Anquetil Du Perron - Relation

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EXTRA Il" DU JOUR_NAE ES ois de Juin M. DCC. LXII. Vol. Il. L A Religion & l'Hill:oire des Perfes fo1Jt des objers intéref- :(ams pateux·mêmes,&qui méritent de plus l'attention des Sçavans, à calife des liàifo_ns que ce peuple a eues avec les Hébreux , les Grecs, litdiens 0 peut-hre avec · Chinois;. mais s'en rapporter . "Q.niquem:ent à ce que les anciens l}ous-ont appris de cette nation,- ce :l.èroit s'expofer à_ n'en prendre qu'une idée foperfiéielle. Quelques palfages épars dans leurs écrits & - (r) Cette Rélation a été Iûe à ilémie des Inîcriptions le 4 Mai dernier. ,Nous i>VOns cru. que. les Sç:ivans la ver- ;rpient. avec plai1ir. Nous .l'itûérons ici .'toute entiere malgré fo1i't 1 iendue , afin __ J!u'.u1i.e.matière auffi curiellÎe' &: auffi inté- puilfe être envifagée d'w1 111ême '!i/UJ:' d'oeiJ, . - . que la prévention fernble avoir le plus Couvent diél:és , ne peuvent nous don: 1er qu'une connoilfancG très imparfaite de fon Hif.l:oire & de fes moeurs. Ces réflexions engagerent-fur la fin du liède palfé le Doc- teur Hyde à approfondir une ma• tière juqu'alors à peine eftleurée •. Il feuilleta les Auteurs Arabes &. Perfans, joignit à ces monumens témoignage des voyageurs & les lettrés que piufieurs de fes amis établis dans l' lnde lui avoie11t res, & compofa fon fameux ge fur la Religio11 des Perfes; . Ce livre rempli d'une immenfèc, érudition Orientale , peut palfe( pour le feul qui donne fur les fier-'; res des .détails curieux: ' quoique les.principales fources 01\ llyde les - â

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EXTRA Il" DU JOUR_NAE

ES SCAVA~NS ~

ois de Juin M. DCC. LXII. Vol. Il.

L A Religion & l'Hill:oire des Perfes fo1Jt des objers intéref­

:(ams pateux·mêmes,&qui méritent de plus l'attention des Sçavans, à calife des liàifo_ns que ce peuple a eues avec les Hébreux , les Grecs, l~s litdiens 0 peut-hre m~me avec

· j~s Chinois;. mais s'en rapporter . "Q.niquem:ent à ce que les anciens

l}ous-ont appris de cette nation,- ce :l.èroit s'expofer à_ n'en prendre qu'une idée foperfiéielle. Quelques palfages épars dans leurs écrits &

- (r) Cette Rélation a été Iûe à I'Aca~ ilémie des Inîcriptions le 4 Mai dernier.

,Nous i>VOns cru. que. les Sç:ivans la ver­;rpient. avec plai1ir. Nous .l'itûérons ici .'toute entiere malgré fo1i't1iendue , afin

__ J!u'.u1i.e.matière auffi curiellÎe' &: auffi inté­~~arre puilfe être envifagée d'w1 111ême '!i/UJ:' d'œiJ, . - • .

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que la prévention fernble avoir le plus Couvent diél:és , ne peuvent nous don: 1er qu'une connoilfancG très imparfaite de fon Hif.l:oire & de fes mœurs.

Ces réflexions engagerent-fur la fin du liède palfé le f~avant Doc­teur Hyde à approfondir une ma• tière juqu'alors à peine eftleurée •. Il feuilleta les Auteurs Arabes &. Perfans, joignit à ces monumens l~ témoignage des voyageurs & les lettrés que piufieurs de fes amis établis dans l' lnde lui avoie11t écri~ res, & compofa fon fameux Ouvra~ ge fur la Religio11 des Perfes; .

Ce livre rempli d'une immenfèc, érudition Orientale , peut palfe( pour le feul qui donne fur les fier-'; res des .détails curieux: ' quoique les.principales fources 01\ llyde les

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:i ~ui(és n.e ~oi,ent pas de la pre- iepublicve~illebienfourn1raa:tfte1iJ. m1e+e anuquue. Le Dod:eur An- de l'enfreprifi. .~ glois cite particulierement le Pka- Quoiqu'il· en foit , lès Perfes< rhangh Djehanguir, Di&ionnaire n'ont guèrô.'~ écé connus jufqu'ici efümé, & qu'il dit avoir écé rédi- que par .les recherches du Dod:eut' gé, il y a plus de 2.00 ans, par Ebn Hyde; mais comme il fe contentê' Fak;hruddin Ahgjou, Mahométan; de npmqm ·le ZendP,vift.z • flOllÏ il;, raJ>porce plu!ieurs pa!Iàges <lu. général des Ouvrages attribués ~ Pirafnama fi du Sadder. ( 1) Qu- Zoroall:re, fans en. rien traduire ,,. · vrages poll:érieurs à Zoroallre, & fun travail ne pouvoir pliffei même­donc. it ne poffédoit. que les rra- aux.yeux d~sAnglois qiie pour un duébons en Perfan moderne. Ce- elfa1. La vote la plu9 fore eftc éré' pendant il avoic fous les yeux deux fans doure de eçmfoJrer les Perfes' ouvriige~Zen,df(2.) Ni.'!,r:chné & les fur léur prop,re Religion T & l'en­Néaefehf(; ): & il éroirnarnrel qu'il treprife n'avoir rien d'impoffible.: 1111 donnât la tradutl:ion préférable- L'Inde eu préfence ua corps~nom ... ~ent à celle ?uSadderou du mo.in~, breux établi depuis: pl~ de~ o~. a:I,1~ s~tl entendo1t le Ze:id, devoit-il dans !e Guzàrate. V 01c1 ce qµ1.les:­:WPuYer du rérnÇJignage de ces ori- a engagés à fuir du Kirman'. Âprè$f gmaux ce qu'il avançoit de con- la mort.d'lezdedj.erd, d.ernier Roi traire aux idées reçues. Je ·ne voiS de la Dynaftie des Salfanydes, les; Pli$ qu'il l'ait fait, .8c. M .. l'abbé P.,erfe.s en bute.à de nouvellesper; f:oucher, dan~ une 1)11fertat1on pn· fecm-ions de la r-i,tr des Mahome~ hlil!e parmi les Mémoires del' Aca- ta.ns , defl:ruél:eur$ de leur Empire,. démie, l!e. (aii pas clifliculré de don- fe rerirerent danslesmonraj!;!leS oii ter de la capacité de M. Hyde, ils palferenuoo an~. Ils· defCt-ndi­n1algr~ l'offre que fair ce D~~~ur rent enfuite :t,Bender~bb~lli', doi'f AngJ01s l4) de Jonn,eru.n1 edmott ~lques annees apres. dis firent: eorreO.e du. Zendayejfl. , acco:mpa· voile pour l'Inde , portànr avec< gnée d'une traduélillli > pouf'Jlu que eux les Ouvrages de Zoroaftre , &;

prirent terre à Diu l'an de J, C, 767, de l'Egire 1 &a, &: d'Iezded'~ jerd r 3 fi. Depuis ils fo fonr réi;in­dus dans tout le Guzarate·,, ou le: goût du commerce & l'indul.l:rie qui les caraél:érifent lem;: ont pro­curé des établi!femerni conlidéra"­bles. On tes appelle d'ans l'If!d''! I>arllis ou Padfes. Je ttre fewira( dan~ la fuite de ce dernier no~, pour déligrer ce relle d~~ difciplaa.

(1) Voyr:z fur ces deux ouvrages fa J!,otice des Mauufci·its que j'.ai rappor. tés de l'Inde. N". VII, XII Ill XII1. On la ltouvera dans k fonrnal füivanr.

( ~) Le mot Zend Ce prend onfinai­uroent pour la".Langue m~nu: dans la­'luelle fo1;1t éerit}J les ouyrages attribués à·Zoroafue, q11oiqu'ilne.foit proprement '!.li~ 14' 110~ .des cara?lères de cette LlUl~ gûc, · (J) Voyez fuc ces deux ouvrages f~ fiO\ÎCe anuoncée ci-delfus. N•. I &: llL

(-0 Pf.g. 2.i, de lauouv.çll.e. éditi.ou, ~e z~,oaJlré~ .

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, Ce fut des mains des Parlfes éca• 3

voyage c:_u.e j'ai fait dans l'Ind~;" flli.s à Surate, que George Bouc- ·En 1754_, j'eus occafion de voir .c:hier, Anglais, reçut en 1718 le. chez M. Leroux Deshauterayes , l(endidad Sadi ( 1 ). Ge volume quatre feuilhm du Vindidad Sadi, .:Zend qui ~oncienc croîs Ouvrages qui avoîent éré envoyés d'Angle-, ide Zoroatlre , ne fut apporté en An- terre à M. Fourmont.

'gleterre:qu'ell- 172.J· Il .paroia:-oit . S~r le chan:ip , i,~ réfolu~ d'en-' e11 Europe pour la prem1ere fois ; nch1r ma pame de ce linguli7r OU•

& perfonne alors n'en pouvoitdé- vrage. J'ofai former le de!Iem dé chiifrer les caraéèères, quoique l'ai- le traduire , & d'ailer dans cette pbabet Zend fe tronvAr. dans uri des vue apprendre l'ancien Perfan dans manufcrits d11 DoCl:eur Hyde. le Guzarace ou dans le Kirman. Ce

Long-rem& après, un Confeillet travailpouvoitécendre les idées que #;)e Bombaye, M .. Frafer, Ecc!Tois, je m'étcis feites fur l'origine,. des: ~onnu par la vie qu'il a donnée de langues & fur les changemens aux­Thamaskoulikan, alla chercher à quels elles font fujetres. Il écoit en'" Surate ce qu'il pourroit recouvrer core de nature à répandre fur l'Anri. des ouvrages amibués à Zoroaftre. qui té Orientale des lumieres que Son pmjet rfoffit quant à l'achat n'avaient point eues les Auteufil 4e deux livres Zends, l'lzefakni& Grecs & Larins. les lefiktf (z.) & de plulieurs autres Je crus donc qu'au lieu de m'a,; manufcrirs Perfans & Indiens; mais bandonner aux conjeél:ures en foi­il lui fut impolftble d'engager les vanc les traces du fçavant Anglois, P&tres Parffes à lui donner la clef je n'a vois d'autre moyen pour réuffir 4iu Zendaveft_a. De façon ~...peu que d'aller· puifer chez les Parffes fatisfait de fon voyage, il revint m~mes les connoiffancés dont fa-: al Londres, m\ il ell mort depuis. vois befoin. Je fçavois encore que

Telles .forent les tematives <JUe ies quatre Vedes, Livres facré1' füent les Anglais pour l'acquiliuon des Indiens , étoienc écrits en an­& l'imelligeru:e des Ouvrages at- cien Samskretam ( 1); & que la bi.: :tribués à Zoroaftre. Le refte de bliothèque- du roi écoit riche eri. :l'Europe s'en .;rapportait au Doc- manufcrits Indiens que perfonne ,teur Hyde, fan~ fonger à appren- n'entendoir. Ces raifons m'enga­àre de~ langues dont les S~avans ne gèrent à préférer l'Inde au Kirman .conno11fofo11c que les noms. Cerre d'aurant plus aue ie pouvois éga~ .efpèce d'alfoup!lfement général fur • • · •

b (1) Le Samfitretam dans les ouvrages

l.lll o jet li inrére!Iant m'étonna , Indiens & Perfans fe nomme Sall:re &:

" je conçlls dès- lors l'idée du SanfKei:t. C'dl: une :langue morte qui n'exill:e plus que daus les Livres. Ellé

, · (t)-'VoJe!dà uotièe ahnontée cHil-ef• palfe pour la mere de coures les La11guea f~s. :\)!", 1• , Indiennes. Il y a du Samfueram de dif'fo

·· (t) Voy~'L)a nptiç~ an;ipnç~ Œ-ief- fêremd\ges;&:les car~él:ères auei1:11s ditfé; """l:'.1°, JJJ, · u:ot un peu dés modernes ..

A ij

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4' ..... foment y approfondir l'ancien Per- velle fi capable de tn'ertcour:tg~r;. {an & l'ancien Samskretam. Le Bengale éroit alcrs en combuf.,.;

J'appris à l'Orient que le Roi rion: & après avoir elfuié routes' an' a voit acçordé une penfion , & les maladiè's du Pays, je me voyoi:r sem'embarquaile2.4Févrieri7S5• obligé de le quittèr, entràîné par pour. les Indes Orienrales, avec la mille événemens accablans, · ·· • · · réfolution. d'ea rapporrer les loix Heureuf~n;ent.!e Piftfa~ ~o~er11è de ZoroaŒre & celles des Brames. commentjOit a 111 erre fam1her;C'e!l:

J'arrivai à Poudichery le 1 o une Langce avec laquelle on ·peut'. 'Août de la m~me année ; St je corn-· aller de Conll:antinople à la Chine;. mençai :l prend~e une teinture du Lesdangersauxquelsjedevoisin'ex..: Malabàre. Mais les maladies m'o- pofer, & les farigues foféparableY bligerent bientbt de quitrerla cbte, · des voyages ne m'an:êterent pas; & d:aller â Bengale. A peine ré- Deux motifs m'animoienr. J'éroi.11 1abli d'une fiévre dont les rechûres bien aile en aiiant chercher le:r m'avoienrextrêmementaffoibli, je Par!fes à Surate, de prendre foiles me préparai au voyagè de Benarès. lieux une idée jufte dn géniè Be C'étoit dans cette ville que je de- des mœursdes Indiens; Ces noriomr vois me liner à l'étude du Samskre- pouvaient 111'êrre d'un grand Ce-· rao.1.Quoiquejelafçulferuinée&dé· cours dans la Traduél:ion des Ve.­peupléeparçlesguerrescontinuelles, des, fecond l.lbjet de mes voyages. Je compcois y trouver qu;lques~uns Il me f~tnbloit encore que quelquè' âe ces Brames dont les ecoles 1 ont fuperfic1elles que folfent mes re• rendue li télebr_e. J'envoyai en mê- marques, elles paurroient rîéan­ine-temps :\ M. le Verriér, Chef moius fairecontto?credesPays.donr du Comptoir François de Surate, la plûpart des Voyageurs n·e donnent deux lignes qlie je croyois Zendes, gaères que tes noms) plejn de ces accompagnées de !a traduél:io11 que idées; je partis difMoxouda:bad, Ca· j'en a vois faite.Les Doél:eurs Parlfes pitafe du Bengale le I) ~;hi i 157• à qui ces lignés forent moncr~es , j'avais foin d~ marquer dans: mon en rec0miurent les lettres, & (hrent Journal les d1ftances des V1lles,, ~ M. le Verrier que c'écoit du Per- les frontières des Etats, les noms fan moderne écrit en caraél:ères & la direél!ion des rivières & des Zends. lis lui firent voir enfui te ie monragna. · Yendidad Zend 8' Pehh•i ( 1 J, & Le 6 Juin je pa!fal. :l Jagrenac; lui promirent de me l'expli9uer. l'es Pagodes de cette Vîlle font cé• J'eus la fatisfaél:ion de recevoir :ni lèbres pa( le conëonrs· d'nn Peu4

bout de, pluJieufs mois, cette nou- Lie im111e11fe qui fy rend de route~ • (x) Voyez la notice 41llloncte ci-dei- :S~a:ries del' A~e. !e n'y~ vis poitic fus. No, n. Janè1ennes fnfcrtpnons. . . . · Le Pehlvi étoit. la Lànguc des Pe:i:Lés llb refre de .mdn voyage fu(qn1 pu cçim 4ç Zoroafue, · , . : Pondichery,où je revehois par ceml!'

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route el1: ln~é d'inéid!lns j qui de-} cnriolité. J'etis plulieurs éonverfa .. mandenc de. trop grands décails • .tions avec les Caçanares, qui fonc & qui n'intérelîerir les Lettres qus les Prêtres Syromalabares , avec par la connoilfance qu'ils pourront l'Archev~queJacobire Choi(O/!ioul!a, donner des contrées que j'ai par· qui réfidoir à Candanate près d'O· .courues. . diamper, & avec le Corevêque

A.Près ayoir traverfé le Bengale, George Nametoul'.a auffi,J a~ob.ite; l'Onxa, les. Provinces de Chika- je. leur demandai des eclatrci:Te-. kol. & de Rajimendri, les dépen- mens for l'état préfem des Chré­dances de Mazulipatan & lt:s Ecacs tiens de S. Thomas. Ces Prélac!} du Nabab de Nellour, je me re- Syriens m(; parurent fort peu inf• trouvai à Pondichery le rn AoC1t truies-. Ils reçoivent leur .Miffion de la m~me année i 7 57. je ne paf• du Patriarche d'Antioche. Mais {ai· dans cette Ville qué le tems c'e!! pli?t&f la p:iuvreté & d-es vûes nécelfaire · aux préparatifs d'un fe· d'interêt qui leur font quitter la cond Voyage. La guerre qui écoit Syrie , que le zèle du îaluc des déclàrée dans l'Inde mecroit obfia· ame~. Auffi .me fut-i! i~1poffible· de à mes rec1'erches. Je partis donc de- nen :tvotr de fat1sfa1fanc for de Pondichery le 17 Octobre 17 57• l'Apo'll:olac d~ S. Thomas aux ln· & j'arrivai à Mahé le 7.7 du mois des~ Quand l'~va11gil7 du l?Jêtn~ foi vanr. Apom~ '°' que ! on crotr avoir éce

La. cête Malabàre e!l: le théàtre compo{Ç par le Patriarche Abdias, tles curiolicés natmelles. Les Gat• il eft abfolumenc in1>onnu dans le tts, chaîne de ·montagnes.qui di vifs Pays. la prefqu'Ille de .l'Inde :en deuit Les Caçanares croupiffetie:dans. pl\rcies du Nord-au Sud, y four peu ~ne ignorance encore plils grof­éloignées dd;:i mer, & offrent un fière. Après la mort de !'Evêque beau 'd1amp à la Botanique ; les Thomas de Campo 1 un autre Tho· ufages Indiens y· paroillent dans mas qui réfide à Naranam, dans Je. leur première pureté, parce· que le · Royaume de Travancour; rie trou~· Pays a to11jours obéi à des Princes vancperfonne' qui,voulutiefacrer, attachés à l'ancienne Religion; & s'appro~ha du corps de Thomas, la L~ngue .Tamoule 011 Malabare y lui mie.entre les inains la mitre & appr.oche,plus ~ùSa01skre'tam ~que les .habits Epifoopaux, les reprit celle de 'là cQ.te de·Coromandel. enfoire, "&s'en revêtit. Une partie · J'employai les prnmiers jours à des Chrétiens prie cecre cérémonie

de petits voy;:iges du cqté cle nos pour une ordinatioh rêguiière , ils écabli~.megs qll' l\l'ord; Qùelque lui donnèrent le Mm d'Evêque; teins après j'allai :à Cochin 'vi[lteç & il en fait les fondions. . les Chrétiens de S. J'h91.11~s • .C~ . Je, quitrai. le~ Chrétiehs de S.:. qu'en,,;fü la Crofe d~ns fon,;Ckr:if-. Thomas, pour venir voirà Cochin Ji~nifme des.Imle~ ;woit exfi{h~i\ "n, momunenç que l\m difoit fort

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' ancien. I.es ohfei'yations Oeogra• ·· lvf. Plgrent:de Jéftis ~ JM4ire'lllA:11 r~ques ~11' aidaient à füppanerJ'en• réopoli$, 81: Vièaire ;/\poll:olitiµ~dlf ~ui inéyµable, 1fans les vo~ag~s S.ù~ li!, çôte M~laqàre, C1 ~rélat • en,q~' l on: fa.t~ fel:!L • & poqr am(f :dite je crus vo1tr.laJim,phç1té'. d~q,n .l\.pfi• fütuve~!\t.f:es Hol'la?tl,,is neper,• iteptfaç~ej~li~ a..'.ieç·botit{ ; '.il, n~ .. ~ertei:irc1amats ;de pen,etrer da1)9 voit pa~:l<?r~guial d~~ .Puv1le$e$t 1-mréneut ,des: .îerres dependamei On cr(l1t ~ùéicle·mlm11,ll1e,nc.eft·~n'! c:le · leurs .erablilfemens. Cela ne tee les ;mà111& des Chter1ens Sch1f+ 1ri' em~~oit pa~ de 4éter~iner !~ m;ujqû~s de ' Çoéfan, qui n'o+ ~ou.lfole :a là ;nam, la pofiuon de9 feq_ç s'en li,vouer. rQ{fe!feur4 ?a°'s 1-lteu'X:, a.urane .que .me le :permet- çta1nre que-le :J.îr111çe Jndou•de Go• · fuient .le$ circoq!l:;inces où j11 · ru!f ~l!iil· ne le! l~ur 1 falfç ênl~ver;M+ noùv.oim: . . · ·. Ftocertc J.µ{f (fuiiiii un~ èopie dd4 . Le monument dont je vièns de 'f radué!iètt de ces P.tiviléges e1t

p.arler elhme Ihfcriprion en ancien SatnskCeram moderne, & qqe[que$ Samskretam,gravéefurdeu;hmes jours aptè$ un !}a.bile CaçanaréCa, de cuivre, dÇpofée$ i;hez le Mou:- ~lioHqlle, m'aida 'il la mett~e · etï deliàr. c'e!l:~à~dire , ·le' Chef ·de~ François: Mon b11~ écoit d'avoir d4 Juifs;. ~~tri;. lnfcrip~it!t? fe~fer!11~'. Sai:nsktetiufidediff~ren~âges,;pou~ lesl'r1v1legesaçcoraes;~I H mrll~ fixer:cetté Làn&qe, dans laquellit à ~ouze i;ens ans, auxfuifs de Cd~ font.écrits le~ Ltvresqu'on r~gardo. çhm par Charan Perumal, Empe-o c<>mme :fa~rés dans· la pàme -de r.eur de la côre·Malal:>are. J.;eAfou..o 1'4Île, qui de là Perf\H'étend juf• deliat voulut pien t1ie prêter le~ q1t'Ua:Chine: :Pe retour U;ilahét lamlis'.dè i:ui'lre·· &'je èopifrl'fof- l'envie de voir f!néat'icien!le pierre ciiip~n ~ôr~·exaél:e1~e11r. pz~éhM ~ ':{u!~11 dit'oit marque!. a~trefois let autre .fu1f de Cocl11n ~ eur:la com;J limites da··Canara > m eni;ag~ .\. plaifimce Jè me dorrnér fa trailuc; m~nfon:cer, dans les tçrre~ dq è<!t4 rion qtl'il !ln avoir faife en Hébreu dli N,otd. ':Îil il~. tro\lvar pl\s ·iU~ deRabbil;l• Je noqvai';ellço~e dan$ cette :J?ièt!e l~s lnfcrl1Itio11s qu'o~ ledt.ecqed~ d~ 1=et habile Ju~f ,urie f!1'avo1t,d~tr.ei~e. Mai~ le$ çana• Carte des environs <l~ Cochin. l:;.e$ nens''. i\:iUJ>'çonneux ~ me prenanF i1oius 4es !ieux y é~oie~~ !!cr~s dan~ fci~r ün 1[~i<ltJ')',fu$'etent à ptopo4 les caraél:eres pamcuhers •auf Rab-' <le, m~;irrerer a"K,anfe~ore ~ ~. d~ bins. /e ralf~i qe1J:ii: nuir~â ~Il rir~F me rfüe .çond~ire à. O.e~re. fO\l• i;opie. ' "'' · -·: · , · · · · · • bonfill, efeonlj._lé f~~1'etenq quel-

cJ>enda11t le féjôl;tr queJ!!)is: ~ q~ë~ j~~rs iP.r~rofi~i.er d.ans feî~ . , 'Ml!.tend1ery·11r~s de Co~1tï 0 j'ap: Viti~; St. failJ·lé~rU1qJu1Jçrepan1. · pris q!le l~ !Jlètue cyarari;Pem~~ ilo.ît! '<(u'll';l. !f#a~hement fe p~~ar. a\ioit aùlÜ aiitord~kt!e: ·gril'r{'ds'P~i- t9tt ~ tiritttl nu~ tiret 4ir.l'ëtïr~·rna1,nst vilclges :ru:d3hrétiens'rde,~vlFhbî7 pet'itf~ttè f!'itm,He ~a~ntenim~'~ ~ l·'àJJa~·~o11~;r~!l;~"r~rt ~p,r:r9f·~~~ ~-9~iJt•

