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ans l'histoire de la Bible en français, Olivétan est le premier à avoir donné au peuple français une traduction directement établie d'après les textes originaux hébreux et grecs. Sa traduction historique a servi de fondement à toutes les autres traductions françaises de la Bible. Bibliorama rend hommage à "ce père" de notre Eglise évangélique : ce jeune homme humble et travailleur put accomplir l'oeuvre que Dieu avait placée sur sa route avant de mourir à l'âge de 32 ans. Au sommaire : Comment est née l'idée de traduire la Sainte Bible en français Comment Olivétan se mit au travail en 1533 La première Bible française traduite sur les textes originaux est imprimée en 1535 La piété d'Olivétan, contenue dans sa belle préface à la Sainte Bible Quelques réflexions sur la valeur de cette traduction L'influence que la Bible d'Olivétan exerça sur les autres traductions omment est née l'idée de traduire la Sainte Bible en français. n juillet 1532, deux vaudois qui rentraient de mission informèrent leur communauté que les réformateurs de

Transcript of ans l'histoire de la Bible en français, Olivétan est le ... · la Sainte Bible en français. n...

ans l'histoire de la Bible en français, Olivétan

est le premier à avoir donné au peuple français

une traduction directement établie d'après les

textes originaux hébreux et grecs. Sa traduction historique a servi de fondement à

toutes les autres traductions françaises de la

Bible.

Bibliorama rend hommage à "ce père" de notre Eglise

évangélique : ce jeune homme humble et travailleur put

accomplir l'oeuvre que Dieu avait placée sur sa route avant

de mourir à l'âge de 32 ans.

Au sommaire :

Comment est née l'idée de traduire la Sainte Bible en

français

Comment Olivétan se mit au travail en 1533

La première Bible française traduite sur les textes originaux

est imprimée en 1535

La piété d'Olivétan, contenue dans sa belle préface à la

Sainte Bible

Quelques réflexions sur la valeur de cette traduction

L'influence que la Bible d'Olivétan exerça sur les autres

traductions

omment est née l'idée de traduire

la Sainte Bible en français.

n juillet 1532, deux vaudois qui rentraient de mission

informèrent leur communauté que les réformateurs de

suisse professaient la même doctrine évangélique qu'eux. La

communauté vaudoise fut donc vivement intéressée par écouter

leur prédication. Elle convia Guillaume Farel et son ami Saunier à

venir prêcher devant une grande assemblée réunie en synode à

Chanforans le 12 septembre 1532. Se retrouvérent là des vaudois

de toutes origines, nobles, seigneurs et paysans, de Bourgogne,

de Lorraine, de Calabre ou de Bohême.

GUILLAUME FAREL (1489-1565) était un

gentilhomme dauphinois cultivé,

courageux et impulsif, disciple de Lefèvre d’Étaples et membre du groupe de Meaux,

qui avait traduit en latin avec Levèfre

d'Etaples une Bible, publiée en 1528. Farel

avait été professeur de grammaire et de

philosophie au collège parisien du

Cardinal-Lemoine mais avait rompu avec la

tradition catholique dès 1521. La violence

de son langage et son impétuosité lui

valaient partout des ennemis. Farel fut

chassé de Bâle en partie à cause d’un

conflit avec Érasme, puis du pays de

Montbéliard, où il diffusa la Réforme et publia en 1524 "Le Sommaire", première oeuvre dogmatique protestante en langue

française. Après la dispute de Berne en 1528, les autorités

bernoises le chargèrent de réformer toute la Suisse romande,

œuvre qu’il réalisa surtout à Genève avec l’aide de Calvin et à

Neuchâtel avec celle de Viret, non sans difficultés en raison de sa

raideur et des résistances tenaces qu’il rencontrait.

a prédication de Farel chez les vaudois fut reçue très

favorablement et une déclaration commune très nettement

évangélique fut adoptée.

A cette occasion, les barbes vaudois montrèrent à Farel les

précieux exemplaires manuscrits de l'Ancien et du Nouveau

Testaments qu'ils possédaient, avec une copie de la Vestus Italia

traduite vers l’an 157 sur les Manuscrits Originaux de l’Église

d’Antioche. Ils étaient écrits en langue vernaculaire (langage du

peuple). Farel trouvait dommage qu'ils n'en possèdent que de

rares copies. Elles ne pouvaient servir qu'à peu de gens. Farel savait qu'en France des travaux de traductions bibliques avaient

déjà été entrepris : lui-même et ses amis Gérard, Roussel, Michel

d'Arande, Simon Robert et Vadasta y avaient travaillé en 1525.

Roussel avait déjà traduit le Pentateuque. Mais les travaux

étaient restés sans lendemain.

'est donc à Farel et aux vaudois que l'on doit l'idée de

rétablir un texte biblique en français, qui fût basé sur les

textes originaux et qui serait imprimé pour une plus grande

diffusion tant en pays vaudois qu'en France, pays où la parole de

Dieu était très peu présente dans le grand public.

En octobre 1532, les vaudois Martin Gonin, pasteur d'Angrogne,

et Guido se mirent en relation avec l'imprimeur genevois Pierre de Wingle. En mars 1533, celui-ci obtint l'autorisation du conseil

de la Ville d'imprimer une Bible française.

Entre temps, les vaudois des Alpes avaient organisé une

immense collecte de fonds parmi toutes les communautés de la

diaspora vaudoise, et rassemblé une immense somme d'argent

pour l'impression (800 écus d'or soit l'équivalent de 20 ans de

salaire d'un ouvrier spécialisé de l'époque, selon l'estimation de

J.F. Gilmont). C'est Farel qui fut chargé de coordonner le projet.

omment Pierre-Robert Olivétan se mit au travail à la fin de l'année 1533.

arel n'avait pas envie d'imprimer une simple traduction de la

Bible latine de Lefèvre d'Etaples : ce texte était basé sur la

version latine de la Vulgate mais cependant avait été corrigé en

suivant les textes grecs du Nouveau Testament. Farel préférait

qu'une nouvelle traduction soit réalisée directement à partir des

textes originaux hébreux et grecs. Il lui fallut une année pour convaincre son ami Pierre-Robert Olivétan, né vers 1506 sous le

nom de Louys Olivier, de se lancer dans ce travail considérable.

Farel avait connu Olivétan vers 1529 à travers une lettre de

présentation que lui avait adressée Boniface Wolfhard. Voici ce

qu'il était écrit de lui :

" Ce jeune homme, qui aime d'un amour ardent les saintes

lettres, et chez lequel on trouve une piété et une intégrité

extrêmes, se dérobe en ce moment à sa charge de prédicateur,

comme étant au-dessus de ses forces, soit qu'il use en cela de

modestie, soit qu'il ait une parole peu facile ".

n effet, Olivétan était peu doué pour la prédication en

chaire. En revanche, c'était un homme très savant en

hébreu et en grec qu'il avait étudié de 1528 à 1531 à Strasbourg. En 1531, il alla à Neuchâtel où le conseil de la ville l'engagea

comme maître d'école. L'insistance de Farel fut sans relâche

pendant les premiers mois de 1533. Olivétan ne se sentait pas

capable de traduire la Bible, par modestie surtout.

Puis, il comprit que cette

insistance était un véritable appel

de Dieu. Il accepta donc de

traduire la Bible.

Il s'installa aux Vallées, dans les

Alpes, chez les vaudois. Olivetan

avait à sa disposition de

nombreux anciens manuscrits de Lefèvre d’Étaples, dont un de la

Vestus Italia ou Version en Vieux

Latin, traduite en 157 ap JC sur

les manuscrits de l'2glise

d'Antioche. Il dit expressément

s’être servi de versions latines

autres que la Vulgate. S’il ne

précise pas d’avantage, c’est

uniquement par prudence

évangélique. Il consulta aussi la

Bible Allemande de Martin Luther,

la Teplice Bohémienne, et la

Version Romanche des Vaudois. (Sur l'illustration : la page de garde de

la Bible d'Olivétan de 1535, in-folio de 24,5x34 cm, au total la Bible comporte

416 feuillets).

our le texte Hébreu de l’Ancien Testament, Olivétan disposait

des trois premières éditions imprimées du Texte

Massorétique (1488, 1491, 1494), dont la troisième fut utilisée

par Luther. Pour le Grec du Nouveau Testament, il avait

accès aux quatre premières éditions du texte d’Érasme de

Rotterdam (1516, 1519, 1522, 1527) qui devint connu

comme le Texte Reçu. Olivétan travailla avec des dictionnaires

de l'époque, le "Dictionarium hebraicum" de S. Munster, publié à

Bâle en 1525 et le "Thesaurus linguae sanctae" de S. Pagnini,

publié à Lyon en 1529. Il termina le travail le 12 février 1535 :

c'est à cette date qu'il rédigea la belle préface qui accompagne la

première édition de sa Bible.

a première Bible française traduite sur les textes originaux est imprimée en 1535.

L'imprimeur Wingle édite la Bible d'Olivétan à Serrières, près de

Neuchâtel où le traducteur se rend en mars 1535 pour vérifier les

épreuves d'imprimerie. En juillet, il retourne aux Vallées. De 1536

à 1538, nous savons qu'Olivétan réside à Genève où il redevient maitre d'école et précepteur des enfants de Chautemps, un

conseiller municipal.

Le première page de la Bible d'Olivétan, Genèse chapitre 1.

On note que la numérotation des versets n'existait pas encore, chaque étoile

dans le texte renvoie à une note dans la marge.

livétan part ensuite pour l'Italie en 1538 et nous perdons sa

trace. La nouvelle de sa mort, survenue mystérieusement

en août, peut-être à Rome, arrive en France en janvier 1539. Ses

amis et son cousin Calvin, alors âgé de 25 ans, furent effondrés :

ce "Fidèle serviteur de l'Eglise chrétienne, de bonne et heureuse mémoire" selon les mots de Calvin, venait de rejoindre le

Seigneur, à l'âge de 32 ans seulement, pour se reposer de son

œuvre.

a piété d'Olivétan contenue dans sa belle préface à la Sainte Bible

Voici quelques passages de la préface qu'Olivétan écrivit pour la

Bible de 1535. Il clame son amour pour la "pauvre" église de

France :

"Jésus, voulant faire fête à celle-ci de ce que tant elle désire et

souhaite, m'a donné cette charge et commission de tirer et

déployer icelui thrésor hors des armoires et coffres hébraïques et

grecs, pour après l'avoir entassé et empaqueté en bougettes

(boîtes) françaises le plus convenablement que je pourrai, en

faire un présent à toi, Ô pauvre église, à qui rien l'on ne présente. Vraiment cette parole t'est proprement due, en tant

qu'elle contient tout ton patrimoine, à savoir cette parole par

laquelle, par la foi et assurance que tu as en icelle, en pauvreté,

tu te réputes très riche ; en malheureté, bienheureuse ; en

solitude, bien accompagnée ; en doute, acertainée ; en périls,

assurée ; en tourments, allegée ; en reproches, honorée ; en

adversités, prospère ; en maladie, saine ; en mort, vivifiée. Tu

accepteras donc, Ô pauvrette petite église, cestuy présent,

d'aussi joyeuse affection que de bon coeur il t'est envoyé et

dédié... Christ ne s'est-il pas donné à telle manière de gens

abjects, petits et humbles ; ne leur a-t-il pas familièrement

déclaré les grands secrets du royaume qu'il proteste leur appartenir ? C'est sa petite bande invincible, sa petite armée

victorieuse, à laquelle, comme un vrai chef de guerre, il donne

courage et hardiesse par sa présence, et chasse toute frayeur et

crainte par sa vive et vigoureuse Parole..."

uelques réflexions sur la valeur de cette traduction

Une traduction n'est jamais anodine. Bernard Roussel a montré

que Olivétan a travaillé sur une bible rabbinique. Olivétan joua

sur 3 registres pour faire passer certaines de ses préoccupations

théologiques : d'une part, il a fait des mentions marginales.

L'apparat critique de la Bible de 1535 est l'un des plus riches de

l'époque. Certaines notes en effet indiquent expréssement

certaines idées réformées comme l'injonction de ne pas participer

aux cérémonies de l'Eglise Romaine.

e deuxième registre est fourni par l'index de l'ouvrage qui

précise le sens doctrinale de certaines expressions. Par

exemple, Olivétan précise que "libre-arbitre" n'est pas une

expression biblique, mais il oublie de préciser que "serf-arbitre"

(qu'il utilise) n'est pas biblique elle non plus. Enfin, sur un

troisième registre, celle de la traduction, Olivétan a fait des choix.

Quand un mot hébreu avait plusieurs traductions possibles, le

choix qu'il fait est doctrinal, pour se démarquer de la tradition

catholique : ainsi, Olivétan choisit de remplacer le mot b'évêque" par le mot "surveillans", "apôtres" par "ambassadeurs, "calice"

par "coupe" ou encore le mot "prêtre" par le mot "sacrificateur"

ou "ministre". De nos jours encore, toutes les versions

protestantes ont gardé le mot "sacrificateur". Or, nous pouvons

comparer avec les anglais qui traduisirent la Bible King James 80

ans plus tard : ils ont préféré garder le mot "prêtre".

our conclure cette petite analyse critique du travail

d'Olivétan, voici ce que dit B. Roussel : " Cette traduction

contribue à peser sur le groupe vaudois pour les faire adhérer à

la réforme suisse".

