N° 4 . — I ro A n n é e . 5 ct Le Numéro. 5 ' Jeudi 6 Janvier

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R É S U M É D E S N O U V E L L E S ET F E U I L L E D 'A N N O N C E S Paraissant à la C la i i - ie -M s , tons t e joars excepté le Diiaicle.

B ureaux, 1, R ue du M arch é , 1.Il sera rendu compte de tout ouvrage dont il sera adressé

deux exemplaires à la Rédaction.

A B O N N E M E N T S & A N N O N C E SIm prim erie C o u r v o i s i k r , R ue du M a rché 1

Chaux-de-Fonds

et rue du Collège, 3 09 , Locle. k

Arrivée de GARE DE CHAUX-DE-FONDS Départ pour

GARES. M. M. 9. s. s. s. GARES. N. K. M. S. s. s .

Locle . . . 5 — 9 22 1 27 3 10 5 50 8 42 Locle . . . 7 30 10 17 11 55 2 14 6 09 10 34

Neuchâtel . __ 10 10 1 39 __ 5 51) 10 17 Neuchâtel . 5 23 9 35 — 1 39 5 59 —_ _ 1 39 _ 5 59 10 17 Genève . . 5 23 — 9 35 1 39 — —

Bienne . . 8 42 11 48 2 05 _ 5 20 10 27 Bienne . . 5 05 7 20 0 50 3 20 li 40 —

Berne « . . — l i 48 — — 5 20 10 27 Berne . . . 5 05 7 20 9 50 3 20 — —

PRIX D'ABONNEMENT, f ranco p o u r la S u isse 1 a n , fr. 10, 6 m o is, fr. 5»50, 3 m o is , fr. 3.

P our l’E tranger le port en sus.

P R I X D E S A N N O N C E S10 e t . la ligne ou s o n espace; prix minimum d'une

a n n o n c e , 75 c en t im e s .

M E R C R E D I 5 J A N V I E R 1 8 8 1

Cliaux-de-Fonds.Collège Industriel. — Commission d ’é­

ducation, ce soir, mercredi, à 8 h e u re s .— Ordre du jour : Insta l la t ion de la Commis­sion et constitution du bureau.

Brasserie Hauert. — Concert par les frères Welker, ce soir et jours suivants.

S k a t l n g e t Bains publics. — Assem­blée des souscripteurs à l’Hôlel-de-Ville, jeudi 6 courant, à 8 i/ i h. du soir.

Société littéraire. — Assemblée géné­ra le ce soir, m ercred i , au local. Jeudi 6, assemblée du comité de la loterie.

Chronique Suisse.Conférence militaire. — Hes jours der ­

niers a eu lieu la conférence des divisionnai ­res avec lesquels le Département mililaire a réuni celle année, pour la première fois, les chefs d 'armes. L’un des principaux sujels de discussion dans cetle réunion a élé le recru­tement. La conférence est pleinement con­vaincue de la nécessité de voir tous les hom­mes que la loi appelle sous les drapeaux en ­trer dans les milices et elle ne pense pas que des considérat ions fiscales doivent en t re r en ligne de compte pour le recrutement.

Les dernières ordonnances du médecin en chef de l’armée ont été soumises dans la réu ­nion à une assez vive critique.

Presse. — La Tagivacht a disparu ; en son lieu et place a paru le premier numéro. La voix des ouvriers. Le Nebelspalter n ’a pas paru samedi dernie r, on assure qu ’un désabonne­ment général s’est produit depuis le fatal évé­nement de Noël. Le dern ie r numéro annonce que le journal paraît ra le 7 janvier .

Diplomatie. — On écrit de Berne que le général dé Rœder, minis tre d’Allemagne en Suisse, est rentré de Berlin après un séjour de plusieurs mois en Allemagne. Madame de Rœder a été reçue par l’impératrice avant son départ. M. le capitaine de Wildenbruch, attaché mililaire, est également arr ivé à Ber­ne. M. Vivian, minis tre résidant d ’Angleterre , sera absent pour deux mois. I l chasse en ce momenc dans ses propriétés en Ir lande !

Distinction. — La Suisse reçoit une m é­daille d ’or pour sa participalion à l’exposition de pisciculture de Berlin, avec un diplôme des plus élogieux. Cetle médail le a ôté remise en mains de l’ambassade suisse à Berlin.

Emigration. — M. Otto Brunner, maître à l’école d ’agriculture, à Berne, s’occupe de l’é ­tablissement d ’une colonie suisse à Mai lan el Bill-County, dans le Kenlucky, Amérique du Nord, il y a là 117,000 acres disponibles. Le pays est beau, le climat excellent, le sol fertile. M. Brunner espère qu ’il sera secondé dans sa tentative par les autori tés, les sociétés et les particuliers.

Maison de correction. — Par circulaire du 13 mai 1878, il a été transmis aux cantons un projet de concordat relatif à la création

d ’un insti tut central pour jeunes cr iminels. Dix cantons se sont déclarés prêts à a d h é r e r a celte idée. Ce sont : Zurich, Berne, ûbw ald , Bâle-Ville, Appenzell (Rli.-Ext."), Saint-Gall, Argovie, Thurgovie, Neuchâtel et Genève. Depuis lors, l ' inst itution d e l à Bæchtelen, près Berne, offre d ’accueillir de jeunes criminels aux conditions suivantes :

1. Les jeunes gens ne seront pas âgés de plus de 16 ans à leur entrée dans la maison de correction.

2. La détention ne durera pas plus de deux ans.

3. La pension est fixée à un min im um de 200 francs.

Les propositions ci-dessus ont été communi­quées aux dix gouvernements susmentionnés.