.. ;.:

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huit journ~es de- hl. c.~ce .dan$ le«? · ]'.étais épqif'é pada diltente!i~-" ·· -montagnes. . . · . lpeme qnfeft.ed!J force pouvott·il . Je quittai Mahé le. H Féyne( m_e fo\ltliljllr, l9~fq~e fal?pe~çus ~

17sS ,·pour .me ~epd~e 1 p?a• ~- mu.r~ de. Sl<!tare~ l y,_a~;~vaJ. !e,.;~ ~elà, à S~rat.~• • I:e. g. o. pu;I obfètva~ Av.·r.,1,_l. i. 7,-f-~• Cet.Je., V.";il. ~e à,,~~.e., ~ '1o'n, qui m_e gu!do1c dans ~et tteA~t~ d,e tu.es études; auQi m ~t~n.. voy~ge~, fe ~om~1d,i ~r les motl\"'l dt~1-1e, un, peu pl,i» . f~r les qb.~e,çs cires.obiers. J'.àvots foin-de.garder li}!Jl_m:Y. ont ~etenu trois aµs. • les mon.noies des Etats que ja rt,11:. _ D'abord je dirai µn mot de I, ~rfois; De façon que ma collec•. l{ié~arehie J>,àrlfe, J'aifouv~nto~ca• t\on renferme .prefque to\~t.",S celles 1!011; de pat;le~ des 'Peft()urs ~ ~· de l'i. nde •. · · d~pt1is;le Cr.p Cai:n11•in. Mol1.eds: Ces .. !lo!ll~. µn.e fois. exp,lir jU:fqu'à Delfh.,Je palfa1 les<grarules quels r~p~nilrP!l~, p,lus de jour fl.lf {;accès le 17l\1ars de·la:inêmeàtt• ~erexpQfc:i. _. · '· ;, . . ·, t1ée~dix heures du matin,-~ j'ob'i • .Les Mini!lres de 14 ReligiOJi. fe'iivaila ffaui:eur :du. Th~momè.tro chez les,Par(Ies ~e divifenten cinq f~r le f ?-~n~et &' a11 :Pi.ed' de cej çlafü:s~ Lf! pr~m~ere ,e~ cèll~ ~ monrag11es; > , , : , , . · . . , Erbeds • la. feçQnd~ .celle. des Mor -. Lorfq~e je ftiè;c~oiiyaÎ ,ait :ni~.. beds. .i1li11froifi~me ~~lecl_es,Dq-;.

l1cru, des; Marates,, tl m~ fembloJC t<~WI, l;i q1Jat~1èm.e ~f:lle;de~ .Dffr acre d~ns le Pays ·dida: nature, Je tou_rs, N"!bed(,. & ·~il qnqmè.~ vis un Peuple gai, fort :-~ plein celle.4es DejlouranDeflaurs., c'eft,, de:fanté; l,'hofpitalité étoit fa vertu à-djte ,J;>ejiours 4çS:: Deftozvs,. ÇbJ dùJ)lÎll~nte, Je 'Cl[ôyois ~~nyeArfe~ ~Qll~~- le.nom d'EJ,fbed;.à _c~lui cwJ 4Jt

avec tes ho13trtres du: premier age; s ~il:fQUJlllSo aq~ pu,a:1~ç11t;90,, Of~o.n,· · En eff~c, C?lll!lle !a n~ure;da.ns ,~c_s nees :1*!1 la l,~~" 9'41,aJà P!lnda~~ heuteux·,d1mat! ell;{u1efte à mo1fis q1tatre wursJl\.:fih~e Bç-)i;: f(t:rul1,. deè·befoins, elle'ëŒ aulli moiii~ "'"•·&:quis'eftin!truit.desc'érélllq• âél:ive • .Bf da.nst:efpace de plulieurs nies ufttées ?;iPs;le cuire -éÇal:lli paf: fiéfle~ , • a· peine fouffr~cc-e!le quel; z.oro~frre. ~I apf,e~ œn~ efpèce d'~r,. eiu~-0h,~!laeme,nt~ . . • · ._. •- o • dinaUOI)., l Jtr~e~c,c01).q!lu11 de)irç

-. fa.•nellrC1>ffes• ()U:-et:i~rron.Ueer po~de: Peqplj! lè.~J0.1,1-"'.~:i:g~Z~~d~ he,~,e~ d Au~e!1gaba4 ,: ,fa!la1 .voir 'llll C:Om(tqfentla J,,~t~rg1e,~ ~f~'!' les. ce!ébre$ Pagodes · d rlloura. · Ce lesfonÇJ;~pns 9e Mt(ldlre dé la.,Relt· fu~~d~;. ~çnu°'~hs·?rimfés 'da~s Id ~io'!-·;1alotsjl~ft Moi.~d q11à~cÎ '1J~iii~

, roc, qu11enferm~nt.en.bas-rehef~ il~cm~endrou pas le Zent!anjla1 tour~: 1!1 ~rS~~lo~1~1I~d1enne• i\llà• . mais ~ill fe ~pnt~nte d'~p,fofop4•F ha4eo ~u, Ie;:~Jngam• ~n:eli: ·lit haf'e' lai 11.aip &; d itu4JC1f. lei Zen,4,~, !9 1~ iiè ~is: pelilt~·it~tts- iles 'F;e~plet 2~~!~, J~n~r,cjx~rj!ctr l~ç fo,,n,~Hm)~ ilJl).(frÇ~p,t~o9~ ~n~J~n.i,ws,.,n~.d F,~o- de .. fon .nµrufter.~~>1Q11-Je Jl!"Jll~ l_e$.Q~iB,r~~i:.çi;l\l;s ;q9~~l~§-,V,Q)H~tt D.tjliJür,. le,J)efif!11r-J#J1/;.ed eft· qit\IJ ieurs.~esrel'réfenten~ .;·,;~ .. _. ~ijQim:ltt1qua!itli1;AI\ .P,,4,ffoµr}

Page 8: Anquetil Du Perron - Relation

. ... . ' .... ' g ' «:elles ·dicMou~à. Enlln le Dtflou". ma(fp furm~ qùelques l)ifciples ; ran· ·Dejlour eft le rhef des "Dêfa Data?_à Sm:ace , Qja~affp à Nàù~ ~our~ d'une : Ville. ou d1!me Pr-0..- çaty; un noi,4~nie: '.i Bai;orÇ\le , à jJnc~.·C'.è~ '!!11: _qu(d~ëide)e~ Cà~ qiiüi ~p_rrit le z;e~d & le PehlV.i. âe. confc~ence , · ~- qu1 clcla1rc1t: ies: Q~e_lq~fl ~\lm~~:ap~ef •;las des .coi~ .. J'Oll:1ts d,e la Lo\· H e{l or~onn~ trath&ion~ qu _il awn a ~Ciûffr1r. 11 'aU)!:··Parlfes de lui payer la d,11nedt: rero1•r11a au ·Kuman. , l~ur revénu. Je ieptènds ldil des · Leslivr.:s que ce Deftour a laif4 µia ··Relarioµ; , · fés da.ns l'ltide · foiJt une' copi~'

:A mon· a:i:rJvée à Surate je tro~- exaf:leduYendfdad,Zend& Pelûvl. vai les Par.Ile~ di~if'és en ;~e~x ~~c" te llerc1'è,fcki, Je f["adierg11~fd (1) t<;~>plus amtnee,shmec?ntre !-autre, lk.le Nét'e1flf1teflan. l.es. 4eux p.re.;;, l:\ûè ne Je foi.li ch~z-les Mahomé!" miers Ouvrages font '.llends ~ I~ tanu:eJ!es ,d'Qmar _15Ç. d'Aiy -~la deux a}ttresmêlés de Ze!!d.~ d3

. freiniere éèolr celle .··des a~dens Perfan , 13' pu_re1~ent cé~é~oniels, crpyaqs~ l_à fe~opde celle des ré- parab, prem1ec p1fbple da forinateu'rs;, V q1i;1 en ,pet\ dy_ !llO~s D1amatîp, D,eftourmotied çonfom'1 l'origin~ d~"fe fctiif\De; · . · . · ~é dans. le Zend, ~e P.ehlri ~la :. \ly a f5ans·q~·~1·v1rtt•du K!r~ Perfan:, v-0ulur con1ger.la rra411c~ man ùn De!l:ourmohëd'foti: hàb1lc 'tion Pehlvie du r'~didaJ, ac reç·i n9111mé Djarl,aftp; il·ayoiréré en- tifiet plufieurs en~roirs du. re.xra voyé pour ré~nir les Pàrlfes divi. Zend •. Il commença :l expliquer 1 fês' à l'ôccaliort, duPenom. C'-eil: un de jeunes Théologiens Parlfes lei;

'li linge_ d911\>le àe néu_f pouces e11. ouvrages .de; Zocoallre,. que le$ quiltth\uy les Par!llis_, dans ce~~ ).,foJ>eds hfoienttau~ Jes Jours fam1 tilins tèin's,: fë )lterr.ef!t fur lë m1- les entendre, . · . •. · . .. · lieii 'cl~ 'riei; & qui!eélr èouvte fa: ,;,~un Peuple affervi , qui depui!I l:iôùçJ.i# Les ui1s'·v6!1~oieJit qù~on plits de huit ûèclès ptatiquoit millei . le niîr aux mautans, d'autrés ne cérémonies dont iUgnoroir le fen!I le voul~ie11t pas. Djatila!fp' q~ci- & la càufe, devO.it narurèlfemenç tla en'favel:(r dçs dC<rnÎets felo~ fü. fe liyrer à dé~ abus, fans DQi))lJr«t fag~ du Kitman, ~i <;e · Dèftpur (le' .f~t·~~' que rem.àrqua. Dar11\> ~

. n~~~it,.pas ~~it'l~.voyage,~e:f'.ln• plu~ in~":llif,,'1~7 J~ ;1u~t!)s; ,Le~ ële/!c~~te,·fa,v~l~. conre~at~Oll'1!1l• punfi~anon~ ero1~~t. aqgrnentçe_s ~ rolt' fair.· conlet des rq11feau111 de le texre Zend éto1t moi,.dé de çqm­f;1ttg., _Djam,a!fp. voulut enc~te ~xa- ~entaires I:ieh.lviatoqt à-~air i~c;<in1 roih~r)e }':'e~dtdizd des P;1dfe~ .du f~qu~ns, par.i._b ,rema d.11~qr!i l~ Gu:tarare; ·il en rrouva la·rraauc- v.o~e.d!i linftru!fuon;; 11.'.lat.s ·~lm>.1.l"' iiOh ~éiilyi-è ·1ttôp'lo11giie ,&.:peu v:a'~·~itvetfaire pwlfant tlaps l~ exme ert"pluûeUts en'lllWirs:<L'i;. -'..rh;y.foi~z j&i_~~~':ir~.S- 'o. uvragçs · 1~ ~rÙ:i~~?~~ érôit l~:yièe,"~omiii~iit Mnl;'e•.llntiontéc• a•dëJf11s1 N"-. Il', Dl ~e·p4ile :rouc.,y .. rçméd1es.,.p1ii; *'XVI/ · · .-'-.i ': ·,,_·, .. :.·

. . getf9111If

Page 9: Anquetil Du Perron - Relation

petfonne de Manfdierdji, cltefdes !j p&t les fou!lraire 1 la _fureur dii., anciens croyans & fils de Deftour. parci contraire, lis 11ro_m1rent donc Un aucre{ujet de divifion les ani- à M. le Verrier,chèfFr~11çois àSu­m,aencorel~uncontre l'aucr~, O.arah race, de me cop:~111umqper.fur le ;i un- par-ent nommé-K:aoutr,

1 qula Zend· & le ~elilv1, to_ures les !u•

~u du-D~ftoilr Djamatfp les. pr7· mieres q,u)ls P~lil\'~len~ :i.volJ' • m1eres tetntpr-es d.e l'Aftronom1é compranr par-là fe faire de la pro•. félon les principes d'Ulughbeigh. teétfon fi:anç~ifè ,, un rempan con· Ce Dell:our lVjobed s'étant depuis rre Manféherdji; mais. i1S ne pi:~­perfeél::onné fous un autre Par!l'e foienr pas q.ue je voulil!fe ia.ma~~­vpnu de Kirman , il y a a.. 5 ans, fic traduire Ieur.s Liv.res__., Le Yûu/j,­voir par les Tabl~s ,Afüon:tmiqu~s d~d fel!I ell: uq .oqvi:age parr~gé en deDian~a!fp & 4 I!,lughbe1gh, qu~ v10gr:deuxfeého.11s, Il Y,av~n,prk le premierjourde !année (nomme de i6 ans que Da..r_ab, etolt a. e1'o. ,Norous) devoirs' avancer d'un mois, expliquer lix; C~n:ù.nen~ en. q.ue}­Jk qne' pai: conféquent il y avoit ques années un. E_im~péen. pouvo1c~ eu erreur jufqù'alors. ( 1) Deux il faiûr le génie duPerfan moder­J;ettres" des Dell:ours d'lez; ap_- ne, lire le Zen4 tlc le Pehlvi, El portées, il y a:i 7 ans, parle Parlfe. entendre ces.di:.ux lang!les mones ?· Efpendjar, confirnarenc l_a cl'écou- Ils confonrirenr d'abord , quoi­verte de f'aonlf, mais ne le mirent qu'avec reine'· à me donner un.e. l'as à l'abri de la haine de fes con•· copie de leur maunfcrit, mais mu, keres; elle alla m~me fi loin, que tilée &: différence des originaux., Parab fqt obligé il y a. 6 ans, de. Leur faifôis-je- de$ quellions, ils, f~ retirer cbez les Portugais à Da- a_lfeétoient un ton m~ll:érieux qu'il:.;; man , & Kacmlf à Cambaye chez çroyoient. prop.ra, à aonner du re-. les Anglais. Prefque tous les Pàrf" lîef à leurs leçons ; Jeurs vi6res fos <4i· l'Inde füi vent . li'! parci de 6toient irtcerromp!le$. p:i,r de Ion,;. :Manfcherdji parce qu'il ell: riche. gues abfences,, toujours fous prc!-. Parab • dont la fcience c;:ll: rc;:con- texre des dangers qu'ils couroien~ ~~e.par fes a~verfaires, aquelqu~s en_f~rta!lt de ch~z eux; une autre, d1fc1r,!es q~1 fe montrent depuis fo15 d~ me parlo1enc des, fommes, (\tte 1 aut_omé de Manfcherdji a confide.rables. qqe. M. Fra.fer leur. J)ailfé à Surate, avec celle des Hot~ a voit offèrtes pQur avoir des ma•; fandoi~, dont il ell: l'Agent & le nufcciis Pehlvi,S.. · Banq?1e~. Las' de ces ~étours., je P.riaiJEJ

I~ eto1t naturel.q11e Darab & fe~ chef ff0Jlapdo1s, M. 'Fa11lefer" amis cherch11ilent quelqu'appui q~1~ homme poli ~ lemé, de deman ..

· der .1: ~anfÇhe(dji lil IJ\amifcci~ (~) 'J!Q-, l'l:!~h. l<:, Nrir.ozif' de K:toult; d .,, · ,. c·i · f

~·ell:-à7diro:-, 1~ prMÜe• j9,u,r·dn m.oii f,'ar- e ~otoa1~r.e,__ · . .;to1r e mo)Jen. ljlardin, r~p,o_i\d~it. :1u. 19 Septe!U~re, 8c, de d'écqqyfÎi: _ 1~. vérité <}Ue <fa,.. celui ~e ~an(therdji & du. Gµ;a,r4t~ r/.~ voir des !1.ilifo1u. dans. !.es deuic. j"n~t-~·19 OÇ\obr9, partis; Je le rec;us qllelques jours

Il

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IQ. "l~t~s 1,,.~;;vo,~I~~ f~,~ .. le ,~aœp Je '~Hf~rif.~Pf!~f~q~tiJ~~(!l.lb~tt#0~111J1

. co111p~~e~ ~V~f.~rlu~, ~r: iro11, PeJ~ ~of(q\l.~ 1et~e,v1s)p~!fe!1"~1.tr de:ces to~r; ~ats ~itm,p egal,a ~~~ /u,~~ · l~vre_s df: ~e,111ena~a19e l'illh:mdon·' p~~fe,Jorfqu.~Je ,'m ~p ,!rci1s. f:~1J~ n~~' J,ui,~;;J()n<P~E!~ll!i .. ~• ~.~.a;11f.,.: lets .... ù .. ~ .. ~ J~·à·I!· c; ..... e~.t .. 1 .. ~r~.; .d. e ,d.1ffc.e7,. che .. r·A·l··.1. ~p·çi· ,n ... h~l\.\~t.ç~lii·'·;9•th. e•. ienl:e; · .... •P-, ·" • .,, · · .. •· " · .'. fu[olt, ide,:\-~ 4( li <y,r,,., : ~~ii!' ~i;.~~~~ifr~r.~ J<,q~~ni~~: : Jfé?t:~~l~ .. ~f~irS~;•:=:i!· ttr~~

n.:i~, d~j~fÇ~~n~. t:>~r.tn,.s:Jop \~op,~ t~gei.n~.~~11!û~<1Ç~J?!lll<li)(ll~ lotif"lu'.~l· frère, 1e.leutpay~1.largeme.n.~ qµe!, me vit t:c9reJqµs fa.c:hÇF~e,Je te•' <i11efouvrages Pé'rfantdont ils çlier- toµrner de tous les Jens & . ne l'é~ c~~~,n.~ ~fo à~f~ir:::• .~ i~~.i f'.?~a· c()ut~ qù'.à.vef P'~sa~Ü()~;la,ctaia:e' g~~I a m. apport.!l.r u.\1 2~qt D1~ÇJ:10,11-. I.e J~1.(i'.t •. ;&. : 1e•fus pl\ls, <t9n; •!Do19: n:~!fe~ëh1v~.~~tf~,n 9~',il~pf ~r<>!:!ic f4its .. ' l~; ~~vè;~ ;· ~I pré>.endoitoqùe1fa. ~()111.1s, ~ ~ <lf!ë f!:e~J>reS~\te~.;m- 11JPîtr~~?."1.ç,~[ùn:i:i ,i,ï)~~ ,~utre~ De~~' Y~~.t~'.s ·a· V,'!~p:Os: Jrs. · eaipeÇ~w~pt t<rnrs .a . .v?!ent c.çinn.P1lf;ipce~ de .. ce d'.àchever.: ~es ~~{ès .. ro,nt .?e. S .~a. - qu'i~ fa~f<?lt C. h~z. ··pl ..... o .. i~. J.;Çro .. IS alo~9 gàtelles ·quil faut fe1n.dre d~.·ne fansappu1, par .. eque ~aou!l"avo1~ p}:s remarquet qua~~ .ori', veµt tirer fçit ~nd.\f pofer 'l\Httr~'.Wo~le che~ ..:~ pàrri J~s ~~.\~i~u.~s:,;;; .··•· · · :: :1: • ??1':H~tii:ip;111aiJl,e~m.anufq!tsq11e" '.V ora11th5a11~ôl~~· q\l~,mef;; af~: i'a~o,~e~ ~dgmétotenr, e1wore,Ja.r f~tres l_ang1~t'd~!~nt ~ J;

1 ~}~ Ul), J']l!t, v:!ln,r,a.g~, '.1:4.peur,de ~es perdFe,leill-'

::_u, ~d\9!1r .1,(~o,Q.,~!J.9ie, fqp.ma11!-\fr P.()\Ç~ f.11r le f5rupqle~ & le~ fi.t eo!1-cr1t etolt d1fferei:it aes :imres P.er:~ ienur a :tout ci;: que Je 'demandots.: Jiddâs du Guzar'àte ·; '&.Jlii Jllf!n- .· Ce .i;i'èfr ,pas que leurs crainteSi üa,i futJ~. c~amp l'.~~ ' ··· f.#. fu}f~n; ma},, (o,nd~e~·\Mô!nfçherdji ~~,I1fchèr.\!}f.:1:~1e ~YJs, ,l;i?1l~:; lu~;1-n,ç~'9,e ,, ,Çh,ef,, ~~Prl?'1r!fes" .r~~~: ve.~~ut~ ~~;~v~;·., ~~~i . p?w~; d1~1lf t~f:\grn1w te,fa1.(e1.s c\e1fon de fo\lt~nJ!~.l~tl~N2P~;~~,~~ç; ,7/~.!1"~ e~!mR1a:irc:1, ~7. !ut pas p.l!ls,rrap,. èic~m, .. p.la.;~r .. e,.;Jl:fr .. ~~.' ,qu·' .. ~1 .. ?~·' . .J.?Y. •9.,.1 .. c.. q~Hf·e· iq. 1,1e !;>.• .a .. rab .. • &: .me. le'~t re,-· pas.,qll~ J'e~lfè eu):f,_pa~1,~.~~e d~ 4~m~wfor ave~ menaces) ma!.s u_n compare~ les ma,nufoqrs J~me par peu. èiefermete. d~ qia part l.mu­lètti"e; m~is' Dàrab P,lùs«Iinc(;re , ·miqa; & ,tenâin:nes Deil:ours plus ~~pp~rta',lè' ~~h~;~,l#àf~ 1WJ1 ~f~\~-:; (,oilple$i Ç~s,diffec~\cé~(ur!11;)oiées. 11t:~1te paA'll;î.rëi}t~~t,.fi ... ~1!\P·· ... l ... ~~lr t.;.f:e·.·-.' i,l •. 1~~., \11.~· ~ .. e.· i1:01.r.,r.,lus a. ·v:a)lj.cte: 'l"e. I'di'l.ie Ma~ftllèrdJ1:,';, ·• ·.v:· :i .,,,: ,, ç~l~~; d~ ~e~rc dpGUdc;,q)Je j~ c?m• . , 11.f.'ll()H e,!1r()~~ !!11g~g~r.. D,a~ab mençois,, & ~es embarr:\,s,1~f~e;:-:

1 ·me do1in7r •. Mès}ec;.?11s ;'~.1! 1Zen4 ra.~lc;s, ,4 unjeg~ ::Jes A11gfo1s fai. &:. de Pehlvi; Sc c'etolt dans le Yen- fo1eut.,alors:celut de. fa forterelfe Jillitd /in~me, qµ,e,: i~ :vwlfo'i~ les dei 'S'u1Iré; Ma îauté fut pÏ~fi.eurs

f ~~~14~fio~f.;Î-~~;,f~àtk~~~~~:. ~~~.l~v:~~:~ ~:·fi~i~b;~t1~t ·<?Uv~agês: ~en~s, r~~esi~! P[,ÇCJeylf,•. c'beyer;t:,T~a.?~cttqn âe~;9.U,'{rag.es ?:,Vec proin.elfe d adie~e~~ Cl,~ÙX. ma~ amibties a:Zorça{\fe i Bt qes aJJtre~