En dehors de ces considérations doctrinales, la traduction

d'Olivétan n'était pas parfaite. Lui-même le savait bien. Mais il avait travaillé dans des conditions difficiles et avec une rapidité

incroyable parce que l'enjeu

était de taille : la Réforme

était commencée depuis 5

ans à Neuchâtel et il n'y

avait toujours pas de Bible

en français !

De 1535 à 1538, Olivétan

apporta de nombreuses

corrections, surtout pour le

Nouveau Testament. Les

spécialistes du XIXe siècle

ont jugé que sa traduction de l'Ancien Testament était

un chef d'oeuvre, car il

maîtrisait bien mieux

l'hébreu que le grec. (sur

l'illustration : le début du livre des

Nombres dans la Bible d'Olivétan.

On remarquera que la fin du livre du Lévitique finit avec une

typograpgie élégante en cul-de-

lampe. Les caractères sont encore gothiques, hérités de la tradition manuscrite

médiévale.)

Une édition révisée du Nouveau Testament fut publié en 1538 par

Olivétan mais la mort le prit la même année. Qui allait réussir à

améliorer son oeuvre ?

on cousin Calvin trouvait que la traduction d'Olivétan était "rude et aucunement éloignée de la façon commune et

reçue". Il publia en 1560 une nouvelle Bible d'Olivétan après en

avoir dirigé les travaux de révision. Mais il émit un voeu :

" Mon désir serait que quelqu'un ayant bon loisir et étant garni de

tout ce qui est requis à une telle oeuvre, y voulût employer une

demi-douzaine d'ans, et puis communiquer ce qu'il a fait à gens

entendus et experts, tellement qu'il fût bien revu de plusieurs

yeux".

Malheureusement, il ne se trouva personne pour entreprendre ce

profond travail de révision. 100 ans plus tard, le grand pasteur

protestant Claude commença ce travail avec un grand savant

catholique Richard Simon, mais la révocation de l'Edit de Nantes

interrompit les travaux. Louis XIV venait de proscrire le protestantisme de France et les huguenots commencèrent à fuir

la persécution des dragonnades.

'influence que la Bible d'Olivétan exerça sur les autres traductions

Dès la parution de 1535, la Bible d'Olivétan était tellement

réussie

pour

l'époque

qu'elle

provoqua

un petit

raz-de-

marée !

En 1562,

la Bible de

Genève

était

publiée

en

anglais

par des exilés britanniques qui avait utilisé comme modèle la

Bible d'Olivétan, reproduite ci-dontre.

Le hollandais Hackius se basa aussi sur Olivétan pour réviser la

Bible de Hollande.

Pendant près de 250 ans, toutes les éditions protestantes de la

Bible en français ont été basées sur le travail d'Olivétan. C'est seulement à la fin du XVIIe siècle que le Synode des Eglises

Wallonnes confia au pasteur David Martin la tâche de remettre en

français courant la Bible d'Olivétan devenue presque illisible pour

un lecteur contemporain.

t voici comment la Boucle est bouclée ! Avec la Bible

de David Martin, présentée en détails sur Bibliorama,

disponible encore aujourd'hui pour le lecteur attentif du XXIe

siècle, la Bible française a gardé le même esprit de piété, de

ferveur et d'honnêteté qui, de Pierre-Robert Olivétan, à David

Martin, en passant par Calvin et Claude, a animé les fidèles

serviteurs de Dieu au service de la Parole de Jésus-Christ.

Bibliorama fait la défense de la Bible de David Martin car tu peux

te la procurer facilement et ainsi lire la Parole de Dieu en français avec une assurance de rigueur et d'intégrité. (Toutes les infos sur

www.biblemartin.com).

Note bibliographique : Sur l'histoire de la Bible en France, on

trouvera beaucoup plus d'informations dans le très bon livre de

Daniel Lortsch, Histoire de la Bible française, St Légier,

P.E.R.L.E., Librairie-éditions Emmaüs, première édition 1910,

rééditée et mise à jour en 1984, en vente par correspondance sur

Internet. C'est ce livre qui a servi de base à cet article de

Bibliorama. On lira aussi avec intérêt le livre de Gabriel Audisio

"Les vaudois : histoire d'une dissidence", Fayard, 1989, qui

consacre un chapitre à Olivétan et à la traduction de 1535.

Fac-simile photo disponible sur DVD

Au sommaire de cette page :

o Présentation de l'édition originale Le contexte historique en 1669 Quelques notes de lecture Le fac-simile photo intégral Commander le DVD du fac-simile photo Commentaires de quelques utilisateurs

Lien annexe : Le site internet avec le texte intégral et les notes de lecture http://www.biblegeneve.com/ [ouvrir dans une nouvelle fenêtre]

Cette Grande Bible de Genève de 1669, édition protestante originale des Editeurs Elzévier, est en parfaite état de conservation. Cette Bible en français

comporte plus de 1700 feuillets : Intégralité de l'Ancien et du Nouveau Testament, Livres apocryphes, Index des noms propres et Chronologie historique AVEC TOUS les commentaires, notes et exégèses des pasteurs français et hollandais du XVII° siècle. C'est une mine de renseignements pour l'étude et la compréhension de la Parole de Dieu, utile pour comparer nos traductions modernes, pour édifier et pour se tenir toujours plus près de la

Vérité qui est en Jésus-Christ.

Présentation de l'édition originale

ette édition originale en parfait état de conservation de la Bible de Genève fut éditée en 1669 à Amsterdam par les frères Elzévier.

Cet ouvrage est remarquable à plus d'un titre :

Il est le fruit d'un travail colossal de traduction, de commentaire et d'édition réalisé entre 1535 et 1669 : des générations de chrétiens issus de l'esprit

de la Réforme Protestante ont oeuvré sous la conduite de Dieu pour offrir aux lecteurs une riche bénédiction spirituelle.

Le texte de cette édition française de la Bible reprend la traduction d'Olivétan de 1535, basé sur le texte reçu hébreu et grec : ce sont les

chrétien évangéliques vaudois qui ont commandé cette traduction à Olivétan. Précisons qu'à cette époque, les vaudois professent encore beaucoup de traits de la doctrine catholique. S’appuyant sur l’Écriture, ils rejetent les doctrines du purgatoire et des indulgences, ainsi que la vénération de Marie et des saints, mais, jusqu’à la Réforme, leurs

conceptions théologiques demeurent essentiellement catholiques, attachés qu’ils sont au libre arbitre, à la valeur positive des œuvres, aux sept sacrements, à la théorie de la transsubstantiation.

Olivétan traduit les textes originaux sur le Texte Reçu, c'est à dire sur le canon en vigueur depuis le concile chrétien du IV° siècle. Son texte est ensuite légèrement corrigé en français courant par Pierre Des Hayes pour l'édition parisienne de 1652.

Pour l'édition de 1669, les pasteurs de Genève en vérifient l'exactitude sur les textes originaux.

En outre, le système des notes et des commentaires est exceptionnel : Samuel Des Hayes, théologien français vivant en Hollande et son fils Henry, pasteur à Delft rassemblent toutes les notes des pasteurs de Genève et traduisent la totalité des notes et commentaires de la Bible Flamande éditée sur ordre du concile synodale de Dodrecht en 1637

(Provinces-Unies formant la Hollande actuelle). Sont rajoutées les notes du traducteur italien calviniste Diodati et un certain

nombre de remarques d'autres pasteurs éminents de Paris et de Hollande. Quatre cartes géographiques des lieux saints sont jointes avec les avis des

plus éminents rabbins de l'époque. Les frères Elzévier n'ont mesuré ni leur temps ni leurs dépenses pour

réaliser cette édition monumentale : chacune des 1700 pages est corrigée 6 fois par des typographes différents pour traquer la moindre

erreur.

Ci-contre, une carte du bassin méditerranéen contant les voyages de Paul.

Le format in-folio est adopté : c'est le plus grand possible (hauteur des feuillets : 42 cm).

Le papier est d'une bonne qualité (tradition du papier de La Rochelle) : il n'a

que très peu jauni en 330 ans.

Enfin, cette édition reproduit les livres apocryphes mais à la fin du volume,

nettement séparés du corpus biblique. Les introductions montrent avec autorité

pourquoi ces écrits ne peuvent être considérés comme inspirés par Dieu.

1669 : le contexte historique

n 1669, Louis XIV, âgé de 31 ans, règne en maître absolu sur le Royaume de France depuis la mort de Mazarin en 1661.

Il réorganise son Etat avec Colbert à l'économie, Le Tellier à l'armée et Louvois aux affaires étrangères. Versailles est en pleine construction : une fête a été donnée dans les jardins du Roy mais nul n'y habite encore.

Monarque fondamentalement catholique, Louis XIV est irrité par toutes les affaires religieuses qui amoindrissent son pouvoir de roi Très-Chrétien.

Beaucoup de catholiques font un retour spirituel sur la doctrine du salut : les abus des Jésuites sont combattus. De nombreuses polémiques agitent la France dont celle du Jansénisme, catholicisme pieux et pessimiste en lutte contre la doctrine des sacrements tout-puissants.

Profitant de l'intolérance du Roi, Colbert renforce sa haine des protestants qui prospèrent en Hollande et dans le Royaume de France. Depuis l'Edit de Nantes promulgué sous Henry IV, les protestants français sont bénéficiaires de certains droits : liberté de culte et de doctrine, accès aux droits équitables de justice, places fortes pour se réfugier en cas de troubles, participations de l'Etat aux charges financières, domaines autorisés à la prédication principalement dans le sud. (L'illustration présente le blason du célèbre éditeur Elzévier)

Sous l'influence du clergé catholique, de Colbert et de Louvois, se développent bientôt les dragonnades : des militaires sont logés de force chez les protestants et en profitent pour les maltraiter (viols, vols, coups, humiliations). Une seule solution pour réchapper à ces missionnaires bottés: abjurer le calvinisme et se faire catholique.

Ci-dessus, une satire contemporaine des dragonnades : De gauche à droite : Dragon Missionère ; Qui peut me résister est bien fort ; raison invincible (au dessus du fusil) ; Appel évangélique (sous le tambour) ; Hérétique signant sa conversion ; La force passe la raison ; Nouveaux missionnaires envoyés par ordre de Louis le Grand par tout le royaume de France pour ramener les hérétiques à la foi catholique... (dans l'encadré).

On estime qu'entre 1660 et 1690, sur le million de protestants vivant en

France, plusieurs dizaines de milliers ont abjuré et plus de 200 000 autres ont fuit la France pour se réfugier en Suisse, en Allemagne et en Hollande.

En 1672, Louis XIV déclare une guerre aux Provinces-Unies de Hollande qui durera 7 ans. Les Hollandais ouvrent les digues et noient le pays pour empêcher les avancées des troupes catholiques.

En 1685, Louis XIV révoque l'Edit de Nantes : tout protestant sera de nouveau officiellement traqué, emprisonné. Nombreux finiront aux galères de Toulon.

Les protestants (huguenots) qui restent en France sont hors-la-loi, se cachent et vivent leur culte dans "les assemblées du désert". Des prédicateurs itinérants continuent de prêcher, surtout dans le sud de la France.

Les conséquences sont dures pour le Royaume : c'est toute une frange sociale prospère et érudite qui a fuit à l'Etranger. Leur force de travail, leurs brevets commerciaux et leur patrimoine feront cruellement défaut à la France guerrière de Louis XIV qui reprend un immense conflit contre tous les pays du Nord en 1688 pour encore 11 années.

Sur son lit de mort, Louis XIV se reprochera d'avoir un peu trop aimé la guerre...

La persécution durera 100 ans jusqu'à l'édit de tolérance que Louis XVI signera en 1787.

Les protestants seront les premiers bénéficiaires des acquis de la Révolution, qui abolit le culte catholique. Suivra Napoléon qui légalisera tous les cultes, y compris celui des Juifs, en 1803.

n Hollande, dans le Nord, les 7 Provinces-Unies prospèrent du commerce maritime. Leur pouvoir d'achat est l'un des plus élévés d'Europe. Le gouvernement est fédéral et démocratique. Un synode veille sur la bonne doctrine calviniste. Toute hérésie, comme celle des arminiens, est sévèrement réprimée, surtout

quand elles ont des enjeux politiques inévitables.

Au début du siècle, n'a-t-on pas décapité un théologien qui professait des idées contraires à la prédestination de Saint-Augustin ?

Descartes lui-même vit et travaille en Hollande et publie certains de ses

ouvrages chez Louis Elzevier à Amsterdam.

Les universités ont une réputation internationale. Le français y est une langue courante.

En 1669, le français Samuel Des Marets est professeur de Théologie à l'Université de Groningue, tout au Nord. Son fils Henry est pasteur de l'Eglise

Française de Delft. Ils traduisent les notes et les commentaires de la Bible Flamande publiée en 1632 pour les joindre aux notes des pasteurs de Genève en vue d'une édition monumentale de la Bible en français : la Bible de Genève de 1669 que Bibliorama présente.

Les frères Louis et Daniel Elzévier sont marchands libraires à Amsterdam et jouissent d'une réputation internationale héritée de leur famille qui oeuvre dans l'imprimerie depuis plus de 100 ans.

Quelques notes de lectures diverses

1 Corinthiens 16:22 "Si quelqu'un n'aime point le Seigneur

Jésus-Christ, qu'il soit anathème, Maranatha! (Le Seigneur

vient.)."