Nouvelles des Gantons.ZURICH. — Jeudi dernier, le portefaix Mi­

chel Griesser, à A ussers ih l , a tenté de se sui­cider avec ses quatre enfanls en s’empoison­nan t avec du phosphore. Il s’e s t , en outre, porté plusieurs coups de couteau. La tentat ive n ’a pas réussi ; tous les cinq sont encore en vie.

— La population de Zurich est de 317,058 âmes d 'après le recensement du 1er décembre. En 1870, elle n ’était que de 284,786. L’aug- meniation est donc très sensible.

— Une assemblée composée des industriels et d ’antres personnes a eu lieu à l’hôtel Natio­nal el a choisi l’Industr iequartier avec la P la tz sp i lz comme endroits les plus convena­bles pour l’exposition nationale de 1882.

BERNE. — Le nommé Bæhni, m ai l re - se r - ru r ie r , condamné à quatre ans de prison pour avoir tué d ’un coup de Flobert le malheureux Burki, a élé installé dans la prison. Quand on voulu t le soumettre à l’opération de la eoupe des cheveux et de la barbe, pris de rage il a opposé une résistance désespérée. Il a fallu li ttéra lement le lier pour s’en rendre maître.

— Dimanche soir, à 10 heures et demie, la maison de M. Ilofmann, horloger à Sutz, qui se trouvait habitée par deux ménages, a été en t iè iem ent consumée par le feu. Ou ignore la cause dji sinistre.

— On écrit de Berne au Journa l d u Jura :Nos feuilles locales sont dans la jubi lat ion,

parce que du 31 décembre au 2 janvier , la po­lice n ’a eu à conslaler que deux vols impor­tants , deux combats à coups de revolver et une évasion ! Nolez qu ’en parlant de la po­lice je dis constater, car, effectivement, son rôle s’est borné là, comme de coutume. Quant à s’em parer des malfaiteurs, il n ’en est point question et l’évadê, lui, peut bien al ler se faire pendre a i l l e u rs , comme dil 1 ’ln te ll i f /enzb la tt en guise de consolation.

C’est, ma foi, bien rassurant !— Dimanche matin, à 8 heures, on a relevé

sur la vieille route entre S t- Im ier el Villerel, dans un état d ’inanilion complète, le nommé Jules Jeanmaire, né en 1818, originaire de Mont-Tramelan, célibataire.

Transporté dans une maison à Villeret, il

n ’a pas lard? i rendre le 'W n i e r soupir , m al ­gré les soins que lui a donnés M. le docteur Delay, de S t- Im ier .

— P o rren truy . — Dans une réunioh des maires d ’Ajoie, "on s’est occupé de la répart i­tion des secours recueil lis dans les districts de Porren lruy , de Delémonl et d e s F ra n c h e s - Montagnes en faveur des victimes de la grêle. Les souscriptions ont produit fr.J1280»25 qui ont été répart is en t re les trois districts en parts proport ionnées aux dégâts.

S t-GALL. — Dans un magasin de la W as- sergasse, à S t -G a l l , s’est suicidé une femme Schait. A uparavan t , elle avait empoisonné son enfant et s’est ensuite coupé la gorge.

VAUD. — L und i , la police de Lausanne a arrêté un individu q u ’el le a surpris cherchant à vendre des jambons. Suspectant à bon droit leur origine, la police est allée aux informa­tions, elle â appris que ces jambons avaient été volés à Elagnières , vil lage d ’où le coupa­ble a reconnu qu ’il venait.

— Un ja rd in ie r de Lausanne descendait le Chemin-Neuf avec un pet it char de fumier serré avec une corde; cell^-ci s’étant rompue, le char a versé , et celui qui le menait est tombé si m a lheureusem ent q u ’il s’est cassé la jambe.

— Les baux à ferme des pêcheries de la Thiè le el du Rhône, ainsi que celui de la pê­che du lac de B re ton t fait dern ièrement l’ob­jet. d ’enchères publiques ratifiées par le Con­seil d ’Etat. Les prix d ’échute ont été de 1040 francs par an pour le Rhône (bail de trois ans) , de 340 fr. pour la Thiè le ?vbail de trois ans), e l d e 6 1 0 f r . pour le lac de Bret (bail d ’un an) .

GENÈVE. — Un batelier de la Compagnie générale des bateaux à vapeur, M. Alphonse Gaillard, a ret i ré des eaux du lac, le 31 dé­cembre d ern ie r , par une nuil très sombre, un chauffeur du S im p lon qui était tombé, par ac­cident, dans le port d ’Yvoire.

— Dans l’après-m idi du jour de l’an, quatre jeunes gens s’étaienl rendus à la Belotte pour y al ler chercher un bateau dit « Corsaire», et le ram ener au port de Genève , derr ière cette embarcation était at taché au retour le petit canot dans lequel ils étaient allés à la Belolte: les vagues soulevées par la bise ayant brisé l’amarre , un de ces jeunes gens, M. R., maître ramoneur, a voulu sauter du «C orsa ire» sur le canot pour l’empêcher d ’al ler à la dérive, mais le canot ayant chaviré, R., précipité dans le lac, n ’a pas reparu ; le canot a élé retrouvé le lendemain arrê té conlre l’une des jetées où le vent, l’avait poussé, et l’une des rames a été repêchée à la Coulouvrenière ; mais toutes les recherches qui ont été 'fa i tes n ’ont pas encore fait re trouver le corps de la viclime.