' ~ . '' ' u ·- • ' ·' - • ' ·~ •

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·JI . :m~p.ufcq~s .. qiti y e>nt .. rapp~m .Le . refpo1Jdaif~es•; :h11 ~voi:.; à·. Gey!an . ferfa1111.1;1odj:ljll,~ lJl.e fer;v.9it.de,Lan- &, àJCP~QJll:~hez 1Iesi~<;>lla11clp1~, gue µ.,ir.erll1Çàrairf:,,; parce que, Da- !à B.omb~ye:~,;l. ljl\rt<tJ!.Pt;letSuide

· r.al?A~pKur.d'êttè\e11{ert.ùu.fl<1.!ldes ;.çhe2l , les ;:.AngJ,q1s·· 1 M;i·:$pe.n~r;, .. .t?9m~~iquesi; n'~u1·µi~, .pas; v.q1Üu . Çqµ1glj\faif!i <te1l~.M:ar~p.~:d:Bm-;ir­.. 1111:-ido/~lopper en. Langue yùlgàîlfe , bay.e , avok • mêm~.· · et,J~ la, ·p<ff.~­Jes lviyJlètes de fa B,eligiçm. ' .. · . çèffe d'.e11-V:cyer ;n?e4li .'1!1· W ~11

, }'a~pi~ çnçpre ),'atçentj<Jn:<f frrire ,. Ci>lt, :A,ge11( ,dr;:. I~ Colllj?i\g!Jll!, •. ~ ;l PJ!l~ Je :.Ze.wf;~·le ,Pçhl,...,~; :e~ m!!~»es -:d~ J4yr~s; que.jjl ;4em,~füi.q1§i >;(h11 ;Eû~\>p~e11~ 01 &; :l~ ç~mp:it11~(Qn. dès , r;~C,!)lflW<1\l{ih.pi;p~~rwµ,l1Al:e.1,11~1'~l~s · n1q~çeJ11.11' q\ii parqiif Pi~~)es·mê'" • qli<1.t>it.:Y:ede1 t~~-~h1ii~ ~!l ~e~fa!J .p1l ,,ffi~§ .,m '<!lfQ~oiHle.ol'!i!.XaéJ:i(lidé .des . y,!\· s:i.QP;.;\lns ·. ,ji.lu~,,p11,Jmo.Jll$d,1:j.C 1e~ons de · Darab. Par ce moyen , :' .A;b1.ilfazel MinffrFe;d:Â:k.ba~. '. .; . · ",

.. ~près ,uqe, ,1na,ladi~.,'.:ll1. rr§!is:1JH>Îs, , ,, • T~,udis '}lle»m\:s ;au:)is .agiifc1;l'Jt : i'f :·pouyqi~. ;repr\lndr\l., 1ne,~: ér1.1de~. : ddeµP e.ôrç, & q\1~ mes'Em1!I~ites : J;é,rois:ra.HP.~ çoµ;rq la, è;~aime:4'o.li- ; <5'.inf-9rin9ienrfeèrete1~1.em ~e~J.le:Qit ; .hlfo~., {)<: Aern~ çonfi~n,c~lill!! }?tQJ:.d- .·.ç11 ov :polir.mit _rrq!Jv#r·~es;,quarJe J<>i,t, u~, if.11J'P~ .d·' e,fprj'r. .qiü; hâroit , (m ".~ages:; un: iPar,aJ:., ;vj1:1çu me;;)es : µ1a gueç}fop•.::< , :: .. , t•:i'•> .. : 1.:.:, ,,qfftJt• i:le.· lo.:!p,a.~ç;de1quelqµçl} -llra-. , ·AprÇ~.'m\qçre fqtlllé J'iiléeda . zues qui..n~ofoieni: pàsifè fa~re.cqn­plus jqtl:e, çle la Religiol'! c,lesPatJfe.s. :::h1>Îrré. Il comptoir :m'en i1npof~c

.,&., :i\V,oir,iéçé: t~mQiU .@n~ ._,nn;,de Jl!ic;ileitien.1<.,;pii:c;e que .je f!'eriJen-

. ie11r~; ;z.::~rnple~ ,. , qq~J~,,hôlY-.\n~t d.~is. pas Je .Sam*tef~ll!de. fi.§ <i'.a­

.Pffff!lf'·fa dg.:çulç~ q11e;c~ P.euple : bqrdce'ii:a'!-nineç. pa,r.·<ies lk~m.!!s.les ·f!ll'ld,a1:i;f13H ~d.e\.V!'.l.uli:i§·~eq-iplit; la .<.Man.ufcnts.q:U'1~ me·mopçrJ1-,;ie. les feNQ)}qc., ph.qis: .-'der~oîib p!an.,:Je . fis ,v:9fo~nflil!ir:~ • .a :dèfSc.i~'.lt~~s ;:i:~s ~· étÇ>ÎS prop?fÇ) e11 quitta9Mna J,là- : dënJC cfalfes fondes deUJI: p,r_C$Îeres ,1r1~, ile l1,1jcrapporter lës LoiicrSa- . lintre ·celles '.qlÜnpartagent:\es In­~•fl!S à()H9uçeJ:~(le:.,I1/!}rlli.!lleides :diens}:\.J:Su~ate.,Les füame,s *'.les 'J?aretlèsf~9~t ~1ü;: ~ "l/loÏqti:jllf~îbli :Sc~aurasill~Jfute>;~,1;1t q1i~1:1].i})èm.ertt P~ .q.n·trav;ill;go!iqnu;,~ jfl ·me:f~u .. ::q11e :cefqu.!on m.e.<!i>n,,1;1Q!t.po.ur Je,s t91s.;ilfi::z; ,d!) f~.we · }1<(>1.1~: .i'lf!mm~n- ·~ ?'Çefe,s;, ,n/en. écpic1 qiJ.e _les: ~JtKll:i.ts • .çe~ IeSa}n.s~retam ~,je fis·donc.ehér· ~1.e. hÎQf Siujitkaoqqi;(tgrtifi~r f;;tr<rit ~her. le. s . q·u. atr .. e,_Ped;s·,· . à: .·S1m1te·, .,~qui étoit e. 11' m~rge;jncerpré. c~ p .. \\r

· ,i .Bra1,1Jpou~·&. ,i A.mad!lBad•, Ces , ~es Parffus& par des BFam~s.Qe(i1\-puvr;ig4 ,4 .. G~ qqe,qo>:eriUe:i; ar~- . ~é~~llés & liabile~ 4;i.11s l!l Sa~~!-'Î!­

' ,nm. :~mh~ !Z~~ppfÇs,ipM.~~r.qëk- r:~am :Lco1ivai~qiç ;d'.ig11dratiç~r.~ ,,,12ou •. 1J Y· a ,4.9P.oans~.L11.1ir§ J19ms ; dtLma~lvaif<!,foi:k -M;lirc,ha114!.!Ms Jom • t. $a!'l~ft!tr1 , ,· 1 ~i(/jP!l"f~ilp:. ; v~~.w11d11~ :Kfdtj. D'aiU~u.r$.~ 11! ,P~ , ,4t~ama,ve<(a ,; ,R4ghoq11;e4.fl, ;' $d,(h- gu il vouloir, de ces e_xtra~1s, etott ved~;ell: }~ ptus.,rare .4e.;ous, . · ;·hop déraifo'àrlable pourqù7Jç ?\'er.

· , . J avo1s1!!!1,Jow en. :u~1v.ant .. dll,ns !\i:co1pm,qd~~~· Je me ,cpnr1mw J J~~~'" sl!lfffIIE<r~1P.~~Cl!lk4ll~iÇ9J;: âoncde coter é'xaét~~~~~l~J!Q!lit

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Page 12: Anquetil Du Perron - Relation

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:11re-des ~t.ries & i:l~ :fe€füms ,-& So~, Sailjam, 1JJtzmiin-8i:Nd~ - :ll'l'.en·l'oO}'Rlr.les1prem1ëres:&;.Jes~er- fltQ'-0ûelMefeu po~ le':luii!l·cePe~

-nières feuilles·; elles :pouvo1ent -pie a un rëft1eét p:ttttcuher;; & !Jù'll --m1~tte '1'unè grande lnfüré , têfolu nhmttu3 ;Bt!ttam, Dans'Ces differèns -élue )'16rois '.4~lled Bimatès :.iher7 li~u~ je é'onvèrfüis avëc ~es'plûs ~a-·citer 8' rtadwre ·ces :ottvmges qui -biles Jl>eR:ours, -&'j'avo1s 'la {auf­{0~1c-c<1_mme te d!!p&t-des-An~iqui- -faétion ·de les :voir reeorm·ofüe la té, Indiennes. Ea attendltnt~ 'je -fis .féien1ie -'k- iles taleM ae cl)arab , copier lesnoisDi~ionnairesSamf- 'c:tuoiqu'ils 'tl'4tpprouvalfel1f èti·-éga:­kr-etam'stesplus-ethmis d11n~l'lndè9 lèmëdt •fa :tandui:re pfüs ferme 'il qui fonli 1l'iAmt~kofck & •le iftr"utft,. Jeurs yett-x, (Jùè p_rudénte/Yairivài -ltrm ~ Di&ioimaires des~Brames, enfin-à Sàlfecre--le ,;g: :N~einln" & le -Nammala , Dilltionnaite des 1·760~ -- ' -

:scionra&. <Cette opération:aêltèvé-e, Sur: :le -ch:imp je tnraffttrai de · deux Mahométans fecondts:p~r des provilions pour dix fours. C'éroi' -Brames & patdesSciouras;devoiellt le -1:ems gllè-j'àvois à palfer dans êh ma p-réfenll~ 1e~ traduire en ~er- les ~godes -de •Kenery:~ -qui -fonr

-fim ttioiler'ne"" & âe tette dermere il1Jit11Üieu de lillle dè ·Sâl!erte. Ce­la1"igt1lt', je ;comptois ;Jes mettrè ea font , coQJme _ celies· d'llol'll'a • de­!François. -Mais l'état de .nos affaires ·-grands iceinples creufés dans le-roc,. ne permettoir plusalors que je putfe niliisfans ttùc fudes motaiUes, 8' tirer.parti.de mes ,Btllme~. 1La- vil!e 1~ins :b_ien t1onferv~. J~ fus o~li­

-me fer.Voit :prefqu1nl~®nn~re:pn- ;ge-~hrflitrè'me~ne le fêilatlll atbr1f-'fon j'& mon frete, Chéf·Fdnijois cfean!R' q1fr•en bonchoienil l'entrée-. :à Sutaie•, VC!~r fe ;f,~uftraire•à la '-C;'~toit ·enhi\lët~Lesrigresa-voi~t •fl'treur·ltes N01rs àntmés p:tr -un en- tlevor' -des :Dœufs '& des -en fans'; :nemi :pl~s à--mi:indre, ét(:iît·obligé le :·&\l'lgèr ne m'em~cha _pas -de t1efe·ren1rrenfe(méda11sfa:/oge(1j .• · pénétrer dans les èaveaux les plug - - Je 'f'ds·c.:e tèms-p_our allet: voir o\:)fç!)r& Je rou-vai à, Kenery'v1ngt :: les rfameufes• P:tgpdes de-K:eA"ery:& : ll\feriptî_brts-gravées' für fa'pierreen "llèlles 'll~Éléphant.e-; Les ·demier:es -tal:'atl!êl"èit aooièhs-1~ 1 înconrin~ a!tx ·font ]>llfs- -conn1tes , parce -qu'elles -phis habifës Brames; une en cai:iiè­font -011ns:mie.J:fte-peu:él0igi1ée de ·tèrœ &umkrètàms _modernes, & Bombltye. On peut voir. e~ que -une aûtte '.fhis fraîche & . en C:arac­·~itèlques V0Yi!g_:ur,s Ont Glt aes 'tèlfe91l\•pèù-près femblables à ceux; ~~es de Keaery , :fans llll · 'tilp· -qllé ~'Yde ,; p. , p-, rab. '1 j de foo 'fe!tter -:1~ J~foti:rt<!ons. ~k.etttin ·oa'i'.ra~ë ifn,p Ia:Religion desPerfes; t.J'aifu~r,, re v11ital le&: ·prl~'P,llitlt ctl'ott eti,'è ~lites chez ks ~armes :~fafjhlfemens-&îs :Parlfes >; ")Ul~ôüt M'o_go~ ,qu1 fe- ront em!ll1r~s d~ la

-(.)Dan l'I a· ·a 1-- r '.• --Ch111é.·Sà_ns nos·ml!lheurs-,-1e-n-a11-- 1 s_ ne on onne enomile · fc· 'fi• àf: ·fï -

loge, aitx ëtab!i~emens que l~s f;uropée'(ls __ rot~ plis onge 1co~ - atI~ a!re ma ·on~ llallS 'les -Villes gouvernées par dés cunafüé fur cet obiet.U éto1ttems 'Pii®es·llu ·pays. -n~alimoins.crarriver dans·ces aiffeq.

Page 13: Anquetil Du Perron - Relation

11 ·fes retraites poutfau\l·er d'une tuine naires Perf'ans modernes, plulieur9 totale des monumens· fi précieux. autres Manufcrits Perfans, Indie11s', Une partie en étoit déja :;;ftac~~, ~ra~ , & une ca!t~ ·générale de & le rell:e au moment·dèletre; 'Je .11mét1eur & des cotes de· la ptef­Jes copiai très.eicaél:emenr. qu'lfle de l'Inde , faire en Malabar

Après dixjours d'un travail api- par des :lirames. Le péEil auquel niS.cre au milieu des rochers , .je ces manufcrits & mes·ouvrages àl­conrinuai ma route vers les Pago- }oient. être expofés , & 1' état lan­des d'Eléphante qui font dansUfl~ guilfanr où je me trouvois , me de Galipoury ; elles font auffi creu• déterminerenr à repalfer en Europe; fées dans le roc. N'y voy;i;nt point remettant la naduétion des Yetûs d~lnfodprions, . je pris :les pro~r- & l'explication des alitiquirés In-

. tîons des btitimens ,.ies-dime1îooll> die:mes .:r deH!lms phis favorables; des colonnes &: des:bafes, comme La reconnoilfance& l'inclina:rio11 j'avais ~ait à ~l~nta &:àK:enery; &: .m'engagent~.P~rlerici de trois l?er­je me clilpofa1 a retourner à Surat.e. fonnes-â qut J ai de grandes obliga-

Ma famë éroitexrrêmement:a:hé· rions. Malgré les malheurs qui nous rée• J'eus .néa.moins,fa force, d'aller accabloien~de rouresparrs, M. Du­au pied des Gattes chercber:des grai- val Deleyri, Gouvertreur--de.:.i>o11-nes& des pieds de Thec &: de Cham- dichery , s' ell: roujours porté à m' 0 •

pa. Ce dernier. elfornn'épuifa; je -bliger d'une façon ptôpre à foute­fos faifi d'une fu\,,re chaude, &: au nir le courage le plus abam1. Deu:c bout de huic.jcmrsde tnarche10Mne fois 1M. de Bnlfy, qui commandoic ramena à-Su.i:ate {annonn-oitfa:nce. alors l'armée Fran~oife dans Je De-

. Il n'c!toit plus rems.de fonger .au kan, m'a voulu faire {entir les Yoyage de Benat~; ittcâb'lé de di- effets :de ifa générofité; & j'ai vti verfesinfirmirés, je,~ardois •le.lit, mon frè.re engager fes ·meubles, lo~fque j'app,ris l~ perte de nos êra- ac. ~e pr}ver d~ nécelfair~. pour bhllèmens.J avo1s(luSâm~feta·m, maider a remplir tna <arr.1ère. d'.un te~se.xuê1nemeflt:teculc!,dails J'ai 1;ru -qi~e ces détails qu• n?e Jes Infcnp~1ohs:de-Kehèry.&1dan~ les regardent umqgemenc, ne paroî­premiers feuillets ,tlès'6lr.trâits dës rroienr pas ·déplacés. On peur y Vedes;de l ~OO ans, dlms:lës:pti;ritè- voir combien la vérité el!: dlffidt@

,gesdesJuifsdeCochin;-de50t1ahs0 à découvrir dans l'Jnde. Mille fa. dans les rradt1&ions de quelques ·-bles l'enveloppent; &: les ·holntnél OlWtages de,zoroaftre. Je COlll'fl[()Îs fourbes &: . parelfeux, défauts nés au-nombre de mes Mattl1forirs les ::dtd~at d'efclavaae où ils vivent

·~rois. plus fameux Dlél:ionnakes Îl!menr vos Y6che~ches d'obfl:acl~ .Sa!nskreram~, un fore bon Ditbion- qu'un ·c0urage éprouvé peur à peine '.'Jllltre Fra11~01s & Malabar, un don- forlnonrer. ble exemplaire des ouvrages de Je vais dire lin mot des ouvra­

::ior'!à!lte & d'u!le partie cf~ ~rra- ges ·de Zornaltr7 , & ~e~ langues '4luQ,E19ns -Pehlv-1es 1 Jept D1€1:1on-: dans lefquelles ils ont•ete comp~

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. 14 {és & tfaduiés, , J'entènds .par. ces , Les Padiès ont encore un grand ·ouvrages les livrr !Z.énds que.les .·nombre de·prieres qu'ils no1m11enc P:i_rlfe~ a~tri!J11en• l le!1r ·Légilla- , Neren.gs:;: écrites· pour ro~dinaike teur ,! ~.pour le('iuels ils .. ont la . ·e11.Perfa11.moderne. avec les catàc· m~me 11é11érariopqi1è les Juifs: pour tères. . .Zends; JI efi: bon dè rem:ir­le ce)}te !lébreL1.Je ne prétends point ... :quei: à ce fojet ·, qu'ils affeél:enc f}Ue fur ma parole on convienne de ·. d'employer ce carall:ère dans les ou­~ ;!Ir autlienri~iré, Je refpeél:~rrop les . vrages qui onurai t à leur. R:eligio11,

, id~es i;e,çues.; mais. je v.oudrois du c: quoique .comp.ofés:en·Perfan :1n'0-J119ÎHSqtJ'on'fufpendî~fon.jugement -1 deme. On· fêi;oir .el'Rofé,· faute de j11fqu'à Çe.qu'.oi?:air .vu certe o~:liliou : ,fljavoi~; cet· ufage,, à prendre 1p?ur i;les Pai;lfes .• foure11ue. pat, une tta- . qn,,roor.ceau du Ze<Zda11q'l"'»'ce.q11i

. ditio!J.. !!!fez (1.1ivie dè Zoroall:rfi.à , ne' feroitque.du.Pcrfaiùnoderne. lezqedjerd, eç adoptée par les Ma- • · Les M,anufrrits Zends, Pehl\>ÎS pomérans leqrs ennemis dédarés. : & Perfans:dont .je viens de parler,

La J..gi apponée ou rédigée ·par .. _fom.çeux:quej.'ai:apportés', tradu\fs Zoroafrre, éroir . divifée_, Lee ... ftdépof~sàlaBfüliothèqueduRoi, que difen~ les A.meiws modernes, ·J Qùelqqes~uns font .encore.traduits en vii)gt7uri. Nosks, ç'eO:,à"dire, -1eq:Samskretari.1 & en Indien 1no­c11 vingr.,-une parties. Sep~ rrairoi.ent -·derne -;ivee:le Rerfan intetlinéaire; !le la GrÇatiqq &_de l'l;li(!;oire, fept cFi;.qui pourra faciliter l'étude de ces ~ouloienc .fur.la mor~le. &:Jes de- :.langµes aux perfonne& à qui !e Zen· voirs de Po~iriq!te: .S.: de R11Ugi.oiJ, , tla114/a fera.familier. . · · · " ~Jep~ avo\e11tpour ?bjers fa Mé- . • ,-Co11,1me cous' ces. oùvrage$ eaf-

. .decine &<- L.'.M!:roncm1e.· · . . ifen~;dai1s le.pays p0ur. des ot1g1-- Ç'eft ,une tradirio11. reçue chez .naux, ·&:·que, .Çe;font deqnonu­les Parlfes qn' 1\.lexandre condamna , me11s. d'une a11~iquicé. ref~eél:able,

. il-Ll feu les vingr~un 11oiumes ,dont . f a,i. porc\\ l'exaébtudil· jUiqu'à . Jes ·je vie!fs ~e parler, après les avoi~ çol~ationner fur deux & trois eit.em­faic. cra,duire. en gre.c. Çeux qui pla1res,,, &: .!!-. en.marquer fcrupu­échapperept. ,aux $am1,1.1es furent.le ..Jeu.(em,epdes vadances. J'ai faida YendÛ'!-4, l'!z.efc!zné, le f'if!p.emi, fflême ;chofe l l'.ét1ard des, •petiJs les .Jefakt$ ,:le~ Néaefc/is? • coµs QU- -tnQrce~uii::Perfans .qui parlent· de vrages,Zends, quelque~ craduc- ,Zoroi!füe,, ,6t dµ Bar{_oumama,, tions Pehlvies d'origim1ux Ze.nds , Poëme de u.ooQQ vers, qui con­qui n'eicifrent plus, com,me !e Boun- ·tient une parde de. l'Hill:oire de dekefck, & lel1alt11u1,nlefakr, .l!i? liis :•Rou!loum ,: de Ssorab Con lils , . & rraduél:ions P.ehlvies de$, Ol!l'rag~s . de.6arzoµr;filsde Ssorab,La copie ~.ends ql:!e iiil u. ·o ... rnm'és, .exce . .pt .. é -1111. e j'ai .. de cet. ouv.ra~e .. a c:.'.ré:f~ite une Paruë des lefchts. On pe.ut for le· feql exemplam:· qui e11llle i;-0nfulrer fur ces différel)s ouvrages .. dans l'Inde. la notice qui paraîtra daus le ]Q\lt- Les Ec.tirs de Zoroall:re qqi.noqs i!al prochaii:i.1 . . . . . . , - . ~· n:fte!lt. p~de!it . de la çr~a{iqq ,~

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•.· ~

l'Univers, du Paradis :Terretlre > 1 l'excellence; Ménio ffepmejlé en de la difpedion du genre· humain, Zend; Madoun.idafi.ouni en Pehlvi. &: de la caufe du refpell:.que les Le texte des z.r Nosks dn Lé­Par!fes ,ont pour le feu; ils l'ap•· giflareur Parlfe fe nomme Avefta; pellent fils de Dieu ~ Athro Eho-: o'ell:-à~dire,. parole. C'ell: une !an .. remefdao potkre. On y voir l'ori• gue morte entièrem.ent ditférenre gine du mal moral & du rualphy• dù Pehlvi & du Perfan; .les plus fique; ils contie11nent les éloges de habiles Dell:ours ne m'ont rien dit rous les Anges P.répofés au gouver- de fa;isfaifant fur. fou ori&în.e. Per. nemenc de l'Umvers; on y trouve foades de la Million D1v111e de des.faits hill:oriqttes rapportés ·plus Zoroall:re, ils foppofent qu'il reçnc au long.dans d'antres ouvrages en de Dieu même les Livres de fa Perfan moderne ·; il y· eft Couvent Loi• après avoir pa!fé dix ans an parlé de Djemclüd, de.Zohak., de pied de fou Tr&ne. Mais s'il m'ell: Feridoun, de .Gnerfchalfp i &: de permis de préfenrer n1es conjeél:u• quelqnes antres Rois deJa premîere res, je crois qne Zoroa!l:re a com­Dynall:ie; ils nous préfentent des pofé fes ouvrages dans quèlque Chronologies,des Rois de l'Iran, & montagne où il s'étoit renfermé des Pahlevans 0L1 Braves du Ssi!fcan avec d'habiles Prêtres: La dureté &: dn Zaboulel):an; enfin ils ren~ du langage de l'Aveffa convient ferment,des prédiél:ions furies der~ bien à des Montagnards, que la na­niers te ms, des détails fur fa, fin rnre a éloignés des antres. hommes, du mond.e & la réfurrell:ion, de à peu près comme les fojets de Jef· beaux: préceptes de. Morale & un lings & de Jeffomfings Rajas des ,code :ci'~fo1oniel for.t,,étendn. Des montagnes qui féparent la Perfe:de critiques édaüé~: .s,:, profo~ds J.ans l'Indouffan; ·par~enr un lndi<;n pfos les langn.es anciennes , t1rero1eot dur que les habicnns des plaines. de grandes 1.umieres .de ces ouvra., Zf.nd .ell: le nom des carall:ères ges comparés avec d'autres manuf~ de l'Avefia; il fe prend otdinaire­crits qui exill:enc peuc-être dans le ment, comme je l'ai<L'l"éjà dir, pour Kirma:n. Que de découver,resinre1 fa langue m~me dans laquelle fonc re!fantes ·ne pourroit•on :pas. faire écrits les ouvrages , de Zoroafire; àlors, for l'o6gine. des .P.e.iiples &J. Ce ,caraél:ère •ell: net,·,& a un àir Üîr FHilloire des fiéclesvoilinsrdù d'antiquité aifé :i remarquer. Les déluge! ' ''" ,-: l 1 ·''· i _ langues -premi~res & leurs alpha­; · ~nan~,~n. ll;ile: de· ~oroafl:~e, il be.rs. ~e reffetnblent .par· teùr fimd me par01t femblable ·a, :celui, des plmte.; un conp d'œil j@tté fur les ànciens Sages de l'Orient: On voii caraél:ères Zends & Samskretams dans fes écrits· des r~réritio11s fré-, ,confirmera ce que j'avance. ' quenres, .. peu de. l1a1fon , & !Jfi.''. ·H?Le Pehlvi-émit, je crois la vraie t~n.d'amorité qui caraé\:érif~ la D{:.'...;, W1p:ue des Perfes. C'efr e~core une v101té ou l'enrl10ufiafme. Dien y ell: .,_.langue morte qui n'exifre plus que annoncé par l'être abforbé dans dans les tradnélions qni nous refiem

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1:1' l .·' 'j

d@ll Ol'IMl'ti!î,~,~,.~a~~ SH~' ~ue-tc.rilp.:: & ·~ l~itl~ · ~mpaN l.~v.eilaiau.t.e.e1Hél>~11+ C4vml~ ~rqallteAaüfw,!:ct> U'oti'l>

~,tradp®ipJ.lt.Peblvi(i$ ~Qll.dt~!'I~ U.:é~ .~i:!Ji>Ù.le: · ~· D.eftouts ,; -~ ~:teUetd.,:&epr.antes<.c c :. • • ltl:it~ll~re.;emll'.làni:Ll.. ~qfaxe<•po11c . · L.è•Parlfelalf11tenttq11ele1P'efflvt1 leii• di(ijnguei; d11-P1111PJ.8~;lheJ.t ·~.