'apôtre Paul, en terminant sa première épître aux chrétiens de

Corinthe, leur adresse ses voeux. Mais parce que son épître a été très sévère contre certains membres perturbateurs de l'église, il rajoute

une phrase d'excommunication : cette mise en anathème signifie :

exclusion pour insoumission ou faute grave. Puis Paul utilise le terme

Maranatha, qui en langue populaire syriaque ou araméenne signifie "Le Seigneur viendra" ou " Que le Seigneur vienne". Qu'est-ce que ces deux

notions ont en commun ? Quel en est le véritable sens ?

Dans nos dictionnaires, le terme Maranatha est présenté comme une formule

de bienvenue, telle que Hosanna, par exemple. Des cantiques contemporains utilisent le mot Maranatha dans le sens de retour bienheureux de Jésus-Christ.

C'est une erreur : les commentaires de la Bible de Genève de 1669 précise que

Maranatha est une formule d'excommunication : il n'y a pas de ponctuation

entre les mots anathème et maranatha : ils sont indissociables. Ce terme

Maranatha signifie "c'est le Seigneur qui viendra juger ceux qui sont anathèmes". Cette invocation du jugement divin évitait ainsi de devoir lapider

les personnes mises en anathème.

Jean 2 : "Jésus change l'eau en vin aux noces de Cana : quelle

est la signification de ce miracle ?"

l est intéressant de comprendre la portée spirituelle de ce premier

miracle. Pour convaincre ses disciples de sa divinité, Jésus choisit de réaliser un miracle grand en signification : quelle est-elle ?

La clé de compréhension réside dans l'endroit où l'eau fut changée en vin :

dans des jarres qui servaient aux ablutions.

Ce sont les pharisiens, très nombreux et très influents à l'époque de Jésus, qui prescrivaient au peuple le rituel des ablutions en entrant dans une maison ou

avant de passer à table. Ils enseignaient cela comme une nécessité pour

acquérir la pureté. Eux-mêmes pratiquaient des ablutions plusieurs fois par

jour, avec un soin tout particulier (se lavant les mains jusqu'aux coudes de façon très superstitieuse). Au cours de son ministère, les pharisiens

reprocheront à Jésus et à ses disciples de ne pas observer ces prescriptions

purificatrices : mais Jésus leur a toujours répliqué que la pureté ne réside pas

dans ce qui est extérieur à l'homme, les traitant d'hypocrites.

Ainsi expliqué le pourquoi de ces jarres en ce jour de noces, on comprend mieux la portée spirituelle du miracle de Jésus : en changeant l'eau destinée

aux ablutions en vin destiné à la réjouissance, Jésus déclare qu'il est venu

donner gratuitement la vraie purication aux pécheurs : plus besoin de

pratiquer un rituel fait d'eau et de superstition, il suffit de recevoir la

justification par le sang expiatoire de son sacrifice, symbolisé ici par le vin.

Trois ans plus tard, à la fin de son ministère, Jésus établira cette nouvelle alliance en son sang au moment de la Sainte Cène : c'est le vin qui a été choisi

par Jésus comme symbole de son sang purificateur. De tous temps, les

chrétiens qui ont partagé le pain et le vin de la Sainte-Cène ont vu dans ce vin

la coupe de bénédiction.

A Cana, le premier miracle de Jésus annonçait déjà son oeuvre parfaite de

purification par son sang : Il est l'agneau de Dieu immolé pour son peuple !

Apocalypse 1:13 "...et, au milieu des sept chandeliers,

quelqu'un qui ressemblait à un fils d'homme, vêtu d'une longue

robe, et ayant une ceinture d'or sur la poitrine."

ette ceinture d'or disposée non pas autour des reins mais autour de

la poitrine, (la Bible de Genève de 1669 traduit :"mamelles") montre combien le sacerdoce de Jésus-Christ est supérieur à celui de l'ancien

souverain sacrificateur de l'Ancien Testament. Celui-ci avait en effet

une ceinture d'or : les pasteurs de Genève considèrent que cette ceinture

placée sur ses reins servait à "réprimer les convoitises vicieuses" contenues en tout homme. Pour Jésus-Christ, qui est Dieu, nul besoin de réprimer de

mauvais penchant, inexistant en Lui. Cette ceinture d'or, placée à l'entour de

son coeur, étreint le siège de sa puissante compassion pour nous.

Genèse 4:3-5 "Au bout de quelque temps, Caïn fit à l'Eternel une

offrande des fruits de la terre; et Abel, de son côté, en fit une

des premiers-nés de son troupeau et de leur graisse. L'Eternel

porta un regard favorable sur Abel et sur son offrande; mais il

ne porta pas un regard favorable sur Caïn et sur son offrande.

Caïn fut très irrité, et son visage fut abattu."

ourquoi Dieu fit-il une différence entre l'offrande d'Abel et celle de

Caïn ? La compréhension de ce passage réside dans le symbole de "la

graisse". Selon la Bible de Genève, la graisse se prend dans l'Ecriture comme la meilleure part des offrandes. Nombres 18:22 : c'est cette

meilleure part qui est donnée aux prêtres d'Aaron. En hébreu : "la

graisse de l'huile". Ainsi, les prémices offerts à Dieu doivent être pris sur le

meilleur de la récolte. C'est cette disposition de coeur agréable à Dieu qu'avait Abel en faisant son offrande.

Genèse 4:23-24 "Lémec dit à ses femmes: Ada et Tsilla, écoutez

ma voix! Femmes de Lémec, écoutez ma parole! J'ai tué un

homme pour ma blessure, Et un jeune homme pour ma

meurtrissure. Caïn sera vengé sept fois, Et Lémec soixante-dix-

sept fois. "

e passage est resté longtemps mystérieux pour moi. La Bible de

Genève m'a apporté l'explication. Lorsque que Caïn fut maudit, il eut

peur pour sa vie et Dieu promit de lui appliquer sa justice divine : ainsi, Dieu lui déclara que quiconque le toucherait serait puni par

Dieu lui-même (vengé sept fois).

Lémec, descendant de Caïn, rompt cette tradition : il déclare que dorénavant,

il ne se placera plus sous la justice de Dieu, mais sous la sienne propre. Non seulement, il se vengera lui-même sans laisser Dieu agir à sa place, mais en

plus il le fera sans mesure ni proportion : Lémec instaure un esprit de guerre

et de méchanceté et engendre la violence sur la terre. Jésus-Christ viendra

rompre cette cruelle et pécheresse politique humaine en commandant à ses enfants de pardonner 7 fois 77 fois (Mat 18:22).

Luc 16:20-31 Un pauvre, nommé Lazare, était couché à sa porte,

couvert d'ulcères, et désireux de se rassasier des miettes qui

tombaient de la table du riche; et même les chiens venaient

encore lécher ses ulcères;... "

a parabole du pauvre Lazare et du riche est fondamentale pour

comprendre ce qui arrive aux hommes après leur mort. On a souvent cru que ce texte pouvait être une histoire vraie, et non pas une

simple histoire inventée, puisque Jésus donna un nom propre à l'un

de ses personnages, fait unique dans ses paraboles.

La Bible de Genève apporte une lumière intéressante sur ce nom : Lazare n'indique pas forcément un nom propre mais une catégorie d'hommes

défavorisés qui se confient en Dieu, Eléazar signifiant : Dieu me soit en aide.

Deutéronome 6:16 "Vous ne tenterez point l'Eternel, votre Dieu,

comme vous l'avez tenté à Massa. "

enter Dieu, c'est se départir de ce que Dieu a prescrit, c'est faire un

nouvel essai des propriétés de Dieu par témérité, curiosité, incrédulité ou doute.

En Mat 4:6, Satan vient tenter Jésus exactement dans cet aspect de notre

humanité : Il le fait d'ailleurs en utilisant un verset de la Bible mais en le

tronquant :

Mat 4:6 Et Satan lui dit: Si tu es Fils de Dieu, jette-toi en bas; car il est écrit: Il donnera des ordres à ses anges à ton sujet; Et ils te porteront sur les mains,

De peur que ton pied ne heurte contre une pierre. 7 Jésus lui dit: Il est aussi

écrit: Tu ne tenteras point le Seigneur, ton Dieu...

Le verset original cité par Satan est tiré du Psaume 91 :

11 Car il ordonnera à ses anges De te garder dans toutes tes voies; 12 Ils te

porteront sur les mains, De peur que ton pied ne heurte contre une pierre.

Satan omet la partie "dans toutes tes voies" car c'est la condition que Dieu pose à la réalisation de sa promesse. Seule l'intégrité du serviteur de Dieu

dans toutes ses voies peut le mettre au bénéfice de l'action salvatrice de Dieu.

Apocalypse 1:4 Jean aux sept Eglises qui sont en Asie: que la

grâce et la paix vous soient données de la part de celui qui est,

qui était, et qui vient, et de la part des sept esprits qui sont

devant son trône, 5 et de la part de Jésus-Christ, le témoin

fidèle, le premier-né des morts, et le prince des rois de la terre!"

1:8 Je suis l'alpha et l'oméga, dit le Seigneur Dieu, celui qui est,

qui était, et qui vient, le Tout-Puissant.

e passage du verset 4 et du verset 8 est dans la Bible l'affirmation

que Jésus-Christ est bien UN avec le Père.

Dans le verset 1 Jean appelle le Père :"Celui qui est, qui était et qui vient". Puis dans le verset 8 Jean reprend ce nom de Dieu "celui qui est, qui

était et qui veint" mais il l'applique au Fils.

Le Père et le Fils ont le même nom divin : Ils sont UN.

Le fac-simile photo intégral

1DVD a été nécessaire pour stocker les reproductions des 1700

feuillets in-folio de la plus belle édition monumentale de la Bible du

XVII° siècle.

Chaque page in-folio (42 cm de haut) a été photographiée au format JPEG en très haute définition d'une moyenne de 2200 x 1300 pixels soit près de 3 millions de pixels ! Compte tenu de la taille des pages et de la résolution élevée, chaque image compressée pèse environ 1 Mo.

Grâce à un visualisateur d'image pour Windows, fourni sur le dvd (version gratuite de I-Browser et de ACDsee), on peut agréablement lire le texte et les nombreuses notes bibliques des pasteurs de Genève du XVII° siècle, en faisant défiler l'image en tout sens avec la souris.

Pour visualiser rapidement à l'écran le texte biblique correspondant à

une référence précise :

e nom de chaque image comporte les références du texte biblique. Par exemple, dans le dossier Deutéronome, l'image appelée Dt_01_01-01_08.jpg est l'image qui reproduit le feuillet des versets 1:1 à 1:8. On retrouve ainsi très facilement un passage particulier avec

les nombreuses notes des pasteurs du XVII°, pour le lire, l'imprimer ou le réutiliser comme une image web.

L'image ci-dessous reproduit Deutéronome 15. Cette image n'est qu'une petite partie d'un feuillet bien plus grand, mais elle sert à présenter en grandeur réelle la

taille de lecture des textes sur l'écran d'un ordinateur (cette image internet est aussi très compressée et de bien moins bonne qualité que les images du CD-ROM) :

1 DVD, compatible Mac et PC, au prix de 18 euro.

Le DVD contient :

l'Introduction des éditeurs Elzévier, une dizaine de photos de la Bible, Cartes commentées de la Genèse et de Canaan au temps de Jésus, l'intégralité de l'Ancien Testament, l'intégralité du Nouveau Testament, l'intégralité des Livres apocryphes, Chronologie des temps de la Bible de Adam au 1er siècle ap. JC. Un index des noms bibliques et des points de doctrines, Une table de versets parallèles entre AT et NT, un mini-site web de

présentation par Bibliorama avec des conseils de lecture, les images de la jaquette et des étiquettes à imprimer toi-même, les visualisateurs sharewares I-Browser et ACDsee à installer si tu n'en as pas sur ton PC. Soit au total près de 2 Go de de données, plus de 1500 photos.

Pour commander en ligne

(Le prix de vente est très faible, Il ne prend en compte que les frais techniques de

reproduction, d'emballage et de port. Bibliorama ne fait aucun profit sur le prix de cette

diffusion)

Librairie Espace Bible BP 14 B- 6560 Erquelinnes Belgique Tel: 0032-71-598861

www.espace-bible.com [email protected]

Lien directe sur la page du DVD :

http://users.online.be/%7eodb000022/CD/page10.html

autre adresse possible en France https://librairie.christpourvous.com/catalog/product_info.php?products_id=50&osCsid=c90bf31f73731953aa3c1cfa59ba55b0

Un mot de conclusion

Le voeu de Bibliorama est que cette Bible soit le plus largement diffusée. Aussi, nous n'interdisons pas de faire des copies privées de nos CD-Roms. Tu peux les copier et les diffuser autour de toi comme bon te semble, sans en faire de profit cependant. Car la Parole de DIEU nous dit :

Guérissez les malades, ressuscitez les morts, purifiez les lépreux, chassez les démons. Vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement. Matthieu 10:8

travers cette mission de diffusion, je souhaite de tout coeur que Bibliorama contribue à une meilleure compréhension de la Parole de Dieu. Il est important que nos traducteurs de la Bible, que les étudiants biblistes, que nos pasteurs, et plus généralement que tout chrétien engagé en Christ, se penchent avec sérieux sur le travail de nos frères aînés dans la foi, un travail vieux de 350 ans, préservé par le Seigneur et qui a été marqué du sceau de la persécution pour la

défense de la sainte doctrine de Jésus-Christ. Le lecteur attentif de cette Bible ancienne en retirera de bons fruits pour son avancée spirituelle et son affermissement dans la Parole de Dieu.

