stars, et la SOGEBANK a validé son billet pour les play-offs; idem pour le CNE.

L’équipe de la Brasserie La Couronne, battue (84-90) par son homologue du CNE, est quasiment éliminée de la course donnant accès aux play-offs. Même cas de figure pour l’équipe d’Apollo All Stars surclassée (78-62) par le tenant du titre, Marché Ti Tony. Très en jambe face à La Couronne, Hans Thomas a inscrit 33 points pour le CNE. Au contraire des équipes déjà éliminées, le CNE s’invite aux play-offs. Pour sa part, Samy Jeudy, auteur de 17 points, aura été le véritable bourreau d’Apollo.

En grande difficulté, il y a de cela plusieurs semaines, l’équipe de la SOGEBANK a finalement trouvé sa vitesse de croisière. En effet, après avoir épinglé à son tableau de chasse la Digicel, la doyenne de l’ASHBAC a fait un match ex-traordinaire pour venir à bout de la coriace formation des Produits Bongu (78-76). Pour l’occasion, Elminis Isnold a été « on fire » en

défaite de leur équipe était tout simplement un accident de par-cours. Cependant, pour ceux de la Natcom : « On va prouver que c’est nous, les meilleurs ». Entre-temps, les sponsors de l’ASHBAC : Digicel, SOGEBANK, Apollo All Stars, Marché Ti Tony, Diri Mega, Delco Kubota, SogeXpress, Global Home and Office Smart, en ont profité pour faire la promotion de leurs produits en distribuant des cadeaux aux fans.

Dès l’entame de la rencontre, les deux équipes ont affiché leurs ambitions. De part et d’autre, on ne fait pas de cadeau. Tout compte fait, les deux protagonistes sont restés au coude-à-coude au terme des trois premiers quart-temps. Difficile de prévoir qui allait rem-porter cette rencontre interdite aux cardiaques. En état de grâce,

Guensly Bellegarde (20 points) n’a cessé de faire des misères à la défense de Digicel. Cependant, les champions des éditions 2010 et 2011 ont transcendé pour en-voyer le match aux prolongations. Incroyable mais vrai, les rouges ont loupé dans les derrières se-condes deux lancers francs. En face, les bleus, bien plantés sur leurs jambes, se sont imposés par trois points d’écart : (78-75). Suite à cette convaincante victoire, la Natcom a confirmé qu’elle est une équipe à surveiller dans cette compétition.

Signalons qu’il s’agit de la deuxième victoire de suite de la Natcom face à Digicel en autant de rencontres. Lors du premier match, la Natcom l’avait emporté avec sept (7) points d’écart. Malgré tout, les deux équipes sont sur un pied d’égalité au classement. Digicel est 4e avec 5 victoires et 3 défaites et la Natcom 5e avec 5 victoires et 3 défaites. Il est fort possible que ces deux équipes se rencontrent au stade des play-offs.

Résultats de la 17e et de la 18e journée

Samedi 7 mars 2015Natcom – Digicel : 78-75,

Guensly Bellegarde 20 pointsMarché Ti Tony – Apollo All

Stars : 78 – 62, Jeudy Samy 17 points

Dimanche 8 mars 2015SOGEBANK – Produits Bongu:

78 – 76 Elminis Isnold 32 pointsCNE – Brasserie La Couronne :

90 – 84, Hans Thomas 33 points

Légupeterson Alexandre/[email protected]

Déjà éliminée de la course au billet qualificatif pour la phase finale de la Coupe du Monde U17 de la

Fifa Chili 2015, la sélection nationale haïtienne a presque retrouvé son jeu d’octobre face au Mexique. Et si elle a encore perdu grâce à un arbitrage fait maison, le présentateur télé hondurè-gne, Rodriguez a en partie compris la cause de cette élimination précoce!

Quatrième match et quatrième défaite pour les jeunes grenadiers de moins de 17 ans dans la course à un billet à la Coupe du Monde U17 de la Fifa Chili 2015. Cette fois-ci le score était moins lourd 0-2 alors que l’ad-versaire, le Mexique était considéré comme l’ogre du groupe B. Contre le Mexique, la sélection nationale a livré son meilleur match de la compétition confirmant une montée en puissance tardive dans la compétition. N’était le manque d’efficacité de Jude Maître

dans un premier temps et une manque de réussite de Thermidor Fils-Aimé, Haïti aurait pu mener 2-0 dans les 30 premières minutes de la partie. Mais le Mexique, toujours menaçant lui aussi depuis le début de la partie, a bénéficié d’un petit coup de pouce de l’arbitre Tristley Bassue qui, accordant un pe-nalty aux Mexicains à la 35e minute et a permis à Francisco Venegas d’ouvrir la marque en faveur du Mexique. Le tir de Thermidor étant trop faible pour inquiéter Abraham Romero à la 42e minute, le score sera de 1-0 en faveur des Mexicains à la mi-temps.