4~i!l.·.Jo. J1ü>v~~.:.· jt,,à.~ .. ·· "0~9rtf···.".l.111, ·••. •.~n.·gu.e>~.' ... 'l.'A ... 'v.o. fta .. ii\<pe·u·.'.P~. $•c~ . . v~~tpi® ~Qi;dit ~utcprJ1~1el(ç. .~ ~lJ .• e ·.l.e•.:S. y.i:. )•. qué·.·. ~Il· .4'•· l'Hébreu..; qa(\:1"'; :t.e& Qa~O$: bien· llJU~ ll!eu~exenq>les•mon~efQRt enco~• qllé.$ da~. leJ; comlllÇ. nçemen$, ~ plus. claicementtlt, d!ffil.i:ence• doi ~mb!abteSciLcreux queJ'onipommtf çe$_'C}e11~ l,iangµes; ~oddans.l~A-. ~emlsJ; onop.c•e·n fé .p!>lillàni..,. ve~~flgn#ie!il•a#&• 'ê!til.l~endo leJlf·n. etteté':°'=.i1p ·na1e,,.;tanâis4~.e l~ ç1e!h:illf~.~ ~·n. 01n.· . d!Or111.rti .. (!·et\:; uef~t,l: Û;(U~~·qu\QIU toUJOUI. ~ahzcinq; d V~ent;cle>l1:kvefta·fikd .. Qu,p®t L'Aîr.ella. à.~~htHes lçccre, ,.mef"40t te.eahzend; n~a..pas· d!Al'f Zeru:let de:o l'alrératton.c:ommune; ~~~ part~culier. n àd0pce: in~if~ .. LeJ!~ft{fflfi ell une Lingue;pret;.;. féremmellt k·Z~ ~4e J,>phl,yt. qu;an~ntie•; il né:4'en eO: çonfèrvf' . Î-(:)sbomesql!h~ r~latiqa"brég~ que; quelque.s ipot$ clans ks m~... pe iµe· p~rinetterlt ·!'~· 4~ ·m'éren,; ~ué\lions:Rehlvies. Coinme1les mi+· !.ire clivailmge; inâéP!lndammemi 1t.iÇre~ .clam.ije pllrle fqnt .~Ql!vell\lf Mœ 'll!e· le~ou?.rage$ de~f~ilre "4: les mots étrangers', "'?-·ne trou,.. pei;ive1m1v91r d-interelfant~ la con:.:. v~ra Pi!~; minivais. qùe f1nfille fi!~ *1Gllfapœ--d~.1a,. ~ll!l'glie de •l'Aveft4 4 dift'érence . dei lar l~ngµe. de .i14. & dµ· Pehlv~, parO,îtra fan~douto W,efta, :àl! Pehlvi & dil P,ahiend; ~e quelq!l'utifüé . par l~ r;ipp~rJ · ·' Làlaiiguedel'A.v.efta;.eO:; C?ommq 4.Jif!Jn 'Pe!lr ri:pr.ivei: e11rre. çes fan.,o ft:J r aÎ' i:}it,; celle ; des• OUVt'lgeSo d~ gues & cellès.q_iJe UOUS llODPoi!fon~+ Z,Q!o~l\te; .. ayaric~el~gifi"~ur el~' ~·ftilc:'4°~ Çe~ 'i.Alµliefi:rits a(~.~11~ .Q.~01unconnue aux:·Petfes4 Je· i::ro1$ 111ens noµs menè(a peut-&t;e'll,hn; (jll~il rapp~r~a qe~ 111ooiagnes, . ', fèfü~en~.e- cl~ pl#ièl-fi~ !1JprCeaU~

_Le Pehlv~. eR: 1alangue que par.: d,e q~crmu:e•Sainte q1u · f9nr d'î ).P1en~led~erfes4Utemp~de~~f~af~ pi&~et~!'n~i ~. rEuropefera en.

·· Jte •. ·Les.ti:adqi\l:.ÏQQS·.•q1 ". ~nou .. lav. o .. ~• é!'t'd .. eecj.' oger ·~ .. ·les o~r~'S_.~~.·qill? ~n ce~te la1lgu11_;.P,atfiint,pQ,l!t;ayo1~ Ws ~llf, a~1b~!ltJNna111ten~t ·• .,fé:~be$; du·v-1v~ne:qe ~ ~pgdla~ ~~~·,: ~l.lreut: ~ c.i: Ji.égdw teqr,, ou du. ioi>111s.:pe1J d!: fe!llp~ ~eu,r l~ rêp9!ano~ q~e lut ont.~ "p~ès fa. m~n: . • · . ,· gutf1r deslo1Jt q~Cu • . C! ~·

·. ;~ ?ab\l!en~;!~ ~n·ffial~ete o~ f'~ ~e ffO~·~ ~~\!·lf·t.,:~ · ~;

·~1 .. ·~~ •' /:~· ·~:· ~~~ ··~ ,_;·'·: ·: ,' .l·; ·,.'" ..

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EXTRAIT, DU JOURNAJ; ~~ES SÇAVANS ~ ~r'sîr, . ~? Mois de J uillec M. DCC. LXII. \~ '~. / <--,,, ' ' ' ~'kt&~· ~sv ~ . ; :::i! ·-' î . . •

~ilT'T voY AGE DE M. ANQUE'XIL ..DU PERRON. Lifte tf.es Manufarits gui dans l'Inde & tians le Kirman fom attribuJ$ à Zoroajire , e,. des .ouvrages .qui ont rapport .à la Religion des P adfès ~ 'dépofls à la BibJiotM'jue du Roi• .le .13 Mars J.J6:z.. ·

·ON ne doit .pas ·s'attendre il . ·· voir paroîrre ici des ouvrages

~crics de la main· de Zoroailre. l.es originaux de ce Légillateur .n'exiR:ent plus. Les manufcrits an­;i1oncés dans cette Li!l:e, .n'en font ~uç des copies plus ou moins an­

, .ciennes. Ces ·copies font faites .comme fa plup.art des mannfcrits Orientaux, fùr du papier de linge ,de coton couvert d'un .vernis qui tend fenûbles les moindres traits.

Les manufcrits dont je vais ren­:dre C<!lmptè, peuvent fe divifer en 11:rois clatfes ; la premiere eJl: celle [email protected] ouv.cages 'Zends.· ,(;i) On croit

. . ( t) Le ·mot Z<nd (e rrenél chez les l'arlfes ponr la ·Langue même. dans Ia-11ueue font ~crits les ou.v:rages qui font ,tarti.e de l'Jtvtjf a , c',ell:-à-dµ~ ~ de ,lîl

s.ne ces livres fon: de ~oroatire i ils forment, pour atnû dire, le Bre-: via ire & lt; Rituel des ParJfes; ce qui aura pû eniager ce peuple ;l, .les co1?for~er .avec pl~s de foin~ Le DpJUti Pretre officiant, & le RaJJPi fon affitl:ant les i:écitent dans les rems prefcrits par la Loi ; & .c'e!l: une .œnvre méritoire pour les fimples ·Padfes • que dè les lire :l des heures· marquées, même fans ·1es entendre.

La deuxièm<> clalfe renferme les .ouvrages Pëlc.lvis. On verra dans les notices quels font ceux don,t :les originaux Zends font amibuéi à Zoroa!l:re.

·Oa peut rapporter à la croi1ième parole. dco Dieu , quoiqu'.il, n'en dé(i,g~ ,prppreme11.t <J.Ue .lei c;iraétèreo;. · . A

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~ clalle les traduétions Indiennes & de 2;oroafire. Ce mot fignifie,; t!ti-' Pe~fannes, & les manufèrits qui ont vam les Do&eurs Parlfes, 1:,;.,,,., pour numéros Xll, Xlll , XIV , oppofl aux maximes du Diable. ( 1) XV , XVI, XVll & XVIn. Ces C' e!l: un Diafogue emre Zoroaf­ouvrages font poll:érieurs ·au Lé- cre & Ormufd qui répond aux gillateur P~.dfe, . .& fervent de Com. quell:ions que lui fait le Légiaa.'.'

;nenraire au telllte Zend. teur Parlfe. Ormufd y eft appelle\ " 011 fera pem- ~tre ·furpris dç i'Etre·pur, qui récompmfa, abforlii trouver quelqqefois peu d'o~dre flans l'excellence, Créatei.r & Juge. dans les matieres. que traire Zo- équitablt du 'monde qui exijl.i par fa roaftre; mai< l'eronneinent celfera., pui.ffance. . · _ fi on fe rappelle le génie Orienca\, L'ouvrage e{l: divifé err vingt­& qu'on fubfritue à l'idé-e· d'un Phi- deux ch"l'itres . qne l'on nomff!e lofophe tranquille réHe d\1n Lt- Farga.rd, & !Jn1 font tous ren~u,... _gillateur qui fe cr.oie infpiré: Ce nés par une priere que l'on appelle· pomt de vue fotts lequer· j'env11'age Efl!iem P'ohou, c'eft,à,dire, plit St' Zoroaftre, & la crainte de. pallèr excelknt. Ce., font les .. deux ,i~re.­pour un en.thollliafre' qùi (ou\lent mier~ rnot.6' \Je., t.~ll~~ r~~ci:Ç.'.:~;t~ .Prhe à l'auteur qu'il mduii:, ou voicl" ta tt'.i.cili&i:on·; 'Cet1û qÎkfaic -~itt'il commente , une combinai- lè- bien· 6' tous ceux 11uifam p11rs ,,_ fon d'idées qu'on ne voit pas dans iront auféjour d'abondance qui/eu..-· )'original, 1Û'ont engagé à préfen- ~/l d1finé. Les deux premiers ch~­tcr fünplemenr un fommaire àbrégé pitres & tes cinq dërniers cbncien).. desouvragesduProphhedesParlfes. nent des traits d'Hi!l:oire for lef.

I. f/endidad fadé. ( 1) On donne quels elt fondée l'à croyance d~t le nom de fadJ , qui lignifie pur Parlfes. La morale , la police 81: '& fans mélang~, aux ouvrage. les cérémonies légales font l'objet Zends qui ne fonc pas a€compa- dtt relle de-l'ouvra!l'.e· Je vais dire un gnés de traduêtions-Pehlvies; Ce mot de chaque chapitre.en particu'­volume porre généralement le nom lier. de Vendidad , q_uoiqu'.oucre le Dàus le premier, Otmufd ap-.; _Yendidad proprement diç, il con- prend':l Zoroa!l:re qu'il a·créé feize tienne encore dèux amres traités Villes célèbresauranrpar lèür beatr· . .de Zoroa!l:re, l'lzefchné & le Vif{- té, que par l'à riche!fe àé lèurs H!f"· pered; Cefa vient de ce que. le bitans; & qu'Ahriman (le Dia-' Djouti que l'on cliarge de réciter ble) fon émul'e, y· a produit les le Vendidad·, eft obligé de lire eu même rems les déux autres owtra.. ~es qni fe trouvent partagés pat leçons, dans le Vendidadfadé. ·LeVendidade!Hevingüémetraiti: l') 111-fof.ig de j60, :rage$,

(r) Vindidad viênt dé VideoueM Bi' de Datehé; ces mots tra<lµits en Pehlvi p,ar Dj~d Dew Dao'; fig?ifi~!'t (ittéra!°' ment ftparl du D,iahle, c e.ft+dtre, co;1':­traire au" maxirms ifi;. Piable, ou o_faétl fil; fa /tain,. -

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, , ·~

.$'Dame & ·les crime$ qui affiigent premier.qui ait "'1 l'fare fupr<:me~ la tetre. Ces Villes étoient les & qui l'att confolté face :l face. Il a ·Capitales d'autant d'Ernpires de opéré toutes ces merveilles par la 1.nême nom. Il paroîr par la Cof- force de ma parole,qu'il a prouon.•, iiuogonie Pehlvie que l'Iranwtij cée (1). ,ou l'Iran ( appellé en Zend Eri~ A la fin de , ce Chapitre ; ~em Vedjo, c'ell:-:l-dire, le pnr Ormufd rapporte à Zoroall:re l'o­lran) le premier &; le ,plus conli- rigine du monde. C'efi moi, dit: dérable de ,ces Royaumes étoit !Etre jitpdme, ,qui ,ai tout créJ,; ftrué du c&ré de l'Aderpadegan, J'ai aujfi produit la lumiere pre-11ommé aujourd'hui l'Aderbedjan. miere qui brille d'elle-rm"me, & qui Les noms des autres Villes font efl une. C'ejl par elle qt:e voyenJ Gaom, Moerem, Bakhdim, Nef- les ajlr.es, la Lune & le Soleil, ( c'efrr, faem • Haroïoum, Yeekeretem , à-dire, c'etl: d'elle qu'ils emprun-, Crouanm , Kheneantem , Herekhe- tenc leur lumière; au commence-'. zim, Hetomentem , Ragkanm , ment) l'anmle était un jour cnnti­Tchekkrem, Verenem , Haphte- nuel.llyeutun~verdequarante,('1.) , f,anAo ('), & Ruwheïan. f,o d'un homme for.t 1uîq1tirent deux

Dans le i.• Chapitre, Djemchid jumeaux , mdle .& fimelle , qui nommé en Ze11d lem-0, fils de #toiem unis &liarndlemeo.t J.'un J ,Vivenganm • Ile quatriéme Roi l'autre. L'on vit aujfi parottre les .de la premiere dy11aftie des Perfes,, dijftrè,,,us efP~aes ,d'animaux ( qu~ monte au Ciel. 'Là il reçoit d'Or- peuplem la terre. ) !lrnfd un poignard d'or .avec lequel Le troiliéme chapirre parle des d fend la terre, produit le pays œuvres agréabled la terre. c'efl:-à­nommé Yermanefohnl, (~) & Ie dire, à l'Ange qlliia gouv_erne.Les couvre d'hommes & d'animaux. principales font de la bien cultiver• Ce lieu de délices où, la mort âela ,couvrir de b.-Ll:iaux, d'en éloi­n'avoir pa,s d'.e:mpire, ell: enfuite gner les corps motts & de nourrir défolé :par l'hiver. Le.s plaines & le pauvre. Le hon Laboureur, dit le ,fomm,et .des tll0nragnes font Ormufd, ,ejf auj/i grand devant moi, ,.;ou"erts <l'une neige -brulante qui ço!lfume tout. Ojemchid, ajoute 4)m1ufd parlant à.Zomall:re, efrle

(1) HaplueHando ( ç"efi~à-dir~1esfepr l!1des, ') ·qui paro!t iéi former un feu/ empire, ·éroitcompofé def.ept Royaumes, ''"' nombrF ,defq11çls .on comptpit le Gafchmire.

( •) C'.e lieu s"appelle encore en Perfan i'Yardjemgùer, &'Djemkanien Pehlvi. Ce .Le:nier mot dl: formé du nom de Djem­if/lui ~ ,d,e l).aud quUignüie Jt lilfait,,

.( I) Le poignar-0 qu'O<:mufd donne ici à' Djemchid, n'f'll: autre chofe que cette m~me parole qui fe i;omme quelquefoi~ en Perfan ,Afckter ter, é'ell:-à-dire, poi­gnaril trandiant & bien affilé, On fcait que ,la parole de Dieu paraît dans 1'E~ri­tnrc-Sainte fous le mèi;ne emblfme.

( 2.-) Le texte ns: dit point fi ce fonr d.es jours ou des années. Les ,événemenf< qui né font qu'efReurés dans ce Chapitr~, font rapportés ~lus au 1ong dans la CQf; IJl'>g<>IYe Pehlv1e. · "'

Aij

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i'«o> 's~îl a~t. aorml tJttet â mille if; ladeg. une:·vie lbngue- & lieureul.'é /wmm,s;oufait·rétitermillel{eclmés~ fera fa récompentè •. Il doit faire

Dans le. quatriéme chapitre, il L'épreuve de·fos ~èdes fur ceuk ell:.ordonrté de rendre au. riche ·ce qui' adorent• i!ls Dews, ( c'efl:-à• 'liJ.U'on lui a emprunté : ce chapitre dire, les Efprits ou Génies créée traite encore des différentes efpè· par Ahriman:, ) avant que· de les e1.es de Mekerdetoud,is. Ces crimes., <lonner aux Padfes.;. s'il néglige difent les. Parlfes, font ainli 11om1. cette précaution, & que fes- re­més, parce qu'ils viennent·. du Ber mèdes. tourmentent. & falfenr em .. roudj 1 c' efJ:.à.dire, du Diable oppofé pirer le malade , il eft digne dè â Meher.. C'eft l' Ange q11i donne la mort. Zoroaftre fixe enfuite ce que ferrilicé aux terres incultes. On les différences claffes· des Parlfos ciommet le· M~ker Deroudj Jorf. doivent donner au Médai:in.. U qu'on manque à, fa oru:ole,,, lor!i- ~ommene!i! pa!'. \'At!mm~ • €'e!l:-à•. ll}u'oo netierirpasles·'Conventions., dire, le prêtre. nfaut que. leMli­l~rfqii~f"; r~fufü le f~laire aux. co.u.. deci~ quf a go1éti ce Miniftre de ners, a h111mal {qu1-labauxe)\, au fa. loi., Ce contente. pour payement. maître qui inftruit la-jeune.Ife,. au· des pdei:es. q1>'il. fora- ·rour·- lui .. ,\. païfan, l!' qu'oi; n'arr'of~ pas• une IJAnge Da~1111. C' dtl'A~ge qui

· œrre apres. av-0ir promis de le re<;olt·des mains del' 'AngeSjerojtk;, faire. . 'les-ames-des.Saints,, &; ·qui les· con.

Le cinquiéme chapitre·parle·des duit· an Ciel. rorps morts, de l'endroit où ilfari~ Le huitiérne· eliapiire ·parle dë les porter, &; des.précautions qu'-0n fa. façon de porter lin mort au. doit prendre.:\, cet· égard, U y· eft Dàkmé, c'eft•à·dire-, au Ci.metîere;. enfuite queftion des purifications. dü Sfagdid, c'eft.à-dire, de la cérém légales , & de. la femme qui ac· monie d(} préfentel' un chien au· <!louche avant fon renne. Ormufd mort peur• chalfer le Diable q\1i dans ce Ch~pitre, relève la pureré, 1-0bfède ;. des prieres que'l'on-doit du Vendidad, & dit un mot d.es enfuire faire. pour le- défunt;. dti trois-lleu"..i;s Pkerat,P_outi&ra,.ka({.. crime ~ont fe: rendent coupables.

Le fix1eme chapitre roule fur ceuxqu1 fefou1Uencen·approchanr rimpureté que· ,Je ·mort cpmmu- ou. roucharic·· un cadavre"· &· des; nique à la terre, à l'eau,: aux va- p1uifica~iomrnuxquellesil fuurqu'ifs, !ès de terre , &c. fe fonmettenr.