— Ce matin, e n l r e U h. et m id i , la police a procédé, dans le voisinage de la Jonction, à la levée du corps d ’un nommé G., qui s’est suicidé, probablement celle nu i t , au moyen d ’un fusil, à la détente duquel il avait at taché une ficelle; la balle a traversé de part en part la poit rine de ce malheureux, qui est lombé la face conlre terre. Il avait sur lui un carte por-

L’IMPARTIAL

tant son nom et son adresse; le cadavre a été transporté à la morgue judicia ire pour q u ’il soit procédé aux constatations d ’usage.

FRIBOURG. — Les électeurs l ibéraux-ra - dicaux et les sociétés libérales du, 21e a r r o n ­dissement fédéral sont convoqués pour le jeudi 6 janvier , à 2 1/* heures de l’après-midi, à Moral, à l’Hôtel de là Croix-Blanche, pour s’occuper de l’élection au Conseil national du 23 janvier .

GRISONS. — D'après le Freie Hhœtier, on aurait ressenti mercredi passé, un tremble­ment de terre à S t -P e le r et à Davos.

Nouvelles étrangères.France. — Savoie. — Dans l’après-m idi

du 24 décembre, un assassinat a été commis su r la commune de Giez, par un nommé Ney- ret, Claude-François, sur un de ses voisins, Caille, Georges, cultivateur au môme lieu. La cause de cet assassinai serait un jugement rendu le malin môme par le juge de paix de Faverges, qui condamnait Neyrel à propos d ’une dél imitat ion.

La victime de cet odieux cr ime a reçu six coups de revolver et plusieurs coups de cou­teau.

— Le Lém an dit q u ’il est en mesure d ’an ­noncer d ’une façon certaine que la Compagnie des chemins de fer livrera à la circulation la ligne d eT honon à Evian-les-Bains vers la fin de juille t ou le commencement d ’août 18 8 1.

— L’etîectif de l’armée permanente a été arrêté au chiffre de 498,497 hommes pour l’année 1881. S ur ce nombre, les troupes d ’Al­gérie contiennent 152,750 hommes. En dédui­sant de l’effectif total une quantité moyenne de 39,000 hommes tant en congé permissions, séjour aux hôpitaux, emplois vacants, il reste en fait un minimum de 459,370 hommes pré­sents sous les drapeaux.

Afrique. — L’expédition française au Niger vient de tomber dans une embuscade. M. lîarjol a pu échapper sain et sauf el est re ­venu chercher du secours aux établissements européens.

Irlande. — Les débats du procès contre les pr incipaux chefs de la Ligue agraire ont été repr is lundi matin.

Il y a eu une grande affluence au tribunal.Les accusés continuent la lecture qu ’ils ont

préparée pour leur défense.— Une grande indignation règne dans les

environs de Monasterboice, comté de Louth,

FEUILLETON DE L’IMPARTIAL 4

FUGITIVEpar JU L E S C LA R ET IE

Katchar éta it arr ivé to u t pr è s des d e u x h o m m e s s a n s dire u n mot . Il m ar c h a i t d’un pas ro id e , l e n ­te m ent , m a is s o n v i s a g e br on z é s e m b la i t pâle e t ses y e u x no ir s t r a h is s a ien t n o n de la peur — c’éta it un s e n t i m e n t qu e n e c o n n a i s s a i t p o in t 1 Ind ie n , — mais u n e in q u ié t u d e é v id e n te .

L orsqu’il fut prés d u dom pte ur , v i s a g e contre v i ­sage, Katchar d i t s i m p l e m e n t à P laciat :

— J’ai à te parler :P lac ia l fit q u e lq u e s pas en arrière. Le cap i ta in e v it

l ’I n d ie n se h a u s s e r lé g è r e m e n t pour d ir e tout bas q u e lq u e s m o t s à l’or e i l l e du d o m p te u r , qu i ba is sa it la tête , e t a u s s i tô t le v is age d’Estradère, si c a lm e t o u t à l’he u r e d e v a n t le s l i o n s , d e v i n t b lan c c o m m e u n sua ire.M on tp ezat fr is son na , n o n pou r lui , m a is pour son nav ir e . E v id e m m e n t un pér il n o u v e a u , e t ce tte fois p lu s terrible qu e le pr em ie r , m e naç a i t l’équipage . P o u r q u ’un h o m m e tel qu e Placial pâlit a in s i , il fal­la i t m ê m e q u e le d an ger fut é p o u v a n ta b le .

— A h ! m a is qu e se p a s s e - t - i l d o n c en core , t o n ­nerre de c h ie n ? p e n s a le c apita ine .

Placial , le v i s a g e b lê m e , s 'a vanc a it déjà v e rs lui p o u r lui parler.

— Capitaine, d i t - i l , c ’e s t à to ute vo tre énerg ie q u ’il faut faire appel . Les bê tes fauves , ce n ’est rien, m a is d a n s m a m é n a g e r ie il y a des a n im a u x p lus d a n g e r e u x . . .

à la nouvelle de l’at tentat commis su r la vie de Mme Dunlop et de sa fille.

Tandis que ces deux dames suivaient en phaélon l’avenue de leur propriété, ' on tira sur elles de derrière les buissons un coup de feu qui heureusement resta sans effet. Miss Dunlop sauta à bas du phaéton et se dirigea du côté d’où le coup était parli. Avant d ’y a r ­river , elle vit un homme qui se cachait sous les buissons, en lenant un fusil à la main. Sans hésiter, Miss Dunlop se dirigea su r son assail lant qui se hâta de prendre la fuite. Miss Dunlop se mit à sa poursuite et, si elle ne put réussir à mettre la main sur le lâche coquin, elle put cependant s’emparer de son fusil q u ’il avait jeté ou laissé tombre dans sa fuite.

Orient. — La Porte refuse l’arbit rage et propose la réunion à Constantinople de dé ­légués des grandes puissances et de délégués turcs et grecs pour le règlement de la fron­tière turco-grecque.