En seconde période, le sélec-tionneur Mexicain, Mario Arteaga a choisi de sortir Kevin Magana pour le remplacer par le milieu défensif Ivan Gutierrez. Dès lors, le Mexique se fait plus dangereux pendant quelques minutes. Constant Bernado sortit le grand jeu aux

ELiminatoitrEs CouPE du mondE u17

Haïti classéedernière en attendantSte Lucie

une phase du match natcom-digicel (Photo : Francis Concite)

marquant 32 points pour la victoire des siens. Il s’agit de la troisième victoire de la SOGEBANK dans la compétition. Désormais qualifiée pour les play-offs, la lauréate de la première édition de l’ASHBAC en 2009 présente un bilan de 3 victoires et 5 défaites.

Ils étaient plusieurs milliers (1200 pour être exact), les malades du basket corporatif, les curieux de l’ASHBAC et les fans de la Digicel et de la Natcom, qui avaient investi le terrain situé à Babiole #7, pour être les témoins oculaires du choc au sommet mettant aux prises les deux équipes de basket des deux compagnies de téléphonie mobile en Haïti.

Avant ce match, les pronostics pleuvaient de partout. Pour les fans de Digicel : « La première

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Mercredi 11 mars 2015 7

CE QUE JE PENSERaymoNd JEaN-LoUiS

Le premier événement sportif national de l’année 2015, c’est la marche de la solidarité spor-

tive du dimanche 15 mars. Une initiative du nouveau ministre de la Jeunesse, des Sports et l’Action civique, Jimmy ALBERT, supportée par toutes couches de la société sportive haïtienne.

Avant de considérer l’impor-tance de cette marche sportive, nous devons rappeler quelques carrefours traversés par ce ministè-re. Lancé en 1979 sous le gouver-nement de Jean-Claude Duvalier, le Ministère de la Jeunesse et des Sports a connu des hauts et des bas pendant plus de trente (30) ans. Plus de bas que de hauts en 3 décennies.

Le premier titulaire de ce mi-nistère, Gérard Raoul Rouzier, était un dirigeant sportif de classe internationale. Une référence tout simplement. Malheureusement, son passage à la tête de cette ins-titution fut de courte durée. Après la chute du régime des Duvalier, le Conseil National de Gouvernement (CNG) fusionna les Ministères des Sports et celui de l’Education Na-tionale. Mais les résultats positifs se faisaient attendre jusqu’à l’arrivée d’Evans Dady Lescouflair au poste de Secrétaire d’Etat à la Jeunesse et aux Sports. L’une des louables réa-lisations de Dady Lescouflair, c’est « l’Opération 2006 » qui favorisa l’éclosion et l’épanouissement de centaines de jeunes talents à tra-

vers le pays, notamment Achat Dukenson, Pierre Jean-Jacques et James St-Cyr (Chenko). Dans la foulée, on enregistra l’ouverture de l’Ecole Nationale des Talents (ENATS).

De son côté, le ministre Jimmy Albert marque des points depuis son arrivée à la tête du Ministère de la Jeunesse, des Sports et de l’Action Civique (MJSAC): Rencon-tres avec les journalistes sportifs et les représentants des fédérations sportives, les week-ends de la jeu-nesse, la relance du championnat inter-scolaire, puis la marche de la solidarité sportive le dimanche 15 mars prochain. Tout cela en quelques semaines.

Sur le cahier de bord du mi-nistre Albert figurent également l’éventuelle concrétisation de la « Journée Nationale du Sport » (15 juin), l’organisation des jeux d’été 2015, etc. Un calendrier chargé. Incontestablement, le nouveau titulaire du MJSAC a de positives ambitions à revendre. Mais des ambitions positives en faveur des sportifs et de la jeunesse. La mar-che du 15 mars contribuera-t-elle à faire évoluer des mentalités au sein de notre petit monde sportif ? Le fonceur Jimmy Albert parvien-dra-t-il à concrétiser la « Journée Nationale du Sport », ce vieux projet de vingt (20) ans publié dans les colonnes du quotidien Le Nouvelliste le 20 juin 1995 ?

La marche de toutes les couches sportivesTitulaire à part entière dans

l’effectif de l’équipe d’Et-nikos Achna, il ne manquait

qu’à Kervens Belfort Fils de faire trembler les filets. En course pour éviter la relégation, le Grenadier a fait parler son talent de buteurs pour guider les siens à la victoire (3-1). Parallèlement, plusieurs de nos compatriotes n’ont pas été retenus dans le groupe des 18 dans leurs clubs respectifs. Petit tour d’horizon sur les activités de nos expatriés.

En France, l’équipe de Reims a repris goût à la victoire en battant aisément (3-1) son homologue du FC Nantes. Comme cela avait été le cas, il y a plusieurs journées, le portier international haïtien, Johnny Placide a assisté la rencontre sur le banc des remplaçants. En revanche, la belle aventure du Caen a pris fin. Sans Hervé Bazile non retenu dans la liste des 18, Caen a subi la loi de Bordeaux (1-2). L’OGC Nice, malgré Romain Genevois s’est fait battre (1-2) par l’équipe de Bastia en terminant la rencontre à 9 contre 11 suite à deux expulsions. En Ligue 2, avec Jean Jacques Pierre, l’équipe d’Angers a fait nul (0-0) face à Niort et Laval, sans Duckens Nazon, a partagé les points (1-1) face à Nancy.