- Le feptiéme chapitre a lem~tne- Les.J!ar!fes dônneni: aux fèu~ objet;. on y voit de plus des dé~ dés.noms. tirés de. l'ufag~ auxqi;iels­rai!~ f~r l'impureté· de la fèmmè: i~s fer..,enr :a.i~li"' ils ~ppeUen~ l'un q~1 ~a1,r une .~autre couche,. for la. le feu ~ês:cutllnes_; } aime·, ·!efeu. d1gn1re- de l etat··du. Médecm, & des.barns;; .. un tro1fu;µie Je.fe11.des: fùr le mérite de celui qui a .rendu· fondeurs , &c. Zoroal!:re ,,..dans ce, Je.fànté à 1111 grand nombre de. ma~ chapitre~· recon)mande. de porce~

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~~ces feux' au Dii4gâh. Ce mot' me-gpl,riftfo·tù ntiJr;~,~imilt· ~ iignifi?. lieu·.de.Jujlice", &. défigne prùntJ. . . . ·· . • · .. l'endroit quirco11tienr· le feudkcré Dans lé neuv1éme !bhapia:e,. l~ 81' le lieu, deftiné :li la, priere, ell:1queftîon -d11!De!l:our-'111ohed;qu1

Les~ chapitre renferme·ehcore donne ·le• Barnfchnom1, .ç'efi:·àid1reii 'JJieta Alzou f:"etio. qui ell: ainli que qui purifie:ceuxqtli.fe fonrJouiUés;, lfEflhem f/olzou, la pdere qne les des qualités requifeS' dans ce-.Mi­Parlfes: ont le: pl,ns·fouvent dans·lili nill:re; du lieu, des in!l;i:umens ~ bouche; elle, j:u-ènd! fon nom, des: d~ cêr.é1honi:es :pro'pre11; au~ pudfi_. trois ptèmiefs mots•;:' en; voici! la oanéns. Zoroallfue'fià:rl~ncore damt 11radutlfon, .Oi~ ordonne: aux .Clieft ..;e; cliapitre ·Jw, mal; i:>hxtique, &;; dw de la. Loi ·de faire des ·œlWrespures· !)lat: mora1'. Cè!i'nlaüll?>i dit ce· Lé• 8- faimes •. L'Ange· B'ahman nilté· gifiateur ,. doivent leui origine 8(;: J#r ceux tj~â.'afzt; le:cœurr.:r"·, t;u!-. let!!!p!1cgt-èsratr:t1 ~ri:tne~· que·ccm=­fant le bi.en, 6' tpû dan~le monde, mettent' ies. hommes•, &, au' pett' s?appliqu~nt à-- Neudli Je· la Loi ;: de foin· qµ".îb· ont de (e purifier,; il: donne l'empire.au:0Brinces'j1our G'elb p;ir une· foit:e;dè cètte règler "JU'ifi forç/af5<n;e· S, nourrij/~Jtl'. /esi. générale qu'.ff .à Vancé! dans· le cha..,­JUIU"ltreS, . ' · · pitre i:S:,,.qu.eJirfornication;&\l'à,., . Ormufd déclare que pou11 lni1 aukère · deffécheiw l.es• r.i v•iùes: &:;

plaire, il faut ~rre'pur dé .penféè ,: remièndes rerres.fl:érdes• . . de parole & d~aél;ion " & que c'eW J;.e: dildème. éhap.itre' traite,·de!f uli péché digne· de inort qtie. de: p.tieres: 'qui> cnalfent< les ll>ial:iles.: f'éduir~la tille ou' fa ~emm~ de fon' Ces,efprirs·in>p~rs•,préli,.à.èntc rous .i, p.roc~Jlln; ,o.11defe !1v;e~.a la So• ~es::cm~es·&·a'dé!Hderange.i:uem;, tlomte. Separez.', du;~1LacZ'oroa.f•· pamtuhers de· la na.cure, auxqµelsi tre 1 de votre cornmumon·; .. 6' coupez. leurs. noms ont ra.pport •. ( 1)' p,ar morceaux celui: qui ayaTJt péch'é; I.e onzième. chapit-t"e:déraille fog; refufe·:defe foum.èttre à•là punit!en;• moyens: de puri.fier: œ.·qui a,. ét~­le 11oleur, celui qui Murmeiflif..l'!üm-, fouillé; L'kotzover., c'.ett~à·dire,J@. me de bien, kMàcicien ( 1) &'l'hl>m;,•, p~rqlê deDîeù',. ell pourtéuffir, l'.a'I·

· · · • : · gerii: le: plus·: efficace•· ( l) .La magie:~rr Zet1<He:i1<>mine.lqro;. • Pans lè. dpuzième chapitte il e!f

$nn Perfal} Djadou.Le Magic1en.,felon; qne!l:ion des·ptieres·que les .enfaris.· Jes P~rlfes' efl; .~e!ui q'!i a ~om.merçe ayec Oilltes rn1rens d .. 'un mor"' fon• obl1' • l~ Diable ou· avec fes· pr<ichiél:iohs , &' r- • ' <]ni )'our quelq~e chofe que ~e fo!t, _in- Mâis fe's plus gr_anas fiû:c'i!S ne"viennemP voque. fo. fecours' ·du manvats> prmctpè. . qu.e:. dU< 1Ttt1.u<1aÜ principe : ceux quifont ltt: Voici com\nent 0.rmuf d .s'~xprime fuc.cèt ' hûn font ·;, tahri de jè,r ·e-0ups:. . . Art d~ns le prenuer ~hapitr~ di>._cer ·ou-" ~ . ( 1) Le. Diable .E~hmem ou ~iiàfclfm'. ""~f>e . Il jemble que.la ttz,agt~ pr,dffe tollt~'· porte les, fo>mrnes a la colere , qui en'

taz.re li! d~nner:ro~t. ce. '/l. •lf>defire; lorf-'" Petfan s'exprime par Kfzà/èhm: Vatoexcitl:'' !fl'Dn_·· voze quelqu un. de' fes ;ffas·; .. d/t: les teml'~tes par ùn ve!'!c violenc, &; en~ Jlarou </<lt!s /f.mommt unc.mme-( d'or,), l'erfan Vil4 ouBddlignifie-Ie vent,.. ·

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tJ gés de'f~ir~&e i (~n ;iotent,<in; Le diif@pti~me ëttiipitrè è,llfeî:'.i . • L,e t_re12\1è~e chapitre ,rade <les gne ce-qü'il,f aut fàirè dM cheveüt chfferens d1.1ens do~t iapproehe ~ des1 ongl~s lorft1~\'-0n les à coa~ chatfe le D11tMe·qu1 rode·apr'ès p-es. Qn:do1t ci:eufer en terre ua: !!'!-inuit da1~ti ,le monde•;''<!~ la· ma- trou d-On de1i1i·pieèl dé pr0fü11deur,. n1~re dont 1Ha~t les ·noum_r, & d~ & mettre au fon&une pi:erre, für enme -que corliml)ttent .ceuK qut foque!le 011 · p):lfera «les· cheveux Ba Les frappent. . · · ' . · lek ·angles, . en rétit*nt les prierés · -Le : quatoni:~me diapitrè a ·le ordonnées pai:' la :Lo~. ' '

Wèoae gbjer .. Celai qui .â rué· 111t :. ·Dans· le .dix•huirièmè d1apiêre: .:ihien, d01t, p<1tire1qjiei: font<time;• Zçiraaftte· âverrit ·.les· Par!Ies de ne cfonner aux trois daifes èfos;Pa:rtfes ;· pas>aj.outerfor au Deftoùr qui porrè (<les ·Prêtres, •les Militaires & les lep.uzom (x) & fait les fonll:ions Libourellts ~Jes inftrumens de i'eur des Prêtres fam avoir ie K.oj1i., qui état; ·s'il ne peui; pasfaire cette dé- eft· la ·ceinture -des,P·àrffes. C'eœ na: penfe, 11 àeufera des rui~e:mlf.'q11i'. in~pdll:eur•qn!, ett:feigne fa li:li du. a.rrofent fa ter~:e,,.·~:de~111eraau1e Eha~le_;·-.quo1'1U'ibfe ·do,1me·r~1r ~roupeaux des henx !?tell emou~és;oti.. Defi.om:,_ '" "'-'"· .. -~ :-" ..... ,_.,,. .. ~, · . ·· ... ,. men'il mar.iera ·fa fa\ur ou.fa füle a' On lit dans ce chapitre"com.:' Qn honune d'une.fa111reté iieconnue. ment au connnencèmenr Ahrimaa

.Dms le.' quinzi~me Chapitre. rélill:a à Orrnufd, & ref-1,1fa d'ein'... il eft parlé de cÏl.1<.J'. péchés qui bratler<fa Loi. Zoroall:re y fait en~· méiit:em' 1'eMer.;''1e- premier élt fuitel'élogedu Coq, qtH e!l:apr~$ de:railfor & de.contredire un l;iom~: l':Angé:Sfaro.ftn,leGardien du mon• me -pur qni ·li:ittvu:ît :.{e péchèur ·; d~;. & Cl:)li ga.ran:ir 1.es tr()lhtnes deit le:fe1:xmd âe faire to1nber;les.de1m embach'ès1.da ;Diable. à un chien qui cha!Ie le Diable, Le .dix-neuvième chapitre rap,; ·etl foi. donnant·~ mange' quelq11e pelle la guerre d~Orin11fd avec Ahri. d10fe de brûlant,; le ;çroil1ème e!t, man)' &fa défai.te·du dernier vain~ de frapper ou d'effrayenme chieli!n:e;: CU ~:i:r .l~Honolllr ' «c'eŒ"à-dire. la pleine, de fa90n qu'elle-fié :Melle'; le·; J>ar<>lè '<lé Dieu .. !Qrmuf:d, atmo'nce ,q~atrième & le .cinquié1~d foin d'it:- . <'\u'à la'firt du ~1on.de l'amvre d'Al~­vC!iir cotrtmer.:e avec 1111eifemme;q1Jt nm,nn fera >derrütt~: par ·J~s trou, .afes mois, ou avec ceHeqtii allaite.· Prophêtès'()fi:'heàerbam.I, 'Ofcheder~

>Le feizième · diapicre t!lgar.de ,llifl/i .13;; '.~fo.fJioftk, .qù~ . fotîtfont ,eqcore la fo1~1µe ,qui .,a ,f;es 1"\0l5;,. , · .& .détaille h fe.çon dont .elle· dotJ; · . :(.r'),L;,;.p;n~nî ·efL~n;~lnge q~e. le». vi vr~, l~ lieu ~û. il ,faut q~-eHe\ ~e , ·P~ ,{e ;i1JJ:ttent Tu~·;k> ni::i 'lo,.Cqil.'.-lkl'

l ·fi · ' li' d pri~iit ,..,&;;,dans '<li'auri;e~, ;ii~cl>Alliaru:e\l·\. retire, es pun ~arions <;1ll' e e' olt fpfo!iéesq>a,r.~i:u~ L<?i-:,..,C<:,'I,Ï!:tg~' a (uc.~ . fubir quand fés filoi.sCe.r9tir, paffés; céMitu~.liài•i!eJet)l!:s,9<1pi:·l~s.Mage) :d!A ,&:)e crime que co[)lm'~tt~ht ce.uic , rcl)ÎS d,e .Si:ralio'ti fe' .~o.UJl.toi.f;n,r les'.jo.uflt "'IÎ l'apprncbeiJt ~vi!.n~ çi: .~~-~p.s,; }lF}~l:i11µç~ii:, ' '·

Page 23: Anquetil Du Perron - Relation

~<tl'angerme i:Ol)~er:Ve d~risîa foùrc; ~"dL;i~s. p.~r (~ · ~i~hfe.· bt~uf<J,f1~ Mmmée,Ktmffi. (r.) ··' · avo1c d0nne la.rbre-d·da fante' ~ . u e1l:.enc-0re pai:lé da.ns ce cfi~.- k Boni: Ut . .· ·. ~ . . .

pitre du·te~ps.fans borires, (7) .de • 'Dllns'le _v1~gt-umè. me chatntr!"> l'ame de D1etl' toujours occupee de Ormufd dit a Zoroa!l:re de· prtet fa parole, des purifications qui db~· &: de . rendrè· un culte de louanges 'Vent fe fairlf particulieremen:t a~e.c au premier bœuf:, .& i· ta . ,plùie 'èie.l'urine de'l>œnf, &: dè guelque'S dCltir 'le di!tribttt'~t1t eŒ ,l' Ange: in!hu.men:s:n,&e. (Jaires fon_gti' qtdit Tafl!ii.ir'q?î.'a ~t?. ,ci1~prde üœuf. i:..tlvefia·; comi;1w· le BatJlom,; (~) . La p'.u1e a .·etë rlree d\tdttmve ·la SoJ.tlime·& les Soufcoupes. Pherat&à,u H~t.ve·Vark:ajf;. & fon·

Zoraa!l:çe s'étend for ce: qui-arri- 3:éfion: jointe a celle· du fo!eit qui vera â la réfotteél:ion. ./\près ce . comme un 't:ltevid fiiugueu:x s'é<.. grand événement, fes faims & les l:ance.· 4zi .!tarti' Je ta· montagne A/­méchants paif"erontle pdnt'qui fé:.. jbrJf, eŒ pour· .la· ierre uno par,e !"a terre du ciel.; protégés. pon: fonrcè <le fécondité~ le. chien qui garde les bé!l:iamc. . .Enfin; le·yingr:deoJ>Teme cha'-'

te:; 1101h~- .l'e>. Diablès füi.ia'éi,it ·pitre CÇllltÎe'nt' Jir miffion de zo.._ ce chapitre. · · . · ·ro:tŒre·; · -Ormùfd' l'envoye avec-

Dan~ fo vi~gr,lfo1e: clr~J>itre, il f Ange.Nerio.ffençuerlans l'lrrnan. ( r}' ·e!l: parle du trotiieme Poerzodekefc!i, c'e!l-:l-diJïe, !~ tioiûèwe Ptfoèe. àe fa premiere dynàlHe·, ( 4) RoÎ'juŒe & pur' ·qui' a a&olï les· maux pro-

( 1) C' efr un peti~ .fleuve <j]le.'la Cofmo~ gonie Peh!vie place dans Sfifran. Il arrofoit Ragkanm, dciuziême Ville créée au comniencement' par Otmufd. . (>) Voyez plhs bas dans Ja·rtotlce d'ç

la .Cofmqgonie Pehlvie, ce c;iw··efr «!lt : du te ms fans .b0rne:;,,. appelle en Zend Zer_ol/,a~ê A.kt.rtIJI. . , . , : . ''. ( J} Voyez plusbas fu<, c~s, iµ(humel\S la notice· de l'.Izefch!lé .. .,

( 4) Lo troilic!me j>oeriode(t~fch dt Djemchid. Il efl: àppellê le troiJième Roi de là_pref!lière Dyna~ie,. parce 'que-quef.. qucfdkon ne compte ·pas Kaïomorts. ·La ·CofmGgonie· Pehl'l'io: rtQUs apprend qne· fui Pef<hdadi'ans ( 119m.J?erÎati des Poeri_o;..

. 4ekefcJ1ans;).n'à11t' padml>ité tlranvedj' !!lais ùn .,lieu fort chand· & 'fo'rt. élevé ,. füué dàns Je [email protected] , &' non11né' e~

,l'ehM Peftliiaffei; ç'dt-à-dire, dcme'm:

des premiers, de,. .Pefohdadiails r le v~I!:-' 711:4nefchné créé· 011. •peuRlé par Djemchid étoit.aµlli da.'\'.' les' montàgnes,, ~mnie il paroJt par Con· nonr PerfülJ VardJ.emgaer • qui ngnine V allées· & Montagne~ <f.~. Dj<mchid"

( I) Voye~ pht~ DM fiir lé Hotn fa· no-· tlce d~ l' Irefchni, & fur le preµlicr bœur .~t il efl: pari~ dans ·le Chapitre fui,,ant . ., celle de la Cqfmogonie. P~hlvie •.

, (1) ,Plulièurs raifo11~ ftir leiqùalîes. let• Bornes. d'une, fürtple: rioric<: ne II)C 'pcr­~:et:teni::-pas ·çlè m~~t:engr~:o·m'êng~~ent à

"croiré què l'lrina1H;fl: rA\:m6iîfo, & que 'ctte mon~agne. ~livée. où Z.or.uaflre.pré.., tend avoir· confu!té f Etre faprim~, e~:

. l'A!bordj (le Caucafe;}-c'efl:là vraifom~a-· blemt:.'>t quc..le L~gillateur Pàrife a corn. ,P,p{~.fës. otrvragè$, -~fo~s. la L~ngrie dé tAveftà, à làquell& ·les, I'ar/(es. <lioru:ient -m~e o~~-~.1~: .. ~~Ic~·~·, ~a~è~··~.u·~~jt1 '~1t?O:-«'~ndb~r~1 :?:orr., r,our~'.lnen Cîte.l'an-· :c:t:e_n- ~-ri:nc!nt'en :o 1fc"e1t- a'-1dire ; .fantieù •Iaieme du: .C. ~lléafe & .des:P.ays <!Orain~. Jat G~t~ '11al11;. do .IUQJJtagnef.- -

Page 24: Anquetil Du Perron - Relation

{ E(femmtid ~11 :;1'.e11d) Allet ,.lui 4iit-il, dans l'I.rman • .ce lfeU que j'ai créé pur &• brillant, & qu,,e .la eouku11re infernale a g4té & .in­feélé, coulef{.we abimée dans le erime • & }'leine, p~ui: ainG dire. ',Je la mrm .•.• P(Jrte'{-y ma~ai, vous gui tians :les derniêrs tems • lte~ ye~ 71.tt prèJ .de moi for ,une mo1,1tagrçe Jlevée, f!fJ j'ai ~lpondu au:& quep &ions que vqus m,' iivet foitè's .. ,;. ·le 'Jlous donnerai "T/iille . ,bœufs gras eomme k.b.!Jiuf ( 1) ( de la montagne .Sokand ( i) ) far le9ue.l les ./iomm.os paffere11,t { l'Euphrare dans le ·.com;-­mencemenr. ) .... Vous.alti'~{ tout "'{! abondance, !POUS exterminerez. les Via/des & le! Magiâeni, .& vous :aholirez. les mauxqù'il.s ptod1tifen1.;4, Ce firaf,,i récomfenfl que fac.code­rai aux diJPojitionsfaintes des kabi­ians·de l'lrman, . L' Iz.echné ~Il: le "<i.euxième oil!· vrage · contenu dans le lTendidad /ad}. J.e$ Padfef le regardent af• fez généralement comine un trai­.,ré complet. Le moc l'{echné défi~ gne une bénédi&ion accompagnée .de louanges. Telle efl: la forme générale des .prierès chez le.s Par.f:.. fes. Le Né.-.efak ma(que de pl~ l'hunible .difpo~tÏoJ.1 ,de ,cei11! q\ii ;le récite. L 'lejçke et!: un ehige fO!U,Pell.:\C de Î~~tre qui jlll el!: J'oP,.

' -. '

'( 1) 'V oy~z piu~ 'f?~s fa. notice de -fa ~of: ~ogonie Peh.lvie; ij ,ell: .encoœ l:'.arlé dl" $:e bœuf dans la Pi:i-!f~~. ~u Sti.M.l npm,.Ql~ Kfwrçliitt 1/éa,~fa!t,

(>} Gatfokan!I J:ll nne h\lon~gnJI' J!J!Î, felon l•s Patlfçs, tll: au ll!iliei1 <;le J:Euc ~hrate.i dans # KPUl/lfffÇ&f Il~ ~tClt~ li.tuf rfrg,n~~«j, · ·· ·

jet, Ce~e derµiere .pt'iQ!:e .fe fi1.ii: avec plus d'appareil, ~ palfè pout .être plus efficace; Auffi appelle+oa ,ea11 iej'chtJe une eau confaci:ée a ve1~ cenaines cérémonies , &: qui a dès~ l,ors Ulle vertu particuJiere qui Îll• Jlue êur les.amès. Si la priere reu,,i ;ferm .~.des 1fouhaits .•. c'ell: un A/et:~ .g,,,.n. J è r~xriens à l'.({eckiz.J~ · ,

C7rn~v~age efi: .cpf11pofe de 7.i· i:~ap1trc;;s que. l'o? .no::nmpe Ha~ C efl: u11è abrevatton .ae Hatam • fecond .mot de lenguM Efatam~ .~'e!l:-à~dire • ainiî foir.ii, formuie q11i termine .tpus les cb~pitres de l'.Jteckné. · .

On divifel' lzedml en dèux Par; :'fies,; la:pi:emiere qui.renferme vingt• fep.r chapitres, a pour .objet l';Etr~ ;foprême, ·fa parole & fes créatÛ• .ces. Laieconde comprend le reJl:e .du rrairé & . ·contient des prieres adre!fées à Ormufd ~ ·;:l fes Ange$; ,Les h!ilfoÎn~ .de l'ho1mne y font dé~ tàillés. ·

En général, cerouvrage eft plus füttrgique que les amres. II y ell: fouvent pa~[é desîilfi:rumens nécef. Jaires au .Miniftre de fa Loi , lori;. qu'ilrécite l' Avefta, Ce miniftre Ce nomme Djouti:yqu~ vient duZeml Zeota, c' èll:-à-dire:, · cètui qui pr<h<

·l'l()lZCe avee mpU#é. Sem affiftant efl: le Raffei dont le ·nom Zend eA: Âtrkéokk[cko; c1elt•à-diré , celui qui prpir,/'f .le fea; fe.s intl:rumens '& les ~ucres cnofos néceffaires ne font p.as .·en grand uombre : ,voici les principales. · . · · · L'AteflMan, c'e!b~·dtre, le t'é~ ·chaud où efl: le feu> le :Barjfom, i\1-~fq:!l,V. .4e 1•i:t~tef pr)\Ilches crat7

. P.î~9

Page 25: Anquetil Du Perron - Relation

~r l>resliées en•nombre déterminé; ( I) de leur fèxe, formée & féconde. l'.dvan, c'eft-à~dire, la fonnetre; Il répéte fouvent qu'on doit bie11 le marteau de la fonnette ; le Mali· nourrir les animaux , & dit un mot rou, ~e for1r deux e.fpèces de che- de l'âne pur. . nêts qui foutiennem le Barj{om; La Cofmogonie Pehlvie appelle les tMiès, les foufcoupes, un an- cet animal l'dne à trois pieds : elle neau'entouré de crin; (tous ces inf- le place au milieu de !'Euphrate. ~rumens doivent êrrede métal) des Il a, dit l'auteur de cet ouvrage, morceaux de l'arbre hom &. de fix ywx, ne1ifbouches, deux oreilles g·renadier ; des petits pains ronds , & une corne d'or; /on corps efl blanc, minces & larges d'un pouce & de- il fa nourrit de , mets cétef!es·; des mi, nommésDarorms; du laie, de milliers d'hommes &- d'animatt:ll la viande cuire, de l'eau tîrnple, pajfaroient e~tre fi.• jambes; c'eJJ. f:le l'eau confacrée, &. du jus de lui qui purifie l'eau de l'Euphrat& /lom ; on pile quelques morceaux & celle qui arrofa les fept portions ,:lecetarbre(i.)dansl'Avanquieil:à de la terre: il fait entendre fa voix; peu près de la forme de nos,..cali- auJ/i-tôt les po~f{ons qu'Ormu.fd a i;es ; lé foc qui en fore e!l: appellé créJs , conçoivent; & les produc­~au,d:e-vie. La vertu des i11!1:rnme11s çions d'./lhrirndn perdent leur ftuit. dont je vieQ.s de parler, &" des cé- Il y a dans 1'.lzeclmJ de grands rémonies ,o"ù on les employe, eft dé- drtails for l' Honover, c'eft-à-dire> ~aiHéedansl'/{echnlMaisZoroa!l:re la parole de Dieu. Cet ouvrage la a toujours l'~.ttenrion d'ajouter que repréfente comme .exi!1:ante avant celui qui lit l'.A11efla doit êrrejjpur tomes les créatures. ~e penfée, de parole & d'aél:ion. Les 9,10&. Ize Chapitres roulent

Ce Légillateur recommande en- for le Hom, nommé Hom lfed. ce core le Kefalzi, qui e!l: le mariage Dellour célèbre y paroîr comme un entre cou.fins- ger~ain~ .. Il relev,e Roi pm qui a des yeux d'or & per­beaucoup la fubordmanon , & de- çans; fa demeure eft for la montagne daœ que tous les Erat~ doivent Albordj. C'efl: lui qui bénir l'eau & avoir qes chefs; ces bats font les les bell:iaux; il enfeigne la voie Prêtres, les Mifoaire5., les Labou· droite à ceux qui font !e bien. Le retlrs & les ouvriers. Zoroaftre Palais foperbe qq'il habite for l'Al­ajoùte qt:te les femmes feront bien bordj eft fomenn par cent colon-4e mettre à leur tête une perfonne nes ; fon lit & fes v&temens font

(r) Les Mages,. dit Strabon, Liv. IJ, font leurs prières pendant le jour, tenant en main un petit faifcçau 4e brauch~s d~ :Bruyere. · .