Les utilisateurs du fac-simile photo ont la parole :

onjour Samuel, j'ai découvert avec joie l'enveloppe des CDs dans ma boite aux lettres. Merci pour votre diligence et le petit mot d'accompagnement. Puis, quelle surprise et quelle autre joie admirative de voir s'afficher sur l'écran toutes ces si belles pages scannées, montées et ordonnées par votre travail. Que le Seigneur vous accorde plein de bénédictions pour ces efforts

désintéressés vraiment tout à son service ! Cette Bible est étonnante. Quel savoir-faire, quel talent de la part des typographes. Et la science des pasteurs, des théologiens pour les références et les commentaires. Aujourd'hui, à notre époque, je me sens un lecteur privilégié de la Parole de Dieu; c'est un réconfort, grâce à vous. J'espère être digne de

posséder cet héritage exceptionnel. Merci Samuel.

Alain, 7 mai 2002, France

erci pour les C.D., Je les ai reçu samedi matin. Je les ai aussitôt regardés,

c’est effectivement du très bon travail. Nous sommes contents de pouvoir posséder, grâce à ton travail, un exemplaire de cette bible. C’est un très beau cadeau, que tu nous fais. Avoir accès aussi facilement à la bible qui a servi à nos pères, c’est un privilège. J'ai commencé à comparer le passage de ma lecture quotidienne rom 12 , intéressant. Il y a plus d'un commentaire par verset bien que le commentaire, ne remplacera jamais la parole méditée et étudié avec soin, c'est important de les avoir, ça ne fait qu'augmenter, la valeur de l'ouvrage. Chaque photo est bien classés et bien nommés par le nom du chapitre, rien de plus facile pour trouver et retrouver un passage. Habitué au logiciel Acdsee, je n'ai pas encore essayer les autres logiciels, mais c'est déjà amplement suffisant. Les photos, sont vraiment de très bonne qualité et très lisibles. Comme disait cet enfant, que je viens d'entendre aux infos, en parlant des repas de cantine:"c'est meilleur que bon". Merci pour cette nourriture excellente. Je suis un peu ému en pouvant lire cet ouvrage, que nos pères lisaient et étudiaient avec le risque d’aller aux galères, ou de subir le supplice de la roue pour les prédicateurs. Dans notre confort, nous oublions le prix payé par nos pères, nous sommes au bénéfices de leur héritage. J'appréhendais, pour la lecture du vieux Français, mais après avoir lu ton petit conseil, plus de problème avec le vieux français. En plus d'une bible, j'ai appris à lire le vieux Français. Encore merci. Que le Seigneur te bénisse abondamment.

Fraternellement en Jésus Christ, 16 octobre 2001, Jacques, France

'ai beaucoup de plaisir à lire la Bible de Genève, les CD-ROMS sont bien conçus, clairs et faciles d'utilisation. La page d'accueil permet de bien s'y retrouver par la suite. Je n'utilise pas en fin de compte le logiciel joint Ibrowser, car je suis équipée du logiciel Corel Photo House qui est facile à utiliser. J'apprécie particulièrement les commentaires dans les marges, qui sont très intéressants et permettent d'appronfondir les textes. Cette version de la Bible est très édifiante et enrichissante. Tu as fait un travail remarquable ! J'attends déjà le prochain CD-ROM. Que le Seigneur t'aide à terminer ton travail, et te bénisse !

9 octobre 2001, Marie-Thérèse, France

onjour Samuel, J'ai bien reçu hier les 2 CDroms et j'avoue que je me rends vraiment compte à présent du travail titanesque que tu es en train de réaliser. Je suis sûr que le Seigneur va continuer de t'accompagner dans cette oeuvre jusqu'au bout car c'est merveilleux de pouvoir donner accès à cette Bible pour une somme dérisoire. Je te félicite pour ta patience ainsi que la qualité de ton travail. Paix du Seigneur et à bientôt pour le dernier volume.

28 sept 2001, Fabien, Fance

onjour Samuel, Je viens tout juste de recevoir votre premier CD portant sur la Bible de Genève, et je n'ai que ces mots à vous dire: Bravo, Bravo et encore Bravo ! Quel beau travail de montage, d'assemblage et de structuration ! C'est véritablement un pur délice, autant pour les biblistes avertis que ceux et celles qui commencent à peine à s'ouvrir au plus grand livre qui soit. La navigation

par "IBrowser" est de tout premier ordre: les fonctions d'agrandissements, d'appariements photographiques ou documentaires, font de ce CD un véritable petit logiciel d'études

bibliques en soi, et ce à un prix que le Seigneur Lui-même approuve, j'en suis sûr ! Je vous avoue avoir hâte au(x) prochain(s), même si dans les faits, je vais me permettre de littéralement déguster ce millésime Ô combien enivrant tout lentement ! Que Dieu vous bénisse et continue de vous inspirer dans cette belle perspective !

Québec, 11 sept 2001, Chrétiennement vôtre, Richard L.

alut Sam Je viens de recevoir le paquet. Et Quel paquet ! Je suis scotché. Je ne m'attendais pas cela, c'est super. Je me souviens un jour dans un message adressé à la jeunesse de mon Église avoir parlé de cette oeuvre et la voila aujourd'hui sur mon ordinateur : si ce n'est pas un miracle ça.... Surtout que depuis ma conversion j'essaye de rassembler la plus de version de la bible. en voila une de plus. Merci pour ton travail qui me donne la possibilité d'avoir

aujourd'hui quelque chose d'inaccessible, je suis sur que ce cd va m'aider dans mon étude de la Parole de Dieu et que la bénédiction que j'en retirerais sera le partage de ceux qui m'entourent. merci et encore Vivement la suite !

8 sept 2001, Frédéric, Fance.

'est avec plaisir que j'ai trouvé ton premier cdrom dans la boite aux lettres. J'ai déjà fait un tour d'horizon et je suis vraiment très satisfait et je te tire mon chapeau (sans flatterie) ! Le fac-similé n'est pas livré "brut", mais le petit site de présentation est très clair et fait bien réaliser la valeur de cette édition et aussi la quantité et la qualité de ce travail que tu as commencé. Et j'ai repris une de

tes expressions ci-dessous qui traduit bien ce que j'ai ressenti : "C'est la tâche que le Seigneur a mis sur mon coeur en été 2001 et dans laquelle je suis entré avec joie, infiniment conscient du privilège que j'ai de participer, tel un fidèle copiste médiéval de la Bible, à la diffusion de la Sainte Parole de Dieu, dans laquelle les saints anges eux-mêmes aimeraient plonger leurs regards." Ensuite, le logiciel "i-browser" est facile à utiliser et efficace . Lef paffagef bibliquef font facilef à trouver grasce à l'indexation def photof que tu af adopté. Un Grand Merci !

21 août 2001 Claude, France.

algré le peu de temps dont je dispose, j'ai commencé à lire les premiers chapitres du livre de la genèse qui me paraisse bien « éclairé » par les nombreuses notes et passages parallèles. Merci de ne pas avoir laissé ces textes dans l'oubli. Cela me semble très édifiant. Le logiciel qui est joint (I-Browser) est très adapté pour passer d'une page à l'autre et se déplacer dans le document en cours de lecture. Le travail de reproduction photographique est

d'une bonne qualité si l'on prend en compte l'ancienneté du livre et la difficulté de reproduire un si grand format courant pour un livre de cette époque. Merci donc pour votre travail et je vous encourage vivement à persévérer pour l'édification commune. Un regret! La difficulté voir l'impossibilité (en raison du format) pour l'utilisateur d'imprimer une page ou un passage annoté. Il serait intéressant de « taper » cette bible pour la transférer dans un format A4. Salutations fraternelles

29 août 2001 Franck C, France

Deuxième commentaire de Franck rajouté suite à un email du 07 octobre :

Les commentaires sont remarquables et mettent fortement l'accent sur la Sainteté de Dieu et de Jésus et le respect nécessaire que chaque croyant devrait se revêtir quand il se présente devant Dieu et sa Parole. Combien je regrette que de tels commentaires ne soient plus édités aujourd'hui. Merci encore pour ce remarquable travail. Franck.

Première édition en 1707, revue une dernière fois par David Martin en 1712, retouchée par le pasteur Pierre Roques, en 1736-44, reconnue version officielle des Eglises Wallonnes francophones au XVIIIe siècle, imprimée avec des parallèles en 1855, rééditée en fac-simile aujourd'hui aux Etats-Unis.

Très peu connue en France, La Bible Martin est, selon Bibliorama, la meilleure traduction française pour l'étude et la lecture attentive de la Parole de Dieu.

Depuis mai 2007, tu peux

commander Le Nouveau Testament de la

Bible Martin 1744 dans un format livre couleur

de 433 pages !

=> Commande en direct sur internet

Au sommaire de cette page :

Qu'offre-t-elle de plus que les autres Bibles plus modernes ? Qui était David Martin ? Plus de précisions sur son travail de traducteur. Comment se procurer la Bible Martin ?

WWW.BIBLEMARTIN.COM est le site de référence avec le texte

biblique intégral à lire et à télécharger et de nombreuses infos précises sur

cette traduction.

ans quel but Bibliorama présente-t-il la Sainte Bible traduite par David Martin au début du XVIII° siècle ?

Ci-dessus, la page de garde

de la Sainte Bible Martin,

version officialisée par les

églises protestantes en 1855, publiée par l'Association Biblique

de Dallas depuis les années 1980.

Au cours des dernières années,

j'ai beaucoup étudié l'histoire

du monde biblique et l'héritage

que les traducteurs français de la Sainte Bible nous ont légué

au cours du temps.

A travers l'étude de la Bible de

Genève de 1669, j'ai découvert que nos versions modernes

sont moins fidèles que les

versions anciennes. J'ai

comparé les Bibles Segond de 1910, TOB et Bible de

Jérusalem des années 1960

avec les versions anciennes

telles que la Bible de Jean-Frédéric Ostervald de 1744,

revue et rééditée en 1986, ou

la traditionnelle King James

version anglaise de 1611.

J'ai constaté de nombreux problèmes dans les versions

modernes : omissions,

ambiguïtés, altérations.

J'ai ensuite découvert la Bible de David Martin imprimée aux Etats-Unis. Je me suis rendu compte que cette traduction était restée très

proche des Bibles anciennes. Elle a renouvelée ma lecture quotidienne

de la Bible.

J'ai expérimenté que de nombreux visiteurs de Bibliorama recherchent des traductions bibliques fidèles et riches de sens. C'est à leur attention

que je publie cet article, en leur proposant de se procurer cette

traduction exceptionnelle, malheureusement introuvable en France.

u'offre-t-elle de plus que les autres Bibles plus modernes ? En quoi la Bible Martin leur est-elle supérieure ?

En fin de volume, la Bible Martin présente un appendice de tous les passages importants à

connaître dans la Bible. Il y a aussi des conseils de lecture pour les lecteurs inexpérimentés.

Le principal intérêt de

la Bible Martin est

d'avoir gardé comme

référence biblique le Texte Reçu de la

Réforme protestante.

Comme pour la Bible

Ostervald, c'est un gage de fidélité aux

écrits bibliques

originaux. Le XIX°

siècle a vu apparaître dans des conditions

très suspectes les

Codex grecs Vaticanus

et Sinaïticus qui

servent aujourd'hui de base aux traductions

modernes. Or, ces

codexs sont pleins

d'erreurs !

Pour plus de détails sur ces codexs corrompus, lire dans une nouvelle

fenêtre l'article de Bibliorama, intitulé Le scandale des bibles New-

Age.

Un autre atout de la Bible Martin est de présenter, dans le fil du texte biblique, un grand nombre de références parallèles qui facilite l'étude

biblique et augmente la richesse de lecture.

En outre, il y a un appendice très complet en fin de volume qui liste les

principaux passages de la Bible : miracles de l'Ancien Testament, miracles du Nouveau Testament, les prières, les paraboles, les lois

divines, les ordonnances du Nouveau Testament, les devoirs par

thèmes, les prophéties sur le Christ, l'eschatologie (la fin des temps).

Puis, en dernier, les éditeurs américains ont rajouté un long chapitre

sur des conseils de lecture, en expliquant les fondements de la foi chrétienne, ce qui est inestimable pour quiconque souhaite offrir une

Bible à des lecteurs néophytes ou non-chrétiens.

ne Bible idéale pour l'étude et la lecture assidue de la Parole de Dieu.

Voici quelques versets comparés avec la Bible Segond 1910.

Un détail de la mise en page de la Bible Martin,

avec un système très efficace de renvois parallèles pour chaque verset.

La langue

française

utilisée par

David Martin est très pure et

très précise:

Elle suit au

mieux les textes

originaux

hébreu et grec.

Dans sa traduction,

chaque mot,

chaque

adverbe,

chaque préposition

prend une

valeur qui aide

à une meilleure compréhension.