Le Wisla Cracovie (6e) perd une nouvelle place au classement du championnat de la Pologne suite à sa surprenante défaite (0-1) à domicile face Zawisza, dernier. Wilde Donald Guerrier a été titu-larisé avant de laisser sa place pour Barrientos (60’) alors qu’Emmanuel Sarki, qui a débuté la rencontre sur le banc des remplaçants, avait remplacé Boguski (76’).

En Roumanie, la présence de Jean Sony Alcénat n’a pu empê-cher à l’équipe de Petrolul Ploiesti de s’incliner (0-2) face à CSMS Iasi. En dépit de cette défaite, les coéquipiers de Tiga conservent la deuxième place au classement 39 points.

La Major Soccer league (MLS) a débuté le week-end écoulé. Pour l’occasion, l’équipe de Sporting Kansas City dans laquelle évolue l’international haïtien Sony Mus-tivar, a fait match nul (1-1) face à New York Red Bulls. Le médian haïtien n’a pas été retenu dans le groupe des 18 disputant cette rencontre. Pour le compte de la deuxième journée, l’équipe de Kansas jouera en déplacement face à FC Dallas.

Au terme d’un match mus-

Kervens Belfort marque en Chypre

clé (quatre joueurs de Standard avertis), les Rouches, malgré la présence de Jeff Louis, ont baissé pavillon face au FC Malines (0-1) en déplacement lors de l’avant dernière journée de la saison ré-gulière. Avec 50 points, Standard est 5e ex-aequo avec Kortrijk (4e). Le Racing Club de Genk n’est autre que le prochain adversaire des coé-quipiers de Jeff Louis le 15 mars au stade Maurice Dufrasne.

Les play-offs débutent bien pour l’équipe de Kervens Fils Bel-fort, Etnikos Achna, victorieuse d’Othellos (3-1) avec en prime un but inscrit par l’international haïtien (76’). Il s’agit du premier but du natif de Petit-Goâve de-puis son arrivée en Chypre. « Je suis prêt à me sacrifier pour ternir l’équipe parmi l’élite du football chypriote », a fait savoir l’ancien buteur du Tempête FC. Avec 25 points, Etnikos est 2e au classe-ment. Parallèlement, Nea Salamis de Jean Eudes Maurice et Ayia Napa se sont quittés sur le score de (0-0). L’international haïtien avait brillé par son absence lors de cette rencontre. Le 15 mars, Etnikos et Salamis (3e avec 20 points) croi-seront le fer pour le compte de la 2e journée des play-offs.

Pour le reste, sans la présence de Fabrice Fafa Picault, le Sparta Prague a remporté le derby local face Dukla Prague (3-1) lors de la 19e journée du championnat de la République Tchèque. En Russie, le FC Rostov a été battu à domicile (0-1) par le Lokomotiv Moscou. Pour l’occasion, Réginald Goreux a brillé par absence. Par ailleurs, malgré la présence de Kim Jaggy, le FC Aarau a mordu la poussière (0-2) face au Saint-Galle et en Malaisie, avec Jean Marc Alexan-dre, le Negeri Sembilan (premier league) a corrigé son homologue de Kuantan FA (3-1).

Légupeterson Alexandre /[email protected]

51e et 53e minutes pour retarder l’échéance. Haïti réagissait mais ses deux seuls tirs cadrés en

seconde période ont été facilement repoussés par la défense mexicaine et quand, sur un corner, Pablo Lopez parvenait à battre de la tête Bernado Constant pour aggraver le score, la situation s’est compliquée. Et, si au coup de sifflet final, le Mexique s’imposait 2-0, l’entraîneur, à la conférence de presse d’après match a poussé un ouf de soulagement d’être sortie victorieux d’une rencontre qu’il avait estimé compliquée.

“Si j’avais eu la chance de jouer quelques matchs internationaux de préparation, vous auriez sans doute vu, une autre équipe haïtienne. Comme vous l’avez vu l’équipe haï-tienne s’améliore au fil des matchs.

Dommage. Il sera trop tard quand nous serons vraiment prêts pour cette phase” expliquera Marc Cheze à la conférence de presse.

5e dans le groupe après avoir concédé 16 buts et marqué 2, la sé-lection nationale haïtienne des moins de 17 affrontera Sainte-Lucie, dernier du groupe avec 19 buts encaissés et 3 marqués pour déterminer qui sera le dernier du groupe B jeudi lors de la dernière journée de la phase de poule.

À noter que la Jamaïque que nous avions battu à Port-au-Prince joue encore ses chances de se qualifier et certains joueurs jamaïcains se sont moqués de la sélection nationale qui les avait battu en octobre dernier.

Enock Néré San Pedro de Sula

Haïti classée dernière...

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