( >) I')utarque pat!~ de cette cérémonie lorfqu'il rapp"orte les opl:nions des Mage$, Irib; <ie ljiil. & Ojir,

éclatans de faimecé. li a annoncéla Loi fur lès nionta"'nes; c'e!l: lui qui a rapporté du

0eiel le /{ofti,

( ceinture d<is Pat.ires ' ·l!!C le Sa­deri, ( efpèce de chlinüfe des Pai't­fes. L'occttpation du. Nom for les montagnes ell; de·Lire rAvefla.; il

B

Page 26: Anquetil Du Perron - Relation

ro détrùit le ferpent :l deux pièds. Jl bre; il étoit Roi des monragr1es .' a créé l'oifeau qui recueille les & fon thrône éroit for l'Albordj, grains rombés de l'arbre Hom, & Zoroallre , il e!l: vrai, lui ami .. qui les répand for la terre. bue plufieurs i;.tairs qui onr pu ren"

Lorfque cinq perfonnes pieufes dre . indécis . chez les anciens i le & faintes fonr dans un )ieu , je rems auquel il vivoir. Ces ditfé .. me trouve , dit le Hom, au mi- rens faits fe font pa!fes fous Djem• lieu d'elles. .chid, fous Feridoun, fous Guèrf•

C'ell. le Hom qui a attaché à uu chaffp, fous Kèkotfro, & tnême niur d'airain Afrallïab, Roi ùe To<\· fous Gulhlfp. Mais par le texr'e ran; c'ell: lui qui a accordé Djem- Zend, il raroîc certain què Hom chid aux prieres de Vivenganm, !Zereguoene a donné des loix ;iux & Fcridoun vainqmmr de Zoâk Peuples des montagnes du rems de à celles d'Arvian. Le héros Gnerf- Djemchid ,' fons lequel il vivoic. chalfp qui a rué la conlenvre, éroir Les autres traits qu'on rapporte de le fruit des prieres que Saman fon lui, appartiennent aux Princes qui pere avoir adre(fées au Hom. Enfin l'onr~nvoqué • .L'hifrorien repré­Porofchalfp ; pere de Zoroafrre , fente Hom opérant lùi"même des devait ce fils à la proreél:ion de Hom. merveilles qui n'étoiem di'1es qu'~

Tèl el!: le portrait que t'Izechné fa proreél:ion, oil à fon interceffion. nous fait de Hom. Son furnom en On voitencoredans!'ltet.kné, l'é· Zend efl: Zaereguoé, ZereguoenJ, loge du foleil, du feu, de l'eau, de ZetietcM,, Zerrin; chacut1 de ces lalune&descinqGalzs.Cefont les quarre mots fi"nme àe coulèur nol!il!s des cinq jours que les Parf­d' or • .Cette quaftfication, qui dé- fes ajourent aux ~60 jours de l'a.n-­figne parriculierement l'arbre Hom née, parce que les 1 i mois qui la planté au milieu d.e liEuphrare , compofent n'en ont cha~m'I que 3 o, conviencauili àHornlfld, qui pré-. L'Izechné finie par l'éloge de fide à cet arbre ; & c'efl: elle, je Sfarofck,l'Ange_dn monde rerrcll:re, crois, qui aura donné lieu à ce & qui veille à fa confervation , &; que qnelques anreurs anciens di- par le fommaire de la lol<les Parf­fentd'unpremierZoroall:reicomme fes; lire l'Honover pur & viél:o~ ce dernier nom étoit plus r6cent & rieux, qui brulera comme m1 bois plus· familier, il ama vraifembla- fec ceux qui font impurs de pen­blement été fubll:imé à ceux de fée, -de parole & d'all:ion, & avoi.: Zereguoené ou Zerrin , avec lef- un refpetl: reli_gieux pour tout ce quels il a prefqu'autant d'affinité qu'Ormufd a tair, pour ce qu'il

. qu'avec Zeretofchtré , Zertofcht fait maintenant, & pour ce qu'il ~ Zerduft , qui font les noms fera dans la fuite, voiU l'abrégé Zends .. & Pehlvis de Zoroall:re. de la loi, feloil cette parole d'Or•

Ce Hom Zereguoeni n'a pas laüfé tn:.1fd, priez toùt ce que j'ai éréé, d'ouvrages. C'étoit un fage célè~ t'ejl comme fi 'YOUS me pri.:'{ moi-.

Page 27: Anquetil Du Perron - Relation

mime. C'efl: pour exécuter cec or­dre du premier être que Zorna!l:re, au commencement de l'lzeflkné, chante les louanges des Poeriode~ kefchans & des Kèanians, ( pre­miere & fèconde dynafl:ie des Rois Perfes ) des lieux èonverrs de bef­tianx, de la lumiere, du bœuf qui a été créé le premier & dont l'homme eft forci , & de l' a,1ne de Kafomorrs, (premier Roi de la premiere dy­ùaftie.)

01~ peut rçmarqucr l cette oc­cation , que dans les ouvrages Zends il n' ell: jamais parlé qne des dli!llX prémieres dynaCries Perfes , ce!Ie,des Pefchdadians, &: celle des Kèariiaris; ce qui prouve qu'ils one été, co1i1pofés fous la derniere.

L'e Vif/Pered eG: le troifième ou­vrage contenu dans le Vendidad fade; Si ce n'e!l: pas un traité com· pler, on peut le rapporter an Ba­gantâjfl , quinzième ouvrage de Zoroall:re, & qui renferme l'éloge des créatures de Dieu. ,

Vif!Pe1•ed lignifie connoijfance de tout. Ce mor ell: compofé de deux mors, kkéred, ejprit, & Yif!Pt!, tout; il vient du Zend Kkretoufl! vijJPo.

L'ouvrage a vingr-fepc petits C~ap,irre~ ·<lue l'on ~'omme Car­de' c efl a-dtre , portton.

Tchengregatcqa , Brame célébre des Indes, Çrant venu voir Zo­roafire arrfr~ par le b~uir àe fon 1mm , ce Lé)\i llaceur prononça de­vant;lui·le Vijfèer,èd, ~hi comn1ence pat~ élo,i;~ du )3raU'!e· On ~· vu dam la no:icç ,de l' lz_ijthné qne' tons les ;Etats 'chez les Parlfes avoient des

· Çhefs particuliers. Les animaux en

ont auffi, allxquels la Cofinogonfo Pehlvie donne le titre de Deftour, , c' efr-à. dire, Doél:eur, maîu·e qui en• feigne les ufages & les cérémonie~• ( 1) Zoroaftre pottr montrer l'excel~ lence de Tclzengregatcka , le met an-delfos de ces Dell:ours des ani­maux ter~eftres & des animaux aquatiques.

Il parle en foire des Gakanbars; ce fonr lix fêtes, de cinq jours cha­cGne, établies à l'occafion des foc différens 1t~n1s, 1

dans lefqttels le monde a ere cree.

Le Viflpere4 renferme des prie• res, en foime de louanges adrelfées à rour ce qni. a été créé; an Sfe­tout Iefcht, premi~r onvragede t;o; ~o~füe & qui traie~ de ~a ~attire de Dien & des Anges; a l fr.echrié • aux Anges , aux animanx, au Ha­d1Jkht, z1• Traité du Légifüreur Parlfe , au bœuf donc !'.homme a éré tiré; au fleave Yarkaj]; à l'Hono·• ver, & :l l' Efchemvokott; lorfqu~ rhomme à l'arricle de la mort n<; peur plus parler, cette priere reci­rée en fon intention , lui efl d'un grand fecours.

L'arbre Hom elt auffi célébré dans le ViJJPered.

On y voir encore le Djouti & le RajJPi, faire des cérémonies Re..; ligieufes amour du feu & Zoroaf. rre s1adrelfer an poignard ( 2) de Dieu , à la malfoe (3) & au pont

, qui fépar\: la tefre du ciel.

(t) Le mot J)ejlourenPerfan moderne lignifie Coutumç. , . .. .

( 2) Geft le poignard do1lt il eft parlé qan~ le deuxième Chapitre dll V cn<,\idad;

(!) C'çftlamalfue aveclaquell<:' !'Ange B ij

Page 28: Anquetil Du Perron - Relation

J.t. La faimeté efl: partîci1lièremenc

rewmmandée aux Pr~m's, & le mariage en:re confins germains au refte lies Fidéle~ ( 1).

Enfin le P'if!Pereâ nous dom1e les noms des iêpt empires 'JU par­ties du monde, qui font Erez.ebio, Sfeouebio, Freddafschebi•1, Vide­dafschebio , Yoroberef]iebio , Vorod-• l"'/'t ,,. ,,. - ,. ~ - ... ~ •

.t"''iJJ«O~o oc; ll)..eneretcne. L· iran èWlt dans cette dernière partie du mon.­de (z.).

• Outre les trois ouvrages, dont je viens de parler, on rencontre quel­quefois dans le rendidad fadé de petits fragmens tirés de plulienrs morceanll'. Ze11ds dont je parlerai dans la foire. . . Le Vindidad fadé qui paroît ici a été copié l'an d'lezdedjerd Jo83. &: de J. C. 171 :4,(3).

M•lzer frappe le Diable qui veut défoler le monde. Il cil: encore parlé du poi~nard 9' de la malfue .. dans. le Iejèht, <le Meher.

(')On trouve dans le Viifpered la vraie <1rymologie clu Zendavejia. Ce mot vient dç Yetclteffeem-Ariantem, dont s'efr formé Veftao7end, c'ell:-à-dire, parole Yetckefftem-, vivante A:riantem.

(1) Dans la CoCrnogonie Pehlvie Ere­'fc<Pio eft à !'Oueil, Sfeoue6io à l'Efr, Frededafchebio & Videdaffchehio au.Sud, Vor0hm;J]febia, & Porodjerefftebio au Nord, & Kener<tchl au milieu deJa terre.

C-1) Traduétion <le la no•ice qui ell: à fa lin du volume; elle eil: en l'erfan ma­ckrnc .écrit en cartltère; Zends. Au gah Avan le jour heuréux Z~miad 3 ciu mQis beni Meher, l'an I08j d'lefi/edje_rd, Roi des Rois,.&- Prince puijfont, la copie de ce Liyre 9p,,dlé Dj_edd~wdad a Eté acbe· 1»!e- mfec- une fa:tiSfatli'On accompagnle de. re_merc4rzen~ pour Ntre fupri!liie, par tef •l<Wi de la L1ti Dilra6 Erhed, lzqbitant d~ :Nau;a7 • &/i_ls d~ R9u/jloum ~rd dejè(tt<f

Celui qui et\: à Oxford à ta li~ blimhèque Bodleïenne eft un irt -+"'• qLlÎ a été apporté en An~lererre pat Richard Cobbe l'an i 7 t ~ .Cer exem­plaire a eté écrit l'an 1'o5 0 d'Ief~ dedierd, de J. C. 168 ·J. ( i ').

Il. Vindidad Zend (t) t; P•lif11i mêlé de Pahz.end, collationné fur t:e_xemrlaire_ de B!kh •. J?~fi.o_::r-J:'flq/Jed, de :'iurate·, jur c-ctut ae .va.­rab fan. adverfaire • & exaflement famblable à tous les ;,·;,,zJidads de Surate.

Lorfque les Parlfes p-erfécut_éll' par les defoendans d'Omar, pa{Ie·­rent da(ls l'lnde, ils y porcere,nc les Li'vres de lem Loi. Mais infen­fiblement les guerres ·ix- l~s liaifons qu'ils eurent avec les Indiens, leur firent m\gliger_le Pe~lvi, de fiiço11 que les traduéhong faues dans cetre: dernière Langue s'étant _pe_rdueS' avec le- rems, il ne refro1t il y a: à peu près 4\ o ans que les _ftx pre-­miers Chapitres du Vindzdad de traduits du Pehlvi en Sanskreram, Ce. fut alors que le Dellour Ardef-

de Nerioj{engue, Jls. de Daval; que celui qui lira ee Li~re ou le fara refciter ~ prie. pour moi .dans ce mon.de, afta que mQn ame dans l'autre fait heure~fe j felon cette· parole ,les ames pu rés du paradis /ottt dans' la joie.

( r) Tra<luélion de la notice· qui ell: .< fa 6n du Vendit/ad fadé d'Oxford. Elle eft en Perfan mod·crne.écrit eù caraétères: Z~v,ds, Le jo.ur lteumt><Àrftkeffevang, dv;. mois . beni- . M~her /-!'an· 1 o )o~ d';Je_(i4éd­j~ref, Roi 4es;Rois,J?r,ince·puiffant de/~ rilcf des· $/àjfan~Mf j <C Lwr~ apµltl Dpdttewiàd.a ·eeé'ackpvl ('copié), .

(t)In-foli11dl:-4~ p'lges.

Page 29: Anquetil Du Perron - Relation

:t5 thirapportaduS6!l:andansl'Inde(1) parole /ublime & do1m ·IJUÏ donn' :&l Chapitres du Vendidad Zend, la viéloire & répand la lumière; qui avec la traduél:ion Pehlvie. On en guide l'liomme dans fis aaions, qui tira auliicôt deux copies, fur lef• anéantit tes tjforts du malin ejprit,. quelles onr été foires coures celles & qui donne lajanté au &orps & à q 11 ont maintenant cours dans le l'ame .... Cette parole,lui répond Or· Go.1zarate. . mufd, tjl: mon nom. ( 1) Je m'ap•

L'exemplaire dont il E'fr ici queî- pelle le Dieu qui aime à itre con" ,tian a été écrit l'an 1Il7. d'lefded- fulté; le pae des hommes & des trou• jcrd, de l'Ere C.hr~rienne 17 5~· peaux, le puif!ant .'.'le pur, le célefte.,.

Ill. lteflh;zé,(2) Zend & Samskrd- le germe de tout ce qui tjl: bon; t'.4u• tam, & Iefchts fadés, teur & le confervateur de tout ''

La traduél:ion Sarns.kret:tnne cl, qui eflpur; l'inte."'ligencefou11eraine, l'lzeflhné faite fut la Pehl vie; ne & celui qui la communique; la fiienct comprend que les 66 premiers Cha- & celui qui la donne; l'excellence • pitres. On la doit aux foins des· & celui d'o~ elle découle; le Roi. Mobeds., Nerio.ffengue fils de Da- pur; la faurce du bùn-être; celui '!!al, 6- 'Omiufdiar fils de Ramyar, qui efl fans mal; le fort qui ne :fi qui du Pehlvi mirent en Samskre• laJTè pas; celui qui compte & pefa t.am, il y :t environ 3 c;;o ans, .. tout ( toutes chofes , ) qul voit tout,. ~e qu'on a de rra.luit danG oette qui donne la famé, le j1tfte juge,. ... derhière Langue. l'être qui ne trompe pas, & qu'on. . On donne le nom d'leflhts tu peut tromper,. .. enfin le Diell qui

fadés à un volume qui renferme dcompenfe ...... PoilJ mon nom,. 1 8 leflhts, & plufielJrS ouvrages ayez-le i:ontinudlement dans la bou-, Zends & Perfans, tous écrits en i;he, S. vous n'aurez rien à craindre ni carall:ères Zends. de l'arc , ni dll Tchakar , ( 1) ni'

Les lefi:hts fonr des éloges porn· de la jliche, ni du poignard, ni; peux d'Ormufd & de quinze An· de l'épee, ni de la mnffue. A cette ges,qui fontArdibehefcht,Khordad, réponfe d'Ormufd , Zoroafl:re Avan, Khorchid, Mah, Tir, Gofa·h, s':tnéantit devant lui , & dit : Je Meher, Sjèrofêlz, Rafakltérajjl, Far­yardin, Behram , Afihtad, Hom & Venant. Je vais m'arrêter ·un mo­ment for !es lifchts d'Ormufd & de Farvatdin. . Zoroall:re dans l'Ormuîd lefcht

dem:t11de à Orttnrfd, rp;eile efi cette

.(1~ )'.,e u• Chapitre Ze.l!)d & Pel1M ne [e trouve ni clan:~ les exemplaires du Jl;irm;rn, ni. dans-cemrnle .l'Inde.

(2) In-f~lio de li! 6 ,pages.

(z) Le Doéteur Nyde ( Hiit. Rel. V. P.', p;g. ',75, 6, 7, 8,) donnelesnoms <!e Dieu, d aptes lln Catalogue Zend, & ne rraâuit que les deux derniers , dont l'un eft en Pe:rfan. moderne Kerdeffar, agilfo.nt, Crfa­teur; & le deuxième eft compofé d'un mot Arabe & d'un mu; Perfap,· Ghèbdan, qui conn.olt les chiifes. les phis cadiées.

(t) Tchakar ell; une pî4ce ·de ·f)11is un peu !Ongue , ronde & héri.JÎée ~e · clo1is; 011 la lance avec h .ma:m d,1 hiut dos 111urs d':gne ville fuz les atliégea'1i.

Page 30: Anquetil Du Perron - Relation

'î:4 rmds hommage à l'intelligence de permis de !hazarder id quelques Dieu qui comient la parole, afon réfl.exious for fa traduél:io1i. . · eJPrir. qui la médite, ~ jâ langue qui D'abord j'ignore abCohù11ent cè la prono11cefans cef!e. que c'efl: que cerre tête d'Jpcrviu

On peur comparer les notns donné~ à Ormufd. L'Etre foprême d'Ornrnfd, rapportés par Zoroall:re dans les ouvrages des Parlfes , n~ dans l'Ormufd lefdtt, avec un paf- paraît jamais foqs la forme 4'at1:.. fage qL1'EuCebe ( 1) affure être ri ré du ci.in animal. -Recueil facré des ufages Religieux Il efi le premier de tous les Etres ... ; de la Perfo,c'eft-à-dire,des ouvrages Ces. exp_reffions rendent le Po.e:in~ Liturgiques des Perfes. Le voici rel qui eft dans I~ · P!eu:>i?r Cha_p1m; que le traduit M.l'Abbé Foucher.(1) du Vend1daçl; 11 hgn16e premier;· · Dieu a 1me tête d'tpèryier; il efi '<i>• le nom d'inèorrttptible ell: un le premier de tous les êtres, Ïncor- deuxième fens du niot éouenemnl rttptible, i!ternel, jans principe, i1t- que f ai traduit; fore, 6' 'jUÎ ne fa divijible, fans nzodUe , fouverain la.ffe pas. . · modi!rateur de tout ordro & de tome /ffternel '&fans princip~, dl:. la, he.ttttti; on' ne paut le corrompre par traduétioh d' A kerèné, ·qµi figuifie des ptifens. : il efl meilleur que tous les exaél:emem fans bornes. ('1) ' . horzs, plus pl'lldef!t que tous les pm- Pourle mot d'indiviflblé., il font dens; c' efi·!e Pere de la j uftice & de un peu le Philofophe du moyen l' equite : il ne pttife fa .fcience que !l.ge, & pré fente une idée éloignée darisluimême;ilejl.Auteurdelana- de la fa;on de raifonner des pre~ t11re, parfait , fag;:, & fauJ inven- miers; fages de l'Orienr. Ilsconli 0

teur de ta Phyjique Sacde. Eléroient Di,èu dans la gra~deur d<J Peut-être que fi Eufebe avoit

rapporré les paroles Perfannes dont il donne la rraduél:ion , on verrait plus aifément d'où elles ont été ti­rées. V raifemblablemem rc: fça­vanr Ev~que avoir fous l~s yeux quelqu'ouvrage Liturgique d_, Zo­roall:re rraduir en Pehlvi, c'eroir alors la Langlle. des Perfes. AL1 commencementdn Livre, qn avoir écrit les ·attributs d'Orfmufd , ex­rrairs de différens rrairés , comme du Vindidad &. de l'Ormufdleftht, & c'eŒ fans dollté çe qu'E;ufebe aura mis en Grec, Qt1'il 1ne foi~

(!) Pr&p. Evang. L. r. C. 10.

(•) lrtém. de Litt, T. 1.7. p. 147•

( 1) Cet attribut clans le.s ouvrages Zends n:efi donné qu:au Tems. Zerouané 4kerenl, le Tems fans homes; parce qu'il· dt le feu1 étre fans principe J & 1'9riginf; des deu~ principes feconda~i:es, 01mufd & Ahriman. ·· · •

Les 3:u~r~s noms eonvien~~nt égafo­ment à Ormufd & au Tems ; au Te111s cQmme à la f~:mrce d~ tout bien·, à Or­lllUfd comme à m~~ cré~ture c}ui a re~ll du Tems toutes les perfeétions que cc;, pre~ier pt~ncipe p~uvo~~ lni comm11ni~ quer. ·

Zoroall:re;pour donner un• plus grande; idée de ce Tems fans bornes, îe difün­giie d'un Tems créé 'qu'l! appell~ dans !eKhordtid Nlaefalt Tçms long, donné•d4 ·· Dieu, Zerouanç'm Derego Kfiedatem. · C,o ' dernier tems efr-la .duzée du monde, ,

Page 31: Anquetil Du Perron - Relation

.. . 15 ,, . 1 "' ·1 ' l ' 1.ùn Etre; &: dims fon rapport avec ge a r~us e'sEercu~rs; 1 par e·a cette les aéarures fans s'amufer à le dé- occahon des Rois & des grands compofer, & à exim,iner s'il e!l: hommes qni, ont exi!l:,é. avant fofceptible de parries. Gùjlaf!p , ~ les. c~-aétenfe par

,seul inventeur de la Phyjiquefa* quelque trait p~mculier. ~ne par­tree. Ces paroles me portent à croire ne des fam qm dans la Cofmogo­qu'Eufeb~ n'était pas trop au fait nie Pehlv1e parm!Tent les. plus fin~ dufyll:êmedeZoroafl:re:ilauroir di'.1 gu!iers, fe trouvent confirmés par traduire: Seul Auteur de la nature quelques mots famés dans le Far­Sainte, ou du monde pur. V oil à, je vardin Iefcht. i'.rois,levraifeusduLcgiaarcur Parf~ Les pri11cipaux des antres ouvra• fe. ll venoit dedirequ'Orfmmlétcie ges conrenus dam le volume des l'Auteurde la nature. De·l:l on pou- Iefchts fadés, font 1

voitconclmeque rous les Erres ve- 1°. Les cinq Néaeflhs. Ce font noient de ce principe. Cependant des prieres Ztrides en forme d'é­Ahriman a créé un monde qui fait loges, adre!fées à l' Ange du Soleil; aufii partie d~ la nature ; c'e!l: le .l. M.!ter; à la Lune, à !'mu & au monde impur. l?our prévenir l'er- feu. Le Nlaefc/i n'e!l: que l'extrait reur qui memoit tout fur le compte de l'Iefcht du même Ange. -d'Ormufd , Zoroall:re ajoute que Zoroa!l:re, dans le Néaefc!i du So­cet agent eft · fe11l Auteur de ln lei!, ne rend à cet a!l:re qu'un culte natm:e Sacrée, c'ell:-à-dire, du de louanges. D'àbord, il s'hmni­monde pur. Gert ainfi qu'il s'ex- lie devant Ormufd, & renonce à prime Chap. 19 du Vendidad: tous les péchés qu'il pem avoir E!wrJ mefdao e(cheotil! damo d(l.tem. commis par penfée, par parole Oll

Ormufd qui a fait le monde pur; 11ar aél:ion. Il s'adreifeenfuite à plu. & dans l'Ormufd Iejèht, Vif{ptl lieurs Anges; àMefzer, compagnon 11ohou mefdedaté efché tchetlzré. Or- de !'Ange qui préfide au Soleil, & mufd eft le pur germe de tout ce qui que Dieu a rendu" plus brillant que eft pur & Jàint. les amr~s Efprirs célell:es; au Ciel

Le refte du pa!f.~ge d'Eufebe fe créé de Dieu, au Tems fans bornes, retrouve alfez euél:emenr dam cc an Tems long donné de Dieu. Puis que j'ai traduit de l'Ormufd l•fclit. il paŒ"e à l'élo;;e du Soleil. Je renél