P tira, 4 ja n v ie r . — J.es représentants des puissances ont fait hier, après entente, de nouvelles démarches en faveur de l’arbit rage auprès de la Porte.

Hollande. — Inondations. — Les der ­nières nouvelles des inondations sont mau­vaises.

Une grande partie de la Hollande est inon­dée depuis deux jours.

On télégraphie de la Haye, à la date du 2 janvier , que la situation du Brabant sep ten ­trional est navrante. Quarante villages sont- envahis par les eaux. Plusieurs personnes se sont noyées; nombre de maisons se sont écrou­lées.

C’est la digue de Niemvkuyk, entre les vil ­les de I leusden et Aliéna qui s'est rompue sur une étendue de 60 mètres et a inondé toute la contrée -environnante. En quelques heures plus de vingt villages étaient envahis par les eaux.

On voyait des hommes au haut des arbres el des mères éplorées, entourées de leurs e n ­fants presque nus, sur le sommets des Loiis.

Des vivres sont envoyés par bateaux aux habitants emprisonnés.

Les chemins de fer sont en partie détruits . Les communications entre la plupart des vil­les néerlandaises, riveraines de l’Escaut ou de la Meuse ne se font plus que par bateau.

La garnison de Bois-le-Duc el de Maes- Iricht sont requises pour al ler dans les pays inondés.

(Une confusion nous a fait mettre dans no-

— Les ser p e n t s? d e m a n d a Montpezat d e v in a n t , par s o n i n s t in c t iv e horreur, qu ’il s’ag i s sa i t des rep tiles .

— J u s te m e n t , r ép on d i t Placial .— Ah! paobré' . i ls n e se s o n t p a s s a u v é s au m oin s?Placia l n e r ép o n d i t pas.— Sau vés , le s s e r p e n t s ? répéta Montpezat qu i s e n ­

ti t sur s a peau, s u b i t e m e n t glac ée e t rugueuse , ce tte im p r e s s io n qu ’o n appel le la c h a i r de po u le . Ah l qu e le d ia b le s o i t de v o s cages et de v o s bêtes , sacre ­bleu ! Des ser p e n ts ' en l iberté ! Nom de n o m , de n o n i , de n o m ! Des serpents qu i se s a u v e n t m a in t e ­n a n t . . .

— En b o n d i s s a n t , un des l ion s a dé fon cé la ca is se o ù d orm aie n t , e n r o u lé s , les r e p t i l e s . . . et , malgré l e u r é la t de torpeur, le s serpents se s o n t t iebappés . . .

— Où c e l a ?— Katchar n'en sa it rien!Des s e r p e n t s ! fit le capi ta ine d o n t u n e gr im ac e de

d é g o û t p li ssa le s lè vres . Des s erpents b lo t t is d an s u n n a v ir e ! Diable d’enfer de to n nerre de v e n t d e ­b o u t ! Vous a v e z ra ison , Placial , c'est e ffrayant , cela. V o y o n s ! v o y o n s ? Qu’a l l o n s - n o u s faire?

Le cap it a ine ava it b r u s q u e m e n t repris la p o s s e s ­s io n d e son san g- fr o id . Il r ed e v in t a u s s i tô t le c o m ­m a n d a n t d u n av ir e , l 'h om m e qui r ép onda it de la i l i e d e s m a te lo t s et des passagers.

— V o y o n s , rep ri t- i l en parlant à l ' Indien , c es s er ­pe n t s , v o u s ne le s a v e z pas r e trou vés autour des ca ges ?

— Non, fit Katchar.— Combien y e n a - t - i l d'éclnippês?— Quatre.— De qu e l l e e sp èc e ?— D’e sp è c e s d an ger e u s e l ine c obr a d i c a p e l l o , le

ser p e n t à lu n et te s . En un quart d 'h eu re , la m orsure de c e l u i - l à tue un h o m m e , Une m a n d d a l a - n a y a , do n t la piq ûre fait sur la peau c o m m e u n e lèpre, u n e

tre second numéro Bois-le-Duc sous la r u b r i ­que « Belgique ».)

Abyssinie. — D’après une dépêche d ’A­lexandrie, adressée au Standard, des envovés du roi d ’Abyssinie ont eu une en t revue avec le khédive. I ls lui ont présenté une le ttre du roi Jean annonçant le libre accès de toutes les routes mettant en communication l’Egypte et l ’Aby ssinie.

Le roi Jean désirerait que le patriarche cophle fût envoyé en Abyssinie. Satisfaction sera donnée à cette demande.

Chronique neuchâteloise.*** Valangin . — Le Conseil d ’Etat a au to ­

risé la Commune de Valangin à contracter au ­près de la Commune de Neuchàtel un em prun t de fr. 30,000, destiné à être remis en prêt à la municipalité du même lieu, pour lui permettre de faire face aux dépensés de reconstruction de sa maison d’école.

Nouvelles industries. — Le Conseil d ’E- tat du canton de Neuchàtel avait ouvert l’a n ­née dernière un concours offrant un prix au meil leur mémoire trai tant des nouvelles in ­dustr ies qui pourraient être in troduites dans le canton.

Parmi les travaux soumis à l’examen du jury, aucun ne lui a paru répondre complète­men t au programme du concours, en sorte que le prix n ’a pas été décerné.

Péripneumonie. — Nous apprenons qu ’un nouveau foyer de contagion vient de se déclarer aux Geneveys-sur-Coffrane dans l’é - table de M. Henri Perregaux-Dielf. Le bétail malade provient de l’élable de M. P e r re t à Coffrane.