En voici quelques exemples :

Quelques comparaisons :

Romains 12:9-10

SEGOND 9 Que la charité soit sans hypocrisie. Ayez le mal en horreur; attachez-vous fortement au bien. 10 Par amour fraternel, soyez pleins d'affection les uns pour les autres; par honneur, usez de prévenances réciproques.

MARTIN 9 Que la charité soit sincère. Ayez en horreur le mal, vous tenant collés au bien ; 10 étant portés par la charité fraternellement à vous aimer mutuellement, vous prévenant l'un l'autre par honneur ;

Notre commentaire : "La MARTIN fait une distinction importante entre "Charité" et "amour" : car doctrinalement, le terme "charité" veut dire "aimer avec l'amour de Dieu". La SEGOND a perdu le terme "charité" dans le verset 10 : elle perd donc en précision et en puissance.".

Galates 5:4-6

SEGOND 4 Vous êtes séparés de Christ, vous tous qui cherchez la justification dans la loi; vous êtes déchus de la grâce. 5 Pour nous, c'est de la foi que nous attendons, par l'Esprit, l'espérance de la justice. 6 Car, en Jésus-Christ, ni la circoncision ni l'incirconcision n'a de valeur, mais la foi qui est agissante

MARTIN 4 Christ devient inutile à l'égard de vous tous qui voulez être justifiés par la loi ; et vous êtes déchus de la grâce. 5 Mais pour nous, nous espérons par l'Esprit d'être justifiés par la foi. 6 Car en Jésus-Christ ni la circoncision, ni le prépuce, n'ont aucune efficace, mais la foi opérante

par la charité.

par la charité.

Notre commentaire : "La MARTIN apporte une distinction importante: "être séparé de Christ" (SEGOND) est une notion ambigue mais la tournure "Christ devient inutile pour vous" est bien plus précise dans la MARTIN. Et que dire du verset 5 dans la SEGOND : il est incompréhensible ! La leçon

de la MARTIN est si simple et si précise : on ne peut plus tourner autour du pot ! Enfin notez dans le verset 6 de la MARTIN la précision des termes "efficace" et "opérante" qui donne plus de force au verset.

Romains 5:16-17

SEGOND 16 Et il n'en est pas du don comme de ce qui est arrivé par un seul qui a péché; car c'est après une seule offense que le jugement est devenu condamnation, tandis que le don gratuit devient justification après plusieurs offenses. 17 Si par l'offense d'un seul la mort a régné par lui seul, à plus forte raison

ceux qui reçoivent l'abondance de la grâce et du don de la justice régneront-ils dans la vie par Jésus-Christ lui seul.

MARTIN 16 Et il n'en est pas du don comme de ce qui est arrivé par un seul qui a péché : car la condamnation vient d'une seule faute ; mais le don de la justification s'étend à plusieurs péchés. 17 Car si par l'offense d'un seul, la mort a régné par un seul, beaucoup plutôt ceux qui reçoivent l'abondance de la grâce, et du don de la justice, règneront en vie par un seul, qui est

Jésus-Christ.

Notre commentaire : "Le verset 16 est incontestablement plus simple, précis et efficace dans la MARTIN. Dans le verset 17, la Martin fait un meilleur parallèle entre "un seul qui a péché pour le royaume de la mort" (Adam) et "un seul qui a le don de la justice pour le royaume de la vie (Jésus-Christ)".

Jean 14:27

SEGOND Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix. Je ne vous donne pas comme le monde donne. Que votre coeur ne se trouble point, et ne s'alarme point.

MARTIN Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ; je ne vous la donne point comme le monde la donne. Que votre coeur ne soit point agité, ni craintif.

Notre commentaire : "Voici un autre exemple très simple de la précision de la MARTIN. SEGOND a omis de reprendre "la paix" dans le milieu du verset : la leçon devient ambigue. C'est surtout la fin du verset qui gagne en efficacité avec la MARTIN."

Jean 15:1-2

SEGOND Je suis le vrai cep, et mon Père est le vigneron. Tout sarment qui est en moi et qui ne porte pas de fruit, il le retranche; et tout sarment qui porte du fruit, il l'émonde, afin qu 'il porte encore plus de fruit.

MARTIN Je suis le vrai cep, et mon Père est le vigneron. Il retranche tout le sarment qui ne porte point de fruit en moi, et il émonde tout celui qui porte du fruit, afin qu'il porte plus de fruit.

Notre commentaire : "Etre en Christ et porter du fruit (SEGOND)" ou "porter du fruit en Christ" (MARTIN) ? : il suffit de changer de place "en moi" et le verset ne veut plus dire la même chose !

Philippiens 4:13

SEGOND Je puis tout par celui qui me fortifie.

MARTIN Je puis toutes choses en Christ qui me fortifie.

Notre commentaire : "la leçon de ce verset est complètement différente entre la SEGOND et la MARTIN : la SEGOND est ambigue et omet de préciser qu'il s'agit de Christ. Ce genre d'omissions est inacceptable, c'est la porte ouverte aux doctrines antichrist.

Une dernière comparaison FONDAMENTALE !

1 Jean 5:5-8

SEGOND 5 Qui est celui qui a triomphé du monde, sinon celui qui croit que Jésus est le Fils de Dieu? 6 C 'est lui, Jésus-Christ, qui est venu avec de l'eau et du sang; non avec l'eau seulement, mais avec l'eau et avec le sang; et c'est l'Esprit qui rend témoignage, parce que l'Esprit est la vérité. 7 Car il y en a trois qui rendent témoignage: 8 l'Esprit, l'eau et le sang, et les trois sont d'accord. .

MARTIN 5 Qui est celui qui surmonte le monde, sinon celui qui croit que Jésus est le Fils de Dieu? 6 C 'est ce Jésus, le Christ, qui est venu par l'eau et par le sang; non par l'eau seulement, mais par l'eau et par le sang; et c'est l'Esprit qui en rend témoignage : or l'Esprit est la vérité. 7 Car il y en a trois dans le ciel qui rendent témoignage: le Père, la Parole et le Saint-Esprit ; et ces trois-là se sont qu'un. 8 Il y en a aussi trois qui rendent témoignage sur la terre : savoir,

l'Esprit, l'eau et le sang, et les trois se rapportent à un.

Notre commentaire : "En rouge dans la MARTIN figure tout un passage qui a été omis dans la SEGOND : ce passage est l'affirmation de la Trinité de Dieu dans le ciel qui témoigne de Jésus-Christ sur la terre. Voici ici la preuve que

la SEGOND est basée sur un corpus d'écrits grecs qui a été corrompu au XIX° siècle par des spécialistes catholiques utilisant les codex vaticanus et sinaiticus.

ui était David Martin ?

Plus de précisions historiques sur son travail et sur sa traduction.

Un détail de la mise en page de la Bible Martin éditée

à Dallas, avec un système très efficace

de renvois parallèles pour chaque verset.

La Sainte Bible

traduite par David

Martin fut publiée en

Hollande en 1707 dans une version in-

folio avec des notes

du traducteur et en

1712 dans une version plus petite

avec une sélection

des meilleures notes

et parallèles.

La notice biographique suivante est extraite du livre

Histoire illustrée des Bibles en français du moyen-âge à nos jours, éditions

Brepols, 1991.

Né à Revel, Haute-Garonne, le 7 sept 1639, David Martin fait ses études à Montauban et à Nîmes. Comme il se destine au ministère

pastoral, il étudie ensuite à l'Académie de Puylaurens (Tarn) où s'est

repliée l'Académie de Montauban. Il s'applique particulièrement à

l'étude de l'hébreu et des Pères de l'Église, tout en se perfectionnant

dans l'exégèse par la fréquentation de nombreux commentaires bibliques.

Pasteur en 1663, il devient responsable des paroisses d'Esperausses,

puis de Lacaune (Tarn). Quand l'autorité royale de Louis XIV ferme le

temple de cette ville, il décide de rester en France et d'y exercer, malgré la situation difficile, son ministère pastoral. Il lui faut pourtant

quitter le royaume pour les Provinces-Unies.

Arrivé à La Haye en novembre 1685, il est nommé pasteur d'Utrecht,

poste qu'il occupera jusqu'à sa mort, le 9 septembre I72I. Son orthodoxie, au demeurant pleine de modération, le conduit à écrire

un Traité de la religion naturelle en 17I3, oeuvre qui connaît un

véritable succès. Martin exerce ses fonctions pastorales avec une

scrupuleuse fidélité. Son voeu le plus ardent était de mourir en chaire. Il fut exaucé. Le 7 septembre 1721, à quatre-vingt-deux ans, il donne

un sermon sur la sagesse du dessein salutaire de Dieu. A la fin de la

prédication, il faut le ramener chez lui, car il est épuisé. Il meurt le 9

septembre 1721.

L'oeuvre principale de David Martin reste son travail biblique. Il se prépare à sa traduction de toute la Bible en publiant, en

1696, Le Nouveau Testament "expliqué par des notes courtes et

claires", et en 1710 l'Histoire du Vieux et du Nouveau

Testament.

Le synode des Églises wallonnes l'ayant chargé de réviser la version de

la Bible de Genève, Martin se met à l'oeuvre. En 1707, il publie "La

Sainte Bible qui contient le Vieux et le Nouveau Testament, expliquez

par des notes de théologie et de critique sur la version ordinaire des

églises réformées, revue sur les originaux et retouchée dans le

langage", Amsterdam, H. Desbordes, P. Mortier, P. Brunel, 2 vol. in-folio, d'une exécution presque aussi belle que la Bible des Des Marets

de 1669 (Bible présentée sur Bibliorama).

Le texte se présente en deux colonnes, avec des références marginales

et des notes abondantes en bas de page. Martin serre d'aussi près que possible l'hébreu et le grec, en expliquant les singularités

et les difficultés. Ces notes sont souvent excellentes, parfois assez

faibles (principalement quand l'auteur veut justifier l'attitude de

personnages bibliques qui ne méritent pas cette réhabilitation). Mais elles présentent l'intérêt de maintenir les traditions

dogmatiques du calvinisme et de tenir compte des travaux

scientifiques de l'époque.

Comme écrivain, Martin prend rang parmi les bons prosateurs du

Refuge, car il continue à s'appliquer à l'étude de la langue française, au point d'envoyer des observations à l'Académie à propos de son

Dictionnaire. Malheureusement sa correction trop littérale de la Bible de

Genève le conduit à un style dur, sans chaleur et sans mouvement,

avec des incorrections inexplicables pour un savant pénétré des richesses du français.

L'approbation du synode

des Églises wallonnes

(Leuwarden, mai 1710) revêt la révision de David

Martin d'une autorité

exclusive, d'ailleurs étrangère

à l'esprit de son auteur. En effet, Martin écrit lucidement

dans sa Préface: "C'est ou

ignorer le faible de l'homme,

ou ne pas connaître la

sublimité des livres saints, que de donner à une version, quelle

qu'elle soit, la dignité de

canonique, ou de prétendre y

assujettir absolument la foi des chrétiens". Ce faisant, Martin

met le doigt sur une des

faiblesses et sur une des

tentation des Églises (et pas seulement du protestantisme

francophone), qui revêtent des

traductions de valeur

transitoire d'une autorité qui

dure beaucoup trop longtemps. Lui-même sera victime de cette

erreur.

La Sainte Bible est réimprimée dès 1707 (ci-dessus la page de garde

de l'édition in-folio de 1707) à Amsterdam et Utrecht avec des notes plus brèves.

En 1710 les

Weinsteins

en publient

à Amsterdam

des éditions

en un ou

deux volumes in-

12, dont le

frontiscipe

est reproduit

ci-contre à

droite.

D'autres

suivent en 1714, puis

1722,

chacune

"revûe sur les

Originaux,

et

retouchée dans le langage : avec de petites Notes marginales", Amsterdam, Pierre Brunel, in-4'. En 1724 l'édition de Rotterdam-

Amsterdam comprend "Les Nouveaux Argumens et les Nouvelles

Reflexions de Jean-Frédéric Ostervald". En 1743 J. Neaulme, La

Haye, fournit une édition in-4'. La même année, Charles Chais commence la publication de la Bible avec un commentaire littéral tiré

d'auteurs anglais. Huit volumes in-4' paraissent à La Haye, Amsterdam

et Utrecht. Mais l'ouvrage s'arrête en 1790, au livre d'Esther, car

Charles Chais meurt en I788, et personne ne veut poursuivre

l'entreprise. En 1761, D. Onder de Linden publie la Bible de Martin, Amsterdam, in-

I2, sans les Apocryphes.

Le Nouveau Testament seul est publié en 1716 à Lewarde, en 1727 à

La Haye, Thomas Johnson, revue 'par ordre du Synode Walon des Provinces-Unies', en 1730 à Amsterdam, Pierre Mortier, in-I2, encore

en 1730 à La Haye, P. Gosse et J. Neaulme, Amsterdam, Zacharie

Chatelain, in-I2. En 1731 P. Gosse et J. Neaulme l'éditent à La Haye,

in-I2. En 1756 J. Schreider et Pierre Mortier le jeune le publient à Amsterdam, in-I2.

La Bible et le Nouveau Testament de David Martin paraîtront

ensuite jusqu'au milieu du XIX° siècle, témoins d'une belle

fidélité à un traducteur qui n'imaginait pas la pérennité d'une

oeuvre qu'il souhaitait transitoire.