Le Farvardin Jejèhe fe nomme hommage, die Zoroalhe, au Soleil daiis le J;Ç.irman, Ferouefchi; c'e!l: qui ne meurt pas, éclatant d, lu­u1 ouvrage de trente-un Clupi- miere, qui s'àvancz co.nme un cfze­t· es; i'Ange Farvardin à qui il e!l: val vigoureux. Lorfque le Sol.il fi adrelfé, préfide aux Ferouers, c'e!l:- fàiefemir, lufqu'il échauffe, quand à"':d1r~ , aux pret:n-iers inoçÏèleS , à il paroît avec cent, , avec ntille Ef­l' ame, pourainfi dire, der :.ùt ce qui prits céleftes qui l'aceompagneru, il e;:i!k,fpirituel & 11011 fpirirucl.Zo- porte par•tout la lumiere, il la ré­ruafrredanscetlefakt, rendhomma· pand comme la püûe, i/, l'accurde

Page 32: Anquetil Du Perron - Relation

t6 .11vec pmfiifion à la tem qut Dieu a & dei la honte c!e l'avoir commis,' faite . ..ll efl une fource ,1'abon~an'!' Le pécheur, en préfence;d11 fe~ OI\ pour le monde pur .... S.elève-t-tl, il <lu Detl:om:, prononce cinq f01s l:i. purifie la terre, .•• , l'eau, les jleu· priere nommee let"4 akou verio1; -ves, les étangs .) . ( 1.) ptiis s' adrelfanr à Dieu ·8' aux:

Zoroatl:~ iailîe i'éioge ,fo Soieitl Anges, il die : Je me rq;~ns aPeD pour reprendre celui de Mener, r;onfajion de tous les crimes que j'ai C'efl Meker qui prijide aux terres, commis dans le monde par penfk~ aux "iltages., ... Il frappe les Dia- par parole & par aélion,'/'y renonce; bles aPec la majfue éternelle .••• Ce: je promets (!.'être pur de penfle, de Ange a mil:leyeux, mille oreilles... parole & J'aflion. Que. Die1~ ait pi­ll s'occupecontinuellement delal.oi tié de moi., & reçoive mon corps & & du bien (les hommes. Jamais il 1;e mon an;e dans ce monde-ci & dam; s'endort. · I' autr~. Le penitenc ((nt~e enfui te

Le nom. de Meher, dans les ou- dans le déca.i.l des péchés qui fonl: vrages Zends, e!l: Methrem. De ce de vingc-cinq efpèces, mot s'efr formé celui de Mithni. .Ces confe!Iions font en Perfan. Les anciens ont pli. confondre cet moderne ~&!~ -Je ·Vehlvi, On Ange avec celtli dn Soleil, parce croit qu'elles onr été compof&e~ qu'il eft fouvenr parlé de lui dans dansceccedemierelangu11 pat.Ader, i' éloge de ce dernier 'tfrre ; de plu~ , ffead Makte(ffaand, ttt!ntième def., Meker feconde le Soleil dans fos cendant de' Zoroa(l:re, Detl:our cé.., fonél:ions, &: l'importance des fer- lèbte, 8c. retl:auraceur de la Loi, vices qt1'il ~end au g<mre humail1 fous le r~gne de Sapour , focceffenn etl: caufe du refpeél: parrkulier q:1e d~~rdefcl~ir :Babekan. Ce ~er~1ieu lesPerfos onttoujours eu pour 1111. Prince v1vo1r dans le croi!ieme

D.ms le Nlaefch du feq, Zoroaf- fiècle de l'ére Chrétienne. tre, après avoir invoqué Ormufd, 3 °. I,,es Aftrgans. Ce font des s'adreffe ait :feu & lui rend hom- prieres en 2;end compofées de p-ltt, mage. Il l'appelle toujours Fils de lieurs morceaux de l'A.ve:fta. On le~ Dieu, é;- cr# de Dieu. croi~ poflérieures :i Zoroaflre. Ces

.2 °. Les quatre patet0• Le pre- prieres mêlées de remercie mens,~ 1:11ier e!l: celui qui pone le nom de fonr a<lrelf~es aux Gahanbars, a~Jl\'. llfakreflpand; le deuxième etl: le pa~ qahthas, ( noms des cinq derniers tee Moktat; il fo lit à !'intention jours de l'année) à !'Ange Dah'-' des morts; le troilième etl: celui man, & à l' Ange R,qpitan qui 11ré. que les vivans récitent pour eulj;~ fideà la feconde par de dn journom, mêmes; on nomme le quatrième mée le (;-ak 11,apitan,, . patet irani , parc~ qu'il eft le pfos Je vais dire un mot des G;ahan-ulité dans la Perfe. .bars. Il y en.a lix,dansl'annee. Ce

En général , le patet etl: un aveu (1) V 11yez ci-devant la notice du Ven·· .lu p~ché a~comp~gné du re•><>nt~t iidad· Chapitre s, .

• ,.. · · · · · font

Page 33: Anquetil Du Perron - Relation

t1 fünt des ~et d'e cinq jours cha- qu'à tlllittuit;.&Clè minuit au·lhet. cune établies •.en mémoire de 'la du: Soleil, c'ell! I.e Gak:Ofc.kr.n.,,I&s création du monde , ou du moins prieres: aux Gak:S fontl en 'il.end. de. fon arrangement , qui• felo:n les ·o·Q• L.e N~ka. Ceâ la1béx1édi&irub Parlfes a. d1ué trois cent foixante- que le Mobed proi:lcmca ·fur lesi cinq jours. fiancés. Ce morceau eft écrit eli/

Medù:irr_eram , premier Gah.an- PehlVii n,hlé de Perfulli moderne: bar , fe célébre en l'honneur de Le Dod:eur Hyde av,mf fous· lea la création du Ciel qui a duré 45 yeux ·une co.pie de cet' 01rnrage? jours. qu'il appelle 'Zend:At1efta:, (1) qUQ~

Dien ordonne de f&rer M~dief- que le palfage q1ùl en cire ru: foie cltem. 1• Galtanl:ar en mémoire que du Perfarn moderne•· de l'eat1 qu'il a créée en 60 jours., 7°. Les Neruzg>. On d<;nne ce

Petefiliem, ; 0 Galianbar,a1:ap- nom aux petites formules de· pri~ port à la création de.fa Terre eu res que l~s·Parlfes f,!nt ob1igés de 7 5 jours. réqiter daM l:es befoirr!> ardrnaires

La création des arbres en 50 de la vie; par exemple, lorfqll'ilii· jours efl: mppeHéi: par EiatrémeM • voyagent ou qu'ils commer:icent 4• Galianhar. quelqn'ouvrage:On·peur les eom•

MediareiJ, 5• Gakanbar, ef!: parer à nos oraifons~ Ces prieres pour perpétuer la mémoire de la· font en Perfan mod:eme. cré.nion des animaux·-en 80 jours. Le manufcrit dont je viens de

En'in Dieu ordonne d.e célebrer rendre compte·, ef!: fort ancien Bi HamefPetèmedé, 6° Galianhar, à fans.dare. J'en.ai vn un l"areil'chei le l'occalion de b création. de l'hom- Doéteu·r H<;nc, Profe!feur d' Arabe me en 7·) jours. , en l'Univerlité d'Oxford. Il a éré

4°. Les Afrins, qui font les tra- apporré en An~lererre par M. Fra­du&ions libres des Afirgans en fer, qui Fa11oit eu de Bikh, Def­Perfan moderne. rour-Mobed de Surate. Le même

·s 0; Les priéres. qui onr pour obj.ot Do<'l:eur polféde les Néaefcks Zends_

les cinq Galis aux9,uels pré.Gdi:nt & le Neka en caraél:ères Zeiids, amant d'A1~5es différeris. Le jollr copiés l'an d'Iefdedjerd 1 o;p;. de chèz les Par'tfcs fe divife en cinq !'Ere Chrérienne 1671. C'eŒ .un parties, que l'on appelle Gahs, manufcrit du Doél:eur Hvde. c'eft.a dire rems. Le premier ell: le IV. Sjirorifë(z.) Zends &-Pelib!is; Gab. Avan1 qtti aommence au lc"1er Niaefchs, Ormufd lefclit, & quelque• du Soleit, & finit.àmidi. Le 1'0 Ra• autres 'morceaux Zends.& Pèhtvis; pitan dure.depuis midi jufqu?à trois Ali1Juenim Z<end:fr Perfan, & Ra;­iieures. Le ~,• Ojiren, commence à vautraduie.du·Herfan: ~1t:cbzdo11. '. rro:s heures & finie après le cou~ Le premier ouvrage ell: l'éloge ch.or du Soleil. Le 4• Evefferoutren ('I.) Hi!l:; Rel; pages .. no. ~·écend depuis la fin d'OJiren juf- (;r.) In-folio de. ;,'!+pages.

c

Page 34: Anquetil Du Perron - Relation

lS des Anges· gui prélidént"aux trente V. !Tendidad (t) Zend& Pehlvi jo~cs dU:, inàis. Sjùoufl lignifie tnllé de Paltz.end, revu & &orrigl. trente jours; Il y a deux Traités de par lè Deftour. Darab; Vif!Pered ce nom, !ègrand & le peticSftroùfl, Zepd & Pelilvi; Sftrefch lefcht Ha­Ce dernier n'eft que l'abrége du dokht Zend, Pehlvi & Samskretam • premier. & Sjiroufé Zerzds & Perfans'.

J,e feu dans le Sfiroufl ( 1) ell: L'exemplaire du Vendidad dont appellé lumière des l\.èanians. Cet il ell: ici queltion ell: dépouillé des é!emenr, felon la pure Théologie Commenraires :inutiles a outés par des Parlfes ·tirée des Livres Zends, des Copil1:es ignorarts. Le Defroul.' c'ell: à-dire· des originaux de Zo- Djamalfp, cetébre par fa îcience, roall:re,n'ell: qu'une émanation fen- étant venu il y a environ 3 5 ans ftble de· cetre foutce de lumière dans l'Inde pour y éreindre le fou qui renfermoir dans le commence- de la div ilion , Darab étudia fous ment le prototype de tous les ~rres. cet habile maître le Zend & le ' On peut confùlterforlesNéaefcks Pehlvi, & c'e!l: à. fes foins que l'on l'article des '/efi;hts fadés, & for do.it cecre copie plus exaé\:e du plus l'Ahouenim ia notice de l'Iz.efchné. confidérable des ouvrages de Zo­Les 9 , x o & r 1 c Chapitres de ce roatlre. dernier Traité , portent le nom Il ell: parlé du Vif/imed à. la füt d'Ahmumim, parce que le 9e Cha- de la nmice du Vendidad fadé.

·pirre com1rience par ce tnot Zend Celle' dn velume précédem fait qni lignifie fonnetce. · mention du Sftroufl. .

Le Ravaet eft un Recueil de rl~ I.e Sfer~{c/Nefi;ht Hadokht ell: ri ré ponfes ·des Defl:onts du Kirman. duHadokht 2.Ic ouvrage de Zoroaf­Cet ouvrage .doit fa naitfance· au rre. C'eil: la priére H' Ange Sftrofcli, zéle de Tchengâtcha, Parffe célébre qui eft, felon les Parlfes, le Roi du qui vivoit dans l'Inde il y a pins monde terretlre, & le chef de tous de 3 oo ans. Plulieurs points de la les vivaus. On trouve à la fin' de Loi s'étant avec lé rems obfcurcis, l'lz..efchne un de1uième Sjèrefck ce Parlfe confülta par lettres les Iefaht.-· Deftoms du Kirman. Depuis lorf- VI. lzefchné fadé ( 2 ). ,

qu'il s'e!î: .préfenté quelque chofe Ce volùme préfeniel'Izefclimüel de doureux, les Deftours de l'Inde, que lé Djollli le récite feu!, c'ell:~ à·· l'imitation de Tchenaârcha ont à-dire, fans le Vendidad. Les céré~ écrir à ceux de l'Iran, ·& c'ell: de's manies ufitees dans cerce partie de Yéponfes des derniers que fe font la Liturgie font expliquées en In­formés les6uv'rages,quel"onnom1ne dien écrit .en <.arnél:ères Sain~kre· Ravaet, c'efr.à-dife, Coutume. ra ms modernes. Ce manufonr ell:

( 1) En Zend·, Keoutché Khereneclzo.' , en l'erfan, N our Kè41t. · ·

fort ancien & fans dace.

(r) In:".+0• àe 628 pages. (i)'•ln"4°. de l 90 pages.

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J'ai vu à Oxford chez le Doc-19

&'qui porté quarre bi:anëhes~l'u1tè teur Hunt, deux exemplaires de d'or, l'àucre d'argenr, 111' 3° d'aciet, l'.lr.eflhné Sadé. Les cérémonies la 4°·de,fer·; &. emrelacéy'avè'~ les n'y font pas. Le premier apparre- autres' br411ches. Une a~1tre·fo1s le noir au Doél:eur Hyde. 11 a été co- Legillateur Prophéte bmr qu.el,qu~s pié l'an 10; o d'Iesdedjerd , de gi;iuttes d'eaL1 qu'O.rmufd lut ~voie l'Ere Chrétienne 1660. Le deu- mifes dans les mams. Alors-1! etl: xièmeaété écridSurare l'an 1105. rempli pe~Janc fept jours & fepc d'Iefdedjerd, de !'Ere Chrétienne nuits de l'inrelligence divine; & 17; 5. C'elt M. Frafer qui l'a ap- voir un arbre qui porte fept fruirs, porté en Angleterre. On lit dans chacun de différent méral. Ces vis la notice que cet Anglois a mife lions font accompagnées d'explica· au commencement de l'ouvrage, rions qui me paroi!fenr avoir été qu'il y a <Ù Surate une famille qui faites fous la -+• Dy-nall:ie des Rois fe vante d'ên·e la feule qui enrende Perfes, & peur-être même depuis. le Zend &. le Pehlvi. li vouloir J'ajourerai que l'ouvrage n'ell: point parler de celle de Darab dom j'ai Ju roue marqué au coin de Zoroaf-pris les le~ons. tre.

VII. Recueil d'ouvrages (1) & de Le Virafnama ell: l'Hif.l:oire de morceaux Zends & Pthlvis. la miffion Je Viraf. La Loi de Zo-

Co volume rire fon prix de fa roall:re s'étant obfcurcie fous Ardef­rarecé & des matières qt1i y font cllir Babekan, chef de la4" Dynaf­traicees.Le Oellour Djatnalfp a!fuca tie, Viraf, le feu! entre 10000 Mo­i! y a plus de rre,nre ans qu'il ne beds que l'on rrouvât a!fez pur l'avoir pas vu en AGe; & l'exem- pour confulrer !'Erre furrême, fut plaire qui riarolc ici pa(fe pour le chargé de cerce importante com­feul qui exille dans l'Inde. miffion. Ce nouveall Proph~re s'en-

Il conï:ient 2 5 piéces tant Zen- dormir après avoir vuidé fept fois des que Pehlvies, dont les noms la coupe de Gull:arfp que l'on avoir fonr cirés dans plulieurs ouvrages remplie de vin. li eut en foire les modernes. Les principales fonrquel- vifions dont il rend compte avec ques morceaux Je l'Izechné traduirs une exaél:irnde qui ne fent point en Pehlvi, un perir vocabulaire l'homme infpiré. · Zend & Pehlvi, le Bahman le/èht, Ce Livre ef.l: divifé en deux par-le Vira/ nama & le Boundehefck. ries. La premi.ère préfenre le ra-

Le Bahman lefckt préfenre en bleau des différentes demeures des forme de Prophétie l'Hilloire abté- bienheureux, &.. des plailirs dont gée de l'Empire & de la Religion ils font enivrés. La 2• eft la def­des î'erfes depuis Guffia!fp jn(q1i'à cri prion .des horreurs de l'enfer, la fin dt) monde. Zoronll:re voir en & du fopplice des Damnés. fonge un arbre qui croît à fes yeux, Boundehefak eft. le notn de la

(1) In-4°. de 1u pages. Cofmogonie des Parrfes. Ce mot c ij

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'-0 !i~nifi~ do.mier la racine ou l'.4tr,e, mufd ~ui habite la Iumiere pre• L ong111al. de. cet ouvrage éton el} miere,& d' Ahriman qui fait faréfi-Zend ; on l'atrribue à Zoroafüe ; · quant à la tradud:ion Pehlvie, il i"udorigilie descltofo's.On viënt de"oir faut con.venir qu'elle a été .altérée 'l,u'il s'exprime à-peu-près comme !'Au~

l teur du Boandekejck. Ce rapport fenfib!e

par. es Copitl:es, puifqu'on y voir efi:, je croh, la réponfe à ce .qu'on lit paro~tre les deux dernières Dynaf.. dans !"ouvrage du Doél:eur Hyde ( p.7s.} ties des Rois Perfes. Cet Anglois, prétend que Zerwn 'ell:

Je remarque ~ ce fujet que les Abraham,& queThéodore,fauted'avoir P. arlfes ou Tr11Ju~eurs. 011 Copif- fçu le fens de ce mot, lui a mal-à-pro-

pos fub1Htué celui -de Zap'lt~f&· Zaroilam .. ~.es,pourdonner un ton de Prophéte Voici fes paroles. Bt·quidem nufler Zer. ~ leur Légiflareur, ont quelquefois 111in, feu Zarwn ( Abraham) eft idem, inféré dans les tradqél:ions Pehlvies qui apud Theodorum Preshy~erum Mop~ des noms modernes qui ne font faeftienfem minùs reélè 11ocatur z~1sà,.,

d 1' · 'ttomine à Theodora non imelletlo, Pour pas ans. or.1giual Zend .• I.a crici, ,,. · ·1 · c li d D

prouver cette auert1on , 1 aur01t .ra u que ~s eil:ours ne va ras jufqu'â produite des ouvrages anciens & Padfes., exam1,11er. Je. près .ce qui eft favo- & non pas de limples Mahométans .. rable a leur Religioa. · ta note qui cil: au bas de la m~'/le

Dans le Boundehifch, le rems page, n'efr pas plus modefi:e, Magn~ auto-fans bornes ( 1 ) etl: Je principe d'Or~ ritatis · nutor 1611 Fakh~ · 'ou in

( 1 ) Le tems fans homes fe nomme en Zend Zerouani .Akerené .. C'ell: le Z·a­rouam dont parle Theodore de Mop­fue!l:e. Théodore , dit Photius ( illbJiot. pag. 199. édit. de Rouen, 1693.) exp{i­<jùe dans fan premier· Li11re le dognte in­fâme des Petjès in11e11ct pàr Zara,(dts tou• diant Zar<Juam _, que. cet impie étahlijfoit principe de toutes chofes, fi qu'il appelle fortune. Comment enfaite Zarouam fe pré­parant à engendrer Horinifdàs, a1!oit en­gmdré Bormifiias & Satan; & tnftn ce qui réfaltà du m~lange qui fa fit de l'un & de l'autr~. Jè me fers ici de la traduétion de M. !'Abbé Foucher.

Le mot 9ue Théodore traduit par T~~"·' Fortune eft Bakht q11i Jignifie Fortune &: EJeftin. Le fecond lens convient mieu>: au Zerouané de Zoroaftre.

Le mélange qui fa fit du fang des deux principes, n' eft. autre chofe que celùi de leurs produétions &: de, leurs opérations .fur les mêniés êtres, tels que l'homme & les .animaux.

0

ILparoît que Théodore de M<>pfueftc a '7ie11 e11te11d11 le fyftême <le Zoroaftte

fiibro Farhang Dje ervan elfe Ahrahamum , rvan fuit tantùm .unus ) procul duhio erat idem cum Zarouam Tkeodiiri MupfaefienJ!s, & cum Zer11am Shariflani c. za. liujus. ldeoque dù:1i.aùtlires'qîli miizotis dutoritatis.) cenfe~ hûntlir erràffe ftatuendo Zervan elfe diwr,­fam quemdam ah Ahtaliamo. ejufque opi­nienes ài'Verfa~, ex tam profundâ an.tiqui­tate 'Veritatem ex.pîfcari nefcie.ntes.

Sur l'autorité d'un Diéhonnaire falt il y a •oo ans par· ün Mahométan , le Doél:eur Hyde fronde ici Théodhre de Mopfüêlîe & Shariftan , quoique ce der• nier paroîffe a.voiF confolté des mémoi• ros alfez 01.aél:s •

• En dfet, la manière donc Sharill:an ( Hyde p. z n· ) rapporte la mort du premier homme & du premier bœuf, & la nailfauce des peres du genre humain, qu'il nomme Meftha & Mefthané, s'aç­aotde :iffez a:vec. ce qu'on. lit dans lu ouvrages Pehlvis. . "

Ailleurs. (a) le Doéleur Anglais· n"a pas plus d'éo-ard pour Ariftophane. J"ai montré le 'rà'pport du 'palfage de Théo•

(a) pag. 4111>

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dence dans les téi1ébres premieres. Cet ouvrage préfente enfoite îe mé­la11ge des opérations de ces deux hres devenus principes fecondai­res; la création du monde pur par Ormufd, & celle du monde im­pur par Ahriman. Ce dernier trou­bla bientôt l'ordre de l'Univers, leva une armée contre Ormufd, le combarrit pendant quatre-vingt dix jours; & for vaincu par la force de l'Honover, ( h parole Divine. ) Alors Ormnfd .créa le bœuf qui fut nté par Ahriman ; & du

dor!! avec le Boundehejèh, de celui d'Eu­febe avec l'Ormu[d lt!Ji:ht; & l'on verra à la fin de cetçe bo~ice·qn'Artaban intro­duit fur la Scène par Ariftophanc , s'ex­prime en trèsqbon Perfan , quoique M. Hyde ne l'entende pas.

~ 0 • Il eft parlé de Zervan dans un. volume que Maribas,au rapport de Moyfc l'Ar~é:üen, trouva dans la Bibliothèque de Nm1ve du rems d'Arface le grand Roi des Part~es. C'émit un ouv1·age Grec, :m-devant duquel on Iifoit ces mots : ce volume a été traduit du Chaldéen en Grec.par l'ordre d'Alexandre; il co?uient l'Hijlbire .(incére de f antiquité, qu'il com­menc~ à Zervan, Titan, 61 Apeflathes, ~, fait en ordre le dénombrement de tous les hommes cllébres de la lignée de cha­GU.n de ces tro;s-Princes du'rétnc une longue fuite de te ms.

Ce Zervan paroît être le Zerouané de ZoroaJhe.

Je pourrois encore citer ce qu'on lit dans le Traité des Principes de Darriaf­dus. Il y a, dit cet Auteur, des Magès, qui au •rapport ·d'Eudème , appellent tems tout ce qui efl intelligible. Mais mon de~e.in n'efl: pas de concilier ici les écrits qm font maintenant attribués à Zoroafl:re_, avec ce que les Anciens nous apprennent des .dor;mes de ce Légillateur. Ce fera la 1nati~re d'un ouvrage particulier.

11 bœuf ell: forci le premier hommœ appellé Gaiomard ou Kaïomores. Avant la création du premier Bœuf, Ormufd avoit produit une gource appellée eau defantl; il avoit crél! une aucre <>outre appellée eau-dl• vie, ( KheiiÏen Pehivie, 1 avanr que de former le oremier homme. Il mir cette der'niere goutte fur le corps du Kaïomorts qui écoir beau & blanc, & qui par la verrn de cette eau de vie paroilfoit n'avoir que 1 5 ans.