Le bétail .de Bussy, soit 22 pièces, sera abattu dans l’espace de quelques semaines et vendu dans diverses localités du canton.

(Réveil.)Chem in de fer de la Suisse-Occidenlale.

— On s’occupe actuellement, dit le Réveil, de l’agrandissement de la gare de Colombier el de l’établissement d ’une station à Serrières. Les deux localités intéressées devront s' impo­ser des sacrifices.

Faits diversCôme. — L’avant-vei l le de Noël, quatre ha ­

bitants de Créinia, c’es t-à-dire le père avec son fils et deux compagnons parta ient de la

k a l a g a m a n d d a l a , qu i, lo rsq u’e ll e v o u s a mordu , v o u s la is se v ivre , m a i s v o u s pourr it peu à peu les c h a ir s e t l e s os . P ou r le qu atr ièm e reptile, il e s t in o f ­fens if . C’e st le h a w a , le s erpent b l e u e t s a n s v e n in .

— O u i -d a ! fit Montpezat, et v o u s a v ie z de ces n id s à p o i s o n s d a n s v o s c a i s s e s , v o u s ! Oh! si ja m a i s je pr e n d s de c es s a l e t é s - l à à m o n bord, les c o q s au ­r o n t d e s g e n c iv e s e t o n verra le s é to i l e s e n p le in m id i. Des s e r p e n t s v e n i m e u x , des n a g a , h a g a , w a g a . est - c e q u e je s a i s ? Le d ia b le v o u s e m p o r te !

— Je n ’ai pas e u le t em p s a v a n t le départ, r é p o n ­d i t l’I n d ie n , de leur arracher de la b o u c h e les c r o ­c h e t s qu i le s r e n d e n t r e d o u ta b le s . Mais si j e les tr ou ve , cet te fois, j e ferai.

— V o u s ? et c o m m e n t ?L’I nd ie n m o n tr a s e s m a in s et d i t :— Avec m e s d o ig t s !Katchar ava it p r o n o n c é c e s m o t s d 'u n to n tr è s

s im p le , c o m m e s ’il eût pr o m is d’a c c o m p l ir la c h o s e la m o i n s pér i l l e u se d u m o n d e .

Le capita ine s o n g e a au cour age s o u r ia n t d e P l a ­c ia l d e v a n t le s l io n s , et il se d it q u e ces d e u x h o m ­m e s in trép ides se v a la i e n t r é e l l e m e n t l 'un l 'autre.

— Voilà qui me r assu r e un peu, f i t- i l , si j e pu is être rassuré . Mais q u e l l e terreur parmi les p a s sa g e r s s ’i l s s o u p ç o n n a i e n t ! . . . La folie s' em parera it de ces g e n s effarés, et a l o r s . . . — Ah! sacrée traversée , va! D o n c pas u n m ot , pas u n e c o n f id en ce , et ce qu e v o u s m e direz de faire, je le ferai. Com me to u t à l’heure , v o u s c o m m a n d e r e z et j ’obé ir a i. T onnerre de c h ien .

— Mettez d a n s l’e n tr e p o n t , d it Pl acia l d e s ja t te s de lait d a n s les c o in s , e t des h o m m e s e n s e n t in e l le to ut auprès , la carab in e arm ée. Que le s h o m m e s d’é ­qu ip age v o u s fasse le s e r m e n t de n e l ien r é v é l e r aux passage rs, et o r g a n i s o n s un e c h a s se d an s le s l ianes du navir e . Nous le s r e t r o u v e r o n s bien qu e diab le c e s s erpents !

L’IMPARTIAL

Suisse pour al ler dans leur pays passer les fê­tes de Noël au sein de leur famiüe. En des­cendant le versant des Alpes, les trois plus jeunes furent surpris et ensevel isparune ava­lanche. Le pauvre vieux, qui était resté en arrière, fut spectateur de l’horrible m a lheu r arr ivé à ses compagnons parmi lesquels il y avait son fils.

I l accourut et aperçut un bras qui sorlait de la neige, c’était celui de son (ils. L’amour paternel a centuplé les forces du pauvre vieil­lard , qui réussit à délivrer son enfant.

Unissant ensuite leurs efforts, le père et le fils réussirent à sauver un de leurs compa­gnons. Il a été impsssible de retrouver le qua­trième.

Incinéra tion des cadavres. — La députation provinciale a approuvé la décision du Conseil communal rela tive à la cession gratui te d ’un emplacement au Campo Verano à Rome pour la construction d ’un four crématoire. Aussitôt que la jun te aura désigné l’emplacement au Campo Verano où le four devra être construit, la Société de crémation des cadavres fera m et ­tre la main aux travaux.

La Société a reçu ces jours-c i de nom breu ­ses adhésions.

— Un statisticien al lemand a donné les chiffres suivants su r le développement du ré­seau des chemins de f e r : Depuis 48 2 9 jus ­q u ’à 1879 on a construit su r toute la terre350.000 kilomètres de chemins de fer pour l’exploitation desquels on a employé 105,000 locomotives, 210,000 wagons à voyageurs et245.000 wagons à marchandises. La dépense s’est élevée à 800 milliards de francs.

— Les embarquements de blés aux Etats- Unis à destination d ’Europe ont monté la se- mainedernière à285 ,000quarte rs , dont 20,000 quarlers pour le continent.

— D’après une déclaration d u ministre des finances d ’Italie à la commission parlemen­taire italienne chargée d’examiner le projet d ’abolition du cours forcé, le gouvernem ent italien aurait pris l’initiative d ’une proposi ­tion ayant pour objet de r éu n ir une nouvelle Conférence monétaire internationale .

La guerre de 1870. — Nous trouvons dans VEconomiste français le bilan de la guerre f ranco-al lemande.