David Martin se situe aux antipodes de Le Clerc en ce qui concerne

l'inspiration des Écritures. Il refuse de mesurer la vérité des Écritures

aux critères de la raison. Il ne concède aux auteurs sacrés,

inspirés par le Saint-Esprit, aucune possibilité d'erreur. Ce que les "savants" de son époque appellent 'obscurités" de l'Écriture lui

apparaît comme un faux problème, né de l'ignorance des temps

anciens. Le Nouveau Testament, plus proche de nous, est plus facile à

comprendre: 'les difficultez y sont plus rares et moins profondes'. Tout

en mesurant bien les problèmes herméneutiques posés par son

époque, Martin reste ainsi dans le cadre d'une stricte orthodoxie.

WWW.BIBLEMARTIN.COM est le site de référence avec le texte

biblique intégral à lire et à télécharger et de nombreuses infos précises sur

cette traduction et la biographie du traducteur.

omment se procurer la Bible Martin en France ?

La Bible Martin est indisponible dans les maisons d'éditions chrétiennes

de la Francophonie. On peut se les procurer en ligne au Québec à l'adresse :

http://bibles.qc.ca/bp_cart_fr/default.html

On peut aussi contacter l'éditeur à l'association Biblique de Dallas, Texas.

Contact pour commander en direct:

Association Biblique International de Dallas Box 225646, Dallas, Texas, 75222 USA

Tél. (214) 388-5511

Le prix des exemplaires correspond environ aux tarifs suivants, change

compris : Bible en cuir : 180 F ; Bible en simili-cuir : 145 F ; Bible

cartonnée : 50 F. pour des commandes supérieures à 10 exemplaires, une réduction est

accordée. On peut ainsi commander une série de Bibles cartonnées pour

moins de 35 F pièce.

bibliorama.fr

Jean Frédéric Ostervald (J.F.

Ostervald)

1663-1747 (84 ans)

Jean-Frédéric Ostervald l'Européen, novateur neuchâtelois.

Jean-Frédéric Ostervald dirigea l'Église de Neuchâtel (1) au début du XVIIIe siècle. Il

est surtout connu par la bible qu'il fit publier en 1744, mais dont il n'était pas pour

autant le traducteur.

Le XVIIe siècle a été dominé par un fort souci d'orthodoxie doctrinale ; le XVIIIe,

très marqué par la figure du pasteur neuchâtelois Jean Frédéric Ostervald, s'est

beaucoup préoccupé de l'incidence de la foi sur les moeurs.

La Bible Ostervald

La Bible Ostervald 1996, l'une

des plus fidèles traductions

françaises, a été traduite du

Texte Massorétique Hébreux

et du Textus Receptus Grec

aussi appelé Texte Reçu. Elle

est une révision de la Bible de

Genève, dans sa version

1724. Elle ne présente aucune

omission.

La très grande majorité des

corrections indique non la

préoccupation de mieux

rendre le sens de l'original,

mais celle de moderniser le

style. Cette traduction a

connu un grand succés dés sa

parution en 1744. La Bible Ostervald a été par la suite révisée à de nombreuses

reprises. Jean Frédéric Ostervald a établi sa version à partir de la traduction la plus

ancienne de la Bible en français, celle d'Olivétan de 1535, et en se servant de la

Bible des Pasteurs de Genève du XVIIe siècle. Ostervald utilise donc le Texte Reçu

de la tradition calviniste, texte saint qui a suscité par sa pureté de nombreux réveils

spirituels au cours des siècles. Cette révision a été éditée la première fois en 1744.

J.F. Ostervald a surtout pratiqué des corrections de langue, certains mots étant

devenus archaïques : comme par exemple "bailler" qui signifiait "donner" au XVIIe

siècle. La Bible d'Ostervald a été révisée légèrement en 1996, uniquement pour

changer quelques mots de vocabulaire vieillis depuis le XVIIIe siècle.

La traduction d'Ostervald est d'une excellence remarquable en ce qui concerne les

épîtresdesApôtres.

(1) Neuchâtel, Nôchâthél en arpitan, est une ville de Suisse, capitale du canton de

Neuchâtel et chef-lieu du district de Neuchâtel.

Jean Frédéric Ostervald (1663-1747)

La Bible Ostervald

Différentes versions de la Bible présentent souvent différentes doctrines. La

Parole de Dieu dit : "Jésus-Christ est le même hier, et aujourd’hui, et

éternellement" (HEBREUX 13:8). Jésus-Christ est la Parole vivante de Dieu ;

pour cette raison, nous savons que les paroles de Dieu ne changeront pas. Dans

notre assemblée, nous avons jusqu’ici considéré que la version Louis Segond

T.B.S. (Trinitarian Bible Society) était la plus fiable, et nous nous y référons pour

les citations bibliques de ce site Internet. Cependant, nos dernières recherches

sur les différentes versions de la Bible ont démontré que la version Ostervald

était également fidèle aux textes d’origine, c’est pourquoi nous la citons ici

comme la version de référence. Sous la rubrique Cela fait-il une grande

différence si j’utilise la version Ostervald ou la T.O.B. ? vous trouverez des

exemples montrant comment la version Ostervald et la T.O.B. soutiennent des

doctrines différentes.

2 TIMOTHEE 3:16 dit : "Toute Ecriture est inspirée de Dieu, et utile pour

enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice…" "Toute

parole de Dieu est éprouvée." (PROVERBES 30:5). Malgré ces Ecritures, la T.O.B.

et d’autres versions modernes omettent quelques mots, voire même des versets

entiers. La rubrique Pourquoi préférez-vous utiliser la version Ostervald plutôt

que des versions modernes comme la T.O.B. ? montre les différences entre la

version Ostervald et la T.O.B. par rapport à leur source et leur méthode de

traduction, démontrant ainsi la valeur supérieure de la version Ostervald. Pour

des études plus approfondies concernant les différentes versions de la Bible,

nous recommandons deux livres excellents écrits par Gail Riplinger : New Age

Bible Versions et The Language of the King James Bible. Gail Riplinger a fait des

recherches poussées à ce sujet, exposant d’une part la corruption des nouvelles

versions et démontrant d’autre part l’inspiration de la version King James (Bible

anglaise).

Certains se demandent pourquoi la Bible chrétienne ne contient pas autant de

livres que celle des Catholiques. D’autres écrits, dont l’origine est attribuée à des

personnages bibliques, ont également été trouvés. Les raisons pour lesquelles

ces livres supplémentaires ne sont pas inclus dans la Bible sont brièvement

examinées dans la rubrique Les livres oubliés devraient-ils faire partie de nos

Ecritures ?

1. Cela fait-il une grande différence si j’utilise la version Ostervald ou la T.O.B. ?

2. Pourquoi préférez-vous utiliser la version Ostervald plutôt que des versions

modernes comme la T.O.B.

3. Les livres oubliés devraient-ils faire partie de nos Ecritures ?

La Bible Ostervald 1ère partie

1. Cela fait-il une grande différence si j’utilise

la version Ostervald ou la T.O.B. ?

Les changements effectués dans la Traduction Œcuménique de la Bible (T.O.B.)

n’ont certainement pas affecté les doctrines bibliques fondamentales, mais

concernent uniquement de petites modifications de syntaxe, n’est-ce pas ?

Réponse :

Les nombreux changements subtils (et parfois pas si subtils) contenus dans la

Traduction Œcuménique de la Bible (T.O.B.) changent en fait beaucoup de

doctrines bibliques fondamentales. La liste ci-dessous n’est en aucun cas

exhaustive :

1. Le caractère divin de Christ

2. La virginité de Marie

3. La mort expiatoire de Christ

4. La résurrection de Christ

5. L’ascension de Christ

6. La doctrine de la Trinité

7. La doctrine du salut par la foi

8. La doctrine de l’enfer : comment la T.O.B. traite-t-elle cette vérité de

toute première importance ?

9. Le sujet du péché sexuel est faussé par la T.O.B.

1. Le caractère divin de Christ

1. En changeant “Dieu” en “Il”, la T.O.B. omet le fait que Jésus est Dieu.

1 TIMOTHEE 3:16 (OST *) : “Et, de l'aveu de tous, le mystère de piété est

grand: Dieu a été manifesté en chair, justifié par l'Esprit, vu des anges, prêché

parmi les Gentils, cru dans le monde, et élevé dans la gloire.”

1 TIMOTHEE 3:16 (T.O.B.) : “Assurément il est grand le mystère de la piété. Il

a été manifesté dans la chair, justifié par l’Esprit, contemplé par les anges,

proclamé chez les païens, cru dans le monde, exalté dans la gloire.”

* version Ostervald

2. Jésus est éternel, Il est le commencement et la fin.

APOCALYPSE 1:8 (OST) : “Je suis l'Alpha et l'Oméga, le commencement et la

fin, dit le Seigneur, Celui QUI EST, et QUI ÉTAIT, et QUI SERA, le Tout-Puissant.”

APOCALYPSE 1:8 (T.O.B.) :“Je suis l’Alpha et l’Oméga, dit le Seigneur Dieu,

celui qui est, qui était et qui vient, le Tout-Puissant.”

3. La T.O.B. utilise bien moins souvent le nom de “Christ” et omet souvent de se

référer à Lui comme étant le Fils de Dieu.

JEAN 6:69 (OST) : “Et nous avons cru, et nous avons connu que tu es le Christ,

le Fils du Dieu vivant.”

JEAN 6:69 (T.O.B.) : “Et nous avons cru et nous avons connu que tu es le Saint

de Dieu.”

4. La T.O.B. omet “par Jésus-Christ”.

EPHESIENS 3:9 (OST) : “Et de mettre en évidence devant tous, quelle est la

dispensation du mystère caché de tout temps en Dieu, qui a créé toutes choses

par Jésus-Christ…”

EPHESIENS 3:9 (T.O.B.) : “et de mettre en lumière comment Dieu réalise le

mystère tenu caché depuis toujours en lui, le créateur de l’univers…”

Remarque : En de nombreux endroits, la T.O.B. omet “Jésus”, “Christ”,

“Seigneur” et “Dieu”.

2. La virginité de Marie

1. La T.O.B. enlève le mot “premier-né” et met en doute la virginité de Marie !

MATTHIEU 1:25 (OST) : “Mais il ne la connut point jusqu'à ce qu'elle eût

enfanté son fils premier-né, et il lui donna le nom de JÉSUS.”

MATTHIEU 1:25 (T.O.B.) : “mais il ne la connut pas jusqu'à ce qu'elle eût

enfanté un fils, auquel il donna le nom de Jésus.”

2. La T.O.B. change “Joseph et sa mère” en “ses parents”, ce qui va à l’encontre

de la virginité de Marie.

LUC 2:43-44 (OST) : “Lorsque les jours de la fête furent achevés, comme ils

s'en retournaient, l'enfant Jésus resta à Jérusalem ; Et Joseph et sa mère ne s'en

aperçurent point.”

LUC 2:43 (T.O.B.) : “et qu’a la fin des jours de fête ils s’en retournaient, le

jeune Jésus resta à Jérusalem sans que ses parents s’en aperçoivent.”

3. Notez que la T.O.B. omet “Christ” et “venu en chair”. Ceci est important !

1 JEAN 4:3 (OST) : “Et tout esprit qui ne confesse pas Jésus-Christ venu en

chair, n'est point de Dieu. Or, c'est là celui de l'antichrist, dont vous avez

entendu dire qu'il vient, et qui est déjà à présent dans le monde.”

1 JEAN 4:3 (T.O.B.) : “Et tout esprit qui divise Jésus n'est pas de Dieu ; c 'est

l’esprit de l'antéchrist, dont vous avez entendu annoncer qu’il vient, et dès

maintenant il est dans le monde.”

[Haut de page]

3. La mort expiatoire de Christ

1. La T.O.B. omet plus de la moitié du verset.

MATTHIEU 27:35 (OST) : “Et après l'avoir crucifié, ils se partagèrent ses

habits, en les tirant au sort; afin que ce qui a été dit par le prophète s'accomplît:

Ils se sont partagé mes habits, et ils ont tiré ma robe au sort.”

MATTHIEU 27:35 (T.O.B.) : “Quand ils l’eurent crucifié, ils partagèrent ses

vêtements, en tirant au sort.”

2. La T.O.B. enlève le verset.

MARC 15:28 (OST) : “Ainsi cette parole de l'Écriture fut accomplie: Il a été mis

au rang des malfaiteurs.”

MARC 15:28 (T.O.B.) : Le verset a été omis.

3. La T.O.B. omet “ils lui donnaient des coups sur le visage” ; ceci affaiblit

l’accomplissement d’ESAÏE 50:6: “J'ai présenté mon dos à ceux qui me

frappaient, mes joues à ceux qui m'arrachaient la barbe; je n'ai pas dérobé mon

visage aux outrages ni aux crachats.”

LUC 22:64 (OST) : “Et, l'ayant couvert d'un voile, ils lui donnaient des coups sur

le visage, et lui disaient: Devine qui est celui qui t'a frappé?”

LUC 22:64 (T.O.B.) : “Ils lui avaient voilé le visage et lui demandaient : « Fais le

prophète ! Qui est-ce qui t’a frappé ? ”

4. La T.O.B. omet le SANG et met en doute le caractère divin de Christ dans les

versets suivants :

COLOSSIENS 1:14-15 (OST) : “En qui nous avons la rédemption par son sang,

la rémission des péchés. C'est lui qui est l'image du Dieu invisible, le premier-né

de toutes les créatures.”