Après !a mort de Kaïomorrs • de fa femence qui écoir tombée fur la terre', nâquît un arbre rtont le fruit contenoit les parties naturelles des deuxfexes réunies; il fortir <le ce fruit un couple mâle & femelle; l'homme s'appelloir Mefchia , & la femme Mefthiné. Ahriman qui avoir pé­nétré fur la cerre fous la forme d'nn ferpent, vint a bout de le.s féduire. en leur perfuadanr qu'il écoir le feul anreur de rour ce qui exill:oir ; l'homme & la femme le crurent; ils devinrent criminels, & ce péché fe perpétuera jnfqu'à la réfurrec­tion. Alors Mefchia & Mefchin4 fe couvrirent de- v~temens noirs ; ils mangerenr enfuite du fruit qne le Diable leur avoir préfenré.

Quelque rems après il nâquit de Mu/èhia & de Mefthin; deux couples mâles & femelles , donc fortirenr fept autres cnuples anffi mâles & femelles ; ils de.venoienc percs au bout de 5 o ans, & au bout de i oo ans le couple mouroir.

Un de ces fepr couples fur Sia· mak, & fa femme Vefch.~k, qui eu­rem deux jnm~aux : Frevak éroit

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11 le notn de l'homme, & Frevakei habirelesêtresanimés. Cela prouve celui <le la femme. bien que les Pariles ne conllderent

De ce couple forcirent quinze 1.:: feu fenÎlb]eqne com1ne une éma· autres couples q1ii fonnerenr autant nation Ju principe de vie & d'ac­de .peuples, & fe multiplierent rion qui rélide dans l'Etrefuprême. confidérablement; neuf de ces peu- A,1 ·commence nenc du Bounde­plades pa!ferenr !'Euphrate fur le hejèh, il ell parlé d'une pluie de dos du bœuf Ssareffeok , & al lerent 40 jours. s'établir dans les fix Kifchvars, On lir a la fin de cet ouvrage, c'efl-à-dire, les fïx premieres par- les événemens qui doivent précé­ties du monde; ( x) lix reflerenr Jans der la réforreéhon & ceux qL1i la le Kozmnerets. fuivronr. Lors de celte grande ca-

On compte an nombre des Chefs ta!hophe, la mere fera flparée du de ces lix demieres peuplaples. pere • la fœur du frere & rami de

x 0 • Ta{J & fa fonm.e Tdzé. C'efl: l'ami; les iufles pleureront fur les d'eux que le dél~rt des Tâtians damnb·, les damn~s pleurerant fur ( maintenant l'Arabie) a pris fon eux-mtmes ; car le pere fliint aura nom. un fils digne ds renfar; de deux

::.0

• Oflhingli& Gondje fa femme fœurs, l'une fera pure & l'amre Ùn· dont font fonis les lranians ( les pure ; il fera fait à chawn filon fes Perfans ). œu«res .•.. :., •. Lorfque Goultcher

3°. Matendran donc les defcen- { c'e!l:-a-dire, la Comêre, ) Je trou~ clan.~ ont lubiré Sfoar, Avir, Tour, vant dans {fi rholution au dej(o"s J, Tchine[fian, Dai & Sjatad. Ainli la Lunç, tombera f"r la tare, la la poflérité de Frevak a peuplé les terre fera malade & tremblera comme frpr parties du monde. fiât la brebt.< devant le loup; enfuite

Le refte de cette Cofmogonie la ck.1'eur (de cette Co mère) fera e!l: fore étendu, & parle de diffé- coulu comme un fleui·e, des morzta­renres m1tieres.On y voir de rrands gnes de métaux fur la terre; tous les <l.étails fur lcs{kuves du monde, for hommes pafjeront par cet étang de fe!t les moncagnes, for les arbres, ( >) 6·flrom purifies; lesjuftes n'y finti­for les animaux, qui, ainli qne les ront qJte l'impr~{/ion d'un lait chaud; arbres, viennenrdu premier bœuf, tesméclzans iront.au:[fi dans ce monde & fur les différences efpèces de couvert d'un fleuve de mltaux, & feux. Il y en a un qui efl: toujours feront enfaice purs fi heureux. ( l) en prffence d'Ormufd; un autre La génchlogie cle Zoroallre & la

( 1) Voyez ci-devant la notice du Vifl­pmd.

(>)Avant le bouleverfement qu0Ahri­man a caufé dans. la nature, ~es arbres n"avoient ni écor'e ,ni épines, ni qualités malfaifalltes, n

( 1) Lorfq1l Ariman aura .ftJ dhruic, dit PlutaftJ.ue, rapportant les opinions des Mages.!. la te"'re fera unie i; appla~ie, & il n'y aura plus qu'une foule Ville, où tous les konZmes vivront enfem!Jle s jouijfant dÙ mtme hotzheur, fi parlant Wlf mime La~ç.ue. Lil>. d~ Iûd. St OW:,

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1; foire des Rois· de l'Iran , termi- nokhered écoic en Pehlvi. Il ne fob-11em le Boundelzejèlz. lifte pins, du moins dans l'Inde.

VIH. QuatreNéaefchs, ( 1) plufieurs Outre la rraduétion Samskreranne Afirgans, & quelques autres prieres qui paroît ici, ce petit traité a en­en Zend & en lndienméli de Samj- core été mis en Perfan Najfer & kretam. Nazem, c'efl:-à-dire, en profe &

Ces ouvrages dont j'ai parlé dans en vers; la traduétion en profe e.ll: la notice des Iefchtsfadès, ont d'a- dans ie vieux Ravaet dont )e vais bord été mis en Samskreram par les parler; ( n° XV.) celle qm efl: en Dell:ours Neriotfengue &: Ormuf- vers a éré faire il y a 1 oo ans par dyar;decetredernierelangueA!l:in- Ormufdyar, Dell:onr de Naucary. kaka, Defrour célèbre, les a rraduirs Il y a deux Minokhereds , un en Indien. L'antiquité de cette tra- grand gui renferme foixante·quarre duél:ion peut aller à ~oo ans. quell:ions, & un petit qui n'en con-

IX.Néaefchf\2) en Zend f? en In- rienr que quatre. Ce volume e!l: dien, avec le Peifan moderne far les termitÎé paÎ: un Patti Perfan & mots Indiens. Samskretam, dans le.quel l'Ietha

Le Texre Zend eil écrit en ca- ahom,erio & l'Efchemvohou fe trou­raél:ères Indiens. Ce volume ren- venr traduits en cerce derniere lan-ferme enc.ore quelques autres !".rie- gue. . . ces trad.mes dans cette dern1ere Le Minokhered Najfer fe· rrouve langue. dans le Ravaer apporté en Angle-

X. Minokfiered(3 )Peifan& Sams· terre par M. Frafer. kretam. Xl. Darounfadt. (1)

Le Perfan efr. écrit en caraél:ères Cet ouvnge fair partie de la Li. Zends. Le Minokhered, c'ef.1:.à dire, rurgie Parlfe ; il ell: compofé de efprir Di vin, ell: une ef pèce d'en- ph1fieurs chapitres de !' IzechnJ dont uerien dom on ne connoît pas cer- Le nombre ell: déterminé par l'ob­rainement l'auteur. Les uns préten· jet pour lequel on le récite, ou par

. de.nt ~ue Zor~ail:re y parle à L'ef- l'Ange auquel il. s'adrelfe. ·prit celefte ; d antres veulent que Le Daroun nre ·fon nom des ce foie une ame .rure, qui confulre pains Darouns , ( 1) gui font au la lum1ere d1v111e defcendne en nombre des chofes nécelfaires dans elle-même. L'objet de cet ouvrage la célébration de cet Office. e!t de démontrer l'utilité de la loi, XII. /J.avaet Peifan. (3) & \a· néoefüré de foivre ce qu'elle · Ce volnme eft un recueil de plu­prefcrir, malgr~ ce qne pourroient lieurs Ravaeu, fair à Bombaye par objeél:er l-es incrédules.

On croit. que l'orïginal dt1 Mi-

( 1) Vol. in-4°. de p8 pages. (>) ln-8°. de 4'4 pages. (!) In-8°. de 414 pages.

(1) Vol. in-a. de 118 p:i.ges.

( 1) Voye7. ci-devant la notice de l"Ize(· ch né.

( 3) ln-folio de 8 J4 pages.

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14 fopt DeG:ours Padfos; l'ouvrage en nom de c·ent portes, parce que les en deux parties. CP.nt chapitres dc>nt il eft compofé

La premiere comprend dil.ferences fonr autant de po(tes qui eondui­décilions cérémonielles, les noms fenr au Ciel. li ne f:i,ifoit pas par.rie des vingt-un Traités de Zoroa!l:re, du Zendavejla. Plulieurs Patlfes le plan du lieL1 01\ Ce donne le Ba- croient que l'original dujadderéroit rafahn.om, ( c'efl:-à-dire, le.~ purifi- en Pehlvi. lis ajoîuenr que de cette carions; ) ce.lui dn Dakmé qui e(l; Langt1e il a été traduit en Perfan • le cimetiere des Parlfes & le Ko- c'efl: le fadder naffir, c'ei.1:-<t-dire, laj{edin., c'elè à-dire, l'elfenriel de en profè. la loi. Ce dernier ouvrage efl: un 8°. Qne!qnes morceaux de Zer· Traité affez ample compofé d~ dn!l: Behram, entr'amres, des quef­morceanx en vers & en profe for rions faites à Zoro,1fl:re par Dja­les cérémonies, la morale, la forme ma!1'p, minifl:re du Roi Gus(b(fp. des pains Darouns, & fur le jure- '9°. Les Nlaejèhs du feu, de l'eau, ment. Le fogand nama, c'eft à- du S0leil & d~ la Lune, & l'Or­dire, Traite du jurem•mr, défend mufd Iefcht, en Zend & en Perfan. de jurer en faveur dê la vérité. 10°. Les Aforgans. La Ceconde partie e!l: beaucmtppbs x 1". Le (<tdder 11affer.

conlidérable; ourre pluiieurs mor- 12°. Le Viraf nama naz.em, c'cG:-i::eaux détaches, elle conrienr : à .dir~, l'Hi!l:cme de Vinf en vers.

1°. La fin t!LI Minokhered en vers. L'an 641 d'Iefdedjerd, de !'Ere 2°. Un morceau en ver·; qui par- Chrérie'1ne 1•71 ,un aur-:ur inconnu

le de Guerfchaffp, le premier des rrad111Gr le .Virafnama J,. Pehlvi en Pa hl vans , de Themoure.ts , R"i Perfan, & cette tra.foé'ci,111 a depuis de la dyna!l:ie des Pefrhdadians, &: été mifeen ve-rs parZerdL1H: Bohram. de Djemchid fon focce!fenr. J'ai vn chez le Doél:~ur Hunt à Ox-

3''. Les caraél:ères Zends & les fard rrois exempla1•·c~ de cet ou-PehlYis. vrage; le pr~mier elè en caracl:eres

4°, L'explicarion del' letha ahou- Zen,is; le r~cond e!t en caraél:ères 11erio & de l'Efahem.,,ahou, & des Perfans. & le troilième eft o:n ca­vers fur le Kojli, ql!η elt le cordon r:Jlères Zends avec le Perfan encre des Par!fes. les lignes. Les palfages _cirés rar le

5°. La pénitence de Djemchid Doél:eur Hvde font r1rés de cet en enfer. exemplaire. · .

6°. Les Patets. q 0 • Le fadder Boundeheflh 1m· 7°. Des extraies du· fadder naf- parfait; ce,fadder, qui e!l:. auffi de

far & les Nerengs. cent Chapitres, efl: nomn1é Bou'!' Le fadJer, c'ell:-à-dire, les cent dehefa/t., parce qu'il parle de l'ori­

portes, efl: un abrég-é de Théologie gine des chofes. Par!îe fpéculative, pratique & cé- 1 +0

• Djamaf!Pi naz.em. C'dl: le ~éuwnielle; cet ouvrage porte le réfultat d'Wle ~oij.férence entre 17

' · Ro~

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f.$ ' ' loi Gusllalfp & Djama!fp ion Mi- Cour _d':1 Princ~, ~cri vit au Roi; nifl:re; ce petit entretien roule fur au Mmdl:re & a Zo~oall:re. . .les événemens antérieurs à la Loi, Cet ouvrage com1ent le précis & fµr ceux qui lui font poftérieurs. des Lettres de T che~gregaccha &: :~ouvrage n'eft pas de Djamalfp, fa converlio.i:l :!. la Religion de Zo~

«luo1qu'il' en porte le nom • pm~- roaftre. , . . qu'on y trouve une ·foire des RoJS 4°. LeNeaefl:Tt. ~uSoie1len Z~nd de l'lran,i:ontinuéejufqu'à lefded- & e~ Petfan, écms en caraékres jerd; à moins qu'on ne âife que les Perfans. ·deux dernieres dynall:ies ont été 5°. L'Eulma esjlam. C'efl: une aibutées après coup; L:domme des conférence Théologique encre un : .regnes qui y font rapp'onés s'accorde fan.eux Defrour, & l' Eulma esjlam,. ·allez bien avec notre chronologie. c'efr à-dire, le corps des Moullahs

XIII. Recueil d'ouvrages Peifans. Mahomécam. Ce petit traité efr le ( l) Ce volume contient: foui après le Boundehejèh,qui prenne

1°. Le Zerdu{l nama Naz.em, la Re:ligion des Parlles par les fon­c'efr à· dire, l'h1l1oire de Zoroaftre demens; & qui remo?ce à. des prin­en vers. On voit dans ce petir cipesignorés parle peuple, peu \:Om• poëme la nailfance du Légiliaceu'r pris par le .çomnoun. des. Prêtres,. .ôes Par.lfes, fa million , les prodi- & niés ou cachés par les adepres. ges qui· l'ont accompagnée, & ·des Dans l'Eulma ejlam, le rems fan~ préd1âions pour les derniers temps. ·bornes e!l: le pnncipe d'Ormufd, L'original Pehlvi a été rraduir en du feu, de l'eau & du D1abie, On vers:Perfans par Zerdufr Behram. ignore 1·Auceur de ce traité~ le On ne pem dire que cet ouvrage tems auquel il a éré compofé. · & le Pïraf nama fa!fent parcie du 6°. Réponfes des Delfours dg. Zendavejla, puifqu'ils font pofté- Kirman anx Deftours Darab &; rieurs à Zoroafrre. · Kaoulf, au fojec du Norouz, c'efr-

Le Doél:enrHunt a un exemplai- à-dire, 'du premier jour de l'année. ire d11 ZsrduO-nama. . 7» Sadder naz.em. Cerce traduc-

10. Le Virà.fnama nazem.. tion du fadder en vers Perfans eft 'l 0 • L,e Tc~eng_regtat~h-_nan:a Na- de l'~'! $ 6+ d'lezdedgerd, ~el'Ere

·z_ern, ·c eft- a- dne, 1 H1fro1re de Chreuenne 1494. On croit que Tchengregarcha e11 .v_ers. C'eft à Chehmard, fils de Malekfchah, en ce Br~me que le :V1!fepered eft è~ l'auteur : e!le a écé apportée du :11.d~effe. . Kirman dans 1 ~nde par le Deftour

f chengregarcha ayant appns Pafchourandadj1. C'efl: cette tra­dans. l'lnde:que Zoroall:re femoit duéHon que, Hyde a mife en latin, ·en Perfe nnenouvelle'.doél:rine, & 'Le Doél:e\1r ijm1t a deux exe·m· que Diam:lfp, Mf nill:re de G.uf- pl~ires di1 Sadde1:eN azan; le. pre­!l:alfp, 1 avp1~ adopree avec tome la m1er e!l: en caraél:ères Perfans; le

(1) ln-+0• de H6 pages. fecond efi:, e,n caractères Zenda

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~ a vede Perfa11, entre k!s lignes,. lies··· ~JN,1 lk .q11ell:}1.t1n d~cllims ·.d& phràfesencaraé\;èresZw,t~~quel'p1.1 .De!l:Qurùht K.~malfJ: Cit dernier r~it. dari,$1'.o.uyragp duD~~eJ.!r 1tly- ~1"!1~fi:~l.t;~IJ; ·~~:ne, l~i. ·mains :dù ê!e, \:itir_èré i:~i;i\~qec'èr exiimpbJ,rn. ))~~~tollu~.; i:i: r ..•.. ·· ;'.. , .. ., . · 8 °" .fllfirii{i e!f , Virs df11c i~, JR.c- , :X:Vl:«K<bfi~l'§/14~0:., (.~:): " '· l:. ûàite des P-aif{es dans l'lr!Zd~ :• , .. . ~n9~d~c;Jicpµvragie; ~gn.Hiec~ 1.· (Je ·P.~~.t· J.loënu.~.w~ie;1t h~ for- :lµi~uE4xp!i~~e~l\.a4~~~pp~ié,~~ ue des Padfes. A1.1. Corafan ,, leur .l!In\!.e ;par.lé J?è~ùr ·Iiljamaflf~'·. ll arrivée dans l'Inde, ( l'an i 36 renfoEme le$. prier~ q!ii.accopip~ 4'I,efdedjyrd • . 7·6q d~ l:C~ 149 de ~ne11t q'-'.ttlqaes K;~r~m9nÎ~.particti­I:l):gi~e *.),hi .. réc:ep,rion qi)e..l.e,ur,.fü: Jier?~ ,1p:>t;el(~mpl<10 ~Ur-·.~.(!~~ei: le Raja• c"e!l-à:dire , le, Prin~e ln• lt;i~ l>rn11~'1~~~ ,cq1'll:pol~11~ le -b(lrj­pie1i de Sad,j<Em ,près :c\e D21maq ~ fom, ~,,plufieurcs,qéoiifo?s;l:P.tÎ ~e,.. la, core Malabare; les .guerres que .gardent la.moralc.&·lesccm:ijtofües ce peuple eut.à foutenir lors d.ç l'in- de la Loi. . ; y.alioJl des Mihornétans, fa difper- XVII. Petit <Dii/iotJ.114ire P~klvi 1Îqndansle Gu:i:11rare ,B;f;éta\:il#fe- P~l!fan. (;i) . . ,,! , p,e!lt d1,1 feu.&hratr; à 'Nauçâry l'an . Ce,volume cçiptiet~:' 79·4. ·mots. f 'Ietdedjerd 7 ?s ;de l'Ere;Chrécien~ Le Pehlvi y ell: ~crit;et• cafa~è~~s 11e x41 S· . ' . · .Zends:~, en. caraél:ères Pethv.~s. . L'auteur de ce Poëme ell:. 1111 XVlII .• Ckekanef,G11ul/Z'ani, ... (5} Parlfe nomm6 Bahman, qui vivoÎt Ce.Traité dont le:oein IÎljriifiele il y a 1 5 9 ans. doute brifl f.o détruit , ell: écrie en .· .. 9°. Dja11Ja./{pi naz.em: Jangtie & en .~araél:è.res I>.ehlv~s.,

XIV. Virafna~a {ndmz. (.1) avec la traduaaon, en · P!l~fan IUO'-.. CeÙe traduél:ion Indienne du derne écrit en ~araél:è<es Zends ;o:il Yirrifiuima a'éré faire p;ir ,Rot1ll:o1:1m y e!I; .quefl:.ion de l'erigine <lü,n1a:I. Alfa, il y a à peu près 70.ans. L'onvrage porte le :nom· de.·d?ulle

XV. Vieux Ravaet. (1) dleruie, p~.rce.q11e l'auteur con,,.1ent Ce Ravaet renferme tme partie :l. la fin qnl.l fr: .mal ne vient pàs de

dt1 précédent,,( 11~. );ÇII,) fll; cçmte Dieu.,,& q1.1e l'imp,urë~ du Dü1ble ~qmrgh;' cles P;irif.,s fil à, étéécrir a fa fourc~·dansl«!~-~~ù~e.: ."; 1l y, a 1f7 ans. M .. Fr;ifer e~. a ap7 • Les .jj!Jivrages, dont; 1e, ,11·1ens ,~ por~é et~ Angle,teJte qn pet.1t,, qui tendre· compte, 1Je. fonr,,:pas lii!s co.ni:ient eiitr'aucres oiwrages, l~Eu.. feuls qne j'.a1e ra.ppo.tres des lndesi rna esfldm > l,e fad4çr en .v~rs i 1:/- fin ma colleCl:ion, renferme ençore U\1 qu n"iê111e ouvra:ge en profe, le Dia· clouble exemplaire ·des origil'!aux

* Pà<>e ~. 'de la. Relation ab:égée,, premier~ col. !ig. ro. lifezi'a(l de 1. c. 766', de l'Egire ·149: "• ·

(1) 111-4.0. de 288 pages. : ( >) 111-8°. de 410 pag~s.

:Zen.dS,, de qllelques. tradl.léltons Pehl vies & Samskretannes:; ·& pr.QS

: (r) ~Ju~~u. de a~ pa~·~­<~) Vol.'in~a~ de St pages. (l) Rol!lot,

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b 11 fi • ' l • d p •• de So 1nan11fcrits Petfans, Ara es un ens conmnre a ce 111 u oete

&: Indi.:n.~. Grec. Il traduit ainfi, le Roi n1 Lac..onnoilfancede l'ancienPerfan nou.renverra pas J' argent; li le paf·

faciliréeparcousceslivre.~,ouvrira fage d'Ari!l:oehane ~toit Zend• peuc-êtrê aux fçavans une carrii:re peut-être aurott • onra1[on de c~n­",. •'>nd.u,~·~ en découvertes , qui les foirer l'ancien Armémen. Mais :l P»ér2nt..,:>t l l'intelligence des Ye- Xerxan près c'ell: dn pur Perfan. ;. .. , "& (.,, antiquités Indiennes. Les Grecs d qui cette dernière

1.1a!$ comme on pourroic être Langue étoit éti:an&ère , pronon­tenté Je révoquer en doute la fo- çoient du tems d'Anftophane: iidicé & l'utilité de mes recherches, Iartaman ~:<erxan apif{onafatr•

je vais en donner une idée par l'ex· Un Parlfe <liroic maintenant• pli~ation d'un pa!Iage ancien Per-fin qui fe trouve dans Arifrophane. Iarad men Kfakefsrea11. a.fl:ounarr.a Le Perfan y reçoit à peu près la .Affemu à R•:• 11.ohis . opes.

prononciation qu'on lui donnerait c'e!l:-à-dire, on nous apportera t4 à préfenr, Ji on vouloir rendre le l'argmt de ta part du Roi. fens que préfenre la rraduél:ion de Iarad eft la J" perfonne du focur l'ameur Grec. d'.Avardan qui ftgnifie apporter i

Ari!l:ophafü. 1 I) met ces mots ce mot e!l: ancien & moderne. ·lans h bouche du Perfan Arrabane; Men en Pehlvi e!l: la pr.épofi­;"IT"f<i" , '~"I~~, , ,;.,,.,...,.,....:.,.P" ; ce tion de que je rends par de la pare. qL1'il traduit par : nf,u.}«• j'!,...,,.;,. l'e & l'a bref chez les Orientaux fe r "''"" ;,,..;; xp•..;., : il dit que le Roi pro!19!1cent à peu près de m&me. nous enverra de i' argent. Kftkef{re lignifie Roi en Zend. De

Le Doél:eur Hyde ( t) prétend ce mot vient Xerxès chez les Grecs que cette phrafe Perfanne n'a aucun &: Schir chez les Perfaas. fens, & que c'e!l:une pure boufon- Ane!l: encore Pehlvi,&: lignifie nerie d'aél:eur. eux & nous.

La Crofe (3) {e donne beaucoup Afz.ounae marque l'abondance &: de peine pour tirer de l' Arménien l'excellence ; il fe prend pour les

(•)In Acham. afl. ,, Scen. !• riche!I"es Le mot eft ancien&: mo~ (•)Hifi.R .. V.P.pagqJS. ~~Ï~~· , . {)) Lett. dç Cuper. page io~,/ ·'\...;''. , h'R~~(l; la marque du reg1me.

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