En argent, la dépense aura it at teint le total de quatorze milliards six cent trente millions quatre -vingt-dix-hui t mille huit cent quatorze francs (14,630,098,814 fr.) .

A la somme de 5 mill iards , exigée par les

— Il fau t b ien les t r o u v e r , r é p o n d i t Montpezat .Katchar , l’œil e m b rasé d 'u n feu so m b re , r ê v a i t

c o m m e p o u r s u iv a n t u n e pensée é t range.Ce que Placial ava i t conse i l lé fut fait. Les m a te ­

lo ts aver t i s j u r è r e n t de g a rd e r le secret, e t a lo r s d an s l’e n t r e p o n t o b sc u r de ce nav i re , d a n s les co ins s o m ­bres et ef frayants , ces b o m m e s , officiers e t gens d ’é ­quipage, la hache et la l a n te rn e à la m a in , pâles , le c œ u r ba t t a n t p lus fort que s' i l se fû t agi de m o n te r à l ’abordage , ch e rc h a n t der r ière les t o n n e a u x , les cai sses , les cordages , ces se rpen ts tapis d a n s l 'o m ­bre et qu i v e n im e u x e t invis ib les , l e n t e m e n t p o u ­v a i e n t se g l isser par les fissures j u sq u e d a n s les ca ­b in es des v iv a n t s et m o rd re au cou les passagers en d o rm is .

Rien n ’é ta i t p lu s /Trayant que cette chasse s i len ­cieuse , P o in t de b ru i t , les passagers p ren a ien t l’air s u r le po n t et se r a co n ta ien t , r a s s u ré s m a in te n a n t , l’av e n tu r e te rrib le de la m o r t des lions. La c h a n - t e u s e d ’opé re t te lança i t ga iem en t que lq u es c oup le t sau- dessus des vagues. Et, d u r a n t ce tem ps , d a n s l’o bs ­cur i té dn ba teau , se m bla b le s à des fan tôm es , des h om m es, désespérés de ne rien t ro u v e r , c o n t in u a i e n t leur chasse a u x repti les.

Un mate lo t, Li-magnen, de Cherbourg ,d isa i t tou t hau t :— J ' a im e ra i s mieux, ce n t fois m o n t e r a l 'abordage

avec les c anons c r a c h a n t p a r to u t d u fer! Des s e r ­pen ts ! I irr r! Autant v au t le d iab le !

Des heures , de longues heu res av a ien t ains i passé. La nu i t était venue. Au d îner , les passagers r ia ien t , t and is que le rou l is fa isait légèrem ent d a n s e r les as siet tes s u r la longue table d u s team er . On r e m a r ­quai t avec é to n n e m e n t que Placial Est radère n 'a va i t p o in t repr is sa place d 'hab i tude .

— J espère bien dit le c o m m is -v o y a g e u r , qu 'i l ne s occupe pas à nous lâcher de n o u v e a u x t i t r e s dans les j a m b e s ? f À

préliminaires de paix du 25 février 1871, se sont ajoutés, malgré les ant icipations de paie­m en t réalisées par M. Thiers , plus de 350 m i l ­lions d ’in térê t et de frais d ’escompte.

Echo d u g rand Match. — Battu au billard par Vignaux, Slosson veut avoir sa revanche ; il fait à son adversaire , par l’intermédiaire du Gaulois, les propositions suivantes :

« J e lui ferai une partie de 3,000 points, 600 points par soirée, en cinq séries consécu­tives, à la part ie appelée «Champion’s Game», suivant les règles deCollender, dans v ingt ou trente jours après son acceptation.

L’enjeu serait de 5,000 francs chacun, et à jouer à Paris . »

M. Vignaux propose de télégraphier à New- York à M. H .-W . Collender, à frais communs, d ’expédier im médiatement un billard neuf et de la même g randeur que celui dont on s'est servi dans le dern ie r match.

S u r ce billard, ni l’un ni l ’autre n ’aura le droit de jouer avant le soir du match.

** *

Rien n ’est plus désagréable que de recevoir des leLtres préalablement décachetées ou p lu ­tôt décollées par des indiscrets.

Voici une manière assez facile d ’éviter celte indiscrétion :

Après avoir fermé son enveloppe, on écrit l’adresse du côlé de la fermeture, de façon à ce q u ’on ne puisse toucher et mouiller celle-ci pour la décoller sans al térer la suscription.

De p lus , on met son timbre sur la petite raie diagonale de la par tie supérieure, celle par laquelle on ouvre, ce qui complique la dif­ficulté pour les crocheteurs de correspon­dance.

+ —

•k *

En Europe, dit un journal italien, il y a plus de femmes que d ’hommes ; dans les au ­tres parties du monde, c’est le contraire. S u r 1000 hommes, nous avons en Europe 1024 femmes, en Afrique 990, en Amérique 977, en

-Asie 945 et en Océanie 812.Oserait-on se dem ander quel est le plus

heureux de ces pays ? . . .

Madame de Saint-Amour, une vieille garde à la demi-solde, qui a vu beaucoup de joueurs à la Bourse régler leur différend en d isa n t : « — Qui doit à terme, ne doit rien ! » a, pour se loger pour rien depuis deux ans, al téré lé­gèrement cet axiome du code de la dette, et tous les trois mois elle répond à ses proprié­taires :

— Qui doit son terme ne doit rien !

Dernier Courrier.Téhéran , 4 ja n v ie r . — On assure que dans

le dernier combat livré dans le Turkes tan , les Russes ont perdu 3000 hommes.

Londres, 4 ja n v ie r . — Un conseil de cabi­net a été tenu ce matin. Tous les minis tres y assistaient.