COLOSSIENS 1:14-15 (T.O.B.) : “En lui nous sommes délivrés, nos péchés

sont pardonnés. Il est l’image du Dieu invisible, Premier-né de toute créature….”

4. La résurrection de Christ

1. La T.O.B. omet : “celui qui vit aux siècles des siècles”. Jésus a dit : “Et j'ai été

mort, et voici je suis vivant aux siècles des siècles, Amen; et j'ai les clefs de

l'enfer et de la mort.” APOCALYPSE 1:18

APOCALYPSE 5:14 (OST) : “Et les quatre animaux disaient: Amen. Et les vingt-

quatre Anciens se prosternèrent et adorèrent celui qui vit aux siècles des

siècles.”

APOCALYPSE 5:14 (T.O.B.) : “Et les quatre animaux disaient : Amen ! Et les

anciens se prosternèrent et adorèrent.

5. L’ascension de Christ

1. La T.O.B. omet les paroles “Je m’en vais au Père” ; ceci va à l’encontre de la

doctrine de l’ascension de Christ, qui est de toute première importance.

JEAN 16:16 (OST) : “Encore un peu de temps et vous ne me verrez plus; et de

nouveau, un peu après, vous me verrez, parce que je m'en vais au Père.”

JEAN 16:16 (T.O.B.) : “Encore un peu et vous ne m’aurez plus sous les yeux, et

puis encore un peu et vous me verrez.”

2. La TOB omet “le Seigneur”. Jésus est le Seigneur, pour la Gloire de Dieu le

Père.

1 CORINTHIENS 15:47 (OST) : “Le premier homme, étant de la terre, est

terrestre, et le second homme, le Seigneur, est du ciel.”

1 CORINTHIENS 15:47 (T.O.B.) : “Le premier homme tiré de la terre est

terrestre. Le second homme, lui, vient du ciel.

6. La doctrine de la Trinité

1. La T.O.B. omet le verset 7, puis prend une partie du verset 8 et nomme le

tout verset 7.

1 JEAN 5:7-8 (OST) : “Car il y en a trois qui rendent témoignage dans le ciel, le

Père, la Parole, et le Saint-Esprit, et ces trois-là sont un. Il y en a aussi trois qui

rendent témoignage sur la terre; l'Esprit, l'eau, et le sang; et ces trois-là se

rapportent à une seule chose.”

1 JEAN 5:7-8 (T.O.B.) : “C’est qu’ils sont trois à rendre témoignage, l'Esprit,

l'eau et le sang, et ces trois convergent dans l’unique témoignage…"

2. Changements concernant le Saint-Esprit..

ACTES 8:18 (OST) : “Lorsque Simon vit que le Saint-Esprit était donné par

l’imposition des mains des apôtres, il leur offrit de l’argent….”

ACTES 8:18 (T.O.B.) : “Mais Simon, quand il vit que l’Esprit Saint était donné

par l'imposition des mains des apôtres, leur proposa de l'argent...”

JEAN 7:39 (OST) : “(Or, il dit cela de l'Esprit que devaient recevoir ceux qui

croiraient en lui; car le Saint-Esprit n'avait pas encore été donné, parce que

Jésus n'était pas encore glorifié.)”

JEAN 7:39 (T.O.B.) : “Il désignait ainsi l'Esprit que devaient recevoir ceux qui

croiraient en lui : en effet, il n’y avait pas encore d'Esprit parce que Jésus n'avait

pas encore été glorifié.”

Nous pouvons voir ici que l’on n’aime pas le terme “Saint-Esprit”. Pourquoi ?

7. La doctrine du salut par la foi

La T.O.B. met en doute cette doctrine extrêmement importante.

1. La Parole de Dieu est notre autorité pour le salut et pour vaincre Satan.

LUC 4:4 (OST) : “Et Jésus lui répondit: Il est écrit: L'homme ne vivra pas

seulement de pain, mais de toute parole de Dieu.”

LUC 4:4 (T.O.B.) : “Jésus lui répondit: « Il est écrit: Ce n’est pas seulement de

pain que l’homme vivra. ”

LA PHRASE “MAIS DE TOUTE PAROLE DE DIEU” est enlevée. POURQUOI ????

2. La T.O.B. omet la repentance !

MATTHIEU 9:13 (OST) : “Mais allez, et apprenez ce que signifie: Je veux la

miséricorde, et non pas le sacrifice, car ce ne sont pas des justes que je suis

venu appeler à la repentance, mais des pécheurs.”

MATTHIEU 9:13 (T.O.B.) : “Allez donc apprendre ce que signifie: « C’est la

miséricorde que je veux, non le sacrifice. Car je suis venu appeler non pas les

justes, mais les pécheurs. »"

3. En JEAN 3, le merveilleux chapitre sur la nouvelle naissance, la T.O.B. porte

grandement atteinte à la doctrine du salut par la foi dans le Fils de Dieu.

a. On omet “qui est dans le ciel”, ce qui amenuise le caractère divin du Seigneur.

JEAN 3:13 (OST) : “Or personne n'est monté au ciel, que celui qui est descendu

du ciel, savoir, le Fils de l'homme qui est dans le ciel.”

JEAN 3:13 (T.O.B.) : “Car nul n'est monté au ciel si ce n'est celui qui est

descendu du ciel, le Fils de l'homme.”

b. On omet “ne périsse point”, ce qui se réfère à l’enfer.

JEAN 3:15 (OST) : “Afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu'il

ait la vie éternelle.”

JEAN 3:15 (T.O.B.) : “afin que quiconque croit ait, en lui, la vie éternelle.

4. La croix est également enlevée de la T.O.B.

MARC 10:21 (OST) : “Et Jésus, jetant les yeux sur lui, l'aima et lui dit: Il te

manque une chose: Va, vends tout ce que tu as, et le donne aux pauvres, et tu

auras un trésor dans le ciel; après cela viens, suis-moi, en te chargeant de la

croix.”

MARC 10:21 (T.O.B.) : “Jésus le regarda et se prit à l’aimer ; il lui dit : « Une

seule chose te manque ; va, ce que tu as, vends-le, donne le aux pauvres et tu

auras un trésor dans le ciel ; Puis viens, suis-moi.”

8. La doctrine de l’enfer – comment la T.O.B.

traite-t-elle cette vérité de toute première

importance ?

Une annotation de la T.O.B. indique à propos de ce verset : “Certains manuscrits

ajoutent ici : « où leur ver ne meurt pas et où le feu ne s’éteint pas ». C’est une

citation assez libre d’Esaïe 66:24”…

1. Les versets 44 et 46 sont omis dans la T.O.B.

MARC 9:44 (OST) : “Où leur ver ne meurt point, et où le feu ne s'éteint point. ”

MARC 9:44 (T.O.B.) : le verset est omis.

MARC 9:46 (OST) : “Où leur ver ne meurt point, et où le feu ne s'éteint point.”

MARC 9:46 (T.O.B.) : le verset est omis.

9. Le sujet du péché sexuel est faussé par la

T.O.B.

1. Pourquoi le texte a-t-il été changé ?

DEUTERONOME 23:17 (OST) : “Qu'il n'y ait point de prostituée entre les filles

d'Israël, et qu'aucun des fils d'Israël ne se prostitue à l'infamie.”

DEUTERONOME 23:17 (T.O.B.) : “Il n'y aura pas de courtisane sacrée parmi

les filles d'Israël ; il n'y aura pas de prostitué sacré parmi les fils d'Israël.”

1 ROIS 14:24 (OST) : “Il y eut même des prostitués dans le pays; ils imitèrent

toutes les abominations des nations que l'Éternel avait chassées devant les

enfants d'Israël.”

1 ROIS 14:24 (T.O.B.) : “Il y eut même des prostitués sacrés dans le pays, ils

agirent selon toutes les abominations des nations que le SEIGNEUR avait

dépossédées devant les fils d'Israël.”

2. Lisez les Ecritures suivantes : 1 ROIS 15:12, 1 ROIS 22:47, et 2 ROIS

23:7. La T.O.B. change “prostitués” en “prostitués sacrés”.

3. Vous trouverez que la T.O.B. change également le mot “fornicateur” en

“débauché”.

EPHESIENS 5:5 (OST) : “Car vous savez ceci, qu'aucun fornicateur, ou

impudique, ou avare, qui est un idolâtre, n'a part à l'héritage du royaume de

Christ et de Dieu.”

EPHESIENS 5:5 (T.O.B.) : “Car, sachez-le bien, le débauché, l’impur,

l’accapareur - cet idolâtre Ŕ sont exclus de l’héritage dans le royaume du Christ

et de Dieu.”

La Bible Ostervald 2ème partie

2. Pourquoi préférez-vous utiliser la version

Ostervald plutôt que des versions modernes

comme la Traduction Œcuménique de la Bible

(T.O.B.) ?

Réponse :

Nous ne sommes pas des “inconditionnels” de la version Ostervald et nous

utilisons d'autres Bibles pour l'étude et la clarification de passages difficiles.

Ainsi, nous avons jusqu'ici considéré que la version Louis Segond TBS (Trinitarian

Bible Society) était la plus fiable et nous nous y référons pour les citations

bibliques de ce site Internet. C'est aussi la version que nous utilisons au

quotidien et dans nos réunions. Cependant, nos dernières recherches sur les

différentes versions de la Bible ont montré que la version Ostervald est

également l'une des MEILLEURES traductions disponibles en langue française.

Jean-Frédéric Ostervald est né en Suisse, à Neuchâtel, un important centre

d'influence protestante francophone au XVIIIème siècle. Il a étudié avec les

principaux théologiens de son temps avant de devenir lui-même un pasteur et un

théologien de grande renommée.

Ostervald a établi sa version de la Bible, publiée en 1744, à partir de la

traduction la plus ancienne de la Bible existant en français, celle d'Olivétan, qui

date de 1535. La version d'Ostervald est en fait une réactualisation de la

traduction de David Martin (fondée elle-même sur le travail d'Olivetan), dont elle

a corrigé les archaïsmes. Elle est devenue ensuite la Bible la plus utilisée dans les

églises protestantes du XIXe siècle. Le texte d'Ostervald a été légèrement revu

en 1996.

Nous croyons que la version Ostervald se fonde sur des textes supérieurs, qu'elle

recourt à des techniques supérieures et démontre une théologie supérieure.

1. La version Ostervald se fonde sur des textes supérieurs (manuscrits

originaux) 2. La version Ostervald a

recours à une meilleure

technique 3. La

version Ostervald démontre une théologie supérieur

1. La version Ostervald se fonde sur des textes

supérieurs (manuscrits originaux)

La traduction d'Ostervald (et aussi celle d'Olivetan) se fonde sur le Textus

Receptus, le “texte reçu”. C'est le courant de textes également appelés

“manuscrits byzantins” ETANT DONNE QU'ILS SONT ORIGINAIRES D'ANTIOCHE.

La plupart des versions modernes se fondent (à des degrés variables) sur les

manuscrits alexandrins. Alors pourquoi croyons-nous que les textes d'Antioche

sont plus fiables ?

a) Les traductions d'Ostervald et d'Olivetan se fondent sur une meilleure version

de l'Ancien Testament en hébreux.

Les versions d'Ostervald et d'Olivetan sont traduites d'après le texte hébreu

massorétique. Les Massorètes étaient des érudits hébreux et des critiques du

texte qui ont fini par ouvrir des académies à Tibère et Babylone. Dans le but de

préserver le texte hébreu exact de l'Ancien Testament, ils ont introduit des

voyelles accentuées, des accents fixes, des pauses marquées par un retour à la

ligne, etc... Ils ont observé une exactitude scrupuleuse en recopiant les textes.

Le texte sur lequel se fonde les traductions d'Ostervald et d'Olivetan est le texte

de Ben Chayyim qui, en raison du travail des Massorètes, est TRES PROCHE DE

L'ORIGINAL HEBREUX. Les traductions d'Ostervald et d'Olivetan ont FIDELEMENT

TRADUIT CE TEXTE, MOT A MOT.

Cependant, les traducteurs de la TOB ont par exemple décidé que ce texte, qui a

été accepté en tant qu'Ancien Testament Hébreu pendant plus de 1000 ans, avait

besoin d'être “remis à jour”. La TOB considère que la version de la septante (la

traduction grecque de l'Ancien Testament) se trouve au même niveau que le

texte hébreu même ; les traducteurs de la TOB se sont également permis de

"corriger" le système de voyelles des manuscrits hébreux ! Ils PRETENDENT

ETRE EN MESURE de connaître le texte hébreux mieux que ceux qui l'ont recopié

et préservé !

b) La version Ostervald (et celle d'Olivetan) se fonde sur une meilleure version

du Nouveau Testament grec.

La version Ostervald (et d'Olivetan) se fonde sur les “textes byzantins” des

manuscrits grecs. La source de ces textes provient d'ANTIOCHE, LA OU LES

DISCIPLES ONT ETE APPELES CHRETIENS POUR LA PREMIERE FOIS ! Ces textes

étaient les textes standard utilisés par l'Eglise depuis ses débuts jusqu'à la fin du

17e siècle ! L'Eglise a REJETE les quelques textes corrompus d'Alexandrie, en

Egypte (d'où ont émergé les faux enseignements d'Origène et beaucoup d'autres

mouvements corrompus et sectes) et elle s'en est tenue aux textes d'Antioche,

qui se trouvaient être le point de départ de la propagation de l'évangile dans

toute l'Asie Mineure et le reste de l'Empire Romain après la chute de Jérusalem,

en 70 après Jésus-Christ.