Le bruit de la tentative de faire sauter le cuirassé 1 e Lord Warden est démenti officiel­lement.

Berlin , 4 ja n v ie r . — O n éc r i td e Paris d ’une source spéciale, que le refus de la Porte d ’ac- cepler le tr ibunal arbitral ne passe pas à Paris pour être son dern ie r mot. La Porte m a in ­tient le point de vue auquel elle s’est placée dans sa note du 14 décembre, dans laquelle elle déclare qu ’elle ne prendra point l’initia­tive des hostilités ; d ’autre part, on persiste à douler que d ’ici à longtemps la Grèce puisse être suffisamment préparée pour prendre l’of­fensive. La continuation de l’entente eu ro ­péenne parait assurée.

Paris, 4 janv ier . — Un duel à l’épée a eu lieu ce malin enlre M. Graux et M. Infreville, à la suite de la lettre de M™ Graux. M. Graux a été blessé sous l’œil droit.

L’archevêque de Cambrai est mort cette nuit.

Le Temps, répondant aux pronostics pessi­mistes de certains journaux, dit que l’année 1881 ne verra ni la guerre ni la Commune. La

France, maîtresse d ’el le-même, veut la paix extérieure, que le bon accord des puissances saura maintenir .

Les puissances sont unanimes à conseil lera la Grèce d ’éviter une politique d ’aventure.

Rome, 4 janv ier . — Le Diritto publie un long article su r la question de Tunis. I l nie que l’Italie ait des vues ambitieuses sur la r é ­gence de Tunis.- Londres, 4 ja n v ie r . — L’ambassadeur d ’Al­

lemagne et l’ambassadeur de Turquie ont r endu visite h ier à M. Granville au Foreing- Office.

Le régiment de dragons d ’Innisk i l len s’em­barquera demain pour le Cap.

Le s teamer Dublin-Castle a emporté hier pour le Cap un million de cartouches.

La présence de plusieurs membres de so­ciétés secrètes ayant été signalée à Birmingham et à Liverpool, de grandes précautions sont prises aux dépôts d ’armes.

Athènes, 4 ja n v ie r . — L’opinion publique est toujours contraire à la proposition d ’arbi­trage et. favorable à la guerre. 32,000 réser­vistes de 30 à 40 ans vont être très prochaine­m en t appelés sous les drapeaux et dans les rangs de la garde nationale.

Toulouse, 4 ja n v ie r . — La neige tombe en abondance depuis 4 heures du matin.

Bordeaux, 4 janv ier . — Ce matin a eu lieu le lancement du transport-hôpita l le Vinh- Long. L’opération a parfai tement réussi .

L affluence 'des spectateurs était considé­rable.

Paris, 4 ja n v ie r . — La première Chambre du tr ibunal de la Seine a rendu son jugem ent dans l’affaire de l’enseigne du journal de Blanqui, N i Dieu n i Maître. Cette inscription devra être effacée de la maison ou ce journa l paraissait.

Berlin , 4 ja n v ie r . — La Gazette de l’A l le ­m agne du Nord rectifie comme exagérés les récits qui ont été faits au sujet des manifesta ­tions anlisémitiques. Quelques cris « A bas les Juifs ». Mais il n ’y a pas eu de collisions sérieuses; la police a dispersé les tapageurs.

Paris, 4 ja n v ie r . — Le directeur du Siècle, a envoyé à Brest au nom du Comité central d ’aide aux amnistiés dont il est trésorier, 2000 francs pour être dist ribués aux rapatr iés à leur débarquem ent du N avarin .

BOURSE DE GENÈVE

3 J a n v . 4 J a n v .A c t io n s S u i s s e O c c id e n ta l e . . . . 145 — 150 —

:> » » p r iv i l é g i é e s 496 25 500 —» N o r d - E s t ........................................... 268 75 278 —» » p r iv i l é g i é e s . . . . 486 25 485 —» C e n t r a l ................................................ 422 10 4'23 75» U n i o n - S u i s s e ................................. 231 25 231 —» » p r iv i l é g i é e s . . 423 75 420 -» S o c ié té S u i s s e ............................. 680 — 681 25» B a n q u e d e s C h e m in s d e fe r . 674 50 6750 —» C ré d i t L y o n n a i s ............................ 1037 — 1040 —» B a n q u e d e P a r i s ........................ 115 50 —

O b l ig a t io n s S u is s e - O c c id e n ta l e . . 452 — 452 50» L o m b a r d e s a n c i e n n e s . 270 50 —

D é lé g a t io n s V il le d e F lo r e n c e . . . — 87 —

BULLETIN MÉTÉOROLOGIQUE

MOIS HEURETbermomùt.

Centig. VENT TEMPSBorom.milim

4 J a n v . 1 h . so i r . + i 1/* E. B rm n . ___

» 7 h . s o i r . — 6 d ” Cie1 s e r —5 J a n v . S l in im a - -M* — — —

» 8 h. m a t . — 1 E. N uag . —

ANNONCES

CARTES DE VISITEimprim ées et lithographiees.

Timbrages sur papier et enveloppes avec monogrammes en couleurs.

Papiers anglais et français, pre­mière^ qualités, pour les timbrages*

Cartes de séries pour bals. 9-2

A la l i b r a i r i e C. H E R M A N N .