D'après Kurt Aland, il y avait en 1967 environ 5255 manuscrits grecs disponibles.

Nous allons COMPARER LE NOMBRE de manuscrits qui concordent avec les textes

byzantins (sur lesquels se fonde la version Ostervald) avec le texte alexandrin

(qui est inclus dans les versions modernes à des degrés variables) :

Sur les 88 fragments de papyrus, 75 se fondent sur le texte byzantin, et

seulement 13 sur le texte alexandrin.

Sur les 258 manuscrits unicals, 249 se fondent sur le texte byzantin, mais

seulement 9 sur le manuscrit alexandrin corrompu.

Sur les 2764 manuscrits cursifs, 2741 se fondent sur le texte byzantin, alors que

23 prennent pour base le manuscrit alexandrin !!!

Sur les 2143 manuscrits lectionnaires, 2143 se fondent sur le texte byzantin,

alors qu'AUCUN ne prend pour base le manuscrit alexandrin !

Au total, sur les 5255 manuscrits grecs, 5210 se fondent sur le texte byzantin et

seulement 45 sur le texte alexandrin.

Cependant, Dieu a bien promis de préserver Sa Parole :

"LES PAROLES DE L'ETERNEL SONT DES PAROLES PURES, un argent éprouvé sur

terre au creuset, et SEPT FOIS EPURE. Toi, Eternel ! tu les GARDERAS, tu les

PRESERVERAS de cette race à jamais.” (PSAUME 12:7-8).

Etant donné que 99% des textes font tous partie du courant byzantin, il est clair

que Dieu A préservé Sa Parole, et ainsi nous devons veiller à ce que notre Bible

soit traduite d'après cette source de documents (comme c'est le cas des versions

Ostervald et Olivetan) plutôt que d'après les TEXTES ALEXANDRINS, QUI SONT

CORROMPUS.

Les deux principaux textes alexandrins (le Sinaïticus, ou texte Aleph, et le

Vaticanus, ou texte B) sont d'une qualité tellement pauvre à pratiquement tout

égard qu'ils diffèrent même en 3000 endroits les uns des autres rien que dans

les évangiles. Il n'y a pas d'unité entre eux, ce qui explique que des traductions

les utilisant soit comme base (Westcott et Hort) ou même comme référence

accessoire (Nestle-Aland) peuvent “CHOISIR” QUELLE VERSION DU TEXTE

CONVIENT LE MIEUX A LEUR “PHILOSOPHIE”.

Scrivner a dit que le Codex Aleph a été “grossièrement rédigé”, “rempli d'erreurs

énormes au niveau de la transcription du texte ” telles que “l'omission de lignes

entières par rapport à l'original”. Ainsi, lorsque Mme Gail Riplinger déclare en

termes de profane que 60 000 mots sont absents des traductions modernes, elle

n'a vraiment pas tort ! Cela s'explique par le fait que les MANUSCRITS DONT

ELLES PROVIENNENT SONT ERRONES et omettent des sections entières de

l'Ecriture.

Le Vaticanus omet :

De GENESE 1:1 à GENESE 46:28

PSAUMES 106-138

MATTHIEU 16:2-3

Les épîtres de Paul

HEBREUX 9:14-23;25

APOCALYPSE

En plus de tout cela, rien que dans les évangiles, il omet 237 mots, 452 parties

de phrases et 748 phrases entières. Plus tard, dans des centaines de copies se

recoupant les unes avec les autres, on a trouvé ces mêmes mots, ces mêmes

parties de phrases et ces mêmes phrases au même endroit.

Cependant, il y a beaucoup d'articles qui critiquent le texte byzantin, sur lequel

se fondent les versions Ostervald et Olivetan, alléguant en général que les deux

principaux textes alexandrins (le Vaticanus et le Sinaïticus) sont les plus anciens.

C'est le cas, en effet. Pourtant, PLUS ANCIEN NE SIGNIFIE PAS FORCEMENT

PLUS PRECIS OU MEILLEUR. Ce qui est plus important, c'est le nombre de

générations depuis lesquelles il a été extrait des écrits originaux. Par exemple,

un texte peut avoir 1000 ans de plus que les écrits originaux, mais s'il n'est

passé que par 4 générations de copies pour en arriver à ce stade, il sera très

précis. En revanche, un autre texte peut avoir été pris des écrits originaux depuis

400 ans, mais être passé par dix versions et copies au cours de cette période.

Dans ce cas, le manuscrit le plus ancien sera MOINS fiable. Ainsi, l'ANCIENNETE

COMME CRITERE DE LEGITIMITE EST EN SOI ERRONEE.

2. La version Ostervald a recours à une meilleure

technique

Pour la traduction de la version Ostervald, la méthode de l'équivalence verbale et

formelle a été utilisée, ce qui signifie, en terme de novice, qu'il s'agit d'une

TRADUCTION “MOT A MOT". Cette méthode repose sur la conviction que Dieu

savait ce qu'Il disait et pourquoi Il a exprimé les choses d'une certaine façon, qui

a été préservée dans la traduction. Ostervald a essayé de rendre les TERMES

HEBREUX ET GRECS utilisés TELS QUELS et leurs équivalents français exacts

Les versions modernes utilisent la méthode des “équivalences dynamiques”, qui

consiste à essayer de rendre les “idées” des textes originaux dans leur

traduction. Cette méthode pose problème dans la mesure où elle AJOUTE DE LA

SUBJECTIVITE dans la traduction, à un degré bien plus significatif que la

méthode utilisée par Ostervald. En d'autres termes, un traducteur lit l'original, il

réfléchit à CE QUE CELA SIGNIFIE SELON LUI, puis traduit sa PENSEE en

français. Il ne s'agit pas d'une traduction littérale. La TOB, par exemple, présente

plus de 6 000 cas similaires de traduction par équivalence dynamique !

Pourtant, Jésus dit : “...Il est écrit: L'homme ne vivra pas de pain seulement,

mais de TOUTE PAROLE QUI SORT DE LA BOUCHE DE DIEU.” (MATTHIEU 4:4)

Mais selon la méthode de l'équivalence dynamique appliquée dans les versions

modernes, comment savons-nous QUELS SONT LES MOTS QUI VIENNENT DE

DIEU ET CEUX QUI PROVIENNENT DES TRADUCTEURS ? Après tout, leur objectif

n'est pas de traduire mot à mot !

3. La version Ostervald démontre une théologie

supérieure

Un courant de pensée défendant les changements opérés dans les versions

modernes avance le fait qu'elles ne servent aucune doctrine d'importance.

Beaucoup d'articles affirment que tous les changements sont minimes, et qu'ils

ne font que reprendre la langue, les phrases, etc… des anciens manuscrits, en

utilisant de meilleures techniques de traduction.

Pourtant, ce n'est pas le cas. Vous trouverez ci-dessous un simple échantillon

des changements opérés dans les versions modernes de la Bible. Ceux-ci sont

très concrets et TOUCHENT BIEN REELLEMENT A NOTRE THEOLOGIE ET A NOS

DOCTRINES. C'est à cet égard que le travail de Mme Riplinger est

particulièrement bien fait et fournit de nombreux détails. (Ses travaux

concernent la version anglaise “King James” par rapport à la version moderne

“NIV”, mais une grande partie des faits décrits dans son ouvrage peut être

reprise pour la version Ostervald et la TOB). Dans la version anglaise NIV, le

docteur Jack Moorman a retenu 356 passages touchant à la doctrine qui ont été

changés pour se conformer aux manuscrits Aleph et B d'Alexandrie, le “repère de

l'hérésie”. Nous ne disposons pas de chiffres concernant la TOB, mais vu que

celle-ci est pratiquement une traduction littérale de la NIV, nous avons toutes les

raisons de croire que ces passages ont été changés de la même façon dans la

TOB.

Des points aussi essentiels que la DEITE DE CHRIST ou la doctrine de la trinité

sont contestés, LE FAIT QUE LE FILS DE L'HOMME SE RETROUVE A LA DROITE

DU PERE DANS LES CIEUX est nié ; la croyance en Jésus n'est pas reconnue en

tant que CONDITION POUR OBTENIR LA VIE ETERNELLE ; la prière au Père dans

le nom du Fils est raccourcie ; les références au TRONE DU JUGEMENT DE

CHRIST sont enlevées ; l'INCARNATION MIRACULEUSE DU FILS est éliminée

dans certaines Ecritures ; les REFERENCES A L'ENFER sont enlevées ; les

références au SANG DE JESUS sont enlevées, etc…

Voici trois exemples parmi plein d'autres :

Exemple 1

Version Ostervald : “En qui nous avons la rédemption PAR SON SANG, la

rémission des péchés”. COLOSSIENS 1:14

TOB : “en lui nous sommes délivrés, nos péchés sont pardonnés” COLOSSIENS

1:14.

La référence au SANG DE JESUS a été ENLEVEE !! Il est intéressant de noter au

passage que l'on ne peut plus chanter les hymnes classiques qui mentionnent le

fait d'être “lavé par le sang” si on lit la TOB, étant donné que toutes les phrases

de cette sorte ont été omises ! Malheureusement, plus de “J'ai l'assurance de

mon salut", “Just As I Am” ou “Le Sang est puissant” pour les lecteurs de la TOB.

Exemple 2

Version Ostervald : “Et Joseph et sa mère étaient dans l'admiration...”. LUC

2:33

TOB : “Le père et la mère de l'enfant étaient étonnés”. LUC 2:33

Cette traduction AMOINDRIT tout bonnement LE FAIT QUE CHRIST SOIT NE

D'UNE VIERGE ! Dès lors, Joseph devient son vrai père dans la TOB.

Exemple 3

Version Ostervald : “puisque nous comparaîtrons tous devant le tribunal de

Christ... C'est pourquoi chacun d'entre nous rendra compte à Dieu pour lui-

même ”. ROMAINS 14:10b, 12.

TOB : “Tous, en effet, nous comparaîtrons devant le tribunal de Dieu… Ainsi,

chacun de nous rendra compte à Dieu pour soi-même.” ROMAINS 14:10,12.

Dans la version Ostervald, tous doivent COMPARAITRE DEVANT CHRIST, en

rendant compte à Dieu, CHRIST ETANT AINSI APPELE DIEU. La TOB change

“Christ” dans le verset 10 en “Dieu”, ainsi, le verset 12 n'est plus qu'une

répétition du verset 10, et non une confirmation du fait que la Personne de la

Trinité qui a le droit de juger est Christ.

"TA PAROLE EST ENTIEREMENT EPROUVEE, ET TON SERVITEUR L'AIME"

PSAUME 119:140.

La Bible Ostervald 3ème partie

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3. Les livres oubliés devraient-ils faire partie

de nos Ecritures ?

Les “livres oubliés” (Enoch, les livres d’Adam et Eve, et quelques autres livres qui

ont été redécouverts assez récemment) devraient-ils faire partie de nos Ecritures

? Peut-être même les apocryphes ? Après tout, Paul dit dans 1 CORINTHIENS :

"Je vous ai écrit dans ma lettre....". Que pensez-vous de cela ?

Réponse :

Dans son livre “The Answer Book”, le Dr Samuel C. Gipp mentionne les points

suivants concernant les apocryphes :

1. Aucun des livres en question n’est écrit en hébreu (la seule langue utilisée par

les auteurs inspirés de l’Ancien Testament).

2. Aucun des auteurs n’affirme avoir été inspiré.

3. Ces livres n’ont jamais été reconnus en tant qu’Ecritures sacrées par l’Eglise

Juive et n’ont donc jamais été sanctionnés par notre Seigneur.

4. On ne leur avait accordé aucune place parmi les livres sacrés pendant les

quatre premiers siècles de l’Eglise Chrétienne.

5. Ils contiennent des déclarations “incroyables” et contradictoires (dans les deux

livres des Macchabées, Antiochus Epiphane meurt de trois morts différentes en

des lieux distincts).

6. Ils contiennent des doctrines qui diffèrent de celles de la Bible telles que la

prière pour les morts et la perfection par l’absence du péché.

7. Les apocryphes enseignent des pratiques telles que le mensonge, le suicide, le

meurtre et les incantations magiques.

La Bible parle d’autres livres et d’épîtres, mais cela nous autorise-t-il à ajouter

quelque chose à la Bible ? Ces livres sont peut-être intéressants pour des études

historiques, mais cela ne signifie pas qu’ils peuvent être reconnus comme “Parole

de Dieu” inspirée telle que la Bible la décrit. De plus, leurs propres

enseignements, leur comparaison face à l’Ecriture acceptée ainsi que le

témoignage de Jésus-Christ et de la première Eglise NE les décrivent PAS comme

étant inspirés.

"TOUTE PAROLE DE DIEU EST EPROUVEE. IL EST UN BOUCLIER POUR CEUX QUI

CHERCHENT EN LUI UN REFUGE, N’AJOUTE RIEN A SES PAROLES, DE PEUR

QU’IL NE TE REPRENNE ET QUE TU NE SOIS TROUVE MENTEUR." PROVERBES

30:5-6.