L’IMPARTIAL

Municipalité de la Chaux-de-FondsLe Bureau du Conseil Général,

Vu l’article 28 de la Loi sur les Communes et Municipalités,

Vu l’article 14 du Règlement général de la Municipalité de la Chaux-de-Fonds,

Attendu que sur les 40 membres du Conseil général, élus les 11 et 12 décembre 1880, qua- îxe ont été appelés aux fondions de membres du Conseil Municipal, savoir:

MM. Arnold Grosjean, Ami Bourquhi, Hans Mathys et Donat Fer, et trois ont refusé leur nomination, MM. Jean Barbey, Victor Brunner et Arnold Neukomm;

Qu’il existe ainsi 7 vacances et qu’il y a lieu par conséquent de convoquer les électeurs pour compléter le nombre des membres du Conseil général ;

Aorrête :1° Les élections complémentaires pour la

nomination de sept membres du Conseii géné­ral auront lieu les Samedi 15 et Dimanche 16 Janvier 1881.

2° Le Conseil municipal est chargé de pour­voir à l’exécution du présent arrêté et spécia­lement de composer le Bureau électoral et le Bureau de dépouillement.

Chaux-de-Fonds, le 4 Janvier 1881.Au nom du B u re au du Conseil généra l :

Le Président,A.-E. W u i t h i e r , notaire.

Le Secrétaire,G e o r g e s L e u b a .

Le Conseil Municipal,Vu l’arrêté ci-dessus fixant aux 15 et 16 cou­

rant l’élection de sept membres du Conseil général,

Vu l’article 34, dernier alinéa, de la Loi sur les Communes et les Municipalités, ainsi conçu:

« Le mode d’élection doit être conforme à la « Loi sur l’élection des députés au Grand Con- « seil. »

A r r ê t e :1° Le bureau électoral siégera au second

étage de l’Hôtel-de-Ville, le Samedi 15 Jan ­vier courant, de 8 heures du malin à 8 heures du soir et le Dimanche 16 Janvier de 8 heures du malin à midi, pour délivrer les bulletins de vote aux électeurs.

2° Ce bulletin de vote consistera en une en­veloppe timbrée, au moyen de laquelle l'élec­teur* vôtera immédiatement, soit en insérant dans cette enveloppe un bulletin contenant les noms de ses candidats.

3° Un bureau spécial se réunira le Dimanche 16 Janvier à midi, pour ouvrir les urnes en présence du public et procéder au dépouille­ment.

4° Le Bureau électoral et le Bureau de dé­pouillement dressent un procès-verbal de leurs opérations.*5° Sont désignés pour faire partie du Bu­

reau électoral et du Bureau de dépouillement:B ureau électoral t

Président: Antony Bovy.•'Vice-Président, Charles-Eugène Ducom-

mun-Roulet,Fritz Jean Richard, Eugône-Ulysse Junod.

Emile Blandenier, Céleslin Villars, J. Schœn- holzer, Lôuis-Henri Courvoisier, Fritz-Louis Favre, Georges-Numa Brandi, Juslin-Henri Huguenin, Adolphe Stark, Charles-Alphonse Benoit.

Biiroau «le dépouillement.

Président: Camille Gindrat.Vice-président: Louis-Arnohl Billor..Léopold Frey, Frédéric-Auguste Schuch-

mann, Jules Mentha, Julien Béguin, AVilhelm Schreiber, Louis Reinbold, Frédéric Gænzli, Numa Calame, Fritz Wilhelm Perrenoud, Al­phonse Sandoz, Jules-Frédéric Beljean, Louis Schenk, Jean-Fréderic Brændle.

Chaux-de-Fonds, le 4 Janvier 1881.Au nom du Conseil m unicipal:

Le Président,A d o l p h e G r o s j e a n

Le Secrétaire,57-3 Fritz R o b e r t - D u c o m m u n .

Municipalité de la Chaux-de-Fonds SO C IÉ T É LITTERAIRELe Conseil Municipal a l’honneur de porter

à la connaissance du public que dans sa séance du 31 décembre 1880, il s’est constitué de la manière suivante:

Président: M . A r n o l d G r o s j e a n .

Vice-président: M. A m i B o u r q u i n .

Secrétaire-caissier et Directeur de dicastères de la Police municipale et de la Police des ha­bitants: M . F r i t z R o b e r t - D u c o m m u n .

Directeur des Travaux publics:M . H a n s M a t h y s .

Chaux-de-Fonds, le 4 Janvier 1881.An nom du Conseil municipal s

Le Président,A . G r o s j e a n .

Le~Secrétaire,52-3 F r it z R o b e r t - D u c o m m u n .

Magasin à louer.Ensuite de circonstance imprévue ou offre à

louer pour St-Georges 1881, nn magasin avec appartement, à proximité de la Place Neuve. — S’adresser à M . J . - P . J e a n n e r e t , avocat. 53-3

Collège de la Chaux-de-Fonds.

C O U R S 'P ÏÏB L IC SMardi 11 janvier, à 8 ‘/ s heures du soir,

séance publique à l’Amphithéâtre du Collège primaire.

La question des eaux et le chemin de fer

par M. le colonel A m i G i r a r d . 54-3

ALLIANCE ÉVANGÉLIQUE. .La première semaine de Janvier 1881, du

lundi 3 au dimanche 9, sera consacrée, comme précédemment, à des réunions de prières, qui auront lieu’ehaque jour, à 8 heures et demie du soir, au Temple allemand.

Tous les chrétiens y sont cordialement in­vités. 32-3

line heure de poésie!La séance de récitations de Monsieur F a -

v a r g e r , annoncée pour le 6 janvier, est ren­voyée à mercredi i * janvier et aura po­sitivement lieu ce jour là, à 8 heures du soir, dans l’Amphithéàtl'e du Collège.

Prix du liillet: fr. 3 Pour programmes et billets, s'adresser chez

M. H e r m a n n , libraire. _________ 51-3

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Tirage de la loterie, dimanche 9 cou­rant, à 2 heures après midi.

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